08/02/2025
Le Likoud devient officiellement un observateur au sein du parti européen Patriotes pour l’Europe.
UE et Israël. Le Likoud, le parti du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, devient officiellement un observateur au sein du parti européen Patriotes pour l’Europe.
14:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Markus Söder affirme que la CDU/CSU ne gouvernera pas avec les patriotes de l’AfD.
Allemagne. Le président du parti social-chrétien bavarois CSU Markus Söder affirme que la CDU/CSU ne gouvernera pas avec les patriotes de l’AfD.
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec Marion Maréchal.
France et UE. Entretien avec Marion Maréchal :
https://www.breizh-info.com/2025/02/08/243608/marion-mare...
12:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2025
Mecklembourg-Poméranie occidentale : l'AfD donnée à 30 % et le BSW à 11 %.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. L'AfD est donnée à 30 % et le BSW à 11 % pour les élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale de l'automne 2026.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/laender.htm#mv)
SPD : sociaux-démocrates
AfD : nationalistes
CDU : démocrates-chrétiens
Die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
21:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Patriotes pour l'Europe organise un rassemblement en utilisant le slogan "Make Europe Great Again".
UE et Espagne. Patriotes pour l'Europe organise un rassemblement à Madrid en Espagne en utilisant le slogan « Make Europe Great Again ».
Viktor Orbán (Fidesz-Hongrie), Matteo Salvini (Ligue-Italie), Marine Le Pen (Rassemblement national-France), Harald Vilimsky (FPÖ-Autriche), Andrej Babiš (Tchéquie-ANO), Geert Wilders (PVV-Pays-Bas)
21:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Élections locales partielles : Reform UK emporte trois sièges.
Royaume-Uni. Lors d’élections locales partielles portant sur six sièges, Reform UK de Nigel Farage emporte trois sièges. De plus, cette formation politique arrive deuxième dans deux autres cas et ne s’est pas présentée dans le dernier.
15:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni défie La Haye."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'affaire Almasri « L'affaire Almasri atteint l'Europe » (Corriere della Sera), « L'affrontement gouvernement- CPI » (Repubblica), « Meloni défie La Haye » (Stampa), « La plainte de La Haye contre l'Italie. Le gouvernement : aucune enquête en cours » (Messaggero) et les droits de douane « La stratégie contre les droits de douane du gouvernement » (Messaggero).
Affaire Almasri. Corriere della Sera : « Le bureau du procureur international de La Haye a reçu une plainte de la part d’un migrant soudanais concernant les actions du gouvernement pour « obstruction à l'administration de la justice en vertu de l'article 70 du statut de Rome ». Des sources judiciaires indiquent que « la CPI (Cour pénale internationale, ndlr) n'est saisie d'aucune affaire contre un fonctionnaire italien » et qu'aucune enquête n'a été ouverte. A Strasbourg, le Parlement européen discutera de la question dans le cadre du débat « sur la protection du droit international et les prérogatives de la Cour pénale internationale ». – Repubblica : « La secrétaire du PD, Elly Schlein, souligne que « les paroles prononcées par le ministre de la justice Nordio (Frères d’Italie) ont ouvert un conflit sans précédent avec la CPI, résultat des contradictions du gouvernement et du choix que Meloni n'a pas eu le courage d'expliquer ». Elle demande donc à la Présidente du Conseil de « répondre politiquement de cette affaire, devant le Parlement et le pays ». Et encore : « Arrêtez de vous cacher, cela fait des jours que vous n’avez pas prononcé un mot sur ce sujet ». L'intention du gouvernement de poursuivre les juges de La Haye demeure. L'opposition est donc prête à revenir sur le terrain, cette fois au sein de l'Europarlement, qui a programmé un débat sur « la protection de la justice internationale et de ses institutions, en particulier la Cour pénale internationale et la Cour internationale de justice » pour mardi prochain à Strasbourg. Pour couper court aux accusations venues d'Italie ». – Sole 24 Ore : « L'affaire pose un problème de politique étrangère à la présidente du Conseil, car suivre Washington contre la CPI pourrait ouvrir de nouveaux fronts avec l'Europe. Hier encore, le président du Conseil européen, M. Costa, a défendu la Cour de La Haye « qui a un rôle essentiel, elle est indépendante et impartiale ». Il serait préférable d’être prudent, notamment dans un moment où à Bruxelles les soupçons sur la tentative de Meloni d’ouvrir des négociations en solitaire pour avoir des droits de douane allégés, ne font qu’augmenter »
Affaire Paragon. – Repubblica : « Chasser les soupçons du Palais Chigi. Aussi vite que possible. C’est ce à quoi a servi la note diffusée mercredi soir par les bureaux de la présidente du Conseil Giorgia Meloni, qui, quelques heures après le déclenchement de l’affaire Paragon, excluaient catégoriquement tout « contrôle des services de renseignement et donc du gouvernement » sur les journalistes. En d'autres termes : l’exécutif n'a rien à voir avec cette histoire d’espionnage qui avait pour cible chroniqueurs et activistes indésirables à la droite. Mais le bug retentissant est là. Indéniable. Et le logiciel d’interception Graphite, que la société qui le produit admet elle-même, n’est fourni qu’aux gouvernements, pas aux particuliers. La question demeure, donc. Entretemps, la société Paragon résilie le contrat avec le gouvernement pour l’utilisation anormale de l’outil d’interception des systèmes ‘’destinés uniquement à l’enquête sur les crimes graves tels que la mafia et le trafic de drogue." »
Droits de douane. Il Messaggero : « Le gouvernement Meloni est en train de préparer un plan de repli pour sauver l’export italien. Sauver le commerce italien des turbulences géopolitiques est le grand défi de sa troisième année au pouvoir. Il est désormais inscrit noir sur blanc dans les nouvelles orientations politiques du Palais Chigi pour 2025. Préambule : « Il faut réfléchir à l'identification des outils les plus efficaces pour renforcer la compétitivité de l'Europe sur la scène internationale », lit-on dans le document qui dicte l'agenda de la présidence du Conseil. Le regard est tourné vers l'Est. Vers le Moyen-Orient et surtout vers le Golfe, où Meloni a arraché en un mois des accords de taille maximale. Dix milliards d'euros, c'est la valeur des accords signés à Riyad avec bin Salman, auxquels s'ajoute le pacte sur les énergies renouvelables avec les Émirats et l'Albanie annoncé à Abou Dhabi. Du Brésil à la Chine, en passant par le Vietnam, Singapour et l’Inde, le plan de repli pour protéger l’export italien ».
Aides alimentaires italiennes à Gaza. Sole 24 Ore : « Le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia) était présent lors de la livraison des aides alimentaires italiennes dans la Bande de Gaza. Depuis le port de Ashdod, il explique : ‘’nous travaillons à ce stade avec une autre organisation des Nations unies, le Programme alimentaire mondial, avec lequel nous sommes très heureux de collaborer, qui a distribué, à notre demande, les marchandises que nous avons envoyées à la population civile de Gaza. Pour nous, à Gaza, les Nations unies sont représentées par le PAM, que nous préférons’’ ». L'Italie confirme son « rôle actif pour la paix et pour assurer que la trêve puisse aller de l'avant, avec l'objectif ultime de pouvoir unifier la Palestine », assure Tajani. ‘’La position italienne est claire : deux peuples et deux États. Le nouvel État palestinien devra reconnaître Israël et sera reconnu par Israël. Toute autre démarche serait irréaliste, erronée et je dirais même contre-productive’’ ». En outre, M. Tajani a confirmé l'engagement d'emmener 14 enfants atteints de cancer en dehors de la bande de Gaza pour les traiter dans des établissements médicaux du Piémont, du Latium et de la Lombardie. Et à l'avenir, dans d'autres établissements italiens également, « l'objectif est d'augmenter encore le nombre de ces enfants » a-t-il ajouté ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2025
Le MCG lance une initiative pour exclure les travailleurs frontaliers des postes "stratégiques".
Suisse. Canton de Genève. Le MCG lance une initiative pour exclure les travailleurs frontaliers des postes « stratégiques » : « Il s’agit de garder la souveraineté sur des postes clés de l’État, comme au sein de la Cour des comptes ou au Département des finances et d’éviter que des personnes sans attaches directes ne viennent diriger notre canton. »
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 29 %.
Royaume-Uni. Le parti patriotique Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 29 % pour des élections législatives.
Reform UK : patriotes
travaillistes
conservateurs
libéraux-démocrates
écologistes
SNP : indépendantistes écossais
autres
Plaid Cymru : indépendantistes gallois
23:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU se déclare "antifasciste".
Allemagne. Alors que le parti démocrate-chrétien CDU voit ses locaux et ses lieux de réunions être visés par diverses attaques à la peinture émanant de la gauche radicale suite à son tournant restrictif en matière migratoire, la vice-présidente de la CDU Karin Prien déclare : « À mon avis, notre ADN est antifasciste, et donc antitotalitaire ... Nous n'avons besoin d'aucun cours particulier d'antifascisme de qui que ce soit dans ce pays ... » tout en précisant qu’aucun rapprochement n’aura lieu de quelque manière que ce soit avec le parti patriotique AfD. Le président de la CDU Friedrich Merz applaudit.
22:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BSW promet 100 euros de plus par mois dans le portefeuille des citoyens.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW promet 100 euros de plus par mois dans le portefeuille des citoyens via des réformes fiscales et sociales.
13:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Almasri, Nordio accuse La Haye."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'affaire Almasri « L'affaire libyenne, c'est la bagarre à la Chambre » (Corriere della Sera), « Almasri, la bataille contre Nordio » (Repubblica), « Almasri, Nordio (Frères d’Italie) contredit Piantedosi (indépendant) » (Stampa), « Almasri, Nordio accuse La Haye » (Messaggero), les propos de Trump sur Gaza « Une riviera à Gaza, le monde rejette le plan de Trump » (Corriere della Sera), « Trump : plan pour Gaza. Le non des pays arabes et de l'UE » (Repubblica), « Gaza beach » (Stampa), « Une riviera à Gaza, un concert de non à Trump » (Messaggero), « La riviera à Gaza, ce qu'il y a derrière le projet » (Giornale) et les propos du Président S. Mattarella « UE et Musk, le signal d'alarme de Mattarella » (Stampa), « Musk, Ukraine, le coup de poing de Mattarella » (Giornale).
Le hashtag #Nordio, au sujet de l’intervention de Carlo Nordio à la Chambre sur l’affaire Almasri, fait tendance.
Affaire Almasri. – Repubblica : « Le ministre italien de la Justice Carlo Nordio change de version lors de son audition au Parlement. Lors de la séance consacrée hier à l’affaire Almasri, le gouvernement a abandonné son argumentation fondée sur un ressort de la procédure juridique. L’explication de la libération du général libyen à cause d’un ressort juridique était pourtant la version exposée par Giorgia Meloni dans une vidéo, accusant le Procureur de Rome, Francesco Lo Voi, de ce manquement. Carlo Nordio a admis que son ministère avait été en contact avec la CPI mais il s’en prend au tribunal international, remettant en cause la légitimité du mandat d’arrestation émis à l’encontre du général Almasri. Cette nouvelle version et défense du gouvernement italien pourrait amener l’Italie à faire l’objet d’une procédure du Conseil de sécurité de l’ONU. Les erreurs dans le mandat émis par la CPI pointées par Carlo Nordio auraient pu être corrigées devant la Cour et l’Italie se doit d’exécuter tout mandat émis par la CPI, en vertu des accords signés. »
Carlo Nordio
OMS. – La Stampa : « La Lombardie vote pour sortir de l’OMS ». « Après l’annonce de D. Trump de vouloir sortir de l’OMS et le projet de loi déposé par la Ligue, le débat arrive dans les territoires. C’est la région Lombardie qui le fait en approuvant une motion qui engage son Conseil à « agir comme porte-parole auprès du gouvernement sur l’opportunité d’une modification radicale des mécanismes de fonctionnement de l’OMS ». Le premier signataire de la motion, le membre de la Ligue Emanuele Monti, responsable sanitaire pour son parti, affirme ‘’c’est une question de réalisme. Il faut reconnaitre qu’il y a beaucoup de choses qui ne marchent pas et qui ont provoqué un tas de problèmes pendant la pandémie, la lenteur des communications de l’état d’urgence mais aussi la gouvernance qui est peu transparente. Puis si les Etats-Unis sortent de l’OMS, nous qui sommes des alliés devrions en faire autant’’ ». Pourtant le parti allié Forza Italia précise ‘’la permanence de l’Italie dans l’OMS n’est pas en discussion’’ ».
Nucléaire. Sole 24 Ore : « Après de nombreux débats, le nucléaire italien est prêt à redémarrer pour de vrai.
Ingérences d’E. Musk en Europe. – Repubblica : « L’avertissement anti-souverainiste de Sergio Mattarella qui dénonce des ‘usurpateurs de la démocratie’ ‘’. ‘’Le Président de la République italienne a reçu hier à Marseille une Laurea honoris causa. Dans son discours, il a comparé la Russie au Troisième Reich dans son invasion de l’Ukraine’’. ‘’Surtout, il est de plus en plus clair lorsqu’il dénonce les saboteurs de l’Etat de droit, les Musk, les Trump, les ‘technoligarques’ qui ‘aspirent à se voir confier des seigneuries dans le domaine public pour gérer une partie des biens communs’, ceux qui menacent de quitter des instances internationales ‘qui ont garanti 70 ans de paix’, et met en garde contre l’histoire qui pourrait se répéter, rappelant le protectionnisme des années ’30, les dictatures, les guerres mondiales’’. ‘’S. Mattarella s’adresse à l’Europe, aux dirigeants libéraux : ‘En théorie nous disposons des instruments et des normes pour faire face à cette période, alors pourquoi le système multilatéral semble-t-il ne pas y parvenir ? Il est temps d’agir !’, ‘L’Europe veut-elle être l’objet de la dispute internationale ou au contraire devenir un sujet de la politique internationale ?’ ».
Propos de D. Trump sur Gaza. – Repubblica : « Réactions de l’Italie suite aux déclarations de Donald Trump sur la bande de Gaza. Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, s’oppose à une telle opération mais l’idée lancée par le nouveau président américain divise les deux vice-Présidents du Conseil. Matteo Salvini, dans un communiqué de la Ligue, affirme quant à lui ‘porter une grande attention aux propositions de D. Trump pour Gaza et la riviera du Moyen-Orient, espérant qu’elles puissent se concrétiser et ouvrir une nouvelle phase de paix et de prospérité’. Pour A. Tajani, plus prudent, ‘il faudra à Gaza une phase de transition, si possible dirigée par les pays arabes et avec une présence internationale’, l’Italie étant prête à envoyer des soldats ‘pour réunifier Gaza et la Cisjordanie’. » – Messaggero : entretien d’Ettore Sequi, diplomate : « C’est une solution dangereuse y compris pour l’Occident’’. ‘’Trump a embrasé les esprits des Palestiniens et le risque terroriste est croissant, en fermant en particulier dans les camps de réfugiés’’. ‘’Trump a voulu jeter une pierre dans l’eau pour pouvoir ensuite ouvrir les négociations dans une position de force. Les pays concernés ne peuvent pas accepter cette idée’’. ‘’Le nom de Marwan Barghouti, actuellement détenu en Israël, émerge comme potentiel nouveau leader palestinien’’. ‘’La solution à deux Etats reste la meilleure, mais Netanyahou n’en veut pas et Trump a peut-être changé d’avis.’’ »
Motion de censure. – Corriere della Sera : « Les socialistes et Marine Le Pen sauvent le gouvernement » : « La France a enfin une loi de finances pour 2025 et continue par conséquent à avoir un gouvernement en charge. Cela n’était pas donné pour acquis. Le Parti socialiste d’O. Faure et le RN de Marine Le Pen ont annoncé faire ‘’un choix de responsabilité’’. Bayrou peut se réjouir et se déclarer vainqueur. Ce vote a donné un bol d’oxygène à l’exécutif. Il sera utile de suivre le bras-de-fer en cours à gauche car cela aura des retombées lors des probables élections législatives de cet été ». – Sole 24 Ore : « La motion de censure ayant été rejetée, le gouvernement de François Bayrou survit, du moins pour le moment ». – Il Foglio : « Les socialistes français sauvent Bayrou, les motions de censure de Mélenchon sont rejetées. C’est la ‘’politique du compromis’’. Les socialistes, pour souligner leur rôle d’opposition, ont toutefois présenté leur propre motion sur ‘’les valeurs’’. Une stratégie pour se démarquer de Bayrou après ses phrases sur l’immigration en sauce lepéniste, sans pour autant le faire tomber. Les socialistes, après des années de disparition, reviennent au cœur de la scène politique. »
Corriere della Sera, Paolo Gentiloni, ancien commissaire européen (droits de douane) : « Ce n’est pas uniquement le secteur alimentaire qui est en danger mais tout l’Occident. C’est Ursula von der Leyen qui doit dialoguer avec Trump, d’autant plus que la politique alimentaire relève de compétence de la Commission Européenne. Q. Y a-t-il de l’espace pour les négociateurs comme par exemple G. Meloni ? S’il est vrai qu’il y a de bonnes relations avec Trump et Musk, cela pourrait être utile. En diplomatie les relations personnelles sont toujours utiles. Rappelons toutefois qu'avec son excédent de 45 milliards d'euros, l'Italie ne représente que 20 % du problème de Trump avec l'UE, avec laquelle le déficit américain s'élève à 210 milliards d'euros. Q. Quelles retombées y aurait-il sur l’Italie s’il devait y avoir des accords séparés sur les droits commerciaux ? C’est de la pure fantaisie. La Commission est prête à répondre aux différents scenarii et aux différents niveaux d’action des Etats-Unis. Briser maintenant l’unité européenne, notamment sur des matières de compétence de Bruxelles, serait très négatif pour notre pays. Puisque nous sommes encore dans une phase d’annonces avec des finalités de négociation, l’UE pourrait proposer en contrepartie l’achat d’armes aux Etats-Unis, car elle en a besoin de toute manière. Si en revanche Trump ne cherche pas de contreparties, l’Europe devra réagir : comme l’a dit Scholz, face aux droits de douanes l’on répond de la même manière. Il faut éviter une guerre commerciale, qui aurait de lourdes retombées également sur l’économie américaine. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Entretien de Lionel Baland avec Drieu Godefridi à propos du nouveau gouvernement belge.
Belgique. L'entretien pour Breizh-info avec Drieu Godefridi, qui a été la figure de proue en Wallonie du parti nationaliste flamand N-VA, le parti du nouveau Premier ministre belge Bart De Wever, lors des élections législatives de 2024. Il parle du fameux « cordon sanitaire » en Belgique :
https://www.breizh-info.com/2025/02/06/243540/drieu-godef...
Drieu Godefridi
11:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2025
La Conférence de Munich sur la sécurité interdit la présence du parti patriotique AfD et du parti de gauche anti-immigration BSW.
Allemagne. La Conférence de Munich sur la sécurité interdit la présence du parti patriotique AfD et du parti de gauche anti-immigration BSW, car, selon l’organisateur, les deux partis ne respectent pas le principe de base de la conférence qui est « la paix par le dialogue ».
"Nous donnons à la sécurité un chez-soi." et "Il est temps pour la paix."
22:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang dénonce les choix de la N-VA.
Belgique. Le parti nationaliste flamand d’opposition Vlaams Belang a attaqué, à la Chambre des députés, le parti nationaliste flamand gouvernemental N-VA en l’accusant d’avoir promis le confédéralisme, puis d’avoir renoncé à le réaliser et de désormais essayer de mieux gérer la Belgique.
Barbara Pas du Vlaams Belang a déchiré une copie des statuts de la N-VA dont l’article 1 pose l’objectif d’une république de Flandre indépendante.
Barbara Pas
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lulu Ranne estime que la Finlande n’a pas besoin de ponts ou de tunnels géants risqués et scandaleusement coûteux, mais d’infrastructures de base.
Finlande. Le ministre des Transports et des Communications des (Vrais) Finlandais Lulu Ranne estime que la Finlande n’a pas besoin de ponts ou de tunnels géants risqués et scandaleusement coûteux, mais d’infrastructures de base.
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Team Strache face à une fausse liste Strache.
Autriche. État de Vienne. Alors que la Team Strache compte se présenter aux élections pour le Parlement de l’État de Vienne/conseil municipal de Vienne et des conseils d'arrondissements de Vienne, elle doit faire face à une liste parasite – antinationale – dénommée « Liste Strache », dont l’objectif est d’embrouiller les électeurs.
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Almasri, la vérité de Piantedosi et Nordio"
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin : l'immigration « Haute tension sur les migrants » (Corriere della Sera), les dépenses de défense « Dépenses de l'OTAN, le plan de l'Italie » (Messaggero), D. Trump « Iran et Gaza, les défis de Trump » (Stampa), « Trump voit Netanyahou : « l'Iran en cendres si ils me tuent » » (Messaggero), « Trump voit Netanyahou: accord sur Gaza et les armes » (Giornale), l'affaire Almasri « L'ONU accuse Almasri » (Repubblica), « Almasri, la vérité de Piantedosi (indépendant) et Nordio (Frères d’Italie) » (Stampa) et enfin la tuerie en Suède « l'horreur suédoise » (Corriere, Repubblica, Stampa, Messaggero).
Affaire Almasri. - Corriere della Sera : « ‘’Aujourd’hui, à la Chambre, la séance sera dédiée à l’affaire Almasri. Giorgia Meloni s’en prend au Parti démocrate’’. ‘’Les ministres Carlo Nordio et Matteo Piantedosi seront auditionnés aujourd’hui au Parlement puis au Sénat mais les oppositions continuent à exiger la présence de Giorgia Meloni. Elle lance une contre-offensive sur les réseaux sociaux appelant à rétablir ‘des règles sérieuses et le droit’ en matière d’immigration. Elle vise directement le Parti démocrate après que le trésorier de la ville de Salerne a été arrêté et suspendu pour avoir monnayé des permis de séjours’’. ‘’Le Mouvement 5 Etoiles appelle à ne pas faire diversion sur l’affaire Almasri mais le scandale à Salerne fait réagir certains 5 Etoiles qui remettent en cause une possible alliance avec le PD.’’Les explications et les bribes de réponses fournies jusqu’à présent par le gouvernement italien dans cette affaire renvoyaient toujours la faute sur les juges, de la CPI comme de la Cour d’appel de Rome. On ne sait presque rien du rôle joué par le ministre de la Justice et de ses échanges avec ces mêmes juges avant la libération d’Almasri. La CPI dément l’accusation de l’Italie de ne pas avoir transmis les actes au ministère comme le prévoit la loi. Il semble même que l’Italie ait eu des contacts directs avec la CPI demandant de rester discret sur l’arrestation en cours à Turin. Jusqu’à présent, le ministre Carlo Nordio a gardé le silence, de même que sur l’absence de réponse au Parquet de Rome sur le sort du détenu, une inertie qui a abouti à sa libération. Qui a pris la décision d’affréter le vol d’Etat pour aller chercher Almasri alors que le ministre réfléchissait encore à la question ?’ » - La Stampa : « Les questions à poser au gouvernement’’. ‘’Pour éclairer toute l’affaire, il suffirait de lire l’arrêté du Parquet de Rome libérant Almasri. Il explique comment Carlo Nordio aurait dû être averti avant l’arrestation du général libyen qui possédait 8 passeports dont un visa valable 10 ans pour les Etats-Unis. C’est à ce moment-là que le ministre aurait dû s’exprimer sur le mandat de la CPI, et non après l’arrestation. Il aurait en fait suffi de suivre à la lettre le règlement international pour que l’Italie se débarrasse du détenu, invoquant les mêmes motivations. Pourquoi le général a-t-il été arrêté à Turin avant que Nordio ne le sache et pourquoi ce dernier a-t-il choisi le silence, ne laissant d’autre option au Parquet que de libérer le détenu ? Il est peu probable qu’on obtienne les réponses à ces questions aujourd’hui. » - Messaggero : « Les ministres Nordio et Piantedosi soulignent quant à eux une série de ‘manquements’ de la CPI avec des ‘erreurs juridiques’ démontrées par des documents réunis par le gouvernement. ‘Pourquoi la CPI n’a pas demandé à l’Allemagne d’arrêter Almasri ?’ demande le gouvernement italien à La Haye. Giorgia Meloni a indiqué qu’elle fournirait toutes les explications nécessaires à la CPI mais lui en demanderait à son tour. Antonio Tajani (Forza Italia) évoque quant à lui le ‘comportement singulier’ de la CPI. Le gouvernement parle d’un texte ‘confus’ qui n’est pas non plus ‘irréprochable’. La même ombre entoure les fameuses notes de la CPI qui ont soudainement changé de degré d’importance, de bleu à rouge, déclenchant l’arrestation. La majorité affirme que cette audition sera utile à tous, d’un bout à l’autre de l’hémicycle. » - Repubblica : ‘’L’accusation des Nations Unies concernant Almasri : ‘le général libyen a orchestré la torture’. Les groupe d’experts de l’ONU, dans un rapport détaillé transmis le 6 décembre au Conseil de sécurité, dénonçait la responsabilité du chef de la police judiciaire à Mitiga en Libye. »
OTAN. - Messaggero : « Dépenses pour l’OTAN, le plan de l’Italie pour atteindre les 2% avant le délai prévu’’. ‘’La stratégie du gouvernement pour atteindre l’objectif dès 2027 est d’inclure dans le décompte le budget alloué aux Capitaineries des ports (c’est-à-dire la Garde côtière, impliquée dans la gestion des arrivées clandestines de migrants et qui relève du ministre des Transports Matteo Salvini) et d’utiliser une partie des fonds du PNRR. La Présidence du Conseil italien introduit une clause sur la ‘préférence européenne’ pour les achats’’. ‘’A Bruxelles, les pays européens se divisent sur la méthode pour augmenter les dépenses pour la défense. L’Italie prévoit de dépenser 1,57% de son PIB en 2025. L’objectif est d’avoir ‘fait ses devoirs’ d’ici la rencontre bilatérale avec Trump prévue en mars ou avril. »
Droits de douane/Trump/UE. Corriere della Sera : « Les attaques tous azimuts de D. Trump poussent les pays Européen à mélanger les sujets, au lieu de les affronter un par un, générant souvent des propositions contradictoires ou des méfiances réciproques. Par exemple, les Français et les Danois soupçonnent l’Italie de Meloni de miser à obtenir un traitement privilégié sur les tarifs commerciaux des Etats-Unis comme ce fut le cas lors de la première administration Trump, notamment dans le secteur alimentaire. Ou encore, les Italiens, les Espagnols, les Français et les Croates écoutent avec un grain d’intolérance les plaidoyers de la Pologne ou des pays Baltes sur les investissements militaires. La présidente de la Commission devra trouver un terrain d’entente commun, chose compliquée. Afin de donner des marges pour les investissements de défense, von der Leyen assure que le pacte de stabilité pourrait être rendu plus flexible. L'Italie et la France demandent que les dépenses soient dissociées, du moins pour la part nécessaire à l'atteinte de l'objectif de l'OTAN. L'idéal serait de couvrir les dépenses par une dette commune. L'Allemagne et les Pays-Bas s'y opposent, les pays du Nord sont sceptiques ».
Trump/Meloni/UE. Corriere della Sera : « Il est difficile de penser que la métamorphose de l'Italie en « pont » entre les deux rives de l'Atlantique réussira. La France et l'Allemagne ont un poids stratégique plus important et, même si elles traversent une période délicate, elles ne renonceront pas facilement à leur rôle. La prudence avec laquelle Meloni et Tajani agissent sur la scène internationale leur permet au moins d'éviter à la fois l'isolement au sein de l'UE et une posture conflictuelle vis-à-vis de la nouvelle Maison Blanche ».
Musk et le mouvement « Mega ». Corriere della Sera: « La réunion de samedi prochain des « Patriotes européens » à Madrid est un signal d'alarme mais aussi une opportunité pour l'Union européenne. Le fait que tous les leaders de l'ultra-droite s'y rendent est instructif. Il s'agit de forces eurosceptiques, anti-Ukraine et pro-russes déterminées à démanteler les institutions continentales de l'intérieur, qui soutiennent la nouvelle Maison Blanche et qui sont en pleine ascension électorale. Pour l’Italie, il y aura le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini. La rapidité et le succès de l'opération ont fait naître des soupçons sur les liens politico-économiques avec certains groupes d'outre-Atlantique. Et maintenant que Musk, le milliardaire trumpien, soutient l'AfD en Allemagne et les héritiers du Brexit en Grande-Bretagne, les doutes s'épaississent. C'est le soutien de ceux qui ne veulent pas d'une « grande Europe à nouveau », mais d'une Europe plus faible, isolée, rongée par un nationalisme destructeur. Et donc exposée à toutes les intimidations et agressions, ainsi qu'au risque de manipulation de l'opinion publique ». – La Stampa: « Selon le député européen de la Ligue, le général Roberto Vannacci, Musk pourrait être comparé à Leonardo de Vinci ‘’je ne sais pas si dans le futur il y aura une organisation transnationale pouvant coordonner ceux qui se reconnaissent dans le ‘’Make Europe Great Again’’ mais je l’espère. Les « patriotes » ont toujours soutenu Trump’’ ».
La Stampa, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre pour les Affaires Européennes et le PNRR : « Trump représente une opportunité pour l’Europe, car il poussera cette dernière à répondre avec la même force et la même rapidité. Il est important de se présenter avec une politique industrielle et commerciale commune. Je pense que von der Leyen et Meloni doivent toutes les deux jouer leur propre rôle. Il ne faut pas commettre l’erreur, je m’adresse aux partis d’opposition, de craindre que Meloni puisse effectivement pouvoir jouer un rôle dans tout cela. Quant au PNRR, nous prévoyons une nouvelle révision qui sera présentée au Parlement d’ici le début du mois de mars. Les Chambres décideront ensuite le timing pour en discuter. Il faut continuer à dépenser le fonds et à réaliser les réformes pour lesquelles ont été versées 6 des 10 tranches prévues. La 7e, qui prévoit 67 objectifs, est sous la loupe de la Commission Européenne. Une fois terminée cette vérification, nous obtiendront 18 milliards. D’ici 2026 nous devons obtenir au total 54 milliards ».
Corriere della Sera, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense : « J'ai entendu dire à Bruxelles : « mettons des droits de douane nous aussi ». Les Allemands ont un excédent commercial de 155 milliards d'euros avec les États-Unis, contre 44 milliards pour nous, c'est de la folie de penser cela. Nous ne pouvons pas être compétitifs, l'UE n'en a pas la force. Nous avons donc besoin d'une politique industrielle commune, d'une collaboration en matière d'approvisionnement en matières premières et en énergie et d'une défense commune. La première chose à faire est de réduire la bureaucratie, d'éliminer les règles et les réglementations qui tuent la production, ce qui est essentiel au-delà des droits de douane. Pendant que nous élaborions normes sur normes, d'autres innovaient et construisaient de nouveaux modèles économiques. Ensuite, en ce qui concerne une relation équilibrée avec les États-Unis, nous pouvons et devons augmenter les dépenses militaires, comme je le dis depuis un certain temps. L'Italie est bien en dessous des 2 %. Je le dis depuis des années : ces fonds doivent être retirés du pacte de stabilité. Si l'Europe ne fait même pas cela, outre moderniser et rationaliser ses processus décisionnels, elle est condamnée à un déclin rapide. À la marginalité totale. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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L'AfD donnée première chez les homosexuels.
Allemagne. Le parti patriotique allemand AfD est donné premier chez les homosexuels avec 27,9 % et le parti de gauche anti-immigration BSW est donné à 4,5 %.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociuax-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
BSW : gauche anti-immigration
Die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
13:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2025
Les Allemands de Russie vivant en Allemagne sont surreprésentés parmi le vote AfD.
Allemagne. 22,3 % des personnes sans origine migratoire peuvent imaginer voter pour le parti patriotique AfD. 29,2 % des Allemands de Russie [ex-Union soviétique] vivant en Allemagne peuvent imaginer voter pour l'AfD.
(https://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.bundestagswahl-...)
20:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
55 % des électeurs issus de l'immigration turque ou de pays arabes peuvent bien s'imaginer voter pour le BSW.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW est apprécié par les personnes issues de l'immigration. 55 % des électeurs issus de l'immigration turque ou de pays arabes peuvent bien s'imaginer voter pour ce parti lors des élections législatives.
Le parti de gauche anti-immigration BSW obtient parmi les répondants sans origine migratoire 34,6 %. Donc, les personnes issues de l'immigration turque ou de pays arabes sont proportionnellement surreprésentées parmi l'électorat du BSW.
(https://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.bundestagswahl-...)
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Attaque de lieux de réunion de la CDU.
Allemagne. État de Berlin. La façade d’un restaurant qui devait accueillir un rassemblement du parti démocrate-chrétien CDU a été vandalisé avec de la peinture. « Frontex tue » a été tagué. Un bureau de la CDU a également été attaqué.
"Frontex tue."
18:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chega est donné troisième à 18 % au sein d’un sondage.
Portugal. Le parti patriotique Chega est donné troisième à 18 % au sein d’un sondage Aximage.
15:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni : "Il faut négocier avec Trump.""
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douane « Droits de douane et marchés, Trump négocie » (Corriere della Sera), « Droits de douane, l'UE avertit Trump » (Repubblica), « Droits de douane, un axe Europe-Canada » (Stampa), « Trump encaisse, droits de douane suspendus » (Messaggero) et l'affaire Almasri « Almasri, les ministres au Parlement » (Messaggero), « Almasri libéré et les limites de la raison d'Etat » (Repubblica).
- L’Union Européenne :
Corriere della Sera : « L’UE semble bouger de manière unie, du moins en apparence. Le mot d’ordre à l’issue du dîner d’hier soir était « évitons le mur contre mur ». Sur la stratégie « buy american » proposée par la Commission, certains pays s’y opposent, comme la France de Macron, qui insiste sur le fait qu’il est nécessaire de « préférer les achats européens ». – Il Foglio : « Scholz se montre plus prudent par rapport à Macron, ce dernier étant prêt à relever le défi contre la politique commerciale de Trump. Entretemps, la Commission tente d’organiser la première rencontre entre von der Leyen et le président américain. Des sources de la Commission reconnaissent ‘’il est évident que nous ne sommes pas leur priorité ». – Sole 24 Ore : « Les Vingt-Sept veulent s'unir face aux menaces américaines, même si les déclarations d'hier révèlent des tentations divergentes. La France est parmi les pays les plus péremptoires : « Si nous sommes attaqués sur les questions commerciales, l'Europe, en tant que puissance d'autodéfense, devra se défendre et donc réagir », a déclaré le président français Emmanuel Macron, laissant entendre que Bruxelles devra prendre des contre-mesures. Les pays de l’Est se montrent, eux, plus prudents. Les Vingt-sept ont toutefois une crainte particulière : que les choix économiques américains ne divisent davantage les Européens. La politique commerciale est une politique européenne ». – Domani : « Les dirigeants européens envisagent de sacrifier au moins une partie du modèle social européen, sous l'impératif d'augmenter les dépenses militaires. Peut-être même d’acheter aux États-Unis, comme l'Allemagne et la Pologne (en dépit de Macron) le préconisent ».
- Le rôle de « médiateur » de G. Meloni.
Corriere della Sera : « au sein de la Commission plusieurs sont satisfaits du fait que la dirigeante italienne ait remplacé Orban comme ambassadeur de Trump dans les relations avec l’UE. ‘’Mieux vaut avoir un pays fondateur et un dirigeant fortement européen que le leader hongrois’’ fait-on savoir ». – La Stampa « Meloni joue les pompiers et invite ses alliés au calme : « Évitons l’affrontement direct avec Donald Trump », dit-elle, en essayant de démystifier les propositions de ceux qui, comme Emmanuel Macron et Olaf Scholz, préféreraient riposter avec le feu. « Trump est un négociateur, il est en train de le montrer avec le Canada et le Mexique » assure-t-elle. Si Macron invite les alliés à « se faire respecter et à réagir », en trouvant un soutien de plusieurs de ses collègues, Meloni souligne pour sa part que « réagir de manière désordonnée serait une erreur » et invite l’UE à avoir confiance » – Sole 24 Ore : « Meloni ne cache pas vouloir jouer les médiateurs mais c’est un rôle que les alliés regardent avec méfiance : la crainte est que l'Italie se révèle finalement plus désireuse d'être du côté de Trump, confiante dans un traitement favorable sur certains produits, plutôt que de défendre les intérêts de l'Europe ». – Messaggero : « La troisième voie de Meloni qui n’est pas celle de Paris et Berlin : « il faut négocier avec Trump ». Macron se montre en qualité de porte-parole d’une réponse musclée à l’encontre de Trump. Scholz est d’accord, puisque les relations entre Washington et Berlin sont au plus bas. Or, selon Meloni, le bras-de-fer avec Trump serait « une erreur », ce serait même « contreproductif ». Il faut donc trouver rapidement une solution à présenter à Washington et mettre fin au déséquilibre commercial. Mais « c’est un pari risqué », et Meloni le sait bien car « Trump est imprévisible » reconnaissent en soupirant les conseillers de la présidente du Conseil ».
Ingérences d’E. Musk en Europe. La Stampa : « Les Patriotes d’Elon Musk’’. ‘’La convention des Patriotes se tiendra samedi à Madrid, avec Salvini, Abascal, Le Pen et Orban. Sur X, le leader de la Ligue Matteo Salvini reprend le slogan trumpien : ‘’ensemble, nous rendrons l’UE plus grande’’. ‘’L’initiative marque un tournant en Europe, A Rome, les premiers signaux sont arrivés hier matin, montrant combien les rapports au sein du centre-droit sont destinés à devenir encore plus compliqués, sur fond de grand chamboulement des équilibres internationaux dû à l’élection de D. Trump. Antonio Tajani, dans l’embarras, affirme à propos de MEGA que ‘ce n’est pas son Europe’ répondant à une question sur la dangerosité d’E. Musk, ‘je crois en une Europe fédérale, populaire, avec une âme judéo-chrétienne, je crois au fédéralisme, je suis un souverainiste européen et un patriote italien, mais ce ne sont pas mes idées’. Tout le contraire de Matteo Salvini, donc. Or l’entente entre le leader de la Ligue et Musk peut devenir un problème pour G. Meloni qui craint que son allié puisse récupérer le terrain politique perdu ces derniers mois. » – Sole 24 Ore : « A droite, une nouvelle idée d’Europe émerge, au-delà d’Elon Musk’’. ‘’Au-delà de l’enthousiasme du vice-président du Conseil italien, on peut cette fois avoir l’impression que la droite européenne cherche réellement une nouvelle pensée sur l’UE après l’échec des ‘exit strategy’ vis-à-vis de Bruxelles. Une pensée nouvelle avec laquelle interfère toutefois la présence du techno-milliardaire qui n’est pas accueilli de la même façon par tout l’univers conservateur. Outre les distances prises par A. Tajani, certains proches de la Présidente du Conseil raisonnent de façon plus critique. Par exemple Vincenzo Sofo, ancien parlementaire européen de la Ligue ayant rejoint il y a quelques années Fratelli d’Italia et proche de la droite française (il est marié à Marion Maréchal). ‘’Le ‘Make Europe Great Again’ de Musk est encore quelque chose d’abstrait et de contradictoire pour nous : par exemple, sa réponse à la crise démographique est la gestation pour autrui’ dit V. Sofo. Il promeut une dimension patriotique européenne ‘car l’UE n’est plus au centre du monde et nous devons retrouver cette position centrale’, ‘il s’agit pour nous de créer une âme européenne avant les structures de gouvernance’ (à l’inverse de ce que fait la gauche). En somme, la droite est en train de construire un défi différent pour l’Europe, entre les slogans de Musk et les droits de douane de Trump. »
Italie-Libye / Affaire Almasri – Corriere della Sera : « Les ministres Carlo Nordio (Frères d’Italie) et Matteo Piantedosi (indépendant) devraient se présenter devant le Parlement la semaine prochaine, à la suite des protestations des oppositions, bien que celles-ci demandaient une audition de Giorgia Meloni’’. ‘’Une victime du général libyen O. Almasri [accusé de tortures et de viols par la CPI] dénonce le gouvernement italien pour complicité. Le Mouvement 5 Etoiles a orchestré une opération de 36 interventions coordonnées afin que le débat à la Chambre porte finalement presque exclusivement sur l’affaire Almasri et Giuseppe Conte est en première ligne des pressions exercées par l’opposition. L’activité parlementaire est paralysée depuis la semaine dernière, en signe de protestation. Les auditions de Nordio et Piantedosi, décidées hier lors d’une réunion entre le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil A. Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale), les deux ministres visés par l’enquête et l’avocate Giulia Bongiorno (sénatrice de la Ligue désignée par G. Meloni pour défendre le gouvernement), devrait permettre de surmonter l’impasse. L’initiative de Forza Italia pour rétablir l’immunité des parlementaires et des ministres, en marge de cette affaire, suscite également la polémique, y compris au sein de la majorité. »
Corriere della Sera, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires Européennes : « L'Italie s'est engagée à servir de « pont » entre les États-Unis et l'Europe afin d'éviter la « guerre commerciale » dont menace Donald Trump, qui porte préjudice aux Américains et à nous aussi. Si le président américain devait aller de l'avant, nous, Européens, ne serons pas pris au dépourvu : nous sommes déjà au travail pour trouver des solutions qui ne mettent pas nos entreprises et le bien-être de nos citoyens en difficulté. Personne n’a intérêt à une guerre commerciale, dans le monde il n’y a aucune économie intégrée comme celle des Etats-Unis et de l’UE. Il est clair qu’il faudra négocier et il me semble que Trump est en train de donner les premiers signes d’une volonté en ce sens, comme il a été possible de voir avec les pourparlers impliquant le Mexique et l’accord atteint. Chaque pays a des produits qu’il souhaite défendre, certes, mais il est préférable d’agir ensemble, unis. Il faut collaborer, se rapprocher. Acheter et investir davantage en Amérique pour que les Américains fassent de même. Notre défense entretient déjà des relations très étroites avec les États-Unis et toute l'Europe devrait converger vers une défense commune afin que nous puissions agir ensemble. L'Italie occupe une position particulière, c'est le deuxième pays pour la variété des exportations après la Chine. C'est pourquoi, et nous le faisons déjà en organisant des tables ouvertes avec les industries et les producteurs, nous devons nous efforcer d'explorer de nouveaux marchés. Nous avons un plan stratégique pour le Mexique, l'Inde, l'Indonésie, le Vietnam, les pays du Golfe, l'Extrême-Orient et toute l'Afrique. Il y a un plan d'affaires qui est déjà à un stade avancé. Concernant la réforme de la justice, nous voulons seulement réformer le système judiciaire pour le rendre plus efficace et plus équitable. Nous ne faisons la guerre à personne. Un système judiciaire qui fonctionne, qui est rapide et sûr est un autre élément fondamental pour accroître le poids économique du pays et attirer les investissements. Il devrait s'agir d'un objectif primordial pour tout le monde ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/02/2025
Norvège : le Parti du Progrès donné premier à 26 %.
Norvège. Deux sondages d’instituts différents donnent le Parti du Progrès premier à 26 %.
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