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25/12/2023

Geert Wilders désire un nouveau dirigeant turc qui soutient la sécularisation.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders écrit sur Twitter : « J'ai gagné les élections néerlandaises. Et je souhaite que les citoyens turcs qui soutiennent la laïcité et le kémalisme élisent un nouveau dirigeant capable de remporter les prochaines élections. Quelqu'un qui stoppe l'afflux d'Arabes en Turquie, protège les femmes turques, soutient la classe ouvrière et met fin à la corruption. »

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Geert Wilders

24/12/2023

Viktor Orbán souhaite un joyeux Noël !

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Hongrie.

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"Nous vous souhaitons un joyeux Noël !"

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Allemagne.

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Les co-présidents de l'AfD Tino Chrupalla et Alice Weidel : "Nous vous souhaitons un joyeux Noël !"

23/12/2023

Le PVV de Geert Wilders est donné à 48 sièges sur 150 et le Forum voor Democratie à 3.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders monte encore au sein du sondage Maurice de Hond. Ce parti anti-islamisation est désormais donné à 48 sièges sur 150. Le parti patriotique Forum voor Democratie est donné à 3 sièges. Les autres partis patriotiques JA21 et BNVL sont donnés à 0 siège.

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(TK = législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Volt : pro-européen

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

22/12/2023

"41 % des Allemands s'attendent à ce que leur situation économique se détériore [en 2024]."

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Allemagne. Selon une enquête de la chaîne de télévision publique ARD, 41 % des Allemands s'attendent à ce que leur situation économique se détériore encore davantage en un an, 46 pour cent ne s’attendent à aucun changement et seulement 9 pour cent à des améliorations.

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"41 % des Allemands s'attendent à ce que leur situation économique se détériore. Seule l'AfD arrête l'appauvrissement dû au gouvernement rassemblant les sociaux-démocrates, les écologistes et les libéraux !"

Slovaquie : l'opposition organise des manifestations.

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Slovaquie. Deux mois et demi après les élections législatives, le gouvernement de Robert Fico, regroupant deux partis sociaux-démocrates et les nationalistes du SNS, doit faire face à des manifestations hebdomadaires organisées dans différentes villes du pays par l’opposition libérale.

"Le non au MES conduit à la division du gouvernement."

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Italie. Revue de presse. 

Le rejet de la ratification du nouveau Mécanisme Européen de Stabilité (MES) par la Chambre, hier, domine la Une des quotidiens : « Le rejet du fonds de sauvetage provoque un affrontement politique » (Corriere della Sera), « MES, la déchirure avec l’Europe » (Repubblica), « Le non au MES conduit à la division du gouvernement » (Stampa), « Le non au MES divise le monde politique » (Messaggero).  

PREMIER PLAN, Repubblica, « On fait du tort à l’ensemble de l’UE » - Une Italie peu fiable qui va inquiéter ses alliés et les marchés » par Claudio Tito : «  Le rejet du MES par la majorité déconcerte la plupart des dirigeants des institutions de l'Union européenne. Après l'accord de mercredi sur le pacte de stabilité, personne ne s'attendait à un choix aussi myope. Ce qui, selon tous les responsables à Bruxelles, nuit avant tout à l'Italie. Et cela déconcerte aussi les dirigeants des autres pays. Il suffit donc d'entendre ce que dit le président de l'Eurogroupe, l'Irlandais Pascal Donohoe, pour comprendre comment le vote de la Chambre a été accueilli. « Même dans le plein respect des votes parlementaires – a-t-il dit clairement -, je regrette le résultat. Comme je l'ai souligné à plusieurs reprises, la finalisation de la réforme du traité MES est un élément clé de notre filet de sécurité commun dans la zone euro, au bénéfice de tous les pays membres de la zone euro. » La manière dont le reste de l’Europe juge ce vote peut avoir au moins trois conséquences négatives pour notre pays. D’abord le préjudice réputationnel pour l’Italie. Aucun pays - à quelques rares exceptions près - n'a jamais manqué de respecter le principe de continuité de la décision prise : si un gouvernement signe un accord, le suivant le respecte. Ce vote rend ainsi l’Italie plus faible et surtout considérée comme peu fiable. Une situation qui rapproche l'Italie de la Hongrie. La comparaison est fréquente : tout comme Budapest a bloqué le budget, Rome a arrêté le MES. Le palais Chigi se situe donc sur un front souverainiste marginalisé et isolé. Le deuxième risque concerne les conséquences futures. Il est clair que la gêne provoquée chez les partenaires se manifestera à la première occasion. Le sens est le suivant : nous le leur ferons payer. La défaite subie sur la gouvernance économique risque donc d’être encore plus grave. Il en va de même lorsque ces mêmes règles sont appliquées. Personne n’accordera de rabais à notre pays. Sans parler de la possibilité d’une crise bancaire. En fait, notre système de crédit est actuellement très solide. Mais étant donné les dérapages du passé, personne ne peut garantir avec certitude que rien ne se passera. Dans ce cas, l’Italie risquerait de se retrouver seule. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, « La victoire du pacte populiste » par Stefano Folli : « Mercredi, le ministre de l'Économie, Giorgetti, membre de la Ligue, a approuvé avec ses collègues de l'Union le nouveau Pacte de stabilité, un compromis qui peut être jugé de diverses manières mais qui représente un progrès de la majorité, menée par Meloni et Salvini, vers une Europe réelle et non imaginaire. Hier, cette même majorité, à l'exception de Forza Italia, a voté contre la ratification du MES, c'est-à-dire qu'elle a pris un chemin complètement opposé à celui de la veille. Mercredi, la Ligue était le parti de Giorgetti, jeudi celui de Borghi et Bagnai, ennemis déclarés - et, il faut le reconnaître, toujours cohérents dans leur idéologie - du mécanisme technique décrit comme un nœud coulant autour du cou de l'Italie. Quel est le vrai visage de la Ligue salvinienne : la branche des extrémistes eurosceptiques ? Un centre d’opportunisme populiste sans centre de gravité ? Mais la vraie question est une autre : où était Giorgia Meloni ? Celle qui a développé d'excellentes relations avec Ursula von der Leyen, qui a su se faire entendre sur le Pnrr (grâce aux talents de négociateur du modéré Fitto) et entretient un contact en coulisses avec le Parti populaire européen. Nous sommes au-delà de l'ambiguïté à laquelle nous étions habitués dans un certain sens. Il est probable qu'il ne faudra pas aller très loin pour découvrir la vérité : pression de la Ligue, certains diront chantage avec menace de diviser la majorité de la droite. C’est donc l'échec de Meloni qui a choisi ce qui lui semblait être le moindre mal : un vote à Noël où les gens sont distraits, et puis combien comprennent ce qu'est le MES et comment il fonctionne ? En conséquence, nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir ratifié le traité et à demander un « délai supplémentaire » après les élections européennes, dans l'espoir que la situation générale soit alors plus favorable aux forces nationalistes. Un pari dans le pari. La réalité des faits nous dit que la leader de Fratelli a raté une occasion historique d'être à la hauteur de l'image qu'elle a cultivée à l'égard de l'Europe. L’absence d’une grille de principes solides se traduit par la victoire de l’axe populiste Salvini-Conte et c’est le danger le plus grave qui menace le Palais Chigi. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, « La (mauvaise) fête de l’ambiguïté. Voici comment le front populiste revient » par Roberto Gressi : « Le ministre de l'Économie, membre de la Ligue, Giancarlo Giorgetti, malgré mille hésitations et presque balbutiements, approuve, après médiations et conquêtes, le Pacte de stabilité proposé par l'Europe, ce qui semble avoir pour corollaire naturel l’approbaion du MES. Et au lieu de cela, on le nie, tout explose, entre accusations, contre-accusations, attaques féroces. Pour le palais Chigi, le Parlement est souverain, et explique que ce n'est pas grave, que notre système bancaire est solide, que les pays qui en ont besoin pourront accéder au MES d'une manière ou d'une autre, et qu'il y aura moyen de revenir sur le sujet avec les moyens appropriés. La saison du populisme, qui a causé tant de dégâts et semblait morte et enterrée, retrouve une nouvelle vie. La Ligue et les Cinq Étoiles retrouvent dans la bagarre les raisons qui les avaient poussés à gouverner ensemble, et entraînent avec eux les Fratelli, qui pour ne pas subir de dégâts en vue des élections européennes, se mettent en quelque sorte à la tête de la rupture avec la France et l'Allemagne. Le gouvernement, après quatorze mois, est confronté à une première scission sérieuse, avec l'abstention de Forza Italia et du groupe de Maurizio Lupi uniquement pour éviter le risque d'une rupture plus profonde, qui remettrait en question la poursuite même de la législature. A présent, un gigantesque point d'interrogation s'ouvre sur le continent quant à la fiabilité de l'Italie. Il est difficile pour les partenaires européens d'échapper au sentiment d'être tombés dans un piège, l'Italie faisant semblant de vouloir suivre une voie commune, obtenant des résultats, même partiels, après une négociation épuisante, puis changeant d’avis, laissant prévaloir les considérations souverainistes et électoralistes. Ou bien, deuxième option, c'est une réaction grossière, face aux alliés européens qui ont forcé la main sur le Pacte de stabilité, mettant l'Italie au pied du mur. Mais même l’opposition en ressort avec des os brisés. Le Mouvement Cinq Etoiles vote avec la Ligue et Fratelli d'Italia, le Parti Démocrate dit oui à la ratification du MES en compagnie de Matteo Renzi et Carlo Calenda, qui ne songent pas du tout à former un front commun à l'avenir, et aussi les Verts et la gauche de Nicola, Fratoianni et Angelo Bonelli se sont abstenus, sur le principe qu'on ne sait jamais ce qui est le plus pratique. Au moins d'un point de vue électoral, c'est Matteo Salvini qui marque un point : « Nous n'avions pas besoin du MES. Si quelque chose n'est pas utile, je ne vote pas pour. En effet, puisque l'Italie a investi de l'argent dans cet Institut, puisque nous n'en avons pas besoin, nous pouvons aussi demander le remboursement de cet argent."» 

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « Le sacrifice du MES » : « Le MES a été enterré, comme cela était prévisible depuis longtemps, pour le plus grand plaisir de Salvini qui voulait montrer que lui et la Ligue ne se pliaient pas aux diktats de l’Union Européenne et montrer aussi la conséquente soumission de Meloni, qui a tenté jusqu’au bout un compromis, sans y arriver. Il s’agit de la première et sérieuse division au sein de la majorité, puisque Forza Italia et Noi Moderati ont décidé de voter pour l’abstention. Il est possible de dire que Meloni s’est retrouvée au pied du mur sur ce dossier. Elle a choisi le « non » au MES, ce qui lui coûtera très cher. Une expérience parlementaire plus importante lui aurait permis d’évaluer d’autres solutions, comme par exemple de proposer le scrutin dans six mois, après les élections européennes. Salvini est parvenu à imposer à Meloni et à Fratelli d’Italia le rejet de la ratification. La relation avec le chef de la Ligue – qui est à la fois son allié et son rival – est une question ouverte sur le chemin de la Présidente du Conseil. Si, pour tenter de suivre Salvini, Meloni devait démonter tous les efforts faits pour se construire une crédibilité en Europe, le bilan pour elle serait bien maigre au lendemain des élections européennes, au-delà du score qu’elle prévoit important. Il est difficile qu’elle puisse à nouveau obtenir l’aide de la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen comme cela fut le cas lors de sa visite-éclair sur l’île de Lampedusa au moment où Salvini invitait Marine Le Pen au meeting annuel de la Ligue. Il faudra voir ensuite quelle sera la réponse des marchés internationaux, avec lesquels il n’est pas permis de jouer avec trop de légèreté. » 

ENTRETIEN, Sole 24 Ore, d’Antonio Tajani (Forza Italia) « Forza Italia a été cohérent sur le MES. Il n’y aura aucune retombée sur le gouvernement » : « ‘’Notre position n’est pas contre le MES. Toutefois, depuis le début, nous disons que l’extension de la garantie aux banques ne nous convainc pas, notamment sur la manière avec laquelle est organisé le contrôle sur la gestion du Mécanisme. Par ailleurs, la réforme conduit à faire du MES le dernier payeur en cas de crise bancaire. Alors, pourquoi bloque-t-on depuis 7 ans la troisième étape de l’Union Bancaire, à savoir celle de l’EDIS, l’assurance européenne sur les dépôts ? Cela vaut aussi pour le marché des capitaux que nous n’arrivons pas à compléter. Q : Craignez vous que le vote de la Chambre pèse dans vos relations avec les partenaires européens ? Le gouvernement s’en est remis au Parlement. Nous avons été cohérents. Q : Sur le pacte de stabilité, que dites vous à ceux qui disent que vous vous êtes pliés aux injonctions de Berlin ? Ce sont des accusations infondéesUn principe important est enfin passé : la suppression de certaines dépenses du calcul [du déficit], comme celles, importantes, pour la défense. Ce principe vaut aussi pour la possibilité de ne pas inclure les dépenses liées à l’augmentation des intérêts de la dette. Le Pacte de Stabilité devra maintenant être discuté au Parlement européen dans ce qu’on appelle le « trilogue ». Ce n’est qu’à ce moment que nous aurons sa version définitive. Même si, je crois, il n’y aura pas de modifications substantielles.’’ » 

ENTRETIEN, Repubblica, de Romano Prodi : “Un choix insensé qui isole le pays et l’affaiblit. Un signe d’instabilité » par G. Egidio : « J'ai toujours pensé que la litanie des déclarations sur le MES n'aboutirait à rien, convaincu que je l'étais et que je le suis, que cela n'avait aucun sens de dire non à un plan qui ne coûte rien. Mais si l'Italie a choisi de le rejeter, ce qui est unique en Europe, nous nous trouvons face à un choix absurde. Choisir d’isoler le pays dans une phase comme celle-ci ne peut être que risqué, tant d’un point de vue politique qu’économique. On se place sur le même plan qu’Orban. J'ai toujours pensé que les menaces de voter contre faisaient partie d'une logique de chantage, pour obtenir quelque chose de l'Europe. Et même si je ne suis pas du tout d'accord avec la stratégie - convaincu qu'une attitude collaborative rapporte bien plus à Bruxelles -, il me semblait inévitable qu'au final le vote soit favorable. Mais je n'avais pas pris en compte la folie. Si un parti majoritaire s’abstient d’une décision aussi importante, qui isole l’Italie du reste des pays européens, parce qu’il n’est pas d’accord sur le fond, cela signifie que la fracture au sein du gouvernement est profonde. Le pacte de stabilité qui vient d’être revu était justement un compromis, surtout pour l'Italie. Si les règles précédentes étaient mauvaises, celles-ci le sont moins, ce qui est en tout cas une avancée. Tous les pays disposent de plus de temps et de flexibilité pour gérer leur dette publique, et l’Italie en bénéficiera également. Mais l’Italie n'a pas contribué à la rédaction de l'accord et a simplement suivi la position de la France, qui connaît une situation similaire mais moins grave. Cela dit, même avec une plus grande flexibilité désormais, l'Italie aura besoin d'un autre type de loi de finances pour respecter les paramètres. Disons que l'Italie a travaillé [sur la réforme du pacte de stabilité] en prenant les avocats des autres [pays européens]. Sauf que l’Italie a toujours joué le rôle de médiateur, mais maintenant, dans cette dernière négociation, l’Espagne a joué ce rôle. Ce n’est pas exactement un succès diplomatique. L'horizon du PD aux élections européennes doit être de s'affirmer comme le premier parti d'opposition. Il sera également très important de voir comment, c’est-à-dire avec quel avantage, il arrivera premier. Et pour y parvenir, il devra s’efforcer de tenir à distance les divergences internes. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Duc. « La loi de finances arrive à la Chambre une fois adoptée par le Sénat » : « Les travaux sur la loi de finances de 2024 – qui doit être adoptée d’ici le 31 décembre – vont de l’avant. Hier, la Commission Budget du Sénat a donné son feu vert à l’amendement pour lequel le gouvernement a demandé une motion de confiance des Sénateurs. Le texte sera donc voté aujourd’hui. Une fois adopté, il sera transmis à la commission pour le budget de la Chambre tandis que la présentation dans l’hémicycle est prévue pour le 28 décembre. Le scrutin final, sans motion de confiance, est prévu pour le 29 décembre. Parmi les mesures figurent le prolongement de la baisse des charges salariales et le passage de 4 à 3 taux d’imposition. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/12/2023

Des croustillons pour les députés du PVV de Geert Wilders.

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Pays-Bas.

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Geert Wilders

"Le jour des compromis. L’accord sur le pacte de Stabilité en échange de concessions sur la migration."

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Italie. Revue de presse.

L’accord sur le Pacte de Stabilité annoncé hier à l’issue de l’Ecofin domine la Une des quotidiens : « Pacte de stabilité, il y a un accord » (Corriere della Sera, Messaggero), « Pacte de stabilité, Meloni doit céder » (Repubblica), « Nouveau Pacte et accord sur les migrants, le tournant de l’Europe » (Stampa), « Pacte de Stabilité, pour Giorgetti « l’Italie a obtenu beaucoup » » (Sole 24 Ore), « Les faux souverainistes cèdent face aux faucons de l’austérité » (Fatto Quotidiano), « Le jour des compromis. L’accord sur le pacte de Stabilité en échange de concessions sur la migration » (Giornale).  

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, G. Trovati « Moins de risque d’une rallonge budgétaire, mais l'inconnue de la dette demeure » : « L'accord conclu hier sur les nouvelles règles fiscales européennes a été inspiré par "l'esprit de compromis, inévitable dans une Europe qui requiert le consensus de 27 pays". Il en résulte "des aspects positifs et d'autres moins", dans un ensemble de règles qui "devront être soumises à l'épreuve des faits dans les années à venir, et qui nous montreront si le système fonctionne réellement comme nous l'attendons". Le commentaire du ministre de l'Économie Giancarlo Giorgetti (Ligue) immédiatement après l'annonce de l'accord sur le pacte de stabilité n'est pas très enthousiaste. C'est justement le tourbillon de rencontres entre Paris et Berlin qui a changé le scénario dans lequel Giorgetti lui-même, il y a quelques jours, jugeait "limitées" les chances d'un accord. Au terme d'une négociation qui, à force de tiraillements, a évité le risque d'un report, Rome peut néanmoins se féliciter de quelques succès, dont l'ampleur sera toutefois révélée par l'analyse des textes finaux. "Nous considérons de manière positive l’intégration de nos demandes initiales pour l'extension automatique du plan lié aux investissements du PNRR", énumère le ministre, "le fait que la défense ait été considérée comme un élément pertinent et le fait que les dépenses pour les intérêts ne seront pas prises en compte dans le déficit structurel jusqu'en 2027". "L’Italie a fait beaucoup, et ce que nous signons est un accord durable pour notre pays". Les paramètres issus des négociations ainsi que leur déclinaison temporelle évitent, aussi, le risque que les règles de l'UE imposent une rallonge budgétaire dès l'année prochaine, à la veille du vote du 9 juin. Reste le problème d'une dette qui, plombée aussi par l’héritage des dépenses du Superbonus pour la rénovation des bâtiments, semble destinée à rester longtemps autour des 140 % du PIB. Dans ce cas, accélérer sur sa réduction est davantage la conséquence de ce que la réalité impose, bien plus que de la réforme de la gouvernance économique, dans laquelle la réduction du rapport entre la dette et le PIB de 1% par an sera mesurée dans la moyenne de la durée du plan d'ajustement. Un délai suffisamment long pour ne pas susciter aujourd'hui de nouvelles inquiétudes qui viendraient s’ajouter à la crainte d’une réaction des marchés qui n'apprécieraient pas une nouvelle hausse de notre dette. » 

COULISSES, Corriere della Sera, F. Fubini « Le ministre Giorgetti (Ligue) décide de se prononcer en dernier » : « Lors de la rencontre des ministres des finances européens d’hier en visioconférence, un fait révélateur peut être remarqué : l’ordre des prises de parole a été modifié. Le ministre Giorgetti aurait dû s’exprimer juste après ses homologues Le Maire et Lindner. Or, il a demandé à reporter sa prise de parole pour s’exprimer en dernier. Un peu comme si Giorgetti avait voulu vérifier si un autre pays était prêt à s’opposer, et pouvoir éventuellement lui emboiter le pas, pour ne pas être le seul pays à mettre son véto, comme cela s’est déjà passé avec le MES. Une chose est sûre, cette décision de parler en dernier a été vue par les autres pays comme l’évidence que Giorgetti devait composer avec des collègues en interne beaucoup moins alignés sur les thématiques européennes. Cependant, quand Giorgetti a pris la parole, il l’a fait de manière engagée, comme toujours dans ce genre de négociations. Ce qui n’était pas donné pour acquis. La rencontre (surprise) de la veille entre Lindner et Le Maire, qui a tenu l’Italie à l’écart de cette entente dans la dernière ligne droite, a suscité pas mal de tension à Rome, même si Giorgetti a négocié au téléphone jusqu’à la dernière minute. C’est surtout la méthode qui n’a pas été appréciée. De fait, l’Italie, la France et l’Espagne obtiennent de pouvoir défalquer plusieurs lignes de dépense de la loi de finances rectificative de 2025 (qu’il faudra indiquer dans les prochains mois), puis en 2026 et 2027, on ne tiendra pas compte de l’augmentation des paiements des intérêts de la dette, tandis que certaines augmentations de la dépense pour les investissements verts et dans la défense ne seront pas prises en compte dans le calcul du déficit. Cela sera évalué de manière « structurelle », en tenant compte d’un cycle économique qui est aujourd’hui faible. Giorgetti a démontré hier à quel point il avait conscience que la barre était haute pour l’Italie, en se battant pour que le calendrier glisse sur les prochaines mois. En février prochain, chaque pays devra négocier sa trajectoire avec la Commission, puis on fixera en avril les objectifs de « moyen terme ». Le ministre a fait comprendre qu’on ne pouvait pas prendre des engagements aussi forts en pleine campagne électorale pour les européennes, et demandé un renvoi à juillet de ces échéances. Il n’est pas impossible qu’il l’obtienne, pas tant car il y aurait un accord politique mais car la réalité l’imposera : il faudra du temps pour trouver un accord entre les gouvernements et avec les propositions du parlement sur le pacte de stabilité. Certes l’Italie, comme l’Allemagne, avait eu la tentation de reporter en janvier l’entente d’hier. Si Giorgetti a cédé, c’est parce qu’il savait que le temps ne jouait pas en sa faveur : mois après mois, Lindner durcissait ses demandes sur le budget pour plus de rigueur et était en train d’obtenir pratiquement tout. Si bien que la France, l’Espagne et l’Italie ont été sèchement renvoyée dans leurs cordes hier lorsqu’elles ont tenté d’insérer dans les règles de faibles références à ce que l’austérité actuelle du gouvernement allemand dans son pays ne tire pas l’ensemble de l’économie européenne vers le bas. » 

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « La demi-victoire du ministre Giorgetti (Ligue) » : « Beaucoup de personnes disent que le vrai gagnant du nouveau Pacte de Stabilité serait le ministre allemand, le faucon de la rigueur Lindner. Ce qui est en partie vrai. Il y a toutefois un autre vainqueur que l’on a du mal à identifier face à une affirmation évidente du duo franco-allemand. C’est le ministre Giorgetti qui – pris en étau entre Meloni et Salvini qui menaçaient de mettre leur véto pour faire capoter l’entente afin d’obtenir un report des règles budgétaires après les élections de juin – a su néanmoins garder l’Italie bien ancrée à l’Europe. L’Italie a obtenu le principe de gradualité, étalée sur 7 ans, pour réduire sa dette. Giorgetti n’est pas sorti souriant de la réunion, car il sait qu’il n’a pas été facile de faire accepter l’accord à la Présidente du Conseil (Meloni fera semblant d’être satisfaite) et surtout à Salvini (qui demeure silencieux et qui est capable de tout pendant les prochains mois de campagne électorale). En réalité, Meloni était l’une des premières à avoir su qu’il était impossible d’obtenir davantage. C’est Macron qui le lui avait dit la semaine dernière, lors de la longue rencontre au bar de l’hôtel Amigo à Bruxelles, à laquelle s’était ajouté aussi Scholz. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, R. Frignani « Une distribution équilibrée et des procédures plus rapides : voici ce qui change pour l’Italie »: « Un pacte qui est le “fruit de longues négociations dans lesquelles l’Italie a toujours joué un rôle de premier plan pour obtenir une solution équilibrée qui ne fasse plus se sentir seuls les pays qui ont une frontière extérieure de l’UE, particulièrement exposés à la pression migratoire” se réjouit le ministre de l’intérieur, Matteo Piantedosi (Indépendant), après l’accord européen pour la réforme du système d’accueil et d’asile. Il se réjouit notamment car, selon lui, “la négociation était enlisée depuis des années”. Le sujet est particulièrement important pour l’Italie : depuis janvier, 153.647 migrants sont arrivés quasi tous par la mer. En 2022 ils étaient un peu plus de 100.000. L’accord apporte des changements significatifs pour l’Italie, avec un mécanisme de solidarité entre les Etats membres pour mieux répartir les responsabilités en matière d’asile. Cela implique un soutien obligatoire pour la répartition des demandeurs d’asile et des contributions au budget de l’UE pour prévenir les flux illégaux. Un autre point clé est le nouveau système de compensation en cas de relocalisation insuffisante des migrants. La responsabilité du pays de premier accueil a été réduite à 20 mois, tandis que pour les arrivées liées aux secours en mer, la limite est d’un an. L’accord apporte aussi un autre résultat, l’introduction de la notion de “pays tiers sûr”, comme par exemple, l’Albanie où peuvent être transférés les migrants sauvés en mer. Pour la première fois, la base de données sur les migrants inclura des informations sur qui a été secouru en mer, comme en Italie. En outre, en cas de crise ou de forte pression migratoire, une accélération automatique des procédures à la frontière et des compensations plus importantes pour les transferts vers le pays de premier accueil seront mis en place. » 

ARTICLE, Avvenire, P. Lambruschi « Sur les migrants, l’UE adopte un mécanisme défensif : c’est un pas en avant mais le droit d’asile est mis en danger » : « Il y a eu quelques pas en avant, mais les propos triomphaux entendus hier sont franchement déplacés. De cet accord on peut apprécier la méthode, car nous avons une entente et cela vaudra pour les vingt-sept pays membres, mais sur les contenus, il faudra encore travailler et faire attention. Une chose est sûre, la situation de paralysie sur la thématique a enfin été débloquée mais demeurent les murs aux frontières externes et externalisées. Par ailleurs, sur la question du respect des droits humains des réfugiés arrivés en Europe, les zones d’ombre sont évidentes. C’est une confirmation de cette tendance à la dégradation dans la reconnaissance du droit d’asile, comme signalé par différents juristes et dans le dernier rapport de la Fondation Migrantes. » 

ARTICLE Foglio, D. Carretta « La solidarité européenne sur les migrants prend un contour plus volontaire » - L’Europe-forteresse a désormais son Pacte sur les migrants (sans Orban: « Si l’accord de Dublin est peut-être surmonté, le nouveau pacte sur la migration et l’asile risque toutefois de se transformer en piège pour les pays de première entrée comme l’Italie. L’entente permet de sauver l’un des principaux paquets législatifs de la Commission dirigée par U. von der Leyen afin de pouvoir dire aux élections de juin que l’Europe est en mesure de répondre aux préoccupations de ses citoyens. Un des principaux problèmes sur lesquels il est probable que cet accord se heurte est l’absence d’accords de rapatriement avec les pays d’origine des migrants. D’après les données de l’IStat, l’Italie adopte chaque trimestre entre 6000 et 8000 décrets d’expulsion mais ne parvient à rapatrier qu’une fourchette allant de 600 et 900 migrants irréguliers. Quant à la solidarité, elle est plus concrète. En cas de forte pression, un Etat membre pourra demander à la Commission d’activer la solidarité : ceux qui s’opposeront verseront une contribution de 20 000€ par migrant non accueilli ou bien de fournir d’autres mesures de soutien. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/12/2023

Le gouvernement polonais licencie l'équipe dirigeante des médias publics.

Pologne. Le gouvernement licencie l'équipe dirigeante des médias publics. Le bâtiment de la télévision publique est occupé par la police et toutes les transmissions sont coupées.

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L'ancien Premier ministre PiS Mateusz Morawiecki dénonce « un premier pas vers la dictature ».

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Le parquet d’Ingolstadt considère que la blessure de Tino Chrupalla par une aiguille ou un objet similaire est certaine.

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Allemagne. Le parquet d’Ingolstadt en Bavière considère que la blessure du co-président de l'AfD Tino Chrupalla par arme blanche, causée par une aiguille ou un objet similaire, est désormais certaine. L'hypothèse d'une piqûre d'insecte est écartée. Le parquet décide cependant d’arrêter l’enquête car aucun auteur des faits n’a été trouvé.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/06/lor...)

"La réforme institutionnelle voulue par Meloni et le problème du seuil pour la prime de majorité."

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Italie. Revue de presse. 

L’accord sur le Pacte de Stabilité annoncé hier par les ministres de l’économie français et allemand en vue de l’Ecofin de ce mercredi, fait la Une de la plupart des quotidiens : « Pacte de stabilité, il y a l’accord » (Stampa), « Pacte de stabilité, l’accord se rapproche : Paris et Berlin annoncent l’entente » (Sole 24 Ore), « Entente sur le Pacte de Stabilité mais le gouvernement italien freine » (Repubblica).  

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo « La réforme institutionnelle voulue par Meloni et le problème du seuil pour la prime de majorité » : « Giorgia Meloni assure que ce seront les électeurs qui éliront directement le Président du Conseil, ce qui donnerait de la force et de la stabilité au gouvernement, comme cela se passe dans plusieurs démocraties. Or, d’après les dernières déclarations de la ministre pour les réformes Elisabetta Casellati (Forza Italia) à la presse, il pourrait y avoir un seuil de 40% seulement (avec un seul tour) des suffrages pour déclencher une prime de majorité. Ce qui signifie paradoxalement que le Président du Conseil serait élu par une minorité. […] La majorité veut accélérer et tenter de faire adopter en première lecture le texte avant les élections européennes de juin. Le constitutionnaliste Stefano Ceccantini fait remarquer que dans tous les pays prévoyant l’élection directe d’un chef de gouvernement ou d’Etat, c’est celui qui remporte 50%+1 de voix qui est élu, ou bien celui qui remporte le deuxième tour. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Perrone et G. Trovati « PNRR, les 52 objectifs ont été atteints afin de pouvoir demander la 5e tranche » : « Le groupe de travail au Palais Chigi présidé par le ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie) officialise la réalisation des objectifs grâce aux négociations sur la redistribution des projets du Plan national de Relance. L’Italie est ainsi prête à demander à Bruxelles les documents nécessaires pour demander le versement de la 5e tranche, réduite à 10 milliards d’euros. ‘’C’est une étape qui s’ajoute au record déjà atteint par l’Italie, c’est-à-dire d’être le premier pays à avoir obtenu la 4e tranche du PNRR’’, a tenu à souligner Giorgia Meloni. Soit une tranche à hauteur de 16,5 milliards qui devraient être versés avant la fin de l’année. Ce résultat s’explique par le choix de Fitto d’atteindre d’ici décembre la réalisation des projets à portée de main, y compris ceux qui étaient prévus plus tard dans la feuille de route. Le ministre en charge du dossier du PNRR commente pour sa part ‘’c’est le résultat d’une année de dur travail de la présidente du Conseil et du gouvernement en collaboration constructive avec la Commission européenne’’. Toutefois, Piero De Luca (PD) membre de la Commission « affaires européennes » à la Chambre, met en avant le fait qu’avec cette nouvelle redistribution du PNRR, ‘’la 5e tranche a été amputée de 7,5 milliards en raison de l’élimination de 17 objectifs.’’ » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères et dirigeant de Forza Italia « " Avec l’élection directe du Premier ministre, il y aura plus de stabilité " », par M. Galluzzo : « "La campagne électorale pour les élections européennes ne préjuge de rien, l'action du gouvernement continue, nous sommes très soudés, nous sommes ensemble depuis 30 ans et depuis 1994, nous nous présentons ensemble aux élections". "J’estime qu'une prolongation de deux ou trois mois de la mesure du Superbonus pourrait être insérée dans le Milleproroghe, il y a aussi des personnes honnêtes qui en ont bénéficié et pour ceux qui ont dépassé 70 % des travaux, une prolongation n'est pas une amnistie mais une mesure juste". "Je pense la réforme constitutionnelle sur l’élection directe du Premier ministre est une bonne réforme, nous sommes unis pour gouverner et nous partirons tous ensemble s'il n'y a plus de majorité, ensuite tout est perfectible au Parlement, ce gouvernement a été désigné pour faire une proposition de stabilité. Les pouvoirs du chef de l'Etat ne sont nullement remis en cause, avec la réforme, il reste l’arbitre et le garant de la Constitution et de l'unité nationale, une réforme qui accroît la stabilité de l'exécutif ne peut que réjouir le chef de nos institutions". "Pour Forza Italia, une réforme globale de la justice est une "réforme stratégique". Et non seulement sur la séparation des carrières, la justice civile est un problème récurrent : il y a un arriéré de 3 millions d'affaires civiles, et lorsque des entreprises internationales envisagent d'investir en Italie, c'est l'un des premiers obstacles, en plus du poids de la bureaucratie. La réforme est stratégique et nous devrons la faire avancer". "Les indiscrétions qui ont circulé sur Draghi à la tête de la Commission UE n'ont guère de sens. Le président de la Commission doit être un commissaire, et chaque État membre de l'UE désignera le sien. Jouer avec Draghi dans les journaux ne fait que nuire à notre propre crédibilité, un personnage comme Draghi peut occuper le rôle qu’il veut ". » 

ENTRETIEN, Il Sole 24 ore, de Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy : « "Les investissements 5.0 sont encouragés à hauteur de 40 %. L'écobonus automobile a été relancé" », par C. Fotina : « " Avec les ressources que nous mettons en place et la réduction des taux d'intérêt qui se profile à l'horizon, nous pensons qu'au cours des deux prochaines années, une reprise significative des investissements peut se matérialiser, grâce aussi à l’effet de réformes importantes comme la procédure accélérée pour les investisseurs étrangers". "Les aides 4.0 resteront en place, mais pour les investisseurs qui peuvent également certifier une certaine économie d'énergie, il y aura un passage à des taux plus généreux, jusqu'à 40 %. Nous nous concentrerons autant que possible sur la technologie européenne, et donc nationale". " Nous avons cette année à disposition près de 15 milliards de ressources nouvelles entre le PNRR et la loi de finances". "Sur l’automobile, l’objectif est d'augmenter la production italienne et nous sommes sur la bonne voie avec Stellantis pour définir l'objectif d'un million d'unités en Italie en 2028 et travaillons sur une tranche supplémentaire de 300 à 400 000 voitures que d'autres constructeurs automobiles pourraient produire dans notre pays". "L’année prochaine, le Fonds automobile pourra atteindre presque 1 milliard pour soutenir la transition du parc automobile italien". "2024 sera l'année de la sidérurgie italienne". "Le secteur des télécoms est dans une phase de grand dynamisme : l'opération Kkr-Mef sur le réseau Tim est sur la bonne voie et il y a des consolidations possibles en vue, comme celle entre Iliad et Vodafone ; nous soutiendrons ces investissements." 

ARTICLE, Il Messaggero « Le Conseil des ministres autorise l’envoi de nouvelles armes à l’Ukraine » : « l’Italie restera aux côtés de l’Ukraine pour tout 2024. Deux choix du gouvernement ont confirmé cette intention. D’une part l’adoption en Conseil des ministres du 8e paquet de livraisons d’armes et de munitions pour Kiev dont la liste, confidentielle, a été lue par le ministre de la Défense Guido Crosetto pendant son audition devant le Comité pour la sécurité de la République (Copasir). Pendant ce temps, le gouvernement a approuvé un décret prolongeant pour 2024 l’autorisation d'envoyer des armes et des munitions à l’Ukraine avec une autorisation préalable des deux Chambres. Initialement prévu pour janvier, le décret sera adopté rapidement afin de pouvoir donner un signal à l’allié ukrainien à la veille de la présidence italienne du G7. A la Chambre, le ministre Crosetto a affirmé : ‘’encore une fois, l’Italie choisit de se mettre du côté de la liberté des pays et du respect du droit international, avec l’objectif d’arriver – en ligne avec la position prise par les alliés de l’Otan et de l’UE – à une paix juste et durable’’. Lors de la conférence des ambassadeurs à la Farnesina, G. Meloni a souligné pour sa part ‘’Nous sommes persuadés que c’est en Ukraine que l’on établit si le futur sera fait de paix ou de guerre, s’il sera basé sur les règles du droit international ou sur le chaos.’’ » 

ARTICLE, La Repubblica, C. Tito « L’entente sur le nouveau Pacte, « l’accélération » franco-allemande : « l’Italie est avec nous » » : « La France et l’Allemagne accélèrent sur la réforme du Pacte de Stabilité. La possibilité d’un accord aujourd’hui à la réunion de l’Ecofin est maintenant plus concrète. Les ministres Le Maire et Lindner annoncent une possible entente, avec une médiation sur les paramètres de réduction du déficit et de la dette. Les deux ministres ont eu au téléphone leur homologue italien Giorgetti (Ligue). Le Maire a dit qu’il était ‘’sur la même ligne que l’Italie’’. L’Italie toutefois n’aurait pas appréciée cette accélération imposée par les « collègues ». Le gouvernement Meloni n’apprécie pas l’image fournie par Paris et Berlin, à savoir que celle des deux capitales qui décident tout. Reste le fait que le nouveau pacte de stabilité est concrètement le fruit d’un accord entre la France et l’Allemagne, où l’Italie n’a joué qu’un rôle marginal. Hier s’est tenue une réunion technique entre les sherpas des 27 ministères qui a permis de trouver cet accord. Reste à savoir si à cela débouchera aussi sur un accord politique. Il faut considérer que pour modifier le Pacte, il faut amender les trois Règlements européens dont celui qui passe par le vote à l’unanimité. Il suffirait d’un « non » de certains faucons frugaux comme l’Autriche, les Pays-Bas ou la Finlande pour tout faire sauter. » 

COULISSES, La Repubblica, T. Ciriaco et A. Ginori « L’annonce prend de court le gouvernement italien, qui fait savoir que ‘’pour nous l’accord n’est pas conclu’’ »  - Giorgetti (Ligue), interpellé, ne s’oppose pas aux idées de la France et de l’Allemagne mais les alliés brûlent les étapes et irritent le Palais Chigi: « Stupeur, gêne mais surtout désagrément quant à la méthode adoptée plus que sur le fond. Meloni ne peut pas apprécier le fait que l’annonce sur la réforme du Pacte de stabilité se fasse sans impliquer de manière officielle Rome et que cela soit confié, comme cela se passe souvent, à la France et à l’Allemagne. Il a suffi d’un instant pour démentir le récit d’une Italie à nouveau au centre du jeu. Le soir venu, après quelques heures de silence embarrassé, le Palais Chigi fixe sa ligne ‘’la négociation va de l’avant, il faut un feu vert formel de l’Italie’’.  Mercredi dernier, Meloni s’était engagée auprès de Macron à coopérer pour améliorer le texte, sans toutefois confier à Paris un chèque en blanc sur les détails de la réforme, ni accepter l’annonce franco-allemande, comme ce fut le cas sur les fonds du plan de relance.  Le même scenario se répète en ce qui concerne la nouvelle gouvernance européenne. La sensation est que l’exécutif a reçu un coup dur. En réalité, le gouvernement italien n’est pas tout à fait étranger à l’esquisse d’entente validée par Paris et Berlin. Hier, les experts du Trésor qui négocient au nom de Giorgetti ont été associés aux nouveautés élaborées par les deux Chancelleries. Selon des sources européennes, ils ont même eu une réaction positive. Toujours des sources européennes font savoir que le ministre Giorgetti ne s’opposerait pas à cette entente mais il évite de se prononcer publiquement, laissant le dernier mot à la Présidente du Conseil, qui devra de toute manière parler avant l’Ecofin d’aujourd’hui. »

ARTICLE, Repubblica, T.Ciriaco , « L’Italie en Mer Rouge, la mission est une énigme, Le bateau ne peut pas attaquer pour l’instant » : « Hier, Guido Crosetto (Frères d’Italie) a dit à son homologue américain, Lloyd Austin, que Rome est prête a participer, mais pour le moment, en dehors de l'opération Prosperity Guardian. Les règles d'engagement seront déterminantes, et le choix d'un éventuel passage parlementaire nécessaire pour définir le cadre légal de l'engagement italien en découlera également. Les règles de la mission européenne sont claires et bien établies. Elles prévoient une intervention pour défendre un navire italien contre des missiles et intercepter les engins explosifs dirigés vers Israël ou d'autres pays. En ce qui concerne la participation à la mission Prosperity Guardian, la question est encore plus complexe. Pour l'instant, indique la Défense, il n'en est pas question, “En réponse à une demande précise de protection des intérêts nationaux émanant de nos armateurs, nous avons décidé de déplacer l'une de nos unités navales déjà présentes au Moyen-Orient dans le cadre d'une opération existante et autorisée par le Parlement, et non de l'opération Prosperity Guardian”. Entre-temps, il est prévu que le « Fasan » échange des informations, celles recueillies avec ses radars, et collabore avec la mission dirigée par les États-Unis. Toute évolution de l'engagement italien devra être approuvée par le Parlement. En attendant, le décret adopté hier par le Conseil des ministres qui fournit une couverture légale aux envois de matériel militaire en Ukraine pour 2024 sera bientôt soumis au Parlement. Ce n'était pas à l'ordre du jour, et Crosetto, a indiqué que janvier serait le moment opportun pour l'approbation du décret. La question n'est pas anodine car sans le renouvellement du décret avant le 31 décembre, une étape parlementaire suivra avec l'intervention du ministre en séance plénière le 10 janvier prochain. Ensuite, le vote sur le décret aura lieu. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/12/2023

Les trois députés du Forum voor Democratie sont suspendus d'une partie de leurs fonctions pour sept jours.

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Pays-Bas. Les trois députés du Forum voor Democratie sont suspendus d'une partie de leurs fonctions pour sept jours. Ils ne peuvent pas, durant cette période, prendre la parole lors des débats, mais sont autorisés à voter. En fait, comme les vacances de Noël commencent vendredi, Thierry Baudet, Gidion Van Meijeren et Freek Jansen ne sont pas autorisés à participer au débat pendant deux jours.

Les députés du Forum voor Democratie se sont abstenus de voter. Le PVV anti-islamisation de Geert Wilders, le parti des agriculteurs BBB et le député du parti patriote JA21 ont voté contre. BBB et JA21 pensent qu'une amende serait préférable. Le président PVV de la Chambre des députés Martin Bosma a été le seul membre de son groupe à voter en faveur de la suspension. 

Les députés sont tenus de déclarer, pour des raisons de transparence, leurs fonctions secondaires et l'argent qu'ils en tirent dans un registre, comme indiqué dans le code de conduite des parlementaires. 

Il y a une plainte parce que Baudet, Jansen et Van Meijeren vendent des boîtes-repas sous le nom Honest Eten et n'enregistrent pas cette fonction secondaire et les revenus qui en découlent. 

Selon Thierry Baudet, les députés du Forum voor Democratie déclarent effectivement leurs revenus supplémentaires au fisc. Si cela dépasse une certaine limite, les parlementaires verront leur salaire réduit.

Outre la suspension, Baudet, van Meijeren et Jansen seront également invités à inscrire leurs fonctions et revenus supplémentaires au registre public. Van Meijeren est également réprimandé parce qu'il n'a pas renoncé à sa fonction de conseiller provincial en Hollande méridionale et de conseiller municipal à La Haye. 

Le Forum voor Democratie qualifie la suspension d'« insulte à l'électeur et de grave atteinte aux résultats des élections et à la démocratie. »

Le PVV de Geert Wilders est donné à 47 sièges, soit + 10 en un mois !

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Pays-Bas. Un mois après les élections, le PVV de Geert Wilders est donné à 47 sièges sur 150, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges, JA21 et BVNL à 0 siège.

De nombreuses personnes qui n'ont pas voté en novembre déclarent qu'elles souhaitent désormais voter pour le PVV. 

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PVV : patriotes anti-islamisation

GL-PvdA : Groenlinks : écologistes / travaillillistes

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

Denk : centre-gauche multiculturaliste

PvdD : parti pour les animaux

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

SGP : chrétiens protestants

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

"La réforme constitutionnelle qui devient le centre d'un conflit politique et électoral."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets se partagent les Unes ce matin : « Loi de finances, feu vert en commission sur les amendements sur la fiscalité et les locations de courte durée » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « Réformes institutionnelles : le Quirinal dans le viseur [du président du Sénat] » (Repubblica), « Proche Orient, les attaques en Mer Rouge font monter le prix du gaz et du pétrole » (Messaggero), « Données Istat, l’Italie sans enfants et avec une croissance enlisée » (Stampa), « Migrants, l’année des naufrages avec plus de 2 200 victimes » (Avvenire).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Une nouvelle phase destinée à accroître les tensions » : « En quelques jours, le nuage d'ambiguïté et de réticence qui entourait le projet de réforme pour l'élection directe du Président du Conseil s'est dissipé. Le président du Sénat, Ignazio La Russa (Frères d’Italie), et la présidente Giorgia Meloni, ont fait la lumière. Et ils ont implicitement corrigé ceux qui, à commencer par la ministre des Réformes, Elisabetta Casellati (Forza Italia), affirmaient que la réforme constitutionnelle en gestation ne toucherait pas aux pouvoirs du Quirinal. Lors de la fête du parti Atreju, d'abord, puis à la cérémonie des vœux au Sénat, ils confirment une stratégie visant à réduire le rôle du chef de l’État. Le projet de réforme semble contenir plusieurs contradictions : à commencer par la figure du "deuxième Premier ministre", à choisir si celui qui a été élu par le peuple est contraint de démissionner. Mais le noyau dur de la réforme demeure, "incontournable" avec le chef du gouvernement qui est objectivement destiné à circonscrire les tâches du président de la République. Affirmer que la réforme ne touche pas formellement au pouvoir du Président n'est qu'un leurre. Avec sa rude franchise, le numéro deux de l'État, Ignazio La Russa, l'a bien expliqué hier : la réforme redimensionne les fonctions qu'au fil des ans les chefs d'État "ont eu le mérite de s'approprier pour pallier les carences de la politique", mais qui ne sont pas "strictement prévues par la Constitution". La Russa a également ajouté que, si cela ne tenait qu'à lui, il élirait aussi directement le président de la République : confirmant un présidentialisme qui est dans l'Adn de la droite, mais pas seulement, et qui modifie profondément le système parlementaire. Ce sont des signaux qui montrent l'ouverture d'une nouvelle phase, avec la réforme constitutionnelle qui devient le centre d'un conflit politique et électoral, et en perspective d'un conflit potentiel entre les institutions. Il est difficile, en effet, de ne pas voir une accélération qui coïncide avec les tensions de l'Italie au niveau européen et avec les réalisations économiques controversées du gouvernement. La question est de savoir comment les alliés, ainsi que les oppositions, l'interpréteront. Et beaucoup attendent le discours que le chef de l'Etat, Mattarella, adressera aux hauts fonctionnaires le 20 décembre. »  

ARTICLE, Repubblica, C.Tito « Négociation sur le Pacte de stabilité à l’UE, une suspension prolongée jusqu'à fin juillet » : « Des nouvelles négociations auront lieu demain au Conseil Affaires économiques et financières (Ecofin) qui réunira les 27 ministres des Finances en visioconférence. Les divergences sont importantes. En particulier, l'Allemagne n'a pas l'intention d'abandonner sa ligne rigoureuse. La révision des paramètres sur la dette et le déficit, ainsi que les procédures pour les pays ne les respectant pas, est reportée d'au moins un mois. La France et l’Italie insistent sur la possibilité d’une nouvelle suspension du Pacte, dans le but d’arriver aux nouvelles règles sans que les anciennes ne reviennent en vigueur en pleine campagne électorale. Il convient de rappeler qu’en juin, des procédures seront engagés pour “déficit excessif” à l’égard de l’Italie et la France (et autres pays). À moins d’arriver à une suspension des paramètres pour le premier semestre de 2024. Le cœur du conflit et la possible dernière négociation porte sur la "déduction" du déficit d'une partie des dépenses d'intérêts sur la dette pour les pays investissant dans des projets d'infrastructures. Dans la dernière proposition, la main tendue vers l'Italie et la France prévoyait cet avantage pendant trois ans. Paris et Rome cherchent à prolonger cette période transitoire, d'autant plus que Berlin ne recule pas sur la clause de sauvegarde établissant la réduction du déficit à 1,5%. Atteindre cet objectif pour des pays comme l'Italie, qui enregistreront un déficit de 5,3% à la fin de cette année, sera complexe. Cela signifiera faire des sacrifices et des coupes au moins jusqu’en 2027. Dans ce cas également, l'Allemagne a imposé une donnée chiffrée, la dette devra diminuer de 1% chaque année. Un pourcentage élevé, en lisant les dernières estimations de la Banque d'Italie sur le PIB. Pour cette année, la croissance sera au mieux de 0,7 %, et en 2024, elle chutera à 0,6 %. » 

ARTICLE, Stampa, U.Magri «  La souveraineté solitaire ne tient plus en Europe. ‘’Il est nécessaire que le vote s’effectue à la majorité” »: « Face au risque de paralysie en Europe, avec des décisions systématiquement reportées à plus tard, le président de la République Mattarella, fait entendre sa voix contre les “égoïsmes stériles” qui bloquent tout. L’Union européenne ne peut plus être otage de l’unanimité. Le président souhaite “un recours de plus en plus fréquent au vote à la majorité” comme antidote aux blocages. […] » 

ARTICE, La Stampa, C. Luise « Ligne Lyon-Turin : feu vert au chantier » : « ‘’C'est le bon moment, nous allons maintenant plus vite que les Français". Le ton est triomphant, celui d'une "page historique", comme s'apprêtent à la signer le président de la région Piémont, Alberto Cirio, et le directeur général de Telt, Maurizio Bufalini. L'heure du tunnel a sonné. Le groupement d'entreprises qui a remporté le contrat d'un milliard va commencer à creuser le tunnel principal de la ligne ferroviaire qui reliera Turin à Lyon. La « Tav », comme on appelle improprement cet ouvrage dont on parle depuis trente ans. En alternance, car c'est d'abord la France qui a voulu accélérer et maintenant, avec le changement de gouvernement dans les deux pays, c'est l'Italie qui a un calendrier précis. C'est ce qu'a affirmé le vice-premier ministre Matteo Salvini, qui s'est empressé d'inaugurer le chantier pour l'occasion. ‘’En 2032, le premier train passera ici". Avec son casque et le dossard jaune nécessaire pour entrer dans le tunnel de Chiomonte, le seul construit à ce jour, le leader de la Ligue mise sur ce qu'il considère comme "la victoire du oui". Il considère que l'ère de l'opposition aux travaux est désormais révolue. ‘’2032 sera une année spéciale, pour l'Italie, grâce à la vision de ceux qui n'ont jamais abandonné", déclare M. Salvini. Il est accueilli par les représentants des catégories de production, les maires de la vallée, quelques représentants syndicaux et les représentants régionaux de la Ligue au grand complet. Outre le président de la région, Alberto Cirio, et le maire de Turin, Stefano Lo Russo. Cirio ajoute : "Lorsque je suis devenu président, ce travail était bloqué comme tant d'autres dans le Piémont. Aujourd'hui, au contraire, le tronçon italien commence, ce qui montre que le processus est désormais irréversible". "Il est clair qu'une infrastructure qui profite à beaucoup pose des problèmes à certains. Pour cela, il faut accompagner, expliquer et donner quelque chose en retour. Et nous travaillons avec Rfi pour trouver les millions nécessaires dans l'accord de programme", explique M. Salvini. Il ajoute : "Je fixe d'abord le chiffre, puis je l'annonce. Je remercie les communautés et les maires. Cette patience sera récompensée non seulement par une grande infrastructure mais aussi par des travaux pour les citoyens". Il s'agit de 7 millions (environ), qui serviront à réaliser une série de travaux sur la ligne ferroviaire historique, que Rfi prendra en charge dans le contrat-programme sans puiser dans les ressources prévues pour les communes de la Vallée de Suse. Le groupement binational Uxt, composé d'Itinera (mandataire), Ghella et Spie Batignolles, qui a obtenu le contrat de construction d'un milliard en Italie, devra construire les deux cannes du tunnel ferroviaire jusqu'à Suse, pour lesquels deux tunneliers et environ 700 ouvriers sont prévus (lorsqu'ils seront pleinement opérationnels, d'ici quelques années). Le tunnel de base du Mont Cenis, d'une longueur de 57,5 km, est déjà en cours de construction du côté français, à partir de l'entrée de Saint-Julien-Montdenis. Il s'étend sur 45 km en France et sur 12,5 km en Italie. Au total, il coûtera environ 12 milliards d'euros, dont 3 milliards pour Italie. ‘’Nous construisons un morceau d'Europe", déclare Bufalini, "et pour ceux qui ont vécu la naissance de ce chantier aujourd'hui, c'est une grande émotion : le début des travaux en Italie aussi est un objectif qui ne pouvait pas être considéré comme acquis". Tant d'annonces ne suffisent pas à effacer le sentiment que, du côté français, quelque chose est bloqué. A commencer par l'éboulement qui a interrompu la ligne ferroviaire du Fréjus - en Haute Maurienne - et qui ne sera pas réglé avant l'automne. ‘’Ce matin encore, j'ai écrit à mon collègue français. L'Italie, conclut M. Salvini, se hâte, tient ses engagements. Et je compte sur tout le monde pour avoir le même sens de l'urgence parce qu'on ne peut pas isoler le Nord-Ouest". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Serbie : les nationaux-conservateurs du SNS obtiennent 128 députés sur 250.

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Serbie. La coalition autour des nationaux-conservateurs du SNS obtient 128 députés sur 250, une alliance regroupant les socialistes du SPS et les nationaux-conservateurs de Serbie unie – tous les deux alliés gouvernementaux du SNS – ainsi que les écologistes de ZS 18, les nationaux-conservateurs de NADA 13, les anti-vaccins de MI–GIN 13, les nationalistes du Rassemblement national – constitué de Dveri et du Parti serbe des gardiens du serment (CC3 ou SSZ) – 0, les ultranationalistes du SRS 0.

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Le SNS du président de la République Aleksandar Vučić obtient une majorité absolue.

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Le Rassemblement national [serbe] n'a pas d'élu.

18/12/2023

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan reçu en Hongrie.

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Hongrie et Turquie. Le président turc Erdogan et ses ministres sont arrivés à Budapest pour célébrer le 100e anniversaire des relations diplomatiques avec la Hongrie et signer un accord portant sur un partenariat stratégique renforcé avec la Hongrie.

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Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et Recep Tayyip Erdoğan

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Recep Tayyip Erdoğan et la présidente hongroise Katalin Novák

Un politicien écologiste demande un bombardement de la Royal Air Force à Pirna, suite à l'élection d'un maire nationaliste.

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Allemagne. Saxe. Après l'élection d'un maire se présentant pour le parti nationaliste AfD à Pirna en Saxe, un politicien écologiste de Saxe demande un bombardement de la Royal Air Force.

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La Suède prépare un changement dans sa politique d'aide au développement.

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Suède. Le gouvernement de centre droit soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois prépare la liaison de l’aide au développement obtenue de la Suède à la capacité du pays bénéficiaire à reprendre les citoyens que la Suède souhaite expulser, comme des migrants et des demandeurs d’asile représentant un risque pour la sécurité du pays.

Giorgia Meloni : "Devenir tête de liste aux européennes pour viser 30%."

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Italie. Revue de presse. 

Le meeting annuel de Fratelli d’Italia, « Atreju », et les déclarations de Giorgia Meloni à cette occasion au sujet de la dirigeante du Parti Démocrate, fait la Une de la plupart des quotidiens : « Frictions entre Meloni et Schlein » (Corriere della Sera) « Meloni attaque Schlein » (Repubblica), « Meloni-Schlein : haute tension » (Stampa), « Meloni-Schlein : la guerre est déclarée » (Il Messaggero), « Schlein, Conte, Saviano et Ferragni : Meloni en a après tout le monde » (Giornale). La finalisation de la loi de finances (« L’étau se resserre sur les départs en retraite anticipée », Sole 24 Ore) et le Proche Orient « Les Etats-Unis et l’UE font pression sur Netanyahou pour une trêve », (Corriere), « La mort de trois otages éloigne Biden de Netanyahou » (Stampa) font aussi la Une. 

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Giorgia Meloni à l'Atreju

Sur X, lehashtag #Ferragni domine suite aux accusations de Giorgia Meloni contre l’influenceuse Chiara Ferragni, qui font polémique. 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Meloni contre tout le monde, ‘’je ne suis pas seule” “Schlein n’a pas de courage” » : « La foule clame “ Giorgia, Giorgia”, ce samedi lors du meeting annuel de Fratelli, “Atreju”. Meloni affirme qu’elle n’est “pas seule” et donne encore quelques coups à la gauche, puis appelle à la bataille des élections européennes. “Ce ne seront pas les méchancetés et les attaques mesquines qui me feront abandonner. Je suis beaucoup plus résistante que mes adversaires ne le pensent et nous verrons qui arrivera à la fin”. La première ministre jure qu'elle ne laissera le Palais Chigi que lorsque les électeurs le voudront : “Je ne suis pas le genre de personne qui se cloue à son fauteuil et qui doit appeler le serrurier... seuls les Italiens peuvent dire que ça suffit. Tant que j’aurai le soutien des Italiens, il sera impossible de se débarrasser de moi”. Des attaques non seulement contre l’opposition mais aussi contre Chiara Ferragni (célèbre influenceuse, visée dans une affaire récente sur un partenariat caritatif avec Balocco qui a donné lieu à une amende, ndlr) : “ les influenceurs ne doivent pas être ceux qui font de l’argent par la promotion de panettone très chers en faisant croire qu’ils feront des œuvres de charité". Elle s’en prend à Schlein qui a déserté l’évènement malgré l’invitation. Elle remercie Salvini et Tajani pour “les 14 mois de travail et d’amitié” et souffle un “merci” à Berlusconi là-haut. Sur l’immigration elle se dit prête à payer le prix en termes de popularité pour donner un jour “une réponse vraie, structurelle et définitive”. Mais elle ne parle pas du Mes à ratifier ni des négociations difficiles du Pacte de stabilité. Pour elle c’est la fin d’une année “très dure” et une nouvelle année s’ouvre avec des défis imposants. La fête de Fratelli s’est terminée avec le chant de l’hymne national, tandis que Meloni, les larmes aux yeux, portait le pull bleu ciel des bénévoles. » 

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COULISSES, La Repubblica, T. Ciriaco « Devenir tête de liste aux européennes pour viser 30% » : « Tête de liste sur le terrain comme aux élections européennes : Giorgia Meloni a déjà laissé entendre à ses fidèles qu'elle se présenterait.  Peut-être à contrecœur, (“ vous voulez aussi me forcer à faire cela...”) mais elle le fera. Meloni tête de liste aux européennes, c’est la version qui circule au sein de la majorité, et la confidence aurait même été partagée avec Emmanuel Macron mercredi soir, en marge du Conseil européen lors du verre à l’hôtel Amigo. La présidente du Conseil a levé la réserve parce qu'elle ne pense pas qu'il existe des alternatives pour défendre son gouvernement et sa popularité personnelle. Parce qu'elle est certaine que celle-ci ne diminuera pas dans les six prochains mois. Elle considérera comme un succès l'atteinte du seuil de 26 %, qui est le pourcentage des dernières élections législatives. Mais elle a en tête un chiffre, 30 %. Elle estime que c’est à la portée de Fratelli d’Italia et elle est convaincue qu'une fois cette barre atteinte, personne ne pourra plus l'arrêter. Qu’elle soit déjà sur le terrain, nous l’avons compris hier lors de la fête de son parti, Atreju. Elle choisit des mots enflammés contre ses adversaires, un registre marqué à droite qui se condense autour d’une narration, moi et les Italiens d’un côté tous les autres contre (la gauche, les syndicats, les partis, les journaux, les influenceurs). Cependant, presque rien sur l'Ukraine, qui n’est plus un thème à exploiter en campagne électorale. Aucune attaque non plus contre l'Europe de Macron, Scholz ou Ursula von der Leyen avec qui elle devra construire une alliance pour la prochaine Commission. Tous ces indices convergent vers la même conclusion, la candidature est désormais décidée. Matteo Salvini et Antonio Tajani l'ont également compris, et ils auront du mal à éviter de se présenter à leur tour. Meloni change de cap et met l’accent sur les préoccupations souverainistes en réduisant le choix à une alternative : nous, ou Elly Schlein. Elle est convaincue qu'un duel avec la dirigeante du Parti démocratique la favorise. Se présenter aux élections européennes, pour la présidente du Conseil, signifie également préparer Fratelli d’Italia à ce nouveau défi. Il ne reste plus qu’à attendre l’annonce. » 

PREMIER PLAN, Repubblica, L. De Cicco : « Le soutien de Prodi renforce la dirigeante du Pd mais le M5S est plus froid sur son rôle de fédératrice » : « Dans l'entourage d'Elly Schlein, on est convaincu que les propos de Romano Prodi sur la jeune leader comme possible " fédératrice " de la gauche sont l'an zéro de son mandat. C'est-à-dire qu'il y aura un avant et un après. Un avant, fait d'indiscrétions, de fuites de noms d’éventuels remplaçants (de Gentiloni à Landini) par ceux qui n’ont que peu de sympathie pour la secrétaire du Pd et pour arriver à la conclusion politique qu’‘ Elly n’y arrive pas’. Au contraire, aujourd’hui, la déclaration de Prodi affirmant que Schlein pourrait "très bien" jouer le rôle de fédératrice de la gauche, perturbe pour l'instant ce schéma. Au sein du Pd, personne n'a envie de contredire le Professeur. Jusqu'aux élections européennes, la leader aura donc cette couverture politique. Et après ? Ensuite, il faudra tenir compte du résultat des élections et surtout, de la possibilité réelle de pouvoir fédérer les partis d’opposition. Car Giuseppe Conte n'a aucune envie d'être un partenaire mineur du Pd. Ce n'est pas un hasard si le M5S n'a fait aucune déclaration hier au sujet des propos de Prodi en soutien à Schlein, alors que ce dernier suscite de l’affection même dans une partie de l’univers M5S. Il faut aussi envisager les réactions des autres partis à fédérer. Carlo Calenda a immédiatement évité de s’exprimer : "Je ne suis pas de gauche, cela ne me concerne pas". Matteo Renzi attaque Meloni depuis des mois, mais ne se sent pas non plus concerné. Les alliés quasi certains du Pd restent eux aussi vagues quant à l'appui de Prodi à Schlein. Nicola Fratoianni, leader de Sinistra italiana, est le plus condescendant : "Elly est très bien, mais plus que de parler de noms, il faut comprendre comment former une opposition sérieuse au Parlement et dans les territoires". Schlein s'en accommode pour l'instant : le "bouclier " de Prodi lui sert surtout à se protéger au sein du PD. » 

SONDAGES, Corriere de samedi, N. Pagnoncelli «  Fratelli d’Italia dépasse à nouveau la barre des 29%, la Ligue et FI en baisse ; le PD remonte » : « Nous arrivons à la fin de l’année avec cette situation : la « reine des réformes », soit l’élection directe du Président du Conseil, ne réchauffe pas  vraiment le cœur des Italiens, l’accord sur les migrants avec l’Albanie est à ce stade suspendu par la Haute Cour albanaise et la loi de finances, toujours selon nos sondages, laisse en général un sentiment d’insatisfaction. C’est la raison de la poursuite de la baisse de popularité du gouvernement : 50% des sondés qualifie négativement l’action du gouvernement tandis que seuls 39% s’en disent satisfaits. S’agissant de la côte de popularité de Giorgia Meloni, elle acccuse -2 points en un mois mais -10% en un an. Concernant les partis, Fratelli d’Italia est crédité de 29,3% des intentions de vote (+0,8 points en un mois), la Ligue de 8% (-1,2 points) et Forza Italia de 6,8% (-1 points). Concernant les partis d’opposition, le PD est à 19% (+1 point), le M5S à 17,2% (+0,2), l’alliance Verts-gauche à 4% (+0,5), Azione à 3,2% (+0,1) et Italia Viva à 3,5% (stable). En termes absolus, la coalition de droite est à 45,1%, reculant en un mois de -1,5 points, alors que les partis de centre gauche remontent à 25,4% (+1,3 points). » 

ARTICLE, Repubblica, C. Tito : « Réforme des traités, fin de l’unanimité dans l’UE. Le plan de Scholz et Macron pour affaiblir les souverainistes » : « Affaiblir juridiquement les souverainistes. Et en particulier le Hongrois Viktor Orban. Qui représente aujourd'hui une bombe toujours prête à exploser au cœur de l'UE et sur le chemin de l'intégration européenne. C’est le pacte entre le Français Macron et l'Allemand Scholz, qui a pris forme les jours peu avant le dernier Conseil européen. En prédisant que la Hongrie - comme cela s'est effectivement produit – se serait déchaînée sur l'Ukraine et contre l'élargissement de l'Union, les deux leaders pensent que la réforme des traités européens, en particulier en ce qui concerne la règle de l'unanimité, doit désormais être réalisée d’ici trois ans. En faisant de la prochaine législature une sorte de "législature constituante". La gouvernance européenne doit devenir plus agile et plus efficace. Il en va de l'avenir de l'UE, en particulier dans le cas d'un élargissement du nombre de membres. Il est, en effet, difficile de se mettre d'accord sur des choix à 27, imaginons à 30 ou à 35. Pour rejoindre cet objectif, la France et l'Allemagne s'appuient sur un vote déjà effectué par le Parlement européen. En effet, le 22 novembre, lors de la session plénière à Strasbourg, une résolution a été adoptée demandant la modification des traités. Elle prévoit l'introduction du vote à majorité qualifiée sur presque tous les sujets, un droit d'initiative législative à part entière du Parlement et un changement des critères de composition de la Commission, qui ne pourra plus être composée d'un commissaire par pays membre. S'engager dans cette réforme n'est cependant pas simple. En vertu de l’article 48 du traité sur l'Union européenne, le vote du Parlement permet de soumettre des propositions au Conseil européen et de les notifier aux parlements nationaux. Il appartiendrait alors au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement - vraisemblablement en mars - de décider d'examiner les propositions et de convoquer, le cas échéant, une Convention composée de représentants des parlements nationaux, des chefs d'État ou de gouvernement des États membres, du Parlement et de la Commission. Il reviendrait ensuite à une conférence intergouvernementale (formée par les gouvernements des États membres) d'approuver définitivement les propositions. Un processus long, qui a par exemple, déjà eu lieu au début des années 2000, avec la Convention présidée par le français Giscard d'Estaing. Le pacte Macron-Scholz prévoit que la première étape soit franchie lors du sommet en mars. Le calendrier prévoit toutefois que tout soit conclu d'ici 2028. Avant l’entrée des nouveaux membres et avant les élections européennes suivantes. L'objectif reste de doter l'UE d'instruments de décision efficaces et éviter que l'édifice européen ne s'écroule sous les coups des souverainistes et empêcher Orban de paralyser l'Union. Le temps presse, pour une telle "révolution", il faut de l'engagement et de la détermination. Et probablement aussi du leadership. C'est peut-être aussi pour cette raison que le nom de Mario Draghi a commencé à circuler. » 

ARTICLE, Il Messaggero, G. Rosana « Pacte de Stabilité, les négociations demeurent difficiles, Rome demande la réduction des intérêts de la dette pour les investissements » : « Ce mercredi, les ministres des finances des 27 se réuniront en format Ecofin en visioconférence avec l’objectif de sceller l’entente sur les nouvelles règles européennes pour les comptes publics avant la fin de l’année. Un accord est encore possible même si les probabilités sont faibles. A cela s’ajoutent les déclarations du ministre Giorgetti (Ligue) ‘’je ne sais pas si je conclurai un accord en visio-conférence qui engage l’Italie pour les prochaines années’’. La position qui semble se cristalliser dans les milieux gouvernementaux est de reporter les négociations de quelques mois, ce qui mettrait d’accord Rome et Paris. Il est vrai aussi que si une entente n’est pas trouvée, on risque de renvoyer la question après les élections européennes. ‘’Nous ne sommes pas pressés’’ a rappelé A. Tajani lors du meeting de Fratelli d’Italia. Après de timides pas en avant lors de l’Ecofin du 8 décembre, parmi les points suspendus figure la ‘’remise’’ transitoire de l’augmentation des intérêts de la dette pour les investissements stratégiques. Elle devrait baisser à 0,5% pendant la période 2025-2027 par la définition des ajustements budgétaires structurels, comme demandé par les pays sous procédure pour endettement excessif. Cela est trop pour les pays frugaux et trop peu pour les pays méditerranéens. Le ministre des Affaires étrangères Tajani n’a pas caché que les négociations concernaient également ‘’les taux d’intérêts sur la dette’’. Ce sont des mots prononcés au lendemain des déclarations de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, qui a exclu un plan pour réduire les taux d’intérêt dans le court terme. »   

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Prêt pour la Noël. Vous aussi ?"

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Pays-Bas.

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Geert Wilders : "Prêt pour la Noël. Vous aussi ?"

17/12/2023

L'AfD obtient son premier maire dans une ville importante, à Pirna en Saxe.

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Allemagne. Saxe. Pirna. Tim Lochner est élu, pour l'AfD, maire de Pirna lors du deuxième tour, face à deux autres candidats.

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AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

FW-WP : Électeurs libres

(https://wahlen.regioit.de/4/bm2023pirna/146285229/praesen...)

George Simion, Matteo Salvini, Santiago Abascal, Jorge Buxadé et Assita Kanko parlent à l'Atreju.

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Italie, Roumanie, Espagne, Belgique (Flandre). George Simion, Matteo Salvini, Santiago Abascal, Jorge Buxadé et Assita Kanko parlent à l'Atreju, la fête politique organisée par l'organisation de jeunesse de Frères d'Italie, le parti du Premier ministre italien Giorgia Meloni.

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Le Premier ministre italien Giorgia Meloni et le dirigeant du parti nationaliste roumain AUR George Simion

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Giorgia Meloni et le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini

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Giorgia Meloni et et le dirigeant de Vox Santiago Abascal (Espagne)

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Jorge Buxadé de Vox (Espagne)

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Assita Kanko (N-VA - Flandre/Belgique)

L'AfD donnée à 23 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes 

FDP : libéraux

AfD : nationalistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

Sonstige : autres

16/12/2023

Elon Musk, Edi Rama, Santiago Abascal et Rishi Sunak à l'Atreju.

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Italie, Albanie, Espagne, Royaume-Uni. Elon Musk, le Premier ministre socialiste albanais Edi Rama, le dirigeant du parti nationaliste espagnol Vox Santiago Abascal et le Premier ministre britannique Rishi Sunak ont pris part à l'Atreju, la fête politique organisée par l'organisation de jeunesse de Frères d'Italie, le parti du Premier ministre italien Giorgia Meloni.

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Elon Musk et son fils

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Edi Rama

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Santiago Abascal et Elon Musk

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Rishi Sunak