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19/03/2010

Leefbaar Rotterdam accepte les résultats du scrutin.

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Pays-Bas. Rotterdam. Marco Pastors, le chef de file de Leefbaar Rotterdam, a suivi le chemin de la réconciliation. Il a accepté le résultat des élections. Leefbaar Rotterdam est donc le deuxième parti de la ville, derrière le PvdA (Parti travailliste). Les deux partis détiennent le même nombre de sièges.

Le vrai thème de l’après-élection en Italie : le poids et le rôle de la Ligue.

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« Le vrai thème de l’après-élection : le poids et le rôle de la Ligue » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) :
« Les jugements réservés par U. Bossi à l’exécutif lombard ‘ami’ sont pour le moins inhabituels, même en campagne : ‘la Lombardie est en crise, elle n’arrive pas à décoller, les emplois manquent ; venez faire de la politique à la Ligue, pas dans les autres partis où l’on se déchire’. Déclaration forte, allusion évidente au PdL et signal très clair sur la façon dont la Ligue entend gérer l’après-élections. Plus que jamais, Bossi veut consolider son emprise au Nord. Il a pris tout ce qu’il pouvait à gauche ; s’il veut poursuivre l’expansion, il doit prendre des voix à Berlusconi et l’obliger à admettre le primat de la Ligue au Nord. Il ne s’agit pas de la victoire en Vénétie et en Lombardie, mais des proportions du succès et du score des deux ‘alliés’. Sans oublier le Piémont : si Cota remportait la région contre Bresso, les 3 régions du Nord seraient centre droit, et le parti de Bossi majoritaire ici ou là. Le thème crucial après les élections sera donc le rôle de la Ligue – et l’usage que Bossi voudra faire de sa force. Certains imaginent une scission en douceur mais l’inverse est possible. Face à un Berlusconi toujours moins enclin au dialogue avec l’opposition, Bossi pourrait prendre l’initiative sur les grandes réformes : d’abord pour réaliser le fédéralisme, puis peut-être pour ressouder le pays – quasi paradoxe mais nul ne peut l’exclure. Récemment, dans le Corriere, le chef de la Ligue a qualifié le PD d’interlocuteur sérieux. La suite d’ici quelques semaines. »
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« Bossi lance le lobby du Nord – ‘sur les listes il fallait négocier avec le PD’ » (Rodolfo Sala, La Repubblica) :

« ‘La Padanie va se réaliser pleinement’ a déclaré Bossi à Gênes pour la signature du ‘pacte économique et politique’ entre les quatre candidats du centre droit en Vénétie, Piémont, Lombardie et Ligurie : les léghistes Cota et Zaia, ainsi que Formigoni et Biasotti. Bossi, radieux, voit un de ses rêves se réaliser par une simple signature mais il ne renonce pas à rendre la soirée un peu plus mouvementée. ‘Pour résoudre la question du chaos des listes, le PdL aurait dû négocier avec le PD’, dit-il, rejetant la ligne de Berlusconi sur le ‘complot’ ourdi par la magistrature. Luca Zaia, probable gouverneur de Vénétie (Bossi voudrait aussi garder le ministère de l’Agriculture bien que Berlusconi l’ait promis à Galan, gouverneur sortant) explique ainsi la signature qui a eu lieu, sous l’œil attentif de Tremonti et Bossi, en présence aussi de Maroni : ‘Ce soir naît le puissant lobby du nord grâce auquel nos quatre régions seront les premières à mettre en œuvre les décrets du fédéralisme fiscal et à négocier avec le gouvernement de meilleures conditions pour nos administrés’. Il semblerait que Berlusconi soit irrité par les dernières sorties de Bossi. Précision de La Russa : ‘Bossi est le bienvenu’ à la manifestation de samedi, à Rome, mais ‘sur la scène, il y aura les 13 candidats et le président Berlusconi : aucun autre dirigeant politique ne s’exprimera.’ »

 

Entretien avec R. Formigoni, président de la Région Lombardie, dans le Corriere della Sera – « Formigoni et la Ligue : ‘le PdL restera le premier’ » :

« ‘En Lombardie, le PdL demeurera le premier parti politique’ : c’est la réponse de Formigoni à Bossi. Le chef de file de la Ligue a qualifié le Piémont de ‘région en crise’ et incité à voter Ligue, ce qui a donné lieu à une opération de diplomatie : hier, Formigoni a parlé avec Bossi, Calderoli et Giorgetti. Le ministre Calderoli a publié dans l’après-midi un communiqué ramenant l’incident à une simple équivoque, une ‘distorsion’ de la réalité, ‘une série de considérations attribuées à Bossi qui ne sont pas exactes’ – quoique les agences aient rapporté fidèlement ses propos. Pour Formigoni : ‘tout est clair et Bossi m’a renouvelé son estime’. »

 

« Le dossier de l’enquête sur le Cavaliere transféré à Rome » (Giusi Fasano, Corriere Della Sera) :

« Le parquet de Trani a finalement admis que l’enquête RAI-Agcom-Berlusconi pour ‘concussion, violence et menaces à un organe politique, administratif ou judiciaire’, n’était pas de sa compétence : le dossier sera transféré à Rome. Les enquêtes visant Innocenzi et Minzolini restent à ce stade à Trani – bien qu’un procès contre Innocenzi faisant abstraction de ses conversations avec Berlusconi soit difficilement envisageable. Elles portaient toujours sur l’élimination de l’émission Annozero, qui déplaisait au Cavaliere, lequel appelait sans cesse Innocenzi pour discuter de l’éviction de Santoro. Mais les émissions que Berlusconi voulait éliminer ne l’ont pas été, bien qu’Innocenzi ait évoqué avec beaucoup de monde de la façon la plus légitime possible de bloquer Annozero – ce qu’il a nié devant les magistrats de Trani en décembre. Le 30 novembre 2009, au téléphone avec G. Lainati, vice président de la Commission parlementaire de surveillance, il semblait convaincu d’avoir trouvé la solution. Il était certain que Santoro ne pourrait pas diffuser son émission sur l’affaire Mills (qu’il a pourtant faite) tout en imaginant déjà le tollé que cela provoquerait pour Zavoli. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/03/2010

Manipulation de la télévision d’État autrichienne contre le président du FPÖ (II).

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(Suite de l’article « Manipulation de la télévision d’État autrichienne contre le président du FPÖ (I). »)
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Il semblerait que les 3 individus aient reçu 100 euros de la part du journaliste de l’ORF (radiotélévision publique autrichienne). L’ORF prétend que cette somme a été versée aux protagonistes comme « droit à l’utilisation de leur image. »

 

Harald Vilimsky, un des responsables du FPÖ, a demandé la démission du chef de la rédaction de l’ORF.

 

Le président du FPÖ, Heinz-Christian Strache, tiendra une conférence de presse sur le sujet ce vendredi.

Rajinder Singh rejoint le BNP.

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Rajinder Singh a rejoint le BNP aujourd’hui. Il est le premier membre ethnique du BNP. Selon lui, le "BNP est le seul parti qui peut sauver la Grande-Bretagne et protéger l’identité du peuple britannique."

Berlusconi : "le CSM a été désavoué".

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« Le Cavaliere en quête de la difficile unité du centre droit » (Massimo Franco, Corriere Della Sera) :
« Les critiques du chef de la Ligue sur une ‘Lombardie en crise’ réactivent la compétition avec le PdL et la tension est palpable entre le président du Conseil et le président de la Chambre. On a l’impression qu’en cas de résultats décevants, les risques de rupture augmenteront. Les hommes de Berlusconi sont convaincus que les manoeuvres de Fini sont le prélude à un règlement de comptes. Ils suspectent même qu’on œuvre ici ou là pour un demi-succès de la manifestation du 20. Et la création de Generazione Italia aiguise leur méfiance. Le Cavaliere, qui semble bien décidé à ne pas se laisser délégitimer, compte sur le soutien de l’essentiel de la direction et de l’électorat ex-AN. Même la possible croissance de la Ligue aux dépens du PdL est imputée préventivement aux ‘bizarreries’ politiques finiennes. Cet affrontement interne se heurte à l’alliance du Cavaliere avec la Ligue. Entre autres frictions avec la Ligue, Fini dénonce un fédéralisme fiscal qui dérivant insensiblement vers une ‘sécession douce’. Et il semble en harmonie avec PF Casini pour voir dans la stratégie de la Ligue une menace pour l’unité nationale – une ‘padanisation’ du Nord. Au bout du compte, peut-être Berlusconi et Fini s’apercevront-ils à nouveau qu’ils ne peuvent pas rompre. Mais Fini préfère parler d’avenir, comme s’il voulait évacuer une phase du PdL. Paradoxalement, l’absence d’élections d’ici 2013 pourrait contribuer à déstabiliser la majorité – cela laisse en effet 3 ans pour bâtir quelque chose d’autre, avec ou sans le président du Conseil. »

 

« Berlusconi : ‘le CSM a été désavoué’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :
« Berlusconi voit dans le communiqué du chef de l’Etat un ‘désaveu’ envers le CSM et dans la ‘risible enquête de Trani’, ‘l’énième démonstration d’une utilisation intolérable de la justice à des fins de lutte politique’ contre le PdL par des magistrats ‘qui devraient être punis’. Selon Casini, chef de file de l’UdC, l’enquête de Trani est ‘une immense faveur’ faite à Berlusconi ‘car son rôle préféré est celui de victime’. Le PdL remonte en effet dans les sondages après le chaos lié aux listes. Sur ce terrain-là, Berlusconi excelle. Pour lui, Napolitano ‘a désavoué le CSM’ et peu importe si le Quirinal souligne, en soirée, que le texte doit être lu en entier et que les inspections ne doivent ‘en aucun cas interférer avec les enquêtes’. L’obsession du président du Conseil est maintenant de remplir samedi la place Saint-Jean-de-Latran. »

 

« Le danger d’une place radicalisée qui ne parvient pas à récupérer les modérés » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« Le sentiment d’insécurité collective lié au déluge d’écoutes et à l’énième hypothèse de délit visant Berlusconi pourrait l’aider à remobiliser une partie de son électorat, mais à quel prix ? D’en décevoir et d’en irriter une autre partie, essentielle : tous ceux qui demandent au gouvernement de résoudre les problèmes de la vie quotidienne, désirant au fond un semblant de sérénité et comme une perspective d’avenir. Le président du Conseil, après réflexion, a finalement opté pour cette manifestation, samedi, à Rome, ‘en défense de la démocratie’ afin, dit-il, de ‘défendre notre droit de vote et notre droit à la protection de la vie privée’. A l’évidence, au cœur de l’événement, il y aura encore l’attaque contre les magistrats ‘qui veulent influencer le vote’ et les auteurs du complot contre la liste PdL à Rome. La tension va donc croître : il est rare que le président du Conseil manifeste à une semaine d’élections pour attaquer des institutions de l’Etat taxées de saper les fondements démocratiques du pays. Or cette dramatisation extrême et un peu inquiétante ne vise qu’à faire voter les électeurs traditionnels du PdL. Bossi sera à la manifestation, ne pouvant faire autrement mais, à l’évidence, la Ligue va son chemin, indifférente ou presque aux inquiétudes de son allié, attachée à ‘faire de la politique’ en récupérant des voix ‘sur le territoire’ par le dialogue avec la population ; et elle ne croit pas que la psychose des parquets puisse rapporter des voix. Le risque pour Berlusconi : un succès exceptionnel de la Ligue au Nord et un échec partiel du PdL dans le reste du pays, du fait d’un électorat démobilisé. Si tel était le cas, Berlusconi se retrouverait avec une base plus exiguë et radicalisée – situation peu enviable. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Manipulation de la télévision d’État autrichienne contre le président du FPÖ.

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Le président du FPÖ, Heinz-Christian Strache, se trouvait à Vienne Neustadt lors d’un meeting électoral de clôture des élections en Basse-Autriche. 500 spectateurs assistaient à l’événement. Après son discours, HC Strache se rend auprès du public afin de distribuer des signatures et de se faire photographier auprès des citoyens.
 

Il constate qu’il est accompagné par un caméraman qui filme les faits. Un homme dans le public pose des questions provocantes. L’homme se rend ensuite près de crâne rasés et leur dit :  « dites-le enfin ». Et les trois skinheads hurlent : « Sieg Heil ». Il apparaît clairement que ces gens sont des agents provocateurs. Le chef du FPÖ, HC Strache, demande à la police de saisir l’enregistrement.

 

Il apparaît que l’homme est en réalité le rédacteur de l’ORF (La radiotélévision publique autrichienne) Eduard Moschitz de la rédaction de "Am Schauplatz".

 

La télévision publique autrichienne a tenté de monter une manipulation afin de lancer une campagne en vue de traîner le FPÖ dans la boue.

 

Le FPÖ porte plainte.

Almere : le PVV arrête, après une demi-heure, les négociations avec le PvdA.

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Pays-Bas. Almere. Alphons Muurlink, le chef de file des élus du PvdA (Parti travailliste) à Almere, veut savoir pourquoi le PVV a stoppé, après une demi-heure, les négociations avec le PvdA en vue de former le Collège (l’exécutif) de la ville. Le PvdA, qui est arrivé deuxième à l’issue du scrutin, derrière le PVV, déclare qu’il est prêt à diriger les négociations en vue de former une coalition.

 

Le leader du PVV à Almere, Raymond De Roon, a déclaré : « au cours des entretiens exploratoires que j’ai mené avec huit partis politiques, il est apparu que les autres partis ne veulent pas faire de concessions dans les domaines importants pour le PVV. Le PVV est poussé dans le rôle d’opposition par l’élite politique de la mairie. »

17/03/2010

Berlusconi : "la liberté mutilée".

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« Un Cavaliere nerveux confirme sa crainte de l’abstention » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :
« L’insistance que met S. Berlusconi à inviter les militants à ‘expliquer la vérité’ aux électeurs envoie un signal de faiblesse : le cafouillage des listes rejetées par les juges a désorienté le centre droit. La perspective d’une désertion des urnes demeure une vraie crainte, que Berlusconi tente d’exorciser : ‘parlez à tous ceux qui doutent, et que la campagne mensongère de la gauche et de ses médias risque de pousser vers l’indifférence’. Si ce n’est pas un cri d’alarme, ça y ressemble. Pour secouer un corps électoral tiède, Berlusconi joue des cordes sensibles, comme le binôme ‘gauche-magistrats rouges’, au sujet de l’enquête de Trani, à l’impact imprévisible. Seule certitude, rappelée par Bossi, sans triomphalisme : ‘au moins 4 régions sur 13 iront à notre coalition’. Les adversaires parlent de fin de règne, tel Di Pietro évoquant ‘un régime au crépuscule’ ou D’Alema une abstention ‘à la française’ aux dépens d’un gouvernement qui selon lui ‘n’a rien fait’. Ces propos auraient moins de poids s’ils n’étaient appuyés implicitement par une partie du PdL. L’initiative Generazione Italia poussée par Gianfranco Fini a accru la confusion, au point que l’intéressé a dû l’expliquer : ‘en est ressortie l’idée selon laquelle je voudrais partir en guerre contre Berlusconi, et ce n’est pas vrai’, mais il a admis que l’idée ‘se prête à des manipulations’ – simple report, en somme, du règlement de comptes au sein de la majorité. M. Gasparri, président du groupe au Sénat, s’est aperçu qu’on ne parlait plus que des courants internes, signe d’un risque de balkanisation du parti unique du centre droit. La manifestation de samedi, à Rome, voulue par Berlusconi, est l’effort ultime pour réfuter l’idée répandue d’une majorité divisée et livrer à l’électorat un semblant d’unité – rude tâche, et à laquelle Berlusconi paraît croire plus que ses alliés. »
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« Berlusconi : ‘la liberté mutilée’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole) :

« Pour Berlusconi, l’enquête de Trani confirme son idée d’un complot ‘bien orchestré’ ourdi par la gauche, les magistrats et les journaux ‘pour influencer la campagne électorale’. Se sentant attaqué, il qualifie les écoutes le visant de ‘grave signe de liberté mutilée et offensée’. L’enquête sur les pressions qu’il aurait exercées pour faire cesser les talk shows ‘embarrassants’ se poursuit ; l’affrontement entre le ministre Alfano et le CSM en est l’un des points forts. Le Conseil a en effet décidé d’intervenir pour s’assurer de l’absence d’interférence dans l’enquête en cours après l’envoi d’inspecteurs du ministère de la Justice à Trani pour ‘identifier et punir les taupes’ du Parquet. Pour Alfano, cette décision est ‘anticonstitutionnelle’ et ‘inacceptable’ mais Mancino, vice-président du CSM, la défend. A l’approche des élections, l’ambiance est électrique et Berlusconi s’active pour éviter l’abstention. A la manifestation de samedi, il attend au moins 500 000 personnes et veut rendre à son électorat un enthousiasme atteint par l’affaire des listes et la crise. Il ne veut plus attendre : pour lui, la réforme de la justice est plus que jamais une priorité ; au Sénat, on s’apprête à voter le texte sur les écoutes déjà voté à la Chambre : il prévoit de restreindre fortement l’usage des écoutes (seulement en cas d’indices évidents de culpabilité) par les magistrats et la PJ et de punir le journaliste qui les publierait. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Leefbaar Rotterdam reste deuxième.

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Pays-Bas. Rotterdam. Après le premier et le second recomptage des voix, le PvdA (Parti travailliste) est le premier parti avec 28,9% des voix. Leefbaar Rotterdam (Rotterdam Vivante) obtient 28,6% des voix. La différence est de 754 voix. Le PvdA et le PVV obtiennent chacun 14 sièges au sein du Conseil municipal.

Un député européen du PVV réclame la scission de l'Euro.

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Pays-Bas. Le Député européen du PVV Madlener réclame l’existence de deux monnaies européennes distinctes : une pour le Nord de l’Europe et une pour le Sud du continent.

L'UDC se bat seule contre les rémunérations abusives.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % des voix :
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En décidant aujourd'hui au Conseil national d'opposer un contreprojet à l'initiative populaire "contre les rémunérations abusives", le PS, le PDC et PLR ont montré qu'ils ne tenaient pas réellement à régler ce problème. Ils ont apporté leur soutien à un tigre de papier. L'UDC a voté pour l'initiative puisque le contreprojet indirect qu'elle a élaboré avec le comité d'initiative a été refusé par le Parlement. Cette réforme aurait pourtant apporté une solution rapide à ce problème. Une fois de plus, les socialistes ont joué un rôle sournois en soutenant un contreprojet faible, donc en poignardant les initiateurs dans le dos. Le PS a perdu tout crédit. Il ne veut pas réellement résoudre le problème des rémunérations abusives, mais cherche à prolonger ce débat pour des raisons électoralistes. Cela n'est pas une politique sérieuse.

La Haye : le PvdA refuse toujours de négocier avec le PVV.

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Pays-Bas. Den Haag (La Haye). Le PvdA (Parti travailliste) refuse de négocier un accord de coalition, en vue de gouverner la ville, avec le PVV.

 

Voir la vidéo de la deuxième réunion publique en vue de former l’exécutif de la ville de La Haye : http://www.telegraaf.nl/video/binnenland/6307638/__V._Nieuwenhoven___Wat_PVV_wil_mg_niet_en_kn_niet___.html?p=22,1

 

Sietse Fritsma est le leader du PVV à La Haye (homme à lunette). Il attend pour savoir si le PVV est toujours exclu des négociations par le PvdA.

 

La dame, qui est le chef de file des élus du PvdA à La Haye, énonce les raisons pour lesquelles le PvdA refuse de négocier avec le PVV. (Les programmes des deux partis sont trop différents. De plus, le PvdA estime que certaines positions du PVV ne sont pas conformes aux règles juridiques internationales. Hors, l’exécutif de la ville est tenu de prendre des décisions qui sont conformes aux règles internationales).

 

Le PvdA continue d’exclure le PVV des négociations.

 

Un informateur va être nommé. Sietse Fritsma dit qu’ il ne voit pas en quoi cela va changer les choses.

Christoph Blocher ne sera plus candidat au Conseil fédéral.

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Le quotidien suisse Le Temps titre «L'adieu au Conseil fédéral».

Christoph Blocher a accordé un entretien au quotidien. Il déclare qu'il ne sera plus candidat au Conseil fédéral. (Le gouvernement suisse composé de 7 membres).

Interrogé sur la crise d'image de la Suisse, le tribun zurichois juge très durement ses anciens collègues, «qui ne dirigent plus le pays et n'ont pas de stratégie».

Synthèse nationale n°17 sortira samedi....

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Dans ce numéro, vous retrouverez des articles de :

 

Lionel Baland, Francis Bergeron, Catherine Gentil, Roland Hélie, Günter Palikao, Patrick Parment, Jean-Claude Philipot, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Marc Rousset, Robert Spieler, Nicolas Tandler, Vincent Vallois, Pierre Vial...

16/03/2010

FPÖ : les violeurs d'enfants doivent prendre en charge les frais de psychotérapeute des victimes.

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Autriche. Norbert Hofer, un des vice-présidents du FPÖ, a déclaré lors d’une émission qui a eu lieu ce lundi, que les auteurs de viols sur les mineurs doivent payer les frais de psychotérapeute des victimes. Si les auteurs ont agi au sein d’une organisation, celle-ci doit être également tenue de payer les frais de psychotérapeute des victimes.

Dernières nouvelles des Pays-Bas.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Les partis autres que le PvdA (Parti travailliste) ont demandé au PVV de mettre de l’eau dans son vin. Le PvdA exclut toujours une négociation avec le PVV.

 

Geert Wilders n’est plus le bien venu à Monschau (Montjoie) en Allemagne. C’est ce qu’a déclaré le maire de la localité. Rappelons que ce week-end Geert Wilders, accompagné d’une dizaine de gardes du corps a eu un ennui de santé alors qu’il se trouvait dans un hôtel de la cité.

 

Afin de faire des économies, Geert Wilders veut couper dans les budgets de l’aide au développement, de l’administration et de l’Union européenne.

 

Almere. Le président du groupe des élus du VVD (Parti libéral de droite) a rencontré lors d’un entretien de reconnaissance le chef de file du PVV local, Raymond de Roon, et a déclaré qu’il pense que les trois plus gros partis doivent continuer à discuter afin de trouver un accord dans le domaine financier et économique. Ces trois partis sont le PVV, le VVD et le PvdA (Parti travailliste).

Les risques d’abstention inquiètent Silvio Berlusconi.

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« Fini critiqué – le nouveau courant divise le PdL » (Carmelo Lopapa, La Repubblica) :
« Berlusconi est irrité. Les anciens AN nient tout projet de division mais parlent ouvertement de course au leadership dans le PdL. Fini évite les polémiques tandis que ses hommes préparent la machine de guerre. I. Bocchino, qui dirigera Génération Italie, explique au Corriere qu’elle ‘vise à ramener la démocratie dans le PdL et à rassembler toutes les forces disponibles pour soutenir le rôle dirigeant de Fini.’ Mais sur combien d’hommes la batterie finienne pourra-t-elle compter ? A part la fondation Farefuturo, le quotidien Il Secolo et le site Internet, il faut aussi des hommes. Selon les finiens, il y aurait une cinquantaine de députés et 25 sénateurs. Pour comprendre comment a réagi Berlusconi, il suffit d’écouter les commentaires des siens. F. Cicchito invite à ‘éviter les courants’ ; d’autres réclament un débat après les élections, ce qui paraît annoncer un règlement de comptes. A. Ronchi, ministre finien, tente d’arrondir les angles. Pour G. Quagliariello, ‘cette différenciation perpétuelle de la part des finiens a fatigué nos électeurs’. Selon le berlusconien G. Stracquadanio, ‘depuis 1993, chaque fois que Fini a essayé de se mettre contre Berlusconi, il a été mis K.O. Pour G. Rotondi ‘le risque est que le PdL finisse comme la DC, tué par les courants ; de toute façon le leadership n’est pas en débat : Silvio se représentera au Palais Chigi.’ »

 

Les risques d’abstention inquiètent Silvio Berlusconi.

 

« Une enquête, beaucoup de questions » (Carlo Federico Grosso, La Stampa) :

« Selon la presse, le parquet de Trani, enquêtant sur des faits d’escroquerie et d’usure, serait tombé par hasard sur 18 conversations suggérant des pressions pour faire cesser des émissions télévisées, avec à la clef des charges contre les trois personnalités mises en examen. Première question : est-il légitime que des écoutes dans le cadre d’une enquête X débouchent sur des poursuites Y ? Oui : si des écoutes à propos de corruption révèlent incidemment un meurtre, il est évident que les magistrats doivent enquêter. Nul abus, donc. Mais la question se complique si le délit découvert relève de la compétence d’un autre parquet. Dans notre ordre judiciaire, seul le juge doit se déclarer incompétent lors de l’enquête préliminaire, le procureur n’y est pas tenu. Mais un procureur scrupuleux ne devrait pas empiéter sur les compétences d’un autre parquet. Premier motif de perplexité : le parquet de Trani, compétent sur l’affaire d’usure, ne l’est manifestement pas pour les délits présumés commis par Berlusconi, Innocenzi et Minzolini. Il n’était pas tenu de transmettre ces éléments à un autre parquet. Mais n’eût-il pas été opportun qu’il le fît, vu l’affaire et les personnalités impliquées ? Troisième question : il s’agit évidement d’une affaire grave, d’un point de vue politique ou sociologique. Mais quel en est le poids pénal ? La procédure dira sur quelles preuves, et si elles sont fondées, repose l’enquête. Pour l’heure on ne peut que constater deux faits inquiétants : la violation du secret de l’instruction et l’envoi immédiat d’inspecteurs par le Garde des sceaux, avec un risque d’ingérence dans les enquêtes. D’autre part, il serait fâcheux que le gouvernement et la majorité en profitent pour passer en force sur la réforme de la justice, en limitant arbitrairement le pouvoir des parquets et le périmètre des écoutes autorisées. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Suisse : interview d'un cadre du MCG.

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Suisse. Une interview de David L’Epée, le fondateur du Mouvement des Citoyens Neuchâtelois (une extension du MCG), se trouve sur le site d'Egalité et reconciliation

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-national-populis...

Ce texte permet de comprendre les différences existant entre le MCG et l'UDC.

Christoph Blocher : «Les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts».

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Le quotidien suisse Le Temps donne la parole au véritable patron de l'UDC, premier parti de Suisse :

Lire un extrait de l'interview :

 http://www.letemps.ch/Page/Uuid/82f096b8-3103-11df-9e7d-a...

Elections municipales en Autriche.

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Ce dimanche, différentes élections ont eu lieu en Autriche. Le FPÖ s’est présenté seulement au sein de certaines municipalités.
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Tyrol : élection directe des maires et élections des conseils municipaux. Le FPÖ reste largement en dessous de ses attentes. Á Sankt Jakob in Defereggen, le chef de file du FPÖ du Tyrol, Gerald Hauser, emporte la mairie. Au sein du Conseil municipal de Sankt Jakob in Defereggen, le FPÖ emporte 6 des 13 sièges. Selon Gerald Hauser, les votes des jeunes lui ont permis de gagner.

 

Vorarlberg : élection directe des maires et élections des conseils municipaux. Le FPÖ obtient 3 postes de maire. Le FPÖ perd la mairie de Lustenau, qu’il détient depuis 50 ans. Le FPÖ récolte 18.532 voix (contre 17.185 en 2005) à 11,33 %.

 

Le BZÖ se présentait au Vorarlberg au sein de 3 des 96 municipalités du Land. Le BZÖ récolte 3 mandats de conseiller municipal.

 

En Basse-Autriche : élection des conseils municipaux.  le FPÖ obtient 61.292 voix ou 5,96%. Il double son score, en nombre de voix, par rapport à 2005. Le FPÖ obtient 478 mandats de conseiller municipal.

15/03/2010

Rotterdam : collaboration possible, au sein des quartiers, entre les travaillistes et Leefbaar Rotterdam.

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Rotterdam : le PvdA (Parti travailliste) et Leefbaar Rotterdam (Rotterdam vivante) pourraient travailler ensemble au sein de différents quartiers. La confiance entre les deux partis pourrait ainsi se développer.

 

Un accord de gestion entre le PvdA et Leefbaar Rotterdam afin de gérer ensemble Rotterdam est, pour le PvdA, impossible car les opinions des deux partis sont trop éloignées. 

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Le chef de groupe des élus du PvdA (Parti travailliste) à Rotterdam et Marco Pastor, le leader de Leefbaar Rotterdam.

La vie de Geert Wilders.

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Geert Wilders est marié depuis 1992 avec Krisztina Marfai, une Hongroise. C’est sa deuxième épouse. Il n’a pas d’enfant. Après l’assassinat du réalisateur Theo van Gogh, par un fanatique musulman, en novembre 2004, Geert Wilders a du quitter, du jour au lendemain, sa maison et son foyer à Venlo. Son appartement à Utrecht lui était aussi interdit, pour des raisons de sécurité. Il a du dormir dans des endroits protégés.

 

De nos jours, Geert Wilders et sa femme habitent à La Haye (Den Haag).

Umberto Bossi : « Que tous se calment et que le Cavaliere fasse plus attention ».

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« Places pleines, idées vides » (Sergio Romano, Corriere della Sera) :
« Les manifestations populaires démontrent la vitalité de la démocratie, c’est certain. Mais sommes-nous vraiment sûrs qu’il faille en organiser deux grandes à une semaine de distance ? Ces deux manifestations nationales, l’une du centre gauche samedi dernier, l’autre du PdL samedi prochain, ont déjà eu des effets pernicieux. Elles ont complètement mis de côté les programmes électoraux : on parle de tout sauf de ce que les régions ont le droit et le devoir de faire en matière de santé, sécurité, emploi, éducation...
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Entretien avec U. Bossi, chef de file de la Ligue du nord, dans le Corriere Della Sera de dimanche - « Que tous se calment et que le Cavaliere fasse plus attention » :
« Nous allons perdre des voix, mais il est difficile de dire combien. Berlusconi devrait faire plus attention, mais d’autre part, un président du Conseil doit pouvoir parler au téléphone. Je l’ai vu tendu et en colère, mais décidé à faire sa manifestation. Le problème de la présentation des listes aurait dû être réglé plus tôt, mais comme cela n’a pas été fait, il fallait les présenter correctement. Il est trop tard maintenant, mais il aurait mieux valu tout stopper et trouver ensemble une solution au lieu de faire de l’ironie et de se disputer… Il faut renouer le dialogue avec des partis honnêtes, comme le PD. Si on ne veut pas que la Vénétie devienne un autre Tyrol du Sud, il faut mener à bien le fédéralisme. Nous verrons dans les prochains mois si le Parlement est disposé à avancer sur ce sujet, et nous agirons en conséquence. Nous sommes des alliés fidèles de Berlusconi. Zaia est bien et il saura agir au niveau du territoire. A la différence de GC Galan, il plait au peuple. Il plait aussi aux femmes, c’est ce qui fait la différence et il n’y a que la Ligue à l’avoir compris. Je ne sais pas encore si j’irai en Israël. Il faut que j’en parle avec Berlusconi. C’est délicat, car si je vais en Israël, cela risque de déplaire aux Arabes. »
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« Feu vert à l’association Génération Italie, avec la bénédiction de Fini » (Paola Di Caro, Corriere Della Sera) :
« ‘Génération Italie’, créée par I. Bocchino, avec la bénédiction de GF Fini, semble être la réponse aux ‘Promoteurs de la liberté’ lancée par Berlusconi. Cette association aura un statut et une structure territoriale, et verra le jour les 8 et 9 mai prochains, au cours d’un congrès auquel participeront tous les délégués du PdL. Cette association qui soutient Farefuturo, est jumelée avec l’association des cercles de l’UMP en France. Elle vise à donner une nouvelle impulsion au PdL, qui ne fonctionne pas tel qu’il est, et donner leur chance aux personnes compétentes. On saura après les régionales ce qu’est exactement Génération Italie mais une chose est certaine, la succession de Berlusconi est en cours et l’ex leader d’AN ne restera pas en retrait. Berlusconi est inquiet et ne cesse de répéter ‘ Fini peut faire ce qu’il veut et il est même libre de s’en aller’, mais Fini n’a aucune intention de s’en aller. Il veut créer un parti différent. On ne saura qu’après les élections s’il s’agira d’une guerre ou d’une redistribution des pouvoirs. Pour le moment, I. La Russa conseille à tous de se concentrer sur la campagne électorale. Et pour U. Bossi ‘Génération Italie’ peut aller de l’avant pourvu que le fédéralisme se fasse. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

UDC Suisse : débat sur l'islam: garder le sens de la mesure.

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Voici un communiqué de l'UDC Suisse, premier parti du pays, 29% des voix :

 

par Martin Baltisser, secrétaire général UDC Suisse.

 

Les rapports avec l'islam ont provoqué une fois de plus ces derniers jours des discussions politiques et médiatiques. D'un côté, la Coordination des organisations islamiques de Suisse a exigé des cimetières musulmans dans tous les cantons; de l'autre côté, des interventions ont été déposées dans plusieurs parlements cantonaux pour exiger l'interdiction de la burka. Au cœur de ce débat, il y a surtout la cohabitation des diverses communautés religieuses ainsi que l'intégration des musulmans dans le système social et légal suisse.

 

La position de l'UDC dans les discussions actuelles peut être résumée comme suit:

 

- La liberté religieuse et de conscience est garantie. Elle implique aussi que les musulmans peuvent se livrer à leurs prières et actes de foi.

- Chaque communauté religieuse doit se tenir au régime légal suisse, même si, par exemple, le coran devait édicter des normes divergentes pour les musulmans.

- Interdiction de la burka et du voile: le port du voile et de la burka est interdit aux personnes en service public, donc dans les écoles publiques (les enseignants comme les élèves), dans les universités et institutions publiques durant les heures de service et dans les bâtiments officiels.

- Il n'existe pas de droit établi à des règles funéraires s'écartant du régime légal dans les cimetières publics. Il est cependant acceptable que des cimetières privés soient autorisés pour des particuliers ou des communautés en vertu du règlement cantonal et communal des constructions. Le coût et l'entretien sont à charge des particuliers.

Règlement des jours fériés: les jours fériés prévus par la loi pour les écoles et le service public sont valables pour tous (enseignants et élèves). Les exceptions sont exclues, surtout dans les écoles.

- Dispenses de l'enseignement: les convictions religieuses ne dispensent pas des obligations quotidiennes. De ce point de vue, tous les élèves doivent suivre les disciplines obligatoires. Les cours de sport et de natation en font partie.

- Les mariages forcés, excisions, châtiments corporels et la polygamie ne sont pas imposés par l'islam, mais se rencontrent dans ces cultures. Ces actes doivent être poursuivis conformément au Code pénal.

Anvers : "Notre peuple en dernier."

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Le Vlaams Belang distribue un tract à Anvers. Un billet de 500 euros est représenté sur le folder. Un juge a décidé que certains demandeurs d'asile devaient recevoir 500 euros de dédommagement, par jour, pour ne pas avoir été pris en charge correctement par l'État belge. Le slogan utilisé sur le tract est "Le peuple étranger d'abord, notre peuple en dernier", afin de dénoncer les pratiques de la Belgique.
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