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17/01/2024

Le gouvernement slovaque soutiendra la Hongrie.

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Hongrie et Slovaquie. Reçu ce 16 janvier 2024 par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, le Premier ministre social-démocrate slovaque Robert Fico a déclaré qu’il « n’acceptera jamais qu’un pays soit pénalisé pour avoir lutté pour la souveraineté et l’indépendance nationale » et que son gouvernement soutiendra la Hongrie [face aux attaques de l’Union Européenne].

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Viktor Orbán et Robert Fico

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/16/kat...)

Le vice-chancelier écologiste Robert Habeck appelle les services secrets, la police et les parquets à agir systématiquement contre le parti patriotique AfD.

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Allemagne. Le vice-chancelier écologiste Robert Habeck appelle les services secrets, la police et les parquets à agir systématiquement contre le parti patriotique AfD : collecter des preuves et observer de près les individus, les contacts, les événements et les déclarations.

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Robert Habeck

La co-chef de groupe des députés écologistes Katharina Dröge désire mobiliser les Allemands dans le cadre de leur vie privée dans la lutte contre le parti patriotique AfD.

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Allemagne. La co-chef de groupe des députés écologistes Katharina Dröge désire mobiliser les Allemands dans le cadre de leur vie privée dans la lutte contre le parti patriotique AfD : dans leur environnement personnel, au travail, en faisant du sport et en faisant leurs courses.

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"Un accord moins ambitieux sur l’autonomie [différenciée des régions], Fratelli d’Italia édulcore la réforme de la Ligue."

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent les unes : « Fin de vie, la proposition de loi du président de la région Vénétie Luca Zaia ne passe pas » (Corriere della Sera), « La droite bloque la loi sur la fin de vie » (Avvenire), « Primaires du parti républicain dans l'Iowa : Trump secoue l'Amérique » (La Repubblica), « Proche Orient : l'Iran défie les Etats-Unis » (La Stampa)« Aciérie de Tarente : [bientôt] un décret pour la gestion extraordinaire du site par l'Etat » (Messaggero), « Fraude fiscale : le revenu moyen déclaré par les professions libérales dont la déclaration est jugée frauduleuse est de 23 530 euros » (Sole 24 Ore), « Sommet de Davos : Zelensky exprime sa colère auprès des alliés » (Domani).  

PREMIER PLAN, La Repubblica, de L. Milella, « Sur la prescription, premier feu vert pour la réforme imaginée par Forza Italia, ‘’nous pouvons faire une croix sur trois milliards de fonds du Plan de Relance’’ déplore le Parti démocrate » : « Le ‘’cri du cœur’’ des 26 Cours d’Appel italiennes n’a pas été entendu. Elles s’étaient adressées fin novembre au Garde des Sceaux Carlo Nordio pour obtenir au moins une norme transitoire mais la nouvelle loi sur la prescription a été adoptée par le Parlement en seulement une après-midi. Le Mouvement 5 Etoiles reproche notamment à la nouvelle norme de ‘’jouer en faveur des corrompus’’ et de laisser mourir les procès ayant duré trop longtemps alors que le Parti démocrate s’inquiète de la potentielle perte de ‘’trois milliards d’euros de fonds du PNRR’’. Face à eux, c’est à nouveau, comme sur la ‘’loi-bâillon’’ sur la diffusion des procès-verbaux et actes d’inculpation dans la presse, l’alliance entre Azione et Forza Italia qui l’emporte. Au Parlement, la loi sur la prescription a fait l’objet d’un débat qui n’aura duré que 5 heures, ce qui est un événement en soi, face à un M5S et un PD divisés, les uns soutenant la réforme de la prescription proposée par l’ancien ministre Alfonso Bonafede, les autres celle de l’ancien Garde des Sceaux Andrea Orlando. Ils votent donc l’un contre l’autre et perdent tous les deux, à la grande satisfaction d’Enrico Costa d’Azione qui voit sa proposition l’emporter. Les amendements tentent de préserver au moins une norme plus sévère concernant les catastrophes industrielles ou les accidents du travail dûs à la négligence. Depuis la loi Cirielli votée en 2005 sous Berlusconi, chaque délit a déjà un délai de prescription correspondant à la durée maximum de la peine encourue plus un quart de celle-ci (auparavant elle correspondait à la durée de la peine maximale plus la moitié de celle-ci). La réforme voulue par E. Costa ajout une période de suspension de 24 mois en appel et de 12 mois en cassation. Le bras-de-fer est politique. Le PD ne peut pas éviter de s’en prendre à son ennemi numéro un, le secrétaire d’Etat à la Justice Andrea Delmastro, qui représente le gouvernement à la Chambre et ce malgré les demandes de démission après l’affaire Pozzolo. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de G. Casadio, « Un accord moins ambitieux sur l’autonomie [différenciée des régions], Fratelli d’Italia édulcore la réforme de la Ligue » : « La majorité a trouvé un accord sur la réforme de l’autonomie des régions, mais il a un goût amer pour la Ligue, contrainte d’accepter les termes imposés par Fratelli d’Italia. Le ministre léghiste pour l’Autonomie régionale, Roberto Calderoli, fait abstraction des obstacles semés par les proches de Mleoni et qui risquent de compromettre le ‘’fédéralisme à la carte’’ défendu par la Ligue. ‘’Il me semble que les réformes se poursuivent, il ne manque pas grand-chose à l’autonomie différenciée, la réforme électorale pour le ‘’premierato’’ (réforme institutionnelle permettant une désignation directe par le vote du premier ministre, ndlr) est également en cours d’examen par la commission Affaires constitutionnelles’’ se contente-t-il de dire. C’est une façon de dire que la réforme du rôle du Président du Conseil, à laquelle tient tant Giorgia Meloni, et celle de l’Autonomie régionale, sur laquelle Matteo Salvini joue le tout pour le tout, vont de pair. La réforme devant conférer davantage de poids au Président du Conseil est examinée à la Chambre depuis hier alors que celle sur l’autonomie régionale doit être votée au Sénat pour rapidement passer à la Chambre et être ratifiée avant les européennes. La secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein dénonce ‘’un troc indigne entre Fratelli d’Italia et la Ligue’’ et un ‘’gouvernement contre le Sud, l’autonomie différenciée scindant un pays qui a besoin d’être réuni’’. Le leader du M5S Giuseppe Conte accuse Giorgia Meloni de ‘’brader le Sud pour contenter Salvini’’ craignant un ‘’véritable désastre pour tout le pays’’. Les leaders démocrates, 5 Etoiles et AVS, ainsi qu’un groupe de parlementaires, des associations, des maires… ont manifesté hier à Rome contre le projet de loi Calderoli, promettant le recours à un référendum d’abrogation s’il devait passer. Les syndicats représentant les écoles ou encore les médecins étaient présents, craignant eux aussi que le ‘’fédéralisme léghiste’’ creuse l’écart entre Nord et Sud. Le président de la commission Affaires constitutionnelles (Fratelli d’Italia) tente de rassurer sur ce point, invoquant notamment les ‘’niveaux de prestation élémentaires’’ qui devront préalablement être définis à l’échelle nationale et appliqués sur tout le territoire. FDI est très sensible aux revendications du sud qui constitue un important vivier électoral pour le parti. Pourtant, les fonds nécessaires à l’introduction de ces fameux niveaux de prestation élémentaires (« Livelli elementari di prestazione », ou Lep) restent un problème pour les finances publiques et la commission budgétaire devait s’exprimer hier soir sur ce point. La dernière tentative de l’opposition pour bloquer le projet au Parlement en invoquant la Constitution a été rejetée. Demain ou tout au plus mardi prochain, le Sénat devrait valider le projet. »

PREMIER PLAN, La Stampa, de F. Perina, « Le Doge [Luca Zaia (Ligue), président de la région Vénétie] remporte l’épreuve de force et les léghistes plus proches de Salvini sont en minorité » : « La rébellion de Luca Zaia prend forme là où on s’y attendait le moins : en prenant position sur le débat public très sensible sur la fin de vie, un débat qui avait été évité par les politiques depuis des années. La Vénétie aurait pu être la première région italienne à se doter d’une réglementation sur les délais et les modalités de réponse aux demandes de suicide assisté. Zaia a en effet présenté une proposition de loi en ce sens au Conseil régional, contre l’avis de ses alliés, et a ouvertement pris position en faveur du projet de loi. Celui-ci n’a pas été approuvé à une voix près, à l’issue d’un débat qui a divisé le centre-droit et scindé la Ligue. Pourtant, il remporte l’épreuve de force, avec 25 voix pour (il en fallait 26) et 22 contre, mettant Fratelli d’Italia et les léghistes les plus proches de Salvini en minorité. Un pilier politique de la droite vient ainsi d’être ébranlé, de façon inattendue de la part d’un gouverneur qui semblait tout absorbé par ses propres intérêts électoraux, à savoir la bataille pour supprimer la limite des trois mandats à la présidence d’une région. La droite conservatrice italienne a toujours refusé catégoriquement le dialogue sur la fin de vie, vu comme une concession au monde progressiste. Zaia était d’ailleurs lui-même ministre en 2009 lorsque le gouvernement Berlusconi avait été jusqu’à la confrontation directe avec le Quirinal sur le cas d’une jeune fille que son père ne voulait plus maintenir en vie. Le président de région a choisi une approche « laïque » sur ces questions morales, conscient de la rupture qu’il représente au sein de son camp et ayant collaboré pour cela avec les forces de gauche. C’est un véritable défi à l’histoire récente de la Ligue et à son leader Salvini, qui aime agiter des crucifix et des rosaires lors de ses meetings, proche du mouvement Pro Vita. C’est aussi un contrepoint évident au discours réactionnaire du général Vannacci soutenu par le chef de la Ligue. Mais surtout, de cette façon, le président de la Vénétie a relancé la rhétorique de la fierté régionale en opposition à Rome, comme haut-lieu du pouvoir ayant oublié ses concitoyens. La Rome ‘’immorale’’ qui abandonne ‘’une question si profonde et importante à une décision de la Cour Constitutionnelle’’ et à laquelle il est donc légitime de tenir tête, au-delà de la frontière droite-gauche. Zaia s’adresse en fait au centre-droit, à cette coalition Meloni-Salvini-Tajani, occupée à la réforme électorale et à la loi sur l’autonomie des régions. Il emploie leur langage, celui des rapports de force, disant qu’il peut très bien trouver une majorité alternative et les défier en amenant ses voix où bon lui semble, y compris sur un tel tabou politique et éthique. »

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Luca Zaia

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Thuringe : les nationalistes de l'AfD donnés à 31 % et la gauche anti-immigration du BSW à 17 %.

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Allemagne. Thuringe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 31 % et la gauche anti-immigration du BSW de Sahra Wagenknecht à 17 % pour les élections du Parlement de Thuringe du 1 septembre 2024.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP :  libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Brandebourg : l'AfD donnée à 28 % et le BSW à 13 %.

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Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28 % et la gauche anti-immigration du BSW de Sahra Wagenknecht à 13 % pour les élections du Parlement du Brandebourg du 22 septembre 2024.

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

B90/Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

BVB/Freie Wähler : Électeurs libres

FDP :  libéraux

Sonstige : autres

BSW : gauche anti-immigration

Plus Brandebourg : cartel regroupant les Pirates, l'ÖDP [écologistes] et Volt [pro-UE].

16/01/2024

Pays-Bas : les libéraux de droite du VVD voteront la loi de répartition des migrants.

Pays-Bas. Le groupe des sénateurs du parti libéral de droite VVD du Premier ministre sortant Mark Rutte a décidé de voter, la semaine prochaine, la loi de répartition des migrants à travers le pays à laquelle s'oppose fermement le parti patriotique PVV de Geert Wilders. En conséquence un majorité se dégagera au Sénat en faveur de la loi.

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Le Forum voor Democratie s'exporte en Belgique.

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Pays-Bas et Belgique (Flandre). Le parti néerlandais Forum voor Democratie de Thierry Baudet s'exporte en Belgique. Il organise un premier meeting ce samedi 20 janvier 2024 en Belgique, à Genk, et désire se présenter aux élections européennes dans la partie néerlandophone du pays.

(https://fvd.nl/events/oprichtingsbijeenkomst-fvd-vlaanderen)

Une pétition en ligne en vue de priver Björn Höcke de ses droits civiques fondamentaux.

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Allemagne. Une pétition en ligne, ayant réuni plus d’un million de signatures, demande le lancement d’une procédure en vue de priver la figure de proue du parti nationaliste AfD en Thuringe Björn Höcke de ses droits civiques fondamentaux.

(https://aktion.campact.de/weact/hocke-stoppen/teilnehmen)

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Björn Höcke

Les patriotes de l'AfD sont donnés à 25 % et la gauche anti-immigration du BSW à 8 % !

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 25 % et la gauche anti-immigration du BSW à 8 % !

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP :  libéraux

AfD : patriotes

CSU : sociiaux-chrétiens (Bavière)

Die Linke : post-communistes

Freie Wähler : Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Andere : autres

Katalin Novák reçoit Robert Fico.

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Hongrie et Slovaquie. La présidente hongroise Katalin Novák a reçu le Premier ministre social-démocrate slovaque Robert Fico qui dirige un gouvernement qui comprend des nationalistes du SNS.

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Bade-Wurtemberg : l'AfD donnée à 26 %.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg.

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Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP :  libéraux

AfD : patriotes

Freie Wähler : Électeurs libres

Andere : autres

[Le parti de gauche anti-immigration BSW est donné à 2 %.]

"Le Pen et le discret message à la Présidente du Conseil italienne." et "Le Fidesz souhaitait rejoindre l'Ecr."

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Italie. Revue de presse.

La diffusion par le Hamas d’une vidéo montrant trois otages israéliens fait les gros titres de plusieurs quotidiens : « Gaza, l’arme des otages » (Corriere della SeraLa Repubblica) « Les vidéos macabres sur les otages » (Avvenire)« La dernière horreur du Hamas » (Il Giornale). Les sujets économiques sont également cités « L’Allemagne en récession et avec une industrie mise à mal » (Sole 24 Ore), « Le sommet de Davos qualifie d’« injuste » la réforme fiscale de Meloni [selon un rapport présenté au sommet]» (La Stampa)« MES, l’Italie en quête d’un accord avec l’UE ; Giorgetti (Ligue) cherche 20 milliards à Davos » (Domani), « Mer Rouge, la crise impacte les ports italiens » (Messaggero). 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Le ‘’premierato’’ [système politique conférant davantage de poids au Président du Conseil] à l’essai en Sardaigne » : « Le psychodrame en cours en Sardaigne peut aussi être lu comme la ligne de partage entre le vieux centre-droit tel que l’a façonné Silvio Berlusconi des années durant, et le nouveau centre-droit ‘’mélonien’’. En apparence semblables, ils présentent des différences notoires et destinées à se creuser. Le fondateur de Forza Italia respectait somme toute le principe de la coalition : réunir des partis qui voulaient s’allier, laissant à chacun sa part du pouvoir, tant qu’ils ne remettaient pas en cause son leadership. A sa façon, il avait inventé un système génial qui plaçait Forza Italia au centre du paysage politique italien, tout en tissant une relation spéciale avec ses partenaires. Cela a donné lieu à des années de gouvernements compliqués, avec quelques succès relatifs mêlés à des crises récurrentes. Ces dernières années, on peut dire que le ‘’berlusconisme’’ s’était essoufflé, au point qu’on a cherché à jeter les bases d’un nouveau mouvement centré sur la figure du leader, avec des alliés ainsi devenus des rivaux ou des concurrents. Giorgia Meloni prend la relève après le déclin de Berlusconi. Après une rapide ascension et un passage au second plan de Matteo Salvini, Giorgia Meloni remportait les élections il y a un peu plus d’un an en montrant tout de suite qu’elle ne voulait pas répéter les erreurs de l’époque Berlusconi. Son idée de coalition n’est pas celle du centre-droit d’origine, elle ne se laissera acculer par ses partenaires : ‘’je ne suis pas vulnérable au chantage’’ a-t-elle répété de façon presque excessive. Un message davantage adressé au turbulant Salvini qu’au docile Tajani. Meloni entend dépasser les limites de la coalition classique en renforçant les pouvoirs du Président du Conseil et en limitant ceux de ses partenaires. Elle compte pour cela sur une loi électorale qui doit introduire ce système du ‘’premierato’’, définissant une figure de leader qui n’a pas beaucoup de temps à perdre avec les partis minoritaires. A ce stade, le projet de loi doit encore être examiné par le Parlement et présenterait une telle quantité de points problématiques qu’il ne serait pas acceptable pour la majorité elle-même. Mais Giorgia Meloni ne veut pas y renoncer, forte des sondages témoignant de la faveur des Italiens. En attendant le passage au Parlement, on observe déjà sur le terrain une Présidente du Conseil tentant d’imposer sa volonté aux alliés qui protestent, sans crainte de trop tirer sur la corde. C’est ce qui se joue [à l’approche des élections régionales] en Sardaigne, véritable laboratoire de ce système. Nous assistons en avant-première au fonctionnement de l’Italie quand le rôle de la coalition aura été redimensionné, ce qui devra probablement passer par l’introduction d’une nouvelle loi électorale. » 

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ARTICLE, La Repubblica, d’A. Ginori, « Le Pen et le discret message à la Présidente du Conseil italienne, des tentatives de dialogue en vue des européennes, ‘’désormais c’est elle qui nous adresse des signaux’’ » : « Il y a des tentatives de dialogue entre Marine Le Pen et Giorgia Meloni. La communication n’a pas encore été établie mais la leader française prend connaissance avec satisfaction des récents propos de Meloni qui, lors de sa conférence de presse de début d’année, a voulu souligner ‘’l’évolution intéressante’’ du Rassemblement national. ‘’Par le passé, elle était bien plus réticente à émettre des signaux d’ouverture’’ ironisent des proches de Le Pen. ‘’Nous voulons aussi travailler avec Giorgia Meloni’’ a affirmé hier lors de son rendez-vous rituel de début d’année le jeune président du parti Jordan Bardella. Marine Le Pen avait quant à elle déclaré un jour à Repubblica ne ‘’pas être le sosie de Meloni’’. Son entourage souligne qu’il n’y a encore aucun accord concret. Le Pen et Meloni se connaissent bien et n’ont pourtant pas eu de contacts directs depuis l’arrivée au pouvoir de la Présidente du Conseil italienne qui a cherché à grand peine de nouer des liens avec Emmanuel Macron. Mais la perspective de la campagne des européennes ouvre de nouveaux horizons. Le Pen a besoin de ‘’s’institutionnaliser’’ et Meloni représente un appui politique précieux. Bardella a participé il y a quelques mois au rassemblement léghiste des souverainistes à Florence mais hier c’est Meloni qu’il a mis en avant (‘’elle a géré une situation financière délicate’’) tout en soulignant que Salvini a une ‘’réponse plus dure’’ face à l’immigration. Depuis Paris, les contacts avec Fratelli d’Italia ne sont plus exclus, sur fond d’éternelles tractations pour rapprocher les deux groupes souverainistes au Parlement européen. ‘’Impossible de dire s’il y aura fusion ou non avant les résultats du 9 juin’’ souligne Bardella. Un rapprochement du RN et de Fratelli d’Italia pourrait mettre en difficulté le parti rival Reconquête, alors que Marion Maréchal, mariée à un député européen Fratelli d’Italia, sera tête de liste aux européennes. Marine Le Pen ne serait du reste pas mécontente de rompre le lien fragile entre Meloni et Macron, qui ont, non sans peine, normalisé leurs relations et parviennent à travailler ensemble sur certains dossiers. Macron mise sur le fait que Meloni puisse rejoindre la ‘’majorité Ursula’’ pour une réélection de l’actuelle présidente de la Commission européenne ou, qui sait, celle d’un candidat comme Mario Draghi. Pour Meloni aussi il sera difficile d’ignorer un résultat spectaculaire de Le Pen, si les sondages se confirmaient. » 

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Marine Le Pen et Jordan Bardella

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ENTRETIEN, Corriere della Sera, de J. Bóka, Ministre des Affaires européennes de Hongrie : « Kiev ne gagnera pas sur le terrain, l’Europe doit modifier sa stratégie. Sur le refus d'Orban sur les aides à l’Ukraine, nous ne l’utilisons pas à des fins internes », par F. Fubini,: « Q : La Hongrie présente une nouvelle proposition sur le financement de l'Ukraine. Comment cela fonctionnerait ? R : "Notre position est que l'UE ne doit pas financer l'Ukraine. L'UE devrait financer sa propre stratégie pour l'Ukraine. Et cela pourrait également inclure une assistance financière ou d’un autre genre à l'Ukraine ". "Orbán estime que la stratégie initiale, fondée sur l'hypothèse d'une victoire de l'Ukraine sur le terrain et d'un changement politique en Russie, ne fonctionne pas. Nous devons donc nous adapter. Entre-temps, la situation en Ukraine évolue rapidement." "La proposition de la Commission prévoit un financement pour une période de quatre ans, alors qu'il est impossible de prévoir l'évolution et les besoins de l'Ukraine quatre ans à l'avance. Par conséquent, une planification plus prudente pourrait concerner des périodes financières plus courtes et revoir les politiques à la fin de chaque période. Nous pensons également qu'il faudrait créer un fonds spécial avec la participation des Etats européens et des "acteurs financiers internationaux". "Notre Premier ministre a déclaré à plusieurs reprises que la Hongrie n'était pas opposée au soutien de l'Ukraine et que le gouvernement hongrois envisagerait de participer à ce fonds." Q : Orbán donne l'impression qu'il oppose son veto à l'aide européenne à l'Ukraine afin de forcer la Commission et les autres gouvernements à donner leur feu vert aux fonds bloqués en Hongrie en raison de la violation de l'État de droitR : "Ce n'est pas le cas. Nous considérons qu’il s'agit de questions totalement distinctes et nous pensons que nous sommes tout à fait en mesure de recevoir des fonds européens, de quelque nature qu'ils soient." "Il est dans l'intérêt stratégique de la Hongrie d'avoir une entité stable entre l'UE et la Russie, entre la Hongrie et la Russie, et que cette entité soit ancrée autant que possible dans les structures européennes. D'autre part, il n'y a pas de solution militaire à ce conflit, il n'y a qu'une solution politique. Et cela nécessite un dialogue entre les parties, qui à son tour nécessite un cessez-le-feu immédiat comme base pour une solution durable". Q : Êtes-vous en discussion pour unir le parti d'Orbán, le Fidesz, avec l'Ecr (Conservateurs et réformistes européens) de Giorgia Meloni ? R : "Oui, le Premier ministre a déclaré publiquement que le Fidesz souhaitait rejoindre l'Ecr. Cela élargirait nos possibilités sur la scène politique européenne et nous pourrions contribuer à présenter une alternative conservatrice. Bien sûr, l'option de l'adhésion est discutée à différents niveaux politiques". Q : Même avec des représentants italiens ? R : "Oui". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le 22 janvier, Ego Non et Lionel Baland prendront part au Libre journal de Romain Petitjean.

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Allemagne.

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15/01/2024

"Remigration" est le gros mot de l'année 2023.

Allemagne. Pour la 32ème fois, le gros mot de l’année a été désigné. « Remigration » est choisi comme le gros mot de 2023, même s’il n’a dominé dans les médias qu’à partir de janvier 2024.

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Alice Weidel rencontre des agriculteurs qui manifestent devant la Porte de Brandebourg à Berlin.

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Allemagne. La co-présidente de l'AfD Alice Weidel rencontre des agriculteurs qui manifestent devant la Porte de Brandebourg à Berlin.

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Alice Weidel

L'AfD de l'Est en faveur de la "remigration".

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Allemagne. Est. Les présidents des groupes des élus du parti nationaliste AfD au sein des 5 Parlements des États de l'Est prennent position en faveur de la "remigration" en indiquant que cette dernière est à l'ordre du jour et sera appliquée lorsque l'AfD sera au pouvoir.

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Lionel Baland sur Radio Courtoisie à propos du complot médiatique monté contre l'AfD.

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Allemagne. Mon intervention dans Ligne Droite de Corentin Perrigny sur Radio Courtoisie à propos du complot médiatique monté contre l'AfD.

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"Ce sera un anniversaire plutôt tendu pour Giorgia Meloni."

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Italie. Revue de presse. 

La campagne pour les élections régionales, sur fond de débat autour de la réforme sur l’autonomie différenciée des régions, fait les gros titres de plusieurs quotidiens : « Le gouvernement oublie le Sud, les ZES privées de 20 milliards d’euros  » (La Repubblica), « Meloni rêve de s’imposer en Vénétie avec un « doge  brun » après l’ère de Zaia » (Domani)« Elections régionales, c’est le bras-de-fer [au sein de la droite] » (Mattino), « Le général Vannacci se porte candidat pour la Ligue » (Il Giornale). Les primaires du Parti républicain américain sont également citées : « Trump lance sa campagne électorale, entre spectacle et menaces » (Corriere della Sera), « Iowa, Trump promet du pétrole et des frontières fermées » (Repubblica).  

ARTICLE, La Repubblica, L. De Cicco « Elections régionales : après le bras-de-fer pour la Sardaigne, celui pour la Basilicate commence » : « Ce sera un anniversaire plutôt tendu pour Giorgia Meloni, qui fête aujourd’hui ses 47 ans, puisqu’il faudra retrouver l’unité au sein de la majorité. Les alliés sont fébriles, après une semaine de tensions avec la Ligue qui voulait imposer son candidat en Sardaigne pour les régionales, c’est maintenant au tour de Forza Italia, qui fait pression pour imposer son candidat en Basilicate. La question de la limite des trois mandats reste en suspens et Fratelli d’Italia ne souhaite pas l’éliminer, au grand dam du président de la Vénétie, le léghiste Luca Zaia. Matteo Salvini perçoit cela comme un véritable affront à son égard. Il revient donc à Meloni de faire retomber la tension au sein de la coalition, même si elle n’a aucune intention de faire marche arrière sur un point : à droite, les rapports de force ont changé et c’est désormais Fratelli d’Italia qui mène le jeu. Meloni rencontrera ses alliés Tajani et Salvini demain, en Conseil des ministres. Avant ou après, une réunion cruciale sur les élections régionales devrait se tenir. Meloni veut toutefois exclure des discussions la limite des trois mandats, et ce malgré les pressions de la Ligue, qui a déjà déposé une proposition de loi à la Chambre. La stratégie de Fratelli d’Italia serait alors de laisser en suspens ce texte, sans l’approuver avant l’échéance de 2025, lorsque se tiendront les élections en Vénétie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Giorgia Meloni

14/01/2024

Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz prend part à une manifestation contre l'AfD.

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Allemagne. Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz et le ministre écologiste des Affaires étrangères Madame Annalena Baerbock ont pris part à Potsdam à une manifestation contre le parti patriotique AfD.

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L'UDC porte plainte contre les mots croisés du Nouvelliste.

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Suisse. L'UDC porte plainte contre les mots croisés du Nouvelliste :

https://www.rhonefm.ch/valais/plainte-penale-coupe-de-sub...

Marie-Agnès Strack-Zimmermann, tête de liste du parti libéral FDP, précise avoir déclaré : "Plus le tas de merde est gros, plus il y a de mouches dessus !"

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Allemagne. Marie-Agnès Strack-Zimmermann, tête de liste du parti libéral FDP pour les élections européennes, précise qu'elle a déclaré : « Plus le tas de merde est gros, plus il y a de mouches dessus ! » à propos de la situation politique actuelle, tout en ne mentionnant pas de parti.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/14/une...)

Arrondissement de Saale-Orla : Uwe Thrum de l'AfD arrive 1er lors du 1er tour de l'élection de l'administrateur.

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Allemagne. Thuringe. Circonscription de Saale-Orla. Lors du premier tour de l'élection de l'administrateur d'arrondissement, le candidat de l'AfD Uwe Thrum arrive premier, mais n'atteint pas les 50 %. Le deuxième tour aura lieu le 28 janvier 2024.

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates (candidate qui se présente en tant qu'indépendante pour le SPD)

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"Fort pour l'endroit/la région !"

Une dirigeante du parti libéral FDP estime que le parti patriotique AfD est un "tas de merde".

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Allemagne. Marie-Agnès Strack-Zimmermann, député et membre de la direction du parti libéral FDP, estime que le parti patriotique AfD est un « tas de merde ».

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Enquête de Leefbaar Rotterdam auprès des électeurs ayant choisi pour la première fois le parti.

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Pays-Bas. Rotterdam. Leefbaar Rotterdam conduit une enquête auprès de personnes qui ont voté, lors des élections municipales de 2022, pour la première fois pour ce parti, afin de connaître leur motivation.