28/04/2025
État de Vienne : les patriotes du FPÖ triplent leur score.
Autriche. État de Vienne. Lors des élections pour le Parlement de l’État de Vienne/Conseil municipal de Vienne de ce dimanche 27 avril 2025, les patriotes du FPÖ obtiennent 20,35 % (soit + 13,24 points) et la Team Strache 1,10 % (soit – 2,17 points).
SPÖ : sociaux-démocrates
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
FPÖ : patriotes
KPÖ : communistes
HC : patriotes
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"Le bilan dressé par Meloni au lendemain des funérailles du Pape."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les funérailles du Pape « Les enfants du Pape envahissent Rome » (Corriere della sera), « A la recherche de Francesco » (Stampa), « Parolin dans le sillon de Francesco » (Messaggero) et sur les négociations sur l'Ukraine « Le pressing de Trump pour l'Ukraine » (Repubblica), « Paix en Ukraine, heures décisives » (Stampa), « Ukraine, maintenant Trump fait pression sur Moscou pour la trêve » (Messaggero).
Le hashtag #Macron fait tendance, au sujet des discussions autour d’une prétendue mise à l’écart du Président Macron par Trump lors d’un échange avec Zelensky en marge des obsèques du pape au Vatican.
L’Italie. Corriere della Sera : « Le bilan dressé par Meloni au lendemain des funérailles du Pape est le suivant : une grande satisfaction pour l’événement tenu au Vatican, à la fois religieux et politique, bien géré par les institutions italiennes, une organisation parfaite dont on peut être orgueilleux. Il y a aussi un brin d’optimisme quant à une possible rencontre entre Trump et von der Leyen. Le Palais Chigi revendique une vision désenchantée : si cela devait se tenir à Rome, ce serait une raison d’orgueil pour la diplomatie italienne. Le tout en étant conscient de nos possibilités et sans l’intention de faire des ingérences. Car ce qui compte est le résultat, et pas le lieu de la rencontre. Sur Kiev, il y a la conviction qu’un « pas en avant » a été fait entre Trump et Zelesky ». La Stampa : « Trump souhaite fixer la rencontre avec von der Leyen en juin mais cela ne se tiendra pas à Rome. Le plan de Meloni s’évapore, donc. Les diplomates et Ursula ont expliqué à Meloni les raisons pour lesquelles cette réunion ne devra pas se tenir à Rome : en juin, Trump se trouvera en Europe pour une série de rendez-vous dont la réunion sur l’Alliance Atlantique, juste avant la date où la riposte UE est prévue. Le but serait alors de pouvoir mettre Trump au pied du mur ou, plutôt, au bord du gouffre. L’exclusion de Meloni de la photo à quatre entre Trump, Zelensky, Macron et Starmer est devenue une sorte d’affaire et a poussé à une réflexion urgente sur la stratégie jusque-là suivie par rapport au projet des Volontaires. Jusque-là, Meloni s’est tenue à la marge. Maintenant que le soutien de Washington se concrétise, Meloni commence à être moins sceptique par rapport au plan Macron-Starmer. Cela pourrait la pousser à ne pas garder l’Italie à l’écart de la mission ». La Repubblica : « La bataille diplomatique entre Rome et Paris, qui a culminé avant-hier dans le cas de la photographie au Vatican sans Meloni, dure depuis quelques mois. Et le sillon s’est creusé autour de l’idée des "volontaires" franco-britanniques d’envoyer des troupes sur le terrain. En choisissant de contester publiquement cette approche, la première ministre a essentiellement abandonné le groupe de travail qui continue à se réunir entre Paris et Londres. L’option élaborée par Macron et Starmer continue évidemment de marcher sur ses propres jambes. Mais certains objectifs ont été partiellement redéfinis, créant un terrain de convergence potentielle future avec les plus sceptiques. Maintenant, par exemple, les "volontaires" prévoient d’envoyer des instructeurs militaires pour former l’armée ukrainienne. Un détail sur lequel le Palais Chigi aurait du mal à dire non. Et les routes entre Rome et Paris pourraient se rapprocher, grâce aussi à la relation que Meloni entretient avec Starmer, autour d’une autre demande présente dans la contre-proposition ukrainienne : celle d’une certaine forme de garantie de sécurité des Américains. Kiev soutient qu’il devrait servir à rassurer l’éventuelle mission de paix européenne, sur laquelle le gouvernement a toujours freiné. Mais à long terme, ce scénario pourrait aussi impliquer Rome. Le défi, pour Meloni, est plutôt de construire un parcours pour rentrer dans ce jeu diplomatique, après la rupture nette avec les anglo-français. C’est une question de semaines ».
Giorgia Meloni
Banques. Affari&Finanza : « Le golden power sur les banques, un inédit de la part du Palais Chigi en nom de la sécurité nationale. Mais jusqu’à quel point ? Le caractère inédit du « golden power » exercé par le gouvernement sur l'offre publique d'échange d'Unicredit pour l'acquisition de Banco Bpm réside entièrement dans la réponse à cette question. Le gouvernement n'a aucun doute à ce sujet : son intervention est légitime. Le palais Chigi a jugé légitime, voire nécessaire, d'intervenir pour protéger l'épargne nationale. À l'inverse, la banque dirigée par Andrea Orcel a critiqué cette décision. Le centre de gravité du « golden power » se déplace vers le pôle national. Son rayon d'action englobe également cette dimension, en plus des dimensions européenne et internationale. Et même la géographie de l'exercice du « bouclier » recoupe la frontière, de plus en plus floue, entre les raisons « techniques » de la sécurité nationale et celles, plus strictement politiques ». L’Economia : « né pour protéger les sociétés italiennes stratégiques, le Golden power est devenu une sorte de « lasser-passer » octroyé par ceux qui gouvernent. Sur la base d’une discrétion politique. Or, La formation d'un nouveau géant bancaire, d'origine italienne, serait également un moyen d'apporter une réponse concrète au débat épuisant sur la faiblesse du marché des capitaux européen par rapport à celui des États-Unis […] Une série de défenses politiques qui semblent pour le moins déplacées, voire intrusives. ». L’Economia : « Le feu vert pour le lancement de l'offre publique d'échange sur Banco Bpm a été assorti de nombreuses conditions très détaillées. Le texte définitif n'est pas encore disponible, mais en attendant, la banque a publié les communications suivantes : le gouvernement exige un retrait rapide de Russie et des garanties sur les investissements dans les BTP. En passant par le financement des petites et moyennes entreprises. Des contraintes qui ont opposé la Ligue et Forza Italia. Et qui, d'une certaine manière, représentent une version 5.0 du rôle de l'État dans l'économie. Les modalités et les choix de gestion à adopter sont indiqués. Il s'agit d'un véritable agenda, avec des échéances très précises. Nous verrons ce qu'Unicredit soutiendra dans les recours en cours de préparation, mais une chose est sûre : cette décision ouvre une incertitude dans l'équilibre (toujours très précaire) des relations entre les entreprises du marché et l'État. De spectateur à protagoniste »
Il Messaggero, Antonio Tajani (Forza Italia), vice-président du Conseil et ministre des Affaires Etrangères : « La balle est dans le camp de la Russie. Quoi qu'il en soit, la rencontre entre les deux présidents est une image forte à plusieurs égards. Elle transmet l'idée de la centralité de Rome et de l'universalité de l'Église. Une étape importante a été franchie, mais il reste encore beaucoup à faire. L'Italie est très engagée dans ce travail. Les fronts sont nombreux : l'Ukraine, le Moyen-Orient, le nucléaire iranien. Sans parler des guerres oubliées. Surtout en Afrique, notamment au Soudan et en Somalie, où les terroristes sont de plus en plus dangereux. Je suis optimiste quant à la rencontre entre Trump et von der Leyen. Je suis convaincu qu'elle aura lieu, car elle est dans l'intérêt mutuel des deux piliers de l'Occident. Rome serait un excellent choix. Nous y travaillons. Plutôt que de nous inquiéter de savoir si cela aura lieu ou non, nous nous occupons de faire en sorte que cela ait lieu. Je pense qu'outre-Atlantique, on est également conscient qu'il est dans l'intérêt de tous d'entretenir de bonnes relations avec l'Europe. Trump a raison de dire que notre continent doit faire plus en matière de défense et de sécurité. Mais augmenter les droits de douane, si l'on veut que l'Europe dépense plus pour le secteur militaire, est une contradiction. Il me semble que la voie à suivre est celle de l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne. Les 10 et 11 juillet, une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine se tiendra à Rome. Il faut remettre l'Ukraine dans les conditions qui lui permettront de redevenir ce qu'elle était auparavant. Le travail doit commencer immédiatement et nous sommes prêts. Mais surtout, nous devons accélérer vers une paix sérieuse, juste et définitive, qui mette fin à cette honte que nous avons dû subir ».
Corriere della Sera, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre des Affaires Européennes et du PNRR : « L’absence de la présidente du Conseil Giorgia Meloni lors de la rencontre entre Trump et Zelensky est tout-à-fait normale. Je ne sais pas si quelqu’un a pensé pouvoir jouer un rôle dans cette rencontre mais sûrement pas elle, notamment dans un contexte de deuil, les funérailles d’un Pape. Cela aurait été déplacé. Son rôle a été beaucoup plus posé et très engagé. Il y a eu un travail diplomatique parallèle intense et important. La photo de Trump et Zelensky ensemble a montré une toute nouvelle ambiance de compréhension réciproque entre les deux. Le rôle de Meloni dans tout cela ne peut qu’être celui qui le caractérise depuis le début de son mandat : le pragmatisme, le fait de voir les choses comme elles sont et pas comme on voudrait les voir. Il ne s'agit pas d'obtenir 100 % de ce que l'on demande, qui peut être très éloigné des exigences de la partie adverse, mais de rapprocher les positions. C'est ce que nous avons fait et ce que nous continuerons à faire. Côté organisation, le bilan est très satisfaisant, allant des forces de l’ordre au réseau du volontariat. L’Italie a offert une image d’un pays qui fonctionne bien, sérieux, efficace ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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27/04/2025
Les parents d'Anamaria Gavrila voteront pour George Simion.
Roumanie et Espagne. Les parents et la sœur de la dirigeante du parti nationaliste roumain POT Anamaria Gavrila vivent en Espagne. Les parents d’Anamaria Gavrila voteront lors du premier tour des élections présidentielles roumaines pour le candidat nationaliste George Simion de l’AUR afin que les conditions économiques s’améliorent en Roumanie et que les Roumains de l’étranger puissent, en conséquence, rentrer au pays.
22:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kostadin Kostadinov rencontre Milorad Dodik.
Bosnie et Bulgarie. Le président du parti nationaliste bulgare Vazrazhdane (Renaissance) Kostadin Kostadinov a rencontré Milorad Dodik, le président de la République serbe de Bosnie.
Kostadin Kostadinov et Milorad Dodik
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Finlande : les peines pour les crimes liés aux gangs de rue seront durcies en juillet 2025.
Finlande. Les peines pour les crimes liés aux gangs de rue seront durcies en juillet 2025.
[Leena Meri des (vrais) Finlandais est ministre de la Justice.]
15:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le SDS souhaite un bon anniversaire à Melania Trump.
Slovénie. Le SDS souhaite un bon anniversaire à Melania Trump.
14:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD menacée d'être expulsée de son siège fédéral.
Allemagne. Le propriétaire du bâtiment qui abrite le siège fédéral du parti patriotique AfD désire mettre fin immédiatement au contrat de location à cause des désagréments causés.
14:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Valerie Van Peel devient présidente de la N-VA.
Belgique. Valérie Van Peel devient officiellement présidente du parti nationaliste flamand N-VA, à la suite du fait que Bart De Wever est devenu Premier ministre de Belgique.
14:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2025
Rassemblement à Dublin contre l'immigration de masse.
Irlande. Rassemblement à Dublin contre l'immigration de masse.
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Katja Wolf et Gernot Süßmuth élus à la tête du BSW de Thuringe.
Allemagne. Thuringe. Katja Wolf a été réélue présidente du BSW de Thuringe avec 61 voix. Sa rivale Anke Wirsing a obtenu 35 voix. Cela constitue une défaite pour la coprésidente fédérale du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht.
Pour l'autre siège de la coprésidence, seul Gernot Süßmuth s'est présenté. Le candidat de Sahra Wagenknecht, Matthias Bickel, s'est retiré. Gernot Süßmuth a été élu avec 63 oui contre 27 non.
17:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sławomir Mentzen à Zabrze.
Pologne. Rassemblement électoral du candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen à Zabrze.
Sławomir Mentzen
14:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2025
Ce samedi, le BSW de Thuringe élira sa nouvelle présidence.
Allemagne. Thuringe. Ce samedi, le BSW de Thuringe élira sa nouvelle présidence. Katja Wolf et Gernot Süßmuth devraient affronter Anke Wirsing et Sven Küntzel. La victoire d'Anke Wirsing pourrait conduire, à terme, à la sortie du BSW du gouvernement CDU-BSW-SPD de Thuringe.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/23/la-...)
Gernot Süßmuth et Katja Wolf
Anke Wirsing et Sven Küntzel
17:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Haute Cour de Justice et de Cassation de Roumanie suspend la décision prise par la Cour d'Appel de Ploiești.
Roumanie. La Haute Cour de Justice et de Cassation de Roumanie suspend la décision prise par la Cour d'Appel de Ploiești. Le deuxième tour de la présidentielle de décembre 2024 n'aura donc pas lieu. Le juge de la Cour d'Appel fait désormais face à une procédure disciplinaire.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/24/la-...)
17:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Lorsque la politique de lutte contre la criminalité est durcie, davantage de places de prison et des expulsions sont nécessaires !"
Finlande. Les (vrais) Finlandais : « Lorsque la politique de lutte contre la criminalité est durcie, davantage de places de prison et des expulsions sont nécessaires ! »
16:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rassemblement électoral de Sławomir Mentzen à Dąbrowa Górnicza.
Pologne. Rassemblement électoral du candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen à Dąbrowa Górnicza.
16:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Expulsions plutôt que vacances dans le pays d'origine !"
Allemagne. Le parti patriotique AfD dénonce le fait que des réfugiés d'origine syrienne prennent des vacances en Syrie.
16:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Ne serait-il pas agréable de pouvoir à nouveau faire confiance à un taxi finlandais ?"
Finlande. « Ne serait-il pas agréable de pouvoir à nouveau faire confiance à un taxi finlandais ? »
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Le THW de Brême et de Basse-Saxe organise des formations internes "sur les relations avec les députés de l'AfD".
Allemagne. L’Agence fédérale pour l'aide technique (THW) de Brême et de Basse-Saxe organise des formations internes « sur les relations avec les députés de l'AfD ». L’AfD a réagi en dénonçant des cours d’endoctrinement.
14:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2025
Rassemblement de fin de campagne électorale du FPÖ à Vienne.
Autriche. Le FPÖ a tenu son rassemblement de fin de campagne électorale à Vienne pour les élections de dimanche pour le Parlement de l'État de Vienne/Conseil municipal de Vienne en présence du président fédéral du parti Herbert Kickl et du président du FPÖ de Vienne Dominik Nepp.
22:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK créera le poste de ministre des Déportations.
Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage créera le poste de ministre des Déportations si ce parti gagne les élections législatives.
21:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour d’appel de Ploiești suspend l'annulation des élections présidentielles roumaines.
Roumanie. Le deuxième tour des élections présidentielles pourrait être rétabli car la Cour d’appel de Ploiești a ordonné la suspension de l’exécution de la décision du 6 décembre 2024 par laquelle la Cour constitutionnelle de Roumanie a annulé les élections présidentielles.
Un expert affirme : « Cela ne produit aucun effet juridique puisque l'exécution de la décision de la Cour constitutionnelle de Roumanie a déjà été achevée, et l'annulation de la décision de la Cour constitutionnelle de Roumanie ordonnée par le juge de Ploieşti n'est pas définitive et sera corrigée à la Haute Cour. »
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/12/06/rou...)
21:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni: le souvenir du Saint-Père évoqué à la Chambre."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur le décès du Pape ("Queue pendant des heures, l'adieu au Pape" Corriere, "François de retour parmi les gens" Repubblica, "disputes sur la dépouille de François" Stampa, "la grande accolade" Messaggero) et sur l'Ukraine ("Trump à Kiev : la paix immédiate ou la défaite" Messaggero, "Trump à Zelensky: "Cède la Crimée ou tu perds" Corriere, "Le refus de Kiev sur la Crimée. Trump attaque Zelensky "comme ça, on prolonge le conflit" Repubblica, "l'alibi de Washington pour abandonner Kiev" Stampa).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le plan de sécurité déployé à Rome en vue des funérailles du Pape, les commémorations Parlement des partis politiques en mémoire du Pape, les raids sur Gaza cette nuit, et le décret du gouvernement italien sur les coûts de l’énergie.
Funérailles du Pape. Repubblica : "Vladimir Poutine enverra sa ministre aux funérailles […] mais il ne serait de toutes façons pas arrêté s’il se rendait à Rome. Le mandat international n’a pas d’effet en Italie pour le moment car le ministère italien de la Justice n’a jamais transmis à la Cour d’appel de Rome le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale de La Haye. Or, il s’agit du document nécessaire pour rendre effectif le mandat et procéder à l'arrestation. » Corriere : « B. Netanyahou n’enverra personne à Rome et l’hostilité d’Israël vis-à-vis du Pape continue de faire polémique. Seul l’Ambassadeur près le Saint-Siège devrait être présent. Et le représentant de la communauté hébraïque en Italie déclare ‘nous seront présents un jour de Shabbat pour rendre hommage à un homme exceptionnel’. »
Possibles rencontres en marge. Repubblica : « Kiev fait pression pour un sommet à Rome, mais Giorgia Meloni a des doutes. Les contacts diplomatiques entre les deux rives de l’Atlantique sont frénétiques. Pourtant, le sentiment croissant dans les chancelleries de la plupart des pays européens est qu’on ne verra certainement pas à Rome les lueurs de ‘paix’ réclamées par Donald Trump. Surtout après la série d’attaques hier, pour la énième fois, du président américain contre le leader ukrainien, ponctuellement relancées en Italie par le vice-Président du Conseil léguiste Matteo Salvini. Bien qu’il n’y ait encore rien d’officiel, selon des sources diplomatiques on travaillait encore hier après-midi à trois bilatérales, avec Kiev, le président français Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer. L’Italie ne serait pas pour autant exclue de cette tournée du président américain : selon des sources gouvernementales italiennes, on réfléchirait à une possible rencontre au Quirinal entre Trump et le président de la République, Sergio Mattarella, et Giorgia Meloni. Il n’y a pas de confirmation officielle pour le moment, mais l’hypothèse est là, dans un contexte géopolitique extrêmement instable et enchevêtré, sujet à des bouleversements continus (y compris dans l’agenda). » Messaggero : « Trump accuse Zelensky d’être un ‘pyromane’. Le président ukrainien a demandé une réunion à Meloni : il espère une médiation avec la Maison Blanche. Tensions entre les deux leaders qui se rencontreront à Saint-Pierre, alors que le Kremlin envoie à la cérémonie sa ministre de la Culture. » Stampa : « L'espoir de l'Ukraine en Rome. On évoque un sommet ‘au nom de François’ mais il semble ‘difficile de trouver un accord à Rome’. Les rendez-vous de Trump avec E. Macron et K. Starmer n'ont pas été formellement annulés mais il est difficile de croire qu'ils porteront à des résultats concrets. » Corriere « Bruxelles n’exclut pas des face à face (informels) entre les leaders ce week-end ». « Bruxelles fait bien la différence entre un sommet et une rencontre, cette dernière pouvant advenir à n’importe quel moment. Pour l’instant, aucun face à face ne semble prévu entre U. von der Leyen ou Costa et Trump. Mais il arrive très souvent que lors d’événement d’une telle portée et réunissant autant de leaders, des rencontres aient lieu en marge, tout en respectant la cérémonie. Mais le cérémoniel de samedi est entre les mains du Vatican, pas du gouvernement italien. Enfin, même si une rencontre avait bien lieu, il ne faudrait y pas placer trop d’attentes. »
Hommages politiques au Pape. Repubblica « Giorgia Meloni: le souvenir du Saint-Père évoqué à la Chambre puis l’hommage à Saint-Pierre. ‘Il m’a dit : la politique est utile’. À la Chambre, la commémoration avec députés et sénateurs a eu lieu hier après-midi. La première ministre témoigne "il rompait les schémas, je serai toujours reconnaissante pour sa présence au G7. Nous avions une relation d’ordre personnel, il me répétait de ne ‘pas perdre le sens de l’humour’ ». « La polémique entre les forces politiques. Elly Schlein accuse [le centre-droit]: "Hypocrites, vous ne l’avez pas écouté". Elle est la seule parmi les leaders du parti appelé à intervenir au Parlement en deuil pour la mort de Francesco qu’elle n’a jamais rencontré de visu, à ne pas pouvoir évoquer un souvenir personnel. (...) Elle est plus libre, la secrétaire du PD. Et ça se voit. L’éloge funèbre se transforme en une accusation contre les politiques souveraines, tant déplorées par le pape. » Messaggero: « À la Chambre, silence et applaudissements. Giorgia Meloni raconte qu’‘avec lui, il n'y avait pas de barrières’. ‘Il nous a montré que vous ne pouvez pas guider les autres si vous ne savez pas transmettre la joie’. "Mais E. Schlein refroidit tout le monde en attaquant le gouvernement et ‘l’hypocrisie sur les migrants’. » Corriere : « Le PD applaudit Giorgia Meloni. Le jour des commémorations pour le Pape François les démocrates semblent déposer la hache de guerre pour revêtir l’habit d’un parti responsable. Le centre-droit ne rend pas la pareille et n’applaudit pas la prise de parole de Schlein qui attaque malgré tout la droite. La cérémonie au Parlement est ‘rigide’ : 5 minutes par parti et chacun dépeint le Pape à son image et selon ses propres traits. La polémique politique ne s’éteint donc pas pour l’occasion. » Stampa : « Le venin des forces politiques hier au Parlement, chacun allant de son souvenir du Pape. Schlein (PD) s'est élevée contre "l'hypocrisie - le Pape ne la mérite pas, de ceux qui déportent les migrants, nient l'urgence climatique, et les soins à ceux qui ne peuvent se les permettre’. »
Giorgia Meloni et le pape François
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le BSW a introduit son recours pour demander un recomptage des voix.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW, qui a raté l’entrée à la Chambre des députés à 9.529 voix près, a introduit un recours devant la Chambre des députés afin de demander un recomptage des voix du scrutin législatif. Le BSW pourra, après que la Chambre des députés ait pris sa décision – qui devrait être négative – introduire un recours devant la Cour constitutionnelle.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/13/le-...)
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Martin Bosma aurait proposé à l’ambassadeur de France que les Pays-Bas et la France se partagent la Belgique.
Pays-Bas. Le président de la Chambre des députés Martin Bosma (PVV) aurait proposé à l’ambassadeur de France que les Pays-Bas et la France se partagent la Belgique :
https://www.7sur7.be/belgique/un-parlementaire-neerlandai...
00:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/04/2025
Rassemblement électoral de Sławomir Mentzen à Radom.
Pologne. Rassemblement électoral du candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen à Radom.
21:02 | Lien permanent | Commentaires (0)