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23/09/2024

La CDU de Thuringe souhaite entamer des négociations exploratoires officielles avec le BSW et le SPD.

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Allemagne. Thuringe. La CDU [démocrates-chrétiens] de Thuringe souhaite entamer des négociations exploratoires officielles avec le BSW [gauche anti-immigration] et le SPD {sociaux-démocrates] et tenter d'obtenir l'abstention des post-communistes de Die Linke.

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

BSW : gauche anti-immigration

"Pour l’instant, avec le procès, la popularité de Salvini est en hausse."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : le Proche-Orient « Bataille Hezbollah-Israël » (Corriere), « Proche-Orient, la catastrophe approche » (La Stampa), la loi de finances « On traite avec les banques » (Il Messaggero), « Super profits, impôts et polices: le plan du gouvernement » (Il Giornale), la visite de G. Meloni aux Etats-Unis : « les cadeaux de E. Musk à Meloni » (La Repubblica) et les élections en Allemagne.

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations Uniesl’effondrement d’une maison en Sicile ayant fait plusieurs victimes et l’alerte météo en Emilie-Romagne après les récentes inondations.

Politique étrangère : la visite de G. Meloni à New York, le Proche-Orient, les élections régionales en Allemagne

La presse italienne commente encore la finalisation de la loi de finances et notamment le débat au sein de la majorité sur la possibilité de prévoir une taxation sur les superprofits des banques : Repubblica «superprofits, Fratelli d’Italia et Forza Italia font vaciller l’entente entre le gouvernement et les banques ». Messaggero « une négociation est en cours avec les banques, Forza Italia s’oppose à la taxation ». Quotidiano Nazionale « le gouvernement cherche des ressources, tensions au sein de la majorité sur la contribution des banques » 

La visite de Giorgia Meloni aux Etats-Unis à l’occasion de l’Assemblée Générale des Nations Unies est largement citée : La Stampa : ‘’Le super-milliardaire [E. Musk] s'intéressant au destin politique et existentiel de l'Italie est une fable qui s'arrête là où l'argent commence’’. ‘’Je pense qu’il s’agit d’un choix d’ordre plus entrepreneurial que politique a d’ailleurs dit Antonio Tajani’’. ‘’Hier, la Présidente du Conseil a également rencontré les PDG du groupe Google-Alphabet, de Motorola et d'Open AI’’. ‘’Des entretiens portant sur l’Intelligence artificielle […] sur fond de compétition entre les Big tech qui misent également sur les leaderships politiques’’. ‘’Bruxelles tente de renforcer ses structures de contrôle contre la désinformation qui, dans une logique de dérégulation absolue, représente le véritable capital social du populisme. Il suffit de demander à Musk ce qu’il pense du limogeage de Thierry Breton de la Commission européenne’’. ‘’Giorgia Meloni a un double rôle à jouer. A la tête du G7, elle a placé la gestion de l'IA tout en haut de l'agenda. En tant que championne de la droite conservatrice, elle représente un appui qui peut être précieux contre la forteresse des réglementations strictes érigées par l'UE’’. ‘’Musk semble passer son temps à suivre les nouvelles italiennes’’. ‘’La cour faite à Elon Musk est constante’’.’’[D’après Bloomberg] Le gouvernement italien a approuvé un projet de réglementation qui garantit aux entreprises spatiales étrangères d'opérer dans le pays et qui devrait générer 7,3 milliards d'euros d'investissements dans le secteur spatial à partir de 2026. Inutile de dire combien le PDG de Space X, qui s'intéresse également au marché numérique italien pour l'implantation de ses satellites Starlink, peut se sentir concerné’’. La Repubblica : ‘’Le projet de loi sur l’Espace prévoit que l'Italie se dote d'une réserve de capacité de transmission par satellite pour garantir le fonctionnement des services stratégiques, militaires et civils en cas de panne. Deux entreprises "de l'Union européenne ou de l'OTAN" sont en mesure de l'offrir : la société française OneWeb et la société Starlink de Musk. Cette dernière a dix fois plus de satellites et des coûts moins élevés : en cas d'appel d'offres, elle semble favorite’’. ‘’Cette accélération de l’Italie en la matière est notable car l’UE développerait aussi un tel réseau, Iris2’’.’’Toutefois, deux grands noms du consortium, le franco-allemand Airbus et le français Thales, dont les branches spatiales sont en difficulté, envisageaient de se retirer face aux trop gros risques, et de n’être que des fournisseurs’’. ‘’Concernant l’accès au haut débit de l’Italie prévu par le PNRR, des sources proches de la Présidence du Conseil confirment qu'un dialogue est en cours pour lancer des "expériences dans des zones difficiles d'accès" avec Starlink.’’ ‘’En avril la médiation ‘’technique’’ du ministre du Made in Italy A. Urso avait mis fin à des tensions entre Starlink et TIM’’. ‘’Il y a ensuite le sujet des lanceurs (fusées), un autre domaine où SpaceX s'est imposé comme la frontière la plus avancée et où les relations entre l'Italie et la France, qui impliquent Leonardo dans diverses alliances, souffrent de tensions chroniques’’. ‘‘Resserrer les relations avec Musk et son empire spatial privé semble être une nécessité pour l'industrie italienne, qui ne semble toutefois pas déplaire au gouvernement souverainiste. L'alliance peut être utilisée par Rome pour distendre les liens avec la France.’’

Repubblica, Andrea Stroppa, informaticien au sein de SpaceX, ancien consultant de Matteo Renzi en matière de sécurité numérique, représentant d’Elon Musk en Italie, « Pour Elon [Musk] la Présidente du Conseil italien défend les valeurs occidentales comme Donald [Trump] » : « Musk estime que les libertés individuelles, à commencer par la liberté d’expression, sont des valeurs en danger. Face à des problèmes réels, comme la désinformation orchestrée par des groupes organisés, les autorités occidentales réagissent avec de mauvais instruments. Par exemple, le nouveau règlement européen est utilisé à des fins politiques, en étiquetant comme de la désinformation ce qui arrange. Il suffit de voir la lettre que l’ancien commissaire T. Breton a écrit contre Musk. Le court-circuit entre pouvoir judiciaire, politique et les médias est en train de mettre à mal de l’intérieur la légitimité des institutions. Musk estime que les propositions de Kamala Harris sont contraires aux valeurs américaines. Trump veut contenir l’immigration illégale et utiliser la diplomatie pour mettre fin à la guerre. Elon Musk n’a rien demandé à Giorgia Meloni. Ses entreprises en Italie ne constituent pas un grand intérêt, notre pays n’a plus de croissance depuis des décennies. Il faut se poser la question inverse, à savoir s’il ne serait pas profitable pour l’Italie d’avoir à ses côtés une entreprise comme Starlink ou comme SpaceX, alors qu’à Bruxelles Thierry Breton a donné un pouvoir énorme aux entreprises françaises et dépensé des milliards sans résultat. Un éventuel investissement de Musk dépendra surtout de l’Italie. »

La Verità, Alessandra Ghisleri, directrice de l’institut de sondage Euromedia Research « Pour l’instant, avec le procès, la popularité de Salvini est en hausse » : « En termes de popularité, par rapport à 2022, Giorgia Meloni a perdu quelques points de pourcentage mais cela est tout-à-fait naturel. Elle devance encore les autres avec une fourchette de 35-36%, suivie par A. Tajani, M. Salvini et G. Conte. Concernant Salvini, sa côte de popularité n’est pas ébranlée, mais il faut bien préciser ‘’pour l’instant’’. Concernant les élections en Ligurie, les failles au sein du M5S entre Conte et Grillo favorisent le candidat de la droite, Bucci ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Brandebourg : les nationalistes de l'AfD obtiennent 29 % et la gauche anti-immigration BSW 13,48 %.

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Allemagne. Brandebourg. Lors des élections de ce 22 septembre 2024 pour le Parlement de l'État du Brandebourg, les nationalistes de l'AfD arrivent deuxièmes, avec 29,23 %, derrière les sociaux-démocrates du SPD. La gauche anti-immigration BSW décroche 13,48 %. (Seuil électoral : 5 % ou un mandat direct)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens 

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres (Werte Union : 0,26 % / les ultranationalistes de III. Weg ; 0,12 %)

(https://wahlergebnisse.brandenburg.de/12/500/20240922/lan...)

 

Sièges :

L'AfD obtient une minorité de blocage d'1/3 des sièges + 1

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

BSW : gauche anti-immigration

22/09/2024

Les Flixbus, souvent utilisés par des migrants clandestins, évitent les autoroutes.

Allemagne. Selon le syndicat de la police, les Flixbus, souvent utilisés par des migrants clandestins, évitent les autoroutes et se rabattent sur des routes voisines afin d'éviter les contrôles frontaliers.

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Canton de Schaffhouse : les patriotes de l’UDC arrivent premiers.

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Suisse. Canton de Schaffhouse. Lors des élections pour le Parlement du Canton, les patriotes de l’UDC (SVP en allemand) arrivent premiers et décrochent 21 sièges sur 60. Les nationaux-conservateurs de l’UDF (EDU en allemand) obtiennent 2 sièges.

(L'UDC (SVP en allemand) a présenté plusieurs listes : 

https://www.toponline.ch/news/schaffhausen/detail/news/li...)

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Liechtenstein : 55,8 % ont voté pour l’accession du pays au FMI.

Liechtenstein. 55,8 % ont voté pour l’accession du pays au Fonds monétaire international (FMI) et 44,2 % contre.

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Les nationaux-conservateurs d'ANO gagnent les élections régionales en Tchéquie.

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Tchéquie. Lors des élections régionales de ce 20 et 21 septembre 2023 portant sur 675 sièges dans 13 conseils régionaux, le parti national-conservateur ANO arrive premier, obtenant au total 292 sièges.

De plus, les listes réunissant les nationalistes du SPD et d’autres partis patriotiques (PRO, Trikolora, Svobodní) obtiennent, au total, 41 sièges et sont représentées dans 12 des 13 conseils régionaux.

[ANO siège au Parlement européen dans le groupe dont Jordan Bardella est le président et le SPD dans le groupe constitué autour de l'AfD.]

(https://www.idnes.cz/volby/ctyrkoalice-v-krajskych-volbac...)

(https://www.volby.cz/app/kz2024/en/statistics/!_3)

21/09/2024

Une organisation financée en partie par la structure de George Soros déverse de l'argent sur des adversaires de l'AfD.

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Allemagne. Le mouvement Campact, en partie financé par les structures de George Soros, déverse de l'argent sur les adversaires du parti nationaliste AfD dans le Brandebourg, avant les élections de ce dimanche pour le parlement de cet État.

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Nam Duy Nguyen est un politicien du parti post-communiste Die Linke et Marie Schäffer du parti écologiste.

(https://www.einprozent.de/blog/recherche/auslaendische-ei...)

La Suède réduit l'aide aux autres pays.

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Suède. Les Démocrates suédois et le gouvernement minoritaire de centre-droit ont convenu de réduire l'aide aux autres pays de 1% à 0,7 % du PIB. Cela signifie une économie de 12,7 milliards de couronnes suédoises l’année prochaine et de près de 20 milliards de couronnes suédoises en 2026.

[1 euro = 11,35 couronnes suédoises]

20/09/2024

Jordan Bardella sera au Danemark le 27 et le 28 septembre.

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France et Danemark. Le président du Rassemblement national Jordan Bardella sera le 27 septembre à Copenhague au Danemark à l'invitation du Parti populaire danois. Le lendemain, il prendra part à la conférence annuelle de ce parti en tant qu'orateur.

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Jordan Bardella

Viktor Orbán a reçu Matteo Salvini.

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Hongrie et Italie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini.

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Matteo Salvini et Viktor Orbán

"Il est temps de se battre pour la paix."

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Allemagne. Brandebourg.

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"Il est temps de se battre pour la paix."

"Armes en Russie : le oui de l'UE, l'Italie n'est pas d'accord et se défile."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin:  les intempéries et inondations en Emilie Romagne « Inondations et polémiques » (Repubblica), « Il pleut, le gouvernement incapable » (Fatto Quotidiano) »; l'accord des Européens pour que Kiev puisse frapper en Russie « Armes en Russie: le oui de l'UE, l'Italie n'est pas d'accord et se défile » (Stampa),« Raids en Russie, le oui de l'Europe  » (Corriere), « Armes en Russie, pas d'accord bipartisan » (Messaggero)

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la résolution non juridiquement contraignante du Parlement Européen sur les aides européennes à Kiev et notamment le vote négatifs des principaux partis italiens à l’article 8 concernant l’utilisation d’armes en territoire russe par Kiev : Stampa : « Le comportement des élus au Parlement européen est cependant un test décisif pour comprendre l'état d'esprit dans les pays et parmi les partis sur les « limites » du soutien à Kiev. » Corriere (M. Franco) « le comportement des partis italiens est difficilement explicable à l’étranger. Cela pourrait raviver certains soupçons quant à la fiabilité stratégique de l'Italie. Concernant la candidature de R. Fitto (Frères d’Italie), il se peut que le PSE, les libéraux et les Verts décident maintenant de poser des questions épineuses au candidat italien notamment sur l’Ukraine ». Stampa : « Poutine divise le PD : 8 députés décident de ne pas suivre la ligne de Schlein, ce sont des réformistes qui critiquent le risque d’un isolement par rapport à la ligne de la famille socialiste européenne ». Foglio : « C’est une piètre figure qu’a fait l’Italie en Europe ; le PD, Forza Italia e FdI s’éloignent de leurs familles européennes ». Messaggero « Le feu vert à l'utilisation d'armes occidentales sur le territoire russe éloigne la politique italienne du reste de l'Europe.  Le PD (même sur la résolution finale) finit par être plus proche du FdI et de FI que de ses alliés. C’est cependant une entente qui pourrait se répéter lors du vote sur le vice-président Raffaele Fitto.»  Foglio, (C. Cerasa) « c’est un faux débat pour les partis italiens car il n’existe aucune restriction formelle de la part de l’Italie sur l’utilisation d’armes en territoire Russe, c’est ce que disent des sources militaires qualifiées. ». A signaler enfin l’entretien du député européen de Forza Italia Fulvio Martusciello dans le Corriere : « nous avons voté en ligne avec la position de notre gouvernement national sur un seul article de cette résolution. Ce qui compte est notre soutien à la résolution concernant le soutien économique et militaire à l’Ukraine c’est-à-dire un nouveau paquet à hauteur de 50 milliards ; l’Italie est en train de payer un prix très élevé et Zelensky ne manque pas de nous remercier à chaque occasion’’.

Les dégâts commis par les inondations qui frappent la région Emilie-Romagne ces derniers jours fait l’objet de plusieurs réactions politiques dans la presse italienne. Le gouvernement et la gauche se renvoient successivement la responsabilité des dégâts engendrées par les intempéries.  Corriere : « Le ministre italien de la Protection civile Nello Musumeci (Frères d’Italie) a déclaré qu’il avait « répété que des évènements catastrophiques continueraient à se produire tant que ne sera pas mise en place une prévention structurelle sérieuse de la part de toutes les Régions ». Repubblica La secrétaire nationale du PD, Elly Schlein, a parlé de « pillage politique », « Alors que les administrations ont fait tout leur possible pendant la nuit pour s’occuper de l’urgence, la droite au gouvernement lance des attaques à des fins électorales, après avoir promis il y a un an des fonds qui ne sont jamais arrivés ». Sole 24 ore Pour Stefano Bonaccini, ex-président PD de l’Emilie Romagne « C’est un manque de respect à la fois aux communes inondées et aux institutions ».

La réunion du Format Quint à Paris est largement citée par les principaux quotidiens nationaux, qui relèvent que le Moyen-Orient et l’Ukraine étaient au cœur des discussions : Corriere : La réunion a été fructueuse », a déclaré le ministre italien Antonio Tajani (Forza Italia), “il y a une grande inquiétude, mais aussi la conviction qu'il y a de la place pour un travail diplomatique, en commençant par de petits pas vers un cessez-le-feu à Gaza”. Sur la possibilité que l'Italie joue un rôle de médiateur pour convaincre l'Iran de renoncer à l'escalade, M. Tajani a déclaré qu'il avait déjà parlé avec le nouveau ministre iranien « et je pourrais également le rencontrer à New York (à l'ONU, ndlr) pour lui envoyer le message clair que l'escalade n'est pas dans l'intérêt de l'Iran, pas plus pour l'Iran que pour ses alliés houthis et du Hezbollah ». Quant à l'éventuelle évacuation des Italiens, soldats et civils, du Liban, le ministre a rappelé que le plan « est prêt depuis un certain temps, si le besoin s'en fait sentir, nous ferons le nécessaire ». La Stampa « Hier, le président Emmanuel Macron est lui aussi passé à l'action. D'abord par un entretien téléphonique avec les principales autorités libanaises : le président du Conseil des ministres, Najib Mikat, celui de la Chambre des députés, Nabih Berri, et le commandant des forces armées, Joseph Aoun. Le locataire de l'Elysée a lancé un appel « à la responsabilité pour éviter l'escalade » appelant à la « modération » de « toutes les parties libanaises, à commencer par le Hezbollah ». Mais fondamental, selon le chef de l'Etat, sera aussi de doter le pays d'un « exécutif légitime » capable de gérer la situation ». Toujours la Stampa cite la bilatérale d’hier entre E. Macron et A. Blinken, « les deux pays se disent prêts à coopérer ensemble lors de la prochaine AGNU des 24 et 25 septembre »

ENTRETIEN, La Stampa, de Gilberto Pichetto Frattin (Frères d’Italie), ministre de l’Environnement et de la sécurité énergétique, “Le nucléaire permettrait de réaliser 34 milliards d’euros d’économies ; une loi sera présentée d’ici la fin de l’année et la production [des nouveaux modules nucléaires] sera lancée en 2030 » : « L’Italie a toujours été claire concernant le Pacte Vert : nous ne remettons pas en cause les objectifs mais les instruments qui nous sont imposés pour ce faire. D’abord, parce qu’il n’y a que dans l’Union soviétique des plans quinquennaux que la politique imposait les délais et les technologies à la science. Ensuite, il faut tenir compte de la diversité des pays membres de l’UE. Nous appelons à plus de réalisme et moins d’idéalisme. Le gouvernement italien travaillera avec la nouvelle Commission et le nouveau Parlement européen pour atteindre les objectifs de décarbonisation, notamment sur les véhicules et les logements verts. S’il est très probable que l’électrique soit le moteur du futur, nous ne pouvons pas inscrire dans la loi, quinze ans à l’avance, qu’après 2035 plus aucun moteur thermique ne sera produit. Idem sur les logements, nous ne remettons pas en cause l’objectif final mais nous demandons à pouvoir l’atteindre en protégeant les intérêts des familles et des entreprises italiennes. Actuellement, l’unique solution pour faire face au coût de l’énergie est le nucléaire de nouvelle génération, à ajouter à l’énergie des sources renouvelables traditionnelles. Les techniciens nous disent qu’il sera possible de passer de l’expérimentation à la production de nouveaux modules nucléaires au début des années 2030. Nous travaillons, sans retard, de façon à ce que l’Italie soit prête à ce moment-là. Nous devrions pouvoir présenter un projet de loi en ce sens d’ici la fin de l’année et le faire approuver d’ici fin 2025. Les petits réacteurs modulaires de nouvelle génération auront un impact important sur l’économie parce qu’il y a des entreprises italiennes à la tête des principaux projets de recherche internationaux. De plus, nous garantirons à notre système industriel une énergie à un coût concurrentiel. Le consensus est en hausse autour du nucléaire. Nous pourrons continuer à confier nos déchets nucléaires à la France et au Royaume-Uni en continuant à payer des frais, dans l’attente d’un dépôt géologique qui pourrait être européen et unique. »

Il Sole 24 oreFrancesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre italien de l’Agriculture, « G7 : le plan Mattei est un modèle pour les investissements en Afrique » : « Nous avons travaillé pour apporter notre modèle de développement sur la sécurité alimentaire, qui prévoit un dialogue entre les pays africains, qui sont riches en ressources du point de vue des terres et de la main d’œuvre jeune, et les nôtres qui sont riches en technologies, en capacité d’investissement et de formation. Nous mettrons des ressources économiques sur la table, et nous demanderons aux autres pays du G7 d’en faire autant. La formation des entrepreneurs agricoles, ainsi que leur juste rémunération, seront les deux sujets au centre des discussions. Nous mettrons aussi l’accent sur le concept de souveraineté alimentaire, thème central pour mon ministère, et qui est à présent devenu un patrimoine européen, comme le démontre la nouvelle affectation du commissaire européen à l’Agriculture, en charge aussi maintenant de la souveraineté alimentaire. Nous voulons faire disparaitre les raisons de quitter son pays à la recherche de conditions de vie meilleures, et cela passe par la croissance et par la production locale. L’autre avantage est que l’enrichissement de ces économies nous permettra plus tard d’exporter nos produits, qui ont aujourd’hui pour eux un cout inaccessible. » « En deux ans le climat a changé en Europe. L’Italie a su construire des approches autant bilatérales que multilatérales qui ont permis de réclamer des réformes de la PAC, d’associer souverainetés environnementale et économique, de revoir les choix qui ont dévasté le secteur de la pêche. Je me suis très bien entendu avec mes collègues français, espagnol et allemand. Avec ces pays il n’y a aucun différend. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le ministère de l’Intérieur de Saxe travaillerait à la préparation d'une tentative d’interdiction du parti Freie Sachsen.

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Allemagne. Saxe. Le ministère de l’Intérieur de Saxe travaillerait à la préparation d'une tentative d’interdiction du parti nationaliste radical Freie Sachsen.

Le parti nationaliste AfD rejette une interdiction de ce parti, mais l’a placé sur sa liste d’incompatibilités : les membres de Freie Sachsen ne peuvent pas adhérer à l’AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/03/sax...)

19/09/2024

Le quotidien Tagespiegel : « À l’aide, mon enfant glisse vers la droite ! »

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Allemagne. Le quotidien Tagespiegel : « À l’aide, mon enfant glisse vers l'[extrême-]droite ! : huit tuyaux pour des parents démocrates avec enfants non-démocrates. »

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Jörg Urban a été élu président du groupe des élus de l’AfD au Parlement de Saxe.

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Allemagne. Saxe. Jörg Urban a été élu président du groupe des élus de l’AfD au Parlement de Saxe.

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Jörg Urban

Thierry Baudet estime que l’actuel gouvernement est la continuation des précédents gouvernements.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet estime que l’actuel gouvernement est la continuation des précédents gouvernements.

Sahra Wagenknecht pourrait se présenter aux élections législatives de 2025 dans la circonscription de Berlin-Lichtenberg.

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Allemagne. La figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht pourrait se présenter au élections législatives de 2025 dans la circonscription de Berlin-Lichtenberg afin de tenter d’y obtenir le mandat direct. Elle a vécu dans cet endroit et y possède encore un appartement.

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Berlin. En rouge, Lichtenberg

Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 27 % pour les législatives du 29 septembre.

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Autriche. Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 27 % pour les élections législatives du 29 septembre. (Seuil : 4 %)

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ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

KPÖ : communistes

Bier : satirique

Brandebourg : trois jours avant les élections, le ministre de l'Intérieur se dit favorable à la suppression du droit d'asile.

Allemagne. Brandebourg. Trois jours avant les élections pour le Parlement du Brandebourg, le ministre démocrate-chrétien CDU de l'Intérieur de cet État annonce être favorable à la suppression du droit d'asile, afin de couper l'herbe sous les pieds des partis anti-immigration.

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Brandebourg : les nationalistes de l'AfD donnés à 28,5 % et la gauche anti-immigration BSW à 12 %.

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Allemagne. Brandebourg. Un sondage pour les élections de ce dimanche pour le Parlement du Brandebourg donne les nationalistes de l'AfD à 28,5 % et la gauche anti-immigration BSW à 12 %. (Seuil à 5 % ou un mandat direct)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens 

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Le gouvernement hongrois demandera aussi de pouvoir se retirer des règles européennes en matière d'asile.

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Hongrie et Pays-Bas. Le gouvernement hongrois désire se joindre au gouvernement néerlandais dans la demande, auprès de l’Union européenne, de pouvoir se retirer des règles européennes en matière d'asile.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/18/le-...)

La CDU et le BSW désirent modifier le règlement intérieur du Parlement de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Les démocrates-chrétiens de la CDU et la gauche anti-immigration BSW désirent modifier, lors de la séance constitutive, la procédure d'élection du président du Parlement car le règlement intérieur stipule que le groupe parlementaire le plus fort, celui de l'AfD, a le droit de proposer le président.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/18/wie...)

"Meloni et les entreprises : halte au green deal."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin :  En Unes la montée des tensions au Liban « La poudrière libanaise » (Corriere), « Le Liban au bord de la guerre » (Repubblica), « L'Iran : « attaques au Liban, Israël paiera » » (Stampa), l'intervention de Giorgia Meloni à la réunion annuelle de Confindustria « Meloni et les entreprises: halte au green deal » (Stampa), « Green deal: un axe Meloni-entreprises » (Messaggero), « Axe Meloni-Draghi: la Présidente du conseil convainc les entreprises » (il Giornale).

Outre les sujets traités par les quotidiens, les JT couvrent essentiellement les intempéries en Emilie-Romagne, touchée par l’ouragan « Boris », avec 3 000 personnes déplacées, la lettre de Marina Berlusconi aux médias assurant « l’inexistence de frictions entre Mediaset et le Palais Chigi », suite à l’affaire Sangiuliano-Boccia, et enfin la décision de la Fed de baisser son taux directeur.

La presse italienne rapporte largement l’intervention de G. Meloni lors de la réunion annuelle de Confindustria. Les sujets abordés étaient notamment : la compétitivité, le Green Deal, l’automobile et la transition énergétique.

Corrriere :« voici les débuts du nouveau chef du Patronat E. Orsini qui lance un appel : « la transition économique coûte trop cher, il faut le nucléaire de nouvelle génération » ; Meloni souligne la nécessité d’augmenter la productivité. Sole (Picchio): « Orsini dénonce trop d’erreurs en Europe sur l’environnement, sur l’industrie et sur la compétitivité, qui sont en danger. Meloni a affiché son soutien à la dette commune et cette position sera répétée à Bruxelles par elle et par Fitto. Sole (Palmerini) « les entrepreneurs ne veulent pas que le rapport Draghi demeure un livre fermé dont on connait uniquement la couverture, il doit être mis en œuvre : ils comptent ainsi sur les efforts des députés Italiens en Europe pour aider la Commission à « plonger dans la réalité ».

La rencontre entre Mario Draghi et Giorgia Meloni au Palais Chigi est aussi reprise par l’ensemble des quotidiens nationaux, soulignant notamment la même approche sur la compétitivité, la proposition d’une dette commune et aussi leurs divergences sur la gouvernance européenne.

Corriere : « le retour de Draghi » : « lors de la rencontre, Meloni a soutenu pleinement la proposition de la dette commune ». Sole (Palmerini) une dette commune qui n’est pas toutefois partagée par tous les souverainistes : ce sera également un test pour le nouveau commissaire Fitto, qui devrait être examiné par les députés européens qui voudront peut-être approfondir sa réflexion sur le sujet ». Repubblica : « Sur d'autres questions, cependant, Meloni ne suit pas l'ancien premier ministre. En particulier, ils sont divisés sur l'hypothèse de l'abolition du droit de veto des Etats membres. » Stampa « La rencontre d'hier a permis à la présidente du Conseil d'obtenir des conseils utiles de l'ancien banquier central pour faire passer Fitto (Frères d’Italie) dans les fourches caudines du Parlement de Strasbourg et obtenir l'inévitable prolongation du plan d'aide européen ».

L’autre sujet abordé par la presse est l’affaire d’un fichage présumé contre le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie).

Repubblica : ‘’Le ministre de la Défense, Guido Crosetto, menace de démissionner si la Présidence du Conseil ne lui réexprime pas sa confiance’’, ‘’le ministre est en colère sur l’affaire des magistrats du parquet de Pérouse et la diffusion d’informations confidentielles’’. ’’Guido Crosetto estime que certaines personnes tentent de semer la zizanie pour jouer sur de prétendues divisions au sein du gouvernement mais assure que les relations avec G. Meloni sont ‘’solides, constantes et fondées sur la franchise’’’’.  ‘’Le ministre avait dit vouloir être auditionné par le COPASIR [Comité parlementaire pour la sécurité de la République] pour faire part de sa version des faits et de certains de ses soupçons sur l’affaire, tout en bénéficiant de la confidentialité de ces échanges’’. ‘’Guido Crosetto demande le soutien de Fratelli d’Italia et du gouvernement dans cette affaire sans quoi il en tirerait les conséquences’’. ‘’Le Parti démocrate et la commission anti-mafia appellent Giorgia Meloni à s’exprimer devant la Chambre sur la ‘’sécurité nationale’’ ’’.

La nouvelle Commission Européenne occupe moins de place par rapport aux jours précédents ; c’est surtout la candidature de Raffaele Fitto qui est mise en avant ainsi que la résolution non-juridiquement contraignante du Parlement Européen sur l’utilisation d’armes en territoire russe par l’Ukraine proposée par le PPE (démocrates-chrétiens), le PSE (socialistes) et les Libéraux.

Raffaele Fitto  : Corriere : Fitto rencontre Gentiloni à Bruxelles pour une entrevue qualifiée d’ «utile» ; Stampa « les débuts de « l’homme du dialogue » Fitto, qui commence à tisser sa toile avant l’audition ». Foglio : Salvini se prépare à une opposition constructive : il assurera son soutien à Fitto mais pas à von der Leyen en raison d’une absence de rupture par rapport à la mandature précédente. Le Foglio propose une analyse : « l’Italie avait vraiment besoin d’obtenir le portefeuille de la cohésion ?  car les priorités de la nouvelle commission seront la compétitivité, le green tech et le numérique »

Résolution sur l’utilisation des armes de longue portée par Kiev Corriere: « le gouvernement italien a une position différente, il a réitéré son opposition à plusieurs reprises tout comme les partis d'opposition. Il est donc possible qu'une position conjointe bipartisane contre cette partie du texte soit trouvée. Selon des sources parlementaires, les délégations de Fratelli d'Italia, Forza Italia et Lega seraient prêtes à voter contre ce passage du document. Une position claire qui pourrait conduire les trois délégations à voter contre l'ensemble du texte, s'il était soumis au vote en tant que paquet unique. » Stampa : « La rupture la plus grave reste celle au sein de la majorité de centre-droit qui, sur l'Ukraine, avait jusqu'à présent réussi à maintenir un semblant d'unité au Parlement italien, malgré une distanciation ostensible de la Ligue au cours du débat, lors de tous les votes sur l'envoi d'armes à Kiev. Au lieu de cela, à la veille du vote en Europe, il y a eu une sorte de "fuite en ordre dispersé". Inutile de dire que l'Italie ne fait pas bonne figure. » Foglio : ‘’ Tajani doit expliquer au PPE pourquoi FI est (le seul parti) contre l'utilisation d'armes sur le sol russe’’

La Stampa, de Walter Verini, sénateur du Parti démocrate, « [Concernant l’affaire autour du ministre Guido Crosetto,] la Présidente du Conseil a le devoir de clarifier les choses devant la Chambre : la sécurité du pays a-t-elle été mise à mal ? » : « La sécurité du pays est un sujet d’unité nationale sur lequel il ne peut y avoir d’ambiguïtés, la majorité et l’opposition doivent collaborer. Le ministre doit s’expliquer plus clairement, il a dit avoir constaté à plusieurs reprises que des informations n’avaient pas été communiquées au ministère de la Défense, ce qui aurait même pu poser problème pour la sécurité nationale. Or c’est le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale), en charge de la sécurité de la République, qui est visé par ces reproches. La Présidente du Conseil doit s’exprimer devant le Parlement sur le sujet et dire si, réellement, les organes de sécurité du pays ne font pas totalement confiance au ministère de la Défense. Il n’y a aucune instrumentalisation de l’affaire autour des juges du parquet de Pérouse de notre part. »

Il manifesto, Riccardo Magi, député et secrétaire national d’Europa +, « Les centres en Albanie ont déjà échoué, Meloni blâmera les juges » : « Les dernières proclamations, en particulier celles du tribunal de Catane, attaquent en profondeur la détention généralisée pour les procédures aux frontières. C’est un fait déterminant du point de vue juridique : le projet gouvernemental pour l’Albanie est déjà mort-né. Les juges ont sanctionné ce que nous avions déjà maintes fois dénoncé au Parlement : la liste des pays sûrs contenue dans le décret du ministère des Affaires étrangères n’est pas fiable, puisqu’elle inclue des pays comme l’Egypte ou la Tunisie, théâtres de violations systématiques des droits humains. Piantedosi (Indépendant) a une fois de plus démontré son incompétence. L’apparente tranquillité du gouvernement sur la question sert en réalité à anticiper sa future propagande sur la faillite de sa stratégie : attaquer la magistrature en l’accusant d’être subversive. » La détention en Albanie serait « sans alternative », sous prétexte qu’il faudrait analyser les dossiers au cas-par-cas, autrement dit en violant le droit de l’UE. Le problème est que Meloni est arrivée au gouvernement en promettant un impossible blocus naval, et a au final signé le pire Pacte européen sur la migration et l’asile, qui risque de faire de l’Italie le camp de réfugiés de l’Europe. Elle doit maintenant se justifier de l’énorme gaspillage de presque un milliard d’euros d’argent public. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/09/2024

Le PVV de Geert Wilders n'est plus pour un Nexit et contre l'euro.

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Pays-Bas. Interrogé par le député et dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet, le président du PVV Geert Wilders a répondu que son parti ne désirait pas quitter l’Union européenne, mais seulement ramener des compétences de l’UE vers les Pays-Bas. Il déclare également que son parti n’est pas favorable à une sortie de l’euro, mais n’est pas opposé à la scission de la zone euro en deux zones avec un euro pour le nord et un euro pour le sud de l’Union européenne.