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04/06/2025

Le BSW doit s'adresser à une commission qui n'existe pas encore.

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Allemagne. Afin de demander un recomptage des voix, le BSW doit s’adresser à la Commission de contrôle électoral au sein de la Chambre des députés, mais cette commission n’a pas encore été élue, plus de trois mois après le scrutin, par la Chambre des députés.

De plus, les députés n’ont pas intérêt à ce qu’un recomptage ait lieu, car, si le BSW entrait à la Chambre des députés, des élus d’autres partis perdraient leur siège.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/06/03/all...)

"États-Unis et Kiev, pacte Meloni Macron"

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à la visite du Président de la République à Rome ("Meloni et Macron : en avant ensemble" Corriere della sera, "Unis sur la défense européenne" Repubblica, "États-Unis et Kiev, pacte Meloni Macron" Stampa, "Italie-France, le dégel et l'entente" Messaggero, "Trêve Meloni-Macron, 3 heures sur les droits de douane et l'Ukraine" Giornale).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les droits de douane de 50% sur l’acier et l’aluminium introduits à partir d’aujourd’hui par les Etats-Unis, le taux d’emploi en Italie, le référendum ce week-end et l’attaque russe sur Kharkiv.

Rencontre entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni. Corriere della Sera : « La ‘paix’ Meloni-Macron. » « Ce rendez-vous était crucial, ce dont les deux leaders sont conscients ». « Il y a eu une volonté commune de mettre un terme aux divisions qui, jusqu’à présent, n’ont pas manqué. » « L’un des points évoqués, le cadre financier pluriannuel est particulièrement délicat politiquement compte tenu des approches clairement différentes des alliés au sein du gouvernement [italien] vis-à-vis de l’UE. Le prochain sommet bilatéral a été annoncé pour 2026 en France. » « Tout en reconnaissant les différences, Giorgia Meloni avait récemment minimisé [les tensions entre les deux pays] : ´On fait beaucoup de bruit à ce sujet’. Quoiqu’il en soit, il était nécessaire que l’Italie et la France fassent en sorte de ne pas apparaître (ou de ne pas être) divisés. ». Corriere : « Une coopération d’égal à égal et les relations avec les Etats-Unis, les règles et les limites de la nouvelle alliance ». « Une rencontre longue, cordiale, marquée par l’impératif commun de dépasser les frictions et unir les forces dans l’intérêt des deux pays. Giorgia Meloni s’est dit ‘satisfaite’ à l’issue. ». « Emmanuel Macron aurait rassuré la Présidente du Conseil sur le fait que ce ne sont pas les différents formats des sommets qui comptent mais l’entente sur les questions fondamentales, toutefois Rome sera davantage impliquée. Il aurait en outre reconnu la relation privilégiée avec Trump et le rôle de médiatrice revendiqué par Meloni entre l’UE et les Etats-Unis ». « Sur l’envoi d’un contingent militaire européen en Ukraine, si Macron insiste, Meloni affirme que la ligne italienne ne changera pas ». « L’espace est un autre domaine où l’Italie et la France devaient apparaître unies et une coopération avec l’Allemagne sur les satellites a été évoquée hier. ». « On peut considérer que l’objectif d’un réalignement franco-italien a été atteint. » Il Foglio : « Longue vie à l’agenda Macroni ». « Une rencontre très utile pour comprendre les domaines sur lesquels l’Italie et la France pourront tenter d’améliorer leurs relations ». « La position pro-européenne adoptée par l’un comme par l’autre les rapproche plus que ce qu’ils veulent parfois admettre ». « On observe de la part de la France la volonté de faire un pas vers l’Italie mélonienne ». « L’objectif est de maintenir l’Europe unie lors du G7 au Canada. Sur le dossier migratoire on voit qu’un axe anti-Le Pen pourrait naître entre Macron et Meloni. » Messaggero : « Le dégel Meloni-Macron : accord sur l’Ukraine et l’espace ». « Un sommet de trois heures en tête-à-tête entre les leaders français et italien débouchant notamment sur un accord pour faire front commun sur Kiev au niveau du G7. L’Italie, la France et l’Allemagne réfléchissent à une alternative aux satellites d’Elon Musk. » Messaggero : « Des désaccords à "on est presque amis", la paix au nom de Donald Trump ». « C’est l’intervention du président américain qui a ramené la Présidente du Conseil italienne à la table des « volontaires » aux côtés de F. Merz et K. Starmer. L’Élysée affirme de son côté qu’il ‘n’y a pas d’ostracisme’ vis-à-vis de l’Italie ». « Donald Trump aurait joué un rôle décisif [dans ce rapprochement], bien qu’à son insu. En effet, le président américain aurait fait éclater l’étincelle entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni, avec une série de mouvements sur la scène internationale qui auraient fini par faciliter la tâche pour la Présidente du Conseil. » Repubblica : « Le nouveau pacte entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron pour ‘défendre l’Europe ensemble’». « Il a été précédé de déclarations de ses conseillers pour détendre les tensions. Le président français a demandé et obtenu la rencontre. L’échange a porté sur de nombreux dossiers. Le principal nœud reste la gestion des relations avec Washington. Le communiqué conjoint est déjà un résultat pas évident mais il n’y a eu aucune conférence de presse ou déclaration à l’issue. Certaines fractures, telles que la rivalité stratégique en Libye ou le contentieux autour de STMicroelectronics, mais il y a une volonté de rétablir des échanges pragmatiques ». « Les deux leaders sont bien d’accord sur un point : le sommet de l’OTAN à La Haye pourrait tourner au cauchemar. Donald Trump risque de se défiler et l’Europe de se retrouver seule. Il n’y a pas d’autre solution : il faut renforcer le pilier européen de l’OTAN en montrant que les principales capitales travaillent ensemble lorsque c’est nécessaire. Il y a 50% de probabilité que la Présidente du Conseil se rende à Nice le 10 juin prochain. Autre point sensible : la sécurité spatiale. Depuis plusieurs mois le Palais Chigi aurait des contacts également avec la française Eutelsat comme alternative européenne à Space X. Un pas supplémentaire est fait avec un possible triangle incluant l’Allemagne. » La Stampa : « Pacte Meloni-Macron sur les Etats-Unis et Kiev ». « Le dégel entre Rome et Paris pour une Europe plus forte ». « C’est un nouveau chapitre des relations France-Italie marquée par les tensions de ces derniers mois. Les deux leaders sont prêts à travailler « pour une Europe plus souveraine ». « Le gouvernement italien n’est pour le moment pas aligné sur la proposition de Macron pour la reconnaissance de la Palestine, [toutefois] c’est un pas en avant qui pourrait pousser certains pays à en faire autant ». « La force d’un leader réside dans sa capacité de dialoguer [même si en l’occurrence] G. Meloni et E. Macron ne s’entendent pas sur le plan personnel. »

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Emmanuel Macron et Giorgia Meloni

Les référendums des 8 et 9 juin. La Repubblica : La circulaire de l’entreprise Rai invitant ses employés et collaborateurs à prendre un congé ou une autorisation d’absence pour aller voter a été jugée « discriminatoire » par le tribunal de Busto Arsizio. L’entreprise a soutenu que ces dispositions, déjà contenues dans de précédentes circulaires, ne constituent pas une obligation, contrairement à ce qui a été retenu par le tribunal. Dario Carotenuto, député du M5S et membre de la commission « Vigilance des services radiotélévisés », a annoncé qu’une interrogation ad hoc sera tenue pour déterminer les « responsabilités de ce qu’il s’est passé ». L’enjeu des prochains référendums est celui de la participation, qui devra atteindre le « quorum » de 50+1% d’électeurs inscrits ayant effectivement voté. Alors que le centre-droit a appelé à ne pas voter, les partis de l’opposition ainsi que plus de 170 organisations civiles ont multiplié les consignes de vote. Cheval de bataille de Forza Italia au Parlement, la question de la nationalité pourrait enregistrer un plus haut niveau de participation.

Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense, à La Stampa « L’occupation à Gaza est dangereuse, Netanyahou fait croitre le nombre de terroriste ». « Nous restons amis de l’Etat et du peuple d’Israël ». « La reconnaissance d’un Etat palestinien proposée par E. Macron est seulement symbolique. Nous visons une résolution de l’ONU pour la solution ‘deux peuples, deux Etats’. » « Une seule personne a la main pour mettre fin à la crise [en Ukraine], c’est V. Poutine. C’est lui qui a initié la guerre, c’est lui qui poursuit l’offensive sur le terrain, il ne semble pas enclin à de véritables négociations. Il augmente la production militaire et annonce une nouvelle campagne de recrutement, ce qui n’est pas compatible avec l’hypothèse d’une trêve. Cela confirme ce que je pense depuis trois ans : c’est le siècle des grandes puissances et pas des grandes démocraties. C’est pour cela que la sécurité doit être une priorité pour l’Europe. Je suis convaincu que Trump ne voulait pas légitimer Poutine, mais l'inciter à négocier, selon ses propres modalités. Il ne fait aucun doute que sa priorité géostratégique est l'Indo-Pacifique et que le bras de fer des États-Unis, dans les prochaines décennies, se jouera avec la Chine. Mais je ne pense pas que Trump puisse risquer l'ouverture d'un front européen plus vaste encore que celui qui existe aujourd'hui. Concernant les pays dits ‘volontaires’, nous en avons toujours fait partie, et ce à tous les niveaux. J'ai moi-même envoyé nos militaires. Et nous avons toujours dit qu'il était inutile de planifier des missions sur le sol ukrainien tant qu'il n'y aurait pas de trêve. Lorsque la question d'une mission de paix se posera, notre position est qu'il n'est pas logique de la confier uniquement à ceux qui ont soutenu l'Ukraine : elle devra être élargie et placée sous l'égide de l'ONU. La rencontre Meloni-Macron est une étape importante non seulement pour les relations entre l'Italie et la France, mais aussi pour l'Europe. Il me semble évident que pour aborder la question de la défense et de la dissuasion, il faut réunir les plus grandes nations sur le plan militaire, à savoir l'Allemagne, la France et l'Italie. De même, une consultation préventive entre l'Italie et la France peut permettre de désamorcer de nombreux problèmes à la veille de la prochaine réunion de l'OTAN ».

Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre pour les Relations avec le Parlement, à La Stampa « [Le referendum] est un vote pour ou contre le leadership de Maurizio Landini [Secrétaire général de la Confédération générale italienne du travail], une question interne au centre-gauche ». « Il est tout à fait légitime de s’abstenir. Pour ma part je ne participerai pas au référendum, bien que je participe toujours aux élections. Les cinq questions posées sont complexes, techniques, difficiles à comprendre, ils risquent de vider de son sens l’instrument qu’est le référendum. Concernant les manifestations de vendredi et samedi contre l’action d’Israël à Gaza organisées par les oppositions, la majorité n’y participera pas. La position de Giorgia Meloni et Antonio Tajani est claire : ce qu’il se passe est inacceptable. Mais le gouvernement fait de la politique alors que la rue est le territoire des oppositions. Concernant la proposition d’E. Macron de reconnaître l'État palestinien, cela dépend de l'effet que l'on souhaite obtenir. Mais quel État palestinien reconnaîtrions-nous ? La Cisjordanie de l'Autorité palestinienne ou la bande de Gaza, dominée par le Hamas, une organisation terroriste ? Si ce point n'est pas clarifié, le risque est de faire un geste symbolique qui ne contribue pas à la résolution du conflit. L'Italie et la France sont des alliés historiques. Les relations doivent rester solides, et l'Élysée le reconnaît également. Les tensions, qui peuvent exister naturellement, font plus les gros titres des journaux que les dossiers politiques réels. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Giorgia Meloni reçoit Robert Fico.

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Italie. Le Premier ministre nationaliste italien Giorgia Meloni a reçu à Rome le Premier ministre social-démocrate souverainiste slovaque Robert Fico.

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Giorgia Meloni et Robert Fico

Les 60 députés de Chega.

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Portugal.

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03/06/2025

Frauke Petry s'inspire de Javier Milei.

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Allemagne. L’ancienne figure de proue de l’AfD Frauke Petry a fondé le « Team Freiheit » et s'inspire du président argentin Javier Milei.

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Frauke Petry

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/06/fra...)

(https://www.team-freiheit.de/team/)

Allemagne : la Cour constitutionnelle rejette la demande de recomptage.

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Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW voit ses deux recours devant la Cour constitutionnelle fédérale être rejetés alors que le parti a échoué à atteindre le seuil électoral des 5 % à 9.500 voix près. Si le BSW était présent à la Chambre des députés, l’actuel gouvernement n’aurait pas de majorité.

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Sahra Wagenknecht

Le PVV de Geert Wilders se retire du gouvernement.

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Pays-Bas. Le parti patriotique anti-islamisation PVV de Geert Wilders se retire du gouvernement.

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Geert Wilders

"Meloni: "au bureau de vote pour les référendums mais je ne voterai pas"."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur l'annonce par Giorgia Meloni qu'elle ne votera pas lors des référendums des 8 et 9 juin « Meloni: « au bureau de vote pour les référendums mais je ne voterai pas » » (Corriere della sera), « Meloni, « j'y vais mais je ne vote pas ». Affrontement sur le référendum » (Repubblica), « référendum : Meloni « je ne vote pas » » (Messaggero) et sur l'éruption de l'Etna, hier, avec large couverture photographique.

Visite à venir du Président E. Macon à Rome. Corriere della Sera : « Par le biais d’un briefing, l’Elysée, tient à souligner que c’est le Président de la République à avoir demandé cette rencontre, qu’il ne s’agit pas d’une mission réparatoire puisqu’il n’y a aucune friction et que la devise est « aller de l’avant ensemble sur les points essentiels ». Repubblica : « Emmanuel Macron arrive aujourd'hui à Rome avec l'intention déclarée de tourner la page dans ses relations tumultueuses avec Giorgia Meloni. La visite officielle du président français sera entièrement consacrée à la Présidente du Conseil. Aucun autre rendez-vous n'est prévu, ni au Vatican ni au Quirinal. Un geste de courtoisie qui vise à rétablir une relation directe avec Meloni, après des semaines de tensions et de piques à distance.

Les référendums des 8 et 9 juin. La Repubblica : « « Je vais voter, mais je ne retirerai pas mon bulletin : c'est l'une des options » ». C'est de manière pour le moins improvisée que Giorgia Meloni communique sa stratégie référendaire alors qu'elle se promène sur l’avenue des Fori Imperiali pour les célébrations de la fête de la République. La décision de se rendre tout de même aux urnes, mûrement réfléchie ces derniers jours après les vives polémiques suscitées par son silence autour du référendum, marque le dépassement (et, du moins d'un point de vue formel, la désapprobation) de certains ministres et du président du Sénat. Reste à déterminer d’autres aspects : si Meloni refuse les bulletins, comme elle l'a promis, elle ne devrait même pas recevoir le cachet sur sa carte électorale. Et le président du bureau de vote pourrait également se réserver le droit de ne pas l'enregistrer, pour la même raison. Si l'électeur retire les bulletins et, sans même entrer dans l'isoloir, les rend au président du bureau de vote, sans exprimer son vote. Dans ce dernier cas, il serait compté comme votant, son bulletin serait annulé. Le quorum serait donc atteint, ce que la Présidente du Conseil veut éviter à tout prix. »

(Référendums :

https://lepetitjournal.com/milan/actualites/cinq-referend...)

Il Messaggero, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire : « Un conseil technique pourrait se tenir sur l’export, en vue d’augmenter les achats de la part de l’Italie, par exemple de soja. Les Etats-Unis sont un partenaire irremplaçable de l’Italie. Nos relations sont fondées sur des valeurs et principes de liberté qui nous permettent de dialoguer différemment par rapport aux pays tiers. Ce n’est pas qu’une question commerciale, en renforçant nos économies, nous faisons en sorte que les démocraties et les pays libres garantissent de meilleures conditions de vies à leurs concitoyens que ne le font les autocraties. [Avec la secrétaire américaine à l’Agriculture rencontrée lundi] nous avons la même approche, il y a de la bonne volonté des deux côtés pour trouver une solution permettant la croissance des économies européenne et américaine. La secrétaire Rollins a dit que, pour les Américains, l’Italie est un pont afin de dialoguer avec l’Europe. Nous entendons continuer à œuvrer au sein de l’UE pour éviter toute guerre commerciale. Certaines normes européennes, comme le Green Deal, n’ont eu pour effet que d’affaiblir la production européenne à l’avantage de pays tiers quoi ne respectent aucune règle en matière d’environnement. La bureaucratie peut être simplifiée mais pas concernant les règles protégeant les produits, comme les indications géographiques protégées. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Manifestations contre l'introduction de l'euro en Bulgarie.

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Bulgarie. Le président de Vazrazhdane (Renaissance) se félicite du fait que le samedi 30 mai 2025 de nombreux bulgares ont pris part à des manifestations contre l’euro.

02/06/2025

Les sociaux-démocrates suédois désirent privilégier les immigrants dans des quartiers plus chics.

Suède. Les sociaux-démocrates, qui sont dans l'opposition, souhaitent abolir les ghettos : les migrants seront désormais logés dans des quartiers plus chics. L'objectif est de « mélanger » la population. Ainsi, les demandeurs d'asile et les immigrants bénéficieront à l'avenir d'un traitement préférentiel dans les zones économiquement plus dynamiques. Parallèlement, les municipalités seront tenues de cesser de loger les immigrants dans les quartiers considérés comme « vulnérables ». Toute infraction de municipalités pourrait entraîner la suppression de prestations sociales.

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L'Allemagne poursuivra le refoulement aux frontières.

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Allemagne. Malgré une décision de justice contraire émanant du Tribunal administratif de Berlin, les demandeurs d'asile continueront d'être refoulés à la frontière par la police fédérale. En effet, le ministre fédéral social-chrétien CSU de l’Intérieur Alexander Dobrindt estime que cette décision provisoire de justice porte sur un cas isolé.

Olivier Bault analyse les résultats du deuxième tour des élections présidentielles en Pologne.

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Pologne. 


Karol Nawrocki est déclaré officiellement élu président de la République.

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Pologne. Le candidat soutenu par le parti conservateur Droit et justice (PiS) Karol Nawrocki est déclaré officiellement élu président de la République, avec 50,89 % des voix. Il l’est grâce au report de voix des deux candidats nationalistes du premier tour Sławomir Mentzen et Grzegorz Braun. 

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01/06/2025

Résultats des élections municipales en Croatie.

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Croatie. À l’issue du deuxième tour des élections municipales, le SDP (ex-communistes) perd la ville de Rijeka (Fiume en italien) face à une large coalition de libéraux, de régionalistes et d’indépendants. À Vukovar, Marijan Pavliček, le président du parti national-conservateur Hrvatski suverenisti [Souverainistes croates], est élu maire face à un candidat du parti national-conservateur Domovinski pokret [Mouvement patriotique] et du HDZ de centre droit [le poste de maire passe d'un national-conservateur à un national-conservateur]. À Sinj en Dalmatie, Miro Bulj du parti national-conservateur Most est réélu maire.

À Zagreb, le maire écologiste est réélu.

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Marijan Pavliček

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Miro Bulj 

(https://www.index.hr/vijesti/clanak/kretanje-rezultata-po...)

Le PVV redevient le premier parti des Pays-Bas dans un sondage Maurice de Hond.

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Pays-Bas. À la suite du fait que le président du PVV Geert Wilders a mis la pression sur le gouvernement en le menaçant de voir le PVV le quitter si des mesures restrictives en matière d’immigration ne sont pas mises en place, le PVV redevient le premier parti des Pays-Bas dans le sondage Maurice de Hond de cette semaine.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/26/gee...)

"Nous voulons une Europe des patries."

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Autriche.

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Herbert Kickl, président du FPÖ : "Nous voulons une Europe des patries."

31/05/2025

Premier anniversaire de l'attaque islamiste de Mannheim.

Allemagne. Le nom du militant critique à l’égard de l’islam Michael Stürzenberger n’a pas été mentionné lors de la commémoration ce jour de l’attaque islamiste de Mannheim qui a conduit à la mort d’un policier et au cours de laquelle Michael Stürzenberger a été grièvement blessé.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/03/l-a...)

Le ministre allemand de la Justice estime qu'une interdiction de l'AfD est possible.

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Allemagne. Le ministre fédéral social-démocrate SPD de la Justice Stefanie Hubig estime qu'une interdiction du parti patriotique AfD est possible : si les conditions sont réunies, il faut agir.

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Stefanie Hubig

Hans-Georg Maaßen et Alice Weidel

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Allemagne. le dirigeant de la Werteunion Hans-Georg Maaßen et la coprésidente de l'AfD Alice Weidel ont pris une photo ensemble en Hongrie, dans le cadre de la CPAC.

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Hans-Georg Maaßen et Alice Weidel

Les trois partis nationalistes roumains donnés ensemble à 42 %.

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Roumanie. Les trois partis nationalistes sont donnés respectivement à : AUR 35 %, S.O.S. România 5 % et POT 2 %.

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sociaux-démocrates

centre droit

libéraux 

magyarophones

nationalistes

nationalistes

autres

Alice Weidel et Viktor Orbán.

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Hongrie et Allemagne. La coprésidente de l'AfD Alice Weidel et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán à Budapest.

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Alice Weidel et Viktor Orbán

30/05/2025

Reform UK emporte deux élections locales partielles.

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Royaume-Uni. Reform UK emporte deux élections locales partielles ce jeudi 29 mai 2025.

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Dans la troisième élection locale partielle, à Maldon, pour la circonscription de Maldon West, Reform UK arrive deuxième avec 35,3 % derrière les libéraux-démocrates qui décrochent  41,5 %.

Mette Frederiksen a déclaré au Parlement qu’elle est une patriote. 

Danemark. Le Premier ministre social-démocrate danois Mette Frederiksen a déclaré au Parlement qu’elle est une patriote.

Sahra Wagenknecht estime que les contrôles aux frontières ne servent quasi à rien.

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Allemagne. La coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que les contrôles aux frontières ne servent quasi à rien et que l’Allemagne doit couper les aides aux personnes qui n’ont  pas droit à l’asile.

"Les droits de douane au tribunal, le chaos américain."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes aujourd’hui portent sur les droits de douane « Bataille juridique sur les droits de douane de Trump » (Corriere della sera), « Etats-Unis : chaos sur les droits de douane » (Repubblica), « Droits de douane, affrontement avec les juges américains » (Stampa), « Les droits de douane au tribunal, le chaos américain » (Messaggero) et la situation humanitaire à Gaza

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le départ de E. Musk de l’Administration Trump, l’Ukraine, et le débat politique sur le nouveau décret sécurité.

La visite à venir du Président E. Macron à Rome. Corriere della Sera : « l'Elysée fait savoir ''c'est nous qui avons voulu cette rencontre, nous sommes intéressés à collaborer''. L’entourage du Président français fait savoir '' La France et l’Italie sont des partenaires importants, l'une pour l'autre, et partagent plusieurs intérêts communs notamment en matière économique''. Les deux leaders se trouvent en Asie quand arrive la nouvelle de la décision de la Cour d'Appel sur les droits de douanes. Meloni est convaincue de la nécessité de continuer les négociations avec Washington car une solution peut être trouvée et qu'elle peut encore jouer les médiateurs. Outre le commerce, c'est l'Ukraine qui sera évoquée lors de la rencontre de mardi à Rome entre la présidente du Conseil et le Président français. Fratelli d’Italia, pour sa part, tient à souligner : c'est Trump qui a voulu la présence de Meloni lors de l'appel avec les Volontaires, le message à Macron est arrivé clairement et il a compris'' plus jamais de ruptures et des parcours communs" ».  Il Messaggero : « Cette fois, c’est Macron qui aurait levé le drapeau blanc, après l’exclusion de Meloni de la table qui compte à Tirana. Monsieur le président aurait proposé à la première ministre de faire un saut à Rome (mardi se tiendra la réunion), « parce que c’est son devoir d’unir les Européens et qu’il est désireux de travailler avec elle », expliquent son entourage. Une main tendue, après la gifle de la semaine dernière. Lorsque Macron, selon les reconstructions de sources diplomatiques, aurait conspiré pour laisser la présidente du Conseil italienne hors de l’appel avec Trump et Zelensky. Pour ensuite l’inviter, par la presse, à ne pas diffuser de fausses nouvelles. Déclenchant un autre incident d’une longue série. Comment oublier l’affrontement sur l’Ocean Viking qui a contraint Mattarella à descendre sur le terrain pour apaiser les esprits ? Ou les paroles venimeuses de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui ont poussé le vice-premier ministre Antonio Tajani à annuler son voyage à Paris ? Et puis le G7 à Borgo Egnazia, lorsque la querelle sur l’avortement et l’ennui italien devant la fuite en avant des Français sur l’accord sur les actifs russes gelés pour un prêt à l’Ukraine ont éclaté sur la scène. L’Ukraine, justement, un autre éternel terrain de confrontation. Assaisonné d’exclusions - non seulement celle de Tirana, mais aussi à l’Élysée en février 2023 - et de distances sidérales sur le rôle de l’Europe en cas de trêve. Au point de pousser Meloni à s’adresser à Macron avec un « à quel titre es-tu allé à Washington ? », tandis que sur la table des Volontaires tombait le gel. La leader de Fdi, d’ailleurs, y a également contribué. Pour ne citer qu’une attaque, rappelons la piqûre avec laquelle elle a commenté la défaite du parti de Macron aux élections législatives, signe d’une grandeur perdue. C’est peut-être parce qu’au fond, Mason Cooley avait raison de dire que les amis sont parfois ennuyeux, mais que les ennemis ne le sont jamais ». Stampa : « l'Elysée tient à faire savoir que c'est la France qui a voulu cette rencontre. Les déclarations de Salvini n'aident pas Meloni alors qu'elle tente de se positionner à nouveau comme une interlocutrice européenne crédible ». Sole 24 Ore « A son retour de sa mission à Samarcande, Meloni devra préparer le très délicat face-à-face avec Macron, prévu pour mardi prochain ». Foglio : « L'ambassadeur français est très dynamique dans cette phase de rapprochement mais le récit de ce qui se passe en coulisse proposé par FDI est presque grossier du point de vue diplomatique ''Macron craint notre rapport privilégié avec Merz et il est conscient du canal ouvert entre Meloni et Trump ''. C’est une sorte de revanchisme, de la part de Fratelli d'Italia. Il faut espérer que Salvini ne sorte pas d'ici mardi des phrases déplacées comme lorsqu'il avait qualifié Macron de ''fou'' ». La Verità : "des sources du gouvernement italien font savoir qu'il ne s'agira que d'un échange de vue sur plusieurs dossiers : ‘’les sujets de l'agenda bilatéral, européen et international'' c'est une manière assez évidente de ne pas surcharger de sens une rencontre entre Meloni et Macron qui représente déjà en soi une nouvelle, au vu des tensions de ces derniers temps. »  

Droits de douaneCorriere : « L’Europe doit maintenant se décider : s’ouvrir à des concessions ou maintenir la ligne dure [sur les droits de douane américains] ». « Les tarifs pourraient passer à 50% ou alors revenir à 2,2% ou alors à 10% après un passage à 20% auxquels seraient soumis les 500 milliards d’euros d’export européen. L’UE devrait donc négocier un accord avec la Maison Blanche sans avoir de réponse à certaines questions fondamentales, comme la possibilité pour les tribunaux américains de démanteler les décisions de l’administration Trump en la matière, qui rendrait inutile les concessions déjà offertes à Trump par Bruxelles. Le silence de Bruxelles et des capitales européennes hier a été particulièrement assourdissant. Mais Bruxelles, la capitale du droit internationale, a-t-elle vraiment intérêt à écrire un pacte sur du sable ? Quoiqu’il en soit le bilan économique de tout ce labyrinthe sera négatif pour l’économie internationale. Nous ferons tous les frais de l’approximation de Trump. L’autre leçon à tirer et que les Européens doivent maintenir ce qui fait leur force et leur crédibilité : la suprématie du droit sur l’arbitraire, la recherche – même lente et complexe – du consensus, l’ouverture des marchés. Elle gagnera ainsi le respect du monde et de ses concitoyens, qui vaut bien plus que les droits de douane. »

Les réformesSole 24 Ore : « Le « Premierato », c’est-à-dire la soi-disant la « mère de toutes les réformes » selon Meloni, refait surface chaque fois que des élections importantes arrivent : dans ce cas-là, ce sont les régionales prévues en automne. Il s’agit de cinq régions où la bataille électorale est très ouverte : la Campanie, les Pouilles, la Toscane, les Marches et la Vénétie. C’est un test électoral important qui fournira les vrais rapports de force des partis auprès des électeurs. Il est vrai que les travaux sur le Premierato et sur la séparation des carrières des juges n’ont pas avancé. Jusque-là, Meloni s'est consacrée aux dossiers internationaux ». Corriere : « Le décret Sécurité approuvé, la confrontation au Parlement et le ‘sprint’ [législatif] sur [la réforme de la loi électorale dite du] ‘premierato’ et de la justice ». « La confrontation a été très dure entre la majorité et les oppositions sur le décret Sécurité qui doit être transformé en loi par le Sénat dès la semaine prochaine après avoir été approuvé hier au Parlement (163 voix pour et 91 contre). La confiance du gouvernement était engagée. Le Parti démocrate, le Mouvement 5 Etoiles et l’Alliance des Verts et de la gauche (AVS) ont notamment dénoncé avec des banderoles avant le vote un ‘décret Peur’, une ‘série de mesures répressives’ mettant ‘d’accord les juges et les avocats contre vous’ et même un ‘retour de l’Italie au code fasciste’. Après les manifestations de ces derniers jours il y en aura deux autres demain à Rome or le ministère de l’Intérieur prévoit déjà des mesures pour les contenir, craignant des débordements. L’idée émerge par ailleurs que chaque parti de la coalition de majorité fait avancer sa propre bataille en éliminant la marge de négociation. La majorité a en effet proposé hier de programmer deux réformes en août, l’une chère à Fratelli d’Italia, celle du ‘premierato’, et celle de la séparation des carrières des magistrats, chère à Forza Italia. »

Les manifestations en soutien de GazaCorriere : « Les oppositions sont condamnées à l’ambiguïté sur les différents conflits ». « Les oppositions sont divisées avec des divergences qui refont immédiatement surface après un bref moment d’unité, et ce sur une question stratégique et discriminante pour toute coalition aspirant à gouverner : la politique étrangère. Les deux manifestations prévues les 6 et 7 juin à Milan et à Rome, organisées respectivement par Azione et Italia Viva et par le PD, M5S et AVS sont aux antipodes sur la question palestinienne. Or certains membres du PD ont décidé de participer aux deux, risquant de mettre en lumière les ambigüités de la première force de gauche, avec notamment une aile modérée de plus en plus distante de la tête du Parti. Depuis des mois, la secrétaire du parti Elly Schlein patine, tentant de maintenir en Italie et auprès de l’UE deux positions difficilement conciliables, y compris sur l’Ukraine et le réarmement européen. ». Repubblica : « Deux manifestations pour la paix à Milan, même les réformistes du Parti démocrate » : « Il risquait de devenir une énième confirmation des divisions irréductibles au sein du centre-gauche. Et pourtant, la double manifestation pour Gaza — la première promue par les dirigeants du Pd, 5S et Avs pour le 7 juin sur la place San Giovanni à Rome, la seconde convoquée par Azione et Iv la veille au Parenti de Milan — est la preuve que lorsque les positions sont différentes mais pas inconciliables, trouver une synthèse est possible ».

Banques/Golden PowerStampa : « les tensions au Parlement sur le Golden Power, la séance de la Commission sur les banques, prévue pour hier, est annulée. Le président de Consob, Paolo Savona, est prévenu juste une heure avant le début de la séance. La coalition de droite se justifie ''c’est un problème lié au calendrier de travaux parlementaires''. La séance est finalement repoussée en juillet. Demeure le doute d’un croche-pied du gouvernement à l’encontre du président de Consob : Les frictions entre Savona et la droite sont bien connues, en raison de sa position contraire à l’utilisation du Golden Power sur l’affaire Unicredit ». Foglio : « Le dirigeant d’Italia Viva, Matteo Renzi, s’exprime sur l’affaire Unicrédit et le blocage du gouvernement face à l’OPS sur Banco BPM : ‘’Meloni fait pire que l'URSS, c'est le marché qui en décide, pas la politique’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)