24/03/2025
Des États allemands désirent créer des dettes en faveur de la prise en charge des réfugiés.
Allemagne. Alors que le nouvel endettement devait être consacré au réarmement et aux infrastructures, des États allemands désirent créer des dettes en faveur de la prise en charge des réfugiés.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/18/l-a...)
14:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Lionel Baland : Sylvi Listhaug, la Giorgia Meloni norvégienne ?
Norvège. Sylvi Listhaug, la Giorgia Meloni norvégienne ? :
https://www.breizh-info.com/2025/03/24/245029/sylvi-listh...
Sylvi Listhaug
13:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni et le spectre de la vérification de l’existence d’une majorité au Parlement"
Italie. Revue de presse.
Ce matin les Unes portent sur le retour du Pape au Vatican « Le Pape au Vatican, « c'est bien lui » » (Repubblica), « Le Pape est de retour » (Stampa), « Le pouce levé du Pape » (Messaggero), les négociations sur l'Ukraine « Négociations en côte » (Corriere della Sera), « L'Amérique réhabilite Poutine » (Stampa), « Trump veut une trêve avant Pâques, Moscou freine « l'accord est difficile » » (Messaggero), « Trump : « la paix seulement avec moi » » (Giornale) et les tensions entre le ministre des transports Salvini et celui des affaires étrangères Tajani (Forza Italia) « Tajani-Ligue, nouvelles disputes » (Repubblica).
Tensions au sein de la majorité. Corriere della Sera :« Meloni et le spectre de la vérification de l’existence d’une majorité au Parlement » : « Après les attaques du numéro deux de la Ligue, Claudio Durigon, à l’encontre d’Antonio Tajani « le ministre est dans une position un peu difficile car il soutient von der Leyen et son plan de réarmement et nous savons tous que cette dernière n’a pas de bons rapports avec l’administration américaine’’, alimentent les frictions entre les deux vice-présidents du Conseil. Tajani aurait posé ses conditions à Meloni : une motion de confiance au Parlement si, au lendemain du 5 avril, jour du congrès de la Ligue, Salvini devait continuer ses attaques. Or, telle hypothèse ne convainc pas Meloni, car ce genre de solution politique lui rappelle les précédents de la Première République. Les proches de Meloni ne sous-estiment pas la dangerosité de Salvini « c’est un expert en ce qui concerne la possibilité de faire tomber les gouvernements ». D’où l’idée des conseillers du Palais Chigi de convoquer une réunion de majorité avant le Sommet de Paris. Or, Meloni serait plutôt sceptique, cela ne ferait qu’empirer les choses ». La Repubblica : « L’appel téléphonique entre le leader de la Ligue et le vice-président américain JD Vance, avec la dure réaction du vice-premier de Forza Italia, qui a dit « la politique étrangère est de mon ressort », n’était que le dernier épisode d’une série, après la confrontation sur les droits de douane et le réarmement. ». Foglio : « L’étoile polaire de Meloni brille bien moins en raison d’une nouvelle saison de politique internationale qui a affaibli les points forts de ce gouvernement. Faire rempart aux attaques de Salvini et continuer la stratégie de la prudence budgétaire n’est plus suffisant dans l’ère du Trumpisme. Il y a la conscience que tôt ou tard l’amitié avec Trump la mettra face à un choix : défendre les entreprises italiennes ou la présidence américaine ». Stampa « Nous constatons un amateurisme en politique internationale de la part d’un membre du gouvernement (Salvini) et des attaques contre le chef de la diplomatie (par l’adjoint Durigon), nous nous retrouvons face à un véritable problème, si l’on considère que Tajani et son équipe sont en train de travailler pour organiser la visite de la Présidente du Conseil aux Etats-Unis qui sous-entend une négociation diplomatique très délicate. Meloni aurait intérêt à recadrer Salvini, pour le bien de son gouvernement et de l’Italie ».
Giorgia Meloni et Matteo Salvini
La politique migratoire. Il Messaggero : « Un nouveau décret Albanie sur la table du Conseil des ministres, probablement dès cette semaine. C’est le nouveau timing que vise Giorgia Meloni - rapportent des sources qualifiées- avec une accélération qui pourrait arriver dans les heures turbulentes pour la majorité, aux prises avec une autre confrontation entre la Ligue et FI. Après des mois d’immobilisme, avec les deux hotspots restés vacants et des oppositions sur les barricades, il est temps pour la présidente du Conseil d'inverser la tendance. En réalité, deux décrets pour débloquer la situation albanaise ont déjà été rejetés - approuvés par le gouvernement, contournés par la magistrature -, mais il n’y a jamais deux sans trois et la présidente du Conseil tente à nouveau sa chance. Le compte à rebours a commencé, mais la crainte que la situation ne dérape se propage dans les rangs de la majorité. « L’espoir est que nous arrivions au 6 avril avec le moins de dégâts possible. Il faut croiser les doigts », confie un ténor de Fdi. »
Les droits de douane. L’Economia : « Le gouvernement devrait soutenir les PME, qui sont particulièrement exposées aux effets des tarifs douaniers, en fournissant des incitations et des protections spécifiques. Il faudrait diversifier ses accords commerciaux avec des régions comme le Mercosur, le Mexique, et potentiellement l'Inde et l'Afrique du Sud. Cette stratégie permettrait de réduire la dépendance vis-à-vis des États-Unis. L'UE cherche à négocier avec les États-Unis pour éviter une escalade des tarifs douaniers. Elle essaie de gagner du temps pour mieux comprendre les besoins de chaque État membre et pour trouver une solution commune ». Domani : Dans un contexte international de plus en plus sombre, Meloni aurait intérêt à penser à un plan de repli car les conséquences économiques sur une guerre commerciale touchant sérieusement les entreprises italiennes auront inévitablement des répercussions en termes de popularité ». Libero : « le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida inaugure aujourd’hui à Rome le Village de l’Agriculture en présence du Chef de l’Etat S. Mattarella. L’après-midi, ce sera le tour du Commissaire Raffaele Fitto (Frères d’Italie) d’y faire étape. Au micro des journalistes, le ministre Lollobrigida rappelle « le Made in Italy signifie une garantie de qualité reconnue dans le monde entier. Les droits de douane, pour l’Italie qui vit d’export, représentent un problème. Il faut que les Etats-Unis et l’UE évitent une guerre commerciale, ce sont deux alliés, ils ont intérêt à renforcer leurs économies ». Stampa : entretien d’Ettore Prandini Président de l’association des agriculteurs Coldiretti : « Les Européens doivent négocier avec les Etats-Unis en restant unis, il faut éviter les accords bilatéraux car c’est le jeu de ceux qui veulent nous diviser. Je suis inquiet, les Etats-Unis représentent 8 milliards d’exportation. Avec les agriculteurs américains, nous avons écrit une lettre pour demander aux gouvernements d’arrêter l’escalade commerciale » »
Euronext/Bourse de Milan. La Repubblica : « Manœuvres françaises sur la Piazza Affari. Forza Italia : « il faut la défendre » » : « La tension monte entre l’Italie et la France sur la gouvernance d’Euronext où la Caisse Dépôts et Prêts détient 8% du capital. Le nouveau plan stratégique semblerait centraliser certaines fonctions décisionnelles défavorisant Milan. "Nous regardons avec inquiétude ce qui se passe à la Bourse de Milan. Nous ne voulons pas que nos sociétés soient cotées dans d’autres pays européens à l’avenir. Nous invitons le ministre Giorgetti (Ligue) à faire en sorte que la Bourse italienne reste dans des mains italiennes solides sans l’invasion d’autres et sans le transfert de cotations hors du pays’’. Les paroles prononcées hier par le vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, en plus d’ouvrir un autre front interne au gouvernement, cachent les tensions avec la France autour de la Bourse italienne, reprenant à bien des égards ce qui se passe autour du groupe de semi-conducteurs Stm. »
La Stampa, Matteo Piantedosi (indépendant), ministre de l’Intérieur : « La baisse des arrivées de migrants en Italie, -17% en un an, est le fruit de notre politique de dissuasion. Les centres albanais peuvent devenir des centres pour le rapatriement (CPR) des migrants irréguliers ne bénéficiant pas des conditions juridiques pour rester en Italie. C’est aussi une solution pour rapatrier des personnes dangereuses pouvant mettre nos villes en danger. En général, les rapatriements ont augmenté de +35% par rapport à l’année passée. L’Union Européenne est en train de faire une politique migratoire plus rigoureuse aussi grâce à l’impulsion du gouvernement Meloni. Concernant la polémique autour du Libyen Al Kikli [un militaire libyen accusé de violences dans les centres de rétention à Tripoli et hospitalisé en Italie ndt.] : ‘’la personne a un visa européen et peut circuler librement en Europe, il n’est visé par aucun procès et je ne vois pas pourquoi il faudrait soulever une polémique autour de cela. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Madère : les patriotes de Chega reculent.
Portugal. Région de Madère. Lors de l’élection de l’organe législatif, les patriotes de Chega obtiennent 5,5 %, soit - 3,7 points.
00:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2025
Styrie : les patriotes du FPÖ doublent leur score lors des municipales.
Autriche. Styrie. Lors des élections municipales, les patriotes du FPÖ doublent leur score, obtenant 17,4 % et 801 conseillers municipaux.
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
KPÖ : communistes
NEOS : libéraux
autres
23:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'UDC et du MCG progressent lors des élections municipales dans le canton de Genève.
Suisse. Canton de Genève. Élections des conseils municipaux dans les 45 communes.
ville de Genève :
Lors des élections municipales, les patriotes de l’UDC gagnent 3 sièges et passent à 10 élus sur 80 et les patriotes du MCG gagnent 2 sièges et passent à 9 élus.
autres communes :
L'UDC gagne un siège à Vernier, deuxième ville du canton, pour un total de quatre et passe la porte des délibératifs de Lancy (4), de Carouge (3), de Plan-les-Ouates (3) et de Versoix (3), où elle s'est alliée au MCG, et aussi de Corsier et de Chancy. L’UDC gagne 2 sièges à Meyrin et 1 à Vernier, mais n’est plus représentée à Onex.
S'il échoue à placer des candidats dans les délibératifs de Carouge et de Thônex, le MCG décroche deux sièges au Grand-Saconnex, en gagne un à Vernier (7), deux à Meyrin (5) mais en perd un à Plan-les-Ouates (2) et en gagne trois à Onex (5).
23:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : le FPÖ donné à 35 % !
Autriche.
FPÖ : patriotes
ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
Grünen : écologistes
NEOS : libéraux
autres
22:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le nationaliste George Simion est donné premier pour le premier tour des élections présidentielles roumaines.
Roumanie. Un sondage CURS donne le nationaliste George Simion premier à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle.
nationaliste
candidat des partis du système
indépendant
indépendant
libéral
autre
22:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors du premier tour de l'élection de l'exécutif du Canton de Neuchâtel, le candidat de l'UDC arrive neuvième.
Suisse. Canton de Neuchâtel. Lors du premier tour de l’élection de l’exécutif du Canton de Neuchâtel, deux socialistes sont élus à l’issue de ce premier tour. Le candidat de l’UDC arrive neuvième.
(https://www.rts.ch/info/dossiers/2025/elections-neuchatel...)
19:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l’UDC passent de 8 à 12 sièges sur 100 lors des élections pour le Parlement du Canton de Neuchâtel.
Suisse. Canton de Neuchâtel. Les patriotes de l’UDC percent, passant de 8 à 12 sièges sur 100, lors des élections pour le Parlement du Canton de Neuchâtel.
19:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les écologistes font pression sur la future présidente de la Chambre des députés afin qu'elle ne se présente pas devant les élus de l'AfD.
Allemagne. Julia Klöckner du parti démocrate-chrétien CDU est désignée par ce dernier en tant que candidate au poste de présidente de la Chambre des députés. Elle désirait se présenter devant les groupes de députés de chaque parti. Les députés écologistes sont intervenus et ont menacé de l’empêcher de se présenter devant leurs députés si elles se présentait devant ceux du parti patriotique AfD.
12:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec Candela Sol Silva qui dirige la Jeunesse de Frères d'Italie en Argentine.
Italie et Argentine. Entretien avec Candela Sol Silva qui dirige la Jeunesse du parti Frères d'Italie du Premier ministre italien Giogia Meloni en Argentine :
https://www.breizh-info.com/2025/03/23/245027/candela-sol...
Candela Sol Silva et Giorgia Meloni
Candela Sol Silva
12:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2025
L'Italie interdit le langage "non genré" dans les écoles.
Italie. Le gouvernement interdit le langage « non genré » dans les écoles.
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 23 % et le BSW à 5 %.
Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 23 %, à 4 points des conservateurs de la CDU/CSU. La gauche anti-immigration BSW est donnée à 5 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
FDP : libéraux
Sonstige : autres
17:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
21 % des catholiques souhaitent voter pour le parti patriotique AfD.
Allemagne. Selon un sondage INSA, 21 % des catholiques souhaitent voter pour le parti patriotique AfD, ce qui correspond aux résultats du parti auprès de l’ensemble de la population dans les sondages.
16:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mette Frederiksen considère la migration de masse comme une menace pour la vie quotidienne en Europe.
Danemark. Le Premier ministre social-démocrate Mette Frederiksen déclare à Politico qu’elle considère « la migration de masse comme une menace pour la vie quotidienne en Europe » et affirme que le vice-président américain JD Vance a raison sur la question de l'immigration et de la limitation de l'arrivée massive d'étrangers.
Mette Frederiksen
13:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2025
Le dirigeant des Électeurs libres sauve son emploi car son parti a voté la réforme de la Constitution à propos de l’endettement massif.
Allemagne. Le dirigeant des Électeurs libres avoue que son parti a dû accepter que la Bavière, qui est gouvernée par son parti et les sociaux-chrétiens de la CSU, vote au Sénat pour la réforme de la Constitution fédérale à propos de l’endettement massif, sinon il aurait perdu son poste de vice-Premier ministre de Bavière et de ministre de l’Économie de Bavière.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/21/all...)
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
La nouvelle Chambre des députés sera constituée mardi, mais l'AfD devrait être privée de postes qui lui reviennent.
Allemagne. La nouvelle Chambre des députés sera constituée mardi. Les patriotes de l’AfD disposeront du deuxième plus grand groupe, mais devraient être privés de postes qui leurs reviennent, comme une vice-présidence. Jusqu’à présent, l’AfD a échoué 26 fois à obtenir cette fonction.
21:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le post-communiste Gregor Gysi présidera la première séance de la Chambre des députés.
Allemagne. Autrefois, le député le plus âgé présidait la première séance de la Chambre des députés. Le règlement a été modifié en 2017 afin d’éviter qu’un élu du parti patriotique AfD ne se trouve dans cette situation. En conséquence, le député le plus ancien et non le plus âgé présidera l’ouverture de la nouvelle Chambre des députés. Le plus ancien député est Gregor Gysi (77 ans), dernier dirigeant du parti communiste d’Allemagne de l’Est et actuel député du parti post-communiste Die Linke, alors que le plus âgé est Alexander Gauland (84 ans) de l’AfD.
17:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni, une nouvelle attaque sur Ventotene."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur le Conseil européen et le plan ReArm EU « Réarmement, l'UE divisée sur la dette » (Corriere della Sera), « Sommet UE, soutien à Kiev mais pas d'unité sur le réarmement », (Repubblica), « Réarmement, Meloni se démarque d'Ursula » (Stampa), « Réarmement, Ursula change de nom. Zelensky : « il faut continuer à nous soutenir » » (Messaggero), sur les droits de douane « Droits de douane repoussés, l'Europe négocie » (Messaggero), et sur les suites de l'intervention de G. Meloni à la Chambre des Députés « Meloni, une nouvelle attaque sur Ventotene » (Repubblica), « Meloni: « La gauche illibérale » » (Giornale).
Le réarmement. Corriere della Sera : « l’Europe avance sur le plan rebaptisé « Readiness 2030 » mais les pays membres se divisent sur l’endettement pour le réarmement européen en raison de sensibilités différentes sur la thématique. La clause de sauvegarde est en effet basée sur la dette nationale et il y a des pays qui, même s'ils utilisaient les instruments mis à disposition par la Commission, auraient des retombées trop lourdes sur leur budget. C'est le cas, par exemple, de l'Italie et de la France qui, pour l'instant, n'ont pas l'intention d'activer la clause de sauvegarde ni d'utiliser les prêts mis à disposition par l'instrument Safe ». Corriere della Sera : « L’un des objectifs de la diplomatie italienne dans les négociations européennes en cours est d’élever la part des dépenses consacrées aux équipements militaires produits dans l’UE, actuellement fixée à 60 %, à un seuil compris entre 80 et 90 %. Aujourd’hui, acheter « européen » revient principalement à acheter en France, en Allemagne ou en Italie, où Leonardo représente un acteur majeur du secteur. Le renforcement du groupe italien permettrait non seulement de consolider l’industrie nationale, mais aussi de générer des retombées financières réinvestissables dans l’effort de défense lié à l’OTAN. Une partie de la production de Leonardo étant située au Royaume-Uni, l’Italie pourrait également bénéficier de l’accord de sécurité militaire entre l’UE et Londres, qui sera discuté tranchée lors du premier sommet UE-Royaume-Uni post-Brexit en mai prochain et qui ouvrirait la possibilité d’intégrer la production britannique dans la clause d’achat « européen ». Ce dossier s’inscrit dans un jeu diplomatique complexe, mené sur plusieurs fronts – à l’OTAN, à la Commission européenne et au sein des gouvernements des États membres – et qui vise notamment à éviter de froisser les institutions et le complexe industriel américain. ». La Stampa : « En principe, tous invitent à faire « avancer les travaux » sur les « récentes propositions de la Commission », comme indiqué dans les conclusions du sommet de l'UE. Mais en ce qui concerne le calendrier, les méthodes, les instruments et même le nom choisi, plus d'un dirigeant a exprimé ses doutes quant au plan « ReArm Europe ». Repubblica : « Les « volontaires » accélèrent les projets militaires pour Kiev. Frictions entre Londres et Paris. Londres n'apprécierait pas que Paris donne la priorité à l'industrie de défense européenne, qui exclurait de fait les Britanniques »
L’Ukraine. La Stampa « Il a été décidé de poursuivre le soutien militaire à l'armée de Kiev - contrairement aux demandes de Poutine - et de parvenir à « la paix par la force ». En revanche, le projet présenté par Kaja Kallas d'une aide militaire de 40 milliards d'euros a été abandonné : il s'agit désormais de livrer deux millions de munitions de gros calibre (valeur totale de 5 milliards d'euros), mais « sur une base volontaire » ».
La bilatérale G. Meloni/U von der Leyen. Il Messaggero : « Meloni peut être soulagée : les contre-mesures européennes aux droits commerciaux de Trump ont été reportées et le nom du plan de réarmement a été changé. Elle peut donc s’en féliciter avec les journalistes, qualifiant le report de « décision lucide » Sole 24 Ore « Meloni peut se réjouir du fait que la proposition italienne sur les garanties européennes sur la base également d’investissements privés a été accueillie favorablement par les autres pays membres. Elle l’a répété lors de son face à face avec la Présidente de la Commission, en restant prudente sur la possibilité d’endettement des Etats, ce qui pourrait ternir leur réputation sur les marchés. Cette crainte a été soulevé par la Ligue et notamment par son Ministre de l’Economie Giorgetti. La présidente du Conseil a rappelé que le ReArm doit financer non seulement l’armement mais aussi tout ce qui sert à assurer la sécurité : allant de la défense des frontières et des infrastructures stratégiques à la cybersécurité. C’est une approche qui aide à baisser la tension sur l’opinion publique ».
La posture des partis au sein de la majorité sur le réarmement. Corriere della Sera « La médiation impossible entre les présidents adjoints du Conseil sur l’Europe » : « L’insistance avec laquelle Tajani (Forza Italia) répète que ‘’si ce gouvernement était contre l’Europe, je n’en ferais par partie’’ apparait comme une invitation destinée à Salvini mais aussi à Meloni à ne pas assumer des positions pouvant faire vaciller le soutien à l’Ukraine en matière d’investissements dans les dépenses militaires. Tajani s’est aussi défilé sur la polémique touchant le manifeste de Ventotene, se bornant à dire que son Europe est celle de De Gasperi et des populaires allemands et français »
La polémique autour des propos de G. Meloni sur le manifeste de Ventotene. La Stampa : « Une délégation de parlementaires et de membres locaux de l’opposition – actuellement issus du Parti démocrate, d’Alliance Verts et Gauche et d’Italie Viva – se rendra demain sur l’île de Ventotene pour un pèlerinage politique sur la tombe d’Altiero Spinelli, l’un des auteurs du Manifeste de Ventotene. L’initiative, portée par la secrétaire régionale du PD dans le Latium, se veut une « défense des valeurs européennes » ( PD) et d’une « Europe fédérale face à la montée des nationalismes » (Più Europa). Les critiques émises par Giorgia Meloni à l’égard du Manifeste à la Chambre des députés ont provoqué une nouvelle polémique au Sénat, où l’opposition a dénoncé une attaque grave contre la démocratie et l’Europe, ainsi qu’une preuve du « désengagement » de la présidente du Conseil vis-à-vis des valeurs de la République et de la Constitution (Parrini, PD). En retour, la majorité a qualifié le texte d’« horriblement antidémocratique » (Borghi, Ligue). Pour l’opposition, cette controverse est avant tout un signe de faiblesse du gouvernement (Bonelli, Avs), qui chercherait à détourner l’attention du plan RearmEurope. À ce sujet, Elly Schlein (PD) met en garde contre les demandes de flexibilité budgétaire de Meloni : « Si les dépenses ne sont pas intégrées dans des projets européens, elles iront à l’encontre des intérêts des Italiens. »
"Manifeste de Ventotene : "Nous avons abattu le dernier mur.""
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : la réforme de la Constitution est aussi adoptée par le Sénat.
Allemagne. La réforme de la Constitution est aussi adoptée par le Sénat : le paquet financier pour la défense et les infrastructures a obtenu la majorité nécessaire des deux tiers.
Douze États ont voté au Sénat en faveur de la modification de la Constitution fédérale, les autres États (Brandebourg, Rhénanie-Palatinat, Saxe-Anhalt et Thuringe) se sont abstenus, soit à la demande des libéraux du FDP, soit de la gauche anti-immigration BSW.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/18/l-a...)
11:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2025
Reform UK devance les travaillistes de 5 points.
Royaume-Uni. Les patriotes de Reform UK dirigés par Nigel Farage sont donnés premiers à 27 %, 5 points devant les travaillistes et 6 points devant les conservateurs.
20:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
George Simion est soutenu par Bart De Wever, Giorgia Meloni et Petr Fiala.
Roumanie et UE. Le candidat nationaliste à l'élection présidentielle en Roumanie George Simion est soutenu par les Premiers ministres de Belgique, d'Italie et de Tchéquie Bart De Wever, Giorgia Meloni et Petr Fiala.
George Simion, Bart De Wever, Giorgia Meloni et Petr Fiala
19:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
André Ventura : "J'ai juste besoin d'une opportunité pour faire le ménage dont le Portugal a besoin !"
Portugal. Le dirigeant de Chega André Ventura estime que les deux partis du système ont passé 50 ans à protéger les bandits et affirme « J'ai juste besoin d'une opportunité pour faire le ménage dont le Portugal a besoin ! »
18:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni répudie l'Europe de Ventotene, chaos à la Chambre."
Italie. Revue de presse.
Les Unes aujourd'hui portent sur l'intervention de G. Meloni à la Chambre des Députés « Bagarre à la Chambre sur l'Europe » (Corriere della Sera), « Meloni contre les pro-Européens » (Repubblica), « L'Europe s'est arrêtée à (manifeste de) Ventotene » (Stampa), « Meloni répudie l'Europe de Ventotene, chaos à la Chambre » (Messaggero), « La vérité sur Ventotene sème la panique à gauche » (Giornale) et sur l'Ukraine « Trump appelle Zelensky, optimisme. Kiev « une paix durable est possible cette année » » (Corriere della Sera), « Coup de téléphone Trump-Zelensky « une paix possible cette année » » (Repubblica), « Zelensky, une paix dans l'année » (Messaggero), « Trump à Zelensky: « nous sommes sur la bonne voie » » (Giornale).
[Ventotene : https://www.agenzianova.com/fr/news/Meloni-cite-le-manife...]
Le manifeste de Ventotene
L'ïle de Ventotene
Les hashtags #Ventotene et #Meloni, en référence aux propos de G. Meloni sur le manifeste de Ventotene lors de ses déclarations devant les Chambres, font tendance.
Déclarations de G. Meloni devant les Chambres avant le Conseil Européen. La Repubblica : « ‘’Ventotene n’est pas mon Europe" Meloni enflamme la Chambre » : « La Présidente du Conseil cible le manifeste de Spinelli et Rossi, lit quelques passages et déclenche les protestations des oppositions. La séance est même suspendue à deux reprises. La résolution du gouvernement sur le réarmement a été adoptée. Schlein dénonce : " c’est un outrage à l’antifascisme. Ils réécrivent l’histoire". Le silence de Mattarella et ce texte qui a toujours été loué. Lors du déjeuner au Quirinal à l’occasion du Conseil européen, il n’y a pas eu de rencontre en tête à tête entre le président de la République Sergio Mattarella et la présidente du Conseil Giorgia Meloni comme cela arrive souvent dans ces situations. Si aucun commentaire n’a été laissé filtrer par le Quirinal, c’est parce que le chef de l’Etat n’intervient pas dans le débat parlementaire. ». Corriere della Sera, « A huis clos, Meloni dit à son entourage qu’elle est convaincue de la cohérence de son discours : elle est bien consciente d’avoir fait tomber un tabou et ne fera certainement pas marche-arrière car cette posture est de fait celle de la droite italienne depuis le vote d’adhésion à la Communauté Européenne. Meloni a voulu ainsi parler à sa base électorale « souverainiste » en réponse de la manifestation à Rome sur la Place du Peuple ». Stampa « C’est une provocation pour fuir la réalité en se cachant derrière l’histoire. C’est une attaque incompréhensible aux piliers de l’Europe et au RearmEU qui s’explique uniquement par le désir d’adresser un message à Trump : c’est un acte de fidélité aux Etats-Unis en attente de sa visite à Washington qui scellera le nouveau positionnement de l’Italie sur l’échiquier international. Le secrétaire d’Etat Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale) et le sénateur Lucio Malan (Frères d'Italie, autrefois Ligue) seraient les inspirateurs de cette stratégie ». Repubblica : « Tajani (Forza Italia) souligne : « de Forza Italia, Meloni a reçu le mandat de voter oui au Rearm Eu. Point ». La Ligue, quelques heures auparavant, avait soutenu le contraire, par la bouche du chef de groupe à la Chambre, Riccardo Molinari : une sortie tranchante, qui arrive au cœur d’un appel téléphonique entre la présidente du Conseil et l’adjoint de la Ligue. Un appel "tendu", bien que les sherpas de Ligue et de Frères d'Italie le décrivent naturellement comme « cordial et coopératif, comme toujours ». Peu après Salvini ajuste le tir : « Meloni a mandat pour défendre l’intérêt national », c’est la ligne. Avec un ajout : « Je ne crois pas que le Rearm Eu le soit» ». Foglio : « Meloni s’est enfin prononcée sur le Mercosur, en faisant des concessions ‘’oui mais avec équité’’. C’est un pas en avant, un signal politique mais le gouvernement italien, dont le vote sur l’accord sera crucial en Europe, doit encore se prononcer une fois pour toute. On se demande si ce n’est pas encore un exercice d’équilibrisme de la part de l’exécutif de Rome ». Giornale. « Meloni enflamme la Chambre et fait retomber l’attention sur le Rearm Europe et la Défense UE, les critiques de la Ligue passent au deuxième plan. A signaler le mécontentement de Forza Italia pour ce choix de contextualiser le Manifeste de Ventotene. Sans que cela se traduise par des déclarations publiques, Tajani (Forza Italia) clôt la polémique “Meloni n’a pas insulté Spinelli, a juste critiqué certains contenus du manifeste”. Mise de côté la question du réarmement, et notamment les critiques de la Ligue, Meloni a été contente de l’effet de cette improvisation suggérée par Fazzolari mais le problème du réarmement ne peut pas être contourné ».
Chaos à la Chambre
Le RearmEU. Corriere della Sera : « Réarmement, Bruxelles achète européen’’. ‘’Cinq ans pour se préparer au pire : le Livre blanc de la défense européenne d’ici 2030 a pour objectif de réarmer les Etats membres en donnant un nouvel élan à l’industrie européenne de la défense. Que ce soit clair, Bruxelles peut s’occuper d’industrie et de financements, alors que la défense au sens strict reste une compétence nationale. Les leaders européens demanderont aujourd’hui au Conseil européen une accélération ‘sur tous les fronts’ et en particulier sur les ‘différentes possibilités de financements’. Le plan tend à favoriser les projets industriels européens et renforcer les alliances globales avec des partenaires comme le Canada, le Japon… alors que le Royaume-Uni est considéré comme un ‘allié essentiel’. Sur la table, il y a 150 milliards d’euros de prêts garantis, à condition que 65% des coûts des équipements financés proviennent de fournisseurs de l’UE, norvégiens ou ukrainiens. C’est donc la ligne de la France qui a prévalu avec la ‘préférence européenne’. Les industries du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de Turquie ne feront pas partie de cet instrument, à moins de signer un accord de sécurité et défense avec l’UE. Les pays nourrissent de nombreux doutes quant au plan de réarmement européen, à commencer par les conditions des prêts garantis. Le plan pour l’Ukraine à hauteur de 40 milliards présenté par la Haute-représentante Kaja Kallas a fait l’objet de critiques de la part de plusieurs pays dont l’Italie, l’Espagne, la France et la Belgique. » Stampa : « L’UE et les armes pour Kiev, ‘ce n’est pas Poutine qui décide’ mais les fonds manquent’’. ‘’Malgré les conditions posées par Vladimir Poutine pour un cessez-le-feu, l’Union européenne n’entend pas interrompre son soutien militaire à l’Ukraine. Ils le réaffirmeront aujourd’hui au Conseil européen, bien que V. Orban ait déjà annoncé son intention de ne pas signer la partie dédiée à Kiev. Kaja Kallas doit composer avec le rejet de son plan pour fournir 40 milliards d’euros d’aides militaires à l’Ukraine, et les résistances en particulier des ministres des affaires étrangères italien, espagnol, français et portugais. La Haute-représentant a dû remanier son plan et drastiquement revoir à la baisse son niveau d’ambition. Concernant le plan de réarmement européen, il y aura certaines exceptions à la préférence européenne, dans certains cas. Mais de nombreux leaders restent toutefois insatisfaits si bien qu’aujourd’hui le Conseil européen demandera de ‘continuer à travailler sur les options de financements possibles’ malgré ‘l’urgence’ reconnue d’approuver les textes de la Commission. Les pays disposant du moins de marges budgétaires, comme l’Italie, la France ou l’Espagne, estiment en effet que les instruments sur la table actuellement ne sont pas suffisants. »
Audition de John Elkann, Président de Stellantis, devant le Parlement. Corriere della Sera: « L’audition de John Elkann, président de Stellantis, devant les commissions du Sénat et de la Chambre des députés visait un double objectif : réparer la rupture créée par l’intervention au Parlement de l’ancien administrateur délégué, Carlos Tavares, en octobre dernier, et retisser les liens avec la politique italienne après le refus initial d’Elkann de s’y présenter. Insistant sur les défis complexes de l’industrie automobile en Europe, Elkann a réaffirmé l’engagement à long terme du groupe en Italie, « sans lequel l’automobile aurait disparu dans le pays », mettant en avant les investissements passés. Pour convaincre les parlementaires du « rôle central de l’Italie » dans la stratégie de Stellantis, il a souligné le succès des modèles hybrides de la Panda, ainsi que le développement des centres de recherche sur l’économie circulaire et les batteries à Turin. Répondant à une question sur la reconversion, Elkann a également précisé que « le futur de l’automobile n’est pas dans l’industrie de l’armement ». Sole 24 Ore : « Les réactions politiques : cinq mois après l’audition de Tavares, qui avait suscité des critiques unanimes, les parlementaires adoptent désormais une posture plus nuancée. Le ministre des Entreprises et du Made in Italy, Adolfo Urso, s’est déclaré satisfait : « Nous sommes sur la bonne voie », un avis partagé par les parlementaires de Fratelli d’Italia. Cependant, en répondant aux questions de ces derniers et de Carlo Calenda (Azione) sur la confirmation des investissements prévus en Italie, Elkann est resté vague, évitant de se prononcer sur l’objectif gouvernemental d’un million de voitures produites par an. « Il est difficile de le prévoir, car cela dépend des ventes », a-t-il expliqué. Au sein de la majorité, la Ligue, malgré une introduction conciliante de son président de la Commission des Activités Productives, a publié un communiqué virulent dénonçant une « honteuse moquerie du groupe Elkann envers les Italiens, grâce auxquels il a prospéré, avant de licencier ici pour embaucher à l’étranger ». Le parti exige que Stellantis « s’excuse auprès des travailleurs italiens et rembourse les milliards reçus de l’État ». Les critiques ont également fusé du côté de l’opposition. Elly Schlein (PD) a pointé l’incertitude qui pèse sur l’avenir des sites italiens après l’expiration des mesures sociales et a dénoncé l’« arrêt incompréhensible » de l’usine de Termoli. Laissant la question ouverte, Elkann a répondu que le dossier était « en cours d’évaluation, en raison des coûts énergétiques élevés et des différences de productivité avec d’autres pays ». Le Mouvement 5 Étoiles a, lui aussi, dénoncé l’absence de garanties concrètes. » Libero: « La « stratégie du Guépard » adoptée par Elkann : inonder les parlementaires de données parfois contestées, sans répondre précisément à leur véritable préoccupation: l’absence d’un plan pour contrer la désertification industrielle, relancer la production et assurer le retour des travailleurs italiens dans les usines. À la place, il offre « une promesse vague, dans un contexte peu rassurant ». »
Corriere della Sera, lettre du ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) au directeur : « La défense européenne ne peut pas remplacer l'OTAN ni offrir le même niveau de protection. Le traité de l'UE lui-même prévoit la possibilité d'une politique de défense commune, mais seulement à la suite d'une décision unanime du Conseil européen, ce qui, depuis 1992, ne s'est jamais produit et n'est discuté aujourd'hui par aucun gouvernement ou État membre. Le pacte d'aide et d'assistance mutuelles immédiates des pays de l’OTAN est toutefois fondé sur la capacité militaire, économique, politique et sociale de chaque nation à investir dans des compétences/capacités de défense individuelles, garantissant ainsi l'état de préparation nécessaire contre toute menace extérieure. Dans ce contexte, le seul modèle de défense concret et viable, ici et maintenant, est celui de l'OTAN. Ceux qui critiquent les dépenses pour le réarmement oublient que sans sécurité il ne peut y avoir de liberté ni de développement social. La défense est un pilier essentiel de notre démocratie et de notre crédibilité internationale ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)