04/06/2025
Fernand Kartheiser est exclu du groupe ECR.
Luxembourg, UE et Russie. Le député européen luxembourgeois Fernand Kartheiser est exclu du groupe des conservateurs et réformistes européen (ECR) pour s'être rendu en voyage à Moscou et y avoir été reçu par des représentants officiels.
Fernand Kartheiser
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Le BSW doit s'adresser à une commission qui n'existe pas encore.
Allemagne. Afin de demander un recomptage des voix, le BSW doit s’adresser à la Commission de contrôle électoral au sein de la Chambre des députés, mais cette commission n’a pas encore été élue, plus de trois mois après le scrutin, par la Chambre des députés.
De plus, les députés n’ont pas intérêt à ce qu’un recomptage ait lieu, car, si le BSW entrait à la Chambre des députés, des élus d’autres partis perdraient leur siège.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/06/03/all...)
14:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
"États-Unis et Kiev, pacte Meloni Macron"
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées à la visite du Président de la République à Rome ("Meloni et Macron : en avant ensemble" Corriere della sera, "Unis sur la défense européenne" Repubblica, "États-Unis et Kiev, pacte Meloni Macron" Stampa, "Italie-France, le dégel et l'entente" Messaggero, "Trêve Meloni-Macron, 3 heures sur les droits de douane et l'Ukraine" Giornale).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les droits de douane de 50% sur l’acier et l’aluminium introduits à partir d’aujourd’hui par les Etats-Unis, le taux d’emploi en Italie, le référendum ce week-end et l’attaque russe sur Kharkiv.
Rencontre entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni. Corriere della Sera : « La ‘paix’ Meloni-Macron. » « Ce rendez-vous était crucial, ce dont les deux leaders sont conscients ». « Il y a eu une volonté commune de mettre un terme aux divisions qui, jusqu’à présent, n’ont pas manqué. » « L’un des points évoqués, le cadre financier pluriannuel est particulièrement délicat politiquement compte tenu des approches clairement différentes des alliés au sein du gouvernement [italien] vis-à-vis de l’UE. Le prochain sommet bilatéral a été annoncé pour 2026 en France. » « Tout en reconnaissant les différences, Giorgia Meloni avait récemment minimisé [les tensions entre les deux pays] : ´On fait beaucoup de bruit à ce sujet’. Quoiqu’il en soit, il était nécessaire que l’Italie et la France fassent en sorte de ne pas apparaître (ou de ne pas être) divisés. ». Corriere : « Une coopération d’égal à égal et les relations avec les Etats-Unis, les règles et les limites de la nouvelle alliance ». « Une rencontre longue, cordiale, marquée par l’impératif commun de dépasser les frictions et unir les forces dans l’intérêt des deux pays. Giorgia Meloni s’est dit ‘satisfaite’ à l’issue. ». « Emmanuel Macron aurait rassuré la Présidente du Conseil sur le fait que ce ne sont pas les différents formats des sommets qui comptent mais l’entente sur les questions fondamentales, toutefois Rome sera davantage impliquée. Il aurait en outre reconnu la relation privilégiée avec Trump et le rôle de médiatrice revendiqué par Meloni entre l’UE et les Etats-Unis ». « Sur l’envoi d’un contingent militaire européen en Ukraine, si Macron insiste, Meloni affirme que la ligne italienne ne changera pas ». « L’espace est un autre domaine où l’Italie et la France devaient apparaître unies et une coopération avec l’Allemagne sur les satellites a été évoquée hier. ». « On peut considérer que l’objectif d’un réalignement franco-italien a été atteint. » Il Foglio : « Longue vie à l’agenda Macroni ». « Une rencontre très utile pour comprendre les domaines sur lesquels l’Italie et la France pourront tenter d’améliorer leurs relations ». « La position pro-européenne adoptée par l’un comme par l’autre les rapproche plus que ce qu’ils veulent parfois admettre ». « On observe de la part de la France la volonté de faire un pas vers l’Italie mélonienne ». « L’objectif est de maintenir l’Europe unie lors du G7 au Canada. Sur le dossier migratoire on voit qu’un axe anti-Le Pen pourrait naître entre Macron et Meloni. » Messaggero : « Le dégel Meloni-Macron : accord sur l’Ukraine et l’espace ». « Un sommet de trois heures en tête-à-tête entre les leaders français et italien débouchant notamment sur un accord pour faire front commun sur Kiev au niveau du G7. L’Italie, la France et l’Allemagne réfléchissent à une alternative aux satellites d’Elon Musk. » Messaggero : « Des désaccords à "on est presque amis", la paix au nom de Donald Trump ». « C’est l’intervention du président américain qui a ramené la Présidente du Conseil italienne à la table des « volontaires » aux côtés de F. Merz et K. Starmer. L’Élysée affirme de son côté qu’il ‘n’y a pas d’ostracisme’ vis-à-vis de l’Italie ». « Donald Trump aurait joué un rôle décisif [dans ce rapprochement], bien qu’à son insu. En effet, le président américain aurait fait éclater l’étincelle entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni, avec une série de mouvements sur la scène internationale qui auraient fini par faciliter la tâche pour la Présidente du Conseil. » Repubblica : « Le nouveau pacte entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron pour ‘défendre l’Europe ensemble’». « Il a été précédé de déclarations de ses conseillers pour détendre les tensions. Le président français a demandé et obtenu la rencontre. L’échange a porté sur de nombreux dossiers. Le principal nœud reste la gestion des relations avec Washington. Le communiqué conjoint est déjà un résultat pas évident mais il n’y a eu aucune conférence de presse ou déclaration à l’issue. Certaines fractures, telles que la rivalité stratégique en Libye ou le contentieux autour de STMicroelectronics, mais il y a une volonté de rétablir des échanges pragmatiques ». « Les deux leaders sont bien d’accord sur un point : le sommet de l’OTAN à La Haye pourrait tourner au cauchemar. Donald Trump risque de se défiler et l’Europe de se retrouver seule. Il n’y a pas d’autre solution : il faut renforcer le pilier européen de l’OTAN en montrant que les principales capitales travaillent ensemble lorsque c’est nécessaire. Il y a 50% de probabilité que la Présidente du Conseil se rende à Nice le 10 juin prochain. Autre point sensible : la sécurité spatiale. Depuis plusieurs mois le Palais Chigi aurait des contacts également avec la française Eutelsat comme alternative européenne à Space X. Un pas supplémentaire est fait avec un possible triangle incluant l’Allemagne. » La Stampa : « Pacte Meloni-Macron sur les Etats-Unis et Kiev ». « Le dégel entre Rome et Paris pour une Europe plus forte ». « C’est un nouveau chapitre des relations France-Italie marquée par les tensions de ces derniers mois. Les deux leaders sont prêts à travailler « pour une Europe plus souveraine ». « Le gouvernement italien n’est pour le moment pas aligné sur la proposition de Macron pour la reconnaissance de la Palestine, [toutefois] c’est un pas en avant qui pourrait pousser certains pays à en faire autant ». « La force d’un leader réside dans sa capacité de dialoguer [même si en l’occurrence] G. Meloni et E. Macron ne s’entendent pas sur le plan personnel. »
Emmanuel Macron et Giorgia Meloni
Les référendums des 8 et 9 juin. La Repubblica : La circulaire de l’entreprise Rai invitant ses employés et collaborateurs à prendre un congé ou une autorisation d’absence pour aller voter a été jugée « discriminatoire » par le tribunal de Busto Arsizio. L’entreprise a soutenu que ces dispositions, déjà contenues dans de précédentes circulaires, ne constituent pas une obligation, contrairement à ce qui a été retenu par le tribunal. Dario Carotenuto, député du M5S et membre de la commission « Vigilance des services radiotélévisés », a annoncé qu’une interrogation ad hoc sera tenue pour déterminer les « responsabilités de ce qu’il s’est passé ». L’enjeu des prochains référendums est celui de la participation, qui devra atteindre le « quorum » de 50+1% d’électeurs inscrits ayant effectivement voté. Alors que le centre-droit a appelé à ne pas voter, les partis de l’opposition ainsi que plus de 170 organisations civiles ont multiplié les consignes de vote. Cheval de bataille de Forza Italia au Parlement, la question de la nationalité pourrait enregistrer un plus haut niveau de participation.
Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense, à La Stampa : « L’occupation à Gaza est dangereuse, Netanyahou fait croitre le nombre de terroriste ». « Nous restons amis de l’Etat et du peuple d’Israël ». « La reconnaissance d’un Etat palestinien proposée par E. Macron est seulement symbolique. Nous visons une résolution de l’ONU pour la solution ‘deux peuples, deux Etats’. » « Une seule personne a la main pour mettre fin à la crise [en Ukraine], c’est V. Poutine. C’est lui qui a initié la guerre, c’est lui qui poursuit l’offensive sur le terrain, il ne semble pas enclin à de véritables négociations. Il augmente la production militaire et annonce une nouvelle campagne de recrutement, ce qui n’est pas compatible avec l’hypothèse d’une trêve. Cela confirme ce que je pense depuis trois ans : c’est le siècle des grandes puissances et pas des grandes démocraties. C’est pour cela que la sécurité doit être une priorité pour l’Europe. Je suis convaincu que Trump ne voulait pas légitimer Poutine, mais l'inciter à négocier, selon ses propres modalités. Il ne fait aucun doute que sa priorité géostratégique est l'Indo-Pacifique et que le bras de fer des États-Unis, dans les prochaines décennies, se jouera avec la Chine. Mais je ne pense pas que Trump puisse risquer l'ouverture d'un front européen plus vaste encore que celui qui existe aujourd'hui. Concernant les pays dits ‘volontaires’, nous en avons toujours fait partie, et ce à tous les niveaux. J'ai moi-même envoyé nos militaires. Et nous avons toujours dit qu'il était inutile de planifier des missions sur le sol ukrainien tant qu'il n'y aurait pas de trêve. Lorsque la question d'une mission de paix se posera, notre position est qu'il n'est pas logique de la confier uniquement à ceux qui ont soutenu l'Ukraine : elle devra être élargie et placée sous l'égide de l'ONU. La rencontre Meloni-Macron est une étape importante non seulement pour les relations entre l'Italie et la France, mais aussi pour l'Europe. Il me semble évident que pour aborder la question de la défense et de la dissuasion, il faut réunir les plus grandes nations sur le plan militaire, à savoir l'Allemagne, la France et l'Italie. De même, une consultation préventive entre l'Italie et la France peut permettre de désamorcer de nombreux problèmes à la veille de la prochaine réunion de l'OTAN ».
Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre pour les Relations avec le Parlement, à La Stampa : « [Le referendum] est un vote pour ou contre le leadership de Maurizio Landini [Secrétaire général de la Confédération générale italienne du travail], une question interne au centre-gauche ». « Il est tout à fait légitime de s’abstenir. Pour ma part je ne participerai pas au référendum, bien que je participe toujours aux élections. Les cinq questions posées sont complexes, techniques, difficiles à comprendre, ils risquent de vider de son sens l’instrument qu’est le référendum. Concernant les manifestations de vendredi et samedi contre l’action d’Israël à Gaza organisées par les oppositions, la majorité n’y participera pas. La position de Giorgia Meloni et Antonio Tajani est claire : ce qu’il se passe est inacceptable. Mais le gouvernement fait de la politique alors que la rue est le territoire des oppositions. Concernant la proposition d’E. Macron de reconnaître l'État palestinien, cela dépend de l'effet que l'on souhaite obtenir. Mais quel État palestinien reconnaîtrions-nous ? La Cisjordanie de l'Autorité palestinienne ou la bande de Gaza, dominée par le Hamas, une organisation terroriste ? Si ce point n'est pas clarifié, le risque est de faire un geste symbolique qui ne contribue pas à la résolution du conflit. L'Italie et la France sont des alliés historiques. Les relations doivent rester solides, et l'Élysée le reconnaît également. Les tensions, qui peuvent exister naturellement, font plus les gros titres des journaux que les dossiers politiques réels. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Giorgia Meloni reçoit Robert Fico.
Italie. Le Premier ministre nationaliste italien Giorgia Meloni a reçu à Rome le Premier ministre social-démocrate souverainiste slovaque Robert Fico.
Giorgia Meloni et Robert Fico
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Les 60 députés de Chega.
Portugal.
00:19 | Lien permanent | Commentaires (0)