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26/06/2025

HC Strache organise une conférence internationale le 5 juillet 2025 à Vienne.

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Autriche. HC Strache organise le 5 juillet 2025 à Vienne une conférence internationale avec des élus et influenceurs issus d'Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique, de Hongrie et des États-Unis.

La rassemblement annuel de la Ligue à Pontida aura lieu le 21 septembre 2025.

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Italie.

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"Concernant les droits de douane, Meloni affiche un optimisme prudent."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur le sommet de l'OTAN « Oui aux dépenses OTAN, le show de Trump » (Corriere della sera), « Les dépenses militaires doublent » (Repubblica), « OTAN, Trump passe à la caisse » (Stampa), « OTAN, accord sur les armes » (Messaggero), « L'Europe se réarme » (Giornale, Avvenire).

Corriere della Sera « Meloni se dit « fière » du résultat obtenu grâce à l'accord entre les pays de l'OTAN, nie qu'une partie de la majorité, la Ligue en tête, puisse ne pas être favorable à l'augmentation des dépenses militaires (« il me semble que nous étions tous d'accord au Parlement »), mais souligne surtout les aspects géopolitiques du débat qui touche à sa fin : le « message le plus important » qui en ressort est donc celui d'une « alliance compacte » dont les membres « veulent se renforcer ». Selon Meloni, cette nouvelle part des dépenses publiques, qui augmentera progressivement pendant dix ans, aura un effet vertueux : « Une partie importante de ces ressources servira à renforcer les entreprises italiennes, ce qui créera une politique économique expansionniste génératrice de ressources ». Messaggero : « Meloni quitte le sommet OTAN, entre temps, avec un soupir de soulagement. Trump n’a pas fait de scène, comme pourtant on se l’attendait, aussi à Rome. Et il a quitté le sommet avec l’accord italien, un signal fort de solidarité envers Volodymyr Zelensky (…). Durant le conclave des leaders, Meloni s’ancre dans une analyse sur l’évolution des guerres et des menaces. « En Ukraine, nous avons vu des drones à peine développés qui abattent des dispositifs bien plus onéreux, nous devons nous concentrer sur la résilience des infrastructures cyber et des frontières, et sur l’innovation. Les données peuvent être bien plus létales que les projectiles ». Il y a le temps, devant les Alliés, de sonner l’alarme sur le front Sud. « En Afrique, la Chine gagne du terrain et en Libye c’est la Russie. » Quant à la défense européenne, la première ministre freine sur l’activation de la clause de sauvegarde : « Nous ne l’utiliserons pas en 2026, ensuite, nous verrons ». Tout comme le projet d’une défense commune européenne : « nous sommes dans l’OTAN, qui se base sur les armées nationales ». Meloni promet à l’Alliance atlantique que « l’Italie respectera ses engagements ». Et elle cite Thatcher : « la justice de notre cause ne sera pas défendue avec les paroles, mais par la force de notre défense ». »

Stampa « l’augmentation des dépenses de l’Italie commencera en 2027, dans les détails des normes européennes se cache l’alibi pour reporter la décision ».

Foglio « Meloni obtient l’engagement américain pour l’Ukraine et une nomination italienne pour le flanc Sud, À La Haye, l'Italie a de nouveau promu la nomination d'un Italien, qui pourrait se concrétiser, même si l'on ne sait pas encore dans quelle fonction ».

Repubblica : « [G. Meloni] en appelle aux Etats-Unis avec E. Macron : ‘une guerre entre nous n’aurait pas de sens’ ». « Au sujet des droits de douane, les deux leaders et R.T. Erdogan s’adressent à D. Trump en marge du sommet à La Haye pour dire qu’ils ne sont ‘pas des ennemis’. E. Macron s’expose en premier suivi par la Présidente du Conseil italienne, qui s’inscrit sur la même ligne que le président français, à la surprise de certaines chancelleries. D. Trump écoute, pour une fois il se contient, cela aurait pu être pire. L’idée est que ‘les dépenses de 5% du PIB pour la défense et les droits de douane constituent un tout’, à voir si elle est bien passée auprès de D. Trump. E. Macron, qui se pose en chef de file des partenaires européens pour mener la bataille dans les prochaines semaines a l’intention de poser à nouveau le problème en Conseil européen, pointant du doigt l’obstacle : Trump. La tension est très forte, peu parient sur un accord d’ici le 9 juillet. Meloni restera prudente pour préserver la relation avec Washington mais les convergences avec E. Macron sur divers dossiers se multiplient, et elle l’a invité à Rome pour la conférence sur la reconstruction de l’Ukraine, en juillet. A la surprise générale, le président français pourrait accepter. »

Corriere della Sera « Concernant les droits de douane, Meloni affiche un optimisme prudent. Le Message que Meloni veut donner est le suivant « si nous sommes unis sur la défense, il ne peut y avoir de compétition sur les droits de douane ». Trump regarde Giorgia et acquiesce. Heureusement. La Présidente du Conseil déclare qu'en échange, parallèlement à tout cela, l'Europe devra bien sûr jouer son rôle « pour construire un véritable pilier alternatif solide à l'OTAN, avec des instruments financiers ambitieux et innovants ». La posture de Donald se détend encore davantage ».

Messaggero : « Quant à l’Italie, la discussion avec les Etats-Unis est en cours, dit Meloni, confiante sur une entente à l’horizon. Sur le droit de douane à 10%, « je suis assez d’accord – commence-t-elle -, parce que je ne pense pas que pour nous, pour nos entreprises, ce soit particulièrement impactant ». (…) Sur la même longueur d’onde, le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani qui, fort d’un long appel avec le commissaire européen Maros Sefcovic, voit l’accord à 10% comme « possible » (…). Même la première ministre italienne considère les deux parties - défense et droits de douane- comme un Janus à double front que tout tient ensemble. Voilà pourquoi elle considère l’entente rejointe à la Haye, et qui a mis de bonne humeur Trump, comme décisive pour sceller un accord sur les droits de douane : « le moment est maintenant, il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud », raisonne-t-elle avec ses proches. Etant donné que, avec Donald Trump, le vent peut tourner en un instant, avec un retour à la case départ comme un jeu de l’oie infini. »

Stampa « Meloni se plie à Trump : la présidente du Conseil sera ainsi le premier dirigeant européen à se dire favorable à des tarifs commerciaux à hauteur de 5% du PIB ». Meloni dévoile très peu de sa discussion avec Trump de mardi soir, elle se limite à dire que « un dialogue est en cours », en éclatant d'un rire qui trahit toute la difficulté des négociations. Aujourd’hui à Bruxelles se réunira le Conseil Européen et il n’est pas dit que les 27 en sortiront unis. Quant à Emmanuel Macron, il a qualifié la menace de Trump sur l’Espagne d’« aberration » et est revenu sur la nécessité d’arriver à une paix commerciale. Le président français évite, à ce stade, de s’engager comme l’a fait en revanche Meloni : c’est une résistance qui apparait comme une stratégie et qui pourrait aujourd’hui faire converger encore une fois une partie du Conseil Européen ».

MigrationRepubblica : « Fratelli d’Italia conteste les règles européennes sur les rapatriements, l’Allemagne suspend les fonds pour les rapatriements » : « Après avoir dans l’ensemble approuvé la nouvelle proposition de règlement européen pour les rapatriements à la Chambre, la majorité a changé d’avis au Sénat. Pourtant, de nombreuses revendications des gouvernements de droite avaient déjà été prises en compte. Fratelli d’Italia a présenté une résolution pour accélérer les délais de rapatriements et éviter un ‘excès de bureaucratie’. Le même jour, le gouvernement allemand annonce interrompre les financements aux ONG qui secourent les migrants en Méditerranée. G. Meloni s’en félicite, constatant que ‘nous sommes un modèle au niveau international en matière de lutte contre l’immigration’ et que ‘même l’Allemagne suit la ligne du gouvernement Meloni’ en la matière. »

Corriere della Sera : « La majorité reconnait que faire du forçage sur les réformes telles que le Premierato (l’élection directe du président du Conseil) et la séparation des carrières des juges peut représenter un danger et le report de celles-ci des travaux parlementaires éloigne par conséquent aussi les référendums constitutionnels qui dériveront de leur adoption. L’échec des derniers référendums tenus début juin représente un avertissement pour le gouvernement. Sur le Premierato, Meloni a déjà dit que cela existait déjà de fait, en raison de la solidité de sa majorité en tant que garantie de survie »

Stampa : « La coalition de droite est toujours divisée et sur le texte de la Ligue proposant d’élever à trois la limite des mandats des présidents de région, on assiste au dernier acte. Fratelli d’Italia met la Ligue au pied du mur : Donzelli a annoncé en Commission Affaires Constitutionnelle le « coup de frein » de son parti sur le texte de Salvini « nous ne le voterons pas ». En effet, le parti de Meloni, sans un accord préalable entre les deux autres alliés (FI et Ligue) s’oppose de voter l’amendement salvinien. Le rêve de la Ligue est donc voué à l’échec. Salvini ne peut ni contenter l’aile vénitienne de Luca Zaia, président sortant, ni ouvrir publiquement une faille avec sa majorité ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders et Donald Trump.

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Pays-Bas et USA. Le président du PVV Geert Wilders et Donald Trump se sont rencontrés à La Haye lors du sommet de l'OTAN.

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Geert Wilders et Donald Trump

Pologne : le gouvernement tente de faire annuler la victoire du président élu.

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Pologne. Depuis trois semaines, le gouvernement tente de faire annuler la victoire du président élu soutenu par Droit et justice (PiS) Karol Nawrocki. Le Premier ministre libéral Donald Tusk exige un recomptage des résultats du second tour.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/06/17/pol...)

Brandebourg : l'AfD est donnée à 32 % et le BSW à 9 %.

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Allemagne. Brandebourg. [Les prochaines élections pour le Parlement du Brandebourg sont prévues en 2029.]

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

BSW : gauche anti-immigration

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

Mari Rantanen : "Notre objectif est zéro demandeur d'asile."

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Finlande. Le ministre de l’Intérieur du parti patriotique (Vrais) Finlandais Mari Rantanen déclare : « Notre objectif est zéro demandeur d'asile. »

25/06/2025

"Meloni peut se réjouir du fait qu’elle ait été l’un des rares dirigeants européens invités à la table du roi des Pays-Bas, assise à côté de Trump."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la situation au Moyen-Orient et la trêve obtenue par D. Trump « Israël et Iran : « la guerre est finie » » (Corriere della sera), « Iran-Israël, la trêve règne » (Repubblica), « Téhéran, la trêve fragile » (Messaggero), « la guerre est finie » (Giornale) et le sommet de l'OTAN « Armes, l'UE s'incline devant Trump » (Stampa).

Le sommet de l’OTAN/Trump. Sole 24 Ore : « Le passage le plus significatif est celui sur la défense européenne. Aussi car il arrive à la veille du Conseil européen de demain, juste après le sommet de la Haye. Meloni le rejette : « le système occidental de défense est basé sur l’OTAN où il n’existe pas d’armée mais il y a des armées nationales qui coopèrent entre elles et il serait donc une erreur de penser de construire une défense européenne parallèle à celle de l’OTAN, ce serait une duplication inutile », c’est le verdict de la Présidente du conseil. Quant aux investissements, « je suis pour car les dépenses seront, en priorité, destinées à des entreprises italiennes » (…) Reste le sujet d’où récupérer les ressources. Meloni ne le dit pas, mais elle souligne que, dans tous les cas, « l’on doit tenir compte de toutes les autres priorités du Gouvernement », revendiquant que l’augmentation des dépenses de défense est échelonnée sur dix ans, en adéquation avec les objectifs, elle n’impose pas de parcours annuel rigide et elle prévoit une révision en 2029 (quand Trump ne sera plus à la Maison Blanche) ». Stampa, « Une entente formelle qui ne correspond pas à la réalité » : « Si, d'un côté, le sommet de l'OTAN s'est concentré sur les moyens financiers et matériels, de l'autre, il est resté délibérément silencieux sur les objectifs. Aucune réunion du Conseil OTAN-Ukraine au niveau des dirigeants n'était prévue, mais seulement la présence du président V. Zelensky au dîner organisé par le roi des Pays-Bas. La nouvelle stratégie de l'OTAN à l'égard de la Russie, qui devait être présentée à La Haye, a été gelée. Voici donc une OTAN qui, dans le meilleur des cas, célébrera aujourd'hui de nouveaux objectifs de dépenses ambitieux, sans mentionner explicitement la raison pour laquelle tout cet argent est nécessaire ». Repubblica « il est assez probable que l’on assistera à d’autres pressions sur ceux qui freinent concernant l’augmentation des dépenses en faveur de la défense, dans le cadre d’une menace d’un désengagement américain qui pourrait ne jamais arriver mais qui plane toutefois sur la tête des autres 31 membres. L’affaire « Espagne » inquiète tout le monde ».

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le roi et la reine des Pays-Bas et les participants au sommet de l'OTAN

Le sommet de l’OTAN/Italie. Corriere della Sera « Les exigences de Meloni sur les investissements : l’Italie peut faire des sacrifices à condition que chacun en fasse. Il y a un travail conjoint avec le Canada, le Royaume-Uni et la France sur la flexibilité. Meloni peut se réjouir du fait qu’elle ait été l’un des rares dirigeants européens invités à la table du roi des Pays-Bas, assise à côté de Trump ». La Stampa « Flexibilité, gradualité et un brin de ruse. Face à la « taxe de l’ami Trump » – soit l’engagement sur le 5% du PIB pour les dépenses militaires – Meloni mise son va-tout sur le « contrôle technique » de 2029. En effet, dans quatre ans, une « révision » des capacités des différents États a été prévue. Cette date n'a pas été choisie au hasard : d'ici là, Trump pourrait ne plus être à la Maison Blanche, et les exigences imposées par le partenaire majoritaire de l'Alliance pourraient donc disparaître » Sole 24 Ore « Le gouvernement veut inclure dans ses dépenses militaires également l’argent dépensé pour d’autres aspects : la protection civile, la mobilité militaire et toutes les dépenses liées à la sécurité : la lutte contre les cybermenaces, le terrorisme interne et international, la lutte contre la traite des êtres humains. Dans cette liste pourraient aussi figurer le pont sur le détroit de Messine et la protection des câbles sous-marins, le contrôle de la Méditerranée par les garde-côtes et, en théorie, même les coûts de l'opération Albanie (environ 670 millions d'euros estimés sur cinq ans). La seule certitude, à ce stade, est que dans les intentions du gouvernement Meloni, ces dossiers devraient contribuer dans le calcul de l’augmentation de 1,5% du PIB ». 

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Giorgia Meloni et Donald Trump

L’audition de G. Meloni au Sénat. Domani : « La ligne de la présidente du Conseil demeure celle de la fidélité totale à l’allié américain, dont elle n’a remis en discussion aucun choix. Malgré l’unité lors du vote des résolutions, c’est toujours la posture de la Ligue qui crée la tension au sein de la coalition de droite. Sur le réarmement, Romeo (Ligue) s’est dit favorable ‘’à condition de faire des investissements sur la sécurité et en regardant le front méditerranéen : les infrastructures stratégiques et la lutte contre l’immigration clandestine. Pour le reste, il faut ‘’de la proportionnalité et prendre en considération l’endettement’’. Un raisonnement pas trop différent par rapport à ce qu’on réclamé les 5 Etoiles ».  Sole 24 Ore : « hier nous avons assisté à une posture ambiguë du leader de la Ligue Matteo Salvini : contre le réarmement en Europe mais en faveur d’une hausse des dépenses militaires, c’est un pacifisme assez étonnant. En réalité, Salvini n’a aucun impact en politique étrangère et il s’adresse surtout à ses alliés européens prorusses et à Trump. ».

Le troisième mandat. Messaggero : « Sur la possibilité d’effectuer un troisième mandat [à la tête d’une région], coup de force de la Ligue malgré l’absence d’accord au sein de la majorité mais Forza Italia continue à affirmer qu’ils voteront contre ». « La Ligue a présenté un amendement au Sénat pour permettre à l’actuel président de la région Vénétie, Luca Zaia, de se présenter à nouveau, et qui voudrait donc aussi pour le démocrate [Parti démocrate, de centre gauche] V. De Luca en Campanie. Les alliés sont déstabilisés : Fratelli d’Italia qui avait émis des signes d’ouverture ne se prononce pas encore explicitement mais envisagerait l’abstention alors que Forza Italia répète très clairement son opposition. Italia Viva [centre] serait prêt à voter pour. La Ligue semble déterminée à mener la bataille jusqu’au bout pour son candidat vénitien. Le vote doit avoir lieu jeudi. »

La fin de vie. Corriere : « Le premier jet de la proposition de loi qui traite de la fin de vie est prêt. Hier, au terme d’une réunion en comité restreint, la sénatrice de la Lega Giulia Bongiorno a présenté le texte, appuyé par le centre-droit. Il prévoit l’institution d’un comité éthique qui sera nommé (…) par le Palais Chigi, il exclut que ce soit le service sanitaire qui fournisse la prestation, il dispose de la non-poursuite du soignant et oblige les régions à mettre en place des soins palliatifs (…). L’opposition, cependant, accuse le centre-droit de prévoir des obstacles pour complexifier le recours à cette mesure. Elle conteste la nomination par décret de la Présidence du conseil de médecins, juristes, psychologues du comité éthique. (…) « Les parcours [de soins palliatifs] dans lequel la majorité voudrait insérer les patients n’est pas prévue par l’avis [rendu par la Cour Constitutionnelle] » soutiennent les sénatrices du M5S Marina Castellone et Anna Bilotti. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/06/2025

Fêtez le 1er août avec vos élus UDC.

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Suisse. Fêtez le 1er août avec vos élus UDC :

https://www.udc.ch/wp-content/uploads/sites/2/1-August-Re...

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Reform UK emporte l’élection locale partielle dans la circonscription d‘Eastfield pour le Conseil du North Yorkshire.

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Royaume-Uni. Lors des élections locales partielles du jeudi 19 juin 2025, Reform UK emporte l’élection locale partielle dans la circonscription d‘Eastfield pour le Conseil du North Yorkshire et arrive en deuxième ou troisième position lors de certaines des autres élections partielles locales.

Les (Vrais) Finlandais militent pour une industrie de défense forte.

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Finlande. Les (Vrais) Finlandais militent pour une industrie de défense forte en Finlande.

Le BSW se félicite du jugement à propos du magazine Compact et exige la fin du débat sur une procédure d'interdiction de l'AfD.

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Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW se félicite du jugement à propos du magazine Compact et exige la fin du débat sur une procédure d'interdiction du parti patriotique AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/06/24/l-i...)

JA21 donné en forte progression.

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Pays-Bas

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PVV : patriotes anti-islamisation

Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

Denk : centre-gauche multiculturaliste

PvdD : parti pour les animaux

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

SGP : chrétiens protestants

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

Christoph Blocher prend la parole à Berne le 5 juillet 2025.

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Suisse.

(https://www.udc.ch/actualites/agenda/christoph-blocher-se...)

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"Meloni garde son sang-froid et fait des ouvertures de dialogue aux partis d’opposition."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin sont à nouveau consacrées à la situation au Moyen-Orient « Missiles de l'Iran sur les bases américaines » (Corriere della sera), « Trump, trêve de 12 heures » (Repubblica), « Iran, négociations entre les bombes » (Stampa), « Iran, Trump annonce la trêve » (Messaggero). 

Moyen-Orient/ItalieCorriere della Sera : « L’ouverture de G. Meloni aux oppositions, priorité aux inquiétudes des Italiens et non à la provocation rhétorique. Pour la première fois, il n’y a pas eu un ton exaspéré de la part des dirigeants politiques. Meloni rassure sur le fait que la décision sur l’utilisation des bases italiennes, si les Etats-Unis devaient le demander, passerait nécessairement par le Parlement ‘’contrairement à ce qu’on fait les précédents gouvernements’’. Dans son intervention, Meloni ne cite ni Trump, ni Netanyahu et ne condamne pas l’attaque américaine contre l’Iran. Quand quelqu’un lui rappelle l’exclusion de l’Italie du format E3 (Allemagne, Royaume-Uni, France), elle explique que ce n'est pas la faute de son gouvernement mais celle des précédents, et qu'elle prétend être le dirigeant d'un pays qui fait autorité ». La Stampa : « Malgré ses difficultés et la remise en cause de son rôle de ‘’Pont’’ entre les deux côtés de l’Atlantique, Meloni garde son sang-froid et fait des ouvertures de dialogue aux partis d’opposition. C’est sans doute l’effet de l’appel téléphonique de la veille avec le Président Mattarella ». Sole 24 Ore « Il est bien connu qu'au cours de ces derniers mois, l'effort de communication du Palais Chigi s'est concentré sur la construction d'un récit sur les relations spéciales avec la Maison Blanche, qui, d'un facteur de force, peut devenir un facteur de faiblesse. À tel point qu'aujourd'hui, on craint d'être pris dans la vague d'impopularité qui - même en Italie - monte contre le président américain et qui est alimentée par la peur d'une guerre imputée à l'axe Washington-Israël. Pour la première fois, Meloni a condamné la tragédie humanitaire à Gaza et n’a pas cité le nom de Trump dans son allocution à la Chambre. Il ne s’agit pas d’un changement de posture, mais il est possible de voir un changement d’approche, moins aligné sur le trumpisme ». Il Foglio : « le tournant de Meloni sur le réarmement, contre le pacifisme collectif de droite (Salvini) et de gauche (Conte). La cheffe du gouvernement est finalement sur une ligne plus proche de celle tracée par Macron et Merz dans leur éditorial du Financial Times (« L'Europe s'arme dans un monde instable ») que de celle tracée par Sanchez (‘’il ne faut pas trop augmenter les dépenses militaires’’) ».

Moyen-Orient/oppositionsCorriere della Sera : « Le duel entre la leader de la droite et la future candidate pour le Palais Chigi de centre-gauche, E. Schlein, se déroule à distance et tous deux évoluent dans l'ombre de ce simulacre d'unité nationale esquissé il y a deux jours. En revanche Conte, le dirigeant du M5S, n’a offert aucune main tendue à la présidente du Conseil. Cela prouve que l’unité des oppositions, notamment sur des sujets clivants tels l’Ukraine et Israël, n’est pas crédible. En revanche, le gouvernement peut revendiquer une certaine cohérence. La Ligue se montre attentive à souligner la nécessité de maintenir l’alliance avec les Etats-Unis, sans critique. Le M5S propose le retour au gaz russe, motion non votée par le PD. Cette division devient un sujet. » La Stampa : « Sur Kiev, la coalition « large » du centre gauche s’évapore. Les partis d’opposition ont montré hier qu’ils ne représentent pas une alternative politique, puisqu’ils n’ont pas réussi à présenter une motion commune. Le seul point qu’ils partagent est la demande d’une prise de distance du gouvernement face aux attaques américains en Iran. Bref, Meloni a mis sa veste de présidente du Conseil, les autres ont mis leur veste de chef de parti ». Il Foglio : « Salvini se montre froid sur le réarmement, tandis que le PD montre des ouvertures timides »

Moyen-Orient/FranceRepubblica : « E. Macron et les Etats-Unis : une mission illégale. L’axe Paris-Berlin vacille ». « Emmanuel Macron attaque explicitement Donald Trump en indiquant qu’il ‘n’y a pas de cadre de légalité’ au sujet des raids américains sur l’Iran »

Moyen-Orient/Union Européenne Sole 24 Ore : « Les 37 heures de mission sans escale des B-2, ainsi que les innombrables vols de ravitaillement, montrent que les États-Unis sont en mesure de projeter leur puissance mondiale sans demander la permission ou l'autorisation à leurs alliés d'utiliser leurs bases ou leur espace aérien. Ce sont les bombes que Trump lance de fait sur le multilatéralisme ».

Droits de douaneIl Messaggero : « Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti (Ligue) pousse à l’accord : à l’instar du Royaume-Uni, ‘’L’Europe doit se mettre d’accord au plus vite sur les 10%’’ au lieu de laisser de l’espace à l’incertitude. Car, si le dossier relève de la Commission Européenne, ‘’l’UE a du mal à définir des positions communes car ses pays membres ont des intérêts différents’’. Toujours Giorgetti a voulu souligner ‘’l’Italie joue sa part dans l’effort de trouver une position commune européenne et pour garder une ambiance de dialogue constructif avec les contreparties américaines’’ ».

Sécurité/terrorismeCorriere della Sera. « Le ministère de l’Intérieur annonce le tour de vis : plus de contrôles sur le risque de terrorisme. L’attention se concentre sur les personnes à risque de radicalisation. Les craintes portent notamment sur une augmentation du phénomène lié aux manifestations anti-israéliennes et anti-américaines. L'escalade au Moyen-Orient a déclenché une série de mesures affectant non seulement la sécurité intérieure, mais aussi celle des Italiens dans les zones de crise. Y compris le personnel diplomatique. Derrière la hausse des arrivées de migrants depuis la Libye, Rome y voit une responsabilité de la Russie ». Il Foglio : « L’ouverture de l'ambassade à Téhéran est une petite affaire. Car Antonio Tajani (Forza Italia), occupé à Bruxelles avec ses collègues européens chargés des affaires étrangères, voudrait la maintenir ouverte pour protéger les Italiens. Meloni annonce plutôt son intention de la déplacer à Oman, pour une question de sécurité ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'interdiction du magazine Compact est annulée.

Allemagne. Le Tribunal administratif fédéral de Leipzig annule l'interdiction prononcée, au cours de l’été 2024, par le ministre social-démocrate SPD de l'Intérieur Nancy Faeser du magazine patriote Compact dirigé par Jürgen Elsässer.

La juridiction estime que le magazine contenait des éléments inconstitutionnels, mais que ceux-ci n'étaient pas suffisamment importants pour justifier une interdiction.

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Berlin : les enseignantes seront officiellement autorisées à enseigner en portant le foulard.

Allemagne. État de Berlin. À partir de la rentrée prochaine, les enseignantes seront officiellement autorisées à enseigner en portant le foulard. L’ État de Berlin est gouverné par le parti démocrate-chrétien CDU et par le parti social-démocrate SPD.

La Slovaquie se réserve le droit de décider à quel rythme elle doit augmenter le budget de la défense.

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Slovaquie. Le Premier ministre social-démocrate souverainiste Robert Fico estime que, alors que la grande majorité des pays membres de l'OTAN sont favorables à une augmentation substantielle des dépenses de défense jusqu'à ce que celles-ci atteignent 5 % du PIB d'ici 2035, la Slovaquie a d'autres priorités pour les années à venir que l'armement et qu'elle doit, à l'instar de l'Espagne, se réserver le droit souverain de décider à quel rythme et dans quelle structure elle est prête à augmenter le budget du ministère de la Défense.

Le BSW dénonce le fait que l’OTAN désire que ses membres consacrent 5 % de leur PIB au réarmement.

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Allemagne. Le parti de gauche BSW dénonce le fait que l’OTAN désire que ses membres consacrent 5 % de leur PIB au réarmement.

23/06/2025

L'AfD donnée à 23 % et le BSW à 4,5 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

FDP : libéraux

Sonstige : autres

JA21 veut gouverner avec le VVD et le CDA.

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Pays-Bas. Le chef de file de JA21 à la Chambre des députés, seul député du parti et tête de liste de ce dernier pour les élections législatives, Joost Eerdmans estime que JA21 doit former un gouvernement, à l’issue des prochaines élections législatives, avec le parti libéral de droite VVD et le parti démocrate-chrétien CDA. [Il ne rejette cependant pas le PVV de Geert Wilders.]

Reform UK lance la carte Britannia.

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Royaume-Uni. Reform UK lance la carte Britannia : les non-résidents fortunés payeront pour vivre au Royaume-Uni et l’argent ainsi récolté sera versé directement aux travailleurs à temps plein les moins bien payés, ce qui rétablira le contrat social.

"Meloni n’a été informée qu’après les attaques américaines sur l’Iran et par les militaires italiens."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la situation au Moyen-Orient « La guerre de Trump contre l'Iran » (Corriere della sera), « La guerre de Trump » (Repubblica, Stampa), « Trump attaque l'Iran, « la paix ou la tragédie » » (Messaggero), « La leçon de Trump » (Giornale).

L’Italie. Stampa : « Meloni s’adressera cet après-midi à la Chambre et insistera sur la nécessité de rouvrir les négociations, maintiendra l'attention sur la sécurité des quelque 50 000 Italiens présents au Moyen-Orient et relancera l'engagement en faveur d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. En revanche, aucune ouverture n'est prévue sur la question de l'utilisation des bases américaines en Italie. Au Palais Chigi, la question est écartée d'un éloquent « ce n'est pas un sujet ». Les Américains, dit-on, n'ont fait aucune demande, et « s'ils en avaient eu besoin, ils l'auraient déjà fait ». La diplomatie reste au cœur de la ligne italienne. « Le mot clé sera négociation », assurent des sources proches de la Présidente du Conseil. C'est le message que Meloni a également partagé hier avec les principaux acteurs régionaux - Qatar, Arabie saoudite, Oman, Émirats arabes unis - tous intéressés à éviter une escalade hors des frontières iraniennes. Tajani (Forza Italia) suit la ligne établie dans la matinée lors de la visioconférence avec Giorgia Meloni et les autres ministres concernés : protéger les quelque 50 000 citoyens italiens qui vivent dans la région, éviter l'escalade et proposer Rome - « en laissant la diplomatie faire son travail » - pour accueillir pour la troisième fois un cycle de dialogue entre l'Iran et les États-Unis. Un objectif pour le moins ambitieux à ce stade ». Repubblica : « Aucun appel téléphonique préalable de la Maison Blanche, comme pour son collègue de Londres Keir Starmer. Ni pendant que l’attaque est en cours, comme arrivé au chancelier allemand Friedrich Merz. Giorgia Meloni apprend l’offensive américaine contre l’Iran en pleine nuit, alors que les bombes ont déjà explosé, par des sources militaires. C’est à partir de ce moment-là que la machine du Palais Chigi se met en marche, où l’absence d’informations de Washington sur l’imminence de l’attaque est considérée comme une simple pratique : les seuls avertis à l’avance ont été les Britanniques, c’est la thèse, mais c’est la relation historique spéciale et, en bref, il n’y a pas grand-chose à faire. Plusieurs ministres, d’Antonio Tajani (Forza Italia) à Guido Crosetto (Frères d’Italie), confirment que non, l’Italie n’avait pas été informée à temps, mais cette fois, comme le dit le chef de la Farnesina, il y aurait eu la conscience que l’attaque était « dans l’air ». En raison des mouvements militaires américains dans le Golfe, en partie via les bases américaines en Italie, d’Aviano à Sigonella, où, cependant, seuls des avions de ravitaillement ont transité pour l’instant, non impliqués directement dans les bombardements sur le sol iranien. (...) Au cours de la journée, Meloni appelle cependant individuellement Starmer, Merz et le président français Emmanuel Macron (tandis que le trio organise un appel de groupe en propre, c’est le format dit E3, sans l’Italie). Puis le Premier ministre canadien Mark Carney, président en exercice du format des Grands. Puis elle discute à nouveau avec les dirigeants du Golfe, de ben Salmane à ben Zayed, à l’émir du Qatar. Dans cette série d’appels téléphoniques, la Première ministre insiste sur un point : un saut qualitatif dans le conflit « serait dévastateur ». » Corriere della Sera : « Meloni n’a été informée qu’après les attaques américaines sur l’Iran et par les militaires italiens, puis a commencé une activité diplomatique intense avec des contacts directs avec les principales capitales européennes mais aussi avec le Canadien Mark Carney, qui pourrait convoquer un sommet. Pour sa part, le ministre Tajani (Forza Italia) a eu un entretien téléphonique avec le Secrétaire d’Etat américain M. Rubio et invite les parties (Washington et Téhéran) à se rencontrer à Rome. Tajani tient à souligner « il faut d’abord convaincre Téhéran à ne pas riposter » ».  Stampa : « Selon Giuseppe Provenzano, responsable affaires étrangères du PD, « ce n’est pas notre guerre, le gouvernement italien ne doit pas prêter ses bases. Si l'objectif réel est un changement de régime à Téhéran, l'histoire nous enseigne que le faire à coups de bombes conduit à des échecs dramatiques, comme en Irak ou en Libye ». Stampa : « L’embarras des souverainistes (italiens et internationaux) qui demeurent bien silencieux après les bombardements américains. Les menaces de Trump, contrairement à ce qu’ils expliquaient, ne sont pas que de la stratégie pour pousser les autres pays à se soumettre au jeu américain. Quant aux souverainistes italiens, le silence témoigne d'une totale perplexité. Ce n'était pas censé se passer ainsi. L'Amérique « Great Again » aurait dû être le mentor d'une période de prospérité au-delà des désastres de la mondialisation ». Repubblica : « Dans toutes les bases italiennes au Moyen-Orient le « niveau d’alerte opérationnelle » a été élevé. Les protocoles de protection ont été mis à jour. « Prêts à tous les scénarios », selon les sources de la Défense. Car l’attaque américaine contre l’Iran peut produire un « changement radical du scénario stratégique au Moyen-Orient », raison le ministre de la Défense, Guido Crosetto. (…) Des sources gouvernementales et diplomatiques expliquent que dans les hautes sphères du gouvernement, la mission Aspides, qui opère sous l’égide de l’UE au large du Yémen, est monitorée avec une attention maximale. L’on craint en effet de nouvelles attaques des Houthis (…). Pour Crosetto, « les prochaines 48-72 heures constituent une phase particulièrement délicate ». »

SondagesRepubblica « Selon un récent sondage Demos, 48 % des personnes interrogées reconnaissent l'utilité d'une armée européenne. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui des personnes qui s'y opposent. Cependant, il y a trois ans, en 2022, les proportions étaient inversées. Et l'écart était plus important. En effet, 57 % des Italiens étaient favorables à la création d'une armée européenne. Aujourd’hui, les doutes ont disparu, tandis que le détachement a augmenté. L’opposition à l’idée d’une armée européenne nous dit que l’Europe unie apparait comme un projet de plus en plus flou et éloigné. Dans les derniers mois, la confiance envers l’UE a baissé en atteignant 30%, soit le niveau le plus bas de ces dix dernières années. A part la période juste après la Covid où le taux était à 45%. Comme toujours, le facteur politique compte encore beaucoup et conditionne les opinions. Le soutien le plus important à l'armée européenne s'observe parmi les personnes les plus proches des partis de centre gauche. Tout d'abord, le soi-disant Troisième Pôle : +Europa, Azione et Italia Viva. Avec le PD et l'AVS. Alors qu'il diminue parmi les partisans des partis au pouvoir. FdI, Lega et FI. Avec la base du M5S ».

Repubblica, propos d’Antonio Tajani, vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères : « La décision la plus « politique » est celle de « laisser ouverte l'ambassade à Téhéran », c'est même le cœur de l'initiative diplomatique italienne : tenter l'impossible pour que les Iraniens et les Américains se remettent à dialoguer et apaiser la situation. L'ouverture de l'ambassade a permis de faciliter le départ volontaire de la centaine d'Italiens qui se trouvaient encore à Téhéran, transférés après un voyage interminable via l'Azerbaïdjan. Mais « laisser le siège ouvert est aussi une façon de dire que nous voulons dialoguer, pour essayer de convaincre les Iraniens de ne pas attaquer les bases américaines dans la région ». Surtout, dans cette tentative de redémarrage, l'Italie se propose comme lieu de paix et de dialogue : « Les États-Unis et l'Iran se sont déjà rencontrés chez nous à deux reprises dans un passé récent. Il est clair que Rome se propose comme lieu de rencontre entre Américains et Iraniens. Il faut les faire s'asseoir à la même table sans intermédiaires. Nous sommes prêts » ».

Repubblica, Elly Schlein, dirigeante du Parti démocrate : « Dans un contexte aussi dramatique, j’ai retenu qu’appeler la Première Ministre était un devoir (..). Il faut éviter une spirale de chaos. Il n’y a pas de solution militaire, la seule voie est la diplomatie (…). Je lui ai dit ce que l’on attend du gouvernement : un engagement concret dans le cadre de l’UE pour arrêter l’escalade et amener toutes les parties à la table des négociations (…). Le moyen d’empêcher [le régime iranien de développer l’arme nucléaire] n’est pas de bombarder, mais de négocier. Partant d’un point ferme, que j’ai rappelé à Meloni. Un jugement critique sur Trump (…). Nous sommes un grand pays qui répudie la guerre, c’est écrit dans notre Constitution. Et donc [Meloni] doit, ensemble avec l’UE, travailler pour la paix et relancer l’initiative diplomatique. (…) Il a été erroné de miser sur le faux pacifisme du président américain, comme a fait Salvini. Uniquement si elle savait être autonome, et non vassalisée, l’Italie pourrait-t-elle se réapproprier sa vocation de médiatrice qui lui appartient historiquement. (….) C’est pourquoi je lance un défi à Meloni : qu’elle exerce pleinement le rôle que l’Italie a toujours eu dans le monde avec sa diplomatie, qu’elle la connecte au groupe de tête de l’Europe et qu’elle prétende que ce soit l’UE qui s’assoie à la table des négociations, en portant une voix unique et forte (…). Au PD, nous défendons la voix de l’Espagne qui a dit que, non, elle restera à 2% [de dépenses militaires sur le PIB] (…). La voie n’est pas le réarmement des pays, mais plutôt de faire un saut en avant sur la défense commune ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD donnée à 18 % en Hesse.

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Allemagne. Hesse. Le parti patriotique AfD est donné à 18 % en Hesse, pour les élections pour le Parlement de Hesse prévues en 2028. La gauche anti-immigration BSW est donnée à 3 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/hessen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Lars Klingbeil réitère sa demande de lancement d’une procédure d’interdiction à l’encontre de l'AfD.

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Allemagne. Le coprésident du parti social-démocrate SPD, vice-chancelier et ministre des Finances Lars Klingbeil réitère sa demande de lancement d’une procédure d’interdiction à l’encontre du parti patriotique AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/26/lar...)