10/03/2025
Allemagne : l'ancienne Chambre des députés, plutôt que la nouvelle, est convoquée.
Allemagne. Suite à la convocation par la présidente sortante de la Chambre des députés, la sociale-démocrate (SPD) Bärbel Bas, pour le 13 et le 18 mars de la Chambre des députés sortante, plutôt que de la nouvelle Chambre des députés, le groupe parlementaire AfD dépose un recours et introduit également une demande urgente auprès de la Cour constitutionnelle fédérale.
15:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie s'inspire du DOGE d'Elon Musk.
Pays-Bas. S’inspirant du Département de l'Efficacité gouvernementale (DOGE) aux États-Unis présidé par Elon Musk, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet met en place uns structure similaire afin d’identifier et de cartographier les dépenses publiques inutiles.
14:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Călin Georgescu a introduit un recours devant la Cour constitutionnelle.
Roumanie. Călin Georgescu a introduit un recours devant la Cour constitutionnelle contre le fait qu'il est empêché de se présenter à l'élection présidentielle. La Cour constitutionnelle doit se prononcer mercredi sur ce recours.
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les centres [pour migrants] en Albanie pourraient désormais être transformés en Centres de séjour pour les rapatriements."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'Ukraine et les menaces de Musk de couper l'accès à StarLink « Ukraine, la menace de Musk » (Corriere della Sera), « Les menaces de Musk » (Repubblica), « Paix : Musk, la variable folle » (Stampa), « Kiev perd du terrain, Musk: « je ne coupe pas l'accès » » (Messaggero), « Musk : « si je coupe StarLink, Kiev tombe » » (Domani).
Le hashtag #Romania, au sujet du rejet de la candidature à la présidentielle de Calin Georgescu par la Commission électorale, fait tendance.
RearmEU. Messaggero : « Investissements pour les armes couverts par l’UE, le ministre italien de l’Economie prépare une proposition en vue de l’Ecofin, la réunion des ministres européens de l’Economie et des Finances’’. ‘’Les prochaines 24 heures seront décisives pour le maxi-plan à 800 milliards d’euros pour le réarmement de l’Europe. Aujourd’hui et demain, les 27 commenceront à discuter d’une réforme du Pacte de Stabilité, encore tout récent et qui devrait déjà être revu pour assouplir les contraintes budgétaires afin de permettre au Vieux Continent de construire la base d’une défense commune. Giancarlo Giorgetti (Ligue) présentera la proposition italienne, une troisième voie, sur le modèle d’InvestEU, pour investir dans l’armement en impliquant le secteur privé et en préservant les comptes publics. Avec un système de garanties qui reposeraient sur le budget de l’Union européenne. G. Giorgetti pourra entre autres compter sur un éventuel appui de l’Allemagne, maintenant que la victoire de F. Merz semble avoir rebattu les cartes. L’ancien Président du Conseil italien et ancien président de la Commission européenne Romano Prodi (PD), a déclaré que le réarmement de l’Europe était du reste ’une étape pour arriver à la défense commune, qu’il appelait de ses vœux’. L’impression est que désormais les tabous sont tombés et que plus Washington attaque, plus Bruxelles se prépare. Reste à affronter la bataille sur laquelle insiste fortement Paris, celle des ‘achats européens’, appuyée par von der Leyen alors que certains pays traditionnellement liés aux Etats-Unis comme l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie tempèrent jusqu’à présent le chauvinisme français. A Rome, l’industrie de la Défense (c’est-à-dire Leonardo) repose beaucoup sur les composants américains. » Repubblica : « Sur ordre du ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie), le chef d’Etat-Major élabore un « plan de sécurité nationale » qui devrait être soumis au Parlement d’ici la fin de l’été. Objectifs : augmenter les effectifs des forces armées italiennes de 30 000 à 40 000 hommes, moderniser la logistique et accélérer la construction d’infrastructures militaires via des procédures transparentes et adaptées aux nouvelles menaces. Bénéficiant d’un soutien unanime au sein de la majorité, Crosetto plaide pour un « changement de modèle » intégrant tous les aspects de la défense nationale. Avant les sommets de Paris convoqués par Emmanuel Macron demain et mercredi, le ministre de la Défense doit rencontrer Giorgia Meloni, qui, bien que silencieuse, n’aurait pas apprécié les déclarations de Musk sur une sortie des États-Unis de l’OTAN, qualifiées en privé d’ « erreur ». En parallèle, Rome marque une discrète prise de distance avec Washington en maintenant le partage de renseignements avec l’Ukraine malgré l’interruption américaine. ». Corriere della Sera : « Après P. Gentiloni et E. Letta, c’est le tour de R. Prodi de soutenir le plan européen de réarmement, contrairement à E. Schlein. Un autre ténor se démarque ainsi de la posture de la secrétaire du PD, un parti de plus en plus divisé. Plusieurs au sein du parti ne veulent pas suivre leur secrétaire. Le courant minoritaire craint de voir le PD isolé en Europe. La gêne s’étend aussi au courant le plus modéré. Bonaccini a perdu son emprise sur ce courant, désormais dirigé par Alfieri et Guerini ». Corriere della Sera : « Selon le dirigeant 5 Etoiles G. Conte « le plan UE risque de nous embarquer dans une guerre » et annonce que le groupe parlementaire du M5S protestera à Strasbourg contre le plan de von der Leyen. C’est « une erreur », selon Conte d’évoquer le Next Generation EU pour les dépenses militaires, « cela était conçu pour les jeunes et pas pour l’achat d’armes ». Toujours selon Conte, le pacifisme de Salvini n’est qu’une stratégie de repli. Enfin Conte se prononce sur la posture du PD ‘’Je salue les critiques de Schlein sur le réarmement conçu par la Commission’’
Immigration. Messaggero : « Les centres [pour migrants] en Albanie pourraient désormais être transformés en Centres de séjour pour les rapatriements (CPR). L’hypothèse d’un décret est de nouveau sur la table. Ce qui est sûr, c’est que Giorgia Meloni a reçu l’appui européen et qu’elle ne peut pas gâcher cette opportunité. La Présidente de la Commission U. von der Leyen a annoncé pour mardi un nouveau plan pour le rapatriement des migrants clandestins, laissant présager d’un durcissement des règles à tous les niveaux, facilitant notamment les expulsions. Le paquet de mesures devrait aussi inclure les centres de rapatriements installés en pays tiers, où envoyer les migrants clandestins dont la demande de protection internationale a été rejetée. La fonction des centres italiens en Albanie pourrait donc évoluer en ce sens, alors qu’ils étaient initialement prévus pour la rétention de migrants dans l’attente de l’examen de leur demande d’asile. Un décret léger pour transformer la fonction initiale de ces hotspots seraient déjà prêt au ministère de l’Intérieur, que Giorgia Meloni pourrait décider de présenter, évitant ainsi de devoir obtenir la validation des juges qui bloquent jusqu’à présent la rétention. ‘Une main tendue arrive de Bruxelles que Giorgia Meloni ne pourra certainement pas ignorer’ commentent des sources proches de la Présidente du Conseil, ce qui impliquerait de modifier le Protocole entre Rome et Tirana. Giorgia Meloni aura toutefois besoin de l’accord du Président albanais qui tend à éviter le sujet à deux mois des élections en Albanie. La liste des pays tiers jugés sûrs attendue au printemps sera un autre point d’appui important et pourrait être annoncée avant que la Cour de Justice ne rende son verdict. »
StarLink. La Stampa : « Le Président italien Sergio Mattarella érige un mur contre le Tycoon. La pression augmente pour un accord avec sur les satellites [Starlink]. Monsieur Tesla, Elon Musk, a demandé un rendez-vous avec le Président italien car il craint que l’accord soit finalement écarté. Mais Matteo Salvini insiste, il faudrait selon lui signer d’ici demain matin. Le gouvernement italien se trouve dans l’embarras. Toutefois, c’est le Chef de l’Etat italien qui préside le Conseil suprême de Défense et qui a le dernier mot en la matière, or la Présidence de la République a des doutes concernant le comportement d’Elon Musk et sur un possible conflit d’intérêts. ». Repubblica : « Si Matteo Salvini critique Musk sur l’OTAN – ‘’il a tort, l’alliance transatlantique est fondamentale pour garantir la paix’’ –, il continue néanmoins de plaider pour un contrat entre l’Italie et StarLink, estimant qu’il en va de ‘’l’amélioration de la sécurité nationale’’. Une position jugée « déséquilibrée » par le reste de l’exécutif, qui explore d’autres options, notamment Eutelsat, avec qui il a eu des « pourparlers ». Giorgia Meloni, prudente, freine sur Musk, tandis qu’au sein de Fratelli d’Italia, même les plus enclins à traiter avec lui évaluent désormais des alternatives, jugeant « impossible » de confier la sécurité nationale au tycoon sud-africain après ses récentes déclarations. Le problème : l’UE n’a pas encore d’alternative prête. L’opposition en profite pour attaquer Meloni sur les risques pesant sur la loi récemment approuvée sur l’économie de l’espace, accusant le gouvernement de « se faire dicter sa ligne sur l’espace par Musk » (Schlein, PD), qui utiliserait Starlink comme « arme de chantage » (Ruffino, Azione) afin de « piéger l’Italie » (Magi, +Europa). »
Les droits de douane. Il Foglio : « Meloni et Trump, un conflit d’intérêt national ». « La droite italienne (et européenne) se retrouve dans une situation impossible. D’une part, elle est écrasée par les positions du président américain, avec qui elle partage l’appartenance à la même famille politique. D’autre part, il est évident que les politiques de la Maison Blanche ne peuvent que nous nuire. Ne pouvant pas abandonner Trump ni s’aligner, la présidente du Conseil devra chercher de manière continue un équilibre. Les conséquences des droits commerciaux américains s’opposent à notre intérêt national. Meloni a tout intérêt à éviter cela et ne peut pas se tirer d’affaire en mettant en avant uniquement son rapport personnel avec Trump : il est insensible à ce genre d’attitude. »
Corriere della Sera, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires Etrangères : « La défense, ce n'est pas seulement des chars et des canons. C'est la cybersécurité, c'est la lutte par le biais de partage d’information entre services de renseignement et pas seulement la lutte contre le trafic d'armes, l'immigration clandestine, la criminalité sur le territoire et l'aide en cas de catastrophe naturelle. La défense, ce sont des missions de maintien de la paix et de protection de nos exportations. Nous devons impérativement aller vers une dépense de défense de 2 % du PIB, en séparant cette dépense du pacte de stabilité. Nous devrons utiliser un mécanisme similaire au Fonds de relance, dont nous n'avons pas l'intention de détourner les fonds. […] Quant aux propos de Salvini sur le Président Français, ce dernier n’est pas « fou », il a ses positions qui ne sont pas les nôtres. En tant que ministre des affaires étrangères je ne me permettrai pas de qualifier avec ce ton quelqu’un qui a une position différente par rapport à la mienne. Et surtout j’ai tout mon respect pour le Chef d’Etat d’un pays ami. Nous espérons que ce que prévoit Macron ne soit pas nécessaire car nous pensons, à l’instar de Zelensky, que la guerre peut finir d’ici la fin de l’année. Nous avons d’autres fronts ouverts et nous devons œuvrer pour un traité de paix qui soit juste, qui voit l’Europe comme protagoniste et qui respecte la position de l’Ukraine. Nos militaires n’iront pas au front en Ukraine, ni sous une mission OTAN et encore moins sous une mission européenne. En revanche, une mission sous l’égide ONU serait autre chose, il s’agirait d’une mission pouvant faire de force d’interposition une fois arrivés à la paix. Concernant StarLink et E. Musk, il faut distinguer les propos de propagande des faits et garder son sang-froid. Au G7 au Canada je rencontrerai mon homologue Rubio et je le ferai avec un esprit d’amitié et de confrontation constructive. Entretemps, j’œuvrerai pour tenter de relier un rapport solide entre l’Europe et les Etats-Unis ».
Il Foglio, Matteo Piantedosi (indépendant), ministre de l’Intérieur : « Nous reconnaissons, en tant qu'Europe, que le monde change et que nous devons marquer notre autosuffisance par rapport à l'Amérique. Au-delà du terme de réarmement ou de défense commune, je ne vois pas le plan d'une manière idéologiquement négative. Au contraire, la paix peut être atteinte aussi de cette manière. La rencontre entre Trump et Zelensky dans le Bureau Ovale n’a pas été un beau spectacle dans un moment où c’est la diplomatie qui doit être privilégiée. Notre atlantisme est lié à un système de valeurs non négociables. Les attaques russes, que ce soit par le biais de propagande ou de cyberattaques ou économiques, m’inquiètent. Raison pour laquelle, quand on parle de réarmement, il s’agit d’une chose bien plus complexe. Concernant l’immigration et notamment sur le plan albanais, ceux qui ont parié sur l'échec de ce projet sont appelés à changer d'avis précisément parce que la législation européenne sur les pays sûrs et les retours rapides va dans ce sens. L’Italie s’est activée avant les autres et a conditionné voire accélérer le débat en Europe sur la migration. Quant à ce qu’a dit la Cassation au sujet du fait que le gouvernement doive dédommager les migrants sur le navire « Diciotti », il faut respecter les décisions des juges mais il est aussi possible de les commenter et je peux dire que je ne partage absolument pas cette vision, connaissant bien la complexité du dossier ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/03/2025
Le Bureau électoral central a rejeté la candidature de Călin Georgescu à l’élection présidentielle roumaine.
Roumanie. Le Bureau électoral central a rejeté la candidature de Călin Georgescu à l’élection présidentielle.
(https://prezidentiale2025.bec.ro/wp-content/uploads/2025/...)
23:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Percée des patriotes de l'UDC lors des élections pour le Parlement du canton de Soleure.
Suisse. Canton de Soleure (Solothurn en allemand). Les patriotes de l'UDC (SVP en allemand) percent lors de l'élection du Parlement du canton, arrivent premiers et mettent fin à 125 ans de domination des libéraux (FDP).
SVP : patriotes
SP : socialistes
Mitte : centre : démocrates-chrétiens
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
GLP : verts libéraux
EVP : évangélique
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Premier tour de l'élection de l'exécutif du canton de Soleure : pas d'élu.
Suisse. Canton de Soleure (Solothurn en allemand). Lors du premier tour de l'élection de l'exécutif, aucun candidat n'atteint la majorité absolue et personne n'est donc élu.
[L'exécutif du canton compte 5 membres. Le deuxième tour aura lieu le 13 avril 2025.]
Mitte : centre
SP : socialistes
FDP : libéraux
SVP (UDC en français) : patriotes
Grüne : écologistes
"Sibylle Jeker au gouvernement. Prête à participer à l'élaboration de la politique !"
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : les partis du gouvernement chutent dans les sondages.
Pays-Bas. Les quatre partis qui prennent part à l'actuel gouvernement reculent dans les sondages par rapport aux résultats des élections législatives du 22 novembre 2023.
(Sondage 8 mars/sondage 22 février/sondage 13 septembre/différence/législatives/différences avec les législatives)
partis du gouvernement
PVV : patriotes anti-islamisation
VVD : libéraux de droite
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
autres partis
Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes
CDA : démocrates-chrétiens
D66 : libéraux de gauche
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
PvdD : parti pour les animaux
Volt : pro-européen
SGP : chrétiens protestants
Denk : centre-gauche multiculturaliste
JA 21 : patriotes
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
[Les quatre partis du gouvernement sont : PVV, VVD, NSC, BBB]
14:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le coprésident du parti social-démocrate SPD a fait ses débuts en politique chez les "antifas".
Allemagne. Lars Klingbeil, le coprésident du parti social-démocrate SPD, a fait ses débuts en politique chez les « antifas ».
14:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel exclut une coalition avec Friedrich Merz.
Allemagne. La coprésidente de l‘AfD Alice Weidel exclut une coalition avec Friedrich Merz du parti démocrate-chrétien CDU.
14:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : si Călin Georgescu était empêché, George Simion arriverait premier à l'issue du premier tour.
Roumanie. Un sondage Sociopol indique que si le nationaliste indépendant Călin Georgescu n’était pas autorisé à se présenter aux élections présidentielles, le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion arriverait premier avec 28 % à l’issue du premier tour, suivi du candidat social-démocrate donné deuxième à 22 %.
13:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK de Nigel Farage est donné à 27 %, deuxième, à un point des travaillistes.
Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage est donné à 27 %, deuxième, à un point des travaillistes.
travaillistes
patriotes
conservateurs
13:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2025
Geert Wilders désire des mesures sociales aux Pays-Bas.
Pays-Bas. Alors que le Premier ministre Dick Schoof veut poursuivre l’aide financière à l’Ukraine, le président du PVV Geert Wilders affirme qu'il ne peut apporter son soutien que si l'argent supplémentaire est également consacré à des produits alimentaires moins chers, à des loyers moins élevés et à des factures d'énergie moindres.
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hongrie : les organisations et personnes ayant reçu des fonds en provenance de l'USAID feront l’objet d’une enquête
Hongrie. Le gouvernement annonce que les organisations et personnes ayant reçu des fonds en provenance de l'agence de développement étasunienne USAID feront l’objet d’une enquête et pourront être poursuivies.
16:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : ligne de communication directe avec Meta pour censurer les contenus "problématiques".
Roumanie. Le Conseil national de l'audiovisuel (CNA) a mis en place une ligne de communication directe avec Meta pour censurer les contenus « problématiques » sur Facebook, Instagram, etc. Cela fait partie de la nouvelle réglementation de censure visant à réprimer les opinions dissidentes, en particulier après le succès massif de Călin Georgescu sur les réseaux sociaux.
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des confusions lors des comptages de voix entre le Bündnis Sahra Wagenknecht et le Bündnis Deutschland.
Allemagne. Lors des comptages de voix à l’issue des élections législatives, une confusion a eu lieu dans certains endroits du pays entre le parti de gauche anti-immigration BSW et le parti patriotique Bündnis Deutschland.
[Le BSW a raté son entrée au sein de la Chambre des députés à 13.400 voix près.]
16:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norvège : le Parti du Progrès donné deuxième à 24 %.
Norvège. Les patriotes du Parti du Progrès sont donnés à 24 %, deuxièmes, derrière les travaillistes donnés à 27 % et devant le conservateurs donnés à 20 %, au sein d’un sondage Norfakta.
15:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le même salaire pour le même travail !"
Allemagne. Journée de la femme.
"Le même salaire pour le même travail !"
15:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2025
Pays-Bas : la législation restrictive sur l'asile du ministre PVV Marjolein Faber a été adoptée par le Conseil des ministres, sans être modifiée.
Pays-Bas. La législation restrictive sur l'asile du ministre PVV Marjolein Faber a été adoptée par le Conseil des ministres, sans être modifiée.
21:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD appelle l'Allemagne à se réarmer nucléairement.
Allemagne. Le responsable du domaine de la Défense du parti patriotique AfD Rüdiger Lucassen appelle l'Allemagne à se réarmer nucléairement : « L’Allemagne a besoin de ses propres armes nucléaires et d’un service militaire obligatoire, également pour les femmes. »
20:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Călin Georgescu a introduit officiellement sa candidature pour les élections présidentielles.
Roumanie. Le nationaliste Călin Georgescu a introduit officiellement sa candidature pour les élections présidentielles.
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Fernand Kartheiser demande la libération d'Arméniens détenus en Azerbaïdjan.
Luxembourg et UE. Le député européen de l'ADR Fernand Kartheiser a envoyé une lettre à Kaja Kallas, la diplomate la plus importante de l’Union européenne, afin que des pressions soient mises en œuvre en vue d’obtenir la libération d’Arméniens détenus illégalement en Azerbaïdjan.
17:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réarmement, le oui de Meloni."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur le Sommet européen d'hier à Bruxelles « Europe, feu vert au plan de réarmement » (Corriere della Sera), « Réarmement, le oui de Meloni » (Repubblica), « Ukraine, Meloni ouvre la porte à Macron » (Stampa), « Défense UE, des dépenses décorrélées » (Messaggero), « Pour la défense un enjeu à hauteur de 30-35 milliards » (Sole 24 Ore), « Une paix en défense » (Avvenire).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’état de santé du Pape François, les déclarations du Président Sergio Mattarella sur la paix en Ukraine et le plan de défense européen, et les positions de la majorité et de l’opposition sur le réarmement européen.
Le plan de réarmement européen. Corriere della Sera : « C’est le sommet du tournant, avec et malgré Orban. L’accélération sur la défense commune et le réarmement présenté par la Présidente de la Commission Européennes a vu le soutien des Vingt-sept, ouvrant la voie aux 800 milliards d’euros d’investissements dans les 4 prochaines années et l’assouplissement des règles sur le budget et sur l’endettement afin de permettre aux pays membres de dépenser davantage pour la défense ». Sole 24 Ore : « Après des décennies de doutes et d'incertitudes, l'Europe se rend à l'idée de devoir assumer le fardeau de sa propre sécurité, en concevant une architecture de défense sans les États-Unis. Au-delà de la question du réarmement, l'Union européenne ne part pas de zéro. Ces dernières années, des organes de coordination ont vu le jour au niveau militaire. Reste l'inconnue d'une chaîne de commandement à la fois politiquement légitime et opérationnellement efficace. » Repubblica : « Rome encaisse le découplage des dépenses militaires du pacte de stabilité, un point sur lequel le Palais Chigi se battait depuis longtemps. Mais pas seulement : notre Défense participera au sommet des chefs d’état-major convoqué mardi à Paris par Emmanuel Macron. Il y aura le général Luciano Portolano. La réunion, a fait savoir l’Élysée, concernerait l’éventuel « déploiement de forces européennes » en Ukraine. Option sur laquelle Meloni a encore exprimé hier soir « beaucoup de perplexités, un autre chose serait une mission ONU », mais pas au point de faire déserter nos plus hauts gradés de la réunion parisienne. »
Le positionnement italien. Sole 24 Ore : « La proposition de la Commission, qui vise une augmentation moyenne des dépenses de défense de l'ordre de 1,5 % du PIB de chaque pays, pourrait coûter à l'Italie entre 30 et 35 milliards d'euros. Dans le paquet soumis hier au Conseil européen, il y a aussi la partie des ressources communes, qui pourrait représenter pour Rome jusqu'à 18 milliards : des prêts, qui doivent également être remboursés. Des chiffres importants pour un pays très endetté, qui expliquent la mise en garde du ministre Giorgetti (Ligue) : « avant les chiffres et les paramètres, c'est l'idée qui compte, il faut des plans précis ». Dans le paquet soumis hier au Conseil européen, il y a aussi la partie des ressources communes, qui pourrait se baser sur les presque 100 milliards non consommés du PNRR et s'étendre à 150 milliards avec l'aide de nouvelles émissions. Dans ce contexte, suivant les clés de répartition des contributions au budget de l'UE proportionnelles au poids économique de chaque État membre, l'Italie pourrait se voir attribuer une tranche d'environ 18 milliards : mais il s'agit toujours de prêts, qui doivent être remboursés ». Repubblica : « les garanties demandées par Rome, évitent, selon les convictions du Palais Chigi et du ministère de l’Economie, que la course aux armements aboutisse finalement à des comptes séparés entre les pays de l'UE. La crainte est que l'Italie soit obligée de payer plus que les autres en raison d'un endettement déjà élevé. C'est pourquoi la présidente du Conseil parle de « risques liés à la dette ». Et pour les mêmes raisons, les célébrations de la séparation des dépenses et du déficit ne peuvent pas être considérées comme suffisantes ». Messaggero : « « Lorsque des pays comme le nôtre abordent la question de la dette », remarque G. Meloni « il y a des risques qui doivent être pris en compte ». Il peut s'agir de problèmes de réputation ou de simple durabilité. C'est pourquoi, lors du sommet, Mme Meloni a proposé une autre option : une éventuelle garantie européenne pour les investissements en matière de défense, sur le modèle d'InvestEu, dans le but de ne pas faire retomber le poids sur les budgets nationaux. « Nous travaillons sur une proposition qui sera présentée par le ministre Giorgetti à l'Ecofin mardi », a annoncé la Présidente du Conseil. Une alternative, donc, au fameux système d'euro-obligations cher à Bruxelles ». Corriere della Sera « Rome, opposée à l’usage des fonds de cohésion pour le réarmement, a toutefois accepté qu’il reste facultatif, permettant aux États frontaliers de la Russie d’y recourir. En contrepartie, le gouvernement italien devra obtenir que investissements dans le cadre de ce plan soient comptabilisés dans les dépenses de défense de l’OTAN via un mécanisme de reconnaissance quasi automatique. G. Meloni a réitéré son opposition à l’envoi d’un contingent européen en Ukraine, tout en plaidant pour une extension à l’Ukraine de l’article 5 de l’OTAN, qu’elle juge « plus efficace et moins complexe », l’Alliance restant selon elle « la meilleure garantie de sécurité stable et durable » pour Kiev. »
Décret législatif sur l’Espace. La Stampa : « La Chambre des députés a approuvé le projet de loi sur l’économie de l’espace, qui passe désormais au Sénat. Outre un fonds de 35 milliards d’euros et des mesures de soutien aux startups, le texte ouvre l’industrie aérospatiale italienne aux acteurs privés non européens, sous le contrôle de l’Agence Spatiale Européenne, qui pourra révoquer leurs autorisations en cas de violations. L’opposition dénonce un « cadeau à Musk », pressenti comme principal fournisseur du réseau de satellites destiné à une « réserve de capacité de transmission » prévue par l’article 25 de la loi. « Ils se disent souverainistes, mais vendent la souveraineté technologique et la sécurité nationale », critiquent PD, Avs et M5S. Toutefois, Musk fait face à une concurrence accrue : le projet européen Iris 2 -prévu pour 2030-, Jeff Bezos et plusieurs entreprises plus petites mais compétitives. La française Eutelsat, qui a racheté 650 satellites de OneWeb et négocie avec Bruxelles pour remplacer Starlink en Ukraine, aurait eu, selon sa PDG Eva Berneke, des « échanges très positifs » avec le gouvernement italien, ce dernier ayant pourtant démenti toute « négociation formelle ». Au sein de la majorité, La Ligue, complimentée publiquement par Musk, s’oppose à un éventuel accord avec Eutelsat, avançant la crainte d’une implication chinoise en raison des discussions de l’entreprise avec Pékin sur des plateformes de lancement de satellites. »
Corriere della Sera, Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate « Comme je l'ai également répété à Bruxelles aux socialistes européens, nous sommes convaincus qu'il faut aujourd'hui faire un bond en avant vers une défense européenne commune. Si cela n'est pas fait, hélas, c'est qu'il n'y a manifestement pas encore de volonté politique de la part des Etats. La défense commune doit être soutenue par des investissements communs réalisés avec la dette européenne, mais dans le cadre d'un plan global qui comporte également d'autres priorités. Le seul instrument qui semble aller dans le sens de ce que nous soutenons est un instrument similaire au SURE, car il finance des projets européens communs. Mais il s'agit de prêts et non d'investissements directs. De plus, c'est un instrument qui ne passe pas par le Parlement et qui sera donc difficile à améliorer. Tous les autres instruments, je pense à la flexibilité du pacte de stabilité ou à la demande de financement à la Banque européenne, doivent être conditionnés à des projets communs présentés par plusieurs pays, parce que sinon c'est le réarmement des 27 et, comme je l'ai dit aux dirigeants socialistes européens, ce n'est plus efficace, cela ne fait pas d'économies d'échelle, cela n'augmente pas l'interopérabilité et, donc, cela n'augmente pas la dissuasion »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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06/03/2025
Le PVV rejette les motions du FvD en matière migratoire.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie a proposé à la Chambre des députés une motion visant à ce que les Pays-Bas se retirent de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés et que le séjour illégal aux Pays-Bas soit considéré comme une infraction pénale. Seul le Forum voor Democratie et JA 21 ont voté pour. Les autres partis, y compris le PVV de Geert Wilders et le parti des agriculteurs BBB, ont voté contre.
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La Cour européenne des droits de l'homme rejette le recours de Calin Georgescu
CEDH et Roumanie. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) vient de rejeter le recours du candidat roumain à la présidentielle Calin Georgescu, refusant d'annuler l'annulation de l'élection de l'an dernier :
https://www.lefigaro.fr/international/roumanie-la-requete...
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0)