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20/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (32).

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Les blessures

Les rapports de nombreux médias indiquent que Joerg Haider était atteint de blessures sévères à la tête et au torse, ainsi que de blessures qui ont atteint la colonne vertébrale. « Chacune de ces blessures devant conduire à la mort ». De plus, le bras gauche devait être presque arraché. Le médecin urgentiste qui est intervenu sur les lieux l’a confirmé à Gerhard Wisnewski.

L’autopsie a eu lieu le 12 octobre 2008 de 17h à 21H30 à l’Institut de médecine légale de l’université de Graz, capitale du Steiermark (Autriche). (Ici, il y a une contradiction sur la date. Le  11 octobre comme rapporté dans le « Kleine Zeitung » ou le 12 octobre comme écrit par Gerhard Wisnewski?).

Gerhard Wisnewski constate que le rapport d’autopsie n’établit pas le lien entre les blessures et les pièces de la voiture (quelle partie de la voiture a causé quelle blessure).

Enquête sur le décès de Joerg Haider (31).

Il y a une autre méthode pour vérifier la vitesse au moment de l’accident : la méthode classique, c'est-à-dire celle basée sur la distance de freinage.

 

Gerhard Wisnewski utilise le calculateur du site http://www.internetratgeber-recht.de/Verkehrsrecht/hauptseite.htm (cliquer ensuite à gauche sur "Rechner", puis "Bremsweg-Rechner".)

 

Il augmente le temps de réaction (Reaktionszeit) à une seconde, car Joerg Haider est supposé avoir bu. Il tient compte du fait que la voiture est sortie de la route et roule sur des surfaces sur lesquelles le freinage n'est pas très bon. Il introduit donc dans la case "Verzögerung" (temporisation) la donnée 4,75.

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Distance de freinage à 142 km/h : 217 mètres.
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Pour obtenir une distance de freinage de 100 mètres (ce qui est la cas dans l'"accident" de Joerg Haider), Joerg Haider devait rouler à 90 km/h.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (30).

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Les deux éléments de la thèse officielle sont :

 

-         la vitesse de 142km/h

-         le taux d’alcoolémie de 1,8/1000

 

Commençons par la vitesse :

 

L’accident a eu lieu le samedi tôt dans la nuit. Le fonctionnement normal, lorsqu’un accident de la route a lieu dans la nuit de vendredi à samedi et qu’il y a un décès, c’est que le corps de la victime soit analysé le lundi. Gottfried Kranz, qui dirige le Parquet de Klagenfurt, est pressé. L’autopsie a lieu le samedi 11 octobre 2008 de 17h à 21h30.

 

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Gottfried Kranz et le médecin qui a pratiqué l'autopsie.

 

Selon le « Kleine Zeitung » du 13 octobre 2008, la voiture de fonction de Joerg Haider a été examinée, le dimanche 12 octobre 2008, durant plusieurs heures à l’atelier central de la police à Krumpendorf par une équipe d’experts.

 

Quels experts ? L’expert renommé de Graz (Autriche), Harald Weinländer écrit le « Kleine Zeitung » du 13 octobre 2008. Ce jour là (le dimanche 12 octobre 2008), Harald Weinländer n’a pas encore commencé à examiner le véhicule. Le site Internet Presse.com communique que les experts ont examiné la voiture, le dimanche 12 octobre 2008, avec deux experts de chez Volkswagen. Ce même dimanche 12 octobre 2008, le parquet communique la vitesse de 142 km/h. « L’indicateur de vitesse est resté bloqué à 142km/h. »

 

Le 13 février 2009, Gerhard Wisnewski a un long entretien avec Markus Winninghoff, co-auteur du livre de poche « Unfallrekonstruktion » (reconstruction/reconstitution d’accident) paru en 2007. Selon Markus Winninghoff, lors d’un accident l’aiguille que l’indicateur de vitesse indique n’a rien à voir avec la vitesse réelle du véhicule au moment de l’accident, car le mécanisme de l’indicateur de vitesse est atteint par le choc. ( http://www.unfallanalyse.de/gutachter/ingenieure.html#win... )

 

Dans le cas de la voiture de Joerg Haider, la conduite de courant vers le mécanisme indicateur de vitesse a été coupée. Dans ce cas, l’indicateur de vitesse ne retombe pas à zéro mais reste fixe. La vitesse que l’aiguille indique peut-être influencée par le choc de l’accident. La vitesse que l’aiguille indique ne correspond pas à la vitesse à laquelle le véhicule roulait lors de l’accident.

 

De plus, lors de l’enquête, la personne qui s’est occupée de lire les données de vitesse du véhicule devait être indépendante du fabriquant de voiture, Volkswagen. Hors, il semblerait qu’il ait fallu, pour des raisons techniques (les systèmes sont tellement spécialisés que seuls les spécialistes du fabricant sont à même de lire les données), faire appel à du personnel spécialisé lié au constructeur. Dans les faits, c’est le personnel de Volkswagen qui aurait lu les données et les aurait mises à la disposition du Parquet de Klagenfurt.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (29).

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Visite de la voiture.

Le jeudi 18 décembre 2008, Gerhard Wisnewski arrive à visiter le lieu où se trouve l’épave de la voiture. (L’équipe BZÖ qui dirige la Carinthie a fait stocker l’épave du véhicule pour le cas où de nouveaux éléments apparaitraient plus tard).

Gerhard Wisnewski cherche des traces de sang. Il n’en trouve que sur l’airbag du toit gauche, ainsi que des taches vertes qui sont des résidus d’herbes ou de plantes.

 

Tout paraît être de la même manière que sur les photos de l’accident : sauf une chose : le toit de la voiture. Le trou qui se trouvait, sur les photos de la voiture, sur le toit, ne se trouve pas sur le toit de l’épave lorsque Gerhard Wisnewski visite les lieux.

 

Le lendemain, Gerhard Wisnewski retourne voir l’épave afin de vérifier le numéro de série. Il arrive à trouver sur la voiture la fin du numéro de série : « 00334 ». Le numéro du véhicule sur le papier du véhicule est : « WVWZZZ3DZ98000334 ». Les chiffres les plus importants sont ceux de la fin qui correspondent au véhicule, les autres lettres et chiffres correspondant à la marque et au modèle. C'est bien la voiture de Joerg Haider.

 

Le trou ne se trouve pas sur le toit de l’épave. Que pense de cela Gerhard Wisnewski ? Qu’il y a eu deux voitures Phanton différentes.

 

Photos du livre de Gehard Wisnewski :

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Pas de trou dans le toit. Comparer avec les photos de l'accident d'"Enquête sur le décès de Joerg Haider (28)", ici en dessous.
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"Pas de trou dans le toit." Comparer avec les photos de l'accident d'"Enquête sur le décès de Joerg Haider (28)", ici en dessous.
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Du sang et des taches vertes sur l'airbag du plafond gauche (photo du dessus de la page) . Pas la moindre trace de sang sur l'airbag du conducteur (photo du dessous).

19/07/2009

Décès de Joerg Haider : Stefan Petzner interrogé par la justice.

Information exclusive :

 

Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider, avait exprimé publiquement des critiques à propos de l’enquête réalisée par le Parquet de Klagenfurt sur le décès de Joerg Haider. Cela, suite aux nombreux doutes et aux nombreuses contradictions mises à jour.

 

J’apprends, de Stefan Petzner, qu’il a été convoqué par la justice et interrogé par deux personnes. Espérons que cela fera avancer la réouverture du dossier.

Un ambassadeur de l’Organisation de la Conférence Islamique à Bruxelles.

Udo Ulfkotte révèle dans un article publié dans la revue allemande « Kopp Exklusiv » que l’Organisation de la Conférence Islamique a envoyé, à la demande de l’Union européenne, un ambassadeur à Bruxelles.

 

Cet ambassadeur doit, selon Udo Ulfkotte, avec son équipe d’observateurs établis dans chaque pays de l'Union européenne, aider à combattre les discriminations dont les musulmans sont victimes au sein de l’Union européenne.

 

L’Organisation de la Conférence islamique a été fondée en 1969 afin de promouvoir l’islamisation du monde et de combattre le droit à l’existence de l’État d’Israël. Le siège central de l’organisation se trouve en Arabie Saoudite. Elle défend la limitation de la liberté d’expression et l’introduction de la Sharia. L’organisation doit collaborer avec l’Union européenne afin de déterminer quelles critiques de l’islam sont autorisées et lesquelles ne le sont pas.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (28).

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Voici une série de photos permettant de mieux comprendre la partie "Enquête sur le décès de Joerg Haider (27)" (voir ici en dessous).
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La partie de la voiture où se trouve le chauffeur est fortement détruite.
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Un trou dans le toit, où le conducteur se trouve.
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L'épave du véhicule.
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Vu du ciel.
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La sortie de route.
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Le petit mur (17 cm de haut où la lettre "N" jaune se trouve.)
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C'est une cabine/armoire de la société de téléphone.
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Les arbres où des morceaux de la voiture ont été retrouvés.
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Pointe de l'arbre coupée.
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Morceau de voiture dans les arbres.
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Morceau de voiture dans les arbres.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (27).

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Comment est-ce que ces dommages massifs et cette destruction de la partie de la voiture située autour du conducteur ont-ils pu avoir lieu ?

 

Gerhard Wisnewski examine les lieux de l’accident. Est-il techniquement possible, dans une VW Phaeton, d’atteindre à cet endroit la vitesse de 140 km/h ? Oui, répond Gerhard Wisnewski. (Ayant été moi-même sur les lieux, je le confirme. C’est une vitesse totalement excessive pour l’endroit, mais c’est techniquement possible.).

 

Problème. Le radar automatique qui « flashe » dans les deux sens de circulation. Était-il ce jour là en action ? Si « oui », soit il aurait flashé la voiture de Joerg Haider supposée rouler à 142 km/h, soit Joerg Haider ne roulait pas à cette vitesse. Si « non », Joerg Haider ne pouvait pas voir si le radar était en action ce jour là ou pas et aurait du craindre d’être flashé par le radar. Les autorités n’ont pas communiqué le fait que Joerg Haider aurait été flashé. Si cela avait été le cas, elles l’auraient probablement fait afin de confirmer la thèse officielle. (J'ai trouvé un article dans lequel Gottfried Kranz, du Parquet, a confirmé que le radar automatique n’était pas activé. Interview donnée au «  Kurier » et publiée le 17 octobre 2008 dans le «  Kurier » .)

 

Gerhard Wisnewski reconstitue la course de la voiture à partir de la sortie de route et énumère les éléments qui se trouvent sur le passage de la voiture. La présence de ceux-ci peuvent, selon-lui, expliquer la présence d’une partie des dégâts de la voiture, mais pas de :

 

-         la destruction de l’avant de la voiture

-         la destruction de la partie de la voiture située près du conducteur

-         les portières arrachées

 

Les éléments qui se trouvent sur la course de la voiture à partir de sa sortie de route permettent de justifier les dégâts légers mais pas les 3 éléments ci-dessus.

 

De plus, le chemin suivit par la voiture après la bouche d’incendie reste mystérieux. La voiture de 2,5 tonnes lancée à 142km/h devrait avoir écrasé la bouche d’incendie et cassé le mur antibruit situé derrière.

 

Celui-ci n’a pourtant pas une égratignure. Par contre il y a des morceaux de l’épave qui pendent dans les arbres situés au dessus du mur antibruit. Une pointe d’arbre de plusieurs mètres de haut a même été coupée. Nous avons à faire ici à un miracle balistique.

 

Donc la voiture lorsqu’elle atteint la bouche d’incendie, soit monte au dessus du mur antibruit, soit retourne sur la route en obliquant fortement sur la gauche.

 

Le fait que la voiture soit passée au dessus du mur antibruit ne tient pas. C’est un scénario à la Hollywood. La voiture pèse 2,5 tonnes. De plus, les arbres seraient complètement défoncés. 

 

Ou alors, il y a eu un carambolage :

 

-         la voiture atterrit sur le toit. Le toit devrait être endommagé, Hors, hormis la partie près du conducteur, le toit n’est pas atteint.

 

-         L’auto atterrit sur les roues. D’où viennent les dégâts du capot, du toit et de la partie de la voiture où le conducteur se trouve, ainsi que des dégâts à l'endroit de la voiture où les portes se mettent ?

 

Prenons maintenant l’hypothèse que la voiture a fortement obliqué vers la gauche à partir de l’endroit où se trouve la bouche d’incendie.

 

1/ Si on admet qu’il n’y a pas eu de saut, alors comment expliquer les dégâts sur la partie supérieure de la voiture, près d'où se trouve le conducteur ?

2/ Selon les « lois du billard », la voiture aurait du aller de l’autre côté de la route dans les panneaux antibruit, plutôt que plus loin sur la route.

3/ Comment est-ce que des parties de l’auto se sont retrouvées dans les arbres ?

 

Gerhard Wisnewski a examiné chaque élément à la loupe.

 

L’auto quitte la route sur la droite, roule un peu dans la pampa, l’avant et les roues sont accrochées, elle a une bosse à cause de la bouche d’égout. Rien de plus, à part peut-être des grattes sur la droite. Normalement, dans ces cas là, on sort de la voiture, s’énerve sur les dégâts de tôle et appelle une dépanneuse.

 

Quel que soit le scénario envisagé, les dégâts que la voiture a ne correspondent pas et sont trop nombreux. Et le conducteur est mort.

 

Il y a deux sortes de dégâts :

 

- ceux qui peuvent s’expliquer par l’endroit où l’accident a lieu.

 

- ceux qui ne peuvent s’expliquer par l’endroit où l’accident a lieu. Ceux-ci ne peuvent s’expliquer que par un facteur « X » que nous ne connaissons pas encore.

18/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (26).

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La voiture

 

Gerhard Wisnewski s’intéresse ensuite à la voiture. Il analyse les photos de la voiture prisent après l’accident, lorsque la voiture de 2,5 tonnes se trouve sur la route où elle a terminé sa course. Il décrit chaque élément du véhicule atteint.

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Première conclusion intermédiaire de Gerhard Wisnewski : l’énergie cinétique opère principalement du haut.

 

Deuxième conclusion intermédiaire de Gerhard Wisnewski : le véhicule offre au premier coup d’œil l’image d’un chaos total. En réalité, il y a comme un ordre. Les forces et les dommages sont concentrés étonnement sur la place du conducteur. On remarque que les structures situées autour du chauffeur sont fortement endommagées ou détruites :

 

-         le toit au dessus du chauffeur

-         la colonne A devant le chauffeur

-         la colonne B derrière le chauffeur

-        Türschwelle (difficile de trouver la traduction exacte, c'est : l’entrée de l’habitacle, le pas de la  porte, la partie où se met la porte)

-         la porte du côté conducteur

-         le siège du conducteur

 

L’arrière du véhicule reste, par contre, peu atteint. Le toit est fortement endommagé où se trouve la place du conducteur, mais le reste du toit n’est pas endommagé.

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Ceci est un résumé succinct de la description  faite par Gerhard Wisnewski de chaque élément endommagé de la voiture.

La Cour Européenne des Droits de l'Homme confirme la suppression de la liberté d'expression.

Voici un article publié sur le site Internet de la radio-télévison belge (socialiste) :

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a confirmé jeudi, à une courte majorité, la condamnation de l'ancien président du FN belge, Daniel Féret, à dix ans d'inéligibilité pour diffusion de tracts racistes.

Les juges de Strasbourg ont estimé, par quatre voix contre trois, que la condamnation de M. Féret ne constitue pas une violation de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui garantit la liberté d'expression.

M. Féret avait été condamné en 2006 par la Cour d'appel de Bruxelles, après la levée de son immunité parlementaire, à une peine de 250 heures de travail dans le secteur de l'intégration des étrangers, mais surtout à dix années d'inéligibilité. La condamnation avait été confirmée en cassation.

La Justice belge avait en effet estimé que plusieurs tracts diffusés à son initiative violaient la loi de 1981 sur le racisme et la xénophobie. L'un des tracts incriminés, intitulé "Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! ", prônait de rapatrier les immigrés non-européens, de convertir les foyers de réfugiés politiques en foyers pour les belges sans-abris et de créer des caisses de sécurité sociale séparées pour les immigrés.

Pour la CEDH, cette condamnation n'est pas contraire à la Convention européenne des droits de l'homme, comme le prétend Daniel Féret.

Mais cette décision n'a été adoptée qu'à la plus courte majorité. Les trois magistrats minoritaires ont joint à l'arrêt une "opinion dissidente", dans laquelle ils disent avoir "une conception différente de la liberté d'expression". S'ils reconnaissent que "l'impact à long terme de la propagande xénophobe constitue un problème majeur pour les sociétés démocratiques", ces juges disent craindre que "la liberté d'expression ne soit sacrifiée à une politique de non-discrimination se prévalant de méthodes qui restreignent les droits fondamentaux (...) sans raison impérieuse".

Conclusion : il est interdit de prôner ces idées : rapatrier les immigrés non-européens, convertir les foyers de réfugiés politiques en foyers pour les autochtones sans-abris et créer des caisses de sécurité sociale séparées pour les immigrés.

17/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (25).

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Ce que je pense de cette première partie de l’enquête de Gerhard Wisnewski.

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1/ Le Parquet en Autriche n’est pas indépendant.

 

Il est clair que le Parquet autrichien ne peut fonctionner de manière indépendante. En Belgique, la situation est la même (Parquet politisé, nominations politiques des magistrats, etc…). Dés que le Parquet doit intervenir dans des affaires politiques, la justice dysfonctionne.

 

2/ La presse télévisuelle politisée et la presse écrite subventionnée.

 

Il est clair qu’une telle presse n’est pas indépendante. Déjà dans un système où la presse n’est pas politisée, elle dysfonctionne (il suffit de regarder ce que certains organes de presse allemands ont raconté sur le congrès anti-islamisation de Cologne pour s ‘en convaincre).

 

3/ Le Parquet avait des comptes à régler avec Joerg Haider.

 

Ici aussi, on ne peut pas attendre du parquet une enquête objective.

 

4/ Le Parquet n’a pas mené l’enquête correctement.

 

Il est clair qu’au vu de la situation politique et de la notoriété de Joerg Haider, l’enquête aurait du être conduite afin d’écarter toute forme d’attentat.

 

5/ les éléments.

 

Gerhard Wisnewski amène différents types d’éléments.

 

1/ des éléments connus de tous. Exemple : l’emploi du temps de Joerg Haider durant la journée.

 

2/ des éléments facilements trouvables pour qui se rend à Klagenfurt afin d’enquêter. Exemple : les photos où l’on voit Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer » posent problème.

 

3/ des témoignages recueillis par Gerhard Wisnewski. C’est là le point fort de son enquête. Mais aussi le point faible. En effet, ces témoignages sont fragiles et discordants. Il le dit d’ailleurs lui-même.

 

6/ Joerg Haider est-il allé au « Zum Stadtkrämer » ?

 

La réponse n’est pas apportée. Les photos ne tiennent pas la route. Elles ne constituent nullement un élément de preuve. De plus, un élément supplémentaire pourrait éliminer complètement ces photos : c’est la couleur des deux arcades.

 

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En effet, sur la photo d’une personne qui ressemble très vaguement à Joerg Haider, les arcades sont blanches (sur cette photo, je les ai entourrées en bleu), alors que sur la photo du « Zum Stadtkrämer », les arcades sont rouges. Il faudrait déterminer quand les arcades, blanches sur la photo, ont ensuite été peintes en rouge. De toute façon, la personne sur la photo ne ressemble pas à Joerg Haider.

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Les deux seules solutions à retenir sont :

 

            a/ Joerg Haider n’est pas allé au « Zum Stadtkrämer ».

 

Peut-on baser la présence de Joerg Haider en cet endroit sur deux témoignages, celui du barman et du patron, en sachant que le barman est l’employé du patron, et qu’il y a donc un lien de subordination entre les deux hommes ?

 

Pour moi, il n’y a pas de preuve du passage de Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer ». Joerg Haider a annulé dans un premier temps sa visite au « Le cabaret » à Velden puis s’y est finalement rendu. Au « Le cabaret » à Velden, Stefan Petzner est venu le trouver pour qu’il parte, tout cela parce que le lendemain avait lieu la fête d’anniversaire de sa mère à la Vallée des Ours. Si Joerg Haider se décommande d’abord, puis vient ensuite et part parce que pressé de rentrer en vue de cette réunion familiale, pourquoi repasse-t-il dans le centre de Klagenfurt et se rend-t-il dans cet endroit où il n’est jamais allé ? Il a bien été au restaurant qui appartient au même patron quelques heures auparavant. S’il avait voulu aller au « Zum Stadtkrämer », il aurait très bien pu le faire un autre jour.

 

            b/ il y est allé et a bu deux ou trois verres de vin.

 

Si on suit la théorie du barman, Joerg Haider est venu au « Zum Stadtkrämer ». Il a bu deux ou trois verres de vin et est repartis. Curieux. Il est pressé de rentrer et reste ¾ d’heures à discuter et boit deux à trois verres de vins, alors qu’une réunion de famille l’attend.

 

Personnellement, je pencherais pour le fait que Joerg Haider n’ait pas été au « Zum Stadtkrämer ». 

 

Lorsque Gerhard Wisnewski dit qu’il n’arrive pas à trouver les témoins :

 

-         le jeune homme du « Zum Stadtkrämer »

-         le photographe qui a pris les photos au « Zum Stadtkrämer »

-         un aide inconnu qui a communiqué anonymement au Parquet qu’il avait voulu empêcher Joerg Haider de partir en voiture.

 

C’est parce qu’ils n’existent pas. Les photos de quelqu’un qui ressemble à Joerg Haider ne datent pas de ce jour là et ce n’est pas Joerg Haider. Il n’y a pas eu de reportage photo, donc pas de photos de photographe, pas de jeune homme qui a bu une bouteille de vodka, quand à l’aide anonyme qui a envoyé un e-mail au Parquet, dans de nombreuses affaires, il y a des gens qui envoient des fausses informations de manière anonyme.

 

Pourquoi le patron et son barman raconteraient-ils cela ?

 

1/ même si cela occasionne des inconvénients, cette affaire fait une publicité énorme autour des deux établissements. La preuve, dans ce reportage publicitaire, le rédacteur parle des deux établissements en disant qu’ils ont été visités par Joerg Haider avant sa mort ( http://blog.kaernten.at/essen-und-trinken/das-3-wirte-lokal/ ).

 

De plus, l’endroit où se trouve le restaurant a déjà été exploité par d’autres et n’a pas fonctionné. Si le restaurant n’est pas rentable, il se pourrait que le patron soit dans des difficultés financières.

 

2/ quelqu’un le paye ou le tient et lui demande de prétendre cela afin de brouiller les pistes. La bouteille de vodka devant au départ servir à justifier le haut taux d’alcoolémie de Joerg Haider.

 

3/ cette histoire, des photos et de la bouteille de vodka vidée avec un jeune ayant tourné court, le barman dit que Joerg Haider n’a bu que deux ou trois verres de vins.

 

Si on suit cette théorie, Joerg Haider quitte sobre le « Le Cabaret » à Velden, roule vers la vallée de l’Ours, a un accident à Lambichl où il est ingurgité d’alcool. C’est là que se trouve la clé du mystère.

 

Quant aux éléments concernant le lieu de l'accident et l'épave de la voiture nous y reviendrons plus tard.

Cologne : pro-Köln prépare les élections municipales.

 

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Environ 20.000 ménages de Cologne ont reçu la nouvelle édition du magazine du groupe de pro-Köln (Pro Cologne) au conseil municipal de Cologne. Le point central de ce 24ème numéro du magazine concerne la lutte de pro-Köln contre la corruption et le copinage à Cologne.

 

Les élections municipales ont lieu à Cologne le 30 août 2009. La candidate de tête est l'avocate Judith Wolter, qui a 30 ans et dirige le groupe de pro-Köln au conseil municipal.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (24).

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Relations tendues entre Joerg Haider et le Parquet de Klagenfurt.

Déjà en 1991, lorsque Joerg Haider est expulsé de son poste de gouverneur de Carinthie, suite à ses déclarations sur la politique du plein emploi, le Parquet de Klagenfurt lui fait des problèmes par rapport aux propos qu’il a tenus.

En 2007, dans l’affaire des panneaux bilingues de noms de lieux (Joerg Haider s’oppose à l’installation de panneaux bilingues allemand-slovène dans les villages du Sud de la Carinthie, à minorité linguistique slovène), le Parquet de Klagenfurt ouvre une enquête pour abus dans l’utilisation de sa fonction. Joerg Haider déclare alors que le Parquet de Klagenfurt est « une pagaille de l’Etat de droit démocratique » et « un pliage (ou une courbure) de l’État de droit. ».

Au printemps 2008, le Parquet de Klagenfurt mène une action, sur le même sujet, à l’encontre de Joerg Haider et Gerhard Dörfler. Joerg Haider parle alors d’un « procès politique ».

Lors du scandale de la « Hypo-Alpe-Adria », Joerg Haider attaque la position du Parquet de Carinthie qui, selon lui, ne veut pas mener l’enquête jusqu'au bout.

De plus, le parquet n’est pas indépendant du ministère de la justice et est chapeauté par les partis du régime (sociaux-démocrates et conservateurs).

La presse est elle aussi sous contrôle. La télévision d’État est politisée et la presse écrite reçoit des subventions de l’État.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (23).

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L’enquête officielle.

 

Après l’accident, les autorités ne mènent pas d’enquête sérieuse et concluent à un accident.  D’où vient cette précipitation ? Pourquoi la police conclut-elle à un accident sans avoir mené une enquête approfondie ? Maintenant que la police n’a pas mené cette enquête approfondie,  une nouvelle enquête a-t-elle encore une chance d’aboutir à des résultats ?

 

La presse adhère, elle aussi, immédiatement à la version de l’accident : « roulait trop vite », « pas de possibilité de survivre », « le double de la vitesse autorisée », « au moins 140 km/h », « Selon le Parquet, toute cause externe à l’accident  est à écarter ».

 

12 octobre 2008 : le parquet communique la vitesse de 142 km/h

15 octobre 2008 : le parquet communique le taux d’alcool dans le sang : 1,8/1000

16 octobre 2008 : le rapport d’abduction fait l’objet de fuites. Celles-ci  ne peuvent venir que des personnes qui ont examiné le corps ou du Parquet.

16 octobre : sort l’information disant qu’avant sa mort Joerg Haider était dans un café homosexuel. (Selon Gerhard Wisnewski l’information vient du Parquet).

Le 16 octobre 2008, l’enquête est pratiquement terminée.

 

Les possibilités modernes d’attentats sont nombreuses. Les systèmes actuels sont sophistiqués et il faut des semaines, voir des mois d’analyses pour écarter la possibilité d’un attentat.

 

Le 17 janvier 2009, Gerhard Wisnewski a  rendez-vous au Parquet de Klagenfurt. Le Parquet refuse de lui communiquer des informations. Raison invoquée : c’est interdit au Parquet et punissable. De plus, cela sert à protéger la vie privée de l’intéressé.

 

Gerhard Wisnewski trouve cela ahurissant. Le Parquet a communiqué à la presse une série d’informations, dés après l’accident et il utilise ces arguments pour ne pas répondre à Gerhard Wisnewski.

 

De plus, il apparaît que ces trois éléments : alcool, vitesse et café homosexuel ont été divulgués (alcool et vitesse) ou distillés (café homosexuel) par le Parquet dans les jours qui ont suivi le décès. Cela, alors que le mythe Haider était en train de naître.

 

Deux éléments ont fait que Gerhard Wisnewski s’est lancé dans l’enquête. L’état de la voiture et la réaction trop rapide du Parquet de Klagenfurt. Lorsqu’un homme politique de haut rang décède dans un accident de voiture, alors qu’il se trouve dans une situation politique exceptionnelle, l’enquête est menée dans toutes les directions et les analyses du matériel (voiture, etc…) prennent des semaines.

 

L’enquête a été menée par le Parquet de Klagenfurt, parce que l’accident a eu lieu en Carinthie et que c’est le seul Parquet de Carinthie. Hors, entre Joerg Haider et le Parquet de Carinthie, les relations étaient tendues.

16/07/2009

L'exposition "Joerg Haider" ouvrira ses portes le 11 octobre 2009.

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L’exposition consacrée à Joerg Haider ouvrira ses portes le 11 octobre 2009 à Klagenfurt, soit exactement un an après le décès de l’ancien gouverneur de Carinthie. L’exposition sera présentée au musée de la montagne. Le prix de l’entrée est fixé à cinq euros.

 

La plupart des cent pièces exposées sont mises à la disposition des organisateurs par Claudia, la veuve de Joerg Haider. L’épave de la voiture pourrait également être présentée au public.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (22).

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Un élément récent, qui n’est pas abordé par Gerhard Wisnewski dans son livre, vient confirmer que la photo où on voit quelqu’un qui ressemble vaguement à Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer » relève d’un montage. Il semblerait que cette photo soit tirée d’une vidéo du magazine d’information Zib2, de la chaîne de télévision ORF. (http://tv.orf.at/zib2). Si ces éléments étaient confirmés, ils démontreraient qu’il n’y a pas eu de reportage photo, d’un photographe, sur la vie nocturne à Klagenfurt.

Réfugiés : l'ONU fait pression sur l'Italie.

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« L’ONU accuse l’Italie d’avoir refoulé en mer 82 immigrés sans vérification » (Massimo Solani, L’Unità) : « Le 1er juillet, 82 immigrants ont été refoulés de force au large de Lampedusa par la marine italienne. Le HCR dénonce l’Italie et lui demande des explications. Indigné, I. La Russa, ministre de la défense, assure que la marine italienne a fait toutes les vérifications nécessaires et que le HCR, comme il l’a admis, n’a eu qu’une version des faits, celle des personnes rencontrées dans les camps libyens. Selon A. Ronchi, ministre des politiques européennes ‘il s’agit d’accusations gratuites, fausses, démagogiques et répugnantes ; le HCR devrait présenter des excuses à l’Italie’. Le PD a demandé au gouvernement des éclaircissements sur ce qui s’est passé au large de Lampedusa. »

(Traduction : Ambassade de France à Rome.)

Enquête sur le décès de Joerg Haider (21).

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Le journaliste Gerhard Wisnewski commande une petite vodka. Le barman la lui sert. Il y a donc bien de la vodka normale dans ce bistrot. Mais, le barman lui dit qu'on ne la sert pas à la bouteille. Selon le barman, Joerg Haider était bien au « Zum Stadtkrämer », mais est resté 3/4 d'heure. Il n'a pas bu de vodka, mais deux ou trois verres de vin blanc. Il a bien parlé avec un jeune, mais, il n’y a rien eu d’autre entre eux. 

 

Cela semble plausible. Joerg Haider aurait bu deux ou trois verres de vin et parlé avec quelqu’un. Ca peut correspondre à ses habitudes. De toute façon, que Haider se soit affiché dans le centre de Klagenfurt, dans un café homosexuel avec un jeune, avec qui il aurait voulu avoir une relation, ça ne tient pas la route. Tout le monde le connaît. Il est la personne la plus connue de Carinthie. Même s’il avait été bisexuel, il aurait fait cela discrètement et pas en plein centre de la capitale, ville de moins de 100.000 habitants dans un bistro homosexuel.

 

Qui a pris la photo ?

 

Selon le magazine autrichien Profil, il s’agit d’un photographe indépendant qui faisait un reportage photographique, pour un magazine, sur la vie nocturne à Klagenfurt. Il a vu soudain Joerg Haider en compagnie d’un jeune homme et l’a photographié.

 

1 / comme le jeune avec qui Joerg Haider aurait bu une bouteille de vodka et la dame qui aurait été dépassée en voiture par Joerg Haider, le photographe ne se fait pas connaître.

2/ quel magazine a commandé le reportage ?

3/ comment se fait-il que le photographe soit rentré dans un endroit aussi discret et ait pu prendre des clients en photo ?

 

Si Joerg Haider est venu au « Zum Stadtkrämer », que venait-il faire dans cet endroit ? Des habitués qui sont là presque tous les jours, disent qu’il n’était jamais venu avant.  Si on suit ce que prétend le patron du « Zum Stadtkrämer », qui est aussi le patron du restaurant « Bem Vido », publié dans le « Kronen Zeitung » du 19 octobre 2008, Joerg Haider étant venu au restaurant « Bem Vido », il a voulu passer au « Zum Stadtkrämer » où il a parlé avec des gens, comme partout où il va.

 

Autre version possible : Joerg Haider repasse au restaurant « Bem Vido ». Il est fermé. Joerg Haider va voir au « Zum Stadtkrämer » situé à 150 mètres de là.

 

¾ d’heures plus tard, Joerg Haider aurait quitté l’endroit, en vacillant, selon le Parquet, suite à des informations d’un témoin anonyme. Sans vaciller, selon le barman du « Zum Stadtkrämer ».

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Á gauche : Hans-Peter Gasser, le patron du « Zum Stadtkrämer » et du « Bem Vido ».  Á droite, le cuisinier du restaurant.

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Lors de la visite de Gerhard Wisnewski au « Zum Stadtkrämer », le patron n’est pas là. Gerhard Wisnewski se rend le lendemain au restaurant « Bem Vido ».  Il parle avec le patron.  Lorsque Gerhard Wisnewski dit à celui-ci qu’il enquête sur la dernière soirée de Joerg Haider, il tremble, allume une cigarette et évite la discussion sur le sujet. Pourquoi a-t-il peur ? Parce qu’en tant que patron du « Zum Stadtkrämer », il n’aurait pas du laisser monter Joerg Haider saoul dans sa voiture ? Ou pour une autre raison ? En décembre 2008, la presse locale rapporte qu’en septembre, octobre et novembre 2008, trois personnes ont consommé des boissons  dans un café homosexuel de Klagenfurt et se sont retrouvées inconscientes. Elles ont déposé plainte auprès de la police. Serait-ce le « Zum Stadtkrämer » ? Joerg Haider aurait-il été une des victimes ? Joerg Haider boit un vin blanc avec un liquide dedans, par exemple de l’ecstasy liquide. Joerg Haider monte dans son auto. Celui-ci a un effet euphorisant.  Joerg Haider ne met pas sa ceinture et appuie sur les gaz. Il perd conscience. La voiture sort de la route. Joerg Haider, qui n’a pas mis sa ceinture est blessé mortellement.

 

Gerhard Wisnewski a interrogé une série de témoins. Adversaires ou partisans, tous n’ont pas eu le moindre problème pour parler de Joerg Haider. La peur et l’anonymat commence lorsque Gerhard Wisnewski rencontre ou cherche à rencontrer les dernières personnes sensées avoir vu Joerg Haider :

 

-         la dame dépassée par Joerg Haider en voiture avant son accident

-         le jeune homme du « Zum Stadtkrämer »

-         le photographe qui a pris les photos au « Zum Stadtkrämer »

-         un aide inconnu qui a communiqué anonymement au Parquet qu’il avait voulu empêcher Joerg Haider de partir en voiture.

 

Il y a deux personnes, qui selon, Gerhard Wisnewski, voudraient, si elles le pouvaient, rester anonymes et qui ont les nerfs à blanc :

 

-         Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider

-         Hans-Peter Gasser, le patron du « Zum Stadtkrämer » et du « Bem Vido ». 

  

Les témoins qui ont vu Joerg Haider sobre parlent ouvertement et sans problèmes. Ceux qui l’ont vu prétendument saoul ou en train de boire ne se montrent pas.

 

Si la présence de Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer », comme l’ont affirmé le patron, Hans-Peter Gasser, et le barman est vraie, les événements qui s’y sont produits sont aussi louches que l’endroit. Que Joerg Haider ait été au « Zum Stadtkrämer » ou que cette histoire ait été reconstruite rétrospectivement avec l’aide de figures louches, et interpolées dans la soirée (après que de nombreux témoins du « Le Cabaret » aient exclu toute ivresse de Joerg Haider), Gerhard Wisnewski ne peut le déterminer de manière certaine.

15/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (20).

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Le « Zum Stadtkrämer » :

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Depuis le « Le Cabaret » à Velden jusqu’au « Zum Stadtkrämer » à Klagenfurt, cela prend, en voiture, entre 20 et 30 minutes.

 

La « bombe médiatique », de la visite que Joerg Haider aurait rendue au café pour homosexuels le « Zum Stadtkrämer », où il aurait vidé une bouteille de vodka avec un inconnu, provient du journal « Österreich » (Autriche), le 17 octobre 2008.

 

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L'intérieur du « Zum Stadtkrämer », tel que présenté sur le site Internet, du bistro, lorsqu'il était encore disponible.

 

Lorsque le journaliste Gerhard Wisnewski se rend au « Zum Stadtkrämer », il consulte la carte des boissons et ne trouve pas le mot « vodka ».  Sur la carte, la seule boisson qui est de la vodka est de la « Limskaya », « Eristoff Limskaya ». Joerg Haider était un sportif qui faisait attention à sa santé, le fait qu’il aurait bu une bouteille de « Eristoff Limskaya » avec un jeune inconnu, ne colle pas au  personnage.

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(http://www.bacardi-martini.fr/fr/eristoff-limskaya.php?).

 

Selon le journal « Österreich » (Autriche), Joerg Haider serait arrivé au bistrot  « Zum Stadtkrämer » avec l'inconnu, comme les photos publiées tendraient à le prouver et se serait installé au comptoir.

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Voici la photo de Joerg Haider au comptoir du « Zum Stadtkrämer ». Est-ce bien lui, ou quelqu'un d'autre. De plus, la photo a-t-elle été prise le jour de l'accident?

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Á gauche, la photo et à droite une photo de Joerg Haider le 10 octobre 2008. Pas très ressemblant. La preuve est nulle.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (19).

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Les témoignages ne concordent pas.

 

La dernière personne qui a parlé avec Joerg Haider au « Le Cabaret » à Velden  est Stefan Petzner.

 

Le 3 mars 2009, Gerhard Wisnewski téléphone à Stefan Petzner.

 

Stefan Petzner lui confirme que Joerg Haider a quitté, vers 22H30, « Le Cabaret » à Velden. Pour Stefan Petzner, l’interview donnée à  « Radio Kärnten » a, selon lui, eu lieu avant. Stefan Petzner confirme que Joerg Haider n’était pas sous l’emprise de l’alcool.  Après le départ de Joerg Haider, Stefan Petzner a encore eu un contact téléphonique avec Joerg Haider.

 

Par la suite, Stefan Petzner, accusé par une partie de la presse de toute une série de chose, a autorisé l’examen de ses données téléphoniques.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2008/11/29/deces-de-joerg-haider-dernieres-nouvelles.html).

 

Il apparaît que la dernière conversation téléphonique a eu lieu à 22h21’57’’. Il n’y a plus eu ensuite de conversations, ni de SMS entre Stefan Petzner et Joerg Haider.

 

Timm Bodner (http://www.antennekaernten.at/index.php?id=124), le présentateur de « Radio Kärnten » a confirmé l’heure de l’interview (23H15) par écrit, le 20 octobre 2008.

L' UDC Suisse dénonce l'immigration sans limite des Balkans et son impact sur la sécurité.

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Voici un communiqué de l'UDC (premier parti de Suisse, 29% des voix) :

(UDC) L'UE a l'intention de supprimer l'obligation du visa pour la Serbie, la Macédoine et le Monténégro. Signataire de l'accord de Schengen la Suisse devrait suivre automatiquement. Et cela bien que cet alignement promette des problèmes considérables. L'UDC invite donc le Conseil fédéral à faire une réserve concernant l'immigration en provenance des Balkans et à maintenir le visa.

Déjà au moment du débat sur l'accord de Schengen, l'UDC avait mis en garde contre la perte progressive de souveraineté qu'entraînerait l'adhésion à la convention de Schengen. Les derniers résultats confirment une fois de plus que notre pays a cédé son indépendance dans des domaines importants et doit en permanence s'aligner sur des dispositions UE même si celles-ci sont insensées.

Cette décision de lever le visa pose beaucoup plus de problèmes à la Suisse qu'à l'UE. On sait que les flux migratoires suivent certaines "voies historiques" qui se sont formées au fil des décennies. Ainsi, les Turcs ont tendance à émigrer en Allemagne, les Polonais en Grande-Bretagne, les Roumains en Italie et les ressortissants des Balkans en Suisse. Or, les conséquences de cette immigration, soit en particulier le taux élevé  de criminalité, d'abus sociaux et de chômage dans certaines populations étrangères, sont confirmées par les statistiques.

 Avant la votation populaire sur ce thème, l'accord de Schengen avait été présenté aux Suisses comme un renforcement de la sécurité. Toutes les mises en garde ont été rejetées, sinon ridiculisées par les eurofanatiques et les partis du centre-gauche. Il s'avère aujourd'hui une fois de plus que Schengen n'accroît pas notre sécurité, mais nous apporte une immigration sans borne en provenance des Balkans. La souveraineté suisse est systématiquement minée. L'UDC invite donc le Conseil fédéral à tirer le frein de secours et à faire une réserve. L'obligation du visa doit être maintenue pour les ressortissants de Serbie, de Macéd oine et du Monténégro qui ne sont d'ailleurs pas des citoyens UE. La Suisse ne peut pas renoncer à une politique d'immigration indépendante et contrôlable.

Berne, 15 juillet 2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (18).

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Á quelle heure Joerg Haider a-t-il quitté « Le Cabaret » à Velden ?

 

22H15, 22H30, 23H15, 23H45, 00H15 ? Difficile de trancher.

 

Lors d’une soirée, les personnes présentes gardent rarement la nation du temps. De plus Joerg Haider a pu dire « au revoir» à quelqu’un, vouloir quitter les lieux, et parler à quelqu’un d’autre.

 

De plus, Joerg Haider aurait donné une interview à « Radio Kärnten » (toujours au « Le Cabaret » à Velden à 23h15). Cette interview a été présentée le lendemain lors du journal parlé de 7h. La présentatrice dit que l’interview a eu lieu à 23H15.

http://www.antennekaernten.at/uploads/tx_wecflashplayer/Beitrag_-_letztes_Interview_mit_J_rg_Haider.MP3 

(écouter la 33ème seconde)

 

Lors de son enquête, Gerhard Wisnewski découvre qu’il y avait devant « Le Cabaret » à Velden  une deuxième voiture du même type et de la même couleur, celle de la navette de l’aéroport de Klagenfut.

 

La conclusion est que les données et les heures sont de mauvaises qualités. Quand aux informations données par la presse, elles sont peu fiables.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (17).

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Troisième témoin qui se trouvait au « Le Cabaret » interrogé par Gerhard Wisnewski :

 

Marlies Jost, photographe de presse.

 

Elle et son mari ont été invités à la soirée, car ils réalisent des photos pour « Blitzlicht Revue ». C’était une soirée avec beaucoup de personnes connues en Carinthie.

 

Joerg Haider est arrivé vers 22h. Il était un invité surprise car il s’était décommandé.

 

Marlies Jost connaissait Joerg Haider depuis au moins dix ans. Elle le voyait à tous les événements. Marlies Jost est restée toute la soirée à côté de Joerg Haider et n’a pas eu une seule fois l’impression qu’il était sous l’emprise de l’alcool. Il avait un verre de champagne à la main, mais l’a à peine siroté. Au cours des dix années, Marlies Jost ne l’a pas vu une seule fois saoul. Elle et son mari ont quitté l'événement vers 22h ou 22h30 et Joerg Haider était toujours là.

 

Lorsqu’elle et son mari ont appris le décès, ils n’ont pas pu accepter la version disant que Joerg Haider avait un haut taux d’alcoolémie.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (16).

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Deuxième témoin qui se trouvait au « Le Cabaret » interrogé par Gerhard Wisnewski :

 

Susanne Königs-Astner, conseillère municipale conservatrice (ÖVP) à Villach.

 

Joerg Haider a discuté longuement avec elle et une autre personne. Joerg Haider a pris un verre de vin blanc, mais n’en a bu que la moitié. Il ne lui a pas paru le moins du monde être sous l’emprise de l’alcool.  Joerg Haider était détendu et en forme. Ensuite, Stefan Petzner (le fils spirituel de Joerg Haider) a poussé Joerg Haider a partir, car Joerg Haider discutait déjà depuis longtemps. Stefan Petzner est resté dans son dos dix minutes. Ensuite Joerg Haider a dit «  je pars maintenant à la maison. Ma mère a 90 ans ». Il était 22h30-22h45. Susanne Königs-Astner ne sait pas si Joerg Haider a ensuite quitté les lieux ou pas. Elle ne l’a pas vu aller à sa voiture.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (15).

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Premier témoin qui se trouvait au « Le Cabaret » interrogé par Gerhard Wisnewski :

 

Hannes Berger, ami de longue date de Joerg Haider. Il est social-démocrate et est un ami de Joerg Haider depuis 40 ans.

 

Lors de la réunion, il a parlé avec Joerg Haider et l’a trouvé totalement sobre. De plus, Joerg Haider n’a pas bu d’alcool lors de la soirée. Les amis de Hannes Berger, présents au « Le Cabaret », ont eu la même impression.

 

Hannes Berger  s’est demandé comment, en aussi peu de temps, Joerg Haider a pu passer d’un état de sobriété à un état d’alcoolémie avancé.

 

Á 23h30 – 23h45, Hannes Berger, quitte la soirée. Il voit une voiture du même type que celle de Joerg Haider sur le parking, mais ne voit pas la plaque et rentre chez lui, car il est fatigué.

 

Selon Hannes Berger, Joerg Haider était un sportif et pas un alcoolique.

 

Hannes Berger trouve curieux que le jeune avec lequel Joerg Haider aurait bu une bouteille de vodka, ainsi que la dame que Joerg Haider aurait dépassée avant l’accident ne se montrent pas.

 

En 40 ans, Hannes Berger a vu Joerg Haider une seule fois, ayant un peu bu. Il le voit 20 à 30 fois par an. Joerg Haider ne boit pas. Ce n’est pas son truc.

 

Lors du décès, il a pensé que c’était curieux. Tout de suite après, les sociaux-démocrates et les conservateurs ont formé une grande coalition. De plus, on était en pleine crise financière. Il dit que si c’est un accident, c’est un accident qui a profité à beaucoup de gens.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2008/10/13/le-...)