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03/01/2025

Autriche : les négociations en vue de former un gouvernement ont échoué.

Autriche. Les négociations, afin de former un gouvernement, entre les sociaux-chrétiens de l’ÖVP, les sociaux-démocrates du SPÖ et les libéraux de Neos ont échoué.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/01/01/le-...)

Elon Musk interviewera sur X Alice Weidel de l'AfD.

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États-Unis et Allemagne. Elon Musk interviewera, sur X (Twitter) le 9 janvier 2025, la candidate du parti patriotique allemand AfD à la Chancellerie Alice Weidel :

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La CSU veut lier le droit de séjour des migrants à leurs propres revenus.

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Allemagne. Le parti social-chrétien bavarois CSU durcit le ton dans le débat sur l'immigration : les étrangers ne devraient être autorisés à séjourner en Allemagne que s’ils sont capables de prendre soin d’eux-mêmes.

"2025 sera l'année de l'inflation."

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Allemagne.

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"2025 sera l'année de l'inflation. Temps pour une vie abordable financièrement ! Temps pour l'Allemagne."

"Giorgia Meloni est convaincue qu'elle a "déjà dépassé" ces pronostics."

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Italie. Revue de presse. 

Les Unes du jour sont consacrées à la journaliste italienne emprisonnée à Téhéran ("Sala, bras de fer contre l'Iran" Corriere, "Sala, l'affrontement avec l'Iran" Repubblica, "le plan pour libérer Sala" la Stampa, "le plan pour la détention à domicile" Messaggero, "Rome défie les ayatollahs" Giornale) et à l'attentat de la Nouvelle Orléans ("le mystère des soldats qui commettent des attentats" Repubblica, "le massacre des vingtenaires" Stampa, "le retour de Daesh" Il Tempo).

Entretien de Giorgia Meloni, présidente du Conseil, dans 7 – supplément hebdomadaire du Corriere della Sera - extraits : « Elle s’était présentée comme une « outsider » déterminée à « déjouer tous les pronostics ». Le 22 octobre 2022, lorsqu'elle arrive au Parlement pour demander la confiance pour son gouvernement, Giorgia Meloni parie sur elle-même en soulignant qu'elle est devenue la première femme Premier ministre italienne alors qu'elle n'a pas « d'antécédents familiaux favorables ni d'amitiés qui comptent ».  Et maintenant que plus de deux ans se sont écoulés, elle est convaincue qu'elle a « déjà dépassé » ces pronostics, consciente cependant de devoir faire face à une situation économique compliquée, à une majorité complexe et à un scénario international encore dominé par deux conflits qui sont loin d'être résolus. A tel point qu'elle a elle-même parlé de « lassitude italienne face à l'effort qui dure en matière de soutien à l'Ukraine ».  Devant la porte de son bureau, au premier étage du Palazzo Chigi, on assiste à une sorte de procession, elle assure que «chacun sait ce qu'il a à faire », mais on comprend que le dernier mot doit lui revenir. Ainsi, à la fin des réunions, elle répète toujours à son interlocuteur la même phrase : « Nous ne sommes pas obligés de rester ». Mais passer la main ne lui a jamais traversé l'esprit et elle prouve en revendiquant « le travail accompli jusqu'à présent, la compacité des forces majoritaires, l'image de sérieux et de crédibilité que ce gouvernement est en train de donner, tant sur le plan intérieur que sur le plan international ».

  • Economie  [Sur d’éventuels « points faibles »] : « La confiance des investisseurs et des marchés dans le système italien est grande et c’est une nouveauté. Nous avons enregistré une demande record pour nos obligations d'État, le spread est beaucoup plus faible que lorsque nous sommes arrivés, le marché boursier italien a atteint un niveau record et les agences de notation ont amélioré leur jugement. Ce que certains espéraient être les faiblesses de ce gouvernement sont devenues des forces. Cela dit, je reste convaincue que nous devons et pouvons faire plus et mieux ». Un exemple de redressement : « Les chiffres de l'emploi, j'en suis fière. Nous avons le taux d'emploi le plus élevé depuis l'Expédition des Mille et le taux de chômage le plus bas depuis le lancement du premier iPhone. Les dernières données de l'Istat pour le troisième trimestre 2024 ont confirmé cette tendance, nous indiquant que le taux d'emploi est en hausse à 62,4 % et que le chômage continue de baisser, en recul de 0,6 % par rapport au trimestre précédent. Je suis particulièrement fière du fait que, sous le premier gouvernement dirigé par une femme, le taux d'emploi des femmes est le plus élevé jamais atteint et que, pour la première fois, nous avons dépassé la barre des dix millions de femmes actives. »
  • A la question « Les relations avec Macron se sont-elles vraiment améliorées ? », elle répond :  « Ecoutez, j'ai souvent lu toutes sortes de reconstructions sur ma relation avec Macron. Certains nous ont même présentés non pas comme deux dirigeants qui ont des responsabilités gouvernementales et qui s'affrontent, mais comme deux enfants qui se contrarient. Il n'en a jamais été ainsi. L'Italie et la France sont deux piliers de l'Europe : sur de nombreux sujets, nous avons des intérêts convergents, sur d'autres, des points de vue différents. Ce qui est fondamental, c'est de se parler l'un à l'autre, si nécessaire avec franchise et sans prétention. C'est aussi grâce à cette approche que l'Italie fait autorité et qu'elle est écoutée ».
  • Avec Keir Starmer : «Avec Starmer, nous sommes d'accord pour intensifier la lutte contre les trafiquants, travailler à une plus grande coopération entre nos forces de police, renforcer l'engagement sur les retours volontaires assistés, et ne pas avoir peur d'explorer des solutions innovantes, comme celle que l'Italie a lancée avec le protocole avec l'Albanie pour traiter les demandes d'asile sur un territoire non communautaire, mais sous la juridiction italienne et européenne ».
  • Avec von der Leyen : « Nous avons une relation institutionnelle, comme il est naturel entre le président du Conseil italien et le président de la Commission européenne. Puis des relations personnelles de respect mutuel se créent naturellement. Nous avons travaillé ensemble sur de nombreux dossiers, dont certains sont cruciaux pour l'Italie, comme les accords avec les pays tiers pour lutter contre l'immigration irrégulière. Dans la composition de la nouvelle Commission, avec la vice-présidence exécutive confiée à Raffaele Fitto, Mme von der Leyen a reconnu le rôle que l'Italie mérite et l'a fait en sachant résister à la forte pression de la gauche».
  • Sur les Etats-Unis: «J'ai lu les dernières déclarations du président américain élu Trump. Je cite : ‘Poutine devrait penser que le moment est venu (de faire la paix ; ndlr) parce qu'il a perdu. Quand vous perdez 700 000 personnes, il est temps', 'Je veux arriver à un accord et la seule façon d'y arriver, c'est de ne pas abandonner' l'Ukraine. Ce sont des mots que j'ai répétés, au nom de l'Italie, à de nombreuses occasions. Nous avons toujours dit que la seule façon de parvenir à la paix était de forcer la Russie à une impasse, car il n'y a aucune chance de paix s'il n'y a pas d'équilibre des forces sur le terrain et si la Russie a le champ libre pour envahir l'Ukraine. C'est ce que soutient l'Italie, et c'est aussi ce que disent les États-Unis ».
  • Sur Musk [avec lequel elle dit avoir d’excellentes relations] - « certaines des opportunités accordées à ses entreprises pourraient devenir un risque pour la sécurité ? » : « Mon action s'articule autour de la défense de l'intérêt national. Et cela inclut, bien sûr, la nécessité d'équilibrer les exigences de participation et d'innovation avec les exigences de sécurité. Mais c'est un raisonnement qui s'applique à tous ceux qui veulent investir en Italie, quel que soit le nom de l'entreprise ».

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Giorgia Meloni

Cecilia Sala. Repubblica "Réunion à Chigi. Meloni reçoit la mère de Cecilia Sala”. “La pression de la famille et l’invitation des oppositions à impliquer le Parlement sur l’état de la médiation en cours pèsent. La première ministre convoque donc en milieu d’après-midi une réunion gouvernementale, au terme de laquelle elle diffuse un communiqué où elle réaffirme son engagement pour la libération de la chroniqueuse de Chora Media et du Foglio. Dans les mêmes lignes, il fait allusion à la détention de l’iranien Mohammad Abedini, attestant pour la première fois que les deux événements se déroulent désormais en parallèle”. Stampa : “L’Iran exploite une stratégie de "diplomatie des otages", utilisant Sala comme levier pour influencer l’Italie afin d’éviter l’extradition d’Abedini aux États-Unis”. Foglio : “La rencontre entre le SG de la Farnesina et l’Ambassadeur iranien a été décrite comme surréaliste. L’ambassadeur se serait contenté de se taire”. Repubblica : “Mais le passage le plus symbolique est celui qui clôt la soirée : la présidente du Conseil reçoit la mère de Cecilia Sala au Palazzo Chigi et lui transmet un message que l’on peut résumer ainsi : « Nous sommes deux mères »". Stampa : “Le dilemme italien consiste à choisir entre extrader Abedini ou risquer un désaccord avec Washington en acceptant un échange avec Cecilia Sala, selon les conditions imposées par Téhéran”. “La négociation pourrait s'étendre sur deux mois. Pendant ce délai, l’Italie propose de ne pas livrer Abedini aux États-Unis, sans pour autant le renvoyer en Iran, ce qui irriterait profondément les Américains. En contrepartie, Rome demande la libération de Sala ou son transfert sous assignation à résidence à l’ambassade italienne de Téhéran”.

« Le marché malade de l’auto » (Foglio) : « Stellantis s’effondre. Von der leyen a parlé de discussions urgentes à mener, elles le sont vraiment ». « Tesla monte et Stellantis chute. Les changements du marché automobile dans le monde » (Corriere).

“La baisse des naissances réduira les candidats et augmentera les salaires” (Sole) : “Si une sous-évaluation du travail et des rémunérations stagnantes a longtemps prévalu, de nouveaux équilibres pourraient, à l'avenir, favoriser une revalorisation des salaires. Ce constat émane du deuxième rapport de l'Observatoire Enpaia, réalisé avec le Censis. Ces équilibres, dus au déclin démographique et à la nouvelle importance accordée au temps, entraîneront une augmentation des salaires, avec des effets positifs sur les contributions sociales et les systèmes de prévoyance. La raréfaction de l'offre de travail incitera aussi les entreprises à élaborer des stratégies innovantes pour attirer les jeunes, qui valorisent leurs centres d'intérêt en dehors de l'activité professionnelle”.

Gaz russe. Sole : “Le gouvernement envisage d'accroître l'achat de gaz naturel liquéfié (GNL) auprès de l'étranger, par le biais de contrats à court terme, principalement avec les États-Unis, l'Algérie, et probablement la Libye”.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/01/2025

Finlande : la loi sur les demandes d'asile devient plus restrictive.

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Finlande. Les modifications, à propos de l'asile, de la loi sur les étrangers entrent en vigueur : la durée des permis de protection internationale est raccourcie et la protection devient temporaire.

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"Temps pour nos agriculteurs."

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Allemagne.

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"Temps pour nos agriculteurs. Temps pour l'Allemagne."

18:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

"2025 doit être une année de changement."

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Allemagne. La coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht : « 2025 doit être une année de changement. »

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Sahra Wagenknecht

"Mattarella choc: "Les patriotes sont ceux qui s’engagent et aident les autres.''"

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour se focalisent sur l’attentat survenu à New Orleans la nuit de la Saint Sylvestre – « Massacre aux Usa, l’ombre de l’Isis » (Corriere), « Terreur à New Orleans – le tueur avec le drapeau de l’Isis et ses complices filmés avec les bombes », « Le cauchemar de l’Isis revient » (Repubblica, Stampa).

Les éditorialistes se concentrent sur le discours du 31 janvier du Président de la République Sergio Mattarella très suivi – « Santé, climat, prisons, Mattarella choc: ''les patriotes sont ceux qui s’engagent et aident les autres'' » (Corriere), « Mattarella choc sur la paix, la santé et les droits » (Stampa), « Mattarella et l’appel à la participation » (Repubblica).

Les conditions de détention de la journaliste Cecilia Sala, en Iran, sont très commentées – « Obligée de dormir par terre » (Repubblica) – « L’Italie hausse le ton : il faut la relâcher immédiatement » (Messaggero).

Le discours « choc » du 31 janvier du Président Mattarella (Corriere, Repubblica) a été vu par plus de 10 millions de téléspectateurs cette année, avec 68,3% de parts de marché - 65,1 l’an passé.

« La paix crie toute son urgence » dit le Président en ouverture de son discours et il le finit sur « une invitation à l’espoir et ‘’à agir’’ (Messaggero). »

« Le Président a célébré son 10ème jour de l’an au Quirinal par une intense leçon de ‘’patriotisme constitutionnel’’ » et il l’a fait avec un « langage politique de haut niveau en comparaison avec celui utilisé par d’autres » (Repubblica). Dans un discours « choc » il a « incité les gens à agir : « les vrais patriotes sont ceux qui agissent pour les autres » a-t-il dit, en « tançant le gouvernement sur la Santé, les salaires et le climat ». « Même s’il reste l’arbitre, ses mots ne sont pas neutres : il entend la patrie non pas comme sang et frontières, mais comme communauté de valeurs ». Il a reconnu les « mérites du gouvernement sur la présidence du G7 où l’Italie a travaillé pour une paix juste contre les guerres » mais a aussi fustigé les problèmes de société et le fait que « trop de jeunes doivent quitter l’Italie pour ne pas être exploités ou sous-payés » (Stampa). Sur la situation dans les prisons, il demande à ce que les « détenus ‘’puissent respirer’’ » et insiste sur le « fossé entre Nord et Sud, la précarité, les morts blanches, la pauvreté, malgré les bons scores de l’export ». Il invite également à « ‘’ne pas déserter les urnes’’ vus les données inquiétantes de l’abstention » (Sole). Discours bien accueilli par l’ensemble des forces politiques : « Meloni a apprécié le passage sur le patriotisme et Schlein celui sur la justice sociale ». Il a évoqué « Cecilia Sala. Et il a dit qu’on ne peut parler de paix sans rappeler qu’elle doit être juste pour éviter aussi qu’un jour ‘’d’autres pays européens soient agressés’’ » (Foglio).

Le gaz russe destiné à l’Europe ne passera plus par les gazoducs ukrainiens. Stampa : “On estime que la Russie tirait 5 milliards d'euros par an de ce gaz”. “L’Ukraine, toutefois, perdra le milliard d'euros qu'elle percevait chaque année en droits de transit”. “En 2021, le gaz russe représentait 40 % des importations de l’UE. En 2023, cette proportion était tombée à moins de 10 %”. “Certains pays européens restent néanmoins fortement dépendants du gaz russe, comme la Slovaquie, qui a critiqué la décision de Kiev. Robert Fico a menacé d’interrompre ses exportations d’électricité vers l’Ukraine. D'autres, comme la Moldavie, redoutent une véritable « crise énergétique »”. “Gazprom a annoncé vouloir suspendre ses livraisons à la Moldavie en raison d’une dette présumée de 700 millions de dollars”. “Selon Bloomberg, « bien qu’il n’y ait pas de risque de pénurie immédiate de gaz en Europe, l’interruption pourrait compliquer la constitution de réserves pour le prochain hiver »”. “Selon Francesco Nicoli, professeur d’économie politique européenne au Politecnico di Torino, quelques augmentations de prix pourraient survenir dans les pays d’Europe de l’Est, mais seulement à court terme, en raison de l’ajustement des marchés”. “Le vrai risque dépendrait davantage d’éventuelles décisions de la prochaine administration Trump, si elle venait à réviser les accords sur les exportations de gaz”. “La Commission européenne affirme que « l’UE est préparée »”. “La Hongrie reste la principale incertitude. Le gouvernement de Viktor Orbán a annoncé son intention de continuer à acheter du gaz russe après 2025. Cette décision pourrait forcer Budapest à se tourner vers le gazoduc South Stream, utilisé principalement pour les approvisionnements azerbaïdjanais, dont la capacité est limitée”. “La présidence tournante polonaise du Conseil de l’UE, qui a débuté hier et se poursuivra jusqu’au 30 juin, pourrait offrir une occasion de resserrer les rangs face à Moscou”.

Hongrie. La Stampa : “Pas de respect de l'État de droit, pas d'argent. La Hongrie fait ses adieux à 1,04 milliard d'euros de fonds de cohésion, supprimés par la Commission européenne”. “Budapest n'accepte pas cette décision, promet de se battre, et pourrait déclencher une période d'obstruction politique”. “Orbán bénéficie du soutien de la Ligue et donc d'une partie du gouvernement Meloni. « L’annulation des fonds européens à la Hongrie est une attaque honteuse contre les droits, la liberté, la solidarité et la démocratie », déclare le parti de Matteo Salvini. Ce dernier avait reçu le soutien d’Orbán dans l'affaire Open Arms. Le lien entre le leader de la Ligue et celui de la Hongrie se renforce au moment où l'UE et Budapest consomment une rupture sans précédent”.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/01/2025

La loi anti-burqa entre en vigueur ce 1 janvier 2025 en Suisse.

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Suisse. La loi anti-burqa entre en vigueur ce 1 janvier 2025. Toute personne qui se couvre le visage pourra se voir infliger une amende de 100 à 1.000 francs suisses : les femmes musulmanes comme les manifestants qui se cachent le visage avec des cagoules pour ne pas être identifiés.

Se couvrir le visage lors des carnavals reste autorisé.

L’initiative avait été lancée par les patriotes de l’UDC et votée par 51,2% des Suisses en mars 2021.

Deux cantons suisses, ceux de Saint-Gall et du Tessin, interdisaient déjà le niqab et la burqa.

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"Stopper l'extrémisme ! Oui à l'interdiction de se couvrir le visage."

Le FPÖ appelle le chancelier Karl Nehammer à quitter le politique.

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Autriche. En ce jour du Nouvel An, le secrétaire général du parti patriotique FPÖ Michael Schnedlitz appelle le dirigeant du parti conservateur/social-chrétien ÖVP et chancelier sortant Karl Nehammer à quitter le politique.

Alors que le FPÖ est arrivé premier lors des législatives, Karl Nehammer tente, depuis trois mois, de former un gouvernement regroupant son parti, ainsi que les sociaux-démocrates du SPÖ et les libéraux de Neos.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/29/les...)

Bonne année 2025 !

Santé, bonheur et prospérité pour 2025, qui sera une année de changement au niveau mondial !

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31/12/2024

"La décision de la Cour de Cassation sur la détention de migrants dans les centres en Albanie."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur L’arrestation de la journaliste italienne Cecilia Sala en Iran : « Sala, l’Iran n’explique pas les raisons de son arrestation » (Corriere della Sera), « Sala, ce que l’Iran lui reproche » (Repubblica), « Sala, des négociations pour son expulsion » (Stampa), « Sala, l’accusation et l’espoir » (Messaggero), « Arrêtée « pour avoir enfreint les lois islamiques », la double stratégie [de Rome] pour libérer Sala » (Domani), « Dans la prison de Cecilia » (Foglio).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la décision de la Cour de Cassation sur la détention de migrants dans les centres en Albanie, les faits divers, le plan de sécurité adopté dans les principales villes en vue du réveillon du nouvel an.

L’Affaire Cecilia SalaCorriere della Sera : « Pour la première fois, le régime iranien s’exprime sur l’arrestation de la journaliste. Pas de chefs d’accusation, comme l’espérait le ministre Tajani ». Messaggero : « L’Italie, déchirée entre la nécessité de ne pas décevoir l’allié américain (qui ne veut pas céder au chantage de Téhéran et libérer l’ingénieur iranien Abedini) et soucieuse de rapatrier rapidement la journaliste, pourrait faire appel à la médiation de la Turquie, qui entretient des relations avec l’Iran ». Repubblica : « Le Palais Chigi espère que les avocats d’Abedini obtiennent l’assignation à résidence de ce dernier afin que l’Italie obtienne à son tour l’expulsion de la journaliste Sala, ce qui éviterait à cette dernière le procès. Foglio : « l’affaire Sala sera évoquée par le Président Mattarella ce soir, lors de son discours de fin d’année, sans faire d’ingérences mais en mettant toutefois l’accent sur la liberté de presse. Le Quirinal suit de près cette affaire, espérant une éventuelle assignation à résidence à l’Ambassade d’Italie pour C. Sala ».

Immigration. Corriere della Sera : « D’après la décision de la Cour de Cassation sur les migrants en Albanie, c’est bien au gouvernement d’établir ‘’la liste les pays sûrs’’. Le 4 octobre dernier, la Cour de Justice de l’UE – CJUE, avait statué : un pays ne peut être considéré comme sûr si une partie de son territoire ne l’est pas. Le Tribunal de Rome et d’autres sections spécialisées ont supposé que cela valait également pour les catégories de personnes non protégées, en considérant que des pays comme la Tunisie et l’Égypte ne sont pas sûrs en raison de risques encourus par certaines catégories de personnes, comme les homosexuels ou les dissidents politiques. Mais selon la Cour de Cassation, ce n’est pas le cas, et elle invite à attendre l’avis définitif de la Cour de justice européenne. ‘’Il suffit de protéger le migrant individuel dans un cas concret” dit-elle. Si ce dernier invoque des ‘’motifs graves pour considérer le pays comme non sûr dans sa situation particulière’’, le juge peut renverser la « présomption de sécurité » de ce pays. Le secrétaire d’Etat à la Justice, A. Delmastro, parle de ‘’pierre tombale sur les espoirs pro-immigration de la gauche’’. Selon le chef de groupe de Fratelli d’Italia au Sénat, Lucio Malan, ‘’Ceux qui ont critiqué le modèle albanais devraient présenter leurs excuses’’. Le Parti démocrate exprime un avis opposé. ‘’Tout le monde relaie la fausse information selon laquelle la Cour de Cassation aurait annulé les décisions des juges, alors qu’elle s’est simplement contentée de renvoyer le dossier à la Cour de justice de l’UE’’, déclare le sénateur démocrate Antonio Nicita ».

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Lucio Malan

Naissance d’un mouvement de centre gaucheCorriere della Sera : « Il manque encore trois ans aux élections législatives, pourtant la « vieille taupe » centriste a déjà commencé à creuser ses galeries souterraines. La première date est celle du 18 janvier à Milan, avec Graziano Delrio dans le rôle de « bâtisseur », c’est le retour des catholiques démocrates du centre gauche. Quant à la figure d’un « fédérateur » de ce mouvement, un seul nom est évoqué : celui de Paolo Gentiloni, l’homme aux relations internationales solides et au CV important ». Sole 24 Ore : « Le projet de la nouvelle « Margherite » va de l’avant. Ruffini, à son premier rendez-vous public après son départ de l’Agenzia delle Entrate, ouvrira le 18 janvier à Milan la première réunion des catholiques, organisée par G. Delrio. Seront présents aussi les « pères nobles » tels Romano Prodi (en visioconférence) et Pierluigi Castagnetti ». Messaggero : « S’agira-t-il d’un centre autonome ou bien d’un courant interne du PD, dans lequel les catholiques, peu enthousiasmés par le modèle Schlein, pourront se retrouver et compter davantage dans le parti ? Le dilemme n'est pas encore résolu pour l'instant».

RussieCorriere della Sera : « Selon de nombreux experts, une véritable guerre hybride est en cours avec l’Europe, menée par tous les moyens, bien au-delà du simple refus d’échanger des vœux. Gazprom a annoncé la suspension des livraisons de gaz à la Moldavie, qui cherche de plus en plus à se rapprocher de l’UE et de l’OTAN. Les interférences de hackers, y compris dans notre pays (aucun vœu adressé à Giorgia Meloni lors du discours de fin d’année de V. Poutine), se produisent de plus en plus fréquemment. Ensuite, il y a l’activité ciblant les câbles sous-marins, mystérieusement sectionnés, entraînant la suspension des connexions électriques et téléinformatiques. Hier, les Finlandais ont identifié des signes évidents de traînée d’une ancre sur les fonds marins, qui aurait été causée par un navire lié à des intérêts russes ».

Il Messaggero, Tommaso Foti (Frères d'Italie), ministre pour les Affaires européennes et pour le PNRR « Les objectifs du PNRR ont été atteints, c’est le plus important car c’est la condition pour obtenir la 7e tranche. Il y aura des vérifications, c’est normal, puis nous pourrons encaisser 140 milliards d’euros, ce qui représente 72% des fonds destinés au PNRR. On peut donc parler d’un véritable succès. L’Italie n’est pas en retard [sur sa feuille de route], la réalisation des projets sera plus rapide grâce à la décision d’anticiper jusqu’à 90% des fonds destinés aux communes, qui pourront demander cette possibilité. Une révision du plan en 2025 est prévue, il s’agira surtout d’aspects techniques et d’autres relatifs aux différentes mesures. Les chantiers irréalisables seront éliminés. La loi de finances qui vient d’être adoptée prévoit des lois plus simples, permettant à notre gouvernement d’être optimiste. Concernant la nouvelle année 2025, la première partie sera conditionnée par l'aspect le plus politiquement pertinent, outre l'investiture de Trump, il y aura les élections en Allemagne. Et puis il faudra voir si le gouvernement français, qui vient d'entrer en fonction, aura l'agilité qu'il a toujours eue. Je pense que l'UE est aujourd'hui confrontée à un cadre géopolitique différent de celui d'il y a cinq ans. Il faut évidemment qu'elle sache affronter ce moment, sachant qu'il y a une compétition entre les Continents qui est de plus en plus forte ».

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Tommaso Foti

La Stampa, Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur : « Les premières décisions de certains magistrats [sur les centres en Albanie] ont pesé, mais elles ont trouvé un premier démenti important dans la récente décision de la Cour de cassation. Nous sommes confiants et avons jeté les bases pour dissiper tout doute grâce à l’intervention législative récente sur lesdits « pays sûrs ». Et sur ces bases, nous comptons reprendre très bientôt les transferts. Je suis également certain que les prochaines décisions de la Cour de justice européenne confirmeront la validité du droit et ce qui est désormais clair à l’échelle européenne : ces centres sont un élément essentiel de la stratégie pour contrer l’immigration irrégulière". "En 2024, nous avons réduit de 60 % les arrivées irrégulières par rapport à l’année précédente et de 38 % par rapport à 2022. Pour la deuxième année consécutive, les rapatriements d’immigrés expulsés ont augmenté, avec une progression supplémentaire de 16 %". "Une coopération étroite avec les forces de police des pays d’origine et de transit a permis, en deux ans, de bloquer le départ de 192 000 migrants irréguliers depuis la Libye et la Tunisie". "J’ai toujours exprimé ma confiance dans la justice et mon respect pour la magistrature, mais il était évident pour tous que certains magistrats avaient publiquement et même préventivement manifesté leur opposition à cette initiative comme à d’autres du gouvernement visant à lutter contre l’immigration irrégulière". "Je comprends Salvini : ministre de l’Intérieur, c’est une mission exceptionnelle". "Le procès n’aurait jamais dû commencer. L’acquittement de Salvini en est la conséquence logique ».

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Matteo Piantedosi

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La Cour d'appel de Bucarest a finalement pris sa décision aujourd'hui et a rejeté l'invalidation de l'annulation des élections présidentielles.

Roumanie. La Cour d'appel de Bucarest a finalement pris sa décision aujourd'hui et a rejeté l'invalidation de l'annulation des élections présidentielles.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/12/30/la-...)

"Temps pour des familles fortes."

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"Temps pour des familles fortes. Temps pour l'Allemagne."

CSU : "Pas de limitation de vitesse généralisée sur les autoroutes."

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"Non à la limitation de vitesse"

Sahra Wagenknecht : "La crédibilité est une question d'existence, surtout pour un jeune parti."

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Allemagne. Sahra Wagenknecht, coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW : « La crédibilité est une question d'existence, surtout pour un jeune parti comme le BSW. »

30/12/2024

"Elle combat pour nous."

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Alice Weidel, candidate de l'AfD à la Chancellerie : "Elle combat pour nous. Temps par l'Allemagne."

Acheter une maison aux Pays-Bas est de plus en plus impossible.

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Pays-Bas. Acheter une maison aux Pays-Bas :

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vert : revenu moyen par an

rouge : prix moyen des maisons

La décision de la Cour d'appel de Bucarest concernant l'invalidation ou non de la décision d'annuler les élections présidentielles a été reportée.

Roumanie. La décision de la Cour d'appel de Bucarest concernant l'invalidation ou non de la décision d'annuler les élections présidentielles a été reportée au 13 janvier 2025, à 11 h. du matin.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/12/28/rou...)

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Des nationalistes manifestent devant la Cour d'appel.

La WerteUnion se présentera aux élections législatives dans 6 des 16 États fédérés.

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Allemagne. La WerteUnion de Hans-Georg Maaßen se présentera aux élections législatives du 23 février 2025 dans 6 des 16 États fédérés : Schleswig-Holstein, Basse-Saxe, Berlin, Bavière, Rhénanie du Nord-Westphalie, Mecklembourg-Poméranie occidentale.

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"Giorgia Meloni fait barrage au retour de Matteo Salvini au ministère de l'Intérieur."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à la journaliste italienne emprisonnée en Iran « Sala, l'Iran veut un échange » (Corriere della Sera), « Sala, les Etats-Unis contre l'Iran » (Repubblica), « Sala, arrêtée en représailles » (Stampa), le crash d'un avion de ligne en Corée du Sud « Un avion sort de la piste et s'écrase » (Corriere della Sera), « Tragédie sur la piste » (Messaggero) et le décès de l'ancien président américain Jimmy Carter « L'adieu à Jimmy Carter, le président pour la paix » (Repubblica, Corriere).

Repubblica : « Le département d'État américain déclare à La Repubblica : ‘’L’arrestation de la journaliste est injustifiée. Nous demanderons l’extradition de l’Iranien emprisonné en Italie’’. Selon l’ONU ‘’ Les journalistes doivent être protégés”. Washington accuse Téhéran d’utiliser la journaliste comme « outil politique » de chantage, liant son arrestation à celle de l’Iranien Mohammad Abedini, détenu en Italie à la demande des États-Unis pour avoir fourni des drones à des groupes terroristes visant des citoyens américains et occidentaux”. Corriere : “Mais comment la rapatrier si l’Iran semble considérer son arrestation comme une monnaie d’échange pour Abedini ?”. “ Nous ne retirerons pas [la demande d’extradition] », affirme un responsable américain spécialisé dans les affaires d’otages, s’exprimant sous couvert d’anonymat car non autorisé à commenter ce dossier. ‘’La meilleure option pour l’Italie est de trouver un moyen de conclure un accord avant que l’extradition ne soit exécutée »”. “Nous savons déjà comment cette histoire se termine et ce qu’il faudra faire pour ramener votre journaliste à la maison. La seule question est de savoir si cela se fera en trois semaines ou en trois ans »”. Les États-Unis ont souvent été contraints de procéder à des échanges de prisonniers avec des pays comme l’Iran ou la Russie’’. Le timing est crucial dans ces affaires. « Lorsqu’une personne est arrêtée, il y a une fenêtre d’opportunité avant qu’elle ne soit complètement engluée dans le système judiciaire. Une fois ce processus enclenché, il est difficile pour un pays – sauf peut-être la Russie – de l’interrompre rapidement ».

GouvernementDomani : « La présidente du Conseil a fait appel à deux de ses lieutenants (le secrétaire d’Etat Giovanbattista Fazzolari et le chef de groupe de FDI à la Chambre Galeazzo Bignami) pour faire barrage à Salvini et à son retour au ministère de l’Intérieur. Les deux lieutenants ont répété le message que la liste des ministres ne sera pas modifiée. Une source du Palais Chigi confirme à ce journal que ‘’Meloni veut terminer la législature avec un seul exécutif, sans remaniements’’, car elle veut battre à tout prix ce record de longévité ». Corriere della Sera : « Le nouveau secrétaire de la Ligue Lombarde et chef de groupe au Sénat, Massimiliano Romeo, représente-t-il une épine dans le pied pour Meloni et  Salvini ? Selon Romeo ‘’il n’est pas possible de dire que tout va bien. Est-il permis de dire que la partie productive de l’Italie s’attend un peu plus de ce gouvernement ? et bien nous le disons’’. Ses proches assurent que Romeo est en train d’œuvrer à l’après-Salvini. Au « capitaine » il lance un message clair ‘’il faut récupérer les racines du Nord, car la Ligue est un parti national mais avec des identités territoriales fortes’’ et ‘’à Salvini je veux lui offrir une occasion : jouer le rôle de fédérateur [entre ces deux éléments], s’il le fait, son leadership peut avoir un avenir.’’ »   

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Giovanbattista Fazzolari

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Galeazzo Bignami

Les sondagesRepubblica : « En 2024, le PD réduit de moitié son écart avec FdI. Le PD gagne 4 points en un an, atteignant 23,5 % des intentions de vote, principalement au détriment du Mouvement 5 étoiles (M5S), qui perd 5 points, miné par des luttes internes sur la direction avec son fondateur, Beppe Grillo, et surtout par une position ambivalente sur l’« alliance large »”. L’écart entre les coalitions reste cependant inchangée. Si l’on remonte à fin 2022, juste après la défaite électorale du PD, le parti atteignait à peine 16 %, tandis que FdI culminait à 30,3 %. FdI reste stable à 28,8 %, mais son principal concurrent s’en rapproche. Le parti de Meloni et la Ligue sortent indemnes d'une année difficile, tandis que Forza Italia, seule formation de la majorité à progresser, gagne 2 points, tout comme l’Alliance verte et de gauche, qui profite de sa fidélité au projet du centre-gauche. En résumé, ceux qui ne sont pas intégrés dans les deux grandes coalitions enregistrent un déclin. Ces éléments renforcent la tendance générale d’un système politique fortement bipolaire. Le centre-droit atteint 48,1 % de soutien potentiel (+2,2 points). Le centre-gauche, en incluant les dissidents du M5S et du Troisième pôle, plafonne à 47,8 %. Pas encore suffisant pour envisager un basculement politique ».  Messaggero « l’année 2024 se démarque de la tendance vue ces dernières années, c’est-à-dire la recherche frénétique de la part des électeurs de nouveaux leaders. Il n’y a eu aucun chamboulement dans les équilibres de forces des partis, cette année, et cela va très bien à Giorgia Meloni »

Sole 24 Ore : « Défense, compétitivité, stabilité, immigration : les grands enjeux européens pour 2025. 2025 sera une année déterminante pour l’UE qui entend réduire sa dépendance externe sur plusieurs plans et rétablir son rôle clef sur la scène internationale’’. ‘’Tout d’abord, la politique étrangère de l’UE est vouée à changer, avec trois piliers à reconstruire : les relations avec la Chine, la dépendance énergétique vis-à-vis de régions politiquement instables et la dépendance vis-à-vis du bouclier que représente l’OTAN. Cela pose aussi la question du financement conjoint de la défense et de l’émission d’eurobond pour les dépenses militaires qui fait l’objet de désaccords entre les pays : la France, l’Italie et l’Espagne sont favorables, l’Allemagne et les Pays-Bas sont contre. Les difficultés, en France et en Allemagne, sur le plan de la politique interne seront un obstacle important. Dans ces deux pays, les forces populistes – de droite comme de gauche – poussent les partis traditionnels à exacerber leurs positions rendant difficile un compromis permettant de faire barrage aux forces déstabilisatrices, presque toutes eurosceptiques. Les difficultés à construire un camp républicain pro-européen et respectueux de l’Etat de droit sont particulièrement évidentes en France, où le système semi-présidentiel, aujourd’hui en crise évidente, et une Constitution très orientée vers l’efficience décisionnelle ont rendu inutile toute culture du compromis pendant des années. La stabilité de la France (qui n’a par exemple pas été en mesure de présenter une loi de finances pour 2025) et de l’Allemagne a un écho important sur la stabilité économique de l’UE. La compétitivité et la transition écologique de l’industrie, et l’immigration seront les autres sujets cruciaux pour l’UE. La France et l’Espagne continuent à s’opposer à l’idée des ‘return hubs’ pour le rapatriement des migrants établis hors des frontières de l’UE qu’U. von der Leyen est en train d’examiner sur le plan juridique. L’issue du débat sur la définition des pays considérés comme sûrs sera aussi très importante. »

Il Messaggero, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy : « Nous construirons en Italie les réacteurs de nouvelle génération, les Smr puis les Amr, c'est-à-dire les petits réacteurs propres et sûrs, fabriqués sur une base industrielle, adaptables, modulaires et transportables dans un conteneur pour être installés à la demande des entreprises dans le respect total des contraintes environnementales. Par ailleurs, nous avons investi plus de 7 milliards sur le secteur spatial afin d'être le premier acteur de l'économie spatiale, ce qui nous permettra également de mieux gérer la transition verte. Les règles européennes ne répondent pas à la réalité de l'économie manufacturière dans le nouveau contexte mondial, dans lequel même les droits sont un élément de la politique commerciale. En ce qui concerne l'accord conclu avec Stellantis, la production augmentera de 50 % en 2026, grâce notamment aux investissements réalisés l'année prochaine avec de nouvelles plateformes de production et de nouveaux modèles, y compris hybrides, pour un montant d'au moins 2 milliards d'euros et sans le soutien de ressources publiques, auxquelles l'entreprise a renoncé pour qu'elles soient entièrement allouées aux PME dans le secteur automobile. Concernant la demande de l'Italie à l'UE de réviser le calendrier d'élimination des moteurs thermiques, la partie n'est pas terminée. Notre proposition est ouvertement soutenue par 15 pays, par la majorité des groupes européens, le PPE et les Conservateurs, l'Acea, qui représente les constructeurs automobiles européens, les associations industrielles d'Italie, d'Allemagne, de France et d'Espagne, ainsi que les syndicats. L'Europe des entreprises et des travailleurs est avec nous. »

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Adolfo Urso

(Traduction : ambassade de France à Rome)

29/12/2024

Résultats du premier tour des élections présidentielles croates.

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Croatie. Lors du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat nationaliste Tomislav Jonjić obtient 5,1 %. Il se présente en tant qu’indépendant, tout en étant membre du Parti croate du droit (HSP), et est soutenu par Souverainistes croates.

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Tomislav Jonjić

Branka Lozo, qui se présente en tant que représentante de la plateforme nationaliste Domino, est aussi soutenue par Souverainistes croates. Elle obtient 2,4 %. Domino est membre du groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR) au Parlement européen.

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Branka Lozo

Miro Bulj du parti national-conservateur Most, aussi soutenu par Souverainistes croates, obtient 3,8 %. 

Marija Selak Raspudić, candidate indépendante conservatrice, populiste et anti-corruption obtient 9,2 %. Elle a été élue au Parlement croate sur les listes du parti national-conservateur Most.

Dragan Primorac, qui se présente en tant qu’indépendant, est soutenu par sept formations dont une est nationaliste : Domovinski pokret. Dragan Primorac arrive deuxième, avec 19,4 %, face au candidat de centre gauche sortant, qui décroche 49,1 %. Ces deux candidats s'affronteront lors du deuxième tour.

Le parti social-démocrate allemand dénonce le fait qu'Elon Musk a reçu une tribune dans un organe de presse.

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Allemagne. Le secrétaire général du parti social-démocrate SPD Matthias Miersch estime qu’il est « honteux et dangereux » que la maison d’édition Springer ait offert, au sein d’un de ses organes de presse, à Elon Musk une plateforme pour sa contribution en faveur de l’AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/12/28/elo...)

L'AfD donnée à 20 % et le BSW à 7 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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(Seuil électoral : 5 % ou trois mandats directs)

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres