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14/01/2024

Une dirigeante du parti libéral FDP estime que le parti patriotique AfD est un "tas de merde".

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Allemagne. Marie-Agnès Strack-Zimmermann, député et membre de la direction du parti libéral FDP, estime que le parti patriotique AfD est un « tas de merde ».

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Enquête de Leefbaar Rotterdam auprès des électeurs ayant choisi pour la première fois le parti.

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Pays-Bas. Rotterdam. Leefbaar Rotterdam conduit une enquête auprès de personnes qui ont voté, lors des élections municipales de 2022, pour la première fois pour ce parti, afin de connaître leur motivation.

Les patriotes de l'AfD donnés à 18 % et la gauche anti-immigration BSW à 14 %.

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Allemagne.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes 

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

autres

André Ventura est réélu président de Chega.

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Portugal. André Ventura est réélu président de Chega.

Le FPÖ donné à 32 %.

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Autriche. Les patriotes du FPÖ sont donnés à 32 % pour des élections législatives.

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FPÖ : patriotes

SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : conservateurs/sociaux-chrétiens

NEOS : libéraux

écologistes

13/01/2024

Rencontre du Nouvel An 2024 du FPÖ.

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Autriche. Le FPÖ a tenu sa rencontre du Nouvel An.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/12/12/ren...)

350 personnes ont manifesté devant la Chancellerie en faveur d’une interdiction de l’AfD.

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Allemagne. 350 personnes ont manifesté devant la Chancellerie à Berlin en faveur d’une interdiction de l’AfD.

12/01/2024

Manifestation de partisans du PiS contre la prise de contrôle de la télévision publique par le nouveau gouvernement.

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Pologne. Des partisans du parti conservateur Droit et Justice (PiS) sont descendus dans la rue à Varsovie ce jeudi 11 janvier 2024 pour protester contre la prise de contrôle de la télévision publique par le nouveau gouvernement.

Geert Wilders a reçu l'ambassadeur d'Ukraine.

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Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders a reçu dans son bureau à la Chambre des députés l’ambassadeur d’Ukraine et lui a exprimé son respect pour le combat conduit par le peuple ukrainien pour la liberté et la récupération totale de sa souveraineté nationale.

Lionel Baland au sein du JT de TV Libertés à propos de la situation politique aux Pays-Bas.

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Pays-Bas. Mon intervention sur TV Libertés au sein du sujet de Nicolas de Lamberterie portant sur la situation politique aux Pays-Bas et la tentative de formation d'un gouvernement dirigé par Geert Wilders (à partir de 10'40'') :

"L’ombre des arrivées clandestines en 2023 plane sur la réunion consacrée aux flux migratoires."

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Italie. Revue de presse.

La crise au Proche-Orient fait les gros titres de plusieurs quotidiens : « Gaza, le bras-de-fer sur le génocide » (La Repubblica), « Israël à la barre » (Avvenire)« Les navires de l’Europe dans la Mer Rouge » (Stampa), « ONU, un procès aux victimes » (Giornale), « Israël accusé de génocide à La Haye » (Domani). D’autres sujets sont également cités « Elections régionales, aucun accord n’a été trouvé » (Corriere della Sera)« Automobile, la Chine est le leader mondial avec 30 millions de véhicules vendus » (Sole 24 Ore). Enfin, le remaniement gouvernemental en France est cité en Une et dans les pages intérieures de certains quotidiens « Paris, le virage à droite » (La Repubblica), « La France d’Attal rêve d’un renouveau » (La Stampa)« Attal surprend la France et nomme comme ministre son ex-compagnon » (Messaggero) 

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « L’ombre des arrivées clandestines en 2023 plane sur la réunion consacrée aux flux migratoires » : « Il était question d’un déjeuner entre les dirigeants de la majorité pour faire le point sur les élections régionales. Or, le Palais Chigi a précisé hier qu’il s’agissait en réalité d’une réunion entre Meloni et les deux vice-présidents du Conseil Tajani (Forza Italia) et Salvini sur le dossier migratoire et que les candidatures n’avaient pas du tout été évoquées. Visiblement, il est encore trop tôt pour aborder le dossier le plus chaud du moment, celui des élections régionales. Mieux vaut se concentrer sur celui des migrants, s’agissant du plus important engagement de Meloni sur lequel elle est en compétition avec son allié Salvini. ‘’Je ne suis pas satisfaite des résultats’’ a-t-elle reconnu lors de la conférence de presse du 4 janvier. Comment la blâmer ? En 2023, première année de son gouvernement, les arrivées ont augmenté malgré des mesures mises en place rapidement. Il y a d’abord eu le décret sur les ONG, considérées comme un facteur d’attraction, puis le décret contre les passeurs après la tragédie de Cutro, et enfin l’accord avec la Tunisie où elle s’était rendue avec Ursula von der Leyen, sans obtenir de succès. L’année dernière, le record des 155 000 arrivées a terni la stratégie mélonienne. C’est ce qui explique l’annonce surprise de l’accord avec Tirana, avec la création de deux centres de détention entièrement aux frais de l’Italie. Le Parlement italien devra ratifier cet accord : le gouvernement veut accélérer sur ce dossier malgré les critiques exprimées par certains juristes. Il est évident qu’elle doit pouvoir mener sa campagne électorale en se targuant d’avoir obtenu des résultats avec les premiers navires de migrants débarquant en Albanie. La candidature de Meloni dépend aussi de cela : seules des solutions fortes pouvant être revendiquées justifieront sa candidature comme tête de liste. Il y a aussi le « Plan Mattei », l’autre dossier majeur de la stratégie Meloni. Lors de la conférence de presse du 4 janvier, elle avait affirmé que son ‘’objectif est de travailler sur l’Afrique’’, or, jusque-là, l’exécutif n’a travaillé que sur la gouvernance. Il faut donc accélérer et c’est ce qu’on a vu lors de la réunion d’hier. La campagne électorale coïncidera avec la saison printanière et estivale et il faudra à tout prix éviter les images de débarquements sur les côtes italiennes. »

ARTICLE, Avvenire, D’Angelo et Marcelli, « L’UE met en garde l’Italie sur l’abolition de l’abus de pouvoir » : « Les polémiques ont fini par arriver jusqu’à Bruxelles. Le porte-parole de la Commission européenne Christian Wigand assure être ‘’au courant’’ de la réforme de la justice italienne sur les délits pouvant concerner l’administration et des changements qui pourraient ‘’dépénaliser d’importantes formes de corruption et avoir un impact sur la capacité d’identifier des cas de corruption’’. L’UE continuera ainsi de ‘’suivre la suite des étapes’’ de la réforme, soulignant que ‘’la lutte contre la corruption est une priorité majeure de la Commission Européenne’’. En Italie, le dirigeant du M5S Giuseppe Conte a alerté sur la possibilité que cette réforme puisse ‘’effacer quelques 3 600 sentences de condamnation’’, tandis que les sénateurs 5 Etoiles de la Commission justice ont évoqué ‘’un démantèlement des normes contre la corruption et les délits des cols blancs notamment avec la réforme sur les écoutes qui demeurent l’obsession de la droite, d’Azione et d’Italia Viva’’. Au sein du PD, malgré la ligne officielle de la direction, certains maires démocrates se sont félicités de ce projet de réforme. C’est la responsable pour les affaires juridique Deborah Serracchiani qui a rappelé les membres de son parti à l’ordre : ‘’l’abrogation de l’abus de pouvoir est une mauvaise réponse à une demande légitime’’. »

ARTICLE, Repubblica, D. Longhin « L'ancienne aciérie Ilva revient à l'État : ‘’Mittal doit se retirer, un divorce consensuel ou la nomination d’un commissaire" » : « L'ère ArcelorMittal dans l'ancienne usine Ilva est terminée. Pour le gouvernement Meloni, il n'y a pas d'autre solution. Le géant franco-indien, qui a remporté l'appel d'offres en 2017, doit quitter Acciaierie d'Italia à Tarente. Au cours des quatre derniers mois, la perspective a changé : d'abord, l'exécutif a essayé de calmer le jeu et de faire en sorte que l'actionnaire majoritaire reste. Aujourd'hui, la seule voie possible est celle de la séparation. Une voie que le ministre des Entreprises, Adolfo Urso, avait déjà indiqué dans la matinée lors d'une réunion au Sénat, en parlant d'"une intervention radicale", de la nécessité de "changer l'équipage à la barre de l'ex-Ilva pour inverser le cours des choses". Urso avait souligné qu'"il n'est plus possible de partager la gouvernance avec ArcelorMittal". Le divorce peut se faire de manière consensuelle, avec une solution partagée par les juristes d'Invitalia et d'ArcelorMittal, qui demande une compensation à l'Etat, d'ici mercredi prochain. Sinon, pour le gouvernement, la rupture aura lieu de toute façon. Dans ce dernier cas, le recours à la gestion extraordinaire et à une tutelle de l’Etat par la nomination d’un commissaire n'est pas à exclure. Une solution, que l'exécutif peut activer à tout moment, mais qui, pour les syndicats, "serait un désastre". Le 18 janvier, les secrétaires des trois syndicats de la métallurgie seront à nouveau réunis au Palais Chigi. C’est une question de stratégie : la volonté de rechercher une solution juridique qui satisfasse tous les acteurs est réelle, et éviterait ainsi le poids de la surcharge judiciaire. "Nous travaillons activement pour tracer le chemin sur l'avenir de l'usine dans un cadre clair et défini qui a comme premier objectif d’assurer la continuité de la production de l'usine", explique le Palais Chigi. L'exécutif a également garanti la protection de l'emploi et la sécurité des travailleurs ; une façon d’attirer également  de nouveaux partenaires industriels privés. Le gouvernement, comme l’a affirmé le secrétaire d’Etat Mantovano, a souligné qu'en toute circonstance, l'État apportera l'argent nécessaire pour soutenir les activités de l’ex-Ilva. »

ARTICLE, Il Foglio, D. Carretta « Meloni peut jouer un rôle de médiateur entre l’Union et Orban » : « A Bruxelles comme dans les autres capitales européennes, on s’attend à ce que Meloni puisse intervenir rapidement en utilisant sa proximité politique avec Orban pour pousser ce dernier à lever son véto au paquet d’aides à l’Ukraine. D’après Bloomberg, la présidente du Conseil italien serait en train de travailler en coulisses. Elle aurait offert pour ce faire son accord à l’entrée du parti Fidesz dans le groupe souverainiste des Conservateurs et Réformateurs Européens (ECR) après les élections du 9 juin. C’est la course contre la montre car, en absence d’accord au prochain Conseil Européen du 1er février, Kiev pourrait se retrouver sans argent pour payer les retraites et les salaires. Un ministre impliqué dans les négociations, qui souhaite rester anonyme, nous révèle que ‘’face à Orban, il est utile de miser sur Meloni car plusieurs choses se font en petit format’’. Ce qui se traduit par un dialogue à trois Scholz-Macron-Meloni avant le grand format du Conseil Européen. La Présidente du Conseil ‘’est pleinement engagée et représente un pont avec Orban en raison de son appartenance politique’’, fait-on savoir. Pour sa part, le Premier Ministre hongrois sait qu’il a besoin d’alliés en Europe. Ses relations avec Meloni sont bonnes. Par ailleurs, la Présidente du Conseil a toujours justifié les décisions adoptées par son homologue hongrois, même celles qui se retournaient contre l’Italie, comme le véto qu’il avait opposé  aux conclusions sur les migrations lors du Conseil Européen de juin dernier. Avec la perte de son allié polonais le PiS, désormais à l’opposition, et avec un allié tel que le Slovaque Fico – qui n’est pas un poids lourd – Orban a besoin de protection. Pour sa part, Meloni sait qu’elle peut jouer plusieurs cartes avec Orban pour se rendre utile à la cause ukrainienne et pour augmenter son influence dans l’UE. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

42 % des Allemands sont favorables à une interdiction de l’AfD.

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Allemagne. Selon un sondage Ipsos, 42 % des Allemands sont favorables à une interdiction de l’AfD. Ils sont 45 % dans l’Ouest et 32 % dans l’Est.

"Autre et mieux"

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Belgique. Le Vlaams Belang lance sa pré-campagne « Autre et mieux » pour les élections régionales, nationales et européennes de juin 2024. Le parti prône une politique socio-économique différente qui rende le travail à nouveau gratifiant et une politique migratoire plus stricte avec moins d'entrées et plus de sorties.

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Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken : "Autre et mieux"

11/01/2024

Un des fondateurs du BSW estime que son parti ne peut pas gouverner avec l'AfD.

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Allemagne. Selon un des membres fondateurs du BSW Klaus Ernst, ce parti peut former une coalition avec tous les partis à l'exception des nationalistes de l'AfD.

Saxe : l'AfD donnée à 34 % et le BSW à 4 %.

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Thuringe : l'AfD donnée à 36 % et le BSW à 4 % !

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Allemagne. Thuringe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 36 % et la gauche anti-immigration du BSW à 4 % pour les élections du 1 septembre 2024 pour le Parlement de Thuringe.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

BSW : gauche-anti-immigration

Sonstige : autres

L'AfD monte encore !

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 24 % !

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/yougov.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

Sonstige : autres

"L’affaire Acca Larentia arrive au Parlement UE. Schlein accuse Meloni."

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Italie. Revue de presse. 

Le vote d’hier à la Chambre pour prolonger l’envoi d'aides humanitaires et militaires à l’Ukraine fait les gros titres : « Aides militaires à l’Ukraine, le Parti démocrate est divisé » (Stampa)« L’Italie renouvelle son soutien à Kiev mais le PD se divise » (Giornale)« L’Italie a désormais plus envie de paix, les armes divisent le PD et le M5S » (Avvenire). D’autres sujets sont également cités « Elections régionales, haute tension sur les candidatures » (Corriere della Sera), « Justice, [le gouvernement] s’oppose au fonds pour dédommager les parents des victimes du nazisme » (La Repubblica), « Proche Orient, un plan pour la paix à Gaza » (Messaggero) 

Les JT couvrent essentiellement le débat au Parlement sur l’affaire Acca Latentia suite à la polémique soulevée par le rassemblement fasciste, la situation au Proche-Orient, avec l’intensification des frappes israéliennes sur Gaza et la mission du Secrétaire d’Etat américain Athony Blinken dans la région, et enfin les tensions en Equateur.  

ANALYSE, Corriere della Sera, de N. Pagnoncelli, « Quels sont les leaders qui se lanceront dans la course aux européennes et que risque la droite dans ses choix en vue des élections de juin » : « Ces derniers jours, on parle beaucoup de la candidature ou non des leaders des principaux partis pour les européennes, soulignant notamment que ces candidatures seraient avant tout une opération de communication puisqu’aucun d’entre eux ne pourrait véritablement devenir parlementaire européen. ‘’Les citoyens le savent bien, la démocratie c’est aussi cela’’ a répondu la Présidente du Conseil qui pose comme seule limite que les candidatures éventuelles n’aient pas de retombées négatives sur l’activité du gouvernement. Antonio Tajani (Forza Italia) a exprimé de forts doutes sur l’opportunité de telles candidatures bien qu’il n’y ait pas de contre-indication formelle. Sur le plan politique, le centre-droit risque entre autres que Meloni remporte un important succès, réduisant le résultat de ses alliés. Cela mettrait à mal la stabilité du gouvernement déjà affectée par des divergences au sein de la majorité. Salvini a exclu de se présenter. Les intentions de vote pour la Ligue reculent par rapport aux élections législatives d’octobre 2022 et cela aurait pu le convaincre au contraire de s’engager personnellement pour endiguer les pertes et garantir la cohésion de la direction du parti. Quoi qu’il en soit, le résultat qu’obtiendra la Ligue, assurément bien loin des 34,3% avec lesquels elle avait triomphé aux dernières européennes, sera probablement imputé à Salvini. Pour Tajani, la décision est plus délicate puisque la popularité de Forza Italia recule, notamment suite à l’abstention lors du vote sur le MES qui a un peu affaibli son profil européen et populaire, et qu’il doit justement se mobiliser sur ce terrain. D’un autre côté, il doit lutter pour la cohésion de son parti et dépasser les divisions internes. Il est donc probable que rien ne soit décidé avant le congrès de Forza Italia prévu fin février. A l’opposition, Giuseppe Conte (Mouvement 5 Etoiles) semble bien décidé à ne pas se présenter et pourrait exploiter cette décision pour critiquer ceux qui se lanceront. La secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein a annoncé qu’elle déciderait en mai, or ce délai assez long pourrait bien être un avantage pour ses adversaires et elle semble faire face à plusieurs difficultés en interne, notamment les doutes de l’aile réformiste du parti. En plus des européennes, les Italiens devront aussi voter lors des élections régionales et municipales, deux scrutins peu attractifs en général. Le plus important sera donc d’amener ses propres soutiens aux urnes, plus que de conquérir de nouveaux électeurs. La candidature des leaders pourrait donc avoir pour but premier de mobiliser, compte tenu surtout du fort caractère proportionnel du scrutin européen. » 

PREMIER PLAN, Repubblica, G. Vitale « L’affaire Acca Larentia arrive au Parlement UE. Schlein accuse Meloni » : « Ce qu'il n'a pas été possible au Parlement italien, un débat dans l'hémicycle sur le rassemblement d’extrême-droite d'Acca Larentia, se tiendra la semaine prochaine au Parlement européen où, à la demande du groupe socialiste, un débat sur la "lutte contre la résurgence du néofascisme en Europe, à partir également du rassemblement qui s'est déroulé à Rome le 7 janvier" sera organisé. L'affaire franchit donc les frontières nationales et pénètre au cœur des institutions européennes. Irrité, le parti Fratelli d'Italia est conscient que l'ouverture d'un "procès" contre eux pourrait nuire aux rêves européens de Meloni. À Rome, la seule chose que les oppositions parviennent à obtenir est une brève intervention du ministre de l'Intérieur, Matteo Piantedosi (Indépendant). La secrétaire du PD, Elly Schlein, l'a interrogé sur cette affaire, présentée comme d'''une gravité sans précédent". "Commémorer la mort tragique de trois jeunes hommes tués par une violence politique criminelle ne peut en aucun cas justifier l'apologie du fascisme, qui est un crime". En se référant à la loi « Scelba » et à la Constitution, Schlein demande au gouvernement non seulement quelles initiatives il compte prendre pour éviter que ces faits ne se reproduisent, mais surtout de dissoudre les groupes néo-fascistes. "Aucun gouvernement, même de gauche, n'a jamais pris de telles initiatives", répond Piantedosi sèchement. Sous-entendu : n’imaginez pas que le gouvernement actuel puisse le faire, alors qu’il est dirigé par un parti dont le symbole est la flamme qui brûle sur la tombe de Mussolini. Les enquêtes en cours sur Acca Larentia ont déjà permis d'identifier 150 personnes, la préfecture de police de Rome a envoyé au parquet un premier rapport "contestant le délit d'apologie du fascisme à l'encontre de cinq membres de CasaPound, identifiés parmi les participants". Mais la véritable cible de Schlein est Giorgia Meloni qui "a parlé pendant trois heures la semaine dernière, mais n’a pas trouvé 10 secondes pour se déclarer antifasciste, comme la Constitution sur laquelle elle a juré", attaque la secrétaire du PD. "Elle reste l'otage de son passé, avec lequel elle continue à ne pas vouloir prendre ses distances". Le M5S arrive en renfort : "Il est grave d'avoir une Présidente du Conseil qui, comme toujours, fait la politique de l’autruche et ne dit pas que les gestes fascistes ne sont pas permis", affirme Giuseppe Conte (M5S)". » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le problème identitaire qui demeure au sein du PD sur l’Ukraine » : « Giuseppe Conte (M5S) ne parvient pas à cacher sa satisfaction, et pour cause. Le vote contre à l’envoi d’aides militaires à l’Ukraine n’a rassemblé qu’une minorité de voix au Parlement, mais a divisé le PD. Le parti d’Elly Schlein se retrouve d’un coup dans une position subalterne aux 5 Etoiles sur une thématique clivante : la politique étrangère. Le résultat est qu’il donne l’image d’avoir une position encore plus ambiguë et floue à l’égard de l’agression russe en Ukraine. La direction du parti a tenté de minimiser l’importance de ce choix. En revanche, ceux qui ont décidé de voter pour la résolution présentée par la majorité l’ont souligné de manière négative : il s’agissait d’un acte nécessaire dans une phase où Poutine semble miser sur la fatigue sous-jacente parmi les alliés occidentaux et dans certains milieux américains. La décision du PD de s’abstenir a un goût de fracture identitaire, qui jette une ombre sur la cohérence qui a jusque-là caractérisé le PD comme parti fidèle aux alliances dans l’UE et dans l’Otan. Surtout, le PD entretient la confusion avec un pacifisme idéologique que Conte décline sans scrupules, dans une rhétorique anti-américaine en invoquant une trêve tactique face à la stratégie du Kremlin. Le vote pour de certains représentants du PD du calibre de Guerini, Quartapelle, Madia et de l’ancien président de la Chambre Casini traduit une gêne jusque-là cachée sur d’autres sujets qui font parler d’une « dérive 5 Etoiles » au sein du PD. Entretemps, le parti de Schlein s’apprête à se réunir pour définir la campagne électorale pour les européennes de juin. Or, ce rassemblement du PD se tiendra alors que des sondages donnent le M5S de plus en plus proche, et que des doutes subsistent sur l’agenda de la direction. Le problème identitaire du PD demeure et le parti semble de plus en plus attiré par l’orbite populiste. » 

ARTICLE, Avvenire, I. Liverani « L’Italie a désormais plus envie de paix » : « Un dernier sondage SWG diffusé hier nous dit qu’environ 9 Italiens sur 10 souhaiteraient que l’Italie abandonne les politiques d’intervention militaire. Toujours hier, le ministre de la Défense Guido Crosetto lors de son audition au Parlement a dit que ‘’nous devons poursuivre les aides à Kiev mais maintenant il faut plus de diplomatie’’. Selon ce sondage, 87% des Italiens se disent opposés aux politiques d’intervention et contre la participation aux missions militaires et sous l’égide de l’Otan. C’est une tendance croissante depuis une quinzaine d’année mais qui a marqué toutefois un record. Ceux qui se disent favorables ne sont que 13%, soit en forte baisse par rapport à 2020 quand ils étaient 25%. Selon SWG, cette tendance souligne le grand écart entre l’opinion publique et les positions actives dans le domaine militaire. Parmi les thématiques considérées comme prioritaires, on retrouve « la paix et la sécurité globale » (75%), « le dérèglement climatique » (67%) et « la croissance de l’économie » (56%). Si la majorité des Italiens refuse les thèses militaristes, pourquoi les partis politiques n’en tiennent-ils pas compte ? Car les électeurs, à priori, votent sans penser à la politique étrangère. C’est un aspect secondaire en Italie : on voit d’ailleurs que pendant la conférence de presse de la Présidente du Conseil, le sujet a pratiquement été absent. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Brandebourg : l'AfD donnée à 32 % et le BSW à 4 %.

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Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32 % et la gauche anti-immigration du BSW à 4 % pour les élections du Parlement du Brandebourg du 22 septembre 2024.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

BSW : gauche-anti-immigration

Sonstige : autres

10/01/2024

Pologne : un ancien ministre arrêté au palais présidentiel.

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Pologne. Mariusz Kaminski (Droit et Justice – PiS), ancien ministre de l’Intérieur, a été arrêté au palais présidentiel :

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/09/e...

Nye Borgerlige a décidé de se dissoudre.

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Danemark. Le parti Nye Borgerlige (Nouvelle droite) a décidé de se dissoudre, car trop de partis se trouvent sur une ligne idéologique proche.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/11/02/dan...)

"81 % soutiennent les protestations des agriculteurs."

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Allemagne.

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"Un demi-million d’emplois supplémentaires grâce aux nouvelles mesures restrictives sur les retraites." 

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Italie. Revue de presse. 

Les JT couvrent essentiellement la mission du Secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken à Tel Aviv, la crise politique en Equateur, le débat autour de l’abolition du délit d’abus de pouvoir et enfin l’enquête à la suite du rassemblement fasciste à Rome lors d’une commémoration en hommage à des membres du front de la jeunesse du MSI assassinés en 1978. 

Sur X le hashtag #AccaLarentia continue d’être en tendance pour la troisième journée consécutive. 

COULISSES, La Repubblica, de G. Foschini, « De Verdini à Palamara, tout le monde est sauvé, la nouvelle loi supprime même le trafic d’influence » : « Tommaso Verdini, à la tête de la société INVER, déjà inquiété dans une affaire de corruption en lien avec la société publique des infrastructures routières et proche de Matteo Salvini, n’a plus à s’inquiéter d’être poursuivi également pour trafic d’influence. Le gouvernement, comme il l’a déjà fait avec l’abus de pouvoir, entend en effet supprimer ce délit. Pas formellement, mais dans les faits : d’après des juristes, la loi telle qu’elle a été réécrite rendra son application pratiquement impossible. On passe ainsi l’éponge sur plusieurs dizaines d’enquêtes en cours en Italie, plusieurs procès n’auront sûrement pas lieu (ceux de Beppe Grillo ou d’Alberto Bianchi, l’avocat très proche de Matteo Renzi) et l’on permet la réhabilitation de plusieurs personnes condamnées, en particulier Luca Palamara (ancien juge et membre du Conseil supérieur de la Magistrature) et Gianni Alemanno (ancien ministre sous Berlusconi et ancien maire de Rome, Indipendenza !). La réforme voulue par le gouvernement prévoit que, pour être condamné, le ‘’facilitateur’’ doive recevoir de l’argent et le verser à un fonctionnaire en exercice, un cas marginal. Au Parlement et dans les tribunaux, beaucoup sont convaincus que derrière le prétexte d’une requête des maires, cette réforme de la justice est en réalité une façon de dépénaliser le trafic d’influence et jouer sur l’étroite frontière entre la figure du lobbyiste et celle d’’intermédiaire, de ‘’facilitateur’’, à la base de la corruption. On sait que la famille Verdini demandait aux collaborateurs de ne laisser aucune trace ‘’car leur activité était mal vue et très borderline’’. L’avocat italien très engagé en matière de corruption Raffaele Cantone avertit sur le fait qu’en ‘’dépénalisant les abus, on risque de rendre licite le fait de verser une somme d’argent à un tiers afin pour influencer dans ses décisions et ses fonctions un juge, un homme politique, un membre d’une commission publique etc’’. Il alerte sur le risque de considérer ‘’des faits de corruption caractérisés qu’aucun pays occidental ne saurait tolérer comme de simples activités de lobbying’’. » 

PREMIER PLAN, Repubblica, P. Berizzi « Les sièges réduits de moitié et les militants en fuite : la grande crise de Casapound qui compte désormais sur les bras tendus » : « ‘’C’est l'effet Acca Larentia’’. Les réactions au rassemblement d’extrême droite, organisé par CasaPound - avec les saluts romains et le "présent" militaire au-dessus de la gigantesque croix celtique, comme chaque année depuis des années - risquent de redessiner les équilibres de la galaxie néofasciste italienne. Il s’agit d’un univers complexe et fragmenté, en constante évolution et soumis à des chocs depuis l’arrivée du gouvernement Meloni, en octobre 2022. Le fait qu’il s’agisse du gouvernement le plus à droite de l'histoire républicaine constitue un problème ‘tactique’ pour les militants de la droite extra-parlementaire. ‘’Acca Larentia les a relancés alors qu'ils avaient presque disparu’’, commente l'un des nombreux exilés de CasaPound Italia. C'est ce qui pourrait arriver. Après deux années pour le moins difficiles, les "fascistes du troisième millénaire" – qui admirent les chefs nazis Himmler et Priebke - ont aujourd'hui une possibilité de sortir de l’insignifiance dans laquelle ils s'étaient engouffrés. C’était l’objectif de la commémoration de Acca Larentia. Car le 7 janvier et son cérémonial fasciste sinistre et indigne représente la seule véritable appartenance politique qui reste à CasaPound. L'objectif maintenant, comme on l’affirme au siège de Via Napoléon III, est de retrouver un rôle de premier plan dans l’univers de l’extrême droite, comme ce fut le cas à l'époque de l'alliance avec la Ligue de Salvini. Après juin 2019, lorsqu'il a cessé d'être un parti pour redevenir un mouvement méta-politique, CasaPound a été affaibli par le départ de noms de poids : l'ancien secrétaire national Simone Di Stefano, en rupture avec Gianluca Iannone et plus récemment, la pasionaria Carlotta Chiaraluce. L'effet de la scission a eu un contrecoup dans les sections : elles étaient une centaine, il en reste moins de la moitié. L'épicentre de l'hémorragie se situe dans le Nord. Suite aux procès, aux enquêtes judiciaires et aux problèmes liés à l'immeuble occupé à Rome depuis 2003 (où ils sont toujours basés), CasaPound s'était vidée comme l'avait fait son concurrent Forza Nuova. Idéologiquement englobé par Fratelli d’Italia et auparavant par la Ligue, CasaPound est aujourd'hui “un mouvement personnel de Iannone", témoigne un militant romain de la première heure. Les fidèles du leader, 'Pelo' et 'Atti', ont lancé à la foule à Acca Larentia l’appel à répondre "présent" - un prix et un honneur pour les néo-fascistes-. Alignés par rangées, ils étaient entre 500 et 600. Parmi les militants, beaucoup n'appartenaient pas à Casapound, mais venaient de l'extérieur. Des nostalgiques, des ultras du foot, des militants du Nord. S'il y a un point politique à relever, c’est que Acca Larentia "sauve", du moins pour l'instant, ceux qui l'ont mise en place. Et elle donne à l'extrême droite l'idée (ou l'illusion ?) de se rassembler, à droite de la 'modérée' Meloni. Et avec un 'allié extérieur : le président du Sénat et avocat Ignazio La Russa, qui a justifié les saluts romains ("certains verdicts ont affirmé qu’ils ne sont pas un crime"). Une musique douce pour les fascistes du troisième millénaire. » 

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Panebianco « Peut-on rêver d’une réforme de l’Italie dans le pays des vétos et des corporations ? » : « Un an après la naissance du gouvernement Meloni, on peut faire un constat : le projet de grand parti modéré rêvé par la Présidente du Conseil se heurte à trois grands obstacles. 1/ l’hétérogénéité de la coalition de gouvernement : on a constaté la division des trois principaux partis de majorité sur plusieurs thématiques (comme par exemple le MES). Le gouvernement est ainsi poussé à choisir la survie et la durée aux dépens de l’efficacité de son action. Or, cela ternit son image et le prive de crédibilité, de vision et d’élan pour le projet conservateur. 2/ l’absence de culture politique à la hauteur de cette ambition. Par exemple, au lieu de viser l’un des principaux problèmes de notre justice (la quantité débordante de délits prévus par la loi) la majorité semble plutôt engagée à en créer de nouveaux. En outre, une loi sur le « made in Italy » a été adoptée en décembre, sans que presque personne ne s’en rende compte : un fonds important a été alloué à l’agriculture et à certaines activités culturelles à condition qu’elles représentent les excellences italiennes avec des registres auxquels s’inscrire. Il y a aussi la création d’un lycée « Made in Italy ». C’est une loi qui s’inspire au protectionnisme, nourrie d’une culture d’Etat et de corporation. Or, un parti conservateur moderne devrait s’inspirer du libre marché et de la libre concurrence. 3/ le dernier obstacle concerne le principe d’interdépendance entre la droite et la gauche. Il ne peut y avoir de parti conservateur moderne sans un parti social-démocrate à gauche et vice-versa. Comment sortir de cette impasse ? il faudrait alors envisager une réforme institutionnelle pouvant renforcer le gouvernement (mais avec un modèle bien différent du projet proposé par la majorité) avec en parallèle l’adoption d’un nouveau système de scrutin favorisant la compétition au « centre », pénalisant ainsi les partis extrémistes. Cela devrait favoriser, dans le temps, la naissance d’un grand parti conservateur et d’un grand parti social-démocrate. » 

ARTICLE, Repubblica, V.Conte, « Un demi-million d’emplois supplémentaires grâce aux nouvelles mesures restrictives sur les retraites » : « Nous assistons à un record historique du nombre d'emplois atteint en novembre en Italie, 23.743.000, un peu plus que ce qu'annonçait l'Istat le mois précédent (+0,1 %). En novembre 2022, on en dénombrait 23.222.000. Plus de 500 000 emplois supplémentaires, dont 477 000 concernent des travailleurs de plus de 50 ans, soit 92 % du total. Ce record est le résultat de l'effet démographique qui conduit au vieillissement progressif du marché du travail combiné avec la réforme des retraites de 2011. Le gouvernement Meloni devrait donc remercier la loi Fornero qui a prolongé la vie professionnelle des personnes, qu'elle plaise ou non aux travailleurs et aux entreprises. La ministre du Travail, Marina Calderone (Indépendante), pense que "la bonne évolution de l'emploi photographiée par l'Istat" est "le reflet des politiques de l'emploi introduites au cours de cette première année de gouvernement". Toutefois, Les données de novembre montrent que l'emploi augmente beaucoup moins parmi les jeunes que chez les plus de 50 ans. Il y a moins de nouvelles embauches par rapport aux départs à la retraite, en raison de la réforme Fornero. Les données de l’Istat de novembre signalent ensuite une augmentation des inactifs ne recherchant pas d’emploi en un mois (+48 000). Les contrats à durée déterminée remontent également. Le taux d'emploi reste stable à 61,8 % en octobre. Le taux de chômage diminue de deux dixièmes, à 7,5 %. Un tiers de la population active en Italie n’est ni en situation de travail ni de recherche d'emploi. La moyenne de l'UE est à 25,5 %. » 

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plus de 500 000 emplois supplémentaires

ARTICLE, Il Messaggero, R. Dimito « Aciérie Ilva : Arcelor fait marche arrière et se dit prêt à collaborer. Le gouvernement veut arriver à une solution. »  

ARTICLE, Foglio, D. Carretta « Pourquoi Mario Draghi ne sera pas le prochain Président du Conseil Européen » : « Dans les couloirs des institutions européennes, le nom de Mario Draghi circule depuis longtemps, même si de manière non officielle, pour remplacer Charles Michel à la tête de la Présidence du Conseil Européen. On peut apprécier sa méthode, utilisée pendant son mandat à la BCE : faire usage de son autorité pour pousser ses interlocuteurs à des compromis. A l’occasion de la présentation d’un livre du journaliste Aldo Cazzullo, Draghi a répété la nécessité que ‘’l’Union devienne un Etat’’. Mais ces qualités peuvent se transformer en défaut quand un groupe de dirigeants (où se sont les intérêts personnels et les craintes politiques qui s’imposent) doit choisir le président du Conseil Européen. ‘’Draghi à la tête de l’UE jetterait de l’ombre sur les Macron, Scholz, Sanchez et Meloni’’ fait savoir un diplomate européen, car ‘’les chefs d’Etat et de gouvernement veulent un notaire plutôt qu’un leader’’. Par ailleurs, les méthodes et les idées de Draghi ne favorisent pas sa candidature. ‘’Il est trop politique’’ révèle un fonctionnaire européen dans les pages du FT ; ‘’son discours sur une Union qui doit devenir un Etat n’est certainement pas consensuel’’, confirme un diplomate. Ses opinions sur la dette européenne ‘’se heurtent à la vision de l’Allemagne et des pays frugaux’’, prévient un ambassadeur. Ces dernières vingt années, les dirigeants européens se sont montrés courageux uniquement devant la crise de l’euro, devant la pandémie et face à l’invasion russe en Ukraine. ‘’il faut du courage pour nommer Draghi. Une grave crise pourrait être déterminante’’ ajoute l’ambassadeur. » 

ARTICLE, Repubblica, « Macron choisit Attal : jeune, gay et anti-Salvini » par Anais Ginori : « C’est le premier ministre le plus jeune de l’histoire de la République française. Il n’a que 34 ans, et il semble physiquement encore plus jeune. Un choix qui a surpris bien que le ministre de l’éducation fut devenu l’un des marconiens populaire du gouvernement Borne. En six mois seulement, il s’est fait connaitre pour des mesures radicales et médiatisées, de l’interdiction de l’abaya au rétablissement du redoublement. Il est aussi l’un des rares politiciens français à avoir parlé sans tabou de son orientation sexuelle. Il a pris la carte du parti socialiste alors qu’il n’était pas encore majeur, dans le courant de Strauss-Kahn, le candidat à l’Elysée empêché par l’affaire à New York.  Son premier bulletin de vote comme électeur fut pour les présidentielles de 2007, pour la socialiste Ségolène Royal bien qu’il ait été soumis ensuite à la fascination pour Nicolas Sarkozy, avec qui il a déjeuné en septembre. A 23 ans, une brève expérience ministérielle avec Marisol Touraine, et en 2016 il est séduit par Macron, qu’il suit dans son ascension du pouvoir. Il devient porte-parole du parti en Marche et en 2018 il devient secrétaire d’Etat à la jeunesse, rôle dans lequel il s’est fait connaitre en Italie pour avoir qualifié les mesures contre la politique migratoire de Salvini de « à vomir ». « Je n’ai rien contre l’Italie, peut-être que j’ai employé le mauvais terme, c’était une réaction à chaud » avait-il ensuite confié à la Repubblica. Son adversaire direct est à présent Jordan Bardella, 28 ans, d’origine italienne, devenu président du RN et chef de liste pour les prochaines européennes, avec des sondages qui vont jusqu’à 30% des intentions de vote. Attal, comme chef de la majorité, devra éviter une défaite cuisante. Dans cette bataille il retrouvera aussi, à distance, le meilleur allié de Le Pen, ce Salvini qu’il avait attaqué, sans détour, il y a quelques années. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/01/2024

Italie : les partis patriotiques donnés ensemble à plus de 40 %.

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 Italie. Frères d'Italie de Giorgia Meloni est donné à 29,2 %, la Ligue de Matteo Salvini à 9,1 % et Italexit à 1,7 %.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti démocrate : centre gauche

M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Azione : libéraux

Italia Viva : libéraux

"Une large majorité soutient les manifestations d'agriculteurs. Les citoyens sont avec eux !"

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Allemagne.

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"Une large majorité soutient les manifestations d'agriculteurs. Les citoyens sont avec eux !"