23/01/2025
Alice Weidel et Sahra Wagenknecht ont débattu à la télévision publique.
Allemagne. Alice Weidel du parti patriotique AfD et Sahra Wagenknecht du parti de gauche anti-immigration BSW ont débattu ensemble.
17:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AUR organise à Bruxelles le 28 et 29 janvier 2025 la MEGA 2.
UE et Roumanie. Les orateurs annoncés (TBC = à confirmer) :
"S'impliquer avec des dirigeants qui façonnent l'Europe."
16:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Une personne sur 12 à Londres est un migrant illégal."
Royaume-Uni.
"Une personne sur 12 à Londres est un migrant illégal. La Grande-Bretagne a besoin d'une déportation de masse maintenant."
16:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni fait passer un message à Matteo Salvini pour modifier le décret Sécurité."
Italie. Revue de presse.
Les Unes ce matin sont consacrées à D. Trump « maintenant Trump menace Poutine » (Corriere della Sera), « Trump à Poutine: « stop à la guerre ou nouvelles sanctions » » (Repubblica), « Trump, coup d'envoi aux déportations » (Stampa), « Le conseil de Trump à Poutine » (Messaggero), et à la libération d'un Libyen recherché par la CPI « Un criminel libéré » (Repubblica), « Almasri, la cour de La Haye accuse le gouvernement » (Stampa), « Un criminel de guerre libre, l'erreur des juges » (Giornale).
Le hashtag #Almasri, au sujet de la libération du libyen Osama Almasri Najim, arrêté dimanche en vertu d’un mandat de la CPI, fait tendance.
Trump et l’Italie. Stampa : « Selon l’association Confartigianato, l’Italie pourrait subir une possible perte à hauteur d’environ 11 milliards d’euros en raison des droits commerciaux que Donald Trump menace d’imposer. Les régions les plus exposées seraient la Lombardie, le Piémont et l’Emilie-Romagne. A ce stade, le ministre de l’agriculture Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie) adopte une approche prudente, sans hausser le ton, et évite de lancer une polémique : « les droits de douane sur nos produits alimentaires, qui sont sains et assurent la longévité, auraient des effets négatifs aussi pour les pays qui devaient adopter des politiques protectionnistes contre nous’’. Il Foglio : « Selon Enrico Carraro, président de Confindustria Veneto : ‘’nos exportations sont déjà en crise, espérons qu’il s’agit d’un bluff de la part de Trump et qu’on ne réponde pas aux droits douaniers avec d’autres droits douaniers’’ »
L’Italie et l’Allemagne. Il Foglio : « Friedrich Merz, leader de la Cdu, favori selon les sondages pour devenir le prochain chancelier après les élections fédérales allemandes du 23 février, a déclaré qu'il considérait Giorgia Meloni comme une interlocutrice fiable : « Je ne comprends pas les réserves à son égard », a déclaré M. Merz, « Elle est très pro-européenne, elle est très claire dans sa position sur l'Ukraine et la Russie et elle est très claire sur l'ordre fondé sur des règles de l'Union européenne. Pourquoi ne pas lui parler plus souvent que par le passé ? » Une relation plus étroite avec l'Allemagne serait une opportunité importante pour l'Italie à ce stade ».
CPI-Affaire Almasri Messaggero : « Le chef de la police judiciaire libyenne, Osama Almasri, accusé de meurtres, tortures et viols [arrêté dimanche en Italie] a été ramené en Libye par un vol d’Etat. La Cour Pénale internationale demande des explications et les oppositions exigent que la Présidente du Conseil en réfère devant le Parlement, ‘et non lors de séances confidentielles du COPASIR’. ‘’ ‘Le gouvernement aurait dû consulter les juges’ déplorent ces derniers’’. ‘’En Italie, la libération du général libyen se transforme en affaire politique et diplomatique’’. ‘’La CPI indique n’avoir reçu à ce stade aucune information. Le Procureur général de Rome aurait été contraint de libéré Almasri, arrêté sur mandat international, en l’absence de demande du ministre de la Justice Carlo Nordio (Frères d’Italie) comme le prévoient les traités internationaux’’. ‘’Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi (indépendant), qui s’est limité à ordonner l’expulsion du général après sa libération, sera auditionné au Sénat la semaine prochaine’’. ‘’Les opposition dénoncent des faits ‘d’une gravité inédite’ et les contradictions de G. Meloni qui ‘fut un temps avait annoncé faire la chasse aux trafiquants d’êtres humains’ soulignant que le vol en Falcon pour ‘le ramener chez lui’ a ‘forcément été autorisé par le Palais Chigi’.’’ Foglio : ‘’Tout ce qui cloche dans l’affaire Almasri, du mandat d’arrêt émis à un moment étrange, l’inertie de l’Allemagne, le rôle joué par le ministre Carlo Nordio, au vol d’Etat’’. ’’Des sources gouvernementales haut placées expriment de fortes perplexités sur l’émission du mandat d’arrêt et l’inertie de l’Allemagne. La demande du Procureur de la CPI date du 2 octobre mais c’est seulement le 18 janvier que la Cour a ordonné l’arrestation, tout de suite après qu’Almasri ait été identifié en Allemagne, voyageant en direction de Rome. D’où les doutes du gouvernement italien : Almasri était-il déjà suivi par les services de renseignements allemands ? Ce qui est sûr, comme l’affirme la Cour d’appel de Rome, c’est que la police a commis une erreur de procédure en transmettant le dossier aux procureurs romains après l’arrestation à Turin, sans en informer le ministre de la Justice. La Cour n’a donc pas pu valider l’arrestation. Carlo Nordio aurait toutefois pu ordonner l’arrestation d’Almasri dès sa libération et réactiver ainsi la procédure. Cela ne s’est pas produit, non pas à cause d’un ressort judiciaire, mais par une volonté politique claire du gouvernement’’. ‘’Almasri a été expulsé pour des raisons de sécurité nationale alors que l’Italie a une obligation de coopérer avec la CPI. Le gouvernement italien a voulu dire ‘non’ au mandat de la CPI s’en s’y opposer explicitement’’. ‘’Dans un communiqué publié mardi après-midi, le ministre Nordio affirmait ‘examiner le transfert du mandat d’arrêt de la CPI au Parquet de Rome’, alors que l’avion avait déjà décollé de Rome à 11h pour rapatrier Almasri. Le choix d’un vol d’Etat pour l’expulsion d’un citoyen pose également question. »
Sécurité. Messaggero : « Giorgia Meloni fait passer un message à Matteo Salvini pour modifier le décret Sécurité’’. ‘’Elle s’oppose à nouveau à la possibilité d’effectuer trois mandats pour les présidents de région et le ‘nœud’ autour de la présidence de la région Vénétie persiste’’. ‘’Lors d’une réunion entre les alliés de la coalition convoquée à la Présidence du Conseil, les normes concernant l’incarcération de femmes enceintes et l’achat de cartes SIM pour les migrants sans papiers ont été revues selon le souhait de la Présidence de la République. La norme sur la collaboration obligatoire des services de renseignements et des universités lors de manifestations étudiantes est également abandonnée. En revanche les modifications souhaitées par la Ligue n’ont pas été intégrées. Le Quirinal avait fait savoir que sans les amendements demandés la signature du décret n’était pas garantie. G. Meloni souhaite éviter tout report de l’approbation du texte durcissant les peines pour les migrants clandestins. Un autre dossier prioritaire porte sur l’élection des quatre juges du Conseil constitutionnel pour laquelle il n’y a pas encore de fumée blanche faute d’accord avec le centre-gauche. »
Nucléaire. Corriere della Sera : « le ministre Pichetto Fratin (Forza Italia) annonce qu’il a adressé au bureau juridique du Palais Chigi le projet de loi-cadre sur les mini-réacteurs afin d’obtenir le feu vert et de le présenter au prochain Conseil des ministre. Après l’abandon du nucléaire en 2011 par référendum, le gouvernement Meloni tente à nouveau sa chance dans un scénario qui souligne la nécessité, en termes géopolitiques, de rendre le pays aussi autonome que possible sur le plan énergétique et d'apporter de nouvelles solutions et technologies. En commençant par le développement et l'utilisation de petits réacteurs modulaires, en utilisant des technologies de troisième et quatrième génération. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/01/2025
Sahra Wagenknecht estime que le chancelier social-démocrate SPD et son ministre SPD de l’Intérieur portent la responsabilité de l’attaque au couteau d’Aschaffenbourg.
Allemagne. La candidate à la Chancellerie du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que le chancelier social-démocrate SPD et son ministre SPD de l’Intérieur portent la responsabilité de l’attaque au couteau d’Aschaffenbourg, car ceux-ci n’ont rien modifié après les attaques au couteau à Mannheim et à Solingen.
20:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le député CDU Julia Klöckner à propos de l'auteur de l'attaque au couteau à Aschaffenburg : "Ce sont toujours à nouveau des hommes. Pas des femmes."
Allemagne. Le député démocrate-chrétien CDU Julia Klöckner écrit à propos de l'auteur de l'attaque au couteau à Aschaffenburg qui a fait deux morts et des blessés : « Ce sont toujours à nouveau des hommes. Pas des femmes. »
17:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Deutsches Museum de Munich enlève le portrait d'Elon Musk de son exposition permanente.
Allemagne. Le Deutsches Museum de Munich, consacré à la technique et à la science, enlève le portrait d'Elon Musk de son exposition permanente.
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Trump met en œuvre 100 promesses en seulement 10 minutes !"
Allemagne.
Alice Weidel, candidate de l'AfD à la Chancellerie : "Félicitations président Donald Trump !"
"Trump met en œuvre 100 promesses en seulement 10 minutes ! Cela est aussi possible en Allemagne avec une AfD forte !"
16:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni, de retour de Washington, fait passer le message à Bruxelles pour un "renforcement de l’OTAN et l’investissement dans la défense commune"."
Italie. Revue de presse.
Les Unes aujourd'hui sont à nouveau consacrées à Donald Trump : « Trump pressé, valse de décrets » (Corriere della Sera), « Trump à la guerre des taxes » (Repubblica), « Trump, l'Amérique contre tous » (Stampa), « Trump, un cyclone sur le monde » (Messaggero), « Trump secoue l'Europe » (Giornale), et au Moyen-Orient « Attaque en Cisjordanie, risque pour la trêve » (Repubblica), « Signe de Netanyahou à l'extrême droite, la guerre se déplace en Cisjordanie » (Messaggero).
le hashtag #Trump, au sujet des premières annonces de D.Trump depuis son investiture et le hashtag #Saviano au sujet des propos de Roberto Saviano sur Elon Musk, font tendance.
Trump et Giorgia Meloni. – Messaggero : « Giorgia Meloni, de retour de Washington, fait passer le message à Bruxelles pour un ‘renforcement de l’OTAN et l’investissement dans la défense commune.’ A peine rentrée, la Présidente du Conseil italien secoue l’UE sur les dépenses militaires lors d’un entretien téléphonique avec le président du Conseil européen Antonio Costa. Lors de son discours, Trump s’en est pris de manière très dure à de nombreux dossiers qui touchent de près l’Italie, à commencer par les droits de douane, mais G. Meloni se dit convaincue que renforcer les liens avec l’Amérique de Trump est une question d’intérêt national. Elle ignore les remarques de l’opposition, comme celle de la secrétaire démocrate Elly Schlein : ‘elle s’est demandée pourquoi elle était la seule leader de l’UE présente ?’. Giorgia Meloni voit dans les pressions de Trump sur les dépenses militaires une nouvelle occasion de plaider pour exclure au moins une partie des dépenses militaires du Pacte de Stabilité et les investissements en matière de sécurité. A Chigi, hier, on a noté avec satisfaction les propos de Friederich Merz, chef de la CDU, candidat très en vue pour le poste de chancelier allemand,: ‘je ne comprends pas les réserves vis-à-vis de Meloni, je pense qu’elle est réellement pro-européenne’. En réalité sa mission aux Etats-Unis était complètement tournée vers l’Italie. Rome travaille déjà à une visite officielle à la Maison Blanche entre mars et avril. Mais si Trump tient ses promesses sur les droits de douanes, cela pourrait coûter 100 à 120 milliards à l’UE. » – Corriere della Sera : « A Davos, l’allemand Merz, interrogé sur la présence de Meloni à Washington, a déclaré ‘’les dirigeants européens qui vont chez Trump doivent au préalable en discuter avec les autres au lieu de chercher des avantages pour eux-mêmes’’. »
Trump et l’Union Européenne. Corriere della Sera « Maintenant, l’unité stratégique de l’Union risque d’être impactée par Trump et d’être remise en cause sur plusieurs fronts. Nous assistons à un bras-de-fer instrumental entre les partisans de Trump et pro-européens et le terrain de bataille sera inévitablement celui de l’Union Européenne ». – La Stampa : « Ursula tire la sonnette d’alarme et explique à Davos les priorités européennes, elle ouvrira au commerce indien et chinois, afin de chercher des bénéfices réciproques comme réponse à une compétition globale ». – Il Foglio : « Face au nouveau monde dessiné par le Trumpisme, la Présidente de la Commission utilise le pragmatisme, avec un dialogue constructif avec la Chine de Xi. C’est le point d’équilibre d’une UE fortement divisée sur la stratégie à suivre : La France voudrait hausser le ton au nom d'une plus grande souveraineté européenne. L'Allemagne veut éviter une guerre commerciale, même au prix d'une soumission. L'Italie estime que Trump n'est pas un danger, mais une opportunité ».
Aides à l’Ukraine. Corriere della Sera : « le Sénat adopte le nouveau paquet d’aides à Kiev, le 11e. L’Italie va de l’avant et ne change pas le cap malgré l’arrivée de Trump. Le ministre Crosetto explique aux sénateurs, hier ‘’sans ces aides il n’y aurait plus d’Ukraine’’ et que ‘’ce n’est pas un moyen de faire continuer la guerre, j’aimerais tant que ce soit le dernier paquet d’aides, cela signifierait qu’il y aurait enfin la paix’’ »
Italie-Algérie/hydrogène. Messaggero : « L’Italie renforce son rôle de pont entre l’Europe et l’Afrique à travers le couloir pour le transport de l’hydrogène’’. ‘’Lors de la conférence de presse de début d’année, Giorgia Meloni avait annoncé la volonté d’internationaliser et européiser le Plan Mattei’’. ‘’Deux pays cruciaux ont rejoint hier le projet de gazoduc SouthH2Corridor : la Tunisie et l’Algérie, en plus de l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche. Le pivot du projet est l’Italie, à travers l’entreprise SNAM’’. ‘’L’hydrogène et le nucléaire sont la clef pour alléger les coûts de l’énergie pour les familles et les entreprises, et rendre soutenable le développement de l’Intelligence artificielle’’. ‘’Dans le cadre de la transition, le gaz et le GNL auront un rôle important’’. ‘’L’infrastructure doit être active d’ici 2030 et faire de l’Italie ‘une porte d’entrée énergétique vers l’UE’. Les sociétés ENI et ENEL s’intéressent elles aussi à la Tunisie pour la production d’hydrogène vert. »
Automobile. Messaggero : « L’Italie fait pression concernant le secteur automobile, ‘il faut un plan européen’ ‘’. ‘’Hier à Strasbourg, le ministre italien des Entreprises Adolfo Urso (Frères d’Italie) a présenté six documents stratégiques qui concernent notamment les puces électroniques, l’espace et la chimie (avec Paris sur ce dernier volet) mais surtout le secteur automobile. ‘Trump représente une opportunité pour nous contraindre à agir vite et combler notre retard par rapport à d’autres continents, il faut maintenant des mesures incitatives et des ressources communes pour financer les investissements’ dit le ministre’’. ‘’Il faut repenser la stratégie européenne pour ne pas se retrouver sur la touche : la menace de plus en plus concrète de Trump sur les droites de douane contraint l’UE à revoir les délais et les objectifs de la transition du secteur automobile’’. C’est encore une fois Adolfo Urso qui alerte ses partenaires européens et entend user de « moral suasion » pour les convaincre de modifier non pas l’objectif mais le processus. L’appel semble avoir été entendu, avec l’annonce de la Commission européenne d’un dialogue stratégique à partir du 30 janvier et un plan de relance pour le secteur qui sera mis au point par le commissaire aux Transports durables, A. Tzitzikostas. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD reçoit 1,5 million d’euros.
Allemagne. Le parti patriotique AfD reçoit le plus gros don de son histoire : le multimillionnaire Winfried Stöcker lui offre 1,5 million d’euros.
09:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/01/2025
Autriche : la présidente de la Conférence universitaire attaque le futur gouvernement FPÖ-ÖVP.
Autriche. La présidente de la Conférence universitaire (uniko), qui regroupe les recteurs d’université, Brigitte Hütter attaque la formation du gouvernement réunissant les patriotes du FPÖ et les conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP : « Une politique qui construit des forteresses, qui s'isole, qui méprise les droits de l'homme et qui ne considère pas l'Autriche comme faisant partie de l'Union européenne, signifie exactement le contraire de ce que les universités vivent et enseignent naturellement dans leur vie universitaire quotidienne. »
23:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Tribunal administratif supérieur de Saxe estime que l’Office de Saxe de protection de la Constitution peut continuer à classer l’AfD de Saxe en tant qu’"extrémiste de droite avéré".
Allemagne. Saxe. Le Tribunal administratif supérieur de Saxe estime que l’Office de Saxe de protection de la Constitution peut continuer à classer l’AfD de Saxe en tant qu’« extrémiste de droite avéré ».
18:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Trump promulgue en une nuit des décrets à propos de la liberté d'expression, de la protection des frontières et de la remigration."
Allemagne.
Alice Weidel, candidate de l'AfD à la Chancellerie : "Trump promulgue en une nuit des décrets à propos de la liberté d'expression, de la protection des frontières et de la remigration. C'est aussi possible en Allemagne."
14:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ désire instaurer le salaire maternel/paternel.
Autriche. Le FPÖ veut instaurer un salaire pour les parents qui désirent rester à la maison et n’envoient pas leurs enfants à l'école maternelle. Le parti social-chrétien/conservateur ÖVP est d’accord de négocier sur ce sujet.
14:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU et ses électeurs opposés à une alliance avec l'AfD.
Allemagne. Le dirigeant du parti démocrate-chrétien CDU Friedrich Merz refuse toute coopération avec le parti patriotique AfD : « Croyez-vous sérieusement que je travaille avec quelqu'un qui dit publiquement que son objectif est la destruction de la CDU, la sortie de l'union monétaire, de l'OTAN et e l'Union européenne ? Non ! »
Les électeurs de la CDU sont aussi contre une alliance avec l'AfD. Ici, en Rhénanie du Nord-Westphalie, l'État le plus peuplé. Partenaire de coalition privilégié pour la CDU parmi les partisans de la CDU :
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
AfD : patriotes
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel désire amener en politique en Allemagne des entrepreneurs comme Elon Musk.
Allemagne. La candidate de l’AfD à la Chancellerie Alice Weidel désire amener en politique en Allemagne des entrepreneurs comme Elon Musk. Elle pourrait imaginer fortement intégrer des personnalités comme Elon Musk, le fondateur de Paypal, d’origine allemande, Peter Thiel ou l’entrepreneur laitier allemand Theo Müller dans un gouvernement.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/12/04/le-...)
13:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Herbert Kickl :"Une autre immigration de masse sous fausse étiquette et un ticket d'entrée dans notre système de protection sociale n'aura pas lieu avec moi."
Autriche.
Herbert Kickl :"Une autre immigration de masse sous fausse étiquette et un ticket d'entrée dans notre système de protection sociale n'aura pas lieu avec moi."
13:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Trump 2 la vengeance." et "Autonomie, la Cour rejette le référendum."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont centrées sur l'intronisation de Donald Trump « Trump attaque: tout change » (Corriere della Sera), « Trump 2 la vengeance » (Repubblica, Fatto quotidiano), « l'Amérique, la croisade de Trump » (Stampa), « Trump, c'est la fin du green deal » (Messaggero), « Révolution Trump » (Giornale) et la décision de la cour constitutionnelle sur le rejet du référendum sur l'autonomie régionale différenciée « Autonomie, la Cour rejette le référendum » (Corriere, Repubblica, Messaggero), « Référendum, non à l'autonomie, en avant sur le job acts » (Stampa).
Présence de Giorgia Meloni. Sole 24 Ore : « Giorgia Meloni souligne que ‘l’engagement de l’Italie sera de consolider le dialogue entre l’UE et les Etats-Unis’’’. La présidente du Conseil a eu une brève rencontre hier avant la cérémonie d’investiture. Le rôle de médiateur de Rome pourrait toutefois être mis à mal par les politiques tarifaires annoncées par le nouveau président américain, pour le moment d’ordre générique, sur les importations. C’est un enjeu de premier plan, y compris pour l’Italie, deuxième exportateur vers les Etats-Unis après l’Allemagne. La faiblesse de Berlin, parallèlement aux difficultés d’E. Macron en France, offre à Giorgia Meloni un tremplin qu’elle entend bien exploiter autant que possible. L’invitation est un nouveau signe de l’attention que lui porte D. Trump et qui avait déjà émergé lors de leur bref échange à Paris pour la cérémonie de réouverture de Notre-Dame. Lors du discours, la Présidente du Conseil marque son approbation, notamment sur les conflits en cours, mais reste toutefois bien attentive à conserver une posture institutionnelle et ne pas être étiquetée comme ‘fan de Trump’, contrairement à son allié Matteo Salvini. G. Meloni a indiqué ses intentions au dernier moment, même à ses adjoints, laissant planer un doute qui l’a sans aucun doute aidée à maintenir de bonnes relations sur l’autre front, celui de l’UE, comme le confirme l’entretien téléphonique avec U. von der Leyen juste avant de partir pour Washington. Les affinités entre les deux leaders sont évidentes et Fratelli d’Italia ne manque pas de les souligner, de la lutte contre l’immigration clandestine au combat contre les positions idéologiques en matière d’automobile et d’énergie. » – Repubblica : « Le choix de Giorgia Meloni de participer à ce rituel sacré du patriotisme américain est très significatif politiquement, et inédit. La sphère diplomatique lui avait déconseillé ce choix hasardeux, mais G. Meloni n’a pas changé d’avis et défend cette opération politique : ‘le message c’est ma présence, le fait d’avoir été là’. Elle échange longuement avec Marco Rubio, nouveau secrétaire d’Etat, et avec le conseiller pour la sécurité nationale Mike Waltz. Ses commentaires officiels font l’objet d’une vidéo enregistrée à l’hôtel et évoque l’importance des relations italo-américaines, mais à la Présidence du Conseil, des ébauches de projection circulent déjà, au titre neutre mais au contenu alarmant, sur le ‘possible impact’ des probables barrières commerciales, avec des analyses sur deux scénarios pour l’Italie et l’Europe : des droits de douanes à 10% et à 20%, sans oublier l’impact de la réaction chinoise. Pour Rome, les conséquences seraient lourdes : ‘l’Italie est l’un des pays membres les plus exposés à des possibles répercussions d’une telle politique’. » – Il Messaggero : « Meloni applaudit D. Trump, ‘nous ferons le pont avec l’Europe’ affirme-t-elle’’. Sur la photo de groupe consacrant Donald Trump 47ème président des Etats-Unis, il y a aussi Giorgia Meloni, à quelques mètres de l’homme qui tiendra les rênes du monde pour les quatre prochaines années. Une mission éclair réussie ? La Présidente du Conseil est convaincue que oui : ‘l’important c’était d’être présente et de donner un signal’. Elle insiste sur le renforcement de l’axe entre Rome et Washington, pour faire face ensemble aux ‘enjeux globaux et interconnectés’. Pendant le discours de Trump, la seule ovation de la Présidente du Conseil est dédiée à la volonté de se poser en ‘pacificateur et unificateur’. Mais c’est un discours très dur, qui laisse les présents un peu sonnés. Un discours ‘concentré sur les affaires intérieures’ observent avec soulagement les collaborateurs de G. Meloni, peut-être un peu optimistes, car la guerre commerciale promise par Trump concerne bel et bien l’Italie. Elle s’arrête un long moment pour parler avec Marco Rubio, nouveau secrétaire d’Etat, et le conseiller pour la sécurité nationale Mike Waltz, qui ont tous deux suivi les négociations pour la libération de Cecilia Sala, la journaliste qui se trouvait dans la prison iranienne d’Evin. G. Meloni quitte Washington sur fond de promesse de se revoir à Rome ou lors d’une visite officielle de l’autre côté de l’Atlantique sur laquelle le Palais Chigi se pencherait déjà. »
Giorgia Meloni lors de l'investiture
Les réactions de l’Union Européenne. Corriere della Sera : « L’UE est prête à défendre son commerce, affirme le Commissaire Dombrovski. Le président Macron, pour sa part, n’a posté aucun message de félicitations sur les réseaux sociaux mais a déclaré, lors de ses vœux aux forces armées, que « la guerre en Ukraine ne finira ni demain ni après-demain ». C’est un message même pas trop crypté adressé au nouveau locataire de la Maison Blanche ». ‑ La Stampa : « Enfin, – et c’est mieux pour Meloni – Trump n’a pas évoqué trois sujets : l’Ukraine, le Groenland et les droits de douane. Cela ne veut pas dire qu’il n’agira pas mais que nous avons encore un peu de temps et qu’il faudra bien l’utiliser ». ‑ Il Foglio : « Pour diversifier les marchés et limiter les dommages des droits de douanes américains, l’UE veut coaliser les pays victimes eux aussi de la politique commerciale de Trump (l’Inde, la Malaisie, mais aussi les Philippines, l’Indonésie et l’Australie). A cela s’ajoute l’accord sur le Mercosur, signé juste après la réélection de Trump. C’est une stratégie qui n’est pas sans risques : la non-ratification du Ceta par dix parlements nationaux (dont la France, l'Italie et la Pologne) et les protestations d'Emmanuel Macron concernant l'accord avec le Mercosur montrent à quel point le libre-échange reste un sujet politiquement explosif. En outre, ces nombreux petits accords, même si additionnés, n'atteignent pas le niveau des échanges entre l'UE et les États-Unis. »
Autonomie régionale différenciée. Il Foglio : « La Cour constitutionnelle s’est prononcée en rejetant la proposition de référendum déposée par les partis d’opposition pour abroger la loi sur l’autonomie régionale, le texte étant considéré comme un pastiche. Le président de la région Vénétie, Zaia, exulte. Salvini temporise. Cela signifie que la Vénétie ne se contente pas du jugement, elle veut maintenant obtenir les compétences requises, qu'elle veut négocier avec le gouvernement central, à tel point que Zaia ajoute : ‘’Maintenant, nous devons appuyer sur l'accélérateur. Nos aspirations étaient en phase avec la Constitution ‘’. La loi élaborée par le ministre des réformes Calderoli doit être totalement réécrite. Pour Salvini, le référendum représentait un aspect positif : cela servait à mobiliser la Ligue, à relancer une réforme identitaire, une réforme que maintenant Zaia peut considérer comme la sienne. Enfin Fratelli d’Italia, qui vise à remporter les élections en Lombardie et en Vénétie, réfléchit ‘’il est temps de dire que l’autonomie régionale n’est pas uniquement une réforme de la Ligue mais aussi la nôtre’’. »
Le rapport Oxfam sur la pauvreté. Repubblica : « D’après un rapport Oxfam présenté à Davos, l’Italie est plus inégalitaire : ‘la fiscalité favorise les plus riches et la suppression du revenu de citoyenneté pèse’ ‘’. ‘’Les inégalités économiques se sont creusées en Italie lors des 15 dernières années. La richesse des 71 milliards d’Italiens a augmenté de 61,1 milliards en 2024, atteignant 272,5 milliards. Les pauvres représentent 5,7 millions de personnes d’après l’ISTAT et pour eux il y a de moins en moins d’aides. Le rapport recale la nouvelle mesure de soutien, le chèque d’inclusion, qui a remplacé le revenu de citoyenneté, qui bénéficie désormais à 37,6% de foyers en moins. C’est pire encore pour l’accompagnement des chômeurs. L’ensemble du système contribuerait à rendre les pauvres plus pauvres avec une fiscalité non équitable. »
Corriere della Sera, Roberto Calderoli (Ligue), ministre des réformes : « D'une part, je suis heureux qu'après avoir déclaré la loi légitime, la Cour Constitutionnelle, en rejetant le référendum, ait démenti toutes les absurdités que nous avons entendues : l'« Italie divisée », la « l’inégalité des droits », etc. D’autre part, la consultation populaire est un institut fondamental et cela aurait permis d’écouter aussi la voix de tous les Italiens. Enfin, concernant les LEP (les niveaux essentiels de prestation) nous surmonterons le problème avec une un décret gouvernemental sur la base des indications qui ont été fournies. »
La Stampa, Attilio Fontana (Ligue), président de la région Lombardie : « Avec le rejet du référendum, le texte sur l’autonomie régionale différenciée doit revenir au Parlement, afin de suivre les indications de l’avis de la Cour qui n’annule pas la loi, comme certains veulent le faire croire, mais dit d’insérer certaines modifications. [Notre allié] Tajani devrait nous expliquer quels sont les problèmes, j’ai l’impression que ses résonnements sont plutôt génériques ‘’il faudrait revoir, il faudrait en reparler’’. Or j’ai l’impression que désormais tous les aspects cruciaux ont été balayés. L’autonomie régionale figure dans les accords de programme du gouvernement.’’ »
Attilio Fontana
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/01/2025
Vienne : le FPÖ donné à 23 %.
Autriche. État de Vienne. Le parti patriotique FPÖ est donné à 23 %, contre 7,1 % en 2020, pour les élections pour le Parlement de l'État de Vienne/conseil municipal de Vienne du 27 avril 2025.
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
ÖVP : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
Neos : libéraux
Bierpartei : satirique
KPÖ : communistes
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"Temps pour des retraites sûres."
Allemagne.
"Temps pour des retraites sûres. Temps pour l'Allemagne."
20:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'autorité des médias de Berlin-Brandebourg interdit à l'AfD du Brandebourg de diffuser une vidéo de campagne.
Allemagne. L'autorité des médias de Berlin-Brandebourg (Mabb) interdit à l'AfD du Brandebourg de diffuser la vidéo de campagne suivante sur les réseaux sociaux :
12:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni sera bien présente à l’investiture de Donald Trump."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées à la libération des premiers otages par le Hamas « Otages, l'étreinte d'Israël » (Corriere della Sera), « Un jour de paix » (Repubblica), « Retour à la maison » (Stampa), « L'étreinte des mères » (Messaggero) et à l'intronisation de D. Trump « Trump : « nous arrêterons l'invasion de nos frontières » » (Corriere della Sera), « Trump arrive, le monde change » (Stampa), « Maison blanche, le jour de Trump » (Messaggero), « Aujourd'hui c'est Trump day. Et il sauve Tiktok » (Giornale).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le déplacement de G. Meloni à Washington pour l’intronisation de D. Trump et le sommet économique de Davos
Corriere della Sera : « Après des jours de doute, Giorgia Meloni sera bien présente à l’investiture de Donald Trump, satisfaite d’avoir réussi à devancer Matteo Salvini, mais surtout convaincue d’avoir bien fait ses calculs politiques et déterminée à consolider encore plus sa ‘relation privilégiée’ et à se tailler un rôle stratégique de ‘pont et de garant entre Washington et Bruxelles’. Elle se veut rassurante auprès de ceux qui, y compris parmi ses conseillers diplomatiques, trouvaient risqué d’être la seule leader européenne à participer à la cérémonie. Elle n’a pas peur de s’éloigner de l’UE en penchant du côté de la nouvelle techno-oligarchie américaine, ultra-nationaliste et ultra-libérale. Selon ses plans, c’est elle qui rassurera les dirigeants de l’UE quant à l’expansionnisme du président américain et sur le tremblement de terre économique des droits de douane qui met en alerte aussi bien la Commission européenne que la Présidence du Conseil italien et le ministère de l’Economie. Elle espère que le Palais Chigi deviendra le standard téléphonique du bureau ovale en Europe et s’attend à une course des leaders européens qui tenteront de ‘s’accréditer auprès de Washington après elle’. Les conseillers diplomatiques de G. Meloni travaillent à un face-à-face avec Trump. Sa délégation est composée de Carlo Fidanza, député Fratelli d’Italia (FDI) vice-président du groupe ECR, de Domenico Giordano, secrétaire général d’ECR, et du député FDI élu aux Etats-Unis. Si Salvini n’est pas présent, la Ligue sera bien représentée par le chef de délégation UE de la Ligue Paolo Borchia et il y aura également une mini-délégation Forza Italia. Parmi la communauté italienne, on parle d’une possible présence de John Elkann. »
Messaggero : « C’est un Donald Trump des meilleurs jours qui a tenu hier son dernier meeting avant l’investiture parmi 20 000 de ses soutiens. Il a aussi appelé sur scène son collaborateur et ami, l’homme le plus riche du monde, Elon Musk’’. ‘’C’est un retour imprévu de l’ex-président après un départ il y a quatre ans dans une nuée de condamnations, de procédures d’impeachment et d’enquêtes en cours. C’était un paria, il revient en vainqueur’’. ’’Lors des célébrations, des politiques et commentateurs qui le qualifiaient en 2021 de ‘menace pour la démocratie’ étaient présents, ayant désormais ravalé leurs critiques et s’étant alignés’’. ‘’L’opinion publique aussi lui est plus proche, d’après un récent sondage du New York Times (55% des Américains est par exemple favorable à la déportation de tous les immigrés clandestins). D. Trump a déjà émis des signes d’ouverture envers Pékin et il aurait l’intention de se rendre en Chine au cours des 100 premiers jours de son mandat. Son numéro deux JD Vance a d’ailleurs rencontré le vice-président chinois hier. »
Messaggero : « La mission américaine de Giorgia Meloni et les premiers points à aborder : droits de douane et Ukraine ». « Une visite éclair de 24 heures à peine. Lors de l’investiture de Donald Trump, Giorgia Meloni sera là, à quelques mètres de lui, pour l’écouter. Elle sera assise à côté de J. Milei et dans une zone plus prestigieuse que les autres chefs de la droite européenne. Il est très probable qu’ils s’entretiennent aussi lors d’un face-à-face. La Présidente du Conseil a voulu être présente, malgré tout, malgré les ‘forfaits’ des autres leaders européens. La photo pourrait vexer ceux qui, de l’autre côté de l’Atlantique, n’ont même pas reçu d’invitation et craignent le rapprochement de Trump et des droites européennes. Face au couperet des droits de douane, la Présidence du Conseil retient son souffle. C’est une question que G. Meloni a très à cœur et pour laquelle elle se posera en médiatrice, décidée à porter le dossier à Bruxelles le plus tôt possible, peut-être dès le Conseil européen informel de février. L’autre dossier est l’Ukraine et les dépenses militaires. Fratelli d’Italia travaille déjà au prochain déplacement à Washington, où en février se déroulera la Conservative Political Active Conference et dont G. Meloni est une vieille connaissance. C’est là qu’est née la conversion atlantiste de la leader de la droite italienne. FDI ne manquera pas le rendez-vous, avec une délégation de poids. »
La Stampa, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia) : « L'absence de von der Leyen est une question de protocole, n'exagérons pas les faits. L'Europe et les États-Unis sont les deux faces d'une même pièce, l'Occident, et sont inséparables. Les États-Unis savent qu'ils doivent être en interface avec l'UE et il s'agit d'une prise de conscience mutuelle, quel que soit le président de la Maison Blanche. Musk ? A ce stade il n’est qu’un entrepreneur et il est normal qu’il pense à ses affaires. Sur StarLink, il s’agit d’une question de marché, je suis très « agnostique » sur ce sujet, sans a priori, il faut bien sûr assurer la sécurité des données des Italiens. Si ce système est sûr, pourquoi l’Italie ne devrait pas le considérer ? »
Il Foglio, entretien de Guido Crosetto, ministre de la Défense : « Concernant l'approche italienne sur StarLink, nous sommes favorables à utiliser toute sorte de satellites, à orbite basse, moyenne et haute. La question de la sécurité du système de Musk est donc cruciale, car nous réfléchissons depuis deux ans et demi à la manière d'utiliser tous les systèmes existants, y compris les systèmes européens, pour communiquer dans toutes les conditions et dans tous les lieux où cela est nécessaire, tout en protégeant notre sécurité. Maintenant tout le monde s’occupe de la sécurité de Musk, tout en utilisant des smartphones qui sont des caméras et des micros allumés 24h/24 et personne ne s’occupe d’un problème aussi important concernant la vie privée. Le monopole dont dispose Musk, comme tout monopole mondial, n'est pas anodin et représente un pouvoir trop important. Le problème est le suivant : la première fois que j'ai discuté de StarLink avec le PDG d'Avio et du fait que les lanceurs de Musk mettraient nos lanceurs en faillite, c'était il y a sept ans. La première fois que j'ai parlé du fait que la couverture des zones grises par satellite serait beaucoup moins chère que la fibre, c'était il y a cinq ans. Musk n'était pas né aujourd'hui, mais il était commode de faire comme s'il n'existait pas et de continuer à investir dans des technologies qu'il allait anéantir. À mon avis, Musk n'influencera pas Trump. Le principal travail de Musk, et je veux voir comment il va le faire, sera celui que Trump lui a confié, à savoir affecter les dépenses du gouvernement américain. Nous verrons alors combien de temps durera la relation entre deux personnes aussi fortes l'une que l'autre »
La Stampa, entretien d’Antonio Tajani, ministre des affaires étrangères « C’est un difficile travail diplomatique qui commence maintenant, les premières six semaines seront cruciales pour jeter les bases pour le passage à la deuxième étape. La libération des otages israéliens doit maintenant se poursuivre et, parallèlement, une aide doit être apportée à la population palestinienne. La stabilisation de la trêve est possible en relançant les Accords d’Abraham, c’est-à-dire la normalisation des rapports des pays arabes avec Israël. Quant à la naissance d’un Etat palestinien, il faut avant la réunifier. Les colons, sources d’instabilité, doivent faire des concessions. Je pense que ce serait une bonne idée d'avoir une mission d'interposition parrainée par un organisme international comme l'ONU. À condition qu'elle soit dirigée par des Arabes. Elle peut contribuer à consolider la paix et à renforcer l'Autorité palestinienne. L’Italie est certainement disposée à y participer avec un contingent. Il faut, en général, une présence européenne au MO. En Palestine, l’Europe pourra jouer un rôle, s’il y a un accord reconnu par les deux parties. Nous sommes favorables à la reconnaissance de la Palestine mais il faut du temps, il faut qu’elle soit reconnue par Israël et doit, à son tour, reconnaitre Israël. Les initiatives unilatérales ne servent ni à la paix ni à la Palestine. Concernant la Finul, nous avons proposé le général Diodato Abagnara pour la diriger, nous en avons parlé aux autorités israéliennes et libanaises et il semblerait qu’il y a de la considération pour lui. Enfin, concernant l’Ukraine, Trump s'efforcera de construire la paix, mais le problème ne sera pas résolu du jour au lendemain, si bien qu'il a réitéré le soutien des États-Unis à Kiev. Cependant, je suis convaincu que c'est la bonne année pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine également ».
Foglio, entretien de Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense : « L’Iran est clairement plus faible parce que le Hamas et le Hezbollah sont plus faibles et parce que le « front de la terreur » a lui-même été durement touché. Mais cette faiblesse doit être utilisée pour construire des alternatives positives, pour développer une attitude et une mentalité différentes. C'est pourquoi, par exemple, nous travaillons au renforcement des forces armées libanaises depuis deux ans. C'est la seule façon d'affaiblir définitivement le Hezbollah. Nous sommes en train de créer une alliance, un groupe de « pays donateurs » qui comprend des pays occidentaux et arabes. L'Italie le fait, discrètement, et en tant que pays chef de file. Nous travaillons silencieusement, durement, et c'est tout. Vous le reconnaîtrez aux fruits de ce travail. L'Iran est un acteur qui ne dialogue pas, mais qui cherche à dominer, à occuper même culturellement, à inoculer le fondamentalisme. C'est surtout un problème pour les pays arabes modérés »
Les centristes catholiques. La Repubblica : « Après le meeting de Milan et celui d’Orvieto, les catholiques démocrates s’apprêtent à répéter l’expérience. Graziano Delrio a l’intention d’inaugurer une tournée afin de multiplier les lieux de discussions. Il y a beaucoup d’enthousiasme autour de ce mouvement rassemblant les sensibilités catholiques. La secrétaire du PD, Elly Schlein, aura sans doute capté les appels à assurer davantage de collégialité et à écouter, venus de ténors du calibre de Paolo Gentiloni et Romano Prodi. On lui reproche de pousser le parti un peu trop à gauche, tout en reconnaissant que sous sa direction, le parti a grandi dans les sondages. Il faudra tôt ou tard donner une réponse à ceux qui sont déjà en train de penser à un nouveau parti de matrice catholique, cette « jambe » qui manque à la coalition de gauche ». Corriere : « Il y a de grandes manœuvres au centre, avec l’urgence de s’accréditer auprès de l’électorat catholique et modéré, à la recherche d’une perspective politique. Hier, à l’occasion du 106e anniversaire de l’appel de don Sturzo à la participation des catholiques à la politique, Antonio Tajani a tenu à revendiquer ‘’Forza Italia est le seul parti centriste et catholique’’. Contrairement à l’initiative de Graziano Delrio qui serait, selon Tajani ‘’uniquement un courant du PD, qui est un parti socialiste’’. »
La joint-venture Generali-Natixis. Affari&Finanza (Repubblica) : « L'accord n'a pas encore été notifié au Palais Chigi, mais l'hypothèse de l'activation du « golden power » fait déjà son chemin dans l'entourage de Meloni. Il y a en jeu le géant italien de l'assurance, qui détient la moitié de la dette publique italienne, et un géant français de la gestion d'actifs. Du sérieux, en toute objectivité. Du point de vue des chiffres, il s’agit d’une belle opération, car dans le classement mondial de Kpmg des colosses du secteur, l’Italie n’y figure pas. Generali Asset Management est à la 14e place, mais dans le classement européen, Natixis est troisième. Il est clair que si elles unissaient leurs forces, elles entreraient dans le top 10 mondial. L'une des principales raisons de la faible efficacité de l'intermédiation financière en Europe est que les marchés de capitaux restent fragmentés et que les flux d'épargne vers ces marchés sont plus faibles. Le gouvernement Meloni pourrait être tenté de protéger les intérêts nationaux. Et il y a aussi un problème de gouvernance : pendant les cinq premières années, le rôle de PDG serait tenu par le PDG de Generali Investments Holding, Woody Bradford, mais ensuite il y aurait une relève avec des managers français ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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19/01/2025
Forte poussée des patriotes du FPÖ lors des élections pour le Parlement du Burgenland.
Autriche. Burgenland. Résultats des élections pour le Parlement du Burgenland et répartition des sièges.
SPÖ : sociaux-démocrates
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
Liste Hausverstand : patriotes
(https://orf.at/wahl/burgenland25/hochrechnungen)
"Norbert Hofer, candidat de tête. Temps pour un vrai changement."
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Les élections pour le Parlement de l’État de Vienne auront lieu le 27 avril 2025.
Autriche. État de Vienne. Le président du FPÖ de Vienne Dominik Nepp se réjouit que les élections pour le Parlement de l’État de Vienne/Conseil municipal de Vienne aient été avancées d'octobre au 27 avril 2025.
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"Combattre maintenant pour la paix."
Allemagne.
"Combattre maintenant pour la paix. Temps pour l'Allemagne."
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