12/03/2025
Pays-Bas : la Chambre des députés rejette le coûteux programme d'armement de 800 milliards d'euros de l'Union européenne.
Pays-Bas. La Chambre des députés rejette le coûteux programme d'armement de 800 milliards d'euros de l'Union européenne. Trois des quatre partis du gouvernement s'y opposent : le PVV anti-immigration de Geert Wilders, le parti des agriculteurs BBB et le Nouveau contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt.
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Anamaria Gavrila et George Simion sont candidats à l'élection présidentielle.
Roumanie. La présidente du parti nationaliste POT Anamaria Gavrila et le président du parti nationaliste AUR George Simion déposeront leur candidature à la présidentielle. Si les deux candidatures sont acceptées, alors un des deux candidats se retirera.
Anamaria Gavrila, Calin Georgescu, George Simion
19:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK donné premier, à égalité avec les travaillistes.
Royaume-Uni. Un sondage donne les patriotes de Reform UK premiers, à égalité avec les travaillistes.
travaillistes
patriotes
conservateurs
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : le Forum voor Democratie reste le parti qui compte le plus de membres.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie reste le parti qui compte le plus de membres : plus de 60.000. JA21 en a 3.637 et le PVV de Geert Wilders 1.
(https://www.rug.nl/research/dnpp/themas/ledentallen/leden...)
13:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le gouvernement suisse compte toujours deux ministres UDC : Guy Parmelin et Albert Rösti.
Suisse. Le nouveau gouvernement, élu par le Parlement, compte toujours deux ministres du parti patriote UDC (SVP en allemand) : Guy Parmelin et Albert Rösti.
12:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le gouvernement italien a exprimé sa satisfaction quant à l'adoption par l'UE de mesures plus strictes en matière d’immigration, similaires à celles mises en place par l'Italie."
Italie. Revue de presse.
Les Unes sont consacrées aujourd'hui à l'accord américano-ukrainien pour une trêve « États-Unis et Ukraine, accord sur une trêve » (Corriere della Sera), « États-Unis-Ukraine « oui à la trêve » » (Repubblica, Avvenire), « Ukraine, la trêve à portée de main » (Stampa), « Kiev États-Unis : pacte pour la trêve » (Messaggero), « Dégel entre les États-Unis et l'Ukraine : accord sur une trêve et sur les aides » (Giornale) et aux faits divers.
Le sommet de Paris des chefs d’Etat-major européens. Sole 24 Ore : « La proposition de Macron aux 34 pays : un plan sur les garanties de sécurités pour l’Ukraine. Une réunion qui s’est tenue à huis clos. Le président français estime qu’il faut commencer à élaborer un plan en faveur de l’Ukraine. Selon une source de l’Elysée, les participants sont convenus que les garanties de sécurités pour Kiev ne soient pas séparées de l’OTAN et de ses capacités. Le général Thierry Burkhard a présenté la réunion comme ‘’un modèle décisif qui marque le positionnement européen’’ pour avoir plus de poids dans la résolution des conflits. Le ministre Sébastien Lecornu a pour sa part qualifié la rencontre de ‘’importante’’ et parmi les sujets abordés figurait aussi la réflexion sur ‘’le futur de l’armée ukrainienne’’ ». Corriere della Sera : « La toile tissée par Macron avec les 34 pays pour des garanties de sécurité crédibles. L’absence d’un représentant américain en dit beaucoup sur la nouvelle initiative française, cette fois-ci plus opérationnelle ». Domani : « Von der Leyen et Macron orchestrent les « cabinets de guerre », le temps des illusions est révolu. Le plan de réarmement a une perspective de long terme ». Foglio : « L'Italie était représentée hier par le chef d'état-major de la défense, le général Luciano Portolano, mais « en tant que pays observateur », ont souligné des sources du Palais Chigi. La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, est opposée à l'envoi de soldats, même si elle n'exclut pas la possibilité de participer à d'éventuelles missions sous l'égide de l'ONU. ». Messaggero : « Le plan des ‘pays volontaires’ pour l’Ukraine. François Bayrou ouvre sur la possibilité d’utiliser les avoirs russes gelés pour soutenir Kiev, une initiative qui devrait quoi qu’il en soit être prise ‘au niveau européen’. Le discours du président français lors de la réunion des chefs d’état-major hier à Paris devait être public mais toute la séquence, réunissant presque l’ensemble des pays de l’OTAN, hormis les Etats-Unis évidemment, et un représentant de l’Ukraine, s’est finalement déroulée à huis clos. Certains voient derrière la ‘discrétion’ d’E. Macron la volonté de ne pas indisposer les alliés qui pourraient s’irriter de son activisme. D’après l’Elysée, il aurait invité les alliés à passer de ‘la pensée à la planification’ et à une accélération. La réunion d’hier s’est concentrée sur un ‘soutien indéfectible à l’armée ukrainienne’ et des garanties ‘devant s’inscrire sur le long terme’ et ‘ne pas être dissociées de l’OTAN’, davantage que sur une force de maintien de la paix. Aujourd’hui se tiendra la réunion des ministres de la Défense au format E5 à laquelle participera Guido Crosetto. » Repubblica. « Giorgia Meloni hésite sur la résolution de soutien à l’Ukraine : Fratelli d’Italia pourrait s’y opposer. Selon des sources proches du gouvernement, la version négociée entre socialistes et populaires contient trop de passages jugés « anti-Donald Trump », un « choix insensé » selon Giorgia Meloni, surtout après l’accord de Djeddah entre Washington et Kiev, qu’elle a salué en réaffirmant son « plein soutien aux États-Unis ». Pour éviter une rupture, FdI pourrait soutenir la résolution si l’amendement du PPE, réintroduisant la « coopération transatlantique » et relançant un sommet UE-États-Unis — projet auquel Meloni n’a pas renoncé mais qui manque encore du soutien crucial de Trump — est adopté. Dans le même temps, sa proposition d’étendre l’Article 5 de l’OTAN à Kiev a reçu l’appui de la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, reçue hier à Palais Chigi. Parallèlement, Meloni prend ses distances avec l’axe franco-britannique en refusant de participer à la réunion des « volontaires » convoquée par Keir Starmer, critiquant des « avancées précipitées » sur l’envoi de troupes. Ce dossier sera abordé aujourd’hui à Paris par le ministre Guido Crosetto, après avoir demandé à l’état-major de la Défense d’évaluer l’état des forces armées, y compris dans l’hypothèse d’un « désengagement partiel des États-Unis de l’OTAN ». Avant cela, le Parlement doit voter la résolution en vue du Conseil européen des 20-21 mars, mais des divergences persistent. Une rupture de la coalition semble improbable, bien que FI et FdI redoutent une initiative solitaire de la Ligue. Salvini, qui tiendra demain un congrès fédéral du parti sur la « paix », pourrait en discuter avec Meloni lors du Conseil des ministres, tandis que Tajani, en déplacement au Canada pour le G7, sera absent, sur fond de tensions croissantes entre l’UE et Washington. »
Le réarmement européen. Corriere della Sera : « L’heure est au réalisme pour l’Europe » : « C’est Londres qui oriente le processus d’initiative intergouvernementale, avec un axe de la sécurité (Pologne, pays scandinaves, Baltes, Allemagne) que Paris tentera d’exploiter, une sorte de nouveau « consensus » européen qui n’est pas a priori une alternative à Washington mais qui est orienté à baisser la dépendance à l’instrument militaire. Il faudra beaucoup de réalisme pour assurer les garanties européennes à Kiev et cela représente un espace pour l’Italie dans cette nouvelle dynamique continentale (G. Massolo) ». La Stampa « La présidente de la Commission européenne U. von der Leyen a cité Alcide De Gasperi pour expliquer que la défense européenne était une tâche de notre génération. Toutefois, nous constatons une tendance opposée : nous allons d’abord vers un renforcement des Etats membres et puis vers une collaboration plus étroite, donc pas vraiment vers une défense qui soit réellement commune (G. Orsina) ». Repubblica: « Le réarmement européen, soumis aujourd’hui au vote du Parlement européen, divise profondément les partis italiens, leurs coalitions internes et même leurs alliances européennes. La majorité est éclatée : la Ligue s’y oppose fermement, Forza Italia soutient sans réserve, tandis que Fratelli d’Italia, n’accepte que la conclusion finale, et seulement si le plan est renommé « Defend Europe ». L’opposition est tout aussi fragmentée. Le Parti démocrate, divisé, choisit l’abstention après une médiation interne, bien que son aile réformiste puisse encore voter en faveur du plan. En revanche, le Mouvement 5 Étoiles et l’Alliance des Verts et de la Gauche le rejettent unanimement, à l’instar de The Left, mais contrairement aux écologistes européens. Résultat presque surréaliste : la Ligue se retrouve alliée au M5S, le PD en retrait, et FdI, hésitant, suit FI à contrecœur et seulement en partie. »
Le plan européen sur l’immigration. : Il Giornale : « Le gouvernement italien, par la voix de Giorgia Meloni et d'autres responsables, a exprimé sa satisfaction quant à l'adoption par l'UE de mesures plus strictes en matière d’immigration, similaires à celles mises en place par l'Italie. Cela valide leur approche et renforce leur position sur la scène européenne. Le vice-président de la Commission européenne, Raffaele Fitto, a salué le plan comme une « avancée décisive » ». Avvenire « Le système proposé pourrait toutefois violer les droits fondamentaux des migrants, notamment en ce qui concerne la détention prolongée et les conditions dans les hubs de rapatriement ». Il Foglio : « L'efficacité du plan dépendra fortement de la coopération des pays d'origine pour accepter le retour des migrants, ce qui n'est pas garanti. C’est donc un système en trompe-l’œil. Tant que ces accords avec les pays d’origine ne seront pas signés, le taux de rapatriement sera difficilement accru ». L’Unità : « Les rapatriements forcés sont coûteux et nécessitent des ressources importantes, ce qui pourrait limiter leur mise en œuvre ».
Il Messaggero, Roberto Cingolani, PDG de Leonardo : « Il manque un champion [européen] de la défense, il faut une alliance européenne’’. ‘’Nous devons être réalistes, la paix n’est pas gratuite mais a un coût. L’UE doit unir ses forces, nos investissements sont trop fragmentés, les grandes entreprises du secteur doivent collaborer, Leonardo est prêt à jouer un rôle de catalyseur pour de grandes alliances industrielles. Investir davantage n’est pas suffisant. Il faut une stratégie commune, de la coopération et une approche moins axée sur la règlementation. Concernant le plan de réarmement d’U. von der Leyen, il faut faire vite, ce que fait la Commission européenne est juste si nous voulons un continent plus sûr. Nous dialoguons avec le Royaume-Uni et le Japon dans le cadre du projet GCap mais une ouverture à d’autres pays est envisagée. Notre interlocuteur dans le cadre de la Space Alliance est la France. Dans d’autres domaines, c’est l’Allemagne ou la Turquie. Nous voulons aller vite. Les joint-ventures sont fondamentales pour mettre sur pied des colosses européens, sans fusions compliquées. [Concernant de possibles alternatives à Starlink] nous souhaitons lancer une nouvelle constellation de satellites de basse orbite à travers 18 satellites militaires financés principalement par le ministère de la Défense. Il faut garantir une autonomie stratégique à l’Italie. Nous investirons dans les technologies interopérables et multi-domaines pour la sécurité mondiale. Nous devons être réalistes quant au rôle de l’OTAN et sur notre dépendance technologique aux Etats-Unis et devenir des partenaires fiables de l’OTAN. »
Stampa, Nicola Procaccini (Frères d’Italie) vice-président des Conservateurs et réformistes européens (ECR) : « Le nouveau règlement européen sur les rapatriements est un bon projet qui montre une approche sévère qui suit le modèle italien et qui n’est pas à l’évidence « xénophobe » comme l’estime la gauche. On va au-delà du protocole Italie-Albanie et on se rapproche du modèle Rwanda proposé par le Royaume-Uni. Les migrants destinés au rapatriement pourront être transférés ans des centres de pays tiers et pourront ensuite rentrer chez eux volontairement ou rapatriés de force. Il était normal que des pays les plus exposés aux mouvements secondaires comme la France et l’Allemagne exigent de réduire ce phénomène. Quant au modèle albanais, nous attendons la décision de la Cour de Justice européenne et je m’attends à ce que la ligne italienne soit approuvée : c’est au gouvernement de décider la liste des pays sûrs qui permettra un rapatriement accéléré ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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11/03/2025
Le BSW introduit un recours devant la Cour constitutionnelle.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW auquel il manque 13.435 voix pour entrer à la Chambre des députés introduit un recours devant la Cour constitutionnelle : « Plusieurs milliers de votes BSW ont apparemment été attribués à tort à d'autres partis ou jugés invalides. »
19:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : la Chambre des députés prive d'accès une partie des employés de députés.
Allemagne. La Chambre des députés sortante a modifié son règlement intérieur afin d’exclure les « extrémistes » exerçant une fonction d’employé de député(s) ou de groupe parlementaire de l’accès physique aux locaux, mais également de l’accès au système de communication numérique.
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour constitutionnelle roumaine rejette l'appel du candidat nationaliste Călin Georgescu.
Roumanie. La Cour constitutionnelle rejette l'appel du candidat nationaliste Călin Georgescu contre la décision du Bureau électoral central d'empêcher Călin Georgescu de se présenter aux élections présidentielles.
19:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’équipe de football de la Chambre des députés a voulu exclure de ses rangs les députés de l'AfD.
16:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du député européen de Vox Hermann Tertsch par Lionel Baland.
Espagne. Interview du député européen Hermann Tertsch du parti nationaliste espagnol Vox :
https://www.breizh-info.com/2025/03/11/244619/hermann-ter...
Hermann Tertsch
13:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Révolution sur les migrants, l'Europe avec l'Italie."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur Trump et les conséquences de ses annonces sur les bourses « L'effet Trump touche les bourses » (Corriere della Sera), « Trump fait peur aux bourses » (Repubblica), « L'ombre des États-Unis, Wall Street baisse » (Messaggero), le plan ReArm Europe « Défense, 200 milliards venant des particuliers » (Stampa), l'immigration « Révolution sur les migrants, l'Europe avec l'Italie » (Giornale).
Sommet à Paris sur la défense européenne et sur l’Ukraine. Messaggero : « Emmanuel Macron réunit les ‘volontaires’. L’Italie parle d’ ‘activisme précipité’. La situation impose, au moins du point de vue d’E. Macron, une accélération. Le chef d’Etat-major italien Luciano Portolano s’y rendra mais en tant qu’‘observateur’, l’initiative étant jugée ‘prématurée’ [par le gouvernement italien]. Ce sera un prélude à la réunion au format E5 de demain avec les ministres de la défense français, allemand, britannique, polonais et italien, dont l’ordre du jour portera à la fois sur l’Ukraine et sur une Défense européenne, réarmement de l’UE et de ses membres compris, d’après des sources de la défense française. Mais à Rome un certain scepticisme plane, des sources italiennes évoquent un ‘exercice d’entrainement sur le terrain’ et y voit une nouvelle fuite en avant de l’Elysée, une action précipitée. ’Sans véritables discussions de paix, nous n’irons pas loin’ estime le gouvernement. Giorgia Meloni attend une invitation de la part de Keir Starmer dans le cadre de la réunion qu’il a, pour sa part, convoquée ce samedi 15 mars. La position de l’Italie reste inchangée : non à l’envoi de troupes européennes, des soldats pourront être mobilisés dans une zone tampon seulement sous l’égide de l’ONU. Giorgia Meloni insistera toutefois sur l’extension de l’article 5 du Traité de l’OTAN à l’Ukraine, une proposition appuyée également par le secrétaire général de l’OTAN. Si le parapluie nucléaire français devait aussi être évoqué aujourd’hui, l’Italie montrerait son scepticisme face à une proposition qui risque de creuser davantage la fracture entre Etats-Unis et Union européenne. Le fait est que cet activisme retrouvé sur la scène internationale profite à E. Macron et à sa popularité en hausse de 7 points au cours du dernier mois. ». Corriere della Sera : « Les ouvertures de l’Allemagne, avec l’entretien de Merz au Deutshlandfunk : ouverture à l’hypothèse du président Macron à condition que le parapluie français soit « complémentaire à celui américain ». De Varsovie à Kiev, on réfléchit ainsi sur le principe de la dissuasion nucléaire, pour laquelle Macron veut garder le contrôle de l’arsenal. Ce qui veut dire que ce parapluie pourrait se refermer rapidement si la dirigeante du FN devait parvenir à l’Elysée en 2027. ». La Stampa « Les géométries variables de la nouvelle Europe » : « c’est un format hybride, non institutionnalisé, qui contraint à agir en urgence. Il est sans doute important de discuter sur les garanties pour l’Ukraine, même si c’est une discussion hypothétique puisque nous ne sommes pas à la veille d’un cessez-le-feu. Dans tout cela l’Italie est là, elle participe, mais elle n’est pas au premier rang, notre pays souffrant d’une « sympathie russe » diffuse de la part de partis d’extrême gauche et d’extrême droite et auprès de son opinion publique, plus importante par rapport à d’autres pays européens et qui refuse de voir la menace de la Russie »
Plan italien pour la défense. Messaggero: « lors d’un dîner de travail après l’Eurogroupe, le ministre italien de l’Économie, Giancarlo Giorgetti (Ligue), a présenté à ses homologues européens une proposition visant à mobiliser jusqu’à 200 milliards d’euros d’investissements privés pour la défense via des garanties publiques européennes. Cette approche permettrait d’éviter une hausse de l’endettement public, contrairement au plan « Rearm Europe » d’Ursula von der Leyen, qui repose sur 650 milliards d’euros de dépenses militaires exclues des limites de déficit – une perspective qui inquiète l’exécutif italien, engagé dans le redressement des comptes publics. Rome plaide ainsi pour un mécanisme inspiré d’InvestEU, impliquant la BEI et les banques nationales de développement, afin de préserver la stabilité budgétaire, une priorité pour l’Italie. La proposition devra désormais être négociée entre les 27. Dans le même temps, le débat sur le financement de la défense reste fortement divisif. » Messaggero : « Restrictions concernant les Italiens sur les bases américaines [en Italie], les nouveaux recrutements sont suspendus. La décision a été prise après le gel des comptes courants et la mise à zéro des cartes de crédits pour les employés non militaires. Il y a eu plusieurs communications via mail du DOGE, le Département de l'Efficacité gouvernementale américaine dirigé par Elon Musk. Les syndicats sont en alerte et ont demandé des explications y compris au gouvernement, se disant ‘inquiets de la méthode’. »
Mission diplomatique italienne à Washington. Messaggero: « Face à l'augmentation annoncée des droits de douane, un véritable casse-tête pour son gouvernement, G. Meloni a validé l'envoi d'une délégation de la Farnesina à Washington pour sonder les marges de négociation avec le Département du Commerce. Afin d’éviter toute accusation d’unilatéralisme, souvent formulée par les autres membres de l’UE, le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, après en avoir discuté avec le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič, a insisté sur la coordination de la délégation avec la Commission européenne, seule compétente en matière commerciale. Les taxes douanières seront un enjeu clé du premier entretien bilatéral entre Meloni et Trump. Si les documents internes de Palais Chigi expriment la volonté de l’Italie de se poser en principal ambassadeur de l’UE auprès des États-Unis, son excédent commercial de 42 milliards d’euros avec Washington, l’un des plus élevés du Vieux Continent, la place en position délicate face à Trump. Pour contrer cette menace, Rome mise sur un plan en trois axes : rééquilibrer les échanges via des accords sur le GNL et la défense, tirer parti de la baisse du dollar et des stocks stratégiques américains, et espérer que Trump maintienne une ligne dure contre le Mexique et la Chine, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour le Made in Italy. Une stratégie risquée, où le danger de se retrouver piégé reste omniprésent. »
L’UE et l’immigration. Repubblica : « Le coup de pouce d’U. von der Leyen ne suffit pas, les deux centres italiens pour migrants en Albanie resteront fermés jusqu’à l’été. Malgré une accélération marquée de Bruxelles sur l’immigration clandestine et les rapatriements, notamment sur les ‘partenariats avec des pays tiers d’origine et de transit pour des solutions innovantes telles que la création d’hubs européens’, les centres italiens en Albanie risquent bien de rester fermés au moins jusqu’à une décision de la Cour de justice européenne sur les critères de définition des pays ‘sûrs’ et à la probable réélection du président albanais Edi Rama qui n’entend pas remettre en question le protocole signé avec Rome en période de campagne électorale. Le gouvernement italien entend donc jouer sur deux tableaux sans exclure aucune solution pour la mise en fonction des centres. La Présidence du Conseil et le ministère de l’Intérieur semblent du reste assez confiants quant à la possibilité de maintenir la fonction initiale des centres, de rétention de migrants dès leur secours en mer. Le nouveau Pacte asile et immigration concernera quant à lui les migrants déjà présents sur le sol européen et il faudra des mois avant une entrée en vigueur. Une liste des pays sûrs établie par la Commission européenne, attendue avant même la sentence de la Cour de justice européenne, prévaudrait sur l’avis de juges des pays pris individuellement, ce qui serait un autre important appui à la Présidence du Conseil italienne de la part d’U. von der Leyen. »
StarLink. Repubblica : « Le vice-président du Conseil Matteo Salvini insiste sur les satellites américains pour la sécurité nationale et fait savoir que " un face à face entre le président Mattarella et Musk serait stimulant ". On assiste à une sorte de diplomatie parallèle de la part du dirigeant de la Ligue, qui prend l’attache de l’équipe de JD Vance pour un rendez-vous téléphonique avec ce dernier en vue d’une bilatérale à Washington après le congrès du parti prévu en avril. C’est l’envoyé de Trump pour Rome, Paolo Zampolli, qui avait reconnu à Salvini le mérite d’avoir été ‘’le seul qui nous ait toujours soutenu en Italie’’. Corriere della Sera : « Les tensions au sein de la coalition de droite, les pressions de Salvini et la prudence de Forza Italia, qui freine. Entretemps, Meloni fait le choix de ne pas se laisser impliquer dans le débat alimenté par son allié de la Ligue, le Palais Chigi faisant ainsi savoir que le dossier « n’est pas prioritaire ». Il faudra donc attendre le 18 mars, quand la présidente du Conseil s’exprimera devant la Chambre ». Sole 24 Ore « C’est plus qu’une gêne ce que le Quirinal laisse filtrer au sujet des rumeurs sur une possible rencontre entre le Président Mattarella et E. Musk. Une rencontre qui n’est pas à l’agenda, au vu de la stupeur avec laquelle le Quirinal a réagi. En effet, ce n’est pas au Quirinal que se tiennent des négociations pour des contrats de secteur. Comme tout le monde le sait, c’est le gouvernement qui traite le dossier avec le ministère de compétence. Pourquoi alors avoir impliqué le Chef de l’Etat ? Sans doute car les négociations ne sont pas au point final et l’on demande un « placet » de la part de la Présidence de la République. ». Foglio : « Pendant ce temps, Kimbal, le frère cadet d'Elon, est de nouveau en tournée dans les palais qui comptent. Cette fois-ci sans son chapeau texan, mais aussi à l'improviste, envoyant les conseillers diplomatiques des ministères frapper aux portes des ministres et annoncer avec embarras : « Excusez-moi, le frère de Musk veut monter : que devons-nous faire ?’’ »
Matteo Salvini : "Soldats italiens en Ukraine. Non, merci."
Sondage Euromedia Reseach. La Stampa : « « La menace nucléaire fait peur à 42,2% des Italiens ; 47,5% pense que nous sommes menacés à l’intérieur des frontières européennes. 59,8% des sondés se disent contraires à l’envoi de soldats en Ukraine. En revanche, 30,5% y sont favorables à condition que ce soit sous l’égide de l’ONU. 53% des Italiens sont favorables à la création d’une armée européenne, même si 60,8% estime que l’Europe n’a pas suffisamment de poids et de voix sur les crises internationales. Enfin, 58% n’ont pas confiance dans l’action négociatrice de Trump dans les conflits ». »
La Stampa, Edmondo Cirielli (Frères d’Italie), vice-ministre des Affaires Etrangères : « Giorgia ne prend pas de décisions sur la base de connaissances et d’amitiés : la décision sur StarLink sera prise en tenant compte des aspects économiques, technologiques et de sécurité. Stroppa [le référent italien de X] n’est personne et Musk a plutôt intérêt à soigner un rapport avec Meloni qu’avec cet inconnu. Concernant la défense européenne, j’aimerais que l’UE ait une ligne budgétaire dédiée à la défense, ce qui soulagerait les Etats d’un possible endettement. Ce serait le premier noyau d’une armée européenne, avec des parties mise à disposition de Bruxelles. Sur ce point, Salvini a exprimé son désaccord mais il n’a pas qu’il voterait contre. Cela deviendrait un problème si en conseil des ministres ou au Parlement un parti [faisant partie de l’exécutif] devait ne pas respecter la décision adoptée par la majorité. Sur les mots de Salvini à l’encontre de Macron, je rappelle que le ministre de l’Intérieur français avait insulté le gouvernement italien et avait été ensuite recadré par Macron. Personnellement je n’aurais jamais prononcé ces propos : je comprends l’inquiétude de Salvini mais nous restons les amis des Etats-Unis et de la France. Concernant le sommet qui se tient aujourd’hui à Paris, nous n’aimons pas les fuites en avant, ni la recherche de visibilité. Macron a cette tendance mais le sujet de fond est que c’est l’UE qui devrait prendre la direction de ce front. Puisque nous sommes animés par un esprit positif, nous ne désertons pas ces rencontres mais sommes néanmoins inquiets si le niveau de friction avec les Etats-Unis devait se hausser. Sans l’Amérique, nous n’allons nulle part. »
Edmondo Cirielli
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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10/03/2025
Allemagne : l'ancienne Chambre des députés, plutôt que la nouvelle, est convoquée.
Allemagne. Suite à la convocation par la présidente sortante de la Chambre des députés, la sociale-démocrate (SPD) Bärbel Bas, pour le 13 et le 18 mars de la Chambre des députés sortante, plutôt que de la nouvelle Chambre des députés, le groupe parlementaire AfD dépose un recours et introduit également une demande urgente auprès de la Cour constitutionnelle fédérale.
15:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie s'inspire du DOGE d'Elon Musk.
Pays-Bas. S’inspirant du Département de l'Efficacité gouvernementale (DOGE) aux États-Unis présidé par Elon Musk, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet met en place uns structure similaire afin d’identifier et de cartographier les dépenses publiques inutiles.
14:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Călin Georgescu a introduit un recours devant la Cour constitutionnelle.
Roumanie. Călin Georgescu a introduit un recours devant la Cour constitutionnelle contre le fait qu'il est empêché de se présenter à l'élection présidentielle. La Cour constitutionnelle doit se prononcer mercredi sur ce recours.
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les centres [pour migrants] en Albanie pourraient désormais être transformés en Centres de séjour pour les rapatriements."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'Ukraine et les menaces de Musk de couper l'accès à StarLink « Ukraine, la menace de Musk » (Corriere della Sera), « Les menaces de Musk » (Repubblica), « Paix : Musk, la variable folle » (Stampa), « Kiev perd du terrain, Musk: « je ne coupe pas l'accès » » (Messaggero), « Musk : « si je coupe StarLink, Kiev tombe » » (Domani).
Le hashtag #Romania, au sujet du rejet de la candidature à la présidentielle de Calin Georgescu par la Commission électorale, fait tendance.
RearmEU. Messaggero : « Investissements pour les armes couverts par l’UE, le ministre italien de l’Economie prépare une proposition en vue de l’Ecofin, la réunion des ministres européens de l’Economie et des Finances’’. ‘’Les prochaines 24 heures seront décisives pour le maxi-plan à 800 milliards d’euros pour le réarmement de l’Europe. Aujourd’hui et demain, les 27 commenceront à discuter d’une réforme du Pacte de Stabilité, encore tout récent et qui devrait déjà être revu pour assouplir les contraintes budgétaires afin de permettre au Vieux Continent de construire la base d’une défense commune. Giancarlo Giorgetti (Ligue) présentera la proposition italienne, une troisième voie, sur le modèle d’InvestEU, pour investir dans l’armement en impliquant le secteur privé et en préservant les comptes publics. Avec un système de garanties qui reposeraient sur le budget de l’Union européenne. G. Giorgetti pourra entre autres compter sur un éventuel appui de l’Allemagne, maintenant que la victoire de F. Merz semble avoir rebattu les cartes. L’ancien Président du Conseil italien et ancien président de la Commission européenne Romano Prodi (PD), a déclaré que le réarmement de l’Europe était du reste ’une étape pour arriver à la défense commune, qu’il appelait de ses vœux’. L’impression est que désormais les tabous sont tombés et que plus Washington attaque, plus Bruxelles se prépare. Reste à affronter la bataille sur laquelle insiste fortement Paris, celle des ‘achats européens’, appuyée par von der Leyen alors que certains pays traditionnellement liés aux Etats-Unis comme l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie tempèrent jusqu’à présent le chauvinisme français. A Rome, l’industrie de la Défense (c’est-à-dire Leonardo) repose beaucoup sur les composants américains. » Repubblica : « Sur ordre du ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie), le chef d’Etat-Major élabore un « plan de sécurité nationale » qui devrait être soumis au Parlement d’ici la fin de l’été. Objectifs : augmenter les effectifs des forces armées italiennes de 30 000 à 40 000 hommes, moderniser la logistique et accélérer la construction d’infrastructures militaires via des procédures transparentes et adaptées aux nouvelles menaces. Bénéficiant d’un soutien unanime au sein de la majorité, Crosetto plaide pour un « changement de modèle » intégrant tous les aspects de la défense nationale. Avant les sommets de Paris convoqués par Emmanuel Macron demain et mercredi, le ministre de la Défense doit rencontrer Giorgia Meloni, qui, bien que silencieuse, n’aurait pas apprécié les déclarations de Musk sur une sortie des États-Unis de l’OTAN, qualifiées en privé d’ « erreur ». En parallèle, Rome marque une discrète prise de distance avec Washington en maintenant le partage de renseignements avec l’Ukraine malgré l’interruption américaine. ». Corriere della Sera : « Après P. Gentiloni et E. Letta, c’est le tour de R. Prodi de soutenir le plan européen de réarmement, contrairement à E. Schlein. Un autre ténor se démarque ainsi de la posture de la secrétaire du PD, un parti de plus en plus divisé. Plusieurs au sein du parti ne veulent pas suivre leur secrétaire. Le courant minoritaire craint de voir le PD isolé en Europe. La gêne s’étend aussi au courant le plus modéré. Bonaccini a perdu son emprise sur ce courant, désormais dirigé par Alfieri et Guerini ». Corriere della Sera : « Selon le dirigeant 5 Etoiles G. Conte « le plan UE risque de nous embarquer dans une guerre » et annonce que le groupe parlementaire du M5S protestera à Strasbourg contre le plan de von der Leyen. C’est « une erreur », selon Conte d’évoquer le Next Generation EU pour les dépenses militaires, « cela était conçu pour les jeunes et pas pour l’achat d’armes ». Toujours selon Conte, le pacifisme de Salvini n’est qu’une stratégie de repli. Enfin Conte se prononce sur la posture du PD ‘’Je salue les critiques de Schlein sur le réarmement conçu par la Commission’’
Immigration. Messaggero : « Les centres [pour migrants] en Albanie pourraient désormais être transformés en Centres de séjour pour les rapatriements (CPR). L’hypothèse d’un décret est de nouveau sur la table. Ce qui est sûr, c’est que Giorgia Meloni a reçu l’appui européen et qu’elle ne peut pas gâcher cette opportunité. La Présidente de la Commission U. von der Leyen a annoncé pour mardi un nouveau plan pour le rapatriement des migrants clandestins, laissant présager d’un durcissement des règles à tous les niveaux, facilitant notamment les expulsions. Le paquet de mesures devrait aussi inclure les centres de rapatriements installés en pays tiers, où envoyer les migrants clandestins dont la demande de protection internationale a été rejetée. La fonction des centres italiens en Albanie pourrait donc évoluer en ce sens, alors qu’ils étaient initialement prévus pour la rétention de migrants dans l’attente de l’examen de leur demande d’asile. Un décret léger pour transformer la fonction initiale de ces hotspots seraient déjà prêt au ministère de l’Intérieur, que Giorgia Meloni pourrait décider de présenter, évitant ainsi de devoir obtenir la validation des juges qui bloquent jusqu’à présent la rétention. ‘Une main tendue arrive de Bruxelles que Giorgia Meloni ne pourra certainement pas ignorer’ commentent des sources proches de la Présidente du Conseil, ce qui impliquerait de modifier le Protocole entre Rome et Tirana. Giorgia Meloni aura toutefois besoin de l’accord du Président albanais qui tend à éviter le sujet à deux mois des élections en Albanie. La liste des pays tiers jugés sûrs attendue au printemps sera un autre point d’appui important et pourrait être annoncée avant que la Cour de Justice ne rende son verdict. »
StarLink. La Stampa : « Le Président italien Sergio Mattarella érige un mur contre le Tycoon. La pression augmente pour un accord avec sur les satellites [Starlink]. Monsieur Tesla, Elon Musk, a demandé un rendez-vous avec le Président italien car il craint que l’accord soit finalement écarté. Mais Matteo Salvini insiste, il faudrait selon lui signer d’ici demain matin. Le gouvernement italien se trouve dans l’embarras. Toutefois, c’est le Chef de l’Etat italien qui préside le Conseil suprême de Défense et qui a le dernier mot en la matière, or la Présidence de la République a des doutes concernant le comportement d’Elon Musk et sur un possible conflit d’intérêts. ». Repubblica : « Si Matteo Salvini critique Musk sur l’OTAN – ‘’il a tort, l’alliance transatlantique est fondamentale pour garantir la paix’’ –, il continue néanmoins de plaider pour un contrat entre l’Italie et StarLink, estimant qu’il en va de ‘’l’amélioration de la sécurité nationale’’. Une position jugée « déséquilibrée » par le reste de l’exécutif, qui explore d’autres options, notamment Eutelsat, avec qui il a eu des « pourparlers ». Giorgia Meloni, prudente, freine sur Musk, tandis qu’au sein de Fratelli d’Italia, même les plus enclins à traiter avec lui évaluent désormais des alternatives, jugeant « impossible » de confier la sécurité nationale au tycoon sud-africain après ses récentes déclarations. Le problème : l’UE n’a pas encore d’alternative prête. L’opposition en profite pour attaquer Meloni sur les risques pesant sur la loi récemment approuvée sur l’économie de l’espace, accusant le gouvernement de « se faire dicter sa ligne sur l’espace par Musk » (Schlein, PD), qui utiliserait Starlink comme « arme de chantage » (Ruffino, Azione) afin de « piéger l’Italie » (Magi, +Europa). »
Les droits de douane. Il Foglio : « Meloni et Trump, un conflit d’intérêt national ». « La droite italienne (et européenne) se retrouve dans une situation impossible. D’une part, elle est écrasée par les positions du président américain, avec qui elle partage l’appartenance à la même famille politique. D’autre part, il est évident que les politiques de la Maison Blanche ne peuvent que nous nuire. Ne pouvant pas abandonner Trump ni s’aligner, la présidente du Conseil devra chercher de manière continue un équilibre. Les conséquences des droits commerciaux américains s’opposent à notre intérêt national. Meloni a tout intérêt à éviter cela et ne peut pas se tirer d’affaire en mettant en avant uniquement son rapport personnel avec Trump : il est insensible à ce genre d’attitude. »
Corriere della Sera, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires Etrangères : « La défense, ce n'est pas seulement des chars et des canons. C'est la cybersécurité, c'est la lutte par le biais de partage d’information entre services de renseignement et pas seulement la lutte contre le trafic d'armes, l'immigration clandestine, la criminalité sur le territoire et l'aide en cas de catastrophe naturelle. La défense, ce sont des missions de maintien de la paix et de protection de nos exportations. Nous devons impérativement aller vers une dépense de défense de 2 % du PIB, en séparant cette dépense du pacte de stabilité. Nous devrons utiliser un mécanisme similaire au Fonds de relance, dont nous n'avons pas l'intention de détourner les fonds. […] Quant aux propos de Salvini sur le Président Français, ce dernier n’est pas « fou », il a ses positions qui ne sont pas les nôtres. En tant que ministre des affaires étrangères je ne me permettrai pas de qualifier avec ce ton quelqu’un qui a une position différente par rapport à la mienne. Et surtout j’ai tout mon respect pour le Chef d’Etat d’un pays ami. Nous espérons que ce que prévoit Macron ne soit pas nécessaire car nous pensons, à l’instar de Zelensky, que la guerre peut finir d’ici la fin de l’année. Nous avons d’autres fronts ouverts et nous devons œuvrer pour un traité de paix qui soit juste, qui voit l’Europe comme protagoniste et qui respecte la position de l’Ukraine. Nos militaires n’iront pas au front en Ukraine, ni sous une mission OTAN et encore moins sous une mission européenne. En revanche, une mission sous l’égide ONU serait autre chose, il s’agirait d’une mission pouvant faire de force d’interposition une fois arrivés à la paix. Concernant StarLink et E. Musk, il faut distinguer les propos de propagande des faits et garder son sang-froid. Au G7 au Canada je rencontrerai mon homologue Rubio et je le ferai avec un esprit d’amitié et de confrontation constructive. Entretemps, j’œuvrerai pour tenter de relier un rapport solide entre l’Europe et les Etats-Unis ».
Il Foglio, Matteo Piantedosi (indépendant), ministre de l’Intérieur : « Nous reconnaissons, en tant qu'Europe, que le monde change et que nous devons marquer notre autosuffisance par rapport à l'Amérique. Au-delà du terme de réarmement ou de défense commune, je ne vois pas le plan d'une manière idéologiquement négative. Au contraire, la paix peut être atteinte aussi de cette manière. La rencontre entre Trump et Zelensky dans le Bureau Ovale n’a pas été un beau spectacle dans un moment où c’est la diplomatie qui doit être privilégiée. Notre atlantisme est lié à un système de valeurs non négociables. Les attaques russes, que ce soit par le biais de propagande ou de cyberattaques ou économiques, m’inquiètent. Raison pour laquelle, quand on parle de réarmement, il s’agit d’une chose bien plus complexe. Concernant l’immigration et notamment sur le plan albanais, ceux qui ont parié sur l'échec de ce projet sont appelés à changer d'avis précisément parce que la législation européenne sur les pays sûrs et les retours rapides va dans ce sens. L’Italie s’est activée avant les autres et a conditionné voire accélérer le débat en Europe sur la migration. Quant à ce qu’a dit la Cassation au sujet du fait que le gouvernement doive dédommager les migrants sur le navire « Diciotti », il faut respecter les décisions des juges mais il est aussi possible de les commenter et je peux dire que je ne partage absolument pas cette vision, connaissant bien la complexité du dossier ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/03/2025
Le Bureau électoral central a rejeté la candidature de Călin Georgescu à l’élection présidentielle roumaine.
Roumanie. Le Bureau électoral central a rejeté la candidature de Călin Georgescu à l’élection présidentielle.
(https://prezidentiale2025.bec.ro/wp-content/uploads/2025/...)
23:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Percée des patriotes de l'UDC lors des élections pour le Parlement du canton de Soleure.
Suisse. Canton de Soleure (Solothurn en allemand). Les patriotes de l'UDC (SVP en allemand) percent lors de l'élection du Parlement du canton, arrivent premiers et mettent fin à 125 ans de domination des libéraux (FDP).
SVP : patriotes
SP : socialistes
Mitte : centre : démocrates-chrétiens
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
GLP : verts libéraux
EVP : évangélique
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Premier tour de l'élection de l'exécutif du canton de Soleure : pas d'élu.
Suisse. Canton de Soleure (Solothurn en allemand). Lors du premier tour de l'élection de l'exécutif, aucun candidat n'atteint la majorité absolue et personne n'est donc élu.
[L'exécutif du canton compte 5 membres. Le deuxième tour aura lieu le 13 avril 2025.]
Mitte : centre
SP : socialistes
FDP : libéraux
SVP (UDC en français) : patriotes
Grüne : écologistes
"Sibylle Jeker au gouvernement. Prête à participer à l'élaboration de la politique !"
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : les partis du gouvernement chutent dans les sondages.
Pays-Bas. Les quatre partis qui prennent part à l'actuel gouvernement reculent dans les sondages par rapport aux résultats des élections législatives du 22 novembre 2023.
(Sondage 8 mars/sondage 22 février/sondage 13 septembre/différence/législatives/différences avec les législatives)
partis du gouvernement
PVV : patriotes anti-islamisation
VVD : libéraux de droite
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
autres partis
Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes
CDA : démocrates-chrétiens
D66 : libéraux de gauche
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
PvdD : parti pour les animaux
Volt : pro-européen
SGP : chrétiens protestants
Denk : centre-gauche multiculturaliste
JA 21 : patriotes
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
[Les quatre partis du gouvernement sont : PVV, VVD, NSC, BBB]
14:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le coprésident du parti social-démocrate SPD a fait ses débuts en politique chez les "antifas".
Allemagne. Lars Klingbeil, le coprésident du parti social-démocrate SPD, a fait ses débuts en politique chez les « antifas ».
14:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel exclut une coalition avec Friedrich Merz.
Allemagne. La coprésidente de l‘AfD Alice Weidel exclut une coalition avec Friedrich Merz du parti démocrate-chrétien CDU.
14:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : si Călin Georgescu était empêché, George Simion arriverait premier à l'issue du premier tour.
Roumanie. Un sondage Sociopol indique que si le nationaliste indépendant Călin Georgescu n’était pas autorisé à se présenter aux élections présidentielles, le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion arriverait premier avec 28 % à l’issue du premier tour, suivi du candidat social-démocrate donné deuxième à 22 %.
13:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK de Nigel Farage est donné à 27 %, deuxième, à un point des travaillistes.
Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage est donné à 27 %, deuxième, à un point des travaillistes.
travaillistes
patriotes
conservateurs
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08/03/2025
Geert Wilders désire des mesures sociales aux Pays-Bas.
Pays-Bas. Alors que le Premier ministre Dick Schoof veut poursuivre l’aide financière à l’Ukraine, le président du PVV Geert Wilders affirme qu'il ne peut apporter son soutien que si l'argent supplémentaire est également consacré à des produits alimentaires moins chers, à des loyers moins élevés et à des factures d'énergie moindres.
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)