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16/04/2025

Les membres du BSW de Thuringe décideront le 26 avril 2025 de qui dirigera le BSW de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Les membres du BSW de Thuringe décideront le 26 avril 2025 de qui dirigera le BSW de Thuringe. La coprésidente fédérale Sahra Wagenknecht estime que les fonctions de membre de la direction du BSW de Thuringe et celles de ministre de Thuringe doivent être exercées par des personnes différentes. Katja Wolf, qui est présidente du BSW de Thuringe et ministre de Thuringe, pense le contraire.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/14/ank...)

Rassemblement électoral de Sławomir Mentzen à Bydgoszcz.

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Pologne. Meeting électoral du candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen à Bydgoszcz :

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"Les pièges du voyage de Giorgia Meloni à Washington."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin portent à nouveau sur les droits de douane « Zéro droits de douane, Trump refroidit l'UE » (Corriere della Sera), « Zéro droits de douane, Trump refroidit l'UE, Meloni: « un moment difficile » » (Messaggero), l'Ukraine « Poutine ne veut pas la paix » (Repubblica), « Ukraine, Trump coule le G7 » (Stampa), et l'état de santé du Président S. Mattarella hospitalisé pour la pose d'un pacemaker.

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’adoption du décret prévoyant des aides aux entreprises et aux familles contre la hausse des prix énergétiques, les intempéries et les faits divers.

Le voyage à venir de G. Meloni à Washington. Corriere della Sera « Les pièges du voyage à Washington. Meloni reconnaît un moment ‘’difficile’’ dans les relations avec les Etats-Unis et, en s’adressant aux entrepreneurs lors d’une remise de prix, souligne, prudente « nous verrons ce qui se passe dans les prochaines heures ». Entretemps, il est possible de constater des divergences entre les ministres Giorgetti et Crosetto sur comment atteindre les 2% du PIB  pour les dépenses militaires : le Trésor affirme que le ministère de la défense n’a pas encore envoyé de projets précis à ce propos. Ces frictions entre alliés n’aident pas Meloni dans sa mission. A ce stade, le Palais Chigi n’a pas encore communiqué une ligne précise ». Il Messaggero : « Meloni est le premier dirigeant européen à rencontrer le magnat après le coup de poing porté aux négociations, qui sont en stand-by depuis vendredi dernier avec toutes les inconnues de l'affaire. La présidente du Conseil s'est à nouveau entretenue avec von der Leyen. Les deux dirigeantes font le point sur les négociations en cours à Washington. Meloni, qui ne cache pas ses craintes au téléphone, a maintenant la tâche de mettre de l’huile dans les relations, en tirant parti de sa relation privilégiée avec Trump, car selon The Guardian elle serait l'« élue » du magnat. C'est à elle de faciliter surtout - explique une source à Bruxelles - la communication et les contacts entre les deux dirigeants (Trump et von der Leyen), qui jusqu'à présent sont inexistants. Nous avançons donc sur « une double voie : les négociations avec l'UE d'une part et le dialogue Trump-Meloni d'autre part ». La Repubblica : « La présidente du Conseil réunit ses adjoints Tajani et Salvini en précisant : "Ce n’est pas le moment des divisions". C’est aussi l’occasion pour faire le point sur les droits de douane et les dépenses militaires : ‘’nous ferons de notre mieux" assure-t-elle. Il est désormais clair que la mission de Meloni, techniquement une bilatérale Italie-Etats-Unies, pourrait être exploitée par Bruxelles – c’est du moins ce que soutiennent des sources gouvernementales italiennes - pour rapprocher von der Leyen du président américain. ». Stampa « Meloni invite ses adjoints Salvini et Tajani à éviter les fuites en avant, c’est-à-dire des déclarations déplacées et les polémiques inutiles. Le Secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil, Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie) reconnaît qu’il s’agit d’une ‘’mission parsemée de pièges’’ et que le protectionnisme américain est ‘’dangereux’’. L’hospitalisation de Mattarella n’aide pas Meloni dans cet effort d’équilibre avec ses alliés de coalition » Il Giornale « C’est une mission sous le signe du pragmatisme : le but est de stabiliser les rapports avec un allié historique et montrer l’utilité de cultiver cette relation ». Libero : « Dans les relations entre Amérique et UE, l’Italie peut jouer un rôle-clé grâce à son alliance historique avec Washington, à sa position stratégique en Méditerranée et à sa capacité de dialoguer avec tous au Moyen-Orient. Meloni est une voix importante de l’Europe et nous l’entendrons ». Il Foglio : « ce voyage représente un « stress test » pour la majorité et pour le leadership de Meloni. Pour remporter le défi, Meloni ne peut que décevoir les populistes pro-Trump et défendre les intérêts italiens sans toutefois trahir les attentes européennes ». Sole 24 Ore : « Lucidité et prudence, c’est la devise choisie par le Palais Chigi en vue de la mission aux Etats-Unis. Meloni l’équilibriste, part en endossant la veste de médiatrice. Forte de la qualité de l’export italien et de ses excellences, Meloni sait qu’elle risque de rentrer à Rome les mains vides mais ne se fera pas pour autant humilier ».

L’Ukraine. Corriere della Sera : « L'hypothèse d'une force d'interposition en Ukraine s'essouffle visiblement. Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron prennent acte du fait que la proposition ne recueille pas un consensus suffisant parmi les partenaires européens. En particulier, l'opposition de l'Italie, de l'Espagne et, de manière surprenante, de la Pologne. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Frioul-Vénétie Julienne : le centre droit emporte les mairies de Monfalcone et de Pordenone.

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Italie. Frioul-Vénétie Julienne. Lors des élections municipales dans quatre municipalités, les résultats sont les suivants :

Élections du maire :

Monfalcone :

Luca Fasan de la Ligue est élu maire à la tête d’une coalition de centre droit (cliquer sur sindaco) :

https://elezioni.regione.fvg.it/consultazioni/ELZ_COM/202...

Pordenone :

Alessandro Basso de Frères d'Italie est élu maire à la tête d’une coalition de centre droit (cliquer sur sindaco) :

https://elezioni.regione.fvg.it/consultazioni/ELZ_COM/202...

Conseil municipal :

Monfalcone :

Le centre droit obtient 18 sièges sur 23 :

https://elezioni.regione.fvg.it/consultazioni/ELZ_COM/202...

Pordenone :

Le centre droit obtient 24 sièges sur 38 :

https://elezioni.regione.fvg.it/consultazioni/ELZ_COM/202...

 

(https://elezioni.regione.fvg.it/consultazioni/ELZ_COM/202...)

15/04/2025

Les prévisions visent à endormir les Suisses.

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Suisse. Dans ses dernières prévisions, la Confédération ne prévoit une Suisse à 10 millions d'habitants qu'en 2040. Pourtant, la Suisse comptait déjà plus de 9 millions d'habitants fin 2024.

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Une auberge qui avait accueilli une fête du FPÖ subit un vol.

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Autriche. Vienne-Margareten. Après une fête organisée dans l’auberge « Zur Elisabeth » par le parti patriotique FPÖ, 20 tables et 40 bancs ont été volés durant la nuit. Le dommage s’élève à 5.000 euros.

Le mémorial de Wannsee s'en prend à l'AfD.

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Allemagne. Devant le bâtiment où s’est tenue en 1942 la Conférence de Wannsee, un panneau indique :

« En janvier 2024, le réseau Correctiv publiait ses recherches à propos d’une rencontre de la Nouvelle droite dans une villa à Potsdam. Des membres de l’AfD, des Identitaires et de la CDU ont parlé là de la manière de déporter des millions de gens hors d’Allemagne.

Rapidement s’est propagée l’expression Wannsee 2.0. »

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Peter Szijjártó : "Nous utiliserons notre droit de veto si Bruxelles veut faire entrer Kiev rapidement dans l’UE."

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Hongrie, UE et Ukraine. Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjártó (Fidesz) déclare : « Nous ne donnerons pas un seul centime pour aider les Ukrainiens et nous utiliserons notre droit de veto si Bruxelles veut faire entrer Kiev rapidement dans l’UE. »

L'AfD et le BSW dénoncent le fait que Friedrich Merz désire livrer des missiles Taurus à l'Ukraine.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD et le parti de gauche anti-immigration BSW dénoncent le fait que le futur chancelier démocrate-chrétien CDU Friedrich Merz promet la livraison de missiles de croisière allemands Taurus, qui peuvent potentiellement viser Moscou, à l’Ukraine.

"Giorgia Meloni s’adresse à Ursula von der Leyen : "Nous convaincrons Donald Trump et il n’y aura pas d’alliance avec la Chine"."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur l'Ukraine « Trump attaque Zelensky » (Corriere della Sera), « Ukraine, Trump parle comme Poutine » (Stampa), « Ukraine, Trump: « c'est la faute de tout le monde » » (Messaggero), « Massacres en Ukraine, Trump accuse Biden et Zelensky » (Giornale), les droits de douane « Droits de douane, l'offre de l'Europe à Trump » (Repubblica).

Le voyage à venir de G. Meloni à WashingtonRepubblica : « Giorgia Meloni s’adresse à Ursula von der Leyen : ‘nous convaincrons Donald Trump et il n’y aura pas d’alliance avec la Chine’ ». « A la veille de sa visite à Washington, la Présidente du Conseil italien s’entretient avec la présidente de la Commission européenne sur le Pacte de stabilité, les sanctions contre la Russie et les relations avec Pékin ». « La présidente de la Commission européenne a fait savoir hier que les contacts avec Meloni étaient ‘réguliers’ et qu’elle ‘accueillait favorablement toute action des États membres’ qu’elle-même ‘coordonne de près’, tout en réaffirmant que ‘la compétence pour négocier’ sur les droits de douane relevait bien de Bruxelles. G. Meloni et U. von der Leyen ont discuté des tarifs douaniers, bien sûr. L’objectif est de les éliminer, comme on le sait, des deux côtés de l’Atlantique. Mais pas seulement. Selon des sources gouvernementales, la leader italienne a fait part de ses doutes sur les relations avec la Chine, que la commission est en train d’entretenir, sur les risques d’une surproduction de Pékin qui pourrait avoir un impact négatif sur le marché italien et européen. Sur ce point, il ne peut y avoir d’entente à grande échelle avec von der Leyen : oui, la commission a lancé une task force pour contrôler les importations de l’Est, mais von der Leyen ne peut pas ignorer les pressions opposées qui viennent d’Espagne et de France, intéressées par le dialogue avec la Chine. Le gouvernement italien n’a pas non plus apprécié la manière dont la haute représentante pour la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, a annoncé hier un paquet de nouvelles sanctions contre la Russie sur le gaz et le pétrole. Pas sur le fond, mais parce que ‘pour la énième fois’ les États membres, dont Rome, auraient été mis devant le fait accompli, sans concertation sur le calendrier et les modalités. Meloni et von der Leyen ont également discuté du réarmement. Mais ici, il semble y avoir un accord : le délai du 30 avril pour demander la dissociation des dépenses de défense du Pacte de stabilité est abandonné, et la Présidente du Conseil aurait obtenu des assurances de la Commission que la deadline serait maintenant déplacée en juin. ». Corriere della Sera : « Meloni devra jouer le rôle de médiatrice dans une négociation entre l’Amérique et l’Europe qui doit absolument se conclure rapidement. Le tout avec un dialogue constant avec la présidente de la Commission européenne, comme le fait savoir clairement la porte-parole de cette dernière ». Il Foglio : « L’Italie de G. Meloni est sortie du mémorandum de la « Route de la soie » signée en 2019, certes, mais D. Trump veut encore plus : derrière une posture antichinoise, l’Italie demeure toujours, aux yeux de l’Amérique, comme le ventre mou de l’influence chinoise en Europe. Les récents voyages en Chine des ministres A. Urso, M. Piantedosi (indépendant) et du président du Sénat I. La Russa (Frères d'Italie) (et M. Salvini dans un mois) n’ont pas été appréciés à Washington. Trump veut savoir s’il peut vraiment faire confiance à Meloni ». Il Giornale « Il s’agit d’un voyage à haut risque : l’Italie est aujourd’hui face à un carrefour crucial où elle pourrait avoir une place importante dans l’échiquier international. Le dilemme est le suivant : faut-il continuer à adopter la posture traditionnelle européenne ou plutôt faire de levier sur d’autres approches ? Quoi qu’il en soit, un succès renforcerait Meloni. En revanche, si Meloni devait repartir les mains vides, cela pourrait marquer le début d’une crise de crédibilité internationale de son gouvernement ». Domani « Meloni est placée sous surveillance spéciale de l’UE, la Commission tient en effet à faire savoir que la mission de Meloni est ‘’fortement coordonnée’’ avec les institutions européennes. En effet, le commissaire européen pour le Commerce, Sefcovic, était à Washington pour rencontrer la contrepartie américaine et sonder le terrain pour ‘’une solution négociée’’. Le voyage de Meloni à la Maison Blanche se fait donc sous le parapluie européen et le Palais Chigi est bien prudent à ne pas divulguer d’informations sur la stratégie à suivre ». Repubblica : « Giorgia Meloni entre les droits de douane et l’Ukraine. Donald Trump a été pris de court par Poutine ». « L’urgence de ce voyage s’explique par la volonté de ne pas laisser la crise actuelle fragmenter la relation historique entre les Etats-Unis et l’Europe. Les circonstances offrent une opportunité et l’Italie tente de la saisir, même si cela ne dépend pas d’elle seule. Contrairement à Pedro Sanchez qui se rend en Chine, l’Italie de Giorgia Meloni s’efforce de recoudre les lambeaux d’une toile ancienne, aujourd’hui déchirée. Reste à voir si la mission sera réussie, mais un échec du voyage ne bénéficierait à aucun des protagonistes du débat public en Italie et en Europe, ni même aux Etats-Unis. En substance, ce sera un voyage d’exploration politique à propos duquel l’emphase un peu enfantine des partisans dépourvu de sens critique de la présidente du Conseil et le pessimisme a priori de ses détracteurs sont inadaptés. Il y a un lien évident entre la question ukrainienne et les droits de douane. Giorgia Meloni ne peut avoir l’ambition de tout régler mais pourra faire un discours réaliste défendant les intérêts italiens tout en étant loyal envers les obligations européennes. Ce sera également l’occasion de comprendre si elle a en face d’elle le Trump de la campagne électorale ou un Trump déçu par Poutine. L’optimisme facile et pro-russe de Trump a sans aucun doute subi un coup dur mais Meloni fera face à un interlocuteur encore attaché à ses thèses, ne serait-ce que par orgueil."

Le réarmement. Corriere della Sera : « Plus qu’un retrait, le « parti du pacifisme » (Ligue et M5S) semble dans l’embarras. Le massacre russe à Soumy en Ukraine a démenti le récit de ceux qui parlaient d’une Europe « belliciste », d’un Poutine désireux d’une trêve et d’un Trump comme un négociateur habile pouvant mettre fin au conflit. Même le dirigeant de la Ligue, M. Salvini a dû reconnaitre un ‘’massacre terrible’’  en soulignant que ‘’frapper des civils ne favorise pas la paix’’. Seul hier après-midi, le M5S a parlé d’un « une erreur, une barbarie qui confirme l’urgence de mettre fin au plus vite au conflit ». Entre réticence et embarras, on devine la volonté de ne pas irriter le président américain. Tout cela renforce paradoxalement l’action de Meloni en soutien d’un réarmement européen ».

Le nucléaire. Messaggero : « Matteo Salvini appelle à ‘lancer le nucléaire sûr’ en abandonnant ‘l’approche idéologique qui a prévalu ces dernières années’. La première centrale en Italie serait prévue pour 2032, si le projet est lancé tout de suite comme le souhaite le gouvernement ». « Pour le ministre des Infrastructures il doit s’agir d’une énergie propre et il n’exclut pas que Milan soit une ville pionnière sur le nucléaire de nouvelle génération. Il mise sur les mini-réacteurs SMR à fission : ‘cette nouvelle technologie permettra aux familles et aux entreprises de faire des économies sur leurs factures’ affirme-t-il. ‘Nous ne pouvons pas avoir la France juste à côté de nous dotée de 50 réacteurs déjà opérationnels et payer les factures 30 à 50% plus chères en Italie’. Pour le PDG d’ENEL aussi, le moment est venu. Avec Ansaldo Energia et Leonardo ils se sont vus confier la mission de gérer la newco qui devra déterminer la meilleure façon de saisir l’opportunité [du nucléaire]. »

L’immigration. Corriere della Sera : « La Commission européenne a finalisé la liste des pays d'origine considérés comme « sûrs » au niveau européen pour le retour des migrants, qui doit être soumise aux États membres. Selon le projet, il s'agit de la Tunisie, de l'Égypte, du Bangladesh, de la Colombie, de l'Inde, du Kosovo et du Maroc. La liste modifiera le règlement sur les procédures d'asile, prévu par le nouveau pacte sur la migration approuvé l'année dernière et qui sera appliqué à partir de 2026. Le verdict de la Cour de justice sur les CPR en Albanie est attendu entre fin mai et début juin, après les recours déposés auprès du tribunal de Rome par des migrants secourus en Méditerranée et transférés dans les centres en raison de leur provenance de pays considérés comme sûrs par l'Italie, dont l'Égypte et le Bangladesh, pour l'examen accéléré de leur demande d'asile. Pour Sara Kelany, responsable du département immigration de Fratelli d'Italia, le projet de la Commission « donne raison à l'Italie sur les pays sûrs ». Fatto Quotidiano : « Des 40 migrants transférés en Albanie, il y en a un qui a déjà fait son retour en Italie. Le gouvernement aurait en effet déporté illégalement un demandeur d'asile, en plus avec les poignets liés pendant au moins dix heures. Les avocats des personnes transférées pourraient mettre en évidence cet élément de contrainte prolongée dans de futures initiatives juridiques. Quoi que le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi (indépendant) entende par « pratique tout à fait normale », ce qui s'est passé semble aller à l'encontre des directives ministérielles elles-mêmes (qui citent les directives communautaires) qui n'autorisent pas la contrainte comme mesure préventive, mais seulement en cas d'opposition au retour de l'individu, sous réserve des principes de nécessité et de proportionnalité, et non pour toute la durée du transfert. Or, il n’y aurait eu aucune rébellion de la part des 40 migrants, malgré la totale absence d’information sur ce qui se passait, y compris la destination, fait savoir un avocat de quatre migrants ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La constitution hongroise précisera qu’une personne est "soit un homme, soit une femme".

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Hongrie. La Constitution précisera désormais qu’une personne est « soit un homme, soit une femme » et « la primauté du droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct sur tout autre droit ».

De plus, « la citoyenneté d’un Hongrois détenteur d’un autre passeport pourrait être suspendue », à l’exception des ressortissants de l’Union européenne et de quelques autres pays européens.

14/04/2025

Die Linke fait pression sur la CDU.

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Allemagne. Le parti post-communiste Die Linke lie sa future approbation des amendements à la Constitution au fait que le chef de file de la CDU Friedrich Merz garantisse par écrit qu’aucune majorité ne sera recherchée avec le parti patriotique AfD.

Anke Wirsing candidate à la présidence du BSW de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Anke Wirsing, une adepte de la coprésidente fédérale du BSW Sahra Wagenknecht, désire se présenter à l’élection de la présidence du BSW de Thuringe, face à Katja Wolf qui occupe en ce moment cette fonction et qui est également membre du gouvernement de Thuringe.

Sahra Wagenknecht et Katja Wolf sont en opposition au sein du BSW et si Anke Wirsing devenait présidente du BSW de Thuringe, cela pourrait amener à la fin de la coalition, en Thuringe, entre les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-démocrates du SPD et le BSW.

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Anke Wirsing

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/02/une...)

Lors des élections locales et régionales, le parti des (Vrais) Finlandais recule fortement.

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Finlande. Lors des élections locales et régionales de ce dimanche, le parti des (Vrais) Finlandais recule fortement. Il obtient 7,6 % (soit – 6,9 points) lors des élections locales et 7,8 % (soit – 3,3 points) lors des élections régionales.

Riikka Purra, la présidente du Parti des (Vrais) Finlandais, a qualifié ces résultats de « chiffres décevants » et a affirmé qu'ils représentaient un « tournant sans précédent » dans la politique finlandaise : « L’opposition a réussi à exploiter le mécontentement du public sans proposer d’alternatives, tout en accusant le gouvernement d’être responsable de la crise économique »

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Riikka Purra

"La visite à venir de Giorgia Meloni à Washington."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour les frappes russes sur l'Ukraine « Ukraine, bombe sur les fidèles » (Corriere della Sera), « Moscou fait un massacre de civils » (Repubblica), « Ukraine, la tragédie des rameaux » (Messaggero), le budget alloué à la défense « Crosetto (Frères d’Italie) : « il faut plus de fonds pour la défense » » (Stampa), et la visite à venir de G. Meloni à Washington « Trump, le plan Meloni » (Giornale).

La visite à venir de G. Meloni à Washington. Repubblica : « Il y a une raison de plus pour laquelle Giorgia Meloni entend apporter à Washington la promesse de ne pas suivre certaines capitales européennes dans le dialogue avec la Chine : la sécurité. L’Italie, selon la présidente du Conseil, ne peut pas se heurter à Washington pour la simple raison que des États-Unis dépendent une bonne partie de sa défense contre d’éventuelles agressions extérieures. ». Corriere della Sera : « Une « posture plus rigide » dans les rapports avec Pékin et la promesse que Trieste ne deviendra pas un hub logistique chinois, voici le geste de Meloni en vue de la visite à la Maison Blanche. Le Palais Chigi laisse filtrer l’irritation de Meloni au sujet de la visite de trois jours du Premier ministre espagnol Sanchez en Chine, pour signer des accords de coopération, une mission qualifiée d’« erreur ». Le ministre de l’Economie Giorgetti, interrogé sur l’imminente visite à la Maison Blanche, explique « c’est un effort politique et stratégique fondamental aussi pour l’Europe ». Il Messaggero : « La mission de Giorgia, entre risques et bénéfices » : Il y a le risque de miner l’unité européenne mais dans ces temps incertains, un canal de dialogue peut être utile. Ce voyage pourrait servir à mieux comprendre ce que veut Trump et mieux réagir ensemble. Mais si Trump offrait des avantages à l’Italie, ce serait alors « un piège ». La Stampa : « Meloni, l’amie italienne » : « achat d’énergie et de gaz chez les Américains et atteindre 2% des dépenses militaires, les seuls cadeaux possibles que Meloni peut offrir à Trump ». Giornale : « l’objectif de Meloni est d’arriver à « zéro droits de douane » avec la proposition d’un « grand marché de libre échange » comme l’a rappelé aussi le ministre Tajani. Le commissaire européen Sefcovic sera lui aussi à Washington. Au niveau des contenus, les deux visites (européenne et italienne) ne pourront pas être discordantes. Le lendemain, de retour à Rome, Meloni, rencontrera le numéro deux de l’administration américaine, JD Vance, le 18 avril ». Selon le ministre Giorgetti « ce ne sera pas une négociation simple. Chacun cherchant ses propres intérêts nationaux, il faut trouver une synthèse, un compromis qui soit correct » ».

Le 11e paquet d’aides à l’Ukraine. Messaggero : « Des sources qualifiées font savoir au quotidien que l’Italie est en train de travailler au 11e paquet d’aides militaires pour l’Ukraine. Un paquet « copieux » et essentiellement défensif : priorité aux munitions et aux missiles devant servir aux batteries franco-italiennes du Samp-T placées en défense des villes. Entretemps, le secrétaire à la Défense américain Pete Hegseth a annoncé un plan d’aide monstre à hauteur de 21 milliards de dollars, c’est la somme globale des engagements de chaque pays allié. L’Italie prendra elle aussi sa part. Sa contribution pourrait s’élever entre 500 millions et un milliard d’euros, selon les informations à disposition du Messaggero. Trump veut terminer rapidement ce conflit »

ReArmEU. La Stampa : « La présidence polonaise de l’UE vise à conclure d'ici mai l'accord pour le feu vert au fonds « Safe », qui mettra à disposition 150 milliards de prêts à taux réduit aux pays pour les dépenses militaires. Mais avant cela, idéalement avant la fin du mois d'avril, Varsovie souhaite convenir d'une date pour l'activation conjointe de la clause de sauvegarde qui permettra de dissocier les dépenses de défense du Pacte de stabilité. Mais l'Italie – c'est-à-dire le pays qui pourrait tirer le plus grand profit des prêts du SAFE, dirigé par le gouvernement qui a demandé avec le plus d'insistance la séparation des dépenses militaires – ne semble pour l'instant intéressée ni par l'un ni par l'autre dispositif, ni par la possibilité d'utiliser les fonds de cohésion dans le secteur de la défense. Comme l'a très clairement déclaré le ministre Giancarlo Giorgetti à l'issue du Conseil Ecofin de Varsovie, Rome souhaite d'abord attendre la fin du sommet de l'OTAN prévu en juin ».

Ukraine. Repubblica : « Giorgia Meloni et Elly Schlein [dénoncent] la barbarie des [récentes frappes russes en Ukraine]. Matteo Salvini et Giuseppe pas Conte ne s’expriment pas et leur silence fait polémique ». « Giorgia Meloni a régi sans hésitation pour condamner les ‘’horribles et viles’’ frappes russes sur la ville ukrainienne de Soumy, ‘’en contradiction avec l’engagement réel pour la paix porté par le président Donald Trump et soutenu avec conviction par l’Italie, aux côtés de l’Europe et de ses autres partenaires internationaux’’. La secrétaire du Parti démocrate a elle aussi exprimé son indignation, de même que le président démocrate du Comité parlementaire pour la Sécurité de la République italienne ou encore le président des sénateurs Forza Italia. A l’inverse, le silence de Salvini et Conte est frappant et fait réagir les autres forces politiques. Le leader d’Azione apostrophe le chef du Mouvement 5 Etoiles : ‘vous voulez encore auditionner l’ambassadeur russe en Italie au Parlement ?’ mais une députée 5 Etoiles ne réagit dans la soirée pour dénoncer un ‘deux poids deux mesures’ avec les bombardements à Gaza. »

Immigration. Messaggero : « La Libye interdit les ONG, Rome proteste aussi et appelle à ‘révoquer l’interdiction’ ». « La situation internationale a quelque peu éclipsé les derniers événements en Libye mais la relation avec Rome s’est à nouveau tendue. Les ONG occidentales ont été écartées par le gouvernement libyen alors que les traversées d’embarcations pleines de migrants reprennent, avec la complicité de l’inertie des autorités libyennes. Il y a déjà deux semaines, dix ONG opérant sur le front migratoire ont été contraintes de suspendre leurs activités et quitter le territoire, suscitant la protestation des chancelleries diplomatiques européennes à laquelle s’est associée l’Italie. Le gouvernement Meloni a pris la défense des ONG et accusé Tripoli de violer le droit international à travers une lettre signée par 17 diplomates européens. Le scepticisme monte à Rome quant à la possibilité que le gouvernement libyen, affaibli, puisse assurer une collaboration loyale avec les autorités italiennes et européennes malgré les fonds abondants qui arrivent de Bruxelles pour endiguer les trafics. A Tripoli les élections nationales évoquées depuis des mois sont un mirage et si l’Italie reste un acteur de premier plan dans le pays, les incidents diplomatiques et les tensions ne manquent pas. Une fontaine monumentale a par exemple été inaugurée sur la place des martyrs en hommage à 14 victimes libyennes du régime italien, dans un climat de revendications anticoloniales. La visite du ministre de la Culture Giuli prévue à la fin du mois a été annulée. »

Stampa, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense : « Droits de douane, Ukraine, Moyen-Orient, coopération : la rencontre entre G. Meloni et D. Trump sera celle d’une confrontation tous azimuts, selon une logique à la fois multilatérale et bilatérale, car nous sommes un pays souverain. »

Repubblica, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre pour les affaires européennes : « Il y a un risque de submersion des produits chinois, il faut mettre en place une barrière au niveau de l’UE » : « Lors de son déplacement à Washington, Giorgia Meloni représentera l’Italie. Toutefois, Donald Trump est le premier à dire que la question des droits de douane sera traitée au niveau du bloc européen. Nous plaidons pour éviter une guerre commerciale, Meloni peut jouer un rôle stratégique pour faciliter le dialogue. Mais ce sont les dossiers bilatéraux qui seront sur la table, comme les investissements des entreprises américaines en Italie. Notre objectif reste, à terme, de supprimer les droits de douane. Je vois en Trump un perpétuel ‘stop and go’ qui me semble tactique, il faut savoir faire avec, en étant flexibles mais en gardant la tête haute. Quand on négocie, il faut savoir discuter de tout [y compris l’achat de gaz et armes américains], quant à la web tax il me semble difficile de revenir en arrière. Il faut renforcer l’Occident, pas le fracturer, autrement l’alternative est la Chine. Une fois la relation rééquilibrée dans le secteur agricole, le MERCOSUR offre un débouché très fort, de même que les pays du Golfe. Sur les 2% de PIB pour la Défense, nous devons faire cet effort. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Danemark prolonge ses contrôles aux frontières avec l'Allemagne pour six mois supplémentaires.

Danemark. Le pays prolonge ses contrôles aux frontières avec l'Allemagne pour six mois supplémentaires.

L'UDC entre pour la première fois au sein de l'exécutif du Canton de Soleure.

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Suisse. Canton de Soleure (Solothurn en allemand). Lors du deuxième tour de l’élection de l’exécutif ce 13 avril 2025, l’UDC (SVP en allemand) Sibylle Jeker-Flury est élue : 

https://www.bluewin.ch/fr/infos/suisse/l-udc-soleuroise-e...

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/09/pre...)

13/04/2025

L'AfD privée de la salle à laquelle elle a droit.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD, qui est arrivé deuxième lors des élections législatives, se voit refuser la deuxième plus grande salle du bâtiment qui abrite la Chambre des députés pour ses réunions de groupe. Les sociaux-démocrates du SPD, arrivés en troisième position lors du scrutin, sont autorisés à conserver l’utilisation de cette salle.

Sławomir Mentzen attire de nombreuses personnes à ses rassemblements électoraux.

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Pologne. Meeting électoral du candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen à Tarnów :

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12/04/2025

Marlen Svazek dénonce le fait que des familles nombreuses tziganes de l’ouest de l’Ukraine se rendent en Autriche.

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Autriche. Le vice-gouverneur FPÖ de l’État de Salzbourg Marlen Svazek dénonce le fait que des familles nombreuses tziganes de l’ouest de l’Ukraine, où il n’y a pas de guerre, se rendent en Autriche en tant que personnes déplacées avec droit à toutes les prestations sociales.

Jens Spahn déclare que l'AfD doit être traitée comme les autres partis d'opposition.

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Allemagne. Le vice-président du groupe parlementaire des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU Jens Spahn a déclaré que l'AfD devrait être traitée comme un parti d'opposition au même titre que n'importe quel autre parti.

Tino Chrupalla : "L’Allemagne ne doit pas être un porte-avions pour des guerres étrangères."

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Allemagne. Le coprésident du parti patriotique AfD Tino Chrupalla dénonce le fait que le nouveau gouvernement désire fournir davantage d'armes à l'Ukraine et que l’Allemagne soit prête à entrer en guerre contre la Russie d’ici 2029.

L’accord de coalition stipule que l’Allemagne doit devenir « le centre névralgique de l’OTAN » et prévoit que les sanctions contre la Russie doivent être maintenues.

Tino Chrupalla considère que « l’Allemagne ne doit pas être un porte-avions pour des guerres étrangères » et doit montrer la voie vers la paix.

George Simion répond durant plus de cinq heures aux questions de la presse et des influenceurs.

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Roumanie. La candidat à l’élection présidentielle George Simion a répondu, durant plus de cinq heures, aux questions de journalistes de la presse locale, des médias alternatifs et des influenceurs. 

Sílvia Orriols, placée sous protection.

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Espagne. Catalogne. Sílvia Orriols, maire de Ripoll et député au Parlement de Catalogne, a été placée sous protection, suite à ses prises de position contre l’islamisation.

Le Vlaams Belang dénonce l’accord survenu au sein du gouvernement belge.

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Belgique. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang dénonce l’accord survenu au sein du gouvernement belge dirigé par le Premier ministre du parti nationaliste flamand N-VA Bart De Wever. Des députés fédéraux du Vlaams Belang réagissent :

Marijke Dillen : « Le projet tant vanté du ministre [démocrate-chrétien CD&V] de la Justice Annelies Verlinden de transférer les détenus en séjour illégal vers des centres de retour fermés afin de lutter contre la surpopulation carcérale relève du populisme flagrant. Le ministre n'a même pas compétence sur ces centres, et ceux-ci ne sont même pas équipés pour cela. Il n'y a pas non plus de gardiens. »

Francesca Van Belleghem : « De plus, le paquet de crise ne contient aucune mesure pour favoriser le retour des immigrés illégaux : pas de visites à domicile, pas de réouverture des centres de retour pour les familles et pas de pression sur les pays tiers pour qu'ils reprennent leurs ressortissants illégaux et criminels. » 

Barbara Pas : « La crise de l’asile ne peut être résolue qu’avec un ensemble de mesures décisives et complètes, et ce n’est en aucun cas le cas avec cet accord de Pâques du gouvernement De Wever. »

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/12/bel...)