07/03/2025
"Réarmement, le oui de Meloni."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur le Sommet européen d'hier à Bruxelles « Europe, feu vert au plan de réarmement » (Corriere della Sera), « Réarmement, le oui de Meloni » (Repubblica), « Ukraine, Meloni ouvre la porte à Macron » (Stampa), « Défense UE, des dépenses décorrélées » (Messaggero), « Pour la défense un enjeu à hauteur de 30-35 milliards » (Sole 24 Ore), « Une paix en défense » (Avvenire).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’état de santé du Pape François, les déclarations du Président Sergio Mattarella sur la paix en Ukraine et le plan de défense européen, et les positions de la majorité et de l’opposition sur le réarmement européen.
Le plan de réarmement européen. Corriere della Sera : « C’est le sommet du tournant, avec et malgré Orban. L’accélération sur la défense commune et le réarmement présenté par la Présidente de la Commission Européennes a vu le soutien des Vingt-sept, ouvrant la voie aux 800 milliards d’euros d’investissements dans les 4 prochaines années et l’assouplissement des règles sur le budget et sur l’endettement afin de permettre aux pays membres de dépenser davantage pour la défense ». Sole 24 Ore : « Après des décennies de doutes et d'incertitudes, l'Europe se rend à l'idée de devoir assumer le fardeau de sa propre sécurité, en concevant une architecture de défense sans les États-Unis. Au-delà de la question du réarmement, l'Union européenne ne part pas de zéro. Ces dernières années, des organes de coordination ont vu le jour au niveau militaire. Reste l'inconnue d'une chaîne de commandement à la fois politiquement légitime et opérationnellement efficace. » Repubblica : « Rome encaisse le découplage des dépenses militaires du pacte de stabilité, un point sur lequel le Palais Chigi se battait depuis longtemps. Mais pas seulement : notre Défense participera au sommet des chefs d’état-major convoqué mardi à Paris par Emmanuel Macron. Il y aura le général Luciano Portolano. La réunion, a fait savoir l’Élysée, concernerait l’éventuel « déploiement de forces européennes » en Ukraine. Option sur laquelle Meloni a encore exprimé hier soir « beaucoup de perplexités, un autre chose serait une mission ONU », mais pas au point de faire déserter nos plus hauts gradés de la réunion parisienne. »
Le positionnement italien. Sole 24 Ore : « La proposition de la Commission, qui vise une augmentation moyenne des dépenses de défense de l'ordre de 1,5 % du PIB de chaque pays, pourrait coûter à l'Italie entre 30 et 35 milliards d'euros. Dans le paquet soumis hier au Conseil européen, il y a aussi la partie des ressources communes, qui pourrait représenter pour Rome jusqu'à 18 milliards : des prêts, qui doivent également être remboursés. Des chiffres importants pour un pays très endetté, qui expliquent la mise en garde du ministre Giorgetti (Ligue) : « avant les chiffres et les paramètres, c'est l'idée qui compte, il faut des plans précis ». Dans le paquet soumis hier au Conseil européen, il y a aussi la partie des ressources communes, qui pourrait se baser sur les presque 100 milliards non consommés du PNRR et s'étendre à 150 milliards avec l'aide de nouvelles émissions. Dans ce contexte, suivant les clés de répartition des contributions au budget de l'UE proportionnelles au poids économique de chaque État membre, l'Italie pourrait se voir attribuer une tranche d'environ 18 milliards : mais il s'agit toujours de prêts, qui doivent être remboursés ». Repubblica : « les garanties demandées par Rome, évitent, selon les convictions du Palais Chigi et du ministère de l’Economie, que la course aux armements aboutisse finalement à des comptes séparés entre les pays de l'UE. La crainte est que l'Italie soit obligée de payer plus que les autres en raison d'un endettement déjà élevé. C'est pourquoi la présidente du Conseil parle de « risques liés à la dette ». Et pour les mêmes raisons, les célébrations de la séparation des dépenses et du déficit ne peuvent pas être considérées comme suffisantes ». Messaggero : « « Lorsque des pays comme le nôtre abordent la question de la dette », remarque G. Meloni « il y a des risques qui doivent être pris en compte ». Il peut s'agir de problèmes de réputation ou de simple durabilité. C'est pourquoi, lors du sommet, Mme Meloni a proposé une autre option : une éventuelle garantie européenne pour les investissements en matière de défense, sur le modèle d'InvestEu, dans le but de ne pas faire retomber le poids sur les budgets nationaux. « Nous travaillons sur une proposition qui sera présentée par le ministre Giorgetti à l'Ecofin mardi », a annoncé la Présidente du Conseil. Une alternative, donc, au fameux système d'euro-obligations cher à Bruxelles ». Corriere della Sera « Rome, opposée à l’usage des fonds de cohésion pour le réarmement, a toutefois accepté qu’il reste facultatif, permettant aux États frontaliers de la Russie d’y recourir. En contrepartie, le gouvernement italien devra obtenir que investissements dans le cadre de ce plan soient comptabilisés dans les dépenses de défense de l’OTAN via un mécanisme de reconnaissance quasi automatique. G. Meloni a réitéré son opposition à l’envoi d’un contingent européen en Ukraine, tout en plaidant pour une extension à l’Ukraine de l’article 5 de l’OTAN, qu’elle juge « plus efficace et moins complexe », l’Alliance restant selon elle « la meilleure garantie de sécurité stable et durable » pour Kiev. »
Décret législatif sur l’Espace. La Stampa : « La Chambre des députés a approuvé le projet de loi sur l’économie de l’espace, qui passe désormais au Sénat. Outre un fonds de 35 milliards d’euros et des mesures de soutien aux startups, le texte ouvre l’industrie aérospatiale italienne aux acteurs privés non européens, sous le contrôle de l’Agence Spatiale Européenne, qui pourra révoquer leurs autorisations en cas de violations. L’opposition dénonce un « cadeau à Musk », pressenti comme principal fournisseur du réseau de satellites destiné à une « réserve de capacité de transmission » prévue par l’article 25 de la loi. « Ils se disent souverainistes, mais vendent la souveraineté technologique et la sécurité nationale », critiquent PD, Avs et M5S. Toutefois, Musk fait face à une concurrence accrue : le projet européen Iris 2 -prévu pour 2030-, Jeff Bezos et plusieurs entreprises plus petites mais compétitives. La française Eutelsat, qui a racheté 650 satellites de OneWeb et négocie avec Bruxelles pour remplacer Starlink en Ukraine, aurait eu, selon sa PDG Eva Berneke, des « échanges très positifs » avec le gouvernement italien, ce dernier ayant pourtant démenti toute « négociation formelle ». Au sein de la majorité, La Ligue, complimentée publiquement par Musk, s’oppose à un éventuel accord avec Eutelsat, avançant la crainte d’une implication chinoise en raison des discussions de l’entreprise avec Pékin sur des plateformes de lancement de satellites. »
Corriere della Sera, Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate « Comme je l'ai également répété à Bruxelles aux socialistes européens, nous sommes convaincus qu'il faut aujourd'hui faire un bond en avant vers une défense européenne commune. Si cela n'est pas fait, hélas, c'est qu'il n'y a manifestement pas encore de volonté politique de la part des Etats. La défense commune doit être soutenue par des investissements communs réalisés avec la dette européenne, mais dans le cadre d'un plan global qui comporte également d'autres priorités. Le seul instrument qui semble aller dans le sens de ce que nous soutenons est un instrument similaire au SURE, car il finance des projets européens communs. Mais il s'agit de prêts et non d'investissements directs. De plus, c'est un instrument qui ne passe pas par le Parlement et qui sera donc difficile à améliorer. Tous les autres instruments, je pense à la flexibilité du pacte de stabilité ou à la demande de financement à la Banque européenne, doivent être conditionnés à des projets communs présentés par plusieurs pays, parce que sinon c'est le réarmement des 27 et, comme je l'ai dit aux dirigeants socialistes européens, ce n'est plus efficace, cela ne fait pas d'économies d'échelle, cela n'augmente pas l'interopérabilité et, donc, cela n'augmente pas la dissuasion »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/03/2025
Le PVV rejette les motions du FvD en matière migratoire.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie a proposé à la Chambre des députés une motion visant à ce que les Pays-Bas se retirent de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés et que le séjour illégal aux Pays-Bas soit considéré comme une infraction pénale. Seul le Forum voor Democratie et JA 21 ont voté pour. Les autres partis, y compris le PVV de Geert Wilders et le parti des agriculteurs BBB, ont voté contre.
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour européenne des droits de l'homme rejette le recours de Calin Georgescu
CEDH et Roumanie. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) vient de rejeter le recours du candidat roumain à la présidentielle Calin Georgescu, refusant d'annuler l'annulation de l'élection de l'an dernier :
https://www.lefigaro.fr/international/roumanie-la-requete...
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán estime que Marine Le Pen est le prochain président de la France.
France et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán estime que Marine Le Pen est le prochain président de la France.
"Après avoir rencontré l'ancien et l'actuel président de la France, ce fut un plaisir de rencontrer le futur président. Merci pour la discussion perspicace."
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les fantasmes de grande puissance atomique de Macron, le complexe de Napoléon ?"
Allemagne.
"Les fantasmes de grande puissance atomique de Macron, le complexe de Napoléon ?"
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'UKIP estime que les juges et les fonctionnaires qui discriminent les Blancs doivent être licenciés."
Royaume-Uni.
"Sous un gouvernement UKIP, les juges et les fonctionnaires qui discrimineront encore les gens parce qu'ils sont blancs seront licenciés et poursuivis."
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réarmement européen, le gouvernement freine."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur le plan de réarmement de l'UE « Réarmement européen, le gouvernement freine » (Corriere della Sera), « Défense européenne, les limites de Meloni » (Messaggero), « Des fonds pour les armes, Giorgetti (Ligue) freine » (Giornale) et le discours du Président Macron « Macron : bouclier nucléaire » (Repubblica), « Macron : UE, défense nucléaire » (Stampa).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le « coup de frein » de D. Trump sur les droits de douane, l’état de santé du Pape François et les faits divers.
Allocution du Président de la République E. Macron. Corriere della Sera : « Macron lance le sommet pour une force de paix, ‘rester spectateurs serait une folie’. Le président ouvre à nouveau sur la question du parapluie nucléaire français. Berlin plaide pour davantage de dérogations sur les dépenses dédiées à la défense’’. ‘’ ‘Dès la semaine prochaine, nous réunirons à Paris les chefs d’état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités’ concernant le déploiement de forces européennes en Ukraine pour le maintien de la paix. Une annonce concrète, opérationnelle, dans un discours de 15 minutes du président français, sur un ton solennel, exceptionnel : ‘la patrie a besoin de vous’. Emmanuel Macron a voulu s’adresser aux Français après les centaines de messages de citoyens inquiets reçus ces derniers jours par l’Elysée. ‘Les Etats-Unis, notre allié, ont changé de position sur le conflit […] nous entrons dans une nouvelle ère’, ‘Qui peut croire que la Russie d'aujourd'hui s'arrêtera à l'Ukraine ?’ demande-t-il avant d’annoncer de nouveaux investissements dans la défense. La réunion à Bruxelles doit justement permettre aux leaders de discuter des différentes options pour financer la défense européenne et détailler le plan annoncé mardi par la Présidente von der Leyen. La nouvelle la plus retentissante est celle de l’ouverture de l’Allemagne à une éventuelle modification du Pacte de stabilité (ce qui était encore impensable ne serait-ce qu’il y a dix jours), afin de permettre d’investir dans la défense de façon massive et sur le long terme. A l’inverse, les frugaux Pays-Bas et Autriche restent opposés. D’après plusieurs sources diplomatiques, le sommet d’aujourd’hui à Bruxelles sera très compliqué. Il est fondamental de renvoyer une image d’unité. Hier encore Viktor Orban et Robert Fico s’opposaient au passage sur le soutien européen à Kiev et E. Macron a tenté hier soir de convaincre V. Orban au cours d’un dîner à l’Elysée. Les Etats membres s’accordent sur l’urgence d’accélérer sur la défense commune. Emmanuel Macron a quoiqu’il en soit rappelé hier que la France possède une ‘force de dissuasion nucléaire’ et a répété être prêt à discuter avec les Européens d’une mise à disposition de cette protection nucléaire à disposition d’autres pays. ». Repubblica : « Macron s’adresse à l’Europe, ‘nous offrirons aux alliés notre bouclier militaire’. A la veille du sommet extraordinaire des 27, le Président français annonce une réunion des chefs d’état-major sur la force de maintien de la paix [en Ukraine] dont le format reste à définir et dont il sera également question à Bruxelles. ‘Qui peut croire que la Russie d'aujourd'hui s'arrêtera à l'Ukraine ?’ demande-t-il dans un discours aux Français tourné vers Bruxelles. De nombreux gouvernement UE, dont l’Italie, demandent des garanties précisent sur un appui des Etats-Unis qui n’ont pas été apportées à ce stade. Une convergence sur ce point est peu probable aujourd’hui, ni sur le plan franco-britannique sur un cessez-le-feu. Le Président français insiste sur la façon dont cette crise des relations transatlantiques doit amener à une révolution stratégique au niveau du continent européen. Emmanuel Macron répète vouloir discuter avec les alliés européens, à commencer par le nouveau chancelier allemand F. Merz, d’un possible partage de la dissuasion nucléaire française, seul pays doté de l’arme nucléaire au sein de l’UE. Fort de cette position, E. Macron entend se positionner en première ligne y compris sur les garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine. La France demandera aujourd’hui un engagement clair à utiliser les nouveaux fonds européens pour des achats à des industries de guerres UE. Une façon de ‘réduire la dépendance stratégique de l’UE’ explique l’Elysée mais qui risque d’effrayer les partenaires européens les plus liés à l’industrie militaire américaine. »
Le réarmement européen. Il Messaggero « L’Europe se réarme mais en ordre dispersé ». « Le programme annoncé par U. von der Leyen pour le réarmement « urgent » change complètement la donne. D’une part les gouvernements, de l’autre les principales entreprises européennes de la Défense se bougent pour se placer sur le marché et participer à l’effort continental afin de parvenir en peu d’années à mettre l’Europe dans la condition de répondre à une possible attaque russe sans le bouclier américain. Sur le terrain, on trouve les Italiens Leonardo et Fincantieri, avec leurs industries alliées, les Français Thales et Dassault, les Britanniques Bae Systems et Rolls Royce, les Allemands Rheinmetall puis Airbus, les Suédois Saab, les Espagnols Indra et Navantia. Aujourd'hui, il existe des projets germano-italiens et franco-allemands pour la production de chars, des projets anglo-italo-japonais et à nouveau franco-allemands pour des chasseurs de nouvelle génération. Entre-temps, les systèmes d'armes utilisés, différents les uns des autres par dizaines, ne parviennent pas à se parler et à fonctionner en synergie ». Les réactions en Italie : Messaggero : « Malgré l’appel à l’unité lancé mardi par G. Meloni à ses deux vice-présidents, M. Salvini affiche son scepticisme face à ReArm Europe : « On peut soudainement investir 800 milliards dans la défense sans s’endetter, alors que c’était impossible pour la santé et les retraites. Si nous avions eu une armée commune, la France et l’Allemagne nous auraient déjà entraînés dans une guerre ». La réplique irritée de Tajani ne s’est pas fait attendre : « Les « slogans des tifosis » sont inutiles. La ligne en politique étrangère est dictée par la présidente du Conseil et le ministre des Affaires étrangères ». Le Palais Chigi relativise la portée des déclarations du ministre de l’Économie, Giorgetti (Ligue), qui met en garde contre des plans « improvisés et incohérents » et alerte sur le risque de « répéter des erreurs flagrantes », soulignant qu’il ne fait que veiller aux équilibres budgétaires. Aujourd’hui, lors du Conseil européen extraordinaire, G. Meloni entend promouvoir le plan de la Commission, en cohérence avec les demandes répétées de l’Italie et forte de la flexibilité obtenue sur la gestion des comptes publics. Elle réclamera toutefois des précisions sur le caractère volontaire du recours aux fonds de cohésion – la suppression de toute référence à des obligations de dépense dans la lettre envoyée aux 27 par Von der Leyen ayant déjà été demandée et obtenue par le commissaire européen Fitto – ainsi que sur l’intégration de ces dépenses dans l’objectif de 2 % du PIB fixé par l’OTAN. Concernant l’Ukraine, Meloni réaffirmera face à ses homologues la nécessité de préserver l’alliance transatlantique et n’aurait guère apprécié les propos d’Emmanuel Macron. Selon des sources diplomatiques italiennes, « les fuites en avant ne servent à rien ». » Foglio « Les armes divisent Salvini et Tajani : la journée d’hier a fait émerger de manière concrète, encore une fois, toutes les différences entre le dirigeant de la Ligue et le dirigeant de Forza Italia, avec des points de vue apparaissant inconciliables ». Repubblica « Elly Schlein, secrétaire du PD, s’oppose au plan de von der Leyen et s’exprimera aujourd’hui auprès du PSE avant le Conseil européen extraordinaire. Pourtant, la posture de Schlein voit des positions différentes au sein de son parti, de Lorenzo Guerini, actuel président du Copasir, à Pina Picerno, vice-présidente du Parlement Européen, en passant par l’ancien Commissaire européen Paolo Gentiloni, qui ont en revanche qualifié le plan d’Ursula de « bonne voie à suivre ». Or, Schlein répète que la sienne est « la position du PD ». L'aspect critique serait l'absence d'investissements européens financés par la dette commune qu'elle et les socialistes réclament à Bruxelles, « comme cela s'est produit pendant la pandémie ». C'est avec cette stratégie que la secrétaire du PD se présentera aujourd'hui à l'assemblée du PESD ».
La réforme de la justice. La Stampa : « Meloni prend de court les magistrats : « La réforme est inéluctable, il faut poursuivre ». La réponse des juges : « Nous exigeons du respect et sommes prêts à manifester. La mobilisation dans la société continuera ». Rien n’a changé après la rencontre d’hier entre les principaux responsables du gouvernement – Meloni, Nordio (Frères d’Italie), Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale) et Salvini – et les juges. Officiellement qualifiée de « moment de clarté franc et bénéfique », elle n’a fait que confirmer la rigidité des positions de chaque camp. La présidente du Conseil a réaffirmé le caractère non négociable de la restructuration du Conseil Supérieur de la Magistrature et de la séparation des carrières entre juge et procureur général. Face aux magistrats réclamant du respect pour les décisions des Cours, G. Meloni a rétorqué que « c’est le gouvernement qui se sent attaqué », évoquant des cas précis, notamment les blocages du « protocole avec l’Albanie », et accusant une partie de la magistrature d’être politisée. En revanche, l’exécutif se serait montré ouvert à la proposition en huit points de l’ANM visant une « justice plus efficiente, plus efficace et plus proche des exigences des citoyens ». »
L’Italie et StarLink. Repubblica : « Selon Reuters, le gouvernement italien serait en train d’entamer des contacts avec la société française Eutelsat, qui pourrait bientôt devenir un champion européen. Depuis que les relations entre les Etats-Unis et l’Europe se sont dégradées, l’Europe cherche en effet une alternative pour les communication satellitaires et Eutelsat se porte candidat comme une alternative à l’hégémonie d’E. Musk et de son réseau StarLink. Quant à Eutelsat, le groupe ne révèle pas les contacts en cours avec les différents gouvernements européens. Eutelsat a dans son sang de l’ADN italien, Telespazio, qui représente le fruit de l’alliance entre Leonardo (67%) et le groupe français Thales (33%) »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2025
Roumanie : amendes et censures.
Roumanie. À partir de la semaine prochaine, le gouvernement imposera des amendes de 10.000 à 20.000 euros et censurera les contenus en ligne qu'il considère comme des « théories du complot », « manipulateurs », …
20:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Călin Georgescu introduira sa candidature à l’élection présidentielle ce 7 mars 2025.
Roumanie. Le nationaliste Călin Georgescu, qui était arrivé premier à l’issue du premier tour ensuite annulé, introduira sa candidature à l’élection présidentielle ce 7 mars 2025.
19:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD envisage une action en justice si la Chambre des députés sortante vote l’engagement budgétaire à long terme.
Allemagne. Le parti patriotique AfD envisage une action en justice si la Chambre des députés sortante vote l’engagement budgétaire à long terme, alors que la nouvelle Chambre des députés est élue et n’est pas encore entrée en fonction.
19:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BSW tente de bloquer au Sénat l'assouplissement du frein à l'endettement.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW, qui participe au gouvernement de Thuringe et du Brandebourg, désire bloquer au Sénat l'assouplissement du frein à l'endettement pour l’armée, qui nécessite une majorité des 2/3.
Les liberaux du FDP, la gauche anti-immigration BSW, le parti post-communiste Die Linke et les Électeurs libres rejettent tous, au moins partiellement, les changements constitutionnels.
19:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel estime que le candidat de la CDU à la Chancellerie a menti aux électeurs.
Allemagne. Le parti patriotique AfD estime que, en s'entendant sur un plan de dette de plusieurs milliards, les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD ont trahi leurs promesses électorales. La coprésidente de l’AfD Alice Weidel écrit sur Twitter : « Merz a menti aux électeurs à chaque mot qu'il a prononcé pendant la campagne électorale. »
13:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Sur les armes, le gouvernement italien est divisé."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'Ukraine ("Zelensky ouvre la porte à Trump après la dispute" Corriere della Sera, "Trump, la reddition de Zelensky" Stampa, "Zelensky se plie à la paix de Trump" Giornale), le plan de réarmement de l'Europe ("l'Europe se réarme" Repubblica, "Défense UE, le plan à 800 milliards (avec des eurobonds)" Messaggero) et les droits de douane entre les Etats-Unis et l’Europe ("L’effet droits de douane, les bourses plongent" Messaggero).
Etats-Unis – Repubblica : ‘’Le secrétaire d’Etat américain JD Vance attaque La Repubblica sur les forces de maintien de la paix et dénonce une ‘reconstruction malhonnête’. ‘’Il n’est pas fréquent que le vice-président des États-Unis attaque publiquement un journaliste et un journal étrangers. Après la joute verbale vendredi dernier avec le président ukrainien V. Zelensky, il a nouveau fait irruption sur le devant de la scène, déclenchant une polémique au niveau international. Dans une interview sur Fox News, le vice-président américain a apparemment moqué l’engagement à mobiliser ‘20000 soldats envoyés [en Ukraine] par des pays au hasard qui n’ont jamais combattu une guerre depuis trente ou quarante ans’. Le correspondant à Londres de la Repubblica, Antonello Guerrera, a reposté sur X la séquence dans laquelle Vance dépréciait le possible rôle des troupes britanniques et françaises. Le bras droit de Trump a rapidement réagi en dénonçant une reconstruction des faits ‘absurdement malhonnête’ mais ses propos ont toutefois été interprétés de la même façon par la sphère politique britannique qui a réagi avec dédain. Travaillistes comme Conservateurs jugent ‘honteuse’ cette ‘insulte aux soldats morts au combat’ et il y a eu une vague de protestation sur les réseaux sociaux. Downing Street a préféré ne pas réagir pour l’instant. »
Repubblica : « Sur les armes, le gouvernement italien est divisé. Matteo Salvini dit non au paquet [d’aides militaires à l’Ukraine] et Giorgia Meloni réunit les leaders de la coalition. Le sommet s’est tenu au Palais Chigi au terme d’une journée marquée par de fortes tensions. Antonio Tajani (Forza Italia) pour sa part dit oui au plan d’U. von der Leyen. Le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d'Italie) affirme que ‘la défense est une garantie de liberté". Pour A. Tajani, qui s’exprime en tant que ministre des Affaires étrangères et secrétaire de Forza Italia, ‘des avancées concrètes sont réalisées afin de construire une défense européenne indispensable’. Forza Italia revendique presque la parternité du plan d’U. von der Leyen : ‘C’était le rêve de De Gasperi et Berlusconi’. Matteo Salvini dit le contraire. Il ne loue pas seulement les actions du président américain, qui a suspendu l’aide à Kiev avant-hier, mais continue à taxer la commission UE et son programme pour la défense du continent de ‘belliciste’: ‘Von der Leyen veut réarmer l’Europe d’une puissance de feu de 800 milliards en laissant aux États la possibilité de produire de la dette pour acheter des armes. Est-ce la voie pour laisser à nos enfants un continent en paix ?’. On a déjà trop dépensé, selon Salvini, en armes ‘plutôt que pour la santé et les écoles’. »
Concernant les prises de position de l'opposition : "Elly Schlein, Giuseppe Conte et l’Alliance des Verts et de la Gauche (AVS) estiment qu’ ‘Ursula est sur la mauvaise voie’. Cette position commune resserre de fait l’axe M5S-PD qui s’était distendu dernièrement mais les éloigne des forces plus modérées du centre-gauche telles que Azione et +Europa qui défendent le plan de réarmement européen. Carlo Calenda dit se sentir beaucoup plus proche de la position de Forza Italia à ce sujet et s’interroge sur le sens du ‘camp large’ formé par les oppositions. La secrétaire démocrate a donc pris ses distances vis-à-vis de la Présidente de la Commission européenne : ‘ce n’est pas la stratégie qu’il faut à l’Europe ; l’UE a besoin d’une défense commune, pas d’un réarmement national’ jugeant ‘inacceptable’ l’utilisation pour cela les ‘fonds de cohésion’. L’aile réformiste du parti a tout de suite réagi, notamment la vice-présidente du Parlement européen Pina Picierno. A l’opposé, Giuseppe Conte attaque beaucoup plus durement que le PD le plan de réarmement qui ‘soustrait des fonds aux écoles et à la santé’ et le M5S ne participera pas à la manifestation du 15 mars pour l’Europe.’’
Stampa « Face au plan ambitieux d’investissements dans la défense présenté par Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni adopte une posture prudente. Officiellement, elle prend le temps d’en analyser les détails, mais elle cherche aussi à ne pas approfondir le fossé avec son vice-président Matteo Salvini, qu’elle aurait recadré en privé en lui reprochant de lui compliquer la tâche. Sur X, son ministre de la Défense, Guido Crosetto (Frères d’Italie), attaque implicitement la Ligue « Ce n’est pas un sujet sur lequel on devrait chercher à gagner quelques points dans les sondages ». Le dilemme de Meloni transparaît dans les réactions de ses proches : alors que Nicola Procaccini (Frères d’Italie), affiche son enthousiasme en affirmant que « les dépenses militaires sont un moteur de développement », Carlo Fidanza (Frères d’Italie), se montre plus réservé en insistant sur la nécessité d’attendre les détails des mesures avant de se prononcer. L’Italie ne peut pas se soustraire à cette décision historique, mais Palazzo Chigi craint trois écueils majeurs. D’une part, l’exploitation du débat par l’opposition et la Ligue, qui pourraient accuser Meloni de privilégier la défense au détriment du social. D’autre part, l’impact de ces investissements sur la dette publique italienne. Enfin, le risque de voir la France bénéficier d’un avantage concurrentiel si le plan favorise l’achat d’armement européen, ce qui pourrait fragiliser les liens de l’Italie avec Trump et l’industrie de défense américaine. »
Messaggero : "Giorgia Meloni pose des limites sur les financements : on ne peut pas utiliser les fonds pour le Sud. Elle appelle Matteo Salvini et Antonio Tajani à faire désormais preuve d’unité. Lors du sommet convoqué par la Présidente du Conseil avec les alliés, elle clarifie la ligne et demande à ce que l’utilisation des fonds consacrés à la cohésion territoriale soit laissée à la discrétion de chaque pays, sur une base volontaire, après avoir échangé avec Bruxelles sur ce point. La leader tente une médiation entre les positions de ces deux alliés quant au plan européen’’. ‘’800 milliards d’euros et cinq leviers financiers pour permettre au Vieux Continent d’opérer un sursaut sur la défense après que les Etats-Unis aient sonné la cloche. L’enjeu est énorme, de même que les risques pour un pays appelé à des dépenses en armement alors que le secteur sanitaire tombe en ruine, l’école publique souffre et le montant des factures ne baissent pas."
Stampa: « Schlein se détache du S&D, malaise au sein du PD. Elly Schlein a exprimé ses doutes à Pedro Sánchez sur le plan de défense d’Ursula von der Leyen, au risque d’isoler son parti au sein du S&D, alors que Français, Allemands et Espagnols, avec quelques nuances, ne l’ont pas rejeté. Au sein du PD, cette position divise. Un manifeste porté par Pina Picierno (vice-présidente du Parlement européen) et soutenu par des figures influentes, dont Lorenzo Guerini (ex-ministre de la Défense et président actuel du Copasir), plaide pour une approche plus pragmatique : « Le renforcement de la défense est inévitable, même si les fonds de cohésion ne doivent pas être touchés. Il faut un véritable saut européen » (Guerini). »
Droits de douane – Messaggero : « Le risque pour l'Italie "Les mesures adoptées pourraient peser pour 6 milliards d’euros sur le secteur automobile européen et les droits de douane généralisés qui entreraient en vigueur le 2 avril risquent d’entraîner une stagnation. D. Trump a annoncé l’introduction de nouveaux droits de douane qui frapperont directement l’Europe. Les secteurs les plus à risque, selon les analystes, sont une fois de plus l’automobile, la chimie et la pharmacie. L’Europe a un excédent de 157 milliards vis-à-vis des États-Unis. Pour l’Italie, l’Amérique est le deuxième partenaire commercial avec un excédent de 40 milliards. Selon le Centro Studi di Confindustria, l’estimation de l’impact des droits américains sur l’économie européenne et italienne n’est actuellement pas possible. Beaucoup dépendra de la façon dont ils seront effectivement mis en œuvre et des contre-mesures qui seront prises. Mais dans des situations similaires, dans les trois mois suivant l’introduction des tarifs, le commerce mondial a reculé de 10%. Selon Alessandro Terzulli, économiste en chef de la SACE, les nouveaux tarifs n’auront pas d’impact en 2025, mais pèseront dans les années suivantes entre 6,8 et 10 milliards d’euros pour l’Italie. En outre, dans un scénario de "guerre commerciale", l’année prochaine le pays pourrait entrer dans la stagnation économique. Selon plusieurs économistes, les conséquences pour l’Amérique seraient encore pires, car elle se retrouverait en récession dans un an."
Repubblica, Matteo Piantedosi (indépendant), ministre italien de l’Intérieur : ‘’Immigration, nous travaillons à l’ouverture de 5 nouveaux centres pour migrants en Italie et un nouveau centre de rétention pour les personnes en provenance de pays sûrs’’. ‘’Les centres en Albanie sont prêts à accueillir d'autres migrants et sont déjà organisés pour remplir davantage fonctions, une partie étant déjà dédiée aux CPR. Le fait d'avoir renvoyé la question du droit à la Cour de justice européenne ne peut que retarder leur entrée en fonction, qui aura lieu le plus tôt possible sous une forme ou sous une autre. Il faut regrouper les référendums lors d’un jour dédié (un ‘election day’)’’. ‘’Nous voulons faire coïncider ce jour avec les élections locales au printemps, notre but étant de favoriser la participation des citoyens au vote et de lutter contre l'abstentionnisme. Nous travaillons sur une mesure visant à permettre le vote sur deux jours’’. ‘’Nous souhaitons aussi que les dates des scrutins pour les régionales prévus à l’automne convergent vers une unique date’’. ’’Concernant l’affaire Paragon et l’espionnage de journalistes, les polémiques se basent sur la présomption qu’il s’agissait d’initiatives illégales, alors que les écoutes sont toujours mises en place par des autorités judiciaires’’. ‘’Concernant le sondage lancé par Andrea Stroppa, l’homme d’E. Musk en Italie, il est exclu que ce type de manœuvres puissent venir de la majorité, qui est composée de personnes intelligentes.’’
Corriere della Sera, Luca Zaia, président de la région Vénétie, membre de la Ligue : : « Les droits de douane sont un fléau, les Etats-Unis sont un partenaire essentiel pour nos entreprises. Le canal de dialogue entre Trump et Meloni est unique au sein des pays européens membres du G7 et très utile, mais aucun pays n’a la force négocier tout seul avec les Etats-Unis. En tant que marché le plus riche au monde, l’Europe doit ainsi faire bloc face à Trump, il faut construire un véritable axe États-Unis-UE. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/03/2025
George Simion est totalement opposé à la participation de soldats roumains à la guerre en Ukraine.
Roumanie. Le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion est totalement opposé à la participation de soldats roumains à la guerre en Ukraine. De plus, il est contre la création d’une armée européenne, car cela irait à l’encontre du principe de la souveraineté des États.
19:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ lance une pétition pour l'interdiction de l'islam politique.
Autriche. Le FPÖ lance une pétition pour l'interdiction de l'islam politique.
(https://www.fpoe-parlamentsklub.at/themen/verbot-des-poli...)
15:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Trump arrête les aides à Kiev." et "Droits de douane, Meloni à Trump: "ils font mal à tout le monde"."
Italie. Revue de presse.
Les Unes aujourd'hui sont de nouveau consacrées à Trump et la guerre commerciale « Kiev et droits de douane, l'abandon de Trump » (Corriere della Sera), « La guerre commerciale éclate » (Repubblica), « Trump inaugure la guerre des droits de douane » (Stampa), « Trump arrête les aides à Kiev » (Messaggero), « Droits de douane, Meloni à Trump: « ils font mal à tout le monde » » (Giornale) et à l'état de santé du Pape « Des heures difficiles: deux nouveaux épisodes de crise respiratoire » (Corriere della Sera), « Crises respiratoires aigües, des heures difficiles pour le Pape » (Repubblica), « La peur pour le Pape de retour, deux nouvelles crises respiratoires » (Messaggero).
Ukraine et la trêve. Corriere della Sera, « Les premières failles de l’axe franco-britannique : pour Londres, l’idée française d’une trêve d’un mois (diffusée par le FT) n’est qu’une des options possibles, susceptible de nouvelles discussions avec les Etats-Unis. Zelensky a par ailleurs rejeté la proposition, qualifiée de « échec pour tous ». D’où le communiqué de l’Elysée pour préciser qu’il s’agissait à l’évidence d’une possibilité, une proposition toutefois bien franco-britannique à laquelle les deux pays sont en train de travailler. Le débat parlementaire en France a montré la complexité de la situation. Le Président est appelé à une double acrobatie : gérer les divisions internes et trouver une position commune avec le Premier ministre britannique ». Stampa « Londres rejette le plan de Macron. C’est un coup de froid pour le Président français, qui doit aussi faire face à une opposition interne, malgré l’appel à l’unité et à la responsabilité lancé par le PM Bayrou ». Sole 24 Ore « Starmer dément Macron sur la trêve, des divisions sur la proposition française font surface. La coalition des volontaires semble déjà moins unie. Entretemps, Bruxelles annonce un plan de réarmement »
La position italienne. Messaggero « A quel point l’Italie est-elle isolée, indécise et en difficulté comme certains observateurs estiment avec malice ? Depuis des jours, on demande à Meloni de prendre parti : Zelensky ou Trump ? L’Europe ou les Etats-Unis ? mais derrière cette inspiration décisionnelle se cache un calcul politique interne assez clair : que la Présidente du Conseil puisse commettre un faux pas, potentiellement fatal pour son gouvernement, dans une conjoncture complexe qui conseille plutôt d’éviter les décisions prises avec la hâte. Meloni a bien raison de temporiser, à ne pas adhérer à des prises de position tels les souteneurs d’un club de football, et à bouger avec prudence ». La Stampa : « Meloni a fini par comprendre qu’elle ne pouvait pas jouer un rôle de premier plan, comme elle l’avait souhaité et ne peut qu’espérer que Trump n’abandonne pas Kiev. Meloni devra se contenter d’un rôle mineur, et tenter de placer dans son agenda un déplacement à la Maison Blanche comme coup de com sans toutefois modifier le rôle joué par l’Italie sur l’échiquier international depuis toujours. Selon le Palais Chigi, Meloni ne doit pas abandonner sa stratégie du « wait and see », et encore moins forcer pour obtenir rapidement une bilatérale avec Washington ». Corriere della Sera : « « La prudence du Palais Chigi sur une augmentation des dépenses de défense s’explique par la crainte des conséquences que cela pourrait avoir sur l’opinion publique, déjà sous pression en raison de la hausse des prix énergétiques. La Ligue s’y oppose farouchement. L’équilibre de sa posture, au sein de sa propre majorité, apparait impossible ». Il Foglio « le dilemme de Meloni : se retrouver sans aucun poids international ou être transversale. Le point d’équilibre est très difficile à trouver. C’est un risque, certes, mais aussi une opportunité pour la Présidente du Conseil : la capacité d’arriver à dialoguer avec tous, y compris avec Trump, mais à l’intérieur d’un « campement », le choix stratégique européen et l’opposition au projet de restauration néo-impérialiste de Poutine et aux dérives des autocraties vers où mène le trumpisme. »
La dissuasion nucléaire de la France. Il Foglio « Pendant le vol de retour à Paris, le Président Macron a montré aux journalistes la carte des bases nucléaires américaines en Europe et ce que signifierait concrètement le retrait américain. Le parapluie français offert aux pays membres de l’Union est un objectif à moyen-long terme pour se substituer aux Américains. « Il ne faut pas avoir peur cette thématique », explique le Président, ajoutant « un dialogue est nécessaire avec les pays ne disposant pas d’armes nucléaires ». Or, sur le front interne, ce débat a suscité de vives réactions. Mélenchon, Hollande et Bardella s’opposent à ce partage. Or, comme l’a expliqué le général Trinquand, le président n’a jamais parlé de « partager le bouton nucléaire ». Macron fait comprendre qu’il s’agit surtout d’avoir un dialogue l’extension de la dissuasion aux autres pays européens. »
Les droits de douane. Repubblica: « Giorgia Meloni critique le tycoon sur ses récentes déclarations et sa politique commerciale pendant l'émission XXI Secolo : « L’Italie est une nation exportatrice, et nos intérêts en matière de droits de douane divergent de ceux des États-Unis. Nous pouvons avoir des points de vue différents, même si je reste convaincue qu’une guerre commerciale ne serait pas non plus dans l’intérêt américain ». L'Italie s’inquiète après l’annonce de l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains sur les produits mexicains et canadiens. Tout en partageant ces craintes, la Présidente du Conseil affiche son optimisme quant à la possibilité de résoudre cette divergence et d’éviter une escalade. « C’est un sujet que j’ai abordé avec Trump et que je continuerai à traiter avec lui », a-t-elle assuré. Après cinq contacts non conclusifs, la diplomatie italienne continue de planifier une mission du Président du Conseil à la Maison Blanche, avec Washington qui pourrait avoir lieu d’ici la mi-avril. »
Les données ISTAT. Messaggero : « Les chiffres définitifs publiés par l’Istat confirment un ralentissement de la croissance, obligeant le ministère de l’Économie à revoir à la baisse l’objectif de 1,2 % inscrit dans le Plan structurel du budget pour 2025. Malgré tout, les recettes fiscales et l'évolution positive de l’emploi ont permis d’obtenir des résultats meilleurs qu’attendu. En 2024, le PIB italien a progressé de 0,7 % – un chiffre inférieur aux 1 % prévus par le gouvernement, mais supérieur aux 0,5 % projetés par l’Istat en janvier. Surtout, le déficit s’établit à 3,4 %, contre 3,8 % initialement anticipé, et la dette atteint 135,3 % du PIB, contre 135,8 % prévus. La pression fiscale a, quant à elle, augmenté de plus d’un point, passant de 41,4 % à 42,6 %. Le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti (Ligue), s’est dit "satisfait " de ces résultats, tout en alertant sur les défis à venir, notamment les droits de douanes de 25 % que Washington a menacé d’imposer sur les produits européens. Les oppositions dénoncent un « gouvernement des impôts et de l’austérité » (Bonelli, Verts). « Les taxes augmentent, mais aussi la dette publique », critique Francesco Boccia (PD). »
Ligue. Repubblica: « Salvini annonce, pour le week-end prochain, l’installation de « kiosques ultrapacifistes » à travers toute l’Italie. Deux thèmes dominent cette campagne menée par la Ligue : un moratoire fiscal et, en politique étrangère, un alignement sans réserve sur Trump, associé à un tropisme pro-russe jamais réellement démenti. Ces positions risquent surtout d’accentuer les tensions au sein de la majorité. Si le moratoire fiscal se heurte aux préférences de Forza Italia – qui privilégie une réduction de l’impôt sur le revenu –, la ligne diplomatique affichée par la Ligue, résumée par le message « tous méchants – l’Europe, l’Allemagne, la France – sauf Trump et Poutine », complique la stratégie de Meloni d’essayer de maintenir l’Italie dans une posture “d’équidistance” entre les États-Unis et l’Europe. Par ailleurs, les inquiétudes grandissent dans le Nord face aux conséquences des nouvelles barrières douanières américaines, faisant émerger des voix discordantes au sein de la Ligue. Alors que sur la guerre en Ukraine le conseiller de la Vénétie Villanova, exprime une opinion partagée au sein du Parti : « Voir l’éléphant écraser la souris dans le Bureau ovale n’a pas été agréable. Nous espérons que Trump obtiendra la paix, mais pas au prix d’un procès contre l’Ukraine ». »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"CSU : la conscription doit encore venir cette année."
Allemagne. Bavière.
"Trump suspend l'aide militaire à l'Ukraine. CSU : la conscription doit encore venir cette année."
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03/03/2025
Royaume-Uni : le prix de l'immobilier et l'immigration ont augmenté parallèlement.
Royaume-Uni. Reform UK met en avant le fait que l'augmentation du prix de l'immobilier s'est déroulé parallèlement à l'augmentation de l'immigration, depuis 1997.
18:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán appelle l'Union européenne à entamer des négociations de paix directes avec la Russie.
Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán appelle l'Union européenne à entamer des négociations de paix directes avec la Russie.
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le nouveau gouvernement autrichien est entré en fonction.
Autriche. Le nouveau gouvernement fédéral composé des sociaux-chrétiens/conservateurs de l'ÖVP, des sociaux-démocrates du SPÖ et des libéraux de Neos est entré en fonction.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/27/aut...)
14:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Kiev, le plan divise Meloni et Macron."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées à l'Ukraine « Kiev, le plan divise Meloni et Macron » (Corriere della Sera), « « Ukraine, un mois de trêve » » (Repubblica), « Trêve d'un mois en Ukraine » (Stampa), « Ukraine, un plan européen » (Messaggero), « Occident, dernier appel » (Giornale), « Emmanuel Macron parle » (Foglio).
Le sommet de Londres. Corriere della Sera « une coalition de volontaires, l’initiative franco-britannique pour la paix au sommet avec 19 dirigeants. Un sommet qui était censé débriefer des rencontres avec la Maison Blanche s’est ensuite transformé en un passage crucial pour articuler une première réponse aux secousses de Trump aux certitudes qui prévalaient, jusque-là, dans l’ordre international. Londres, mais aussi Paris, semblent penser qu'au vu de la situation dramatique actuelle, les liturgies de l'UE appartiennent au passé et qu'il est nécessaire d'adopter des formats différents et flexibles. L'ancien ordre est en train de mourir et le nouveau est en train de naître. ». Il Foglio – « la coalition des volontaires : l’Europe doit grandir ou elle sera vouée à la mort. Les décisions qui seront adoptées dans les prochains jours détermineront l’existence ou pas de l’Europe comme acteur géopolitique, qui soit à la hauteur de son poids économique et démographique et militaire ». La Repubblica : « Une entente Londres-Paris pour arriver immédiatement à une trêve d’ici un mois Le Premier ministre britannique et E. Macron veulent convaincre Trump de ne pas abandonner Kiev. Ils ont pris le commandement des opérations en Europe pour rendre le Vieux Continent une puissance également défensive et ramener l’Ukraine de Zelensky à la table des négociations entre les Etats-Unis et la Russie. »
Le positionnement de Rome. Corriere della Sera : « A Londres, Meloni propose une troisième voie, celle italienne et elle le fait avec un point de presse long et inhabituel : le but est d’éviter le désengagement américain. Meloni freine sur le plan franco-britannique et invite à « éviter la rupture avec les Etats-Unis ». En effet, selon la Présidente du Conseil, « on a voulu courir trop vite » et il faut freiner cette fuite en avant, au prix de déclasser ce que son hôte qualifie de « plan » à de simple « propositions » ». Repubblica : « Froide sur l’hypothèse d’un accord de paix franco-britannique. Elle annonce qu’elle va bientôt à Washington. Pour la première fois depuis des semaines, elle dit ce qu’elle pense vraiment. Ceci : l’Italie ne veut pas et ne peut pas renoncer aux Etats-Unis. Elle a besoin de son parapluie nucléaire. Elle veut éviter une guerre commerciale avec Washington. Elle ne croit pas que l’Europe puisse remplacer son allié en se défendant seule. Et elle estime qu’il est vital, notamment pour défendre l’Ukraine, de s’en remettre encore à Washington. Pour cela, elle évoque un article cinq de l’OTAN "light" pour décourager de nouveaux assauts à Kiev, une fois la trêve avec Vladimir Poutine signée ». Stampa « Meloni et les tensions avec les partenaires européens » : « la présidente du Conseil veut se libérer de cette image qui la voit écrasée par l’initiative Macron-Starmer et fait savoir qu’elle croit peu à la solution proposée par ces deux derniers ». « le désir de jouer un rôle de négociateur transatlantique de Meloni est illusoire : Trump veut mettre les pays membres de l’UE les uns contre les autres ». Il Messaggero « avec Starmer et Macron, Meloni a eu un dialogue « long et franc », utile pour marquer ses différences sur l’envoi de troupe en Ukraine. Elle tient à dire que « cela n’a jamais été à l’ordre du jour », une façon aussi sur le volet national, où Salvini ne perd une seule occasion pour « tirer » contre Macron et von der Leyen ». Domani: « L’activisme peu concluant de Meloni masque une fragilité : avec l'échec de sa stratégie de « pont » entre l’Europe et les Etats-Unis, elle se retrouve sans rôle clair, tiraillée entre les deux rives de l’Atlantique. En dépit de la relation spéciale Trump-Meloni, aucune concession commerciale de Washington n’est à prévoir sur les droits de douane. Sur le plan interne, la cheffe du gouvernement est sous pression, prise entre Tajani et Salvini. Sa marge de manœuvre s’amenuise et trois choix s’imposent : s’aligner sur la consolidation de l’intégration économique de l’UE, suivre au moins partiellement la ligne Paris-Londres-Berlin en politique étrangère, et assumer une hausse des dépenses militaires. Des décisions, en particulier la dernière, qui la placeraient en minorité dans l’opinion et raviveraient les tensions au sein de sa coalition. » Il Giornale : « Alors que Macron insiste sur une « Italie forte » alignée sur Draghi et sur le « consensus émergent » autour d’une défense européenne intégrée, Meloni se positionne en pivot entre l’Europe et les États-Unis. Un axe émergent se dessine avec Starmer et Tusk, ce dernier soutenant la proposition italienne d’un sommet Europe-États-Unis. Avec Starmer, Meloni se dit « prête à tout pour maintenir l’unité occidentale » : Rome et Londres ne veulent pas d’un découplage transatlantique, sans pour autant relâcher leur soutien à l’Ukraine. Une inquiétude demeure au Palais Chigi: l’impact des hausses des droits de douane annoncées par Trump »
L’initiative française. Corriere della Sera : « l’appel de Macron pour l’envoi de soldats « nous voulons l’Italie à nos côtés ». Macron continue de lancer des messages à Giorgia Meloni, dans l’espoir d’impliquer l’Italie dans un rôle de premier plan dans la nouvelle Europe qui tente de naître et qui est appelée à marcher sur ses propres jambes. Paris cherche Rome en attendant que l’Allemagne de Merz relance le duo franco-allemand. L’invitation de Paris à Rome était naturelle avec l’Européen Draghi, cela reste nécessaire avec la Patriote Meloni. Si Macron s’est rendu à la Maison Blanche, c’est aussi il partage les efforts de l’Italie. Reste à trouver un point d’équilibre entre commencer à faire seuls en tant qu’Européens et privilégier encore le lien avec les Etats-Unis. Macron cherche Meloni, mais le président français fait pression sur le premier point, alors que la Présidente du Conseil fait tout son possible pour assurer le second point. Encouragé par les concessions de l’Allemand Merz, Macron fait pression sur sa vision d’une défense européenne jusqu’ la mises à disposition du « parapluie nucléaire français » pour l’avantage de tous les partenaires de l’Union : si les Etats-Unis devaient retirer leur protection, la France pourrait remplacer ce rôle. »
L’Italie et l’Ukraine. Repubblica : « Sondages. Donald Trump [est globalement perçu] comme une menace pour la démocratie et pour l’UE. Sa popularité est tout de même de 29%, soit 5 points de plus que l’année dernière. La popularité de Poutine, dernier du classement, passe de 10% à 17% en un an. L’indice de confiance du président ukrainien a été réduit de moitié, passant de 53% à 27% depuis le début du conflit, et se plaçant donc derrière Donald Trump’’. ‘’La popularité d’Elon Musk stagne autour des 20%’’. ‘’La perception de la guerre en Ukraine ainsi que des pays et des leaders impliqués a beaucoup évolué depuis 2022, avec pour conséquence d’affaiblir la position de l’Europe et de l’Italie’’. ‘’Les électeurs de la Ligue se distinguent comme les soutiens les plus convaincus du nouveau président américain (72% de consensus), suivis de l’électorat de Fratelli d’Italia (60% de consensus)’’. ‘’Dans l’ensemble, 70% des interrogés estiment que D. Trump n’accordera pas une place plus importante à l’Italie sur la scène internationale’’. ‘’Ce problème concerne directement la Présidente du Conseil Giorgia Meloni qui a jusqu’à présent exprimé sa proximité vis-à-vis de positions différentes, une position d’équilibriste entre deux visions qui pourraient s’avérer incompatibles. »
Messaggero : « Des manifestations en soutien à Kiev. L’absence du Mouvement 5 Etoiles fait parler et pose question’’. ‘’Hier Carlo Calenda, leader d’Azione, avait appelé à manifester pour réprouver le piège tendu à V. Zelensky par D. Trump, et plaider pour des Etats-Unis d’Europe. Les divisions au sein du centre-gauche ont toutefois émergé à cette occasion, par exemple sur la question d’une armée européenne, à laquelle s’oppose le leader 5 Etoiles Giuseppe Conte’’. ‘’Hier, 3 000 personnes ont manifesté à Rome et 10 000 dans toute l’Italie’’. Le Mouvement 5 Etoiles n’a pas participé. Le Parti démocrate et +Europa étaient représentés, l’ancien président de la Chambre Pier Ferdinando Casino était présent. AVS et Italia Viva n’étaient pas présents non plus, même si Matteo Renzi a qualifié l’initiative ‘d’appréciable’. ’’Carlo Calenda plaide pour un ‘bouclier démocratique’ pour faire barrage aux ingérences étrangères’’. ‘’Une autre manifestation ‘pour l’Europe’ est prévue pour le 15 mars, sans couleur politique particulière, à laquelle ne participera toutefois pas Forza Italia. Le M5S se concentre quant à lui sur sa mobilisation prévue le 5 avril, pour laquelle une participation du PD n’est pas exclue. » - Repubblica : « La mobilisation des principaux italiens syndicats CGIL, CISL et UIL. La secrétaire générale de la CISL Daniela Fumarola exhorte Bruxelles à ‘se réveiller’. Les syndicats descendront dans les rues et manifesteront sans drapeau ‘pour la liberté et l’unité des peuples européens’ lors de la manifestation du 15 mars. ». Messaggero, Pina Picierno, membre du Parti démocrate, vice-présidente du Parlement européen : ‘’L’Europe se construit à travers les crises, le Mouvement 5 Etoiles a d’autres priorités’’. ‘’Concernant les divisions au sein du PD, j’espère la violence dont on fait preuve D. Trump et JD Vance fera comprendre l’urgence de la situation actuelle’’. ‘’L’UE a tous les outils pour parvenir [à traverser ce moment] : le champ sera défini par ceux qui défendent les démocraties libérales.’’ »
Quotidiano Nazionale, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre des Affaires européennes : « L’appel de samedi soir avec Trump, le troisième bilatéral avec Starmer hier : grâce à Meloni, l’Italie est toujours de plus en plus centrale sur la scène internationale. Sur l'idée que le Président du Conseil serait pris en étau entre le trumpisme de Salvini et l'européisme de Forza Italia, celle au sein de la majorité est dialectique pure, contrairement au chaos qui règne dans l’opposition. L’attitude mesurée de Meloni après la rencontre Trump-Zelensky s’explique par la nécessité de discrétion pour renforcer notre rôle d’intermédiaire dans un monde en pleine recomposition géopolitique. Il faut cesser de voir la politique étrangère comme un match de foot : notre objectif est de restaurer le dialogue et de défendre un Occident uni, renforçant les relations transatlantiques. L’UE a trop misé sur la régulation et a perdu de vue son rôle politique, ce qui l’a affaiblie sur les plans industriel et international. Aujourd’hui, elle doit retrouver son poids stratégique à travers sa présence aux négociations de paix. L’envoi de troupes en Ukraine ? Ce n’est même pas une hypothèse, il faut d’abord imposer le silence des armes ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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L'AfD obtient 7,5 % et le BSW 1,8 % lors des élections pour le Parlement de l'État de Hambourg.
Allemagne. État de Hambourg. Lors des élections de ce 2 mars 2025 pour le Parlement de l’État de Hambourg, le parti patriotique AfD obtient 7,5 % (soit + 2,2) et le parti de gauche anti-immigration BSW 1,8 % (il se présente pour la première fois).
SPD : sociaux-démocrates
écologistes
CDU : démocrates-chrétiens
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
Volt : fédéralistes européens
autres
Gains et pertes :
Répartition des sièges :
L’AfD est surreprésentée dans le vote des hommes, des personnes entre 35 et 60 ans, des personnes qui habitent depuis longtemps dans l’État de Hambourg, des personnes qui habitent dans la périphérie de la ville, des ouvriers, des personnes ayant fait peu d’études et des personnes qui estiment leur situation financière mauvaise.
Les voix gagnées par l'AfD, par rapport au scrutin précédent, viennent du parti post-communiste Die Linke, du parti social-démocrate SPD, des abstentionnistes :
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02/03/2025
Lors des élections pour le Parlement du canton du Valais, les patriotes de l'UDC progressent de 4 sièges.
Suisse. Canton du Valais. Lors des élections pour le Parlement du canton du Valais, les patriotes de l'UDC (SVP en allemand) progressent de 4 sièges.
Mitte : démocrates-chrétiens
FDP : libéraux
SVP : patriotes
SP : socialistes
Grüne : écologistes
Neo : sociaux-chrétiens locaux qui font partie des démocrates-chrétiens
autres
(https://www.srf.ch/news/wahlen-im-kanton-wallis-am-2-3-2025)
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Franz Ruppen de l'UDC est réélu au sein de l'exécutif du Canton du Valais.
Suisse. Canton du Valais. Franz Ruppen du parti patriotique UDC (SVP en allemand) est réélu en tant qu'un des cinq membres de l'exécutif du Canton. [Le sixième candidat s'étant retiré pour le deuxième tour, ce dernier n'aura pas lieu.]
Franz Ruppen
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Les hôtels du Mecklembourg-Poméranie occidentale doivent faire face à une vaque d'annulations suite à la victoire de l'AfD.
Allemagne. Les hôtels du Mecklembourg-Poméranie occidentale, situé dans l'Est du pays sur la mer Baltique, doivent faire face à une vaque d'annulations suite à la victoire du parti patriotique AfD qui a remporté 35 % dans cet État lors des élections législatives.
17:52 | Lien permanent | Commentaires (0)