17/02/2025
Sahra Wagenknecht refusée à l'émission "Election Arena 2025".
Allemagne. La Cour suprême a rejeté la demande du parti de gauche anti-immigration BSW de pouvoir prendre part à l’émission « Election Arena 2025 » de la chaîne de télévision publique ARD. Le tribunal administratif de Cologne avait déjà rejeté une demande en urgence correspondante, au début février 2025. Seuls les principaux candidats y prendront part.
21:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD est donnée à 22 % et le BSW à 5 %.
Allemagne. Un autre sondage, pour les élections législatives qui auront lieu dimanche, donne les patriotes de l'AfD à 22 % et la gauche anti-immigration BSW à 5 %. [seuil électoral : 5 % ou 3 mandats directs]
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autre
19:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders est opposé à l’envoi de soldats néerlandais en Ukraine.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders est opposé à l’envoi de soldats néerlandais en Ukraine. Il estime que les Ukrainiens vivant aux Pays-Bas doivent retourner en Ukraine afin d’aider leur pays, également en tant que soldats.
18:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD est donnée à 20 % et le BSW à 4 %.
Allemagne. Pour les élections législatives qui auront lieu dimanche, les patriotes de l'AfD sont donnés à 20 % et la gauche anti-immigration BSW à 4 %. [seuil électoral : 5 % ou 3 mandats directs]
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autre
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’Europe et le sommet anti-Trump."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées à la réunion européenne sur l’Ukraine à Paris « Kiev, duel entre l’Europe et les Etats-Unis » (Corriere della Sera), « Ukraine, voici le plan européen » (Repubblica), « Tajani (Forza Italia) : « Il n’y aura pas de paix sans l’Europe » » (La Stampa), « Europe, un sommet restreint » (Il Messaggero), « Ukraine, le pari risqué de Macron » (Giornale), « L’Europe et le sommet anti-Trump » (Domani).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la visite du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio en Israël, le débat politique sur le moratoire fiscal et les nouvelles secousses ressenties aux Champs Phlégréens (Naples).
Repubblica : « Le futur même de l’Union qui est en jeu, c’est un défi sans précédents à la fois politique, économique, culturel et potentiellement militaire. Depuis la capitale française, sous l’impulsion de Macron, les leaders européens diront à Trump qu’aucune paix en Ukraine ne sera acceptée sans impliquer l’Europe, dont la sécurité serait fortement menacée par un accord favorable à Poutine » – Quotidiano Nazionale : « Tous les leaders invités ont répondu présent à la réunion organisée par Paris. L’Europe doit faire entendre sa voix, pour l’Ukraine mais aussi pour elle-même ». «
Corriere della Sera : « G. Meloni se rend à Paris mais avec quelques réserves : au sein du gouvernement italien les perplexités quant au format choisi par Macron se renforcent. Meloni fait part de ses doutes à son équipe estimant qu’il aurait été préférable une réponse de la part de Bruxelles, par le biais d’un conseil européen extraordinaire », face à la stratégie de l’administration américaine. Meloni répète comme un mantra que ‘’la démocratie se base sur le « free speech »’’, entièrement d’accord avec ce qu’a déclaré J.D. Vance dans le fond, sans toutefois en partager l’agressivité. Le premier objectif de la diplomatie italienne est d’éviter un réel désengagement américain par rapport au conflit. Le journaliste évoque la possibilité d’une mission internationale de paix et si les Américains ne voulaient pas y participer, il faudrait penser à élargir à pays hors Europe, comme la Chine, sur une base Finul». –Repubblica, « L’irritation de Meloni suite à l’initiative de Macron » : « La présidente du Conseil tente d’abord de se défiler en appelant le Président français, imaginant une présence par visioconférence –en mettant en avant le peu de préavis et la préférence pour un lieu plus neutre (Bruxelles) – et critiquant le format Weimar +, soit l’absence d’autres dirigeants européens. Ensuite, elle cède. Messaggero : « Meloni aurait qualifié d’ « erreur » le format Weimar+, laissant de côté les pays qui sont « en première ligne » en Ukraine. L’irritation que le Palais Chigi laisse filtrer a pu être constaté par le fait qu’aucune communication officielle de la participation de Meloni au sommet n’a été adressée à la presse italienne, hier ». – Domani « Meloni devra clarifier sa position sur la guerre en Ukraine. Macron veut mettre fin au double-jeu. Réflexions sur une possible mission de paix ».
Suite à la Conférence de Munich - Stampa : « Les déclarations de Vance ont un avant-goût de guerre. Les Etats-Unis se posent en ennemis de l’Europe. Les messages de Washington ne laissent aucun doute sur leur aversion pour l’Europe et leur volonté de la punir. Pour Trump, nous sommes un rival commercial et un partenaire faible en matière de sécurité mais surtout un adversaire idéologique. Bruxelles doit retrousser ses manches pour augmenter son efficacité et réduire drastiquement la bureaucratie, sans quoi l’UE sera un dinosaure. Trump a déjà déclaré la guerre. »
Le sommet Etats-Unis/Russie à Ryad. Messaggero « Ryad, centre névralgique entre Kiev et le MO, se porte candidat pour devenir la capitale de la diplomatie mondiale. Le prince Bin Salman a un rapport privilégié avec Trump depuis longtemps. Par ailleurs, l’Arabie Saoudite n’adhérant pas à la CPI, Poutine ne court pas le risque d’être arrêté ». Tous reprennent les déclarations de Trump : « Poutine ne veut pas toute l’Ukraine, j’ai compris qu’il voulait que la guerre cesse ».
Gouvernement. Messaggero : « Impôts, fin de vie, relations avec Poutine, les dossiers qui agitent le centre-droit’’. ‘’La semaine s’annonce brûlante pour Giorgia Meloni, entre le Sommet à Paris sur l’Ukraine et le possible vote de défiance contre l’actuelle ministre du Tourisme, Daniela Santanchè (Frères d’Italie) (peut-être jeudi). Elle se fixe pour objectif de modérer les tons au sein de la majorité’’. ‘’Forza Italia rappelle que concernant la réduction de l’impôt sur le revenu, l’engagement avait déjà été pris. Mais la Ligue réplique : ‘il faut mettre fin aux ‘pourboires dérisoires’, on aidera véritablement la classe moyenne en archivant les procédures pour retards ou impayés‘’. ‘’Fratelli d’Italia glacial après que Moscou s’en soit pris au président italien Sergio Mattarella et l’absence de condamnation de la part de Matteo Salvini’’. ‘’Sur la fin de vie, les propos de Marina Berlusconi dans le Foglio semblent destinés à rouvrir le débat, alors que Forza Italia se divise sur la question’’. ‘’Forza Italia est en revanche unie sur le ‘ius scholae’ donnant droit à la nationalité italienne aux enfants ayant suivi leur scolarité en Italie, alors que la loi sur la citoyenneté est une ligne rouge absolue pour la Ligue’’. – Corriere della Sera : ‘’Fin de vie, l’impulsion venue de l’électorat de la Ligue : désormais Matteo Salvini n’exclut pas de soutenir une loi en ce sens’’. ‘’Le leader lance un sondage sur les réseaux sociaux et les ‘favorables’ l’emportent très largement sur les ‘conservateurs’. De la part du premier leader à avoir exhiber un rosaire sur la scène d’un meeting, on ne s’y attendait pas vraiment. Peut-être est-ce une forme de soutien au Président de la Vénétie, Luca Zaia (Ligue), qui promeut la légalisation de la fin de vie, ou alors à la Lombardie où vient d’avoir lieu le premier cas de suicide assisté. Juste avant, SkyTG24 avait présenté un sondage Youtrend selon lequel 77% des interrogés étaient favorables à une loi sur la fin de vie, et 14% contre’’. ‘’Mais les conservateurs, parmi l’électorat, des membres importants du parti et des ‘associations pour la vie’, réagissent vivement et se font entendre eux aussi’’. ‘’De nombreuses inconnues demeurent et le leader veut inscrire la question parmi les sujets du prochain Congrès de la Ligue. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Entretien de Lionel Baland avec Fernand Kartheiser, député européen du parti national-conservateur luxembourgeois ADR.
Luxembourg. Entretien avec Fernand Kartheiser, député européen et ancien président du parti national-conservateur luxembourgeois ADR :
https://www.breizh-info.com/2025/02/17/243860/fernand-kar...
Fernand Kartheiser
"Candidat de tête [aux élections européennes de 2024]. Pour un Luxembourg fort en Europe."
10:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/02/2025
Harald Vilimsky décoré par Aleksandar Vučić.
Serbie et Autriche. Le chef de file de la délégation FPÖ au Parlement européen Harald Vilimsky a reçu, à Belgrade, des mains du président serbe Aleksandar Vučić l’Ordre du Drapeau serbe de premier rang.
18:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne, lors des élections fictives pour les jeunes, l'AfD obtient 16 % et le BSW 3,43 %.
Allemagne. Lors des élections fictives pour les jeunes intitulées U18, le parti patriotique AfD obtient 16 % et le parti de gauche anti-immigration BSW 3,43 %.
(https://wahlen.u18.org/wahlergebnisse/bundestagswahl)
Résultats pour chacun des 16 États, cliquer sur le carte :
16:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel accusée d'avoir rencontré à plusieurs reprises l'ambassadeur de Chine en Allemagne.
Allemagne et Chine. Alice Weidel, la candidate du parti patriotique AfD à la Chancellerie, est accusée par l’organe de presse Bild d’avoir rencontré à plusieurs reprises secrètement l’ambassadeur de Chine en Allemagne. Alice Weidel a vécu à Pékin et à Shanghai pendant cinq ans et a appris la langue du pays. Elle confirme les rencontres et explique qu’elle voulait savoir « comment les Chinois voient la situation en Ukraine avec la Russie ».
12:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2025
Le dirigeant de la campagne électorale de Călin Georgescu a été perquisitionné par les forces de l’ordre.
Roumanie. Le dirigeant de la campagne électorale du candidat arrivé premier à l’issue du premier tour annulé des élections présidentielles Călin Georgescu a été perquisitionné par les forces de l’ordre.
18:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ accuse l'ÖVP d'avoir pris ses ordres auprès de la CDU et du PPE.
Autriche et UE. Le parti patriotique FPÖ accuse le parti social-chrétien/conservateur ÖVP d’avoir pris ses ordres auprès des démocrates-chrétiens allemands de la CDU et du chef de groupe du Parti populaire européen Manfred Weber des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU, lors des négociations en vue de former un gouvernement FPÖ-ÖVP qui ont échouées.
18:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le vice-président des États-Unis Vance rencontre Alice Weidel.
Allemagne et États-Unis. Le vice-président US Vance a rencontré, après son discours ce 14 février, la candidate à la Chancellerie du parti patriotique AfD Alice Weidel dans un autre endroit, pour une conversation d'environ 30 minutes.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/14/le-...)
17:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BSW neutralise le vote de la Thuringe et du Brandebourg au Sénat, à propos de la guerre en Ukraine.
Allemagne. À l’occasion de l’anniversaire du début de la guerre en Ukraine, le Sénat a émis une motion condamnant l’attaque russe. Les gouvernements des deux États allemands auxquels le parti de gauche anti-immigration BSW, qui désire privilégier le dialogue international, prend part ne sont pas parvenus à un accord : la Thuringe et le Brandebourg. Les représentants de ces deux États se sont abstenus lors du vote.
15:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Slovénie : le SDS donné à 37 % et le SNS à 2 %.
Slovénie. Un sondage Mediana donne les nationaux-conservateurs du SDS de Janez Janša à 37 % et les nationalistes du SNS à 2 %.
14:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2025
Jordan Bardella prendra la parole lors du CPAC, le plus influent rassemblement des conservateurs au monde.
USA et France. Le président du Rassemblement national Jordan Bardella prendra la parole lors du CPAC, le plus influent rassemblement des conservateurs au monde, aux USA.
22:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le vice-président des États-Unis Vance tient à Munich un discours à propos de la démocratie et de la politique migratoire.
États-Unis et Allemagne.
même lorsqu’elle vous paraît surprenante, même lorsque vous n’êtes pas d’accord. (…) Croire en la démocratie, c’est croire que chaque citoyen a une voix et une sagesse en lui. (…) »
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/14/le-...)
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le vice-président américain Vance a annoncé qu’il fera pression sur les politiciens allemands afin que ceux-ci travaillent avec tous les partis politiques, y compris le parti patriotique AfD.
États-Unis et Allemagne. Dans une interview accordée au Wall Street Journal, le vice-président américain Vance a annoncé qu’il fera pression sur les politiciens allemands afin que ceux-ci travaillent avec tous les partis politiques, y compris le parti patriotique AfD.
19:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Trump : les droits de douane pour les alliés "pires que les ennemis"."
Italie. Revue de presse.
Les Unes sont consacrées ce matin à l'Ukraine « Zelensky : « pas de pacte sans l'Ukraine » » (Corriere della Sera), « Coup d'envoi des négociations » (Stampa), « Ukraine, négociations sans l'UE » (Messaggero), Les droits de douane « Droits de douane, le coup de poing de Trump » (Repubblica), « L'arnaque mondiale » (Stampa), « Le président américain signe pour des droits de douane réciproques » (Messaggero), « Trump : les droits de douane pour les alliés « pires que les ennemis » » (Giornale), et l'IA « Argent et talents, l'Europe s'active pour relever le défi de l'IA » (Corriere della Sera).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’attentat terroriste à Munich, les intempéries avec des pluies torrentielles dans le centre de l’Italie et la nomination des juges constitutionnels.
Gouvernement. – Il Messaggero : « Giorgia Meloni change de méthode ; le signal adressé à la Présidence de la République et maintenant le ‘dossier Albanie’ ‘’. ‘’Giorgia Meloni étudie les prochains coups à jouer, aux prises avec beaucoup de problèmes à résoudre. Elle envoie des signaux de détente, aux magistrats et à la Cour pénale internationale pour n’en citer que quelques-uns, appelle les oppositions (Elly Schlein et Giuseppe Conte) après des semaines de guérilla afin de trouver un accord sur la Cour constitutionnelle adressant ainsi un signal à la Présidence de la République qui fait comprendre sa ‘satisfaction’ à la suite de la nomination des quatre juges de la Cour et pour la méthode employée. Mais il y a encore beaucoup d’objectifs à atteindre, raison pour laquelle elle a notamment raté le sommet international sur l’Intelligence artificielle, envoyant à Paris le ministre des Entreprises Adolfo Urso (Frères d’Italie). Idem pour la Conférence sur la sécurité à Munich. Après un mois de missions, Giorgia Meloni a renoncé à son agenda international se retranchant au Palais Chigi, siège de la Présidence du Conseil, pour gérer de tout autres ennuis. Elle serait inquiète de la fuite d’informations sur les journaux, signe d’un malaise au sein des services de renseignements, et des ‘surprises’ pourraient prochainement apparaitre dans la presse. Matteo Renzi l’attaque ‘on a invité le pape au G7 dans les Pouilles pour parler d’IA et ensuite G. Meloni ne se présente pas à Paris ?! C’est le symptôme des difficultés dans lesquelles elle se trouve’’. ‘’Enfin il y a le dossier des centres pour migrants en Albanie, qui nécessite de jongler entre plusieurs interlocuteurs, de l’UE à Tirana en passant par le Président italien. Les techniciens du gouvernement continuent à travailler dans l’attente du verdict de la Cour de justice européenne, pour transformer l’usage des hotsposts de Shengjin et Gjader pour en faire un centre pour migrants se trouvant en Italie et déjà visés par un décret d’expulsion. Il faudra surmonter les résistances du Président albanais pour revoir le protocole d’accord. »
Droits de douane. – Repubblica : « Prise de court par Trump, Meloni change de ligne et appelle von der Leyen « nous répondrons de manière unie » : « La présidente du Conseil comptait jouer toute une autre partie avec Trump, notamment sur les droits de douane, mais aussi sur l’Ukraine. Elle comptait devenir dès le début l’Européenne en mesure de parler à la Maison Blanche, sans intermédiaires. Elle y croit toujours, mais à ce stade elle doit gérer un fait : Trump est en train de frapper l’Europe sans faire de distinctions. Il tente de la désarticuler. Meloni a dû par conséquent faire des démarches informelles et nécessaires : elle a communiqué à la Commission Européenne que l’Italie sera aux côtés de Bruxelles dans les réactions aux taxes imposées par Washington. Ainsi, Meloni adhérera à la ligne promise par von der Leyen et soutenue par Macron ». – Sole 24 Ore : « D’après le rapport du Centre d’études de Confindustria : pour l’Italie (et pour l’Europe) il y aurait des risques élevés en raison des connexions économiques extrêmement profondes puisque les États-Unis sont la première destination hors UE pour les exportations italiennes de biens et de services et la première pour les investissements étrangers directs. La note souligne que les exportations italiennes sont plus exposées que la moyenne de l'UE au marché américain : 22,2 % des ventes contre 19,7 % pour l'UE. Parmi les secteurs les plus exposés figurent les boissons (39 %), les véhicules à moteur et autres équipements de transport (30,7 % et 34 %) et les produits pharmaceutiques (30,7 %). À l'inverse, les importations italiennes sont moins dépendantes que la moyenne de l'UE : 9,9 % contre 13,8 % des achats hors UE ». – Messaggero : « Boissons, médicaments et automobile, les secteurs [italiens] les plus exposés aux tarifs douaniers des Etats-Unis’’. ‘’La Confindustria indiquent que les nouveaux droits de douane de D. Trump risquent de frapper les principaux secteurs italiens d’import-export avec les Etats-Unis : machine et équipements d’usine (premier exportateur), médicaments (premier importateur, les secteurs automobile et alimentaire, qui tous ensemble, génèrent près des ¾ du surplus commercial italien vis-à-vis des Etats-Unis, s’élevant à 40 milliards environ. Par ailleurs, l’industrie européenne a bouclé l’année 2024 de la pire des manières. Après 12 mois, la première économie continue à aller mal avec une production allemande qui recule de 4%, -1,2% en France et -7,1% en Italie. C’est surtout la situation de l’Allemagne, la locomotive, qui inquiète. Avec une industrie allemande qui achète de moins en moins à l’Italie, les droits de douane américain pourraient appauvrir encore plus le pays. Confindustria souligne les ‘connexions économiques extrêmement profondes’ entre Italie et Etats-Unis. »
Migrants. Il Foglio - « La France soutient l’Italie sur le modèle Albanie, et figure parmi les pays - douze au total - qui ont présenté des « observations écrites » à la Cour européenne de justice lors de l'audience prévue le 25 février prochain « concernant les affaires préjudicielles C758/24 et C759/24 soulevées par le Tribunal ordinaire de Rome sur la question des pays sûrs ». Il s’agit d’une démarche à fort impact politique et diplomatique que le Palais Chigi et l’Intérieur sont en train de jouer pour tenter de sortir des sables mouvants albanais. Parmi les arguments du ministre Piantedosi, il y a l’interprétation de la décision de la Cassation de la Cour de Justice européenne qui rappelle que c’est à l’exécutif de faire la liste des pays sûrs et que le juge peut s’y opposer uniquement dans des cas spécifiques où la violation de normes UE est évidente. Quoi qu’il en soit, le soutien français au modèle albanais demeure la nouvelle du jour ». – Repubblica : « Le gouvernement reporte le décret sur les centres en Albanie. Selon la police pénitencier en quatre mois 320 000 € ont été gaspillé pour payer le personnel censé assurer la garde à la petite prison de Gjader qui jusque-là n’a jamais accueilli personne. Un an après la ratification du protocole avec Tirana, Medihospes, la société qui avait remporté l’appel d’offre pour la gestion des centres, a décidé de licencier la plupart de ses employés, environ une centaine. Pour sa part, le ministre de l’Intérieur Piantedosi (indépendant) répond que ‘’nous ne viderons pas les centres en Albanie’’. Or, nul ne sait comment le gouvernement aurait l’intention de les remplir. L’hypothèse de les transformer en centres de rapatriement des migrants irréguliers rencontrerait plusieurs obstacles juridiques au point où les bureaux de l’Intérieur et du Palais Chigi se retrouverait en impasse, d’où l’annonce du report du décret annoncé. Au sein du gouvernement une réflexion est en train de se frayer un chemin sur le fait qu’il soit préférable attendre que la Cour de Justice européenne se prononce sur le décret concernant les pays considérés comme sûrs par l’Italie. »
Hausse des prix énergétique. – La Stampa « Dans dix jours ce sera le troisième anniversaire depuis le début de l’invasion russe en Ukraine et l’Europe a encore un gros problème : l’énergie. L’hypothèse qui commence à circuler à Bruxelles est celle d’introduire un plafond européen au prix du gaz. L’Europe est encore vulnérable de ce point de vue. A cela s’ajoute la guerre commerciale de Trump qui pousse l’Europe à des rétorsions sur les importations du gaz liquide. Pour le gouvernement italien il s’agit d’une tuile inattendue. Le prix du gaz est déjà beaucoup plus élevé en Italie par rapport à la plupart des pays partenaires. Le ministre de l’Economie Giorgetti, interrogé au Sénat, a annoncé des mesures dans les prochaines semaines pour aider les foyers et les entreprises. L’association des consommateurs Assoutenti dénonce : ‘’les prix ont haussé de +21% en un an’’. Entretemps, les partis d’opposition critiquent l’exécutif d’inertie ».
Ukraine. La Stampa : « Meloni joue les équilibristes entre l’Amérique et l’UE » : « L’assurance avec laquelle Meloni rassurait l’Europe sur la distance entre ‘’ce que Trump dit et ce que Trump fait’’ cède le pas au doute sur le fait que l’Italie puisse se retrouver prise au piège entre un rapport privilégié avec l’administration américaine et la certitude du fait qu’il soit impossible de renier son ADN européen. Au sein du gouvernement, il y a la crainte de se retrouver à devoir choisir entre les deux. D’où les déclarations très équilibrées du ministre des affaires étrangères Tajani ou du ministre de la Défense Crosetto. Le sens de l’appel italien est le suivant : Bruxelles doit tirer le meilleur parti d'une situation compliquée. C'est-à-dire ne pas exaspérer l'unilatéralisme trumpien mais se montrer indulgent à l'égard de son pragmatisme. Un peu comme elle l'a déjà fait lors du Conseil européen informel à propos des droits de douane que le président américain est prêt à imposer aux Vingt-sept ». – Fatto Quotidiano : « Ursula, Macron et compagnie : Trump efface l’Europe ». Les dirigeants européens sont pris au dépourvu par le revirement de Washington : Trump exige que l’Ukraine cède des territoires, renonce à l’OTAN et que l’Europe, exclue des négociations entre la Maison-Blanche et le Kremlin, prenne en charge la reconstruction et le maintien de la paix. Von der Leyen, en réunion avec le vice-président Vance à Paris lors du sommet sur l’IA pendant que l’émissaire américain négociait à Moscou, et Scholz n’auraient pas été informés. La Haute Représentante Kallas appelle à un rôle central de l’UE, mais Von der Leyen, engagée dans des négociations secrètes avec Washington pour éviter une guerre commerciale, reste silencieuse. Seule la France s’oppose fermement : ‘’Nous restons attachés à l’idée d’un parcours de l’Ukraine vers l’OTAN. Pas de paix sans garanties de sécurité qu’elle soit équitable et durable’’, tranche Jean-Noël Barrot. Des gages que le Président Macron avait proposés pour obtenir par l’envoi en Ukraine de troupes de l’OTAN, malgré le scepticisme des observateurs internationaux. Trump exige un effort de défense à 5 % du PIB, Rutte plaide pour dépasser 3 %, alors que la plupart des États stagnent autour de 2 % – l’Italie reste à 1,5 %. Mais le frein budgétaire persiste, notamment pour la France, dont le déficit a dépassé 6 % en 2024, le double du seuil autorisé par le Pacte de stabilité. Crosetto avertit : ‘’L’éclatement de l’Alliance est le plus beau cadeau pour Poutine’’ ». »
Il Messaggero, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy : « Les guerres commerciales tuent l’industrie, l’UE doit faire en sorte de relancer les secteurs automobiles et de l’acier et se doter immédiatement d’une véritable politique industrielle afin de redevenir compétitive face aux autres acteurs globaux’’. ‘’L’Europe ne peut pas se permettre de pénaliser ses industries stratégiques dans un tel moment’’. ‘’L’Italie a été la première à dénoncer les folies du Green Deal et a promu une vaste réforme des règles européennes sur les secteurs les plus énergivores. Le Competitiveness Compass est un premier pas qui doit se traduire en mesures concrètes’’. ‘’Evitons tout scénario de conflit avec les Etats-Unis qui serait préjudiciable pour tout le monde. En particulier pour l’Italie, devenue l’année dernière le quatrième pays exportateur au monde. Giorgia Meloni peut construire un pont avec Washington et éviter l’escalade’’. ‘’Nous exportons 160 000 tonnes d’acier aux Etats-Unis, nos marchés sont ailleurs. Les droits de douanes américains ne sont pas le problème, mais la politique européenne’’. ‘’Sur l’automobile nous avons obtenu un résultat important avec le Plan Italie de Stellantis qui replace notre pays au centre de la stratégie du groupe avec 2 milliards d’investissements pour les sites italiens’’. ‘’Concernant l’énergie, nous nous intéressons à des solutions structurelles telles que le nucléaire de nouvelle génération, qui sera disponible dans les prochaines années’’. ‘’L’Italie, suite à l’accord entre Baykar et Piaggio Aero, peut devenir acteur dans la production de drones et nous étudions d’autres alliances avec des entreprises du secteur, telles que Leonardo, pour renforcer notre secteur aérospatial et notre leadership en Europe. »
Il Mattino, A. Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères italien : « L’Italie peut jouer un rôle de pont entre Washington, Moscou et Kiev et sera un acteur clé de la reconstruction ukrainienne lors de la conférence du 11 juillet à Rome. Nous sommes favorables à une défense européenne commune et à l’augmentation de la contribution à l’OTAN, mais avec des garanties économiques : la révision du Pacte de stabilité, les Eurobonds ou la réaffectation des fonds inutilisés du MES et du PNRR. L’Ukraine ne sera jamais russe, mais l’élargissement de l’UE passe d’abord par les Balkans. Sur les droits de douane, l’Italie reste le meilleur ambassadeur de l’UE et un accord avec les États-Unis est envisageable. De la part du gouvernement italien il n’y a aucune volonté de délégitimer la CPI : sur l’affaire Almasri, l’Italie soulève uniquement des questions procédurales d’ordre juridique. ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Interview de l'ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki par Lionel Baland.
Pologne. Entretien avec l'ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki :
https://www.breizh-info.com/2025/02/14/243831/mateusz-mor...
Mateusz Morawiecki
09:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/02/2025
Marjolein Faber envisage d'imposer un couvre-feu pour les demandeurs d'asile à Ter Appel.
Pays-Bas. La ministre PVV de l’Asile et de la Migration Marjolein Faber envisage d'imposer un couvre-feu pour lutter contre les nuisances causées par un petit groupe de demandeurs d'asile à Ter Appel, une localité du nord du pays qui accueille le centre d’enregistrement pour demandeurs d’asile. Seuls les demandeurs d’asile seront visés, pas les habitants.
21:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel estlme que le ministre-président CSU de Bavière Markus Söder porte la responsabilité de l'attaque survenue à Munich.
Allemagne. La candidate du parti patriotique AfD à la Chancellerie Alice Weidel critique fortement les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU après l'attaque à la voiture de Munich. Elle estime que le ministre président CSU de Bavière Markus Söder doit expliquer pourquoi l’auteur, un demandeur d'asile afghan débouté, est toujours dans le pays : « Avec l’AfD au gouvernement, une telle chose n’arriverait pas. »
(https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-allemagne...)
21:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Diana Șoșoacă fait l'éloge de la politique étrangère de Nicolae Ceaușescu.
UE et Roumanie. La dirigeante de SOS Roumanie et député européen Diana Șoșoacă a fait l'éloge de l'ancien dirigeant communiste Nicolae Ceaușescu lors d'une séance plénière du Parlement européen à Strasbourg, déclarant que ce ce dernier « avait la meilleure politique étrangère » vis-à-vis des pays du Moyen-Orient.
« Vous voulez des stratégies ? Regardez la politique de Nicolae Ceaușescu. Personne ne l’a jamais égalé. Oui, c’était un dictateur, mais il avait la meilleure politique étrangère. Il a réussi à réunir Israël et la Palestine à la même table et à apporter la paix dans la région. La Commission européenne n’en est pas capable. Madame Ursula von der Leyen ne fait que nous pousser à la guerre avec tout le monde, et d’ici, en plénière du Parlement européen, j’exige sa démission »
20:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders soutient Alice Weidel.
Pays-Bas et Allemagne. Le président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) appelle les électeurs allemands à soutenir la candidate du parti patriotique AfD à la Chancellerie Alice Weidel.
17:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les oppositions demandent le dépôt des brouillons des mesures préparées par les fonctionnaires du ministère de la Justice."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées à l'Ukraine et la conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine « Trump-Poutine, des négociations immédiatement » (Corriere della Sera), « Trump-Poutine, un pacte sur l'Ukraine » (Repubblica), « Appel Trump-Poutine, « à présent prêts à une trêve » » (Stampa), « Ukraine, début de la négociation » (Messaggero), « Effet Trump, on négocie en Ukraine » (Giornale).
Justice. Messaggero : « Accord avec Elly Schlein sur la Cour Constitutionnelle ; pour Giorgia Meloni c’est l’heure de la désescalade des tensions’’. ‘’Le dégel vis-à-vis de la magistrature, les signaux de détente avec la Cour pénale internationale et les appels du pied aux syndicats… certains parlent déjà d’une désescalade après le ton véhément de ces dernières semaines. La Présidente du Conseil est en première ligne pour remporter un autre match, celui de la nomination des quatre juges de la Cour Constitutionnelle qui manquent depuis plusieurs mois. Une priorité pour la Présidente du Conseil comme pour le Président de la République. A la veille d’un énième scrutin au Parlement pour leur élection, l’accord ne semble plus si loin. Giorgia Meloni et ses deux vice-Présidents du Conseil se sont réunis au Palais Chigi et il y a eu des échanges denses entre la majorité et l’opposition. On craint toutefois un coup bas de la Ligue lors des dernières négociations. L’activisme de Matteo Salvini agace, car les autres dossiers ouverts restent nombreux, à commencer par les centres pour migrants en Albanie sur lesquels le gouvernement italien attend le verdict de la Cour de justice européenne sur les pays sûrs et la nouvelle directive européenne sur les rapatriements. L’exécutif envisage de faire évoluer l’usage de ces centres et la Présidence de la République aurait déjà fourni des indications. »
Service sanitaire. Messaggero : « Coup d’arrêt pour la réforme sur les médecins généralistes qui ne convainc pas’’. ‘’Il n’y a pas eu d’accord à l’issue de la réunion au Palais Chigi entre Giorgia Meloni, Antonio Tajani, Matteo Salvini, les ministres qui s’occupent du dossier et quelques présidents de région. Les questions du travail précaire et de la fiscalité posent problème. Il n’est pas certain que leur statut évolue de celui de professionnels indépendants à celui d’employés du Service sanitaire national, comme le demande certaines régions. Forza Italia tient à ce que les médecins généralistes restent indépendants mais propose qu’ils dédient 18 heures sur les 38 hebdomadaires au service dans les ‘maisons de communauté’ structures sanitaires territoriales, prévues et financées par le PNRR. Giorgia Meloni prend le temps de la réflexion, y compris sur le coût de la réforme, estimé à 5 milliards d’euros. L’organisme de sécurité sociale est quant à lui maintenu. »
Fin de vie. Messaggero : « A la suite de la loi sur la fin de vie adoptée en Toscane, le gouvernement envisage de déposer un recours auprès de la Cour constitutionnelle. Il s’agit de la première norme régionale définissant des procédures et des délais certains pour l’accès au suicide assisté après une décision de la Cour constitutionnelle en 2019 le reconnaissant comme un droit du patient. Il y a moins d’un an le gouvernement avait déjà fait recours contre une directive similaire de l’Emilie-Romagne. Le gouvernement aura 60 jours pour lancer la procédure à partir de la promulgation de la loi, ‘ce n’est pas une décision politique, il faudra un examen technique approfondi basé sur la Constitution’ ont répondu Tommaso Foti, chargé des Affaires européennes, et Forza Italia. La Sardaigne aussi, présidée par le Mouvement 5 Etoiles, s’active pour faire évoluer sa législation. »
Données ISTAT sur la production industrielle. – La Stampa : « Il s’agit d’un coup de frein important pour l’Italie mais la baisse du prix du gaz, envisagée en UE comme possible solution, ne représentera pas pour autant une aubaine. Le ministre des entreprises A. Urso tient à justifier ‘’les pays comme l’Allemagne ont des difficultés structurelles plus importantes par rapport à celles de l’Italie’’ » – Sole 24 Ore : « Il s’agit d’un retour aux chiffres de la période Covid, l’automobile et la mode sont les secteurs les plus touchés ». – Il Foglio : éditorial : « l’effondrement de l’industrie italienne fait peur. En décembre, la production marque un -3,1% ; soit la baisse la plus importante dans une tendance négative qui dure depuis deux ans. Pourtant, le ministre Urso avait déclaré il y a à peine quatre jours ‘’la production est en train de hausser en décembre et l’Italie fait mieux que d’autres pays européens’’. Plus qu’une hausse, c’est une véritable catastrophe. Les raisons de ces données sont liées aussi à des facteurs extérieurs, allant de la hausse du prix du gaz à la menace de droits de douane pouvant frapper l’économie allemande et, par reflet, aussi celle Italienne. Le gouvernement Meloni n’a pas de responsabilité directe sur cela mais il a la responsabilité d’élaborer une réponse. L’exécutif a-t-il un plan pour inverser cette tendance ? »
Ukraine. Corriere della Sera : « L'appel téléphonique entre Trump et Poutine ouvre des scénarios qui concernent l'Italie. Des scénarios dans lesquels notre pays, aux yeux de Washington, et selon les évaluations faites ces dernières heures à la Maison Blanche, pourrait assumer un rôle crucial dans une force de maintien de la paix qui serait formée après l’annonce d'une trêve, ou d'un traité de paix, entre l'Ukraine et la Fédération de Russie. Cette question a également été abordée hier à Bruxelles par le chef du Pentagone, le Secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, et notre ministre de la défense, Guido Crosetto (Frères d’Italie). Lors de leur première rencontre officielle, le ministre a pris acte de la confiance accordée par la nouvelle administration américaine à la capacité de maintien de la paix de nos forces armées, malgré le déficit structurel de nos contributions financières à l'OTAN. La rencontre de Crosetto avec son homologue américain a justement été l’occasion d’un moment important à ce sujet, et notre ministre a évidemment enregistré l'invitation à porter notre effort à pas moins de 3,5 % du PIB de dépenses militaires, une barre qui pour Trump ne semble pas discutable mais qui pour Rome sera un casse-tête financier, vu le peu de marges de manœuvre dont dispose le ministère de l’Economie. Mais après avoir déblayé le terrain du dossier financier, Crosetto a toutefois enregistré une ouverture non négligeable : pour la Maison Blanche, notre pays devrait au moins avoir un « co-leadership » dans la mission de paix en Ukraine à la fin de la guerre. En bref, selon les plans élaborés à la Maison Blanche, l'Italie devrait jouer un rôle de premier plan au sein d'une coalition internationale pour la paix. M. Crosetto a également reçu des éloges personnels ; il est considéré comme l'un des interlocuteurs les plus cohérents en ce qui concerne le conflit ukrainien, pour les positions qu'il a prises au cours des deux dernières années et qui ont souvent coïncidé avec les analyses américaines. Sur les médias sociaux, M. Crosetto a posté :’’les initiatives possibles pour que nous puissions parvenir à une trêve en Ukraine et ouvrir des négociations de paix ont été évaluées’’ ».
Affaire Almasri. – Repubblica : « Les oppositions demandent le dépôt des brouillons des mesures préparées par les fonctionnaires du ministère de la Justice, y compris celui qui devait permettre de maintenir Almasri en détention, ainsi que le « tableau synoptique » qui, selon le ministre de la Justice Carlo Nordio (Frères d’Italie), démontreraient les incohérences de la demande d’arrestation envoyée par la CPI à l’Italie. Brandis lors de son discours d’information devant les deux Chambres, ces documents n’ont toujours pas été présentés au Parlement, contrairement aux engagements pris par le ministre. Le ministère de la Justice assure que le dépôt est simplement reporté au retour de Nordio, actuellement en mission en Turquie. Toutefois, « y compris au sein de la majorité », plusieurs commencent à en douter : « Nous devons clarifier si des éléments justifiant la non-publication de ces documents ont émergé entre-temps. » (Mulé, vice-président de la Chambre des députés, Forza Italia). La motion de censure contre le ministre de la Justice est prévue pour le 25 février. » – Corriere della Sera : « Forte pression sur Nordio, critiqué pour la manière « provocatrice et humiliante pour le Parlement » dont il a justifié sa gestion de l’affaire. Les mêmes documents auraient été demandés par le Tribunal des ministres, mais le ministère de la Justice dément : « Le ministre et son chef de cabinet n’ont connaissance d’aucun ordre de réquisition ». »
Services de renseignement et Paragon. – Corriere della Sera : « Le sous-secrétaire d’État Alfredo Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale), en charge des services de renseignement : « l’entreprise Paragon n’a jamais suspendu le contrat, toute utilisation abusive du logiciel sera examinée par l'autorité judiciaire ». Le ministre des Relations avec le Parlement, Luca Ciriani, assure que « les journalistes sont protégés » et que les services de renseignement ont agi « avec rigueur ». L'opposition, cependant, exige de savoir qui a utilisé le logiciel pour espionner les téléphones. Mantovano annonce également une plainte du DIS contre ceux ayant diffusé de fausses informations sur un déplacement présumé du chef des services de renseignement en Libye, et minimise les tensions internes aux services de renseignement évoqués par Salvini : « même la Lega a rectifié ses propos ». »
Union Européenne. - Repubblica : tribune de Romano Prodi introduisant l’ouvrage de la Française Sylvie Goulard L’Europe enfla si bien qu’elle creva : De 27 à 36 États ?: « Le parallélisme manquant entre l'élargissement et les réformes radicales et nécessaires des institutions européennes est la cause principale du succès des partis nationalistes et anti-européens. Sans ces transformations, dont les leaders politiques, notamment en France et de l’Allemagne, ne précisent pas les délais et modalités, l’UE entrera dans une paralysie définitive. Ce livre nous montre que l’Europe aurait pesé davantage au niveau global si on avait abandonné le frein de l’unanimité. Les critiques vis-à-vis d’un nouvel élargissement ne doivent pas occulter les conséquences positives des vagues passées : malgré les parenthèses polonaise et hongroise, les pays qui ont rejoint l’UE sont aujourd'hui plus sûrs, prospères et démocratiques ». »
La Stampa, Sali Berisha, candidat albanais aux élections législatives : « Concernant le Protocole d’entente avec l’Italie, nous ne changerons pas d’un jota ce contrat, mais nous le respecterons. Nous nous sommes opposés aux centres pour migrants en Albanie, pour des raisons humanitaires, et nous avons fait appel. La Cour constitutionnelle albanaise a déclaré qu'ils étaient conformes aux lois, donc si nous arrivons au pouvoir, nous n'en changerons pas une virgule et nous honorerons les pactes. Meloni a également réussi à les faire observer par les Nations unies, ce qui est une bonne chose. Ensuite, l'Italie est un pays ami, le centre-droit de Forza Italia a toujours été un allié, nous avons aussi des relations avec Fratelli d'Italia et Salvini. Mais ce qui est sûr, c'est qu'au terme des cinq ans, le contrat avec l'Italie ne sera pas renouvelé ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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12/02/2025
L'AfD a reçu des dons très importants.
Allemagne. Le parti patriotique AfD a reçu plusieurs dons très importants de différentes personnes : 1,5 million d'euros, 999.990 euros et 2,35 millions d’euros.
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