14/03/2025
La Cour constitutionnelle allemande a décidé que la Chambre des députés sortante peut continuer à se réunir.
Allemagne. La Cour constitutionnelle fédérale a décidé que la Chambre des députés sortante peut continuer à se réunir. Elle a rejeté les recours des patriotes de l'AfD, des post-communistes de Die Linke et d'un député indépendant.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/14/fri...)
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Friedrich Merz a doublé la somme d’argent public allouée à la protection du climat et a ainsi acheté le vote écologiste.
Allemagne. Friedrich Merz de la CDU a doublé la somme d’argent public allouée à la protection du climat, passant de 50 à 100 milliards, et a ainsi acheté le vote écologiste au sein de la Chambre des députés [sortante].
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/13/fri...)
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George Simion a soumis sa candidature à l'élection présidentielle.
Roumanie. Le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion a soumis sa candidature à l'élection présidentielle, en compagnie de l'ancien Premier ministre conservateur polonais Mateusz Morawiecki (PiS).
George Simion et Mateusz Morawiecki
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Thibaud Gibelin explique les enjeux de la nouvelle élection présidentielle roumaine.
Roumanie. Thibaud Gibelin explique les enjeux de la nouvelle élection présidentielle :
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"Des armements uniquement italiens."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur la possible trêve en Ukraine « Trêve, les conditions de Poutine » (Corriere della Sera, Stampa, Messaggero), « Trêve, Poutine fait monter les prix » (Repubblica), « Trêve, Poutine veut négocier avec Trump » (Quotidiano Nazionale). Les droits de douane « Trump déclare la guerre au vin » (Giornale, Sole 24 Ore).
Le plan de réarmement européen/Italie. Sole 24 Ore : « les divisions ne renforcent jamais la posture d’un pays, notamment dans un moment de négociation aussi délicat. Si le Quirinal ne se prononce pas, il est facile de déduire que la division de l’Italie à Strasbourg est source de grande inquiétude et que l’initiative italienne en sorte affaiblie. Il est assez probable que le Chef de l’Etat en ait parlé directement à Giorgia Meloni. Quoi qu’il en soit, la position du Quirinal sur l’Ukraine n’a pas bougé d’un iota, malgré les chamboulements imposés par Trump et les signaux peu amicaux venant de Moscou ». Il Messaggero « ‘’des armements uniquement italiens’’, l’irritation de Fratelli d’Italia à la condition lancée par la Ligue sur RearmEU et sur le plan de réarmement de la défense nationale. C’est aussi un clin d’œil que le parti de Salvini fait au Nord, puisque la plupart de l’industrie de défense italienne se trouve entre la Lombardie, le Piémont et le Frioul-Vénétie julienne ». Libero : « Le plan de la Ligue, approuvé par G. Meloni, viserait à réorienter la stratégie du plan Rearm Europe vers le renforcement de la sécurité nationale des États membres et des frontières, notamment dans la zone méditerranéenne. Cela, tout en restant solidement ancrés dans l’OTAN et sans détourner les ressources destinées à la santé et à l’éducation. Ces principes, également défendus par G. Meloni et Giorgetti (Ligue), qui aura la mission délicate de les traduire en chiffres et en objectifs dans une partie du Livre Blanc d’Ursula von der Leyen, pourraient constituer le compromis permettant d’unifier la majorité sur la résolution qui sera votée mardi au Parlement. Pour l’instant, cependant, aucun texte commun n’a été finalisé. ». Corriere della Sera : « [au lendemain du vote à Strasbourg qui a vu le parti se diviser], Elly Schlein n’exclut pas la convocation d’un congrès et ne cache pas sa colère, dans les nombreux appels téléphoniques faits dans la tentative de faire prévaloir sa ligne. Le message public qu’elle veut faire passer est le suivant : il faut un éclaircissement politique, nous évaluerons ensuite comment le faire. Aucun pas en arrière, donc. Seul un congrès anticipé dans de courts délais du PD lui permettrait de s’imposer. Car ‘’je ne me laisserai pas consommer comme mes prédécesseurs’’ fait-elle savoir. Quant à la résolution du PD en vue du débat sur le prochain Conseil européen, il n’y aura pas de rupture au sein des groupes, au Sénat comme à la Chambre. Voter en faveur de Meloni serait impossible. Le PD pourra tout au plus se diviser sur la résolution des 5 Etoiles ». Foglio : « les proches de Schlein tentent de convaincre cette dernière à convoquer un congrès, mais la secrétaire du PD craint les pièges des statuts du parti, prévoyant la nomination d’un régent, soit un secrétaire « technique », comme vu par le passé ». La Stampa « Les déchirures au sein de la majorité et de l’opposition » : « L’opération de suture au lendemain du vote de Strasbourg est un travail compliqué qui devra considérer aussi l’évolution du contexte international et de la négociation entre Trump et Poutine. Si le rabibochage de la Ligue avec le reste de la majorité est plus probable, au vu des précédents, les choses au sein de l’opposition apparaissent au contraire bien plus difficiles ».
Les droits de douane. Corriere della Sera : « L’Italie et la France, soit les deux principaux producteurs de vins en Europe, sont dans le viseur de l’énième menace de rétorsion de Trump face aux mesures annoncées par l’UE. Si Paris prévient que ‘’nous ne céderons pas aux menaces, nous protégerons nos filières’’, Rome mise en revanche à négocier. Le ministre Tajani (Forza Italia), au G7 qui se tient au Canada, rencontrera le Secrétaire d’Etat américain Marco Rubio. ‘’je lui dirai juste qu’une guerre commerciale ne favoriserait personne’’ a-t-il anticipé ». Corriere : « ‘’Nous ne céderons pas aux menaces et nous protégerons toujours nos entreprises’’, a réagi le ministre français du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, qui a dénoncé ‘’l'escalade dans la guerre commerciale que Donald Trump a choisi de déclencher’’. Si la déclaration de Trump sur le prochain grand succès d'un hypothétique « champagne américain » (seuls les vins produits dans la région française de Champagne peuvent être appelés ainsi) fait sourire, les conséquences possibles pour l'économie française sont moins amusantes. Les États-Unis sont le principal marché étranger pour les vins et spiritueux français. Toutefois, il y a aussi des positions critiques sur la gestion européenne de la crise ‘’avec la hausse des droits sur le Bourbon américain, nous nous sommes mis dans le viseur du président américain’’ explique Nicolas Ozanam, directeur de la FEVS ‘’nous en avons assez d’être sacrifiés pour des raisons qui ne nous concernent pas’’ ».
StarLink. Messaggero : « Le gouvernement freine sur Musk, mais la Ligue rejette l’option Eutelsat. Hier matin, en réponse aux interrogations de l’opposition, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Luca Ciriani (Frères d'Italie), a démenti la signature d’un contrat avec Starlink ainsi que toute prise en charge d’infrastructures critiques par l’entreprise d’Elon Musk. Toutefois, il a reconnu qu’en vue d’améliorer la couverture des zones isolées, le gouvernement étudiait avec Starlink et d’autres opérateurs la possibilité d’intégrer la technologie satellitaire aux infrastructures existantes. En parallèle, au ministère des Transports, Matteo Salvini analyse le dossier Eutelsat, sur lequel il aurait exprimé de fortes réserves lors d’une réunion avec le ministre de l’Économie, Giorgetti (Ligue), et les conseillers économiques de la Ligue. Lors de cette rencontre, face à la « nécessité inéluctable d’ouvrir la collaboration avec des acteurs privés », Salvini se serait montré particulièrement inquiet quant à la structure actionnariale d’Eutelsat, notamment en raison des participations indiennes et, bien que minimes, chinoises, “qui n’offrent pas plus de garanties en termes de fiabilité que Starlink ». Entre-temps, la présidente du Conseil cherche, selon des sources gouvernementales, à « envoyer un signal politique d’attention aux entreprises italienne d’excellence du secteur dans un moment si délicat ». C’est dans cette optique qu’elle visitera aujourd’hui, de manière privée, le SpacePark d’Argotec à Turin. Ce centre d’innovation, inauguré il y a quelques mois par l’entreprise italienne spécialisée dans la production de petits satellites à haute fiabilité, vise à rassembler les fleurons de l’économie spatiale italienne. La Stampa : « un regard rivé vers Musk et l’autre vers Eutelsat, la politique des « deux fourneaux » de Meloni» : « Il est possible de trouver une synthèse dans les déclarations du ministre pour les rapports avec le Parlement, Luca Ciriani, au Sénat : les négociations avec StarLink sont encore en cours. Toutefois, les perplexités du Quirinal et les attaques de Stroppa, référent d’X en Italie, ont sans doute ralenti les pourparlers et ouvert la voie à la possibilité de sonder d’autres hypothèses, d’Eutelsat aux projets en joint-venture sponsorisés par Leonardo ».
Attaques russes contre Mattarella. Messaggero : « Le silence du Quirinal, le bouclier de la Farnesina. Suite à une nouvelle attaque de la porte-parole russe Maria Zakharova contre le président de la République Sergio Mattarella, le ministre des Affaires étrangères, après consultation avec le Quirinal, a convoqué l’ambassadeur russe en Italie, Paramonov. Une décision inévitable face à l’énième provocation de Moscou, Zakharova accusant Mattarella d’avoir diffusé de la désinformation lorsqu’il a alerté, lors de sa visite au Mémorial d’Hiroshima le 8 mars dernier, sur la « rhétorique nucléaire dangereuse de la Russie ». Selon lui, Moscou, par ses menaces contre l’Ukraine, chercherait à normaliser l’usage des ogives nucléaires comme instrument de résolution des conflits. Si le Quirinal a une fois de plus choisi de ne pas réagir, Tajani a défendu publiquement le chef de l’État : « Un homme de paix, symbole de l’unité nationale et européenne. » Une solidarité envers Mattarella s’est manifestée à travers l’ensemble de l’arc constitutionnel italien, bien que la Ligue ait appelé « tout le monde au calme et à œuvrer pour la paix. »
Corriere della Sera, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre pour les affaires européennes : « Il n’y a pas de doutes de principe sur le plan européen, renforcer la défense est une nécessité. Nous avons soutenu l'Ukraine dès le début, même lorsque nous étions dans l'opposition. Aujourd'hui, nous le faisons en essayant d'éviter de creuser le sillon entre les États-Unis et l'Europe avec des documents qui semblent être faits pour diviser plutôt que pour se rapprocher. Des efforts diplomatiques sont nécessaires pour maintenir la cohésion des pays qui ont aidé l'Ukraine à repousser l'agression russe. Si nous nous divisons, nous ne rendrons pas service à Zelensky, mais seulement à Poutine. En Europe, nous prenons des décisions qui doivent être transmises à l'opinion publique et bien communiquées. Le message à faire passer est que nous réfléchissons à un plan de défense européen, et non à un simple réarmement. Concernant le Sommet de Londres, la participation de Meloni dépendra du périmètre de la discussion. Si le sujet principal est l’envoi de troupes, avec un mandat qui n’est pas clair, car ce sont des décisions qui risquent d’être inefficaces, nous nous opposons. Quant à la position de la Ligue, ce n’est pas la première fois que nous [les partis de la coalition] votons de manière différente en Europe. Toutefois, en Italie, nous parviendrons à trouver une synthèse, nous ne nous sommes jamais divisés »
Il Foglio, Matteo Perego (Forza Italia), secrétaire d’Etat à la Défense : « Sur le vote négatif de la Ligue concernant le réarmement européen, cela a été une erreur. Nous sommes en train de décider de notre avenir continental et faire des petits calculs pour son propre intérêt politique est erroné. Ne nous laissons pas impliquer dans un débat national qui a plus de couleurs que de valeurs. En tout cas, c’est le ministre Crosetto (Frères d’Italie) qui décide de la politique de défense, comme c’est le ministre Tajani qui décide de la politique étrangère italienne. Les deux sont sous l’autorité de la présidente du Conseil Meloni. Le ministre Giorgetti a fait ses déclarations car il tient à la tenue des finances publiques italiennes et il invite ainsi à impliquer aussi le secteur privé dans les investissements. Il faut atteindre le 2% du PIB sur les armements au plus vite, c’est ce que demandent les Etats-Unis et ce n’est qu’un objectif à minima puisque von der Leyen demande d’augmenter encore de +1,5% nos dépenses ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2025
Vasrazhdane appelle à une renégociation de l'adhésion de la Bulgarie à l'Union européenne.
Bulgarie. Deux semaines après de violentes manifestations contre l'adhésion à l'euro, le parti nationaliste Vasrazhdane (Renaissance) dirigé par Kostadin Kostadinov appelle officiellement à une renégociation de l'adhésion à l'Union européenne et continue de demander un référendum sur le maintien du lev.
Le gouvernement refuse d’organiser un référendum sur l’euro alors que, selon des sondages, une majorité de la population est opposée à l’introduction de la monnaie unique.
21:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK de Nigel Farage donné premier à 27 % !
Royaume-Uni. Le parti patriotique Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 27 %, avec 3 points de plus que les travaillistes et 6 points de plus que les conservateurs.
Reform UK : patriotes
travaillistes
conservateurs
libéraux-démocrates
écologistes
SNP : indépendantistes écossais
autres
Plaid Cymru : indépendantistes gallois
20:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un timbre-poste à la mémoire de Sergio Ramelli.
Italie. Sergio Ramelli, membre du Front de la Jeunesse du MSI qui a été assassiné en 1975 par des activistes de gauche radicale, fait l'objet d'un timbre-poste.
19:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BSW dénonce la participation du SPD à la tentative de lever le frein à l'endettement.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW dénonce le « plus grand programme de réarmement de l’histoire allemande », parle d’« emprunts de guerre » et dénonce le fait que les sociaux-démocrates du SPD acceptent cela comme en 1914.
18:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Friedrich Merz tente d''acheter" le vote des écologistes.
Allemagne. La proposition des démocrates-chrétiens de la CDU, des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et des sociaux-démocrates du SPD de lever le frein à l'endettement pour un trillion d'euros de nouvelles dettes ne dispose pas actuellement de la majorité nécessaire à la Chambre des députés [sortante]. Afin d’obtenir le vote des écologistes, le chef de file de la CDU Friedrich Merz propose 50 milliards d’euros d’argent public pour la protection du climat.
16:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le parti de gauche anti-immigration BSW obtient finalement 4,98 %.
Allemagne. Les commissions électorales des 16 États ont établi les résultats définitifs du scrutin : le parti de gauche anti-immigration BSW s’est vu attribuer 4.277 deuxièmes voix en plus, ce qui lui donne 4,98 %. 9.529 voix lui manquent afin d’entrer à la Chambre des députés.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/11/le-...)
15:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réarmement, l'Italie divisée en Europe."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur le plan de réarmement européen et le vote au Parlement européen d'hier « Oui au réarmement UE, l'Italie est divisée » (Corriere della Sera), « Réarmement, l'Italie divisée en Europe » (Repubblica), « Réarmement européen, le PD déchiré. Meloni se défile sur le texte anti-américain » (Messaggero), « L'Europe s'arme, le PD se rend » (Giornale), sur l'Ukraine « Trêve, Trump menace Poutine » (Stampa) et les droits de douane « Droits de douane, la réponse de Bruxelles » (Messaggero).
Le hashtag #Tesla, au sujet du soutien de Trump au groupe automobile d’E. Musk, fait tendance.
Le plan de réarmement européen. Corriere della Sera : « L’Italie vote en ordre dispersé » : « Nous avons assisté à une scène d’une gauche et d’un pays, l’Italie, divisés et en pleine confusion alors que le vote sur plan de défense d’Ursula a fait preuve d’unité avec un 62,6% flatteur. L’Italie est victime des divisions idéologiques et des conséquences de l’effet Trump. La majorité aussi en sort divisée. Toutes ces positions différentes risquent d’être vues à l’extérieur comme une ambiguïté ». Messaggero : « À Strasbourg, la majorité a voté en ordre dispersé : Forza Italia et Fratelli d’Italia ont soutenu le texte sur la défense européenne, contrairement à la Ligue. Plus surprenant, bien que pressenti, Frères d’Italie s’est abstenu sur la résolution de soutien à l’Ukraine, jugée « anti-américaine et anti-Trump » (Procaccini, de Frères d’Italie) et « inefficace pour Kiev »(Fidanza, de Frères d’Italie). Le parti avait tenté de repousser le vote d’un mois en raison des négociations à Djeddah et d’introduire un amendement pour un sommet UE-États-Unis, en vain. Une tentative de la composante suédoise du groupe The Left d’inclure une condamnation de la coopération Rome-SpaceX au sein du texte sur la défense a également échoué, évitant ainsi un vote négatif de FdI. En vue du Conseil européen des 21-22 mars, Meloni a convoqué un sommet avec ses vice-présidents face aux incertitudes sur la position de la Ligue. Elle a également reçu le Premier ministre néerlandais Schoof pour discuter de la défense, de l’Ukraine et de la hausse des dépenses militaires de 2 % à 3,6 % du PIB, qui sera débattue au sommet de l’OTAN en juin—une préoccupation majeure pour elle. Au sein de l’exécutif, pendant que Crosetto (Frères d’Italie) insiste à Paris sur la nécessité de « commencer à se défendre », Giorgetti (Ligue) nuance : « Pas au détriment de la santé et des services publics. » Stampa : « Meloni et Schlein, les ‘’divergences parallèles’’ » : « Les deux dirigeantes des deux principaux partis italiens ne trouvent pas d’autre solution que celle de s’abstenir. Pour Meloni, il s’agit d’une abstention qui fait du bruit, si l’on considère que le gouvernement italien avait été, jusque-là, le défenseur le plus indéfectible de Kiev. Schlein, pour sa part, voit l’ombre de Gentiloni planer sur elle derrière les eurodéputés frondeurs face à la ligne officielle. Foglio : « c’est le retour de l’axe Ligue-M5S qui votent encore ensemble. Mais c’est un effet en trompe-l’œil, ce qui se passe en Europe ne se reproduit pas automatiquement en Italie. Le parti de Schlein, le PD, part en morceaux et sa cheffe provoque son suicide politique. Au sein du PD on réclame de plus en plus l’urgence de convoquer un congrès national. Quant à Mme Meloni, elle se voit maintenant contrainte de négocier avec la Ligue pour la résolution finale qui sera votée après son intervention devant le Parlement. C’est un jeu d’équilibre bien difficile. Le but de la présidente du Conseil est d’encaisser le oui au plan européen mais avec les garanties de la dette qui devront être européennes ». Repubblica : « Les prises de distances de Giorgia Meloni : ‘cela suffit d’attaquer Donald [Trump] et l’irritation des [pays] ‘volontaires’. « La Présidence du Conseil téléphone à Kiev pour expliquer le coup de frein du gouvernement italien sur la résolution. La Présidente du Conseil appelle à ne ‘pas parler seulement d’envoi de troupes’ lors de la réunion en visioconférence convoquée par Keir Starmer ce samedi’’. ‘’Si Giorgia Meloni a donné l’ordre à ses eurodéputés de ne pas voter en faveur de la résolution de soutien à l’Ukraine, mais de s’abstenir – une décision totalement inédite pour Fratelli d’Italia– c’est parce que le texte mis au point par les Populaires et les Socialistes, était bourré ‘ d’insultes contre les États-Unis et Donald Trump’ selon la Présidente du Conseil’’. ‘’Les différentes tentatives des eurodéputés Fratelli d’Italia pour éviter ce vote se sont heurtées au mur formé par les Populaires qui se sont alliés avec le PSE. Ces dernières prises de position de G. Meloni ont irrité plusieurs chancelleries européennes, en particulier du groupe des pays ‘volontaires’ guidés par Londres et Paris. G. Meloni a indiqué à son homologue britannique qu’elle ne participerait pas à la réunion de samedi si l’ordre du jour n’était pas modifié’’. ‘’D’ici mardi, les forces de la coalition doivent présenter un texte unitaire à faire voter au Parlement en vue du Conseil européen des 20 et 21 mars. Or les positions de la majorité sont éloignées, presque opposées, sur le plan Rearm EU. Matteo Salvini continue à attaquer Bruxelles, et la résolution pourrait être très sommaire et générique. Le ministre léguiste de l’économie continue à demander des garanties de Bruxelles. Giorgia Meloni devra accorder les différentes positions. Antonio Tajani tentera à relancer l’idée d’un sommet UE-USA lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 et plaidera pour un ‘renforcement de la collaboration entre les Etats-Unis, l’Italie, l’Allemagne, la France et le Japon, l’UE, car nous avons besoin d’une grande cohésion pour construire la paix’. ». Repubblica : « Le Parti démocrate et les risques de divisions’’. ‘’ Ce n’est peut-être pas un hasard si, il y a quelques jours, la présidente de la Commission a cité Alcide De Gasperi ce dernier était alors le point de référence d’une majorité “centriste”, mais sa position a ensuite été partagée aussi par la gauche. Aujourd’hui, le Pd a eu l’occasion de se rallier à cette tradition qui, précisément, n’est pas “centriste”. Mais à l’inverse, le plus grand parti du centre-gauche s’est divisé et le groupe le plus proche de sa secrétaire E. Schlein s’est réfugié dans l’abstention. L’espoir est de récupérer le vote “pacifiste” qui a tenté de rejoindre le Mouvement 5 Etoiles. Le risque est qu’il s’agisse d’une illusion, belle et bien actuelle. ».
Réunion à Paris sur le format E5. Corriere della Sera : « La prudence des ministres conviés qui décident entretemps d’aider les Ukrainiens à se défendre. ‘’L’architecture de la défense, que nous sommes en train d’évaluer, se réduit trop sur l’aspect des troupes sur le terrain ukrainien’’ reconnait S. Lecornu, le ministre de la Défense de la France qui pourtant a été l’une des premières et la plus décidée sur cette possibilité. La priorité semble se réduire au simple envoi d’armes à Kiev ». Sole 24 Ore : « Macron fait pression pour avancer sur le bouclier aérien et spatial, qui sont les deux priorités européennes. En effet, l’Europe risque de rester derrière, dans cette course. Ces urgences ont été expliquées par le ministre français S. Lecornu en conférence de presse. L’évocation du risque de ‘’la dépendance de StarLink’’ n’a pas manqué. Pour l’Italie, le ministre G. Crosetto se félicite de l’accord trouvé à Djedda entre les Etats-Unis et l’Ukraine sur une trêve ». La Stampa : « L’absence de Meloni irrite Paris. Le Président français Emmanuel Macron serait assez étonné de l’attitude de Meloni lors des sommets de Londres et de Paris. L’impression à l’Elysée est que la Présidente du Conseil tente de se tailler une place dans les négociations plus larges et plus complexes sur l’Ukraine, irritée de voir que lorsque les relations internationales se déclinent sur la base de la force et des perspectives militaires, c’est toujours la France et le Royaume-Uni qui sont en première ligne. Au sommet de Paris, les ministres n’ont pas fait preuve de grande clarté quant au format imaginé sur l’envoi de soldats en Ukraine. A la question si cela aurait pu se faire sous l’égide de l’ONU, en conférence de presse, le ministre français S. Lecornu est resté ambigu ». Il Messaggero : « La réunion d'hier des cinq ministres de la défense a été naturellement programmée avant que l'on sache qu'un vent de trêve, voire de paix, soufflerait de Djeddah. Le climat, s'il n'est pas plus détendu, est évidemment propice à la recherche des plus petits dénominateurs communs entre les gouvernements et, surtout, à lever le pied de l'accélérateur français. La déclaration commune des cinq ministres de la défense a été publiée peu après la fin de la réunion, et elle est riche en points, signe que cette fois l'accord n'a pas été difficile à obtenir ». Repubblica : « Armées intégrées et armes européennes, la toile tissée par la France et le Royaume-Uni contre la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis’’. ‘Le Royaume-Uni et la France n’ont jamais été aussi proches, mais surtout, le duo est non seulement en train de prendre le lead de la Défense et la Sécurité européennes post-Trump, mais il est en train de révolutionner l’avenir du Vieux Continent. La proposition française de préférence européenne dans les achats va dans le sens d’un renforcement également des deux puissances française et britannique puisque les investissements de la Commission européenne iront aussi à des groupes britanniques. Le pilier essentiel [de la stratégie] est la dissuasion nucléaire française et britannique. Au-delà de la rationalisation de la production industrielle et militaire, l’ambition est également de partager le développement de technologies cyber et d’intelligence artificielle. C’est évidemment un projet compliqué à réaliser, mais vital pour Londres à long terme. Malgré de nombreuses nuances dans les positions vis-à-vis de l’allié américain, la réunion d’hier au format E5 a mis en évidence la convergence pour ‘renforcer la base industrielle de la défense européenne’. Une convergence qui met souvent en concurrence les alliés eux-mêmes mais qui est ‘positive’ selon S. Lecornu. Si l’Italie semble réticente à rejoindre la ‘coalition des volontaires’, les pays intéressés sont désormais au nombre de 25 dont plusieurs disposés à envoyer des troupes de maintien de la paix.’’
Le sommet de Londres en visio prévu samedi. Corriere della Sera : « le Palais Chigi fait savoir que Meloni ne participera pas au sommet si l’envoi de troupes en Ukraine est évoqué à cette occasion. ». La Stampa : « Les tergiversations et le jeu d’équilibre de Meloni risquent d’impacter l’unité des partenaires européens. Cela serait vrai si elle devait décider de déserter le Sommet organisé par Londres, comme certaines rumeurs laissent filtrer. Elle pourrait changer d’avis si le sommet traitait en général de défense commune. L’absence de l’Italie à ce sommet serait alors la première grosse erreur de Meloni en politique étrangère »
Les droits de douane. Corriere della Sera : « la Maison Blanche tente de diviser l’UE avec des négociations séparées. Le gouvernement Italien salue pour sa part la ligne commune de la Commission Européenne ». Sole 24 Ore : « les contremesures européennes en deux temps visent notamment des produits symboliques américains ». Foglio « En ligne de principe, les droits de douane sont toujours une erreur. L’UE ferait mieux de penser à relancer d’autres accords ailleurs dans le monde. Toutefois, l’UE frappe l’Amérique là où ça fait le plus de mal ». La Stampa : « les entrepreneurs italiens cherchent d’autres marchés pour leurs produits. Le PDG du géant Pirelli, Marco Tronchetti Provera, est très critique et propose « nous devons négocier avec l’Amérique, c’est ce que demandent les marchés pour défendre notre Etat social et la démocratie. Le RearmEU est un plan flou et dangereux, l’Italie peut toutefois jouer un rôle de médiateur ». Messaggero : « À la Chambre des députés, le ministre de l’Économie Giorgetti a reconnu que la hausse des droits de douane annoncée par Washington nuira à l’économie italienne, européenne et mondiale. Toutefois, il a souligné que cette situation offre aussi une « opportunité » de rendre l’OMC plus « transparente » et d’instaurer des règles garantissant une concurrence équitable, notamment face aux entreprises subventionnées qui faussent le marché. »
Semiconducteurs. Sole 24 Ore : « Un front commun européen sur les semi-conducteurs, naissance d’une alliance stratégique de pays volontaires. Le document proposé par l’Italie est au cœur du débat. Selon le ministre des Entreprises A. Urso ‘’l’Italie est en train d’assumer un rôle de leadership dans la production des semi-conducteurs’’ Le rapport italien s’inscrit dans le cadre du document européen appelé « Chips Act » proposant des actions visant à rendre les entreprises du secteur plus compétitives en commençant par les grands acteurs tels que la multinationale franco-italienne StM et l’entreprise néerlandaise Asml ».
Il Messaggero, Carlo Fidanza, chef de délégation de Frères d’Italie au Parlement européen et vice-président d’Ecr « Notre abstention ne signifie pas un abandon de Kiev, mais nous refusons de creuser le fossé entre l’UE et les États-Unis avec une résolution biaisée et idéologique, surtout après les accords de Djeddah. L’Italie a toujours été présente aux discussions sur l’Ukraine, mais si l’appel organisé par Starmer vise uniquement l’envoi de troupes européennes, ce à quoi G. Meloni s’oppose fermement, il serait insensé d’y participer. Concernant RearmEU, notre majorité reste unie, contrairement à la gauche. Concernant le risque de sacrifier les ressources destinées à la santé et à l'éducation au profit, il est fallacieux et démagogique d’opposer défense et dépenses sociales. Nous avons toujours soutenu un assouplissement du Pacte de stabilité dans tous les domaines, pas seulement pour la défense mais, face aux contraintes budgétaires, nous travaillons sur des solutions pour encourager l’investissement privé via une garantie européenne. Les initiatives de Starmer et Macron, ainsi que leurs visites à Washington, confirment que G. Meloni a eu raison de rejeter l’idée d’un Occident divisé entre une UE et des États-Unis opposés. Nous espérons que sa relation privilégiée avec Donald Trump bénéficiera à l’Europe, notamment sur les droits de douane. Mais pour cela, l’UE doit cesser de traiter l’administration américaine avec arrogance. Nous faisons confiance à G. Meloni pour éviter, par le dialogue, une guerre commerciale qui nuirait autant à l’Italie qu’aux États-Unis. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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L'AUR et POT récoltent les signatures pour leurs candidats respectifs à l'élection présidentielle.
Roumanie. Les partis nationalistes roumains POT et AUR récoltent chacun 200.000 signatures, au cours des deux jours à venir, afin de présenter la candidature de leurs présidents respectifs, Anamaria Gavrila et George Simion, à l'élection présidentielle.
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12/03/2025
Pays-Bas : la Chambre des députés rejette le coûteux programme d'armement de 800 milliards d'euros de l'Union européenne.
Pays-Bas. La Chambre des députés rejette le coûteux programme d'armement de 800 milliards d'euros de l'Union européenne. Trois des quatre partis du gouvernement s'y opposent : le PVV anti-immigration de Geert Wilders, le parti des agriculteurs BBB et le Nouveau contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt.
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Anamaria Gavrila et George Simion sont candidats à l'élection présidentielle.
Roumanie. La présidente du parti nationaliste POT Anamaria Gavrila et le président du parti nationaliste AUR George Simion déposeront leur candidature à la présidentielle. Si les deux candidatures sont acceptées, alors un des deux candidats se retirera.
Anamaria Gavrila, Calin Georgescu, George Simion
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Reform UK donné premier, à égalité avec les travaillistes.
Royaume-Uni. Un sondage donne les patriotes de Reform UK premiers, à égalité avec les travaillistes.
travaillistes
patriotes
conservateurs
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : le Forum voor Democratie reste le parti qui compte le plus de membres.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie reste le parti qui compte le plus de membres : plus de 60.000. JA21 en a 3.637 et le PVV de Geert Wilders 1.
(https://www.rug.nl/research/dnpp/themas/ledentallen/leden...)
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Le gouvernement suisse compte toujours deux ministres UDC : Guy Parmelin et Albert Rösti.
Suisse. Le nouveau gouvernement, élu par le Parlement, compte toujours deux ministres du parti patriote UDC (SVP en allemand) : Guy Parmelin et Albert Rösti.
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"Le gouvernement italien a exprimé sa satisfaction quant à l'adoption par l'UE de mesures plus strictes en matière d’immigration, similaires à celles mises en place par l'Italie."
Italie. Revue de presse.
Les Unes sont consacrées aujourd'hui à l'accord américano-ukrainien pour une trêve « États-Unis et Ukraine, accord sur une trêve » (Corriere della Sera), « États-Unis-Ukraine « oui à la trêve » » (Repubblica, Avvenire), « Ukraine, la trêve à portée de main » (Stampa), « Kiev États-Unis : pacte pour la trêve » (Messaggero), « Dégel entre les États-Unis et l'Ukraine : accord sur une trêve et sur les aides » (Giornale) et aux faits divers.
Le sommet de Paris des chefs d’Etat-major européens. Sole 24 Ore : « La proposition de Macron aux 34 pays : un plan sur les garanties de sécurités pour l’Ukraine. Une réunion qui s’est tenue à huis clos. Le président français estime qu’il faut commencer à élaborer un plan en faveur de l’Ukraine. Selon une source de l’Elysée, les participants sont convenus que les garanties de sécurités pour Kiev ne soient pas séparées de l’OTAN et de ses capacités. Le général Thierry Burkhard a présenté la réunion comme ‘’un modèle décisif qui marque le positionnement européen’’ pour avoir plus de poids dans la résolution des conflits. Le ministre Sébastien Lecornu a pour sa part qualifié la rencontre de ‘’importante’’ et parmi les sujets abordés figurait aussi la réflexion sur ‘’le futur de l’armée ukrainienne’’ ». Corriere della Sera : « La toile tissée par Macron avec les 34 pays pour des garanties de sécurité crédibles. L’absence d’un représentant américain en dit beaucoup sur la nouvelle initiative française, cette fois-ci plus opérationnelle ». Domani : « Von der Leyen et Macron orchestrent les « cabinets de guerre », le temps des illusions est révolu. Le plan de réarmement a une perspective de long terme ». Foglio : « L'Italie était représentée hier par le chef d'état-major de la défense, le général Luciano Portolano, mais « en tant que pays observateur », ont souligné des sources du Palais Chigi. La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, est opposée à l'envoi de soldats, même si elle n'exclut pas la possibilité de participer à d'éventuelles missions sous l'égide de l'ONU. ». Messaggero : « Le plan des ‘pays volontaires’ pour l’Ukraine. François Bayrou ouvre sur la possibilité d’utiliser les avoirs russes gelés pour soutenir Kiev, une initiative qui devrait quoi qu’il en soit être prise ‘au niveau européen’. Le discours du président français lors de la réunion des chefs d’état-major hier à Paris devait être public mais toute la séquence, réunissant presque l’ensemble des pays de l’OTAN, hormis les Etats-Unis évidemment, et un représentant de l’Ukraine, s’est finalement déroulée à huis clos. Certains voient derrière la ‘discrétion’ d’E. Macron la volonté de ne pas indisposer les alliés qui pourraient s’irriter de son activisme. D’après l’Elysée, il aurait invité les alliés à passer de ‘la pensée à la planification’ et à une accélération. La réunion d’hier s’est concentrée sur un ‘soutien indéfectible à l’armée ukrainienne’ et des garanties ‘devant s’inscrire sur le long terme’ et ‘ne pas être dissociées de l’OTAN’, davantage que sur une force de maintien de la paix. Aujourd’hui se tiendra la réunion des ministres de la Défense au format E5 à laquelle participera Guido Crosetto. » Repubblica. « Giorgia Meloni hésite sur la résolution de soutien à l’Ukraine : Fratelli d’Italia pourrait s’y opposer. Selon des sources proches du gouvernement, la version négociée entre socialistes et populaires contient trop de passages jugés « anti-Donald Trump », un « choix insensé » selon Giorgia Meloni, surtout après l’accord de Djeddah entre Washington et Kiev, qu’elle a salué en réaffirmant son « plein soutien aux États-Unis ». Pour éviter une rupture, FdI pourrait soutenir la résolution si l’amendement du PPE, réintroduisant la « coopération transatlantique » et relançant un sommet UE-États-Unis — projet auquel Meloni n’a pas renoncé mais qui manque encore du soutien crucial de Trump — est adopté. Dans le même temps, sa proposition d’étendre l’Article 5 de l’OTAN à Kiev a reçu l’appui de la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, reçue hier à Palais Chigi. Parallèlement, Meloni prend ses distances avec l’axe franco-britannique en refusant de participer à la réunion des « volontaires » convoquée par Keir Starmer, critiquant des « avancées précipitées » sur l’envoi de troupes. Ce dossier sera abordé aujourd’hui à Paris par le ministre Guido Crosetto, après avoir demandé à l’état-major de la Défense d’évaluer l’état des forces armées, y compris dans l’hypothèse d’un « désengagement partiel des États-Unis de l’OTAN ». Avant cela, le Parlement doit voter la résolution en vue du Conseil européen des 20-21 mars, mais des divergences persistent. Une rupture de la coalition semble improbable, bien que FI et FdI redoutent une initiative solitaire de la Ligue. Salvini, qui tiendra demain un congrès fédéral du parti sur la « paix », pourrait en discuter avec Meloni lors du Conseil des ministres, tandis que Tajani, en déplacement au Canada pour le G7, sera absent, sur fond de tensions croissantes entre l’UE et Washington. »
Le réarmement européen. Corriere della Sera : « L’heure est au réalisme pour l’Europe » : « C’est Londres qui oriente le processus d’initiative intergouvernementale, avec un axe de la sécurité (Pologne, pays scandinaves, Baltes, Allemagne) que Paris tentera d’exploiter, une sorte de nouveau « consensus » européen qui n’est pas a priori une alternative à Washington mais qui est orienté à baisser la dépendance à l’instrument militaire. Il faudra beaucoup de réalisme pour assurer les garanties européennes à Kiev et cela représente un espace pour l’Italie dans cette nouvelle dynamique continentale (G. Massolo) ». La Stampa « La présidente de la Commission européenne U. von der Leyen a cité Alcide De Gasperi pour expliquer que la défense européenne était une tâche de notre génération. Toutefois, nous constatons une tendance opposée : nous allons d’abord vers un renforcement des Etats membres et puis vers une collaboration plus étroite, donc pas vraiment vers une défense qui soit réellement commune (G. Orsina) ». Repubblica: « Le réarmement européen, soumis aujourd’hui au vote du Parlement européen, divise profondément les partis italiens, leurs coalitions internes et même leurs alliances européennes. La majorité est éclatée : la Ligue s’y oppose fermement, Forza Italia soutient sans réserve, tandis que Fratelli d’Italia, n’accepte que la conclusion finale, et seulement si le plan est renommé « Defend Europe ». L’opposition est tout aussi fragmentée. Le Parti démocrate, divisé, choisit l’abstention après une médiation interne, bien que son aile réformiste puisse encore voter en faveur du plan. En revanche, le Mouvement 5 Étoiles et l’Alliance des Verts et de la Gauche le rejettent unanimement, à l’instar de The Left, mais contrairement aux écologistes européens. Résultat presque surréaliste : la Ligue se retrouve alliée au M5S, le PD en retrait, et FdI, hésitant, suit FI à contrecœur et seulement en partie. »
Le plan européen sur l’immigration. : Il Giornale : « Le gouvernement italien, par la voix de Giorgia Meloni et d'autres responsables, a exprimé sa satisfaction quant à l'adoption par l'UE de mesures plus strictes en matière d’immigration, similaires à celles mises en place par l'Italie. Cela valide leur approche et renforce leur position sur la scène européenne. Le vice-président de la Commission européenne, Raffaele Fitto, a salué le plan comme une « avancée décisive » ». Avvenire « Le système proposé pourrait toutefois violer les droits fondamentaux des migrants, notamment en ce qui concerne la détention prolongée et les conditions dans les hubs de rapatriement ». Il Foglio : « L'efficacité du plan dépendra fortement de la coopération des pays d'origine pour accepter le retour des migrants, ce qui n'est pas garanti. C’est donc un système en trompe-l’œil. Tant que ces accords avec les pays d’origine ne seront pas signés, le taux de rapatriement sera difficilement accru ». L’Unità : « Les rapatriements forcés sont coûteux et nécessitent des ressources importantes, ce qui pourrait limiter leur mise en œuvre ».
Il Messaggero, Roberto Cingolani, PDG de Leonardo : « Il manque un champion [européen] de la défense, il faut une alliance européenne’’. ‘’Nous devons être réalistes, la paix n’est pas gratuite mais a un coût. L’UE doit unir ses forces, nos investissements sont trop fragmentés, les grandes entreprises du secteur doivent collaborer, Leonardo est prêt à jouer un rôle de catalyseur pour de grandes alliances industrielles. Investir davantage n’est pas suffisant. Il faut une stratégie commune, de la coopération et une approche moins axée sur la règlementation. Concernant le plan de réarmement d’U. von der Leyen, il faut faire vite, ce que fait la Commission européenne est juste si nous voulons un continent plus sûr. Nous dialoguons avec le Royaume-Uni et le Japon dans le cadre du projet GCap mais une ouverture à d’autres pays est envisagée. Notre interlocuteur dans le cadre de la Space Alliance est la France. Dans d’autres domaines, c’est l’Allemagne ou la Turquie. Nous voulons aller vite. Les joint-ventures sont fondamentales pour mettre sur pied des colosses européens, sans fusions compliquées. [Concernant de possibles alternatives à Starlink] nous souhaitons lancer une nouvelle constellation de satellites de basse orbite à travers 18 satellites militaires financés principalement par le ministère de la Défense. Il faut garantir une autonomie stratégique à l’Italie. Nous investirons dans les technologies interopérables et multi-domaines pour la sécurité mondiale. Nous devons être réalistes quant au rôle de l’OTAN et sur notre dépendance technologique aux Etats-Unis et devenir des partenaires fiables de l’OTAN. »
Stampa, Nicola Procaccini (Frères d’Italie) vice-président des Conservateurs et réformistes européens (ECR) : « Le nouveau règlement européen sur les rapatriements est un bon projet qui montre une approche sévère qui suit le modèle italien et qui n’est pas à l’évidence « xénophobe » comme l’estime la gauche. On va au-delà du protocole Italie-Albanie et on se rapproche du modèle Rwanda proposé par le Royaume-Uni. Les migrants destinés au rapatriement pourront être transférés ans des centres de pays tiers et pourront ensuite rentrer chez eux volontairement ou rapatriés de force. Il était normal que des pays les plus exposés aux mouvements secondaires comme la France et l’Allemagne exigent de réduire ce phénomène. Quant au modèle albanais, nous attendons la décision de la Cour de Justice européenne et je m’attends à ce que la ligne italienne soit approuvée : c’est au gouvernement de décider la liste des pays sûrs qui permettra un rapatriement accéléré ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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11/03/2025
Le BSW introduit un recours devant la Cour constitutionnelle.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW auquel il manque 13.435 voix pour entrer à la Chambre des députés introduit un recours devant la Cour constitutionnelle : « Plusieurs milliers de votes BSW ont apparemment été attribués à tort à d'autres partis ou jugés invalides. »
19:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : la Chambre des députés prive d'accès une partie des employés de députés.
Allemagne. La Chambre des députés sortante a modifié son règlement intérieur afin d’exclure les « extrémistes » exerçant une fonction d’employé de député(s) ou de groupe parlementaire de l’accès physique aux locaux, mais également de l’accès au système de communication numérique.
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour constitutionnelle roumaine rejette l'appel du candidat nationaliste Călin Georgescu.
Roumanie. La Cour constitutionnelle rejette l'appel du candidat nationaliste Călin Georgescu contre la décision du Bureau électoral central d'empêcher Călin Georgescu de se présenter aux élections présidentielles.
19:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’équipe de football de la Chambre des députés a voulu exclure de ses rangs les députés de l'AfD.
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Interview du député européen de Vox Hermann Tertsch par Lionel Baland.
Espagne. Interview du député européen Hermann Tertsch du parti nationaliste espagnol Vox :
https://www.breizh-info.com/2025/03/11/244619/hermann-ter...
Hermann Tertsch
13:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Révolution sur les migrants, l'Europe avec l'Italie."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur Trump et les conséquences de ses annonces sur les bourses « L'effet Trump touche les bourses » (Corriere della Sera), « Trump fait peur aux bourses » (Repubblica), « L'ombre des États-Unis, Wall Street baisse » (Messaggero), le plan ReArm Europe « Défense, 200 milliards venant des particuliers » (Stampa), l'immigration « Révolution sur les migrants, l'Europe avec l'Italie » (Giornale).
Sommet à Paris sur la défense européenne et sur l’Ukraine. Messaggero : « Emmanuel Macron réunit les ‘volontaires’. L’Italie parle d’ ‘activisme précipité’. La situation impose, au moins du point de vue d’E. Macron, une accélération. Le chef d’Etat-major italien Luciano Portolano s’y rendra mais en tant qu’‘observateur’, l’initiative étant jugée ‘prématurée’ [par le gouvernement italien]. Ce sera un prélude à la réunion au format E5 de demain avec les ministres de la défense français, allemand, britannique, polonais et italien, dont l’ordre du jour portera à la fois sur l’Ukraine et sur une Défense européenne, réarmement de l’UE et de ses membres compris, d’après des sources de la défense française. Mais à Rome un certain scepticisme plane, des sources italiennes évoquent un ‘exercice d’entrainement sur le terrain’ et y voit une nouvelle fuite en avant de l’Elysée, une action précipitée. ’Sans véritables discussions de paix, nous n’irons pas loin’ estime le gouvernement. Giorgia Meloni attend une invitation de la part de Keir Starmer dans le cadre de la réunion qu’il a, pour sa part, convoquée ce samedi 15 mars. La position de l’Italie reste inchangée : non à l’envoi de troupes européennes, des soldats pourront être mobilisés dans une zone tampon seulement sous l’égide de l’ONU. Giorgia Meloni insistera toutefois sur l’extension de l’article 5 du Traité de l’OTAN à l’Ukraine, une proposition appuyée également par le secrétaire général de l’OTAN. Si le parapluie nucléaire français devait aussi être évoqué aujourd’hui, l’Italie montrerait son scepticisme face à une proposition qui risque de creuser davantage la fracture entre Etats-Unis et Union européenne. Le fait est que cet activisme retrouvé sur la scène internationale profite à E. Macron et à sa popularité en hausse de 7 points au cours du dernier mois. ». Corriere della Sera : « Les ouvertures de l’Allemagne, avec l’entretien de Merz au Deutshlandfunk : ouverture à l’hypothèse du président Macron à condition que le parapluie français soit « complémentaire à celui américain ». De Varsovie à Kiev, on réfléchit ainsi sur le principe de la dissuasion nucléaire, pour laquelle Macron veut garder le contrôle de l’arsenal. Ce qui veut dire que ce parapluie pourrait se refermer rapidement si la dirigeante du FN devait parvenir à l’Elysée en 2027. ». La Stampa « Les géométries variables de la nouvelle Europe » : « c’est un format hybride, non institutionnalisé, qui contraint à agir en urgence. Il est sans doute important de discuter sur les garanties pour l’Ukraine, même si c’est une discussion hypothétique puisque nous ne sommes pas à la veille d’un cessez-le-feu. Dans tout cela l’Italie est là, elle participe, mais elle n’est pas au premier rang, notre pays souffrant d’une « sympathie russe » diffuse de la part de partis d’extrême gauche et d’extrême droite et auprès de son opinion publique, plus importante par rapport à d’autres pays européens et qui refuse de voir la menace de la Russie »
Plan italien pour la défense. Messaggero: « lors d’un dîner de travail après l’Eurogroupe, le ministre italien de l’Économie, Giancarlo Giorgetti (Ligue), a présenté à ses homologues européens une proposition visant à mobiliser jusqu’à 200 milliards d’euros d’investissements privés pour la défense via des garanties publiques européennes. Cette approche permettrait d’éviter une hausse de l’endettement public, contrairement au plan « Rearm Europe » d’Ursula von der Leyen, qui repose sur 650 milliards d’euros de dépenses militaires exclues des limites de déficit – une perspective qui inquiète l’exécutif italien, engagé dans le redressement des comptes publics. Rome plaide ainsi pour un mécanisme inspiré d’InvestEU, impliquant la BEI et les banques nationales de développement, afin de préserver la stabilité budgétaire, une priorité pour l’Italie. La proposition devra désormais être négociée entre les 27. Dans le même temps, le débat sur le financement de la défense reste fortement divisif. » Messaggero : « Restrictions concernant les Italiens sur les bases américaines [en Italie], les nouveaux recrutements sont suspendus. La décision a été prise après le gel des comptes courants et la mise à zéro des cartes de crédits pour les employés non militaires. Il y a eu plusieurs communications via mail du DOGE, le Département de l'Efficacité gouvernementale américaine dirigé par Elon Musk. Les syndicats sont en alerte et ont demandé des explications y compris au gouvernement, se disant ‘inquiets de la méthode’. »
Mission diplomatique italienne à Washington. Messaggero: « Face à l'augmentation annoncée des droits de douane, un véritable casse-tête pour son gouvernement, G. Meloni a validé l'envoi d'une délégation de la Farnesina à Washington pour sonder les marges de négociation avec le Département du Commerce. Afin d’éviter toute accusation d’unilatéralisme, souvent formulée par les autres membres de l’UE, le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, après en avoir discuté avec le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič, a insisté sur la coordination de la délégation avec la Commission européenne, seule compétente en matière commerciale. Les taxes douanières seront un enjeu clé du premier entretien bilatéral entre Meloni et Trump. Si les documents internes de Palais Chigi expriment la volonté de l’Italie de se poser en principal ambassadeur de l’UE auprès des États-Unis, son excédent commercial de 42 milliards d’euros avec Washington, l’un des plus élevés du Vieux Continent, la place en position délicate face à Trump. Pour contrer cette menace, Rome mise sur un plan en trois axes : rééquilibrer les échanges via des accords sur le GNL et la défense, tirer parti de la baisse du dollar et des stocks stratégiques américains, et espérer que Trump maintienne une ligne dure contre le Mexique et la Chine, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour le Made in Italy. Une stratégie risquée, où le danger de se retrouver piégé reste omniprésent. »
L’UE et l’immigration. Repubblica : « Le coup de pouce d’U. von der Leyen ne suffit pas, les deux centres italiens pour migrants en Albanie resteront fermés jusqu’à l’été. Malgré une accélération marquée de Bruxelles sur l’immigration clandestine et les rapatriements, notamment sur les ‘partenariats avec des pays tiers d’origine et de transit pour des solutions innovantes telles que la création d’hubs européens’, les centres italiens en Albanie risquent bien de rester fermés au moins jusqu’à une décision de la Cour de justice européenne sur les critères de définition des pays ‘sûrs’ et à la probable réélection du président albanais Edi Rama qui n’entend pas remettre en question le protocole signé avec Rome en période de campagne électorale. Le gouvernement italien entend donc jouer sur deux tableaux sans exclure aucune solution pour la mise en fonction des centres. La Présidence du Conseil et le ministère de l’Intérieur semblent du reste assez confiants quant à la possibilité de maintenir la fonction initiale des centres, de rétention de migrants dès leur secours en mer. Le nouveau Pacte asile et immigration concernera quant à lui les migrants déjà présents sur le sol européen et il faudra des mois avant une entrée en vigueur. Une liste des pays sûrs établie par la Commission européenne, attendue avant même la sentence de la Cour de justice européenne, prévaudrait sur l’avis de juges des pays pris individuellement, ce qui serait un autre important appui à la Présidence du Conseil italienne de la part d’U. von der Leyen. »
StarLink. Repubblica : « Le vice-président du Conseil Matteo Salvini insiste sur les satellites américains pour la sécurité nationale et fait savoir que " un face à face entre le président Mattarella et Musk serait stimulant ". On assiste à une sorte de diplomatie parallèle de la part du dirigeant de la Ligue, qui prend l’attache de l’équipe de JD Vance pour un rendez-vous téléphonique avec ce dernier en vue d’une bilatérale à Washington après le congrès du parti prévu en avril. C’est l’envoyé de Trump pour Rome, Paolo Zampolli, qui avait reconnu à Salvini le mérite d’avoir été ‘’le seul qui nous ait toujours soutenu en Italie’’. Corriere della Sera : « Les tensions au sein de la coalition de droite, les pressions de Salvini et la prudence de Forza Italia, qui freine. Entretemps, Meloni fait le choix de ne pas se laisser impliquer dans le débat alimenté par son allié de la Ligue, le Palais Chigi faisant ainsi savoir que le dossier « n’est pas prioritaire ». Il faudra donc attendre le 18 mars, quand la présidente du Conseil s’exprimera devant la Chambre ». Sole 24 Ore « C’est plus qu’une gêne ce que le Quirinal laisse filtrer au sujet des rumeurs sur une possible rencontre entre le Président Mattarella et E. Musk. Une rencontre qui n’est pas à l’agenda, au vu de la stupeur avec laquelle le Quirinal a réagi. En effet, ce n’est pas au Quirinal que se tiennent des négociations pour des contrats de secteur. Comme tout le monde le sait, c’est le gouvernement qui traite le dossier avec le ministère de compétence. Pourquoi alors avoir impliqué le Chef de l’Etat ? Sans doute car les négociations ne sont pas au point final et l’on demande un « placet » de la part de la Présidence de la République. ». Foglio : « Pendant ce temps, Kimbal, le frère cadet d'Elon, est de nouveau en tournée dans les palais qui comptent. Cette fois-ci sans son chapeau texan, mais aussi à l'improviste, envoyant les conseillers diplomatiques des ministères frapper aux portes des ministres et annoncer avec embarras : « Excusez-moi, le frère de Musk veut monter : que devons-nous faire ?’’ »
Matteo Salvini : "Soldats italiens en Ukraine. Non, merci."
Sondage Euromedia Reseach. La Stampa : « « La menace nucléaire fait peur à 42,2% des Italiens ; 47,5% pense que nous sommes menacés à l’intérieur des frontières européennes. 59,8% des sondés se disent contraires à l’envoi de soldats en Ukraine. En revanche, 30,5% y sont favorables à condition que ce soit sous l’égide de l’ONU. 53% des Italiens sont favorables à la création d’une armée européenne, même si 60,8% estime que l’Europe n’a pas suffisamment de poids et de voix sur les crises internationales. Enfin, 58% n’ont pas confiance dans l’action négociatrice de Trump dans les conflits ». »
La Stampa, Edmondo Cirielli (Frères d’Italie), vice-ministre des Affaires Etrangères : « Giorgia ne prend pas de décisions sur la base de connaissances et d’amitiés : la décision sur StarLink sera prise en tenant compte des aspects économiques, technologiques et de sécurité. Stroppa [le référent italien de X] n’est personne et Musk a plutôt intérêt à soigner un rapport avec Meloni qu’avec cet inconnu. Concernant la défense européenne, j’aimerais que l’UE ait une ligne budgétaire dédiée à la défense, ce qui soulagerait les Etats d’un possible endettement. Ce serait le premier noyau d’une armée européenne, avec des parties mise à disposition de Bruxelles. Sur ce point, Salvini a exprimé son désaccord mais il n’a pas qu’il voterait contre. Cela deviendrait un problème si en conseil des ministres ou au Parlement un parti [faisant partie de l’exécutif] devait ne pas respecter la décision adoptée par la majorité. Sur les mots de Salvini à l’encontre de Macron, je rappelle que le ministre de l’Intérieur français avait insulté le gouvernement italien et avait été ensuite recadré par Macron. Personnellement je n’aurais jamais prononcé ces propos : je comprends l’inquiétude de Salvini mais nous restons les amis des Etats-Unis et de la France. Concernant le sommet qui se tient aujourd’hui à Paris, nous n’aimons pas les fuites en avant, ni la recherche de visibilité. Macron a cette tendance mais le sujet de fond est que c’est l’UE qui devrait prendre la direction de ce front. Puisque nous sommes animés par un esprit positif, nous ne désertons pas ces rencontres mais sommes néanmoins inquiets si le niveau de friction avec les Etats-Unis devait se hausser. Sans l’Amérique, nous n’allons nulle part. »
Edmondo Cirielli
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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