20/05/2025
La direction de la CDU/CSU appelle à cesser de discuter de l'interdiction de l'AfD.
Allemagne. Le secrétaire général de la CDU Carsten Linnemann et le président de la CSU bavaroise Markus Söder appellent leurs partis à cesser de discuter de l'interdiction de l'AfD, car celle-ci serait « difficilement applicable juridiquement » et une procédure d’interdiction donnerait à l’AfD le « statut de martyr ».
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Ninove : sept personnes interpellées pour "fraude électorale".
Belgique. Flandre. Flandre-Orientale. Ninove. La ville gérée par Forza Ninove, une émanation locale du parti nationaliste flamand Vlaams Belang qui a obtenu une majorité absolue lors des élections communales [municipales] de 2024, a vu sept personnes liées à cette liste être interpellées dans le cadre d’une enquête pour fraude électorale. Elles sont soupçonnées de faux en écriture, en lien avec un usage abusif de procurations et de certificats médicaux présumés falsifiés.
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Reform UK est donné premier à 29 %, alors que les conservateurs tombent à la quatrième place.
Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 29 %, alors que les conservateurs tombent à la quatrième place.
Reform UK : patriotes
travaillistes
libéraux-démocrates
conservateurs
écologistes
SNP : indépendantistes écossais
autres
Plaid Cymru : indépendantistes gallois
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"Meloni travaille pour unir Washington et Bruxelles."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'appel téléphonique entre D. Trump et V. Poutine « Trump-Poutine, essais de trêve » (Corriere della sera), « Trump-Poutine : négociations immédiates » (Repubblica), « Trump : « faisons la paix chez le Pape » » (Stampa), « Appel Trump-Poutine : négociations oui, trêve non » (Messaggero), « Paix, l'autre bluff de Poutine » (Giornale), « Un dégel très lent » (Avvenire).
L’Ukraine, Trump et les Volontaires. Repubblica : « L'appel téléphonique avec Washington après les dernières exclusions » : « Vendredi 16 mai. Fin d'après-midi à Washington, nuit profonde à Rome. Giorgia Meloni entre enfin en contact avec Donald Trump. Et elle lui livre une plainte diplomatique qui aura des effets dans les jours à venir. Elle explique au président américain qu'Emmanuel Macron joue un jeu politique aux dépens de l'Italie. L'exclure des contacts entre les Européens et la Maison Blanche signifie affaiblir le côté conservateur européen des Maga. "Vous avez ma parole que cela ne se reproduira plus - aurait répondu le républicain, selon des sources italiennes - votre leadership a mon soutien" ». Il Messaggero : « Selon des sources de très haut niveau, la présidente du Conseil aurait bien fait attention à ne pas revenir sur « l'incident » de Tirana avec le président américain. Au centre de l'appel avec « l'ami Donald », l'idée de pousser l'initiative du Saint-Siège, c'est-à-dire d'accueillir les difficiles négociations Moscou-Kiev au Vatican. Une option sur la table, Meloni aurait fait remarquer avec force à Trump, qui pourrait favoriser le processus de paix, une paix que les négociations en Turquie n'ont pas réussi à atteindre. Et qui fait lentement son chemin chez "The Donald", peut-être aussi grâce à l'arrivée du premier pape américain de l'histoire. « Bonne idée », répétera avec conviction le magnat également dans l'appel avec les volontaires qui suit celui avec Vladimir Poutine, et qui voit Meloni de nouveau présente autour de la table. Dans la table ronde, on parle de la possibilité de reprendre les négociations au Vatican. Une option sur la table qui ferait de Rome un pion décisif sur l'échiquier. « Avec la bénédiction de Macron », plaisantent les fidèles de la présidente du Conseil, se réjouissant de la centralité retrouvée de Meloni. Dans les prochaines heures, Meloni activera les canaux avec le Saint-Siège : « l'Italie est prête à faire sa part pour faciliter les contacts et travailler pour la paix », explique un communiqué du Palais du Chigi arrivé juste après la conclusion de l'appel de Trump avec les volontaires ». Corriere della Sera : « la présence de Rome avec les autres Européens est vue comme un changement de cap, après des absences qui sont devenues matière pour une friction diplomatique, du moins entre l’Elysée et le Palais Chigi. Le porte-parole de Merz assure pour sa part que « Rome peut faciliter les contacts et faire valoir ses bonnes relations avec les Etats-Unis ». Selon le Financial Times, le Chancelier allemand aurait joué les médiateurs entre ses collègues français et italien. Bref, Trump et Merz ont travaillé pour combler les distances entre Rome et Paris ». La Stampa : « La bouée de sauvetage de Meloni » : « la présidente du Conseil a été rassurée à plusieurs reprises par le président américain sur son rôle, après les frictions flagrantes avec Macron. La Maison Blanche a utilisé le format Quint pour la ramener à la table après s’être retrouvée dans un cul-de-sac médiatique à la suite des frictions avec Macron et après son exclusion de la Coalition des volontaires. Mais le porte-parole allemand parle toutefois de « formats fluides » pour les prochaines réunions, laissant comprendre que tout peut encore changer ». Sole 24 Ore : « Dans le communiqué diffusé par le Palais Chigi, il est évoqué un ‘’début immédiat des négociations’’ faisant référence directe à la disponibilité du Pape à héberger les colloques de paix au Vatican. ‘’l’Italie est prête à jouer sa part afin de faciliter les contacts et à travailler pour la paix’’. Par ailleurs, les 10 et 11 juillet se tiendra à Rome le « Ukraine Recovery Conference » : si cela devait arriver proche d’un cessez-le-feu, cette conférence aurait un poids encore plus important ». Corriere della Sera : « Selon le dirigeant d’Italia Viva, Matteo Renzi ‘’Meloni utilise la politique étrangère pour relancer des fakes news. Avoir dit qu’au sommet de Tirana l’envoi des troupes aurait été évoqué, tout en sachant qu’il s’agissait d’une fausse nouvelle, est très grave. L’Italie est en train de perdre de crédibilité. Ils ont choisi Macron juste parce qu’il n’est pas apprécié par Meloni, qui gère les rapports internationaux comme des caprices infantiles’’ »
Droits de douane. Sole 24 Ore « Ursula von der Leyen attend toujours l’invitation officielle de la part de la Maison Blanche. Toutefois, le Palais Chigi est persuadé que la rencontre de dimanche entre la présidente de la Commission et le vice-président américain JD Vance a marqué un tournant : ‘’nous nous attendons à des suites dans de courts délais’’, assurent des sources proches du Palais. Il y a la conviction que ce rapprochement peut se concrétiser avant le G7 au Canada prévu pour la mi-juin, quand il manquera juste deux semaines à l’ultimatum de 90 jours de trêve sur les droits de douane décidé par Trump. Les prévisions de croissance diffusées hier confirment la gravité des conséquences d’une guerre commerciale, notamment en Europe et aux Etats-Unis ».
La limite du troisième mandat. Sole 24 Ore : « Le gouvernement se saisit de la question du troisième mandat [à la présidence des régions] ». « Au dernier moment, le Conseil des ministres saisit le Conseil constitutionnel, contre l’avis de la Ligue, concernant la loi de la province autonome de Trente permettant au léguiste Maurizio Fugatti de se présenter pour un troisième mandat à la tête de la région. Les juges constitutionnels s’étaient déjà opposés à la possibilité d’effectuer un troisième mandat pour les présidents de régions à statut conventionnel et ce sera donc probablement le cas aussi pour les régions autonomes, ce qui concerne donc aussi le président du Frioul Vénétie Julienne, M. Fedriga. L’enjeu est en réalité le pouvoir de la Ligue établi au Nord depuis des décennies, un pouvoir menacé par l’ambition du parti de Giorgia Meloni de conquérir la présidence d’au moins deux régions italiennes de poids. Lors du conseil des ministres, G. Meloni a fait valoir un souci d’homogénéité dans la règlementation et a appelé à attendre le verdict de la Cour constitutionnelle pour envisager une solution équilibrée à l’échelle nationale. En échange, si l’on peut dire, la présidence de la Vénétie sera laissée au léguiste Luca Zaia. Sans compter la possibilité pour la Ligue de continuer à agiter la promesse de l’autonomie régionale différencier avec l’approbation de la compétence du ministre Calderoli pour la définition des ‘niveaux essentiels de prestations’. ». La Stampa « « Il ne faut pas attribuer trop d’importance à cette rupture : dans une coalition, il est toujours possible de trouver un point d’équilibre entre des visions différentes ; y compris sur des thématiques cruciales. Salvini sait qu’il peut tirer sur la corde autant qu’il voudra. Toutefois, il évitera de pousser Meloni à demander des élections anticipées en faisant retomber la responsabilité sur lui. Meloni pourrait renoncer à la Région Vénétie mais demandera en contrepartie le Trentin-Haut-Adige, le Frioul-Vénétie-Julienne et la Lombardie »
L’autonomie régionale. Messaggero : « Autonomie différenciée des régions, discussion autour des ‘niveaux essentiels de prestations’. La Présidence de la République met en garde contre d’éventuels abus ». « Le processus autour de l’autonomie régionale différenciée est relancé après une longue période de suspens provoquée par une sentence constitutionnelle de 2024. Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi formulant les critères pour la définition des niveaux essentiels de prestation que devront assurer chaque région en matière de service public, sur demande du Conseil constitutionnel dans le souci de garantir un accès égal aux droits et aux services pour tous les citoyens. Au même moment le chef de l’Etat a mis en garde face à de possibles dérives liées au régionalisme. Parmi les secteurs concernés figurent l’enseignement, l’énergie (production et distribution), les grands réseaux de transports pour lesquels la règlementation européenne prévaut, et sur lesquels les experts constitutionnels porteront une attention particulière. Dans son discours, le Président de la République a évoqué le système sanitaire déjà régionalisé : ‘une stratégie commune et la collaboration entre les institutions sont nécessaires pour dépasser d’intolérables écarts entre les différents systèmes de santé régionaux et garantir une protection universelle’. »
Plan Mattei. Messaggero : « Lors du Sommet organisé à Rome sur le Plan Mattei, Ursula von der Leyen sera présente elle aussi » : « Giorgia Meloni présidera le 20 juin prochain un sommet sur le Plan Mattei, avec la présidente de la Commission européenne. ‘Rome mise sur une nouvelle centralité de la Méditerranée, tout en soutenant la vocation géostratégique de l’Italie comme hub énergétique et plateforme d’interconnexions’ a déclaré la Présidente du Conseil italienne. Un précédent sommet organisé en mars dernier avait réuni 400 participants et avait porté sur les infrastructures physiques et numériques, l’agriculture et l’énergie. Le gouvernement présentera à la Chambre son rapport annuel le 30 juin et devrait évoquer à cette occasion son ‘Plan pour l’Afrique’ dont les projets pilote s’étendront à cinq nouveaux pays : Angola, Ghana, Mauritanie, Sénégal et Tanzanie, en plus des neuf pays déjà impliqués. L’activation de nouveaux outils de financement des projets et le renforcement du lien entre le Fonds pour le Climat et les objectifs du plan Mattei ont également été annoncés par G. Meloni. »
Corriere della Sera, Giovanni Donzelli, coordinateur national de Fratelli d’Italia : « « Meloni travaille pour unir Washington et Bruxelles, les résultats sont évidents. Pour être crédible, elle n’a pas besoin de courir derrière chaque rendez-vous en présentiel, si elle n’est pas convaincue de l’objectif de la réunion. Les Volontaires avaient été un peu trop pressés au début, en évoquant des troupes en Ukraine sans un accord international. Maintenant, Meloni a obtenu deux résultats : Tout d’abord, elle a fait dire à Macron de manière claire qu’il n’y avait aucune volonté d’envoyer des troupes européennes sans un cadre ONU, pour maintenir une paix atteinte. Deuxièmement, elle a favorisé le dialogue, ce n’est pas un hasard si le porte-parole de Merz a dit que le nouveau format élargi européen (comprenant aussi l’Italie) a été souhaité par Trump lui-même, justement pour impliquer Meloni qui est un pont entre l’Europe et les Etats-Unis. L’Italie le fait en tant que pays européen, pour éviter de construire de murs. Nous sommes en train d’y parvenir et c’est là un résultat énorme. »
Giovanni Donzelli
La Stampa, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture : « Il n'y a aucun problème au sein de la majorité. Nous sommes disposés à ouvrir un débat sur le troisième mandat. Nous n'avons jamais eu de position préconçue. Nous pensons simplement que les collectivités locales ne peuvent pas décider chacune de leur côté. Aujourd'hui, il faut une clarification politique afin que le gouvernement puisse définir des règles de participation aux élections qui soient les mêmes pour tous, sur l'ensemble du territoire national. Matteo Salvini a déjà précisé qu'il s'agissait d'une question locale et je partage son approche. Il est légitime d'être en désaccord, car ce n'est pas une question politique et cela ne figure pas dans le programme du gouvernement, mais cela s'arrête là. Nous ne voulons pas déclencher de crise ».
Francesco Lollobrigida
Corriere della Sera, Roberto Calderoli (Ligue) ministre pour les Affaires Régionales « J'ai simplement souligné, hier, ce que signifie rejeter la loi d'une région autonome et pourquoi, à mon avis, il s'agit d'une grave erreur. J’ai également souligné qu’avant le ministre Lollobrigida, – qui a demandé mardi de saisir la Cour Constitutionnelle contre la loi de la Province autonome de Trente – personne ne l’avait fait. Ni la ministre des Réforme Casellati, ni le ministre de l’Intérieur, qui est le plus compétent en la matière. Par ailleurs, la décision de la Cour Constitutionnelle contre la loi de la région Campanie, avait bien expliqué : ‘’Les régions à statut ordinaire dotées de compétences concurrentes sont une chose, mais les régions autonomes, où les règles découlent d'une norme constitutionnelle, en sont une autre’’ ».
Roberto Calderoli
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Résultats du premier tour des élections présidentielles en Pologne.
Pologne. Lors du premier tour de l’élection présidentielle de ce 19 mai 2025, le candidat libéral Rafał Trzaskowski obtient 31,36 % face au candidat conservateur Karol Nawrocki soutenu par Droit et justice (PiS) qui récolte 29,54 % des voix. Les deux hommes s’affronteront au second tour.
Le candidat nationaliste de la Konfederacja Sławomir Mentzen décroche 14,81 %. Le candidat nationaliste plus radical Grzegorz Braun de la Konfederacja Korony Polskiej obtient 6.34 %.
Marek Jakubiak, conservateur et nationaliste, de Wolni Republikanie décroche 0,77 %.
Karol Nawrocki et sa famille
affiche de Sławomir Mentzen
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19/05/2025
Claudio Corrarati du centre droit est élu maire de Bozen/Bolzano.
Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Bozen/Bolzano. Claudio Corrarati du centre droit (Frères d’Italie, Ligue, Forza Italia, …) est élu maire de Bozen/Bolzano, la capitale du Tyrol du Sud/Haut-Adige.
(https://www.gemeindewahlen.bz.it/de/2/elect/22436/mayors)
Au sein du Conseil municipal, Frères d’Italie obtient 7 sièges sur 45 et la Ligue 2.
(https://www.gemeindewahlen.bz.it/de/2/elect/22436/seats)
Claudio Corrarati
21:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nouvelle percée des patriotes de Chega lors des élections législatives.
Portugal. Lors des élections législatives de ce 18 mai 2025, le parti patriotique Chega obtient 22,76 %, soit + 4,7 points, et arrive en deuxième position derrière le centre droit. Chega obtient 60 sièges.
Les nationalistes d’Ergue-te décrochent 0,15 % et pas d’élu.
(https://www.legislativas2025.mai.gov.pt/resultados/territ...)
André Ventura, le dirigeant de Chega
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"Giorgia Meloni parvient à se faire rencontrer J.D. Vance et Ursula von der Leyen."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur la messe d'intronisation du pape Léon XIV et des rencontres en marge « Léon XIV pousse la diplomatie » (Corriere della Sera), « Léon, un médiateur de paix » (Repubblica), « Europe, un axe anti-Meloni » (Stampa), « Mission de paix » (Messaggero), « Meloni réunit USA et UE, « un nouveau départ » » (Messaggero), « Léon à Zelensky : « une paix juste pour Kiev » » (Il Giornale).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la rencontre entre JD Vance et Ursula von der Leyen à Rome, le débat politique sur les référendums des 8 et 9 juin et le Proche-Orient.
La rencontre JD Vance et Ursula von der Leyen. Corriere della Sera : « Meloni parvient à faire rencontrer Vance et VdL » : A cette occasion, la présidente du Conseil a voulu souligner l’importance politique de cette rencontre pour ajouter sur les réseaux sociaux « l’Italie veut jouer sa part dans la relance du dialogue entre l’UE et les Etats-Unis », sans vouloir cependant répondre à la polémique des partis d’opposition accusant l’exécutif d’isolement, ou aux dirigeants européens qui sont perplexes. C’est le ministre de la Défense Crosetto qui le fera, en mettant en exergue la « centralité de l’Italie » après cette rencontre à Rome. L’approche de von der Leyen est la suivante : l'Union Européenne s'engage à réduire son excédent commercial en achetant davantage de gaz liquéfié et quelques autres produits aux États-Unis. Peut-être même des armes, mais il faudra pour cela surmonter les réticences de la France. Quant au réarmement, l'Europe est prête à changer de cap et à augmenter ses dépenses. Les États-Unis n'auront ainsi plus d'arguments pour qualifier les alliés du Vieux Continent de « parasites » ». La Stampa : « Ursula von der Leyen se montre prudente, il est inévitable que son mécontentement s’affiche pour l’insistance avec laquelle l’Italie s’est activée pour favoriser cette rencontre. La présidente de la Commission a souligné par ailleurs que celle de Rome n’était pas son premier vis-à-vis avec Vance, il y avait eu celle à Paris ». La Repubblica « Exclue des réunions sur l’Ukraine, Meloni tente de relancer le récit selon lequel elle serait cette médiatrice entre Trump et l’Europe, du moins du point de vue des droits de douane. Au-delà de la rhétorique, il faudra comprendre comment se terminera ce bras-de-fer sur les droits de douane ». Giornale « C’est la revanche politique et médiatique de Meloni, une semaine après les polémiques sur son exclusion du sommet des Volontaires. Pour le ministre pour les rapports avec le gouvernement, Luca Cirielli, « c’est une rencontre plus importante que celle de Pratica di Mare, entre Berlusconi, W Bush et Poutine ». Domani « Rome tente de sortir de l’ombre de la Coupole de Saint-Pierre. Meloni, exploitant l’occasion de la nouvelle rencontre des leaders mondiaux au Vatican, a voulu montrer savoir jouer le rôle qu’elle tente de s’attribuer depuis des mois. C’est-à-dire de jouer les médiateurs entre Trump et l’Europe. Vance et von der Leyen ont exprimé le souhait d’un début de négociations à long terme. Ce qui a suffi à Meloni pour évoquer un « succès ».
Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni et J.D. Vance
L’Italie et le groupe des « Volontaires ». Repubblica : « Aujourd'hui est le grand jour de l'appel téléphonique entre D. Trump et V. Poutine. Les Européens volontaires, porte-parole des craintes et des demandes de Kiev, ne veulent pas être exclus. C'est pourquoi, comme l'a annoncé le chancelier allemand Friedrich Merz, les dirigeants du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la France (le Polonais Tusk étant absent en raison des élections dans son pays) se sont à nouveau entretenus avec Trump hier soir, avant son entretien avec le tsar à 16 heures, heure italienne, aujourd'hui. À la surprise générale, l'Italie a également participé. Il est certain que Giorgia Meloni a décidé à la dernière minute de ne pas faire cavalier seul. Jeudi, à Tirana, elle avait fait ses adieux aux « Volontaires » (« nous sommes contre les troupes européennes en Ukraine ») et s'était ainsi exclue du nouvel appel imminent de Starmer, Macron et Merz avec Trump. Puis, hier, la présidente du Conseil a fait volte-face, après son entretien téléphonique privé avec le président américain samedi. Un isolement qui semblait incompréhensible pour plusieurs dirigeants des Volontaires européens et qui, à la dernière minute, semble désormais avoir pris fin, notamment pour le bien de l'Italie sur la scène internationale ». Messaggero : « La Présidente du Conseil s’entretient avec Donald Trump, coup de froid sur le groupe des ‘Volontaires’ qui s’est rendu à Kiev, ‘sur les droits de douane la distance entre les différentes positions s’est réduite ». « Giorgia Meloni et Donald Trump se sont entretenus par téléphone samedi en fin d’après-midi, reprenant le contact dans des moments chargés d’attentes et d’événements. Ils parlent d’Ukraine, maintenant fenêtre, bien qu’étroite, semble s’ouvrir pour une trêve. La Présidente du Conseil italienne a encore bien à l’esprit l’image nette de la réunion des quatre leaders – Macron, Merz, Starmer et Zelensky – à Tirana, en communication avec le président américain et à laquelle l’Italie n’a pas participé. Cela a donné lieu à une affaire politique à Rome, les oppositions prêtes à attaquer. Cela a été vécu comme un affront de la part du président français. Giorgia Meloni vide son sac au téléphone avec le Tycoon. Elle explique de manière directe que l’Italie estime hasardeux, pour ne pas dire une grave erreur, l’opération des ‘Volontaires’, l’envoi de troupes européennes d’interposition en Ukraine après un accord de paix. Mieux vaut miser sur des ‘garanties de sécurité’ pour Kiev donnant de la substance au cessez-le-feu. ». La Stampa : « Isolée, Meloni mise maintenant sur Vance. La « réponse » de Meloni est résumée par ce drapeau italien placé entre celui américain et celui de l’UE. Dans la guerre des photos déclenchée avec Macron et les Volontaires, la présidente du Conseil marque un point en réunissant le vice-président américain et la présidente de la Commission Européenne. Les relations, notamment avec Macron, demeurent tendues. Meloni continue de travailler pour se couper un rôle dans la résolution du conflit ukrainien en misant aussi sur le Vatican, grâce aux bons offices de Tajani et de Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale), appréciés au Saint-Siège. L’Italie aurait déjà donné sa disponibilité pour favoriser d’éventuels entretiens de paix au Vatican. C’est une initiative diplomatique parallèle par rapport à celle dirigée par la France et le Royaume-Uni ». Corriere della Sera : « Meloni se dit « satisfaite » et oublie les polémiques avec Macron sur les formats des rencontres concernant l’Ukraine. Au Palais Chigi, on ne cache pas sa satisfaction : ils ont peut-être eu de la chance, l'élection d'un nouveau pape n'était pas un événement prévu, il s’agit toutefois d’une première rencontre de haut niveau ». Domani : « A Tirana, Meloni était absente pour un choix politique et pas parce qu’il était question de parler de troupes à envoyer en Ukraine, chose démentie par Emmanuel Macron et par le fait que l’Allemagne et la Pologne n’ont jamais donné leur feu vert à cette hypothèse ».
Le troisième mandat et la Ligue. Messaggero : « Troisième mandat à la présidence des régions, la région du Frioul déclenche une crise. Une réunion entre le président de région Massimo Fedriga et Giorgia Meloni est prévue pour trouver un accord. Lorsque M. Fedriga avait consulté trois spécialistes de droit constitutionnel, tous lui avaient répété qu’un troisième mandat à la présidence des régions était impraticable. Il y avait toutefois une exception, difficilement réalisable, à savoir la chute anticipée de la junte régionale. Ainsi, ce qui naissait comme une hypothèse lointaine semble se transformer en réalité. En effet, suite aux indications des spécialistes en droit constitutionnel, des conseillers régionaux léguistes ont présenté leur démission, ouvrant le débat avec le ministre Luca Ciriani (Frères d’Italie), proche de Meloni. Le cas du Frioul ne semble pas de nature à faire reculer le gouvernement sur la question. »
Il Foglio, Matteo Renzi, secrétaire et fondateur d’Italia Viva : « La magie est finie, les chancelleries internationales s’en sont aperçues avant nous : le gouvernement Meloni est immobile. L'insignifiance de Meloni à l'étranger est désormais évidente. Son déclin et la perte de popularité sont imminents. Le dialogue soi-disant privilégié avec Trump ? Tout le monde s’est rendu à Washington et le Tycoon parle plus souvent avec Macron et Starmer, qui n’ont pas été traités moins bien que Meloni, au contraire ! L’idée de Giorgia Meloni d’être politiquement la plus proche de Trump ne marche pas et représente un pari risqué, un véritable danger. Il faut se réveiller, c’est le président de la République Sergio Mattarella qu l’a bien dit « Nessun dorma ». Nous avons besoin d’une Italie qui soit à nouveau au cœur de l’Europe alors que maintenant elle est déliée du dessin européen. Le problème avec Trump est qu’il est imprévisible : il dialogue avec la Syrie, avec les Russes, avec le gouvernement nord-coréen. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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18/05/2025
Le nationaliste George Simion perd le second tour de l'élection présidentielle roumaine.
Roumanie. Le nationaliste George Simion perd le second tour de l'élection présidentielle roumaine :
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17/05/2025
Conférence de Reform UK le 5 et 6 septembre 2025.
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le général Vannacci intervient lors du sommet sur la remigration à Milan.
Italie et Europe. Lors du sommet sur la remigration organisé à Milan, le député européen et général Roberto Vannacci, membre de la Ligue, est intervenu en vidéoconférence.
Parmi les orateurs présents figuraient le président des jeunesses du parti Reconquête d’Éric Zemmour Hilaire Bouyé (France), des représentants The National Party (Irlande) et Lena Kotré de l’AfD (Allemagne).
Les têtes d’affiche du sommet étaient Jean-Yves Le Gallou (France), Dries Van Langenhove (Flandre-Belgique), Eva Vlaardingerbroek (Pays-Bas), Martin Sellner (Autriche) et Afonso Gonçalves (Portugal).
Roberto Vannacci en vidéoconférence
Jean-Yves Le Gallou et le Belge Antoine Dresse/Ego Non
20:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform Uk remporte deux élections partielles locales.
Royaume-Uni. Lors de quatre élections locales partielles, ce jeudi 15 mai 2025, Reform UK de Nigel Farage en a remporté deux.
19:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel estime que l’interdiction du plus grand parti d'opposition, l’AfD, serait la fin de la démocratie.
Allemagne. La coprésidente du parti patriotique AfD Alice Weidel estime que l’interdiction du plus grand parti d'opposition, l’AfD, serait la fin de la démocratie.
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre de l'Intérieur SPD du Brandebourg démissionne après une controverse à propos de la classification de l’AfD.
Allemagne. Brandebourg. Le ministre de l'Intérieur social-démocrate SPD du Brandebourg Katrin Lange démissionne après une controverse à propos de la classification de l’AfD du Brandebourg, par l’Office du Brandebourg de protection de la Constitution, en tant que « cas d’extrême-droite avéré ».
Katrin Lange a clairement critiqué la manière dont l’AfD a été traitée jusqu’à présent. Une polémique avait également vu le jour suite au licenciement du dirigeant de l’Office du Brandebourg de protection de la Constitution car celui-ci ne lui avait, selon le ministre, indiqué que tardivement cette nouvelle classification.
[Elle aurait pu devenir dans le futur ministre-président du Brandebourg.]
18:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre-président CDU du Schleswig-Holstein appelle à l’interdiction de l'AfD.
Allemagne. Le ministre-président démocrate-chrétien CDU du Schleswig-Holstein appelle à l’interdiction du parti patriotique AfD.
(https://www.noz.de/deutschland-welt/politik/artikel/guent...)
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le gouvernement hongrois poursuit son offensive contre les ONG.
Hongrie. Le gouvernement poursuit son offensive contre les organisations non gouvernementales (ONG) avec le dépôt au Parlement d’une loi ciblant toute structure financée par des fonds étrangers qui « menacerait la souveraineté » du pays.
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La Belgique annule sa sortie du nucléaire.
Belgique. La Chambre des députés a adopté la proposition de loi qui met fin à la loi de sortie du nucléaire de 2003.
[Le Premier ministre est le nationaliste flamand de la N-VA Bart De Wever.]
14:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2025
L'AfD obtiendra-t-elle la présidence de six commissions parlementaires ?
Allemagne. Ce mercredi 21 mai 2025, les dirigeants des 24 commissions permanentes de la Chambre des députés seront élus. L’AfD doit obtenir la présidence des 6 commissions suivantes : Intérieur, Finances, Budget, Affaires sociales, Affaires juridiques, Pétitions. La question qui se pose est de savoir si les possibles futurs présidents AfD de ces commissions obtiendront le vote des députés d’autres partis.
16:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un député de l'AfD réprimandé par la vice-présidente de la Chambre pour avoir utilisé le mot "remigration".
Allemagne. Un député du parti patriotique AfD reçoit une réprimande de la vice-présidente sociale-chrétienne CSU de la Chambre des députés pour avoir utilisé le mot « remigration ».
16:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni et l’appel téléphonique avec Léon XIV."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les négociations prévues à Istanbul entre la Russie et l'Ukraine « Aujourd’hui le sommet, insultes Moscou-Kiev » (Corriere della Sera), « Moscou-Kiev, négociations entre les piques » (Repubblica), « Ukraine, la farce d'Istanbul » (Stampa), « Ukraine, le sommet vers un flop » (Messaggero), « Insultes et accusations, la paix est loin entre Moscou et Kiev » (Giornale).
La Stampa : « Cette fois-ci, il sera difficile de ne pas être présent. À Tirana, Giorgia Meloni retrouvera les dirigeants du groupe des « Volontaires ». Après les photos historiques prises au Vatican dont elle a été exclue, après le voyage à Kiev de la semaine dernière dont elle s'est écartée, la Présidente du Conseil est désormais appelée à donner un signal. Être présent ou absent n'est plus une question de malchance ou de géographie. En Albanie, pour la Communauté politique européenne, les dirigeants de 47 pays seront prêts à discuter de l'avenir du Vieux Continent. Parmi eux, Emmanuel Macron et Keir Starmer, à la tête des volontaires qui ont l'intention de mener le conflit en Ukraine vers la paix aux côtés de Donald Trump. Une coalition qui, selon les informations qui filtrent de l'effervescence diplomatique albanaise, envisage une réunion en marge de la CPE qui débutera ce matin à Tirana. Afin de rétablir l'équilibre de la position italienne, liée au soutien à Kiev et aux initiatives de Trump, Meloni travaille à la mise en place d'une rencontre bilatérale avec Zelensky. Une rencontre en tête-à-tête aura lieu demain à Rome, avant que le président ukrainien ne participe dimanche à l'intronisation du pape Léon XIV ». Il Foglio : « La date limite initialement fixée par la coalition des volontaires était lundi à minuit. Elle a ensuite été repoussée à la fin de cette semaine afin d'attendre les réunions en Turquie. Les Européens auront-ils la capacité et la volonté d'aller de l'avant même sans les États-Unis ? S'ils ne le font pas, leur parole sur leur engagement en faveur de l'Ukraine ne vaudra plus rien. Poutine aura alors gagné son pari. En effet, lors de la ministérielle de l’OTAN à Antalya, le ministre français Jean-Noël Barrot a écrit sur les réseaux sociaux : ‘’ Avec le sénateur [américain] Graham, nous sommes prêts à renforcer les sanctions si la Russie continue à faire obstacle à la paix’’. ». Repubblica : « Il est possible que l'Ukrainien rejoigne les « volontaires » Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Donald Tusk. La nouveauté, selon certaines informations, est que Meloni, après plusieurs jours d'exclusion, serait également prête à participer. L'autre option serait qu'elle reçoive le président ukrainien demain à Rome ».
La visite à venir de F. Merz à Rome. Repubblica : « L’Italie n’est plus un allié stratégique ;Pressions du SPD sur Merz » : « La CDU parle officieusement d’une « erreur ». Mais pour le gouvernement à tendance chrétienne-démocrate, la nouvelle publiée hier par le quotidien Welt est embarrassante. Et il a déjà déclenché une tempête en Italie. En outre, à la veille du premier voyage de Friedrich Merz à Rome. Et la nouvelle, c'est que lors des négociations pour la définition du contrat de coalition, le partenaire social-démocrate au gouvernement aurait insisté pour exclure l'Italie de Meloni des pays stratégiques avec lesquels élargir le « format Weimar » classique, à savoir l'Allemagne, la France et la Pologne. ». Corriere della Sera : « « Tajani lance une critique ouverte au gouvernement allemand à la veille de la visite de Merz à Rome. Le Chancelier cherche un rapport robuste avec Meloni mais les failles de la coalition allemande en politique intérieure pourraient se répercuter aussi en politique étrangère ». Foglio : « Dans l’agenda européen de Merz l’Italie est le grand absent, mais sur des dossiers comme la défense européenne, l’Allemagne aura nécessairement besoin de l’industrie et des financements italiens et la nécessité d’une stratégie commune sur l’énergie, qui est une priorité pour les industries des deux pays ».
Intronisation à venir de Pape Léon XIV. Messaggero : « Giorgia Meloni et l’appel téléphonique avec Léon XIV : ‘sur la Guerre comme sur l’IA, nous [sur la même ligne que] le Vatican’ ». « La Présidente italienne du Conseil téléphone au Pape et souligne dans le communiqué diffusé à l’issue que ‘l’Italie apprécie et soutient les efforts du Saint-Siège pour la paix et la cessation des conflits dans tous les théâtres de crise’. C’est leur premier contact, qui aura duré 15 minutes. L’IA semble être un thème qui tient particulièrement à cœur au Pape Léon XIV aussi, mathématicien et fort de son background scientifique. Giorgia Meloni a donc identifié ce dossier comme le point de départ de la construction d’un nouvel axe. Léon XIV pourrait apporter une contribution décisive à la gouvernance mondiale en matière d’intelligence artificielle. Ce dimanche, 250 000 fidèles sont attendus avec une nouvelle grande épreuve pour Rome, après que celle des obsèques du Pape François a été passée haut la main, tout ayant fonctionné à la perfection. » Messaggero : « Si Giorgia Meloni n’apparaissait pas sur la photo de groupe faite à l’occasion des funérailles du Pape François - entre Trump, Macron, Starmer et Zelensky immortalisés à Saint-Pierre – ni à Kiev aux côtés des autres leaders il y a quelques jours, la Présidente du Conseil tentera peut-être cette fois de faire davantage ressortir son rôle de protagoniste parmi les protagonistes face à un monde à remettre en ordre. D’ailleurs, même s’il ne sera peut-être pas présent dimanche pour représenter la France, le président E. Macron, dont les relations avec la droite italienne ne sont pas idylliques, a échangé hier au téléphone avec le pape Léon XIV. C’est le chef du gouvernement, F. Bayrou, centriste apprécié de Giorgia, qui pourrait être là. »
Réarmement. La Repubblica : « Meloni cherche à gagner du temps sur le ReArm » : « La dernière fois qu'elle en a discuté avec ses vice-présidents du Conseil, il y a quelques jours, Giorgia Meloni a résolu ainsi le dilemme concernant l'hypothèse d'activer la clause de flexibilité européenne pour dissocier les dépenses militaires du déficit : on en reparlera le 26 juin. La date n’est pas anodine : le 25 s’achèvera le Sommet de l’OTAN à La Haye, une fois que l’entité des engagements avec l’Alliance Atlantique sera fixée, jusque-là à 2% du PIB. Trump pourrait demander jusqu’à 5% mais un compromis est possible à 4%. Le Palais Chigi et le Trésor prendront les chiffres à disposition sur les comptes publics et tenteront de tracer des routes difficiles pour maintenir les engagements pris. Meloni ne pourra pas dire non à la clause de sauvegarde, car elle sait que sur la promesse d’un réarmement, Trump considère cela indérogeable. Le Palais Chigi attend ainsi la fin du sommet OTAN pour décider comment faire avec Bruxelles ». Sole 24 Ore : « A Antalya, le vice-président du Conseil Tajani (Forza Italia) a confirmé que l'Italie avait atteint l'objectif de 2 %. Le ministre de la Défense, Guido Crosetto (Frères d’Italie), l'a également annoncé hier depuis l'Italie. Mais les parlementaires d'Italia Viva, du M5S et de l'AVS contestent ces chiffres. En particulier, le député du M5S, Francesco Silvestri, a demandé « une information urgente au ministre Crosetto ou au ministre Tajani ». Corriere della Sera : « les déclarations de Tajani ont suscité la réaction du M5S « on oublie le système sanitaire, les salaires et la hausse des prix énergétiques » et d’Italia Viva « reste à comprendre où le gouvernement est arrivé à trouver l’argent pour ce faire » »
Corriere della Sera, Carlo Fidanza (Frères d’Italie), vice-président d’ECR : « « Je n’ai pas l’impression que l’activisme des « Volontaires » ait favorisé des accords de paix. On accuse l’Italie d’être marginalisée mais on ne comprend pas bien par rapport à quoi. Je pense que l’Europe parviendra à avoir un poids dans la phase de reconstruction après la guerre et sur cela l’Italie est déjà fortement engagée. Nous sommes favorables à une augmentation des dépenses de défense, mais dans le cadre de l'OTAN. Il serait absurde de ne pas disposer d'une défense solide ou de faire un double emploi en dépensant seize fois moins que ce qui existe déjà. Il existe des codes, des langages, des opérations qui font partie de l'expérience et du fonctionnement de nos forces armées, et ce dans tous les pays de l'OTAN. C'est sur cela qu'il faut travailler. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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André Ventura quitte l'hôpital.
Portugal. Le dirigeant de Chega André Ventura quitte l'hôpital et rentre chez lui.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/14/and...)
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15/05/2025
Le bulletin de vote pour le deuxième tour des élections présidentielles roumaines.
Roumanie.
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Hesse : l'AfD demande que le drapeau allemand soit déployé dans les écoles.
Allemagne. Hesse. Le groupe des élus du parti patriotique AfD au sein du Parlement de Hesse demande que le drapeau allemand soit déployé dans les écoles.
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Affrontement entre Meloni et les oppositions"
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'absence annoncée de Vladimir Poutine lors des négociations d'Istanbul ("Ukraine, un sommet sans Poutine" Corriere della Sera, "négociations à Istanbul, Poutine renonce, Trump se défile aussi" Repubblica, "Paix, la faille de Poutine, Zelensky : je suis prêt à tout" Stampa, "Istanbul, la gifle de Poutine" Messaggero), ainsi que sur les discours de Sergio Mattarella et Mario Draghi sur l'Europe ("Europe, que personne ne dorme" Repubblica, "la secousse de Mattarella et Draghi, 'sur les droits de douane, l'Europe ne peut pas dormir'" Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’audition de Giorgia Meloni à la Chambre, les suites d’une enquête dans une affaire de féminicide, les intempéries prévues dans le sud de l’Italie et l’alerte météo en Sicile.
Repubblica : "Le "personne ne doit dormir" du président italien Sergio Mattarella adressé à l’UE qui parle d’ ‘urgence pour la Défense’ ». « Le chef de l’État italien à Coimbra, au Portugal, évoque le paysage européen aux côtés de l’ancien premier ministre italien Mario Draghi et du roi Felipe. Le Président italien cite l’opéra de Puccini et son appel à ce que ‘personne ne dorme’ qui ‘pourrait s’appliquer à notre Union’ avant de lancer un appel clair à l’action : ‘il est urgent, je dirais prioritaire, que l’Europe agisse car l’immobilité n’est plus une option’. L’entente particulière entre S. Mattarella et M. Draghi dure dans le temps, leur européisme passionné émerge ici et leurs discours respectifs se font écho et se superposent, en particulier sur la défense commune et la compétitivité. ‘Nous sommes en retard par rapport aux événements’ dit S. Mattarella à propos d’une armée européenne. Le Président italien rappelle que l’Europe est face à un choix historique. Il appelle à déployer une ‘stratégie industrielle pour la relance de la compétitivité’ dans des domaines tels que la robotique avancée, l’IA générative, la recherche pour la production d’énergie propre, les biotechnologies et l’aérospatial. Il demande de garantir la sécurité des approvisionnements, de redonner confiance aux marchés, invite à regarder vers l’avenir avec optimisme ‘sans sous-estimer la gravité de la situation’. Il souligne ‘l’exceptionnalité européenne’.
« Le discours de Mario Draghi sur l’Europe est une véritable secousse. "Sur les droits de douane, nous sommes à point de rupture dans un ordre mondial en crise" ». « Les anciennes règles sont sur la sellette, l’Europe doit se rendre plus autonome, c’est un pari risqué que de croire en des relations internationales normalisées’. ‘Le recours massif à des actions unilatérales pour résoudre les controverses commerciales a miné le multilatéralisme de manière difficilement réversible’. ‘Bien que nous ayons fourni près de la moitié de l’aide militaire à l’Ukraine, nous serons probablement spectateurs des négociations de paix’. Il appelle à miser sur la compétitivité interne en s’appuyant sur trois axes : l’énergie, la défense commune, la technologie. Sur le plan économique, ‘les espoirs que l’ouverture vers le monde puisse remplacer les Etats-Unis [à court terme] seront probablement déçus.»
Repubblica : « Israël, réarmement et santé ont été les principaux sujets de dispute hier à la Chambre, c'est l'affrontement entre Meloni et les oppositions ». « La leader intervient au sujet de Gaza dénonçant une situation de plus en plus injustifiable. C’est la première fois que la Présidente du Conseil réagit à l’annonce de l’invasion de Gaza par Netanyahou il y a dix jours mais reste plus évasive qu’au Sénat, prenant ses distances du premier ministre israélien de façon très diplomatique. En matière de politique intérieure, elle lance une série de piques à l'attention du Parti démocrate et du Mouvement 5 Etoiles. Elly Schlein fustige une série de "décrets qui sont du vent" donnant lieu à un véritable duel entre les deux. ‘’On se fait avoir sur la Défense" quant à lui Giuseppe Conte. » « Un litige éclate autour du Moyen-Orient car la droite, et Giorgia Meloni, ne se lève pas lors de la minute de silence demandée par Giuseppe Conte pour les victimes palestiniennes. » Corriere « Entre les deux leaders [G. Meloni et E. Elly Schlein], on a assisté hier un avant-goût de la bataille électorale qui ne sera pas pour tout de suite. Or il sera difficile que chacune reste campée sur ses positions, notamment pour faire évoluer la loi électorale vers davantage de proportionnelle les deux leaders devront se parler. » Messaggero : « Meloni travaille à l’axe avec Merz ‘Dialogue sur le secteur automobile et compétitivité’. « ‘Nous sommes en train de discuter sur la façon dont l’Italie et l’Allemagne peuvent relancer leur base industrielle’ affirme la Présidente du Conseil pendant son audition à la Chambre. Friedrich Merz avait promis à Giorgia Meloni qu’une de ses premières visites auraient été à Rome. La rencontre bilatérale devrait avoir lieu samedi à Rome à 18h. Sur le recul du spread elle revendique ce résultat : ‘le mérite revient à notre stabilité’. ‘Il est fondamental de supprimer les droits de douane internes qui minent l’économie européenne’. Et enfin, ‘le gouvernement italien ne rappellera pas son ambassadeur en Israël indique-t-elle. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Aue-Bad Schlema : les post-communistes votent une motion initialement rédigée par le parti nationaliste Freie Sachsen.
Allemagne. Saxe. Aue-Bad Schlema. Les démocrates-chrétiens de la CDU, les post-communistes de Die Linke, les nationalistes de l’AfD et les nationalistes de Freie Sachsen ont approuvé au conseil municipal une motion émanant de la CDU mais initialement rédigée par le parti nationaliste Freie Sachsen. La seule élue des sociaux-démocrates du SPD s’est abstenue. Suite à des actes de violence commis par des demandeurs d’asile, la proposition prévoit, entre autres, de ne plus héberger dans la zone urbaine les demandeurs d'asile ayant commis des délits dans le passé.
[Lors des dernières élections municipales à Aue-Bad Schlema, l'AfD est arrivée en tête avec près de 22 %, la CDU en deuxième position avec 21,4 %, les Saxons libres ont obtenu 12 % et Die Linke moins de 5 %. ]
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