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24/06/2025

Le BSW dénonce le fait que l’OTAN désire que ses membres consacrent 5 % de leur PIB au réarmement.

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Allemagne. Le parti de gauche BSW dénonce le fait que l’OTAN désire que ses membres consacrent 5 % de leur PIB au réarmement.

23/06/2025

L'AfD donnée à 23 % et le BSW à 4,5 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

FDP : libéraux

Sonstige : autres

JA21 veut gouverner avec le VVD et le CDA.

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Pays-Bas. Le chef de file de JA21 à la Chambre des députés, seul député du parti et tête de liste de ce dernier pour les élections législatives, Joost Eerdmans estime que JA21 doit former un gouvernement, à l’issue des prochaines élections législatives, avec le parti libéral de droite VVD et le parti démocrate-chrétien CDA. [Il ne rejette cependant pas le PVV de Geert Wilders.]

Reform UK lance la carte Britannia.

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Royaume-Uni. Reform UK lance la carte Britannia : les non-résidents fortunés payeront pour vivre au Royaume-Uni et l’argent ainsi récolté sera versé directement aux travailleurs à temps plein les moins bien payés, ce qui rétablira le contrat social.

"Meloni n’a été informée qu’après les attaques américaines sur l’Iran et par les militaires italiens."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la situation au Moyen-Orient « La guerre de Trump contre l'Iran » (Corriere della sera), « La guerre de Trump » (Repubblica, Stampa), « Trump attaque l'Iran, « la paix ou la tragédie » » (Messaggero), « La leçon de Trump » (Giornale).

L’Italie. Stampa : « Meloni s’adressera cet après-midi à la Chambre et insistera sur la nécessité de rouvrir les négociations, maintiendra l'attention sur la sécurité des quelque 50 000 Italiens présents au Moyen-Orient et relancera l'engagement en faveur d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. En revanche, aucune ouverture n'est prévue sur la question de l'utilisation des bases américaines en Italie. Au Palais Chigi, la question est écartée d'un éloquent « ce n'est pas un sujet ». Les Américains, dit-on, n'ont fait aucune demande, et « s'ils en avaient eu besoin, ils l'auraient déjà fait ». La diplomatie reste au cœur de la ligne italienne. « Le mot clé sera négociation », assurent des sources proches de la Présidente du Conseil. C'est le message que Meloni a également partagé hier avec les principaux acteurs régionaux - Qatar, Arabie saoudite, Oman, Émirats arabes unis - tous intéressés à éviter une escalade hors des frontières iraniennes. Tajani (Forza Italia) suit la ligne établie dans la matinée lors de la visioconférence avec Giorgia Meloni et les autres ministres concernés : protéger les quelque 50 000 citoyens italiens qui vivent dans la région, éviter l'escalade et proposer Rome - « en laissant la diplomatie faire son travail » - pour accueillir pour la troisième fois un cycle de dialogue entre l'Iran et les États-Unis. Un objectif pour le moins ambitieux à ce stade ». Repubblica : « Aucun appel téléphonique préalable de la Maison Blanche, comme pour son collègue de Londres Keir Starmer. Ni pendant que l’attaque est en cours, comme arrivé au chancelier allemand Friedrich Merz. Giorgia Meloni apprend l’offensive américaine contre l’Iran en pleine nuit, alors que les bombes ont déjà explosé, par des sources militaires. C’est à partir de ce moment-là que la machine du Palais Chigi se met en marche, où l’absence d’informations de Washington sur l’imminence de l’attaque est considérée comme une simple pratique : les seuls avertis à l’avance ont été les Britanniques, c’est la thèse, mais c’est la relation historique spéciale et, en bref, il n’y a pas grand-chose à faire. Plusieurs ministres, d’Antonio Tajani (Forza Italia) à Guido Crosetto (Frères d’Italie), confirment que non, l’Italie n’avait pas été informée à temps, mais cette fois, comme le dit le chef de la Farnesina, il y aurait eu la conscience que l’attaque était « dans l’air ». En raison des mouvements militaires américains dans le Golfe, en partie via les bases américaines en Italie, d’Aviano à Sigonella, où, cependant, seuls des avions de ravitaillement ont transité pour l’instant, non impliqués directement dans les bombardements sur le sol iranien. (...) Au cours de la journée, Meloni appelle cependant individuellement Starmer, Merz et le président français Emmanuel Macron (tandis que le trio organise un appel de groupe en propre, c’est le format dit E3, sans l’Italie). Puis le Premier ministre canadien Mark Carney, président en exercice du format des Grands. Puis elle discute à nouveau avec les dirigeants du Golfe, de ben Salmane à ben Zayed, à l’émir du Qatar. Dans cette série d’appels téléphoniques, la Première ministre insiste sur un point : un saut qualitatif dans le conflit « serait dévastateur ». » Corriere della Sera : « Meloni n’a été informée qu’après les attaques américaines sur l’Iran et par les militaires italiens, puis a commencé une activité diplomatique intense avec des contacts directs avec les principales capitales européennes mais aussi avec le Canadien Mark Carney, qui pourrait convoquer un sommet. Pour sa part, le ministre Tajani (Forza Italia) a eu un entretien téléphonique avec le Secrétaire d’Etat américain M. Rubio et invite les parties (Washington et Téhéran) à se rencontrer à Rome. Tajani tient à souligner « il faut d’abord convaincre Téhéran à ne pas riposter » ».  Stampa : « Selon Giuseppe Provenzano, responsable affaires étrangères du PD, « ce n’est pas notre guerre, le gouvernement italien ne doit pas prêter ses bases. Si l'objectif réel est un changement de régime à Téhéran, l'histoire nous enseigne que le faire à coups de bombes conduit à des échecs dramatiques, comme en Irak ou en Libye ». Stampa : « L’embarras des souverainistes (italiens et internationaux) qui demeurent bien silencieux après les bombardements américains. Les menaces de Trump, contrairement à ce qu’ils expliquaient, ne sont pas que de la stratégie pour pousser les autres pays à se soumettre au jeu américain. Quant aux souverainistes italiens, le silence témoigne d'une totale perplexité. Ce n'était pas censé se passer ainsi. L'Amérique « Great Again » aurait dû être le mentor d'une période de prospérité au-delà des désastres de la mondialisation ». Repubblica : « Dans toutes les bases italiennes au Moyen-Orient le « niveau d’alerte opérationnelle » a été élevé. Les protocoles de protection ont été mis à jour. « Prêts à tous les scénarios », selon les sources de la Défense. Car l’attaque américaine contre l’Iran peut produire un « changement radical du scénario stratégique au Moyen-Orient », raison le ministre de la Défense, Guido Crosetto. (…) Des sources gouvernementales et diplomatiques expliquent que dans les hautes sphères du gouvernement, la mission Aspides, qui opère sous l’égide de l’UE au large du Yémen, est monitorée avec une attention maximale. L’on craint en effet de nouvelles attaques des Houthis (…). Pour Crosetto, « les prochaines 48-72 heures constituent une phase particulièrement délicate ». »

SondagesRepubblica « Selon un récent sondage Demos, 48 % des personnes interrogées reconnaissent l'utilité d'une armée européenne. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui des personnes qui s'y opposent. Cependant, il y a trois ans, en 2022, les proportions étaient inversées. Et l'écart était plus important. En effet, 57 % des Italiens étaient favorables à la création d'une armée européenne. Aujourd’hui, les doutes ont disparu, tandis que le détachement a augmenté. L’opposition à l’idée d’une armée européenne nous dit que l’Europe unie apparait comme un projet de plus en plus flou et éloigné. Dans les derniers mois, la confiance envers l’UE a baissé en atteignant 30%, soit le niveau le plus bas de ces dix dernières années. A part la période juste après la Covid où le taux était à 45%. Comme toujours, le facteur politique compte encore beaucoup et conditionne les opinions. Le soutien le plus important à l'armée européenne s'observe parmi les personnes les plus proches des partis de centre gauche. Tout d'abord, le soi-disant Troisième Pôle : +Europa, Azione et Italia Viva. Avec le PD et l'AVS. Alors qu'il diminue parmi les partisans des partis au pouvoir. FdI, Lega et FI. Avec la base du M5S ».

Repubblica, propos d’Antonio Tajani, vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères : « La décision la plus « politique » est celle de « laisser ouverte l'ambassade à Téhéran », c'est même le cœur de l'initiative diplomatique italienne : tenter l'impossible pour que les Iraniens et les Américains se remettent à dialoguer et apaiser la situation. L'ouverture de l'ambassade a permis de faciliter le départ volontaire de la centaine d'Italiens qui se trouvaient encore à Téhéran, transférés après un voyage interminable via l'Azerbaïdjan. Mais « laisser le siège ouvert est aussi une façon de dire que nous voulons dialoguer, pour essayer de convaincre les Iraniens de ne pas attaquer les bases américaines dans la région ». Surtout, dans cette tentative de redémarrage, l'Italie se propose comme lieu de paix et de dialogue : « Les États-Unis et l'Iran se sont déjà rencontrés chez nous à deux reprises dans un passé récent. Il est clair que Rome se propose comme lieu de rencontre entre Américains et Iraniens. Il faut les faire s'asseoir à la même table sans intermédiaires. Nous sommes prêts » ».

Repubblica, Elly Schlein, dirigeante du Parti démocrate : « Dans un contexte aussi dramatique, j’ai retenu qu’appeler la Première Ministre était un devoir (..). Il faut éviter une spirale de chaos. Il n’y a pas de solution militaire, la seule voie est la diplomatie (…). Je lui ai dit ce que l’on attend du gouvernement : un engagement concret dans le cadre de l’UE pour arrêter l’escalade et amener toutes les parties à la table des négociations (…). Le moyen d’empêcher [le régime iranien de développer l’arme nucléaire] n’est pas de bombarder, mais de négocier. Partant d’un point ferme, que j’ai rappelé à Meloni. Un jugement critique sur Trump (…). Nous sommes un grand pays qui répudie la guerre, c’est écrit dans notre Constitution. Et donc [Meloni] doit, ensemble avec l’UE, travailler pour la paix et relancer l’initiative diplomatique. (…) Il a été erroné de miser sur le faux pacifisme du président américain, comme a fait Salvini. Uniquement si elle savait être autonome, et non vassalisée, l’Italie pourrait-t-elle se réapproprier sa vocation de médiatrice qui lui appartient historiquement. (….) C’est pourquoi je lance un défi à Meloni : qu’elle exerce pleinement le rôle que l’Italie a toujours eu dans le monde avec sa diplomatie, qu’elle la connecte au groupe de tête de l’Europe et qu’elle prétende que ce soit l’UE qui s’assoie à la table des négociations, en portant une voix unique et forte (…). Au PD, nous défendons la voix de l’Espagne qui a dit que, non, elle restera à 2% [de dépenses militaires sur le PIB] (…). La voie n’est pas le réarmement des pays, mais plutôt de faire un saut en avant sur la défense commune ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD donnée à 18 % en Hesse.

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Allemagne. Hesse. Le parti patriotique AfD est donné à 18 % en Hesse, pour les élections pour le Parlement de Hesse prévues en 2028. La gauche anti-immigration BSW est donnée à 3 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/hessen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Lars Klingbeil réitère sa demande de lancement d’une procédure d’interdiction à l’encontre de l'AfD.

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Allemagne. Le coprésident du parti social-démocrate SPD, vice-chancelier et ministre des Finances Lars Klingbeil réitère sa demande de lancement d’une procédure d’interdiction à l’encontre du parti patriotique AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/26/lar...)

22/06/2025

Reform UK soutient les bombardements US en Iran.

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Royaume-Uni. Reform UK soutient les bombardements US en Iran.

Le BSW dénonce le bombardement de l’Iran par les États-Unis.

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Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW dénonce le bombardement de l’Iran par les États-Unis.

21/06/2025

Le gouvernement minoritaire de Saxe négocie le budget sans l'AfD et le BSW.

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Allemagne. Saxe. Le gouvernement minoritaire de Saxe regroupant les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD négocie le vote du budget avec les écologistes de Bündnis 90/Die Grünen et les post-communistes de Die Linke, mais pas avec les nationalistes de l'AfD et la gauche anti-immigration BSW.

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20/06/2025

"Les loyers à Berlin ont augmenté en moyenne de 107 % depuis 2015."

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Allemagne.

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"Les loyers à Berlin ont augmenté en moyenne de 107 % depuis 2015. Le votre aussi ?"

"Les discussions sur le 3e mandat seraient ainsi "révolues"."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la situation au Moyen-Orient « Raids en Iran, Trump prend son temps » (Corriere della sera), « Israël-Iran, Trump bouge » (La Repubblica), « Iran États-Unis, l'Europe fait la médiation » (La Stampa), « Iran, l'Italie n'interviendra pas » (Il Messaggero), « Iran, la décision de Trump sera prise dans 15 jours » (Il Giornale).

Italie Corriere della Sera : « L’espoir de Meloni est que puisse prévaloir la ligne d’une démonstration musclée de dissuasion envers l’Iran sans épauler les opérations militaires de Tel Aviv. C’est ce que Tajani (Forza Italia) a exprimé au Secrétaire d’Etat américain Marco Rubio. Tajani a réaffirmé l'engagement de l'Italie en faveur d'une désescalade favorisant une solution diplomatique au conflit entre Israël et l'Iran. Avec le secrétaire d'État, Tajani a convenu que l'Iran ne devait pas posséder la bombe atomique. Tajani s'est ensuite entretenu avec son homologue iranien, tentant de rapprocher les deux parties ». Stampa : « l’Italie agit en marge du conflit. Une action parfois discrète, en raison d'un rôle qui n'est pas vraiment central, mais construite sur un canal constant avec les émirs et les sultans du Golfe. En plus d'un soutien moins explicite à l'offensive lancée par Israël par rapport à d'autres chancelleries. Meloni réunira en format restreint ses deux adjoints Tajani et Salvini, le ministre de la Défense Crosetto (Frères d’Italie) et les secrétaires d’Etat Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale) et Fazzolari (Frères d’Italie). Les réelles intensions américaines seront abordées, avec l’ambition de tenter d’exploiter la situation pour qu’Israël relâche son emprise sur Gaza. Ce serait alors un début d’une désescalade souhaitée par l’Europe, par le G7 et par Meloni ». 

Eventuelle utilisation des bases italiennes. Corriere « Crosetto, interviewé hier au micro de Rete4, a dit ‘il n’y a eu aucune demande de la part de Washington de les utiliser. Je ne crois pas qu’il y aura des soldats ou des avions italiens pouvant bombarder l’Iran : non seulement parce que cela est constitutionnellement impossible mais aussi car il n’y a aucune volonté en ce sens’’. La Stampa : « Crosetto est intervenu sur le rôle des bases italiennes et Washington « Il s'agit d'un accord très ancien, a-t-il expliqué, qui prévoit que les États-Unis ne peuvent les utiliser qu'après avoir expliqué à quoi elles serviront et seulement après avoir obtenu l'autorisation du gouvernement italien ». Une autorisation qui, a-t-il précisé, « n'a pas encore été demandée ». 

Le Plan Mattei. Corriere della Sera : « La présidente du Conseil et la présidente de la Commission européenne co-présideront un sommet sur le plan Mattei et le Global Gateway pour l'Afrique, le plan de l'Union européenne pour l'Afrique. Mais il est raisonnable de penser que les deux dirigeantes feront également le point sur les tensions géopolitiques mondiales. À la Villa Pamphili, Meloni et von der Leyen accueilleront les dirigeants de l'Union africaine, de l'Angola, de la Zambie, de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et les dirigeants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de l'Africa Finance Corporation. Cette étape permettra de consolider la synergie entre le plan italien et le plan européen pour le continent, d'approfondir une voie opérationnelle et de suivre l'avancement des initiatives communes. En effet, Meloni a déclaré à plusieurs reprises vouloir élargir le plan Mattei, « l'européaniser », afin de renforcer la collaboration avec des initiatives internationales similaires ». La Stampa : « c’est une réunion cruciale pour le Palais Chigi, au cours de laquelle seront annoncés des financements immédiats pour des projets stratégiques dans les pays concernés. L'attention, cependant, ne pourra guère être détournée du front moyen-oriental ». 

éarmement. La Stampa : « Hier, le ministre des Finances, Giancarlo Giorgetti, s'est exprimé lors de la réunion de l'Eurogroupe à Luxembourg, qualifiant de « stupides et absurdes » les règles du pacte de stabilité qui risquent d'enfermer l'Italie dans la procédure pour déficit excessif pendant une période plus longue que prévu. C'est pourquoi il a demandé de « les adapter à la situation d'urgence que nous vivons actuellement » car en effet, tant que le déficit ne passe pas sous la barre des 3%, les règles prévoient que la Commission ne peut pas clôturer la procédure. Le commissaire de l’Economie Dombrovskis a reconnu qu’il s’agit d’un ‘’problème qu’il faut résoudre’’ tout en laissant comprendre que, s’agissant d’un règlement européen, les marges de manœuvre sont étroites et qu’il faudrait une intervention législative pour le modifier ». » Corriere della Sera « le dirigeant du M5S Giuseppe Conte adresse une lettre ouverte à tous les dirigeants progressistes européens pour se réunir le 24 juin à La Haye et s’opposer au réarmement ‘’si l’Europe devait atteindre 5% du PIB dans le réarmement, elle verserait 500 milliards d’euros, ce qui est trois fois la dépense actuelle. De cette manière, sont pénalisés les Etats qui, comme l’Italie, se trouvent sous une procédure’’»

ImmigrationIl Messaggero : « Les débarquements de clandestins sur les côtes italiennes marquent à nouveau un signe +. Après des mois de chute libre, avec des chiffres brandis comme un fleuron des politiques menées par le gouvernement et devenu un modèle en Europe, malgré un début de relations pour le moins orageux avec Bruxelles. Au 19 juin, 28 509 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes, soit une augmentation de 17,56 % par rapport à 2024. Ce qui inquiète le plus le gouvernement, c’est que l’augmentation la plus significative des arrivées est enregistrée en provenance de Libye, avec un bond en avant qui agite le gouvernement : de 19 168 migrants arrivant en juin de l’année dernière des côtes libyennes, on est passé à 23 508, avec une augmentation qui est étroitement liée à l’instabilité dans laquelle le pays est retombé, et qui voit Tripoli au bord d’une guerre civile. L’inquiétude est telle qu’aujourd’hui, Meloni, malgré un agenda chargé, fera le point sur la situation avec les dirigeants du renseignement, les deux vice-premiers ministres, le ministre de l’Intérieur Piantedosi (indépendant) et le responsable de la Défense Crosetto ». Jugement Open Arms. Sole 24 Ore : « L’Italie, et donc le ministre de l’Intérieur à l’époque, Matteo Salvini, n’étaient pas obligés d’assigner un port sûr à l’Open Arms, le bateau espagnol qui avait sauvé une centaine de migrants en août 2019. C’était à l’Espagne de le faire. On le lit sur les motivations de la décision (rendues hier) avec laquelle le tribunal de Palerme, en décembre dernier, a acquitté Salvini des délits de refus d’actes d’office et de séquestration (...) ».

Troisième mandatStampa « C’est le requiem pour l’hypothèse de faire passer la règle de la limite du troisième mandat pour les présidents des régions. Cela montre à quel point il est difficile, dans une coalition usée par près de trois ans de gouvernement, de s'écarter du programme, c'est-à-dire du contrat conclu en 2022 pour se présenter devant les électeurs ». Corriere della Sera : « Les discussions sur le 3e mandat seraient ainsi « révolues » et l’affaire « close » comme l’affirme Tajani. La réaction de la Ligue, par le biais de S. Locatelli, responsable des institutions territoriales, « nous prenons acte, du coup nous souhaitons que le centre-droit fasse au plus vite le choix pour les meilleurs candidats » sonne en Vénétie comme l’officialisation du désengagement léguiste à l’encontre du président sortant Luca Zaia. L’entourage de Salvini se montre surpris par l’attitude des Vénitiens et répond ‘’que pouvait-on faire ? les indications [de l’allié Forza Italia] étaient claires’’. Il est toutefois probable que le dossier soit évoqué aujourd’hui en Conseil des ministres, les deux dirigeants, Salvini et Tajani, étant tous les deux présents. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Ingrid Coenradie quitte le PVV pour JA21.

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Pays-Bas. L'ancien secrétaire d'État à la Justice Ingrid Coenradie quitte le PVV pour JA21.

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Ingrid Coenradie

Dries Van Langenhove écope en appel d’un an de prison avec sursis et 1600 euros d’amende.

Belgique. Flandre. Dries Van Langenhove écope en appel d’un an de prison avec sursis et 1600 euros d’amende :

https://www.rtbf.be/article/schild-vrienden-dries-van-lan...

19/06/2025

Styrie : le FPÖ est donné à 38 %.

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Autriche. Styrie. Le FPÖ est donné à 38 % pour des élections pour le Parlement de Styrie. [Le gouverneur de Styrie est Mario Kunasek du FPÖ.] Le FPÖ progresse de 3,2 points par rapport aux élections pour le Parlement de Styrie du 24 novembre 2024.

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FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

SPÖ : soiaux-démocrates

Grüne : écologiste

Neos : libéraux

KPÖ : communistes

La Belgique introduit des contrôles visant à lutter contre l'immigration illégale.

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Belgique.

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Si l'AfD conquiert la Saxe-Anhalt, le ministre-président actuel quittera cet État.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Le ministre-président démocrate-chrétien CDU de Saxe-Anhalt Reiner Haseloff affirme que si le parti patriotique AfD arrive au pouvoir en Saxe-Anhalt, il quittera la Saxe-Anhalt. Les élections pour le Parlement de Saxe-Anhalt sont prévues le 6 septembre 2026.

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"Jordan Bardella accuse les dirigeants d'ECR d'être "des partisans de von der Leyen"."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont à nouveau consacrées à la situation au Moyen-Orient « Trump- Khamenei, le défi final » (Corriere della sera), « Ultimatum à Téhéran » (La Repubblica), « Iran, Trump joue avec la guerre » (La Stampa), « Avions et bateaux, l'Iran assiégé » (Il Messaggero), « Trump-Khamenei, des menaces croisées » (Avvenire).

Le Moyen-Orient. Corriere della Sera : « Les négociations de Meloni au G7, un « pont » entre dirigeants qui demeurent distants. La conviction de la présidente du Conseil est de parler toujours avec tous, car c’est la seule voie pour entamer des négociations. Avoir obtenu dans la déclaration conjointe l’appel à un cessez-le-feu immédiat et permanent sur Gaza est un signe important. Du point de vue politique, garder les deux aspects (Gaza et la désescalade en Iran) comme priorité est considéré par l’entourage de Meloni comme un succès stratégique. Meloni revendique aussi avoir favoriser la rencontre entre Trump et von der Leyen, même si l’entrevue s’est terminée sans aucune issue fructueuse ». La Stampa : « De pont diplomatique entre Washington et Bruxelles à base logistique pour une éventuelle attaque américaine contre l'Iran. Pour l'instant, ce n'est qu'une hypothèse, mais le scénario d'une intervention directe des États-Unis dans le conflit entre Israël et l'Iran inquiète beaucoup le gouvernement italien. Tout d'abord (pour des raisons géographiques) en raison de la présence de nos troupes au Liban et en Irak, ensuite parce que cela pourrait entraîner l'implication des bases situées dans la péninsule. Notre pays compte en effet environ 120 structures entre celles sous commandement américain direct, celles de l'OTAN et celles « mixtes », gérées conjointement par l'Alliance atlantique, Rome et Washington. Selon des sources italiennes, ces dernières semaines ont vu une augmentation significative de l'activité militaire dans certaines bases clés telles que Sigonella, Aviano et Amendola. Et c'est précisément à ce carrefour que se trouve la diplomatie italienne : d'un côté, le poids des alliances, de l'autre, la volonté de rester ancré dans une stratégie d'équilibre. C'est aussi pour cette raison qu'hier, au Bourget, en marge du Salon aéronautique, le ministre de la Défense Guido Crosetto a réaffirmé sa proximité avec son homologue français Sébastien Lecornu, exprimant « une forte volonté commune de tout mettre en œuvre pour éviter une escalade des conflits dramatiques en cours ». Sole 24 Ore : « À ceux qui lui demandent si elle offrira une base nationale aux États-Unis en cas d'alliance avec Israël contre Téhéran, Meloni préfère ne pas répondre. Elle devra peut-être le faire si la situation venait à s'aggraver, mais cela lui coûterait trop cher en termes de popularité, étant donné que la crainte d'un conflit élargi gagne du terrain parmi la population. Le fait est que la crédibilité des Italiens envers Trump, le « pacificateur », s'estompe, ce qui nuit à la réputation de ceux qui le soutiennent et l'accompagnent. Un aspect sur lequel la Première ministre réfléchira probablement lors du choix de ses prochaines positions ». Il Foglio : « Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Luca Ciriani : « Toute implication de notre pays passera par un vote du Parlement. Il n'y a aucun doute là-dessus. Je le dis parce que je sais comment travaille le ministre Guido Crosetto ». Ciriani n'a pas connaissance d'une alerte des bases américaines en Italie, mais il expose une réflexion logique, qui prend tout son sens compte tenu du moment. « Face à de tels cas, je cite des précédents, il est naturel qu'il y ait un débat à la Chambre et un vote. Dans le cas du ministre de la Défense, je dirais que ce serait, je le répète, au conditionnel, ainsi ». Le rôle de l'Italie serait plutôt d'activer ces bases pour le ravitaillement des avions de chasse américains. Mais ce ne sont que des théories scolaires. Le gouvernement Meloni freine fortement, dans l'attente de voir comment évolue le conflit au Moyen-Orient. Aucun pas en avant. Seulement des raisonnements sur des scénarios et des méthodes, dans l'espoir que la voie diplomatique l'emporte et conduise à une désescalade du conflit ».

Eventuelle intervention des Etats-Unis en Iran. Messaggero : « Que fera l’Italie quand Trump déclarera la guerre aux ayatollahs ? Rien avant que « les Chambres n’expriment leur vote », explique au Messaggero le ministre des rapports avec le Parlement Luca Ciriani (Frères d’Italie). « Il impensable de décider quoi que ce soit si l’on ne passe pas, avant, par un vote du Parlement ». (…) Calme et retenue donc. C’est la ligne qui agrège tout l’exécutif jusqu’à Giorgia Meloni qui hier après-midi après la mission canadienne du G7 s’est mise tout de suite au travail : un round téléphonique avec les leaders moyen-orientaux pour sonder les chances d’une désescalade. Faibles, pour l’instant. (…) Dans les hautes sphères du gouvernement, ils se préparent à tous les scénarios. La demande américaine d’un soutien logistique de la part de l’Italie est également prise en compte. (..) L’Italie attend et se prépare à faire sa part, à condition toutefois que le Parlement donne d’abord le feu vert. »

La réforme de la justiceMessaggero : « Pour les oppositions, c’est une « laisse à la magistrature » mise en place avec un « grave coup à la démocratie ». Pour la majorité, c’est une « réforme civile » qui prélude à la « fin d’une utilisation politique de la justice ». Le réforme de la séparation des carrières, signée Nordio, arrivera bientôt dans l’hémicycle du Sénat, et les tensions explosent. Car après six mois que la réforme soit restée en commission, le centre-droit veut accélérer le pas. Le but est d’obtenir le feu vert du Sénat (…) d’ici la semaine prochaine.  (…) Et ce, même au risque de recourir à la technique dite du « kangourou » - c’est-à-dire couper drastiquement les amendements. (…) Une accélération qui « démontre l’idée autoritaire que la droite se fait du pouvoir ». Fratelli d’Italia et Forza Italia répliquent en accusant l’opposition d’obstructionnisme. (…) « Ils cherchent par tous les moyens de faire sauter cette loi » scande le membre de Forza Italia Enrico Costa, en dénonçant « l’asservissement » du PD, du M5S et de AVS aux courants de la magistrature. »

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Propos de J. Bardella : Corriere della Sera « L’attaque de Bardella à l’encontre de Fratelli d’Italia intervient après le rapprochement entre la Première ministre italienne et le président Emmanuel Macron, bête noire de Marine Le Pen, et après une réconciliation que l'Italie et la France ont jugée inévitable et nécessaire dans cette phase délicate de l'UE, tant en raison des conflits en cours que des problèmes ouverts sur la rive africaine de la Méditerranée, à commencer par la Libye. Cette convergence inclut le chancelier allemand Friedrich Merz, de la CDU, déterminé à endiguer le poids croissant de l'AfD, parti crypto-nazi et pro-russe, en Allemagne. Le fait que des représentants de FdI, comme le chef du groupe des conservateurs à Strasbourg, Nicola Procaccini, se réjouissent du « vent de droite » qui souffle en Europe, dérange paradoxalement les Patriotes. La raison en est que le succès électoral ne doit pas être favorisé en embrassant les souverainismes et leur ligne anti-UE. Au contraire, il conduit à désigner le PPE comme « partenaire naturel sur une série de questions politiques ». C'est pourquoi Bardella accuse les dirigeants d'ECR, « essentiellement occupé par des Italiens », d'être « des partisans de von der Leyen, ce que nous ne sommes pas ». Et il oblige Procaccini (Frères d’Italie) à répliquer : « Bardella est distrait » ».

Il Messaggero, Antonio Tajani, vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères : « L’Europe doit agir de plus en plus et de manière unie. Malheur si les pays de notre continent continuaient à se mouvoir séparément et non dans une optique communautaire. Souvenons-nous toujours de ce qui s’est passé en Libye avec la chute de Kadhafi. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/06/2025

"Trump prêt à une opération militaire en Iran."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent à nouveau sur la situation au Moyen-Orient et les propos de Président américain D. Trump : « Iran, Trump prêt à entrer en guerre » (Corriere della sera, Repubblica), « Iran reddition inconditionnelle » (Stampa, Avvenire), « Iran, les États-Unis entrent en jeu » (Messaggero), « Trump prêt à une opération militaire en Iran » (Sole 24 Ore).

Le G7. Il Messaggero : « Sur la guerre en Iran, les sept dirigeants trouvent l’unanimité en s’alignant sur les États-Unis. Le magnat bloque les sanctions contre Moscou, dément le président français (« Il ne comprend jamais rien ») puis quitte le sommet plus tôt. Meloni rencontre Trump. La discussion s'arrête immédiatement sur l'Iran, entre les deux une discussion franche, comme le montrent les photos diffusées. Meloni insiste sur la nécessité de lancer un signal d’unité : ne pas signer un document sur la crise iranienne serait une erreur. Pour tout le monde. Et elle demande d’arrêter les armes à Gaza, où la volonté d’Israël d’éliminer le Hamas s’est traduite par un massacre de la population civile qui a horrifié la planète. Pour la dirigeante italienne, raisonne-t-elle avec Trump, arrêter la guerre à Gaza signifierait « refroidir » une zone incandescente. Un résultat qui finit par ramener à la maison : « J’ai trouvé des convergences de la part de tous sur un cessez-le-feu à Gaza. Je pense que c’est le bon moment » pour faire taire les armes. Et « impliquer les pays arabes » pour repartir. Avec Trump, Meloni aborde également le dossier ukrainien. Le président américain reste sur ses positions, qu’il réitérera également lors du dîner avec les autres dirigeants du G7 : il n’est pas question de nouvelles sanctions contre Moscou, que les autres bougent ». Repubblica : « Meloni ne diffère pas trop non plus de Macron, qui avait plutôt déconseillé les aventures guerrières pour déterminer un changement de régime : « Même pour moi, le meilleur scénario serait que le peuple iranien opprimé se libère seul, mais il faut faire tout son possible avec les conditions données. Il faut faire du pain avec la farine que nous avons. L'objectif est d'empêcher Téhéran d'avoir la bombe atomique. Tant que cette menace existe, Israël a le droit d'agir », souligne-t-elle. Cependant, tout dépend, comme toujours, des mouvements imprévisibles de Donald Trump, de ses virages brusques. Meloni n’a pas l’intention d’entrer en collision, au contraire : elle se tient à l’écart de toute polémique avec lui. ». Corriere della Sera : « « Meloni reconnait qu’il s’agit de ‘’l’un des G7 les plus compliqués’’ et ne répond pas à la possibilité que l’Italie mette à disposition des Etats-Unis ses bases s’ils devaient attaquer l’Iran ». Domani : « Dans la déclaration finale du G7, la France, l’Allemagne et l’Italie s’alignent sur la position du duo Trump-Netanyahu sur l’Iran. Cette subordination est contreproductive, l’Europe ayant vu arriver de la part du Tycoon un énième chantage sur les droits de douane. Les « volontaires » Merz, Macron et Starmer se heurtent face aux guerres déclenchées par Netanyahu et Trump. L’UE misait sur ce G7 comme une dernière tentative d’engager les Etats-Unis dans les nouvelles sanctions contre Moscou ». 

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Donald Trump et Giorgia Meloni

Réunion des ministres européens à Messine et TaorminaCorriere della Sera : « Soixante ans après la conférence de Messine et de Taormina qui ouvrit le chemin à la naissance de l’Europe, les deux villes siciliennes relancent les réflexions sur le futur de l’Union : en 1955, elles accueillirent la rencontre entre les six ministres des Affaires étrangères des pays fondateurs, posant ainsi les bases pour le traité de Rome de 1957, qui donna vie à la Communauté Economique Européenne. (…). Aujourd’hui ces deux villes symboles accueilleront non seulement les représentants de 27 pays de l’Union mais aussi ceux des pays candidats. C’est Tajani, ministre des Affaires étrangères, qui préside les travaux, ainsi que son homologue polonais Radostaw Sikorski, président actuel de l’UE (…) « Accueillir les pays membres avec les pays candidats est la démonstration concrète de l’engagement de notre pays à construire une UE plus solide et capable d’affronter les défis internationaux » considère Tajani. »

Fin de vie. Corriere della Sera : « Tandis que le secrétaire d’Etat du Vatican Pietro Parolin rappelle la position de l’Eglise sur la fin de vie – « nous espérons que toute décision soit prise en sauvegarde de la dignité humaine » – le gouvernement semble accélérer. La présidente de la commission de justice au Sénat Giulia Bongiorno (Ligue) confirme que le texte sur la fin de vie sera approuvé en séance le 17 juillet.  La loi – soulignent les Fratelli d’Italia à travers la voix de Francesco Zaffini, président de la commission des affaires sociales– ne devra pas impliquer le service sanitaire national : « l’argent public ne pourra pas être utilisé pour une prestation qui se traduit par le droit de mourir ». (…) Et il y a, immédiatement, un face à face avec les oppositions. Le parti démocratique proteste : « la supervision sur la fin de vie doit revenir au service sanitaire national – dit le sénateur démocrate Alfredo Barzoli – il ne peut y avoir une privatisation des procédures ». « L’on risque de créer une discrimination insupportable entre les citoyens » écrivent les sénatrices du M5S Anna Bilotti, Mariona Castellone et Elisa Pietro. »

Le réarmementSole 24 Ore : « Le compte à rebours du réarmement européen. Le calendrier des rendez-vous internationaux contraint, en effet, la leader du parti démocratique et la première ministre à tenir des propos clairs. (…) Maintenant, si à droite le camp du « non aux armes » est occupé par Salvini, aussi pour sa place parmi les Patriotes européens proches de partis pro-russes et anti-européens, à gauche, il y a un écart explicite entre Avs et 5 étoiles avec le PD sur le mot d’ordre pacifisme. Et c’est exactement ce mot qui constitue un piège pour le PD de Schlein qui ne sait pas où se diriger. Le démonstration pratique est la marche anti-réarmement du 21 juin où défileront Conte, Frantoiani et Bonelli, mais la leader démocratique n’y participera pas. (…) Pourtant, il suffirait de rappeler que celui qui se sentait le plus en sécurité sous le parapluie de l’OTAN était le communiste Enrico Berlinguer, encore respecté et honoré aujourd’hui. C’était une période historique différente, il y avait des blocs contrastants mais, aujourd’hui plus que jamais, avec un monde qui est en train de se décomposer vers un nouvel axe, il faudrait avoir des propos clairs de la part de Schlein sur ce qui devrait être notre bouclier, en tant qu’italiens et européens. » Corriere della Sera : « L’embarras au sein du PD pour la participation au cortège anti-réarmement du 21 juin, organisé par des associations civiles et auquel ont adhéré le M5S et AVS. La ligne adoptée par le Parti démocrate est « ni adhérer ni saboter ». Les membres du PD qui participeront le feront « à titre personnel », fait-on savoir. Pourtant, au sein du courant des progressistes, la participation de certains (P-L Bersani, A. Scotto) provoque des remous « cela risque de ternir la crédibilité du parti », souligne Pina Picierno « mettre en discussion le plan de réarmement de von der Leyen me parait absurde ». »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/06/2025

"Meloni propose « une initiative commune pour que la voix du G7 se lève en faveur d’un cessez-le-feu."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la situation au Moyen-Orient « Raids et victimes, Téhéran veut négocier » (Corriere della sera), « Tuer Khamenei » (Repubblica), « Trump: « évacuez Téhéran » » (Stampa), « Téhéran prête à négocier » (Messaggero), « Les ayatollah demandent grâce » (Giornale) et sur le G7 au Canada « G7, déchirure entre les États-Unis et l'Europe, Trump n'arrête pas Israël » (Repubblica).

Le G7 au Canada : Corriere della Sera : « Trump a revendiqué vouloir garder les mains libres, poussant Meloni à se retourner vers une autre urgence : promouvoir une initiative commune pour le cessez-le-feu à Gaza. La conviction de la Présidente du Conseil est qu’à moyen terme, « un allègement de la pression sur la bande de Gaza soit possible ». Et son idée, selon certaines sources, serait en train de rencontrer une ouverture de la part des partenaires européens. À un certain moment, Meloni, écoutant Macron qui lui parlait à l'oreille, a d'abord écarquillé les yeux, comme surprise, puis a levé le pouce en direction du président français avec lequel les relations semblent, en apparence, vraiment plus détendues après la rencontre bilatérale à Rome. ». Messaggero : Meloni propose « une initiative commune pour que la voix du G7 se lève en faveur d’un cessez-le-feu ». Elle obtient l’accord des européens, ainsi que la reconnaissance des accomplissements de l’Italie sur le terrain. (…) Tous, sans exception, s’accordent sur la nécessité de garder les liens avec les Etats-Unis. Mais l’espoir qu’une image unifiée émane de ce sommet dans les Rocky Mountains est réduit à une lueur. (…) Quelques heures plus tard, Ursula von der Leyen convoque une réunion de coordination avec Meloni, Macron, Merz et le président du Conseil européen, Antonio Costa. L’objectif est que l’Europe arrive à la table des 7 avec une seule voix. L’on discute des thèmes les plus brûlants, celui de la guerre entre l’Iran et Israël, de la préoccupation pour Zelensky, en arrivée aujourd’hui au sommet. Mais également, de la proposition italienne pour un cessez-le-feu à Gaza, qui a obtenu le plein accord de von der Leyen. Dans la réunion des leaders, le problème des droits de douane est aussi affronté : le G7 peut être une occasion d’obtenir une entente. (…) En cas d’échec, l’UE serait encline à accepter un impôt de 10% sur toutes les exportations vers les Etats-Unis. (…) Trump et von der Leyen se « sont accordés pour continuer le travail et joindre à un accord d’ici le 9 juillet ». L’objectif, non déclaré, est celui de franchir la ligne d’arrivée déjà à Kananaskis ». Il Foglio : « Le G7 est devenu un sommet imprévisible du G7 moins 1. Mais c'est un « un » dont personne ne veut se passer, car il s’agit de la première puissance mondiale. Trump résiste à la pression des Européens qui souhaitent adopter des sanctions plus sévères afin de convaincre Poutine d'accepter le cessez-le-feu. Parmi les Européens, Emmanuel Macron insiste pour un rapport de force dans les négociations commerciales. Mais le président français se heurte à la prudence de Giorgia Meloni et Friedrich Merz ». La Stampa « Les Européens, pris de court, craignent un troc Ukraine-Iran : le soutien de Poutine en Iran en échange d’un épilogue en Ukraine favorable à la Russie. Si ce scénario devait se confirmer, ce serait l’échec de la ligne européenne. Contrairement à Macron, Merz et Starmer – qui ont affiché leur opposition à l’idée que Poutine puisse jouer un rôle de médiateur comme proposé par Trump – Meloni se défile, elle préfère rester fidèle à sa stratégie : restée accrochée aux partenaires européens sans se mettre Trump à dos ».

Moyen-OrientMessaggero : « Selon le ministre de la Défense Crosetto « Le chef d’Etat-Major a donné les indications qui sont données lorsque les conditions de sécurité au niveau international se dégradent. Donc il ne devrait pas y avoir de problèmes spécifiques pour nos bases, le niveau d’attention a augmenté ». Sur la proposition de Donald Trump d’appeler V. Poutine à la table comme négociateur : « N’importe quel acteur, et je dis bien n’importe lequel, ne me faîtes pas préciser qui », une pause, « je ne m’intéresse pas à sa couleur ». (…) Ce sont des jours de travail intense au ministère de la Défense. (…). En revenant aux mouvements de la Défense à dix jours du sommet de l’OTAN à la Haye, le maxi budget du gouvernement pour financer « les forces à très haute disponibilité opérationnelle » ne passe pas inaperçu : quasiment 200 millions d’euros dans les deux prochaines années. (…) Presque 3 000 soldats italiens mobilisables dans des théâtres de crise sous 5 jours, au sein d’une mission internationale. Ou dans le cadre de l’OTAN, éventuellement sur le front Est qui borde la Russie. Désormais la force d’intervention rapide est équipée et financée. Et peut-être, de cette manière aussi, le gouvernement se rapproche-t-il à pas feutrés des objectifs de dépenses de l’OTAN revus constamment à la hausse par le président américain ».

Fin de vieLa Stampa : « La voie vers un accord entre l'État et l'Église sur la fin de vie passe aujourd'hui par deux rencontres. L'audience de Léon XIV à la Conférence des Evêques Italiens et la rencontre à Villa Madama entre les négociateurs des deux rives du Tibre (le cardinal Pietro Parolin et le vice-Premier ministre Antonio Tajani (Forza Italia). Les évêques italiens sont engagés dans une médiation avec le centre-droit afin d'aboutir à une loi qui évite à la fois l'euthanasie et l'acharnement thérapeutique. Le nœud à dénouer concerne l'implication du Service national de santé dans les cas de fin de vie. Frères d’Italie s'y oppose et demande que le SSN ne s'occupe que des soins palliatifs. Forza Italia ne l'exclut pas (conformément à ce qu'a déclaré la Cour Constitutionnelle). La Ligue oscille entre laisser la liberté de conscience à ses parlementaires (Matteo Salvini : « Nous ne sommes pas une caserne ») et s'aligner sur les associations traditionalistes qui boycottent toute réglementation. Ce qui est certain, c'est le refus de l'ensemble du centre-droit de laisser le dernier mot à un juge et son accord à la création d'un comité éthique national dont les membres seront choisis par un décret du président du Conseil des ministres ».

Le rapport Caritas sur la pauvretéLa Stampa : « Sur les 277 775 personnes accompagnées, un nouveau record a été atteint : 56,2 % sont de nationalité étrangère, mais 42,1 % sont italiennes. En 10 ans, le nombre de personnes qui s'adressent aux centres d'écoute Caritas a augmenté de 62,6 %. Pour la plupart, il s’agit de familles avec des enfants mineurs (62,2%). Il y a ensuite l'urgence des renoncements aux soins de santé : environ 6 millions d'Italiens (9,9 %) ne bénéficient pas de prestations essentielles en raison de coûts ou d'attentes excessifs. Avant, les pauvres étaient ceux qui n'avaient pas de travail, ceux qui vivaient dans la rue, ceux qui ne percevaient aucun revenu, c'étaient surtout des étrangers. Aujourd'hui, le coût de la vie est tellement élevé et les salaires tellement bas que la pauvreté a le visage des travailleurs à durée déterminée, précaires et exploités ».

Nucléaire. Sole 24 Ore : « C’est aussi dans la perspective européenne de l’abandon définitif au gaz russe que s’inscrit la décision du ministre de l’environnement et de la sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia) d’entrer à part entière comme membre effectif de l’Alliance européenne pour le nucléaire, instituée en février 2023 par la France. Jusque-là, l’Italie figurait en tant que simple observateur. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Une conseillère municipale écologiste demande si ses abonnés accepteraient de donner un organe à un électeur de l'AfD.

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Allemagne. Une conseillère municipale écologiste demande sur X si ses abonnés accepteraient de donner un organe si le receveur votait pour le parti patriotique AfD. 1/4 répondent "Non".

(https://x.com/EinAugenschmaus/status/1933841110121554152)

Pologne : le perdant du deuxième tour de la présidentielle introduit un recours.

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Pologne. Le perdant de l'élection présidentielle Rafał Trzaskowski introduit un recours contre le candidat élu à la présidence de la République Tadeusz Nawrocki soutenu par les conservateurs de Droit et justice (PiS).

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/06/02/kar...)

16/06/2025

"Poutine médiateur, affrontement au G7."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la situation au Moyen-Orient « Trump: Poutine peut-être médiateur ; le mystère du veto sur Khomenei » (Corriere della sera), « Poutine médiateur, affrontement au G7 » (Repubblica), « USA prêts à intervenir en Iran » (Stampa), « l'Iran tremble, fuite de Téhéran » (Messaggero), « le prix de la liberté » (Giornale).

Le G7 au Canada. La Stampa. « La proposition embarrassante de Trump de choisir V. Poutine comme négociateur entre Israël et l’Iran divise les collègues au sommet du G7. Cela pourrait non seulement légitimer le chef du Kremlin mais aussi compromettre la défense de l’Ukraine. Le seul à prendre clairement position est Emmanuel Macron : le président français se prononce immédiatement, contrairement à ses homologues, et en profite pour relancer les sanctions contre Moscou, annonçant qu'il sondera la « disponibilité » de Trump quant à leur réactivation. La réaction de Meloni est totalement différente, son entourage déclare que l’on veut attendre les indications que donnera Trump. La ligne de Rome est la nécessité d’une coordination afin de ne pas se désaligner avec Washington. […] La visite d’E. Macron au Groenland, juste la veille du G7, est un message clair : l’Europe ne permettra pas de conquêtes. Le président français veut tenter de rompre cette impression d’une UE désorientée par la géopolitique folle du Tycoon ». Corriere della Sera : « Il est absurde, comme le souligne notamment le président français Emmanuel Macron, d'imaginer un homme qui, depuis deux ans et demi, tient en otage la population ukrainienne, et d'exhorter d'autres États à « mettre fin à l'escalade » […] Les sources diplomatiques travaillant sur le sommet au Canada ont révélé une certaine surprise du Palais Chigi lorsqu'elles ont été interrogées sur les déclarations du magnat. Elles ont en effet indiqué qu'elles n'avaient pas encore eu l'occasion d'évaluer les déclarations relayées par les agences, confirmant ainsi que la question serait au centre des travaux d'aujourd'hui. La stratégie d’équidistance de Meloni entre les Etats-Unis et l’UE se heurte à une situation qui se complique de jour en jour et qui réduit ses marges de manœuvre ». Messaggero : « Meloni a instauré un rapport privilégié avec Donald Trump, ce qui lui confère un rôle de conciliatrice potentielle entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Mais pour elle, cela risque de se transformer en arme à double tranchant qui, si d’un côté, la place au centre de la scène, de l’autre, pourrait déclencher un effet boomerang – sur fond d’intempérances du président américain, de guerre commerciale et de posture glissante de Donald sur le conflit en Ukraine. » Repubblica : « Un dilemme. Pire : un embarras diplomatique, mêlé à un sentiment d’impuissance. Il tourmente les dirigeants européens. Et inévitablement aussi Giorgia Meloni à la veille du G7 canadien. Tout est né de la bénédiction que Donald Trump a donné à la médiation possible de Vladimir Poutine dans le conflit entre Israël et l’Iran. Une idée à certains égards obscène, pour les chancelleries continentales qui combattent depuis trois ans l’impérialisme militaire de Moscou. « Je ne pense pas que la Russie puisse jouer un rôle de médiateur », a déclaré le président français Emmanuel Macron, en relançant de nouvelles sanctions contre le Kremlin. Ce sont de profonds doutes que Rome partage également. (...) La Première ministre italienne est également sceptique quant à la possibilité que la Maison Blanche puisse réellement soutenir une médiation confiée au Tsar : elle ne la considère pas réaliste. Elle la juge, aussi, pour le moins glissante. Et pourtant, comme d’habitude, il faut se préparer à tous les scénarios. Meloni discutera avec les autres puissances européennes pour construire une position commune. Mais comme toujours, elle réaffirmera un objectif politique qui, selon elle, doit être celui de l’Union : éviter une rupture avec la Maison Blanche, tout en restant dans un contexte nécessairement continental. « Aucun désalignement », prêchent les sources italiennes, « nous nous coordonnerons entre nous et nous essaierons ensuite de le faire avec les Américains ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/06/2025

POT demande que des Roumains qui se trouvent en Israël soient rapatriés par les autorités roumaines.

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Roumanie et Israël. Le parti POT demande que des Roumains qui se trouvent en Israël soient rapatriés par les autorités roumaines au lieu d'être laissées en plan.

14/06/2025

La présidente de la Chambre allemande des députés dénonce la recherche du buzz par l'AfD et Die Linke.

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Allemagne. La présidente démocrate-chrétienne CDU de la Chambre des députés Julia Klöckner estime que le parti patriotique AfD et le parti post-communiste Die Linke utilisent la Chambre des députés afin de faire le buzz sur les réseaux sociaux : « La salle plénière n'est pas la plateforme idéale pour créer du contenu adapté aux médias numériques. »