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10/09/2024

L’Association des juges met en garde contre l'influence de l'AfD sur les nominations de magistrats à la Cour constitutionnelle de Thuringe.

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Allemagne. L’Association des juges met en garde face au fait que le parti nationaliste AfD peut, grâce à la minorité de blogage d’1/3 des sièges + 1 dont il dispose au Parlement de Thuringe, influer sur les nominations de magistrats à la Cour constitutionnelle de Thuringe. Cette association réclame une réforme afin d'empêcher cette situation.

"Sur les rapatriements depuis l’Allemagne, l’Italie réitère son "non"."

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Italie. Revue de presse.

En unes, le rapport sur la compétitivité de M. Draghi « Le plan Draghi, une secousse pour l’Europe » (Corriere della Sera)« « L’UE risque l’agonie » » (Repubblica)« UE, le plan Marshall de Draghi » (Stampa) et la finalisation de la loi de finances « Les limites fixées par Meloni » (Messaggero)« Budget, coupes dans les dépenses et les bonus » (Domani), « Budget, réunion entre Meloni et ses alliés » (Giornale).

COULISSES, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Giorgia Meloni souhaite que les tensions cessent, ainsi que les fuites en avant des partis » : « Giorgia Meloni, Antonio Tajani (Forza Italia), Matteo Salvini, Maurizio Lupi (Noi Moderati) et le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti (Ligue) se sont réunis afin d’ébaucher la Loi de Finances mais aussi de dissiper les vilains échos du scandale Sangiuliano-Boccia qui a renforcé la Ligue et Forza Italia. La tentative des participants de liquider la question (‘’nous n’en avons pas parlé’’) confirme la volonté de tourner la page après un été pour le moins compliqué. Les partis de la majorité se sont empressés de relancer à l’unisson le communiqué du Palais Chigi sur la volonté de se ‘’concentrer sur les défis gouvernementaux’’ (pas de couac sur les communiqués cette fois, alors qu’il y a dix jours un passage supplémentaire dans la version diffusée par la Ligue avait souligné les divergences sur le soutien à l’Ukraine). G. Giorgetti a présenté le ‘’plan budgétaire et structurel à moyen terme’’ qui devra être approuvé le 17 septembre en Conseil des ministres. ‘’Les chiffres nous disent que nous allons dans la bonne direction […]. Pour réaliser une loi de finances très sérieuse et responsable nous devons éviter de dépenser des ressources dans des mesures qui ne peuvent pas être financées’’ a déclaré la Présidente du Conseil. C’est donc la fin des bonus à tout-va mais aussi des fuites en avant des partis, car la situation économique ‘’n’est pas facile’’ insiste G. Meloni. D’après les premiers comptes du ministre de l’Economie, au moins 10 milliards d’euros supplémentaires seront nécessaires afin de prolonger les mesures les plus importantes. Il compte sur la ‘’bouffée d’oxygène’’ apportée par la réduction des taux d’intérêts par la BCE. Les 5 participants de la réunion étaient d’accord sur la nécessité de maintenir les ‘’piliers’’ de la Loi de finances, à savoir l’IRPEF (l’impôt sur le revenu), les charges salariales et les pensions minimum de retraite. Le ministre Giorgetti rencontrera les délégations de chaque parti (Ligue, Forza Italia, Fratelli d’Italia et Noi Moderati) afin d’éviter les surenchères de chacun. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le cartel populiste contre Draghi refait surface » : « Du côté italien, les réactions négatives sont frappantes car elles viennent des partis de gouvernement de Giorgia Meloni et du camp de l'opposition. Elles font ressortir l'hostilité d'un "cartel populiste" qui avait manifestement participé malgré lui au gouvernement de l'ancien président de la BCE, de 2021 à septembre 2022. Et maintenant, il veut souligner à quel point il était opposé. Il existe une harmonie singulière, mais pas sans précédents, entre les jugements exprimés par les membres de la Ligue et par le Mouvement 5 Etoiles. Elle constitue une sorte de manifeste involontaire des contradictions qui persistent à droite comme à gauche. Au sein du M5S, c’est surtout la nostalgie de Giuseppe Conte à la Présidence du Conseil qui émerge des propos de P. Tricarico, selon qui ce rapport ‘’retoque la classe politique européenne dont fait aussi partie Draghi’’. C’est aussi la posture anti-OTAN et les aides à l’Ukraine qui refait surface chez les 5 Etoiles, une hostilité que Draghi a toujours combattue. Les critiques de la Ligue sont même plus radicales. Ce n’est pas un hasard si le commentaire a été fait par l’un des représentants le plus antieuropéens des léghistes, Claudio Borghi ‘’chaque ligne du rapport Draghi représente un danger mortel pour l'Italie", a souligné le sénateur. "De la dette commune aux majorités qualifiées, Draghi est désireux de nous faire finir comme la Grèce par esprit de revanche’’. Bref, l’agenda Draghi fait peur à ceux qui ont vivoté grâce au droit de véto qui a souvent bloqué les choix de l’UE. Le parti de Giorgia Meloni, en revanche, bien qu’à l’opposition pendant le gouvernement d’unité nationale dirigé par Draghi, ne s’est pas associé à ce peloton d’exécution contre le rapport et son auteur. Au contraire, il a confirmé une attitude plus responsable, surtout à l’heure où la Commission devrait confier un poste important au ministre Raffaele Fitto. »

ENTRETIEN, Il Foglio, Tommaso Foti, chef de file du groupe Fratelli d’Italia à la Chambre des députés, « ‘’Nous sommes avec Draghi : sa ligne est la nôtre, et celle de Von Der Leyen’’ » : « ‘’L’horizon culturel délimité par Mario Draghi se rapproche bien plus de nos positions de ces cinq dernières années que de celles de bien d’autres’’. Tomaso Foti considère le rapport Draghi comme ‘’le souhait d’une saison concrète et pragmatique pour relancer la compétitivité’’. ‘’L’Europe ne peut plus se bercer d’illusions et doit affronter avec pragmatisme les enjeux de l’énergie, du déclin démographique, alors qu’un tout autre cadre semble se dessiner, même chez les défenseurs de l’Etat providence. L’Europe doit davantage s’occuper des grandes réformes à mener plutôt que du diamètre des petits pois selon moi. Draghi souligne l’importance par exemple d’une politique extérieure affirmée, notamment sur la question de la gestion des ressources stratégiques. Nous pouvons affirmer qu’une partie des thèses de Draghi a validé nos propres thèses. Nous porterons bien entendu une attention particulière à la façon dont ces propositions seront concrètement mises en œuvre, et nous espérons que la prochaine Commission puisse en bénéficier’’. ‘’Sur le thème de la défense, l’Europe doit maintenir sa position historique : demeurer du côté de l’Occident. C’est une condition préalable d’ordre stratégique, culturel et géopolitique. Nous avons besoin d’une plus grande coopération à la fois dans la recherche que dans la réalisation d’un système de défense européen. C’est une des conditions pour maintenir ce climat de non-belligérance que chacun souhaite’’ ».

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Tomaso Foti

COMMENTAIRE, Domani, V. Malagutti « Le plan Draghi pour sauver l’UE est une chimère » : « Le rapport Draghi estime que chaque année il sera nécessaire de faire des investissements supplémentaires à hauteur de 750-800 milliards d’euros. Voici les chiffres avec lesquels l’Europe est appelée à se confronter dans une des plus graves crises d’identité, incapable de prendre des décisions rapides et où le poids de la bureaucratie complique les projets les plus simples. C’est la raison pour laquelle, au vu de la récente histoire de l’institution européenne, les difficultés du tournant expliqué dans le rapport apparaissent pour le moins difficiles à surmonter. Le problème est que, jusqu'à présent, les écarts entre les pays en matière de finances publiques n'ont pas permis d'aboutir à un accord. Et la volte-face du gouvernement Meloni, avec la non-ratification du MES, n'a fait qu'accroître la méfiance à l'égard des pays nordiques. »

PREMIER PLAN, Il Messaggero, D’A. Bulleri, « Le Parti démocrate devrait approuver (avec des réserves) la nomination de R. Fitto ; ‘’il représente l’ensemble de l’Italie’’ souligne Paolo Gentiloni » : « Le Parti démocrate s’interroge sur la position à adopter concernant Raffaele Fitto, membre de premier plan de Fratelli d’Italia qui sera probablement nommé vice-président de la Commission. Les grandes figures du parti (Antonio Decaro, Elly Schlein…) ne sont pas opposées mais émettent quelques réserves, le commissaire aux Affaires économiques P. Gentiloni avertit que, lorsqu’on devient commissaire européen, ‘’on laisse derrière soi l’appartenance à un parti’’ pour ‘’représenter l’ensemble de l’Italie’’. Plus d’un démocrate italien est prêt à voter oui, au-delà de l’apparente froideur de la secrétaire du parti Elly Schlein : ‘’au final nous voterons pour lui car il est probable qu’il réussisse le test de l’audition’’ disent la plupart. A. Decaro, ancien maire de Bari, originaire des Pouilles comme Fitto et avec qui il a travaillé étroitement sur les fonds du PRR observe que ‘’ce n’est pas un souverainiste, il peut apporter quelque chose à notre pays et si on doit choisir quelqu’un de droite, mieux vaut que ce soit lui’’. A noter que ce n’est pas l’ensemble du Parlement européen qui devra voter mais uniquement les Commissions en lien avec les dossiers qui seront confiés à R. Fitto, or les démocrates les plus dubitatifs ne siègent pas dans les commissions potentiellement concernées (affaires régionales, budgets, questions économiques et budgétaires…). C. Strada, M. Tarquinio, A. Zan et A. Corrado auraient entre autres manifesté leur réserve en privé. Le réformiste [et ancien maire de Florence] D. Nardella se montre ouvert à Fitto mais attend de voir pour juger et se prononcer, s’attendant lui aussi à ce que l’ancien ministre Fratelli d’Italia ‘’fasse preuve de son autonomie [vis-à-vis du gouvernement politique qui l’a nommé] et œuvre pour l’intérêt de l’Italie dans son ensemble’’. E. Schlein se dit ‘’prête à en discuter’’ si sur les dossiers délicats qui seront confiés au nouveau commissaire européen celui-ci se montre ‘’rassurant’’ et ne cherche pas à ‘’isoler l’Italie du reste de l’Europe comme le fait  Meloni’’. »

ARTICLE, Corriere della Sera, par R. Frignani, « « Une décision légitime », mais sur les rapatriements depuis l’Allemagne, l’Italie réitère son « non » » : Une décision légitime de l’Allemagne, qui s’est résolu à restaurer un contrôle à ses frontières durant les 6 prochains mois au moins, aussi légitime que la décision de l’Italie depuis un an de ne pas accueillir les migrants « dublinois ». Il ne s’agit pas d’un dressage de barrières entre deux nations alliées opposées sur la gestion de l’immigration et des flux, mais bien du respect des exigences nationales de chacun. Ainsi se résume la position de l’Intérieur, qui a accueilli positivement l’ordre de la ministre allemande Nancy Fraser. Certains voient pourtant l’ombre d’une réponse à la décision de Rome de ne pas accueillir 20 000 migrants « dublinois », comme demandé par Berlin et d’autres pays de l’UE. Cette réponse négative peut s’expliquer par l’impossibilité pour le moment d’accueillir les réfugiés déjà présents sur le sol italien, dans le cas où ils seraient arrivés d’un autre pays européen puis partis de celui-ci. Ceux-ci étaient auparavant 44 000 dans les agences dédiées, et sont aujourd’hui près de 150 000. Le cas des « dublinois » pourrait aussi finir sur la table de la rencontre bilatérale à Avellino (ou à trois si le ministre français Gérald Darmanin devait rester en poste), entre le locataire du Viminal Matteo Pantedosi, qui présidera l’évènement, et son homologue allemande Fraser, à l’occasion du prochain G7 des ministres de l’Intérieur de l’UE, qui doit se tenir du 2 au 4 octobre. Chacun indique que les relations italo-allemandes demeurent positives en la matière, dans un climat de collaboration où les rôles semblent toutefois inversés, l’Allemagne appelant les autres pays à accueillir certains réfugiés présents sur son sol, alors que l’Italie reprend son souffle. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec Wiebke Muhsal élue député de l'AfD au Parlement de Thuringe.

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Allemagne. L'entretien avec Wiebke Muhsal de l'AfD, qui a été élue député au Parlement de Thuringe face à la figure de proue de la CDU de Thuringe :

https://www.breizh-info.com/2024/09/10/237441/wiebke-muhs...

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Wiebke Muhsal

Keir Starmer est préoccupé par la montée de l’AfD et du Rassemblement national.

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Royaume-Uni. Le Premier ministre travailliste britannique Keir Starmer est « préoccupé » par la montée de l’AfD en Allemagne et du Rassemblement national en France.

L’AfD met en garde contre le dumping salarial de la part des Ukrainiens.

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Allemagne. René Springer de l’AfD met en garde contre le dumping salarial de la part des Ukrainiens : « En attirant des réfugiés ukrainiens sur le marché du travail allemand, le gouvernement fédéral fait baisser massivement les salaires. »

Sahra Wagenknecht estime que toute personne venant d'un pays tiers sûr ne devrait plus être autorisée à déposer une demande d'asile.

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Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que toute personne venant d'un pays tiers sûr ne devrait plus être autorisée à déposer une demande d'asile en Allemagne. Elle déclare que « cette mesure serait très radicale. »

Une juridiction néerlandaise a condamné deux Pakistanais vivant au Pakistan qui avaient appelé au meurtre de Geert Wilders.

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Pays-Bas et Pakistan. Une juridiction néerlandaise a condamné deux Pakistanais vivant au Pakistan qui avaient appelé au meurtre de Geert Wilders, à respectivement des peines de quatorze et de quatre années de détention.

09/09/2024

Frères d'Italie donné à 30,2 % et la Ligue à 8,3 %.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti démocrate : centre gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Ligue : patriotes

Verdi e sinistra : gauche

Allemagne : contrôles temporaires, pour six mois, à toutes les frontières terrestres.

Allemagne. Le ministre fédéral social-démocrate (SPD) de l'Intérieur Nancy Faeser ordonne des contrôles temporaires, à partir du 16 septembre et pour six mois, à toutes les frontières terrestres allemandes et les a notifiés à la Commission européenne.

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Un stand d'information du FPÖ pour les élections législatives.

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Autriche. Un stand d'information du FPÖ pour les élections législatives du 29 septembre 2024.

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"[Le président du FPÖ] Kickl : ton coeur dit oui."

"L’Italie aura plus de temps pour présenter son budget."

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Italie. Revue de presse.

La finalisation de la loi de finances « L’Italie aura plus de temps pour présenter son budget » (Corriere)« Meloni veut mettre 2 milliards de plus pour la Santé » (Repubblica); enfin les suites de l’affaire Sangiuliano « « Préparons-nous à gouverner [PD] » » (Repubblica),  « Renzi : « On peut battre Meloni » » (Foglio).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Sensini « L’Italie obtient plus de temps pour présenter sa loi de finances » : « L’envoi du plan structurel du budget à Bruxelles, dans le respect des nouvelles règles européennes, pourrait bénéficier d’un report. Le ministre de l’Economie G. Giorgetti le présentera au conseil des ministres convoqué pour la mi-septembre et le Parlement aura besoin d’au moins dix jours pour l’examiner, faires les auditions et donner son avis. Par ailleurs, Bruxelles a prévu plus de flexibilité sur le délai pour certains pays tels que la France, l’Allemagne et la Belgique, en raison de leurs récentes élections. Ce report pourra permettre au ministère de l’Economie de pouvoir prendre en considération les données de l’ISTAT, qui seront publiées le 23 septembre, et qui pourraient modifier le cadre général. Tout d’abord sur le PIB, qui pourrait être revu à la hausse. Sans compter la destination de l’argent venant des entrées fiscales, plus importantes que prévues. La rigidité des nouvelles règles européennes impose des choix difficiles au gouvernement, dès 2025, pour financer les 18 milliards d'interventions prévues pour 2024 et dont les couvertes sont prévues pour une seule année. Il est envisagé, par exemple, de revoir en profondeur les subventions et les incitations, de mettre fin aux primes non structurelle. La loi de finances, qui sera établie la mi-octobre, sera limitée et ne fera que confirmer pour une année supplémentaire la réduction des charges salariales et les allocations pour les revenus les plus faibles.»

ARTICLE, Repubblica, G. Vitale « Une contre-loi de finances pour unir l’opposition » - Le PD présentera une motion avec le M5S et les centristes pour la présenter au Palais Chigi des propositions concrètes pour la croissance et la compétitivité« Pour Elly Schlein le moment est venu de jeter les bases de cette « maison commune », une coalition pour miser à une réelle alternative de gouvernement. Unifier donc les partis dans l’opposition pour tenter de battre la droite le moment venu : en 2027 voire avant, au vu des scandales et de la fébrilité au sein de la majorité. Les thèmes concrets, du système sanitaire au salaire minimum, seront mis dans un document conjoint des oppositions, pour contrer la loi de finances de l'exécutif. C'est avec cette "approche pragmatique" basée sur du "concret" que sera rédigée la motion commune de la minorité, autant de contre-propositions. Un front uni en mesure de gagner la bataille et ‘’mettre fin à la saison du gouvernement le plus à droite de l’histoire républicaine’’. Si Schlein a réussi à surmonter les courants internes du PD, pourquoi ne pourrait-elle pas parvenir à faire de même avec les « tribus » du centre-gauche ? »

ARTICLE, Repubblica, E. Capelli « Schlein : nous sommes prêts à gouverner » : « Les priorités indiquées hier soir par Elly Schlein sont au nombre de cinq : la santé publique, l'éducation et la recherche, le travail et les salaires, la politique industrielle et la reconversion écologique, les droits sociaux et civils. Dans un discours de près de deux heures à Reggio-Emilia, Mme Schlein a calibré sa "recette" pour surmonter les divisions qui ont également fait surface hier dans la coalition de centre-gauche hier lors de l'échange entre Giuseppe Conte et Matteo Renzi. Schlein lance un avertissement à Giorgia Meloni sur la loi de finances "Si vous avez l'intention de monnayer les retraites et les aides sociales, nous vous en empêcherons" et place la santé publique au cœur du programme. Sur le droit du sol, elle reconnait ‘’nous avons eu tort de ne pas faire une loi sur la citoyenneté quand nous avions le nombre de voix favorables au Parlement", "nous sommes prêts à dialoguer avec d'autres forces politiques mais pas à décevoir les attentes des gens qui attendent à nouveau cette réforme". Au chapitre du travail et des salaires, les propositions les plus importantes sont : outre le salaire minimum, la réduction du temps de travail avec la même rétribution, l'abolition des stages gratuits, l'arrêt de la sous-traitance, des initiatives contre le "caporalato" (travail forcé dans les champs) telles que des voies de protection pour les dénonciateurs, et enfin l'abolition de la loi dite « Bossi-Fini » sur l'immigration. »

ENTRETIEN, Quotidiano Nazione, de Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy « Nous augmenterons les mesures en faveur des entreprises ; sur les automobiles l’UE intervient » : « Il est nécessaire d’adapter les mesures prévues par le Green Deal aux exigences actuelles de soutenabilité productive, et de prévoir d’importantes ressources communes sur le modèle du Pnrr, avec une vision de neutralité technologique. Il faudrait anticiper de deux ans la clause de révision prévue par le Règlement sur la taxinomie initialement pour fin 2026. [Sur les mesures de l’UE envers les automobiles chinoises] : Le commerce doit être libre et aujourd’hui il ne l’est pas. Dans tous les cas, nous avons besoin d’une politique européenne affirmée, dotée d’importantes ressources communes à destination des entreprises, associée à une politique commerciale qui protège des pratiques de concurrence déloyales. C’est ce que font les Etats-Unis et c’est ce que nous demandons depuis deux ans. Cette position est partagée par de nombreux autres pays et est aussi prônée par le rapport Draghi sur la compétitivité et l’attractivité. Ces 20 derniers mois, nous avons délivré rapidement des autorisations à qui souhaite investir en Italie, dans le cadre d’un plan étendu à deux-cent sites industriels offrant les meilleures conditions. Nous avons également fait passer un décret-loi permettant l’exploitation en matières premières essentielles depuis notre sous-sol. Nous avons déjà investi 9 milliards depuis le début de l’année dans la microélectronique, et nous espérons d’ici la fin de l’année pouvoir conclure des accords sur les technologies vertes et les mobilités électriques. [Concernant le plan Industria 5.0] : Nous pouvons effectuer des modifications du plan qui ne nous obligent pas à en renégocier les termes avec la Commission. Mais le prolongement du plan ne pourra advenir que si la nouvelle Commission décide de prolonger le Pnrr au-delà de juin 2026, ce que l’on ne peut prévoir à l’heure actuelle. »

ENTRETIEN, Il Messaggero, Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), ministre de la transition énergétique « Eco-logement : la facture est élevée pour les familles ; des investissements prévus hors du Pacte de stabilité » : « Nous avons accueilli positivement les propos d’Ursula Von Der Leyen, qui a promis du pragmatisme sur les sujets du Green deal et de l’éco-logement. Mais notre position ne change pas : il y a besoin de correctifs sur ces sujets. C’est-à-dire de ressources, pour faire face aux coûts très élevés de la décarbonation de ces secteurs. Par exemple dans le cas des éco-logements, l’idée est de demander à l’UE de pouvoir exclure du Pacte de stabilité les investissements pour l’efficacité énergétique des habitations ou de créer un fond spécial au niveau européen. Nous travaillons dans cette direction avec le ministre Giorgetti (Ligue) pour rationaliser ce foret de « zéro virgule » et uniformiser les réductions. Celles-ci doivent privilégier de manière ciblée les instruments (revêtement thermique, chauffage par le sol, pompes à chaleur) qui garantissent un surplus d’énergie économisée. Nous devons dans le même temps permettre aux moins bien dotés, qui ne sont pas imposés de la même manière et qui ne peuvent donc pas bénéficier du crédit d’impôt, de rénover leurs logements. Dans ces cas-là, les aides seront versées sous forme de subventions. Le Ministère de l’Environnement est en train de calculer le nombre de bâtiments, civils ou non, qu’il convient de rénover, et le Ministère de l’Economie s’occupe lui du chiffrage et des aspects financiers, des ressources disponibles. Sur le Superbonus, avec plus de 120 milliards investis, nous estimons que la mesure a touché 150 000 habitations. Sur le nucléaire, Il doit s’agir dans un premier temps de poser les bases du projet sur le plan normatif. Nous préparons un projet de loi qui permettra à l’Italie de revenir au nucléaire. Ce projet de loi que nous présenterons dans les prochains mois contiendra des autorisations nécessaires à l’architecture de notre modèle nucléaire d’ici à 2025. Le dialogue se poursuit à toutes les échelles, avec les citoyens, les entreprises, les associations de défense de l’environnement, et est essentiel pour construire un consensus social. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Joseph Borrell, Haut-représentant de l’Union Européenne « Concernant la position de l’Italie sur les armes à Kiev, c’est la parole de Meloni qui compte » : « Q. M. Borrell, comment répondez-vous au parti de Matteo Salvini qui a critiqué votre appel sur le fait de permettre à l’Ukraine d’attaquer les bases russes avec les armes envoyées, en le qualifiant de ‘’ingérence illégitime et inacceptable dans les affaires d’un pays souverains’’ ? R. Je ne veux surtout pas faire d’ingérences dans les positions politiques nationales. Ce sont les États qui prennent leurs décisions. La position à prendre est une question nationale, mais nous avons parlé de l'Ukraine au Conseil européen de défense et les États ont pris une décision. Chacun avait sa propre sensibilité mais je le répète : je n'ai fait qu’exprimer mon opinion après avoir entendu le président V. Zelensky. J’ai suivi avec attention au débat tenu au forum économique de Cernobbio et il y a des positions différentes aussi au sein des partis de gauche. Personne plus que Zelensky veut la paix mais les Ukrainiens veulent aussi préserver l’intégrité de leur territoire et leur souveraineté.’’ »

EDITORIAL, Corriere della Sera, de P. Mieli, « Nos ambigüités sur Kiev » : « Lors du forum de Cernobbio, V. Zelensky a annoncé la publication d’un plan de paix ukrainien en novembre, à l’issue des élections américaines. Il a fait cette annonce juste avant une réunion très appréciée avec Giorgia Meloni en qui il a confiance depuis qu’elle prit le parti de Kiev alors qu’elle était encore dans l’opposition. Pourtant, plus récemment, les choses ont un peu changé en matière de soutien à la cause ukrainienne, l’Italie ayant été le seul pays avec la Hongrie à s’opposer à l’utilisation des armes occidentales pour frapper des cibles en territoire russe. Et cette fois, à gauche, hormis l’ancien ministre de la Défense Lorenzo Guerini (Parti démocrate), personne ne s’est élevé contre cette décision ‘’portant l’empreinte d’Orban’’. Or à l’évidence, c’est l’Italie qui s’est rapprochée de la position hongroise et non l’inverse, pour une partie non négligeable de la gauche italienne certaines positions d’Orban sont donc appréciables. Du reste, l’autre invité exceptionnel de Cernobbio était précisément Viktor Orban, comme pour contrebalancer la présence de V. Zelensky et pour manifester une sorte de neutralité de la part des organisateurs. Ce sont des détails qui indiquent que les temps changent. si V. Zelensky a bien déclaré que ‘’l’Italie fait tout son possible pour parvenir à la paix’’, il ne faut pas omettre le reste du discours appelant tous les pays européens, Italie comprise, à permettre l’utilisation des armes fournies, non pas contre Moscou mais contre les rampes de lancements de missiles en Russie. Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères J. Borrell, lui aussi présent à Cernobbio, s’est adressé directement aux membres du gouvernements présents : ‘’Pourquoi demandez-vous à l’Europe d’être inflexible avec Israël mais restez-vous paralysés par le doute concernant la Russie ?’’ Il s’agit de la même ‘’impunité’’ avec laquelle ‘’Israël est en train de détruire Gaza’’ a-t-il observé alors que le gouvernement italien gardait le silence. Devant un public presque unanime dans la condamnation de B. Netanyahou, il a reproché implicitement à l’Italie d’utiliser deux poids, deux mesures avec la Russie et Israël. Quoique l’on en pense, cette attitude contradictoire mérite réflexion. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/09/2024

Sevim Dagdelen expose les conditions d'une éventuelle participation gouvernementale du BSW en Saxe et/ou en Thuringe.

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Allemagne. Le député du parti de gauche anti-immigration BSW Madame Sevim Dagdelen expose les conditions d'une éventuelle participation gouvernementale du parti de gauche anti-immigration BSW en Saxe et/ou en Thuringe : « Nous voulons qu'un accord de coalition stipule que le gouvernement de l’État [de Saxe ou de Thuringe] s'oppose à de nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine, qu'il soit favorable à davantage d'efforts diplomatiques de la part du gouvernement fédéral et qu'il s'oppose aux projets de missiles américains. Il faut ici un signe clair de revirement. »

Elle a notamment évoqué les projets des États-Unis et du gouvernement allemand de stationner des missiles de croisière Tomahawk, des missiles SM-6 et de nouvelles armes hypersoniques en Allemagne à partir de 2026.

Résolution de l'AfD sur la souveraineté : "Nous exigeons une paix juste au lieu d'une guerre sans fin."

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Allemagne. La résolution de l'AfD sur la souveraineté : «  Nous exigeons une paix juste au lieu d'une guerre sans fin. » :

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/09/08/r...

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La Hongrie menace d’envoyer des migrants en bus à Bruxelles.

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Hongrie et UE. La Hongrie refuse de payer les 200 millions d’euros d’amende à l’Union européenne à la suite d’une décision de la Cour de justice de l’Union européenne à propos de la politique migratoire de la Hongrie et  menace d’envoyer des migrants en bus à Bruxelles.

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Les bus prévus afin d'envoyer des migrants depuis la Hongrie vers Bruxelles

Le BSW recrute de manière très sélective.

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Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW recrute de manière très sélective. En effet, quiconque souhaite devenir membre est dans un premier temps un sympathisant.

Les sympathisants sont autorisés à prendre part aux activités du parti et aux campagnes électorales, mais n'ont pas encore le droit de voter lors des assemblées du parti. Plus tard, une décision sera prise à propos de la demande d’adhésion de ces personnes.

07/09/2024

Geert Wilders a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

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Pays-Bas et Ukraine. Geert Wilders a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le BSW poursuit la fondation de sections dans différents États d’Allemagne.

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Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW de Sahra Wagenknecht poursuit la fondation de sections dans différents États d’Allemagne. Cette fois, en Saxe-Anhalt et en Rhénanie du Nord-Westphalie.

De plus, la section de Basse-Saxe devrait être fondée avant la fin du mois.

Le dirigeant du parti nationaliste roumain AUR George Simion est donné deuxième pour les présidentielles.

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Roumanie. Un sondage Sociopol donne, pour les élections présidentielles du 24 novembre et du 8 décembre 2024, le dirigeant du parti nationaliste roumain AUR George Simion deuxième à 19 %, derrière le candidat social-démocrate donné à 26 %.

Diana Șoșoacă, la candidate d’un autre parti nationale roumain, SOS Roumanie, est donnée sixième à 9 %.

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George Simion

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Diana Șoșoacă

Interview du co-président de l'AfD de Thuringe Stefan Möller par Lionel Baland.

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Allemagne. Entretien avec Stefan Möller, le co-président de l'AfD de Thuringe, qui a gagné les élections pour le Parlement de Thuringe :

https://www.breizh-info.com/2024/09/07/237378/stefan-moll...

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Le co-présidents de l'AfD de Thuringe Stefan Möller et Björn Höcke

06/09/2024

Autriche : les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 28 %.

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Autriche. Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 28 % pour les élections législatives du 29 septembre.

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FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

Bier : satirique

KPÖ : communistes

Liste Petrovic : écologistes anti-vaccin

Allemagne : 0 % souhaite la poursuite de la coalition gouvernementale.

Allemagne. Selon le baromètre politique de la chaîne publique de télévision ZDF, 0 % souhaite la poursuite de la coalition gouvernementale réunissant les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes et les libéraux du FDP.

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SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

 

Die Linke : post-communistes

Le ministre de la Culture italien Gennaro Sangiuliano a donné sa démission.

Italie. Le ministre de la Culture italien Gennaro Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI) a donné sa démission, par lettre adressée au Premier ministre Giorgia Meloni, après le scandale de sa relation avec Maria Rosaria Boccia.

"Affaire Sangiuliano, le Palais Chigi voit un coup monté : pas de démissions pour des motifs sentimentaux."

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Italie. Revue de presse.

En unes, l’affaire de l’emploi fictif présumé d’une assistante du ministre de la culture G. Sangiuliano « Mme Boccia confirme que le ministre peut faire l’objet d’un chantage » (Corriere della Sera), « Boccia : « ma vérité » » (Stampa) ; la nomination du Premier ministre Michel Barnier « Macron nomme Barnier Premier ministre : Le Pen fait des concessions ; la gauche dit non  » (Corriere, Repubblica), « Barnier, Macron prend de court la gauche » (Domani, Verità); enfin la finalisation de la loi de finances « Le report des départs obligatoires à la retraite fixé à 67 ans » (Messaggero). 

Sur X les hashtags #Sangiuliano et #Boccia font toujours tendance.

ARTICLE, Corriere della sera, par M. Guerzoni, « Affaire Sangiuliano, le Palais Chigi voit un coup monté : pas de démissions pour des motifs sentimentaux » : « Au palais Chigi, la ligne qui émerge est celle de la résistance : protéger le ministre Sangiuliano, repousser la pression de l'opposition, écarter les accusations selon lesquelles le ministre de la Culture serait « sous chantage ». La présidence du Conseil et la direction de Fratelli d’Italia soupçonnent de plus en plus l’action de ‘’responsables occultes" derrière les ruses de Boccia, définies comme "lucide" et "diabolique". Et si certains parmi les dirigeants meloniens pensent qu'elle s'est adressée à une agence de communication de haut niveau, la plupart sont convaincus que Sangiuliano a été victime d'une machination, ourdie par des éléments de l'opposition et relancée par certains médias. ‘’Pourquoi les journaux n'énumèrent-ils pas les maîtresses des anciens ministres ? Et pour quelle raison Sangiuliano devrait-il démissionner ? Pour une affaire extraconjugale ? - C'est une personne honnête et c'est la grande nouveauté par rapport à la façon dont le ministère de la culture était géré jusqu'à notre arrivée.’’ a déclaré Giorgia Meloni. L’idée des dirigeants de FDI est que Sangiuliano se soit fait beaucoup d’ennemis en démantelant le système culturel mis en place pendant des années par le PD. Selon un ministre, Meloni a l’impression ‘’qu’il y a quelque chose d’autres, une sorte d’organisation. C’est la raison pour laquelle elle a voulu soutenir Sangiuliano, contre sa volonté première’’. Le ministre restera donc à son poste, sauf si des faits de malversations doivent se confirmer. Bref, la leader de la majorité estime qu'elle ne peut pas se permettre de céder, non seulement parce que ‘’ce ne peuvent pas être les journaux et la gauche qui dictent mes choix’’, mais aussi pour éviter un remaniement qui pourrait déclencher une avalanche. Elle est déterminée à résister, jusqu'au G7 de la culture et au-delà. » 

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de F. Malfetano, « Giorgia Meloni et le test [du Forum de] Cernobbio, le message adressé aux entreprises est ‘’ayez confiance en nous et en nos résultats’’ » : « Alors que le gouvernement semble être à un tournant en ce début d’automne, la Présidente du Conseil a tenu à être à tout prix au Forum Ambrosetti, avec onze ministres. C’est pour elle une opportunité de mettre en œuvre sa volonté de ‘’mieux communiquer sur ce que nous faisons’’, parmi les points formulés lors de la réunion-fleuve du parti qui s’est tenue ce mercredi à Montecitorio [siège du Parlement italien]. Elle fera le bilan des avancées de son gouvernement sur les thèmes-phares identifiés par The European House-Abrosetti - la croissance, les défis pour nos économies, la technologie, l’intelligence artificielle et la paix en Europe - et esquissera les premières lignes directrices de la Loi de finances qui marquera les prochains mois. Pour Giorgia Meloni, face à un auditoire composé des plus importants engrenages du moteur économique et financier de l’Italie, ce sera un véritable test. Elle répétera que les ressources de cette année seront concentrées sur le soutien aux entreprises qui embauchent et créent de l’emploi, outre le pouvoir d’achat des familles, en particulier celles avec des enfants à charge. Des messages rassurants pour contrer le discours que porteront Elly Schlein, Giuseppe Conte et Carlo Calenda également présents au Forum. Du ‘’record absolu de taux d'emploi dans l’histoire de l’Italie’’ qui vient d’émerger des dernières données macroéconomiques ‘’extrêmement positives’’, au rôle que l’Italie semble s’apprêter à jouer en Europe avec une vice-présidence de l’exécutif de Raffaele Fitto, le gouvernement demandera la confiance. Toutefois les principales attentes de ce 50ème Forum Ambrosetti pensé autour du thème de la paix porteront surtout sur les invités internationaux, à commencer par le président ukrainien V. Zelensky mais aussi le premier ministre hongrois V. Orban. On peut également s’attendre à une rencontre entre le président ukrainien et Giorgia Meloni (également attendue demain en milieu de journée à Paris pour rencontrer les athlètes paralympiques italiens). Elle réitèrera la volonté de l’Italie de poursuivre le soutien de l’Ukraine selon les conditions actuelles. C’est-à-dire, dans l’attente de la reconstruction du pays, sans que les armes fournies par Rome puissent être utilisées dans l’offensive au-delà des frontières russes. » 

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ARTICLE, La Repubblica, L. Milella « Le gouvernement s’en prend à la presse, feu vert aux limitations concernant la publication des écoutes » : « Le gouvernement Meloni déterre la hache de guerre contre la liberté de la presse. Cette décision semble ainsi avoir un goût de revanche, puisqu’elle coïncide avec l'affaire Boccia-Sangiuliano. Pas plus tard qu'hier, lors du conseil des ministres, la fameuse norme Costa a été adoptée, il s'agit du décret législatif qui supprime la conquête acquise en 2017 par les journalistes avec la loi sur les écoutes téléphoniques du ministre de l’époque, Andrea Orlando, devenue opérationnelle avec son successeur Alfonso Bonafede. C'est-à-dire la possibilité de publier librement le texte de l'acte par lequel les juges émettent des demandes d'arrestation et annoncent les suspects. Le président de l'Association nationale, Giuseppe Santalucia, s'y oppose fermement, déclarant : "De cette manière, la présomption d'innocence n'est pas du tout assurée, c’est en revanche une barrière injustifiée placée sur le chemin de la connaissance de ce qui se passe dans le procès, qui marque un moment d'une importance indéniable.’’ Le Président de la Fédération nationale des éditeurs (FNSI) Vittorio Di Trapani, pour sa part, déclare ‘’ "c’est un retour en arrière qui n'a rien à voir avec la présomption d’innocence, c’est un cadeau pour les puissants qui veulent demeurer dans l’ombre et pour les cols blancs. Ce gouvernement continue à démanteler l'article 21 de la Constitution, tout en prenant en otage la RAI, enlisée dans la guerre de répartition des sièges". Le nouveau texte prévoit en effet ‘’ La publication des mesures [prises par le juge d’enquête] est interdite jusqu'à la fin de l'enquête préliminaire ou de l'audience préliminaire". Les oppositions s’insurgent : pour le M5S ‘’c’est l’euthanasie de la démocratie’’, pour le PD ‘’le gouvernement a une tendance naturelle à la censure’’. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de S. Montefiori, « Emmanuel Macron nomme Michel Barnier premier ministre, ouverture de Marine Le Pen, indignation de la gauche » : « […] En Italie, la Présidente du Conseil Giorgia Meloni a salué ‘’la grande expérience politique’’ de Michel Barnier, qui ‘’représente une valeur ajoutée en vue du travail commun à mener au niveau européen et pour continuer à renforcer les relations bilatérales entre la France et l’Italie’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/09/2024

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Pays-Bas. Le ministre de l'Asile et de la Migration Marjolein Faber (PVV) a annoncé que la contribution de l’État à l’hébergement de demandeurs d'asile déboutés sera supprimée à partir du 1 janvier 2025.