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18/02/2025

Roumanie : les trois partis patriotiques donnés ensemble à 41 %.

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Roumanie. Un sondage FlashData pour des élections législatives donne les trois partis patriotiques AUR, POT et S.O.S. România a respectivement 28 %, 7 % et 6 %. L’AUR est donnée premier parti du pays.

L'ouvrage paru dernièrement en langue allemande sur Jörg Haider fait l'objet d'un deuxième tirage.

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Autriche. L'ouvrage paru dernièrement en langue allemande sur Jörg Haider fait l'objet d'un deuxième tirage. Un troisième est en préparation.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/01/19/nou...)

Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 27 %.

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Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 27 % pour des élections législatives.

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Reform UK : patriotes

travaillistes

conservateurs

libéraux-démocrates

écologistes

SNP : indépendantistes écossais

Plaid Cymru : indépendantistes gallois

autres

"Meloni : "L’Europe doit rester unie mais avec Trump.""

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la réunion européenne sur l’Ukraine à Paris hier « Troupes pour Kiev, le coup de frein de l’Europe » (Repubblica), « Troupes en Ukraine, l’UE est divisée » (Messaggero), « L’Europe en panne, Meloni glaciale » (Stampa), « Meloni : « l’Europe doit rester unie mais avec Trump » » (Giornale), les ingérences russes en Italie « Moscou menace Mattarella. Des cyberpirates russes visent les banques et les transports » (Corriere della Sera), « Mattarella et l’Italie attaqués par les Russes » (Avvenire) et l’hospitalisation du pape François.

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la réunion sur l’Ukraine à Ryad, les faits divers et les secousses près des Champs Phlégréens.

La réunion européenne à Paris. Corriere della Sera « L’Europe n’abandonne pas l’Ukraine mais les leaders sont divisés sur l’envoi de troupes pour la paix. Macron espérait que « l’électrochoc » des déclarations de Vance à Munich pousse les grands pays européens à une réponse unitaire mais ça n’a pas été le cas. Melon, comme l’Allemagne et les Royaume-Uni, ont soutenu qu’il n’y a pas de sécurité possible sans les Etats-Unis. La présidente du Conseil répète que ‘’ce n’est pas une réunion contre Trump’’ . ‘’Pas de véritables négociations de paix sans de garanties fortes’’ est le mantra aussi de Scholz ». – Sole 24 Ore : « Malgré la situation très grave, les pays membres ont montré des divergences. La rencontre d’hier a semblé plutôt un échange de points de vue ». – Messaggero : « Fumée noire à Paris, même au format restreint voulu par Macron, l’Europe se divise sur l’envoi de troupes à Kiev, jugé « prématurée » par le Chancelier Scholz. Macron qui cherche à se relancer, le Chancelier agacé par l’hypothèse d’envoi de troupes qui part plut tôt, Meloni qui arrive avec une heure de retard : voici la photo de famille d’une Europe qui, dans un moment d’urgence, ne parvient pas à une mobilisation unitaire face au défi militaire de Poutine et face au pari géopolitique de Trump ». – Repubblica « Meloni est la cheffe de file de ceux qui s’opposent à l’envoi de soldats. Devant les dirigeants européens, elle répète ‘’ceci n’est pas une réunion contre Trump’’. – La Stampa : « « Meloni n’a rien fait pour masquer sa contrariété à Paris. Des positions communes ont été constatées sur les dépenses pour la Défense mais pas d’accord sur l’envoi des troupes. L’Italie et l’Espagne en particulier sont très prudentes sur l’envoi de troupes et voudraient une mission sous égide ONU, sans doute avec des militaires non européens (chinois et brésiliens ont été évoqués). Selon eux avoir l’estampille Nations unies seraient plus sûr pour se mettre à l’abri d’attaques russes éventuelles ». –Fatto Quotidiano : « À Paris, Macron se heurte à une réaction craintive et désunie. Starmer prône un déploiement à la frontière russo-ukrainienne, tandis que Scholz, Sánchez et Meloni s’y opposent. » - Il Giornale : « La défense européenne monte en puissance lors du sommet de l'Elysée, mais un envoi de troupes reste exclu  pour l’instant ». -  Domani : «G. Meloni, arrivée en retard au sommet pour défendre le modèle des centres en Albanie lors d’une conférence sur la lutte contre l’immigration irrégulière, fait filtrer sa « contrariété » face à l’initiative français qui voit notamment exclus les pays « les plus exposés » à la menace russe. Coincée dans une position délicate, entre son tropisme pro-Trump et la défense de “l’intérêt national” par une posture européenne, la présidente du Conseil italien s’associe aux modérés, dont Tusk et le secrétaire général de l’OTAN, Rutte. »

Le président italien Sergio Mattarella a provoqué la fureur de Moscou en dressant un parallèle entre l'agression russe contre l'Ukraine et le Troisième Reich, provoquant un regain des tensions déjà fortes entre les deux pays.

Il Messaggero, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense (extraits) : « Je n’ai jamais aimé les réunions européennes en petit format, encore moins si elles sont sans critère et sans préavis. Une Europe à plusieurs cercles concentriques ne peut pas exister. Dans cette phase, l’Italie se devait d’y être mais je veux être clair sur un point : sans les Etats-Unis on ne va nulle part. Dans les relations internationales, surtout dans des moments pareils, il faut garder son sang-froid et éviter la précipitation. Je me souviens que Macron avait évoqué une OTAN en état de mort cérébrale. Heureusement nous pouvons compter sur une leader comme Meloni, appréciée et pragmatique : elle gardera le dialogue ouvert entre les Etats-Unis, l’UE et l’Ukraine. Elle a un rapport solide avec Trump, vous verrez, cela sera très utile à l’Europe. Concernant les négociations, l’Europe doit pouvoir s’assoir à côté des Américains et avec la résistance ukrainienne. Concernant les troupes en Ukraine, nous pourrions prendre en considération cette option uniquement sous l’égide de l’ONU ou avec un mandat international. Toute autre hypothèse est vouée à l’échec ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec le général italien et député européen Roberto Vannacci.

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Italie. Entretien avec Roberto Vannacci :

https://www.breizh-info.com/2025/02/18/243916/roberto-van...

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Roberto Vannacci

17/02/2025

Viktor Orbán décore Aleksandar Vučić.

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Hongrie et Serbie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a remis au président serbe Aleksandar Vučić la Grand-Croix avec collier et étoile dorée de l'Ordre du Mérite hongrois.

Sahra Wagenknecht refusée à l'émission "Election Arena 2025".

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Allemagne. La Cour suprême a rejeté la demande du parti de gauche anti-immigration BSW de pouvoir prendre part à l’émission  « Election Arena 2025 » de la chaîne de télévision publique ARD. Le tribunal administratif de Cologne avait déjà rejeté une demande en urgence correspondante, au début février 2025. Seuls les principaux candidats y prendront part.

L'AfD est donnée à 22 % et le BSW à 5 %.

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Allemagne. Un autre sondage, pour les élections législatives qui auront lieu dimanche, donne les patriotes de l'AfD à 22 % et la gauche anti-immigration BSW à 5 %. [seuil électoral : 5 % ou 3 mandats directs]

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autre

Geert Wilders est opposé à l’envoi de soldats néerlandais en Ukraine.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders est opposé à l’envoi de soldats néerlandais en Ukraine. Il estime que les Ukrainiens vivant aux Pays-Bas doivent retourner en Ukraine afin d’aider leur pays, également en tant que soldats.

L'AfD est donnée à 20 % et le BSW à 4 %.

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Allemagne. Pour les élections législatives qui auront lieu dimanche, les patriotes de l'AfD sont donnés à 20 % et la gauche anti-immigration BSW à 4 %. [seuil électoral : 5 % ou 3 mandats directs]

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autre

"L’Europe et le sommet anti-Trump."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à la réunion européenne sur l’Ukraine à Paris « Kiev, duel entre l’Europe et les Etats-Unis » (Corriere della Sera), « Ukraine, voici le plan européen » (Repubblica), « Tajani (Forza Italia) : « Il n’y aura pas de paix sans l’Europe » » (La Stampa), « Europe, un sommet restreint » (Il Messaggero), « Ukraine, le pari risqué de Macron » (Giornale), « L’Europe et le sommet anti-Trump » (Domani).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la visite du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio en Israël, le débat politique sur le moratoire fiscal et les nouvelles secousses ressenties aux Champs Phlégréens (Naples).

Repubblica : « Le futur même de l’Union qui est en jeu, c’est un défi sans précédents à la fois politique, économique, culturel et potentiellement militaire. Depuis la capitale française, sous l’impulsion de Macron, les leaders européens diront à Trump qu’aucune paix en Ukraine ne sera acceptée sans impliquer l’Europe, dont la sécurité serait fortement menacée par un accord favorable à Poutine » – Quotidiano Nazionale : « Tous les leaders invités ont répondu présent à la réunion organisée par Paris. L’Europe doit faire entendre sa voix, pour l’Ukraine mais aussi pour elle-même ». « 

Corriere della Sera : « G. Meloni se rend à Paris mais avec quelques réserves :  au sein du gouvernement italien les perplexités quant au format choisi par Macron se renforcent. Meloni fait part de ses doutes à son équipe estimant qu’il aurait été préférable une réponse de la part de Bruxelles, par le biais d’un conseil européen extraordinaire », face à la stratégie de l’administration américaine. Meloni répète comme un mantra que ‘’la démocratie se base sur le « free speech »’’, entièrement d’accord avec ce qu’a déclaré J.D. Vance dans le fond, sans toutefois en partager l’agressivité. Le premier objectif de la diplomatie italienne est d’éviter un réel désengagement américain par rapport au conflit. Le journaliste évoque la possibilité d’une mission internationale de paix et si les Américains ne voulaient pas y participer, il faudrait penser à élargir à pays hors Europe, comme la Chine, sur une base Finul». –Repubblica, « L’irritation de Meloni suite à l’initiative de Macron » : « La présidente du Conseil tente d’abord de se défiler en appelant le Président français, imaginant une présence par visioconférence –en mettant en avant le peu de préavis et la préférence pour un lieu plus neutre (Bruxelles) – et critiquant le format Weimar +, soit l’absence d’autres dirigeants européens. Ensuite, elle cède. Messaggero : « Meloni aurait qualifié d’ « erreur » le format Weimar+, laissant de côté les pays qui sont « en première ligne » en Ukraine. L’irritation que le Palais Chigi laisse filtrer a pu être constaté par le fait qu’aucune communication officielle de la participation de Meloni au sommet n’a été adressée à la presse italienne, hier ». – Domani « Meloni devra clarifier sa position sur la guerre en Ukraine. Macron veut mettre fin au double-jeu. Réflexions sur une possible mission de paix ».

Suite à la Conférence de Munich - Stampa : « Les déclarations de Vance ont un avant-goût de guerre. Les Etats-Unis se posent en ennemis de l’Europe. Les messages de Washington ne laissent aucun doute sur leur aversion pour l’Europe et leur volonté de la punir. Pour Trump, nous sommes un rival commercial et un partenaire faible en matière de sécurité mais surtout un adversaire idéologique. Bruxelles doit retrousser ses manches pour augmenter son efficacité et réduire drastiquement la bureaucratie, sans quoi l’UE sera un dinosaure. Trump a déjà déclaré la guerre. »

Le sommet Etats-Unis/Russie à Ryad. Messaggero « Ryad, centre névralgique entre Kiev et le MO, se porte candidat pour devenir la capitale de la diplomatie mondiale. Le prince Bin Salman a un rapport privilégié avec Trump depuis longtemps. Par ailleurs, l’Arabie Saoudite n’adhérant pas à la CPI, Poutine ne court pas le risque d’être arrêté ». Tous reprennent les déclarations de Trump : « Poutine ne veut pas toute l’Ukraine, j’ai compris qu’il voulait que la guerre cesse ».

GouvernementMessaggero : « Impôts, fin de vie, relations avec Poutine, les dossiers qui agitent le centre-droit’’. ‘’La semaine s’annonce brûlante pour Giorgia Meloni, entre le Sommet à Paris sur l’Ukraine et le possible vote de défiance contre l’actuelle ministre du Tourisme, Daniela Santanchè (Frères d’Italie) (peut-être jeudi). Elle se fixe pour objectif de modérer les tons au sein de la majorité’’. ‘’Forza Italia rappelle que concernant la réduction de l’impôt sur le revenu, l’engagement avait déjà été pris. Mais la Ligue réplique : ‘il faut mettre fin aux ‘pourboires dérisoires’, on aidera véritablement la classe moyenne en archivant les procédures pour retards ou impayés‘’. ‘’Fratelli d’Italia glacial après que Moscou s’en soit pris au président italien Sergio Mattarella et l’absence de condamnation de la part de Matteo Salvini’’. ‘’Sur la fin de vie, les propos de Marina Berlusconi dans le Foglio semblent destinés à rouvrir le débat, alors que Forza Italia se divise sur la question’’. ‘’Forza Italia est en revanche unie sur le ‘ius scholae’ donnant droit à la nationalité italienne aux enfants ayant suivi leur scolarité en Italie, alors que la loi sur la citoyenneté est une ligne rouge absolue pour la Ligue’’. – Corriere della Sera : ‘’Fin de vie, l’impulsion venue de l’électorat de la Ligue : désormais Matteo Salvini n’exclut pas de soutenir une loi en ce sens’’. ‘’Le leader lance un sondage sur les réseaux sociaux et les ‘favorables’ l’emportent très largement sur les ‘conservateurs’. De la part du premier leader à avoir exhiber un rosaire sur la scène d’un meeting, on ne s’y attendait pas vraiment. Peut-être est-ce une forme de soutien au Président de la Vénétie, Luca Zaia (Ligue), qui promeut la légalisation de la fin de vie, ou alors à la Lombardie où vient d’avoir lieu le premier cas de suicide assisté. Juste avant, SkyTG24 avait présenté un sondage Youtrend selon lequel 77% des interrogés étaient favorables à une loi sur la fin de vie, et 14% contre’’. ‘’Mais les conservateurs, parmi l’électorat, des membres importants du parti et des ‘associations pour la vie’, réagissent vivement et se font entendre eux aussi’’. ‘’De nombreuses inconnues demeurent et le leader veut inscrire la question parmi les sujets du prochain Congrès de la Ligue. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec Fernand Kartheiser, député européen du parti national-conservateur luxembourgeois ADR.

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Luxembourg. Entretien avec Fernand Kartheiser, député européen et ancien président du parti national-conservateur luxembourgeois ADR :

https://www.breizh-info.com/2025/02/17/243860/fernand-kar...

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Fernand Kartheiser

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"Candidat de tête [aux élections européennes de 2024]. Pour un Luxembourg fort en Europe."

16/02/2025

Harald Vilimsky décoré par Aleksandar Vučić.

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Serbie et Autriche. Le chef de file de la délégation FPÖ au Parlement européen Harald Vilimsky a reçu, à Belgrade, des mains du président serbe Aleksandar Vučić l’Ordre du Drapeau serbe de premier rang.

Allemagne, lors des élections fictives pour les jeunes, l'AfD obtient 16 % et le BSW 3,43 %.

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Allemagne. Lors des élections fictives pour les jeunes intitulées U18, le parti patriotique AfD obtient 16 % et le parti de gauche anti-immigration BSW 3,43 %.

(https://wahlen.u18.org/wahlergebnisse/bundestagswahl)

Résultats pour chacun des 16 États, cliquer sur le carte :

https://wahlen.u18.org/wahlergebnisse/bundestagswahl

Alice Weidel accusée d'avoir rencontré à plusieurs reprises l'ambassadeur de Chine en Allemagne.

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Allemagne et Chine. Alice Weidel, la candidate du parti patriotique AfD à la Chancellerie, est accusée par l’organe de presse Bild d’avoir rencontré à plusieurs reprises secrètement l’ambassadeur de Chine en Allemagne. Alice Weidel a vécu à Pékin et à Shanghai pendant cinq ans et a appris la langue du pays. Elle confirme les rencontres et  explique qu’elle voulait savoir « comment les Chinois voient la situation en Ukraine avec la Russie ».

15/02/2025

Le dirigeant de la campagne électorale de Călin Georgescu a été perquisitionné par les forces de l’ordre.

Roumanie. Le dirigeant de la campagne électorale du candidat arrivé premier à l’issue du premier tour annulé des élections présidentielles Călin Georgescu a été perquisitionné par les forces de l’ordre.

Le FPÖ accuse l'ÖVP d'avoir pris ses ordres auprès de la CDU et du PPE.

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Autriche et UE. Le parti patriotique FPÖ accuse le parti social-chrétien/conservateur ÖVP d’avoir pris ses ordres auprès des démocrates-chrétiens allemands de la CDU et du chef de groupe du Parti populaire européen Manfred Weber des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU, lors des négociations en vue de former un gouvernement FPÖ-ÖVP qui ont échouées.

Le vice-président des États-Unis Vance rencontre Alice Weidel.

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Allemagne et États-Unis. Le vice-président US Vance a rencontré, après son discours ce 14 février, la candidate à la Chancellerie du parti patriotique AfD Alice Weidel dans un autre endroit, pour une conversation d'environ 30 minutes.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/14/le-...)

Le BSW neutralise le vote de la Thuringe et du Brandebourg au Sénat, à propos de la guerre en Ukraine.

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Allemagne. À l’occasion de l’anniversaire du début de la guerre en Ukraine, le Sénat a émis une motion condamnant l’attaque russe. Les gouvernements des deux États allemands auxquels le parti de gauche anti-immigration BSW, qui désire privilégier le dialogue international, prend part ne sont pas parvenus à un accord : la Thuringe et le Brandebourg. Les représentants de ces deux États se sont abstenus lors du vote.

Slovénie : le SDS donné à 37 % et le SNS à 2 %.

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Slovénie. Un sondage Mediana donne les nationaux-conservateurs du SDS de Janez Janša à 37 % et les nationalistes du SNS à 2 %.

14/02/2025

Jordan Bardella prendra la parole lors du CPAC, le plus influent rassemblement des conservateurs au monde.

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USA et France. Le président du Rassemblement national Jordan Bardella prendra la parole lors du CPAC, le plus influent rassemblement des conservateurs au monde, aux USA.

Le vice-président des États-Unis Vance tient à Munich un discours à propos de la démocratie et de la politique migratoire.

 États-Unis et Allemagne.

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même lorsqu’elle vous paraît surprenante, même lorsque vous n’êtes pas d’accord. (…) Croire en la démocratie, c’est croire que chaque citoyen a une voix et une sagesse en lui. (…) » 

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/14/le-...)

Le vice-président américain Vance a annoncé qu’il fera pression sur les politiciens allemands afin que ceux-ci travaillent avec tous les partis politiques, y compris le parti patriotique AfD.

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États-Unis et Allemagne. Dans une interview accordée au Wall Street Journal, le vice-président américain Vance a annoncé qu’il fera pression sur les politiciens allemands afin que ceux-ci travaillent avec tous les partis politiques, y compris le parti patriotique AfD.

"Trump : les droits de douane pour les alliés "pires que les ennemis"."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes sont consacrées ce matin à l'Ukraine « Zelensky : « pas de pacte sans l'Ukraine » » (Corriere della Sera), « Coup d'envoi des négociations » (Stampa), « Ukraine, négociations sans l'UE » (Messaggero), Les droits de douane « Droits de douane, le coup de poing de Trump » (Repubblica), « L'arnaque mondiale » (Stampa), « Le président américain signe pour des droits de douane réciproques » (Messaggero), « Trump : les droits de douane pour les alliés « pires que les ennemis » » (Giornale), et l'IA « Argent et talents, l'Europe s'active pour relever le défi de l'IA » (Corriere della Sera).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’attentat terroriste à Munichles intempéries avec des pluies torrentielles dans le centre de l’Italie et la nomination des juges constitutionnels.

Gouvernement. – Il Messaggero : « Giorgia Meloni change de méthode ; le signal adressé à la Présidence de la République et maintenant le ‘dossier Albanie’ ‘’. ‘’Giorgia Meloni étudie les prochains coups à jouer, aux prises avec beaucoup de problèmes à résoudre. Elle envoie des signaux de détente, aux magistrats et à la Cour pénale internationale pour n’en citer que quelques-uns, appelle les oppositions (Elly Schlein et Giuseppe Conte) après des semaines de guérilla afin de trouver un accord sur la Cour constitutionnelle adressant ainsi un signal à la Présidence de la République qui fait comprendre sa ‘satisfaction’ à la suite de la nomination des quatre juges de la Cour et pour la méthode employée. Mais il y a encore beaucoup d’objectifs à atteindre, raison pour laquelle elle a notamment raté le sommet international sur l’Intelligence artificielle, envoyant à Paris le ministre des Entreprises Adolfo Urso (Frères d’Italie). Idem pour la Conférence sur la sécurité à Munich. Après un mois de missions, Giorgia Meloni a renoncé à son agenda international se retranchant au Palais Chigi, siège de la Présidence du Conseil, pour gérer de tout autres ennuis. Elle serait inquiète de la fuite d’informations sur les journaux, signe d’un malaise au sein des services de renseignements, et des ‘surprises’ pourraient prochainement apparaitre dans la presse. Matteo Renzi l’attaque ‘on a invité le pape au G7 dans les Pouilles pour parler d’IA et ensuite G. Meloni ne se présente pas à Paris ?! C’est le symptôme des difficultés dans lesquelles elle se trouve’’. ‘’Enfin il y a le dossier des centres pour migrants en Albanie, qui nécessite de jongler entre plusieurs interlocuteurs, de l’UE à Tirana en passant par le Président italien. Les techniciens du gouvernement continuent à travailler dans l’attente du verdict de la Cour de justice européenne, pour transformer l’usage des hotsposts de Shengjin et Gjader pour en faire un centre pour migrants se trouvant en Italie et déjà visés par un décret d’expulsion. Il faudra surmonter les résistances du Président albanais pour revoir le protocole d’accord. »

Droits de douane. – Repubblica : « Prise de court par Trump, Meloni change de ligne et appelle von der Leyen « nous répondrons de manière unie » : « La présidente du Conseil comptait jouer toute une autre partie avec Trump, notamment sur les droits de douane, mais aussi sur l’Ukraine. Elle comptait devenir dès le début l’Européenne en mesure de parler à la Maison Blanche, sans intermédiaires. Elle y croit toujours, mais à ce stade elle doit gérer un fait : Trump est en train de frapper l’Europe sans faire de distinctions. Il tente de la désarticuler. Meloni a dû par conséquent faire des démarches informelles et nécessaires : elle a communiqué à la Commission Européenne que l’Italie sera aux côtés de Bruxelles dans les réactions aux taxes imposées par Washington. Ainsi, Meloni adhérera à la ligne promise par von der Leyen et soutenue par Macron ». – Sole 24 Ore : « D’après le rapport du Centre d’études de Confindustria : pour l’Italie (et pour l’Europe) il y aurait des risques élevés en raison des connexions économiques extrêmement profondes puisque les États-Unis sont la première destination hors UE pour les exportations italiennes de biens et de services et la première pour les investissements étrangers directs. La note souligne que les exportations italiennes sont plus exposées que la moyenne de l'UE au marché américain : 22,2 % des ventes contre 19,7 % pour l'UE. Parmi les secteurs les plus exposés figurent les boissons (39 %), les véhicules à moteur et autres équipements de transport (30,7 % et 34 %) et les produits pharmaceutiques (30,7 %). À l'inverse, les importations italiennes sont moins dépendantes que la moyenne de l'UE : 9,9 % contre 13,8 % des achats hors UE ». – Messaggero : « Boissons, médicaments et automobile, les secteurs [italiens] les plus exposés aux tarifs douaniers des Etats-Unis’’. ‘’La Confindustria indiquent que les nouveaux droits de douane de D. Trump risquent de frapper les principaux secteurs italiens d’import-export avec les Etats-Unis : machine et équipements d’usine (premier exportateur), médicaments (premier importateur, les secteurs automobile et alimentaire, qui tous ensemble, génèrent près des ¾ du surplus commercial italien vis-à-vis des Etats-Unis, s’élevant à 40 milliards environ. Par ailleurs, l’industrie européenne a bouclé l’année 2024 de la pire des manières. Après 12 mois, la première économie continue à aller mal avec une production allemande qui recule de 4%, -1,2% en France et -7,1% en Italie. C’est surtout la situation de l’Allemagne, la locomotive, qui inquiète. Avec une industrie allemande qui achète de moins en moins à l’Italie, les droits de douane américain pourraient appauvrir encore plus le pays. Confindustria souligne les ‘connexions économiques extrêmement profondes’ entre Italie et Etats-Unis. »

Migrants. Il Foglio - « La France soutient l’Italie sur le modèle Albanie, et figure parmi les pays - douze au total - qui ont présenté des « observations écrites » à la Cour européenne de justice lors de l'audience prévue le 25 février prochain « concernant les affaires préjudicielles C758/24 et C759/24 soulevées par le Tribunal ordinaire de Rome sur la question des pays sûrs ». Il s’agit d’une démarche à fort impact politique et diplomatique que le Palais Chigi et l’Intérieur sont en train de jouer pour tenter de sortir des sables mouvants albanais. Parmi les arguments du ministre Piantedosi, il y a l’interprétation de la décision de la Cassation de la Cour de Justice européenne qui rappelle que c’est à l’exécutif de faire la liste des pays sûrs et que le juge peut s’y opposer uniquement dans des cas spécifiques où la violation de normes UE est évidente. Quoi qu’il en soit, le soutien français au modèle albanais demeure la nouvelle du jour ». – Repubblica : « Le gouvernement reporte le décret sur les centres en Albanie. Selon la police pénitencier en quatre mois 320 000 € ont été gaspillé pour payer le personnel censé assurer la garde à la petite prison de Gjader qui jusque-là n’a jamais accueilli personne. Un an après la ratification du protocole avec Tirana, Medihospes, la société qui avait remporté l’appel d’offre pour la gestion des centres, a décidé de licencier la plupart de ses employés, environ une centaine. Pour sa part, le ministre de l’Intérieur Piantedosi (indépendant) répond que ‘’nous ne viderons pas les centres en Albanie’’. Or, nul ne sait comment le gouvernement aurait l’intention de les remplir. L’hypothèse de les transformer en centres de rapatriement des migrants irréguliers rencontrerait plusieurs obstacles juridiques au point où les bureaux de l’Intérieur et du Palais Chigi se retrouverait en impasse, d’où l’annonce du report du décret annoncé. Au sein du gouvernement une réflexion est en train de se frayer un chemin sur le fait qu’il soit préférable attendre que la Cour de Justice européenne se prononce sur le décret concernant les pays considérés comme sûrs par l’Italie. »

Hausse des prix énergétique. – La Stampa « Dans dix jours ce sera le troisième anniversaire depuis le début de l’invasion russe en Ukraine et l’Europe a encore un gros problème : l’énergie. L’hypothèse qui commence à circuler à Bruxelles est celle d’introduire un plafond européen au prix du gaz. L’Europe est encore vulnérable de ce point de vue. A cela s’ajoute la guerre commerciale de Trump qui pousse l’Europe à des rétorsions sur les importations du gaz liquide. Pour le gouvernement italien il s’agit d’une tuile inattendue. Le prix du gaz est déjà beaucoup plus élevé en Italie par rapport à la plupart des pays partenaires. Le ministre de l’Economie Giorgetti, interrogé au Sénat, a annoncé des mesures dans les prochaines semaines pour aider les foyers et les entreprises. L’association des consommateurs Assoutenti dénonce : ‘’les prix ont haussé de +21% en un an’’. Entretemps, les partis d’opposition critiquent l’exécutif d’inertie ».

UkraineLa Stampa : « Meloni joue les équilibristes entre l’Amérique et l’UE » : « L’assurance avec laquelle Meloni rassurait l’Europe sur la distance entre ‘’ce que Trump dit et ce que Trump fait’’ cède le pas au doute sur le fait que l’Italie puisse se retrouver prise au piège entre un rapport privilégié avec l’administration américaine et la certitude du fait qu’il soit impossible de renier son ADN européen. Au sein du gouvernement, il y a la crainte de se retrouver à devoir choisir entre les deux. D’où les déclarations très équilibrées du ministre des affaires étrangères Tajani ou du ministre de la Défense Crosetto. Le sens de l’appel italien est le suivant : Bruxelles doit tirer le meilleur parti d'une situation compliquée. C'est-à-dire ne pas exaspérer l'unilatéralisme trumpien mais se montrer indulgent à l'égard de son pragmatisme. Un peu comme elle l'a déjà fait lors du Conseil européen informel à propos des droits de douane que le président américain est prêt à imposer aux Vingt-sept ». – Fatto Quotidiano : « Ursula, Macron et compagnie : Trump efface l’Europe ». Les dirigeants européens sont pris au dépourvu par le revirement de Washington : Trump exige que l’Ukraine cède des territoires, renonce à l’OTAN et que l’Europe, exclue des négociations entre la Maison-Blanche et le Kremlin, prenne en charge la reconstruction et le maintien de la paix. Von der Leyen, en réunion avec le vice-président Vance à Paris lors du sommet sur l’IA pendant que l’émissaire américain négociait à Moscou, et Scholz n’auraient pas été informés. La Haute Représentante Kallas appelle à un rôle central de l’UE, mais Von der Leyen, engagée dans des négociations secrètes avec Washington pour éviter une guerre commerciale, reste silencieuse. Seule la France s’oppose fermement : ‘’Nous restons attachés à l’idée d’un parcours de l’Ukraine vers l’OTAN. Pas de paix sans garanties de sécurité qu’elle soit équitable et durable’’, tranche Jean-Noël Barrot. Des gages que le Président Macron avait proposés pour obtenir par l’envoi en Ukraine de troupes de l’OTAN, malgré le scepticisme des observateurs internationaux. Trump exige un effort de défense à 5 % du PIB, Rutte plaide pour dépasser 3 %, alors que la plupart des États stagnent autour de 2 % – l’Italie reste à 1,5 %. Mais le frein budgétaire persiste, notamment pour la France, dont le déficit a dépassé 6 % en 2024, le double du seuil autorisé par le Pacte de stabilité. Crosetto avertit : ‘’L’éclatement de l’Alliance est le plus beau cadeau pour Poutine’’ ». »

Il Messaggero, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy : « Les guerres commerciales tuent l’industrie, l’UE doit faire en sorte de relancer les secteurs automobiles et de l’acier et se doter immédiatement d’une véritable politique industrielle afin de redevenir compétitive face aux autres acteurs globaux’’. ‘’L’Europe ne peut pas se permettre de pénaliser ses industries stratégiques dans un tel moment’’. ‘’L’Italie a été la première à dénoncer les folies du Green Deal et a promu une vaste réforme des règles européennes sur les secteurs les plus énergivores. Le Competitiveness Compass est un premier pas qui doit se traduire en mesures concrètes’’. ‘’Evitons tout scénario de conflit avec les Etats-Unis qui serait préjudiciable pour tout le monde. En particulier pour l’Italie, devenue l’année dernière le quatrième pays exportateur au monde. Giorgia Meloni peut construire un pont avec Washington et éviter l’escalade’’. ‘’Nous exportons 160 000 tonnes d’acier aux Etats-Unis, nos marchés sont ailleurs. Les droits de douanes américains ne sont pas le problème, mais la politique européenne’’. ‘’Sur l’automobile nous avons obtenu un résultat important avec le Plan Italie de Stellantis qui replace notre pays au centre de la stratégie du groupe avec 2 milliards d’investissements pour les sites italiens’’. ‘’Concernant l’énergie, nous nous intéressons à des solutions structurelles telles que le nucléaire de nouvelle génération, qui sera disponible dans les prochaines années’’. ‘’L’Italie, suite à l’accord entre Baykar et Piaggio Aero, peut devenir acteur dans la production de drones et nous étudions d’autres alliances avec des entreprises du secteur, telles que Leonardo, pour renforcer notre secteur aérospatial et notre leadership en Europe. »

Il Mattino, A. Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères italien : « L’Italie peut jouer un rôle de pont entre Washington, Moscou et Kiev et sera un acteur clé de la reconstruction ukrainienne lors de la conférence du 11 juillet à Rome. Nous sommes favorables à une défense européenne commune et à l’augmentation de la contribution à l’OTAN, mais avec des garanties économiques : la révision du Pacte de stabilité, les Eurobonds ou la réaffectation des fonds inutilisés du MES et du PNRR. L’Ukraine ne sera jamais russe, mais l’élargissement de l’UE passe d’abord par les Balkans. Sur les droits de douane, l’Italie reste le meilleur ambassadeur de l’UE et un accord avec les États-Unis est envisageable. De la part du gouvernement italien il n’y a aucune volonté de délégitimer la CPI : sur l’affaire Almasri, l’Italie soulève uniquement des questions procédurales d’ordre juridique. ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview de l'ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki par Lionel Baland.

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Pologne. Entretien avec l'ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki :

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