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19/11/2024

La dirigeante de la police de Berlin prévient que les juifs et les homosexuels devraient être plus attentifs dans "certains quartiers".

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Allemagne. État de Berlin. Dans une interview, la dirigeante de la police de Berlin prévient que les juifs et les homosexuels devraient être plus attentifs dans « certains quartiers ». Le parti patriotique AfD dénonce cette « capitulation » face à l'insécurité.

Trois citations extraites du livre de Jordan Bardella qui permettent de comprendre sa vision de la nation et de la ligne du temps.

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France. Voici trois citations extraites du livre du président du Rassemblement national Jordan Bardella Ce que je cherche qui permettent de comprendre sa vision de la nation et de la ligne du temps.

Sa vision de l’appartenance à la nation :

« Il est essentiel de comprendre les racines de notre pays. La France n’est ni une race ni une addition de communautés à l’anglo-saxonne. Elle est une Nation et une idée à laquelle on s’arrime. La « Nation est une âme » et un « legs de souvenirs », si chers à Ernest Renan. Elle unit le passé et le présent, et se fonde sur un consentement, un désir de vivre ensemble. »

Sa vision de la nation et de l’Europe :

« Je suis de ceux qui veulent rendre sa force à l’État-Nation, sans nier les nécessaires coopérations européennes, vitales pour affronter les grands blocs économiques. Nous avons besoin du marché unique et de projets ambitieux, dans les domaines industriel et technologique. La Nation n’est pas un concept abstrait ou obsolète. Partout dans le monde elle est une réalité vivante, faite de territoires et de terroirs, de villes et de villages, de plages et de montagnes, de chairs et d’histoire. Ses défenseurs sont les gardiens d’une fraternité entre compatriotes, d’une société à visage humain dans un monde liquide que certains veulent sans attaches ni frontières. La Nation incarne ce besoin de civilisation dont les peuples ont soif. Elle incarne aussi un besoin de certitudes auxquelles s’accrocher dans la tempête de notre monde. Le patriotisme et la souveraineté ne relèvent en rien d’une nostalgie poussiéreuse mais des valeurs pour affronter les grands basculements à venir. »

Sa vision de l’avenir :

« J’entends aussi ceux qui répètent à l’envi que les jeux sont faits et qu’il n’existe aucune alternative. Je rejette cet esprit de défaite ! Je veux lui opposer un devoir de résistance et un esprit de conquête, face au déclin, face à la fatalité. Les défis si nombreux qui se posent à la France et les incertitudes d’un monde troublé sont un appel à l’action et à l’engagement. La politique est la cause de ceux qui croient encore au destin de notre pays. La France sera ce que nous en ferons. »

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Chega organise une manifestation à Porto.

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Portugal. Le samedi 23 novembre 2024 à 15h30, Chega organise une manifestation de rue à Porto.

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"Non à l'insécurité. Non à l'immigration incontrôlée."

Le centre gauche gagne les élections en Ombrie.

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Italie. Ombrie. Lors des élections régionales de ces 17 et 18 novembre 2024 en Ombrie, la candidate de centre gauche à la présidence de la région l’emporte avec 51,13 % des voix face à la candidate de centre droit qui décroche 46,17 %.

La répartition des voix au sein du centre droit :

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Répartition des sièges :

Le centre gauche obtient 13 sièges sur 21. Le centre droit en décroche 8, ainsi répartis :

Frères d'Italie : 3

Forza Italia : 2

Ligue : 1

Tesei Presidente : 1

+ 1 pour Donatella Tesei de la Ligue

 

Par rapport au scrutin précédent, Frères d'Italie gagne 1 siège et la Ligue en perd 7. De 2019 à 2024, Donatella Tesei a été présidente de la région.

Le centre gauche gagne les élections en Émilie-Romagne.

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Italie. Émilie-Romagne. Lors des élections régionales de ces 17 et 18 novembre 2024 en Émilie-Romagne, le candidat de centre gauche à la présidence de la région l’emporte avec 56,77 % des voix face à la candidate de centre droit qui décroche 40,07 %.

La répartition des voix au sein du centre droit :

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Au sein du Conseil régional, le centre gauche obtient 34 sièges sur 50 et le centre droit 16 sièges. 

Les sièges du centre droit se répartissent ainsi :

Frères d'Italie : 11

Forza Italia : 2

Ligue : 1

Rete Civica - Elena Ugolini Presidente : 1

+ 1 siège pour Elena Ugolini (indépendante)

 

Par rapport au scrutin précédent, Frères d'Italie gagne 8 sièges et la Ligue en perd 13.

(https://www.corriere.it/elezioni/2024/regionali/emilia-ro...)

"Victoire du centre gauche aux élections régionales en Ombrie et en Emilie-Romagne."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin sont consacrées à la victoire du centre gauche aux élections régionales en Ombrie et en Emilie-Romagne « Double victoire du centre gauche » (Corriere della Sera), « La victoire du « Campo largo » » (Repubblica), « Revanche de Schlein et avertissements à Meloni » (Stampa), « Le doublé du centre gauche » (Messaggero) et à la réponse du Kremlin sur l'autorisation donnée par les États-Unis de frapper le territoire russe avec des missiles de longue portée « L'accord pour des raids en Russie, Poutine attaque Biden « c'est un pyromane » » (Corriere), « Le Kremlin contre Biden » (Repubblica), « Poutine, la revanche sur Odessa » (Stampa), « Macron et Starmer suivent Biden sur les missiles mais pas Scholz » (il Fatto). 

La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages aux résultats des élections régionales tenues en Emilie-Romagne et en Ombrie, avec la victoire des candidats de centre-gauche.

Les retombées sur l’exécutifMessaggero : « A Via della Scrofa [siège de Frères d'Italie (FdI)]c’est l’heure du bilan » notamment dans la perspective des élections régionales de 2025 dans 3 régions actuellement de centre gauche (Campanie, Pouilles et Toscane) et 2 de centre droit (Marches et Vénétie). « FdI est convaincue de ne plus pouvoir se permettre de coups de main comme ceux « imposés » par Matteo Salvini et Antonio Tajani au lendemain du vote en Sardaigne perdu par le candidat de Meloni. En d’autres termes, Meloni serait prête à faire pression pour un « rééquilibrage » régional, déjà demandé à plusieurs reprises à ses alliés », si des candidats issus de la société civile pourraient se présenter dans les Pouilles et en Toscane, Meloni pourrait insister pour présenter un candidat FdI dans les Marche et en Vénétie « si chère à la Ligue ». Des sources proches du gouvernement expliquent ‘’il est temps de gouverner l’Italie comme les impulsions’’. » Repubblica « Le vote est un signal pour ceux qui, depuis deux ans, se considèrent comme les seuls interprètes de la volonté du peuple et, sur cette base, pensent pouvoir imposer des réformes telles que le Premierato et l'autonomie différenciée, critiquées par l'autre moitié du pays. La popularité fluctue, même celle de Fratelli d'Italia, qui s'est retrouvé en Ombrie au-dessous de la barre des 20%. Les résultats d'hier sont la première démonstration concrète que le centre-droit n'est pas impossible à battre et qu'il n'est pas vrai que l'Italie est irrévocablement passée à droite ». Sole 24 Ore, « Pour le Palais Chigi, on ne peut que constater un agenda en perte de vitesse après le feu rouge de la Cour Constitutionnelle à l’autonomie régionale. Quant à la politique étrangère, l’arrivée de Trump poussera Meloni à revoir peut-être sa position sur l’Ukraine et sur l’Europe. Les deux prochaines années s’annoncent décisives pour la Présidente du Conseil ». Giornale, A. Sallusti « Il est inutile de faire des récriminations, les choses sont allées de cette manière. Toutefois, il y a d’autres enjeux pour la majorité, pour lesquels il faudra toute la concentration nécessaire et où les faux pas ne seront pas permis. Il y a la polémique avec la magistrature, les syndicats qui tentent de mobiliser les franges les plus violentes, l’Europe qui ne parvient pas à se doter d’un exécutif et le tourbillon Trump. »

Des analyses sur la baisse du taux de participation. Corriere « Une démocratie qui risque de rester orpheline de ses électeurs » : « les résultats des élections régionales nous disent que les oppositions ont gagné et que la majorité a perdu. Mais à bien voir le taux de participation, il est possible de dire que tous ont perdu. Passer de 67,7% de 2020 à 46,4% marque un effondrement de légitimation dans le fief historique de la gauche, l’Emilie-Romagne. En Ombrie on est passé de 64,7% à 52,3%. Il est frappant de constater que la présence massive des dirigeants nationaux lors de la campagne électorale dans les deux régions n'a pas influencé le résultat final : ne serait-ce que pour ramener l'électorat aux urnes. »

Enfin, des commentaires sur les partis de l’opposition. Stampa « Conte doit maintenant reconnaitre le leadership d'Elly Schlein dans la coalition mais il est difficile que cela puisse contribuer à rendre plus détendues les relations au sein de la coalition de gauche, une coalition qui demeure la seule solution possible au défi qui se tiendra dans trois ans pour la prochaine mandature. » Sole 24 Ore « Les deux victoires galvanisent le centre gauche mais ne changent pas la donne : l’opposition demeure un chantier ouvert, avec des travaux en retard sur la coalition et sur le programme. Deux ans après sa nomination à la tête du PD, Schlein doit exhorter le peuple de gauche à voter ». Foglio « c’est le jour le plus beau pour le PD de Schlein car les partis les plus extrémistes ont été pénalisés. Ces deux élections montrent la bonne santé de la coalition de gauche, notamment du PD. Les mauvais scores du M5S devraient convaincre le PD à ne pas suivre l’agenda du Mouvement mais à en imposer un nouveau, transversal et plus ambitieux par rapport à celui basé exclusivement sur l’antifascisme. Enfin, il est possible de voir que l’électorat italien n’a pas récompensé les deux partis pro-Trump : la Ligue et le M5S. Ce sont des petits signaux qu’il ne faut pas sous-estimer. Il y a beaucoup de bipolarisme et peu de trumpisme en Italie. Cela n’est pas seulement une bonne nouvelle pour le PD mais aussi pour le pays entier. Corriere : « le M5S s’effondre et pour Conte le casse-tête des alliances devient incontournable. Selon Roberto Fico (M5S), il faut avancer dans la construction d’une alliance progressiste. Selon les indépendantistes, en revanche, le Mouvement est destiné à jouer un rôle mineur s’il ne se présente pas seul aux rendez-vous électoraux. »

Corriere della Sera : ‘’Le président Lula lance une alliance contre la faim, Giorgia Meloni souligne une ‘coopération décisive’ possible sur ces sujets ‘afin de trouver des solutions concrètes aux défis de notre temps, de plus en plus interconnectés’‘’. ‘’Lors de son intervention au G20 la présidente du Conseil italienne refuse ‘un monde où les riches consommeraient des aliments naturels et les pauvres des aliments de synthèse’ ‘’. ‘’L’Argentine s’est mise en travers des discussions : le président ultralibéral J. Milei, qui recevra G. Meloni demain à Buenos Aires, est le seul dirigeant du G20 à s’être opposé à l’alliance globale contre la faim, la pauvreté et les inégalités, avant de changer de stratégie en cours de discussions’’. ‘’Il n’y a pas eu de réunion bilatérale avec Emmanuel Macron mais G. Meloni s’est entretenue avec ses homologues canadien, indien et émirati’’. ‘’La Présidente du Conseil a énuméré lors de la première session de travail les projets dans le cadre du Plan Mattei et relancé la bataille de son gouvernement contre la viande synthétique’’. ‘’En coulisses, les leaders européens et sud-américains ont également discuté de l’accord du Mercosur, qui ne convainc pas tout à fait l’Italie. Et bien qu'Ursula von der Leyen ait œuvré lors de ce sommet pour sceller l'accord, selon des sources gouvernementales brésiliennes, ‘il n'y a aucune perspective de revirement sur l'accord Mercosur-UE au G20’.’’

‘’A Rio, Milei joue les trouble-fête, brouille les négociations et irrite tout le monde’’. ‘’Le Brésil n'était pas le seul à être irrité, des plaintes ont également été entendues dans d'autres délégations contre Milei, considéré comme un saboteur envoyé par Trump et portant atteinte au multilatéralisme’’. ‘’Le président français Emmanuel Macron a quant à lui été vu en train de discuter amicalement avec lui. Macron veut lui faire comprendre qu'il risque d'isoler l'Argentine et lui demander de préserver l'ordre international après l'investiture de Trump.’’

Stampa : ‘’Le G20 se divise sur la question de l’alimentation’’. ‘’Cela aurait pu être l’occasion idéale, au lieu de cela, d’abord la France puis de manière inattendue l’Italie des souverainistes alimentaires, ont remis en cause l’accord du Mercosur, la plus importante plateforme intergouvernementale d’Amérique du Sud’’. ‘’C’est un autre effet du tremblement de terre Trump, la guerre des droits de douane renverse tout, l’Europe cours aux abris mais, comme souvent, trébuche sur ses propres spécificités nationales et se divise’’. ‘’Le bruit des klaxons des tracteurs est bien parvenu jusqu’à l’Elysée et rallume l’alerte en Italie’’. ‘’Lors de la rencontre bilatérale avec Lula il y a deux jours, Meloni avait illustré les différentes positions de l'UE. L'Espagne et l'Allemagne poussent à la conclusion de l'accord, la France s'y oppose fermement et l'Italie se rapproche de la position de Paris. Au sein du gouvernement italien de droite, il y a toutefois des nuances dans les approches’’. ‘’Certaines sources diplomatiques à Rio ont affirmé hier, sans confirmation officielle, que Meloni s'est efforcée de convaincre l’argentin Milei qui serait quant à lui bien heureux de voir dérailler l’accord.’’

Sole 24 Ore : ‘’Le G20 se divise sur tout’’. ‘’Sur le développement durable et le climat, la lutte contre la faim, la gouvernance de l’ONU, ou encore sur les guerres, les distances restent sidérales entre les leaders réunis à Rio, et le multilatéralisme subit un coup de frein’’. ‘’Le caractère solennel du sommet induira toutefois à quelques engagements communs génériques, et sur l’Ukraine les termes de la déclaration finale seront édulcorés’’. ‘’Les défis sont de plus en plus interconnectés et nous démontrent que les problèmes du Sud sont aussi ceux du Nord et vice-versa’’. ‘’Giorgia Meloni entend promouvoir la coopération entre G7 et G20.’’

La guerre en Ukraine. Suite à la décision de Joe Biden d’autoriser Kiev à utiliser les missiles Atacms contre le territoire russe, la presse italienne rapporte les réactions. Corriere : « Donald Trump : Biden « est en train de lancer la Troisième Guerre Mondiale ». D. Peskov, porte-parole du Kremlin dit que « les Etats-Unis jettent de l’huile sur le feu. » et fait référence à la déclaration passée de Poutine selon laquelle l’utilisation d’Atacms contre le territoire russe signifierait que les Etats-Unis et leurs alliés sont en guerre contre la Russie ». Il Sole 24 Ore : « L’Union européenne est divisée ». Corriere : « O. Scholz, l’Italie, la Hongrie et la Slovaquie sont contre la décision américaine, alors que les puissances nucléaires France et Royaume-Uni y sont favorables ». Stampa : « Les divisions européennes s’accentuent dans un moment où l’arrivée de Trump requiert plus de cohésion ». Ainsi, la Stampa titre « Les armes de longue portée isolent Allemagne et Italie » : « On constate une fracture au sein de l’Europe alors qu’elle devrait faire preuve d’unité face à l’arrivée de Trump à la Maison Blanche ». Il Sole 24 Ore : « L’UE est prise de court par l’accélération voulue par Biden et se divise. Selon le ministre français J.-N. Barrot : « Une option prise en considération ». En Allemagne, les Verts, les libéraux et les chrétiens-démocrates allemands sont favorables à un élargissement de l’usage des armes, mais pas O. Scholz. Bref, la France fait des concessions, l’Allemagne hésite et l’Italie demeure contraire à l’utilisation d’armes en territoire russe. ». Enfin, Il Sole revient sur les mille jours du conflit : « on est loin de l’opération rapide et indolore qu’imaginait Poutine au départ. « En termes de nombre d’armes et militaires, c’est le plus grand conflit depuis la WW2 ». Selon Bloomberg, on pourrait arriver à 100.000 soldats nord-coréens en Ukraine 

La décision américaine divise aussi le G20. La Stampa : « Lula refuse de modifier le ton du communiqué final au sujet de l’Ukraine » : il veut « l’équidistance » entre Poutine et Zelensky. Le communiqué laisse plus de place au conflit à Gaza et condamne beaucoup moins la Russie que l’année dernière. Il Sole : L’actualité ukrainienne a permis à Biden de recentrer les sujets du G20 sur l’Ukraine. Joe Biden au G20 : « À mon avis, tous autour de cette table devraient soutenir l’Ukraine autant que les USA ». Sur l’appel de O. Scholz à V. Poutine la semaine dernière, le Corriere indique que « O. Scholz se défend des critiques en disant que l’objectif est que « Trump ne soit pas le seul à parler à Poutine ». Pas de critiques de la part des Etats-Unis qui semblent avoir été mis au courant en amont de cet appel et l’avoir approuvé ».

Corriere della Sera, entretien de Giovanni Donzelli, coordinateur national de Frères d’Italie : « ‘’il y a deux mois, les prévisions tablaient sur une défaite cuisante du centre droit, or, la majorité a tenu. Certes, nous avons perdu et les électeurs ont toujours raison. Toutefois, nous avons gagné dans 11 régions et perdu dans 3. Les partis de droites confirment ainsi leur popularité sur le territoire. C’est la première fois que nous assistons à une popularité aussi importante après deux ans de gouvernement. Nous analyserons les résultats et nous les évaluerons sans drame car la politique vit d’alternance. Le phénomène de l’abstention concerne tous les partis, à droite comme à gauche. C’est un signal au monde politique que personne ne peut sous-estimer. Enfin, au sein de la droite il y a toujours eu un transfert de voix d’un parti à l’autre, mais dans l’ensemble, la coalition se porte bien’’ ».

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Giovanni Donzelli

Repubblica, entretien de Elly Schlein, dirigeante du Parti démocrate « ‘’Il s'agit d'une victoire plurielle et collective à laquelle toutes les forces progressistes ont contribué : elle nous montre la voie à suivre pour construire une alternative à la droite. Pour le Pd, il s'agit d'un résultat vraiment extraordinaire qui nous confirme que nous devançons tous les autres partis sur le terrain. Nous avons un Pd qui, à lui seul, en Émilie-Romagne, recueille plus de voix que l'ensemble de la coalition de centre-droit. Le déclin évident des partis de gouvernement devrait les inciter à s'interroger sur les politiques erronées qu'ils poursuivent. Le FdI en Ombrie a perdu 14-15 points par rapport aux élections européennes en seulement cinq mois. Je ne pense pas que ce soit une coïncidence que cela se produise au moment où le gouvernement annonce de nouvelles coupes dans les écoles et la santé publique, trahit ses promesses sur les retraites, et au moment où, face à une baisse de la production industrielle qui dure depuis 20 mois, il a décidé de soustraire 4,6 milliards d'euros à l'industrie automobile. Ce sont des choix qui n'apportent que déception et incertitude aux familles et aux entreprises’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/11/2024

Maximilian Krah estime que la Turquie est un partenaire pour la remigration.

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Allemagne. Le député européen de l’AfD – qui ne siège pas au sein du groupe qui comprend les élus de l’AfD – Maximilian Krah estime, dans une vidéo qu’il diffuse, que la Turquie est « un  partenaire pour l’avenir économique, la stabilité politique et la prévention des migrations, comme la remigration vers la Syrie et l’Afghanistan ».

Süd-Tiroler Freiheit organise un exposé sur la manière de se défendre.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige.

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"Exposé : reconnaître le danger, se protéger soi-même."

Markus Söder accuse l'AfD et le BSW d'être des partis de Poutine.

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Allemagne. Le président du parti social-chrétien bavarois CSU et ministre-président de Bavière Markus Söder déclare, à propos du parti patriotique AfD et du parti de gauche anti-immigration BSW, que ce sont « deux partis de Poutine en compétition ».

L'AfD et le BSW dénoncent l'acceptation par Joe Biden que des missiles à longue portée soient utilisés pour frapper la Russie.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD et le parti de gauche anti-immigration BSW dénoncent l'acceptation par le président des États-Unis Joe Biden que des missiles à longue portée soient utilisés par l'Ukraine pour frapper la Russie.

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AfD : "Les États-Unis autorisent les missiles à longue portée. Biden et Merz [le dirigeant du parti démocrate-chrétien CDU] risquent la guerre mondiale !"

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BSW : "Biden risque la guerre mondiale. Stopper l'escalade. La diplomatie maintenant !"

"Tensions entre la politique et la magistrature au sujet du décret sur les pays considérés comme sûrs."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin sont consacrées à l'international avec d'une part la guerre en Ukraine et l'autorisation donnée par Joe Biden à Kiev pour frapper le territoire russe « Raids en Russie, le oui de Biden » (Corriere della Sera), « Kiev: oui aux missiles contre la Russie » (Repubblica), « Ukraine: Biden prend Trump de court » (Messaggero) et d'autre part le Moyen-Orient « Gaza, la colère d'Israël contre le Pape » (Stampa), « Comment le porte-parole de Netanyahou a saboté les négociations sur les otages » (Fatto Quotidiano).

Les quotidiens abordent largement le sort de la réforme de l’autonomie régionale différenciée, après la réponse de la Cour Constitutionnelle à la saisine de quatre régions sur plusieurs dispositions qui seraient inconstitutionnelles. Repubblica propose l’entretien du ministre des réformes Roberto Calderoli (Ligue) : « Avec cette réforme j’ai tracé un sillage dans un terrain en friche. Si la Cour Constitutionnelle me donne des conseils, je m’en réjouis. C’est en revanche les partis d’opposition qui ont demandé la vérification de constitutionnalité de l’autonomie régionale. Si maintenant nous appliquons les suggestions de la Cour Constitutionnelle, les partis de l’opposition n’ont qu’à se taire. Ma réforme est constituée de 11 articles et 45 paragraphes. Les régions de gauche ont contesté 43 des 45 paragraphes ; la Cour Constitutionnelle a relevé juste 7 dispositions inconstitutionnelles sur 60, par conséquent, la réforme n’est pas du tout réduite à un squelette comme on veut le faire croire. »

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Roberto Calderoli

Les tensions entre la politique et la magistrature au sujet du décret sur les pays considérés comme sûrs pour les rapatriements des migrants irréguliers sont encore rapportées. Repubblica : « l’association nationale des magistrats, ANM, exprime par le biais d’un communiqué adopté à l’unanimité, la nécessité de soutenir certains magistrats qui ont été critiqués pour leur décision d’avoir suspendu le transfert de migrants vers les centres en Albanie. Selon ce communiqué, il en va de « l'autonomie et de l'indépendance “ d'une fonction protégée par la Constitution, de ” l'emprise démocratique “ même d'un pays où le pouvoir exécutif tente de mettre la main sur le pouvoir judiciaire pour le ” subjuguer’’. ‘’La liberté de pensée’’, poursuit le document, ‘’appartient aussi au magistrat en tant que citoyen qui l'exerce, même dans le débat public, avec le sens des responsabilités et le respect de la haute fonction exercée’’. Ce sont des accusations que la majorité rejette en bloc. Ce qui rend nerveux le centre-droit est le vibrant « j’accuse » de l’ANM qui évoque ‘’des magistrats indésirables par la majorité du gouvernement’’. Cela irrite aussi la présidente du Conseil Meloni, qui toutefois préfère ne pas intervenir directement ».

Les élections régionales en Emilie-Romagne et en Ombrie, dont les résultats seront connus cet après-midi, sont aussi traitées. La presse met surtout en avant la baisse du taux de participation lors du premier jour du scrutin. Corriere : « La principale préoccupation de tous les partis, mais surtout de ceux qui espèrent une victoire, est le taux de participation. Dans des élections régionales de plus en plus fréquentes et fragmentées, combien d'électeurs se rendront aux urnes ? La réponse, une fois de plus, est déconcertante. En attendant les chiffres définitifs aujourd'hui à 15 heures, heure de fermeture des bureaux de vote, les pourcentages de votants en Émilie-Romagne et en Ombrie sont très faibles. En Émilie-Romagne, le taux de participation s'élevait hier à 23 heures à 35,8 %, contre 66,7 % il y a quatre ans, alors que le vote n'avait eu lieu qu'un seul jour. Même en Ombrie, le taux de participation à 23 heures était de 37,8 %, alors qu'il était de 64 % en 2020, mais il y a quatre ans le vote se tenait uniquement le dimanche. Bref, nous sommes face à une chute de plus de 20 points à l'heure actuelle, un effondrement presque total ».

Le nucléaire fait l’objet d’un article d’Affari&Finanza de Repubblica : « l’Italie se trouve face au dilemme entre la fusion nucléaire et les mini-réacteurs. Enel et Edison misent sur l’atome d’ici 2030, et c’est la position du ministre de la transition énergétique Gilberto Pichetto Fratin. Le groupe Eni prévoit en revanche des délais beaucoup plus longs et donc une transition nécessitant un mélange entre les combustibles fossiles et les énergies renouvelables. C’est par ailleurs la position de Giorgia Meloni. Par conséquent, le gouvernement est divisé sur le nucléaire. Selon un récent sondage, 51% des Italiens, notamment les jeunes, se disent favorables à un retour au nucléaire ».

Ukraine : La presse traite beaucoup de la décision de Joe Biden d’autoriser Kiev à utiliser les missiles Atacms, pour frapper le territoire russe. Repubblica : « Décision surprise de Biden ». Zelensky : « Désormais nous sommes plus forts. ». Repubblica relève deux objectifs : Réduire l’avantage russe dans les futures éventuelles négociations de paix, en défendant la position ukrainienne dans la région de Koursk, et signaler à Kim Jong Un que l’implication dans la guerre « ne sera pas sans coûts ». « Le risque d’escalade en réponse à cette décision a été écarté par la Maison Blanche, ce qui a permis cette prise de décision. » Alors que le G20 au Brésil s’ouvre aujourd’hui, Repubblica souligne les divisions internes, avec d’un côté, entre autres, E. Macron et J. Biden et de l’autre Javier Milei et la Chine. Repubblica met enfin en avant la déclaration d’Emmanuel Macron : « Poutine n’est pas prêt à négocier ». Corriere della Sera : « si les Ukrainiens perdent Koursk, ils n’auront rien à offrir aux Russes comme monnaie d’échange ». Le Corriere rapporte que, selon le New York Times, ‘’l’autorisation pourrait être par la suite étendue à des missiles de plus longue portée’’ ». Michele Valensise, président du Centre italo-allemand Villa Vigoni, déclare au Messaggero que « Poutine est en position de force pour les négociations ». Il Messaggero : Cette décision est aussi une réponse aux « derniers bombardements russes massifs sur l’Ukraine. Quels sont les risques de cette décision ? « Le risque désormais est que le Kremlin rejette l’hypothèse de négociations ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/11/2024

Sahra Wagenknecht désire abolir maintenant la loi sur le chauffage.

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Allemagne. La coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht désire abolir les lois les plus nuisibles qui ont été votées par la coalition gouvernementale regroupant les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes et les libéraux du FDP. En tête de liste se trouve la loi sur le chauffage. Sahra Wagenknecht désire que les démocrates-chrétiens de la CDU, les patriotes de l’AfD, les libéraux du FDP et son propre parti, le BSW, votent ensemble la fin de cette loi.

Cérémonie pour les 25 ans de Dveri.

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Serbie. Cérémonie pour les 25 ans de Dveri.

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Norvège : le Parti du Progrès donné à 20 %.

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Norvège. Un sondage Opinion donne les patriotes du Parti du Progrès deuxièmes à 20 % derrière les conservateurs donnés à 24 % et devant les travaillistes donnés à 19 %.

16/11/2024

Tino Chrupalla a été désigné en tant que candidat direct de l’AfD dans la circonscription de Görlitz.

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Allemagne. Le coprésident du parti patriotique AfD Tino Chrupalla a été désigné en tant que candidat direct de l’AfD dans la circonscription de Görlitz, en Saxe, pour les élections législatives de 2025.

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Tino Chrupalla

Santiago Abascal est élu président du parti des Patriotes pour l’Europe.

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UE. Le dirigeant du parti espagnol Vox Santiago Abascal est élu président du parti des Patriotes pour l’Europe.

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(https://patriots.eu/parties)

Roumanie : les nationalistes de l'AUR donnés à 21 % et ceux de S.O.S. România à 6 %.

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Roumanie. Un sondage Inscop, pour les élections législatives du 1 décembre 2024, donne les nationalistes de l’AUR deuxièmes à 21 % et ceux de S.O.S. România cinquièmes à 6 %.

Face à la délinquance importée, Süd-Tiroler Freiheit organise des cours gratuits d'autodéfense pour les femmes.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige.

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"Cours d'autodéfense pour les femmes et les filles"

Le parti de gauche anti-immigration BSW a créé sa section de Bavière.

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Allemagne. Bavière. Le parti de gauche anti-immigration BSW a créé sa section de Bavière.

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15/11/2024

Saxe : la CDU et le SPD entament des négociations en vue de former un gouvernement minoritaire.

Allemagne. Saxe. Les groupes des élus de la CDU et du SPD au Parlement de Saxe ont décidé, ce 15 novembre 2024, d'entamer des négociations de coalition communes pour former un gouvernement minoritaire.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/11/sax...)

Le FPÖ est donné à 33 % pour les élections pour le Parlement de Styrie.

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Autriche. Styrie. Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 33 % pour les élections pour le Parlement de Styrie du 24 novembre 2024.

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ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

KPÖ : communistes

NEOS : libéraux

"Autonomie, 7 non de la part de la Cour constitutionnelle."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes aujourd'hui portent sur la loi sur l'autonomie régionale différenciée « Autonomie, coup porté à la loi » (Corriere della Sera), « Autonomie, la réforme démontée » (Repubblica), « La cour constitutionnelle démonte l'autonomie » (Stampa), « Autonomie, 7 non de la part de la cour constitutionnelle » (Messaggero), « La cour constitutionnelle met l'autonomie en pièces, choc à la Ligue, référendum en jeu » (Domani); les Etats-Unis avec les nominations annoncées par Trump « Tous les méchants de Trump » (Repubblica), « Trump, fronde au Sénat sur les nominations » (Messaggero) et le rôle de E. Musk « Pleins pouvoirs à Musk, il traite avec Téhéran » (Stampa); les nominations des commissaires européens « Mattarella soutient Fitto (Frères d’Italie) et envoie un message au PD » (Messaggero), « UE: majorité divisée, Mattarella reçoit Fitto » (Repubblica), « Mattarella sur le terrain pour pousser Fitto » (Stampa).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les faits divers et l’affaire d’un hôtel italien refusant la réservation à un couple israélien.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la réponse de la Cour Constitutionnelle à la saisine de quatre régions au sujet de la réforme du gouvernement sur l’autonomie différenciéeStampa, P. Grignetti : « C’est un revers de la Cour constitutionnelle aux points fondamentaux de la réforme, les LEP (les niveaux essentiels de prestations des régions) ne pourront plus être établis par un simple décret de la présidence du Conseil. De fait, la décision de la Cour retoque les accélérations et le passage en force du ministre pour les Réformes Roberto Calderoli (Ligue) mais sauve néanmoins le principe même de la réforme ». Corriere, M. Franco « C’est l’effet boomerang de la précipitation idéologique de la Ligue sur l’une des trois réformes phares de la majorité qui aura désormais des délais bien plus longs que prévu. C’est un véritable échec pour le parti de Salvini et notamment pour les présidents des régions du Nord. C’est maintenant aux Chambres de corriger les parties manquantes de la réforme. ». Toujours dans le Corriere : « Le message de la Cour Constitutionnelle à la classe politique est que la réforme doit être pensée pour les citoyens et pas pour les partis. La réforme doit respecter l’unité de la République et surtout la solidarité et l’égalité (et la garantie) des droits des citoyens » Foglio : « la réforme a été touchée mais n’est pas coulée. La Cour Constitutionnelle rejette une partie importante de la loi Calderoli, à savoir le transfert essentiellement indiscriminé de fonctions aux régions, et impose des règles plus strictes. Pour le gouvernement, c'est un coup dur, et surtout pour la Ligue de Matteo Salvini. Mais c'est aussi un coup dur pour l'opposition qui, une fois qu'elle aura lu l'intégralité de la décision, devra se demander si l'organisation d'un référendum d’abrogation après la décision de la Consulta a encore un sens ou non ». Messaggero « La réforme a été démontée, l’Etat central ne pourra plus renoncer à des secteurs entiers de ses prérogatives, comme la Santé. Toutefois, les partis de droite ne jettent pas l’éponge. La décision de la Cour Constitutionnelle n’est pas un drame, le verre est encore à moitié plein, car la structure de base de la réforme a passé le test de constitutionnalité ». Suivent des entretiens de représentants politiques : Corriere : Roberto Calderoli, ministre pour les réformes « nous tiendrons compte de toutes indications de la Cour Constitutionnelle, il n’y a pas de vainqueurs ou de perdants (la gauche voulait un rejet total de la réforme, ce qui n’est pas le cas). Le Parlement contribuera rapidement à définir les LEP (niveaux essentiels de prestations) » La Stampa : Eugenio Giani (Parti démocrate), président de la région Toscane : « tous nos doutes ont été confirmés, cette réforme telle que conçue était une menace pour l’unité nationale. Le principe de solidarité et d’équité doit être respecté ». Il Mattino, Roberto Occhiuto (Forza Italia), président de la région Calabre « ‘’J’avais invité le gouvernement à une réflexion majeure après le feu vert de la Chambre. J’avais informé mes collègues de Forza Italia sur les risques d’accélérer sur la définition des matières non essentielles pour les régions. On s'est trop concentré sur la satisfaction des exigences de certains présidents de région et pas assez sur la mise en œuvre des obligations prévues’’ ».

La finalisation du budget Repubblica : « Coup de force de Fratelli d’Italia sur le projet de Loi de Finances pour introduire un chèque de 1500€ pour les familles mettant leurs enfants dans des établissements scolaires privés conventionnés’’. ‘’Le Parti démocrate dénonce une mesure ‘honteuse’ alors que le ministre de l’éducation Giuseppe Valditara (Ligue) affirme qu’il est ‘’juste de garantir le droit à l’école pour tous’’ et souligne la réflexion du gouvernement en ce sens’’. ‘’Le Mouvement 5 Etoiles accuse le ‘’gouvernement Meloni de privilégier le privé au détriment des établissements publics‘’. ‘’Les syndicats évoquent une ‘annonce déconcertante pour les familles qui connaissent des difficultés économiques’, suggérant plutôt des aides pour l’achat des livres et le transport scolaire’’. ‘Le chèque proposé par Frères d’Italie coûterait 65 millions par an alors que jusqu’à présent 2,15 milliards ont pu être alloués en tout à l’éducation, essentiellement pour le renouvellement des contrats des enseignants et du personnel.’’

La rencontre entre les syndicats et le ministre des entreprises sur l’automobile et les projets de Stellantis en ItalieCorriere della Sera : « ‘Nous ne fermerons pas de sites en Italie et nous ne licencierons pas’’ a assuré hier Stellantis lors de la rencontre avec le ministre italien des Entreprises et les syndicats. Ces derniers demandent à ce que le dialogue passe au niveau de la Présidence du Conseil, ce que n’exclut pas le ministre Adolfo Urso (Frères d’Italie), surtout en cas d’accord démontrant que ‘’Stellantis veut investir en Italie de manière concrète et significative’’. Il a également évoqué un ‘’effondrement’’ au niveau européen du secteur automobile ne permettant pas d’attendre jusqu’en 2026 pour revoir les règles du Pacte vert’’. ‘’Un ‘non paper’ sur l’automobile sera présenté conjointement avec la République Tchèque est discuté lors du Conseil Compétitivité le 28 novembre’’. ‘’Le sujet sera abordé d’ici-là lors de la trilatérale Italie-France-Allemagne des syndicats nationaux d’entreprises. »

Les nominations des commissaires européens. La presse italienne traite largement le communiqué du Quirinal à l’issue de la rencontre entre Sergio Mattarella et Roberto FittoCorriere della Sera, M. Breda « afin de surmonter l’impasse sur R. Fitto, pouvant pénaliser la majorité Ursula, le Président de la République est intervenu par le biais d’un communiqué de quelques lignes exprimant ‘’ tous les vœux pour la charge de Fitto, assignée par la présidente von der Leyen et importante pour l’Italie’’. C’est donc l’intérêt national qui est en jeu pour l’Italie. Le message adressé aux députés européens du PD est sous-entendu ». Stampa, U. Magri « le Président a évité de faire des ingérences dans les dynamiques européennes. L’enjeu l’a toutefois poussé à intervenir. Le soutien de Mattarella à Fitto est aussi un coup de pouce pour le PD d’Elly Schlein : un soutien plus déterminé des démocrates à Fitto serait vu comme la réponse naturelle, logique, raisonnable à l'appel présidentiel dans l'intérêt, précisément, de l'Italie et non pas comme une soumission. En général, le message que le Quirinal veut faire passer est que Rome paierait un prix fort en cas de chaos à Bruxelles ». Sole 24 Ore : le Patronat aussi défend la candidature de Raffaele Fitto et envoie un signal au PD pour qu’il surmonte l’impasse. Le patron de Confindustria, Emanuele Orsini, a précisé hier que ‘’l’Italie doit être représentée au plus haut niveau en Europe’’. Car ‘’l’Italie doit devoir jouer un rôle dans un match économique et politique délicat entre l’Europe, les Etats-Unis et la Chine’’ ». L’autre aspect abordé est le sort de l’équipe de la nouvelle Commission européenneRepubblica : ‘’L’alliance d’Ursula von der Leyen continue à s’étioler’’. ‘’La majorité dite ‘Ursula’ s’évapore à l’ombre de la déforestation et sur la vérification de la provenance des produits, le Parti populaire européen vote avec les forces de droite, y compris l’AfD’’. ‘’C’est un nouveau coup porté par le PPE à l’alliance avec les socialistes’’.  ‘’Le risque de voir toute la Commission von der Leyen exploser sous le feu des vetos inquiète tout le monde, en particulier le PPE. Une tentative de médiation a été lancée par Antonio Tajani et les premiers ministres polonais et grec, Tusk et Mitsotakis pour tenter de réparer les pots cassés suite au choix de leur chef de groupe, Manfred Weber. De nombreux membres du PPE commencent en effet à reprocher au leader allemand d'avoir mis les socialistes dos au mur en permettant aux populaires espagnols de sacrifier Teresa Ribera. Aujourd’hui le ministre italien des Affaires étrangères s’entretiendra avec M. Weber à Munich’’. ‘’Mais depuis le vote sur la déforestation la confiance est brisée, Renew aussi s’est divisée face aux Socialistes et aux Verts’’. ‘’Or faire tomber la Commission affaiblirait encore plus l’UE alors que l’élection de D. Trump est un problème pour presque tous les pays européens. Et en effet, la semaine prochaine, un sommet se tiendra à Varsovie entre les ministres des affaires étrangères de Pologne, Italie, France, Allemagne et Royaume-Uni pour discuter de comment réagir si les États-Unis cessent d'aider l'Ukraine à partir de janvier et imposent à nouveau des droits de douane.’’ Foglio : « l’entente nécessaire entre Meloni et Sanchez » : « les deux dirigeants sont distants du point de vue politique mais unis sous Ursula. C’est autour d’eux que se joue la candidature (à l’arrêt) de Fitto et de Ribera. Les deux ministres, appartenant à des gouvernements politiquement différents, ont toutefois un intérêt commun. Voici la carte pour débloquer l’impasse. Il faudrait un peu plus de fantaisie et de courage pour mettre fin à cet obstacle ». Stampa « La vendetta espagnole » : « tous reconnaissent désormais que le chaos actuel est le fruit des tensions politiques internes à l’Espagne, explosées après les inondations en Valence et qui retombent sur la vice-présidente Ribera » Foglio, D. Carretta : « les élections anticipées en Allemagne représentent pour Ursula une garantie de gouvernabilité dans l’UE, avec la probable victoire de Merz. La crise européenne attend la main tendue de Berlin »

Stampa, Maurizio Landini, secrétaire du syndicat CGIL « ‘’Sur la loi de finances, et notamment sur la baisse des charges salariales, le gouvernement est en train de mentir. Il n’y aura même pas une augmentation d’un euro pour les employés ayant un revenu annuel ne dépassant pas les 35 000€. Même histoire sur l’augmentation des retraites : il s’agit de 30 centimes par jour, ce qui représente une vraie misère. C’est une tentative de distraire les gens face aux coupes sur système sanitaire et sur les services. La CGIL critique également d'autres interventions telles que la loi sur le travail « collegato » [la possibilité de rendre plus flexible la proposition de charges de la part de l’employeur au travailleur en cas de pénibilité du travail, ndt.], qui accroît la précarité, et le décret sur la sécurité, qui fait de la manifestation, de l'occupation d'usines ou de l'organisation de protestations un délit. Nous sommes confrontés à une régression généralisée très dangereuse. C'est pourquoi, avec le syndicat UIL, nous avons décidé d'appeler à une grève générale le 29 novembre’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le BSW de Thuringe reporte sa décision à propos de son éventuelle participation à un gouvernement de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Le parti de gauche anti-immigration BSW a décidé de reporter sa décision à propos de son éventuelle participation à un gouvernement de Thuringe avec les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD. La date du congrès du BSW de Thuringe a été reportée du 23 novembre au 7 décembre 2024.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/02/une...)

14/11/2024

L'UDC est favorable à l'élargissement des autoroutes.

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Suisse. L’UDC appelle a choisir le « Oui », lors de la votation du 24 novembre 2024 sur l’élargissement des autoroutes.

À 10 jours du premier tour des élections présidentielles, le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion est donné deuxième.

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Roumanie. À 10 jours du premier tour des élections présidentielles, le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion est donné deuxième à 19 % au sein d’un sondage Inscop.

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"Reconstruisons la Roumanie"