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27/04/2024

Deux autres possibles poursuites à l'encontre de Björn Höcke pour délit d'expression.

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Allemagne. Alors que Björn Höcke, la figure de proue de l’AfD en Thuringe, est poursuivi pour avoir déclaré « Tout pour l’Allemagne » et la fois suivante « Tout pour … », la foule ayant répondu « … l’Allemagne. », le parquet de Gera examine, dans deux autres cas, la possible demande de sa levée d’immunité.

Il lui est reproché d’avoir, le 18 janvier 2024, à Gera, comparé une manifestation anti-AfD à une marche aux flambeaux des nationaux-socialistes en 1933 et d’avoir déclaré que « L’Allemagne en 2024 n’est plus une démocratie qui fonctionne. » L’autre cas porte sur un discours de Björn Höcke à Gera le 3 octobre 2022 à propos de la guerre en Ukraine.

L’ancien collaborateur de Maximilain Krah aurait été un informateur de l’Office saxon de protection de la Constitution.

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Allemagne. L’ancien collaborateur d’origine chinoise de la tête de liste de l’AfD aux élections européennes Maximilain Krah aurait été un informateur de l’Office saxon de protection de la Constitution. Selon le Bild, il aurait été désactivé en tant que source en août 2018.

(https://www.bild.de/politik/inland/exklusiv-die-geheimdie...)

Discours de Geert Wilders à la CPAC à Budapest.

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Pays-Bas et Hongrie. Lors du discours à la CPAC à Budapest, Geert Wilders a évité de ternir des propos pouvant mettre en danger une possible future coalition gouvernementale aux Pays-Bas, tout en dénonçant l’immigration de masse et les actions de l’élite multiculturelle.

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Geert Wilders

"Le Spiegel titre à propos de l’AfD : "Les traîtres au pays.""

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Allemagne. Le Spiegel titre à propos de l’AfD : « Les traîtres au pays. Papiers secrets. Comment l'AfD travaille pour la Chine et la Russie. »

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Le pape François prendra part au G7 en Italie.

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Italie et Vatican. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni annonce que le pape François prendra part au G7 en Italie.

Geert Wilders a été reçu par Viktor Orbán.

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Hongrie et Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a été reçu à Budapest par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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26/04/2024

Santiago Abascal reçu par Viktor Orbán.

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Hongrie et Espagne. Le président de Vox Santiago Abascal a rencontré à Budapest le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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"Meloni et la Libération : "elle a jeté les bases du retour de la démocratie.""

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Italie. Revue de presse. 

La presse titre largement sur les célébrations hier de la fête de la Libération, en mettant en exergue les déclarations du président de la République et de la présidente du Conseil : « Pour Mattarella, nous sommes unis dans l’antifascisme (Corriere), « L’antifascisme est un devoir » (Repubblica), « Fête de la libération : cent mille personnes défilent à Milan » (Nazione). Les heurts entre manifestants pro-Gaza et d’autres membres des cortèges sont aussi cités : « 24 avril, la journée de la haine » (Giornale). La presse titre aussi sur l’annonce par le leader de la Ligue, Matteo Salvini, de la présentation du général Vanacci aux élections européennes : « Le Général Salvini » (Il Foglio).

ARTICLE, Marco Galluzzo, Corriere della Sera, « Meloni et la Libération : « elle a jeté les bases du retour de la démocratie » : « Hier matin, Giorgia Meloni a participé, avec le Président de la République et les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, au dépôt de gerbe à l’autel de la Patrie à Rome en hommage à ceux qui sont tombés contre le fascisme et dans la lutte pour la Libération. Après les polémiques suite à l'affaire Scurati [ndlr : écrivain dont l’intervention à la RAI avait été annulée, au cours de laquelle il avait prévu d’interpeller le gouvernement sur ce thème], elle s’exprime à travers un message court et sec mais ne se déclare pas ouvertement "antifasciste", comme le réclament à cor et à cri ceux qui la critiquent : "En ce jour où l'Italie célèbre la Libération, qui, avec la fin du fascisme, a jeté les bases du retour de la démocratie, nous réaffirmons notre aversion pour tous les régimes totalitaires et autoritaires. Ceux d'hier, qui ont opprimé les peuples d'Europe et du monde, et ceux d'aujourd'hui, auxquels nous sommes déterminés à nous opposer avec engagement et courage. Nous continuerons à travailler pour défendre la démocratie et pour une Italie enfin capable de s'unir sur la valeur de la liberté". Ses proches à Chigi considèrent ce message comme étant sans équivoque. Pour ses détracteurs, elle n’a fait le pas supplémentaire jugé nécessaire. Et ce, bien que Meloni ait déclaré à plusieurs reprises son aversion pour le régime de Mussolini, "qui a détruit les valeurs démocratiques", comparant le type de dictature vécu par l'Italie à d'autres régimes "du passé et du présent" - comme elle l'écrivait dans une lettre adressée à notre journal il y a un an. Les critiques restent multiples, principalement à gauche. Entre autres, le député européen de l'Alliance de gauche et des Verts M. Smeriglio, dans une intervention au journal Il Foglio, estime qu’il suffirait d'enlever la flamme du symbole de Fratelli d’Italia pour que le parti prenne clairement ses distances avec son passé. Francesco Boccia, au PD, juge que Meloni confond les concepts de libération et de liberté. L’équipe de G. Meloni estime que ce sont ‘’des polémiques stériles qui touchent 3% des Italiens et finissent par discréditer un thème aussi sérieux que l'antifascisme". » 

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COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « La zone grise dans les manifestations » : « Ce 25 avril s’est déroulé comme de nombreux autres par le passé, avec toutefois certaines ombres à ne pas sous-estimer. L’appel solennel du Président de la République italienne à se retrouver et à s’unir dans l’antifascisme, dont la Constitution italienne est la synthèse absolue, suscite l’attention et l’approbation générale, bien que la droite préfère parler de ‘’victoire de la liberté’’ en 1945 plutôt que de succès de l’Italie antifasciste. Il y a trente ans, aux débuts de la droite de Berlusconi, les divisions politiques étaient bien plus évidentes. Désormais, ‘’la fin du fascisme a jeté les bases de la démocratie’’ dit Giorgia Meloni. C’est un nouveau pas en avant, même si les critiques concernant les ambiguïtés restantes ne manquent pas. Du reste, les résultats du récent sondage Noto sont rassurants : la droite nostalgique du fascisme est réduite à un pourcentage dérisoire alors que 72% des Italiens, jeunes ou vieux, se disent antifascistes. Parmi les sympathisants et les électeurs déclarés de Fratelli d’Italia, 62% se définissent comme tels. Il existe toutefois des zones grises qu’il serait utile de surveiller, de la censure à une gestion parfois arrogante de l’information. Heureusement, la démocratie italienne est solide. Au point de permettre la candidature présentée par Matteo Salvini du général Vannacci qui déclare n’avoir pour sa part rien à fêter le 25 avril. Toutefois, on y voit plutôt une tentative de se soustraire à la mise à l’écart à laquelle certains semblent relégués. Les affrontements à Milan et à Rome font également partie des ombres qui ont plané sur la journée d’hier, tout comme les tentatives d’agression contre la Brigade Juive par des manifestants pro-Palestine et malheureusement pro-Hamas. Si le drapeau de la Brigade avait presque toujours été honteusement sifflé ces 20 ou 30 dernières années, cette fois cela a été bien plus loin. L’attaque a été sauvage et seule l’intervention des forces de police et des carabiniers a évité des conséquences dramatiques. Cela en fait l’une des pires fêtes de la Libération de l’Italie depuis bien longtemps, marquée par des slogans antisémites et antisionistes explicites. C’est malheureusement aussi les positions que l’on entend dans certaines universités américaines. La secrétaire du Parti démocrate, Elly Schlein, a bien fait de rappeler qu’il n’y a pas de place pour l’antisémitisme au sein de la gauche. Cela implique toutefois de ne laisser aucune marge de manœuvre aux groupes se situant aux extrêmes. Il existe des franges antisémites à gauche comme des groupes intolérants et ‘’fascistoïdes’’ existent à droite. Des groupes limités mais capables de causer des dommages considérables contre le dialogue civique et l’esprit du 25 avril. Aujourd’hui, l’antifascisme ne peut plus se contenter d’évoquer le passé, les autocraties dans le monde sont féroces et sont le nouveau fascisme : de l’Ukraine envahie à l’Iran obscurantiste. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, ministre des Transports, vice-Président du Conseil et leader de la Ligue, « Je suis contre tous les totalitarismes, le 25 avril est aussi pour Israël » : « [Q : Vous considérez-vous antifasciste ? Que signifie être antifasciste en 2024 ?] Je suis contre tous les totalitarismes et toutes les dictatures, contre toute forme de violence et de censure. J’ai participé à Milan à une cérémonie institutionnelle en hommage à toutes les victimes du nazi-fascisme. Il est absurde de penser que le fascisme pourrait revenir en Italie. Certains principes doivent être défendus coûte que coûte : la liberté d’opinion et d’expression, menacée par le politiquement correct qui atteint désormais des niveaux absurdes de censure. Je pense aussi à la liberté d’exister d’Israël, remise en question dans certaines universités italiennes. Naturellement, les civils sans défense [à Gaza] ne doivent pas payer de leur sang les actes dont sont coupables les extrémistes [du Hamas]. Le 25 avril est une date que la gauche tente de s’approprier pour attaquer la droite. Les sifflets contre la Brigade Juive hier sont une honte. Concernant la candidature du Général Vannacci, cela s’appelle la démocratie. Si certains décident de présenter une candidate qui purge une peine de prison à l’étranger alors que des accusations graves pèsent sur elle [Ndlr : référence à Ilaria Salis, détenue en Hongrie et candidate sur la liste Avs aux européennes], pourquoi ne pourrait-on pas présenter un homme qui a servi l’Italie dans le monde, notamment en Irak et en Afghanistan ? Depuis des décennies, la gauche a été habituée à occuper toutes les institutions : les tribunaux, les universités, les rédactions, les salles de spectacle… il est bon pour l’Italie de rétablir un peu d’équilibre et de méritocratie. La simplification administrative et le nouveau code des concours publics, les avancées vers l’autonomie régionale différenciée et l’élection directe du Président du Conseil, la sécurité routière, la baisse des charges salariales et la hausse des salaires sont autant de résultats obtenus au cours des 15 derniers mois, mais nous voulons aussi introduire la flat tax jusqu’à 100 000 euros et réformer le système des retraites d’ici la fin de la législature. Concernant l’autonomie régionale, nous avons trouvé un accord au sein de la coalition, comme toujours et nous avançons rapidement. Le projet de loi sera examiné dès lundi au Parlement. Cette réforme est une bataille historique de la Ligue et nous sommes en train de la réaliser. [Q : Vous dites ‘’En Europe, jamais avec Macron’’ mais pour les élections régionales en Basilicate vous étiez alliés à Italia Viva et Azione, est-ce si différent ?] Bien sûr, car ce sont eux [Matteo Renzi et Carlo Calenda] qui ont rejoint nos positions, pas l’inverse. Cela signifie que la Ligue dirige bien les territoires et qu’elle parvient à convaincre d’autres partis à rejoindre son camp. En Europe, je m’en tiens à l’enseignement de Silvio Berlusconi : ‘’pour gagner, le centre-droit doit être ouvert et inclusif, sans opposer de véto’’. Entre Macron qui parle de guerre et Le Pen qui veut la paix, je n’ai pas de doute sur qui choisir. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, d’A. Baccaro, « Rai, les journalistes (divisés) en grève, le mouvement est prévu le 6 mai. Le syndicat Usigrai dénonce un ‘’contrôle asphyxiant, nous ne sommes pas les porte-paroles du gouvernement’’. L’Unirai refuse de s’associer au mouvement. » : « A Rome, le 25 avril, le Président de la République Sergio Mattarella a lancé un appel durant son discours à respecter le pluralisme, qualifié de “condition essentielle de liberté ”. A la Rai, la grève a été annoncée par le principal syndicat des journalistes, l’Usigrai, pour le lundi 6 mai. Elle devrait avoir lieu pendant 24 heures, à partir de 5h30. Les journalistes du journal Radio Rai feront en revanche grève demain. Ce mouvement de grève est du, selon le syndicat Usigrai au “contrôle asphyxiant sur le travail des journalistes, avec la tentative de faire de la Rai le porte-parole du gouvernement, l’absence dans le plan de la chaine d’un projet pour l’information de la Rai, le manque de personnel dans toutes les rédactions, le non-remplacement en cas de congés maternité, la suppression des primes au mérite, la difficulté à négocier et la situation des travailleurs précaires”. A l’inverse, l’autre syndicat Unirai déclare qu’il ne s’associera pas au mouvement de « grève politique », mais qu’il lutte pour les moyens des rédactions, contre la précarité et pour la prime de résultat.  Tout ceci se déroule dans un contexte particulier : hier, le monologue censuré de l’écrivain Antonio Scurati a été lu un peu partout dans les rassemblements du 25 avril. ”Vive les livres, vive la culture, vive la liberté d’expression. Un livre n’est jamais une provocation et cela vaut aussi pour Scurati” a déclaré le vice-Président du Conseil Matteo Salvini. Interrogé sur l’annulation de l’intervention de Scurati à la RAI, Salvini répond : ”Posez-la question à ceux qui ne l’ont pas laissé s’exprimer”. Une attaque directe aux dirigeants de la Rai, qui bien qu’une enquête interne soit en cours, ont répété maintes fois qu’il ne s’agissait pas de censure. La Rai a proposé hier une série de programmes entièrement dédiés au 25 Avril. Au sein de la RAI, tout le monde se montre serein mais attend avec impatience le résultat de l’enquête sur l’affaire Scurati, qui ne sera pas connu avant le pont du 1er mai. » 

ARTICLE, La Stampa, De F. Capurso, « Salvini présente Vannacci sur les listes de la Ligue. Indignations au Nord » : « A Milan, Matteo Salvini a choisi le 25 avril et le moment de la présentation de son livre « Controvento », pour annoncer la candidature du général Roberto Vannacci aux élections européennes : « Je suis heureux qu'un homme de valeur ait décidé de mener ses batailles pour la liberté avec la Ligue au Parlement européen et que dans toutes les circonscriptions, les Italiens puissent trouver le nom de Vannacci sur nos listes ». C’est un grand pari : Vannacci devrait, selon les plans de Salvini, permettre d’aider son parti à enrayer sa chute dans les sondages et à franchir la barre des 8%. Il devrait apporter un vent de fraicheur dans la course européenne de la Ligue car, jusqu’à présent, elle a connu des divisions en son sein. Il y a d’un côté les fervents défenseurs de Salvini, enthousiastes, et de l’autre, les nombreux parlementaires et militants du Nord qui considèrent que l'engagement politique de Vannacci est une erreur. Plus encore, un important député reproche un « manque de respect envers tant de militants qui travaillent dur au quotidien et depuis des années ». Il s’agit presque d’une hérésie. « C'est la décision du secrétaire et c’est très bien comme ça », répond au téléphone le vice-président du Sénat Gian Marco Centinaio, qui s'était fortement opposé à la candidature de Vannacci ces derniers jours. Il poursuit : « Non, je n'ai pas changé d’avis, mais aujourd'hui je suis avec ma famille, il y a peu de place pour la politique. Pas de commentaire ». D’un autre côté, il y a peu de place pour la colère non plus. Tout le monde s’y attendait. La décision, même si elle n’avait pas été partagé avec le parti, avait déjà été prise il y a quelques semaines. La candidature du général est mentionnée par Salvini qui rappelle que « dans son livre « Le monde à l’envers », le général Vannacci, exprimait des opinions qui ne plaisaient pas au conformisme du politiquement correct. Il a été sali, lynché, moqué ». Puis, il ajoute, semblant saluer le mécontentement de certains à la Ligue : « Je ne partage pas toutes les réflexions de Vannacci, mais je défends ardemment le droit d’exprimer des idées. En effet, la bataille commune pour la défense de l’Italie, de la sécurité et de la liberté nous a conduit à partager pour les prochaines années l’engagement de changer cette Europe, ce que nous portons à travers cette candidature sur les listes de la Ligue ». Cependant, la bataille interne au parti n’est pas finie. Ceux qui sont hostiles au général veulent maintenant savoir s’il sera récompensé par une place en tête des liste. Hier, Salvini est resté volontairement vague, se limitant à dire qu'il « se présentera dans toutes les circonscriptions », y compris donc, dans le Nord. Une claque. Mais Vannacci pourrait être placé plutôt en deuxième ou troisième position. D’un autre côté, le général a lui-même indiqué qu’il serait « un candidat indépendant avec sa propre identité ». Et pour le leader, il sera difficile de justifier le choix de positionner en tête de liste un indépendant qui n’a pas l’intention de s’afficher avec les symboles du parti. Vannacci assure uniquement son engagement à « lutter pour affirmer les valeurs de la Patrie, des traditions, de la famille, de la souveraineté et de l’identité », qu’il « partage avec la Ligue ». Dans les étapes de sa prochaine campagne électorale en Vénétie, en Lombardie, au Piémont ou dans le Frioul-Vénétie Julienne, il est peu probable qu'il soit soutenu par les militants de la Ligue. Pour Salvini, qui s'est retiré de la course, Vannacci est la dernière carte qui lui reste, alors que Giorgia Meloni et Antonio Tajani sont déjà en première ligne. Les oppositions commentent : « Une gifle de droite aux valeurs antifascistes », attaque le député Pd Alessandro Zan, « Un crypto-fasciste » selon Alessandro Magi, de Più Europa et une candidature qui marque « un tournant xénophobe pour la Ligue, qui récompense un général qui a été visé par une procédure disciplinaire du ministre de la Défense Crosetto. Une provocation » pour Angelo Bonelli, d’Avs. ». 

ARTICLE, La Repubblica, de D. Castellani Perelli, « Le parlement européen veut mettre un terme aux ingérences russes ; mais Fratelli d’ltalia, la Ligue et le M5S s’abstiennent. » : « Il faut lutter urgemment contre les tentatives d’ingérence russes, en particulier en vue des élections européennes début juin. Le Parlement européen lance l’alerte et appelle les dirigeants des puissances européennes à agir : 429 oui, 27 non, et 48 abstentions. Mais cette fois encore, il manque le feu vert de Fratelli d’Italia et de la Ligue : mercredi ils ont voté non, et hier ils se sont abstenus, de même que le Mouvement 5 Etoiles. FDI et le M5S ne nient pas les ingérences russes, mais ils expliquent leur vote respectivement par “l'instrumentalisation de la gauche” et par leur ”pacifisme”, tandis que la Ligue veut se dissocier des ”calomnies” présentes dans le texte. “L'objectif ultime de l’ingérence russe est de diviser et d'affaiblir l’Europe ainsi que d’amoindrir l’aide à l’Ukraine“. Dans la résolution, on met en garde sur la menace hybride que représente la Russie, il y a un risque de cyberattaques et d’attaques physiques contre les infrastructures électorales, notamment des sabotages. On accuse certains députés européens d’avoir été payés par la Russie pour propager la propagande russe. Des problèmes de ce genre avaient déjà été recensés, mais ils se sont considérablement multipliés récemment: la participation de députés européens au journal pro-Kremlin Voice of Europe, l’accusation d'espionnage pour le compte de la Russie visant l’ex fonctionnaire des services autrichiens Egisto Ott, l'arrestation de deux espions russes en Bavière le 17 Avril, les rapports “crédibles” selon lesquels le dirigeant et député de l'extrême droite Allemande AfD Petr Bystron aurait accepté 25 000 euros pour diffuser la propagande russe… La résolution suggère de renforcer considérablement les procédures de sécurité interne du Parlement Européen. Le Conseil demande l’inclusion dans le prochain paquet de sanctions des médias soutenus par le Kremlin ainsi que les individus responsables des campagnes de désinformation, mais aussi contre l’oligarque ukrainien pro-russe Viktor Medvedchuk et son collaborateur Artem Marchevsky. Le texte souligne le fait que les menaces hybrides que fait peser la Russie ne font qu’encourager l’Europe à aider l’Ukraine. » 

ARTICLE, Repubblica, De G. Di Feo , « Le paradoxe italien des armes pour l’Ukraine. Moins d'aides de l’État et plus de ventes privées » : « Le gouvernement Meloni a ralenti sa livraison d’aides militaires à l’Ukraine. A l'inverse de ce qu'ont fait tous les autres pays européens, le soutien concret de l’Italie contre l’agression russe a diminué et nous nous trouvons désormais parmi les derniers donateurs du continent. Nous avons manqué le train pour Kiev dans lequel Draghi pouvait s'asseoir au même titre que Macron et Scholz, car l'engagement de fournitures de guerre a été déterminant, en termes de poids diplomatique et politique, dans les discussions de l'Union sur l'avenir du conflit. Depuis 2023, les équipements fournis ont diminué en quantité, en qualité et en efficacité. Paradoxalement, les ventes d'armement aux forces ukrainiennes par des entreprises italiennes se sont multipliées : plus de 400 millions ont été autorisés l'an dernier. L'Italie est l’unique pays à maintenir le secret sur l'aide militaire qu’elle accorde à l'Ukraine. Une seule estimation circule : la valeur des fournitures données depuis février 2022 s'élèverait à 2 milliards 200 millions d’euros. Au début de la guerre, l’Allemagne fournissait uniquement des casques et des gilets pare-balles. Aujourd’hui, elle est le principal soutien après les États-Unis et a alloué 28 milliards d'euros, dont 6,6 milliards ont déjà été dépensés. Pour sa part, Londres s'est immédiatement rangé du côté de Zelensky en allouant 9,7 milliards d'euros à la fourniture d'armements, dont 4,8 milliards ont déjà été livrés. La France, elle aussi, s'était montrée frileuse, mais actuellement elle en est à 6,9 milliards. Elle est devancée par le Danemark, qui a livré pour 8,4 milliards d’aides, dont 4,5 milliards d'équipements. Les Pays-Bas sont à 4,6 milliards, la Pologne à 4 milliards, la Finlande à 2,3 millards. Parmi les plus grands pays, seule l'Espagne fait moins que nous. Malgré des carences dans les données, l'écart semble s'être creusé principalement au cours de la période récente : Meloni a décidé de 3 aides réparties en 18 mois. Son prédécesseur en avait autorisé 5 sur 8 mois. Le gouvernement actuel a concrétisé certaines des initiatives déjà évoquées par Draghi : la plus importante a été la livraison, conjointement avec la France, d'une batterie de missiles antiaériens Samp-T. Cependant, quand le blocage des fonds américains a poussé les pays européens à se mobiliser, Rome s'est mise à l’écart, faisant d’elle la grande absente de l'opération organisée par les autorités de Prague pour trouver dans les marchés internationaux les munitions indispensables pour faire front. Le Palazzo Chigi rappelle toutefois que nous souscrivons à hauteur de 12% du fonds créé par Bruxelles, avec 124 millions d’euros. Une autre spécificité italienne est de ne donner à l'Ukraine que des armements déjà usés et souvent obsolètes alors que depuis l’automne 2022, les autres gouvernements ont commencé à commander la construction de nouveaux systèmes à donner à Kiev, en particulier des équipements antiaériens, nécessaires pour la protection de la population. Notre gouvernement a préféré puiser dans les excédents de nos stocks, en repêchant les missiles sol-air Aspide mis hors service et destinés à être détruits. D'après la Repubblica, parmi les dernières livraisons figurent un radar Skyguard pour diriger les tirs d'Aspide et quelques missiles Stinger. Des obus de 155 millimètres ont également été retirés des entrepôts. Mais dans les premiers mois de la guerre, même les véhicules anciens étaient bénis par les Ukrainiens et les dizaines de vieux canons M109 étaient très appréciés, puis l'évolution technologique des déploiements a réduit l'efficacité guerrière de ces instruments. Le gouvernement Meloni ne commande pas de nouvelles armes pour l'Ukraine, mais autorise la vente par des entreprises nationales. En 2023, il y aurait eu des contrats pour 417 millions d'euros. Le rapport sur les exportations d'armes présenté par le secrétaire d’Etat Mantovano indique que « ce chiffre met en évidence comment le conflit a impliqué très largement les capacités de production de l'ensemble du système national ». Le document compte 2 032 pages mais reste opaque, n’indiquant pas quels systèmes ont été vendus à quels pays. Le croisement entre les caractéristiques techniques et les informations financières permet de se faire une idée. La commande la plus importante est celle de l'Allemagne pour la construction de deux batteries antiaériennes aux portes de Rome par Rheinmetall Italia, valant plus de 100 millions d’euros. Leonardo fournira les canons pour les navires de guerre ukrainiens et l'équipement électronique pour environ 18 millions. Les usines de munitions dominent le marché, quadruplant le chiffre d'affaires total. L’entreprise MES (Mechanics for Electronics and Servomechanisms) a reçu des commandes pour un montant total de 346 millions d'euros, dont une part importante est destinée à Kiev. Les « Fonderie Patrone » ont vendu des cartouches également pour 128 millions et la Simmel à Colleferro a touché 111 millions. Il y a les légendaires M104 des troupes alpines, des chars Leopard et des VCC2. Autre paradoxe : le gouvernement a déclaré à plusieurs reprises qu’il donnait seulement des armes « défensives », alors que nous sommes en train de vendre des centaines de milliers d'obus d'artillerie à Kiev. 

ane technocratique dans une société démocratique. Macron veut précisément multiplier les objectifs - et donc l'opacité - de la BCE. "Il faut", a-t-il dit, "élever le débat théorique et politique pour savoir comment intégrer dans les objectifs de la Banque centrale européenne, au moins un objectif de croissance, sinon aussi un objectif de décarbonisation". L'Europe que veut Macron est une Europe qui veut un "choc d'investissement commun" et un "grand plan d'investissement public" pour lequel, de toute évidence, le soutien de la Banque centrale (aussi risqué soit-il) est important. L'objectif est de faire de l'Europe un "leader mondial" dans les années 1930 avec des "stratégies d'investissement dédiées" dans cinq domaines : l'intelligence artificielle, l'informatique quantique, l'espace, les biotechnologies et les nouvelles énergies. Il faudra aussi réécrire les règles du commerce international, maintenant que les États-Unis et la Chine ne respectent plus les règles existantes. Le point de contact entre le dossier économique et le dossier militaire est la "préférence européenne" dans les achats. La défense européenne devra s'appuyer sur une "initiative européenne de défense" qui dotera "peut-être" l'Union d'un bouclier antimissile (dont l'absence s'est fait cruellement sentir ces dernières semaines). Il faudra se renforcer, a-t-il ajouté, en matière de cybersécurité et de cyberdéfense. Les réactions du chancelier allemand Olaf Scholz ont été positives, très différentes des réactions froides d'Angela Merkel en 2017. "La France et l'Allemagne veulent ensemble que l'Europe reste forte. Votre discours contient de bonnes idées pour y parvenir", a-t-il écrit sur X. "Ensemble, nous faisons avancer l'UE : politiquement et économiquement. Pour une UE souveraine et innovante ! Vive l'Europe !" ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/04/2024

Flandre : les deux partis nationalistes flamands sont donnés ensemble à 47 %.

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Belgique. Flandre. Les deux partis nationalistes flamands sont donnés ensemble à 47 % en vue des élections nationales et régionales de juin.

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Vlaams Belang : nationalistes flamands

N-VA : nationalistes flamands

PvdA (=PTB) : gauche de la gauche

CD&V : démocrates-chrétiens

Vooruit : socialistes

Open VlD : libéraux situés à droite

Groen : écologistes

Autres partis

Sahra Wagenknecht lancera un vote sur l'annulation de l'élimination progressive prévue des voitures à moteur à combustion.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht annonce qu’elle lancera un vote à la Chambre des députés sur l'annulation de l'élimination progressive prévue des voitures à moteur à combustion. Elle estime qu’une majorité des députés penchent dans ce sens.

Lionel Baland sur TV Libertés dans un sujet de Nicolas de Lamberterie sur la répression massive à l’encontre de l'AfD.

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Allemagne. Mon intervention dans le JT de TV Libertés au sein d’un sujet de Nicolas de Lamberterie à propos de la répression massive à l’encontre du parti patriotique allemand AfD (de 15’20’’ à 21’44’’) :


Le président de l’AUR George Simion et sa femme Ilinca ont un deuxième enfant.

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Roumanie. Le président de l’AUR George Simion et sa femme Ilinca ont une deuxième enfant, un garçon.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/25/geo...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/08/27/mar...)

Catalogne : un sondage donne des élus au Parlement de Catalogne à l'Aliança catalana.

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Espagne. Catalogne. Un sondage Target point donne Vox à 9 élus sur 135 et Aliança catalana à 2 sièges.

Daniel Halemba renonce à ses fonctions au sein du groupe parlementaire de Bavière de l'AfD.

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Allemagne. Bavière. Le député au Parlement de Bavière de l'AfD Daniel Halemba ne désire plus apparaître au Parlement bavarois et renonce à ses fonctions au sein du groupe parlementaire. Il reste, pour le moment, député au Parlement de Bavière.

Une nouvelle affaire touche Daniel Halemba. Il est soupçonné d'avoir investi de l’argent auprès d’une connaissance qui gère une fausse boutique Internet et d'avoir reçu une commission pour cela. 

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/12/15/dan...)

Entretien de Lionel Baland avec Filip Dewinter du Vlaams Belang.

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Belgique. Entretien avec la figure de proue du Vlaams Belang Filip Dewinter :

https://www.breizh-info.com/2024/04/25/232406/filip-dewin...

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Filip Dewinter

24/04/2024

Le parquet ouvre deux enquêtes préliminaires contre Maximilian Krah.

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Allemagne. Le parquet de Dresde en Saxe a ouvert deux enquêtes préliminaires contre la tête de liste de l'AfD aux élections européennes Maximilian Krah, pour de prétendus paiements d’origine pro-russe et chinoise.

Ces enquêtes ne seraient pas liées à l'arrestation du collaborateur d'origine chinoise de Maximilian Krah.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/24/max...)

Le Conseil de l’Europe condamne le projet de déportation de migrants vers le Rwanda du gouvernement britannique.

Conseil de l’Europe. L' organisme de surveillance des droits de l'homme du Conseil de l'Europe condamne le projet de déportation de migrants vers le Rwanda du gouvernement britannique.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/23/le-...)

"Fratelli d’Italia se prépare pour la course européenne de Meloni."

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Italie. Revue de presse.

L'abstention de la majorité des députés italiens lors de l’adoption de la réforme du Pacte de Stabilité par le Parlement Européen fait la une de plusieurs quotidiens : « L'Italie ne vote pas le Pacte européen » (Corriere della Sera), « UE, le pacte trahi » (Repubblica), « Non au pacte européen, Meloni se lance dans la bataille » (Stampa), « Pacte de Stabilité, voici les nouvelles règles » (Messaggero). Les heurts entre la police et des activistes pro-palestiniens à l'université de Turin lors d'un événement où participaient quatre ministres, sont aussi cités :  « Cortège pro-Gaza, heurts entre la police et les étudiants  » (Repubblica), « Affrontement entre la police et les étudiants au cortège pro-Palestine, Meloni : c'est inacceptable » (Messaggero), « [Les activistes] s'en prennent à sept policiers pour faire taire les ministres » (Giornale).

Les JT couvrent essentiellement l’abstention des partis italiens lors du vote du pacte de stabilité, le passage à la Chambre des mesures permettant l’accès des associations pro-vie aux centres de planning familiaux, ainsi que l’absence de réforme sur le treizième mois, la question de l’envoi d’aides humanitaires à Gaza et la manifestation de soutien à Gaza au Caire. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Fubini, « L’anomalie d’une opposition transversale » : « L’Italie est seule contre le Pacte de stabilité, ou en tous cas, elle est la seule à s’abstenir au Parlement européen. Les eurodéputés italiens sont si unis dans cette opposition que Paolo Gentiloni ne peut s’empêcher de plaisanter : ‘’le vote sur le Pacte a réussi à unir la politique italienne’’. Et en effet, vu de Bruxelles, ce choix de s’abstenir sur le Pacte de stabilité, fait uniquement par l’Italie parmi les 27, a quelque chose de singulier. L’Italie est le pays dont le déficit public est de loin le plus élevé en 2023 au sein de l’UE et la deuxième dette la plus élevée après la Grèce (et le seul avec la France dont la dette est en hausse). Mais l’Italie est aussi le seul pays dont les eurodéputés, de la majorité comme de l’opposition, ont voté contre ou se sont abstenus en bloc contre les règles budgétaires. Il reste toutefois très probable que le redressement budgétaire qui lui sera demandé à l’occasion de la loi de finances pour 2025 ne dépassera pas le minimum prévu par les nouvelles règles. Du moins tant que Paolo Gentiloni sera commissaire européen chargé de l’Economie (jusqu’à fin 2024 au moins). Mais cette opposition transversale de l’Italie attire inévitablement l’attention sur elle. A gauche, une partie du PD voulait voter en faveur des nouvelles règles alors qu’une partie du PD romain voulait voter contre. De façon générale le mécontentement suscité par les nouvelles contraintes budgétaires est très répandu parmi les sociaux-démocrates de tous les pays, y compris allemands. Olaf Scholz avait même parlé aux eurodéputés allemands afin d’assurer leur vote favorable sans parvenir à tous les convaincre. Giorgia Meloni aussi, après l’approbation du gouvernement italien des nouvelles règles budgétaires au Conseil européen, avait demandé aux eurodéputés Fratelli d’Italia de voter en ce sens. Mais tout a changé quand la Ligue a commencé à opter pour l’abstention, et ce seulement pour éviter un vote contraire qui aurait discrédité le ministre de l’Economie et numéro deux du parti, Giancarlo Giorgetti. Forza Italia, en compétition avec la Ligue, a alors changé de position, ce qui fait d’elle la seule force politique du PPE à ne pas soutenir le nouveau Pacte de stabilité. Le groupe des ‘’Conservateurs et des réformistes’’ européens, dirigé par G. Meloni, s’est alors déchiré, le PiS polonais, les Espagnols de Vox votant pour les nouvelles règles et Fratelli d’Italia finissant par s’abstenir et choisissant l’euroscepticisme face à l’offensive de la Ligue. Résultat, tous les partis de la majorité comme de l’opposition n’ont finalement pas souscrit, une fois à Bruxelles, à la discipline budgétaire. Les observateurs européens extérieurs ne peuvent pas ne pas y voir une fuite préventive de l’Italie face à ses responsabilités. Toutes les forces italiennes, de droite comme de gauche, justifient du reste cette abstention en déplorant le fait que nouveau Pacte ne serait pas adapté à relancer les investissements. Le gouvernement italien est pourtant le seul en Europe, parmi ceux qui ont bénéficié des fonds dès le début, à demander d’ores et déjà un report des échéances de 2026 sur la mise en œuvre du Plan de relance. Même sur les fonds dont elle dispose, l’Italie s’abstient de les dépenser en temps voulu. »

PREMIER PLAN, Repubblica, de V. Conte « Ramener le déficit à 3% nous coûtera 13 milliards par an » : « L'ouverture d'une procédure pour déficit excessif était une évidence, pour nous comme pour la France et d'autres pays. Mais la combinaison avec le nouveau pacte de stabilité, adopté hier par le Parlement européen, lie les mains du gouvernement Meloni. Les coupes présumées de 13 milliards par an pendant sept ans (0,6 % du PIB), prévue par les techniciens du Trésor et confirmée par les projections de la Cour des Comptes et du Bureau parlementaire du budget, envoie aux oubliettes non seulement les étendards électoraux de la droite – allant de l'impôt unique pour tous au quotient familial, de la réforme des retraites quota 41 à l'école maternelle gratuite - mais aussi toutes les politiques qui sont en vigueur cette année et qui arrivent à échéance le 31 décembre. Le ministre de l’Économie Giorgetti et son adjoint Leo assurent que les mesures inscrites dans le document économique et financier (DEF) resteront en vigueur encore jusqu’en 2025. Or, ils ne disent rien sur les autres fonds qui risquent d’être supprimés (le bonus pour la natalité, la réduction de la redevance pour la télévision, les crédits fonciers spécifiques pour les jeunes, la réforme des retraites dite ‘’quota 103’’ et la carte alimentaire). La récréation est terminée : l’Italie devra suivre un régime pour baisser son déficit et le ramener au niveau de 3% de son PIB pour sortir de la procédure d’infraction. Voici le double problème : traiter d'abord le déficit, puis la dette. Ensuite, la clé pour évaluer si l'Italie fait bien ses devoirs repose sur les dépenses primaires nettes des intérêts payés sur la dette, qui ne peuvent pas dépasser un certain seuil. La « trajectoire » que la Commission remettra à l'Italie le 19 juin - un graphique avec les courbes des variables économiques - sera nécessairement « descendante ». Et elle sera utilisée par le gouvernement Meloni pour rédiger le « plan budgétaire structurel à moyen terme », comme on l'appelle. Paradoxalement, si le gouvernement Meloni devait ne pas toucher au DEF, les coupes ne devraient pas être nécessaires. Or, ce document a un défaut de fond, c’est juste une photographie d’un cadre tendanciel. Cela est vrai si le gouvernement Meloni ne reconduit pas pour 2025 toutes les mesures allant de la réduction des impôts aux subventions, des investissements qui ne font plus partie du PNRR aux fonds pour le secteur sanitaire. Giorgetti s’est engagé à présenter au Parlement un cadre de programmation d’ici l’été. Mais avec le plan de l’UE et l’impossibilité de recourir au déficit, il n’y aura que des coupes et des taxes. »

ENTRETIEN, Il Tempo, d’Antonio Tajani, ministre des affaires étrangères, vice-président du Conseil et dirigeant de Forza Italia « Le Pacte de Stabilité peut être amélioré » : « FI n’a pas voté contre le Pacte de Stabilité européen : nous nous sommes abstenus, en permettant ainsi qu’il soit adopté. Nous avons voulu faire passer un message bien précis : le Pacte de Stabilité peut et doit être amélioré. Nous pourrons le faire grâce aux élections avec un nouveau Parlement et une nouvelle Commission. J’ai déjà fait cinq campagnes électorales pour le Parlement Européen. Cette fois-ci je le fais en tant que dirigeant de parti, tout d’abord pour une raison. Je continuerai à travailler pour faire de Forza Italia le premier parti européiste italien. Il faut être pro-européens de manière concrète. Nous connaissons bien l’UE et nous savons agir avec équilibre. A Bucarest, le PPE a désigné sa candidate, Ursula von der Leyen. Ces dernières semaines, on a vu une campagne visant à affaiblir sa candidature et donc le PPE. L’Europe doit être améliorée et le PPE sera encore une fois déterminant pour les décisions qui seront prises après les résultats des élections. Les rumeurs sur une possible candidature de Mario Draghi ? Le mécanisme de sélection pourra s’activer uniquement après avoir connu les résultats électoraux en juin et comprendre quel sera le poids des différents groupes politiques. Draghi est un Italien de prestige et FI a soutenu son gouvernement avec conviction. Le moment venu, les meilleurs choix pour l’Italie et pour l’Europe seront faits. »

ARTICLE, Repubblica, De F. Santelli « Des peines d’emprisonnement pour ceux qui cause des dommages avec l’IA. Durcissement contre les « fake » et les manipulations. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de Rinaldo Frignani e Cesare Giuzzi, « De Milan à Rome, un 25 avril sous haute surveillance en raison de la présence des contestataires » : « A Rome, il y a un risque d’affrontement entre la communauté hébraïque et les manifestants pro-palestiniens [à l’occasion de la commémoration du 25 avril demain] . Plusieurs risques se présentent, allant des provocations antisémites au terrorisme. C’est pourquoi le ministre Matteo Salvini s’interroge sur la pertinence de présenter son livre demain. Ce sera en effet un 25 avril tendu, après les manifestations universitaires violentes à Turin et précédemment à Rome. Le ministre de la justice Carlo Nordio (Frères d’Italie)commente : “Notre code pénal, bien que réformé, est “fasciste“, même s’il est très bien écrit. On célèbre la fête de la libération et l’antifascisme, tandis que l’on ne célèbre pas les héros de la résistance comme Vassalli. Un autre paradoxe de l'Etat”. A Milan, la tension monte après  l'appel lancé par l'association des Palestiniens d’Italie. La même association qui en cette période de conflits a animé des dizaines de manifestations violentes vis-à -vis d'Israël, avec des centre sociaux et certains groupes anarchiques. L’attention est aussi centrée sur la participation du groupe appelé « Brigade hébraïque » au cortège. En effet, on observe une division politique à gauche et au sein de l’ANPI (association des partisans italiens) sur le terme de “ génocide” employé pour décrire les massacres dans la bande de Gaza. Cela a poussé la communauté juive de Milan à ne pas défiler avec l’étendard de ladite Brigade. Le préfet Claudio Sbaraglia et le préfet de police Giuseppe Petronzi travaillent à l’organisation du plan d’ordre public. Même si par le passé les manifestations ont été bien gérées, cette fois-ci l’attention va se concentrer sur ce qui se passera à l'intérieur du cortège. Sur l’estrade, on devrait retrouver l’écrivain Antonio Scurati, qui lira le monologue [sur la fête de la libération] qui avait été censuré par Rai, ainsi que peut-être la secrétaire du parti démocrate Elly Schlein. Même à Rome, des mesures de sécurité de grande envergure sont prises, avec des zones fermées et des contrôles renforcés pour éviter des actes violents et des débordements de la part des mouvements d'extrême-droite. L’attention est élevée sur le quartier « Piramide » où la Brigade hébraïque croisera les pro-Palestiniens, ce qui risque d’entrainer des problèmes d’ordre public. »

ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères, vice-Président du Conseil et coordinateur de Forza Italia, « L’esprit de Berlusconi pour un 25 avril [anniversaire de la Libération de l’Italie] sous le signe de la liberté » : « Silvio Berlusconi avait parfaitement illustré l’esprit du 25 avril dans un petit village des Abruzzes dévasté par un tremblement de terre : c’est une fête de la liberté reconquise, de l’envie de recommencer, la fête de tous les Italiens. C’est une date très importante à laquelle il ne faut pas donner de connotation politique partisane, c’est la célébration de l’unité nationale pour tous nos concitoyens. La liberté est une valeur politique et le fondement de notre cohabitation civique, mais elle n’est pas l’apanage de telle ou telle tendance politique. Dans son discours resté célèbre, Berlusconi portait le foulard des Partisans [résistants italiens] pour appuyer son propos : la nécessité de se relever en tant que pays, sans divisions, sans polémiques, sans guerres idéologiques et attaques entre partis, dans le même esprit qui avait animé nos compatriotes à la fin du fascisme. Aujourd’hui, nous avons deux guerres à nos portes, nous vivons dans un monde en ébullition, faisons face à de nombreux obstacles, y compris économiques, il faut améliorer l’Europe… Il nous faut mener une approche commune dans de nombreux domaines et une mise en commun des moyens pour atteindre nos objectifs. La direction générale ne peut pas ne pas être partagée par les différentes forces. Je ne vois aucun risque de sous-estimer la culture antifasciste et partisane. Il faut avant tout dire que le fascisme a pris fin il y a 70 ans. L’antifascisme est une valeur absolue sur laquelle est basée notre Constitution républicaine. Nous n’oublions pas ceux qui se sont battus contre le nazisme, le fascisme, le communisme et autres despotismes en Europe. Pour ma part je célébrerai le 25 avril aux fosses ardéatines [où des centaines de civils italiens ont été massacrés]. Il faut se souvenir de tous ceux qui se sont battus pour la Liberté, quelques soient leurs opinions politiques, profession, extraction sociale… par amour pour la patrie. Faisons d’eux un exemple pour nos jeunes et ne commettons pas l’erreur de faire du 25 avril une fête partisane. Je ne pense pas qu’il faille demander à chacun, chaque jour, une déclaration d’antifascisme, car il est intrinsèque à la Constitution sur laquelle nous avons juré. La meilleure condamnation des dictatures du siècle dernier est l’Union Européenne. J’espère voir le drapeau ukrainien dans les cortèges de demain, eux aussi, comme les Partisans en 45, se battent pour la liberté. Le 7 octobre dernier, le Hamas a eu le même comportement que les SS et la Gestapo, j’espère que les jeunes qui seront dans les rues demain auront bien ça en tête et qu’ils se battent réellement pour qu’Israéliens et Palestiniens vivent en paix. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Maximilian Krah ne prendra pas part au lancement de la campagne de l'AfD.

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Allemagne. Le candidat de tête de l’AfD pour les élections européennes Maximilian Krah s’est séparé de son employé avec effet immédiat.

Après avoir rencontré les co-présidents de l’AfD Alice Weidel et Tino Chrupalla, Maximilian Krah a décidé de ne pas prendre part au lancement de la campagne électorale de l’AfD pour les élections européennes ce samedi à Donaueschingen au Bade-Wurtemberg.

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Maximilian Krah

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/23/max...)

Entretien de Lionel Baland avec Ákos Bence Gát du MCC : "Des forces sont à l’œuvre afin de réaliser les États-Unis d’Europe."

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Union européenne. Ákos Bence Gát : « Des forces sont à l’œuvre afin de réaliser les États-Unis d’Europe. » :

https://www.breizh-info.com/2024/04/24/232316/akos-bence-...

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"Les États-Unis d’Europe, la réalité derrière les récits."

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Ákos Bence Gát

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Le rapport est présenté au public par le MCC Brussels

23/04/2024

Maximilan Krah déclare ne pas désirer se retirer.

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Allemagne. Après l'arrestation d'un de ses collaborateurs pour espionnage au profit de la Chine, le candidat de tête de l'AfD Maximilan Krah déclare ne pas désirer se retirer. De plus, le numéro deux sur la liste, Petr Bystron, est accusé d’avoir reçu de l'argent de la Russie.

Les listes électorales pour les élections européennes ne pouvant plus être modifiées, la direction de l'AfD pourrait mettre en avant, lors de la campagne électorale, le troisième de la liste.

L’Office de Thuringe de protection de la Constitution tente d'empêcher une candidature de l'AfD.

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Allemagne. Thuringe. L’Office de Thuringe de protection de la Constitution a constitué un dossier à propos des idées développées par le candidat de l’AfD à la mairie d’Erfurt Stefan Möller et l’a transmis à la Commission électorale afin d’empêcher celui-ci de se présenter.

La commission électorale d'Erfurt a finalement accepté, par 3 voix sur 5, la candidature de Stefan Möller. Sinon, il ne pouvait pas répondre aux allégations, ni introduire un recours, avant le scrutin.

(Le président des services secrets de Thuringe est social-démocrate (SPD).)

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L'AfD donnée première chez les 14 à 29 ans.

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Allemagne.

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(2022/2024)

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Die Linke ; post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Autres partis

Basilicate : le candidat de centre droit Vito Bardi est réélu à la présidence de la région.

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Italie. Région de Basilicate. Lors des élections du 21 et du 22 avril 2024, le candidat de centre droit Vito Bardi (Forza Italia) est réélu à la présidence de la région avec 56,6 %. Le centre droit obtient 12 élus sur 19 au sein de l’assemblée régionale, dont 4 pour Frères d’Italie, 3 pour Forza Italia, 2 pour la Ligue et aussi 2 pour les libéraux d'Azione.

Le M5S qui s’est présenté au sein du centre gauche décroche 2 sièges.

(https://elezioni.interno.gov.it/regionali/scrutini/202404...)

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Vito Bardi

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Giorgia Meloni

Le parlement britannique a adopté le projet de loi d’expulsion de migrants vers le Rwanda.

Royaume-Uni. Le parlement britannique a adopté le projet de loi d’expulsion de migrants vers le Rwanda.