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24/06/2024

Résultats des élections municipales au Bade-Wurtemberg.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Lors des élections municipales du 9 juin 2024, les patriotes de l’AfD ont 11,7% lors de l’élection des conseils de districts et 4,2 % lors des élections des conseils municipaux.

L’AfD obtient 13,8 % lors de l’élection de l’assemblée de la Région de Stuttgart.

(https://www.kommunalwahl-bw.de/ergebnisse-2024)

Carlo Fidanza : "Il faut que les populaires regardent à droite, c’est Macron qui est fragilisé, pas Meloni."

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Italie. Revue de presse.

Les discussions pour les nominations à la tête des institutions européennes en vue du Conseil Européen des 27 et 28 juin, ainsi que la visite à Rome de V. Orban, font les gros titres de la presse : « Les tractations brunes contre l’UE » (Repubblica), « Nominations, Orban en visite à Rome, les populaires font des concessions à Meloni » (La Stampa), « Meloni prête à voter Ursula » (Il Messaggero). La réforme sur l’autonomie régionale différenciée fait la une de Repubblica « Autonomie régionale, les doutes de Mattarella ». Enfin, l’attentat terroriste dans une synagogue et une église orthodoxe au Daghestan et la victoire du joueur de tennis italien J. Sinner à l’Open de Halle sont aussi cités avec couverture photographique en une. 

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Viktor Orbán et Giorgia Meloni

ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Busia, président de l’autorité nationale contre la corruption « Effacer le délit d’abus de pouvoir est une erreur, cela fera fuir les investisseurs étrangers » : « Le projet de loi arrive aujourd’hui à la Chambre pour son adoption finale. Le président de l’autorité anti-corruption met en avant les aspects difficiles. ‘’Pour rassurer les maires au moment où ils apposent leur signature sur des actes publics, craignant des mises en cause pénales, il ne faut pas abroger les sanctions contre ceux qui ne respectent pas les normes mais écrire les lois de manière claire. Il faut aussi aider les petites communes en leur fournissant les moyens de suivre la bonne démarche. Effacer le délit d’abus de pouvoir fait perdre de crédibilité à l’administration en lui ôtant l’impartialité prévue par la ConstitutionEt les investisseurs internationaux, pour décider où investir, évaluent attentivement qu’il y ait des instruments à la hauteur pour lutter contre la corruptionIls exigent de la transparence et de la certitude.’’ »

ARTICLE, il Messaggero, F. Bechis : « Le plan de Fratelli d’Italia : les maires pourraient être élus immédiatement avec 40% des voix » : « Rompre le blocus. Les seconds tours ont souvent pour effet de sortir la gauche de sa torpeur électorale, de compacter les blocs, afin de laisser le champ libre aux rivaux de la droite, qui est décidée à changer la loi électorale dans les communes de plus de 15 000 habitants. Concrètement, il s’agit d’éliminer le second tour : il suffirait alors d’atteindre 40% des suffrages pour conquérir la mairie, et non plus 50%, le seuil fatidique et souvent indépassable pour les « patriotes » au gouvernement. C’est le plan préparé par la majorité à la Chambre et au Sénat, alors que la présidence du conseil retient son souffle pour les 102 élections municipales où des duels avec la gauche d’Elly Schlein se profilent, notamment à Florence, Pérouse ou Bari. Le gouvernement pourrait essayer d’introduire cette loi anti-second tour dans le « texte unique des collectivités locales », sûrement à la reprise des travaux après l’été. L’objectif majeur de cette loi serait de préparer le terrain pour la conquête de Rome, en 2026, d’autant que d’ici là elle devrait avoir obtenu des pouvoirs et des financements élargis, comparables à une région. En effet à Rome, à l’exception de l’élection de 2008 qui s’est tenue juste avant le raz-de-marée de Silvio Berlusconi aux élections générales, la droite a en effet toujours vu le chemin du Capitole barré par la gauche. Au quartier général de Fratelli d’Italia, on estime qu’une loi électorale modifiée et l’implantation locale du parti pourrait permettre de conquérir Rome, et même d’autres grandes villes comme Milan. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Réunions et appels téléphoniques : le nom de Fitto (Frères d'Italie) est évoqué pour la vice-présidence » : « Une semaine décisive commence aujourd'hui pour le gouvernement italien et pour Giorgia Meloni. À partir d'aujourd'hui et jusqu'au début du Conseil européen de jeudi prochain, de nouvelles iront certainement s'ajouter au puzzle des nominations des hauts responsables de l'UE, qui pourraient être identifiés lors du prochain sommet européen. Meloni tentera d’agir avec plus de force et un rôle différent de celui qu'elle pouvait avoir il y a dix jours. Et non seulement parce que le groupe parlementaire européen qu'elle préside, ECR, a dépassé les libéraux avec de nouvelles entrées d'eurodéputés. L'insistance avec laquelle notre ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani (Forza Italia), demande aux Populaires d'inclure les conservateurs de Meloni dans la majorité tient aussi aux échanges confidentiels avec Rome, qui ont été plus intenses ces derniers jours, L'appel téléphonique de la Présidente du Conseil avec Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre grec mais surtout l'un des négociateurs du PPE, peut en effet être considéré comme un avant-gout des discussions des prochains jours. Si l’on considère qu’Ursula von der Leyen - évidemment si elle sera reconfirmée - doit recevoir le soutien parlementaire de Ecr, l'Italie semble plus proche d'obtenir cette vice-présidence opérationnelle de la Commission, avec un paquet important de délégations, qu'elle n'avait pas lors de la dernière législature et dont Meloni a déjà discuté avec la Présidente. Les indiscrétions qui circulent continuent d’identifier Raffaele Fitto, actuel ministre des Affaires européennes, comme le candidat le plus probable du gouvernement pour une délégation à la mise en œuvre du PNRR. Aujourd’hui, Meloni verra Orbán, qui est engagé dans une tournée des capitales européennes dans son rôle de président de l’UE pour le semestre qui s’ouvre, plus que dans celui de président hongrois. Une réunion au cours de laquelle seront discutés l’agenda et les priorités de la Présidence hongroise, mais qui prévoira nécessairement aussi une discussion politique, liée aux négociations en cours et au destin parlementaire du groupe d’Orbán. Le groupe ECR, donc le parti de Meloni, lui a fermé la porte en lui demandant une déclaration d’engagement contre Moscou. Or, il n’est pas exclu qu’Orbán tente finalement de former un troisième groupe des droites européennes. Meloni sera à la Chambre mercredi matin, pour expliquer la position de notre gouvernement en vue du Conseil européen. Jeudi, elle se rendra à Bruxelles, pour essayer de faire valoir les considérations qu’elle a déjà présentées à ses collègues européens, à savoir que le vote a déplacé les équilibres politiques vers la droite et qu’il est juste que ce fait soit reconnu. »

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Raffaele Fitto et Giorgia Meloni

COMMENTAIRE, La Repubblica, E. Mauro « Les Colonnes d’Hercule de la droite » : « Il est désormais clair que les élections européennes, loin d'être un affrontement final, n'ont été que la première partie du grand jeu politique qui se joue sur notre avenir. En dehors des urnes, trois enjeux s'entremêlent : la compétition parlementaire pour le gouvernement de l'Europe à un moment décisif pour son destin, l'enjeu culturel entre la droite radicale-populiste et la gauche occidentale, et enfin l'enjeu national entre le souverainisme au pouvoir et les oppositions dispersées. Jamais auparavant l'Europe n'avait été le carrefour de tous nos choix. Oui, mais quelle Europe ? Le projet alternatif de l’extrême droite ne reconnait pas l’existence d’un « peuple européen », préférant une alliance européenne des Etats basée sur l’identité des peuples et sur la coopération volontaire des Etats membres. De manière silencieuse, les Colonnes d’Hercule refont surface, renfermant l’Europe dans sa dimension domestique de la Méditerranée, prisonnière de sa géographie et privée d’ambition de faire valoir son histoire, en agissant dans les grandes crises internationales comme un acteur politique. C’est une vision qui pourrait être synthétisée par les mots prononcés par Marine Le Pen : ‘’l’Europe n’est pas un Etat et doit rester à sa place’’. Ce jeu décisif ne fait que commencer et l’enjeu est l’hégémonie culturelle. D’une part l’idée de République basée sur l’égalité des citoyens dans les droits et devoirs, de l’autre l’idée de nation comme défenseur ethnique et généalogique d’une communauté en héritage. Ce sont donc deux visions opposées. Ce que la droite veut réaliser, après le changement de gouvernement, est un changement de système, à Rome comme à Bruxelles. Il faut en être conscient afin de transformer tout acte politique en un grand référendum permanent sur le destin libéral-démocratique de la démocratie européenne. »

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ENTRETIEN, la Stampa, Carlo Fidanza, chef délégation de FdI au sein des Conservateurs : « Il faut que les populaires regardent à droite, c’est Macron qui est fragilisé, pas Meloni » : « Carlo Fidanza, Giorgia Meloni participera-t-elle à l’accord sur les tops jobs ? Tout le monde a compris qu’on ne peut pas court-circuiter l’Italie. Giorgia Meloni a eu le courage de parler pour tant de leaders qui n’acceptent pas que quelques ‘illuminés’ se répartissent les sièges sans penser à quelle Europe nous voulons. Y a t -il un risque que l’Italie reste en dehors de la discussion ? Parmi les pays fondateurs, Meloni guide l’unique gouvernement qui jouisse encore d’un important soutien populaire et elle obtiendra pour l’Italie ce qu’elle mérite, eu égard à son poids. Ceux qui risquent le plus gros, ce sont Macron, qui court à la défaite, et Scholz, dont le gouvernement est dans l’incertitude. Les socialistes mettent leur véto sur une alliance avec vous, et vous faites de même avec eux. Comment sortir de cette situation ? Il revient au PPE de décider du chemin à prendre. Les citoyens ont décidé de récompenser dans les urnes ECR et de rejeter les socialistes, les verts et les macronistes. Il faut un virage de la droite sur le Green Deal et l’immigration, c’est ce que demandent les européens. Vous êtes le représentant de FdI, comment jugez-vous la création d’un nouveau groupe souverainiste, avec l’ex-premier ministre tchèque Andrej Babis et peut-être Viktor Orban ? C’est une clarification. La naissance de plusieurs groupes à droite du PPE permettra à Giorgia Meloni de renforcer son rôle, et de construire des majorités de droite pour créer une alternative à la gauche. Pourquoi Orban n’est pas entré dans ECR ? Aujourd’hui, il présentera à Giorgia Meloni les objectifs de la présidence hongroise de l’UE, des objectifs que nous soutenons pour la plupart. Nous coopérerons, même dans des groupes différents, contre l’instrumentalisation de ‘l’Etat de droit’. Sur l’Ukraine en revanche, il a une position différente, et un mariage forcé serait inutile. Dans le gouvernement italien, il y a trois positions différentes sur l’Europe. Cela met-il à risque la stabilité italienne ? Au contraire, cela nous permet de porter la position italienne dans trois familles politiques importantes. Ces derniers jours, Antonio Tajani pousse pour que le PPE se tourne vers nous et non pas vers les Verts. Il y a des candidats que vous préféreriez à Ursula von der Leyen ? Cette obsession sur les noms est écœurante. Les citoyens veulent savoir s’ils seront obligés d’acheter des voitures électriques ou de rénover leurs maisons en dépensant des dizaines de milliers d’euros. Les agriculteurs veulent savoir si les politiques contre leur secteur vont se poursuivre, et les industriels se demandent combien de cadeau on fera à la Chine. Il serait temps de penser à ces sujets, Ursula ou pas Ursula. » 

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Carlo Fidanza et Giorgia Meloni

PREMIER PLAN, Affari&Finanza, de F. Santelli, « L’effet Paris, le syndrome français aggrave les maux de l’Italie » : « Le ‘’risque Europe’’, incarné par les visages de Marine Le Pen et de son dauphin Jordan Bardella, agite à nouveau les marchés. Le phénomène est encore contenu, en particulier par rapport aux crises souveraines passées, et il est probable qu’un point d’équilibre soit trouvé. Mais cela maintiendra une volatilité et une tension à des niveaux élevés au moins jusqu’à la fin de l’année. Or, les économistes, analystes et investisseurs sont d’accord, le fait que l’épicentre se trouve cette fois en France ne met pas à l’abri les pays les plus exposés comme l’Italie. L’architecture fiscale et financière de l’Europe pourrait être déstabilisée. L’avancée des droites changerait peu de choses aux équilibres institutionnels européens avec une substantielle reconduction de la ‘’majorité Ursula’’, mais le triomphe du RN en France a poussé le Président Emmanuel Macron à convoquer des élections anticipées, imprévues, qui pourraient offrir aux forces eurosceptiques et à leur programme fait de dépenses, la majorité parlementaire dans un pays où la dette s’élève à 112% du PIB et qui vient d’être déclassé par les agences de notation. L’effet sur les marchés a été immédiat, le spread français et d’autres pays voisins s’est élargi de façon plus marquée sur les titres à échéance brève et même sur les échéances décennales avec un pic à 80 points en France (record depuis 2017) et à plus de 150 pour l’Italie (record de ces deux dernières années). Le discours rassurant de Le Pen qui ne ‘’demandera pas la démission d’Emmanuel Macron’’ en cas de victoire (probable) et le ‘’bouclier anti-spread’’ évoqué par la BCE ont calmé le jeu. L’ouverture de procédures pour déficit excessif n’a finalement pas provoqué de trop fortes secousses. Une stabilisation qui rime avec normalisation, le scénario le plus probable semble somme toute gérable, d’après les observateurs. Pour Vincent Mortier (Amundi), la droite lepéniste devra de toute façon composer avec un président de la République fort et, concernant les propositions les plus dispendieuses telles que la retraite à 60 ans, avec la réalité ‘’comme nous l’avons vu en Italie avec Giorgia Meloni’’. Mais l’existence-même de ‘’scénarios encore pire’’ maintient le niveau de risque élevé. Il n’y a pas eu tant de cas de cohabitation, fait-on remarquer, et la répartition des compétences n’est pas si nette. Pictet Asset Management appelle à bien évaluer les effets d’une impasse politique française sur l’UE : ‘’sans la France, l’Europe s’arrête, dans un contexte mondial qui demande des décisions fortes et avec des chantiers cruciaux à mener, comme l’union bancaire, l’union des marchés de capitaux et à terme un parcours de convergence vers les eurobonds’’. Depuis la proposition de Frexit, Marine Le Pen a certes modéré ses propositions mais le RN pourrait bien remettre en cause les institutions et les règles européennes. On pourrait le vérifier très vite avec le nouveau Pacte de stabilité et le plan que la France devra présenter, dont dépend également l’activation du mécanisme anti-spread par la BCE. Un rejet des recommandations européennes compliquerait l’activation des mécanismes de protection et affaiblirait surtout sa capacité de dissuasion. L’issue du scrutin apportera une réponse partielle mais pas définitive, il y aura d’autres rendez-vous décisifs pour les équilibres européens et l’ampleur du ‘’risque Europe’’. L’Allemagne est par exemple l’autre grand moteur de l’Europe qui est en panne. Il y aura ensuite les élections américaines or les investisseurs américains peuvent ‘’être encouragés ou découragés par l’attitude de l’administration [à la tête du pays] et avec Trump nous aurons un président hostile à l’Europe’’ souligne l’économiste et vice-président de la Bocconi Guido Tabellini. Mais il faudra attendre 2027 pour savoir si le pari de Macron décrédibilisera Le Pen ou lui livrera la France. Le fait qu’aujourd’hui la France soit le maillon faible, la rendant plus semblable à l’Italie, ne met pas notre pays à l’abri. ‘’En matière de spread BTP-bund, ce qui se passe en Europe compte beaucoup plus que ce qui se passe en Italie’’ remarque le chef conseiller en Investissement de Pictet Asset Management. ‘’L’hypothèse d’une discipline financière moindre, dans un contexte toutefois de collaboration, diviserait les pays en fonction de leur fiabilité et pourrait amener le spread italien à 200 points ; ce ne serait pas un problème majeur en revanche, ne serait-ce qu’évoquer un Frexit ou le moindre doute émis quant à la cohésion de l’Europe, aurait des effets dévastateurs’’ observe Andrea Delitala. Pour les marchés, une Italie sans contraintes européennes endiguant ses dérives sur la dette et la compétitivité, même en étant plus solide financièrement que par le passé, représenterait un risque bien plus fort. Le choix de Meloni sur le parti qu’elle soutiendra en Europe sera donc crucial et la prochaine loi de finances, avec une dette de 140% du PIB, un plan de rééquilibrage à 10 milliards l’année et 20 milliards à réunir pour reconduire la réduction des charges fiscales et de l’impôt sur le revenu, sera particulièrement délicat. ‘’Il faudra accélérer sur le plan de redressement car il était basé sur des scénarios optimistes, quoiqu’il en soit le gouvernement devra revoir significativement ses plans’’ observe Tabellini. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Résultats des élections municipales en Sarre.

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Allemagne. Sarre. Lors des élections municipales du 9 juin 2024, les patriotes de l’AfD obtiennent 10,4 % et la gauche anti-immigration du BSW 3,6 % pour l’élection des conseils de districts.

Lors de l’élection des conseils municipaux, l’AfD a 8,9 % et le BSW 0,4 %.

(https://wahlergebnis.saarland.de/)

Peter Volker Weimer de l'AfD est élu maire de Wilhelmsburg.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Wilhelmsburg. Peter Volker Weimer de l'AfD est élu, ce 23 juin 2024, au deuxième tour, maire.

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Mecklembourg-Poméranie occidentale : l'AfD arrive première lors de l'élection des conseils de districts.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Lors des élections municipales du 9 juin 2024, les nationalistes de l’AfD son arrivés premiers avec 25,6 % et 136 sièges lors de l’élection des conseils de districts. Les nationaux conservateurs du Bündnis Deutschland ont 1 siège avec 0,2 %. Les ultranationalistes de Heimat ont 0,5 % et 2 élus. La gauche anti-immigration du BSW a 6,1 % et 30 sièges et en occupera 29 (par manque d’un candidat). L'AfD est première dans 5 des 9 districts.

Résultats de l'élection des conseils de districts :

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AfD : nationalistes (bleu)

CDU : démocrates-chrétiens (noir)

 

Résultats de l'élection des conseils municipaux :

L'AfD arrive première dans 6 des quelques municipalités au sein desquelles le scrutin s'est déroulé.

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes 

orange : autres

gris : pas de scrutin

 

(https://wahlen.mvnet.de/dateien/ergebnisse.2024/kreistags...)

L'AfD gagne les élections municipales au Brandebourg.

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Allemagne. Brandebourg. Lors des élections municipales du 9 juin 2024, les nationalistes de l’AfD ont obtenu, au total, 25,7 % et sont arrivés, au total, premiers dans le cadre de l’élection des conseils de districts. Ils sont premiers dans 15 des 17 districts. Ils obtiennent 248 sièges. Les ultranationalistes de Die Heimat ont 2 élus et ceux de III. Weg 1.

Résultats de l'élection des conseils de districts :

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AfD : nationalistes

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

 

Lors de l’élection des conseils municipaux, l’AfD obtient 18,1 % et est première.

(https://wahlergebnisse.brandenburg.de/)

23/06/2024

Vague nationaliste en Saxe lors des élections municipales.

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Allemagne. Saxe. Lors des élections municipales du 9 juin 2024, les nationalistes de l’AfD gagnent au sein de 12 districts sur 13 lors de l’élection des conseils de districts. L’AfD gagne au sein d'une série de municipalités lors de l’élection des conseils municipaux.

De plus, les nationalistes radicaux de Freie Sachsen, une formation politique concurrente, obtiennent plusieurs douzaines de sièges.

Le parti de gauche anti-immigration BSW obtient des élus.

Résultats de l'élection des conseils de districts :

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Résultats de l'élection des conseils municipaux :

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes 

Électeurs libres : localisme de centre-droit

autres

(https://www.mdr.de/nachrichten/sachsen/politik/kommunalwa...)

L'AfD obtient de très bons résultats lors des élections municipales en Saxe-Anhalt.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Lors des élections municipales du 9 juin 2024, les nationalistes de l’AfD gagnent au sein de 9 districts sur 14 lors de l’élection des conseils de districts. L’AfD gagne au sein de très nombreuses municipalités lors de l’élection des conseils municipaux.

Résultats de l'élection des conseils de districts :

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Résultats de l'élection des conseils municipaux :

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes 

Électeurs libres : localisme de centre-droit

autres

 

Résultats de l'AfD en % par municipalité :

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(https://www.mdr.de/nachrichten/sachsen-anhalt/landespolit...)

Les patriotes du SNS obtiennent une majorité absolue au sein du Conseil municipal de Belgrade.

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Serbie. Belgrade. Lors des élections municipales à Belgrade le 2 juin 2024, la coalition autour des patriotes du SNS – le parti lié au président de la République Tomislav Nikolić – obtient 53,79 % et 64 sièges sur 110. Les nationalistes de MI-SN décrochent 10 sièges avec 8,3 %, ceux de MI-GIN n’ont pas d’élu avec 0,95 %, ceux du DJB ont 0,95 % et pas d’élu et ceux de Droite serbe 0,32 % et pas d’élu.

Slovaquie : une nouvelle loi prévoit de changer la direction des médias publics.

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Slovaquie. Une nouvelle loi prévoit de changer la direction des médias publics. Le nouveau directeur sera élu par un conseil d'administration composé de neuf membres, dont quatre seront nommés par le ministre de la Culture et les cinq autres par le Parlement.

[La Slovaquie est dirigée par un gouvernement regroupant deux partis sociaux-démocrates souverainistes et le parti nationaliste SNS.]

22/06/2024

Le vice-chancelier écologiste et ministre de l’Économie Robert Habeck a aussi un passé familial national-socialiste.

Allemagne. Le vice-chancelier écologiste et ministre de l’Économie Robert Habeck révèle que son arrière-grand-père était un national-socialiste, ainsi qu’un ami proche du ministre de la Propagande Joseph Goebbels et un Brigadeführer (général de brigade) des SS, condamné ensuite en tant que criminel de guerre, et que son grand-père était Obersturmführer  (lieutenant) des SA.

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Robert Habeck

(https://www.bunte.de/stars/star-life/stars-privat/robert-...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/09/le-...)

Entretien de Lionel Baland avec Nikola Zbořilová du parti patriotique tchèque SPD de Tomio Okamura.

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Tchéquie. Entretien avec Nikola Zbořilová du parti patriotique tchèque SPD de Tomio Okamura :

https://www.breizh-info.com/2024/06/22/234410/nikola-zbor...

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Nikola Zbořilová

21/06/2024

L’Institut für Staatspolitik s'est auto-dissout.

Allemagne. L’Institut für Staatspolitik (IfS) (Institut pour la politique d’État), plateforme organisationnelle et d’action de la Nouvelle droite allemande, s’est auto-dissoute, par crainte d'une dissolution forcée par l'État. Située à Schnellroda en Saxe-Anhalt,  elle se considérait comme une « fabrique d’idées » et était très influente idéologiquement auprès de l’AfD, surtout de l’Est de l’Allemagne.

L'Institut für Staatspolitik est persécuté, depuis 2020, par l'Office de protection de la Constitution de Saxe-Anhalt et, depuis 2023, par l'Office fédéral de protection de la Constitution.

Le Bündnis Deutschland et la WerteUnion désirent fusionner.

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Allemagne. Les nationaux-conservateurs du Bündnis Deutschland et les conservateurs patriotes de la WerteUnion de Hans-Georg Maaßen désirent fusionner.

Viktor Orbán estime que l'Allemagne n'est plus celle d'autrefois.

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Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán a déclaré, à la radio, à propos de l'Allemagne : « Si je compare l'Allemagne d'aujourd'hui avec l'Allemagne d'il y a dix ans, je dois dire que ce n'est plus le pays que nos parents et grands-parents nous présentaient comme modèle. »

Ingrid Coenradie de Leefbaar Rotterdam deviendra Secrétaire d’État à la Justice et à la Sécurité pour le PVV.

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Pays-Bas. Le chef de groupe des élus de Leefbaar Rotterdam au sein du Conseil municipal de Rotterdam, Ingrid Coenradie, deviendra Secrétaire d’État à la Justice et à la Sécurité pour le PVV au sein du nouveau gouvernement.

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Ingrid Coenradie

Richard de Mos a été à nouveau acquitté, cette fois au degré d’appel, de corruption.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Richard de Mos a été à nouveau acquitté, cette fois en appel, de corruption. Il lui est cependant reproché d’avoir divulgué des informations confidentielles.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/05/04/le-...)

"L’Europe demande à l’Italie de ratifier le MES, mais Giorgetti s’y oppose."

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Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour du travail au noir, suite au décès d’un employé indien d’une exploitation agricole, blessé mortellement et abandonné par son employeur près de Latina, fait les gros titres de la presse : « Le travail qui tue » (Repubblica), « La mort de Satnam secoue le pays et la politique » (Avvenire), « Le tour de vis sur le travail dissimulé » (Messaggero). Les tensions au sein de Forza Italia au lendemain de l'adoption de la réforme sur l’autonomie régionale différenciée fait aussi la une : « Tensions sur l’autonomie régionale » (Corriere della Sera), « La fronde au sein de Forza Italia » (Repubblica). La question du mécanisme européen de stabilité fait la une de la Stampa : « L’Europe demande à l’Italie de ratifier le MES, mais Giorgetti (Ligue) s’y oppose ». Enfin, la défaite de l’équipe italienne de football face à l’Espagne est citée avec large couverture photographique.

Les JT couvrent essentiellement la mort de Satnam Singh, un ouvrier agricole de la province de Latina, la canicule qui touche l’Italie en ce moment et la défaite l’Italie contre l’Espagne à l’Euro de football.

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Les tensions au Sud et au sein de Fratelli d’Italia » : « Le bras-de-fer politique demeure très animé et promet de laisser des séquelles, notamment entre la majorité et l’opposition, mais aussi au sein même de la coalition de droite. Ce sont surtout les administrateurs régionaux et les élus de Forza Italia dans le Sud du pays qui ont fait part de leurs critiques. Le président de la région Calabre, Occhiuto, a attaqué la réforme, alors que le président de la région Sicile, Schifani, se démarque. Et même au sein de Fratelli d’Italia, il y aurait un mécontentement sous-jacent. Dans le Mezzogiorno, des élus de FDI sont inquiets : ‘’si le récit selon lequel avec l’autonomie régionale le Sud recevra moins de fonds devait s’imposer, nous risquons de payer cher cette loi voulue par la Ligue’’. Par ailleurs, l’adoption de la réforme a renforcé l’unité des partis d’opposition – auxquels s’ajoute aussi Italia Viva – qui ont lancé une campagne pour chercher les signatures nécessaires à un référendum abrogatif. Deux élus du M5S ont même adressé un appel au Président de la République Mattarella en lui demandant d’‘’évaluer l’opportunité d’exercer sa prérogative constitutionnelle’’ de ‘’ne pas signer la loi’’ et de la renvoyer aux Chambres. C’est donc une bataille ouverte qui se fait à l’intérieur des frontières nationales, mais pas seulement. Un document publié récemment par Bruxelles épingle l’Italie sur les retombées de cette réforme [selon ce rapport, l’autonomie régionale accentuerait les disparités entre les régions et risquerait d’aggraver la complexité du cadre fiscal, représentant ainsi un risque pour les comptes publics]. Le mot d’ordre dans toute la majorité est de tenir la barre droite et de mettre en avant les ‘’contradictions’’ du centre gauche comme par exemple le fait que le président de l’Emilie Romagne, Bonaccini (PD) avait demandé que sa région puisse bénéficier de l’autonomie régionale. Le ministre de la mer Musumeci, ancien président de Sicile, demande aux administrateurs locaux du Sud d’assumer leurs responsabilités, ‘’le Sud doit arrêter de se plaindre’’. Antonio Tajani tente pour sa part de concilier les deux positions au sein de la droite : ‘’la réforme est juste, les préoccupations du Sud sont légitimes mais elles seront dissipées par l’application des ordres du jours présentés par FI garantissant les intérêts du Mezzogiorno’’. Or, les divisions semblent être plus évidentes sur le territoire : si les présidents de Vénétie et de Lombardie sont prêts à entamer les négociations avec le gouvernement pour l’autonomie régionale, cinq régions (en majorité du Sud et avec à la tête la Campanie) s’apprêtent à saisir la Cour Constitutionnelle. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, « Si les réformes représentent une bombe à retardement pour le gouvernement » : « Les difficultés se multiplient et le délai long avant que l’autonomie régionale ne devienne opérationnelle ne fait que les alimenter. Les réassurances venant de la Ligue ne semblent pas convaincre. Et puis il y a également le rapport de l’UE aux 27 pays membres, qui commente la réforme en des termes négatifs. Ce rapport est embarrassant car il évoque deux dangers : la remise en cause de l’unité du pays et un nouveau fardeau pour les comptes publics italiens. A cela s’ajoutent les critiques venant de la Conférence épiscopale italienne, notamment sur la méthode, qui n’a pas associé les partis d’opposition. Ce qui inquiète les évêques italiens, c’est surtout l’attitude du gouvernement Meloni qui ne compte que sur lui-même et veut poursuivre sa réforme malgré le fait que l’hypothèse d’un référendum soit chaque jour plus concrète. La stratégie du bras-de-fer des oppositions ne facilite pas les choses non plus. Bref, le sujet est devenu une sorte de bombe à retardement pour la majorité. Faire avancer trois réformes délicates en parallèle (autonomie régionale, Premierato et séparation des carrières des juges), chacune représentant le défi identitaire de chaque parti de la coalition gouvernementale, soulève de nombreuses inconnues. On ne sait pas si elles avanceront en parallèle ou s’il s’agira plutôt d’une sorte de compétition souterraine propre à alimenter les tensions à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement. »

ARTICLE, la Stampa, S. Riformato : « Meloni : des actes inhumains qu’il faut punir fermement. Aujourd’hui se tiendra la réunion avec Lollobrigida (Frères d’Italie) et Calderone (Indépendante) » : « Vingt-quatre heures après la mort de Satnam Singh, Girogia Meloni n’intervient pas publiquement, mais fait savoir qu’elle a exprimé une « condamnation ferme » en conseil des ministres [sur les circonstances du décès du travailleur agricole indien à Latina, laissé sans soins par son employeur après avoir eu le  bras coupé, ndlr] : « ce sont des actes inhumains qui ne ressemblent pas au peuple italien, et je souhaite que cette barbarie soit sévèrement punie ». Aujourd’hui, la ministre du travail Elvira Calderone et celui de l’agriculture Francesco Lollobrigida rencontreront les syndicats et les employeurs, une rencontre prévue pour désamorcer la situation : « Nous lisons des témoignages émus et des dénonciations qui ont toute leur place, mais aussi des instrumentalisations habituelles de certains qui occupent des rôles institutionnels importants mais n’ont pas fait grand-chose d’utile », a déclaré Lollobrigida. Demain, les travailleurs agricoles de la province de Latina (rejoints par les professionnels du commerce, du tourisme, des services, et de la restauration) se mettront en grève pour deux heures à l’appel des syndicats. Lors de la manifestation des syndicats à Latina, Elly Schlein sera présente : « Nous voulons être là parce qu’il faut défendre l’agriculture vis-à-vis des recrutements illégaux, des organisations mafieuses, de l’exploitation, des salaires de misère, et aussi de la connivence des politiciens ». Les sénateurs démocrates préparent aussi une question parlementaire sur « le choix de TG1 de raconter le tragique assassinat de ce journalier en utilisant la voix du père de l’employeur, mis en examen pour homicide et non-assistance à personne en danger », le père qui a rejeté la faute sur le travailleur en évoquant une « légèreté » de sa part. Pour Giuseppe Conte, cette histoire « semble celle d’un esclave d’il y a plusieurs siècles ». Parmi la majorité et le gouvernement, personne ne parle de recrutement illégal. Le leader de Sinistra Italiana commente : « Cet ouvrier agricole de Latina n’est pas un mort au travail, il est mort à cause de l’exploitation et de la violence ».

COULISSES, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « La conviction de la Présidente du Conseil (quelle que soit l’issue des négociations) : la droite pèsera dans l’agenda européen » : « La législature qui s’ouvrira d’ici quelques mois sera totalement différente de toutes les précédentes. Ce sera la première fois que les forces politiques de droite, avec les groupes Identité & Démocratie et des Conservateurs et réformistes, dirigés respectivement par Marine Le Pen et Giorgia Meloni, pèseront beaucoup plus dans les dossiers de l'UE. Mais ce n'est pas tout : les partis de droite ayant rassemblé presque deux fois plus de députés européens que le Parti populaire européen (23 sièges contre 13) à l’issue des élections de juin, et étant donné que les deux partis de droite au Parlement européen ont gagné ensemble plus de députés européens que les libéraux n'en ont perdu, on peut parier sur un net virage à droite du PPE dès l'année prochaine. Giorgia Meloni a fait part de ces réflexions à divers interlocuteurs depuis son retour en Italie. C’est une analyse que, selon elle, ni Emmanuel Macron ni Olaf Scholz n'ont été en mesure de faire ces dernières semaines, et qui est pourtant fondamentale en vue de conclure les négociations sur les nouveaux dirigeants de l'UE et de former le futur gouvernement. Pour la Présidente du Conseil italien, ces réflexions sont indépendantes d’un éventuel soutien à la réélection d'Ursula von der Leyen. En effet, Giorgia Meloni est convaincue que l'Italie, la force de son gouvernement, l'histoire du pays et sa relation personnelle avec Ursula von der Leyen elle-même vont au-delà d'un éventuel soutien du groupe ECR et de quelques dizaines de voix à la Présidente de la Commission candidate à sa réélection, qui consisteraient en un appui supplémentaire pour faire face aux ‘’francs-tireurs’’ [ceux qui ne voteront finalement pas, lors du vote anonyme, pour le candidat qu’ils avaient annoncé soutenir]. La Cheffe du gouvernement n’a pas encore décidé ce qu’elle fera et poursuivra sa réflexion en fonction de ce qui se produira dans les prochaines semaines, lorsque se préciseront les mouvements des leaders de l'actuelle majorité et les possibles fonctions auxquelles aspirent les différents pays, dont l’Italie. Giorgia Meloni n'a pas dissimulé sa satisfaction de s’être imposée comme la troisième force au Parlement européen, non seulement pour être passée devant Renew, mais surtout parce que son parti peut désormais se targuer d'avoir progressé plus encore que le PPE, qui a gagné 13 eurodéputés supplémentaires contre 14 pour ECR. La situation reste toutefois fluctuante, puisqu'au moins 20 élus n'ont pas encore rejoint un groupe. Tout cela rend la leader de Fratelli d'Italia plus que confiante quant aux objectifs que le gouvernement italien se fixe actuellement. L’objectif principal est une vice-présidence opérationnelle, chapeautant également d'autres commissaires, disposant de compétences en matière budgétaire élargies aux Fonds de cohésion et à la supervision des différents plans du NextGenerationUE. Un objectif qui semble taillé sur mesure pour Raffaele Fitto, candidat déjà envisagé, y compris par U. von der Leyen et son entourage. Au-delà de la place qui reviendra à l'Italie, la Présidente du Conseil est convaincue que pour la prochaine législature, son parti et celui de Marine Le Pen seront beaucoup plus influents lors des discussions et décisions au Parlement. Ils ne fusionneront probablement jamais, car les conditions politiques ne sont pas réunies et que ce n’est pas intéressant non plus sur le plan électoral, mais ils pourront faire front commun sur de nombreux dossiers. Et Giorgia Meloni parie aussi sur une évolution de la majorité, même si von der Leyen reste en place. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, « Mécanisme européen de Stabilité, le retour de la pression » : « Le moratoire de six mois suite au refus de l’Italie de ratifier le nouveau Mécanisme européen de stabilité (MES) est arrivé à échéance et le débat réémerge, compliquant aussitôt la position de l’Italie à Bruxelles. Hier, le Fonds monétaire international a également pris position, qualifiant de "prioritaire" la ratification du traité révisé dans son rapport annuel. "Lorsque vous disposez d’une assurance et que vous traversez une période de risques, mieux vaut l'utiliser", a résumé la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, en faisant notamment référence au filet de sécurité bancaire introduit par la réforme, jusqu'à présent bloquée par l'opposition de l'Italie. Comme on s’y attendait, la question a été au centre de la réunion d'hier du conseil des gouverneurs du MES, au cours de laquelle le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'est retrouvé une fois de plus dans une position difficile. Déjà parce qu’un nouvel examen par le Parlement italien de la proposition de ratification donnerait lieu presque inévitablement à un nouveau refus de la majorité, comme l'a expliqué Giorgetti. En tous cas, d’après des sources proches du ministre, celui-ci aurait jugé "très positif" le rapport du directeur du MES, Pierre Gramegna, sur les hypothèses de nouvelles finalités pour lesquelles le MES pourrait être utilisé. Mais Giorgetti aurait également déploré le traitement réservé à l'Italie au cours des dernières négociations européennes, résultat d'une "convention d’exclusion [de l’Italie de la part des autres pays européens] qui est une erreur" et de "préjugés à l'égard de [l’Italie]". Une analyse partiellement démentie par Gramegna, pour qui « de telles choses n'ont jamais été évoquées", et regrettant "un malentendu évident". Afin de faciliter une évolution de la position italienne qui semble encore difficile aujourd'hui, il serait utile de faire un pas concret vers la révision évoquée par Giorgetti. Une perspective qui se heurte toutefois au fait que les autres pays, qui ont ratifié la réforme, attendent le "oui" italien pour se pencher officiellement sur la question. En attendant, à Rome, Italia Viva défie les centristes de Forza Italia en annonçant le réexamen à la Chambre du projet de loi pour la ratification. »

ARTICLE, il Messaggero, L. Vita : « Une base face à l’Italie : les navires militaires russes accostent dans les ports libyens. »

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Pignatelli : « Le pro-européen Rutte arrive à l'OTAN le 2 octobre. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le site officiel de la présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne est en ligne.

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Hongrie. Le site officiel de la présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne est en ligne :

https://hungarian-presidency.consilium.europa.eu/en/

Le logo :

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Un octogénaire deviendra député PVV.

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Pays-Bas. Nico Uppelschoten, qui a 80 ans, deviendra député du PVV de Geert Wilders suite au fait que des députés de ce parti deviendront ministres.

20/06/2024

Nigel Farage de Reform UK est donné, dans un sondage Survation, élu député.

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Royaume-Uni. Nigel Farage de Reform UK est donné, dans un sondage Survation, élu député au sein de la circonscription de Clacton.

"Ouverture d’une procédure pour déficit public excessif contre l’Italie par la Commission Européenne."

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Italie. Revue de presse.

L'adoption hier de la réforme sur l’autonomie régionale différenciée fait les gros titres de la presse : « L’autonomie régionale est adoptée sous les protestations » (Corriere della Sera, Messaggero)« Un référendum contre l’autonomie régionale est proposé par les oppositions » (Repubblica), « Une Italie différenciée » (Avvenire), « La réforme divise l’Italie et la droite » (Domani), « Autonomie régionale : la fronde au sein de Forza Italia » (Mattino). L’ouverture d’une procédure pour déficit public excessif contre l’Italie par la Commission Européenne fait la une de certains quotidiens : « Déficit, une facture à hauteur de 12 milliards d’euros » (Stampa) « Comptes publics, la procédure de l’UE supposera de faire des coupes de 10-12 milliards » (Sole 24 Ore). Enfin, le décès d’un employé indien d’une exploitation agricole, blessé mortellement et abandonné par son employeur près de Latina, est largement cité.

Les JT couvrent essentiellement l’adoption de la loi sur l’autonomie différenciée, saluée par le gouvernement mais fustigée par l’opposition, l’intervention de Sergio Mattarella, en déplacement en Roumanie, qui a appelé l’Union Européenne à ne pas se diviser dans la discussion sur les portefeuilles à la tête des institutions, l’ouverture d’une procédure pour déficit excessif contre l’Italie et la France, ainsi que la situation au Proche-Orient et le déplacement de Vladimir Poutine en Corée du Nord, où des accords de coopération ont été signés.

Sur X, le hashtag #autonomiadifferenziata (autonomie différenciée) continue de dominer suite à l’adoption de la réforme sur l’autonomie des Régions.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « La perspective d’un conflit permanent entre les partis » : « C’est une mandature marquée par des campagnes référendaires qui s’annonce. Par conséquent, le Parlement est destiné à se voir doublé, voire remplacé par la « rue », restant ainsi prisonnier des positions les plus extrêmes. On pouvait prévoir que les partis d’oppositions allaient demander l’organisation d’un référendum pour abroger la réforme de l’autonomie régionale différenciée. Et, dans un horizon plus éloigné, il y aura aussi le référendum sur le Premierato. Cette perspective n’est pas rassurante pour l’Italie, qui doit maintenant aussi faire face à une procédure pour déficit excessif. Les conditions sont réunies pour un conflit permanent entre les partis et entre différentes franges de l’opinion publique. L’approbation de la réforme de l’autonomie régionale voulue par la Ligue avec quelques passages en force rend plus difficile la réforme constitutionnelle. Pas seulement car la loi sur l’autonomie régionale creuse des fractures plus profondes entre zones riches et zones pauvres, entre le Nord et le Centre-Sud. Les drapeaux régionaux qui ont été brandis au Parlement ont laissé présager un second risque : une nouvelle compétition entre les régions pour réclamer un maximum [de compétences] nouvelles, ce que certaines d’entre elles ne pourront pas faire. Le parti de Salvini a réussi à imposer l’autonomie régionale au reste de la coalition en échange de son soutien au Premierato, voulu par la présidente du Conseil Meloni. La pression de la Ligue a été d’autant plus forte après le maigre score obtenu lors des européennes et visait aussi à calmer le mécontentement de l’électorat du Nord, humilié par l’hémorragie de voix vers Fdi et FI. Quant à Forza Italia, hier ses députés calabrais ont fait savoir qu’ils n’ont pas voté la réforme. Par ailleurs, les présidents des régions de Calabre (Occhiuto) et de Basilicate (Bardi), tous deux berlusconiens, ont exprimé leurs doutes : trop de précipitation pour la faire adopter, au risque concret que le Sud puisse sanctionner toute la majorité de droite, en offrant ainsi un argument et une unité inespérés aux oppositions. »

ARTICLE, Repubblica, S. Folli « Des jeux dangereux sur les réformes » : « Il s’agit désormais de sauver ce qui est encore sauvable. La loi sur l’autonomie régionale étant désormais adoptée, il ne nous reste plus qu’à faire confiance au bon sens des Italiens, à l’instinct pragmatique de ceux qui veulent corriger les erreurs d’une réforme qui répond aux pulsions basiques de la Ligue. Quant à la réforme principale, celle du Premierato, elle se fonde sur un texte qui est à ce stade un véritable fouillis. Il semble peu probable qu’il puisse être prêt après les 4 lectures aux Chambres, à moins qu’il ne soit profondément réécrit. On s’aventure donc sur un terrain inexploré. Les oppositions ont organisé une manifestation dénonçant une perte de pouvoir pour le Parlement. La majorité, quant à elle, consciente de sa force numérique, demeure sourde aux demandes de l’opposition qui, tout en critiquant la réforme, n’est pas tout à fait unie sur la stratégie pour la combattre. Le centre gauche semble s’opposer à l’idée de proposer une solution alternative, comme par exemple un système à l’allemande, ou encore un système électoral à deux tours comme dans le cas du système français. On aurait alors un vrai débat parlementaire. Or, on préfère plutôt le bras-de-fer, où ce sont toujours les positions les plus radicales qui l’emportent. Les partis d’opposition misent sur l’adoption d’un texte de réforme le plus mauvais possible afin de remporter facilement le référendum constitutionnel. Mais c’est là un pari dangereux. »

ARTICLE, la Repubblica, C. Lopapa : « Le Sud, les oppositions, l’Eglise : le piège parfait pour les choix hasardeux de Meloni » : « ‘C’est un pas en avant pour construire une Italie plus forte et plus juste’ a réagi hier Giorgia Meloni après l’adoption des articles sur l’autonomie différenciée. Mais c’est précisément sur cette réforme pseudo-fédérale que la présidente du conseil affrontera le plus risqué de ses paris politiques, plus encore que le ‘Premierato’. En premier lieu parce que l’opposition toute entière se mobilise déjà contre cette réforme ‘adoptée à la faveur des ténèbres’ selon Giuseppe Conte. Matteo Renzi et Carlo Calenda, du pôle centriste, se disent prêts à rejoindre la bataille pour un référendum d’abrogation.  Sans oublier les deux tiers du pays qui craignent d’être abandonnés à leur sort sur la gestion des services publics, et surtout la santé. C’est d’ailleurs pour ça que Forza Italia est restée en retrait, car son électorat modéré est plus que perplexe face aux nouvelles compétences des régions. Il suffit de parcourir les registres du vote à la Chambre pour voir que nombre de parlementaires de Forza Italia, et même quelques-uns de Fratelli d’Italia, ont profité de la nuit pour disparaître et éviter d’être complices. Après des élections européennes satisfaisantes, ces onze articles sont une défaite pour Antonio Tajani. Au téléphone, il s’entretient avec le gouverneur de Calabre pour prendre la température dans les régions, lui qui n’a pas pu freiner l’adoption de ces articles. En dehors du palais, tous les syndicats sont vent debout, mais ce ne sont pas les seuls. Au président de la conférence des évêques italiens, Matteo Zuppi, s’est ajouté le secrétaire d’Etat du Vatican, Pietro Parolin qui appelle à ce que ‘de nouveaux déséquilibres ne soient pas créés’ : désormais c’est le Vatican lui-même qui prend position contre le gouvernement. C’est donc un avenir moins rose que prévu qui attend Giorgia Meloni. Le référendum sur l’autonomie pourrait devenir un piège mortel pour elle, d’autant plus qu’un récent sondage indique que 45% des italiens sont contre, tandis que seulement 35% le soutiennent, avec 20% d’indécis. Ce vote semble donc ouvrir une fenêtre qui serait la ‘grande occasion’ d’entreprendre un changement de cap. »

ENTRETIEN, Il Sole 24 Ore, de Carlo Nordio (Frères d’Italie), Ministre de la Justice: « Le plan pour les prisons est prêt. La réforme des procès civils sera en ligne avec le PNRR" » par G. Negri: « ‘’ Nous n'acceptons pas les procès d'intention, il n’a aucune subordination du pouvoir judiciaire au pouvoir exécutif. Le texte du projet de loi est très clair : le pouvoir judiciaire est indépendant et autonome. Si un autre gouvernement et un autre parlement voulaient un jour changer ces principes, ils devraient adopter une nouvelle loi constitutionnelle. Et je serais le premier à m'y opposer ’’. ‘’ L'indice de surpopulation dans nos prisons est légèrement plus élevé que ces dernières années, mais il est inférieur par rapport à la période 2010-2015. Cela ne signifie pas du tout qu'il est tolérable : il reflète une situation qui s'est installée dans le temps et que l’on ne peut résoudre en quelques semaines. Mais certains remèdes sont déjà à l'horizon, comme le décret-loi qui a été présenté aujourd'hui au Conseil des ministres : il prévoit des moyens supplémentaires, augmente les effectifs du personnel pénitentiaire, accélère la construction de nouveaux pavillons, mais surtout, il simplifie la procédure de libération anticipée. De plus, pour apaiser les tensions dans les prisons, il augmente la possibilité pour les détenus de pouvoir avoir plus de conversations téléphoniques intrafamiliales ’’. ‘’ Le projet de loi Nordio, qui vient d'être adopté par la commission de justice à la Chambre des députés, constitue un deuxième remède : il aura un impact significatif sur la surpopulation des prisons, car il y a aujourd'hui près de 10.000 détenus en attente d'un procès en première instance ; beaucoup d’entre eux seront acquittés et leur emprisonnement se sera avéré injustifié. Nous travaillons également sur la possibilité que les étrangers purgent leurs peines dans leur pays d'origine. S’agissant de 19.300 individus, même la réduction d'un quart nous ramènerait dans les rangs de la normalité. Enfin, nous étudions des mesures alternatives pour les détenus qui ont des problèmes de toxicomanie et nous travaillons depuis longtemps afin de mettre en place toutes les actions possibles pour prévenir les suicides en prison‘’. ‘’Les retards judiciaires dans les procédures civiles ont diminué de manière significative et, mis à part quelques cas isolés, ils diminuent comme prévu par les plans : nous sommes parfaitement en ligne avec les objectifs fixés avec l'Europe.’’ »

ENTRETIEN, Il Giornale, de Giorgia Meloni, Présidente du Conseil italien, par A. Sallusti, « Il y aura des surprises » : « A mes yeux, le résultat des élections européennes est très positif, encore plus important que les élections législatives de 2022 en Italie. Après 20 mois au pouvoir, le vote des Italiens a été une confirmation de notre gouvernement et ce alors que nous avançons dans un contexte difficile, devant faire des choix difficiles, courageux. Certains pensent que communiquer voire mentir fonctionne mieux que de faire, mais les gens comprennent et se rendent compte des choix complexes qu’il faut parfois faire. Je suis extrêmement fière des résultats obtenus par la majorité, pas seulement par Fratelli d’Italia. Nous avons encore une fois montré que le centre-droit peut grandir ensemble, contrairement à certaines analyses qui prédisent que l’un devra forcément prendre le dessus sur les autres. Nous devons travailler pour aller chercher des voix ailleurs et parmi les abstentionnistes. Avec ces élections, nous nous rapprochons à nouveau quelque peu de la bipolarisation politique. Nous n’y sommes pas encore car, s’il existe une coalition de centre-droit unie, ce n’est objectivement pas le cas à gauche. Au contraire, j’observe qu’entre le Parti démocrate d’Elly Schlein et les résultats de Bonelli et Fratoianni il y a un risque de radicalisation de la gauche alors que l’électorat plus modéré s’est clairement reporté vers le centre-droit. Quoi qu’il en soit, nous avons reçu le message des Italiens et nous entendons poursuivre notre travail avec détermination. [Dans les négociations pour la future Commission européenne,] il me semble qu’il faille distinguer deux phases : la première concerne l’identification des plus hautes fonctions, à savoir le président du Conseil, le président de la Commission, le président du Parlement et le Haut-Représentant. Habituellement, on tient compte pour cela du poids des différents groupes politiques. Il y a actuellement une tentative d’accord entre socialistes, populaires et libéraux en vue de ces nominations, or le changement de tendance qu’on avait envisagé ne se profile pas pour l’instant. Par honnêteté intellectuelle, il faut dire aussi que cela découle du résultat des élections car en Europe le message de changement n’a pas été assez fort pour changer tout à fait le cadre. Je suis très surprise par le fait que, lorsque nous nous sommes rencontrés informellement à l’issue du scrutin, certains ont proposé des candidatures en ne tenant même pas compte des indications des citoyens sur le changement d’approche et les nouvelles priorités. C’est ce genre de comportement qui a détourné les citoyens européens des institutions. Les promoteurs de cette tentative sentent bien que l’accord peut être fragile. Vient ensuite la seconde phase : quelles que soient les forces qui obtiendront ces hautes fonctions au sein des institutions européennes, tout le monde sait bien l’importance du rôle qui revient à l’Italie, pays fondateur de l’UE, deuxième industrie, troisième économie, dirigée par l’un des gouvernements les plus solides. J’entends donc clairement revendiquer un rôle de premier plan pour l’Italie. De plus, le barycentre politique s’est clairement déplacé à droite et je pense que cela pourra imprimer un changement de cap dans certains domaines, sur certaines priorités, sur l’analyse de certaines politiques. Je pense que les populaires se rendent compte que la poursuite de certaines politiques de gauche comme ces dernières années serait fatale. Mon rôle est donc d’organiser un front alternatif à la gauche, de dialoguer avec tout le monde. Les Conservateurs sont devenus le troisième groupe européen en termes de parlementaires. J’agrège les forces et je pense qu’il pourrait y avoir quelques surprises quant aux majorités qui se formeront au niveau européen sur les différents dossiers traités par le Parlement. Je suis satisfaite du G7 car l’Italie soit parvenue à indiquer la direction à suivre sur plusieurs des priorités que nous avions identifiées : gouvernance de l’Intelligence artificielle, relations avec l’Afrique, place fondamentale de la Méditerranée, immigration (sujet jamais évoqué en 50 ans de G7). Ces dernières années le paradoxe selon lequel ceux qui voulaient lutter contre les trafics d’êtres humains et l’immigration clandestine étaient les méchants, et ceux qui favorisaient le trafic d’hommes et de femmes étaient les gentils a prévalu. Aujourd’hui, nous avons changé notre façon de raisonner, cela a été une initiative italienne qui a amené des résultats concrets. Idem sur les volets de l’IA et de la coopération avec l’Afrique. Je revendique l’organisation d’un G7 à la hauteur de la réputation italienne, dans le sud de l’Italie en dépit des préjugés, d’avoir fait manger les « panzerotti » (croissants frits fourrés, ndlr) des Pouilles aux leaders du monde entier. Le message est que nous ne serons pas en mesure de résoudre des problèmes à l’échelle mondiale si nous ne partons pas de notre identité propre, de nos traditions et de nos spécificités qui ont fait notre civilisation. C’était un pan de la grandeur de l’Italie que nous ne pouvions pas ne pas montrer, tout en discutant des enjeux globaux. Tout le monde nous a complimenté pour l’un des G7 les plus réussis de l’histoire des G7. Sur le plan intérieur, nous avons mené en 20 mois plus de réformes que lors des dernières années, des réformes courageuses, contre l’opposition contre quel que changement que ce soit. La réforme fiscale attendue depuis 50 ans serait en faveur des fraudeurs, la réforme de l’autonomie régionale différenciée, qui vient d’être approuvée, diviserait l’Italie, la réforme pour l’élection directe du Président du Conseil ne va pas non plus alors qu’elle permet aux citoyens de décider. La réforme du code des appels d’offre n’allait pas non plus, sans parler de la réforme de la justice. Mais les Italiens nous ont récompensés. Toutes ces réformes sont des réformes économiques. La réforme du système fiscal établit une relation complètement nouvelle entre l’Etat et les citoyens, nous faisons passer le message que nous n’entraverons pas ceux qui veulent créer de la richesse. Aujourd’hui les travailleurs ont à leurs côtés un Etat qui les accompagne et les aides à produire ces richesses. Cela vaut également pour l’autonomie régionale différenciée qui est au fond une norme de responsabilisation des classes dirigeantes, pour le ‘’premierato’’ alors qu’on observe les effets positifs de la stabilité politique et d’un gouvernement répondant à un mandat clair des citoyens, pour la réforme de la justice alors que les investisseurs internationaux soulignent très souvent le mauvais fonctionnement du système judiciaire italien. Le prochain grand chantier sera celui de la simplification administrative. Nous poursuivrons notre travail et les Italiens déciderons de quel côté ils veulent être. »

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de G. Trovati, « Plan de Relance, concessions balnéaires, cadastre et démographie : les rappels à l’ordre de la Commission européenne adressés à l’Italie » : « Le nouvel ensemble de règles budgétaires européennes n’a pas encore été présenté, la procédure pour déficit excessif a donc été lancée, mais la méthode pour revenir sous le seuil des 3% n’a pas été définie. Les recommandations de Bruxelles pour le redressement des comptes publics arriveront en novembre, à l’issue des négociations sur le plan structurel budgétaire à présenter d'ici le 20 septembre. Mais la réduction minimum du déficit de 0,5 point par an est plus que probable. Il ne s’agit pas d’une ‘’contrainte d’austérité’’ a souligné le commissaire Paolo Gentiloni, ‘’car c’est le moment de soutenir la croissance’’ et les exigences auraient été bien plus sévères dans le cadre de l’ancien Pacte de stabilité. Les principaux reproches adressés à l’Italie par la Commission, pour certains désormais ‘’traditionnels’’, sont clairs. La situation démographique de l’Italie, qui préfigure une hausse des dépenses pour les retraites et l’assistance sociale, complique un cadre déjà difficile. L’UE demande une ‘’augmentation de la concurrence et une amélioration de la réglementation’’ afin de soutenir la croissance dans de nombreux secteurs, soutenue également par la réforme du système fiscal et plus particulièrement la ‘’réduction des charges salariales’’. Sur ce point, Rome et Bruxelles semblent converger, à l’exception des doutes suscités par certains mécanismes tels que la revalorisation des valeurs du cadastre au cœur de l’agenda européen et la susceptibilité du centre-droit italien sur ces sujets. Sur le volet de la concurrence, la protection de certains secteurs entrave les avancées, comme sur les concessions balnéaires. Mais le destin économico-financier de l’Italie ne repose évidemment pas que sur les plages. Bruxelles encourage toutefois l’Italie à se pencher sur cette question pour une ‘’meilleure concurrence et une meilleure réglementation du secteur’’ qui joueraient ‘’en faveur des consommateurs et amélioreraient les finances publiques, contribuant à affronter les points faibles de l’Italie en lien avec la dette publique élevée et la faiblesse croissance de la productivité’’. Les éternels retards dans la ‘’mise en œuvre de procédures d’attribution transparente et compétitive pour la gestion privée des plages de même que le manque de rentabilité pour les autorités publiques restent une source de préoccupation, compte tenu des améliorations permises par la loi annuelle sur la concurrence de 2021 suspendues par les interventions législatives ultérieures’’. Le sujet des concessions est également lié au Plan de Relance qui jouer sur le plan des réformes pour soutenir la croissance. D’où le rappel de la Commission sur le fait que Rome devrait ‘’maintenir le rythme de la mise en œuvre du PNRR’’ et que ‘’de nouveaux efforts politique seraient utiles’’ afin d’éviter tout ‘’relâchement’’ sur les objectifs de fond. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les élus nationalistes au Parlement bruxellois.

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Belgique. Région bruxelloise. Les députés nationalistes au Parlement de la Région de Bruxelles :

N-VA :

Cieltje Van Achter, Mathias Vanden Borre

Vlaams Belang :

Bob De Brabandere, Sonja Hoylaerts

Les élus nationalistes au Parlement belge.

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Belgique. Les élus nationalistes au Parlement belge lors des élections de juin 2024 :

N-VA (24 sièges)

Anneleen Van Bossuyt, Axel Ronse, Bart De Wever, Bert Wollants, Charlotte Verkeyn, Christoph D’Haese, Darya Safai, Dorien Cuylaerts, Eva Demesmaeker, Frieda Gijbels, Jean-Marie Dedecker, Kathleen Depoorter, Koen Metsu, Kristien Van Vaerenbergh, Lotte Peeters, Maaike De Vreese, Michael Freilich, Mireille Colson, Peter Buysrogge, Peter De Roover, Sophie De Wit, Steven Vandeput, Theo Francken, Wouter Raskin.

Vlaams Belang (20 sièges)

Alexander Van Hoecke, Annick Ponthier, Barbara Pas, Britt Huybrechts, Dieter Keuten,  Dominiek Spinnewyn-Sneppe, Ellen Samyn, Francesca Van Belleghem, Frank Troosters, Katleen Bury, Kristien Verbelen, Kurt Moons, Kurt Ravyts, Lode Vereeck, Marijke Dillen, Ortwin Depoortere, Reccino Van Lommel, Sam Van Rooy, Werner Somers, Wouter Vermeersch.

Les élus nationalistes au Parlement flamand.

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Belgique. Flandre. Les élus nationalistes au Parlement flamand lors des élections de juin 2024 :

N-VA (31 sièges)

Jan Jambon, Annick De Ridder, Paul Van Miert, Liesbeth Homans, Freya Perdaens, Sofie Joosen, Els Van Doesburg, Koen Dillen, Sanne Van Looy, Philippe Muyters, Karl Vanlouwe, Zuhal Demir, Tom Seurs, Karolien Grosemans, Jan Peumans, Matthias Diependaele, Sarah Smeyers, Koen Daniëls, Tomas Roggeman, Andries Gryffroy, Lieven Dehandschutter, Ben Weyts, Nadia Sminate, Katrien Houtmeyers, Arnout Coel, Ine Tombeur, Sander Loones, Eva Ryde, Bert Maertens, Gijs Degrande en Griet Vanryckeghem.

Vlaams Belang (31 sièges)

Tom Van Grieken, Anke Van dermeersch, Dries Devillé, Wim Verheyden, Filip Dewinter, Bart Claes, Bart Van Opstal, Els Sterckx, Dominiek Lootens-Stael, Chris Janssens, Roosmarijn Beckers, Michiel Awouters, Leo Pieters, Mercina Claesen, Guy D’haeseleer, Freija Van den Driessche, Filip Brusselmans, Kristof Slagmulder, Johan Deckmyn, Ilse Malfroot, Adeline Blancquaert, Klaas Slootmans, Suzy Wouters, Frédéric Erens, Jan Laeremans, Immanuel De Reuse, Sarah T’Joens, Stefaan Sintobin, Yves Buysse, Tom Lamont en Carmen Ryheul.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/10/fla...)