06/11/2024
"Rencontre entre Giorgia Meloni et le Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature."
Italie. Revue de presse.
En Une ce matin : les élections américaines « Révolution américaine » (Stampa), « L'Amérique contestée » (Repubblica), « Défi jusqu'au dernier vote » (Corriere della Sera), « Les États-Unis sur un fil » (Messaggero), « C'était l'Amérique » (Domani). Parmi les autres sujets abordés en Une, le Moyen-Orient, avec notamment le remplacement du Ministre de la défense israélien par le Ministre des affaires étrangères (Repubblica, Fatto, Messaggero, Sole) et les migrations, avec la rencontre entre Giorgia Meloni et le Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature (Corriere, Stampa, Giornale).
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages aux élections américaines. Corriere : « Encore une fois, les candidats ont adopté leur stratégie électorale pour l’Amérique qui change : Trump a tout misé sur les hommes et les sudaméricains ; Harris sur les femmes ». Toujours le Corriere dresse le portrait du candidat à la vice-présidence J.D. Vance « le successeur qui prépare l’avenir du « America First » : sa lutte contre la dénatalité et son approche sur l’immigration qui serait, selon lui, en train de dévaster la cohésion sociale ». Stampa : « c’est la campagne électorale la plus brutale depuis toujours, le 5 novembre n’est plus une fête mais un jour d’angoisse, de tensions et de confrontation violente. Le duel a eu lieu aussi sur les réseaux sociaux, Trump déversant des insultes et Harris lançant l’alerte pour la démocratie ». Sole 24 Ore « les urnes sont le reflet du clivage vertical d’un pays, ce qui n’aide pas le travail des instituts de sondage » Foglio : « le convive de pierre de ces élections est la dette publique américaine ; les deux candidats promettent d’augmenter le déficit pour réaliser leur programme mais cette dépense sera énorme et dépasserait même le budget consacré à la défense ». Concernant le prisme de la politique étrangère, le Foglio évoque les ingérences étrangères sur les élections américaines : « la Russie, la Chine et l’Iran ont fait tout leur possible pour créer le chaos et ils continueront à le faire : car leur but est d’attaquer les démocraties dans leur moment de fragilité ». Enfin, concernant les commentaires sur les retombées politiques en Italie à signaler toujours le Foglio « Ce dont l'Italie a besoin est simple, c'est d'espérer qu'à partir d'aujourd'hui, le Trumpisme soit tenu à l'écart de notre pays. Et tous ceux qui se soucient de la liberté du monde, de la culture de l'État de droit, de l'amour des démocraties libérales et de la lutte contre le conspirationnisme devraient s'organiser, surtout à droite, pour soutenir un bouclier contre le virus trumpien dans notre pays’’. ’’ l’idée que la Ligue profitera de la victoire de Trump est une fantaisie que Salvini est en train de vendre. La dernière fois qu’il s’est rendu aux Etats-Unis pour rencontrer le Tycoon, l’équipe de Trump l’a laissé à la porte. En réalité, le dirigeant léghiste est obsédé par deux problèmes : la fin du procès Opens Arms prévu pour la fin décembre et la possibilité que Pier Silvio Berlusconi décide d’entrer en politique »
La visite à Rome du Secrétaire Général de l’Otan, Mark Rutte, est aussi largement citée. Repubblica : « Meloni répond clairement à M. Rutte « nous ne changerons pas notre ligne sur l’Ukraine, quelle que soit la personne qui entrera à la Maison Blanche ». La Présidente du Conseil s’adresse au SG de l’Otan mais le fait surtout pour que Matteo Salvini l’entende. En effet, le gouvernement travaille pour accélérer sur un dossier très délicat : celui des armements à livrer à l’Ukraine. L’idée est de le faire d’ici la fin de décembre, c’est-à-dire avant la prise de fonctions de Trump ». Corriere (M. Franco) « Cette réunion entre le Chef de l’Etat S. Mattarella, la présidente du Conseil G. Meloni et le Secrétaire Général de l’Otan M. Rutte à la veille de l’élection présidentielle américaine confirme la volonté européenne de poursuivre son soutien à l’Ukraine contre l’agression russe, quoi qu’il arrive. Reste à voir si et pendant combien encore l’unité de l’UE tiendra. Le silence de Salvini est éloquent tout comme les critiques de Frattoianni (Sinistra Verdi) sur le fait que ‘’le Palais Chigi se fait dicter l’agenda par l’Otan’’. Cela souligne un mécontentement à droite comme à gauche ». Stampa : « les craintes sur l’effet-Trump : le communiqué diffusé par le Palais Chigi insiste sur la nécessité de « renforcer le pilier européen de l’Alliance atlantique en faveur notamment d’une industrie de la défense de plus en plus innovative et compétitive, ainsi que la nécessité d’adapter l’Otan face aux nouveaux défis ». Des sources diplomatiques expliquent que, même en filigrane, il est clairement fait référence au scénario le plus pessimiste, celui qui rendrait la création d'une structure de défense autonome, non pas concurrente, mais intégrée à l'OTAN, comme un fait qui ne peut plus être reporté ». Foglio : « Malgré sa promesse faite à M. Rutte, Giorgia Meloni se retrouve face au défi impossible d’atteindre les 2% du PIB de dépenses pour la Défense. Les prévisions pour les trois prochaines années sont respectivement de 1,57% en 2025, 1,58% en 2026 et 1,61% en 2027. A moins d’une surprise dans la loi de finances qui sera prochainement adoptée… »
Les polémiques autour de la rencontre du vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), Fabio Pinelli, à la Présidence du Conseil sont encore rapportées. Sole 24 ore « La rencontre devient un sujet, des nuages sombres planent le long du trajet entre la Présidence de la République et la Présidence du Conseil, en passant par le siège du CSM ». Corriere : « Le vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature se trouve sur la sellette : 14 juges du CSM, par le biais d’une lettre conjointe, exigent que ce dernier s’explique et partage les contenus de cette réunion ‘’inhabituelle’’ surtout pour ‘’son caractère institutionnel important’’. Le Parti démocrate est très critique : Deborah Serracchiani affirme que ‘’cette rencontre s’inscrit dans la ligne d’un conflit perpétuel avec la magistrature’’. Stampa : « Meloni voulait sonder avec Pinelli le poids réel de l’aile de gauche des magistrats au sein du CSM autour de la question migratoire et du décret concernant les pays sûrs. La stupeur, voire l’irritation, du Quirinal s’explique par la nature des sujets abordés lors de cette rencontre au nom du Conseil Supérieur de la Magistrature. Pinelli n’avait reçu aucun mandat de la part du Chef de l’Etat, qui est aussi président du CSM. Bref, Pinelli serait allé au-delà de ses fonctions. Il n’était donc pas autorisé à mettre en place une ‘’collaboration entre les institutions’’, comme évoqué dans le communiqué du Palais Chigi, sans en faire part au préalable au Président Mattarella. C’est une question de protocole qui n’est pas des moindres. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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05/11/2024
Oskar Lafontaine : "Nous devons nous positionner en tant que pôle européen en bons termes avec toutes les puissances mondiales émergentes."
Allemagne. Oskar Lafontaine, le mari de la figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sarah Wagenknecht, déclare : « Nous devons nous positionner en tant que pôle européen en bons termes avec toutes les puissances mondiales émergentes. »
20:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre-président de Thuringe et le président de l'AfD de Saxe se sont rencontrés.
Allemagne. Saxe. Le ministre-président démocrate-chrétien (CDU) sortant de Saxe Michael Kretschmer et le président du parti nationaliste AfD de Saxe Jörg Urban se sont rencontrés ce jour, alors que la CDU, le SPD social-démocrate et le BSW de gauche anti-immigration négocient une coalition.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/03/sax...)
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel demande l’organisation d’élections législatives anticipées.
Allemagne. La coprésidente du parti patriotique AfD Alice Weidel demande, une nouvelle fois, l’organisation d’élections législatives anticipées.
16:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'affaire des migrants devant le conseil supérieur de la magistrature, tensions entre Mattarella et Meloni."
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin : les élections américaines « Harris-Trump, l'Amérique décide » (Corriere della Sera), « L'Amérique en jeu » (Repubblica), « Le monde suspendu à l'Amérique » (Stampa), « Jusqu'au dernier vote » (Messaggero), l'immigration « Nouveau coup d'arrêt des juges au décret sur les migrants » (Repubblica), « L'affaire des migrants devant le conseil supérieur de la magistrature, tensions entre Mattarella et Meloni » (Stampa), et la loi de finances « « Trop de coupes »: tous contre la loi de finances » (Domani).
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la veille des élections présidentielles aux Etats-Unis. Corriere : « Aujourd'hui, dans l'élection la plus disputée de l'après-guerre, les Etats-Unis mettent en jeu non seulement la Maison Blanche et le contrôle du Congrès, mais aussi une part importante de la stabilité de leurs institutions et de la crédibilité de leur démocratie. Quelle que soit l'issue du scrutin, pour autant qu'elle soit claire et incontestée, les Américains et l'Occident devront s'habituer à une superpuissance qui peine à jouer son rôle dans le monde jusqu'à présent ou qui pourrait même changer radicalement de cap. » Messaggero : « Jamais auparavant les instituts de sondage ne s'étaient mis d'accord sur un face-à-face substantiel entre les deux candidats. Un défi à relever jusqu'au dernier vote, voire jusqu'au dernier État ». Suivent des analyses sur les relations avec l’Union Européenne politique étrangère : Sole 24 Ore « une Europe, contrainte de "militariser" ses ressources économiques, finirait par priver ses citoyens d'investissements dans des domaines clés tels que l'éducation et la santé. Tout cela pour tenir la promesse trumpienne d'un protectionnisme américain.» ; et enfin les conséquences sur l’Italie Sole 24 Ore : « (avec une victoire de Trump) L'Italie, déjà épuisée par la crise économique, pourrait subir un choc direct, les droits de douane américains sur les produits européens devant encore augmenter. Ainsi, le Made in Italy, des vins aux produits de luxe, serait pénalisé, ce qui obligerait le pays à chercher d'autres marchés dans un contexte géopolitique de plus en plus difficile ». Corriere « La prudence (nécessaire) de Meloni représente une sorte de point d’équilibre entre le soutien inconditionnel de Salvini (Ligue) à Trump, le fort espoir d’Elly Schlein (PD) pour Harris et l’ambiguïté Conte (M5S) qui voit en Trump un possible tournant sur la crise humanitaire à Gaza et l’envoi d’armes en Ukraine. Pour le Palais Chigi, qui ne veut pas compromettre ‘’les liens très forts’’ avec les Etats-Unis, Trump et Harris sont interchangeables : quoiqu’il en soit, l’Italie travaillerait ‘’très bien’’ avec la Maison Blanche ». Repubblica : « Meloni ne peut pas l’avouer et elle ne le fera pas. Toutefois, dans son for intérieur, elle espère que Kamala Harris l’emporte, car une victoire de Trump galvaniserait son allié Salvini avec une poussée de l’ultra-droite. Par ailleurs, les droits commerciaux et l’augmentation des dépenses militaires imposés par une administration Trump massacreraient les caisses publiques italiennes déjà mises à mal. Prudence, donc, et silence jusqu’au résultat des élections. Tajani non plus ne se prononce pas. Il ne peut pas en tant que chef de la diplomatie, mais à l’instar de Meloni, il préfèrerait Mme Harris surtout parce qu’il est pro-européen, puisqu’il est le seul dirigeant du gouvernement à appartenir à la famille des populaires ».
La presse italienne traite de la loi de finances dont l’examen a commencé au Parlement. Repubblica « C’est une loi de finances sans âme, peu ambitieuse et pleine de coupes. Pour une fois, l’avis du patronat et des syndicats convergent. Pour le monde entrepreneurial, ce budget n’offre pas les réponses adéquates aux problèmes des entreprises et ne perçoit pas une croissance à minima. Pour le syndicat CGIL ‘’le PIB croit d’un zéro virgule et le budget n’est qu’une foire de coupes aux investissements et aux services’’ ». Sole 24 Ore : « concordat fiscal, l’opération permettra à l’Etat d’encaisser environ 1,3 milliards d’euros. 500 000 professions libérales ont adhéré au concordat. Selon le vice-ministre de l’Economie Leo, ‘’ 160 000 personnes sont passées d’un statut de fraudeurs du fisc à celui de contribuables auxquels il est possible de faire confiance. »
L’autre sujet abordé par la presse est la politique migratoire. Corriere : « Pour le tribunal de Catane, l’Egypte n’est pas un pays sûr, n’appliquant pas le dernier décret du Gouvernement. C’est là une décision prise de manière autonome, sans saisir la Cour de justice européenne car, selon le président de la section immigration M. Escher ‘’l’interprétation correcte du droit de l’UE s’impose avec une telle évidence qu'il ne laisse aucune place au doute raisonnable’’». Messaggero : « Le modèle albanais "va de l'avant avec encore plus de conviction". Pas d'arrêt, donc, "aussi parce que ce qui se passe confirme ce que nous disons depuis le début : le problème n'est pas le Mémorandum signé avec Tirana, le vrai problème est que, selon les déclarations de certains juges, les rapatriements ne seraient plus justifiés, nous devrions selon eux garder tous les immigrés clandestins en Italie. Et ce n'est pas possible", ont expliqué des sources gouvernementales ». A signaler le commentaire du Corriere (M. Franco) « il est possible que les journalistes fassent ‘’une fixette’’ comme le dit sèchement G. Meloni à la question si les centres en Albanie sont ou non un flop. Toutefois, il y a plutôt la sensation que le Palais Chigi et ses alliés ne subissent pas mais cherchent l’affrontement direct avec une magistrature encline à exagérer les raisons du "non" aux transferts avec un vocabulaire parfois teinté de considérations politiques. D'autre part, sur le plan juridique, le recours à la Cour de justice de l’Union européenne semble difficilement contestable ». Sole 24 Ore : « hier Meloni a fait savoir qu’elle a invité le vice-président du CSM (conseil supérieur de la magistrature) au Palais Chigi. Il est difficile de ne pas y voir une coïncidence, au vu des tensions en cours entre la politique et la magistrature sur la question migratoire. Cette rencontre inhabituelle, qui n’a pas été agréée avec Mattarella qui est pourtant président du Conseil Supérieur de la Magistrature, a surpris voire irrité le Quirinal, comme le laissent filtrer les sources de la Présidence de la République. »
Le coup d’envoi des auditions des candidats commissaires est également cité par certains quotidiens : Corriere « Le PPE fait pression sur les Socialistes afin d’élargir le nombre de voix en soutien de Fitto, soit les deux tiers nécessaires pour le faire élire. Les négociations sont en cours. ». Domani : « Le test de résistance pour les commissaires européens a commencé. Fitto est le plus menacé par ce vote, mais il évitera le rejet. L'attribution de la vice-présidence exécutive à un Melonien incarne en soi le glissement vers l'extrême droite, c'est donc un sujet politique. Mais l'ancien démocrate-chrétien Fitto devrait néanmoins réussir le test. Bien sûr, il y a ceux qui affirment "jamais de vice-présidence à l'extrême droite", comme le Français Raphaël Glucksmann ; mais la dirigeante des sociaux-démocrates, Iratxe García Pérez, a pour priorité l'approbation de l'autre vice-président, Ribera, un fidèle de Sanchez comme elle, et jusqu'à présent, elle a montré qu'elle n'aimait pas prendre de risque. »
Il Giornale, Edi Rama, premier ministre albanais : « Concernant le bras de fer entre le gouvernement italien et la magistrature, nous n'avons aucune responsabilité dans l'exécution de l'accord, sauf celle de donner une pleine disponibilité en accordant la juridiction italienne au territoire des deux centres. Les chiffres témoignent des efforts épuisants déployés par Mme Meloni sur de nombreux fronts. Mais à mon avis, le fait est que ce problème majeur ne peut être abordé de manière durable que si l'Europe s'unit autour d'une conception stratégique claire, qui doit répondre à la fois à la forte nécessité de contrôler la frontière commune et à la très forte demande d'enrayer le déclin démographique des pays européens. Nous devons lutter contre l'immigration illégale en combattant les trafiquants pour assurer la sécurité commune et ouvrir de larges canaux d'immigration régulière pour garantir la main-d'œuvre nécessaire à l'économie commune. »
Corriere della Sera, Tommaso Foti, chef de groupe de Fratelli d’Italia à la Chambre : « Nous savons que pour 97/98%, la loi de finances est telle qu'elle est et qu'elle ne peut être modifiée. Pour le reste, il est possible de changer ou d'améliorer quelque chose. Mais justement, nous nous donnons une limite. Le véritable test qui nous attend en tant que majorité est de rester unis, et non pas de chercher de la visibilité auprès des électeurs. Notre capital, notre chiffre d'affaires politique est de ramener un budget sérieux. Un budget qui aide les Italiens. Il ne s'agit pas de se battre pour telle ou telle catégorie spécifique. La réduction des charges salariales concerne, je vous le rappelle, 11 millions d'Italiens. »
Tommaso Foti
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2024
Les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ ont décidé de gouverner ensemble le Vorarlberg.
Autriche. Vorarlberg. Les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ ont décidé de gouverner ensemble le Vorarlberg. L’ÖVP aura 5 ministres et le FPÖ 2. Un des ÖVP sera aussi gouverneur et un des FPÖ aussi vice-gouverneur.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/13/les...)
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mecklembourg–Poméranie occidentale : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28 % et la gauche anti-immigration BSW à 14 %.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28 % et la gauche anti-immigration BSW à 14 % pour les élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale de l'automne 2026.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/mecklenburg-vo...)
(seuil électoral : 5 %)
SPD : sociaux-démocrates
AfD : nationalistes
CDU : démocrates-chrétiens
Die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le parquet ne poursuivra pas Björn Höcke et Stefan Möller pour avoir publié un poème.
Allemagne. Thuringe. Le parquet d'Erfurt a refusé d'ouvrir une enquête sur les accusations d’incitation à la haine portées contre les dirigeants de l'AfD de Thuringe, Björn Höcke et Stefan Möller, par un politicien écologiste qui leur reproche d’avoir utilisé un poème de Franz Langheinrich consacré aux forets de Thuringe écrit en 1912 dans le programme de l’AfD pour les élections du 1 septembre 2024, car Franz Langheinrich avait été compromis sous le IIIe Reich.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/08/05/pla...)
16:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : le candidat nationaliste à la présidentielle George Simion donné deuxième.
Roumanie. Un sondage Sociopol donne le président du parti nationaliste AUR George Simion deuxième à 21 % derrière le candidat social-démocrate donné à 28 % et devant le candidat de centre droit donné à 16 %, pour les élections présidentielles du 24 novembre et du 8 décembre 2024.
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Etats-Unis : le monde retient son souffle."
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin : les élections américaines « Trump et Harris : derniers sondages à coup de surprises » (Corriere della Sera), « Etats-Unis : le monde retient son souffle, les derniers sondages relancent Harris (Domani), les inondations en Espagne « Rrévoltes à Valence: boue contre le roi et Sanchez agressé » (la Repubblica, il Messaggero) et la loi de finances « la loi de finances à améliorer » (il Giornale).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la cérémonie pour la Fête des forces armées et les faits divers.
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages au dernier jour de campagne électorale des élections présidentielles aux Etats-Unis. Corriere « si Trump devait remporter les élections, Meloni se proposerait comme médiatrice entre les Etats-Unis et l’Europe. » Messaggero : « pour le Made in Italy, Harris représenterait une continuité du point de vue commercial. En revanche, avec Trump, les droits commerciaux promis par ce dernier préoccupent notamment le secteur agroalimentaire (pour les vins et les fromages). Une victoire de Trump aiderait cependant l’Italie dans sa tentative d’assouplir les règles du Green Deal européen. Meloni a été attentive à conserver une certaine neutralité, persuadée que les relations ‘’très solides’’ avec Washington ne seront pas sacrifiées sur l’autel politique et que quelque soit le résultat des opportunités s’ouvriront pour l’Italie ».
La presse italienne traite encore de la loi de finances dont l’examen a commencé au Parlement. Repubblica « Forza Italia affiche son mécontentement, notamment sur la « web tax » et le concordat, et demande des modifications. La tension monte sur les amendements. Le Pd dénonce ‘’des tergiversations au grand dam des Italiens’’ ». Le Giornale propose un entretien d’Antonio Tajani, dirigeant de Forza Italia : « la loi de finances peut être améliorée, notamment sur les impôts et les retraites les plus basses. Il faut revoir les mesures « soviétiques » : il faut moins d’Etat dans l’économie. Enfin sur la « Web tax », il faut taxer les géants du secteur et pas les petites entreprises ». Domani : « le budget trahit les promesses faites, c’est un automne chaud qui s’annonce pour les enseignants avec des coupes prévues dans le personnel et sur la ‘’carte enseignant’’. »
L’autre sujet abordé par la presse est la politique migratoire. Stampa : « Le gouvernement se prépare au deuxième round du bras-de-fer sur les migrants. Le centre-droit sait que probablement, le décret adopté sur les ports sûrs ne suffira pas à surmonter les objections des juges italiens et de l’Union Européenne ». Corriere : « Hier, la Cour des comptes a ouvert une enquête préliminaire sur les deux plaintes déposées par Italia Viva et le M5S alléguant un préjudice fiscal pour le transport des 16 migrants vers l'Albanie. Le ministère public devra maintenant évaluer si le préjudice est justifié, puis décider de classer l'affaire ou d'ouvrir un dossier. » Repubblica « Vingt mille euros par migrant, par trajet. C'est ce que coûterait le nouveau bras de fer que le gouvernement Meloni a choisi de mener contre le pouvoir judiciaire, selon la plainte des ONG et des oppositions, et qui, selon toute vraisemblance, sera mis en scène dans les prochains jours. Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, répondant dans l'hémicycle à une question du sénateur d'Italia Viva Enrico Borghi, a reconnu que le déplacement du navire militaire « Libra » entraîne des dépenses supplémentaires, bien qu'à un niveau nettement inférieur à celui indiqué par les ONG et l'opposition : « Nous parlons de huit mille quatre cents euros de plus par jour » ».
Le ministère de la Culture serait encore dans la tourmente, selon une partie de la presse : Repubblica : « La « vendetta » des musées secoue le ministère. Derrière le couperet imposé par le ministre de la Culture Alessandro Giuli (Indépendant de droite) sur quatre dirigeants de musée se cacherait la volonté du Palais Chigi de rejeter en bloc les nominations voulues par l’ancien ministre démocrate Franceschini. Ce n’est pas un hasard si tous les directeurs rattrapés par cette « fatwa » ne sont pas appréciés par le Département pour la mise en valeur du patrimoine culturel (DIVA) et par sa nouvelle responsable Alfonsina Russo. »
Le coup d’envoi des auditions des candidats commissaires est également cité : Repubblica.« un examen éprouvant pour les candidats. Raffaele Fitto risque lui aussi sa candidature : les socialistes, les libéraux, les Verts et la gauche ne voteront pas en sa faveur. Toutefois, le candidat italien pourrait y parvenir avec le soutien des partis de droite, y compris l’AfD. Quoi qu’il en soit, la Commission met en jeu une partie de sa crédibilité politique et de sa centralité lors de ces rendez-vous. La possibilité du rejet de certains candidats provoquerait le report de la prise de fonctions de la nouvelle commission en janvier 2025. Cela représenterait alors un revers pour Ursula. »
Giornale, Antonio Tajani, dirigeant de Forza Italia, vice-président du Conseil et ministre des affaires étrangères : « Dans l’ensemble, la loi de finances convient, l’objectif étant la croissance économique. Il existe toutefois des parties qui, selon nous, devraient être modifiées pendant le débat au Parlement. Il faut moins d’Etat dans l’économie. Concernant la « Web tax », il faut taxer les géants du secteur et pas les petites entreprises. Il faudrait aussi augmenter les retraites les plus basses. Au sujet des élections aux Etats-Unis, l’Italie demeure un partenaire fondamental, en raison aussi de la communauté italo-américaine. Je lance un appel à la personne qui succèdera à Biden : ne pas tourner le dos à la question méditerranéenne et à l’Afrique, qui sont des dossiers très importants. Je suis persuadé que les Etats-Unis continueront à regarder à l’Europe, nous sommes l’autre facette de l’Occident.’’ »
Corriere della Sera, Luciano Portolano, Chef d’Etat-Major de la défense : « ‘’ Notre armée nécessite d’un renforcement et de revenir au centre de la stratégie nationale face à un panorama global de plus en plus incertain, instable et compétitif. Il faut miser sur la numérisation et réduire l’asymétrie technologique dans les différents corps de l’Armée. Je ne suis pas d’accord avec la proposition [de la Ligue, ndt.] de restaurer le service militaire obligatoire : il est préférable de faire une campagne de formation et de sensibilisation dans les écoles. Concernant la FINUL, les règles d’engagement ne sont plus actuelles face aux exigences actuelles sur le terrain’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CSU demande l'organisation d'élections législatives.
Allemagne. Les sociaux-chrétiens de la CSU bavaroise demandent l'organisation d'élections législatives anticipées.
12:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Moldavie : la candidate européiste de centre droit est élue présidente.
Moldavie. La candidate européiste de centre droit est élue présidente de la République au deuxième tour face au candidat choisi par le Parti des socialistes de la république de Moldavie – eurosceptique, russophile, sociétalement conservateur et ayant entretenu des relations avec des partis nationalistes d’Europe occidentale.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/21/pre...)
03:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2024
La N-VA désire donner plus de pouvoirs aux militaires lorsqu'ils sont déployés dans les rues.
Belgique. Le parti nationaliste flamand N-VA demande que les militaires, lorsqu’ils sont déployés dans les rues pour assurer la sécurité, puissent vérifier l’identité d’un individu, le fouiller, ainsi que son véhicule, et le menotter, mais aussi lui saisir des biens et faire usage de la force.
17:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’ancienne ministre-présidente de Thuringe estime que l’AfD doit recevoir un poste de vice-président du Parlement de Thuringe.
Allemagne. Thuringe. L’ancienne ministre-présidente démocrate-chrétienne (CDU) de Thuringe Christine Lieberknecht estime que l’AfD doit recevoir le poste de vice-président du Parlement de Thuringe auquel elle a droit.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/28/l-a...)
15:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2024
Giorgia Meloni félicite Kemi Badenoch pour son élection à la tête du Parti conservateur brittannique.
Italie et Royaume-Uni. Giorgia Meloni félicite Kemi Badenoch pour son élection à la tête du Parti conservateur britannique.
18:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une élue BSW en Thuringe se range derrière Sahra Wagenknecht.
Allemagne. Thuringe. Alors que des tensions existent entre la coprésidente du BSW en Thuringe Katja Wolf et la coprésidente fédérale du parti Sahra Wagenknecht, un des élus du BSW au Parlement de Thuringe, Anke Wirsing, se range du côté de Sahra Wagenknecht.
Katja Wolf négocie la formation d’une coalition avec les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD en vue de former un gouvernement de Thuringe. Ces trois partis disposent ensemble de 44 sièges sur 88 au sein du Parlement de Thuringe et Anke Wirsing, se rangeant sous la ligne Wagenknecht, rend impossible la mise en place d’un gouvernement de Thuringe comprenant le BSW sans l’accord de Sarah Wagneknecht.
Anke Wirsing
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/30/le-...)
16:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
La presse attaque Alice Weidel sur son passé familial.
Allemagne. La presse publie des éléments du passé national-socialiste du grand-père paternel de la co-présidente du parti patriotique AfD Alice Weidel : Hans Weidel (1903-1985) a été membre du NSDAP et de la SS et a travaillé comme juge militaire pendant la guerre. Alice Weidel affirme ne rien savoir de la carrière de son grand-père à cette époque.
15:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2024
Reform UK gagne l'élection locale partielle dans la circonscription de Bilston North à Wolverhampton.
Royaume-Uni. Wolverhampton. Bilston North. Lors d’une élection partielle locale, Anita Stanley de Reform UK est élue conseillère municipale.
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31/10/2024
Viktor Orbán reçu au Parlement autrichien par le FPÖ.
Autriche et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a rencontré à Vienne en Autriche, dans la salle de réception du Parlement, le président FPÖ de la Chambre des députés Walter Rosenkranz et a signé la « Déclaration de Vienne » avec le président du FPÖ Herbert Kickl en vue d’accentuer la coopération entre l’Autriche et la Hongrie dans différents domaines, de la sécurité des frontières à la coopération au sein de l’UE.
Viktor Orbán et Herbert Kickl signent la la « Déclaration de Vienne ».
Viktor Orbán et Walter Rosenkranz
15:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suède : suppression de la taxe sur les sacs en plastique.
Suède. Le gouvernement de centre droit, soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois, supprime la taxe sur les sacs en plastique.
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"Meloni : "Les juges font de la propagande sur les centres en Albanie.""
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin : les inondations meurtrières en Espagne « Apocalypse à Valence » (Corriere, Repubblica, Stampa, Messaggero), « 95 morts à Valence » (Avvenire), l’enquête sur le fichage de personnalités politiques : « Meloni : il faut chasser les fonctionnaires infidèles » » (Messaggero), l’immigration « Meloni : « Les juges font de la propagande sur les centres en Albanie » » (Repubblica) et les prévisions de croissance de l’ISTAT « La croissance à l’arrêt en Italie » (Stampa).
L’entretien de G. Meloni à l’émission de Rai Uno « Porta a Porta » fait l’objet de nombreux commentaires avec (Corriere) « l'accusation contre les magistrats de Bologne de « faire de la propagande » sur les migrants, l'exultation pour la victoire en Ligurie, l'engagement de mettre fin à « des fichages dégoûtants» et sur sa « révélation » : « C'est la première fois que des trafiquants d'êtres humains me menacent de mort ». Giorgia Meloni revient dans l'émission de Bruno Vespa sur Rai1 et inflige un camouflet au président de Stellantis, qui a refusé de s’exprimer au Parlement sur la crise de l'automobile : ‘’Ce manque de respect pour le Parlement aurait dû être évité, à mon sens’’. Elle s’en prend ensuite aux syndicats, qui ont décidé d’une grève générale contre la loi de finances.
L’enquête sur le fichage de personnalités politiques continue d’être rapporté : Repubblica « l’adoption du décret prévoyant de nouvelles mesures contre le cyber-piratage a été reportée de deux semaines. Le texte arrivera en conseil des ministres vers la mi-novembre. Le Secrétaire d’Etat Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale) est en train d’y travailler avec le ministre Nordio (Frères d’Italie). L’agence sur la cybersécurité en sortirait fortement amoindrie ». Foglio : « Un commandant des carabiniers révèle qu’il faut de « véritables contrôles sur les banques de données », car nous sommes face à un « laxisme diffus » ».
Les élections régionales prévues mi-novembre sont suivies : Emilie Romagne : la Stampa propose l’entretien du candidat de gauche Michele De Pascale, maire PD de Ravenne, : « il faut une coalition large et unie, à condition qu’il y ait un programme commun et un projet crédible ». Ombrie Corriere : « la reconquête de la gauche est maintenant plus difficile » : « c’est une « coalition nerveuse » qui défie le centre droit avec Stefania Proietti, qui ne fait pas l’unanimité ». Corriere : entretien de Stefano Bonaccini « notre coalition a besoin des modérés, il faut un nouveau centre gauche, au-delà des accords occasionnels » ».
Croissance/données ISTAT : Repubblica « Cet été le PIB italien s’est figé, avec une forte réduction de l’industrie et les consommations qui baissent : les données de l’ISTAT rendent impossible l’objectif du gouvernement d’arriver à un +1% du PIB en fin d’année. L’export et le tourisme ne suffisent pas à éviter ce scénario. En revanche, l’Allemagne se redresse et la France exploite au mieux les retombées des JO ». Sole 24 Ore « l’objectif du gouvernement d’arriver à +1% du PIB n’est plus à la portée, et les prévisions de l’ISTAT qui tablaient sur +0,8%, se révèlent trop optimistes. Nous assistons à un coup d’arrêt, après une période vivace ». Repubblica « selon l’économiste Carlo Cottarelli « l’Italie est à nouveau la lanterne rouge de la zone euro avec la Lettonie et la Hongrie. Il ne faut pas ignorer les chiffres de l’Istat sans toutefois se désespérer. Il faut faire davantage pour combattre la bureaucratie et revoir la dépense publique » ». Messaggero : « Mattarella invite les agences de notation à relever le fait que l’Italie est économiquement plus forte que par le passé et elles devraient ainsi revoir à la hausse leur notation. Sur l’innovation dans les entreprises, « l’Italie a fait mieux que l’Allemagne et la France », assure le Chef de l’Etat ». Corriere : « L’éloge de Mattarella sur l’économie nationale aura certainement plu au Palais Chigi ».
Stellantis : Repubblica « John Elkann a appellé le président de la Chambre Lorenzo Fontana, un appel « cordial » pour mettre fin aux récentes polémiques et le rassurer : « nous attendons d’abord l’initiative du ministère des entreprises et la rencontre avec le Palais Chigi » « je respecte le Parlement et le groupe s’engage, dans le respect des règles, à atteindre les objectifs de production ». Elkann rappelle que le secteur fait face à un « défi historique ». Messaggero : « nous assistons à une alliance inédite entre Meloni et les partis d’opposition pour critiquer la décision d’Elkann de ne pas se présenter devant le Parlement ». Sole 24 Ore : « le ministre Urso convoque une réunion avec Stellantis pour le 14 novembre. Au-delà des polémiques, il faudra affronter le fonds d’une des crises industrielles les plus graves de ces dernières années ».
Arrestation de deux Italiens en Argentine : Repubblica « Deux hommes italiens ont été arrêtés en Argentine alors qu’ils s’embarquaient pour Paris avec un bébé de 15 mois. Le couple aurait recouru à la technique de la GPA. La Farnesina est en contact avec les autorités argentines. Selon la nouvelle loi italienne, les deux personnes seraient coupables d’un délit « universel ». »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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30/10/2024
Manifestation du Vlaams Belang à Izegem pour défendre la démocratie.
Belgique. Flandre. Province de Flandre occidentale. Izegem. Le Vlaams Belang a organisé une manifestation afin de défendre la démocratie.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/28/ize...)
23:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BSW fédéral impose ses conditions au BSW de Thuringe pour la formation du gouvernement de Thuringe.
Allemagne. La direction fédérale du parti de gauche anti-immigration BSW appelle le BSW de Thuringe à préciser ses positions en matière de politique étrangère dans les négociations de coalition avec la CDU et le SPD et, si cela ne fonctionne pas, à choisir l’opposition au sein du Parlement de Thuringe.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/29/sah...)
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La police finlandaise recevra l’année prochaine de l’argent supplémentaire.
Finlande. La police recevra l’année prochaine de l’argent supplémentaire.
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"Les juges sabotent les rapatriements."
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin : toujours le résultat des élections régionales en Ligurie « Les élections en Ligurie secouent la gauche » (Corriere della Sera, La Stampa), l’enquête sur le fichage de personnalités politiques « Des espions au service de pays étrangers » (Repubblica), « Fichage, des contacts avec le Mossad » (Il Messaggero) et l’immigration « Le Tribunal de Bologne saisit la Cour de Justice [au sujet du décret sur les pays sûrs] » (Avvenire), « Les juges sabotent les rapatriements » (Giornale).
Le résultat des élections régionales en Ligurie est encore largement commentée, notamment les tensions au sein des partis de l’opposition avec des commentaires et analyses. Foglio (C. Cerasa) : « démoniser l’ennemi ou se poser en moralisateur, ni même tenter de récupérer des voix du M5S ne suffit pas. Le vote en Ligurie offre au PD l’occasion de tirer des leçons ». Messaggero : « Froid entre Schlein (PD) et Conte (M5S), l’Ombrie représente désormais la dernière possibilité d’une entente pour l’avenir du « campo largo ». Le maire de Milan, Giuseppe Sala, se veut « fédérateur des centristes ». Plusieurs entretiens: Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate (Repubblica), « nous voulonsdevenir le premier parti national, mais pour battre la droite il faut aussi pouvoir compter sur des alliés solides ». Marco Bucci, nouveau président de Ligurie (entretien la Stampa), « Le centre gauche n’a pensé qu’aux alliances mais je confirme mon invitation à Orlando pour coopérer ». Matteo Renzi, dirigeant d’Italia Viva (Stampa), « la cause de la défaite de la gauche est Conte. Il faut un contrat en 10 points pour revenir au gouvernement ».
L’enquête sur le fichage de personnalités politiques se poursuit avec des révélations : Corriere : « Les services secrets israéliens sont prêts à des échanges de données et des informations sur « trafic illégal de gaz iranien ». Repubblica : « parmi les sociétés qui payaient pour espionner leurs dirigeants figurent entre autres : ENI, Barilla, ERG, Ilva, Heineken ». Messaggero : « le service de renseignements israélien aurait proposé à la société Equilize de payer environ un million d’euros pour avoir en échange des données sensibles au sujet des avoirs russes en Italie, des oligarques russes étant soupçonnés d’envoyer des financements pour les miliciens du groupe Wagner ». Les contre-mesures du gouvernement sont aussi évoquées : Repubblica (Ciriaco) « le décret sur la cibersécurité a finalement été reporté en raison de tensions au sein de la majorité. Il est probable que le responsable de l’Autorité sur la cybersécurité, Bruno Frattasi – proche du secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil Mantovano– se soit opposé à ce décret prévoyant plus de pouvoir au Parquet Antimafia, au grand dam de son agence ».
La politique migratoire, avec notamment la décision du Tribunal de Bologne d’interroger la Cour de Justice européenne sur le nouveau décret de loi fixant la liste des pays sûrs, est aussi largement citée. Avvenire : « ce sera donc la Cour de Justice de l’UE qui devra mieux définir les contours du récent décret sur les pays sûrs». Il Giornale (A. Sallusti) « une partie de la magistrature a commencé à agir comme si elle était un véritable parti politique, ayant la nécessité de défendre aussi la moralité. C’est du jamais vu ! ». Stampa (F. Sforza) : « Peut-on définir le Bangladesh un pays sûr alors que les homosexuels peuvent y être emprisonnés ? L’Italie considère que oui. Un citoyen de ce pays a présenté recours au tribunal de Bologne qui a renvoyé le décret devant la Cour européenne. Cependant, l’allusion faite à « l’Allemagne nazie » n’est pas opportune vis-à-vis d’un pays comme l’Italie où règne la démocratie ». Toujours la Stampa rapporte la réaction de Giorgia Meloni « nous décidons et pas les juges, cette sentence est une ‘’provocation’’ ». Messaggero : « le Palais Chigi s’active pour répondre aux juges bolognais : le bureau du procureur général de l'État présentera ses contre-déductions en rejetant les considérations du Tribunal de Bologne. Tajani estime que ‘’les juges sont allés au-delà de leur pouvoir’’, Salvini s’en prend aux ‘’juges communistes’’ ».
La mission de Giorgia Meloni en Libye est citée par certains quotidiens. Sole 24 Ore : « Il ne s'agit pas seulement de la coopération en matière de gestion des migrations et de la lutte contre les trafiquants d'êtres humains, qui reste cruciale. Il s’agit aussi des investissements et du commerce, qui ont été au centre du voyage de M. Meloni à Tripoli hier. La présidente du Conseil, accompagnée du ministre de l'Entreprise et du Made in Italy, Adolfo Urso, a voulu participer en personne au Forum business Italie-Libye, qui n'avait pas eu lieu depuis 10 ans et auquel ont participé plus de 200 entreprises italiennes ». Libero : « Meloni rentre en Italie avec 8 accords stratégiques. Au forum sur le business, elle dévoile les contenus d’une collaboration efficace avec le pays nordafricain ». Messaggero : « Meloni a rappelé que l’Italie soutient les efforts des Nations Unies pour la relance d’un processus politique portant à la réunification de toutes les institutions présentes aujourd’hui en Libye. Au cœur de la rencontre avec son homologue Dbeibeh figurait la nécessité ‘’d’intensifier les efforts pour lutter contre le trafic d’êtres humains’’ en renforçant ‘’la coopération avec les pays d’origine’’ et en créant ‘’des partenariats égalitaires’’. ».
L’automobile et les droits commerciaux européens contre la Chine. Repubblica : « les effets sur la fermeture des usines en Allemagne commencent à être perçus en Italie : de janvier à juillet, les exportations de la filière ont baissé de 6%. Concernant la crise de l’automobile, von der Leyen aurait rencontré, début octobre, les managers de Stellantis, de BMW et de Mercedes. Sauf coups de théâtre, les droits commerciaux sur l’exportation de voitures électriques chinoises en Europe entreront en vigueur à minuit. L’Allemagne craint des rétorsions venant de Pékin. ». Messaggero : Le patron de Stellantis, J. Elkann, fait savoir qu’il ne se rendra pas devant le Parlement [pour parler des engagements du groupe en Italie, ndr.] mais se dit disponible à un ‘’dialogue franc et respectueux’’. Le président de la Chambre, Lorenzo Fontana, ne cache pas sa surprise « j’apprends avec consternation cette nouvelle grâce à des sources de la presse. J’espère qu’il y aura un éclaircissement, car éviter le Parlement serait un fait très grave ». Corriere : « les rapports entre le groupe Stellantis et la politique italienne demeurent tendus ». Messaggero rappelle, au sujet de la crise du secteur, qu’il y a en Italie environ 2 200 entreprises appartenant la filière automobile, avec 167 000 travailleurs ».
Repubblica, Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate : « ‘’notre objectif est celui de devenir le premier parti : pas seulement à Gênes mais aussi au niveau national. Toutefois, pour battre la droite, il faut pouvoir compter sur une coalition avec des alliés solides. Nous sommes le premier parti de Ligurie, devant le FdI, qui a perdu 11 points en cinq mois, et nous avons gagné à Gênes, la ville dont Marco Bucci est le maire”. ‘’Andrea Orlando a fait une très belle campagne électorale, il a été battu de justesse’’. ‘’Il faut construire une coalition basée sur un projet pour l’Italie et avec 5 priorités : la Santé, l’école, l’emploi, les politiques industrielles pour la transition écologique et numérique et les droits’’. ‘’Du point de vue électoral, nous avons deux priorités maintenant : gagner en Emilie-Romagne et en Ombrie’’. »
Stampa, Enrico Costa, député de Forza Italia : « Le pouvoir judiciaire n'a pas vocation à interpréter les règles de manière créative ni à tenter d'influencer le pouvoir législatif. Lorsque les juges ne sont pas d'accord avec une mesure, ils tentent d'abord d'influencer l'exécutif ou le parlement. Ensuite, ils essaient de donner une autre lecture de la loi. Et si cela ne fonctionne pas, ils se tournent vers la Cour européenne de justice ou la Cour constitutionnelle. Je n'ai jamais vu un juge se tourner aussi rapidement vers la Cour européenne de justice après l'adoption d'une mesure gouvernementale. Selon les juges de Bologne, avec un décret comme celui du gouvernement, même l'Allemagne nazie aurait été considérée comme un pays sûr. Lorsqu'ils veulent être cités dans les journaux, ils ajoutent quelques phrases choquantes pour faire un beau titre. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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