09/03/2025
Le Bureau électoral central a rejeté la candidature de Călin Georgescu à l’élection présidentielle roumaine.
Roumanie. Le Bureau électoral central a rejeté la candidature de Călin Georgescu à l’élection présidentielle.
(https://prezidentiale2025.bec.ro/wp-content/uploads/2025/...)
23:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Percée des patriotes de l'UDC lors des élections pour le Parlement du canton de Soleure.
Suisse. Canton de Soleure (Solothurn en allemand). Les patriotes de l'UDC (SVP en allemand) percent lors de l'élection du Parlement du canton, arrivent premiers et mettent fin à 125 ans de domination des libéraux (FDP).
SVP : patriotes
SP : socialistes
Mitte : centre : démocrates-chrétiens
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
GLP : verts libéraux
EVP : évangélique
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Premier tour de l'élection de l'exécutif du canton de Soleure : pas d'élu.
Suisse. Canton de Soleure (Solothurn en allemand). Lors du premier tour de l'élection de l'exécutif, aucun candidat n'atteint la majorité absolue et personne n'est donc élu.
[L'exécutif du canton compte 5 membres. Le deuxième tour aura lieu le 13 avril 2025.]
Mitte : centre
SP : socialistes
FDP : libéraux
SVP (UDC en français) : patriotes
Grüne : écologistes
"Sibylle Jeker au gouvernement. Prête à participer à l'élaboration de la politique !"
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : les partis du gouvernement chutent dans les sondages.
Pays-Bas. Les quatre partis qui prennent part à l'actuel gouvernement reculent dans les sondages par rapport aux résultats des élections législatives du 22 novembre 2023.
(Sondage 8 mars/sondage 22 février/sondage 13 septembre/différence/législatives/différences avec les législatives)
partis du gouvernement
PVV : patriotes anti-islamisation
VVD : libéraux de droite
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
autres partis
Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes
CDA : démocrates-chrétiens
D66 : libéraux de gauche
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
PvdD : parti pour les animaux
Volt : pro-européen
SGP : chrétiens protestants
Denk : centre-gauche multiculturaliste
JA 21 : patriotes
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
[Les quatre partis du gouvernement sont : PVV, VVD, NSC, BBB]
14:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le coprésident du parti social-démocrate SPD a fait ses débuts en politique chez les "antifas".
Allemagne. Lars Klingbeil, le coprésident du parti social-démocrate SPD, a fait ses débuts en politique chez les « antifas ».
14:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel exclut une coalition avec Friedrich Merz.
Allemagne. La coprésidente de l‘AfD Alice Weidel exclut une coalition avec Friedrich Merz du parti démocrate-chrétien CDU.
14:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : si Călin Georgescu était empêché, George Simion arriverait premier à l'issue du premier tour.
Roumanie. Un sondage Sociopol indique que si le nationaliste indépendant Călin Georgescu n’était pas autorisé à se présenter aux élections présidentielles, le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion arriverait premier avec 28 % à l’issue du premier tour, suivi du candidat social-démocrate donné deuxième à 22 %.
13:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK de Nigel Farage est donné à 27 %, deuxième, à un point des travaillistes.
Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage est donné à 27 %, deuxième, à un point des travaillistes.
travaillistes
patriotes
conservateurs
13:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2025
Geert Wilders désire des mesures sociales aux Pays-Bas.
Pays-Bas. Alors que le Premier ministre Dick Schoof veut poursuivre l’aide financière à l’Ukraine, le président du PVV Geert Wilders affirme qu'il ne peut apporter son soutien que si l'argent supplémentaire est également consacré à des produits alimentaires moins chers, à des loyers moins élevés et à des factures d'énergie moindres.
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hongrie : les organisations et personnes ayant reçu des fonds en provenance de l'USAID feront l’objet d’une enquête
Hongrie. Le gouvernement annonce que les organisations et personnes ayant reçu des fonds en provenance de l'agence de développement étasunienne USAID feront l’objet d’une enquête et pourront être poursuivies.
16:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : ligne de communication directe avec Meta pour censurer les contenus "problématiques".
Roumanie. Le Conseil national de l'audiovisuel (CNA) a mis en place une ligne de communication directe avec Meta pour censurer les contenus « problématiques » sur Facebook, Instagram, etc. Cela fait partie de la nouvelle réglementation de censure visant à réprimer les opinions dissidentes, en particulier après le succès massif de Călin Georgescu sur les réseaux sociaux.
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des confusions lors des comptages de voix entre le Bündnis Sahra Wagenknecht et le Bündnis Deutschland.
Allemagne. Lors des comptages de voix à l’issue des élections législatives, une confusion a eu lieu dans certains endroits du pays entre le parti de gauche anti-immigration BSW et le parti patriotique Bündnis Deutschland.
[Le BSW a raté son entrée au sein de la Chambre des députés à 13.400 voix près.]
16:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norvège : le Parti du Progrès donné deuxième à 24 %.
Norvège. Les patriotes du Parti du Progrès sont donnés à 24 %, deuxièmes, derrière les travaillistes donnés à 27 % et devant le conservateurs donnés à 20 %, au sein d’un sondage Norfakta.
15:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le même salaire pour le même travail !"
Allemagne. Journée de la femme.
"Le même salaire pour le même travail !"
15:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2025
Pays-Bas : la législation restrictive sur l'asile du ministre PVV Marjolein Faber a été adoptée par le Conseil des ministres, sans être modifiée.
Pays-Bas. La législation restrictive sur l'asile du ministre PVV Marjolein Faber a été adoptée par le Conseil des ministres, sans être modifiée.
21:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD appelle l'Allemagne à se réarmer nucléairement.
Allemagne. Le responsable du domaine de la Défense du parti patriotique AfD Rüdiger Lucassen appelle l'Allemagne à se réarmer nucléairement : « L’Allemagne a besoin de ses propres armes nucléaires et d’un service militaire obligatoire, également pour les femmes. »
20:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Călin Georgescu a introduit officiellement sa candidature pour les élections présidentielles.
Roumanie. Le nationaliste Călin Georgescu a introduit officiellement sa candidature pour les élections présidentielles.
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Fernand Kartheiser demande la libération d'Arméniens détenus en Azerbaïdjan.
Luxembourg et UE. Le député européen de l'ADR Fernand Kartheiser a envoyé une lettre à Kaja Kallas, la diplomate la plus importante de l’Union européenne, afin que des pressions soient mises en œuvre en vue d’obtenir la libération d’Arméniens détenus illégalement en Azerbaïdjan.
17:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réarmement, le oui de Meloni."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur le Sommet européen d'hier à Bruxelles « Europe, feu vert au plan de réarmement » (Corriere della Sera), « Réarmement, le oui de Meloni » (Repubblica), « Ukraine, Meloni ouvre la porte à Macron » (Stampa), « Défense UE, des dépenses décorrélées » (Messaggero), « Pour la défense un enjeu à hauteur de 30-35 milliards » (Sole 24 Ore), « Une paix en défense » (Avvenire).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’état de santé du Pape François, les déclarations du Président Sergio Mattarella sur la paix en Ukraine et le plan de défense européen, et les positions de la majorité et de l’opposition sur le réarmement européen.
Le plan de réarmement européen. Corriere della Sera : « C’est le sommet du tournant, avec et malgré Orban. L’accélération sur la défense commune et le réarmement présenté par la Présidente de la Commission Européennes a vu le soutien des Vingt-sept, ouvrant la voie aux 800 milliards d’euros d’investissements dans les 4 prochaines années et l’assouplissement des règles sur le budget et sur l’endettement afin de permettre aux pays membres de dépenser davantage pour la défense ». Sole 24 Ore : « Après des décennies de doutes et d'incertitudes, l'Europe se rend à l'idée de devoir assumer le fardeau de sa propre sécurité, en concevant une architecture de défense sans les États-Unis. Au-delà de la question du réarmement, l'Union européenne ne part pas de zéro. Ces dernières années, des organes de coordination ont vu le jour au niveau militaire. Reste l'inconnue d'une chaîne de commandement à la fois politiquement légitime et opérationnellement efficace. » Repubblica : « Rome encaisse le découplage des dépenses militaires du pacte de stabilité, un point sur lequel le Palais Chigi se battait depuis longtemps. Mais pas seulement : notre Défense participera au sommet des chefs d’état-major convoqué mardi à Paris par Emmanuel Macron. Il y aura le général Luciano Portolano. La réunion, a fait savoir l’Élysée, concernerait l’éventuel « déploiement de forces européennes » en Ukraine. Option sur laquelle Meloni a encore exprimé hier soir « beaucoup de perplexités, un autre chose serait une mission ONU », mais pas au point de faire déserter nos plus hauts gradés de la réunion parisienne. »
Le positionnement italien. Sole 24 Ore : « La proposition de la Commission, qui vise une augmentation moyenne des dépenses de défense de l'ordre de 1,5 % du PIB de chaque pays, pourrait coûter à l'Italie entre 30 et 35 milliards d'euros. Dans le paquet soumis hier au Conseil européen, il y a aussi la partie des ressources communes, qui pourrait représenter pour Rome jusqu'à 18 milliards : des prêts, qui doivent également être remboursés. Des chiffres importants pour un pays très endetté, qui expliquent la mise en garde du ministre Giorgetti (Ligue) : « avant les chiffres et les paramètres, c'est l'idée qui compte, il faut des plans précis ». Dans le paquet soumis hier au Conseil européen, il y a aussi la partie des ressources communes, qui pourrait se baser sur les presque 100 milliards non consommés du PNRR et s'étendre à 150 milliards avec l'aide de nouvelles émissions. Dans ce contexte, suivant les clés de répartition des contributions au budget de l'UE proportionnelles au poids économique de chaque État membre, l'Italie pourrait se voir attribuer une tranche d'environ 18 milliards : mais il s'agit toujours de prêts, qui doivent être remboursés ». Repubblica : « les garanties demandées par Rome, évitent, selon les convictions du Palais Chigi et du ministère de l’Economie, que la course aux armements aboutisse finalement à des comptes séparés entre les pays de l'UE. La crainte est que l'Italie soit obligée de payer plus que les autres en raison d'un endettement déjà élevé. C'est pourquoi la présidente du Conseil parle de « risques liés à la dette ». Et pour les mêmes raisons, les célébrations de la séparation des dépenses et du déficit ne peuvent pas être considérées comme suffisantes ». Messaggero : « « Lorsque des pays comme le nôtre abordent la question de la dette », remarque G. Meloni « il y a des risques qui doivent être pris en compte ». Il peut s'agir de problèmes de réputation ou de simple durabilité. C'est pourquoi, lors du sommet, Mme Meloni a proposé une autre option : une éventuelle garantie européenne pour les investissements en matière de défense, sur le modèle d'InvestEu, dans le but de ne pas faire retomber le poids sur les budgets nationaux. « Nous travaillons sur une proposition qui sera présentée par le ministre Giorgetti à l'Ecofin mardi », a annoncé la Présidente du Conseil. Une alternative, donc, au fameux système d'euro-obligations cher à Bruxelles ». Corriere della Sera « Rome, opposée à l’usage des fonds de cohésion pour le réarmement, a toutefois accepté qu’il reste facultatif, permettant aux États frontaliers de la Russie d’y recourir. En contrepartie, le gouvernement italien devra obtenir que investissements dans le cadre de ce plan soient comptabilisés dans les dépenses de défense de l’OTAN via un mécanisme de reconnaissance quasi automatique. G. Meloni a réitéré son opposition à l’envoi d’un contingent européen en Ukraine, tout en plaidant pour une extension à l’Ukraine de l’article 5 de l’OTAN, qu’elle juge « plus efficace et moins complexe », l’Alliance restant selon elle « la meilleure garantie de sécurité stable et durable » pour Kiev. »
Décret législatif sur l’Espace. La Stampa : « La Chambre des députés a approuvé le projet de loi sur l’économie de l’espace, qui passe désormais au Sénat. Outre un fonds de 35 milliards d’euros et des mesures de soutien aux startups, le texte ouvre l’industrie aérospatiale italienne aux acteurs privés non européens, sous le contrôle de l’Agence Spatiale Européenne, qui pourra révoquer leurs autorisations en cas de violations. L’opposition dénonce un « cadeau à Musk », pressenti comme principal fournisseur du réseau de satellites destiné à une « réserve de capacité de transmission » prévue par l’article 25 de la loi. « Ils se disent souverainistes, mais vendent la souveraineté technologique et la sécurité nationale », critiquent PD, Avs et M5S. Toutefois, Musk fait face à une concurrence accrue : le projet européen Iris 2 -prévu pour 2030-, Jeff Bezos et plusieurs entreprises plus petites mais compétitives. La française Eutelsat, qui a racheté 650 satellites de OneWeb et négocie avec Bruxelles pour remplacer Starlink en Ukraine, aurait eu, selon sa PDG Eva Berneke, des « échanges très positifs » avec le gouvernement italien, ce dernier ayant pourtant démenti toute « négociation formelle ». Au sein de la majorité, La Ligue, complimentée publiquement par Musk, s’oppose à un éventuel accord avec Eutelsat, avançant la crainte d’une implication chinoise en raison des discussions de l’entreprise avec Pékin sur des plateformes de lancement de satellites. »
Corriere della Sera, Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate « Comme je l'ai également répété à Bruxelles aux socialistes européens, nous sommes convaincus qu'il faut aujourd'hui faire un bond en avant vers une défense européenne commune. Si cela n'est pas fait, hélas, c'est qu'il n'y a manifestement pas encore de volonté politique de la part des Etats. La défense commune doit être soutenue par des investissements communs réalisés avec la dette européenne, mais dans le cadre d'un plan global qui comporte également d'autres priorités. Le seul instrument qui semble aller dans le sens de ce que nous soutenons est un instrument similaire au SURE, car il finance des projets européens communs. Mais il s'agit de prêts et non d'investissements directs. De plus, c'est un instrument qui ne passe pas par le Parlement et qui sera donc difficile à améliorer. Tous les autres instruments, je pense à la flexibilité du pacte de stabilité ou à la demande de financement à la Banque européenne, doivent être conditionnés à des projets communs présentés par plusieurs pays, parce que sinon c'est le réarmement des 27 et, comme je l'ai dit aux dirigeants socialistes européens, ce n'est plus efficace, cela ne fait pas d'économies d'échelle, cela n'augmente pas l'interopérabilité et, donc, cela n'augmente pas la dissuasion »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/03/2025
Le PVV rejette les motions du FvD en matière migratoire.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie a proposé à la Chambre des députés une motion visant à ce que les Pays-Bas se retirent de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés et que le séjour illégal aux Pays-Bas soit considéré comme une infraction pénale. Seul le Forum voor Democratie et JA 21 ont voté pour. Les autres partis, y compris le PVV de Geert Wilders et le parti des agriculteurs BBB, ont voté contre.
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour européenne des droits de l'homme rejette le recours de Calin Georgescu
CEDH et Roumanie. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) vient de rejeter le recours du candidat roumain à la présidentielle Calin Georgescu, refusant d'annuler l'annulation de l'élection de l'an dernier :
https://www.lefigaro.fr/international/roumanie-la-requete...
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán estime que Marine Le Pen est le prochain président de la France.
France et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán estime que Marine Le Pen est le prochain président de la France.
"Après avoir rencontré l'ancien et l'actuel président de la France, ce fut un plaisir de rencontrer le futur président. Merci pour la discussion perspicace."
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les fantasmes de grande puissance atomique de Macron, le complexe de Napoléon ?"
Allemagne.
"Les fantasmes de grande puissance atomique de Macron, le complexe de Napoléon ?"
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'UKIP estime que les juges et les fonctionnaires qui discriminent les Blancs doivent être licenciés."
Royaume-Uni.
"Sous un gouvernement UKIP, les juges et les fonctionnaires qui discrimineront encore les gens parce qu'ils sont blancs seront licenciés et poursuivis."
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réarmement européen, le gouvernement freine."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur le plan de réarmement de l'UE « Réarmement européen, le gouvernement freine » (Corriere della Sera), « Défense européenne, les limites de Meloni » (Messaggero), « Des fonds pour les armes, Giorgetti (Ligue) freine » (Giornale) et le discours du Président Macron « Macron : bouclier nucléaire » (Repubblica), « Macron : UE, défense nucléaire » (Stampa).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le « coup de frein » de D. Trump sur les droits de douane, l’état de santé du Pape François et les faits divers.
Allocution du Président de la République E. Macron. Corriere della Sera : « Macron lance le sommet pour une force de paix, ‘rester spectateurs serait une folie’. Le président ouvre à nouveau sur la question du parapluie nucléaire français. Berlin plaide pour davantage de dérogations sur les dépenses dédiées à la défense’’. ‘’ ‘Dès la semaine prochaine, nous réunirons à Paris les chefs d’état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités’ concernant le déploiement de forces européennes en Ukraine pour le maintien de la paix. Une annonce concrète, opérationnelle, dans un discours de 15 minutes du président français, sur un ton solennel, exceptionnel : ‘la patrie a besoin de vous’. Emmanuel Macron a voulu s’adresser aux Français après les centaines de messages de citoyens inquiets reçus ces derniers jours par l’Elysée. ‘Les Etats-Unis, notre allié, ont changé de position sur le conflit […] nous entrons dans une nouvelle ère’, ‘Qui peut croire que la Russie d'aujourd'hui s'arrêtera à l'Ukraine ?’ demande-t-il avant d’annoncer de nouveaux investissements dans la défense. La réunion à Bruxelles doit justement permettre aux leaders de discuter des différentes options pour financer la défense européenne et détailler le plan annoncé mardi par la Présidente von der Leyen. La nouvelle la plus retentissante est celle de l’ouverture de l’Allemagne à une éventuelle modification du Pacte de stabilité (ce qui était encore impensable ne serait-ce qu’il y a dix jours), afin de permettre d’investir dans la défense de façon massive et sur le long terme. A l’inverse, les frugaux Pays-Bas et Autriche restent opposés. D’après plusieurs sources diplomatiques, le sommet d’aujourd’hui à Bruxelles sera très compliqué. Il est fondamental de renvoyer une image d’unité. Hier encore Viktor Orban et Robert Fico s’opposaient au passage sur le soutien européen à Kiev et E. Macron a tenté hier soir de convaincre V. Orban au cours d’un dîner à l’Elysée. Les Etats membres s’accordent sur l’urgence d’accélérer sur la défense commune. Emmanuel Macron a quoiqu’il en soit rappelé hier que la France possède une ‘force de dissuasion nucléaire’ et a répété être prêt à discuter avec les Européens d’une mise à disposition de cette protection nucléaire à disposition d’autres pays. ». Repubblica : « Macron s’adresse à l’Europe, ‘nous offrirons aux alliés notre bouclier militaire’. A la veille du sommet extraordinaire des 27, le Président français annonce une réunion des chefs d’état-major sur la force de maintien de la paix [en Ukraine] dont le format reste à définir et dont il sera également question à Bruxelles. ‘Qui peut croire que la Russie d'aujourd'hui s'arrêtera à l'Ukraine ?’ demande-t-il dans un discours aux Français tourné vers Bruxelles. De nombreux gouvernement UE, dont l’Italie, demandent des garanties précisent sur un appui des Etats-Unis qui n’ont pas été apportées à ce stade. Une convergence sur ce point est peu probable aujourd’hui, ni sur le plan franco-britannique sur un cessez-le-feu. Le Président français insiste sur la façon dont cette crise des relations transatlantiques doit amener à une révolution stratégique au niveau du continent européen. Emmanuel Macron répète vouloir discuter avec les alliés européens, à commencer par le nouveau chancelier allemand F. Merz, d’un possible partage de la dissuasion nucléaire française, seul pays doté de l’arme nucléaire au sein de l’UE. Fort de cette position, E. Macron entend se positionner en première ligne y compris sur les garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine. La France demandera aujourd’hui un engagement clair à utiliser les nouveaux fonds européens pour des achats à des industries de guerres UE. Une façon de ‘réduire la dépendance stratégique de l’UE’ explique l’Elysée mais qui risque d’effrayer les partenaires européens les plus liés à l’industrie militaire américaine. »
Le réarmement européen. Il Messaggero « L’Europe se réarme mais en ordre dispersé ». « Le programme annoncé par U. von der Leyen pour le réarmement « urgent » change complètement la donne. D’une part les gouvernements, de l’autre les principales entreprises européennes de la Défense se bougent pour se placer sur le marché et participer à l’effort continental afin de parvenir en peu d’années à mettre l’Europe dans la condition de répondre à une possible attaque russe sans le bouclier américain. Sur le terrain, on trouve les Italiens Leonardo et Fincantieri, avec leurs industries alliées, les Français Thales et Dassault, les Britanniques Bae Systems et Rolls Royce, les Allemands Rheinmetall puis Airbus, les Suédois Saab, les Espagnols Indra et Navantia. Aujourd'hui, il existe des projets germano-italiens et franco-allemands pour la production de chars, des projets anglo-italo-japonais et à nouveau franco-allemands pour des chasseurs de nouvelle génération. Entre-temps, les systèmes d'armes utilisés, différents les uns des autres par dizaines, ne parviennent pas à se parler et à fonctionner en synergie ». Les réactions en Italie : Messaggero : « Malgré l’appel à l’unité lancé mardi par G. Meloni à ses deux vice-présidents, M. Salvini affiche son scepticisme face à ReArm Europe : « On peut soudainement investir 800 milliards dans la défense sans s’endetter, alors que c’était impossible pour la santé et les retraites. Si nous avions eu une armée commune, la France et l’Allemagne nous auraient déjà entraînés dans une guerre ». La réplique irritée de Tajani ne s’est pas fait attendre : « Les « slogans des tifosis » sont inutiles. La ligne en politique étrangère est dictée par la présidente du Conseil et le ministre des Affaires étrangères ». Le Palais Chigi relativise la portée des déclarations du ministre de l’Économie, Giorgetti (Ligue), qui met en garde contre des plans « improvisés et incohérents » et alerte sur le risque de « répéter des erreurs flagrantes », soulignant qu’il ne fait que veiller aux équilibres budgétaires. Aujourd’hui, lors du Conseil européen extraordinaire, G. Meloni entend promouvoir le plan de la Commission, en cohérence avec les demandes répétées de l’Italie et forte de la flexibilité obtenue sur la gestion des comptes publics. Elle réclamera toutefois des précisions sur le caractère volontaire du recours aux fonds de cohésion – la suppression de toute référence à des obligations de dépense dans la lettre envoyée aux 27 par Von der Leyen ayant déjà été demandée et obtenue par le commissaire européen Fitto – ainsi que sur l’intégration de ces dépenses dans l’objectif de 2 % du PIB fixé par l’OTAN. Concernant l’Ukraine, Meloni réaffirmera face à ses homologues la nécessité de préserver l’alliance transatlantique et n’aurait guère apprécié les propos d’Emmanuel Macron. Selon des sources diplomatiques italiennes, « les fuites en avant ne servent à rien ». » Foglio « Les armes divisent Salvini et Tajani : la journée d’hier a fait émerger de manière concrète, encore une fois, toutes les différences entre le dirigeant de la Ligue et le dirigeant de Forza Italia, avec des points de vue apparaissant inconciliables ». Repubblica « Elly Schlein, secrétaire du PD, s’oppose au plan de von der Leyen et s’exprimera aujourd’hui auprès du PSE avant le Conseil européen extraordinaire. Pourtant, la posture de Schlein voit des positions différentes au sein de son parti, de Lorenzo Guerini, actuel président du Copasir, à Pina Picerno, vice-présidente du Parlement Européen, en passant par l’ancien Commissaire européen Paolo Gentiloni, qui ont en revanche qualifié le plan d’Ursula de « bonne voie à suivre ». Or, Schlein répète que la sienne est « la position du PD ». L'aspect critique serait l'absence d'investissements européens financés par la dette commune qu'elle et les socialistes réclament à Bruxelles, « comme cela s'est produit pendant la pandémie ». C'est avec cette stratégie que la secrétaire du PD se présentera aujourd'hui à l'assemblée du PESD ».
La réforme de la justice. La Stampa : « Meloni prend de court les magistrats : « La réforme est inéluctable, il faut poursuivre ». La réponse des juges : « Nous exigeons du respect et sommes prêts à manifester. La mobilisation dans la société continuera ». Rien n’a changé après la rencontre d’hier entre les principaux responsables du gouvernement – Meloni, Nordio (Frères d’Italie), Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale) et Salvini – et les juges. Officiellement qualifiée de « moment de clarté franc et bénéfique », elle n’a fait que confirmer la rigidité des positions de chaque camp. La présidente du Conseil a réaffirmé le caractère non négociable de la restructuration du Conseil Supérieur de la Magistrature et de la séparation des carrières entre juge et procureur général. Face aux magistrats réclamant du respect pour les décisions des Cours, G. Meloni a rétorqué que « c’est le gouvernement qui se sent attaqué », évoquant des cas précis, notamment les blocages du « protocole avec l’Albanie », et accusant une partie de la magistrature d’être politisée. En revanche, l’exécutif se serait montré ouvert à la proposition en huit points de l’ANM visant une « justice plus efficiente, plus efficace et plus proche des exigences des citoyens ». »
L’Italie et StarLink. Repubblica : « Selon Reuters, le gouvernement italien serait en train d’entamer des contacts avec la société française Eutelsat, qui pourrait bientôt devenir un champion européen. Depuis que les relations entre les Etats-Unis et l’Europe se sont dégradées, l’Europe cherche en effet une alternative pour les communication satellitaires et Eutelsat se porte candidat comme une alternative à l’hégémonie d’E. Musk et de son réseau StarLink. Quant à Eutelsat, le groupe ne révèle pas les contacts en cours avec les différents gouvernements européens. Eutelsat a dans son sang de l’ADN italien, Telespazio, qui représente le fruit de l’alliance entre Leonardo (67%) et le groupe français Thales (33%) »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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