25/02/2025
"La majorité gouvernementale italienne se divise en trois sur l’analyse des résultats des élections en Allemagne."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'Ukraine « Force de paix UE en Ukraine » Corriere, « ONU et G7, la fracture de Trump » Repubblica, « La guerre des mondes » (Stampa), « Trump-UE, la déchirure sur Kiev » (Messaggero) « Trump à Macron: « Poutine acceptera des troupes de paix UE » et fait l'éloge de Meloni » (Giornale), les élections en Allemagne « Le retour de la Grosse Koalition » (Stampa), « L'Allemagne vers un gouvernement CDU-SPD » (Messaggero) et l'état de santé du Pape « Angoisse et veillées pour le Pape, « il y a une légère amélioration » » (Corriere), « Le Pape, légère amélioration et veillée à Saint Pierre » (Repubblica), « Marathon de prières pour le Pape » (Messaggero), « L'heure de l'espérance, tous avec Francesco » (Giornale).
Les résolutions à l’ONU sur l’Ukraine. Corriere della Sera : « La résolution préparée par l’Ukraine et ses alliés européens, défendant l’intégrité territoriale et condamnant l’invasion russe, a été adoptée mais a vu toutefois un positionnement inédit : les Etats-Unis ont voté contre, avec la Russie, la Biélorussie, le Mali, le Nicaragua, la Corée du Nord, la Hongrie et Israël ; la Chine et l’Inde se sont abstenues ». – Repubblica « les Etats-Unis votent avec la Russie, l’Occident se divise au G7 comme aux Nations Unies. Une rupture que l’on ne voyait plus depuis la guerre en Irak. – La Stampa « les plaies de l’Alliance Atlantique ont été publiquement mises en lumière à l’ONU où deux résolutions ont été mises au vote : l’une présentée par l’Ukraine et les Européens, l’autre par les Etats-Unis ».
Le G7 et la position de l’Italie. – Corriere della Sera « L’Italie reste l’un des pays les plus exposés aux risques de fragmentation de l’Europe, mais sur l’Ukraine, la stratégie du Palais Chigi tient pour l’instant. Une partie de l’opposition dénonce toutefois « l’allégeance de Meloni » à la Maison-Blanche, tandis que le M5S loue les efforts de paix de Trump face à une « Europe belliciste » – un discours qui, au passage, arrange Poutine, alors même que la Russie intensifie ses attaques contre Mattarella. Le Président de la République, dans un communiqué à l’occasion du 3e anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, a choisi des paroles claires et sévères, condamnant ‘’la brutale agression russe’’ ». Il Messaggero : « Giorgia [Meloni], l’équilibre euro-atlantique et le coup de froid avec Paris sur l’envoi de troupes pour le maintien de la paix’’. ‘’A l’issue de la première visioconférence du G7, la position de la Présidente du Conseil est difficile. Giorgia Meloni tente encore de tout concilier : sa proximité politique avec Trump, le travail mené de concert avec les partenaires européens et le soutien promis à Kiev depuis le début. Sauf qu’Emmanuel Macron souffle sur les braises. Le président français s’exprime aux côtés de Trump depuis le bureau ovale et se fait le relai d’une proposition sur laquelle il a déjà l’accord de K. Starmer mais qui divise les alliés européens : une mission militaire [de maintien de la paix] à la frontière entre l’Ukraine et la Russie. Cela plait à Trump car c’est une façon de remettre sur les Européens la responsabilité de la sécurité de l’Ukraine. Mais cela ne plait pas du tout à Meloni, qui n’avait pas manqué de le souligner à Paris. Elle a rappelé sa position hier, irritée de l’énième mise en avant du leader français qui s’impose en porte-parole européen face à Trump, ‘sans que personne ne lui ait rien demandé’ soulignent des proches conseillers de la Présidente du Conseil. ‘’De toutes les solutions possibles, celle-ci me semble la plus compliquée et la moins efficace’’ réplique-t-elle. Dans la soirée, la Ligue de Matteo Salvini relance : ‘’aucun soldat italien ne sera envoyé en Ukraine’’. Pour Giorgia Meloni, ‘mieux vaut définir des garanties de sécurité efficaces au niveau de l’OTAN’. Elle fait par ailleurs comprendre que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’est pas une option. Dans son discours, elle parle bien de ‘l’agression russe contre l’Ukraine’ bien que l’administration Trump s’y refuse, boycottant ainsi le communiqué final du G7. Une position clairement énoncée dans un communiqué du Palais Chigi qui, hier soir, s’est illuminé aux couleurs de l’Ukraine. La position du ministre Antonio Tajani est également très nette : ‘aucune négociation [n’est possible] sans l’Ukraine’. Sur indication de Giorgia Meloni, la délégation italienne a toutefois voté en faveur de la résolution américaine qui ne mentionne ni l’agression russe, ni l’intégrité territoriale ukrainienne. Elle a échangé hier par téléphone avec F. Merz, avec lequel elle cherchera une ligne commune sur l’immigration. Elle plaisante avec son entourage sur l’activisme agaçant d’E. Macron à la Maison Blanche, imaginant que le pacte à 40 milliards de dollars avec les Emirats ne fera pas sauter de joie les cousins français.’’
La visite du Président E. Macron à Washington. Corriere della Sera : « C’est une journée marquée par deux événements : d’une part le rapprochement entre les Etats-Unis et la France et d’autre part le camouflet américain vis-à-vis de l’UE, à l’ONU. Dans les échanges qui ont précédé la conférence de presse finale, bien que dans une atmosphère de grande complicité et de concorde, les deux dirigeants ont néanmoins eu l'occasion de réitérer leurs positions respectives, souvent éloignées l'une de l'autre ». – La Stampa « Emmanuel Macron, premier dirigeant européen à rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, quitte le campus satisfait. Sur le vol qui l'a ramené à Paris, il peut - au moins d'un point de vue français, mais on verra s'il est aussi européen - affirmer que le fossé entre les États-Unis et le Vieux Continent est moins profond ». – La Repubblica « A l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion russe, le président français Emmanuel Macron a dû s'envoler pour Washington avec la mission impossible d'apaiser « The Donald ». Et de tenter de convaincre son homologue américain d'accepter un plan alternatif à l'accord russo-américain en gestation depuis des jours, qui au nom d'une prétendue paix sacrifierait les territoires ukrainiens et la sécurité du Vieux Continent. Quant à la disponibilité des Européens à envoyer des troupes en Ukraine, à condition d’une protection américaine, le raisonnement semble apparemment avoir été bien accueilli. » – Il Giornale « Malgré les divergences, D. Trump et E. Macron assurent vouloir travailler ensemble pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Macron et Starmer se sont mis d’accord pour transmettre un message d’unité sur l’Ukraine afin de convaincre le Tycoon de ne pas continuer des négociations de paix bilatérales avec Poutine en échange de l’engagement européen pour la sécurité future de Kiev. » - Sole 24 Ore « La visite de Macron à la Maison Blanche est un test de dégel entre les Etats-Unis et l’Europe »
Élections en Allemagne/Réactions en Italie – La Repubblica : « La majorité gouvernementale italienne se divise en trois sur l’analyse des résultats des élections en Allemagne. Giorgia Meloni se limite à un appel protocolaire au futur chancelier F. Merz, réaffirmant « les excellentes relations bilatérales », ainsi que sa « disponibilité à travailler ensemble, notamment pour relancer la compétitivité européenne et lutter contre l’immigration irrégulière ». Cette fois, la Président du Conseil a évité d’endosser son rôle de chef de parti pour ne pas entrer en conflit avec l’un ou l’autre de ses alliés. Forza Italia salue la victoire de la CDU comme un « rempart contre les extrémistes » et maintient une opposition ferme à l’Afd – « Ce n’est pas un interlocuteur, nos positions sont irréconciliables » (Tajani). À l’inverse, Matteo Salvini (Ligue) estime que le parti d’Alice Weidel n’a « rien d’extrême » et redoute avant tout un « arrangement entre Populaires et socialistes » qui « trahirait le vote populaire ». Fratelli d’Italia, pris entre ces deux positions, joue les équilibristes : « Nous ne sommes que des observateurs respectueux, mais je suis assez content de la volonté populaire » (La Russa, président du Senat) ; « Nous partageons avec Merz plusieurs éléments de programme » (Lollobrigida, Ministre de l’agriculture). L’opposition, elle, se réjouit surtout du revers de l’AfD : « Les droites sont fortes mais pas invincibles » (Schlein, PD) ; « C’est la défaite de Musk, l’AfD ne gouvernera pas » (Bonelli, AVS). - Corriere : « Le cœur de Fratelli d’Italia semble battre à droite, sans diaboliser l’AfD. En effet, le président du Sénat se dit ‘’suffisamment satisfait’’ des élections en Allemagne mais surtout ‘’très satisfait’’ face à la défaite du SPD. Or, la probable participation des sociaux-démocrates au futur gouvernement allemand pourrait compliquer les relations diplomatiques. D’autant plus que certains de ses membres ont déjà théorisé une possible alliance CDU-Afd « au nom du changement », ce qui jette un ombre d’ambiguïté sur Fratelli d’Italia ». Messaggero : ‘’Les défis communs avec le chancelier élu pour rompre le front franco-allemand’’. ‘’Paris, non, Berlin, oui : c’est la double-stratégie de Giorgia Meloni qui a émergé de l’entretien téléphonique hier avec F. Merz. Ce dernier affirme que dès que le gouvernement allemand sera formé, ils se rencontreront pour rendre effective une affinité politique qui existe bien entre les deux leaders. Tout l’inverse de l’énième prise de distance vis-à-vis d’Emmanuel Macron, alors que la mise au point d’une stratégie commune entre mélonisme et macronisme semble impossible. Le nouveau leadership à Berlin apparait comme une opportunité pour Meloni de jouer un rôle de premier plan en Europe aux côtés de Merz. Même si, pour l’instant, le nouveau chancelier a surtout choisi de dépoussiérer le format de Weimar avec la France et la Pologne, Merz se propose lui-même de parler avec Giorgia Meloni ‘bien plus qu’auparavant’. Pour ‘renforcer la sécurité, relancer la compétitivité de l’Europe et relever les défis communs, à commencer par l’immigration’, renchérit le Palais Chigi. Sur le MERCOSUR, l’accord de libre-échange pait beaucoup à Merz, ce qui contrarie la France mais plait à Meloni. La Présidente du Conseil aspire à s’insérer dans le triangle de Weimar sur une note anti-française ou en contre-poids de la relation franco-allemande dans le grand jeu européen. Elle appuierait Merz pour modérer le super-protagonisme plus personnel et national qu’européen de Macron, qui pourrait se révéler trop encombrant même pour Merz.’’
Corriere della Sera, Antonio Tajani, dirigeant de Forza Italia et ministre des affaires étrangères : « Une coalition allemande toute à droite serait contre nature. L’AfD est la négation du PPE et regarde également notre pays avec hostilité, tout en soutenant des idées totalement inacceptables. Je suis heureux que ces votes, en grande partie des votes de protestation, se soient révélés inutiles. Il y a eu une victoire nette des populaires qui représentent un rempart contre les extrémismes. L’économie italienne est étroitement liée à celle allemande et vice-versa. Avec un gouvernement CDU-CSU, l’Europe passera à une vitesse supérieure. Maintenant, nous devons accélérer sur la défense européenne. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2025
Donald Trump a fait référence au dirigeant de Vox Santiago Abascal.
États-Unis et Espagne. Le président des États-Unis Donald Trump a fait référence au dirigeant du parti nationaliste espagnol Vox Santiago Abascal lors de son discours à la convention conservatrice CPAC et a remercié ce dernier pour sa présence.
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Maximilian Krah est élu député fédéral.
Allemagne. Maximilian Krah, qui a conduit la liste de l’AfD lors des élections européennes, mais ne siège pas dans le groupe de l’AfD au Parlement européen, est élu, au scrutin direct, député lors des élections législatives de ce 23 février 2025, dans la circonscription de Chemnitzer Umland-Erzgebirgskreis I.
Maximilian Krah
22:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le parti de gauche anti-immigration BSW envisage de conduire une action en justice à la suite du résultat des élections législatives.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW envisage de conduire une action en justice à la suite du résultat des élections législatives. De nombreux Allemands de l’étranger n’ont pas été en mesure de voter lors de ce scrutin à cause de retards dans l’envoi des documents.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/24/l-i...)
22:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Éric Zemmour invité par le MCC en Hongrie.
Hongrie et France. Éric Zemmour de Reconquête est invité en Hongrie par le MCC, une structure proche du Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orbán, afin d'y prendre part à une conférence.
"L’Europe à l’ère de Trump. Soumission ou reconquête ? Après le tsunami Trump, l’Europe est-elle devenue obsolète ?"
21:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Temps pour la responsabilité."
Allemagne.
"Temps pour la responsabilité ! Temps pour l'Allemagne."
21:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'institut de sondage Forsa estime que ses sondages ne sont pas sûrs.
Allemagne. Mis en cause par le parti de gauche anti-immigration BSW pour un sondage plaçant ce dernier, deux jours avant les élections, à 3 %, l'institut Forsa indique que ses sondages ne sont pas sûrs et réfute l'accusation d'avoir conduit une action ciblée contre le BSW.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/24/les...)
20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les scores de l'AfD dans les États de l'Ouest et de l'Est de l'Allemagne.
Allemagne. Les résultats lors des élections législatives de ce 23 février 2025 dans les États de l'Ouest et dans ceux l'Est de l'Allemagne :
Ouest :
Sarre, Rhénanie-Palatinat, Bade-Wurtemberg, Bavière, Basse-Saxe, Hesse, Rhénanie du Nord-Westphalie, Schleswig-Holstein, Berlin, Brême, Hambourg
Est :
Thuringe, Saxe, Saxe-Anhalt, Mecklembourg-Poméranie occidentale, Brandebourg
19:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'AfD doublent leur score lors des élections législatives en obtenant plus de 20 %.
Allemagne. Lors des élections législatives du 23 février 2025, le parti patriotique AfD double son score et atteint 20,8 % et le parti de gauche anti-immigration BSW rate de peu le seuil électoral des 5 % en obtenant 4,972 %. Les sociaux-chrétiens bavarois /conservateurs de la CSU obtiennent 6 % au niveau fédéral, alors qu'ils ne se sont présentés qu'en Bavière. Les nationaux-conservateurs du Bündnis Deutschland décrochent 0,2 % et ceux de la WerteUnion 0,0 %.
(https://www.bundeswahlleiterin.de/bundestagswahlen/2025/e...)
16:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lionel Baland commente les élections législatives allemandes dans Ligne droite sur Radio Courtoisie.
Allemagne.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Allemagne, Merz gagne, l'AfD s'envole."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées aux élections en Allemagne « Merz gagne, l'ultra droite double ses votes » (Corriere della Sera), « La CDU gagne, l'ultra droite s'envole » (Repubblica), « Allemagne, Merz gagne, l'AfD s'envole » (Stampa, Messaggero), à l'état de santé du Pape « L'état de santé du Pape reste grave: maintenant il a une légère insuffisance rénale » (Corriere della Sera), « Son état reste critique, insuffisance rénale » (Repubblica), « Le Pape: « je dois me reposer », mais maintenant ses reins sont atteints » (Messaggero) et à l'Ukraine « Agneau sacrificiel » (Stampa), « Zelensky: « je démissionnerai si l'Ukraine entre dans l'OTAN » » (Messaggero).
Elections en Allemagne/Réactions en Italie. Corriere della Sera: « En Italie, les premiers à réagir aux élections allemandes ont été les « amis des vainqueurs : populistes et souverainistes ». Dans la majorité, Matteo Salvini (Lega) salue la progression de l’AfD – pourtant exclu du groupe des Patriotes – et défend un virage anti-immigration et anti-écologiste. Une posture très distincte de celle de l’autre vice-président, Antonio Tajani (Forza Italia), qui considère en revanche la victoire de Friedrich Merz comme un rempart contre le populisme et un pas vers une Europe plus intégrée « politiquement, économiquement et militairement ». Fratelli d’Italia (Carlo Fidanza) se limite à critiquer une possible alliance de la CDU/CSU avec le SPD, dont « l'échec a causé un préjudice considérable aux politiques européennes ». Depuis l’opposition, l’ancien Président italien Matteo Renzi (Italia Viva) tacle Meloni : « Le futur chancelier ira d’abord à Paris et à Varsovie, pas à Rome », et appelle à soutenir Merz « plutôt que la droite de Musk et de Salvini, qui obtient un score extraordinaire mais ne gouverne pas ». Azione (Ruffino) y voit une stratégie contre souverainistes et populistes. M5S et AVS sont plus prudents : Baldino (M5S) met en garde contre l’exploitation des peurs par les conservateurs, Fratoianni (AVS) alerte sur la montée de l’extrême droite mais salue le score « extraordinaire » de la gauche de Die Linke, notamment chez les jeunes. » – Corriere della Sera : « Nicola Procaccini (Frères d’Italie) co-président des Conservateurs européens : « l’alliance CDU-AfD serait paradoxalement la plus compatible, mais elle est compliquée. Je suis personnellement contre toute sorte de « cordon sanitaire ». Frères d’Italie a plusieurs points de divergence avec AfD sauf sur deux thématiques sensibles : la révision des politiques green et l’immigration, outre la sécurité après les récentes attaques terroristes. Félicitations donc à la CDU qui est maintenant sur des positions plus à droite. Une possible alliance avec la SPD m’inquièterait car cela n’assurerait pas de stabilité pour l’Allemagne »
L’Ukraine et le G7. La Repubblica : « Giorgia Meloni participera finalement au G7 sur le conflit [russo-ukrainien], les négociations sont en cours sur la déclaration finale’’. ‘’Hier encore il n’y avait pas de feu vert définitif’’. ‘’On sait que le passage sur la responsabilité du conflit et de l’ ‘’agression russe’’ pose problème, Washington voulant le supprimer alors que Giorgia Meloni veut le maintenir, utilisant elle-même cette expression lors de la CPAC samedi’’. ‘’L’autre expression envisagée, d’après des sources italiennes, serait celle d’un conflit déclenché sur ‘initiative russe’, expression que Rome pourrait accepter si les Etats-Unis ne cédaient pas, l’important étant de souligner l’origine de la guerre et l’engagement à ‘trouver une solution diplomatique’. A l’ONU, l’Italie votera aussi bien en faveur de la résolution de Kiev qui pointe la responsabilité russe, que de celle de Washington, appréciée de la Russie, insistant uniquement sur la fin des hostilités’’. ‘’Ursula von der Leyen a rappelé le ‘soutien indéfectible’ à l’Ukraine après avoir échangé avec Keir Starmer et Emmanuel Macron. Giorgia Meloni, qui a échangé hier soir avec la Présidence de la République et le ministre des Affaires étrangères A. Tajani rappellera tout de même l’exigence d’une ‘paix juste’ et sa solidarité vis-à-vis de ‘l’héroïque résistance ukrainienne’. Il est aussi probable qu’elle intervienne en faveur de Trump auprès de ses partenaires, comme lors de la CPAC. Des sources proches du gouvernement n’excluent pas un entretien téléphonique de la Présidente du Conseil avec V. Zelensly. En revanche, l’Italie ne soutiendra pas publiquement les dernières déclarations du président ukrainien sur une possible démission pour permettre l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Des alternatives sont à l’étude concernant l’adhésion de Kiev à l’UE. »
La guerre en Ukraine et les Italiens. Fatto Quotidiano : « Sondage Difebarometro (Archivio Disarmo & Demetra) : À l'occasion du troisième anniversaire de la guerre en Ukraine, le sondage révèle que la paix « reste une priorité pour les Italiens ». Une majorité (54% contre 39%) s’oppose à l’envoi de matériel militaire à Kiev, tandis que 83% soutiennent un cessez-le-feu total « sans conditions particulières ». 70% estiment cependant que la souveraineté ukrainienne doit être préservée dans tout accord. Les avis sont partagés sur les termes de la paix : 39% souhaitent la restitution de la Crimée et du Donbass, 33% plaident pour un accord impliquant l’abandon de ces territoires, et 21% privilégient la récupération du Donbass uniquement. L’adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN divise également : 50% prônent la neutralité avec des « garanties de sécurité internationale », 29% soutiennent une double adhésion, 19% à l’UE seule. Enfin, les Italiens paraissent compacts – 66% contre 22% – dans le rejet de l’augmentation des dépenses militaires à 2% du PIB ». – Repubblica : « Sondage Demos & Pi : En vingt ans, le soutien au renforcement des pouvoirs de l’UE a reculé : 44% favorables à un rôle accru en justice (contre 61% en 2004), 43% pour la défense et la politique étrangère (contre 54%) et 46% pour l’immigration (contre 53%). En parallèle, les opinions favorables à une réduction ou un maintien des prérogatives européennes actuelles ont gagné respectivement 10 et 3-4 points. L’adhésion à une Europe plus puissante reste plus marquée chez les moins de 30 ans, les plus de 55 ans et les personnes ayant un niveau d’éducation moyen-élevé. Sur le plan politique, les sympathisants du centre-gauche soutiennent majoritairement un renforcement de l’UE, tandis que ceux du M5S sont plus réservés, notamment sur la défense et la politique étrangère (43% favorables), compliquant le projet d’un « campo largo ». Le centre-droit est plus sceptique vis-à -vis du projet “pro-européen”, bien qu’il soutienne une Europe de la défense plus forte, avec les sympathisants de la Lega parmi les plus opposés. Une tendance confirmée par le Rapport annuel « Les Italiens et l'État» de LaPolis, Demos et Avviso Pubblico, selon lequel la confiance des Italiens dans l’UE aurait chuté à 32%, un niveau inférieur à celui des institutions nationales et locales. »
La visite du Président E. Macron à Washington. Il Messaggero : « Macron et Starmer, en mission chez Trump, sont prêts à déployer 30000 soldats de l’UE. »
Accord commercial avec l’Union des Emirates Arabes. Il Messaggero : « Pacte entre l’Italie et les Émirats. Investissements pour 40 milliards d’euros, de l’énergie à la défense dans le cadre du Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC). »
Corriere della Sera, Manfred Weber, président du PPE « La majorité des Allemands a voté pour une Union Européenne forte et les partis soutenant l’UE sont prépondérants. F. Merz a reçu un mandat très clair, c’est lui le vainqueur, il portera au sein de la Chancellerie la coopération et l’esprit européen. Nous avons une grande tâche : freiner l’immigration clandestine. Il faut créer un gouvernement rapidement, le reste du monde, et notamment Trump, n’attendront pas des négociations de coalition interminables. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tino Chrupalla obtient 48,9 % dans sa circonscription située dans la partie la plus orientale de l'Allemagne.
Allemagne. Le coprésident du parti patriotique AfD Tino Chrupalla obtient 48,9 % dans sa circonscription située dans la partie la plus orientale de l'Allemagne et est élu en tant que candidat direct à la Chambre des députés. Dans sa municipalité, il décroche 63,8 %.
(https://www.mdr.de/nachrichten/sachsen/politik/bundestags...)
15:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2025
22 % des hommes et 17 % des femmes ont voté pour les patriotes de l'AfD.
Allemagne.
hommes
femmes
20:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'AfD obtiennent 37 % chez les ouvriers.
Allemagne. Les patriotes de l'AfD obtiennent 37 % chez les ouvriers, 33 % chez les chômeurs et seulement 12 % chez les retraités [contre 20 % parmi le total de l'électorat].
Tous
ouvriers
employés
indépendants
retraités
chômeurs
19:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : les plus jeunes ont privilégié les post-communistes.
Allemagne. Résultats des élections législatives chez les primo-électeurs (ceux qui ont été autorisés à voter pour la première fois) :
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
BSW : gauche anti-immigration
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : les partis du système tentent, à nouveau, de former un gouvernement.
Autriche. Des négociations ont débuté entre les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP, les sociaux-démocrates du SPÖ et les libéraux de NEOS afin de tenter de former un gouvernement.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/12/les...)
13:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2025
"Temps pour l'énergie à prix favorable."
Allemagne.
"Temps pour l'énergie à prix favorable. Temps pour l'Allemagne."
20:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'argent public pour la formation plutôt que pour des bombes !"
Allemagne.
"Voix pour la paix. L'argent public pour la formation plutôt que pour des bombes !"
20:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kostadin Kostadinov : « Des millions d’Européens regardent, plein d’espoir, vers l’Alternative pour l’Allemagne et attendent d’elle qu’elle combatte pour l’avenir. »
Allemagne et Bulgarie. Le dirigeant du parti nationaliste bulgare Vazrazhdane Kostadin Kostadinov déclare : « Des millions d’Européens regardent, plein d’espoir, vers l’Alternative pour l’Allemagne et attendent d’elle qu’elle combatte pour l’avenir. »
Kostadin Kostadinov
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'AfD sont donnés à 21 % et la gauche anti-immigration BSW à 5 %.
Allemagne. Sondage pour les élections législatives de demain : les patriotes de l'AfD sont donnés à 21 % et la gauche anti-immigration BSW à 5 %. [seuil électoral : 5 % ou 3 mandats directs]
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
16:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Stop à la migration illégale grâce à des contrôles frontaliers et à des refoulements conséquents."
Allemagne.
"Stop à la migration illégale grâce à des contrôles frontaliers et à des refoulements conséquents."
15:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Temps pour une armée forte."
Allemagne.
"Temps pour une armée forte."
12:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/02/2025
Le FPÖ donné à 34 %.
Autriche.
FPÖ : patriotes
ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
NEOS : libéraux
Grüne : écologistes
KPÖ : communistes
autres
21:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Manifestation de gauche dans le village d'Alice Weidel.
Suisse. Canton de Schwyz. La police a approuvé la manifestation « Contre le virage à droite » de ce 22 février 2025 à Einsiedeln, le lieu où vit la candidate du parti patriotique allemand AfD à la Chancellerie Alice Weidel, mais pas la contre-manifestation de l'organisation patriotique suisse Mass-voll!.
21:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Notre plan : économiser chez les migrants plutôt que chez les retraités !"
Autriche.
"Notre plan : économiser chez les migrants plutôt que chez les retraités !"
20:48 | Lien permanent | Commentaires (0)