Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/04/2025

Marjolein Faber refuse une décoration à des bénévoles travaillant avec des réfugiés.

PVV.jpg

Pays-Bas. Le ministre de l'Asile et de l'Immigration Marjolein Faber du PVV de Geert Wilders refuse une décoration à des bénévoles travaillant avec des réfugiés :

https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/2025/04/02/pays...

02/04/2025

Le groupe des élus de l’AfD au Parlement de Thuringe veut agrandir l'aéroport d'Erfurt pour les vols d'expulsion.

AfD.jpg

Allemagne. Thuringe. Le groupe des élus de l’AfD au Parlement de Thuringe veut agrandir l'aéroport d'Erfurt pour les vols d'expulsion et propose d'allouer, dans un premier temps, un montant de 34,8 millions d'euros à cet effet dans le budget de la Thuringe de 2025.

L'AfD de Thuringe veut dégager de l’argent en réduisant les financements destinés à la politique climatique, aux mesures d'intégration des réfugiés, à l'Office pour la protection de la Constitution et aux projets de « promotion de la démocratie ».

Björn Höcke.jpg

Björn Höcke

Suède : les migrants perdront leur droit de séjour s’ils commettent des infractions pénales, des fraudes à l’aide sociale ou glorifient le terrorisme.

DS.jpg

Suède. Un projet de loi émanant du gouvernement de centre droit soutenu de l’extérieur par le parti patriotique Démocrates suédois prévoit que les migrants perdront leur droit de séjour s’ils commettent des infractions pénales, des fraudes à l’aide sociale ou glorifient le terrorisme.

Suède.jpeg

Sarre : l'AfD donnée à 17 % et le BSW à 4 %.

AfD.jpg

BSW.jpg

Allemagne. Sarre. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 17 % et la gauche anti-immigration BSW à 4 % pour les élections pour le Parlement de Sarre de 2027.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/saarland.htm)

AfD 1.png

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

"Au Congrès du parti, Matteo Salvini invite Elon Musk."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur les droits de douane annoncés par le Président D. Trump « L'Europe sur les droits de douane : « nous réagirons » » (Corriere della Sera), « États-Unis-UE: défi sur les droits de douane » (Repubblica), « Droits de douane, l'UE défie Trump. Orsini (Patronat) : l'Italie risque gros » (Stampa), « Début des droits de douane, l'UE hausse le ton » (Messaggero), « Trump, le jour des droits de douane » (Giornale).

Visite de JD Vance à Rome. Il Messaggero: « Du 18 au 20 avril, le vice-président Vance effectuera une visite en Italie, conciliant vie privée et obligations officielles. Profondément croyant, il espère rencontrer le Pape, malgré l’état de santé précaire de ce dernier et les profondes divergences qui les opposent sur les principaux dossiers. Il sera néanmoins reçu par le cardinal et secrétaire d’État, Pietro Parolin. L’autre rendez-vous actuellement inscrit à son agenda romain, selon des sources gouvernementales italiennes, est une rencontre avec la Présidente du Conseil. À ce stade, bien que Salvini espère pouvoir s’entretenir avec lui, aucun autre entretien bilatéral n’est prévu pour Vance en Europe. Le sommet entre Meloni et Vance se tiendra en pleine tempête commerciale entre Washington et Bruxelles sur les droits de douane. Préparé dans la plus grande discrétion par Palais Chigi, il vise à obtenir des résultats concrets sur ce dossier. Si Giorgia Meloni a jusqu’ici tenté d’apaiser les tensions transatlantiques et partage une certaine affinité avec Vance, sa tâche n’en demeure pas moins délicate. En effet, le vice-président ne pourra offrir que peu de garanties : il ne peut s’engager sur les intentions futures de Donald Trump. Cette visite permettra également à Meloni de préparer son déplacement à la Maison-Blanche, qu'elle temporise pour l’instant afin d’éviter tout faux pas diplomatique, en attendant de voir comment évoluera le bras de fer entre l’Europe et les États-Unis.»

Le congrès de la LigueMessaggero : « Au Congrès du parti, Matteo Salvini invite Elon Musk. La nomination du général Vannacci comme vice-secrétaire du parti est en suspens’’. ‘’Matteo Salvini échange des messages ‘affectueux’ avec Marine Le Pen pour lui réaffirmer son ‘soutien et son estime’, continue à attaquer l’UE sur les droits de douanes et invite Elon Musk au Congrès de la Ligue qui aura lieu ce week-end. Andrea Stroppa, l’informaticien romain qui représente Musk en Italie, a transmis l’invitation, lui qui tend la main depuis plusieurs semaines au leader de la Ligue, le plus fervent supporter au sein du gouvernement d’un accord pour recourir aux systèmes Starlink. La confirmation d’un lien privilégié entre la Ligue (et non la cheffe du gouvernement) et l’un des hommes le plus proche de Donald Trump serait le summum pour M. Salvini. Jordan Bardella, désormais potentiel candidat pour l’Elysée en 2027 maintenant que sa marraine a été entravée par sa condamnation, était attendu à Florence mais les derniers revirements pourraient le retenir à Paris et il pourrait participer à distance. Giorgia Meloni pourrait elle aussi participer à distance, pour écarter les rumeurs de tensions au sein du gouvernement. Mais le Nord, [région industrielle de l’Italie et] berceau du parti, s’inquiète surtout des droits de douane de Trump. Les présidents de régions léguistes de Lombardie et de Vénétie, où les conséquences pourraient être particulièrement lourdes notamment pour le secteur viticole, appellent à des négociations au niveau national et européen. »

NucléaireStampa : « Matteo Salvini attaque Newcleo : ‘non à des fonds publics pour le nucléaire’. Le nucléaire fait l’objet d’une guerre viscérale au sein du gouvernement de Giorgia Meloni. Lundi les ministres de l’environnement et des Entreprises avaient exprimé dans un communiqué leur volonté de participer ‘activement’ à la réalisation de technologies innovantes dans le domaine du nucléaire, avec une attention particulière pour les projets promus par Newcleo’, un intérêt qui pourrait donner lieu à de nouveaux investissements privés et la participation de l’Etat à hauteur de 10% avec un investissement de 200 millions d’euros. Des sources parlent de discussions en cours à la Présidence du Conseil sur ce projet mais l’idée ne plait pas à M. Salvini qui souhaite exclusivement recourir à la fission avec de petits réacteurs modulaires et entend miser sur le trust d’Ansaldo, Enel et Leonardo pour privilégier le secteur public. Le ministre de l’Energie a toutefois bien confirmé que les discussions avec Newcleo se poursuivaient, pour une éventuelle solution sur le long terme et vers le nucléaire de quatrième génération. »

Souverainistes contre Bruxelles. Corriere della Sera« Après la condamnation de Marine Le Pen, la cible du souverainisme européen ne sera pas la justice française, mais la majorité au pouvoir dans l’UE. Si cela peut sembler paradoxal, cette situation s’inscrit dans la lutte pour la domination d’un électorat proche. À la veille de l’augmentation des droits de douane décidée par Washington, l’extrême droite européenne apparaît toujours plus alignée sur les priorités américaines. Si Meloni s’est limitée à déclarer qu’il n’était pas opportun de « se réjouir » de l’exclusion d’une figure comme Le Pen, Salvini a recentré l’attaque sur l’UE, dénonçant une « déclaration de guerre de Bruxelles » et un prétendu complot contre la leader du RN. Reste à voir si cette situation renforcera l’image de victime de Le Pen. Elle servira avant tout les discours cherchant à délégitimer Bruxelles et à prôner la primauté de la politique sur la justice. Mais ce qui inquiète le plus demeure la division au sein du gouvernement italien, notamment les manœuvres de la Ligue pour fragiliser les relations entre Palais Chigi et Ursula von der Leyen, sur des dossiers comme le réarmement et les droits de douane, dont les conséquences économiques préoccupent même une partie du parti de Salvini. »

Fonds de cohésion. Sole 24 Ore : « Il ne s'agit pas d'une simple mise au point à mi-parcours, mais d'un véritable « programme de réformes » pour la politique de cohésion. La révision à mi-parcours 2021-2027 présentée hier à Strasbourg par le vice-président de la Commission européenne, Raffaele Fitto (Frères d’Italie), est ambitieuse et ne se limite pas à remodeler les règles pour inciter les régions et les États membres à investir les ressources européennes dans le secteur de la défense, mais elle se penche également sur d'autres priorités telles que la compétitivité de l'industrie européenne, la pauvreté en matière de logement dans les grandes agglomérations et la gestion des ressources en eau de plus en plus rares ». Fatto quotidiano : « La décision de modifier les priorités des fonds de cohésion pour inclure des secteurs comme la défense est perçue comme un changement tardif, survenant trois ans après le début de la guerre en Ukraine. La possibilité de financer des grandes entreprises comme Leonardo est vue comme une rupture avec un tabou historique des fonds de cohésion, qui étaient traditionnellement destinés à soutenir les régions moins développées et les petites entreprises. Avec un impact aussi social ».

Droits de douane. Corriere della Sera : « la stratégie de Meloni est d’éviter un bras-de-fer des deux côtés de l’Atlantique. Elle invite ainsi tout son parti à garder son « sang-froid ». La visite de JD Vance à Rome à partir du 18 avril sera l’occasion pour le Palais Chigi d’entamer une discussion, sans toutefois chercher une négociation bilatérale comme le souhaiterait cependant M. Salvini ». La Stampa « Le gouvernement italien fait les calculs sur l’impact. D’après les partis de l’opposition, l’exécutif présentera un nouveau document sur les finances publiques (DEF) sans détails sur la manière de faire face à la tempête Trump. Mais la question du DEF repose sur un autre point : l'effondrement des prévisions de croissance. Selon des sources du Trésor, aucune décision n'a été prise, mais la hausse de 1,2 % envisagée jusqu'à présent ne tient plus. Tous les prévisionnistes indépendants intègrent dans leurs estimations les conséquences très lourdes de l'annonce de droits de douane généralisés contre les produits européens. Les plus optimistes misent sur un +0,9%, d’autres sur un PIB divisé par deux : +0,6% ». Il Foglio « A la buvette de la Chambre, interrogé sur les droits de douane, A. Tajani (Forza Italia) répond aux journalistes ‘’attendons de voir ce qui sera décidé’’. La ligne du ministre des affaires étrangères peut se traduire par un « restons calmes » ». Repubblica : « Comment rendre le secteur automobile plus compétitif aux États-Unis, l’un des pays piliers de Stellantis, ainsi que toute l’Amérique du Nord. C’est ce dont ont parlé le président des États-Unis, Donald Trump, et le numéro un de Stellantis, John Elkann, lors de la rencontre à la veille du lancement des droits de douane par les États-Unis. Les tarifs, cependant, n’ont pas été un sujet de discussion dans l’entretien à la Maison Blanche, le deuxième face à face entre Trump et Elkann »

Ligne ferroviaire Lyon-TurinSole 24 Ore : « Tronçon italien : lancement de l'appel d'offres pour le choix du train et de la technologie pour le futur métro 2 dans la capitale piémontaise et la présentation du tunnelier qui creusera, du côté français, 9 kilomètres supplémentaires du tunnel de base du Lyon-Turin entre Saint-Martin-La-Porte et La Praz. Les ministres des Transports italien, Matteo Salvini, et français, Philippe Tabarot, se sont rencontrés hier en fin d'après-midi à Modane, où Salvini est arrivé à bord du Frecciarossa Milan-Paris, avant de se rendre sur le chantier de Saint-Martin-La-Porte pour présenter « Viviana », le nom choisi pour la taupe, qui sera l'une des sept qui travailleront sur le site pour achever le creusement. « Le TGV est un projet de grande envergure », a rappelé M. Salvini, qui a ensuite ajouté : « Entre l'Italie et la France, il y a parfois des désaccords, mais aujourd'hui c’est une belle journée », a déclaré le ministre en faisant référence aux problèmes liés à la réouverture du tunnel ferroviaire du Fréjus, après plus de deux ans de fermeture suite à un glissement de terrain sur le versant français. »

Inéligibilité de Marine Le Pen. Corriere della Sera : « Le jour après la « bombe nucléaire » comme l’a qualifiée Marine Le Pen, la politique française tente de faire les premiers pas pour trouver une solution, mais c’est une voie en pente verticale car il n’est pas possible de délégitimer la justice et encore moins la juge placée désormais sous protection. Face à la pétition lancée par Bardella en soutien de Mme Le Pen (mais le site s’est bloqué en raison du grand nombre d’adhésions), seuls les socialistes réagissent avec une contre-pétition en rappelant que c’est au contraire la justice et la démocratie qui sont menacées par l’impunité et les pressions politiques ». La Stampa : « A l’occasion du meeting organisé à Paris par le RN, la Ligue devrait décider d'ici demain s'il convient d'envoyer une vidéo de Matteo Salvini, visant à soutenir son alliée malgré les réticences à l'égard de Giorgia Meloni, qui pourrait interpréter ce geste comme une offense envers Macron ». Repubblica « L’accusation lancée contre les soi-disant "juges rouges" : Paris ressemble maintenant à l’Italie. L’affaire judiciaire visant Marine Le Pen n’est pas la première, il y a eu celles impliquant A. Juppé, N. Sarkozy et plus récemment F. Fillon. Cependant, la condamnation de Marine Le Pen marque une rupture, avec un effet immédiat au seuil de la présidence, qui est sans précédents »

La Stampa, Emanuele Orsini, chef du patronat italien Confindustria : « Les droits de douanes que décidera le président D. Trump représentent un risque pour l’Italie. Notre Centre d’études évaluera l’impact, qui s’annonce puissant. Les secteurs les plus impactés seront le pharmaceutique, l’alimentaire, les machines pour la production, la manufacture et la mode. L’UE a deux devoirs impératifs : dialoguer avec tous, à commencer par la nouvelle Administration américaine, et éviter des réactions impulsives qui seraient contreproductives. Elle doit négocier et éviter les postures musclées. L'Europe doit rester unie et quiconque entretient de bonnes relations avec l'administration américaine doit les mettre à profit pour le bien commun. Il faut une réponse en termes de productivité et de compétitivité. Les coûts de l'énergie et le poids de la bureaucratie, des boulets mortels pour les entrepreneurs et les politiques expansionnistes, en sont deux exemples négatifs en Europe. C'est pourquoi nous demandons avec force un marché unique européen de l'énergie. Concernant le nouveau document d’économie et finances (DEF) du gouvernement italien : il faut un plan de réindustrialisation et accélérer sur le PNRR »

Milano Finanza, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des affaires étrangères : « En tant que dirigeant de Forza Italia, je suis prêt à proposer au ministre Giorgettin(Ligue) l’application de la loi sur le Golden Power sur Euronext. Milan est un centre financier et industriel européen, l’Italie ne peut pas avoir des entreprises quotées à Amsterdam et Paris. Borsa Spa ne peut pas être uniquement sur la carte un centre financier de l’Italie pour être de fait vidée car les entreprises et les Etf migrent vers les bourses européennes. J’ai déjà soulevé le problème en conseil des ministres. L’objectif minimum est de faire de Milan le marché de référence pour les ETF (fonds négociés en bourse) et devenir le principal lieu pour les introductions en bourse des PME jusqu'à 1 ou 2 milliards d'euros. L'Italie est le principal actionnaire de référence dans Euronext, avec des participations significatives de la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) et d'Intesa Sanpaolo. En tant que pays fondateur de l'Union européenne et quatrième puissance commerciale mondiale, l’Italie doit avoir une voix forte au sein d'Euronext »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/04/2025

La Finlande désire pouvoir utiliser des mines antipersonnel.

Vrais Finlandais.jpg

Finlande. Le gouvernement a décidé d'augmenter les dépenses de défense à 3 % du produit intérieur brut d'ici 2029. Dans le même temps, des préparatifs sont en cours pour que le pays de retire du traité d'Ottawa, afin de permettre à la Finlande de réutiliser les mines antipersonnel.

Le 10 Downing street pour Nigel Farage ?

Reform UK.jpg

Royaume-Uni. Des partisans de Nigel Farage lui ont remis la [fausse] clé du 10 Downing street, résidence du Premier ministre.

Farage.jpg

Matteo Salvini : "C’est une déclaration de guerre de la part de Bruxelles contre Marine Le Pen."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Les quotidiens ce matin consacrent leurs Unes au procès de Marine Le Pen « Le Pen condamnée, adieu à l'Elysée » (Corriere della Sera), « Le Pen, fin de course » (Repubblica), « Le Pen, la révolte souverainiste » (la Stampa), « Stop à Le Pen: inéligible. Meloni « personne ne peut se réjouir » » (Messaggero), « Le Pen condamnée : inéligible pendant 5 ans » (Giornale). Les journaux mentionnent également les droits de douane ainsi que l'incendie de voitures Tesla à Rome hier.

Le plan de réarmement de l’UE. Corriere della Sera : « Il n’y a pas de paix au sein de la majorité. Matteo Salvini (Ligue) promet de démonter le plan de réarmement de la présidente de la Commission, alors que Tajani (Forza Italia) promet une « résistance à outrance » avec les siens. Dans tout cela, Meloni assiste en silence à ces querelles, qu’elle considère déclenchées en raison du congrès national de la Ligue. Elle est toutefois gênée et préoccupée pour la situation internationale. Ce sont les propos du porte-parole de Forza Italia, Nevi, qui ont semé la panique ‘’si quelqu’un veut faire tomber le gouvernement, il devra s’en assumer la responsabilité’’. Les proches de Meloni lui attribuent ce raisonnement ‘’personne ne voudra remettre en question le gouvernement, car autrement FDI aurait 35% de voix et les responsables de la crise se retrouveraient avec 5%’’. La crainte, au Palais Chigi, est que Salvini hausse de plus en plus le ton en défense de Trump sur de possible contremesures européennes au sujet des droits de douane. A ce stade, Meloni ne peut que résister aux provocations, laissant ses proches lancer des avertissements à son allié ».

Drone russe intercepté au centre européen d’Ispra. Corriere della Sera. « L’alerte divise le gouvernement. Le ministre de l'Intérieur, Matteo Piantedosi (indépendant), reste prudent, soulignant qu’il ne « semble pas y avoir eu de vol de données significatives ». Dans la même ligne, l'entourage du secrétaire chargé des services de renseignement, Alfredo Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale), invite à relativiser l'incident, qui « pourrait être beaucoup moins inquiétant qu’initialement envisagé ». En revanche, le ministre de la Défense, Guido Crosetto (Frères d’Italie), a qualifié cet épisode sur X de « tentative avérée d'espionnage industriel », ciblant cette fois « les fleurons industriels italiens », avec « la circonstance aggravante des finalités de terrorisme ». Il plaide ainsi pour que le réarmement européen prenne également en compte, outre les menaces traditionnelles, la nécessité de garantir sa sécurité face à d’autres, « moins visibles, comme la guerre hybride ». Sa position est notamment soutenue par Azione, qui exhorte à « se défendre de l'espionnage technologique et en ligne », notamment de la Russie, « dont l’Italie est une cible » (Rosato, secrétaire du Copasir). »

Incendie de voiture Tesla à Rome. Messaggero : « Attaque anti-Tesla à Rome, 17 véhicules incendiés, Elon Musk dénonce un ‘acte de terrorisme’. Les enquêteurs romains soupçonnent une ramification italienne d’un réseau européen anti-Musk à l’origine de l’énorme incendie déclenché dans la nuit de dimanche à lundi en périphérie de Rome. Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi (indépendant) a déclaré dans la soirée qu’il était ‘encore tôt pour le dire, l’enquête étant encore en cours, mais que le procédé évoquait sans aucun doute une possible matrice anarchique’. La police scientifique italienne est en train d’établir un rapport à l’attention du pool anti-terrorisme du Parquet de Rome. Matteo Salvini a souligné une ‘haine injustifiée contre Tesla’ et le maire de Rome Roberto Gualtieri (Parti démocrate, centre gauche) déploré un ‘acte inacceptable à condamner de la façon la plus ferme si le caractère criminel était confirmé’. A Rome les actes et tags prenant pour cible E. Musk et les véhicules Tesla se sont multipliés ces derniers mois. »

Les droits de douaneMessaggero : « Tarifs douaniers, tension sur les Bourses. La prudence de la Banque d’Italie : ‘la réduction des taux est compromise’. Le gouverneur Fabio Panetta, plutôt du côté des colombes au sein de la BCE, estime aujourd’hui qu’il y a ‘trop d’incertitude, la lutte contre l’inflation n’est pas terminée’. La politique monétaire devra désormais contrebalancer selon lui deux facteurs : ‘la faiblesse de l’économie européenne et les tensions géopolitiques qui freinent la consommation et les investissements, mais aussi l’incertitude croissante due aux annonces contradictoires sur la politique commerciale des Etats-Unis’. La Présidente de la BCE aussi a parlé sur France Inter d’indépendance européenne face à la guerre commerciale du président américain, ‘aussi bien en matière de défense, d’autonomie énergétique que sur le plan financier et numérique’. ‘’Alors que les nouveaux tarifs américains entreront en vigueur demain, les bourses européennes reculent d’1,8% et les cours des bourses font partir en fumée 250 milliards d’euros, dont 15 milliards pour la Bourse de Milan. Le premier trimestre de 2025 sera probablement le pire depuis 2022, avec une chute de la confiance des ménages et l’attente nerveuse des investisseurs du rapport sur le chômage. Le risque d’une guerre commerciale globale est à son comble. »

ImmigrationCorriere della Sera: « Le porte-parole aux Affaires intérieures de la Commission, Markus Lambert, a affirmé hier que les dernières évolutions impulsées par le décret approuvé vendredi dernier par le Conseil des ministres – qui prévoit que les centres, en plus d’être destinés à l’identification et à la rétention des migrants secourus en mer, servent également de hub pour le rapatriement de ceux faisant l’objet d’une mesure d’expulsion – sont « en ligne avec la législation européenne ». Laissant ouverte la possibilité que Bruxelles explore les solutions que Rome qualifie d’« innovantes », à condition qu’elles « respectent le droit de l’UE et international, ainsi que les droits fondamentaux ». Cependant, Lambert a précisé que les return hubs envisagés par la Commission dans sa proposition de règlement du 11 mars dernier diffèrent des centres italiens situés en Albanie. De plus, le fait que la législation d’un État de l’UE respecte le droit communautaire n’a pas d’impact sur l'évaluation de la Cour de justice de l’UE – qui est en train d'examiner le dossier italien et se prononcera d’ici l'été sur la manière dont la législation européenne a été interprétée dans ces circonstances. Si la majorité célèbre la prise de position de la Commission, l’opposition critique « la tentative maladroite du gouvernement de cacher ses échecs et de réaliser les centres de rapatriement les plus chers de l’Histoire » (Schlein, leader du PD), ainsi que « les efforts désespérés du porte-parole de la Commission pour complaire au gouvernement italien » (Magi, leader de +Europa). Pendant ce temps, les employés retournent dans les centres, sans confirmation du caractère imminent de nouveaux transferts de migrants. »

Justice-Marine Le PenCorriere della Sera : « C’est une décision qui chamboule la vie publique et la démocratie de la France car elle introduit une fracture déjà existante dans d’autres pays : celle de la justice contre la politique. D’une part une juge rappelle que la loi est égale pour tous et d’autre part une dirigeante se considère victime d’une loi appliquée exclusivement pour elle. Marine Le Pen et son parti ont sous-estimé le danger de ce procès, ainsi que les délais nécessaires pour le jugement en appel ». Stampa : « C’est une décision plus dure que prévue. Mme Le Pen se montre comme un animal blessé mais pas battu. La tension politique en France atteint des sommets jamais vus. Le séisme a franchi les frontières nationales, arrivant tout d’abord à Moscou. Marine étant hors-jeu, c’est le plan de repli « Bardella » qui commence ». Il Messaggero « C’est la malédiction de Marine, qui dit adieu à son rêve de l’Elysée pour qui elle avait rompu les liens avec son père. Même s’il est trop tôt pour faire la nécrologie politique d’une personne qui a ressuscité de ses cendres plusieurs fois déjà. Quant aux élections présidentielles de 2027, ce serait le comble si la dernière étape d’une dédiabolisation du RN devait se faire par l’élimination de Marine Le Pen ». Il Foglio « Marine Le Pen est le bourreau d’elle-même : la lame de la guillotine est sortie des rails et a fini par couper la tête à une « tricoteuse », la dirigeante du RN. Une décision pareille de la part d’un tribunal représente toutefois une défaite pour le système démocratique ». Domani « La condamnation de Marine Le Pen est un séisme pour la France et pour l’extrême droite mondiale. La décision des juges pourrait aussi remettre en discussion la survie du gouvernement Bayrou. La nouvelle a pris de court toute la classe politique française et a changé la donne en vue des élections présidentielles. Le Président Macron, à ce stade, demeure silencieux. Une certaine prudence de la part des macroniens et des centristes soutenant le gouvernement Bayrou est palpable ». 

RN.png

Le soutien des souverainistes et les réactions en Italie. Corriere della Sera : « le Kremlin s’aligne à la position du gotha de la droite nationaliste européenne. A cette indignation s’ajoute aussi Matteo Salvini. Le Kremlin rend toxique le soutien de la droite européenne et cela pourrait se retourner contre Marine Le Pen qui a fait tant d’efforts pour se démarquer des soupçons de financements russes pour son parti ». Stampa « Salvini s’empare de la vision de Musk au sujet d’un « abus du système judiciaire ». Les autres partis de droite italiens sont plus prudents. En raison de l'équilibre précaire établi avec Emmanuel Macron après les attaques frontales de Salvini, le gouvernement italien n'a aucune intention d'attaquer les juges français. Le ministre de la Justice Carlo Nordio l'a clairement indiqué : ‘’Une personne politique élue par le peuple devrait être destituée par le vote populaire plutôt que par un jugement. Mais si le système juridique français est tel qu'il est, il doit être respecté’’». Messaggero : « Giorgia Meloni, quittant le siège du gouvernement dans la soirée, commente au Messaggero la condamnation qui semble avoir mis fin à la course de Marine Le Pen à l'Élysée ‘’Je ne connais pas le bien-fondé des contestations adressées à Marine Le Pen, ni les raisons d'une décision aussi forte, mais je pense que personne qui se passionne de la démocratie ne peut se réjouir d'un jugement qui frappe la leader d'un grand parti et prive de représentation des millions de citoyens’’ » Le co-président des Conservateurs Nicola Procaccini (FdI) commente pour sa part ‘’ c’est une énième défaite de l’Etat de droit dans une nation importante de l’UE’’. Le parti de Forza Italia demeure silencieux. C’est la Ligue qui, partageant avec RN la même famille politique en Europe, attaque. Salvini déclare ‘’ C’est une déclaration de guerre de la part de Bruxelles contre Marine Le Pen, à un moment où les pulsions belliqueuses de von der Leyen et de Macron font peur’’ faisant ainsi fi du mécontentement de l’allié Forza Italia face aux attaques contre la Commission Européenne. Le dirigeant de Noi Moderati, Maurizio Lupi, se démarque en soulignant un fait curieux ‘’le Kremlin, Musk et le dirigeant de l’extrême gauche Mélenchon, ils ont tous plus ou moins la même position’’. A gauche, les réactions concernent surtout les critiques adressées à Salvini. Pour A. Bonelli d’AVS ‘’si l’on avait utilisé le même critère pour la Ligue, il y aurait maintenant une inéligibilité de 80 ans, mais les léguistes restitueront l’argent des détournements de fonds avec des tranches souples, pendant 81 ans, bien qu’ils évoquent l’existence d’une magistrature politisée’’ ». Repubblica : « le vice-premier ministre léguiste est le premier à prendre parti pour Le Pen. Il crie au complot judiciaire et frappe durement sur Bruxelles(...) Salvini défend la fondatrice du Rassemblement national. On ne peut pas en dire autant de Forza Italia, mais surtout de Giorgia Meloni. Soyons clairs, la première ministre considère en privé qu’il est terrifiant - elle utilise ces mots - d’avoir établi l’inéligibilité de Le Pen aux prochaines présidentielles. Elle pense aussi que cette décision ne fera que déchirer la France et renforcer le leader lepéniste. Et pourtant, à chaud, elle ne parle pas. Elle réfléchit à le faire, pèse les coûts et les bénéfices, elle reste prudente. Et elle le fait pour au moins deux raisons. La première est institutionnelle : ce serait entrer dans les affaires politiques et judiciaires d’un pays allié. Il s’agirait d’une gifle adressée à Emmanuel Macron. (...) On ne peut pas non plus négliger la rivalité qui sépare la fondatrice de Fratelli d’Italia et Marine : c’est elle - avec Viktor Orban et Salvini - qui a fondé les Patriotes, un projet politique qui depuis près d’un an tente d’écraser sur des positions modérées les conservateurs européens de Meloni. »

Corriere della Sera, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy : « « Nous devons éviter l'escalade qui aggraverait les dégâts. La Commission européenne a raison de réfléchir avant de réagir. Il faut faire preuve de plus d'imagination pour réagir avec d'autres outils que les droits de douane. Nous sommes inquiets mais pas résignés. De notre côté, nous avons élaboré avec le ministère des Affaires étrangères un plan d'action pour orienter et soutenir nos entreprises exportatrices sur des marchés ouverts et en croissance : dans la région Asie-Pacifique, en Afrique et dans la péninsule arabique, mais aussi dans la zone Mercosur. Nous sommes dans une nouvelle ère, où la concurrence se fera entre les régions. Il appartient à la Commission d'agir sur le plan commercial avec des accords bilatéraux préférentiels avec d'autres acteurs mondiaux. Mais surtout en mettant en œuvre une véritable politique industrielle qui redonne de la compétitivité aux entreprises européennes, en protégeant le marché intérieur, dans le but d'atteindre l'autonomie stratégique en matière d'énergie et de matières premières critiques, de technologie verte et numérique. C'est l'Italie qui a agi la première et qui catalyse maintenant les alliances nécessaires. Mais il faut faire vite »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD est donnée à 24 % et le BSW à 4 %.

AfD.jpg

BSW.jpg

CSU.jpg

Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné à 24 %, à 1 point des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-chrétiens de la CSU, et le parti de gauche anti-immigration BSW à 4 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

Allemagne 1.png

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

FDP : libéraux

Sonstige : autres

31/03/2025

Viktor Orbán : "Je suis Marine."

RN.png

Patriots for Europe.jpg

Fidesz.png

France et UE. Les partis politiques alliés du Rassemblement national au sein du groupe et du parti Patriotes pour l’Europe (PfE) apportent leur soutien à Marine Le Pen à la suite de la condamnation de cette dernière  dans l’affaire des assistants parlementaires. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán écrit sur Twitter « Je suis Marine ».

Vous méritez une infirmière parlant le finnois.

Vrais Finlandais.jpg

Finlande. Les (Vrais) Finlandais estiment que lorsque vous avez passé votre vie à construire la Finlande, vous méritez une infirmière parlant le finnois.

District de Jerichower Land : les bâtiments publics doivent arborer le drapeau allemand.

AfD.jpg

Allemagne. Saxe-Anhalt. District de Jerichower Land. Le conseil du district de Jerichower Land a adopté, avec les voix des démocrates-chrétiens de la CDU, une motion du parti nationaliste AfD stipulant que les bâtiments publics doivent arborer le drapeau allemand tous les jours de l'année. Les bâtiments scolaires sont aussi concernés par cette mesure.

"Salvini, "non au réarmement de l'UE"."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur les négociations entre V. Poutine et D. Trump « Ukraine, Trump défie Poutine » (Corriere della SeraRepubblica), « Trump-Poutine, la guerre froide » (Stampa), « « Très en colère contre Poutine », ultimatum de Trump sur Kiev » (Messaggero), « Trump défie Poutine: « trêve ou droits de douane » » (Giornale) ainsi que sur les attaques de la Ligue contre l'UE « La Ligue contre l'UE » (Repubblica), « Salvini attaque l'UE, duel avec Tajani (Forza Italia) » (Corriere della Sera), « Le réarmement brise le gouvernement » (Stampa), « Salvini, « non au réarmement de l'UE ». Tajani, « stop à la casse » » (Messaggero).

Le réarmementCorriere della Sera : « La nouvelle attaque de la Ligue de Salvini contre le gouvernement européen est accompagnée d'un communiqué officiel : « La Ligue est prête à proposer aux alliés des Patriotes une initiative visant à inviter la présidente allemande de la Commission à revoir le projet de 800 milliards d'euros pour la défense. Les citoyens européens méritent des investissements dans l'emploi, la santé et la sécurité intérieure, et non dans un plan de réarmement déjà mort-né ». Entretemps, le dirigeant de Forza Italia, Antonio Tajani, déclarait « On peut critiquer l'Europe, mais pas la détruire. Au contraire, il faut la construire. Nous n'avons pas besoin de démolisseurs, mais de femmes et d'hommes sensés qui font une bonne politique pour protéger les intérêts d'un demi-milliard de personnes, dont nous faisons partie. ». La Stampa : « La querelle entre les deux vice-présidents du conseil met Meloni en difficulté aussi sur le plan international : des prises de position aussi distantes nuisent à l’image du gouvernement ». Il Foglio « Salvini représente un problème surtout pour son parti et pour ses électeurs, avec le choix suicidaire d’être pro-Trump. Il ne représente plus la nouvelle peau de la Ligue composée de dirigeants locaux valides et d’une classe productive qui nécessite de réassurances quant au spectre des droits de douane ». Repubblica : « Réarmement, la trêve est finie. Tajani se lance contre Salvini "Assez de démolisseurs" critiquant l’allié au niveau européen et sur les droits de douane. Or, le leader léguiste relance : "Je ne m’arrête pas". Entretemps, Giorgia Meloni reporte son voyage aux Etats-Unis ». Messaggero : « Nouveau duel à distance sur la défense commune entre les deux vice-présidents du Conseil. Des tensions qui montent en vue aussi de la motion du M5S contre le réarmement, qui sera votée au Parlement ».

Matteo Salvini.jpeg

Matteo Salvini

Le décret sur la sécuritéLa Stampa : « le décret sur la sécurité est enlisé depuis sept mois, après son adoption à la Chambre. Le Quirinal insiste sur la nécessité de modifications de certaines parties du texte pour des raisons de constitutionnalité. Cela va de la détention en prison pour les femmes enceintes à l'interdiction de vendre des cartes téléphoniques aux migrants et à la liste des travaux publics sur lesquels le délit de manifestation est étendu, comme les gares. Forza Italia a immédiatement donné sa disponibilité, en tant que parti modéré peu favorable à suivre ses alliés sur ces normes punitives. Fratelli d’Italia fait des ouvertures. Le parti de Meloni craint que le Quirinal puisse rejeter le décret de loi. Or, la Ligue n’a aucune intention de revenir en arrière et de diluer le texte. C’est le chef de groupe de la Ligue au Sénat, M. Romeo qui l’a précisé ‘’le DDL doit être adopté en l’état’’ ».

Le congrès national d’Azione (libéral) de C. CalendaIl Messaggero: « Depuis le Congrès d’Azione, Carlo Calenda plaide pour une “coalition des volontaires”, inspirée du modèle international de soutien à l’Ukraine, mais appliquée à la politique italienne. Son objectif : créer une alliance capable de dépasser le clivage gauche-droite et de marginaliser Giuseppe Conte et Matteo Salvini, qu’il qualifie de « supporters du duo Trump-Poutine ». Conscient du peu de chances de succès, il cherche néanmoins à mettre en lumière les contradictions internes des deux principales coalitions. Ce projet s’inspirerait des grandes lignes de la majorité qui gouverne l’UE et du gouvernement Draghi – sans la Ligue. Cependant, la minorité du PD, ainsi que Forza Italia, semblent fermer la porte à cette proposition. Malgré une certaine alchimie avec Giorgia Meloni, Calenda ne semble pas inclure Fratelli d’Italia dans son projet. Reste cependant la possibilité d’un accord électoral au niveau régional. Après le rôle clé d’Azione dans la victoire du centre-droit en Basilicate, le schéma pourrait se reproduire dans les Marches, où le gouverneur sortant de Fratelli d’Italia, Acquaroli, talonné dans les sondages par le candidat du PD, ouvre au dialogue avec Calenda. Un scénario similaire est envisagé en Campanie. »

Sondage sur l’envoi de soldats italiens en Ukraine. Stampa : « Un Italien sur dix se dit favorable à Vladimir Poutine, 40% ne se prononce pas et seulement 6% envisagent un envoi de troupes’’. ‘’A peine deux interrogés sur dix jugent efficace la réponse du gouvernement italien au conflit. S’agissant de trouver une solution permettant de mettre fin au conflit, la confiance en Donald Trump est faible (34%) mais aussi vis-à-vis de l’UE (15%) mais 66% des interrogés ont confiance en la diplomatie’’. ‘’Pour l’électorat de centre-droit la paix semple plus proche alors que l’électorat de centre-gauche est plus sceptique’’. ‘’Indépendamment de toute appartenance politique, 64,5% de l’opinion publique italienne est convaincue que l’UE ne travaille pas efficacement à la résolution de la guerre en Ukraine’’. ‘’La plupart des Italiens sont favorables à l’envoi d’aide humanitaire à l’Ukraine (37,5%) mais un Italien sur deux exprime de la réticence quant à l’envoi d’armes. »

Immigration. Messaggero : « Transferts vers l’Albanie depuis les centres italiens pour le rapatriement : priorité aux individus violents ». « Les transferts des CPR italiens vers les centres albanais pourront commencer dès la semaine prochaine. Il s’agit donc du plan B du gouvernement italien concernant l’usage attribué aux centres réalisés en accord avec Tirana, en attendant le verdict de la Cour de Justice européenne sur la possible détention de migrants secourus en mer. Les opérations de transferts sont déjà préparées en coulisses : les premières personnes concernées seront les individus jugés ‘violents’ et socialement dangereux ainsi que les personnes dont la procédure de rapatriement est prévue sous quelques semaines. Une bonne centaine d’individus ont déjà été identifiés à ce stade. Il s’agit de libérer les centres italiens des éléments créant souvent de l’agitation mais aussi de rassurer le président albanais, qui fait face à des problématiques de politique intérieure, puisque les individus qui transiteront feront l’objet d’une expulsion rapide. Edi Rama et Giorgia Meloni se sont entretenus à plusieurs reprises pour la révision de l’accord et Rama a été rassuré : les fondements du protocole d’accord restent inchangés. »

Corriere della Sera, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre pour les Affaires européennes et le PNRR : « il existe au sein de la coalition des sensibilités et des langages différents mais ce qui compte ce sont les faits et sur cela la coalition de droite ne s’est jamais divisée. Ensuite, ce qu'il faudra faire concrètement reste à définir, l'Europe ne devra pas nécessairement dépenser 650 milliards pour le plan de « réarmement », comme il avait été malencontreusement appelé. Chaque État pourra déterminer le montant à investir dans la défense. En matière de politique de défense, la majorité a une vision partagée : ne pas envoyer de contingent italien en Ukraine avant un accord de paix et uniquement sous l’égide ONU, tout comme l’extension de l’article 5 de l’OTAN également en Ukraine. Concernant les droits commerciaux, ce n'est pas vrai que les États-Unis sont mauvais parce qu'il y a Trump ou bons quand il y avait Biden. Ils restent un allié fondamental. Sur le réarmement, il ne s’agit pas d’acheter des blindés mais de cybersécurité, d’innovation. Passer à 2% du PIB sur la défense est objectif qui a été accepté par tous, à commencer par le gouvernement Conte. Et puis c’est Trump qui le demande. Sur les droits de douane, c’est une arme de négociation typique chez Trump. Garder son sang-froid sur ce sujet ne signifie pas être faible. » 

Il Messaggero, Matteo Piantedosi (indépendant), ministre de l’Intérieur : « Avec le nouveau décret sur l'immigration, les migrants seront transférés dans les centres de rétention italiens en Albanie. Il n’y aura aucun bouleversement. Nous avons ajouté des possibilités supplémentaires pour l'exercice de fonctions déjà prévues et pour lesquelles les centres en Albanie sont déjà équipés.  En outre, sans que les centres ne changent aucun autre aspect de leur fonctionnalité d'origine, qui, dans les prochains mois, devrait reprendre à plein régime. Concernant l’offre de StarLink, il s’agit d’une opportunité qu’il faut l’évaluer sans de préjugés idéologiques et dans l’intérêt public exclusif. Comme toute autre offre, elle sera évaluée sur la base de la convenance, la rentabilité par rapport à d’autres options que l’on pourrait choisir ». 

La Stampa, Giuseppe Conte, dirigeant du Mouvement 5 Etoiles : « Concernant la posture de la Ligue sur la paix, ce qui compte ce ne sont pas les slogans mais comment l’on vote au Parlement. Salvini est rigoureusement aligné à la majorité dans une perspective belliciste. Je l’invite alors à soutenir dans l’hémicycle notre motion contre le plan de réarmement européen. L’Europe semble parfois boycotter les tentatives de négociations sur l’Ukraine. Comme le disait Erasme de Rotterdam « il est préférable avoir une paix injuste par rapport à une guerre juste ». Concernant le Parti démocrate, Schlein est en train d’invertir la direction de son parti par rapport à des courants qui font pression en faveur du réarmement. Notre manifestation du 5 avril est ouverte à tous les partis, à toutes les forces sociales, à toutes les associations voulant la paix et protester contre ce gouvernement qui reporte sur la société le coût d’un réarmement »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/03/2025

Face à la pression douanière des États-Unis, Sahra Wagenknecht désire un rapprochement avec la Russie.

BSW.jpg

Allemagne.

BSW 1.jpeg

Sahra Wagenknecht, coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW : « La meilleure réponse à la guerre douanière avec les États-Unis serait la levée des sanctions inutiles contre la Russie et une réparation de[s deux gazoducs] Nordstream. »

L'AfD massivement discriminée par les chaînes publiques de télévision ARD et ZDF.

AfD.jpg

Allemagne. Alors que le parti patriotique AfD est arrivé deuxième lors des élections législatives avec 20,8 %, un de ses représentants a été invité une seule fois depuis le scrutin aux émissions de débats politiques des chaînes publiques de télévision ARD et ZDF.

Allemagne 1.jpeg

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

29/03/2025

Berlin : un élu de l'AfD compare la violation des droits de l'opposition en Turquie et en Allemagne.

AfD.jpg

Allemagne. État de Berlin. Le député du parti patriotique AfD au Parlement de Berlin Hugh Bronson est intervenu à propos des appels à la solidarité avec le maire d'Istanbul Ekrem Imamoğlu en affirmant que les autres partis politiques allemands ne devraient pas passer trop de temps à condamner la violation de la démocratie et de l'État de droit en Turquie, alors que les normes démocratiques sont violées en Allemagne dans la manière dont ils traitent l'AfD.

L'AfD de Berlin contrainte de délocaliser son congrès.

AfD.jpg

Allemagne. Alors que chaque parti est tenu légalement d’organiser des congrès afin d’élire sa direction, l’AfD de l’État de Berlin ne peut trouver à Berlin une salle pour son congrès et devra le tenir à Jüterbog dans l’ État du Brandebourg.

Les délégués de l’UDC défendent une Suisse neutre.

UDC.jpg

Suisse. Lors de leur assemblée à Puidoux, les délégués de l’UDC Suisse ont exigé des contrôles aux frontières, l’expulsion immédiate des criminels étrangers et une armée forte placée sous le signe de la neutralité armée.

La fondation politique du parti patriotique d'opposition AfD se voit refuser depuis des années les fonds auxquels elle a droit.

AfD.jpg

Allemagne. Les organisations non gouvernementales sont subventionnées par l’État à coups de milliards pour lutter contre l’opposition. La fondation politique du parti patriotique d'opposition AfD se voit refuser depuis des années les fonds auxquels elle a droit.

AfD 1.jpeg

La dirigeante de la fondation de l'AfD Erika Steinbach

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/23/le-...)

28/03/2025

Giorgia Meloni déclare que les critiques de Donald Trump visent la classe dirigeante.

FI-AN.jpg

Italie et États-Unis. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a déclaré que les critiques de Donald Trump ne visent pas les peuples européens, mais la « classe dirigeante » des pays d'Europe.

Allemagne : le futur gouvernement désire fortement combattre la désinformation et la diffusion de fausses nouvelles.

Allemagne. Le futur gouvernement désire fortement combattre la désinformation et la diffusion de fausses nouvelles.

Le gouvernement de Thuringe tombera-t-il ?

BSW.jpg

Allemagne. Thuringe. La figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht attribue la responsabilité du fait que son parti a échoué, de peu, à entrer à la Chambre fédérale des députés aux compromis acceptés par le BSW dans la politique gouvernementale de Thuringe. Sa principale cible est le ministre des Finances de Thuringe Katja Wolf.

Selon les rumeurs, le comité exécutif fédéral du BSW continue d'infiltrer dans l'association d'État de Thuringe du BSW des membres qui s'opposent à la participation au gouvernement de Thuringe du BSW.

Le BSW de Thuringe pourrait décider en avril, lors d’une conférence du BSW de Thuringe, de se retirer du gouvernement de Thuringe auquel il prend part aux côtés des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-démocrates du SPD.

BSW 1.jpg

Katja Wolf et Sahra Wagenknecht

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/28/thu...)

Thuringe : le BSW et le SPD ne sont pas d’accord entre eux sur la manière dont ils doivent traiter les élus de l'AfD.

BSW.jpg

AfD.jpg

 

 

 

Allemagne. Thuringe. Les partis qui gouvernent la Thuringe ne sont pas d’accord entre eux sur la manière dont ils doivent traiter les élus du parti nationaliste AfD. Le parti de gauche anti-immigration BSW désire des relations normales avec les élus de l’AfD, alors que les sociaux-démocrates du SPD y sont opposés.

[Le gouvernement de Thuringe est composé des démocrates-chrétiens de la CDU, du SPD et du BSW.]

"Meloni a réaffirmé que l’Italie n’enverra pas de troupes en Ukraine."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Toutes les Unes du jour sont consacrées à la réunion d'hier à Paris sur l'Ukraine « Macron, les accusations contre Moscou » (Corriere della Sera), « Volontaires mais divisés » (Repubblica), « L'OTAN européenne, le plan de Macron » (Stampa), « Kiev, la mission franco-britannique » (Messaggero), « Ukraine, l'Europe en ordre divisé » (Giornale), « Les sanctions contre Moscou demeurent, divisions sur l’envoi de soldats » (Avvenire).  

Le sommet de Paris sur l’Ukraine/Italie. Corriere della Sera : « La réunion des 30 pays hier à l'Élysée a montré plus clairement qu'il existe différents niveaux d'engagement en faveur de l'Ukraine. » Repubblica : « Meloni a réaffirmé lors du sommet des volontaires – avec le soutien de Salvini depuis Rome – que l’Italie n’enverra pas de troupes en Ukraine. En tout état de cause, elle refuse de le faire pour suivre le « protagonisme » de Paris et Londres. L’appel à l’ONU apparaît comme une façon de gagner du temps. L’impression qui domine est que la ligne du gouvernement – considérant qu’il est prématuré de parler d’un déploiement de troupes tant que le cadre des négociations reste trop flou – n’aurait pas changé même si Fratelli d'Italia avait été au pouvoir seul. ». La Stampa : « Le chemin devient de plus en plus étroit pour Meloni : la présidente du Conseil est consciente du fait que ce que propose Poutine (de fait, la reddition de l’Ukraine), bloque le plan de paix de Trump ». La Stampa : « l’Italie a tout intérêt à entrer dans le groupe des volontaires puisque les Etats-Unis ne sont plus des partenaires fiables. En Italie, on observe du scepticisme, de la critique et une tentative répétée de qualifier cet effort d'irréaliste, inutile voire contre-productif. Mais l'abstrait devient lentement plus concret et le moment viendra où le train quittera la gare. Ce sera le moment de voir si, même en troisième ligne, en reniflant et en faisant la moue, l'Italie sera là ou si elle choisira de rester à la traîne.  (N. Tocci) ». Il Messaggero : « La journée parisienne de Giorgia Meloni passe également par la demande de « soutenir les efforts de paix du président Trump », afin de réduire la fracture entre les deux rives de l'océan en des semaines où - en raison du jeu des droits de douane - les distances semblent sidérales. Pour Meloni, il y a des pas en avant : ‘’On ne parle plus de « boots on the ground », mais de troupes de dissuasion’’, soulignent ses collaborateurs sur le dossier. Et le fait que les ‘’Britanniques soient à bord, en tant que copilotes’’, est considéré comme ‘’rassurant, étant donné le canal privilégié de Londres avec les États-Unis’’. Le fait que le président Macron ait demandé un approfondissement technique pour la proposition italienne (celle d’étendre l’article 5 de l’OTAN à l’Ukraine sans que celle-ci fasse partie de l’Organisation) représente pour Meloni la reconnaissance d’une bonne intuition ». Sole 24 Ore : « Antonio Tajani (Forza Italia) se dit satisfait : « L'Europe est unie dans son soutien à l'Ukraine agressée », souligne le vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, en mettant l'accent sur les sanctions confirmées et sur l'ouverture à l'extension de l'article 5 de l’OTAN. Les conclusions du sommet sont également utiles pour apaiser les tensions au sein de la majorité ». Domani : « Quant à l’Italie, ce sommet a confirmé son positionnement en retrait. Alors que les pays européens cherchent confusément à s’ériger en protagonistes, le communiqué de Palais Chigi laisse entendre que la participation de Meloni au sommet relevait davantage d’une visite de courtoisie. De fait, l’Italie reste en dehors de la « coalition des volontaires », quelle que soit la forme que celle-ci prendra. La droite au pouvoir se satisfait de cette posture, bien que personne ne s’attribue explicitement ce choix ».

Le QuirinalCorriere della Sera « Ce n’est pas une coïncidence si au moment où à Paris l’on discutait sur l’Ukraine, à Rome le Chef de l’Etat se prononçait sur la situation internationale en prônant l’Europe ‘les décisions concernant la défense ne peuvent plus être reportées’’ évoquant aussi ‘’les menaces sans scrupules pour dominer l’espace’’, faisant ainsi allusion à certains techno-milliardaires (comme Musk et son réseau satellitaire StarLink) dont l’influence aussi politique inquiète énormément le président ».

Le PNRRSole 24 Ore : « Le PNRR, à la veille de son quatrième anniversaire, avance péniblement. Et la nouvelle révision annoncée ces derniers mois par le ministre Tommaso Foti prend forme dans les nombreuses pièces d'une mosaïque. Si officiellement le gouvernement se félicite de ‘’la primauté de l’Italie dans la réalisation’’ des projets, il y a aussi la facette concernant l’avancement financier qui nous dit que les paiements effectifs à hauteur de 63,9 milliards d’euros, ne représente qu’une avancée de 18,3 milliards par rapport à il y a un an. Il reste 130,5 milliards à dépenser en deux ans ». Stampa : « Le bras de fer sur la prorogation : l’UE gagne du temps, le Conseil des ministres adopte un nouveau décret pour accélérer les projets. Pour obtenir une prorogation, il faut un accord des 27.  Le commissaire R. Fitto est contraint de jouer les médiateurs »

Le réarmementIl Messaggero : « Lors de son audition au Parlement sur les missions internationales, le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) a réaffirmé hier qu’il n’existe aucune volonté de réarmement, mais plutôt celle d’assurer que l’Italie dispose « d’un instrument de défense efficace ». Soulignant les profonds changements en cours, impliquant une augmentation des effectifs, un renforcement de leur formation et des investissements accrus dans le secteur. Parmi les propositions avancées, il y a notamment la création d’une réserve militaire auxiliaire destinée à intervenir dans des situations de crise grave, comme une guerre ou une urgence internationale. Crosetto a aussi commandé une étude afin d’identifier les priorités d’investissement permettant d’améliorer les capacités actuelles, même s’il reste encore trop tôt pour déterminer un calendrier précis de mise en œuvre. »

Les droits de douane.  Corriere della Sera « Salvini reconnait que les droits de douane imposés par Trump constituent un problème mais ‘’il faut l’éviter par le biais de négociations commerciales. J’ai pleinement confiance en Meloni qui a d’excellents rapports avec Washington et Bruxelles. Toutefois, si l’Europe est celle de von der Leyen et de Kallas, il est préférable se mettre à l’abri et agir en solitaire’’ ». Stampa « la réponse dure de l’UE à Trump. Le secteur automobile cherche un plan de repli basé essentiellement sur des alliances et des rachats pour limiter l’impact de la guerre commerciale ». Sole 24 Ore : « la filière de l’automobile est en alerte : 3,2 de milliards sont en danger. Pour sa part, le groupe Stellantis minimise l’impact sur l’Italie : ‘’ce sont surtout le Canada et le Mexique qui seront visés’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/03/2025

Un avion chargé de 190 Afghans atterrit à Hanovre.

AfD.jpg

Allemagne. Un avion chargé de 190 Afghans atterrit à Hanovre, pendant que des retraités allemands ramassent des bouteilles pour retoucher la consigne et que des écoles tombent en ruine.

AfD 2.jpeg