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29/02/2024

"La Hongrie avertit l'Italie :"N'intervenez pas sur Salis, c’est ici qu’elle sera punie par nous.""

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs titres se partagent la Une : les discussions au sein des partis de majorité au lendemain du revers électoral en Sardaigne : « La droite soutient les présidents de région sortants » (Corriere della Sera, Messaggero), « La Ligue en crise, la Vénétie critique Salvini » (La Stampa), l’affaire de l’activiste italienne emprisonnée en Hongrie « Ilaria Salis, le bras-de-fer avec Budapest » (Corriere), la polémique autour de la charge de la police contre des étudiants à Pise: « L’attaque contre Mattarella : Meloni conteste l’intervention du Quirinal » (Repubblica), « Le PNRR et les chantiers pour la rénovation énergétique des bâtiments dans le viseur de l’UE » (Sole 24 Ore).  

Les JT couvrent essentiellement les agressions contre la police à Turin avec notamment les déclarations de G Meloni condamnant les auteurs des actes de violence, les intempéries dans le Nord, avec l'alerte rouge lancée en Vénétie, et les funérailles de l’opposant russe Alexeï Navalny qui auront lieu demain. 

Sur X, le hashtag #Vannacci domine, du nom du général Vannacci qui a été suspendu de l’armée suite aux propos racistes tenus dans son livre. 

COMMENTAIRE, Repubblica, C. Bonini : « Le masque est tombé » : « Le masque est donc tombé. Battue en Sardaigne, hantée par le spectre d'un possible nouveau revers dans les Abruzzes, où elle a écrit une nouvelle page de sa conception familiale et tribale de la politique, Giorgia Meloni fait la seule chose dont elle est capable. Tenter de sortir de sa faiblesse politique actuelle en radicalisant l’affrontement politique. Et cette fois, comme pour une sorte de répétition générale de sa réforme pour l’élection directe du Premier ministre, elle le fait en visant la présidence de la République. Car c'est au chef de l'Etat qu’elle s'adresse lorsqu'elle met en garde contre ces « institutions qui retirent leur le soutien à ceux qui chaque jour mettent en jeu leur sécurité pour garantir la nôtre". Et elle le fait avec l'outil qui lui appartient, la manipulation. Elle essaye de transformer en discours partisan la critique faite ces derniers jours  aux violences à Pise par le président Mattarella, tout comme son rappel de la valeur constitutionnelle du droit de manifester,. Nous assistons à une distorsion de l'équilibre délicat entre le rôle du Président de la République en tant que garant de la Constitution et le rôle de direction politique de la Présidente du Conseil. Il est utile de mesurer et d’analyser, une fois de plus, le degré de résistance du système politico-institutionnel face à ceux qui, comme Meloni, ont décidé de le saboter de l'intérieur. Nous sommes certains que le pays ne lui permettra pas de le faire. » 

ARTICLE, Repubblica, « La Hongrie avertit l'Italie :"N'intervenez pas sur Salis, c’est ici qu’elle sera punie par nous" » : : « Il est surprenant que l'Italie tente de s'immiscer dans une affaire judiciaire hongroise. J'espère qu'Ilaria Salis recevra la punition qu'elle mérite en Hongrie. » Le ministre hongrois des affaires étrangères, Péter Szijjartó coupe court aux demandes de l'Italie sur le cas de l'antifasciste de Monza, incarcérée depuis plus d'un an dans la prison de haute sécurité de Budapest. Des mots durs qui se sont soudainement abattus sur Rome, après une rencontre cordiale à la Farnesina avec le ministre Antonio Tajani qui avait récemment revendiqué comme un succès la discussion italienne avec ses collègues hongrois à propos de l'amélioration des conditions de détention de Salis et de l'avancement de deux mois de l'audience, fixée au 28 mars. « L'ambassadeur m'avait dit que la réunion s'était bien passée, alors imaginez si ça s’était mal passé... », commente Roberto Salis lors de la marche aux flambeaux organisée pour sa fille à Milan. Les oppositions - Pd, Avs, +Europa - élèvent la voix : « Et ceci serait l'indépendance de la magistrature dans le pays d'Orbán ? » Le titulaire de la Farnesina réagit à son tour : « Il n'y a pas de volonté d'ingérence », explique M. Tajani, « mais une intention claire de faire pression pour vérifier que les conditions de détention sont conformes aux règles européennes qui appellent à la protection des droits de l'homme. Et c'est ce que le gouvernement italien continuera de faire ». À Szijjartó, le ministre Tajani, avant d'aborder les questions géopolitiques, a présenté déjà fait un compte-rendu détaillé de la situation de Salis. Elle est devenue une affaire nationale aussi en Hongrie. Mais après la réunion, pendant laquelle les néo-nazis romains ont inscrit "Ilaria doit mourir" près de l'ambassade de Hongrie, la douche froide est arrivée. Elle intervient au moment même où une fenêtre d'opportunité s'est ouverte pour que la mesure de précaution d'Ilaria Salis passe de la détention à l'assignation à résidence. D'abord à Budapest, où la famille Salis a réussi à trouver un logement. Puis en Italie, grâce à une décision-cadre de l'UE de 2009. Aussi, dans son post sur X, le ministre hongrois s’en prend aux « médias italiens qui ne montrent pas le côté des victimes mais seulement celui de Salis ». Puis l'accusation : « La dame a été présentée comme un martyr en Italie, ce qui n'a rien à voir avec la réalité », « elle est arrivé en Hongrie avec un plan précis pour attaquer des innocents dans la rue, en tant que membre d'une organisation d'extrême gauche. Il ne s'agit pas de crimes commis sur un coup de tête, mais d'actes bien pensés et planifiés. Ils ont failli tuer des gens ». Le chef d'accusation retenu contre Salis est celui de blessures "potentiellement mortelles", mais guérissable en 5 à 8 jours, contre trois néo-nazis, battus lors d'actions orchestrées par des membres ou des sympathisants de la "Bande du Marteau". L'antifasciste de la Brianza risque jusqu'à 24 ans de prison ; l'accusation a proposé une négociation de peine de 11 ans, mais Salis plaide non coupable. « Ce que j'ai entendu aujourd'hui est inacceptable. Le ministre Tajani a mes coordonnées s'il veut me dire quelque chose », ajoute Roberto Salis. Il est furieux des propos de Szijjartó : « Nous devons lui demander ce qu'il entend par "martyr". Si vous voulez parler d'une personne torturée pendant 35 jours, Ilaria en est une ».. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Voltattorni « Les avoirs gelés russes dominent le G7. Les différentes options sur la table » : « ll faut donner des bases légales solides à l’utilisation des avoirs financiers russes pour indemniser l’Ukraine ». A Sao Paolo au Brésil, en marge du G20, le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti (Ligue) a présidé hier la première rencontre des ministres des finances du G7. Le soutien à l’Ukraine était au cœur des débats. Le directeur de la Banque d’Italie Fabio Panetta était aussi présent. Avec Giorgetti, il a échangé avec les ministres sur la question de l’utilisation des avoirs russes congelés en Occident. Il s’agit d’environ 300 milliards de dollars qui pourraient ‘’compenser les dommages de guerre causés par la Russie à l’Ukraine’’. A cette réunion, le ministre ukrainien S. Marshenko a également participé en visio-conférence, auquel on aurait exprimé ‘’la nécessité de doter l’initiative d’une base légale solide et conforme au droit international’’. Les ministres français et allemand Le Maire et Lindner ont eux aussi appelé à la prudence, tout en qualifiant cette possibilité de ‘’ pas concret’’. Giorgetti en a parlé aussi à la secrétaire du Trésor américain Janet Jellen lors d’une rencontre bilatérale. Jellen a remercié à cette occasion ‘’l’Italie et le reste de l’Union Européenne pour l’adoption du fonds quadriennal de 50 milliards d’euros pour l’Ukraine’’. Parmi les dossiers du G7 figurent aussi l’impact de la crise au Proche-Orient et en Mer Rouge. Le directeur Panetta a parlé des ‘’risques de fragmentation du commerce, de la finance et des échanges’’ en soulignant l’importance pour l’Italie de ‘’se consacrer à maintenir le fonctionnement du système multilatéral qui a assuré la croissance, la mondialisation mais aussi la paix pendant les récentes décennies’’. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/02/2024

Le Forum voor Democratie lance une pétition contre l’envoi de troupes néerlandaises en Ukraine.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet lance une pétition contre l’envoi de troupes néerlandaises en Ukraine.

(https://fvd.nl/petities/GEEN-nederlandse-militairen-naar-...)

Le ministère public néerlandais poursuit deux hommes au Pakistan.

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Pays-Bas. Le ministère public néerlandais poursuit deux hommes au Pakistan parce que ces derniers ont appelé, depuis ce pays, au meurtre du député Geert Wilders.

Südtiroler Freiheit organise un cours d’autodéfense gratuit pour les femmes.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Südtiroler Freiheit organise un cours d’autodéfense gratuit pour les femmes, afin de permettre à ces dernières de se défendre face à la délinquance importée.

Le Forum voor Democratie reste le parti politique qui compte le plus de membres.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet est le parti politique qui compte le plus de membres : près de 62.000.

Le Parti du Progrès est donné troisième à 16 %.

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Norvège. Le Parti du Progrès est donné troisième à 16 %.

"Meloni : "C'est une défaite, nous en tirerons les leçons"." et "C’est la première région que le mouvement 5 étoiles a conquis."

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Italie. Revue de presse. 

Les discussions au sein des partis à la suite de la première défaite de la coalition de majorité lors des élections régionales en Sardaigne alimentent les Unes aujourd’hui : « Meloni : « C'est une défaite, nous en tirerons les leçons » » (Corriere della Sera, Messaggero), « Schlein : « ce n'est qu'un début » (Repubblica), « Tensions entre Meloni et Salvini » (La Stampa). L'intervention de Mario Draghi devant le Parlement Européen à Strasbourg est aussi citée : « Draghi secoue l'Union : il n'est pas possible de dire toujours non, il faut faire des réformes » (Repubblica, Stampa, Sole 24 OreGiornale). Enfin, les réactions à l’hypothèse d’envoi de troupes en Ukraine se poursuivent aujourd’hui en Une et dans les pages intérieures : « Troupes en Ukraine, un non collectif à l'hypothèse de Macron » (Corriere, Stampa, Sole)

ENTRETIEN, Repubblica, de Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate, par G. Vitale : « On peut battre Meloni mais il faut être unis. A droite, il  y aura des règlements de comptes. A présent nous voulons gagner dans les Abruzzes ». » : « Depuis 2015, nous n'avions pas gagné une région à la droite. Neuf ans, c'est une éternité. Ce qui s’est passé en Sardaigne est un bon signale : c'est notre première reconquête et ce ne sera pas la dernière, c'est mon message à Giorgia Meloni ». La présidente du parti démocrate savoure sa victoire. « Le défi dans les Abruzzes […] peut cette fois nous réserver une nouvelle surprise. Mais aussi la construction d’un parti alternatif, auquel je travaille depuis le début avec un esprit d’unité. La victoire de dimanche prouve deux choses : que la Première ministre n'est pas imbattable et que si nous sommes unis, tout devient possible . La question centrale est celle du rejet des forces gouvernementales. Mais c'est aussi la victoire de la bonne personne : Todde qui a su réunir une coalition. C'était un merveilleux travail d'équipe. Et je suis doublement heureuse parce que le parti démocrate a si bien réussi qu'il est devenu le "premier parti".  C'est la méthode de travail qui nous a finalement récompensés et je souhaite désormais la reproduire. Le dépassement du Parti démocrate aux dépens de Fratelli d’Italia me semble être la meilleure réponse. Il étaient sûrs de gagner et ils ont reçu une gifle mortelle, dont Meloni doit assumer l'entière responsabilité.  Sur certains sujets majeurs, nous avons déjà commencé à travailler ensemble : salaire minimum, santé publique,  Pnrr, égalité des congés... Des points sur lesquels nous pouvons commencer à esquisser notre vision du pays. Trouver des convergences sans être incohérent est possible et nécessaire". Conte a dit que nous avions besoin d'une "alliance juste", pas d'une alliance large. C'est un débat que les citoyens ne comprennent pas. Nous avons montré que l'alternative l'emporte lorsqu’il existe une proposition commune, sérieuse et crédible. Il s'agit d'une responsabilité qui doit être assumée par tous, et pas seulement par le parti démocrate.    Aujourd'hui, la priorité est d'unir nos forces sur les grandes questions du pays et je suis convaincue que si nous allons tous dans la même direction, les électeurs auront confiance.  

ENTRETIEN, Corriere della Sera, Giuseppe Conte, chef du Mouvement Cinq étoiles, par Monica Guerzoni : «  L'extraordinaire victoire d'Alessandra Todde est le signe d'un vent nouveau qui commence à souffler depuis la Sardaigne et qui se répandra dans toute l'Italie. C'est aussi la victoire de tous les Italiens qui n'ont jamais cru aux promesses de Giorgia Meloni et de ceux qui y ont cru en toute bonne foi, mais qui ont été fortement déçus. Les citoyens commencent à en avoir assez. Et c’est la première région que le mouvement 5 étoiles a conquis, donc c’est une grande satisfaction car Todde est la première femme à gouverner la Sardaigne. […] Meloni est réapparue après avoir disparu pendant près de 24 heures, au cours desquelles elle a envoyé Truzzu pour prendre la défaite de face. En réalité, elle l'a imposé à ses alliés, avec cette attitude hautaine qui ne profitera pas à la majorité. Nous avons fait un travail sérieux avec les autres forces progressistes, en construisant un véritable projet sur les besoins des territoires, en mettant de côté les ambitions du parti unique et en bannissant le fait de s'appuyer sur un simple "cartel électoral" de captation de voix. […] Les gens en ont assez des trahisons d'un gouvernement qui fait des dégâts, de l'économie à la politique étrangère. […] Notre méthode a fonctionné en Sardaigne. Il faut d'abord cultiver la discussion pour aboutir à un projet bien structuré, puis choisir le candidat le plus apte à le mettre en œuvre. La victoire de Todde montre qu'il n'y a pas d'alliances forcées, mais des alliances construites sur la base de projets crédibles et concrets. Chaque région a sa spécificité.  L'objectif n'est pas d'obtenir une voix de plus que le Parti démocrate, mais de faire de la bonne politique. En plus de notre résultat, nous devons tenir compte de la liste Todde et des listes que nous avons parrainées.  On m'a qualifié de gentil populiste, aujourd'hui de populiste modéré. Les deux sont corrects. Dans son sens le plus élevé, celui de la proximité avec les besoins et les sensibilités des citoyens, ce n'est pas une offense ».

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Giuseppe Conte et Alessandra Todde

COULISSES, Corriere della Sera, de F. Verderami « Les dangers des prochains rendez-vous électoraux et les soupçons de Meloni à l’égard de Salvini » : « Meloni en est convaincue : "Salvini essaiera toujours de se démarquer’’. Personne ne peut la persuader du contraire et personne n'ose le faire. Pas après une journée "un peu comme ça", avec la défaite en Sardaigne encore à digérer. Comme si cela ne suffisait pas, le vote de dimanche a modifié le calendrier de Meloni, qui imaginait avoir réglé ses comptes avec le secrétaire de la Ligue en juin. Car si la droite trébuche dans les Abruzzes ou en Basilicate, la débâcle sarde ne sera pas interprétée comme un simple faux pas mais comme le début d'une phase négative qui pourrait affecter les élections européennes. Meloni reconnaît ses erreurs. L'erreur a été d’imposer le candidat de son parti au poste de président de Région après un affrontement dur avec ses alliés dans les négociations. Pour une fois, Meloni ne pointe pas du doigt Salvini, dans le sens où ce n'est pas la Ligue, qui n'a pas d’enracinement organisé sur l'île, qui aurait fait manquer ces milliers de voix d’écart décisifs. C'est plutôt Solinas qui est le principal suspect, le président sortant qui - pour se venger de ne pas avoir été soutenu pour un second mandat - aurait mobilisé une partie de son électorat contre Truzzu. Si la victoire en Sardaigne a été remportée par le Pd et le M5S avec moins de trois mille voix, la droite ne peut se permettre que ce résultat se répète dans les Abruzzes et la Basilicate avant les élections européennes. Si dans les Abruzzes la droite ne devrait pas avoir trop de problèmes, en Basilicate, il y a une certaine incertitude sur le résultat. Meloni ne peut pas se permettre de revivre l’échec de la Sardaigne, c'est pourquoi les ‘’pompiers’’ de poids travaillent depuis hier pour éteindre les feux qui peuvent s’allumer, pour "renforcer les relations entre les alliés", parce que "nous ne pouvons pas commettre les mêmes erreurs". Enfin, aux élections européennes, comme le disent des sources autorisées, Meloni sera "obligée de se présenter comme candidate", puisque les voix potentielles sur qui elle peut compter sont les siennes, et non celles de son parti FdI. » 

ENTRETIEN, Libero, de Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture : « Encore une fois, c’est l’idéologie qui s’impose en Europe » : « ‘’C’est une vision idéologique qui remet en discussion le rôle de l’homme et ses capacités à gérer le territoire. Le texte adopté en deuxième lecture concernant la restauration de la nature risque de provoquer des retombées graves car il est le fruit de préjugés. Il y a même eu une partie du PPE qui a voté contre la consigne du groupe de repousser cette norme. Nous nous retrouvons avec une Europe en flammes en raison de mauvaises politiques contre les agriculteurs, contre ceux qui produisent du travail. On tente d’affaiblir un continent pour favoriser d’autres pays extra-européens qui polluent plus que nous. Si on raisonne sur un impact zéro sur l’environnement, il faut que cela soit valable pour tous. Si nous diminuons nos productions en utilisant des fertilisants ayant un impact zéro sur l’environnement, le résultat est qu’on finit par favoriser les marchés étrangers qui polluent. Quel est alors l’avantage final ? Quand on s’aperçoit d’avoir fait une erreur, il faut changer de cap. La PAC a été mal écrite et j’ai porté au Conseil de lundi un document pour en demander la révision. Concernant [la proposition italienne d’interdire la production et le commerce de la viande de synthèse, il n’y a que deux pays qui sont contre : le Danemark et les Pays-Bas. En revanche, il y en a 19 qui y sont favorables, dont la Slovaquie qui soutient par ailleurs la candidature de la cuisine italienne au patrimoine de l’UNESCO alors que ce pays a une majorité de centre-gauche.’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le député nationaliste bulgare de Renaissance Stanislav Stoyanov interrogé par TVLibertés.

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Bulgarie. Entretien de Nicolas de Lamberterie sur TVLibertés avec le député nationaliste bulgare de Renaissance Stanislav Stoyanov :

27/02/2024

Sardaigne : la candidate du M5S et du centre gauche gagne les élections régionales.

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Italie. Sardaigne. La candidate du M5S et du centre gauche gagne, avec très peu de voix de différence, les élections régionales du 25 février face au candidat du centre droit. Au sein du centre droit, Forza Italia obtient plus de voix que la Ligue.

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(https://www.corriere.it/elezioni/2024/regionali/sardegna/...)

Un député de l'AfD refusé d'entrée dans la maison de Thomas Mann.

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Allemagne. L'institution culturelle, financée par l'argent des impôts allemands, qui gère la maison de l’écrivain Thomas Mann à Los Angeles a refusé l'entrée à un député de l'AfD, alors qu’une visite était prévue dans le cadre d'un déplacement de la commission culturelle de la Chambre des députés aux États-Unis.

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Thomas Mann

L'Association allemande des journalistes appelle les médias à dénoncer en permanence les intentions prétendument extrémistes de l'AfD.

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Allemagne. L'Association allemande des journalistes (DJV) appelle les médias à dénoncer « en permanence » les intentions prétendument extrémistes de l'AfD en réaction à un article du Süddeutsche Zeitung, selon lequel le parti pourrait être classé comme « extrémiste de droite avéré » dans tout le pays : il faudrait que l'information figure dans les articles « comme un avertissement évident sur les paquets de cigarettes ».

En 2019, cette association estimait que l’origine ethnique des criminels d’origine étrangère devait être gardée, autant que possible, secrète.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/26/l-o...)

"La Sardaigne punit Meloni."

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Italie. Revue de presse. 

Les élections régionales en Sardaignemarquées par la victoire de la candidate du centre-gauche Alessandra Todde (M5S), font les gros titres : « La surprise Todde, un revers pour la droite » (Corriere della Sera), « La Sardaigne punit Meloni » (Repubblica), « Sardaigne, un revers pour le gouvernement » (La Stampa), « La Sardaigne au centre gauche » (Messaggero), « La droite marque contre son propre camp » (Giornale), « Un coup d’arrêt » (Avvenire). La protestation des agriculteurs à Bruxelles est aussi citée : « Le mouvement des tracteurs encercle Bruxelles, l’UE annonce de nouvelles règles » (Messaggero). Enfin, dans les pages intérieures, plusieurs journaux reviennent sur la conférence en soutien à l’Ukraine d’hier soir : « L’hypothèse de militaires OTAN en Ukraine » (Corriere) ; « Macron ouvre à l’hypothèse de troupes de l’OTAN » (Messaggero), « Un changement de cap proposé par Macron aux leaders : « on n’exclut pas l’envoi de troupes » (Stampa), « Un sursaut stratégique » (Foglio). 

Les JT couvrent essentiellement les élections régionales en Sardaigne avec la victoire de la candidate de centre-gauche Todde, la manifestation à Bruxelles des agriculteurs avec aussi la reprise des déclarations de G. Meloni pour ‘’revoir la PAC et soutenir les salaires des agriculteurs’’, les frappes de l’armée israélienne au Liban, et la conférence de Paris en soutien de l’Ukraine. 

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli « Sardaigne : c’est une nouvelle page blanche qui s’ouvre » : « Pour la première fois, Giorgia Meloni a commis une grave erreur, notamment sur le terrain qui en théorie devrait être le plus naturel pour elle : la gestion de sa popularité et la capacité d’interpréter les signaux envoyés par un électorat qui demande des choses simples et concrètes. L’échec est douloureux, au moment où la Présidente du Conseil s’apprête à se rendre aux Etats-Unis avec tous les dossiers de politique internationale en suspens. Meloni pourrait être tentée de hausser les épaules et aller de l’avant. Mais ce serait une autre erreur. C’est une défaite qui est grave au regard des circonstances dans lesquelles elle a eu lieu et du défi en cours au sein même de la coalition. Meloni voulait en effet donner le coup de grâce à son rival Salvini. S’il est trop tôt pour dire que le déclin du « melonisme » a commencé, la saison où les divergences étaient observées avec indulgence est toutefois révolue : maintenant, Salvini (qui n’a rien gagné mais qui peut se réjouir de la défaite de Meloni) sera de plus en plus déterminé à exiger le partage de toutes les décisions du gouvernement. Le pacte de la coalition devra être revu, y compris du point de vue des relations personnelles. Il faudra bien plus qu’un petit-déjeuner au Palais Chigi ou d’un Conseil des ministres plus long pour résoudre les questions épineuses. Par ailleurs, dans la perspective des élections européennes, il faut s’attendre à ce que le dirigeant de la Ligue intensifie ses contacts avec l’extrême-droite européenne, à commencer par les Allemands de l’AfD. Il le fera dans le but mettre en difficulté le pragmatisme de Meloni, notamment ses bonnes relations avec Ursula von der Leyen. Pour la Présidente du Conseil, un sursaut s’impose. Concernant les partis d’opposition, entre Schlein et Conte, c’est plutôt ce dernier qui est le vrai gagnant : il a su montrer que la coalition à gauche (« la coalition large ») ne fonctionne que lorsqu’elle est guidée par le M5S. Dans le cas contraire, il y aura toujours une raison pour ne pas s’unir, en laissant Schlein seule avec son opposition interne au sein du PD. La coalition de centre-gauche en Sardaigne sera difficilement exportable au niveau national. » 

ARTICLE Repubblica, A. Fraschilla : « La Ligue s'effondre et Forza Italia la dépasse mais Salvini réagit : maintenant, il faut sécuriser Zaia " » : « Matteo Salvini et ses proches tentent de se rassurer, malgré  les résultats bien inférieurs par rapport à il y a cinq ans en Sardaigne (11 % lors des dernières régionales, et  moins de 5 % hier) et la honte de voir  Forza Italia les dépasser, alors que le parti est orphelin de son leader Silvio Berlusconi. Salvini pense déjà à une stratégie pour exploiter ce vote dans son rapport de force au sein de la coalition et en vue des nombreux problèmes qu'il voit apparaître à l'horizon pour le parti et sa direction. Son entourage lui suggère de se concentrer sur ce qui s'est passé en Sardaigne pour dire à Giorgia Meloni qu'il ne faut pas faire "trop de calculs" et se concentrer sur des choix sûrs et gagnants dans certaines régions : "En commençant par la Vénétie, en misant sur Luca Zaia et en approuvant au Parlement le troisième mandat des gouverneurs". C’est cette ligne que suivra le leader de la Ligue après la Sardaigne : se relancer sur le troisième mandat qui permettrait d'obtenir la plus grande région d'ici 2025, la Vénétie. Il faut aussi éviter un changement de candidat, comme cela s'est produit en Sardaigne où c’est le candidat de Fratelli d'Italia qui a finalement été choisi. Pour la Vénétie, Meloni aurait déjà un nom en tête, le sénateur Luca De Carlo. La relance du troisième mandat permettra également au ministre d’occuper Zaia, son principal rival en interne pour la direction du parti. Depuis hier, Salvini, au sein du centre-droit, n'a plus seulement comme problème celui de retrouver sa place dans sa relation avec la Première ministre mais aussi la crainte d’être dépassé par Forza Italia d'Antonio Tajani. Ce n'est pas une coïncidence si un fidèle du secrétaire de FI, le chef du groupe au Sénat Maurizio Gasparri, a déjà botté en touche hier soir, rejetant même l'idée de reconduire Solinas comme le souhaitait Salvini. La Ligue et Fratelli d’italia se sont trompées. Et peut-être que le candidat aurait pu être un membre de Forza Italia, soit Pietro Pittalis ou Ugo Cappellacci. C'est dire le climat qui règne à droite après les élections en Sardaigne. Hier soir, Tajani s’est dit ‘’certain qu'il n'y aura pas de répercussions sur le gouvernement’’ », tout en mettant en garde Meloni : « maintenant, allons-y pour gagner en Basilicate où je suis absolument convaincu que le candidat sera Vito Bardi », son fidèle. » 

ARTICLE, Repubblica, G. Colombo : « Treize milliards d’économies pour sauver le PNRR. Les administrations qui seront en retard devront rembourser les fonds » : « Le dossier du PNRR se concentre désormais sur la chasse aux responsables des retards dans la réalisation des projets qui ont été financés. Le ministre Raffaele Fitto parle de 'responsabilisation', mais la nouvelle mesure introduite dans le décret visant à accélérer les dépenses ressemble à un ultimatum. Pour les ministères, mais aussi pour les municipalités et les autres acteurs de la mise en œuvre des projets du PNRR : ceux qui ne respectent pas les objectifs fixés devront restituer les ressources obtenues, quitte à payer de leur poche. La "menace" est brandie avec un mécanisme précis : si la Commission européenne constate 'la non-réalisation ou la réalisation incomplète' d’un projet, l’Etat demandera à l'administration de rendre les montants reçus. Sous la supervision de la structure de mission, le Palais Chigi pourra également décider d'effectuer des inspections et des contrôles ponctuels dans les ministères et les municipalités. Des commissaires arriveront aussi dans trois ministères pour accélérer certains investissements et le gouvernement pourra revendiquer des pouvoirs de substitution s'il constate des 'retard ou des incohérences' par rapport aux calendriers des interventions. Avec le décret approuvé hier, le Conseil des ministres cherche aussi à trouver des fonds pour les nouveaux projets et à récupérer les sommes allouées à ceux qui ont été annulés. Il s’agit d’un casse-tête complexe, qui est la conséquence de la révision du Plan voulu par le gouvernement et qu'il est maintenant en train de résoudre en soustrayant des ressources à d'autres investissements ou en utilisant des fonds non dépensés. Le secteur des infrastructures est parmi les plus touchés avec 2.2 milliards en moins pour investir dans les chemins de fer régionaux, la surveillance des ponts et viaducs, l’électrification des quais et d’autres travaux dans les ports. Les 250 millions d'euros prévus pour les zones touchées par le tremblement de terre (L'Aquila et le centre de l'Italie) sont également supprimés. Au total, ce sont environ 13 milliards qui ont été repris d'autres fonds pour financer les coûts des nouvelles mesures. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Mattarella invite l’UE à accélérer sur le pacte pour la migration et l’asile » : « A l’occasion de sa visite d’Etat à Chypre, Sergio Mattarella a évoqué le « plan Mattei » qui est cher à Meloni. Cela n’a pas dû échapper au Palais Chigi, après l’appel du Président de la République au ministre de l’intérieur Piantedosi (Indépendant) sur l’affaire de la gestion par la police de la manifestation des étudiants à Pise, et le coup de froid entre les partis de droite et le Quirinal. ‘’Le plan Mattei a été lancé pour collaborer avec les pays du Continent africain de manière à impliquer toute l’Union Européenne’’ a-t-il souligné à l’issue de sa rencontre avec son homologue Cyprien Christodoulides. A cette occasion, il a invité Bruxelles à mettre en action le nouveau pacte sur la migration et l’asile qui est ‘’très urgent’’ et il a invoqué un changement de vitesse afin que le phénomène « désordonné et tumultueux de l’immigration géré par les passeurs » puisse se transformer « en une arrivée ordonnée en Europe selon les exigences des Etats qui les accueillent de manière légale’ ». Mattarella a attribué à Chypre un rôle fondamental de ‘’plaque tournante de la sécurité énergétique de l’Union’’. Car l’île est particulièrement exposée aux vents de guerre qui soufflent en ce moment. Les deux présidents ont évoqué le Proche Orient, partageant l’exigence d’arriver à un cessez-le-feu pour résoudre ce conflit en évitant un embrasement de la région. L’agression russe en Ukraine a elle aussi été évoquée. Mattarella a répété ‘’le plein soutien’’ de l’Italie à Kiev. »

ARTICLE, Corriere della Sera, S. Montefiori : « L'hypothèse d’envoyer des troupes de l'OTAN en Ukraine » : «[…} Certains pays comme la France envisagent l'idée, d'autres comme l'Allemagne l'excluent clairement. ''Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer des troupes, mais en perspective, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne gagne pas cette guerre" a déclaré le président français. […] »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le PVV de Geert Wilders est donné à 49 sièges de députés, le Forum voor Democratie à 3 et JA21 à 1.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 49 sièges de députés sur 150, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 et JA21 à 1 au sein d'un sondage Ipsos I&O et EenVandaag.

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PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

Denk : centre-gauche multiculturaliste

PvdD : parti pour les animaux

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

SGP : chrétiens protestants

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

26/02/2024

La présidente du conseil de l'Église évangélique d'Allemagne partage l'avertissement des évêques catholiques à propos du vote pour l'AfD.

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Allemagne. La présidente du conseil [protestant] de l'Église évangélique d'Allemagne (EKD) Kirsten Fehrs partage l'avertissement des évêques catholiques à propos du vote pour le parti patriotique AfD.
 

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Tamás Sulyok devient président de la Hongrie.

Hongrie. Tamás Sulyok devient président de la République.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/10/kat...)

Le BSW dispose des signatures certifiées nécessaires afin de se présenter aux élections européennes.

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Allemagne. Le BSW dispose des signatures certifiées nécessaires afin de se présenter aux élections européennes.

Berlin : un directeur d'école pousse les élèves à prendre part à une manifestation contre l’AfD.

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Allemagne. État de Berlin. Un directeur d’école endoctrine les élèves de son établissement contre l’AfD et les pousse à prendre part à une manifestation contre l’AfD.

L'Office fédéral de protection de la Constitution tente de classer l’ensemble de l'AfD en tant que "de tendance extrémiste avérée".

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Allemagne. Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung, l'Office fédéral de protection de la Constitution tente de classer l’ensemble du parti patriotique AfD en tant que « de tendance extrémiste avérée ».

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Le gouvernement du Brandebourg désire étendre les pouvoirs de l'Office pour la protection de la Constitution.

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Allemagne. État du Brandebourg. Le gouvernement du Brandebourg désire étendre les pouvoirs de l'Office pour la protection de la Constitution afin de mieux surveiller les flux financiers au sein du courant national. Des enquêtes sur les flux financiers devraient être possibles lorsqu’il existe un « danger potentiel », alors qu’elles ne le sont, jusqu’à présent, que sur la base d’« incitations à la haine et à la violence ».

De plus, les données de base des comptes devraient, à l'avenir, pouvoir être consultées auprès de l'Office fédéral central des impôts.

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Deux bistros du Bade-Wurtemberg refusent de servir des bières aux partisans du parti patriotique AfD.

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Allemagne. Deux bistros du Bade-Wurtemberg refusent de servir des bières aux partisans du parti patriotique AfD.

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"Coups de matraques : le gouvernement défend le ministre Piantedosi."

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Italie. Revue de presse. 

La polémique autour de la gestion par les forces de police d’une manifestation étudiante à Pise contre le conflit à Gaza, qui a fait plusieurs blessés, fait les gros titres : « Charges à Pise, une enquête est ouverte » (Corriere della Sera), « La manifestation contre les coups de matraque [organisée devant le ministère de l’Intérieur] » (Repubblica), « Coups de matraques : le gouvernement défend le ministre Piantedosi (Indépendant) » (La Stampa), « Coups de matraque à Pise, un bug des autorités » (Domani). Le Corriere reprend en Une les propos du président V. Zelensky lors de sa conférence de presse d’hier à Kiev : « « En Italie il y a trop de personnes qui soutiennent Poutine » ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Polito « Une proposition bipartisane sur la réforme du « Premierato » » : « C’est l’article 138 de la Constitution qui nous explique que la meilleure façon de modifier les institutions est de recourir au vote à la majorité des deux tiers dans chacune des deux Chambres. Les « pères » constituants nous ont dit explicitement qu’il est préférable d’avoir un large accord pour modifier les règles du jeu commun. Par conséquent, en l’absence de cette condition, il faut alors revenir à la source de la souveraineté populaire et soumettre la réforme de loi constitutionnelle au référendum. Il est donc utile qu’un groupe de travail bipartisan propose à Giorgia Meloni et aux dirigeants des partis d’opposition un parcours pour chercher un accord sur le « Premierato ». Le message est à peu près le même de plusieurs côtés : : la faiblesse congénitale de l’exécutif rend les gouvernements fragiles et renforce les nombreux titulaires du pouvoir de véto. Ce groupe bipartisan est composé de fondations et d’organisations avec des représentants appartenant aux deux blocs politiques, ainsi qu’au monde de la société civile. Ils ont eu le mérite de se concentrer sur ce qui les unissait et qui pourrait également unir les partis. Leur proposition est d’imiter les expériences des gouvernements parlementaires les plus efficaces en Europe. Il faut notamment corriger la principale limite du projet de loi du gouvernement, à savoir la nécessité de commencer par l’élection directe du Premier ministre au lieu de définir ses pouvoirs. La proposition consiste à donner une légitimation électorale très forte au chef du gouvernement. Les partis politiques feraient bien de les écouter. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, L. Cremonesi : « Zelensky ‘’ Merci à l’Italie, mais dans votre pays il y en a beaucoup qui soutiennent Poutine » : «  '' La présidente Giorgia Meloni soutient sans aucun doute l'Ukraine, je viens de la rencontrer alors qu’elle est présidente du G7 et nous avons également signé un accord de coopération bilatérale. Nous lui en sommes très reconnaissants. Cependant, nous savons qu'en Italie, il y a beaucoup de partisans de Poutine et en Europe aussi. Pour les identifier tous, nous préparons une liste, qui ne concerne pas seulement l'Italie, et que nous présenterons à la Commission européenne. Parviendrez-vous à les faire taire ? Pourrez-vous faire comprendre à vos opinions publiques que la Russie n'est pas seulement une menace pour l'Ukraine, mais pour vous tous ? Les sociétés européennes sont-elles prêtes à relever ce défi ? Il me semble que vous ne l'êtes pas encore, vous les Italiens, les Allemands et d’autres ''. Voici ce que  Volodymyr Zelensky a répondu à la question que le Corriere lui a posé en conférence de presse, sur le rôle que pourrait jouer l’Europe dans la défense de l’Ukraine si Trump gagnait les élections et décidait d'arrêter d'envoyer des armes. "Il y a des types d'armes que seuls les Américains peuvent offrir, par exemple les batteries de missiles Patriot. Mais en Europe aussi vous avez de très bonnes armes. Par exemple, les Allemands pourraient nous fournir leurs batteries anti-aériennes, mais je ne sais pas s'ils veulent les enlever de leur ciel. J'ai également constaté qu'au cours du dernier mois, les Européens ont décidé d’augmenter la production de munitions.'' Zelensky a fortement voulu cette conférence à l’occasion du deuxième anniversaire de l'invasion russe ; il a livré un message très clair : l'Ukraine peut encore gagner et l'aide militaire des alliés fera la différence. Une nouvelle contre-offensive ennemie est attendue "au début de l'été ou à la fin du mois de mai". "Nous serons prêts. Nous la combattrons.'' Après cela, les Ukrainiens passeront à la contre-attaque. " Mais la guerre est également menée par le biais de la diplomatie, comme le souligne son ministre des affaires étrangères, Dmytro Kuleba. "Nous ne devons pas perdre l'avantage de l'initiative diplomatique", déclare-t-il en annonçant la possibilité qu’une conférence de paix soit organisée en deux étapes : une conférence préparatoire en Suisse au printemps et une autre en été. Toutefois, à ce stade, il ne semble pas y avoir de marges réelles pour un dialogue avec Poutine." » 

ARTICLE, Corriere della Sera, S. Montefiori : « Les premiers ministres à l’Élysée, Rome envoie l’adjoint de Tajani (Forza Italia) » « Aujourd'hui, la France accueille à Paris un sommet extraordinaire des alliés de l'Ukraine pour adresser un message à la Russie : nous ne sommes pas fatigués, votre victoire n'est pas du tout à portée de main et nous ferons tout pour l'éviter, dans l'intérêt de l'Ukraine et dans le nôtre. Ces dernières semaines, la Russie a multiplié les provocations à l'encontre de l'Occident, pas seulement en Ukraine, et il existe une volonté déclarée d’y répondre de façon plus importante et différente. Au point que même l'envoi de soldats européens en Ukraine n'est plus un sujet tabou : "Il faudra voir comment le débat évolue", déclare une source à l'Élysée, "mais à un moment où nous disons que la stabilité et la sécurité de l'Europe sont en jeu en Ukraine, nous devons naturellement prendre toutes les dispositions nécessaires pour mieux la soutenir. Selon des modalités que nous ne pouvons pas prédéterminer". Le principe d'aider l'Ukraine sans entrer en guerre avec la Russie demeure, car personne ne souhaite une escalade, "mais les modalités du soutien doivent être analysées en tenant compte de toutes les nécessités ". Le président Macron en discutera cet après-midi avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le premier ministre espagnol Sanchez et d'autres premiers ministres européens, les présidents roumain, polonais, lituanien et finlandais, le ministre britannique David Cameron, un sous-secrétaire américain et, pour l'Italie, le vice-ministre des affaires étrangères Edmondo Cirielli. L'absence de la Présidente du Conseil italienne à Paris intervient alors que Macron n'a pas assisté au sommet virtuel du G7 présidé par Meloni elle-même depuis Kiev samedi. Outre les problèmes d'agenda, les alliés sont appelés à résoudre les difficultés de coordination en matière d'armes et de munitions s'ils veulent faire un bond en avant dans leur opposition à la Russie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/02/2024

Chega donné à 19 %.

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Portugal. Un sondage Duplimétrica donne Chega troisième à 19 % pour les élections législatives du 10 mars 2024, soit + 12 points par rapport aux élections de 2022.

Nordharz : le candidat de l’AfD perd très largement, lors de l’élection directe du maire, face au candidat sans parti.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Nordharz. Le candidat de l’AfD perd très largement, lors de l’élection directe du maire, face au candidat sans parti.

(https://gemeinde-nordharz.de/buergermeisterwahl-2024-2/)

Wanzleben-Börde : le candidat de l'AfD à la mairie arrive troisième.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Wanzleben-Börde. Lors du premier tour de l’élection directe du maire, le candidat de l’AfD arrive troisième avec 17,82 %. Il ne prendra donc pas part au second tour.

(https://wahlen.landkreis-boerde.de/20240225/15083531/prae...)

Sahra Wagenknecht ne désire pas voir le BSW gouverner en Thuringe avec l’AfD.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht, du parti de gauche anti-immigration BSW, déclare au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung : « La grande majorité des électeurs de l’AfD ne sont pas des radicaux de droite. »

Elle ne désire pas voir le BSW gouverner en Thuringe avec l’AfD à l’issue des élections de septembre 2024 car l’AfD est, selon elle, contrôlée en Thuringe par des radicaux. Elle n’exclut cependant pas que des motions soient adoptées avec les voix conjointes du BSW et de l’AfD.

Sahra Wagenknecht considère que la coprésidente de l’AfD Alice Weidel ne représente pas des opinions radicales, mais plutôt des positions conservatrices et économiquement libérales. Weidel ne développe pas des thèses ethnicistes, alors que, selon Sahra Wagenknecht, la figure de proue de l’AfD en Thuringe, Björn Höcke, le fait.

Sahra Wagenknecht estime que l’aile nationaliste prend de plus en plus le contrôle de l’AfD.