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13/03/2024

Geert Wilders annonce qu’il ne sera pas Premier ministre.

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Pays-Bas. Le dirigeant du parti patriotique anti-islamisation PVV Geert Wilders annonce qu’il ne sera pas Premier ministre, faute de soutien des partis politiques avec lesquels il tente de former une coalition gouvernementale.
 
Si le PVV, les libéraux de droite du VVD, le NSC de Pieter Omtzigt et le parti des agriculteurs BBB parviennent à mettre en place un gouvernement, Geert Wilders restera chef de file des élus du PVV à la Chambre des représentants.

Le dirigeant de Bertelsmann suggère que les employés qui soutiennent l'AfD réfléchissent à démissionner.

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Allemagne. Le dirigeant de Bertelsmann, le plus grand groupe de médias du pays, Thomas Rabe suggère que les employés qui soutiennent l'AfD réfléchissent à démissionner : « Ces employés doivent vérifier s’ils correspondent à notre entreprise et à nos valeurs. Dans le cas contraire, à leur place, je me demanderais certainement si Bertelsmann est la bonne entreprise pour moi. »

George Simion rencontre Jarosław Kaczyński.

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Pologne et Roumanie. Le président de l'AUR (Roumanie) George Simion a rencontré le président du PiS Jarosław Kaczyński (Pologne).

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Jarosław Kaczyński et George Simion

"Après les Abruzzes, Salvini évoque Vannacci et met en garde Meloni."

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Italie. Revue de presse. 

A la une ce matin, la situation en Mer Rouge et les nouvelles attaques par drone des Houthis auxquelles la frégate italienne Caio Duilio a riposté : « Haute tension avec les Houthis » (Corriere della Sera). La situation politique intérieure continue de faire la une, notamment sur les nouveaux équilibres au sein de la majorité après les élections régionales dans les Abruzzes : « La parabole de Salvini, les voix de la  Ligue vont à Forza Italia » (Stampa), les nouvelles règles fiscales adoptées hier en Conseil des ministres « L'Etat jette l'éponge » (Repubblica), et surtout le vote au Parlement européen des règles sur la neutralité énergétique des bâtiments en 2050: « Voici les nouvelles règles européennes sur les bâtiments » (Sole 24 Ore), « Feu vert aux maisons non polluantes mais sans les voix de FdI ni de la Ligue » (Stampa). Enfin, la stratégie sur l'intelligence artificielle présentée hier par le gouvernement est aussi en une : « IA, la stratégie italienne commence avec un fonds de 1,1 milliards » (Sole, Giornale).  

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Autonomie régionale, réforme du ‘’Premierato’’ et comptes publics : voici les priorités de la Présidente du Conseil » : « Une fois les campagnes électorales pour les élections en Sardaigne et dans les Abruzzes passées, Meloni se concentre désormais sur les dossiers nationaux et internationaux. Le chantier n’a jamais subi de pauses, assure le Palais Chigi, qui tient à souligner ‘’la baisse du Spread, la grande confiance des marchés et le succès des émissions des bons de l’Etat’’ ce qui montrerait que la droite ‘’est en train de bien gouverner et elle continuera ainsi’’. Ces propos viennent démentir les rumeurs sur la fragilité de la majorité, maintenant que les élections régionales ont redistribué les rapports de force avec la remontée de Forza Italia aux dépens de la Ligue. Ce qui inquiète Fratelli d’Italia, Meloni et Fazzolari n’est pas l’avenir politique de Matteo Salvini mais plutôt le ‘’trou’’ dans les caisses de l’Etat provoqué par le fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments : ‘’nous sommes déjà à 170 milliards et nous atteindrons bientôt les 200 milliards’’ souligne l’entourage de Meloni. Le vrai défi sera ainsi la prochaine loi de Finances dans un contexte très difficile, avec les règles encore plus contraignantes du nouveau Pacte de Stabilité. Toutefois, au Palais Chigi et au Ministère de l’Economie, on se dit certain qu’un assainissement des comptes ne sera pas nécessaire car tout sera fait pour ‘’continuer à gérer au mieux les caisses de l’Etat malgré un contexte bien difficile’’. La Présidente du Conseil devra ainsi concilier d’une part l’activité du gouvernement et d’autre part la campagne électorale pour les européennes. ‘’Je n’ai pas encore décidé si me porter candidate ou pas’’ selon Meloni, mais les ministres et les élus assurent que ‘’Meloni en sera, à 99%’’. Selon l’entourage de celle-ci, la campagne électorale se fera ‘’au jour le jour’’ en misant tout simplement sur l’agenda du gouvernement. Les deux principaux piliers demeurent la réforme de l’autonomie régionale et le ‘’Premierato’’, que Meloni souhaite faire adopter en première lecture par le Sénat avant les élections européennes. Le troisième pilier concerne la réforme de la justice, non seulement pour que FI puisse revendiquer une victoire identitaire mais aussi parce que la séparation des carrières entre juges et procureurs est l’une des rares batailles qui réunit  Fdi, FI et la Ligue sur la même ligne. Dimanche, Meloni se rendra au Caire avec von der Leyen, le Premier ministre grec Mitsotakis et le belge De Croo. Si la Commission ne le confirme pas officiellement, l’objectif de cette mission consiste à atteindre un accord avec al-Sissi semblable au mémorandum d’entente signé avec la Tunisie. »

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, L. Palmerini « Après les Abruzzes, Salvini évoque Vannacci et met en garde Meloni » : Après les Abruzzes dont il est sorti meurtri, Salvini mise tout sur Vannacci. C'est devenu son atout, comme un alter ego qui peut renforcer son leadership. Au sein de son parti, ils sont convaincus qu'il finira par se présenter aux élections, même si cela prend du temps. Hier, le leader de la Ligue est revenu sur le sujet, peut-être pour compenser le résultat des Abruzzes, où le retrait de certains conseillers de la Ligue au profit du centre-droit, en particulier de FdI, a également pesé. C’est ce que confirme l'analyse de l'Institut Cattaneo, qui signale la montée du parti de Tajani. « Forza Italia - peut-on lire dans le rapport - bénéficie de la stabilité d'une relation fructueuse avec la Première Ministre. La Ligue, quant à elle, assiste à une réduction de son ambition nationale, à la fois en raison de la moindre attractivité de son leader et de l'exode progressif de la classe politique qui, surtout dans le Sud et le Centre, tend à s'orienter vers des partis qui offrent plus de possibilités de réélection ». C'est là le casse-tête de Salvini : Meloni avait réussi à le dépasser lorsqu'il portait une parole modérée et soutenait Draghi, et pourtant maintenant qu’il est revenu à des accents plus souverainistes, il est dépassé par Tajani. Il n'en reste pas moins que le vice-premier ministre léghiste ne semble pas vouloir revenir sur ses positions et qu'il a encore parlé hier de son atout. « J’aimerais bien voir Vannacci. Nous avons beaucoup d'administrateurs, beaucoup d'entrepreneurs qui n'ont pas d’atout en poche, et pourquoi pas, avec un général d'armée qui s'est battu pour l'honneur de notre pays ». S'agirait-il donc d'une candidature issue de la société civile ? Ce qui est sûr, c'est qu'à Strasbourg aussi, elle devrait être en phase avec le slogan : « Moins d’Europe », lancé hier par Salvini. Sa campagne électorale n'aiderait donc pas la manœuvre de Meloni visant à construire - à la place - un pont avec la nouvelle Commission européenne. Au final, Vannacci serait l'atout de Salvini, mais aussi une épine dans le pied pour la Première Ministre. Une position dont il est bien conscient et à laquelle il réfléchit. Mais qui intéresse aussi Meloni, qui a été questionnée par les journalistes hier au sujet de cette candidature. « Vannacci ? Je pense que ce n'est pas un problème », a répondu la Première Ministre. Bien sûr, elle n'a pas pu dire autre chose, mais le piège pour elle est là. Entre autres, elle a également confirmé hier qu'elle n'avait pas encore décidé si elle se présentait aux élections européennes et il est clair que cela dépendra des candidats. En fait, la Première Ministre est la seule à pouvoir contenir l'impact électoral que les citoyens pourraient déclencher sur la coalition de droite. » 

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Matteo Salvini et Giorgia Meloni

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Roberto Vannacci

ARTICLE, Foglio, D. Carretta « Les tracteurs contre les tanks » : Zanni et le groupe ID sont contre l’économie de guerre de l’UE, qui serait contraire aux intérêts des agriculteurs « Marco Zanni, eurodéputé de la Ligue et président du groupe d'extrême droite Identité et Démocratie au Parlement européen, a lancé hier ce qui pourrait être le slogan de campagne de ce qu'Ursula von der Leyen appelle "les amis de Poutine". Au sein de l'UE, il y a ceux qui "veulent enlever l'essence des tracteurs pour la mettre dans les tanks", a déclaré M. Zanni en séance plénière à Strasbourg, accusant le président français, Emmanuel Macron, qui n'exclut pas d'envoyer des soldats sur le terrain en Ukraine, d'une "dérive dangereuse". Le stratagème rhétorique est habile. A l'instar de Marine Le Pen qui a décidé de s'abstenir à l'Assemblée nationale en France, le discours prononcé hier par M. Zanni est une synthèse de la rhétorique utilisée par les partis d'extrême-droite, qui font semblant de soutenir l’Ukraine tout en alimentant l'opposition de l'opinion publique au soutien à Kiev. Le président du groupe Id a déclaré que le soutien à l'Ukraine est "sacro-saint", mais "il se transforme en quelque chose de différent. Aujourd'hui, quelqu'un veut donner l'idée d'un continent qui se prépare à la guerre, d'une économie européenne qui se transforme en économie de guerre". Selon cette rhétorique, ce n'est plus Poutine qui attaque et menace les pays européens, mais Macron qui est prêt à envoyer une poignée de formateurs en Ukraine. Zanni n'a pas explicitement défendu la Russie de Vladimir Poutine. Le message est plus subtil. Les tracteurs sont le catalyseur de la lassitude de l’opinion publique. Les catalyseurs des agriculteurs polonais, hongrois et slovaques qui protestent contre les importations de céréales en provenance d'Ukraine et de ceux qui, en France, ne veulent plus voir de poulets et d'œufs ukrainiens dans leurs supermarchés. Les catalyseurs de ceux, en Europe, qui descendent dans la rue pour protester contre la bureaucratie de la PAC, mais qui, poussés par la rhétorique du pacifisme, pensent que l'argent de l'UE va à Kiev plutôt qu'à eux. Pour Orban, la solution serait d’abandonner l’Ukraine à son destin. Salvini ou Marine Le Pen ne peuvent pas se permettre un langage aussi direct, pour éviter de tomber dans la dualité soulignée par Macron en vue des élections européennes : ‘’avec l’UE ou avec Poutine’’».

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Marco Zanni

ARTICLE, La Repubblica, « L'Europe lance la régulation des bâtiments neutres en carbone : "Zéro émission en 2050" : la droite italienne s’y oppose », de Rosaria Amato : « Une majorité solide, mais pas particulièrement large : hier à Strasbourg, la directive sur les « maisons vertes », qui prévoit une trajectoire pluriannuelle vers des bâtiments à zéro émission d'ici 2050, a été adoptée avec 370 voix pour, 199 contre et 46 abstentions. Mais ce qui a le plus frappé l'hémicycle, c'est la protestation du léghiste italien Angelo Ciocca qui, armé d'un sifflet et d'un carton rouge, a paralysé les débats pendant quelques instants. "M. Ciocca n'est pas étranger à ces protestations qui nous ridiculisent devant les citoyens européens", a fait remarquer son collègue Brando Benifei (PD) dans une brève réponse. Par la suite, tous les eurodéputés italiens de centre-droit ont voté contre le texte, à l'exception d'Alessandra Mussolini (Forza Italia) (elle a toutefois fait savoir peu après qu'elle s'était trompée), et d'Herbert Dorfmann (Südtiroler Volkspartei). Matteo Salvini, chef de file de la Ligue, a qualifié la directive sur le X de "nouvelle folie européenne". La Ligue annonce une "bataille pour obtenir une révision de la directive en 2028". Cette mesure est également "trop déséquilibrée" pour les députés de Fratelli d'Italia qui, dans un communiqué, qualifient la directive de "piège idéologique qui porte la signature du commissaire Timmermans et met en péril des secteurs économiques européens entiers". En Italie, la vice-présidente du Sénat, Licia Ronzulli (Forza Italia), stigmatise la victoire de "l'environnementalisme le plus idéologique et le plus extrême". Des jugements très sévères que le rapporteur, le Vert irlandais Ciaran Cuffe, rejette en rappelant que les bâtiments sont responsables de 36 % des émissions de dioxyde de carbone. Et qu'il existe aussi des incitations, comme celles pour les chaudières à énergie renouvelable, notamment pour les ménages les plus pauvres. Depuis le début du processus parlementaire, l'ensemble du centre-gauche s'est rallié à la directive avec conviction. Pour la rénovation, la Commission elle-même a calculé que 275 milliards par an seront nécessaires rien que pour les premières interventions d'ici à 2030 : sur ce montant, 152 sont des fonds supplémentaires qui doivent encore être trouvés. D'ici à la fin 2025, chaque pays devra élaborer un plan pour rendre ses bâtiments durables sur le plan climatique, en tenant compte des critères établis par la directive, qui n'est pas encore allée jusqu'au bout : elle sera sur la table de l'Ecofin le 12 avril. »

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Alessandra Mussolini

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ARTICLE, La Repubblica, « Salvini et le rassemblement de la droite pro-Poutine » par Emanuele Lauria : "Nous constatons que certaines forces profitent de la situation d'incertitude pour sauter dans le train de la propagande russe. Nous devons expliquer aux citoyens ce qui se passe en Ukraine, et pourquoi il est nécessaire d’être unis pour Kiev.“ En réponse à une question du député européen Fabio Massimo Castaldo (M5S), la vice-présidente de la Commission européenne Vera Jourova commente ainsi les relations entre la Ligue et la Russie et le risque que ces relations rendent inefficace l'action de l'Union contre la propagande de Moscou à l'approche des élections européennes. Ursula von der Leyen, dans le discours qui avait précédé sa nomination comme candidate à la direction du gouvernement européen, avait sévèrement critiqué les forces d’Identité et démocratie, auquel appartient la Ligue. Ces derniers jours, M. Salvini a renforcé sa position de distanciation vis-à-vis des institutions européennes : "Cela fait quatre ans et demi qu'ils n'ont pas bougé le petit doigt en matière d'immigration. Il y a un parti qui s'appelle +Europa. Si je n'étais pas à la Ligue, je me présenterais avec + Italia et -Europa". Le sujet, à présent, est à nouveau celui des liens avec Poutine. “Dans les pays membres, explique Mme Jourova, des personnes et des partis politiques répandent des mensonges sur la guerre de la Russie en Ukraine. Dans certains pays, ils sont déjà au parlement, et malheureusement aussi au gouvernement". Salvini va organiser en Italie un rassemblement d'Identité et Démocratie : il aura lieu le 23 mars à Rome, dans les studios de la Via Tiburtina. Sont invités, comme en décembre dernier à Florence, tous les partis membres du groupe, dont l’AfD allemande et le Rassemblement national de Marine Le Pen. Ce dernier n'a pas participé hier au vote sur l'accord d'aide à l'Ukraine. C’est Jordan Bardella qui devrait être présent. Des réunions similaires, organisées par la Ligue, devraient également se tenir à Milan et à Bari dans les prochains mois. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD donnée première à 22,5% parmi les utilisateurs d'un site de rencontre Internet "gay, bi et trans".

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Allemagne. Un sondage réalisé, en vue des élections européennes, auprès des utilisateurs du site de rencontre Internet « gay, bi et trans » Romeo donne l'AfD première à 22,5 %.

(https://www.maenner.media/gesellschaft/politik/umfrageham...)

12/03/2024

L’AfD rejette toute livraison de missiles allemands Taurus à l’Ukraine.

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Allemagne. L’AfD rejette toute livraison de missiles allemands Taurus à l’Ukraine.

Viktor Orbán a évoqué ce que ferait Donald Trump dans le cadre de la guerre en Ukraine.

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Hongrie et États-Unis. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a évoqué ce que ferait l’ancien président américain Donald Trump dans le cadre de la guerre en Ukraine si ce dernier devenait à nouveau président : « Il ne dépensera pas un centime pour la guerre entre l’Ukraine et la Russie. »

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/09/vik...)

La Justice estime que le maire social-démocrate SPD de Gudensberg a fauté.

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Allemagne. Hesse. La Justice estime que le maire social-démocrate SPD de Gudensberg a fauté en publiant en janvier 2024 une vidéo perçue comme un appel à ce que les électeurs potentiels de l’AfD soient dissuadés dans leur choix électoral et exige que la vidéo soit effacée de tous les sites officiels de la ville.

"Meloni phagocyte la Ligue, qui perd 120 000 voix."

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs titres se partagent la Une ce matin : les nouveaux équilibres au sein des coalitions après les élections régionales dans les Abruzzes : « Le vote secoue les partis d’opposition » (Corriere della Sera), « Meloni phagocyte la Ligue, qui perd 120 000 voix » (Repubblica), les nouvelles règles fiscales adoptées hier en Conseil des ministres « Avis d’impôt, les paiements étalés sur 10 ans pour les contribuables en difficulté » (Sole 24 Ore, Messaggero), « La paix fiscale enfin adoptée » (Giornale) et la polémique soulevée par les déclarations du Pape François invitant l’Ukraine à négocier avec la Russie: « Le secrétaire d’Etat Parolin précise : « Moscou doit cesser les combats avant les négociations » (Corriere), « Un problème qui s’appelle François : les erreurs sur l’Ukraine ternissent l’image du Saint-Siège » (Il Foglio). 

Les JT couvrent essentiellement l’arrestation de plusieurs membres de la mafia en Sicile et en Calabrecelle de trois Palestiniens soupçonnés de terrorisme, la réforme fiscale adoptée en Conseil des ministres, et enfin la crise politique à Haïti. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Benedetto, « La majorité [obtient] 18 000 voix supplémentaires, venant notamment de l’électorat du Mouvement 5 Etoiles et du Troisième Pôle » : « Giorgia Meloni a parlé de ‘’camp uni’’ à propose des élections régionales dans les Abruzzes, ce que confirment les chiffres issus des urnes. La coalition au gouvernement sort renforcée de ce scrutin : elle obtient 54,7% et, en valeur absolue, 18 000 voix de plus que lors des législatives de 2022. Le camp formé par l’opposition est à l’inverse apparu trop éparpillé pour mobiliser ses électeurs. L’alliance du Parti démocrate, des Verts, du Mouvements 5 Etoiles, d’Azione et d’Italia Viva obtient moins de 263 000 voix contre les 290 000 obtenues dans la région en 2022. Dimanche, il n’y a eu que 52,2% de participation. Outre la traditionnelle faible mobilisation des 5 Etoiles lors des régionales, une part de l’électorat d’Italia Viva et d’Azione (formant le Troisième Pôle) s’est tournée vers le centre-droit. Le candidat de la coalition de gouvernement, Marco Marsilio, a attiré 10% des électeurs qui, il y a deux ans, avaient voté pour le M5S, 15% d’anciens électeurs du Troisième Pôle et deux tiers des électeurs de +Europa, se plaçant 7 points devant son adversaire, Luciano D’Amico. Pour Fratelli d’Italia, c’est une double victoire : la liste du parti de Meloni a remporté le plus de voix (140 000 soit 24,1%). Forza Italia est en hausse, avec 13,4% des voix contre 11% il y a deux ans. ‘’Personne n’imagine que Forza Italia disparaitra après la mort de Berlusconi, mais ce résultat renforce la position que FI occupe au centre’’ note le directeur de l’Institut de recherches Cattaneo. La Ligue obtient 44 000 voix, soit 7,6%, un peu moins qu’en 2022 (8,3%) et beaucoup moins que lors de précédentes élections régionales (27,5% en 2019, un record). Toutefois à l’opposition, la liste du Parti démocrate se place en deuxième position avec 117 000 voix (20,3%), en hausse par rapport à 2022 (16,6%). Le M5S, à l’inverse, s’écroule, perdant deux tiers des voix (7% contre 18,4% au moment des législatives). Pour l’Institut Cattaneo, c’est l’incident en Sardaigne (la victoire de Todde, candidate 5 Etoiles soutenue par l’opposition, sur Truzzu, soutenu par le centre-droit) qui est anormal alors que les résultats dans les Abruzzes il n’y a rien eu d’anormal. L’électorat du centre-droit est stable alors que celui de l’opposition est fragmenté. A noter toutefois que le candidat de l’opposition a obtenu de meilleurs résultats dans les chefs-lieux de province et que le centre-gauche progresse dans les plus grandes villes. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Verderami « La Présidente du Conseil se prépare maintenant aux élections européennes » : « Aux prises avec la présidence du G7, la Présidente du Conseil souhaiterait continuer le long chemin vers les élections européennes sans coup d’arrêt ou obstacles. Il faut alors que sur le dossier épineux du fichage, il n’y ait pas ‘’à ce stade’’ de commission d’enquête pouvant se superposer au travail de la commission antimafia. Concernant les concessions balnéaires, le dossier a été confié au ministre des affaires européennes Fitto afin de trouver avec Bruxelles une solution tenant compte des différentes positions à Rome. Concernant la politique étrangère, elle écoute Tajani parler de ‘’médiation de l’Italie’’ pour les Balkans et expliquer l’engagement en faveur de l’adhésion de la Bosnie à l’UE, malgré ‘’la résistance des Pays-Bas’’. Pendant le déjeuner de la majorité d’hier, aucune référence aux élections dans les Abruzzes n’a été faite afin d’apaiser les esprits. Meloni est encore confiante sur le fait que « le vent favorable » souffle encore en sa faveur et en faveur de la coalition de droite. Cela pourrait apparaitre assez paradoxal, puisqu’aux élections européennes le système électoral sera proportionnel. Mais elle veut d’une part miser sur ce « vent favorable » pour Fratelli d’Italia et d’autre part éviter la dispersion des voix en faveur de listes qui auraient du mal à dépasser le seuil de barrage. Pour ce faire, elle travaille depuis longtemps pour que Tajani (FI) et Lupi (Noi Moderati) puissent s’accorder, car en absence d’accord ces 4% seraient partagés entre le PD et le M5S. Or, Meloni n’a aucune intention de faire un cadeau au centre-gauche. L’effondrement de la Ligue a été évité et l’implosion des 5 Etoiles ne peut que réjouir la droite. Si les regards sont maintenant rivés sur les élections régionales en Basilicate ‘’en évitant d’en faire tout un plat’’ ironise Lupi, l’étape décisive demeure celle du 9 juin. Et c’est sur cela que Meloni veut se concentrer. Si Meloni garde toujours son « casque » de combattante, après les élections dans les Abruzzes, elle peut du moins se défaire de son gilet pare-balles. »

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ARTICLE, Il Foglio, M. Zanon « Les raisons pour lesquelles le souverainisme français a le vent en poupe et le phénomène Bardella » : « Jordan Bardella, 28 ans, président et chef de liste du RN aux élections européennes, serait ‘’l’homme-clé de la normalisation du Rassemblement National’’ comme l’a écrit le quotidien L’Opinion. Considéré au début comme un cyborg, incapable d’ouvrir une brèche dans le cœur des Français, il a été lancé dans l’arène politique par sa marraine Marine Le Pen sans doute un peu trop tôt. Mais depuis qu’il a été nommé à la tête du RN en automne 2022, son ascension en termes de popularité a été remarquable. D’après un récent sondage, Bardella serait la deuxième personnalité politique la plus populaire, juste derrière Edouard Philippe, et devançant même son Pygmalion Marine Le Pen. Pour rendre plus séduisante la droite identitaire française, voici les principaux ingrédients du ‘’Label Bardella’’ : des cours de communication, une présence quotidienne sur les réseaux sociaux tels que TikTok et la ‘’stratégie du selfie’’, comme l’appelle son entourage. Dans trois mois se tiendront les élections européennes et le parti souverainiste se porte très bien, crédité de 31% d’intentions de votes par IPSOS, avec un avantage de 12 points sur Renaissance. En analysant la sociologie des électeurs, le RN est devenu le parti des ouvriers (57%), de la Fonction publique (44%), se substituant ainsi aux anciens partis de gauche. Le RN est en train de faire des progrès également auprès des cols blancs (19% de ces derniers seraient disposés à voter pour lui, soit + 7 points par rapport à 2022). Pour freiner l’avancée du RN, Renaissance misera sur trois points sensibles : ses tendances anti-européennes, les liens avec l’orbite poutinienne et les alliances en Europe avec des partis sulfureux tels que l’AfD. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L’ancien député du Vlaams Belang Dries Van Langenhove est condamné.

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Belgique. L’ancien député du Vlaams Belang Dries Van Langenhove est condamné, par le tribunal correctionnel de Gand, à un an de prison ferme pour infraction à la loi sur le racisme et le négationnisme, à 10 mois de prison avec sursis pour violation de la loi sur la détention d'armes, à une interdiction d'exercer ses droits civils pendant 10 ans et à une amende.

11/03/2024

Sahra Wagenknecht accuse le ministre-président post-communiste de Thuringe d'avoir fait trop peu de progrès dans la lutte contre les bas salaires.

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Allemagne. La figure de proue du parti anti-immigration de gauche BSW Sahra Wagenknecht accuse le ministre-président post-communiste de Thuringe Bodo Ramelow (Die Linke) d'avoir fait trop peu de progrès dans la lutte contre les bas salaires en Thuringe.

Marco Marsilio de Frères d'Italie est réélu président de la région des Abruzzes.

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Italie. Région des Abruzzes. Le candidat du centre droit Marco Marsilio est réélu président de la région avec 53,50 %.

Au sein du centre droit, Frères d’Italie arrive en première position, Forza Italia deuxième et la Ligue troisième.

Au sein du centre gauche, le M5S décroche 7 %.

Résultats du centre droit :

(Seggi = sièges)

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(https://elezioni.interno.gov.it/regionali/scrutini/202403...)

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"Frères d'Italie est le premier parti dans les Abruzzes."

"Les Abruzzes restent à droite."

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Italie. Revue de presse. 

La victoire de la coalition de droite aux élections régionales dans les Abruzzes, malgré les espoirs des partis de centre-gauche de répéter la récente victoire en Sardaigne, domine les gros titres : « Victoire de la droite dans les Abruzzes » (Corriere della Sera, Repubblica), « Les Abruzzes restent à droite » (Giornale, Stampa, Fatto Quotidiano), « Abruzzes, victoire de Marsilio » (Messaggero). La polémique soulevée par les déclarations du Pape François invitant l’Ukraine à négocier avec la Russie est aussi citée : « Kiev répond au Pape : « nous ne hisserons jamais le drapeau blanc » » (Corriere, Stampa), « La colère de l’Ukraine après les propos du Pape » (Repubblica). 

Les JT couvrent essentiellement les résultats des élections régionales dans les Abruzzes, le triomphe du film Oppenheimer aux Oscars, la polémique autour des déclarations du Pape François invitant l’Ukraine à négocier avec la Russie et enfin les élections législatives au Portugal. 

ARTICLE, Repubblica, F. Bei « Le vote régional, la leçon des Abruzzes » : Si la victoire de Marco Marsilio semble nette, il sera nécessaire pour la gauche de garder à l'esprit la leçon des Abruzzes. Il y a encore un mois, la conquête de Fratelli d’Italia du territoire était considérée comme perdue d’avance. La région, gouvernée par un fidèle de la première ministre, n’a pas été jugée attaquable. Giorgia Meloni elle-même, lors des élections législatives, avait choisi d'être députée des Abruzzes, confiante dans sa réussite. Les dernières élections régionales, de 2019, avaient pourtant été un signal net de son avance: l'écart entre la droite (49,2 %) et la gauche (30,6 %) atteignait près de vingt points. Il faut partir de ce constat pour comprendre l'importance du vote d'hier, qui a réduit de moitié l'écart entre les deux coalitions malgré la faible participation. Car même s'il a subi une défaite, le camp progressiste a obtenu un résultat prometteur pour l’avenir. Après le résultat surprise  en Sardaigne, le poids politique de Luciano D'Amico redonne du courage à ceux qui s'opposent au gouvernement souverainiste. Comme l'écrivait hier Antonio Scurati, c'est un signe d’ « espoir », un mot important et fondateur pour ceux qui se définissent comme progressistes. Même si le bilan est finalement négatif, grâce à l'extraordinaire mobilisation de tous les ministres du gouvernement, l'essentiel est que la gauche ait pu identifier une méthode. On pourrait même aller jusqu'à l'appeler le Laboratoire des Abruzzes. Cela rappelle le Laboratoire Genziana, cette liste « Genziana », concoctée lors des élections municipales de 1990 à L'Aquila, qui réunissait des ex-DC et des ex-communistes sous la direction politique de la « mule des Abruzzes », Marco Pannella. Cette fois, le pivot de l'opération était l'ancien recteur D'Amico, un personnage qui semble incarner les caractéristiques d'un leadership opposé à celui de Meloni : inclusif, doux, incapable d'attaquer les opposants. Luciano D’Alfonso de la gauche des Abruzzes a peut-être vu juste en qualifiant D'Amico de « nouveau Prodi ». Un leader issu de la société civile, mais pas anti-politique, qui redonne de la valeur à la culture, capable de faire se sentir chez eux des gens venus d'horizons divers. Un leader - et non un influenceur politique - qui a donné l'impression d'être capable non seulement de gagner, mais aussi de gouverner. La gauche est venue en force à la réunion, de Renzi à Fratoianni. Une coalition qui n'existe pas au niveau national et qui a probablement rendu les électeurs suspicieux et méfiants. Il est difficile de reproduire ce modèle à l'échelle nationale, mais les dirigeants et les chefs de file du camp progressiste feraient certainement bien d'écouter le message que les électeurs du Gran Sasso et de l'Adriatique ont envoyé dimanche dernier. Après tout, c'est le même message qui a été envoyé il y a quinze jours par les Sardes : fini les querelles et le personnalisme, travaillons ensemble sur les points communs des programmes et trouvons un leader crédible qui ne fasse de l'ombre à personne. Cela semblait impossible, mais Todde et D'Amico (qui, malgré sa défaite, a réussi à susciter l'enthousiasme et la mobilisation) sont là pour prouver que le peuple de gauche existe et peut même être majoritaire. Il n'est pas vrai que le monde, pour citer à nouveau Scurati, « glisse inexorablement vers la droite ». Et il est curieux que cette leçon vienne de deux territoires - la Sardaigne et les Abruzzes - qui ont toujours été confinés aux marges politiques. » 

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Marco Marsilio

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « La victoire obtenue avec l’implication directe de la Présidente du Conseil et des ministres sur le terrain » : « C’est une victoire claire avec un écart important (7 points) pouvant enfin dissiper les nuages de ces derniers jours. Le fief électoral des Abruzzes, obtenu en 2019 par Giorgia Meloni, est sauf. La satisfaction sur la réélection du président sortant est forte. La dirigeante de Fratelli d’Italia souligne que ‘’la victoire de Marsilio confirme le bon travail fait aussi bien dans les Abruzzes qu’au niveau national’’. Mardi dernier, lors du meeting sous la pluie devant environ 2 000 personnes, elle avait mimé le geste de se caler le casque sur la tête, par crainte que le vent opposé qui avait soufflé en Sardaigne n’atteigne la forteresse des Abruzzes. Malgré une attitude confiante de Meloni, Tajani et Salvini, il y avait la crainte d’un résultat ex-aequo au point que le Palais Chigi avait fait savoir ‘’quel que soit le résultat, pour la majorité rien ne change : pendant cette mandature, il ne peut y avoir une majorité sans Fratelli d’Italia ni un gouvernement qui ne soit dirigé par Giorgia Meloni’’. Après avoir perdu la Sardaigne, la Présidente du Conseil a tout misé sur les Abruzzes afin d’empêcher au centre-gauche de se ressouder et de mettre en question sa victoire également aux élections européennes tout comme sa candidature. Meloni a ainsi levé le ton d’un cran et donné au rendez-vous de dimanche une importance politique, en mobilisant une bonne moitié du gouvernement afin de mettre en sécurité le bastion des Abruzzes. Nous avons ainsi assisté à un défilé de ministres, dix au total, allant de Zangrillo à Santanché, de Schillaci a Piantedosi, pour allouer des fonds pour les différents chantiers, pour les routes, pour les chemins de fer, pour visiter les hôpitaux, les écoles et les centres de recherche. C’est surtout Matteo Salvini qui a visité la région en long et en large, affichant une certaine assurance : ‘’Dans les Abruzzes nous gagnerons sans problèmes, la Ligue fera un bon score’’. A ce stade, nous n’avons pas les données officielles mais l’écart avec le candidat de centre-gauche est net : 55% contre 45%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Forte percée de Chega lors des élections législatives au Portugal.

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Résultats non-définitifs

Portugal. Forte percée de Chega lors des élections législatives du 10 mars 2024, qui obtient plus de 18 % (soit + 11) et est troisième. Le président du parti André Ventura déclare : « C'est la fin du système bipartite au Portugal. » Ergue.te obtient 0,1 %.

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André Ventura

(https://www.legislativas2024.mai.gov.pt/resultados/globais)

10/03/2024

État de Salzbourg : deux candidats du FPÖ au second tour de l'élection directe de maires.

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Autriche. État de Salzbourg. Deux candidats FPÖ se sont qualifiés pour le deuxième tour de l'élection directe des maires du 24 mars 2024, qui porte sur les 14 postes restants.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/10/eta...)

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(https://www.meinbezirk.at/salzburg/c-politik/in-welchen-g...)

État de Salzbourg : le FPÖ obtient un maire lors du premier tour de l'élection directe des maires.

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Autriche. État de Salzbourg. Lors du premier tour de l’élection directe des 119 maires, 105 ont été élus. Le FPÖ obtient un maire : Andreas Fanninger à Unternberg.

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FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

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Andreas Fanninger

(https://www.kleinezeitung.at/politik/innenpolitik/1824791...)

État de Salzbourg : progression du FPÖ lors de l'élection des conseillers municipaux.

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Autriche. État de Salzbourg. Lors de l'élection des conseillers municipaux au sein des municipalités, les patriotes du FPÖ obtiennent au total 296 sièges (soit + 83), avec 13,6 % (soit + 3,56).

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ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

FPÖ : patriotes 

SPÖ : sociaux-démocrates

KPÖ : communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Les policiers n'auront pas le droit d'accrocher des drapeaux allemands à leurs véhicules durant l'euro 2024.

Allemagne. La direction de la police de Berlin a décidé que les policiers n'auront pas le droit d'accrocher des drapeaux allemands à leurs véhicules lors des matchs qui se dérouleront à Berlin pendant le Championnat d'Europe de football 2024.

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Les Démocrates suédois désirent prendre part au prochain gouvernement.

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Suède. Les Démocrates suédois, qui soutiennent de l’extérieur le gouvernement minoritaire de centre droit, ont averti le Premier ministre que, lors de la prochaine législature à l’issue du scrutin de 2026, ils n’accepteraient plus une telle solution et prendraient part directement au gouvernement.

09/03/2024

Référendum en Irlande : le "Non" l'emporte.

Irlande. Les électeurs ont désapprouvé une modification de la Constitution qui entendait notamment élargir le concept de famille au-delà de la notion de mariage pour inclure également les « relations durables » comme les couples en concubinage et leurs enfants et effacer le rôle prioritaire des mères à assurer les « devoirs domestiques » dans un foyer, qui suggère qu'elles ont le devoir de prendre soin des autres personnes sous leur toit.

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Chega donné à 18 %.

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Portugal. Un sondage Consulmark2 donne le parti patriotique Chega troisième à 18 % pour les élections législatives du 10 mars 2024.

Viktor Orbán rencontre Donald Trump.

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Hongrie et États-Unis. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a rencontré aux États-Unis Donald Trump.

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Viktor Orbán et Donald Trump

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08/03/2024

L'AfD donnée à 18 % et le BSW à 7 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/ipsos.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

"Le soutien implicite de Fratelli d’Italia à Ursula mais Salvini repart à l’attaque."

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent la Une ce matin : l’affaire du fichage de nombreuses personnalités par un agent de la garde des finances  : « Un nombre impressionnant de personnes contrôlées » (Corriere della Sera), « L’ombre des services secrets étrangers derrière l’affaire du fichage » (Messaggero), la campagne électorale pour les élections régionales dans les Abruzzes ce dimanche : « Le défi sur la santé publique s’invite dans le vote dans les Abruzzes » (Repubblica), le congrès du PPE à Bucarest  « Von der Leyen-Salvini, c’est le bras-de-fer sur l’Europe » (Stampa) et enfin la crise humanitaire dans la bande de Gaza : « Les Etats-Unis annoncent l’installation d’un port temporaire à Gaza pour les aides humanitaires » (Sole 24 Ore). 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Affaire de fichage, Meloni évoque des « adversaires rancuniers » » : « Invitée sur le plateau de Rete4, Meloni a évoqué la métaphore du « casque de guerre » qu’elle porte durant cette campagne électorale car ‘’la nature rancunière de nos adversaires politiques est en train d’émerger et cela me fait comprendre qu’il faut s’attendre à tout mais je ne suis pas préoccupée, ce qui m’intéresse c’est la popularité auprès des électeurs’’. Concernant l’affaire du fichage, elle explique que ‘’ce qui se passe est assez simple : certains fonctionnaires de l’Etat ont accès à des données sensibles qu’ils devraient utiliser pour lutter contre la mafia, mais les passent à des personnalités politiques qui ne sont pas nos amis ou à des journaux comme par exemple [Domani] proche du parti démocrate. J’espère que l’enquête permettra de remonter jusqu’aux principaux responsables’’. Concernant la polémique autour des manifestations pro-Palestine, elle répète ce qu’elle dit déjà depuis quelques jours : ‘’si un agent de police commet une bavure, il en paie les conséquences mais si un manifestant agresse un policier, il n’y a pas de conséquences, il y a une forme d’impunité. Je tiens à remercier les forces de l’ordre et à exprimer mon soutien face aux campagnes de haine qui ont parfois lieu. L’année passée il y a eu 120 agents agressés et personne n’a manifesté sa solidarité. Manifester est un droit mais respecter les règles est un devoir’’. Hier, Giorgia Meloni a reçu Enrico Letta au Palais Chigi : l’ancien secrétaire du parti démocrate a été consulté en tant que président de l'Institut Jacques Delors, chargé par le Conseil européen de rédiger un rapport sur l'avenir du marché unique. Parmi les priorités mises en avant par le gouvernement italien figure la révision "des priorités de la transition écologique en mettant l'accent sur la compétitivité industrielle et l'emploi", rapporte le Palais Chigi. »  

PREMIER PLAN, Repubblica, R. Castelletti « Poutine et le street artist italien : encore un selfie pour influencer le pays qui préside le G7 » : « Moscou veut s’adresser à l'Occident et cherche, en Europe, un appui après de l’Italie qui assure la présidence tournante du G7 et qui a parfois eu une attitude ambiguë. Le dernier acte de cette ‘Opération Sympathie’ qui bat son plein s'est déroulé mercredi soir au festival de la jeunesse de Sotchi. Un Italien a demandé à Vladimir Poutine si l'art pouvait "devenir un instrument qui unit les pays" et, tel un fan en présence de sa star, lui a demandé un selfie "pour que nous puissions montrer en Italie que vous êtes un être humain comme les autres et que la propagande à votre sujet est fausse". Le protagoniste de cet échange est le street artist napolitain Ciro Cerullo, alias Jorit, qui a réalisé une fresque dans la Marioupol conquise par les Russes et en a dédié une autre à l’actrice Ornella Muti à Sotchi. L'inaccessible Poutine se laisse aller à une étreinte pour la photo et profite de l'occasion pour parler du "désir de liberté" commun aux Russes et aux Italiens et pour citer Garibaldi. Une scène qui suit de seulement quelques semaines un échange semblable entre Poutine et une étudiante italienne. Un épisode suivi par les provocations de l'ambassadeur russe à Rome, Aleksej Paramonov, qui, dans une interview à Tass, a accusé l'Italie de capituler devant "l'aile anglo-saxonne" et d'être "hostile" à la Russie et, dans une autre tribune parue dans Repubblica, avait reproché aux "anciens partenaires européens" d'être "entraînés dans un conflit qui va à l'encontre de leurs intérêts et les conduit à l'autodestruction". Autant de messages codés auxquels s'ajoute un intense travail de propagande, qui passe également par des projections de films et l’organisation de conférences. Sans parler de la désinformation : l'Italie est première en UE pour le nombre de contenus retirés des réseaux sociaux au cours du premier semestre 2023. Les efforts de Moscou sont évidents. Après l'échec de la contre-offensive ukrainienne, Poutine compte sur la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine en novembre pour mettre sur la table un accord à "ses conditions" et espère que l'Italie en sera le porte-parole en Europe. Il a commencé à semer et entend récolter un résultat à la fin de l'année. En inaugurant la présidence italienne du G7 à Kiev, à l'occasion du deuxième anniversaire de l'offensive russe, et en rencontrant Joe Biden à Washington, la Présidente Giorgia Meloni a réitéré le choix de son camp. Hier, le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia) a répondu à Poutine : "la propagande était l'art du KGB, la désinformation était l'art de l'URSS". Cependant, l'ambiguïté de la Ligue de Matteo Salvini, qui reste liée au parti de Poutine par un accord de coopération, demeure. Aux élections européennes, la Ligue voudrait profiter du soutien mitigé des Italiens à l’Ukraine pour revoir à son avantage les équilibres au sein du gouvernement. La Russie joue son jeu, en alimentant les divergences au sein du gouvernement et en essayant de pousser Meloni à abandonner, ou du moins à assouplir, son atlantisme pour plaire à l'électorat de droite, le but ultime étant de la convaincre de suspendre l'aide à Kiev ou de le conditionner à l'ouverture d'une table de négociation avec Moscou. En clair, trouver un terrain d'entente. La fermeté de Meloni sera mise à l'épreuve lors du sommet du G7 qui se tiendra dans les Pouilles en juin. D'ici là, l'offensive de Moscou ne fera que s'intensifier. » 

COULISSES, Repubblica, E. Mauria « Le soutien implicite de Fratelli d’Italia à Ursula mais Salvini repart à l’attaque » : « Le dialogue souterrain, désormais visible, se prolonge. Ursula von der Leyen et Giorgia Meloni, travaillent en silence à une possible collaboration lors de la prochaine législature européenne. Les faits d’hier, le jour de la nouvelle candidature de von der Leyen à la tête de la Commission, représentent l’énième preuve. Salvini aussi s’en est aperçu et, irrité, juste après l’intervention à Bucarest d’Ursula prenant pour cible Marine Le Pen et l’AfD (les alliés de la Ligue), il a fait diffuser un communiqué attaquant la responsable de l’exécutif européen. ‘’Ce sont les politiques folles de cette misérable et sinistre Commission qui détruisent l’Europe et qui n'a rien fait pour lutter contre l'immigration clandestine et l'extrémisme islamique, qui s'est employée à voler les agriculteurs italiens et européens à grands coups de taxes, de règles idiotes, de farine d'insectes et d'aliments synthétiques, de la perte de milliers d'emplois dans la filière automobile pour favoriser la Chine et nous inonder de voitures électriques, pour mettre en difficulté les propriétaires de logements avec de nouvelles obligations et taxes. Les socialistes qui volent des millions de citoyens : plus jamais". C’est surtout un message adressé à Meloni qui devra assumer, selon le chef de la Ligue, sa responsabilité en cas d’une possible alliance avec le PSE. Nous assistons de plus en plus à une guerre froide au sein de la coalition de droite. Antonio Tajani tente diplomatiquement de désamorcer la tension : "nous sommes conscients de la position de la Ligue mais cela n'affecte pas la position du gouvernement". En attendant on remarque surtout le silence assourdissant de Fratelli d'Italia qui n’a fait aucune déclaration officielle. Il s'agit en fait d'un langage codé, qui n’est pas seulement fait de mots. Meloni sait bien qu’elle devra soutenir la présidente sortante, notamment par politesse institutionnelle : Il n'est jamais arrivé qu'un parti au pouvoir dans un pays membre ne soutienne pas le candidat à la présidence de la Commission européenne. Et aussi parce que dans le prochain exécutif européen, il devra y avoir un commissaire italien, comme l'a souligné la Présidente du Conseil, probablement le ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie). La présence de francs-tireurs pendant le congrès du PPE n’a pas échappé à la Présidence du Conseil. Cela rend les voix des Conservateurs encore plus précieuses et Meloni n’est pas disposée à les céder gratuitement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

07/03/2024

Pays-Bas : la tentative de former un gouvernement se poursuit.

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Pays-Bas. Le parti patriotique anti-islamisation PVV, le parti libéral de droite VVD, le parti des agriculteurs BBB et le Nouveau contrat social (NSC) poursuivent la tentative de formation d’un gouvernement.