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07/05/2025

Les élus du FPÖ soumettent 827 questions parlementaires à propos de la période de la Covid.

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Autriche. Les élus du FPÖ soumettent 827 questions parlementaires à propos de la période de la Covid.

L’AfD du Brandebourg classée « cas d’extrême-droite avéré. »

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Allemagne. Brandebourg. L’Office du Brandebourg de protection de la Constitution a classé l’AfD du Brandebourg en tant que « cas d’extrême-droite avéré. »

Suisse : la votation sur l’identité électronique (e-ID) aura lieu.

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Suisse. La votation sur l’identité électronique (e-ID) est acceptée.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/22/sui...)

Reform UK donné à 29 % !

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Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage est donné premier avec 29 %, 7 points devant les travaillistes et 12 points devant les conservateurs. Reform UK obtiendrait 309 députés, soit 16 de moins que la majorité absolue.

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"Merz avec la chair de poule, élu chancelier au 2ème tour."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la prise de fonction du Chancelier Merz en Allemagne « Merz, le gouvernement avec un frisson » (Corriere della sera), « Merz avec la chair de poule, élu chancelier au 2ème tour » (Repubblica), « Glissade de Merz, puis la confiance. Les craintes de l'UE » (Messaggero) et le début du conclave « l'Eglise choisit son nouveau Pape » (Repubblica), « Le jour du jugement » (Stampa), « nous aurons le Pape » (Messaggero).

Les réactions en Italie. Messaggero : « Le soulagement de Giorgia Meloni et de Forza Italia, la Ligue y voit un ‘avertissement à l’UE de la part de Berlin’ » : « La diversité des réactions à l’élection hier de F. Merz, qui a reçu la confiance du parlement au second tour seulement, cristallise les différentes visions qui traversent chaque parti, à commencer par ceux de la majorité. La Ligue souligne la fragilité de l’accord entre CDU-CSU et le SPD qui a laissé de côté l’AfD. Forza Italia et Giorgia Meloni minimisent l’absence d’accord au premier tour, mais la Présidente du Conseil se concentre surtout sur la relation directe à construire avec l’Allemagne. Et il ne saurait en être autrement, vu les défis qui attendent l’UE, notamment en matière de droits de douane et de défense commune. La présidente du Conseil mise sur la relance de la compétitivité, en particulier dans le secteur automobile, mais aussi sur la construction de partenariats paritaires avec l’Afrique et pour la lutte contre l’immigration irrégulière : batailles sur lesquelles Merz avait déjà donné des signes d’ouverture dans les mois de campagne électorale. Si Forza Italia exprime son soulagement en vue d’une saison politique sous le signe du ‘pragmatisme’, le silence de la Ligue pèse. Parmi les oppositions aussi, les réactions ne se recoupent pas toutes. Pour la vice-présidente du Parlement européen, Pina Picierno (Parti démocrate), l’élection de Merz est une « bonne nouvelle pour toute l’Europe. C’est de la stabilité proeuropéenne de l’Allemagne et des autres pays que dépend l’avenir du continent, certainement pas des radicalismes qui ne conduisent qu’au chaos ». Messaggero : « Les marchés et l’UE poussent un soupir de soulagement mais l’instabilité allemande inquiète Bruxelles » : « Les leaders français et polonais recevront dès aujourd’hui le nouveau chancelier allemand, respectivement d’abord à Paris puis à Varsovie, en témoignage de la solidité du ‘Triangle de Weimar’. ‘A nous de rendre le moteur franco-allemand plus fort que jamais’ a rappelé E. Macron, ce moteur franco-allemand qui oriente traditionnellement le sort de l’UE mais qui n’est pas très bien huilé. Si à Paris le gouvernement navigue à vue, en l’absence de majorité parlementaire, le faux-pas de Merz qui n’a pas été élu dès le premier tour, du jamais vu depuis l’après-guerre, n’est pas passé inaperçu au sein des institutions européennes. L’alliance de gouvernement allemande ne nait pas sous une bonne étoile et risque de reproduire un script déjà vu lors des années Olaf Scholz avec les conflits internes à la coalition aboutissant à une éclipse partielle de Berlin au sein des dynamiques européennes. En somme, le cauchemar d’une Allemagne géante aux pieds d’argile, entrainant avec elle le reste du continent. Valérie Hayer souligne un ‘panorama politique fragmenté et tendu’, ‘il est évident que ce n’est pas un bon début’ confirme le co-président des Verts européens. » Repubblica : « Meloni et le lien avec Berlin plus fragile sur voitures et migrants » : « La présidente salue le leader allemand après la surprise de l’embuscade au Bundestag et se rendra aujourd’hui au Sénat pour la session question-réponse avec deux messages, l’un politique et l’autre diplomatique. Le premier : nous coopérons sur l’automobile et l’immigration. Le second : nous renforçons la collaboration entre Rome et Berlin. Un souhait que le Palais Chigi cultive surtout pour essayer d’équilibrer l’activisme d’Emmanuel Macron. Le communiqué précède l’appel téléphonique, au cours duquel Meloni adresse ses « félicitations » au nouveau chef de l’exécutif allemand et l’invite dans la capitale pour une rencontre bilatérale dans les prochains jours »

Le moteur franco-allemand. Corriere della Sera : « Si Merz devait être lesté par une majorité divisée, il aurait plus de mal à annoncer les nouveaux plans pour l’Europe avec Macron. Aujourd’hui, Merz se rendra à Paris pour rencontrer le président français. Nous savons bien que Merz et Macron sont en train de travailler ensemble depuis quelques semaines et que Paris mettra sur la table la proposition d’un Eurobond pour la défense, sur le modèle du Recovery Plan annoncé pendant la pandémie. Merz et Macron sont en train de préparer une déclaration conjointe ayant un grand impact sur les politiques européennes, à laquelle pourrait suivre une seconde, avec des propositions concrètes : le marché européen des capitaux, les engagements communs sur la défense et donc un endettement commun (les émissions) pour le réarmement. Or, si le gouvernement allemand devait se révéler fragile, les Eurobond pourraient vaciller ». Sole 24 Ore : « Le président Macron, affaibli, compte sur Merz pour relancer également le moteur français. Le président a déjà écrit sur les priorités des deux pays et l’Elysée a fait sortir un communiqué soulignant une fois de plus l’importance de cette rencontre à Paris avec le Chanceler. Il faudra vérifier ensuite si, dans un tel contexte fortement muté, le format franco-allemand pourra encore fonctionner. A Rome, d’après les déclarations de la présidente du Conseil G. Meloni, on voit une approche très pragmatique, concentrée sur l’économie et sur l’immigration sans impliquer l’Europe ou les projets unitaires. Ce sont deux perspectives différentes sur lesquelles il est possible de synthétiser le pari sur l’Europe. Reste à voir le rôle que voudra jouer Merz et à quel point son action sera influencée par les dynamiques internes et par le poids d’AfD. ».

La séance question-réponse à venir de Meloni au Sénat. Foglio : « Aujourd’hui au Sénat il y aura l’audition de Meloni, la séance question-réponse qui représente une occasion pour les oppositions de l’attaquer sur sa position par rapport à Israël et à Trump, mais aussi comment elle prévoit de relancer l’économie italienne, de faire face à la hausse des prix énergétiques, comment aller de l’avant avec les réformes et comment trouver l’argent pour le réarmement ». Stampa « Les partis d’opposition soulignent le silence assourdissant de Meloni sur Gaza. Pour sa part, le ministre des Affaires Etrangères Tajani fait savoir que ‘’Rome soutient le plan proposé par l’Egypte, soit la reconstruction de Gaza et excluant tout déplacement de la population palestinienne’’. Le M5S de Conte évoque un ‘’déshonneur national’’ de l’exécutif face au drame de Gaza ».

Le réarmement. Domani « La conférence organisée à Rome les 8 et 9 mai par l’Aeronautica militare et le ministère de Crosetto (Frères d’Italie), représente une passerelle idéale entre le gouvernement et certaines entreprises du secteur. Notamment pour SpaceX. La société d’Elon Musk, qui gère les satellites StarLink, sera en effet représentée par la responsable des ventes Stephanie Bednarek. Elle figure parmi les intervenants. Sa présence a soulevé de la perplexité. Le PD demande à savoir si Space X figure ou pas parmi les sponsors de l’événement. Et ce, pendant que le Sénat tente d’accélérer sur l’adoption du projet de loi sur l’économie de l’espace, cher à la société de Musk. Le vote sur les amendements devrait commencer aujourd’hui. Le texte approuvé par la Chambre prévoit la possibilité pour Space X d'entrer sur le marché. Les satellites peuvent être confiés à « des entités appartenant à l'Union européenne » ou – et c'est là que Starlink peut s'immiscer – « à l'Alliance atlantique ». A cela s’ajoute Andrea Stroppa, collaborateur opératif de StarLink Italie, qui a lancé une énième attaque sur X ‘’les Houthis à terre ont des connectivités supérieures à celles des navires italiens de guerre’’, et saluant ainsi la demande de ressources plus importantes pour le secteur, avancée par le ministre de la Défense Crosetto ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/05/2025

Roumanie : un candidat demande l'annulation du premier tour des élections présidentielles.

Roumanie. Le candidat Sebastian Popescu, qui a obtenu 0,28 %, demande à la Cour constitutionnelle d’annuler le premier tour des élections présidentielles, pour, entre autres, « inégalité entre les candidats ».

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/05/lio...)

Un membre de l'AfD obtient gain de cause et ne devra pas remettre ses armes.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Le tribunal administratif supérieur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a statué en faveur d'un membre de l'AfD qui avait déposé une plainte contre les autorités. Il était censé rendre ses armes simplement en raison de son appartenance à l’AfD, à la suite d’une décision du gouvernement de Rhénanie du Nord-Westphalie, réunissant les démocrates-chrétiens de la CDU et les écologistes, selon laquelle les membres de l'AfD doivent remettre leurs armes.

Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken est désormais le père de 3 enfants.

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Belgique. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken est désormais le père de 3 enfants.

Frauke Petry annonce qu'elle reviendra avec un nouveau parti.

Allemagne. L'ancienne dirigeante du parti patriotique AfD Frauke Petry annonce qu'elle reviendra avec un nouveau parti. L’objectif est une « offre anti-étatique et libérale ». Elle est favorable à l’immigration de personnes qui veulent contribuer au développement économique de l’Allemagne, mais rejette ceux qui viennent pour bénéficier du système social.

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Frauke Petry

23 ans de l'assassinat de Pim Fortuyn.

Pays-Bas.

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Pim Fortuyn

"La CDU demande à Giorgia Meloni et à Fratelli d’Italia de n’offrir aucun appui à George Simion."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur le Moyen-Orient « Israël prêt à occuper Gaza » (Corriere della Sera), « « Nous envahirons Gaza », c'est la tempête sur Israël » (Repubblica), « « Nous anéantirons Gaza » » (Stampa), « Israël : « nous envahirons Gaza » » (Messaggero) et le sommet Choose Europe for Science « « Scientifiques, venez en Europe », le sommet chez Macron irrite Rome » (Repubblica), « Entre Italie et France, affrontement sur les cerveaux américains en fuite » (Messaggero), « Chercheurs, affrontement sur le plan de l'UE » (Sole 24 ore).

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Les élections en Roumanie. Repubblica : « Giorgia Meloni, il est l’heure de se détacher de la droite extrémiste » : « A Bucarest, la droite roumaine n’est pas loin d’avoir conquis le pouvoir et quand cela aura lieu, ce sera un événement en mesure de changer les équilibres européens. Ce qui se passe en Roumanie, complique tout programme politique à court terme. Cela vaut en premier lieu pour l’Allemagne, mais pour l’Italie aussi. Les Populaires allemands de la CDU demandent à Giorgia Meloni et à Fratelli d’Italia de n’offrir aucun appui aux extrémistes roumains. Si l’Italie a jusqu’ici suivi une ligne pragmatique, nous sommes désormais face à un moment crucial, le parti de Simion appartenant au même groupe européen, ECR, que Fratelli d’Italia, qui en est la force principale. Il semble impensable que l’Italie se laisse emmener dans la manœuvre d’extrémistes eurosceptiques contre les équilibres européens que Giorgia Meloni elle-même a contribué à créer, conquérant la vice-présidence de l’UE pour R. Fitto. Giorgia Meloni devra choisir : soit avec les extrémistes roumains, slovaques etc, soit avec les modérés européens. »

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Giorgia Meloni et George Simion

Le Choose Europe for Science. Corriere della Sera « Le coup de froid avec l’Italie mais la présence d’Ursula von der Leyen a confirmé le caractère européen (et pas seulement français) de l’initiative. Le président Macron ne cache plus les désaccords avec les Etats-Unis comme il l’a fait ces dernières semaines, il a été très dur. […] Quant à M. Salvini, qui a participé à la présentation du « Mind annual report 2025 à Milan, il a déclaré ‘’je suis heureux du fait que le jour où Macron annonce un plan à hauteur de 500 millions pour attirer les chercheurs américains nous, de manière plus sobre, sommes en train d’attirer des chercheurs et des entrepreneurs français. Il y a façon et façon de faire les choses et très probablement la modalité Mind est plus efficace’’ ». La Stampa : « Le Palais Chigi fait filtrer sa réaction « C’est toujours le même Macron ». En réalité, l’amour pour la recherche n’a rien à voir dans l’affaire : c’est un défi politique qui se fait entre la France et l’Italie, une brique de plus au mur qui sépare les leaderships de Macron et de Meloni, ou plus en général de Macron et des chefs de l’ultradroite européenne. Face à l’Amérique de Trump, Meloni cherche une approche plus prudente et collaborative, dans la conviction que les Universités américaines soient fondamentales pour toute une série de domaines, du pharmaceutique au biotech. D’après des sources du ministère, l’invitation serait arrivée tardivement et sans partager la structure de l’initiative ». Repubblica : « La Présidente du Conseil rappelle à l’ordre la ministre pour ne pas irriter Washington ». « En recevant l’invitation par mail d’Emmanuel Macron, la ministre italienne de l’Université consulte la Présidente du Conseil et ses doutes sont immédiatement confortés par l’irritation de Giorgia Meloni : ‘c’est hors de question’. C’est ensuite au ministère des Affaires étrangères de gérer le nouvel et imminent incident diplomatique avec Paris. Si l’Ambassadrice d’Italie en France se rend à la Sorbonne, la ‘forte irritation’ du ministère italien n’est pas masquée et la ministre Bernini commente à chaud : ‘alors que les autres pays annoncent des fonds, l’Italie a déjà alloués 50 millions d’euros’ sous forme d’appel à projets adressé aux chercheurs italiens partis à l’étranger ou étrangers souhaitant choisir l’Italie. Au Palais Chigi, l’argument est le même que sur l’Ukraine : puisqu’on parle d’Europe, le lieu adapté pour discuter d’éventuelles stratégies communes est Bruxelles. Mais le ‘litige avec Paris’ est une faille qui traverse l’exécutif Meloni depuis ses débuts. La Présidente du Conseil supporte mal le leader français, G. Fazzolari incarne au mieux la faction anti-élyséenne. Ainsi, l’Italie s’est mise en retrait, avec pour conséquence de devoir suivre en différé les sommets de Paris et de Londres. Il y a aussi eu l’affaire de la photo à Saint-Pierre entre Trump, Zelensky, Macron et Starmer (sans Meloni) : un incident qui a laissé des traces et alimenté les tensions diplomatiques. Dans la gestion des relations avec D. Trump, Paris et Rome ont choisi des positions opposées, Rome voulant jouer un rôle de médiateur. D’où notamment le choix de ne pas se rendre à Paris : ce n’est pas le moment de se mettre Trump à dos. Pourtant, le président français continue à dialoguer avec Trump malgré ses initiatives défiant ouvertement la Maison Blanche. Face à cette situation, le Palais Chigi tente de trouver sa place, faisant notamment le pari d’une solide relation avec le prochain chancelier allemand F. Merz. S’ils se voient bientôt à Rome, le leader allemand se rendra d’abord dans une autre capitale… Paris, comme le veut la tradition. » Repubblica : « Entre La Sorbonne et Mar-a-Lago » : « On sait bien que les Français sont très Français, il n’est donc pas impossible que le sommet européen à la Sorbonne pour promouvoir l’accueil des chercheurs américains fuyant Trump ait été un peu ‘franco-centré’. Mais le fait est que le sujet au centre du sommet (liberté de la recherche etc face au tour de vis nationaliste et la tendance à la censure de Trump) est tellement important qu’on peut se dire qu’un problème mineur a prévalu sur un problème majeur. On peut largement soupçonner le gouvernement italien, pris entre Trump et l’Europe, de ne pas avoir choisi de quel côté se ranger, y compris lorsque les faits sont évidents comme dans ce cas-ci. L’illusion mélonienne d’une possible médiation repose sur la survie du vieux concept ‘d’occident’, mais qu’y a-t-il d’occidental dans la guerre de Trump contre les universités, dans sa violence idéologique ? Si on juge insupportable ce léger et éternel chauvinisme français, au point de ne pas se rendre à la Sorbonne au nom de l’Europe, pourquoi ne pas déclarer franchement que l’Italie a décidé pouvoir se passer de l’Europe comme lieu de tout sommet prestigieux en se rendant plutôt à Mar-a-Lago ? » Messaggero : « Chercheurs, Macron "détourne’’ le plan de l'UE. La colère de Rome » : « Le problème pour l'Italie n'est pas cette décision de la Commission, mais le lieu où elle a été présentée. Le slogan choisi pour l'initiative de Macron est irritant : "Choisissez l'Europe, choisissez la France". Choisir l'Europe donc, mais surtout choisir la France. Plus tard, ce titre a été modifié, notamment parce que la ministre italienne n'était pas la seule à ne pas participer, mais aussi des représentants d'autres pays. En accord avec le ministère, l'ambassadrice italienne a expliqué ce que l'Italie fait déjà "pour encourager le retour des talents de notre pays" et a ajouté que le Conseil « Compétitivité et recherche », prévu le 23 mai à Bruxelles, "sera l'occasion idéale et le format institutionnel le plus approprié pour une confrontation efficace entre les États membres et pour définir ensemble, et pas seulement d'un point de vue essentiellement national, des politiques communes concrètes, durables et clairvoyantes’’. Macron a donné à l'initiative une orientation résolument anti-Trump, ce qui n'a pas plu à Rome. »

Cybersécurité. Il Messaggero : « Meloni et le clin d’œil à Trump » : « Le gouvernement italien, sous la direction de Giorgia Meloni, a introduit un décret favorisant les technologies des pays de l'OTAN dans les appels d'offres publics, notamment pour les équipements de cybersécurité (allant des drones aux caméras, des semiconducteurs aux scanners en passant par les software antivirus). Cela avait été annoncé au Tycoon lors de la rencontre à Washington. Cette mesure vise à limiter les fournitures technologiques en provenance de Chine et de Russie, jugées moins fiables. Elle s'inscrit dans une stratégie plus large de renforcement de la sécurité nationale et de réponse aux préoccupations américaines concernant les infrastructures critiques. Le décret prévoit des critères de priorité pour les technologies de l'UE, de l'OTAN et de certains pays alliés, créant ainsi un filtre de sécurité pour les appels d'offres sensibles ».

Migrants. Affaire AlmasriFatto Quotidiano :« Aucune négligence » : « L'Italie a agi correctement. Hier, le Palais Chigi a envoyé à la Cour pénale internationale (CPI) la mémoire défensive concernant la non-remise de Njiiem Almasri, le commandant libyen arrêté et rapatrié en quelques heures en janvier. Cette mémoire résume la position de l'exécutif dans cette affaire. La CPI accuse l'Italie de ne pas avoir exécuté le mandat d'arrêt, de ne pas avoir perquisitionné Almasri, de ne pas avoir saisi ses dispositifs et d'avoir gaspillé de l'argent public en le rapatriant à Tripoli. Une enquête du Tribunal des ministres de Rome est également en cours sur cette affaire : la présidente du Conseil Giorgia Meloni, le sous-secrétaire Alfredo Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale) et les ministres Carlo Nordio (Frères d'Italie) et Matteo Piantedosi (indépendant) sont sous enquête ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Des migrants pensent qu'en Allemagne l'argent est à ramasser dans la rue."

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Pologne. Le président conservateur de la République Andrzej Duda, issu de Droit et justice (PiS), déclare que «  Des migrants pensent que, en Allemagne, l'argent est à ramasser dans la rue. »

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05/05/2025

Le député Sieghard Knodel quitte le groupe parlementaire AfD.

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Allemagne. Le député Sieghard Knodel quitte le groupe parlementaire AfD et le parti : « Compte tenu de la classification du parti comme parti d’extrême droite avéré par l’Office fédéral de protection de la Constitution, je dois protéger mon environnement privé et professionnel. »

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Sieghard Knodel

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/02/l-a...)

La coalition au sein du Parlement de l'État de Brême va demander le lancement d'une procédure d'interdiction de l'AfD.

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Allemagne. La coalition au sein du Parlement de l'État de Brême, réunissant les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes du Bündnis 90/Die Grünen et le parti post-communiste Die Linke, annonce l’introduction d’une motion en urgence au Parlement de l’État de Brême visant à demander au Sénat, qui représente les 16 États allemands, le lancement d’une procédure d'interdiction du parti patriotique AfD. De plus, il est demandé au Sénat d’agir auprès du gouvernement fédéral afin que ce dernier s’engage, lui aussi, à demander le lancement d'une procédure d’interdiction.


[La procédure d’interdiction doit émaner soit de la Chambre des députés, soit du Sénat, soit du gouvernement fédéral.]

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/02/l-a...)

L'AfD introduit un recours juridique contre son classement par l’Office fédéral de protection de la Constitution.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD a introduit un recours juridique contre son classement par l’Office fédéral de protection de la Constitution en tant que parti d’« extrême droite avéré ». 

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/02/l-a...)

"La ligne indiquée par Fratelli d’Italia à ses élus sur le Conclave : "Aucune interférence, nous sommes spectateurs"."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur l'Ukraine « Trump : « la paix impossible » » (Repubblica), « Ukraine, la paix est impossible » (Stampa), « Kiev, la paix peut-être impossible » (Messaggero), « « Ils se détestent trop » Trump éloigne la paix" » (Giornale) et sur les élections en Roumanie « Roumanie, le bond de l'ultra droite » (Corriere della sera).

Readiness 2030Messaggero : « UE, le [plan de] réarmement réduit de moitié. Les dépenses militaires engagées seulement dans 16 pays (pour l’instant) ». « La couverture financière rétrécit, la stratégie ne décolle pas mais la Commission européenne ne semble pas s’avouer vaincue. L’UE semble encore une fois divisée en deux, puisque seulement 16 pays sur 27 - dont l’Allemagne qui, fait notable, défend maintenant la cause de la flexibilité auprès des institutions européennes - ont présenté la demande afin de générer un nouveau déficit en vue de financer leur défense. Parmi les neuf qui manquent encore à l’appel, l’absence de quatre des cinq principales économies européennes est flagrante : Italie, France, Espagne et Pays-Bas, même si l’objectif politique d’augmenter les dépenses pour la défense met bien tout le monde d’accord. L’obstacle est financier. Pour la Commission, la date n’était pas péremptoire et ‘il y a encore le temps’ mais elle n’entend pas remettre en cause le gel du Pacte de Stabilité. Les pays reprochent à U. von der Leyen le choix de ne pas couvrir les dépenses par des fonds européens. ». Il Foglio, tribune du général Vincenzo Camporini, ancien chef d’Etat-Major de l’Aéronautique : « Parmi les pays qui n’ont pas avancé la demande de pouvoir bénéficier la clause de sauvegarde prévue par le programme Readiness 2030 lancé par la Commission, figurent notamment l’Italie et la France. Si l’Hexagone est le seul pays de l’Europe à disposer d’armes nucléaires, pour l’Italie la situation est bien plus délicate. Cette absence souligne un manque absolu de cohérence, puisque c’est notre pays qui a demandé que les investissements dans la défense soient déduits : par le ministre de la Défense Crosetto (Frères d’Italie) mais aussi par la présidente du Conseil Meloni. Tout cela ne contribue pas à améliorer notre image internationale et nous fait perdre en crédibilité : nous ne pouvons pas nous le permettre. ».

Le Conclave. Messaggero : « La ligne indiquée par Fratelli d’Italia à ses élus sur le Conclave : ‘aucune interférence, nous sommes spectateurs’ » : « Aujourd’hui commence la semaine ‘sainte’ du Conclave et le parti de Giorgia Meloni, comme le reste du monde politique, se prépare à la fumée blanche. FDI donne des instructions à ses députés : il serait inopportun d’interférer, de soutenir une personnalité plutôt qu’une autre, a fortiori sur les réseaux sociaux, ‘la politique ne pouvant et ne devant pas s’en mêler’. La Présidente du Conseil devra rencontrer le pape dès son élection et établir des relations institutionnelles voire humaine, mieux vaut donc ne pas commettre de bévue avant. Personne, encore moins G. Meloni, ne sous-estime l’énorme impact politique et géopolitique du choix du nouveau pape. Elle a su tisser des relations étroites avec le Vatican, parfois avec la médiation de conseillers comme Alfredo Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale), parfois sans. Elle connait bien Giovan Battista Re mais aussi Matteo Zuppi (que presque personne à droite n’espère voir élu), sans oublier Pietro Parolin. »

Les référendums. Messaggero : « La ligne de Giorgia Meloni sur le référendum : ‘Fratelli d’Italia s’abstiendra’” : “Giorgia Meloni réserve une surprise à la secrétaire du parti démocrate E. Schlein pour la bataille référendaire des 8 et 9 juin : déserter les urnes pour créer un flop autour des 5 questions posées (4 portant sur l’emploi et 1 sur la nationalité) par les oppositions à ses électeurs. La consigne aurait été passée par une note interne des dirigeants du parti sous la régie, comme toujours, de G. Fazzolari à l’attention des parlementaires FDI. Giorgia Meloni dénonce l’hypocrisie de la gauche notamment sur la question du travail et le Jobs Act. La prochaine bataille sera l’entente autour de la possibilité d’effectuer un troisième mandat à la tête d’une région à travers le cas particulier de la Vénétie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Lionel Baland dans Ligne Droite sur Radio Courtoisie à propos des élections présidentielles en Roumanie.

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Roumanie.


Roumanie : le candidat nationaliste George Simion obtient 41 % !

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Roumanie. Le nationaliste George Simion obtient 40.96% et le libéral indépendant Nicușor Dan 20.99%. Ils s'affronteront le 18 mai 2025 pour le second tour de l'élection présidentielle.

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04/05/2025

Templin : le candidat de l'AfD à la mairie est battu.

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Allemagne. Brandebourg. Templin. Lors du deuxième tour de l'élection directe du maire de Templin, le candidat de l'AfD perd face au candidat social-démocrate, à cause des votes par correspondance (sinon, il a gagné le vote dans les urnes).

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comparaison entre les voix dans les urnes et les votes par correspondance :

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/07/tem...)

Sławomir Mentzen à Gdańsk.

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Pologne. Rassemblement électoral du candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen à Gdańsk :

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Les élus de l'AfD du Parlement de Hesse sont exclus des voyages.

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Allemagne. Hesse. Le ministre démocrate-chrétien CDU de Hesse des Affaires internationales Manfred Pentz exclut, à la suite de la nouvelle classification de l’AfD par l'Office fédéral de protection de la Constitution, les élus de l’AfD des voyages officiels à l’étranger.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/02/l-a...)

Viktor Orbán apporte son soutien à Alice Weidel.

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Hongrie. Le Premier ministre démocrate-chrétien souverainiste hongrois Viktor Orbán apporte son soutien à la coprésidente du parti patriotique AfD Alice Weidel après la classification de l’AfD, par l’Office fédéral de protection de la Constitution, en tant que parti « d’extrême-droite avéré ».

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/02/l-a...)

George Simion et Călin Georgescu ont voté ensemble.

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Roumanie. Le candidat nationaliste à l'élection présidentielle George Simion et le candidat nationaliste interdit Călin Georgescu ont voté ensemble.

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Călin Georgescu et George Simion

03/05/2025

Le financement de l'AfD remis en question.

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Allemagne. Le dirigeant du parti démocrate-chrétien CDU de Basse-Saxe Sebastian Lechner exige que la Conférence des ministres de l'Intérieur examine attentivement une demande de retrait du financement de l’AfD. Il trouve intolérable de financer de la propagande d' « extrême droite » et « anticonstitutionnelle » avec l'argent des contribuables.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/02/l-a...)

"Quelqu'un qui appartient à l'AfD peut-il encore être enseignant auprès de nos enfants ou travailler comme policier dans la police bavaroise ?"

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Allemagne. Bavière. Le ministre social-chrétien CSU de l'Intérieur Joachim Herrmann estime qu'il est nécessaire d'examiner quelles conséquences cette nouvelle classification aura sur les activités des membres de l'AfD dans la fonction publique : « Quelqu'un qui appartient à l'AfD peut-il encore être enseignant auprès de nos enfants ou travailler comme policier dans la police bavaroise ? »

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Joachim Herrmann

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/02/l-a...)