03/03/2025
Royaume-Uni : le prix de l'immobilier et l'immigration ont augmenté parallèlement.
Royaume-Uni. Reform UK met en avant le fait que l'augmentation du prix de l'immobilier s'est déroulé parallèlement à l'augmentation de l'immigration, depuis 1997.
18:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán appelle l'Union européenne à entamer des négociations de paix directes avec la Russie.
Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán appelle l'Union européenne à entamer des négociations de paix directes avec la Russie.
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le nouveau gouvernement autrichien est entré en fonction.
Autriche. Le nouveau gouvernement fédéral composé des sociaux-chrétiens/conservateurs de l'ÖVP, des sociaux-démocrates du SPÖ et des libéraux de Neos est entré en fonction.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/27/aut...)
14:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Kiev, le plan divise Meloni et Macron."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées à l'Ukraine « Kiev, le plan divise Meloni et Macron » (Corriere della Sera), « « Ukraine, un mois de trêve » » (Repubblica), « Trêve d'un mois en Ukraine » (Stampa), « Ukraine, un plan européen » (Messaggero), « Occident, dernier appel » (Giornale), « Emmanuel Macron parle » (Foglio).
Le sommet de Londres. Corriere della Sera « une coalition de volontaires, l’initiative franco-britannique pour la paix au sommet avec 19 dirigeants. Un sommet qui était censé débriefer des rencontres avec la Maison Blanche s’est ensuite transformé en un passage crucial pour articuler une première réponse aux secousses de Trump aux certitudes qui prévalaient, jusque-là, dans l’ordre international. Londres, mais aussi Paris, semblent penser qu'au vu de la situation dramatique actuelle, les liturgies de l'UE appartiennent au passé et qu'il est nécessaire d'adopter des formats différents et flexibles. L'ancien ordre est en train de mourir et le nouveau est en train de naître. ». Il Foglio – « la coalition des volontaires : l’Europe doit grandir ou elle sera vouée à la mort. Les décisions qui seront adoptées dans les prochains jours détermineront l’existence ou pas de l’Europe comme acteur géopolitique, qui soit à la hauteur de son poids économique et démographique et militaire ». La Repubblica : « Une entente Londres-Paris pour arriver immédiatement à une trêve d’ici un mois Le Premier ministre britannique et E. Macron veulent convaincre Trump de ne pas abandonner Kiev. Ils ont pris le commandement des opérations en Europe pour rendre le Vieux Continent une puissance également défensive et ramener l’Ukraine de Zelensky à la table des négociations entre les Etats-Unis et la Russie. »
Le positionnement de Rome. Corriere della Sera : « A Londres, Meloni propose une troisième voie, celle italienne et elle le fait avec un point de presse long et inhabituel : le but est d’éviter le désengagement américain. Meloni freine sur le plan franco-britannique et invite à « éviter la rupture avec les Etats-Unis ». En effet, selon la Présidente du Conseil, « on a voulu courir trop vite » et il faut freiner cette fuite en avant, au prix de déclasser ce que son hôte qualifie de « plan » à de simple « propositions » ». Repubblica : « Froide sur l’hypothèse d’un accord de paix franco-britannique. Elle annonce qu’elle va bientôt à Washington. Pour la première fois depuis des semaines, elle dit ce qu’elle pense vraiment. Ceci : l’Italie ne veut pas et ne peut pas renoncer aux Etats-Unis. Elle a besoin de son parapluie nucléaire. Elle veut éviter une guerre commerciale avec Washington. Elle ne croit pas que l’Europe puisse remplacer son allié en se défendant seule. Et elle estime qu’il est vital, notamment pour défendre l’Ukraine, de s’en remettre encore à Washington. Pour cela, elle évoque un article cinq de l’OTAN "light" pour décourager de nouveaux assauts à Kiev, une fois la trêve avec Vladimir Poutine signée ». Stampa « Meloni et les tensions avec les partenaires européens » : « la présidente du Conseil veut se libérer de cette image qui la voit écrasée par l’initiative Macron-Starmer et fait savoir qu’elle croit peu à la solution proposée par ces deux derniers ». « le désir de jouer un rôle de négociateur transatlantique de Meloni est illusoire : Trump veut mettre les pays membres de l’UE les uns contre les autres ». Il Messaggero « avec Starmer et Macron, Meloni a eu un dialogue « long et franc », utile pour marquer ses différences sur l’envoi de troupe en Ukraine. Elle tient à dire que « cela n’a jamais été à l’ordre du jour », une façon aussi sur le volet national, où Salvini ne perd une seule occasion pour « tirer » contre Macron et von der Leyen ». Domani: « L’activisme peu concluant de Meloni masque une fragilité : avec l'échec de sa stratégie de « pont » entre l’Europe et les Etats-Unis, elle se retrouve sans rôle clair, tiraillée entre les deux rives de l’Atlantique. En dépit de la relation spéciale Trump-Meloni, aucune concession commerciale de Washington n’est à prévoir sur les droits de douane. Sur le plan interne, la cheffe du gouvernement est sous pression, prise entre Tajani et Salvini. Sa marge de manœuvre s’amenuise et trois choix s’imposent : s’aligner sur la consolidation de l’intégration économique de l’UE, suivre au moins partiellement la ligne Paris-Londres-Berlin en politique étrangère, et assumer une hausse des dépenses militaires. Des décisions, en particulier la dernière, qui la placeraient en minorité dans l’opinion et raviveraient les tensions au sein de sa coalition. » Il Giornale : « Alors que Macron insiste sur une « Italie forte » alignée sur Draghi et sur le « consensus émergent » autour d’une défense européenne intégrée, Meloni se positionne en pivot entre l’Europe et les États-Unis. Un axe émergent se dessine avec Starmer et Tusk, ce dernier soutenant la proposition italienne d’un sommet Europe-États-Unis. Avec Starmer, Meloni se dit « prête à tout pour maintenir l’unité occidentale » : Rome et Londres ne veulent pas d’un découplage transatlantique, sans pour autant relâcher leur soutien à l’Ukraine. Une inquiétude demeure au Palais Chigi: l’impact des hausses des droits de douane annoncées par Trump »
L’initiative française. Corriere della Sera : « l’appel de Macron pour l’envoi de soldats « nous voulons l’Italie à nos côtés ». Macron continue de lancer des messages à Giorgia Meloni, dans l’espoir d’impliquer l’Italie dans un rôle de premier plan dans la nouvelle Europe qui tente de naître et qui est appelée à marcher sur ses propres jambes. Paris cherche Rome en attendant que l’Allemagne de Merz relance le duo franco-allemand. L’invitation de Paris à Rome était naturelle avec l’Européen Draghi, cela reste nécessaire avec la Patriote Meloni. Si Macron s’est rendu à la Maison Blanche, c’est aussi il partage les efforts de l’Italie. Reste à trouver un point d’équilibre entre commencer à faire seuls en tant qu’Européens et privilégier encore le lien avec les Etats-Unis. Macron cherche Meloni, mais le président français fait pression sur le premier point, alors que la Présidente du Conseil fait tout son possible pour assurer le second point. Encouragé par les concessions de l’Allemand Merz, Macron fait pression sur sa vision d’une défense européenne jusqu’ la mises à disposition du « parapluie nucléaire français » pour l’avantage de tous les partenaires de l’Union : si les Etats-Unis devaient retirer leur protection, la France pourrait remplacer ce rôle. »
L’Italie et l’Ukraine. Repubblica : « Sondages. Donald Trump [est globalement perçu] comme une menace pour la démocratie et pour l’UE. Sa popularité est tout de même de 29%, soit 5 points de plus que l’année dernière. La popularité de Poutine, dernier du classement, passe de 10% à 17% en un an. L’indice de confiance du président ukrainien a été réduit de moitié, passant de 53% à 27% depuis le début du conflit, et se plaçant donc derrière Donald Trump’’. ‘’La popularité d’Elon Musk stagne autour des 20%’’. ‘’La perception de la guerre en Ukraine ainsi que des pays et des leaders impliqués a beaucoup évolué depuis 2022, avec pour conséquence d’affaiblir la position de l’Europe et de l’Italie’’. ‘’Les électeurs de la Ligue se distinguent comme les soutiens les plus convaincus du nouveau président américain (72% de consensus), suivis de l’électorat de Fratelli d’Italia (60% de consensus)’’. ‘’Dans l’ensemble, 70% des interrogés estiment que D. Trump n’accordera pas une place plus importante à l’Italie sur la scène internationale’’. ‘’Ce problème concerne directement la Présidente du Conseil Giorgia Meloni qui a jusqu’à présent exprimé sa proximité vis-à-vis de positions différentes, une position d’équilibriste entre deux visions qui pourraient s’avérer incompatibles. »
Messaggero : « Des manifestations en soutien à Kiev. L’absence du Mouvement 5 Etoiles fait parler et pose question’’. ‘’Hier Carlo Calenda, leader d’Azione, avait appelé à manifester pour réprouver le piège tendu à V. Zelensky par D. Trump, et plaider pour des Etats-Unis d’Europe. Les divisions au sein du centre-gauche ont toutefois émergé à cette occasion, par exemple sur la question d’une armée européenne, à laquelle s’oppose le leader 5 Etoiles Giuseppe Conte’’. ‘’Hier, 3 000 personnes ont manifesté à Rome et 10 000 dans toute l’Italie’’. Le Mouvement 5 Etoiles n’a pas participé. Le Parti démocrate et +Europa étaient représentés, l’ancien président de la Chambre Pier Ferdinando Casino était présent. AVS et Italia Viva n’étaient pas présents non plus, même si Matteo Renzi a qualifié l’initiative ‘d’appréciable’. ’’Carlo Calenda plaide pour un ‘bouclier démocratique’ pour faire barrage aux ingérences étrangères’’. ‘’Une autre manifestation ‘pour l’Europe’ est prévue pour le 15 mars, sans couleur politique particulière, à laquelle ne participera toutefois pas Forza Italia. Le M5S se concentre quant à lui sur sa mobilisation prévue le 5 avril, pour laquelle une participation du PD n’est pas exclue. » - Repubblica : « La mobilisation des principaux italiens syndicats CGIL, CISL et UIL. La secrétaire générale de la CISL Daniela Fumarola exhorte Bruxelles à ‘se réveiller’. Les syndicats descendront dans les rues et manifesteront sans drapeau ‘pour la liberté et l’unité des peuples européens’ lors de la manifestation du 15 mars. ». Messaggero, Pina Picierno, membre du Parti démocrate, vice-présidente du Parlement européen : ‘’L’Europe se construit à travers les crises, le Mouvement 5 Etoiles a d’autres priorités’’. ‘’Concernant les divisions au sein du PD, j’espère la violence dont on fait preuve D. Trump et JD Vance fera comprendre l’urgence de la situation actuelle’’. ‘’L’UE a tous les outils pour parvenir [à traverser ce moment] : le champ sera défini par ceux qui défendent les démocraties libérales.’’ »
Quotidiano Nazionale, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre des Affaires européennes : « L’appel de samedi soir avec Trump, le troisième bilatéral avec Starmer hier : grâce à Meloni, l’Italie est toujours de plus en plus centrale sur la scène internationale. Sur l'idée que le Président du Conseil serait pris en étau entre le trumpisme de Salvini et l'européisme de Forza Italia, celle au sein de la majorité est dialectique pure, contrairement au chaos qui règne dans l’opposition. L’attitude mesurée de Meloni après la rencontre Trump-Zelensky s’explique par la nécessité de discrétion pour renforcer notre rôle d’intermédiaire dans un monde en pleine recomposition géopolitique. Il faut cesser de voir la politique étrangère comme un match de foot : notre objectif est de restaurer le dialogue et de défendre un Occident uni, renforçant les relations transatlantiques. L’UE a trop misé sur la régulation et a perdu de vue son rôle politique, ce qui l’a affaiblie sur les plans industriel et international. Aujourd’hui, elle doit retrouver son poids stratégique à travers sa présence aux négociations de paix. L’envoi de troupes en Ukraine ? Ce n’est même pas une hypothèse, il faut d’abord imposer le silence des armes ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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L'AfD obtient 7,5 % et le BSW 1,8 % lors des élections pour le Parlement de l'État de Hambourg.
Allemagne. État de Hambourg. Lors des élections de ce 2 mars 2025 pour le Parlement de l’État de Hambourg, le parti patriotique AfD obtient 7,5 % (soit + 2,2) et le parti de gauche anti-immigration BSW 1,8 % (il se présente pour la première fois).
SPD : sociaux-démocrates
écologistes
CDU : démocrates-chrétiens
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
Volt : fédéralistes européens
autres
Gains et pertes :
Répartition des sièges :
L’AfD est surreprésentée dans le vote des hommes, des personnes entre 35 et 60 ans, des personnes qui habitent depuis longtemps dans l’État de Hambourg, des personnes qui habitent dans la périphérie de la ville, des ouvriers, des personnes ayant fait peu d’études et des personnes qui estiment leur situation financière mauvaise.
Les voix gagnées par l'AfD, par rapport au scrutin précédent, viennent du parti post-communiste Die Linke, du parti social-démocrate SPD, des abstentionnistes :
01:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/03/2025
Lors des élections pour le Parlement du canton du Valais, les patriotes de l'UDC progressent de 4 sièges.
Suisse. Canton du Valais. Lors des élections pour le Parlement du canton du Valais, les patriotes de l'UDC (SVP en allemand) progressent de 4 sièges.
Mitte : démocrates-chrétiens
FDP : libéraux
SVP : patriotes
SP : socialistes
Grüne : écologistes
Neo : sociaux-chrétiens locaux qui font partie des démocrates-chrétiens
autres
(https://www.srf.ch/news/wahlen-im-kanton-wallis-am-2-3-2025)
22:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Franz Ruppen de l'UDC est réélu au sein de l'exécutif du Canton du Valais.
Suisse. Canton du Valais. Franz Ruppen du parti patriotique UDC (SVP en allemand) est réélu en tant qu'un des cinq membres de l'exécutif du Canton. [Le sixième candidat s'étant retiré pour le deuxième tour, ce dernier n'aura pas lieu.]
Franz Ruppen
21:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les hôtels du Mecklembourg-Poméranie occidentale doivent faire face à une vaque d'annulations suite à la victoire de l'AfD.
Allemagne. Les hôtels du Mecklembourg-Poméranie occidentale, situé dans l'Est du pays sur la mer Baltique, doivent faire face à une vaque d'annulations suite à la victoire du parti patriotique AfD qui a remporté 35 % dans cet État lors des élections législatives.
17:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2025
Allemagne : le vote au scrutin majoritaire par circonscription.
Allemagne. Le vote par circonscription au scrutin majoritaire, lors des élections législatives du 23 février 2025, donne les patriotes de l'AfD (en bleu) premiers dans l'Est et les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-chrétiens bavarois (en noir) de la CSU dominants dans l'Ouest.
noir : CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois
rouge : SPD : sociaux-démocrates
bleu : AfD : patriotes
vert : Bündnis 90/Die Grünen : écologistes
20:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'évolution de l'apparence de Sylvi Listhaug, la dirigeante du Parti du Progrès.
Norvège. L'évolution de l'apparence de Sylvi Listhaug, la dirigeante du Parti du Progrès et l'évolution des résultats du parti dans les sondages.
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : le système en place prépare une loi lui permettant d'empêcher l'accès à des publications Internet dissidentes.
Roumanie. Le système en place prépare une loi lui permettant d'empêcher l'accès à des publications Internet dissidentes.
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Manifestation à Bucarest pour des élections libres.
Roumanie. Une grande manifestation s'est déroulée à Bucarest afin de demander l'organisation d'élections libres et en soutient au candidat nationaliste qui est arrivé premier à l'issue du premier tour du scrutin présidentiel Călin Georgescu.
16:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/02/2025
Les sociaux-démocrates dérangés par la demande de la CDU/CSU à propos de la neutralité des ONG.
Allemagne. Le coprésident du parti social-démocrate SPD Lars Klingbeil critique la demande de la CDU/CSU à propos de la neutralité des organisations non-gouvernementales financées par l’État et demande que cela se termine en vue de l’ouverture de négociations afin de former un gouvernement CDU/CSU-SPD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/28/la-...)
23:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Premier ministre social-démocrate danois lance un appel à ses amis sociaux-démocrates des pays nordiques à propos de l'immigration.
Danemark et Norvège. Le Premier ministre social-démocrate danois Mette Fredriksen, qui pratique une politique migratoire restrictive, a lancé, à Oslo en Norvège, un appel à ses amis sociaux-démocrates des pays nordiques : les problèmes liés à l'immigration doivent être pris au sérieux. Sylvi Listhaug, la présidente du Parti du Progrès, le parti patriotique norvégien, demande au Parti travailliste norvégien d’écouter Mette Fredriksen.
Mette Fredriksen
Sylvi Listhaug
17:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU/CSU interroge le gouvernement sur la neutralité des ONG financées par l’État.
Allemagne. Les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU interrogent le gouvernement sortant sur la neutralité des ONG financées par l’État :
https://www.21news.be/allemagne-la-cdu-csu-interroge-le-g...
16:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Hongrie, "un paradis fiscal pour les familles".
Hongrie. Balázs Orbán, le chef de cabinet du Premier ministre hongrois, estime que les mesures prises par le gouvernement feront de la Hongrie « un paradis fiscal pour les familles ».
(https://www.breizh-info.com/2025/02/27/244257/hongrie-vik...)
15:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une nouvelle fatwa est lancée contre Geert Wilders depuis le Pakistan.
Pays-Bas et Pakistan. Hafiz Saad Hussain Rizvi, qui vit au Pakistan et a été condamné à quatre ans de prison en septembre 2024 aux Pays-Bas pour avoir demandé la mort du président du parti anti-immigration PVV Geert Wilders, lance une nouvelle fatwa contre ce dernier, appelant à le tuer.
(https://www.lejdd.fr/international/pays-bas-deux-pakistan...)
15:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le gouvernement se met d’accord pour un "maxibonus" pour les familles."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées à l’introduction par Donald Trump de droits de douane plus élevés pour les biens européens ("droits de douane, l'effondrement mondial" Repubblica, "droits de douane, Trump épargne Londres et isole l'UE" Stampa, "Trump, les premiers doutes de la Ligue" Giornale), à l'Ukraine ("les troupes en Ukraine. D. Trump freine K. Starmer : d'abord je veux la paix" Messaggero), l’OTAN et les dépenses italiennes pour la défense ("Défense, le plan de Meloni" Corriere della Sera), les aides de l’Etat sur les factures d’énergie ("aides pour les familles" Messaggero, "Des aides sur 3 mois, 200 euros par famille" Stampa).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la visite de Zelensky à la Maison Blanche prévue pour aujourd’hui et la signature de l’accord sur les terres rares, l’état de santé du Pape François et les faits divers.
Repubblica : ‘’Réductions sur les factures d’énergie : deux échelons pour les revenus jusqu’à 25000 euros’’. ‘’Le gouvernement se met d’accord pour un ‘maxibonus’ pour les familles. C’est la formule que Giorgia Meloni choisit pour les aides contre la hausse du coût de l’énergie : ‘nous élargirons les critères de revenus pour les bénéficiaires jusqu’à 25 000 euros’ (alors que le seuil est actuellement fixé à 9 530 euros de revenu annuel), annonce la Présidente du Conseil quand les membres du gouvernement ayant participé à la réunion au Palais Chigi s’interrogent sur les équilibres budgétaires du décret pour une valeur de 2,85 milliards qui sera examiné ce matin en conseil des ministres’’. ‘’Les aides se concentreront sur trois mois, et les familles aux revenus les plus bas bénéficieront de 200 euros d’aide supplémentaires avec la nouvelle formule.’’ Messaggero : ‘’Huit millions de familles pourront recevoir jusqu’à 200€ d’aides sur trois mois. Le décret coûtera près de 3 milliards d’euros et le seuil de revenus pour l’éligibilité a été relevé à 25000 euros. Les ressources seront réparties de façon à peu près égale entre les familles et les entreprises. Le nouveau rôle de l’‘Acheteur unique’ sera également étudié, dans le but de stabiliser les prix. Le gouvernement souhaite travailler à un modèle standardisé pour toutes les sociétés énergétiques afin d’assurer davantage de transparence sur les prix. Concernant les aides, la Présidence du Conseil se dit satisfaite d’une ‘garantie d’un soutien concret dans un moment difficile’.’’
Repubblica : "Grève des juges : record de participation pour dire ‘non à une réforme punitive’. ‘’Partout dans le pays, les tribunaux et les procureurs se sont opposés à la réforme du gouvernement pour séparation des carrières. Le Président de l’Association nationale de la magistrature C. Parodi observe : ‘Cette mesure pénalise les citoyens, pas nous [les juges], car nous ne sommes pas une caste’. Des nombreux écrivains et acteurs se joignent à la cause des magistrats." Messaggero : "Sur la réforme de la justice, le gouvernement ouvert à apporter des retouches’’. ‘’A la suite de l’appel à la grève, la participation est élevée’’. ‘’Après une réunion de la majorité à la Présidence du Conseil, Giorgia Meloni se dit prête à négocier avec les juges : ‘Écoutons-les’. La Présidente du Conseil tente une médiation pour éviter une nouvelle confrontation entre pouvoir politique et pouvoir judiciaire, mais ses deux adjoints, M. Salvini et A. Tajani maintiennent une ligne intransigeante. Le texte sur la séparation des carrières reste plus que verrouillé à ce stade’’. ‘’Un futur décret pourrait notamment intervenir pour la parité femmes-hommes parmi les juges.’’
Droits de douane. - Repubblica : "La Présidente du Conseil freine Matteo Salvini ‘la négociation doit être menée au niveau de l’UE’. ‘Devons-nous nous suicider avec Macron ?’ provoque le chef de la Ligue qui plaide pour une négociation bilatérale entre les États-Unis et l’Italie sur les très redoutés droits de douane, menace agitée voire déjà officiellement annoncée par Donald Trump’’. ‘’Mais la ligne du gouvernement n’est pas celle-là, au contraire : ‘les droits relèvent de la compétence de l’UE’ réplique l’autre vice-Président du Conseil, Antonio Tajani, à la sortie du Sénat. ‘Le commissaire Sefcovic s’en occupe déjà’, insiste le secrétaire de Forza Italia. Le ministre des Entreprises, Adolfo Urso, dit aussi que ‘l’Italie s’inquiète d’une possible escalade’. Giorgia Meloni fait quant à elle comprendre qu’elle n’a pas l’intention de rompre avec le reste de l’Europe. Elle bénéficie de l’appréciation personnelle de Donald Trump, mais elle est consciente qu’en rompant avec l’UE, elle risque de compromettre les efforts italiens sur d’autres dossiers complexes : du décompte des dépenses militaires dans le pacte de stabilité (là aussi en lien avec une autre exigence du nouveau président des Etats-Unis) à la réforme du Pacte asile et immigration jusqu’à la directive européenne sur les rapatriements, autant de mesures essentielles pour éviter que le plan du gouvernement concernant les migrants ne soit enterré". ‘’ ‘A notre place, Macron l’aurait fait, mais nous nous sommes responsables’ observe-t-elle tout de même.’’ - Il Giornale : « Irritation du gouvernement italien face à « l'imprévisibilité de Trump ». Palazzo Chigi reste silencieux mais digère mal les derniers choix du président américain : augmentation de 25 % des droits de douane sur l’ensemble des exportations européennes, volonté d’appliquer des taux variables aux États membres de l’UE pour les diviser, et attaques répétées contre Fratelli d’Italia par Andrea Stroppa, émissaire italien de Musk. G. Meloni aurait ironisé auprès de ses proches : « On a un nouveau grand personnage ». Le Quirinal observe avec préoccupation le « pont Meloni » entre l’Europe et les États-Unis, qui menace de s’effondrer. Au sein de la majorité se multiplient les appels à reconsidérer le rapport avec Washington, même la Ligue – à l’exception de Salvini – commence à exprimer son « inquiétude » face aux prises de position de Trump, mais aussi de son propre leader. Un malaise grandit au sein du parti : Montanari, son chef de groupe à la Chambre des députés, critique en privé : « C’est lui qui dicte notre ligne en politique étrangère, mais 90 % du parti ne la partage pas. Quand Trump nous nuira, ce sera nous, ses soutiens, qui paierons le prix. Plutôt que de nous rapprocher du PPE et du futur chancelier allemand, qui aurait dû être notre interlocuteur naturel, Salvini s’est aligné sur les fascistes. »
Corriere della Sera : ‘’L’Italie est prête à augmenter ses dépenses pour l’OTAN.’’. ‘’L’Italie serait prête à porter ses dépenses pour la défense dans le cadre de l’OTAN à 2,5% de son PIB. Le ministère de l’Economie serait déjà en train de faire les comptes. Une triangulation qui implique le Palais Chigi, Bruxelles et le commandement central de l’OTAN a lancé les calculs. Alors que Keir Starmer annonce à la Maison Blanche une conséquente augmentation des dépenses militaires britanniques, il y a en Italie une certaine prise de conscience et peut-être même davantage, quant aux requêtes de Washington. L’Italie est prête à prendre sa part mais attend le feu vert du Conseil européen sur le décompte de ces dépenses en dehors du Pacte de Stabilité. Cela serait un revirement important y compris pour la crédibilité de Giorgia Meloni. Les Etats-Unis auraient par ailleurs envoyé au Palais Chigi, et par le biais du commandement de l’OTAN à Bruxelles à tous les alliés européens, une communication sur la future position de l’OTAN vis-à-vis de la Russie, qui différerait de la position actuelle. Washington a par ailleurs reporté sur Londres la responsabilité de protéger l’Ukraine à travers le transfert de direction du format Ramstein. Giorgia Meloni se rend à Londres dimanche, consciente que désormais c’est à Downing Street qu’il faudra s’adresser à ce sujet.’’
Messaggero : ‘’Donald Trump reçoit Keir Starmer : ‘des forces pour le maintien de la paix en Ukraine ? Il faut d’abord un accord’ ‘’. ‘’Le Premier ministre britannique a lui aussi adopté ce que les Américains ont surnommé le ‘style Macron’ : amical, souriant, généreux en compliments et flatteries. Keir Starmer a ainsi obtenu hier de renouer les liens entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis. L’accueil de Donald Trump a été amical mais il n’entre pas dans les détails sur une éventuelle force de maintien de la paix en Ukraine comme proposé par K. Starmer. Il assure toutefois son soutien aux britanniques si les troupes se trouvaient en difficulté. Et ce malgré la position nette de Moscou réaffirmée hier, qui ne tolérerait aucune présence de troupes occidentales. Trump a par ailleurs affirmé pour la première fois qu’il ‘ferait de son mieux pour que certaines terres reviennent à l’Ukraine’. Il assure vouloir défendre et observer l’article 5 du traité de l’OTAN. K. Starmer, tout comme E. Macron avant lui, a toutefois interrompu Trump pour le corriger sur le fait que les Européens ne récupéreront pas l’aide financière allouée à l’Ukraine qui a été ‘offerte’.’’
La Stampa, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy : « À Paris, lors du sommet d’hier sur la sidérurgie, j’ai soulevé la question de la pénalisation de notre acier, de plus en plus écologique, sur les marchés internationaux : si l’énergie coûte trop cher, le fer sera exporté hors UE. Nous sommes préoccupés par le risque d’une guerre commerciale avec les États-Unis, dont l’objectif est de diviser l’UE. La cohésion sous l’égide de la Commission européenne est la seule réponse possible. Je ne commente pas la proposition de Salvini de négocier bilatéralement avec Washington, ni les attaques de Stroppa contre le décret Espace. Nous pouvons acheter davantage de gaz liquéfié aux États-Unis, comme le demande Trump, mais notre priorité reste l’autonomie stratégique européenne. L’épicentre de la crise industrielle européenne est l’automobile, mais grâce à l’Italie, nous discutons actuellement de la révision des « amendes absurdes » pour les constructeurs de véhicules à combustion et du principe de neutralité technologique. Le nucléaire du futur n’est pas une chimère : avec notre patrimoine technologique et nos brevets, il sera Made in Italy. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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27/02/2025
Les 20 circonscriptions sur 299 au sein desquelles le parti patriotique AfD a obtenu les meilleurs résultats.
Allemagne. Les 20 circonscriptions sur 299 au sein desquelles le parti patriotique AfD a obtenu les meilleurs résultats se trouvent dans le sud de l'Est du pays, sauf la onzième qui est dans le nord de l'Est dans une zone assez isolée économiquement.
20:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD de Thuringe bloque la nomination de juges et procureurs.
Allemagne. Thuringe. Le groupe des élus du parti patriotique AfD au Parlement de Thuringe, dirigé par Björn Höcke, dispose d'une minorité de blocage et empêche la nomination de nouveaux juges et procureurs. Il ne souhaite lever le blocage que si ses membres sont autorisés à siéger dans des commissions importantes.
Le groupe parlementaire AfD exige que deux de ses députés soient élus à la commission qui supervise l'Office de Thuringe de protection de la Constitution.
[Les autres groupes politiques empêchent cela, alors que l’AfD y a droit.]
[L'AfD est classée comme étant d’« extrême droite avéré » par l'Office de protection de la Constitution de Thuringe et fait l'objet d'une surveillance.]
La groupe des élus du parti patriotique AfD au Parlement de Thuringe revendique également une place au sein de la Commission G10, qui contrôle la surveillance postale et téléphonique.
17:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
The Economist considère que la Roumanie n'est plus démocratique.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
État de Hambourg : l'AfD donnée à 11 % et le BSW à 3 %.
Allemagne. État de Hambourg. Sondage pour les élections du dimanche 2 mars 2025 pour le Parlement de l'État de Hambourg. [seuil électoral : 5 %]
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/hamburg.htm)
SPD : sociaux-démocrates
écologistes
CDU : démocrates-chrétiens
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : un gouvernement sans les patriotes du FPÖ, pourtant vainqueurs des élections.
Autriche. Les sociaux-chrétiens/conservateurs de l'ÖVP, les sociaux-démocrates du SPÖ et les libéraux de NEOS ont conclu un accord de coalition afin de former un gouvernement. Le parti patriotique FPÖ, grand vainqueur des élections législatives, est rejeté dans l'opposition.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/29/les...)
14:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Crosetto et Meloni défient Macron."
Italie. Revue de presse.
Les Unes sont consacrées aux propos de Trump sur l'Europe « Trump sur l'UE: « née pour nous arnaquer » » (Corriere della Sera), « Trump contre l'Europe » (Repubblica), « Trump anti-UE : à présent, les droits de douane et l'UE ralentit sur le green deal » (Messaggero), « Choc Trump: droits de douane à 25% » (Giornale) et à l'éventuel déploiement de soldats européens Ukraine « Soldats à Kiev, bagarre européenne » (Stampa).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’état de santé du Pape François, la visite de V. Zelensky prévue à Washington, la grève des magistrats contre la réforme de la Justice, et le Moyen-Orient avec notamment l’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.
Debriefing européen sur la visite du Président à Washington / troupes européennes en Ukraine. – Corriere della Sera « Les tensions entre Meloni et Macron. Au-delà de la méthode, il y a un clivage profond, en ce moment, entre d’une part l’Elysée et Downing Street et d’autre part le Palais Chigi. Il y a aussi deux approches diplomatiques différentes. A ce stade, sur la ligne de Meloni, on trouve l’Allemagne et la Pologne, hésitants à l’égard des projets de Paris et de Londres. Cette même perplexité a été exprimé hier par Tajani au général américain Cavoli, commandant de l’OTAN en Europe et chef des troupes américaines en UE. ». La Repubblica : « Meloni et Crosetto (Frères d’Italie) freinent Macron » : « La présidente du Conseil en visio avec les grands du Conseil de l’UE dicte ses conditions : "Seulement sous l’égide de l’ONU" Le ministre de la Défense répond à la France et au Royaume-Uni : "On n’envoie pas de contingent comme des fax". Dans un appel plutôt tendu, où la plupart des grands du Conseil européen sont restés silencieux, Giorgia Meloni a choisi d’intervenir. Deux piques à Emmanuel Macron, qui avait demandé la visio-conférence pour relater ses collègues sur son face à face avec Donald Trump. La première remarque de Meloni a été sur la méthode, adressée indirectement aussi au président du conseil européen, Antonio Costa, qui avait programmé le sommet en accord avec Paris : pour Meloni « ces formats » improvisés « sont peu utiles ». La seconde est sur le fond : devant le Français, elle a réaffirmé le non de l’Italie à l’idée de troupes européennes seules à la frontière russo-ukrainienne comme mission de maintien de la paix. « Peu efficace et très risqué », dit-elle. Rome sera là, mais seulement dans un contingent sous l’égide de l’ONU. Et en tout cas « les garanties de sécurité » pour Kiev, ajoute-t-elle, « doivent être réalisées dans le cadre de l’alliance atlantique », c’est-à-dire avec le plein appui des États-Unis de Donald Trump. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra « garantir une paix juste, qui ne soit ni fragile ni temporaire », comme le précise peu de temps après la rencontre bilatérale avec le suédois Ulf Kristersson. Contre l’initiative française, soutenue par le Royaume-Uni, les mots du ministre de la Défense, Guido Crosetto, sont encore plus durs sur les réseaux sociaux. Donc non à la mission uniquement européenne proposée, écrit Crosetto, par le « président d’une nation communautaire et par celui d’une nation extracommunautaire ». Encore : quand on « parle au nom de l’Europe, il faudrait avoir la foi pour se concerter ». Ce qui n’a pas eu lieu. Meloni évite toutefois d’attaquer le Premier ministre britannique Keir Starmer, notamment parce qu’elle le verra lors d’un entretien bilatéral, dimanche à Londres, avant le nouveau sommet. Mais la distance se creuse. » – La Stampa : « Crosetto et Meloni défient Macron » : c’est par le biais de la voix du ministre de la Défense Guido Crosetto que se fait entendre l’irritation de la présidente du Conseil. Cependant, le tout se réduit à un sentiment d’impatience que la droite a à l’encontre du Président français. Il ne fait pas de mystère sur le fait que Meloni est gênée par l’activisme de Macron ». Corriere della Sera « il n’est pas clair si le gouvernement italien est pris de court ou irrité, voire les deux ensemble, face à l’initiative de France et du Royaume-Uni. Il y a sans doute aussi le fait que l’Italie n’ait pas été consultée, ce qui a été considéré comme une impolitesse institutionnelle. En revanche, c’est un sentiment de gêne qui filtre des propos du ministre Crosetto. Quant à la majorité, c’est un défi de l’Europe lancé à un gouvernement désuni ». – Il Foglio « L’Europe et son armée fantôme, des discours surréels se tiennent alors que la seule voie possible demeure l’OTAN, sous laquelle l’Europe doit se renforcer »– La Stampa « le chemin qui se trouve devant Matteo Salvini est de plus en plus étroit. A la fin, la Ligue sera contrainte de voter le prochain paquet d’aides à l’Ukraine au Parlement, malgré la polémique soulevée, ce scénario se répète depuis 3 ans »
Immigration. Foglio : « La stratégie migratoire de Meloni repose sur plusieurs niveaux, mais l’Albanie en reste l’élément central. Le gouvernement ne veut pas attendre la décision de la Cour de justice de l’UE et prépare un nouveau décret. Objectif : transformer les structures de Shengjin et Gjader en centres de rapatriement (CPR), sans réviser le traité bilatéral avec Tirana, que le président albanais sortant, Edi Rama, refuse de modifier à l’approche des élections de mai. En parallèle, G. Meloni intensifie ses contacts européens pour affirmer qu’elle a réussi à « imposer à Bruxelles un nouveau modèle » de gestion de l’immigration. Après une rencontre avec le Premier ministre suédois, la prochaine étape est la France, qui, « contre toute attente, s’est rangée du côté de l’Italie sur la question des « pays sûrs » face à la CJUE ». Un entretien bilatéral est prévu demain à Paris entre le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Piantedosi (indépendant), et son homologue français, Bruno Retailleau. »
StarLink. Corriere della Sera « Sur X, Andrea Stroppa, collaborateur le plus proche de Musk en Italie, durcit le ton : « Entente Frères d’Italie-PD. Ils sont en train de faire passer Starlink et SpaceX – qui ont lancé des missions en Italie, accélérant les délais pour donner un coup de main – pour les « méchants ». Les amis de Frères d’Italie, ne nous appelez plus : vous avez suivi le PD dans sa croisade anti-Musk. Starlink n’est pas le jouet de la politique ». L’itinéraire législatif du décret sur l’économie de l’espace, qui sera débattu au Parlement à partir de lundi, ouvre un débat crucial sur les règles encadrant l’accès des acteurs privés à l’espace italien. L’enjeu : concilier l’attractivité des investissements dans un secteur stratégique pour la compétitivité, la recherche et la formation, avec la crainte d’une dérive purement commerciale. Le gouvernement rejette un amendement du PD visant à « privilégier les acteurs européens et, uniquement en cas d’impossibilité avérée, ceux issus de l’Alliance atlantique » mais accepte un autre réservant à l’État la propriété et le contrôle exclusifs de la cryptographie et des composants des clients. FdI minimise : « Aucune nouveauté, juste un renforcement de la sécurité nationale », tandis que l’opposition dénonce « un décret truffé de faveurs pour Musk » (M5S). » - La Repubblica : « Le chantage du lobbyiste de Musk : il s’attendait à un accès facilité pour son patron, mais l’insertion de références à la « préservation de l’intérêt national » et au « gain pour l’industrie nationale » suffit pour déclencher sa colère. En coulisses, Fratelli d’Italia s’agace de ces tensions et digère mal les récents sondages en ligne de Stroppa, suggérant de remplacer Piantedosi par Salvini au ministère de l’Intérieur. Le parti craint que Musk, via son émissaire en Italie, ne délaisse sa « relation privilégiée avec Meloni » au profit d’un rapprochement avec le leader de la Ligue. Silence du ministre du Made in Italy, Adolfo Urso, promoteur du décret, tandis que Mascaretta, rapporteur FdI à la commission, tacle Stroppa : « Cette loi ne sert que l’intérêt national. Ceux qui prétendent le contraire n’ont pas lu le texte ou sont de mauvaise foi ». »
Hausse des prix énergétiques. Repubblica : « Factures [d’énergie], les aides pourraient être concentrées sur trois mois. Le gouvernement mise sur l’été, lorsque les cours du gaz devraient être plus bas. […] Giorgia Meloni entend concentrer autant que possible les aides, sur trois mois plutôt que sur six, pour des raisons économiques, car il y a peu de ressources, mais aussi politiques, car les oppositions ont mis le coût de l’énergie en tête des critiques adressées au gouvernement. Les aides pour les familles et en particulier les familles nombreuses devraient être renforcées et les critères de revenus élargis afin de bénéficier à 7 millions de familles. Dans la meilleure des hypothèses, 900 millions d’euros d’aides devraient bénéficier aux entreprises. Le gouvernement attend en effet l’avis de Bruxelles sur les aides aux secteurs les plus énergivores. Des mesures importantes mais assurément inférieures aux attentes de la Confindustria et des petites entreprises. »
Le nouveau plan « Green Deal » européen. Sole 24 Ore : « Le gouvernement italien accueille avec tiédeur le nouveau plan européen sur le Green Deal. Le ministre des Entreprises et du Made in Italy Adolfo Urso (Frères d’Italie) a commenté « il faut des interventions plus concrètes et rapides et des ressources adéquates pour soutenir les entreprises face à ce grand défi ». En revanche, le dirigeant de la Ligue, Salvini, va directement à l’attaque ‘’von der Leyen a déclaré l’inverse de ce qu’a décidé Trump et de ce que demandent toutes les familles et les entreprises. Continuer dans l’erreur est diabolique’’. En revanche, le Parti démocrate salue ‘’une approche pragmatique en mesure d’assurer la compétitivité et la croissance en Europe dans le respect des objectifs verts. C’est un tournant attendu depuis longtemps’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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26/02/2025
Allemagne : les votes selon la tranche d'âge.
Allemagne. Les pourcentages obtenus par les partis selon la tranche d'âge lors des élections législatives du 23 février 2025 (comparaison +/- avec ceux de 2021).
(Alle = tous)
AfD : patriotes
BSW : gauche anti-immigration
Die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
CDU et CSU : démocrates-chrétiens et sociaux-chrétiens bavarois
Bündnis 90/Die Grünen : écologistes
FDP : libéraux
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