27/02/2025
L'AfD de Thuringe bloque la nomination de juges et procureurs.
Allemagne. Thuringe. Le groupe des élus du parti patriotique AfD au Parlement de Thuringe, dirigé par Björn Höcke, dispose d'une minorité de blocage et empêche la nomination de nouveaux juges et procureurs. Il ne souhaite lever le blocage que si ses membres sont autorisés à siéger dans des commissions importantes.
Le groupe parlementaire AfD exige que deux de ses députés soient élus à la commission qui supervise l'Office de Thuringe de protection de la Constitution.
[Les autres groupes politiques empêchent cela, alors que l’AfD y a droit.]
[L'AfD est classée comme étant d’« extrême droite avéré » par l'Office de protection de la Constitution de Thuringe et fait l'objet d'une surveillance.]
La groupe des élus du parti patriotique AfD au Parlement de Thuringe revendique également une place au sein de la Commission G10, qui contrôle la surveillance postale et téléphonique.
17:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
The Economist considère que la Roumanie n'est plus démocratique.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
État de Hambourg : l'AfD donnée à 11 % et le BSW à 3 %.
Allemagne. État de Hambourg. Sondage pour les élections du dimanche 2 mars 2025 pour le Parlement de l'État de Hambourg. [seuil électoral : 5 %]
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/hamburg.htm)
SPD : sociaux-démocrates
écologistes
CDU : démocrates-chrétiens
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : un gouvernement sans les patriotes du FPÖ, pourtant vainqueurs des élections.
Autriche. Les sociaux-chrétiens/conservateurs de l'ÖVP, les sociaux-démocrates du SPÖ et les libéraux de NEOS ont conclu un accord de coalition afin de former un gouvernement. Le parti patriotique FPÖ, grand vainqueur des élections législatives, est rejeté dans l'opposition.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/29/les...)
14:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Crosetto et Meloni défient Macron."
Italie. Revue de presse.
Les Unes sont consacrées aux propos de Trump sur l'Europe « Trump sur l'UE: « née pour nous arnaquer » » (Corriere della Sera), « Trump contre l'Europe » (Repubblica), « Trump anti-UE : à présent, les droits de douane et l'UE ralentit sur le green deal » (Messaggero), « Choc Trump: droits de douane à 25% » (Giornale) et à l'éventuel déploiement de soldats européens Ukraine « Soldats à Kiev, bagarre européenne » (Stampa).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’état de santé du Pape François, la visite de V. Zelensky prévue à Washington, la grève des magistrats contre la réforme de la Justice, et le Moyen-Orient avec notamment l’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.
Debriefing européen sur la visite du Président à Washington / troupes européennes en Ukraine. – Corriere della Sera « Les tensions entre Meloni et Macron. Au-delà de la méthode, il y a un clivage profond, en ce moment, entre d’une part l’Elysée et Downing Street et d’autre part le Palais Chigi. Il y a aussi deux approches diplomatiques différentes. A ce stade, sur la ligne de Meloni, on trouve l’Allemagne et la Pologne, hésitants à l’égard des projets de Paris et de Londres. Cette même perplexité a été exprimé hier par Tajani au général américain Cavoli, commandant de l’OTAN en Europe et chef des troupes américaines en UE. ». La Repubblica : « Meloni et Crosetto (Frères d’Italie) freinent Macron » : « La présidente du Conseil en visio avec les grands du Conseil de l’UE dicte ses conditions : "Seulement sous l’égide de l’ONU" Le ministre de la Défense répond à la France et au Royaume-Uni : "On n’envoie pas de contingent comme des fax". Dans un appel plutôt tendu, où la plupart des grands du Conseil européen sont restés silencieux, Giorgia Meloni a choisi d’intervenir. Deux piques à Emmanuel Macron, qui avait demandé la visio-conférence pour relater ses collègues sur son face à face avec Donald Trump. La première remarque de Meloni a été sur la méthode, adressée indirectement aussi au président du conseil européen, Antonio Costa, qui avait programmé le sommet en accord avec Paris : pour Meloni « ces formats » improvisés « sont peu utiles ». La seconde est sur le fond : devant le Français, elle a réaffirmé le non de l’Italie à l’idée de troupes européennes seules à la frontière russo-ukrainienne comme mission de maintien de la paix. « Peu efficace et très risqué », dit-elle. Rome sera là, mais seulement dans un contingent sous l’égide de l’ONU. Et en tout cas « les garanties de sécurité » pour Kiev, ajoute-t-elle, « doivent être réalisées dans le cadre de l’alliance atlantique », c’est-à-dire avec le plein appui des États-Unis de Donald Trump. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra « garantir une paix juste, qui ne soit ni fragile ni temporaire », comme le précise peu de temps après la rencontre bilatérale avec le suédois Ulf Kristersson. Contre l’initiative française, soutenue par le Royaume-Uni, les mots du ministre de la Défense, Guido Crosetto, sont encore plus durs sur les réseaux sociaux. Donc non à la mission uniquement européenne proposée, écrit Crosetto, par le « président d’une nation communautaire et par celui d’une nation extracommunautaire ». Encore : quand on « parle au nom de l’Europe, il faudrait avoir la foi pour se concerter ». Ce qui n’a pas eu lieu. Meloni évite toutefois d’attaquer le Premier ministre britannique Keir Starmer, notamment parce qu’elle le verra lors d’un entretien bilatéral, dimanche à Londres, avant le nouveau sommet. Mais la distance se creuse. » – La Stampa : « Crosetto et Meloni défient Macron » : c’est par le biais de la voix du ministre de la Défense Guido Crosetto que se fait entendre l’irritation de la présidente du Conseil. Cependant, le tout se réduit à un sentiment d’impatience que la droite a à l’encontre du Président français. Il ne fait pas de mystère sur le fait que Meloni est gênée par l’activisme de Macron ». Corriere della Sera « il n’est pas clair si le gouvernement italien est pris de court ou irrité, voire les deux ensemble, face à l’initiative de France et du Royaume-Uni. Il y a sans doute aussi le fait que l’Italie n’ait pas été consultée, ce qui a été considéré comme une impolitesse institutionnelle. En revanche, c’est un sentiment de gêne qui filtre des propos du ministre Crosetto. Quant à la majorité, c’est un défi de l’Europe lancé à un gouvernement désuni ». – Il Foglio « L’Europe et son armée fantôme, des discours surréels se tiennent alors que la seule voie possible demeure l’OTAN, sous laquelle l’Europe doit se renforcer »– La Stampa « le chemin qui se trouve devant Matteo Salvini est de plus en plus étroit. A la fin, la Ligue sera contrainte de voter le prochain paquet d’aides à l’Ukraine au Parlement, malgré la polémique soulevée, ce scénario se répète depuis 3 ans »
Immigration. Foglio : « La stratégie migratoire de Meloni repose sur plusieurs niveaux, mais l’Albanie en reste l’élément central. Le gouvernement ne veut pas attendre la décision de la Cour de justice de l’UE et prépare un nouveau décret. Objectif : transformer les structures de Shengjin et Gjader en centres de rapatriement (CPR), sans réviser le traité bilatéral avec Tirana, que le président albanais sortant, Edi Rama, refuse de modifier à l’approche des élections de mai. En parallèle, G. Meloni intensifie ses contacts européens pour affirmer qu’elle a réussi à « imposer à Bruxelles un nouveau modèle » de gestion de l’immigration. Après une rencontre avec le Premier ministre suédois, la prochaine étape est la France, qui, « contre toute attente, s’est rangée du côté de l’Italie sur la question des « pays sûrs » face à la CJUE ». Un entretien bilatéral est prévu demain à Paris entre le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Piantedosi (indépendant), et son homologue français, Bruno Retailleau. »
StarLink. Corriere della Sera « Sur X, Andrea Stroppa, collaborateur le plus proche de Musk en Italie, durcit le ton : « Entente Frères d’Italie-PD. Ils sont en train de faire passer Starlink et SpaceX – qui ont lancé des missions en Italie, accélérant les délais pour donner un coup de main – pour les « méchants ». Les amis de Frères d’Italie, ne nous appelez plus : vous avez suivi le PD dans sa croisade anti-Musk. Starlink n’est pas le jouet de la politique ». L’itinéraire législatif du décret sur l’économie de l’espace, qui sera débattu au Parlement à partir de lundi, ouvre un débat crucial sur les règles encadrant l’accès des acteurs privés à l’espace italien. L’enjeu : concilier l’attractivité des investissements dans un secteur stratégique pour la compétitivité, la recherche et la formation, avec la crainte d’une dérive purement commerciale. Le gouvernement rejette un amendement du PD visant à « privilégier les acteurs européens et, uniquement en cas d’impossibilité avérée, ceux issus de l’Alliance atlantique » mais accepte un autre réservant à l’État la propriété et le contrôle exclusifs de la cryptographie et des composants des clients. FdI minimise : « Aucune nouveauté, juste un renforcement de la sécurité nationale », tandis que l’opposition dénonce « un décret truffé de faveurs pour Musk » (M5S). » - La Repubblica : « Le chantage du lobbyiste de Musk : il s’attendait à un accès facilité pour son patron, mais l’insertion de références à la « préservation de l’intérêt national » et au « gain pour l’industrie nationale » suffit pour déclencher sa colère. En coulisses, Fratelli d’Italia s’agace de ces tensions et digère mal les récents sondages en ligne de Stroppa, suggérant de remplacer Piantedosi par Salvini au ministère de l’Intérieur. Le parti craint que Musk, via son émissaire en Italie, ne délaisse sa « relation privilégiée avec Meloni » au profit d’un rapprochement avec le leader de la Ligue. Silence du ministre du Made in Italy, Adolfo Urso, promoteur du décret, tandis que Mascaretta, rapporteur FdI à la commission, tacle Stroppa : « Cette loi ne sert que l’intérêt national. Ceux qui prétendent le contraire n’ont pas lu le texte ou sont de mauvaise foi ». »
Hausse des prix énergétiques. Repubblica : « Factures [d’énergie], les aides pourraient être concentrées sur trois mois. Le gouvernement mise sur l’été, lorsque les cours du gaz devraient être plus bas. […] Giorgia Meloni entend concentrer autant que possible les aides, sur trois mois plutôt que sur six, pour des raisons économiques, car il y a peu de ressources, mais aussi politiques, car les oppositions ont mis le coût de l’énergie en tête des critiques adressées au gouvernement. Les aides pour les familles et en particulier les familles nombreuses devraient être renforcées et les critères de revenus élargis afin de bénéficier à 7 millions de familles. Dans la meilleure des hypothèses, 900 millions d’euros d’aides devraient bénéficier aux entreprises. Le gouvernement attend en effet l’avis de Bruxelles sur les aides aux secteurs les plus énergivores. Des mesures importantes mais assurément inférieures aux attentes de la Confindustria et des petites entreprises. »
Le nouveau plan « Green Deal » européen. Sole 24 Ore : « Le gouvernement italien accueille avec tiédeur le nouveau plan européen sur le Green Deal. Le ministre des Entreprises et du Made in Italy Adolfo Urso (Frères d’Italie) a commenté « il faut des interventions plus concrètes et rapides et des ressources adéquates pour soutenir les entreprises face à ce grand défi ». En revanche, le dirigeant de la Ligue, Salvini, va directement à l’attaque ‘’von der Leyen a déclaré l’inverse de ce qu’a décidé Trump et de ce que demandent toutes les familles et les entreprises. Continuer dans l’erreur est diabolique’’. En revanche, le Parti démocrate salue ‘’une approche pragmatique en mesure d’assurer la compétitivité et la croissance en Europe dans le respect des objectifs verts. C’est un tournant attendu depuis longtemps’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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26/02/2025
Allemagne : les votes selon la tranche d'âge.
Allemagne. Les pourcentages obtenus par les partis selon la tranche d'âge lors des élections législatives du 23 février 2025 (comparaison +/- avec ceux de 2021).
(Alle = tous)
AfD : patriotes
BSW : gauche anti-immigration
Die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
CDU et CSU : démocrates-chrétiens et sociaux-chrétiens bavarois
Bündnis 90/Die Grünen : écologistes
FDP : libéraux
22:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
22 % des Allemands musulmans ont voté pour des partis anti-immigration.
Allemagne. 22 % des musulmans de nationalité allemande ont voté pour des partis anti-immigration : 16 % pour la gauche anti-immigration BSW et 6 % pour les patriotes de l'AfD.
Die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
BSW : gauche anti-immigration
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
AfD : patriotes
Bündnis 90/Die Grünen : écologistes
FDP : libéraux
17:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Călin Georgescu ne sera pas autorisé à apparaître dans les médias de masse, ni à créer des comptes sur les réseaux sociaux.
Roumanie. Călin Georgescu sera remis en liberté sous contrôle judiciaire et ne sera pas autorisé à apparaître dans les médias de masse, ni à créer des comptes sur les réseaux sociaux.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/26/c%C...)
16:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Călin Georgescu a été arrêté et emmené chez le Procureur général.
Roumanie. Le nationaliste Călin Georgescu, qui avait gagné le premier tour de la présidentielle, ensuite annulée, a été arrêté et emmené chez le Procureur général alors qu'il était en route pour déposer sa candidature pour le nouveau scrutin.
Călin Georgescu
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’affaire Santanché." et "La droite sauve Santanchè."
Italie. Revue de presse.
La défense européenne est en Une aujourd'hui « Défense, la poussée européenne » (Corriere della Sera), « Défense commune, Londres appelle l'UE » (Repubblica), « Défense européenne, le plan Ursula » (Stampa), « Défense commune, l'UE accélère » (Messaggero), « Le défi nucléaire de Bruxelles » (Giornale). L'affaire Santanchè est également en première page « « Démissionner? C'est moi qui juge, sans chantage ». Echec de la motion de censure » (Corriere della Sera), « La droite sauve Santanchè » (Repubblica), « Santanchè éloigne la démission » (Giornale).
Le hashtag #Santanchè fait tendance, au sujet de l'intervention de la Ministre du tourisme Daniela Santanchè hier à la Chambre et du rejet de la motion de censure à son encontre.
Daniela Santanché
La défense européenne. – La Stampa « Le chaos global redessine la nouvelle UE et referme la plaie béante du Brexit, notamment sur le terrain de la défense sur lequel l’inclusion du Royaume-Uni est indispensable. L’« America first » de Trump réveille ainsi le Vieux Continent. Le président du Conseil Européen Costa a organisé une réunion debriefing de la part de Macron. Ses homologues demanderont à ce dernier s’il a obtenu des garanties américaines sur l’hypothèse d’un déploiement de troupe en Ukraine, mais le président français est sorti de la Maison Blanche sans connaitre la réponse. Il s’agit des premiers pas vers la défense commune. Il faut aider Kiev rapidement, il faut des capacités industrielles et militaires, mais l’Europe commence à resserrer les rangs ». Il Foglio « Les marchés et les investisseurs internationaux y croient et misent avec optimisme sur l’avenir de l’Europe, malgré les menaces de droits de douane et de retrait militaire américain du Continent. C’est maintenant aux Européens d’accélérer. C’est souvent dans les moments difficiles que l’Europe trouve le moyen de devenir adulte ». Messaggero : « Des armes à la place des voitures, l’industrie européenne fait sa transition. Le géant allemand Rheinmetall a annoncé la transformation des usines de Berlin et de Neuss en pôles hybrides pour la production militaire. Mais il n’est pas le seul. Knds Deutschland a annoncé qu’il rachètera une usine ferroviaire à Görlitz pour le reconvertir en production de chars. »
L’hypothèse de troupes européennes en Ukraine. – Corriere della Sera : « Des Italiens sur le terrain uniquement avec des Casques Bleus et seulement une fois qu'un accord de paix a été conclu. C'est Giovanbattista Fazzolari (Frères d'Italie), secrétaire d’Etat de la présidence du Conseil, qui dicte la ligne à suivre et qui revient également dans les discours du ministre de la défense Guido Crosetto (Frères d'Italie), comme le rapportent ses collaborateurs. ‘’Quand il y aura la paix et que la communauté internationale, et pas seulement l'Union européenne, décidera de faire une mission de paix... alors, si le gouvernement l'envisage, après que le Parlement l'ait approuvée et financée, il y aura une mission’’. Antonio Tajani pense qu' ’’il n'est pas utile d'envoyer des troupes européennes ou de l'OTAN’’, mais en Ukraine, ‘’si une zone tampon doit être créée’’ , on peut penser à des troupes ‘’sous le drapeau de l'ONU, au cas où il y aurait une volonté italienne, comme pour la Palestine’’. Bref, il y a encore plusieurs aspects à voir. Selon Fazzolari les forces d’interposition sans l’ONU sont improbables ‘’ C'est une hypothèse que la France soutient depuis longtemps, mais l'Italie ne la considère pas comme la solution la plus efficace. Il n'y a jamais eu de force d'interposition entre armées à cette échelle. Entre la Russie et l'Ukraine, il y a plus d'un million de soldats armés, je ne vois pas ce que peut être une interposition entre ces deux armées’’». – La Stampa : « L’Italie temporise. Dimanche au sommet de Londres Meloni s’apprête à dire qu’elle considère « absolument prématurée » cette hypothèse d’envoi de troupes européennes en Ukraine. Voilà pourquoi elle évoque l’ONU ou l’OTAN, c’est pour temporiser car elle sait que sur l’envoi de soldats italiens en Ukraine Salvini est capable d’ouvrir une crise de gouvernement ». – Sole 24 Ore : « le difficile engrenage diplomatique italien voit un gros caillou lancé par le dirigeant de la Ligue s’insérer dans les rouages. Matteo Salvini a rejeté sans hésitation la proposition de Macron en rappelant que ‘’aucun soldat italien n’ira en Ukraine’’, que ce soit sous la forme de la FINUL ou pas ‘’nous en avons envoyé suffisamment, au Liban et dans le reste du globe’’, souligne-t-il ». Il Messaggero : « Pour Meloni cette hypothèse n’est pas une option, il n’en est pas question. La gêne grandissante vis-à-vis de l’activisme du Président français, accouru à la cour de Trump pour devancer les autres dirigeants européens, n’y est pour rien. Meloni est convaincue que la priorité consiste à travailler sur ‘’les garanties de sécurité de l’OTAN’’. Du coup, Meloni voit Londres avec plus d’intérêt que le conclave réuni par Macron à l’Elysée la semaine passée et subie comme une accélération non demandée »
Repubblica: « Un éventuel déploiement italien pour garantir un cessez-le-feu en Ukraine pourrait être opérationnel sous deux mois après validation parlementaire. Le contingent, estimé à 3 000 soldats expérimentés en missions de maintien de la paix, devra toutefois composer avec une armée italienne sous pression. En cause : « l’accumulation d’engagements sous le gouvernement Meloni », notamment la mission nationale “Voies sûres” (5 000 hommes) et de nouveaux accords atlantiques, sans renforcement des effectifs. Résultat : sur les 94 000 militaires italiens, seuls 54 000 sont considérés comme opérationnels, mais déjà largement mobilisés au Liban, au Kosovo, en Lettonie, en Bulgarie et en Hongrie. En cas de mission de paix en Ukraine, il faudrait donc puiser dans la réserve des « Forces en préparation », mises à disposition de l’OTAN, de l’UE et d’initiatives nationales, soit 11 000 soldats depuis la création en 2025 de la Force rapide atlantique. L’État-major évalue actuellement les unités les plus adaptées en fonction du mandat qui sera défini : l’option privilégiée reste l’envoi de véhicules blindés légers, mais une mission de dissuasion nécessiterait également des chars et des véhicules blindés, dont la modernisation en cours les rend indisponibles à court terme. »
Affaire Daniela Santanché. – Corriere della Sera « l’affaire Santanché, la ministre du Tourisme visée par une enquête pour fraude fiscale, devient une affaire qui cache les divisions au sein de la majorité, notamment sur l’Ukraine. Entre les nombreuses absences et les embarras au sein du gouvernement, la ministre remporte néanmoins une victoire face à la motion de censure ». – Sole 24 Ore « l’enquête visant la ministre Santanchè, ainsi que le problème de la hausse des factures énergétiques représentent le « front exposé » de la majorité. Schlein (PD) et Conte (M5S) le savent bien et c’est la raison pour laquelle ils ont voulu lier les deux aspects. Ils savent que l’addition fraude fiscale d’un ministre plus la hausse des factures sur le pouvoir d’achat des Italiens peut devenir potentiellement explosive. Que la ministre ait revendiqué son statut de personne riche pendant son audition n’aura sans doute pas plu à Meloni. »
Migrants. Sole 24 Ore: « « Bruxelles soutient l’Italie sur les migrants ». D’une part, la Commission européenne a défendu hier devant la Cour de Justice de l’UE la possibilité d’introduire des « exceptions » pour des « groupes bien identifiables » à l’interdiction de désigner un pays d’origine comme « sûr » lorsque celui-ci ne garantit pas la sécurité de certaines catégories de personnes. Cette ouverture à une interprétation plus souple de la directive UE 2013/32, par rapport à celle fournie par la Cour luxembourgeoise le 4 octobre 2024, est compatible avec l’application des procédures de rapatriement accélérées en Albanie pour les migrants issus de 19 pays considérés comme « sûrs » par l’Italie, conformément au décret Cutro de 2023. Le verdict de la CJUE est attendu d’ici mai ou juin. D’autre part, le Conseil d’État italien vient de confirmer la légalité du décret ONG (1/2023), qui permet au ministère de l’Intérieur d’imposer les ports de débarquement aux navires humanitaires qui assurent les sauvetages en mer. « Un soulagement et un réconfort », laisse filtrer l’Intérieur, qui voit ainsi rejeté le recours de Médecins sans Frontières. Une victoire bienvenue le ministre Piantedosi, récemment ciblé à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux par l’émissaire de Musk en Italie, Andrea Stroppa. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les 152 députés fédéraux de l'AfD.
Allemagne. Parmi les 152 députés fédéraux de l’AfD figurent les codirigeants du parti Alice Weidel et Tino Chrupalla, ainsi que Alexander Gauland et Beatrix von Storch, mais aussi Bernd Baumann, Peter Boehringer, Stephan Brandner, Gottfried Curio, Ronald Glaser, Matthias Helferich, Leif-Erik Holm, Steffen Kotré, Maximilian Krah, Martin Sichert, René Springer, …
La garde rapprochée de Björn Höcke
Alors que le chef de file de la tendance nationaliste, Björn Höcke, ne s’est pas présenté aux élections législatives et se concentre sur le Parlement de Thuringe, des personnes de son entourage sont élues au Parlement fédéral : son ancien directeur de bureau Robert Teske, son stratège Torben Braga et le co-dirigeant de l’AfD de Thuringe aux côtés de Björn Höcke Stefan Möller.
La liste complète des 152 députés de l’AfD :
00:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Krzysztof Bosak estime que les migrants qui attaquent physiquement les gardes-frontières doivent être abattus.
Pologne. Krzysztof Bosak, un des dirigeants de la Konfederacja, estime que les migrants qui attaquent physiquement les gardes-frontières doivent être abattus.
[Un garde-frontière polonais avait été tué par des migrants à la frontière avec le Bélarus.]
00:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2025
Alice Weidel et Tino Chrupalla sont réélus à la tête du groupe des députés fédéraux de l'AfD.
Allemagne.
Les 152 députés de l'AfD
Alice Weidel et Tino Chrupalla
16:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec Manuel Quesada et Pablo Javier Davoli de l'Asociación de Amistad Euro Sudamericana.
Amérique du Sud et Europe. Entretien avec Manuel Quesada et Pablo Javier Davoli de l'Asociación de Amistad Euro Sudamericana à propos de la situation en Argentine :
https://www.breizh-info.com/2025/02/25/244159/pablo-javie...
Le sigle de l'Asociación de Amistad Euro Sudamericana
Pablo Davoli, Filip Dewinter (Vlaams Belang), Enric Ravello, Manuel Quesada
Manuel Quesada, Paolo Borchia, Pablo Davoli
Enric Ravello, Manuel Quesada, le président du parti européen Europe des nations souveraines Stanislav Stoyanov (Vazrazhdane - Bulgarie), Pablo Davoli
Elon Musk et le président libertarien argentin Javier Milei
15:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La majorité gouvernementale italienne se divise en trois sur l’analyse des résultats des élections en Allemagne."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'Ukraine « Force de paix UE en Ukraine » Corriere, « ONU et G7, la fracture de Trump » Repubblica, « La guerre des mondes » (Stampa), « Trump-UE, la déchirure sur Kiev » (Messaggero) « Trump à Macron: « Poutine acceptera des troupes de paix UE » et fait l'éloge de Meloni » (Giornale), les élections en Allemagne « Le retour de la Grosse Koalition » (Stampa), « L'Allemagne vers un gouvernement CDU-SPD » (Messaggero) et l'état de santé du Pape « Angoisse et veillées pour le Pape, « il y a une légère amélioration » » (Corriere), « Le Pape, légère amélioration et veillée à Saint Pierre » (Repubblica), « Marathon de prières pour le Pape » (Messaggero), « L'heure de l'espérance, tous avec Francesco » (Giornale).
Les résolutions à l’ONU sur l’Ukraine. Corriere della Sera : « La résolution préparée par l’Ukraine et ses alliés européens, défendant l’intégrité territoriale et condamnant l’invasion russe, a été adoptée mais a vu toutefois un positionnement inédit : les Etats-Unis ont voté contre, avec la Russie, la Biélorussie, le Mali, le Nicaragua, la Corée du Nord, la Hongrie et Israël ; la Chine et l’Inde se sont abstenues ». – Repubblica « les Etats-Unis votent avec la Russie, l’Occident se divise au G7 comme aux Nations Unies. Une rupture que l’on ne voyait plus depuis la guerre en Irak. – La Stampa « les plaies de l’Alliance Atlantique ont été publiquement mises en lumière à l’ONU où deux résolutions ont été mises au vote : l’une présentée par l’Ukraine et les Européens, l’autre par les Etats-Unis ».
Le G7 et la position de l’Italie. – Corriere della Sera « L’Italie reste l’un des pays les plus exposés aux risques de fragmentation de l’Europe, mais sur l’Ukraine, la stratégie du Palais Chigi tient pour l’instant. Une partie de l’opposition dénonce toutefois « l’allégeance de Meloni » à la Maison-Blanche, tandis que le M5S loue les efforts de paix de Trump face à une « Europe belliciste » – un discours qui, au passage, arrange Poutine, alors même que la Russie intensifie ses attaques contre Mattarella. Le Président de la République, dans un communiqué à l’occasion du 3e anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, a choisi des paroles claires et sévères, condamnant ‘’la brutale agression russe’’ ». Il Messaggero : « Giorgia [Meloni], l’équilibre euro-atlantique et le coup de froid avec Paris sur l’envoi de troupes pour le maintien de la paix’’. ‘’A l’issue de la première visioconférence du G7, la position de la Présidente du Conseil est difficile. Giorgia Meloni tente encore de tout concilier : sa proximité politique avec Trump, le travail mené de concert avec les partenaires européens et le soutien promis à Kiev depuis le début. Sauf qu’Emmanuel Macron souffle sur les braises. Le président français s’exprime aux côtés de Trump depuis le bureau ovale et se fait le relai d’une proposition sur laquelle il a déjà l’accord de K. Starmer mais qui divise les alliés européens : une mission militaire [de maintien de la paix] à la frontière entre l’Ukraine et la Russie. Cela plait à Trump car c’est une façon de remettre sur les Européens la responsabilité de la sécurité de l’Ukraine. Mais cela ne plait pas du tout à Meloni, qui n’avait pas manqué de le souligner à Paris. Elle a rappelé sa position hier, irritée de l’énième mise en avant du leader français qui s’impose en porte-parole européen face à Trump, ‘sans que personne ne lui ait rien demandé’ soulignent des proches conseillers de la Présidente du Conseil. ‘’De toutes les solutions possibles, celle-ci me semble la plus compliquée et la moins efficace’’ réplique-t-elle. Dans la soirée, la Ligue de Matteo Salvini relance : ‘’aucun soldat italien ne sera envoyé en Ukraine’’. Pour Giorgia Meloni, ‘mieux vaut définir des garanties de sécurité efficaces au niveau de l’OTAN’. Elle fait par ailleurs comprendre que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’est pas une option. Dans son discours, elle parle bien de ‘l’agression russe contre l’Ukraine’ bien que l’administration Trump s’y refuse, boycottant ainsi le communiqué final du G7. Une position clairement énoncée dans un communiqué du Palais Chigi qui, hier soir, s’est illuminé aux couleurs de l’Ukraine. La position du ministre Antonio Tajani est également très nette : ‘aucune négociation [n’est possible] sans l’Ukraine’. Sur indication de Giorgia Meloni, la délégation italienne a toutefois voté en faveur de la résolution américaine qui ne mentionne ni l’agression russe, ni l’intégrité territoriale ukrainienne. Elle a échangé hier par téléphone avec F. Merz, avec lequel elle cherchera une ligne commune sur l’immigration. Elle plaisante avec son entourage sur l’activisme agaçant d’E. Macron à la Maison Blanche, imaginant que le pacte à 40 milliards de dollars avec les Emirats ne fera pas sauter de joie les cousins français.’’
La visite du Président E. Macron à Washington. Corriere della Sera : « C’est une journée marquée par deux événements : d’une part le rapprochement entre les Etats-Unis et la France et d’autre part le camouflet américain vis-à-vis de l’UE, à l’ONU. Dans les échanges qui ont précédé la conférence de presse finale, bien que dans une atmosphère de grande complicité et de concorde, les deux dirigeants ont néanmoins eu l'occasion de réitérer leurs positions respectives, souvent éloignées l'une de l'autre ». – La Stampa « Emmanuel Macron, premier dirigeant européen à rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, quitte le campus satisfait. Sur le vol qui l'a ramené à Paris, il peut - au moins d'un point de vue français, mais on verra s'il est aussi européen - affirmer que le fossé entre les États-Unis et le Vieux Continent est moins profond ». – La Repubblica « A l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion russe, le président français Emmanuel Macron a dû s'envoler pour Washington avec la mission impossible d'apaiser « The Donald ». Et de tenter de convaincre son homologue américain d'accepter un plan alternatif à l'accord russo-américain en gestation depuis des jours, qui au nom d'une prétendue paix sacrifierait les territoires ukrainiens et la sécurité du Vieux Continent. Quant à la disponibilité des Européens à envoyer des troupes en Ukraine, à condition d’une protection américaine, le raisonnement semble apparemment avoir été bien accueilli. » – Il Giornale « Malgré les divergences, D. Trump et E. Macron assurent vouloir travailler ensemble pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Macron et Starmer se sont mis d’accord pour transmettre un message d’unité sur l’Ukraine afin de convaincre le Tycoon de ne pas continuer des négociations de paix bilatérales avec Poutine en échange de l’engagement européen pour la sécurité future de Kiev. » - Sole 24 Ore « La visite de Macron à la Maison Blanche est un test de dégel entre les Etats-Unis et l’Europe »
Élections en Allemagne/Réactions en Italie – La Repubblica : « La majorité gouvernementale italienne se divise en trois sur l’analyse des résultats des élections en Allemagne. Giorgia Meloni se limite à un appel protocolaire au futur chancelier F. Merz, réaffirmant « les excellentes relations bilatérales », ainsi que sa « disponibilité à travailler ensemble, notamment pour relancer la compétitivité européenne et lutter contre l’immigration irrégulière ». Cette fois, la Président du Conseil a évité d’endosser son rôle de chef de parti pour ne pas entrer en conflit avec l’un ou l’autre de ses alliés. Forza Italia salue la victoire de la CDU comme un « rempart contre les extrémistes » et maintient une opposition ferme à l’Afd – « Ce n’est pas un interlocuteur, nos positions sont irréconciliables » (Tajani). À l’inverse, Matteo Salvini (Ligue) estime que le parti d’Alice Weidel n’a « rien d’extrême » et redoute avant tout un « arrangement entre Populaires et socialistes » qui « trahirait le vote populaire ». Fratelli d’Italia, pris entre ces deux positions, joue les équilibristes : « Nous ne sommes que des observateurs respectueux, mais je suis assez content de la volonté populaire » (La Russa, président du Senat) ; « Nous partageons avec Merz plusieurs éléments de programme » (Lollobrigida, Ministre de l’agriculture). L’opposition, elle, se réjouit surtout du revers de l’AfD : « Les droites sont fortes mais pas invincibles » (Schlein, PD) ; « C’est la défaite de Musk, l’AfD ne gouvernera pas » (Bonelli, AVS). - Corriere : « Le cœur de Fratelli d’Italia semble battre à droite, sans diaboliser l’AfD. En effet, le président du Sénat se dit ‘’suffisamment satisfait’’ des élections en Allemagne mais surtout ‘’très satisfait’’ face à la défaite du SPD. Or, la probable participation des sociaux-démocrates au futur gouvernement allemand pourrait compliquer les relations diplomatiques. D’autant plus que certains de ses membres ont déjà théorisé une possible alliance CDU-Afd « au nom du changement », ce qui jette un ombre d’ambiguïté sur Fratelli d’Italia ». Messaggero : ‘’Les défis communs avec le chancelier élu pour rompre le front franco-allemand’’. ‘’Paris, non, Berlin, oui : c’est la double-stratégie de Giorgia Meloni qui a émergé de l’entretien téléphonique hier avec F. Merz. Ce dernier affirme que dès que le gouvernement allemand sera formé, ils se rencontreront pour rendre effective une affinité politique qui existe bien entre les deux leaders. Tout l’inverse de l’énième prise de distance vis-à-vis d’Emmanuel Macron, alors que la mise au point d’une stratégie commune entre mélonisme et macronisme semble impossible. Le nouveau leadership à Berlin apparait comme une opportunité pour Meloni de jouer un rôle de premier plan en Europe aux côtés de Merz. Même si, pour l’instant, le nouveau chancelier a surtout choisi de dépoussiérer le format de Weimar avec la France et la Pologne, Merz se propose lui-même de parler avec Giorgia Meloni ‘bien plus qu’auparavant’. Pour ‘renforcer la sécurité, relancer la compétitivité de l’Europe et relever les défis communs, à commencer par l’immigration’, renchérit le Palais Chigi. Sur le MERCOSUR, l’accord de libre-échange pait beaucoup à Merz, ce qui contrarie la France mais plait à Meloni. La Présidente du Conseil aspire à s’insérer dans le triangle de Weimar sur une note anti-française ou en contre-poids de la relation franco-allemande dans le grand jeu européen. Elle appuierait Merz pour modérer le super-protagonisme plus personnel et national qu’européen de Macron, qui pourrait se révéler trop encombrant même pour Merz.’’
Corriere della Sera, Antonio Tajani, dirigeant de Forza Italia et ministre des affaires étrangères : « Une coalition allemande toute à droite serait contre nature. L’AfD est la négation du PPE et regarde également notre pays avec hostilité, tout en soutenant des idées totalement inacceptables. Je suis heureux que ces votes, en grande partie des votes de protestation, se soient révélés inutiles. Il y a eu une victoire nette des populaires qui représentent un rempart contre les extrémismes. L’économie italienne est étroitement liée à celle allemande et vice-versa. Avec un gouvernement CDU-CSU, l’Europe passera à une vitesse supérieure. Maintenant, nous devons accélérer sur la défense européenne. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2025
Donald Trump a fait référence au dirigeant de Vox Santiago Abascal.
États-Unis et Espagne. Le président des États-Unis Donald Trump a fait référence au dirigeant du parti nationaliste espagnol Vox Santiago Abascal lors de son discours à la convention conservatrice CPAC et a remercié ce dernier pour sa présence.
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Maximilian Krah est élu député fédéral.
Allemagne. Maximilian Krah, qui a conduit la liste de l’AfD lors des élections européennes, mais ne siège pas dans le groupe de l’AfD au Parlement européen, est élu, au scrutin direct, député lors des élections législatives de ce 23 février 2025, dans la circonscription de Chemnitzer Umland-Erzgebirgskreis I.
Maximilian Krah
22:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le parti de gauche anti-immigration BSW envisage de conduire une action en justice à la suite du résultat des élections législatives.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW envisage de conduire une action en justice à la suite du résultat des élections législatives. De nombreux Allemands de l’étranger n’ont pas été en mesure de voter lors de ce scrutin à cause de retards dans l’envoi des documents.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/24/l-i...)
22:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Éric Zemmour invité par le MCC en Hongrie.
Hongrie et France. Éric Zemmour de Reconquête est invité en Hongrie par le MCC, une structure proche du Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orbán, afin d'y prendre part à une conférence.
"L’Europe à l’ère de Trump. Soumission ou reconquête ? Après le tsunami Trump, l’Europe est-elle devenue obsolète ?"
21:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Temps pour la responsabilité."
Allemagne.
"Temps pour la responsabilité ! Temps pour l'Allemagne."
21:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'institut de sondage Forsa estime que ses sondages ne sont pas sûrs.
Allemagne. Mis en cause par le parti de gauche anti-immigration BSW pour un sondage plaçant ce dernier, deux jours avant les élections, à 3 %, l'institut Forsa indique que ses sondages ne sont pas sûrs et réfute l'accusation d'avoir conduit une action ciblée contre le BSW.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/24/les...)
20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les scores de l'AfD dans les États de l'Ouest et de l'Est de l'Allemagne.
Allemagne. Les résultats lors des élections législatives de ce 23 février 2025 dans les États de l'Ouest et dans ceux l'Est de l'Allemagne :
Ouest :
Sarre, Rhénanie-Palatinat, Bade-Wurtemberg, Bavière, Basse-Saxe, Hesse, Rhénanie du Nord-Westphalie, Schleswig-Holstein, Berlin, Brême, Hambourg
Est :
Thuringe, Saxe, Saxe-Anhalt, Mecklembourg-Poméranie occidentale, Brandebourg
19:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'AfD doublent leur score lors des élections législatives en obtenant plus de 20 %.
Allemagne. Lors des élections législatives du 23 février 2025, le parti patriotique AfD double son score et atteint 20,8 % et le parti de gauche anti-immigration BSW rate de peu le seuil électoral des 5 % en obtenant 4,972 %. Les sociaux-chrétiens bavarois /conservateurs de la CSU obtiennent 6 % au niveau fédéral, alors qu'ils ne se sont présentés qu'en Bavière. Les nationaux-conservateurs du Bündnis Deutschland décrochent 0,2 % et ceux de la WerteUnion 0,0 %.
(https://www.bundeswahlleiterin.de/bundestagswahlen/2025/e...)
16:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lionel Baland commente les élections législatives allemandes dans Ligne droite sur Radio Courtoisie.
Allemagne.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Allemagne, Merz gagne, l'AfD s'envole."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées aux élections en Allemagne « Merz gagne, l'ultra droite double ses votes » (Corriere della Sera), « La CDU gagne, l'ultra droite s'envole » (Repubblica), « Allemagne, Merz gagne, l'AfD s'envole » (Stampa, Messaggero), à l'état de santé du Pape « L'état de santé du Pape reste grave: maintenant il a une légère insuffisance rénale » (Corriere della Sera), « Son état reste critique, insuffisance rénale » (Repubblica), « Le Pape: « je dois me reposer », mais maintenant ses reins sont atteints » (Messaggero) et à l'Ukraine « Agneau sacrificiel » (Stampa), « Zelensky: « je démissionnerai si l'Ukraine entre dans l'OTAN » » (Messaggero).
Elections en Allemagne/Réactions en Italie. Corriere della Sera: « En Italie, les premiers à réagir aux élections allemandes ont été les « amis des vainqueurs : populistes et souverainistes ». Dans la majorité, Matteo Salvini (Lega) salue la progression de l’AfD – pourtant exclu du groupe des Patriotes – et défend un virage anti-immigration et anti-écologiste. Une posture très distincte de celle de l’autre vice-président, Antonio Tajani (Forza Italia), qui considère en revanche la victoire de Friedrich Merz comme un rempart contre le populisme et un pas vers une Europe plus intégrée « politiquement, économiquement et militairement ». Fratelli d’Italia (Carlo Fidanza) se limite à critiquer une possible alliance de la CDU/CSU avec le SPD, dont « l'échec a causé un préjudice considérable aux politiques européennes ». Depuis l’opposition, l’ancien Président italien Matteo Renzi (Italia Viva) tacle Meloni : « Le futur chancelier ira d’abord à Paris et à Varsovie, pas à Rome », et appelle à soutenir Merz « plutôt que la droite de Musk et de Salvini, qui obtient un score extraordinaire mais ne gouverne pas ». Azione (Ruffino) y voit une stratégie contre souverainistes et populistes. M5S et AVS sont plus prudents : Baldino (M5S) met en garde contre l’exploitation des peurs par les conservateurs, Fratoianni (AVS) alerte sur la montée de l’extrême droite mais salue le score « extraordinaire » de la gauche de Die Linke, notamment chez les jeunes. » – Corriere della Sera : « Nicola Procaccini (Frères d’Italie) co-président des Conservateurs européens : « l’alliance CDU-AfD serait paradoxalement la plus compatible, mais elle est compliquée. Je suis personnellement contre toute sorte de « cordon sanitaire ». Frères d’Italie a plusieurs points de divergence avec AfD sauf sur deux thématiques sensibles : la révision des politiques green et l’immigration, outre la sécurité après les récentes attaques terroristes. Félicitations donc à la CDU qui est maintenant sur des positions plus à droite. Une possible alliance avec la SPD m’inquièterait car cela n’assurerait pas de stabilité pour l’Allemagne »
L’Ukraine et le G7. La Repubblica : « Giorgia Meloni participera finalement au G7 sur le conflit [russo-ukrainien], les négociations sont en cours sur la déclaration finale’’. ‘’Hier encore il n’y avait pas de feu vert définitif’’. ‘’On sait que le passage sur la responsabilité du conflit et de l’ ‘’agression russe’’ pose problème, Washington voulant le supprimer alors que Giorgia Meloni veut le maintenir, utilisant elle-même cette expression lors de la CPAC samedi’’. ‘’L’autre expression envisagée, d’après des sources italiennes, serait celle d’un conflit déclenché sur ‘initiative russe’, expression que Rome pourrait accepter si les Etats-Unis ne cédaient pas, l’important étant de souligner l’origine de la guerre et l’engagement à ‘trouver une solution diplomatique’. A l’ONU, l’Italie votera aussi bien en faveur de la résolution de Kiev qui pointe la responsabilité russe, que de celle de Washington, appréciée de la Russie, insistant uniquement sur la fin des hostilités’’. ‘’Ursula von der Leyen a rappelé le ‘soutien indéfectible’ à l’Ukraine après avoir échangé avec Keir Starmer et Emmanuel Macron. Giorgia Meloni, qui a échangé hier soir avec la Présidence de la République et le ministre des Affaires étrangères A. Tajani rappellera tout de même l’exigence d’une ‘paix juste’ et sa solidarité vis-à-vis de ‘l’héroïque résistance ukrainienne’. Il est aussi probable qu’elle intervienne en faveur de Trump auprès de ses partenaires, comme lors de la CPAC. Des sources proches du gouvernement n’excluent pas un entretien téléphonique de la Présidente du Conseil avec V. Zelensly. En revanche, l’Italie ne soutiendra pas publiquement les dernières déclarations du président ukrainien sur une possible démission pour permettre l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Des alternatives sont à l’étude concernant l’adhésion de Kiev à l’UE. »
La guerre en Ukraine et les Italiens. Fatto Quotidiano : « Sondage Difebarometro (Archivio Disarmo & Demetra) : À l'occasion du troisième anniversaire de la guerre en Ukraine, le sondage révèle que la paix « reste une priorité pour les Italiens ». Une majorité (54% contre 39%) s’oppose à l’envoi de matériel militaire à Kiev, tandis que 83% soutiennent un cessez-le-feu total « sans conditions particulières ». 70% estiment cependant que la souveraineté ukrainienne doit être préservée dans tout accord. Les avis sont partagés sur les termes de la paix : 39% souhaitent la restitution de la Crimée et du Donbass, 33% plaident pour un accord impliquant l’abandon de ces territoires, et 21% privilégient la récupération du Donbass uniquement. L’adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN divise également : 50% prônent la neutralité avec des « garanties de sécurité internationale », 29% soutiennent une double adhésion, 19% à l’UE seule. Enfin, les Italiens paraissent compacts – 66% contre 22% – dans le rejet de l’augmentation des dépenses militaires à 2% du PIB ». – Repubblica : « Sondage Demos & Pi : En vingt ans, le soutien au renforcement des pouvoirs de l’UE a reculé : 44% favorables à un rôle accru en justice (contre 61% en 2004), 43% pour la défense et la politique étrangère (contre 54%) et 46% pour l’immigration (contre 53%). En parallèle, les opinions favorables à une réduction ou un maintien des prérogatives européennes actuelles ont gagné respectivement 10 et 3-4 points. L’adhésion à une Europe plus puissante reste plus marquée chez les moins de 30 ans, les plus de 55 ans et les personnes ayant un niveau d’éducation moyen-élevé. Sur le plan politique, les sympathisants du centre-gauche soutiennent majoritairement un renforcement de l’UE, tandis que ceux du M5S sont plus réservés, notamment sur la défense et la politique étrangère (43% favorables), compliquant le projet d’un « campo largo ». Le centre-droit est plus sceptique vis-à -vis du projet “pro-européen”, bien qu’il soutienne une Europe de la défense plus forte, avec les sympathisants de la Lega parmi les plus opposés. Une tendance confirmée par le Rapport annuel « Les Italiens et l'État» de LaPolis, Demos et Avviso Pubblico, selon lequel la confiance des Italiens dans l’UE aurait chuté à 32%, un niveau inférieur à celui des institutions nationales et locales. »
La visite du Président E. Macron à Washington. Il Messaggero : « Macron et Starmer, en mission chez Trump, sont prêts à déployer 30000 soldats de l’UE. »
Accord commercial avec l’Union des Emirates Arabes. Il Messaggero : « Pacte entre l’Italie et les Émirats. Investissements pour 40 milliards d’euros, de l’énergie à la défense dans le cadre du Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC). »
Corriere della Sera, Manfred Weber, président du PPE « La majorité des Allemands a voté pour une Union Européenne forte et les partis soutenant l’UE sont prépondérants. F. Merz a reçu un mandat très clair, c’est lui le vainqueur, il portera au sein de la Chancellerie la coopération et l’esprit européen. Nous avons une grande tâche : freiner l’immigration clandestine. Il faut créer un gouvernement rapidement, le reste du monde, et notamment Trump, n’attendront pas des négociations de coalition interminables. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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