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26/08/2024

"Une voix pour le BSW est une voix pour la paix."

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Allemagne. Saxe.

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"Une voix pour le BSW est une voix pour la paix."

"Les échanges glaciaux entre Ursula von der Leyen et Giorgia Meloni ne semblent pas s’apaiser."

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Italie. Revue de presse.

L’attaque préventive d’Israël lancée hier contre le Hezbollah au Liban fait la Une de la plupart des quotidiens : « Israël et les raids, éclairs de guerre » (Corriere della Sera), « Éclairs de guerre » (La Repubblica), « Israël bombarde le Hezbollah, 'ce n’est pas finit’ affirme B. Netanyahou » (La Stampa), « Israël, l’attaque ’préventive’ qui provoquera la suivante » (Fatto Quotidiano), « Israël-Hezbollah, essais de guerre » (Il Messaggero), « ‘La première phase est conclue’ affirme le Hezbollah, ‘Cela ne s’arrête pas là’ affirme B. Netanyahou, les négociations pour une trêve de 72 heures à Gaza » (Sole 24 Ore). L’arrestation du suspect après l’attaque au couteau à Solingen en Allemagne vendredi est également citée « Allemagne, l’assaillant devait être expulsé » (Corriere della Sera), « Terrorisme, l’Allemagne en proie à la peur, alerte sur les très jeunes jihadistes » (La Repubblica), « Terreur en Allemagne, la droite se déchaîne ‘ce Syrien aurait dû être expulsé’ ; la France renforce la protection de toutes les synagogues » (Il Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement les raids croisés entre le Hezbollah et Israël, et les négociations à Gaza pour un cessez-le-feu, l’arrestation de l’assaillant de Solingen après l’attaque au couteau vendredi soir en Allemagne, et l’enquête pour homicide involontaire visant le commandant du super-voilier ayant fait naufrage au large de la Sicile la semaine dernière.

Sur X les hashtag #Telegram et #Durov dominent après l’arrestation à Paris du fondateur de la messagerie Telegram, Pavel Durov.

ARTICLE, Sole 24 Ore, d’E. Bruno et M. Finizio, « Ius scholae, 16% des élèves du Nord sont étrangers » : « 914 000 élèves scolarisés en Italie n’ont pas la nationalité italienne, d’après les dernières statistiques du Ministère de l’Instruction publique, publiées le 8 aout. Cela représente 11.2% des élèves inscrits, un chiffre qui atteint 16% dans le Nord et qui passe à 4% dans le Sud. Parmi ces élèves, 65% n’est pas né sur le territoire national, et appartient donc à ‘’l’immigration de deuxième génération’’. En s’intéressant aux élèves qui achèvent de manière régulière un cycle d’études élémentaires, on estime qu’environ 60 000 d’entre eux complètent ce cycle chaque année. Sur la base des chiffres de l’année scolaire 2022-2023, 330 000 élèves étaient inscrits à l’école primaire, avec une répartition de 66 000 têtes pour chaque année, de la première à la cinquième. Le Ministère précise que les élèves « en retard scolaire » représentent 11.6% du total, un pourcentage qui monte à 26.1% pour le collège et 48% pour le lycée. A cela s’ajoutent 161 238 élèves inscrits à l’école maternelle (soit 17.6% du total), 195.782 (21%) au collège, et 227 697 (25%) au lycée, auxquels pourraient se voir ajouter à leur dossier scolaire la demande de naturalisation en fonction de leur situation migratoire, comme le prévoit la réforme. Alors que se poursuit la chute de la population étudiante italienne, liée au déclin démographique (145 000 élèves de moins pour l’année scolaire 2022-2023), l’augmentation du nombre d’élèves non-nationaux se poursuit (42 500 nouveaux élèves, soit +4.9% par rapport à l’année dernière). Leur proportion augmente dans le total des élèves en Italie (11.2% aujourd’hui par rapport à 9% il y a 10 ans). Le nombre de ces élèves non-nationaux nés en Italie augmente également (9 759 de plus sur l’année 2022-2023, soit +1.7%), même si la tendance ralentit par rapport aux années précédentes. Leur répartition géographique est tout sauf homogène ; 65.2% vivent dans les régions du Nord, 23.3% dans le Mezzogiorno et 11.5% dans le Sud. Par rapport à la population totale, l’Emilie-Romagne compte le plus grand nombre d’élèves non-nationaux (18.4% du total), suivie par la Lombardie (17.1%) et la Ligurie (15.8%) et la Vénétie (15.2%), contre 8.5% dans les Abruzzes et 3% en Sardaigne. Dix provinces absorbent à elles-seules 38.9% du total des élèves non-nationaux, parmi lesquelles on compte Milan (82 396), Rome (66 385) et Turin (40 605). » 

ARTICLE, Messaggero, de F. Malfetano, « Le centre-droit se réunit bientôt : ‘’nous préparons nos priorités’’, mais Forza Italia freine sur l’autonomie » : « Ce vendredi 30 août, la Présidente du Conseil veut faire tomber le rideau et laisser derrière elle un mois d’août houleux y compris au sein du gouvernement. Giorgia Meloni demandera surtout aux deux vice-présidents du Conseil de limiter les affrontements. ‘’L’unité du centre-droit passe avant tout’’ commente l’un des ministres les plus proches de la présidente du Conseil. Et en effet, Meloni compte s’attaquer aux dossiers les plus clivants pour les alliés et travailler à un compromis. Sur le chapitre du ius scholae par exemple, Meloni demandera la garantie de tons plus modérés et d’initiatives parlementaires qui ne mettent pas en péril les relations entre les alliés. De même en ce qui concerne les réformes, sur lesquelles le leader forziste a haussé la voix par exemple sur l’autonomie régionale différenciée : ‘’nous avons dit qu’il faut d’abord définir les Lep [Livelli essenziali delle prestazioni, prestations minimales que l’Etat doit assurer sur tout le territoire national] dans toutes les régions, avant de faire l’autonomie ». Et puis la nomination des dirigeants de la Rai, les interventions sur les prisons, les concessions balnéaires et, plus généralement, la définition des priorités vers lesquelles orienter une loi de finance complexe. Si la ligne de crédit principale concernera à nouveau le soutien aux revenus et aux salaires des catégories les plus basses, des mesures ciblées seront destinées à la débureaucratisation, à la sécurité et aux périphéries. Sur la vague du « modèle Caivano », le Palais Chigi réfléchit à un « plan étendu » qui, exploitant les fonds de cohésion et (un peu) la flexibilité budgétaire, se traduira par une série d’interventions dans les périphéries les plus en difficulté du pays, en particulier dans le Sud. La Commission est un projet sur lequel la Présidente du Conseil impliquera tout le gouvernement. En attente de la lettre à Ursula von der Leyen avec l’investiture officielle qui arrivera dans les prochaines heures, un point sur le siège laissé vacant sera fait au plus haut niveau du gouvernement. En l’absence de remplaçants, la solution d’une répartition à trois secrétaires d’Etat du portefeuille du ministre (Affaires européennes, Plan de relance, Cohésion et Sud) semble probable. Aussi bien Tajani que Salvini voient l’après-Fitto comme une opportunité pour obtenir un nouvel espace à l’intérieur du gouvernement et se préparent à le revendiquer. Et cela, sans aucun doute, n’est pas une priorité pour Meloni. »

ARTICLE, La Repubblica, de C. Tito, « UE, Giorgia Meloni ne désigne pas de commissaire, le retard de l’Italie irrite Ursula von der Leyen » : « Les échanges glaciaux entre Ursula von der Leyen et Giorgia Meloni ne semblent pas s’apaiser. Il n’y a jamais eu de réel éclaircissement entre les deux leaders après le vote contraire de Fratelli d’Italia à la réélection de la présidente de la Commission. Or, ces derniers jours, le temps pris par la Présidence du Conseil italien pour la nomination du nouveau commissaire européen alors que l’échéance arrive à la fin du mois est parmi les motifs d’irritation. Rome est parmi les 5 pays sur 27 qui n’ont pas encore donné d’indications, mais ‘’parmi les principaux pays, il ne manque plus que l’Italie’’. A Bruxelles, on s’agace du fait que l’Italie prétende obtenir un portefeuille de poids et la vice-présidence mais n’est même pas capable de formuler des propositions. Mais la Présidente de la Commission aurait eu la confirmation que d’ici quelques jours, peut-être dès mercredi, la candidature de Raffaele Fitto serait officialisée. Si U. von der Leyen est consciente des difficultés internes à la majorité et la question du remplacement de l’actuel ministre des Affaires européens, cela ne suffit pas à justifier cette incertitude. Compte tenu des retards conséquents de l’Italie dans la mise en œuvre de son plan de relance, le remplacement du ministre en charge de ce dossier semble un véritable défi. R. Fitto est jugé comme ‘’l’un des seuls méloniens’’ capables de comprendre les dynamiques des institutions européennes, et U. von der Leyen n’a pas caché estimer qu’il était ‘’un des seuls’’ en mesure d’occuper une place au sein de la Commission. L’Italie se fait à nouveau remarquer à cause de son plan de relance, d’autant plus depuis que le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti l’a comparé aux plans quinquennaux de l’URSS sous Lénine. La plaisanterie n’a pas du tout plu à Bruxelles ni à plusieurs pays membre, notamment en Europe du Nord. La Présidente du Conseil se veut rassurante, et assure depuis plusieurs semaines du vote favorable de Fratelli d’Italia en vue du dernier vote, probablement en octobre, du Parlement européen pour la nouvelle Commission. Enfin, Ursula von der Leyen n’a pas apprécié la large majorité d’hommes parmi les commissaires désignés et il n’est pas exclu qu’un rééquilibrage du nombre de femmes soit opéré avec les vice-présidences. Parmi les aspirants vice-présidents, R. Fitto -qui pourrait obtenir le portefeuille des fonds de cohésion et du Budget – ne semble pas pami les favoris. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, de C. Zapperi, « Le ministre et les louanges adressées à Ursula von der Leyen : l’annonce sur la simplification est une bonne chose » : « "Nous risquons de devoir choisir entre devenir une colonie chinoise ou américaine" alerte Enrico Letta, chargé par l'UE de rédiger un rapport sur le marché unique européen, au meeting de Rimini, ‘’il y a quatre secteurs stratégiques - télécommunications, énergie, marché financier et défense – dans lesquels, soit nous allions nos forces, soit nous nous condamnons à un rôle de second plan". L'ancien Président du Conseil démocrate se heurte aux contre-arguments du ministre des Affaires européennes Raffaele Fitto (Frères d’Italie), homme de confiance de Giorgia Meloni et possible nouveau commissaire européen, qui lui répond par des préoccupations différentes. "Nous ne pouvons aller vers l'élargissement sans soulever la question des coûts, parce qu'il ne serait pas possible de faire les mêmes choses avec une Europe beaucoup plus grande et avec les mêmes ressources". Les deux hommes politiques partagent toutefois la même inquiétude quant aux moyens à mettre en œuvre pour la transition technologique et environnementale. Selon Letta, le défi de la nouvelle Commission européenne sera de trouver 500 milliards pour financer le changement. M. Fitto, quant à lui, a fait l'éloge d'Ursula von der Leyen car, dans son discours d'investiture, "l'un des passages qui m'a frappé en bien concernait la volonté nette d’engager un processus de débureaucratisation et de simplification". Pour le ministre, qui cite l'Italie comme le pays qui dépense le mieux les fonds de son Plan de Relance et souligne les bonnes relations avec la Commission, il est nécessaire d'agir sur la qualité des dépenses et sur le calendrier car "le coût de la transition est considérable et des choix fondamentaux doivent être faits". Raffaele Fitto déplore que le débat italien porte essentiellement sur les ressources et non sur les réformes, ‘’ces ressources sont uniques, elles doivent être bien dépensées et doivent être intégrées dans un système de réformes qui permette à notre pays de s'engager sur une nouvelle voie pour l'avenir". L’actuel ministre emploie un ton modéré, pensant à Bruxelles où les négociations pour le choix des commissaires européens sont en cours, là où Letta est beaucoup plus explicite dans son ‘’non au nationalisme" suscitant les applaudissements du public du Meeting qui a consacré une exposition au grand européen Alcide De Gasperi. » 

ARTICLE, Stampa, de D. Ceccarelli, « L'Internationale souverainiste se mobilise pour défendre Durov : "Telegram, c'est la liberté" - Le fondateur de la messagerie est en détention à Paris pour des infractions liées à la plateforme ; Salvini accuse : "Nous en sommes maintenant à la censure, la puanteur d'un régime". Soutien également d'Elon Musk » : « La parabole de Pavel Durov a pris une tournure géopolitique depuis son arrestation samedi soir à l'aéroport du Bourget, au nord de Paris. Le fondateur de l'application de messagerie instantanée Telegram, né il y a 39 ans à Saint-Pétersbourg et détenteur de plusieurs nationalités dont celle française est sous le coup d’un mandat d'arrêt l'accusant d'une longue liste de délits, allant de l'escroquerie au trafic de stupéfiants, en passant par l'apologie du terrorisme. Durov avait par le passé refusé de fournir au Kremlin des données sur les utilisateurs, notamment ukrainiens, qui avaient participé aux manifestations du Maïdan et les tensions se sont poursuivies en 2018, lorsque la justice russe a tenté de bloquer Telegram, suscitant la colère de nombreuses ONG. Aujourd'hui, l'Occident "va se mordre la langue", a déclaré la porte-parole de la diplomatie moscovite Maria Zacharova, ajoutant que son ambassade à Paris avait "immédiatement commencé à travailler" sur l'affaire et accusant Paris de "ne pas coopérer". Pour le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, M. Durov a fait un "mauvais calcul" en quittant son pays. C'est l'Ukraine qui explique le zèle de Moscou, par la voix d'Andriy Kovalenko, chef du Centre de lutte contre la désinformation du Conseil national de sécurité et de défense, affirmant notamment que l'affaire "pourrait également faire tomber tout le réseau d'agents russes en Europe". Les milieux réactionnaires occidentaux sont intervenus pour défendre Durov, criant à l'attaque contre la liberté de pensée et d'expression : entre autres, des cercles trumpiens à Elon Musk qui a lancé le hashtag #FreePavel, ou Edward Snowden, aujourd'hui réfugié en Russie, qui s'est dit "surpris et profondément attristé" que M. Macron "se soit abaissé à la prise d'otages comme moyen d'accéder à des communications privées". En Italie, Matteo Salvini a critiqué Paris : "En Europe, nous en sommes à la censure, à la puanteur du régime". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/08/2024

Le magazine autrichien Profil attribue, sur la carte d'Allemagne, à la Thuringe le rôle de la moustache.

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Allemagne et Autriche. Le magazine autrichien Profil attribue, sur la carte d'Allemagne, à la Thuringe le rôle de la moustache car le parti nationaliste AfD y est donné premier en vue des élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe.

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"Ils peuvent à nouveau gagner. Pour la première fois depuis la guerre, un parti d'extrême-droite peut atteindre la première place."

Les sociaux-démocrates du SPD pourraient disparaître du Parlement de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Alors que les deux partis anti-immigration sont donnés ensemble à 50 % pour les élections du 1 septembre, les sociaux-démocrates du SPD pourraient disparaître du Parlement (seuil : 5 %) bien que la Thuringe ait été le berceau de la social-démocratie : August Bebel et Wilhelm Liebknecht y ont fondé en 1869 le Sozialdemokratische Arbeiterpartei ; celui-ci y a fusionné en 1875 avec l’Allgemeiner Deutscher Arbeiterverein de Ferdinand Lassalle ; un programme social-démocrate y a été adopté en 1891.
 

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

"L'Est le fait ! Été, soleil, remigration."

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Allemagne. Est.

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"L'Est le fait ! Été, soleil, remigration."

24/08/2024

La Hongrie propose de rediriger tous les demandeurs d'asile vers Bruxelles.

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Hongrie et UE. La Hongrie a récemment proposé un plan visant à rediriger « volontairement et gratuitement » tous les demandeurs d'asile tentant d'entrer dans le pays vers Bruxelles, la capitale de l'Union européenne. Cette menace fait suite à une amende de 200 millions d'euros que la Hongrie doit payer à l'UE pour avoir violé le droit européen en matière d'asile.

Sahra Wagenknecht critique l'Office de protection de la Constitution.

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Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht critique, dans une interview accordée au Berliner Zeitung, l’Office de protection de la Constitution qu’elle accuse de mener sa propre vie et de faire de la politique.

Le SPD désire une réforme du financement des partis politiques.

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Allemagne. Le secrétaire général du parti social-démocrate SPD Kevin Kühnert estime que le parti de gauche anti-immigration BSW a reçu de l’argent d’un donateur important qui aurait fourni au parti 5 millions d’euros. En conséquence, il désire voir une réforme des règles du financement des partis politiques.

Alice Weidel et Tino Chrupalla prendront part à un rassemblement électoral en Saxe à Görlitz.

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Allemagne. Saxe. Les deux co-présidents de l'AfD Alice Weidel et Tino Chrupalla prendront part le 30 août 2024 à un rassemblement électoral en Saxe à Görlitz.

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"Pour Görlitz, pour la Saxe, avec sécurité !"

23/08/2024

Trois élections partielles locales au Royaume-Uni.

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Royaume-Uni. Le parti Reform UK de Nigel Farage était présent ce 22 août 2024 lors de deux des trois élections partielles locales et a obtenu 18.9% pour l’élection d'une personne au sein du Conseil d’Armadale and Blackridge et 15 % pour l’élection d'une autre personne au sein du Conseil de Cramlington Eastfield.

Privé de ses fonctions au sein de l'Église évangélique car élu et candidat de l'AfD.

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Allemagne. Brandebourg. L’Église évangélique Berlin-Brandenburg-schlesische Oberlausitz (EKBO) a enlevé à l’élu local AfD et candidat direct de l’AfD lors des élections pour le Parlement du Brandebourg de septembre Henry Preuß les fonctions exercées en son sein.

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Henry Preuß

Allemagne : 68% sont favorables à des négociations de paix.

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Allemagne. Une enquête de l’institut d’opinion INSA a produit les résultats suivants sur les questions de guerre et de paix :

68% sont favorables à des négociations de paix
65% sont favorables à un armistice
48% sont contre une livraison de missiles Taurus
46% se plaignent du manque de diplomatie
45% craignent la guerre en Allemagne

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BSW : "Nouveau départ pour la Thuringe. Diplomatie plutôt que belligérance. Nous donnons à nouveau une patrie/un chez soi à la paix !"

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Sahra Wagenknecht : "Nous donnons à nouveau une patrie/un chez soi à la paix !"

Première vague d'affiches FPÖ pour les élections législatives.

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Autriche. Le parti patriotique FPÖ a présenté sa première vague d'affiches pour les élections législatives du 29 septembre 2024.

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Le président du FPÖ Herbert Kickl : "Le seul de votre côté",  "5 bonnes années", "Votre volonté sera réalisée", "Cela commence avec toi. Oser courageusement innover."

Le président de l'AUR George Simion prendra la parole à la CPAC au Mexique.

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Roumanie et Mexique. Le président de l'AUR George Simion prendra la parole à la CPAC au Mexique le 24 août 2024.

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La justice a décidé que le parti nationaliste AfD n'était pas autorisé à refuser à des journalistes et à des médias de prendre part à sa soirée post-électorale.

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Allemagne. Thuringe. La justice a décidé que le parti nationaliste AfD n'était pas autorisé à refuser à des journalistes et à des médias de prendre part à sa soirée post-électorale du 1 septembre.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/08/21/des...)

"Sur la nationalité, les alliés se disputent."

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Italie. Revue de presse.

Le débat sur la citoyenneté en Italie continue de faire les unes également : « Sur le ‘ius scholae’, le piège de Salvini » (Stampa), « Sur la nationalité, les alliés se disputent » (Corriere). Enfin, les suites du naufrage du super voilier restent également en une (« Ils ont cherché à se sauver », Messaggero), tandis que l’avertissement du gouvernement italien à Stellantis sur son plan industriel en Italie est en une du quotidien économique Sole 24 Ore : « Sur l’automobile, Urso avertit Stellantis : « il n’y aura pas d’aides sans la gigafactory ».

PREMIER PLAN, La Stampa, d’E. Camilli, « Prise de distance d’Antonio Tajani (Forza Italia) dans le débat sur le ‘’ius scholae’’ » : « Lors du meeting de Rimini (‘’rencontre pour l’amitié entre les peuples’’), Antonio Tajani a relancé la polémique interne au gouvernement autour du ius scholae [possibilité d’obtenir la nationalité italienne sans être né en Italie mais en y ayant suivi une partie de sa scolarité, ndlr] : ‘’je préfère quelqu’un qui n’a pas un nom italien et dont les parents ne sont pas nés en Italie mais qui chante notre hymne national plutôt qu’une personne née en Italie de parents italiens mais qui se refuse de le chanter’’ a déclaré le vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères. Il reconnait que ce sujet ne fait pas partie du programme du gouvernement mais observe, à l’intention de ses alliés, qu’il ‘’n’impose rien à personne’’ et ne vouloir que ‘’personne ne lui impose quelque chose à lui’’. Il répond plus particulièrement à Matteo Salvini et à la Ligue ayant opposé un refus sec à l’ouverture de Forza Italia sur une modification des conditions d’obtention de la nationalité. Hier soir le chef de groupe de la Ligue au Sénat, Massimiliano Romeo, a même observé que ‘’l’insistance de Tajani ouvrait une brèche en faveur de l’opposition et risque de déstabiliser le gouvernement’’. La Ligue a également republié une veille interview de Silvio Berlusconi dans laquelle il se disait opposé au ‘’ius scholae’’ comme au droit du sol. Antonio Tajani a répliqué immédiatement en disant ‘’bien connaitre la pensée de Berlusconi’’ et qu’elle ne devait pas être ‘’utilisée pour alimenter des polémiques politiques’’. ‘’Forza Italia dit qu’il faut fréquenter l’école obligatoire jusqu’à 16 ans et obtenir le diplôme attestant de la connaissance de la langue et de la culture italiennes ; cela garantit une bien meilleure intégration que la loi actuelle’’ explique-t-il appelant à ‘’regarder la réalité telle qu’elle est : on n’est pas italien et européen en raison de notre couleur de peau, mais par nos convictions intimes’’. S’il poursuit donc sur cette ligne, les alliés de la coalition freinent et le chef de groupe Fratelli d’Italia à la Chambre Tommaso Foti déplore ‘’un thème de l’opposition pour semer la confusion au sein de la majorité’’. Gianfranco Fini, leader historique du Parti de droite Alleanza Nazionale dont Fratelli d’Italia est issu, a réaffirmé sa ‘’position de toujours en faveur du ius scholae’’, et sur la nécessité d’une intervention sur la loi afin de s’adapter à la société qui change. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Tommaso Foti, chef de groupe Fratelli d’Italia à la Chambre, « [Concernant le ius scholae] il n’y a pas d’urgence à changer la loi, en neuf ans le Parlement ne l’a pas fait » : « La loi de Finances sera au centre de la réunion avec la Présidente du Conseil le 30 août prochain. Il me semble que les chiffres de l’OCDE placent l’Italie devant l’Allemagne [en matière de dette publique] et que les données sont tout à fait normales. Cela montre même que, malgré la forte corrélation entre les économies italienne et allemande, le PIB italien connait encore une croissance de 0,5%. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter outre-mesure. La réforme des conditions d’acquisition de la nationalité italienne et le ‘’ius scholae’’ sont-ils si urgents ? Cela fait 9 ans que le Parlement se penche sur la question et le débat n’a jamais abouti. Lors des débats en 2022 sur le ‘’ius culturae’’, Fratelli d’Italia qui était alors dans l’opposition l’a refusé, mais aussi la Ligue et Forza Italia qui appartenaient quant à eux à la majorité dirigée par Mario Draghi. Il est tout à fait légitime que Tajani soulève une question qui ne fasse pas partie du programme électoral d’aucun des partis de la coalition et veuille en discuter, mais il faut aussi identifier les priorités. Il y a par ailleurs des faits incontestables : entre 2012 et 2022, 1,5 millions d’étrangers ont obtenu la nationalité italienne, soit l’équivalent de la population de Milan. En 2022, l’Italie a été le premier pays d’Europe pour le nombre de naturalisations, avec plus de 220 000 dossiers approuvés. Ce sujet est utilisé pour mettre en difficulté la majorité et cela finit par discréditer le débat. Mais l’opposition peut être tranquille, la Ligue ne se désolidarisera pas du gouvernement. Le gouverneur de la Banque d’Italie Fabio Panetta, outre qu’il faudrait plus d’immigrés en situation régulière, a dit beaucoup de choses intéressantes, notamment sur le problème des intérêts de la dette qui ne permettra pas une loi de finances extraordinaire. Nous devrons nous concentrer sur la réduction des charges salariales, la baisse des taxes et le maintien des aides pour les familles avec des enfants afin de donner un nouvel élan à la démographie. »

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Tommaso Foti

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/08/2024

Le roi Philippe accepte de décharger Bart De Wever de sa mission de formateur.

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Belgique. Le président du parti nationaliste flamand N-VA Bart De Wever est déchargé de sa mission de formateur.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/08/22/bar...)

Thuringe : l'AfD est donnée à 30 % et le BSW à 17 %.

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Allemagne. Thuringe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 17 % en vue des élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe. (Seuil : 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Saxe : l'AfD est donnée à 30 % et le BSW à 14 %.

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Allemagne. Saxe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 14 % en vue des élections du 1 septembre pour le Parlement de Saxe. (Seuil : 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : nationalistes

Die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Bart De Wever a annoncé demander au roi Philippe d'être déchargé de sa mission de formateur.

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Belgique. Le président du parti nationaliste flamand N-VA Bart De Wever a annoncé demander au roi Philippe d'être déchargé de sa mission de formateur d’un nouveau gouvernement fédéral, car les partis réunis autour de la table ne sont pas arrivés à se mettre d’accord, les libéraux francophones et les socialistes flamands s’opposant sur des questions fiscales.

"Salvini s’oppose à Tajani : "Pas de Ius scholae.""

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Italie. Revue de presse.

Le meeting de Rimini réunissant plusieurs ministres et organisé par l’association « Communauté et libération » fait la une de plusieurs journaux avec l’intervention du gouverneur de la banque d’Italie, Fabio Panetta et la réaction de Matteo Salvini, vice-président du Conseil, au débat relatif à la réforme de l’accès à la nationalité: « Panetta : ‘notre dette plombe notre avenir’ » - « Salvini s’oppose à Forza Italia : c’est non pour le « ius scholae » (Corriere della Sera) ; « Panetta : la dépense consacrée aux intérêts de la dette est du niveau de celle que nous consacrons à l’éducation » (Sole 24 Ore) ; « Une ouverture de Piantedosi [ministre de l’intérieur, indépendant] sur les droits, et Salvini s’oppose à Tajani : pas de ‘ius scholae’, la loi sur la nationalité fonctionne et ne doit pas être changée » (Repubblica) ; « la croissance est essentielle : l’intervention de Fabio Panetta » (Foglio) ; « Dette et retraites : l’alerte de la Banque d’Italie » (Stampa).

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Matteo Salvini et Antonio Tajani

COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco « La stratégie de Forza Italia pour conquérir les catholiques et les soupçons de Meloni sur les manœuvres des partis de centre » : « Giorgia Meloni se réveille sous le soleil dans son mas après une journée de pluies diluviennes et d'oliviers battus par les vents. Mais au petit-déjeuner, la grisaille revient : Antonio Tajani a présenté à Repubblica un projet que la Présidente du Conseil déteste. Il propose d'enrichir le programme de la coalition au gouvernement avec une réforme du droit d’accès à la nationalité italienne, fondée sur le  « Ius scholae », peut-être même de l'approuver avec une majorité transversale. Meloni est furieuse. Lors de l'entretien téléphonique à trois avec Tajani et Salvini, elle avait demandé de ne pas insister sur cette demande. Elle n'a pas été entendue. Les pires soupçons s'accumulent. La peur d'un désengagement de Forza Italia, le seul parti de gouvernement qui fait partie de la "majorité Ursula " en Europe, se couple à l'hostilité envers les frères Berlusconi. Meloni donne l'ordre d'ignorer les déclarations de Tajani, mais est inquiète. Elle sait que la situation ne peut qu'empirer. En effet, en milieu d'après-midi, le gouvernement se déchire avec la sortie de Matteo Piantedosi (indépendant) : si le ministre de l'Intérieur propose de changer les règles pour devenir italien, Meloni ne peut plus faire comme si de rien n'était. Il y a un détail qui exaspère la Première ministre : le « Ius scholae » dont parle Forza Italia se fonde sur une idée que Meloni avait elle-même soutenue publiquement en 2022. Il y a deux ans, pas deux décennies. Elle a du mal donc à s'y opposer, mais elle est prise au piège : le projet d’un parti de Vannacci se profile et l'objectif de n’avoir "pas d'ennemi à droite" reste l'obsession. Ce n'est pas dans le programme, déclarent les dirigeants de Frères d’Italie, ni même dans celui des oppositions. Et ce n'est pas une urgence. Meloni considère alarmante l’initiative de Tajani. Et elle attend de voir, agacée, ce que feront les frères Berlusconi. Soupçons et paranoïa reflètent un syndrome d'encerclement au Palais Chigi. Il en va de même pour la crainte que des pouvoirs forts non définis se mettent en marche pour renverser l'exécutif. Il y a un point qui inquiète Meloni et ses colonels plus que les autres : un passage de l’entretien de Tajani dans lequel il indique la cible électorale de Forza Italia : "Entre Meloni et Schlein". La leader n'aime pas l'idée de vouloir faire de Forza Italia un pont entre les deux coalitions, tout en restant loyalement au gouvernement. Pour Meloni, la position de Tajani est potentiellement utile à se désengager à l'avenir si l'exécutif actuel entrait en crise et que différents scénarios s'ouvraient. Tajani de son côté se montre soucieux de ne pas rompre avec Meloni et très attentif à traduire la sensibilité des Berlusconi. L'objectif politique reste celui d’obtenir plus d’électeurs à l’avenir et de maintenir Forza Italia ancrée au Ppe. Dans le viseur du ministre des Affaires étrangères, il y a surtout l’aire des catholiques. Dans ce cas également, le calcul est le résultat d'une analyse des sondages. Les plus récents indiquent que le « Ius scholae » est en général apprécié par l'opinion publique ; il n'est pas particulièrement apprécié par les électeurs de droite, mais il est soutenu par le monde catholique. Le même monde auquel Piantedosi s'adresse depuis la scène du meeting de Rimini. Le signal est clair. C'est maintenant au tour de Meloni de défier le chaos. »

ARTICLE, Repubblica, C. Vecchio, « Salvini s’oppose à Tajani (Forza Italia) : “Pas de Ius scholae'', mais Piantedosi ne ferme pas la porte » : « Ce n’est pas une priorité », a répondu Matteo Salvini au forcing d’Antonio Tajani sur le « ius scholae ». À Rimini, où il pensait profiter d’un bain de foule, le leader de la Ligue n’a trouvé que des journalistes pour le ramener au débat. « Nous sommes dans le pays européen qui concède le plus de naturalisations. La loi est très bien comme ça, elle fonctionne ! » a déclaré le ministre des Transports. Son ministère a loué un pavillon entier au meeting de Rimini dans le but de faire la publicité de son projet de pont sur le détroit de Messine. « Notre priorité est d’augmenter les salaires des italiens », répond-t-il, piqué au vif une fois de plus sur la question du ius schloae. C’est dans cette ambiance que le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, invité à un débat intitulé « Du besoin d’intégration », ouvre la porte à la proposition de Forza Italia, se démarquant de la droite et faisant surgir un nouveau front à l’intérieur du gouvernement. « Il faut se questionner sur la manière de faire des migrants nos concitoyens ». Il faut selon lui « satisfaire cette aspiration de chacun à se trouver un rôle et à se sentir utile dans la société. La viabilité des processus migratoires se nourrit aussi du fait que nous devons imaginer la centralité de ces personnes dans la société, d’où qu’elles proviennent ». Une intervention qui suscite les applaudissements du public. L’opposition mise elle sur les divisions de la majorité sur ce sujet. Du député M5s Patuanelli au vert Bonelli, chacun lance son invitation à voter la réforme du « ius scholae » au Parlement. « L’Italie est prête », pour l’eurodéputé Pd Antonio Decaro. Si la réaction de Tajani sera vite connue, Salvini exclut lui un vote de Forza Italia avec l’opposition. Selon Salvini il n'y aura « aucun problème concernant les nominations Rai : « La solution sera trouvée vendredi 30 août avec Meloni et Tajani ».

ARTICLE, La Stampa, par C. Luise « L’alarme de Panetta sur la dette : « Nous dépensons autant que pour l’instruction, nous avons besoin de l’Europe et de l’immigration pour croître » : « Moins de 80 milliards d'euros consacrés à l'éducation, près de 83 milliards pour payer les intérêts de la dette. Le gouverneur de la Banque d'Italie, Fabio Panetta, part de ce chiffre (lors de son intervention au meeting de Rimini, ndlr) pour souligner la nécessité de réduire la dette publique afin de ne pas hypothéquer la croissance future. En résumé, l'urgence est de penser à l'avenir, car l'Italie est le seul pays de la zone euro dont les dépenses publiques pour les intérêts de la dette sont presque égales à celles pour l'instruction, et la dette élevée pèsera sur les jeunes générations en limitant leurs opportunités. L'accent est mis avant tout sur l'Europe, avec une réflexion sur "les choix qui nous offriront un avenir meilleur". "Le problème crucial reste la réduction de la dette publique par rapport à la production". La comparaison entre les montants consacrés aux intérêts de la dette et à l'éducation est pour Panetta " emblématique de la façon dont l'endettement élevé pèse sur l'avenir des jeunes générations, en limitant leurs opportunités". Un cas entièrement italien, si l'on compare avec d'autres pays européens. Les pays de l'OCDE, selon un rapport 2023, ont alloué en moyenne 5,1 % de leur PIB et 10 % de leurs dépenses publiques aux systèmes d'éducation et de formation. L'Italie est à la traîne, même par rapport aux autres grands États européens, avec seulement 4,2 % du PIB et 7 % des dépenses publiques. C'est pourquoi "la croissance reste l'objectif fondamental de l'Italie", souligne le gouverneur de Bankitalia, "mais pour l'atteindre, il faut s'attaquer de manière décisive aux problèmes structurels non résolus. Nous devons nous concentrer sur les objectifs essentiels : renforcer la concurrence, valoriser le capital humain, augmenter la productivité du travail, l'emploi des jeunes et des femmes, définir des politiques migratoires appropriées". Panetta insiste sur l'intégration, sujet particulièrement brûlant pour la majorité, partagée entre l'ouverture au « Ius scholae » de Tajani et la rigidité de Salvini. Un argument également cher au public de Comunione e Liberazione, qui tente ces jours-ci de lancer le dialogue pour chercher un compromis au sein du gouvernement. Pour l'économiste, cependant, la politique n'a rien à voir là-dedans. En Europe, "les mesures qui favorisent l'afflux de travailleurs étrangers réguliers constituent une réponse rationnelle sur le plan économique, indépendamment d'appréciations d'une autre nature". Ainsi, l'entrée d'immigrants légaux "devrait être gérée de manière coordonnée au sein de l'Union, en équilibrant les besoins de production et les équilibres sociaux et en renforçant l'intégration des citoyens étrangers dans le système éducatif et le marché du travail". Enfin, pour surmonter ses faiblesses et se mettre au diapason du progrès mondial, Panetta reste convaincu que l'UE, en plus de "lancer des réformes profondes et de réaliser des investissements substantiels dans les années à venir", doit "fonder une capacité fiscale commune, sans laquelle l'actuelle gouvernance européenne, caractérisée par une politique monétaire unique et des politiques budgétaires fragmentées au niveau national, reste déséquilibrée". Quant à la BCE, "la fin de la rigueur monétaire a déjà commencé" avec la baisse des taux décidée en juin et le gouverneur espère une nouvelle baisse en septembre. »

ARTICLE, Il Foglio, S. Canettieri « La revanche d'Ursula » : « Qui sait ce qu'elle pense de la politique italienne depuis Bruxelles. Ces jours-ci, Ursula von der Leyen est aux prises avec le dossier italien. Le dernier grand pays qui ne lui a pas encore indiqué le nom de son commissaire. Giorgia Meloni négocie avec elle - de manière serrée - pour apporter à Raffaele Fitto le meilleur portefeuille possible. Y compris la vice-présidence exécutive. Pourtant, si l'on aligne tous les protagonistes de notre scène politique, on constate qu'au cours des derniers mois, ils ont commis des erreurs de calcul face à la politique allemande. Le premier a peut-être été Mario Draghi qui, en avril dernier, lors de la Conférence européenne sur les droits sociaux, a présenté l'esprit du rapport sur la compétitivité que lui avait demandé la présidente de la Commission de l'UE sur un ton politique. À Bruxelles, on se souvient que von der Leyen n'avait pas très bien accueilli cette sortie faite à la veille des scrutins et en plein choix des candidats pour la présidence. Plus curieuse encore a été l'approche d'Antonio Tajani à l'égard de la candidate du Parti populaire. Le 13 mai, von Der Leyen était en visite à Rome. Mais elle a été presque cachée par les leaders de Forza Italia qui ouvraient leur campagne électorale le jour même. Il n'y a pas de photos publiques de cette visite, seulement un déjeuner et Licia Ronzulli, vice-présidente FI du Sénat, est allée jusqu'à la définir publiquement comme "un cheval boiteux". Enfin, il y a la relation avec Giorgia Meloni : forte, personnelle – les deux politiques se sont montrées, à plusieurs reprises ensemble devant les caméras, de Lampedusa à Bologne, en passant par Forlì. Von der Leyen était à la recherche d'un soutien politique, et Meloni semblait tout à fait disposée à le lui offrir afin de prouver qu'elle pouvait influencer une commission qui, selon elle, avait une approche erronée et idéologique. Mais au cours du dernier mois de la campagne électorale, Meloni, en tant que chef de file des conservateurs, a fait non pas un, mais deux pas en arrière, en Conseil européen puis par le vote contre au Parlement européen à la candidature de Von der Leyen. Et en fin de compte, elle a été cohérente. La Première ministre, peut-être conditionnée par sa peur d'avoir des ennemis à droite, à savoir l'orbanien-lepéniste Salvini, a finalement revendiqué à la fois l'abstention au Conseil européen sur la nomination de von der Leyen et, surtout, le vote contre au Parlement UE. Ce fut un tournant important. Aujourd'hui, von der Leyen rembobine le film italien de ces mois, aligne les protagonistes et se prépare à la dernière négociation en position de force. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Thuringe : la CDU est prête à discuter avec le BSW de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Le candidat de tête du parti démocrate-chrétien CDU Mario Voigt est prêt à discuter avec le parti de gauche anti-immigration BSW de la formation d’un futur gouvernement de Thuringe, à condition de parler directement avec la tête de liste de ce parti en Thuringe Katja Wolf : « Tant que Sahra Wagenknecht fera les annonces pour la Thuringe depuis la Sarre, nous n'aurons aucune base de discussion avec la BSW. » [Sahra Wagenknecht habite en Sarre.]

Mario Voigt exclut une coalition entre la CDU de Thuringe et l'AfD, mais Voigt adopterait des propositions législatives avec l'AfD.

La CDU de Thuringe exclut toute alliance avec les nationalistes de l’AfD, les post-communistes de Die Linke et les écologistes.

21/08/2024

Le Conseil du district de Bautzen vote la suppression du poste de chargé aux étrangers.

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Allemagne. Saxe. District de Bautzen. Le Conseil de district a voté, à la demande de l’AfD, la suppression du poste de chargé aux étrangers.

Sahra Wagenknecht s’impliquera personnellement dans d’éventuelles négociations en Thuringe et en Saxe.

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Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht annonce qu’elle s’impliquera personnellement dans d’éventuelles négociations, après les élections en Thuringe et en Saxe du 1 septembre, pour la formation des exécutifs.

Sahra Wagenknecht met en avant le modèle social-démocrate danois en matière de politique migratoire restrictive.

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Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht reproche au gouvernement d’être responsable de l’immigration illégale et affirme que, même si le gouvernement s’effondre, cette situation aura encore des effets sur le long terme dans le futur et sera difficile à résoudre : « En Allemagne, il y a des incitations financières élevées et pratiquement pas d’expulsions, même si la demande d’asile est rejetée. »

Sahra Wagenknecht met en avant le modèle social-démocrate danois en matière de politique migratoire restrictive.