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08/02/2024

Les patriotes de l'AfD donnés à 18 % et la gauche anti-immigration du BSW à 8 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/ipsos.htm)

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[seuil électoral à 5 %]

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-commmunistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

07/02/2024

Les trois membres de la CDU qui ont pris part à la réunion de Postdam sont visés par une procédure d’exclusion de la CDU.

Allemagne. Les trois membres de la CDU (démocrates-chrétiens) qui ont pris part à la réunion de Postdam sont visés par une procédure d’exclusion de la CDU.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/15/lio...)

L’Office criminel de l’État de Berlin enquête sur un bonhomme de neige dressé en janvier devant le local de l’AfD de Pankow.

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Allemagne. État de Berlin. L’Office criminel de l’État de Berlin enquête sur un bonhomme de neige dressé en janvier devant le local de l’AfD de Pankow, car le bonhomme de neige avait le bras droit dressé vers le haut.
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Nicolas Bay rejoint le groupe ECR.

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France et Europe.

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Tête de liste de Reconquête aux élections européennes, Marion Maréchal vient d’officialiser le ralliement des futurs députés européens de Reconquête à l'ECR.

"Meloni veut organiser un G7 sur l’IA à Trente pour imposer plus de règles mais Washington freine ."

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Italie. Revue de presse.

Les annonces d’Ursula von der Leyen sur la réglementation SUR sur les pesticides font les gros titres : « Protestation des tracteurs, l'UE change de cap » (Corriere della Sera), « Le festival des tracteurs, von der Leyen renonce à réduire les pesticides » (Repubblica), « Protestation des agriculteurs, la marche-arrière de l'UE » (Stampa), « L'UE décide sur le climat, l'agriculture sera exemptée des nouvelles règles » (Sole 24 Ore), « L'UE décide d'imposer moins de contraintes » (Messaggero). 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Caccia et C. Voltattorni, « Réduction de l’IRPEF (impôt sur le revenu) et sur le prix du GNR, le gouvernement cherche des fonds, les agriculteurs (divisés) se rendent à Rome. »  

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « L’ inconnu sur les tractations entre souverainistes et conservateurs » : « Les Populaires européens ont lancé un avertissement de manière officieuse (et cela suggère déjà qu’ils ne sont peut-être pas si unis) : un rapprochement entre le groupe européen conservateur dirigé par Giorgia Meloni et le président hongrois Viktor Orban serait un problème pour la collaboration entre le centre et la droite après le scrutin de juin. Cela soulève la question épineuse de savoir jusqu’où va la nécessité d’élargir les alliances en direction des partis souverainistes afin de les ‘’normaliser’’. A ce sujet, la Présidente du Conseil italienne et son adjoint Tajani ne sont pas d’accord avec le troisième allié, le léghiste Salvini, qui voudrait également inclure l’extrême-droite française et allemande. Un débat que l’on retrouve à l’échelle de toute l’UE, entre ceux qui estiment inévitable et opportun l’alliance historique entre les populaires et les socialistes et ceux qui envisagent de nouveaux équilibres. L’avertissement d’hier concerne cette seconde possibilité et s’adressait aussi bien aux membres du PPE, qui étudient ce scénario, qu’à Meloni et aux Conservateurs : ‘’une éventuelle adhésion de V. Orban au groupe des Conservateurs et réformistes européens serait un sérieux obstacle à une collaboration future du centre-droit au Parlement européen. Ce serait un cadeau à la minorité libérale et de gauche, et minerait l’influence du groupe des conservateurs sur la politique européenne’’. Il s’agit d’une réaction aux contacts entre les Conservateurs et Orban alors même que ce dernier, jugé proche de Poutine, bloque l’entrée de la Suède dans l’OTAN. Il est évident que la gauche est prête à profiter de l’occasion et dénoncer ces manigances : ‘’c’est vraiment honteux de voir les populaires, malgré leur culture politique, courir après les nationalistes et les anti-européens’’ a déploré la secrétaire du PD Elly Schlein qui entend ériger son parti en ‘’rempart face à cette dérive qui, en Italie, a dévoilé le véritable visage de la droite’’. Schlein présente le PD et les socialistes comme la seule alternative aux populaires et à la droite, comptant sur le fait que le Mouvement 5 Etoiles n’appartient actuellement à aucun groupe européen, qu’il cherche encore où se placer et que sa politique étrangère est ambiguë. En réalité, au fil des ans, le PPE s’est toujours élargi en phagocytant des forces qui n’étaient pas issues de sa tradition. Cela n’a pas toujours été indolore et cette fois l’enjeu est particulièrement élevé et risqué car le souverainisme et le populisme recoupent au moins en partie le conflit en Ukraine et les relations avec l’OTAN. » 

ARTICLE, La Repubblica, de L. De Cicco « Meloni veut organiser un G7 sur l’IA à Trente pour imposer plus de règles mais Washington freine » : « Meloni veut organiser une réunion spécifique du G7 sur l’Intelligence artificielle à Trente, et elle en a parlé au Premier ministre japonais Fumio Kishida. Meloni veut donc assurer la continuité avec le G7 de Tokyo et faire, si possible des pas en avant. L’objectif serait d’arriver à une sorte de code de conduite pour imposer des règles et des limites aux colosses technologiques qui sont en train de développer l’intelligence générative afin de réguler les risques liés à la sécurité, au monde de l’information et éviter des retombées potentiellement catastrophiques sur l’emploi mondial. Interviewée par un quotidien japonais, Meloni a souligné à cet effet ‘’il y a une possibilité concrète que plusieurs professions, certaines même très qualifiées, soient rapidement remplacées par des algorithmes, provoquant des crises sociales et contribuant à augmenter l’écart entre les riches et les pauvres’’. Il faudra toutefois que la dirigeante de Fdi parvienne à surmonter les résistances des Etats-Unis qui, jusque-là, ont gardé une approche plutôt libériste sur l’intelligence artificielle. Tout en connaissant les risques, Washington est persuadée que les géants de l’informatique seraient en mesure de s’auto-réguler. Cette position est partagée par le Canada de Justin Trudeau. L’Italie souhaite que les Grands de l’économie s’engagent à réglementer un secteur qui est en train de se développer rapidement, en comptant sur le soutien de la France et de l’Allemagne. En effet, jusque-là l’UE a avancé de manière assez unie sur cette thématique. Meloni pourra aussi compter sur le soutien du gouvernement japonais de Kishida qui, avec ‘’son’’ G7, a lancé le processus d’Hiroshima, tout comme sur le Premier ministre britannique Rishi Sunak. La position du Royaume-Uni prévoit toutefois des nuances par rapport à la position italienne : à ce stade, Sunak s’est concentré uniquement sur les risques pour la sécurité. Il est possible toutefois qu’il s’aligne sur l’approche italienne. Meloni vise à insérer le dossier dans la déclaration finale du Sommet du G7 à Borgo Egnazia, la perle de la Vallée d’Itria où se réuniront les Grands du 13 au 15 juin. Meloni est déjà en train de travailler à une réunion consacré exclusivement à l’IA pour réunir les ministres du numérique du Groupe des 7. L’Italie sera représentée par le ministre des Entreprises et du Made in Italy Adolfo Urso et par le Secrétaire d’Etat pour la numérisation Alessio Butti, lui aussi appartenant à Fratelli d’Italia. La date n’a pas encore été fixée mais pourrait tomber avant la rencontre des dirigeants du G7 en juin, de manière à permettre aux délégations d’en parler et de trouver un point de chute. La réunion se tiendra à Trente, puisque la région est pionnière dans l’utilisation de l’IA dans l’administration. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L’écrivain allemand d'origine turque Akif Pirinçci condamné pour "appel à la haine raciale".

Allemagne. L’écrivain allemand d'origine turque Akif Pirinçci, qui est connu pour son roman Felidae (1989), a été condamné à Bonn à neuf mois fermes de prison pour « appel à la haine raciale », car il a écrit dans un article publié sur son site Internet que les musulmans et les « Afros » qui sont arrivés en Allemagne en 2015 et 2016 comme des « parasites », et qui ressemblent toujours à des « microbes », « continuent à se multiplier ». Il a également insinué que ceux-ci étaient responsables d’une « série de crimes bestiaux, notamment contre les femmes, qui se poursuivent encore aujourd’hui ». Il fait appel de cette décision.

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Akif Pirinçci

Le Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt se retire de la formation du gouvernement néerlandais.

Pays-Bas. Le Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt se retire de la formation du gouvernement.

06/02/2024

L'organisation de jeunesse de l'AfD peut être qualifiée comme ayant des "tendances extrémistes avérées".

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Allemagne. Le tribunal administratif de Cologne a rejeté une demande en référé de l'AfD et de son organisation de jeunesse, JA. En conséquence, l'Office fédéral pour la protection de la Constitution peut qualifier la JA comme ayant des « tendances extrémistes avérées ».

Basse-Saxe : l'AfD donnée à 21 %.

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Allemagne. Basse-Saxe.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/niedersachsen....)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Die Linke : post-communiste

Sonstige : autres

La vice-présidente du groupe des députés fédéraux CDU/CSU exclut toute alliance avec les partis anti-immigration.

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Allemagne. La vice-présidente du groupe des députés fédéraux CDU/CSU Andrea Lindholz (CSU) exclut les coalitions avec les partis anti-immigration AfD, WerteUnion et BSW.

La Bavière introduit la carte de paiement pour les demandeurs d'asile.

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Allemagne. Bavière. Grâce à l'introduction de la carte de paiement pour les demandeurs d'asile, les achats effectués par les demandeurs d'asile aux frais du contribuable allemand peuvent être contrôlés. Les achats en ligne, les jeux de hasard et les transferts à l'étranger sont ainsi empêchés.

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"La proposition de réforme constitutionnelle conférant davantage de poids à la Présidence du Conseil se précise peu à peu."

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent les Unes ce matin : « Réforme pour le « premierato » (modification constitutionnelle pour la désignation au suffrage direct du Président du Conseil) : voici les nouvelles modifications » (Corriere della Sera), « Justice, Le ministère de l’Intérieur interdit une conférence sur la Constitution dans une prison » (Repubblica), « Affaire Ilaria Salis : pour le père de la militante antifasciste arrêtée en Hongrie, « le gouvernement a rejeté toutes mes requêtes, entretemps ma fille dépérit en prison » » (Stampa), « Stellantis, les employés de l’usine de Mirafiori encore une fois au chômage technique, l’objectif d’un million de véhicule s’éloigne » (Sole 24 Ore), « Ecoles : le ministre G. Valditara annonce des présences policières dans les banlieues difficiles » (Messaggero).  

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de C. Voltattorni, « Les manifestations de tracteurs [se rapprochent de] Rome, ‘’les taxes sont trop élevées, il faut davantage d’aides’’. » : « […] Pour Fratelli d’Italia, ‘’la protestation des agriculteurs n’est pas contre le gouvernement’’. Mais les oppositions attaquent le gouvernement qui ‘’a pour l’instant ignoré le secteur’’ selon le Parti démocrate, alors que pour le M5S, ‘’l’exécutif détériore la situation des agriculteurs’’ et Carlo Calenda invite à ‘’veiller sur les coûts de production’’. […] » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Une réforme à l’épreuve d’un referendum et du temps long » : « La proposition de réforme constitutionnelle conférant davantage de poids à la Présidence du Conseil se précise peu à peu, non sans quelques contrariétés au sein de la majorité. La réforme voulue par Giorgia Meloni progresse, les derniers détails se précisent et on donne des garanties à la Ligue sur l’autonomie régionale différenciée. L’impact sur les équilibres institutionnels sont désormais assumés, en particulier sur la restriction des pouvoirs et du rôle de garant du Président de la République par l’élection au suffrage direct du chef du gouvernement. Sergio Mattarella semble déterminé à ne pas se prononcer avant l’issue du projet. De plus, les raisons invoquées ne semblent pas les plus nobles pour justifier ce changement de la Constitution et du système parlementaire. Par exemple, l’idée d’“éviter la formation de gouvernements techniques ’’ ou “réduire le nombre de sénateurs à vie“ ressemblent un peu à des slogans populistes. On fait abstraction des raisons pour lesquelles la présidence de la République a parfois dû recourir à des exécutifs d’urgence et qu’avec la désignation actuelle du Président du Conseil en lien avec le résultat des urnes, une forme de ‘’premierato’’ existe déjà. L’idée de devoir voter en cas de démission du chef du gouvernement ne tient pas compte d’une réalité dérangeante : ces dernières années les coalitions tombaient par manque de cohésion interne. Le nouveau mécanisme institutionnel pourrait peut-être agir comme une force de dissuasion mais il n’offre aucune garantie de stabilité si les alliances ne sont pas solides. Certains craignent qu’une telle réforme affaiblisse le système au lieu de le renforcer. Le lien établi avec l’autonomie différenciée des régions nourrit la perspective d’une Italie divisée et risque de cristalliser les disparités entre Nord, centre et Sud. On voit à quel point la Ligue est parvenue à s’imposer sur un parti patriotique par essence tel que Fratelli d’Italia. Pour obtenir la bénédiction de la coalition sur le renforcement du rôle du Président du Conseil, une autre mesure qui risque de marquer la mort de l’unité de la nation a été acceptée avec le projet d’autonomie régionale différenciée. La réforme du « premierato » devra être discutée au Parlement, mais la nécessité d’un référendum est très probable. Aujourd’hui, le gouvernement l’emporterait sûrement mais dans quelques mois l’issue pourrait être plus incertaine, d’autant plus que les priorités de l’opinion publique semblent ailleurs. » 

COULISSES, Corriere della Sera, de G. Bianconi, « La ligne dure de Nordio (Frères d’Italie) qui veut ‘’éviter les ingérences avec la justice hongroise’’ » : « Pour justifier le refus de fournir le document que lui demandaient le père d’Ilaria Salis et son avocat, le ministre italien de la justice a, encore une fois, invoqué sa formation de juge. ‘’Les juges hongrois pourraient mal prendre une démarche d’un gouvernement étranger visant à leur expliquer par une note officielle comment fonctionne leur propre législation, ils peuvent très bien étudier les possibilités seuls s’ils le veulent’’. Le père d’Ilaria comme son avocat rétorquent que c’est le défenseur hongrois lui-même qui appuie l’option d’une assignation à résidence en Italie. Ce régime garantirait en outre la surveillance d’Ilaria Salis par bracelet électronique et la réalisation de contrôles de police réguliers ainsi que sa présence au tribunal de Budapest aussi souvent que nécessaire. Mais cela n’a pas convaincu Nordio qui assure que ‘’cela pourrait être contre-productif, croyez-moi’’ et que l’initiative doit venir des juges hongrois et pas de la défense qui ferait mieux, selon le ministre, de ‘’plaider pour une assignation à domicile en Hongrie, après quoi nous pourrons œuvrer pour la mise en application de la décision-cadre du Conseil de l’Europe et demander son transfert en Italie’’. Ilaria Salis doit se prononcer elle aussi mais craint les représailles des groupes pro-nazis qui la menacent. Derrière le refus du ministre Nordio d’appuyer la demande des proches d’Ilaria Salis, il y a aussi la volonté politique de ne pas donner l’impression d’interférer avec les affaires intérieures d’un autre pays. Le ministère de la Justice assure que les liens d’amitié entre Viktor Orban et la Présidente du Conseil italienne n’ont en rien influencé cette position et que le ministre s’en serait tenu à cette même ligne avec un autre pays. Reste que cela s’est produit précisément avec la Hongrie, au nom d’une ‘’souveraineté de la magistrature’’ que même les défenseurs de Salis n’entendaient pas remettre en cause. Ils demandaient seulement un soutien technique qui leur a été refusé par crainte, entre autres, de créer un précédent qui pourrait être invoqué par n’importe quel détenu italien à l’étranger, soit environ 2 000 personnes. Cela risquerait de créer davantage de différends diplomatiques que de solutions judiciaires. Le père et l’avocat de la jeune femme ont également exploré la piste d’une assignation à résidence au sein de l’Ambassade italienne auprès d’Antonio Tajani, proposée par le président du Sénat La Russa, mais l’hypothèse a également été écartée car cela reviendrait à la conduire en territoire italien, comme s’il s’agissait d’une sorte d’extradition. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Fiammeri et C. Fotina « Pour Meloni, c’est non aux subventions destinées à un seul groupe automobile » et les déclarations de Tavarès sont « bizarres » : « La pique adressée hier à Carlos Tavares par Meloni depuis le Japon était claire : ‘’un responsable de ce niveau devrait savoir que les subventions ne peuvent pas être réservées à un seul groupe automobile’’. Quant à l’engagement du gouvernement, Meloni utilise un langage un peu plus diplomatique : ‘’nous apprécions toute sorte d’investissement pouvant créer des emplois mais la relation doit être équilibré. Mais clairement, si on estime en revanche qu’il faut produire dans d’autres pays où le coût de production est moindre, je n’ai rien à dire, mais qu’on ne vienne pas me dire que la voiture que l’on produit est italienne, et on ne doit pas la vendre comme si elle était italienne“. Elle déclare en avoir parlé ‘’aussi à des PDG des grandes entreprises japonaises’’. La tension demeure élevée et l’annonce d’un prolongement de 4 semaines de placement au chômage technique des employés de l’usine Stellantis de Mirafiori n’aide pas. Pourtant, l’ambiance pourrait se détendre progressivement après le démenti par John Elkann concernant les rumeurs d’une fusion entre Stellantis et Renault. Au Ministère des entreprises, les propos d’Elkann confirmant l’engagement de Stellantis à participer à la discussion avec le ministère ‘’pour arriver à atteindre d’importants objectifs sur la transition électrique’’ sont vus comme un bon signal. Paradoxalement, la tempête provoquée par les rumeurs de fusion entre Stellantis et Renault ont plutôt renforcer le souhait de poursuivre le dialogue sur les niveaux de production.  Un sujet sur lequel il n’y pas, en réalité, d’opposition [entre le gouvernement et Stellantis] sur l’objectif de produire en Italie un million de véhicules. La question des délais peut poser problème, mais elle n’est pas insoluble : le gouvernement parle de 2028 quand Stellantis vise plutôt 2030. Ce qui rend l’équation plus compliquée, c’est la prise en compte des niveaux de production pour chaque usine, et les répercussions sur l’emploi. Pour sa part, le ministre Urso a parlé de subventions conditionnées : elles ne seront pas prolongées en 2025 en l’absence d’engagements concrets pendant les négociations. Si cette condition n’est pas respectée dans le planle reliquat n’irait plus au marché mais à des subventions pour la filière productive, donc aux entreprises prêtes à venir en Italie pour y fabriquer des véhicules ou à des équipementiers qui souhaiteraient se reconvertir vers de nouvelles productions  Mais difficile de croire qu’un gouvernement comme celui de Meloni, très attentif au soutien à la demande, finisse par être le premier décidant de fermer le robinet des bonus écologiques pour l’achat de véhicules. Et l’hypothèse de nouveaux fabricants automobiles en Italie est encore très imprécise. IL y a certes des contacts avec des producteurs chinois de véhicules électriques (comme Byd, Cherry, Great Wall Motors), mais rien de très avancé pour le moment. La solution de cet affrontement avec Stellantis sera surtout diplomatique. Les hypothèses de recourir au golden power devraient disparaitre arpès le démenti de Stellantis sur les projets de mariage avec Renault. Le scénario d’une entrée de l’Etat italien dans Stellantis pour contrebalancer la présence de l’Etat français s’avère simplement une provocation passagère, comme le révèlent d’ailleurs les déclarations de Salvini hier « disons que l’Etat est déjà entré 18 fois [dans Fiat, par les subventions] avec l’argent des citoyens »).  Entretemps, pour mettre fin aux polémiques, le gouvernement pourrait mettre en place rapidement le nouveau plan de bonus écologique à l’achat de voitures annoncé le 1er février dernier. » 

ARTICLE, Messaggero, « Alliance entre l’Italie et le Japon sur la technologie et les entreprises, « un soutien à l’économie », par Francesco Malfetano : « On ne peut pas dire que Giorgia Meloni ou son gouvernement parlent désormais japonais, mais on peut dire que l’alliance entre Rome et Tokyo est plus solide. « L’entente est absolue » souligne la première ministre en rappelant les chiffres des échanges de l’année écoulée, « qui ont augmenté de 10% » et dépassent les 15 milliards d’euros. Et ils sont amenés à s’accroitre, non seulement parce que l’Italie travaille pour faire en sorte que plus d’entreprises japonaises investissent dans notre péninsule, ou car Meloni promet « une continuité absolue » avec la présidence japonaise du G7, mais surtout car Rome « cherche à avoir une présence toujours plus importante » dans la zone indo-pacifique. Cette déclaration est à remettre dans le contexte des choix faits pour (quitter) les routes de la soie chinoises, ou du renforcement des relations avec l’Inde, puis la livraison de F-35 ou l’arrivée dans la zone du navire Amerigo Vespucci et du Cavour, le plus important de notre flotte.  Pour la première fois, notre porte-avion prendra part à l’exercice Rim of the Pacific, exercice militaire le plus imposant porté par les Etats-unis. Une prise de position qui reste alignée avec la concertation italo-américaine affaires étrangères-défense qui rapprochera nos deux pays cette année, et cohérente avec le projet de fabrication d’un avion de chasse de 6ème génération sur lequel l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni travaillent de concert. « Il existe une convergence stratégique » a souligné Meloni. Dans l’après-midi, elle a aussi rencontré les dirigeants de huit entreprises japonaises qui ont un rapport plus étroit avec l’Italie, comme Mitsubishi ou Hitachi, l’occasion de rappeler les différentes ententes qui ont permis ces derniers mois d’aboutir à un accord sur les coproductions cinématographiques et un autre « qui permettra aux travailleurs italiens et français de ne plus être soumis à une double imposition ». Les convergences sont fortes sur le G7 et l’intelligence artificielle, notamment sur le principe de « l’algorithméthique », à savoir la possibilité de soumettre les algorithmes à une éthique. A l’agenda, il a aussi été question de la guerre en Ukraine, au sujet de laquelle Meloni a répété à un journal japonais que « le soutien sera inébranlable », et de la stabilité dans l’indo-pacifique, en passant par la stabilisation de la mer Rouge et le futur de l’OTAN. Sur les menaces des houthis, Meloni a rappelé aux journalistes que la participation italienne à la mission en mer Rouge était « utile et un devoir », tandis que sur la question d’un désengagement américain de l’Otan en cas de victoire de Trump, elle estime que pour « mieux fonctionner, il faut un pilier américain et un pilier européen » à l’organisation, tout en invitant Bruxelles à faire plus : « l’Europe a fait des progrès trop lents et je pense qu’il est temps d’accélérer ». Par ailleurs, les craintes américaines sur Taiwan seraient l’une des principales raisons de la présence italienne dans la zone indo-pacifique. » 

ANALYSE, Il Foglio, de Giulia Pompili : « Le mot tabou : Meloni célèbre l'amitié avec Tokyo sans jamais évoquer la Chine. Mais elle envoie le Cavour en Asie » : « Amitié, harmonie, coopération stratégique. Giorgia Meloni est à l'aise à Tokyo, affirmant qu'il y a "une forte convergence de vues" avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, ce qui est "un élément fondamental de notre solide amitié". Elle semble moins à l'aise lorsqu’on lui propose de visiter le jinja le plus important de Tokyo, le sanctuaire Meiji, un lieu de culte de la religion traditionnelle du Japon, le shintoïsme. Meloni y accomplit tout le rituel : elle fait ses ablutions à la main droite puis à la main gauche, s'incline devant l'autel dédié aux kamis et frappe deux fois dans ses mains en signe de respect. Dans la tradition de la droite italienne, il y a eu pendant longtemps une certaine fascination pour le Japon et ses rituels les plus étroitement liés à l'empire : le shintoïsme faisait partie de cette culture, de même que les écrits de Yukio Mishima, tous deux interprétés comme des expressions de nationalisme militant par des fanatiques occidentaux, qui ont souvent négligé, à tort, des éléments fondamentaux de la complexité japonaise. Tout ce monde, cependant, a toujours été très éloigné de Meloni. Même dans sa jeunesse, elle n'a jamais eu le mythe du Japon. Le Premier ministre Kishida, cependant, attentif à certains détails, a offert à sa fille Ginevra un dictionnaire italien-japonais au format Hello Kitty. Kawaii, diraient les Japonais, une opération de soft power mignonne et flatteuse, et aussi très symbolique du renforcement de l'axe entre Rome et Tokyo. En effet, c'est Meloni qui, il y a un an, a élevé les relations avec le Japon au rang de stratégiques - un acte nécessaire, dit-on dans les cercles diplomatiques, pour revitaliser en même temps ce "partenariat stratégique" qui a, en fait, remplacé la Route de la Soie avec Pékin. Et c'est aussi Meloni qui est retournée à Tokyo pour la première visite bilatérale depuis celle de Matteo Renzi en 2015. Mais ni avec la presse, ni aux côtés du premier ministre japonais, Meloni ne prononce publiquement le seul mot qui était peut-être attendu du côté japonais : le mot Chine. Il s'agit d'une omission intentionnelle. La stratégie du Palazzo Chigi est de plaire à ses partenaires du G7 dans le jeu d'équilibre vers l'Indo-Pacifique, la zone qui borde la Méditerranée élargie, sans toutefois provoquer excessivement les réactions de Pékin, en laissant la porte ouverte aux échanges commerciaux. Même dans le secteur de la défense, entre les hélicoptères Leonardo et l'aérospatial. C'est ainsi que le message de Mme Meloni, quelque peu implicite mais rassurant pour les alliés, est arrivé hier, lors de ses déclarations à la presse. Mme Meloni a confirmé que le porte-avions Cavour de la marine italienne, le plus stratégique de notre flotte, se rendra dans la région indo-pacifique au cours de l'été, pour un déploiement d'environ six mois. Viendront ensuite les F-35, également à l’été, a déclaré Meloni, et le navire-école Amerigo Vespucci pour une tournée similaire à celle effectuée l'année dernière par le patrouilleur Morosini. Pour la première fois, l'Italie participera également aux exercices biennaux Rim of the Pacific (Rimpac) 2024 dirigés par les Américains, comme l'a confirmé il y a quelques semaines à Naval News l'attaché militaire de l'ambassade d'Italie à Washington, le capitaine Marco Bagni. Et ce, parce que l'Indo-Pacifique, a déclaré Meloni, "est une zone stratégique d'importance mondiale qui fait face à d'importants problèmes régionaux". Une phrase qui omet diplomatiquement la Chine et la Corée du Nord, qui ont depuis longtemps cessé d'être de simples problèmes régionaux. Hier, tous les journaux japonais ont ouvert sur la cyberattaque subie par le ministère japonais des Affaires étrangères en 2020 par un groupe cybercriminel lié au gouvernement de Pékin, qui aurait rendu accessibles de nombreux messages confidentiels et des communications du bureau du Premier ministre avec les bureaux diplomatiques. Samedi, les garde-côtes chinois ont ordonné aux patrouilleurs aériens japonais de s'éloigner de l'espace aérien des îles Senkaku, revendiquées par Pékin mais administrées par le Japon. La semaine dernière, les exercices militaires conjoints entre le Japon et l'Amérique "Keen Sword" ont commencé, et selon les médias japonais, pour la première fois, l'ennemi fictif avec lequel les Japonais et les Américains vont s'entraîner est la Chine. »

ARTICLE, Repubblica, F. Tonacci : « Yémen, Tajani répond aux menaces : ‘’ s'ils nous attaquent, nous réagirons. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/02/2024

La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung se retire temporairement.

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Allemagne. La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung, le quotidien qui avait accusé la coprésidente de l’AfD Alice Weidel de plagiat dans sa thèse, Alexandra Föderl-Schmid se retire temporairement car elle est elle-même accusée de plagiat dans sa thèse.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/26/l-u...)

Le maire CDU de l’arrondissement de Chorweiler reçoit une décoration de Carnaval de la part de l’AfD.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Cologne-Chorweiler. Le maire CDU de l’arrondissement de Chorweiler à Cologne Reinhard Zöllner s’est rendu à une fête de Carnaval à laquelle les représentants des différents partis siégeant au Conseil d’arrondissement ont pris part et a reçu une décoration de Carnaval de la part de l’AfD.
 
En conséquence, le parti écologiste gèle sa coopération avec la CDU au sein du Conseil d’arrondissement et exige un communiqué de presse officiel et des excuses publiques lors de la prochaine réunion du Conseil d’arrondissement.

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Giorgia Meloni au Japon.

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent les Unes ce matin : « La protestation des agriculteurs ne fléchit pas [et pointe sur Rome] » (Corriere della Sera), « Mer Rouge, les Houthis menacent l’Italie » (Repubblica), « Proche-Orient, le Hamas rejette l’accord sur la libération des otages » (Stampa), « Le vrai visage du Hamas qui dit non à la paix » (Giornale), « PNRR, un bouclier juridique pour les maires » (Messaggero). Dans les pages intérieures, le Corriere et Messaggero évoquent les rumeurs d’une fusion entre le groupe automobile Stellantis et Renault « Un grand pôle avec le siège à Paris, les usines italiennes seront davantage aux marges du groupe ».  

PREMIER PLAN, Il Messaggero, M. Evangelisti : « Les tracteurs en route pour encercler Rome, " jusqu'à ce qu'ils nous écoutent ". » 

ARTICLE, Il Messaggero, V. Di Corrado : « Affaire Salis, la rencontre entre les avocats et le gouvernement. Tajani (Forza Italia) : ‘’ Nous sommes totalement engagés, mais elle n’est pas la seule détenue ’’ » : « ‘’ Je veux rappeler qu’il y a 2 404 italiens actuellement détenus à l’étranger. Nous ne pouvons pas créer des différences. ’’ Aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani reçoit les avocats et le père de Ilaria Salis, qui est détenue depuis un an en Hongrie. ‘’ Il ne faut pas exploiter cette affaire politiquement ; il y des Italiens qui sont détenus à l’étranger dans des conditions pires que Salis, la Farnesina essaye d’intervenir sur chaque cas.’’ Les avocats considèrent que si le ministère des Affaires étrangères pouvait fournir des garanties aux juges hongrois, Ilaria Salis pourrait obtenir une détention à domicile en Italie. ‘’ L’argument de la dangerosité de l’accusé relève de la compétence du ministère de la Justice ‘’ affirme Tajani. Au cours de la journée, les avocats et le père d’Ilaria rencontreront également le ministre Nordio (Frères d’Italie) qui doit décider s’il doit signer un ‘avis technique’ qui créera inévitablement un précédent pour tous les autres détenus à l’étranger. Le père de Salis est cependant optimiste. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le plan de la Présidente du Conseil pour un accord avec les industries japonaises » : « Giorgia Meloni rencontrera aujourd’hui pour la quatrième fois le Premier ministre japonais Fumio Kishida. Ce dernier, à cette occasion, lui transmettra le témoin du G7. Au Palais Chigi, on espère que la Présidente du Conseil pourra rentrer en Italie avec « une valise pleine d’accords » avec les PDG des huit grands groupes japonais qu’elle rencontrera à la résidence de l’ambassadeur italien Gianluigi Benedetti. La rencontre la plus attendue est celle avec les responsables de la Mitsubishi Heavy Industries, la grande multinationale de l’espace et de la défense, acteur majeur dans le programme Royaume-Unie/Italie/Japon pour la réalisation du « Gcap » : les avions de sixième génération, dotés de drones sur lesquels le ministre Crosetto mise pour renforcer les forces armées italiennes. L’objectif est d’augmenter les collaborations industrielles avec le Japon et d’attraire des investissements. Au cœur de la rencontre bilatérale avec le Premier ministre Kishida, il y aura la politique étrangère. L’aspect qui intéresse le plus Tokyo est d’obtenir que Rome, qui assurera la présidence du G7, puisse agir « dans la continuité ». L’axe entre la Chine et la Russie et les craintes sur le sort de Taïwan inquiètent le Japon et pour Kishida « la sécurité de l’Indopacifique est prioritaire. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, par F. Bertolino « Un grand groupe avec le siège à Paris, les usines italiennes seront davantage aux marges du groupe.  »

ARTICLE, Il Messaggero, F. Pacifico et U. Mancini « Le paradoxe des subventions : 70% ira dans l’achat de voitures étrangères » : « Avec les subventions pour l’achat de voitures moins polluantes, ce sont surtout les groupes étrangers qui y gagneront. Au ministère des Entreprises et du Made in Italy, on estime que 70% des subventions (793 millions d’euros) versées par le gouvernement serviront à acheter des voitures assemblées à l’étranger. Par conséquent seulement 30% concernera les modèles construits dans les usines italiennes, notamment les futurs propriétaires des « Panda » (produites à Pomigliano d’Arco), des « 500 » électriques (Mirafiori) et des Jeep « Renegate » (Melfi), tous appartenant au groupe Stellantis. Le gouvernement italien veut pourtant doubler la production italienne, ce qui devrait conduire aussi à une hausse du taux d’embauches dans le secteur. La thématique de l’« italianité » devient encore plus délicate après les rumeurs d’une fusion entre Stellantis et Renault.. Cela relèguerait au deuxième plan les actionnaires et les intérêts italiens, à commencer par les usines italiennes de Fiat. Bref, dans le mariage des deux groupes où l’Etat français est actionnaire, les équilibres se déplaceraient encore plus en faveur de la France. L’option italienne d’ouvrir à d’autres constructeurs demeure toujours valable. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de G. Di Feo, « Le rôle-clef de la Marine italienne en mer Rouge, elle définira les objectifs et décidera quand ouvrir le feu. » : « […] Concernant la mission européenne, les conditions pour ouvrir le feu sont un des aspects qui restent à définir. Les frappes visant la terre ferme sont exclues malgré les déclarations du ministre de la défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) à La Stampa, disant que ‘’nous pourrons répondre aux attaques, peut-être en les anticipant’’. Le ministre faisait référence à la possibilité d’abattre des missiles même à grande distance lorsqu’il n’y a pas de doute sur le navire qu’ils ciblent. On ne sait pas encore non plus si la mission européenne interviendra pour défendre tous les navires marchands ou seulement ceux des compagnies européennes. De leur côté, les Houthis sont entre autres dotés de drones marins chargés d’explosifs (une des contributions iraniennes aux rebelles) et de missiles balistiques à grande vitesse que les rebelles manient avec une grande précision. Le ‘Duilio’ a toutefois été entrainé à ce second type de menace dans le cadre de l’OTAN. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La Berlinale a invité à son ouverture deux élus de l’AfD du Parlement de l’État de Berlin.

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Allemagne. État de Berlin. La Berlinale a invité à son ouverture deux élus de l’AfD du Parlement de l’État de Berlin. En réaction, une lettre ouverte signée par 200 artistes et cinéastes a vu le jour. La directrice de la Berlinale a répondu que « les positions de l’AfD sont anti-démocratiques et contraires aux valeurs de la Berlinale et de son équipe », mais que la Chambre fédérale des députés et celle de l'État de Berlin reçoivent des places pour leurs élus.

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Potsdam engage une procédure d'interdiction d'entrée contre Martin Sellner.

Allemagne. La ville de Potsdam a engagé une procédure d'interdiction d'entrée contre la figure de proue du mouvement identitaire autrichien Martin Sellner. Ce dernier a annoncé qu'il intentera une action en justice contre cela.

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Martin Sellner

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/31/le-...)

Élections pour le Parlement des Açores : Chega obtient 5 élus (soit +3) avec 9,2 % (soit +4,1).

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Portugal. Lors des élections pour le Parlement des Açores de ce 4 février 2024, le parti patriotique Chega obtient 5 élus (soit +3) sur 57 avec 9,2 % (soit +4,1).

04/02/2024

Élections scolaires au Danemark.

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Danemark. Lors des élections scolaires de 2024, le Parti du Peuple danois obtient plus de 5 % et les Démocrates danois 3 %.

(https://skolevalg.dk/)

03/02/2024

Tino Chrupalla et Alice Weidel sont opposés à une sortie de l’Allemagne de l’Union européenne.

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Allemagne. Les co-présidents de l’AfD Tino Chrupalla et Alice Weidel sont opposés à une sortie de l’Allemagne de l’Union européenne.

Allemagne : des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce samedi contre le nationalisme.

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Allemagne. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce samedi contre le nationalisme.

La Conférence de Munich sur la sécurité refuse les représentants - y compris les députés - des partis anti-immigration AfD, BSW et WerteUnion.

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Allemagne. La Conférence de Munich sur la sécurité refuse les représentants y compris les députés des partis anti-immigration AfD, BSW et WerteUnion, ainsi que ceux de la Russie et de l'Iran.

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Le PVV de Geert Wilders est donné à 50 sièges de députés sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 50 sièges de députés sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges au sein du sondage Maurice de Hond. JA21 et le BVNL sont donnés à 0 siège.

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(Sondage 3 février/sondage 20 janvier/différence/législatives/différences avec les législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

CDA : démocrates-chrétiens

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

L'AfD donnée à 20 % et le BSW à 7 %.

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Allemagne. L'AfD est donnée à 20 % et le BSW à 7 %. Seulement cinq partis seraient au-dessus du seuil électoral de 5 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP :  libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

02/02/2024

Licenciée par la ville de Cologne pour avoir pris part à la "Conférence sur la remigration".

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Allemagne. La ville de Cologne a licencié une de ses employés, Simopne Baum, qui a pris part à la conférence controversée sur la remigration à Postdam. Cette employée est membre du parti démocrate-chrétien CDU et de l’UnionWerte – l’aile conservatrice de la CDU qui vient de faire sécession. Elle engage une action en justice contre son licenciement.

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Simone Baum

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/15/lio...)