Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/09/2024

L’AfD met en garde contre le dumping salarial de la part des Ukrainiens.

AfD.jpg

Allemagne. René Springer de l’AfD met en garde contre le dumping salarial de la part des Ukrainiens : « En attirant des réfugiés ukrainiens sur le marché du travail allemand, le gouvernement fédéral fait baisser massivement les salaires. »

Sahra Wagenknecht estime que toute personne venant d'un pays tiers sûr ne devrait plus être autorisée à déposer une demande d'asile.

BSW.jpg

Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que toute personne venant d'un pays tiers sûr ne devrait plus être autorisée à déposer une demande d'asile en Allemagne. Elle déclare que « cette mesure serait très radicale. »

Une juridiction néerlandaise a condamné deux Pakistanais vivant au Pakistan qui avaient appelé au meurtre de Geert Wilders.

PVV.jpg

Pays-Bas et Pakistan. Une juridiction néerlandaise a condamné deux Pakistanais vivant au Pakistan qui avaient appelé au meurtre de Geert Wilders, à respectivement des peines de quatorze et de quatre années de détention.

09/09/2024

Frères d'Italie donné à 30,2 % et la Ligue à 8,3 %.

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie.

Italie 1.jpeg

Frères d'Italie : patriotes

Parti démocrate : centre gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Ligue : patriotes

Verdi e sinistra : gauche

Allemagne : contrôles temporaires, pour six mois, à toutes les frontières terrestres.

Allemagne. Le ministre fédéral social-démocrate (SPD) de l'Intérieur Nancy Faeser ordonne des contrôles temporaires, à partir du 16 septembre et pour six mois, à toutes les frontières terrestres allemandes et les a notifiés à la Commission européenne.

Allemagne 1.png

Un stand d'information du FPÖ pour les élections législatives.

FPÖ.jpg

Autriche. Un stand d'information du FPÖ pour les élections législatives du 29 septembre 2024.

FPÖ 1.jpg

"[Le président du FPÖ] Kickl : ton coeur dit oui."

"L’Italie aura plus de temps pour présenter son budget."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

La finalisation de la loi de finances « L’Italie aura plus de temps pour présenter son budget » (Corriere)« Meloni veut mettre 2 milliards de plus pour la Santé » (Repubblica); enfin les suites de l’affaire Sangiuliano « « Préparons-nous à gouverner [PD] » » (Repubblica),  « Renzi : « On peut battre Meloni » » (Foglio).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Sensini « L’Italie obtient plus de temps pour présenter sa loi de finances » : « L’envoi du plan structurel du budget à Bruxelles, dans le respect des nouvelles règles européennes, pourrait bénéficier d’un report. Le ministre de l’Economie G. Giorgetti le présentera au conseil des ministres convoqué pour la mi-septembre et le Parlement aura besoin d’au moins dix jours pour l’examiner, faires les auditions et donner son avis. Par ailleurs, Bruxelles a prévu plus de flexibilité sur le délai pour certains pays tels que la France, l’Allemagne et la Belgique, en raison de leurs récentes élections. Ce report pourra permettre au ministère de l’Economie de pouvoir prendre en considération les données de l’ISTAT, qui seront publiées le 23 septembre, et qui pourraient modifier le cadre général. Tout d’abord sur le PIB, qui pourrait être revu à la hausse. Sans compter la destination de l’argent venant des entrées fiscales, plus importantes que prévues. La rigidité des nouvelles règles européennes impose des choix difficiles au gouvernement, dès 2025, pour financer les 18 milliards d'interventions prévues pour 2024 et dont les couvertes sont prévues pour une seule année. Il est envisagé, par exemple, de revoir en profondeur les subventions et les incitations, de mettre fin aux primes non structurelle. La loi de finances, qui sera établie la mi-octobre, sera limitée et ne fera que confirmer pour une année supplémentaire la réduction des charges salariales et les allocations pour les revenus les plus faibles.»

ARTICLE, Repubblica, G. Vitale « Une contre-loi de finances pour unir l’opposition » - Le PD présentera une motion avec le M5S et les centristes pour la présenter au Palais Chigi des propositions concrètes pour la croissance et la compétitivité« Pour Elly Schlein le moment est venu de jeter les bases de cette « maison commune », une coalition pour miser à une réelle alternative de gouvernement. Unifier donc les partis dans l’opposition pour tenter de battre la droite le moment venu : en 2027 voire avant, au vu des scandales et de la fébrilité au sein de la majorité. Les thèmes concrets, du système sanitaire au salaire minimum, seront mis dans un document conjoint des oppositions, pour contrer la loi de finances de l'exécutif. C'est avec cette "approche pragmatique" basée sur du "concret" que sera rédigée la motion commune de la minorité, autant de contre-propositions. Un front uni en mesure de gagner la bataille et ‘’mettre fin à la saison du gouvernement le plus à droite de l’histoire républicaine’’. Si Schlein a réussi à surmonter les courants internes du PD, pourquoi ne pourrait-elle pas parvenir à faire de même avec les « tribus » du centre-gauche ? »

ARTICLE, Repubblica, E. Capelli « Schlein : nous sommes prêts à gouverner » : « Les priorités indiquées hier soir par Elly Schlein sont au nombre de cinq : la santé publique, l'éducation et la recherche, le travail et les salaires, la politique industrielle et la reconversion écologique, les droits sociaux et civils. Dans un discours de près de deux heures à Reggio-Emilia, Mme Schlein a calibré sa "recette" pour surmonter les divisions qui ont également fait surface hier dans la coalition de centre-gauche hier lors de l'échange entre Giuseppe Conte et Matteo Renzi. Schlein lance un avertissement à Giorgia Meloni sur la loi de finances "Si vous avez l'intention de monnayer les retraites et les aides sociales, nous vous en empêcherons" et place la santé publique au cœur du programme. Sur le droit du sol, elle reconnait ‘’nous avons eu tort de ne pas faire une loi sur la citoyenneté quand nous avions le nombre de voix favorables au Parlement", "nous sommes prêts à dialoguer avec d'autres forces politiques mais pas à décevoir les attentes des gens qui attendent à nouveau cette réforme". Au chapitre du travail et des salaires, les propositions les plus importantes sont : outre le salaire minimum, la réduction du temps de travail avec la même rétribution, l'abolition des stages gratuits, l'arrêt de la sous-traitance, des initiatives contre le "caporalato" (travail forcé dans les champs) telles que des voies de protection pour les dénonciateurs, et enfin l'abolition de la loi dite « Bossi-Fini » sur l'immigration. »

ENTRETIEN, Quotidiano Nazione, de Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy « Nous augmenterons les mesures en faveur des entreprises ; sur les automobiles l’UE intervient » : « Il est nécessaire d’adapter les mesures prévues par le Green Deal aux exigences actuelles de soutenabilité productive, et de prévoir d’importantes ressources communes sur le modèle du Pnrr, avec une vision de neutralité technologique. Il faudrait anticiper de deux ans la clause de révision prévue par le Règlement sur la taxinomie initialement pour fin 2026. [Sur les mesures de l’UE envers les automobiles chinoises] : Le commerce doit être libre et aujourd’hui il ne l’est pas. Dans tous les cas, nous avons besoin d’une politique européenne affirmée, dotée d’importantes ressources communes à destination des entreprises, associée à une politique commerciale qui protège des pratiques de concurrence déloyales. C’est ce que font les Etats-Unis et c’est ce que nous demandons depuis deux ans. Cette position est partagée par de nombreux autres pays et est aussi prônée par le rapport Draghi sur la compétitivité et l’attractivité. Ces 20 derniers mois, nous avons délivré rapidement des autorisations à qui souhaite investir en Italie, dans le cadre d’un plan étendu à deux-cent sites industriels offrant les meilleures conditions. Nous avons également fait passer un décret-loi permettant l’exploitation en matières premières essentielles depuis notre sous-sol. Nous avons déjà investi 9 milliards depuis le début de l’année dans la microélectronique, et nous espérons d’ici la fin de l’année pouvoir conclure des accords sur les technologies vertes et les mobilités électriques. [Concernant le plan Industria 5.0] : Nous pouvons effectuer des modifications du plan qui ne nous obligent pas à en renégocier les termes avec la Commission. Mais le prolongement du plan ne pourra advenir que si la nouvelle Commission décide de prolonger le Pnrr au-delà de juin 2026, ce que l’on ne peut prévoir à l’heure actuelle. »

ENTRETIEN, Il Messaggero, Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), ministre de la transition énergétique « Eco-logement : la facture est élevée pour les familles ; des investissements prévus hors du Pacte de stabilité » : « Nous avons accueilli positivement les propos d’Ursula Von Der Leyen, qui a promis du pragmatisme sur les sujets du Green deal et de l’éco-logement. Mais notre position ne change pas : il y a besoin de correctifs sur ces sujets. C’est-à-dire de ressources, pour faire face aux coûts très élevés de la décarbonation de ces secteurs. Par exemple dans le cas des éco-logements, l’idée est de demander à l’UE de pouvoir exclure du Pacte de stabilité les investissements pour l’efficacité énergétique des habitations ou de créer un fond spécial au niveau européen. Nous travaillons dans cette direction avec le ministre Giorgetti (Ligue) pour rationaliser ce foret de « zéro virgule » et uniformiser les réductions. Celles-ci doivent privilégier de manière ciblée les instruments (revêtement thermique, chauffage par le sol, pompes à chaleur) qui garantissent un surplus d’énergie économisée. Nous devons dans le même temps permettre aux moins bien dotés, qui ne sont pas imposés de la même manière et qui ne peuvent donc pas bénéficier du crédit d’impôt, de rénover leurs logements. Dans ces cas-là, les aides seront versées sous forme de subventions. Le Ministère de l’Environnement est en train de calculer le nombre de bâtiments, civils ou non, qu’il convient de rénover, et le Ministère de l’Economie s’occupe lui du chiffrage et des aspects financiers, des ressources disponibles. Sur le Superbonus, avec plus de 120 milliards investis, nous estimons que la mesure a touché 150 000 habitations. Sur le nucléaire, Il doit s’agir dans un premier temps de poser les bases du projet sur le plan normatif. Nous préparons un projet de loi qui permettra à l’Italie de revenir au nucléaire. Ce projet de loi que nous présenterons dans les prochains mois contiendra des autorisations nécessaires à l’architecture de notre modèle nucléaire d’ici à 2025. Le dialogue se poursuit à toutes les échelles, avec les citoyens, les entreprises, les associations de défense de l’environnement, et est essentiel pour construire un consensus social. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Joseph Borrell, Haut-représentant de l’Union Européenne « Concernant la position de l’Italie sur les armes à Kiev, c’est la parole de Meloni qui compte » : « Q. M. Borrell, comment répondez-vous au parti de Matteo Salvini qui a critiqué votre appel sur le fait de permettre à l’Ukraine d’attaquer les bases russes avec les armes envoyées, en le qualifiant de ‘’ingérence illégitime et inacceptable dans les affaires d’un pays souverains’’ ? R. Je ne veux surtout pas faire d’ingérences dans les positions politiques nationales. Ce sont les États qui prennent leurs décisions. La position à prendre est une question nationale, mais nous avons parlé de l'Ukraine au Conseil européen de défense et les États ont pris une décision. Chacun avait sa propre sensibilité mais je le répète : je n'ai fait qu’exprimer mon opinion après avoir entendu le président V. Zelensky. J’ai suivi avec attention au débat tenu au forum économique de Cernobbio et il y a des positions différentes aussi au sein des partis de gauche. Personne plus que Zelensky veut la paix mais les Ukrainiens veulent aussi préserver l’intégrité de leur territoire et leur souveraineté.’’ »

EDITORIAL, Corriere della Sera, de P. Mieli, « Nos ambigüités sur Kiev » : « Lors du forum de Cernobbio, V. Zelensky a annoncé la publication d’un plan de paix ukrainien en novembre, à l’issue des élections américaines. Il a fait cette annonce juste avant une réunion très appréciée avec Giorgia Meloni en qui il a confiance depuis qu’elle prit le parti de Kiev alors qu’elle était encore dans l’opposition. Pourtant, plus récemment, les choses ont un peu changé en matière de soutien à la cause ukrainienne, l’Italie ayant été le seul pays avec la Hongrie à s’opposer à l’utilisation des armes occidentales pour frapper des cibles en territoire russe. Et cette fois, à gauche, hormis l’ancien ministre de la Défense Lorenzo Guerini (Parti démocrate), personne ne s’est élevé contre cette décision ‘’portant l’empreinte d’Orban’’. Or à l’évidence, c’est l’Italie qui s’est rapprochée de la position hongroise et non l’inverse, pour une partie non négligeable de la gauche italienne certaines positions d’Orban sont donc appréciables. Du reste, l’autre invité exceptionnel de Cernobbio était précisément Viktor Orban, comme pour contrebalancer la présence de V. Zelensky et pour manifester une sorte de neutralité de la part des organisateurs. Ce sont des détails qui indiquent que les temps changent. si V. Zelensky a bien déclaré que ‘’l’Italie fait tout son possible pour parvenir à la paix’’, il ne faut pas omettre le reste du discours appelant tous les pays européens, Italie comprise, à permettre l’utilisation des armes fournies, non pas contre Moscou mais contre les rampes de lancements de missiles en Russie. Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères J. Borrell, lui aussi présent à Cernobbio, s’est adressé directement aux membres du gouvernements présents : ‘’Pourquoi demandez-vous à l’Europe d’être inflexible avec Israël mais restez-vous paralysés par le doute concernant la Russie ?’’ Il s’agit de la même ‘’impunité’’ avec laquelle ‘’Israël est en train de détruire Gaza’’ a-t-il observé alors que le gouvernement italien gardait le silence. Devant un public presque unanime dans la condamnation de B. Netanyahou, il a reproché implicitement à l’Italie d’utiliser deux poids, deux mesures avec la Russie et Israël. Quoique l’on en pense, cette attitude contradictoire mérite réflexion. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/09/2024

Sevim Dagdelen expose les conditions d'une éventuelle participation gouvernementale du BSW en Saxe et/ou en Thuringe.

BSW.jpg

Allemagne. Le député du parti de gauche anti-immigration BSW Madame Sevim Dagdelen expose les conditions d'une éventuelle participation gouvernementale du parti de gauche anti-immigration BSW en Saxe et/ou en Thuringe : « Nous voulons qu'un accord de coalition stipule que le gouvernement de l’État [de Saxe ou de Thuringe] s'oppose à de nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine, qu'il soit favorable à davantage d'efforts diplomatiques de la part du gouvernement fédéral et qu'il s'oppose aux projets de missiles américains. Il faut ici un signe clair de revirement. »

Elle a notamment évoqué les projets des États-Unis et du gouvernement allemand de stationner des missiles de croisière Tomahawk, des missiles SM-6 et de nouvelles armes hypersoniques en Allemagne à partir de 2026.

Résolution de l'AfD sur la souveraineté : "Nous exigeons une paix juste au lieu d'une guerre sans fin."

ES.jpg

AfD.jpg

Allemagne. La résolution de l'AfD sur la souveraineté : «  Nous exigeons une paix juste au lieu d'une guerre sans fin. » :

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/09/08/r...

Allemagne.jpeg

La Hongrie menace d’envoyer des migrants en bus à Bruxelles.

Fidesz.png

Hongrie et UE. La Hongrie refuse de payer les 200 millions d’euros d’amende à l’Union européenne à la suite d’une décision de la Cour de justice de l’Union européenne à propos de la politique migratoire de la Hongrie et  menace d’envoyer des migrants en bus à Bruxelles.

Hongrie.jpeg

Les bus prévus afin d'envoyer des migrants depuis la Hongrie vers Bruxelles

Le BSW recrute de manière très sélective.

BSW.jpg

Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW recrute de manière très sélective. En effet, quiconque souhaite devenir membre est dans un premier temps un sympathisant.

Les sympathisants sont autorisés à prendre part aux activités du parti et aux campagnes électorales, mais n'ont pas encore le droit de voter lors des assemblées du parti. Plus tard, une décision sera prise à propos de la demande d’adhésion de ces personnes.

07/09/2024

Geert Wilders a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

PVV.jpg

Pays-Bas et Ukraine. Geert Wilders a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le BSW poursuit la fondation de sections dans différents États d’Allemagne.

BSW.jpg 

Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW de Sahra Wagenknecht poursuit la fondation de sections dans différents États d’Allemagne. Cette fois, en Saxe-Anhalt et en Rhénanie du Nord-Westphalie.

De plus, la section de Basse-Saxe devrait être fondée avant la fin du mois.

Le dirigeant du parti nationaliste roumain AUR George Simion est donné deuxième pour les présidentielles.

AUR.jpg

SOS RO.jpg

Roumanie. Un sondage Sociopol donne, pour les élections présidentielles du 24 novembre et du 8 décembre 2024, le dirigeant du parti nationaliste roumain AUR George Simion deuxième à 19 %, derrière le candidat social-démocrate donné à 26 %.

Diana Șoșoacă, la candidate d’un autre parti nationale roumain, SOS Roumanie, est donnée sixième à 9 %.

George Simion.jpg

George Simion

Diana Șoșoacă.jpg

Diana Șoșoacă

Interview du co-président de l'AfD de Thuringe Stefan Möller par Lionel Baland.

Breizh-info.png

AfD.jpg

Allemagne. Entretien avec Stefan Möller, le co-président de l'AfD de Thuringe, qui a gagné les élections pour le Parlement de Thuringe :

https://www.breizh-info.com/2024/09/07/237378/stefan-moll...

Stefan Möller et Björn Höcke.jpeg

Le co-présidents de l'AfD de Thuringe Stefan Möller et Björn Höcke

06/09/2024

Autriche : les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 28 %.

FPÖ.jpg

Autriche. Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 28 % pour les élections législatives du 29 septembre.

Autriche.jpeg

FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

Bier : satirique

KPÖ : communistes

Liste Petrovic : écologistes anti-vaccin

Allemagne : 0 % souhaite la poursuite de la coalition gouvernementale.

Allemagne. Selon le baromètre politique de la chaîne publique de télévision ZDF, 0 % souhaite la poursuite de la coalition gouvernementale réunissant les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes et les libéraux du FDP.

ZDF.jpeg

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

 

Die Linke : post-communistes

Le ministre de la Culture italien Gennaro Sangiuliano a donné sa démission.

Italie. Le ministre de la Culture italien Gennaro Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI) a donné sa démission, par lettre adressée au Premier ministre Giorgia Meloni, après le scandale de sa relation avec Maria Rosaria Boccia.

"Affaire Sangiuliano, le Palais Chigi voit un coup monté : pas de démissions pour des motifs sentimentaux."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

En unes, l’affaire de l’emploi fictif présumé d’une assistante du ministre de la culture G. Sangiuliano « Mme Boccia confirme que le ministre peut faire l’objet d’un chantage » (Corriere della Sera), « Boccia : « ma vérité » » (Stampa) ; la nomination du Premier ministre Michel Barnier « Macron nomme Barnier Premier ministre : Le Pen fait des concessions ; la gauche dit non  » (Corriere, Repubblica), « Barnier, Macron prend de court la gauche » (Domani, Verità); enfin la finalisation de la loi de finances « Le report des départs obligatoires à la retraite fixé à 67 ans » (Messaggero). 

Sur X les hashtags #Sangiuliano et #Boccia font toujours tendance.

ARTICLE, Corriere della sera, par M. Guerzoni, « Affaire Sangiuliano, le Palais Chigi voit un coup monté : pas de démissions pour des motifs sentimentaux » : « Au palais Chigi, la ligne qui émerge est celle de la résistance : protéger le ministre Sangiuliano, repousser la pression de l'opposition, écarter les accusations selon lesquelles le ministre de la Culture serait « sous chantage ». La présidence du Conseil et la direction de Fratelli d’Italia soupçonnent de plus en plus l’action de ‘’responsables occultes" derrière les ruses de Boccia, définies comme "lucide" et "diabolique". Et si certains parmi les dirigeants meloniens pensent qu'elle s'est adressée à une agence de communication de haut niveau, la plupart sont convaincus que Sangiuliano a été victime d'une machination, ourdie par des éléments de l'opposition et relancée par certains médias. ‘’Pourquoi les journaux n'énumèrent-ils pas les maîtresses des anciens ministres ? Et pour quelle raison Sangiuliano devrait-il démissionner ? Pour une affaire extraconjugale ? - C'est une personne honnête et c'est la grande nouveauté par rapport à la façon dont le ministère de la culture était géré jusqu'à notre arrivée.’’ a déclaré Giorgia Meloni. L’idée des dirigeants de FDI est que Sangiuliano se soit fait beaucoup d’ennemis en démantelant le système culturel mis en place pendant des années par le PD. Selon un ministre, Meloni a l’impression ‘’qu’il y a quelque chose d’autres, une sorte d’organisation. C’est la raison pour laquelle elle a voulu soutenir Sangiuliano, contre sa volonté première’’. Le ministre restera donc à son poste, sauf si des faits de malversations doivent se confirmer. Bref, la leader de la majorité estime qu'elle ne peut pas se permettre de céder, non seulement parce que ‘’ce ne peuvent pas être les journaux et la gauche qui dictent mes choix’’, mais aussi pour éviter un remaniement qui pourrait déclencher une avalanche. Elle est déterminée à résister, jusqu'au G7 de la culture et au-delà. » 

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de F. Malfetano, « Giorgia Meloni et le test [du Forum de] Cernobbio, le message adressé aux entreprises est ‘’ayez confiance en nous et en nos résultats’’ » : « Alors que le gouvernement semble être à un tournant en ce début d’automne, la Présidente du Conseil a tenu à être à tout prix au Forum Ambrosetti, avec onze ministres. C’est pour elle une opportunité de mettre en œuvre sa volonté de ‘’mieux communiquer sur ce que nous faisons’’, parmi les points formulés lors de la réunion-fleuve du parti qui s’est tenue ce mercredi à Montecitorio [siège du Parlement italien]. Elle fera le bilan des avancées de son gouvernement sur les thèmes-phares identifiés par The European House-Abrosetti - la croissance, les défis pour nos économies, la technologie, l’intelligence artificielle et la paix en Europe - et esquissera les premières lignes directrices de la Loi de finances qui marquera les prochains mois. Pour Giorgia Meloni, face à un auditoire composé des plus importants engrenages du moteur économique et financier de l’Italie, ce sera un véritable test. Elle répétera que les ressources de cette année seront concentrées sur le soutien aux entreprises qui embauchent et créent de l’emploi, outre le pouvoir d’achat des familles, en particulier celles avec des enfants à charge. Des messages rassurants pour contrer le discours que porteront Elly Schlein, Giuseppe Conte et Carlo Calenda également présents au Forum. Du ‘’record absolu de taux d'emploi dans l’histoire de l’Italie’’ qui vient d’émerger des dernières données macroéconomiques ‘’extrêmement positives’’, au rôle que l’Italie semble s’apprêter à jouer en Europe avec une vice-présidence de l’exécutif de Raffaele Fitto, le gouvernement demandera la confiance. Toutefois les principales attentes de ce 50ème Forum Ambrosetti pensé autour du thème de la paix porteront surtout sur les invités internationaux, à commencer par le président ukrainien V. Zelensky mais aussi le premier ministre hongrois V. Orban. On peut également s’attendre à une rencontre entre le président ukrainien et Giorgia Meloni (également attendue demain en milieu de journée à Paris pour rencontrer les athlètes paralympiques italiens). Elle réitèrera la volonté de l’Italie de poursuivre le soutien de l’Ukraine selon les conditions actuelles. C’est-à-dire, dans l’attente de la reconstruction du pays, sans que les armes fournies par Rome puissent être utilisées dans l’offensive au-delà des frontières russes. » 

Forum Ambrosetti 2024.jpeg

Forum Ambrosetti

ARTICLE, La Repubblica, L. Milella « Le gouvernement s’en prend à la presse, feu vert aux limitations concernant la publication des écoutes » : « Le gouvernement Meloni déterre la hache de guerre contre la liberté de la presse. Cette décision semble ainsi avoir un goût de revanche, puisqu’elle coïncide avec l'affaire Boccia-Sangiuliano. Pas plus tard qu'hier, lors du conseil des ministres, la fameuse norme Costa a été adoptée, il s'agit du décret législatif qui supprime la conquête acquise en 2017 par les journalistes avec la loi sur les écoutes téléphoniques du ministre de l’époque, Andrea Orlando, devenue opérationnelle avec son successeur Alfonso Bonafede. C'est-à-dire la possibilité de publier librement le texte de l'acte par lequel les juges émettent des demandes d'arrestation et annoncent les suspects. Le président de l'Association nationale, Giuseppe Santalucia, s'y oppose fermement, déclarant : "De cette manière, la présomption d'innocence n'est pas du tout assurée, c’est en revanche une barrière injustifiée placée sur le chemin de la connaissance de ce qui se passe dans le procès, qui marque un moment d'une importance indéniable.’’ Le Président de la Fédération nationale des éditeurs (FNSI) Vittorio Di Trapani, pour sa part, déclare ‘’ "c’est un retour en arrière qui n'a rien à voir avec la présomption d’innocence, c’est un cadeau pour les puissants qui veulent demeurer dans l’ombre et pour les cols blancs. Ce gouvernement continue à démanteler l'article 21 de la Constitution, tout en prenant en otage la RAI, enlisée dans la guerre de répartition des sièges". Le nouveau texte prévoit en effet ‘’ La publication des mesures [prises par le juge d’enquête] est interdite jusqu'à la fin de l'enquête préliminaire ou de l'audience préliminaire". Les oppositions s’insurgent : pour le M5S ‘’c’est l’euthanasie de la démocratie’’, pour le PD ‘’le gouvernement a une tendance naturelle à la censure’’. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de S. Montefiori, « Emmanuel Macron nomme Michel Barnier premier ministre, ouverture de Marine Le Pen, indignation de la gauche » : « […] En Italie, la Présidente du Conseil Giorgia Meloni a salué ‘’la grande expérience politique’’ de Michel Barnier, qui ‘’représente une valeur ajoutée en vue du travail commun à mener au niveau européen et pour continuer à renforcer les relations bilatérales entre la France et l’Italie’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/09/2024

Après son élection au Parlement de Thuringe, Sascha Schlösser voit son compte en banque être fermé.

AfD.jpg

Allemagne. Thuringe. Sascha Schlösser du parti nationaliste AfD voit son compte en banque être fermé sans justification, deux jours après son élection au Parlement de Thuringe.

Pays-Bas : la contribution de l’État à l’hébergement de demandeurs d'asile déboutés sera supprimée.

PVV.jpg

Pays-Bas. Le ministre de l'Asile et de la Migration Marjolein Faber (PVV) a annoncé que la contribution de l’État à l’hébergement de demandeurs d'asile déboutés sera supprimée à partir du 1 janvier 2025.

Le Forum voor Democratie rejoint le parti européen ESN.

FvD.png

ESN.jpeg

Pays-Bas et UE. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet, qui ne dispose pas de député européen, rejoint ESN (Europe des nations souveraines), le parti européen fondé autour de l'AfD.

Brandebourg : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27 % et la gauche anti-immigration BSW à 15 %.

AfD.jpg

BSW.jpg

Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27 % et la gauche anti-immigration BSW à 15 % pour les élections pour le Parlement du Brandebourg du 22 septembre. (Seuil : 5 %) 

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

Brandebourg.png

SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

"Meloni avertit les siens : Nous écrivons l’histoire, aucune erreur ne sera tolérée."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

En unes, l’affaire de l’emploi fictif présumé d’une assistante du ministre de la culture G. Sangiuliano « Confessions de Sangiuliano à la télévision » (Corriere della Sera), « Les larmes de Sangiuliano » (Stampa, Fatto), « Le chantage d’une relation adultérine » (Repubblica) ; l’accord entre Rome et Bruxelles sur les concessions balnéaires « Les appels d’offre seront lancés dans trois ans » (Messaggero); enfin la finalisation de la loi de finances « Santé publique, voici le plan pour les nouvelles embauches » (Repubblica).

Sur X le hashtag #Sangiuliano fait toujours tendance.

COMMENTAIRE, La Repubblica, de C. Sannino, « Le [jeu cruel] et l’obligation de la Présidente du Conseil » : « La véritable affaire concerne donc maintenant la Présidente du Conseil Giorgia Meloni pour se défendre elle-même ainsi que la stabilité d’un gouvernement qui craint le remaniement comme la peste. Le ministre qui voulait se démarquer par le récit de l’hégémonie culturelle renversée restera finalement célèbre pour avoir provoqué sa propre chute, ayant sous-estimé le potentiel de sa chère ‘’amie-ennemie’’ et par ses réactions tout à fait irrationnelles qui s'ajoutent aux erreurs déjà commises. De son côté M.R. Boccia continue, cruellement, petit à petit, à révéler des éléments compromettants et à détruire les justifications du ministre, notamment à la télévision et sur les réseaux sociaux. Au point qu’il est inconcevable que le ministre de la Culture reste en poste un seul jour de plus, mais aussi qu’il ouvre, dans deux semaines, au nom du gouvernement italien, le G7 Culture. Giorgia Meloni ne peut pas ne pas le remplacer et sa qualification répétée de cette affaire en simple ‘’potins’’ ne tient plus. Cette affaire laisse par ailleurs une tache sombre sur la capacité à réagir de la Présidence du Conseil. De nombreuses questions restent en suspens pour Giorgia Meloni et sa relation avec ses concitoyens, alors que l’inconnue Mme Boccia continue à s’amuser en la taggant dans toutes ses publications sur les réseaux sociaux mentionnant Sangiuliano. On note d’ailleurs comment en quelques heures seulement la Présidente du Conseil avait quant à elle pris la plus sévère et douloureuse des décisions concernant son compagnon et père de sa fille, le journaliste Andrea Giambruno, alors qu’elle laisse aujourd’hui un embarras irritant s’installer dans cette affaire. Les démissions du ministre sont prêtes depuis deux jours et n’ont pas été acceptées malgré les déclarations absurdes qui se poursuivent. Les faits montrent que la défense obstinée du ministre Sangiuliano par la Présidente du Conseil - alors qu’on ne sait pas encore quoi, quand et comment Mme Boccia utilisera les éléments en sa possession – ont exposé et exposent tout le pays, pas seulement le gouvernement, le soumettant à un scénario obscur que Meloni ne contrôle pas. » 

ARTICLE, Corriere della sera, par V. Piccolillo, « Meloni avertit les siens : Nous écrivons l’histoire, aucune erreur ne sera tolérée » : « La dirigeante de Frères d ‘Italie ne cite pas de noms, et rappelle à ses parlementaires : ‘’Nous sommes en train de faire l'histoire, et nous devons tous en être conscients’’. Et cela ne permet ‘’ni pauses ni trêve, mais encore moins d'erreurs et de faux pas’’. ‘’Et quand quelqu'un a fait un faux pas, les oppositions ont utilisé tous les moyens à leur disposition pour nous frapper’’. Des faux pas, le ministre Sangiuliano en a fait plusieurs. Mais c’est pour Meloni précisément parce que ‘’nous avons toujours été les juges les plus sévères envers nous-mêmes’’ qu'aucun faux pas n'est permis. ‘’Parce que l'occasion historique que les citoyens nous ont donnée ne mérite pas d'être gâchée à cause d'une erreur, d'une distraction ou d'une maladresse’’. Meloni cite ensuite des données macroéconomiques - PIB, emploi, exportations, investissements – qui sont ‘’extrêmement positives et sont un signe de grande confiance’’. Et elle ajoute : ‘’ Frères d’Italie  a confirmé, lors de tous les derniers scrutins, qu'il était en excellente santé. L'ensemble du centre-droit a progressé, ce qui a fait de notre gouvernement le plus solide et le plus stable d'Europe et du G7. C'est un fait très important et significatif’’ ». 

ARTICLE, Il Foglio, « La farce du report des concessions balnéaires » - la justice administrative pourrait éviter à l’Italie de faire piètre figure en Europe : « Le projet de loi visant à débloquer le vieux contentieux sur les concessions balnéaires - le point fort du conseil des ministres d'hier - est sorti sur la base d'un accord apparent avec la Commission mais dont les contours demeurent flous. La loi repose sur deux piliers : l’énième report (cette fois-ci jusqu’à 2027) et le renvoi à un décret ministériel afin de définir les modalités de calculs des possibles compensations en faveur du concessionnaire sortant. Si l’accord avec Bruxelles salue ce report, il n’est pas dit que cela servira à apaiser la justice administrative, qui est en train de retirer les concessions, faisant l’objet d’un recours, par des jugements « copier-coller ». La justice pourrait ainsi rendre vain le succès politique du gouvernement. C'est pourquoi le deuxième volet de la mesure, à savoir la détermination de la compensation à verser par les éventuels sous-traitants, devient crucial. Elle ne peut être considérée comme un substitut à la préemption, parce que les investissements doivent être évalués selon des critères objectifs et parce que tous ne sont pas nécessairement garantis au sortant. Un compromis devra donc être trouvé pour guider les communes dans leurs actions. Dans la méthode, les communes pressées par les tribunaux pourraient encore s’activer [et lancer les appels d’offre, ndr.] : le gouvernement devrait donc adopter sans tarder des décrets d’application, afin de fournir un cadre juridique national et ne pas déclencher le « far West ». »

ARTICLE, Sole 24 Ore, A. Gagliardi « Le PPE et la Ligue soutiennent Fitto (Frères d’Italie) mais pas les libéraux » : « La proposition de donner une vice-présidence exécutive et les délégations pour l'économie et le PNR au candidat commissaire italien Raffaele Fitto, anticipée avant-hier par le journal allemand Die Welt, a le soutien du PPE. Manfred Weber, chef de groupe, a confirmé que l'Italie aura une vice-présidence exécutive dans la future Commission, avec jusqu'à 14 commissaires issus de la famille politique populaire. La Ligue aussi assure son soutien. ‘’Le nom de Fitto répond à toutes ces exigences et offre les garanties nécessaires pour représenter notre pays", a déclaré Paolo Borchia, eurodéputé du parti de Salvini. Toutefois, le soutien des populaires a rencontré l’opposition d’une autre composante de la « majorité Ursula ». Le groupe libéral de Renew Europe a soulevé de fortes objections quant aux charges que pourrait obtenir Fitto, le seul commissaire appartenant au groupe des Conservateur Ecr. A cela s’ajoute le vote contraire de Fratelli d’Italia au Parlement Européen pour reconduire von der Leyen à la tête de la Commission. ‘’La nomination de Fitto est une source d'inquiétude", a expliqué la présidente du groupe macronien, Valérie Hayer, à ceux qui suivent le dossier de nomination. Sur le rôle à assigner à Fitto (et donc à l’Italie), il y a deux positions opposées : celle du PPE qui est convaincu que primer le gouvernement Meloni signifie le rapprocher aux positions plus modérées des populaires, et celle de ceux qui, comme Renew, misent à une majorité qui reste celle qui a voté von der Leyen. Le PD (mais aussi les socialistes) garde un silence prudent, car pour la délégation la plus importante des socialistes il ne serait pas simple de rejeter un candidat italien à la course pour une vice-présidence. Le M5S, quant à lui, fait savoir que ‘’nous ne lui ferons aucun cadeau’’. » 

ARTICLE, Repubblica, par C. Tito, « Draghi avertit l’Europe : « Si nous ne changeons pas de direction, l’Union est finie » : « La phrase prononcée par l'ancien président de la BCE pour expliquer les lignes directrices de son rapport sur la compétitivité stupéfait toute l'assistance au Parlement européen. M. Draghi tente d'abord d'expliquer qu'il ne s'agira pas d'une législature ordinaire. Il y aura besoin d’une "grande co-responsabilité" pour mener ‘’des réformes rapides et sans précédent’’. Des mots qui auraient certainement plu à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui ne participait pas à la réunion. M. Draghi détaille dix chapitres présentant les domaines dans lesquels l'Europe doit accélérer : de la compétitivité des Etats à celle des entreprises, de la défense à la protection sociale, et surtout sur l'éducation. Il souhaite contribuer à la réflexion « sur les défis auxquels l'Europe est confrontée et sur la manière dont l'Union, ses institutions, les États membres et les parties prenantes peuvent les relever ensemble pour retrouver leur compétitivité ». Il estime que certaines de ses idées ont été intégrées dans les orientations politiques présentées par Mme von der Leyen en juillet dernier à Strasbourg. Sortir du marasme dans lequel se trouve l'Union nécessitera ‘’un niveau de coopération sans précédent et le Parlement européen devra être au centre de cet effort : les députés auront le devoir d'être plus proches des citoyens et de l'Europe que n'importe qui d'autre’’. Les propositions de M. Draghi ont été unanimement applaudies, en particulier par la majorité qui soutient la Commission. Son rapport, a déclaré le député PPE Manfred Weber, ‘’est plus que bienvenu’’. » 

PROPOS, Il Foglio, de Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères « Je demande à Netanyahou d’œuvrer pour une trêve. »

(Traduction : ambassade de France  à Rome)

Thuringe : la Commission parlementaire chargée de contrôler les services secrets devrait rester sans membre.

AfD.jpg

Allemagne. Les nationalistes de l’AfD disposant d’une minorité de blocage au sein du Parlement de Thuringe alors que les autres partis refusent toute collaboration avec l’AfD, la Commission parlementaire chargée de contrôler l’Office de Thuringe de protection de la Constitution qui persécute l’AfD n’aura plus de membres et ne sera donc plus en mesure de contrôler cette instance.

L'Office fédéral de protection de la Constitution dirigé par un démocrate-chrétien de la CDU a menacé l’Office de Thuringe de protection de la Constitution d'être exclu de l'Office fédéral pour la protection de la Constitution si l'AfD était membre de la commission de contrôle en Thuringe.

La Thuringe deviendra probablement le premier État fédéré à autoriser ses services de renseignement à opérer de manière incontrôlée.

Le président de l’Office de protection de la Constitution de Thuringe est le seul dirigeant d’un Office de protection de la Constitution qui ne remplit pas les conditions légales requises en matière de qualification pour exercer les fonctions de juge. Le gouvernement de gauche rouge-rouge-vert [post-communistes de Die Linke, sociaux-démocrates du SPD et écologistes de Bündnis 90/Die Grünen] l'avait néanmoins nommé à ce poste.