15/04/2025
L'AfD et le BSW dénoncent le fait que Friedrich Merz désire livrer des missiles Taurus à l'Ukraine.
Allemagne. Le parti patriotique AfD et le parti de gauche anti-immigration BSW dénoncent le fait que le futur chancelier démocrate-chrétien CDU Friedrich Merz promet la livraison de missiles de croisière allemands Taurus, qui peuvent potentiellement viser Moscou, à l’Ukraine.
17:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni s’adresse à Ursula von der Leyen : "Nous convaincrons Donald Trump et il n’y aura pas d’alliance avec la Chine"."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'Ukraine « Trump attaque Zelensky » (Corriere della Sera), « Ukraine, Trump parle comme Poutine » (Stampa), « Ukraine, Trump: « c'est la faute de tout le monde » » (Messaggero), « Massacres en Ukraine, Trump accuse Biden et Zelensky » (Giornale), les droits de douane « Droits de douane, l'offre de l'Europe à Trump » (Repubblica).
Le voyage à venir de G. Meloni à Washington. Repubblica : « Giorgia Meloni s’adresse à Ursula von der Leyen : ‘nous convaincrons Donald Trump et il n’y aura pas d’alliance avec la Chine’ ». « A la veille de sa visite à Washington, la Présidente du Conseil italien s’entretient avec la présidente de la Commission européenne sur le Pacte de stabilité, les sanctions contre la Russie et les relations avec Pékin ». « La présidente de la Commission européenne a fait savoir hier que les contacts avec Meloni étaient ‘réguliers’ et qu’elle ‘accueillait favorablement toute action des États membres’ qu’elle-même ‘coordonne de près’, tout en réaffirmant que ‘la compétence pour négocier’ sur les droits de douane relevait bien de Bruxelles. G. Meloni et U. von der Leyen ont discuté des tarifs douaniers, bien sûr. L’objectif est de les éliminer, comme on le sait, des deux côtés de l’Atlantique. Mais pas seulement. Selon des sources gouvernementales, la leader italienne a fait part de ses doutes sur les relations avec la Chine, que la commission est en train d’entretenir, sur les risques d’une surproduction de Pékin qui pourrait avoir un impact négatif sur le marché italien et européen. Sur ce point, il ne peut y avoir d’entente à grande échelle avec von der Leyen : oui, la commission a lancé une task force pour contrôler les importations de l’Est, mais von der Leyen ne peut pas ignorer les pressions opposées qui viennent d’Espagne et de France, intéressées par le dialogue avec la Chine. Le gouvernement italien n’a pas non plus apprécié la manière dont la haute représentante pour la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, a annoncé hier un paquet de nouvelles sanctions contre la Russie sur le gaz et le pétrole. Pas sur le fond, mais parce que ‘pour la énième fois’ les États membres, dont Rome, auraient été mis devant le fait accompli, sans concertation sur le calendrier et les modalités. Meloni et von der Leyen ont également discuté du réarmement. Mais ici, il semble y avoir un accord : le délai du 30 avril pour demander la dissociation des dépenses de défense du Pacte de stabilité est abandonné, et la Présidente du Conseil aurait obtenu des assurances de la Commission que la deadline serait maintenant déplacée en juin. ». Corriere della Sera : « Meloni devra jouer le rôle de médiatrice dans une négociation entre l’Amérique et l’Europe qui doit absolument se conclure rapidement. Le tout avec un dialogue constant avec la présidente de la Commission européenne, comme le fait savoir clairement la porte-parole de cette dernière ». Il Foglio : « L’Italie de G. Meloni est sortie du mémorandum de la « Route de la soie » signée en 2019, certes, mais D. Trump veut encore plus : derrière une posture antichinoise, l’Italie demeure toujours, aux yeux de l’Amérique, comme le ventre mou de l’influence chinoise en Europe. Les récents voyages en Chine des ministres A. Urso, M. Piantedosi (indépendant) et du président du Sénat I. La Russa (Frères d'Italie) (et M. Salvini dans un mois) n’ont pas été appréciés à Washington. Trump veut savoir s’il peut vraiment faire confiance à Meloni ». Il Giornale « Il s’agit d’un voyage à haut risque : l’Italie est aujourd’hui face à un carrefour crucial où elle pourrait avoir une place importante dans l’échiquier international. Le dilemme est le suivant : faut-il continuer à adopter la posture traditionnelle européenne ou plutôt faire de levier sur d’autres approches ? Quoi qu’il en soit, un succès renforcerait Meloni. En revanche, si Meloni devait repartir les mains vides, cela pourrait marquer le début d’une crise de crédibilité internationale de son gouvernement ». Domani « Meloni est placée sous surveillance spéciale de l’UE, la Commission tient en effet à faire savoir que la mission de Meloni est ‘’fortement coordonnée’’ avec les institutions européennes. En effet, le commissaire européen pour le Commerce, Sefcovic, était à Washington pour rencontrer la contrepartie américaine et sonder le terrain pour ‘’une solution négociée’’. Le voyage de Meloni à la Maison Blanche se fait donc sous le parapluie européen et le Palais Chigi est bien prudent à ne pas divulguer d’informations sur la stratégie à suivre ». Repubblica : « Giorgia Meloni entre les droits de douane et l’Ukraine. Donald Trump a été pris de court par Poutine ». « L’urgence de ce voyage s’explique par la volonté de ne pas laisser la crise actuelle fragmenter la relation historique entre les Etats-Unis et l’Europe. Les circonstances offrent une opportunité et l’Italie tente de la saisir, même si cela ne dépend pas d’elle seule. Contrairement à Pedro Sanchez qui se rend en Chine, l’Italie de Giorgia Meloni s’efforce de recoudre les lambeaux d’une toile ancienne, aujourd’hui déchirée. Reste à voir si la mission sera réussie, mais un échec du voyage ne bénéficierait à aucun des protagonistes du débat public en Italie et en Europe, ni même aux Etats-Unis. En substance, ce sera un voyage d’exploration politique à propos duquel l’emphase un peu enfantine des partisans dépourvu de sens critique de la présidente du Conseil et le pessimisme a priori de ses détracteurs sont inadaptés. Il y a un lien évident entre la question ukrainienne et les droits de douane. Giorgia Meloni ne peut avoir l’ambition de tout régler mais pourra faire un discours réaliste défendant les intérêts italiens tout en étant loyal envers les obligations européennes. Ce sera également l’occasion de comprendre si elle a en face d’elle le Trump de la campagne électorale ou un Trump déçu par Poutine. L’optimisme facile et pro-russe de Trump a sans aucun doute subi un coup dur mais Meloni fera face à un interlocuteur encore attaché à ses thèses, ne serait-ce que par orgueil."
Le réarmement. Corriere della Sera : « Plus qu’un retrait, le « parti du pacifisme » (Ligue et M5S) semble dans l’embarras. Le massacre russe à Soumy en Ukraine a démenti le récit de ceux qui parlaient d’une Europe « belliciste », d’un Poutine désireux d’une trêve et d’un Trump comme un négociateur habile pouvant mettre fin au conflit. Même le dirigeant de la Ligue, M. Salvini a dû reconnaitre un ‘’massacre terrible’’ en soulignant que ‘’frapper des civils ne favorise pas la paix’’. Seul hier après-midi, le M5S a parlé d’un « une erreur, une barbarie qui confirme l’urgence de mettre fin au plus vite au conflit ». Entre réticence et embarras, on devine la volonté de ne pas irriter le président américain. Tout cela renforce paradoxalement l’action de Meloni en soutien d’un réarmement européen ».
Le nucléaire. Messaggero : « Matteo Salvini appelle à ‘lancer le nucléaire sûr’ en abandonnant ‘l’approche idéologique qui a prévalu ces dernières années’. La première centrale en Italie serait prévue pour 2032, si le projet est lancé tout de suite comme le souhaite le gouvernement ». « Pour le ministre des Infrastructures il doit s’agir d’une énergie propre et il n’exclut pas que Milan soit une ville pionnière sur le nucléaire de nouvelle génération. Il mise sur les mini-réacteurs SMR à fission : ‘cette nouvelle technologie permettra aux familles et aux entreprises de faire des économies sur leurs factures’ affirme-t-il. ‘Nous ne pouvons pas avoir la France juste à côté de nous dotée de 50 réacteurs déjà opérationnels et payer les factures 30 à 50% plus chères en Italie’. Pour le PDG d’ENEL aussi, le moment est venu. Avec Ansaldo Energia et Leonardo ils se sont vus confier la mission de gérer la newco qui devra déterminer la meilleure façon de saisir l’opportunité [du nucléaire]. »
L’immigration. Corriere della Sera : « La Commission européenne a finalisé la liste des pays d'origine considérés comme « sûrs » au niveau européen pour le retour des migrants, qui doit être soumise aux États membres. Selon le projet, il s'agit de la Tunisie, de l'Égypte, du Bangladesh, de la Colombie, de l'Inde, du Kosovo et du Maroc. La liste modifiera le règlement sur les procédures d'asile, prévu par le nouveau pacte sur la migration approuvé l'année dernière et qui sera appliqué à partir de 2026. Le verdict de la Cour de justice sur les CPR en Albanie est attendu entre fin mai et début juin, après les recours déposés auprès du tribunal de Rome par des migrants secourus en Méditerranée et transférés dans les centres en raison de leur provenance de pays considérés comme sûrs par l'Italie, dont l'Égypte et le Bangladesh, pour l'examen accéléré de leur demande d'asile. Pour Sara Kelany, responsable du département immigration de Fratelli d'Italia, le projet de la Commission « donne raison à l'Italie sur les pays sûrs ». Fatto Quotidiano : « Des 40 migrants transférés en Albanie, il y en a un qui a déjà fait son retour en Italie. Le gouvernement aurait en effet déporté illégalement un demandeur d'asile, en plus avec les poignets liés pendant au moins dix heures. Les avocats des personnes transférées pourraient mettre en évidence cet élément de contrainte prolongée dans de futures initiatives juridiques. Quoi que le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi (indépendant) entende par « pratique tout à fait normale », ce qui s'est passé semble aller à l'encontre des directives ministérielles elles-mêmes (qui citent les directives communautaires) qui n'autorisent pas la contrainte comme mesure préventive, mais seulement en cas d'opposition au retour de l'individu, sous réserve des principes de nécessité et de proportionnalité, et non pour toute la durée du transfert. Or, il n’y aurait eu aucune rébellion de la part des 40 migrants, malgré la totale absence d’information sur ce qui se passait, y compris la destination, fait savoir un avocat de quatre migrants ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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La constitution hongroise précisera qu’une personne est "soit un homme, soit une femme".
Hongrie. La Constitution précisera désormais qu’une personne est « soit un homme, soit une femme » et « la primauté du droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct sur tout autre droit ».
De plus, « la citoyenneté d’un Hongrois détenteur d’un autre passeport pourrait être suspendue », à l’exception des ressortissants de l’Union européenne et de quelques autres pays européens.
00:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2025
Die Linke fait pression sur la CDU.
Allemagne. Le parti post-communiste Die Linke lie sa future approbation des amendements à la Constitution au fait que le chef de file de la CDU Friedrich Merz garantisse par écrit qu’aucune majorité ne sera recherchée avec le parti patriotique AfD.
19:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Anke Wirsing candidate à la présidence du BSW de Thuringe.
Allemagne. Thuringe. Anke Wirsing, une adepte de la coprésidente fédérale du BSW Sahra Wagenknecht, désire se présenter à l’élection de la présidence du BSW de Thuringe, face à Katja Wolf qui occupe en ce moment cette fonction et qui est également membre du gouvernement de Thuringe.
Sahra Wagenknecht et Katja Wolf sont en opposition au sein du BSW et si Anke Wirsing devenait présidente du BSW de Thuringe, cela pourrait amener à la fin de la coalition, en Thuringe, entre les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-démocrates du SPD et le BSW.
Anke Wirsing
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/02/une...)
19:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors des élections locales et régionales, le parti des (Vrais) Finlandais recule fortement.
Finlande. Lors des élections locales et régionales de ce dimanche, le parti des (Vrais) Finlandais recule fortement. Il obtient 7,6 % (soit – 6,9 points) lors des élections locales et 7,8 % (soit – 3,3 points) lors des élections régionales.
Riikka Purra, la présidente du Parti des (Vrais) Finlandais, a qualifié ces résultats de « chiffres décevants » et a affirmé qu'ils représentaient un « tournant sans précédent » dans la politique finlandaise : « L’opposition a réussi à exploiter le mécontentement du public sans proposer d’alternatives, tout en accusant le gouvernement d’être responsable de la crise économique »
Riikka Purra
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"La visite à venir de Giorgia Meloni à Washington."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour les frappes russes sur l'Ukraine « Ukraine, bombe sur les fidèles » (Corriere della Sera), « Moscou fait un massacre de civils » (Repubblica), « Ukraine, la tragédie des rameaux » (Messaggero), le budget alloué à la défense « Crosetto (Frères d’Italie) : « il faut plus de fonds pour la défense » » (Stampa), et la visite à venir de G. Meloni à Washington « Trump, le plan Meloni » (Giornale).
La visite à venir de G. Meloni à Washington. Repubblica : « Il y a une raison de plus pour laquelle Giorgia Meloni entend apporter à Washington la promesse de ne pas suivre certaines capitales européennes dans le dialogue avec la Chine : la sécurité. L’Italie, selon la présidente du Conseil, ne peut pas se heurter à Washington pour la simple raison que des États-Unis dépendent une bonne partie de sa défense contre d’éventuelles agressions extérieures. ». Corriere della Sera : « Une « posture plus rigide » dans les rapports avec Pékin et la promesse que Trieste ne deviendra pas un hub logistique chinois, voici le geste de Meloni en vue de la visite à la Maison Blanche. Le Palais Chigi laisse filtrer l’irritation de Meloni au sujet de la visite de trois jours du Premier ministre espagnol Sanchez en Chine, pour signer des accords de coopération, une mission qualifiée d’« erreur ». Le ministre de l’Economie Giorgetti, interrogé sur l’imminente visite à la Maison Blanche, explique « c’est un effort politique et stratégique fondamental aussi pour l’Europe ». Il Messaggero : « La mission de Giorgia, entre risques et bénéfices » : Il y a le risque de miner l’unité européenne mais dans ces temps incertains, un canal de dialogue peut être utile. Ce voyage pourrait servir à mieux comprendre ce que veut Trump et mieux réagir ensemble. Mais si Trump offrait des avantages à l’Italie, ce serait alors « un piège ». La Stampa : « Meloni, l’amie italienne » : « achat d’énergie et de gaz chez les Américains et atteindre 2% des dépenses militaires, les seuls cadeaux possibles que Meloni peut offrir à Trump ». Giornale : « l’objectif de Meloni est d’arriver à « zéro droits de douane » avec la proposition d’un « grand marché de libre échange » comme l’a rappelé aussi le ministre Tajani. Le commissaire européen Sefcovic sera lui aussi à Washington. Au niveau des contenus, les deux visites (européenne et italienne) ne pourront pas être discordantes. Le lendemain, de retour à Rome, Meloni, rencontrera le numéro deux de l’administration américaine, JD Vance, le 18 avril ». Selon le ministre Giorgetti « ce ne sera pas une négociation simple. Chacun cherchant ses propres intérêts nationaux, il faut trouver une synthèse, un compromis qui soit correct » ».
Le 11e paquet d’aides à l’Ukraine. Messaggero : « Des sources qualifiées font savoir au quotidien que l’Italie est en train de travailler au 11e paquet d’aides militaires pour l’Ukraine. Un paquet « copieux » et essentiellement défensif : priorité aux munitions et aux missiles devant servir aux batteries franco-italiennes du Samp-T placées en défense des villes. Entretemps, le secrétaire à la Défense américain Pete Hegseth a annoncé un plan d’aide monstre à hauteur de 21 milliards de dollars, c’est la somme globale des engagements de chaque pays allié. L’Italie prendra elle aussi sa part. Sa contribution pourrait s’élever entre 500 millions et un milliard d’euros, selon les informations à disposition du Messaggero. Trump veut terminer rapidement ce conflit »
ReArmEU. La Stampa : « La présidence polonaise de l’UE vise à conclure d'ici mai l'accord pour le feu vert au fonds « Safe », qui mettra à disposition 150 milliards de prêts à taux réduit aux pays pour les dépenses militaires. Mais avant cela, idéalement avant la fin du mois d'avril, Varsovie souhaite convenir d'une date pour l'activation conjointe de la clause de sauvegarde qui permettra de dissocier les dépenses de défense du Pacte de stabilité. Mais l'Italie – c'est-à-dire le pays qui pourrait tirer le plus grand profit des prêts du SAFE, dirigé par le gouvernement qui a demandé avec le plus d'insistance la séparation des dépenses militaires – ne semble pour l'instant intéressée ni par l'un ni par l'autre dispositif, ni par la possibilité d'utiliser les fonds de cohésion dans le secteur de la défense. Comme l'a très clairement déclaré le ministre Giancarlo Giorgetti à l'issue du Conseil Ecofin de Varsovie, Rome souhaite d'abord attendre la fin du sommet de l'OTAN prévu en juin ».
Ukraine. Repubblica : « Giorgia Meloni et Elly Schlein [dénoncent] la barbarie des [récentes frappes russes en Ukraine]. Matteo Salvini et Giuseppe pas Conte ne s’expriment pas et leur silence fait polémique ». « Giorgia Meloni a régi sans hésitation pour condamner les ‘’horribles et viles’’ frappes russes sur la ville ukrainienne de Soumy, ‘’en contradiction avec l’engagement réel pour la paix porté par le président Donald Trump et soutenu avec conviction par l’Italie, aux côtés de l’Europe et de ses autres partenaires internationaux’’. La secrétaire du Parti démocrate a elle aussi exprimé son indignation, de même que le président démocrate du Comité parlementaire pour la Sécurité de la République italienne ou encore le président des sénateurs Forza Italia. A l’inverse, le silence de Salvini et Conte est frappant et fait réagir les autres forces politiques. Le leader d’Azione apostrophe le chef du Mouvement 5 Etoiles : ‘vous voulez encore auditionner l’ambassadeur russe en Italie au Parlement ?’ mais une députée 5 Etoiles ne réagit dans la soirée pour dénoncer un ‘deux poids deux mesures’ avec les bombardements à Gaza. »
Immigration. Messaggero : « La Libye interdit les ONG, Rome proteste aussi et appelle à ‘révoquer l’interdiction’ ». « La situation internationale a quelque peu éclipsé les derniers événements en Libye mais la relation avec Rome s’est à nouveau tendue. Les ONG occidentales ont été écartées par le gouvernement libyen alors que les traversées d’embarcations pleines de migrants reprennent, avec la complicité de l’inertie des autorités libyennes. Il y a déjà deux semaines, dix ONG opérant sur le front migratoire ont été contraintes de suspendre leurs activités et quitter le territoire, suscitant la protestation des chancelleries diplomatiques européennes à laquelle s’est associée l’Italie. Le gouvernement Meloni a pris la défense des ONG et accusé Tripoli de violer le droit international à travers une lettre signée par 17 diplomates européens. Le scepticisme monte à Rome quant à la possibilité que le gouvernement libyen, affaibli, puisse assurer une collaboration loyale avec les autorités italiennes et européennes malgré les fonds abondants qui arrivent de Bruxelles pour endiguer les trafics. A Tripoli les élections nationales évoquées depuis des mois sont un mirage et si l’Italie reste un acteur de premier plan dans le pays, les incidents diplomatiques et les tensions ne manquent pas. Une fontaine monumentale a par exemple été inaugurée sur la place des martyrs en hommage à 14 victimes libyennes du régime italien, dans un climat de revendications anticoloniales. La visite du ministre de la Culture Giuli prévue à la fin du mois a été annulée. »
Stampa, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense : « Droits de douane, Ukraine, Moyen-Orient, coopération : la rencontre entre G. Meloni et D. Trump sera celle d’une confrontation tous azimuts, selon une logique à la fois multilatérale et bilatérale, car nous sommes un pays souverain. »
Repubblica, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre pour les affaires européennes : « Il y a un risque de submersion des produits chinois, il faut mettre en place une barrière au niveau de l’UE » : « Lors de son déplacement à Washington, Giorgia Meloni représentera l’Italie. Toutefois, Donald Trump est le premier à dire que la question des droits de douane sera traitée au niveau du bloc européen. Nous plaidons pour éviter une guerre commerciale, Meloni peut jouer un rôle stratégique pour faciliter le dialogue. Mais ce sont les dossiers bilatéraux qui seront sur la table, comme les investissements des entreprises américaines en Italie. Notre objectif reste, à terme, de supprimer les droits de douane. Je vois en Trump un perpétuel ‘stop and go’ qui me semble tactique, il faut savoir faire avec, en étant flexibles mais en gardant la tête haute. Quand on négocie, il faut savoir discuter de tout [y compris l’achat de gaz et armes américains], quant à la web tax il me semble difficile de revenir en arrière. Il faut renforcer l’Occident, pas le fracturer, autrement l’alternative est la Chine. Une fois la relation rééquilibrée dans le secteur agricole, le MERCOSUR offre un débouché très fort, de même que les pays du Golfe. Sur les 2% de PIB pour la Défense, nous devons faire cet effort. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le Danemark prolonge ses contrôles aux frontières avec l'Allemagne pour six mois supplémentaires.
Danemark. Le pays prolonge ses contrôles aux frontières avec l'Allemagne pour six mois supplémentaires.
01:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC entre pour la première fois au sein de l'exécutif du Canton de Soleure.
Suisse. Canton de Soleure (Solothurn en allemand). Lors du deuxième tour de l’élection de l’exécutif ce 13 avril 2025, l’UDC (SVP en allemand) Sibylle Jeker-Flury est élue :
https://www.bluewin.ch/fr/infos/suisse/l-udc-soleuroise-e...
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/09/pre...)
01:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2025
L'AfD privée de la salle à laquelle elle a droit.
Allemagne. Le parti patriotique AfD, qui est arrivé deuxième lors des élections législatives, se voit refuser la deuxième plus grande salle du bâtiment qui abrite la Chambre des députés pour ses réunions de groupe. Les sociaux-démocrates du SPD, arrivés en troisième position lors du scrutin, sont autorisés à conserver l’utilisation de cette salle.
12:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sławomir Mentzen attire de nombreuses personnes à ses rassemblements électoraux.
Pologne. Meeting électoral du candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen à Tarnów :
01:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/04/2025
Marlen Svazek dénonce le fait que des familles nombreuses tziganes de l’ouest de l’Ukraine se rendent en Autriche.
Autriche. Le vice-gouverneur FPÖ de l’État de Salzbourg Marlen Svazek dénonce le fait que des familles nombreuses tziganes de l’ouest de l’Ukraine, où il n’y a pas de guerre, se rendent en Autriche en tant que personnes déplacées avec droit à toutes les prestations sociales.
17:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jens Spahn déclare que l'AfD doit être traitée comme les autres partis d'opposition.
Allemagne. Le vice-président du groupe parlementaire des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU Jens Spahn a déclaré que l'AfD devrait être traitée comme un parti d'opposition au même titre que n'importe quel autre parti.
17:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tino Chrupalla : "L’Allemagne ne doit pas être un porte-avions pour des guerres étrangères."
Allemagne. Le coprésident du parti patriotique AfD Tino Chrupalla dénonce le fait que le nouveau gouvernement désire fournir davantage d'armes à l'Ukraine et que l’Allemagne soit prête à entrer en guerre contre la Russie d’ici 2029.
L’accord de coalition stipule que l’Allemagne doit devenir « le centre névralgique de l’OTAN » et prévoit que les sanctions contre la Russie doivent être maintenues.
Tino Chrupalla considère que « l’Allemagne ne doit pas être un porte-avions pour des guerres étrangères » et doit montrer la voie vers la paix.
17:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
George Simion répond durant plus de cinq heures aux questions de la presse et des influenceurs.
Roumanie. La candidat à l’élection présidentielle George Simion a répondu, durant plus de cinq heures, aux questions de journalistes de la presse locale, des médias alternatifs et des influenceurs.
17:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sílvia Orriols, placée sous protection.
Espagne. Catalogne. Sílvia Orriols, maire de Ripoll et député au Parlement de Catalogne, a été placée sous protection, suite à ses prises de position contre l’islamisation.
17:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang dénonce l’accord survenu au sein du gouvernement belge.
Belgique. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang dénonce l’accord survenu au sein du gouvernement belge dirigé par le Premier ministre du parti nationaliste flamand N-VA Bart De Wever. Des députés fédéraux du Vlaams Belang réagissent :
Marijke Dillen : « Le projet tant vanté du ministre [démocrate-chrétien CD&V] de la Justice Annelies Verlinden de transférer les détenus en séjour illégal vers des centres de retour fermés afin de lutter contre la surpopulation carcérale relève du populisme flagrant. Le ministre n'a même pas compétence sur ces centres, et ceux-ci ne sont même pas équipés pour cela. Il n'y a pas non plus de gardiens. »
Francesca Van Belleghem : « De plus, le paquet de crise ne contient aucune mesure pour favoriser le retour des immigrés illégaux : pas de visites à domicile, pas de réouverture des centres de retour pour les familles et pas de pression sur les pays tiers pour qu'ils reprennent leurs ressortissants illégaux et criminels. »
Barbara Pas : « La crise de l’asile ne peut être résolue qu’avec un ensemble de mesures décisives et complètes, et ce n’est en aucun cas le cas avec cet accord de Pâques du gouvernement De Wever. »
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/12/bel...)
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Belgique : une politique migratoire plus stricte.
Belgique. Le gouvernement dirigé par Bart De Wever du parti nationaliste flamand N-VA a décidé d’octroyer 150 millions d’euros supplémentaires au département de la Justice. Ceux-ci seront, en partie, investis dans le domaine des prisons. Des mesures pour renvoyer davantage de détenus en séjour irrégulier vers leur pays d’origine sont prises.
Le regroupement familial sera plus strict. De plus, en matière d’asile, « Les personnes qui ont déjà bénéficié d’une protection dans un autre État membre de l'Union européenne ne pourront plus être accueillies en Belgique. » et « Les parents qui ont reçu une décision négative ne pourront plus introduire une nouvelle demande au nom de leurs enfants. »
Bart De Wever
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11/04/2025
Les Électeurs libres demandent l'interdiction de l'AfD car ce parti est donné premier.
Allemagne. Le groupe des élus du parti Freie Wähler (Électeurs libres) au sein du Parlement de Bavière appelle, suite au fait que l’AfD est donnée première dans un sondage, à l'interdiction – au niveau fédéral – du parti patriotique AfD.
[Les Freie Wähler participent, avec les sociaux-chrétiens de la CSU, au gouvernement de Bavière.]
(https://fw-landtag.de/aktuelles/presse/pressemitteilungen...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/09/l-a...)
18:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chega donné à 19 %.
Portugal. Un sondage Aximage donne le parti patriotique Chega troisième à 19 %.
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : toujours pas de limite de vitesse généralisée sur les autoroutes.
Allemagne.
"Responsabilité pour l'Allemagne. Pas de limitation de vitesse. Promesses tenues !"
13:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni annule tous ses rendez-vous et se concentre sur Washington." et "impossibilité d’effectuer un troisième mandat en tant que président de région".
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douanes « Chine, des droits de douane à 145%, Wall Street s’effondre » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « Wall Street plonge et ne fait pas confiance à Trump » (Repubblica), « Droits de douane, l’UE négocie avec la Chine » (Il Messaggero), « Trump, la découverte de l’Europe » (La Stampa), « Une volonté de négociation » (Avvenire).
Droits de douane/Union Européenne. Repubblica : « La présidente de la Commission européenne a souligné que la suspension des droits de douane annoncée vise à donner une chance aux négociations, mais que toutes les options restent envisageables si les discussions ne devaient pas être satisfaisantes ». Foglio « La stratégie Bouddha : l’UE choisit le calme et suspend pendant 90 jours les contremesures prévues. Elle craint cependant que les tensions commerciales ne se propagent à d'autres secteurs, comme les services numériques et les médicaments ». Corriere della Sera : « Si les négociations échouent, l'UE reste prête à imposer des contre-mesures, y compris des taxes sur les services numériques des grandes entreprises technologiques américaines». Repubblica « L'UE craint de nouveaux revirements et des actions imprévisibles de la part de l'administration Trump, ce qui rend les négociations délicates ». Stampa : « Parmi les principaux risques, il y a une possible escalade des tensions commerciales, qui pourrait affecter les marchés financiers et l'économie mondiale ». Messaggero : « L'Union européenne doit avancer prudemment pour éviter de compromettre ses relations avec d'autres partenaires commerciaux, notamment la Chine et les Émirats arabes unis ». Sole 24 Ore : « L'UE est également préoccupée par les effets potentiels des tarifs américains sur son économie, en particulier dans les secteurs de l'automobile et de l'acier ».
Voyage de G. Meloni à Washington le 17 avril prochain. Repubblica : « Meloni prépare activement sa visite, annulant certains de ses engagements pour se concentrer sur les négociations avec l'administration Trump. L'UE soutient également l'idée d'un sommet entre l'Union européenne et les États-Unis, une proposition que Mme Meloni pourrait relancer lors de sa visite. Il s’agit d’une mission « très délicate mais moins épineuse » que prévue après la marche arrière de Trump, selon le Palais Chigi. Une réunion s’est tenue avec Salvini, Tajani (Forza Italia) et Giorgetti (Ligue) : l’idée est d’offrir à Trump une promesse sur les investissements pour la Défense. Meloni tentera aussi d’aborder avec Trump le dossier Ukraine ». Corriere della Sera « Paolo Zampolli, envoyé spécial de Trump pour les partenariats internationaux, conseille à Mme Meloni de promettre « un investissement de 5% de PIB dans la défense et le soutien des Etats-Unis sera plus facile à obtenir ». Or, pour l’Italie, atteindre 2% du PIB pour la défense apparait déjà comme un objectif difficile ». La Stampa : « L'UE espère que cette visite permettra d'obtenir des concessions sur les tarifs douaniers et d'ouvrir des discussions sur des investissements dans la défense, un sujet cher à Trump. La bilatérale Trump-Meloni se tiendra maintenant dans un contexte moins tendu, toutefois, il faut encore comprendre les intentions du président américain, qui reste imprévisible ». Il Messaggero « Meloni annule tous ses rendez-vous et se concentre sur Washington. Selon le Palais Chigi « un accord est possible », après le moratoire de 90 jours décidé par Trump car pour la présidente du Conseil c’est « une fenêtre temporelle décisive » qui s’ouvre. De cette manière, « l’objectif zéro à zéro n’est plus impossible » d’après l’entourage de Meloni. Les contacts entre Rome et Bruxelles restent intenses » Il Foglio : « L’ombre d'Elon Musk plane sur la mission de Giorgia Meloni à la Maison Blanche. Une mission marquée par des tensions, notamment autour de l'utilisation de la technologie Starlink, Matteo Salvini se positionnant comme un fervent soutien de Musk, contrairement à la prudence de Meloni et de son parti, Fratelli d’Italia. L'entourage de Meloni craint que la mission à Washington puisse être influencée par les tensions entre Trump et Musk, certains imaginant que Meloni pourrait se positionner clairement si une rupture entre les deux hommes d'affaires se produisait. Les partis d'opposition en Italie, comme Azione dirigé par Carlo Calenda, critiquent le manque de transparence de Meloni, demandant qu'elle informe le Parlement avant son départ pour les États-Unis. Le Palais Chigi assure ‘’à notre connaissance, aucune rencontre [Meloni-Musk] n’est prévue à ce stade’’ ». Il Foglio : « selon G. Bignami, chef de groupe de Fratelli d’Italia à la Chambre, ‘’Nous sommes Européens et il est clair qu’avec l’Amérique il y a plusieurs points de divergence. Avec Trump il y a des rapports institutionnels, comme c’était le cas avec son prédécesseur Biden. La visite de Meloni à Washington est importante, mais il ne s’agira pas d’un tournant décisif. Elle pourra néanmoins être utile à la présidente von der Leyen, puisque la stratégie doit être commune’’ »
Motion sur le réarmement de l’UE. Corriere della Sera : « Sur la Défense, les oppositions votent chacune de leur côté, le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles sont en désaccord sur l’Ambassadeur russe » : « L’énième scène de désordre des partis italiens sur la politique étrangère s’est jouée hier au Parlement, lors du vote sur la motion des 5 Etoiles sur le réarmement. Chacun des partis d’opposition a présenté sa propre résolution, résultat c’est sans surprise la motion de la majorité qui a été votée. Le M5S, Alliance des Verts et de la Gauche et la Ligue sont sur la même ligne : ‘s’il y a 800 milliards, il faut les dépenser pour la santé et les mesures sociales, pas pour des munitions’. Au même moment, au Sénat, les députés démocrates et 5 Etoiles se disputaient sur l’invitation de l’ambassadeur russe en Italie afin d’approfondir la question des ingérences étrangères. ‘Contrairement à mes partenaires italiens, je n’ai jamais refusé aucun contact, en particulier avec les parlementaires italiens, tant que cela advient dans un esprit de courtoisie institutionnelle et diplomatique, et au profit de la normalisation du dialogue entre nos deux pays’ a réagi l’intéressé. »
Immigration. Messaggero : « Les CPR en Albanie entrent en fonction, les premiers transferts sont prévus pour aujourd’hui alors que la Cour de justice européenne a envoyé un signal. L’avocat général a affirmé hier que les Etats membres pouvaient décider individuellement des pays qu’ils considéraient comme sûrs et que c’était ensuite aux magistrats d’en juger ». « 40 migrants iront en bateau vers Gadjer. Le gouvernement italien tente de relancer l’accord entre Rome et Tirana, et ce malgré les nombreuses inconnues et protestations. Des protestations ont éclaté à Brindisi [ville portuaire des Pouilles, en face de l’Albanie] organisées par les partis d’opposition. »
Troisième mandat à la présidence des régions. Corriere della Sera : « Un stop pour contrer l’offensive des alliés. La longue marche de la résistance de la Ligue a commencé face aux alliés qui pourraient tenter de l’évincer de la présidence des régions du Nord de la Péninsule. La Cour constitutionnelle italienne a rendu son verdict confirmant l’impossibilité d’effectuer un troisième mandat en tant que président de région, suscitant immédiatement l’inquiétude de la Ligue qui dirige la Vénétie et la Lombardie, alors que Fratelli d’Italia est en pleine ascension dans le Nord que Forza Italia progresse aussi. Si la Ligue ne hausse pas le ton avec le reste de la majorité, elle ne cède rien non plus. Luca Zaia revendique sa ‘légitimité’ à briguer un troisième mandat en Vénétie. A travers le chef de groupe au Sénat, Matteo Salvini fait passer ce qui ressemble à une menace voilée à ses alliés ‘dans une optique de bonne gouvernance de la droite au niveau national, mieux vaut que la Ligue puisse gouverner sereinement dans ses régions’. Du reste, les occasions de se démarquer ne manqueront pas, à commencer par la question du réarmement européen face à la Russie. Hier au Parlement, la Ligue a de nouveau attaqué Ursula von der Leyen. »
Stampa, entretien de Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre en charge des Affaires européennes : « Nous avons toujours dit que le comportement de Trump avait pour but d’ouvrir une négociation. Le gouvernement Meloni fait un raisonnement très large. L’Italie doit avoir sa propre stratégie, qui s’inscrit dans la stratégie européenne. L’UE devra réagir si la politique sur les droits de douane continue. Le voyage de Meloni n’était pas pensé uniquement autour de cette question. L’Ukraine par exemple est l’un des thèmes, de même que la dépense militaire proportionnellement au PIB des pays de l’OTAN, et pourquoi pas le système de défense impliquant l’UE ». « De façon générale notre boussole est de renforcer la cohésion de l’Occident ». « On peut voir des signaux d’ouverture entre la Chine et les Etats-Unis ». »
La Repubblica, Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre en charge des Relations avec le Parlement « Nous avons dit dès le début que les droits de douane étaient une erreur non seulement pour l'Italie, mais aussi pour l'Occident. La décision de l'UE de suspendre ses propres tarifs confirme également qu'il vaut mieux recourir à la diplomatie avant de se lancer dans une guerre commerciale. Meloni ira à Washington la tête haute, avec détermination, pour aborder les dossiers internationaux. Le premier objectif est de défendre les intérêts de l'Italie, qui est un pays exportateur. Ensuite, si ce voyage peut contribuer à réduire les droits de douane ou, mieux encore, à les supprimer, c'est une bonne chose pour toute l'UE, même les autres chancelleries l'ont compris. Concernant le plan d’aides aux entreprises [à hauteur de 25 milliards d’euros], Le gouvernement a montré qu'il était prêt à tous les scénarios. Ce plan est une option que nous nous réservons d'utiliser, en espérant ne pas avoir à le faire. Nous avons discuté du plan d'aide avec les différentes catégories, mais si les résultats des négociations sont aussi bons que nous l'espérons, ces fonds pourraient ne pas être utilisés ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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10/04/2025
L'AfD dénonce l’accord gouvernemental.
Allemagne. Le parti patriotique AfD dénonce l’accord gouvernemental entre les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD en qualifiant ce document d'« acte de capitulation » du dirigeant de la CDU Friedrich Merz et accuse la CDU/CSU de céder aux exigences du SPD et des écologistes. L’AfD affirme que cet accord de coalition ne prend pas en compte les graves problèmes du moment et consiste à poursuivre la politique d’avant.
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Angela Merkel estime que l'accord de coalition correspond à ce qu'elle a toujours voulu.
Allemagne. L'ancien Premier ministre démocrate-chrétien CDU Angela Merkel estime que l'accord de coalition conclu entre la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD correspond exactement, en ce qui concerne le contenu, à ce qu'elle a toujours voulu.
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Article de Lionel Baland à propos d'un ouvrage consacré à Mustafa Kemal et au nationalisme turc.
Turquie. Mustafa Kemal Atatürk et le nationalisme turc :
https://www.breizh-info.com/2025/04/10/245691/chronique-l...
Mustafa Kemal
L'ouvrage
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