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30/04/2025

Sławomir Mentzen à Wrocław.

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Pologne. Rassemblement électoral du candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen à Wrocław :

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État de Vienne : les électeurs d'origine yougoslave et turque surreprésentés dans le vote patriote.

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Autriche. État de Vienne. Les patriotes du FPÖ ont obtenu 25 % auprès des électeurs originaires de l'ex-Yougoslavie et 21 % auprès de ceux nés en Turquie. (contre 20,35 % auprès de l'ensemble des électeurs).

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/28/eta...)

(https://www.heute.at/s/analyse-zeigt-dominik-nepp-punktet...)

"La Hongrie se retire de la CPI, coup de froid entre Salvini et Tajani."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur les salaires en Italie « Salaires, le signal d'alarme de Mattarella » (Corriere della sera), « Salaires trop bas » (Repubblica), « Morts au travail et salaires, Mattarella accuse » (Stampa), la guerre en Ukraine « Tajani : « la paix d'ici la fin de l'année » » (Stampa), les droits de douane « Sur les étiquettes, le coût des droits de douane. La Maison Blanche : « Amazon est hostile » » (Corriere della sera), « Trump, dispute avec Amazon et moins de droits de douane pour les voitures » (Repubblica), « Trump-Amazon, dispute sur les droits de douane » (Messaggero), la visite du Président Erdogan en Italie (Messaggero, Giornale) et les élections au Canada (Corriere della sera, Repubblica).

La visite de R. Erdogan à Rome. Messaggero : « Rapprochement de G. Meloni et R. T. Erdogan sur l’immigration et la Défense, ‘des échanges à hauteur de 40 milliards’ ». « L’Italie et la Turquie visent d’élever les échanges commerciaux à 40 milliards d’euros, soit 10 milliards de plus qu’actuellement. Le président turc était hier à Rome pour renforcer l’axe avec Rome. Neuf accords ont été signés et il y a eu une déclaration conjointe. Erdogan a loué ‘l’approche courageuse et déterminée’ de la Présidente italienne du Conseil. Il rappelle que l’Italie est le premier partenaire économique turc en Méditerranée et ouvre grands les portes de la Turquie aux entreprises italienne ‘y compris comme porte d’accès à l’Asie, au Moyen-Orient et à l’Afrique’. Il insiste sur la ‘nécessité de mettre à jour les accords douaniers entre la Turquie et l’Europe’ dans le contexte de tensions avec l’administration américaine, misant sur l’approche italienne pour un ‘accord gagnant-gagnant’. La Turquie est devenue un pion fondamental dans l’échiquier international. Erdogan est également revenu sur son attachement à ‘l’intégrité territoriale de l’Ukraine’. Le journal allemand Bild a décrit Giorgia Meloni comme la ‘leader secrète d’Europe’. ». Messaggero : « Alliance entre Ankara et Rome sur les drones ; des accords aussi sur les réseaux, le gaz et les infrastructures ». « Des accords de coopération dans des pays tiers ont été signés hier. Ne serait-ce que la société italienne d’assurance des entreprises SACE a signé des accords pour 1 milliard et Cassa Depositi e Prestiti pour 50 millions, outre la plateforme d’échanges entre les entreprises des deux pays lancée au début du mois. Le point culminant de la rencontre bilatérale a été l’annonce de la joint-venture entre Leonardo et Baykar pour la production de drones destinés à l’armée italienne et à l’exportation. La bureaucratie européenne sera allégée pour le partenaire turc. Le partenariat en matière de télécommunications s’appuie sur le mémorandum ente Sparkle et Turkcell pour un câble sous-marin qui partira d’Izmir. Enfin, G. Meloni a promis ‘un approfondissement en matière de matières premières rares’, notamment avec le développement du gisement de gaz de Sakarya où l’Italie est au premier rang. »

Le PPEIl Foglio « Naissance d’un axe entre Tajani et Merz » : « le dirigeant de Forza Italia veut une alliance encore plus étroite avec la CDU, cela afin de relancer son parti et aussi pour tenter de rapprocher le parti de Meloni de la famille européenne des populaires. L’article très flatteur d’hier du Bild sur Meloni n’est pas un hasard. Dans la nouvelle Europe, le PPE de Merz pourrait jouer les médiateurs entre Macron et Meloni, favorisant une entente à trois ». Sole 24 Ore : « Manfred Weber réélu, le PPE vise à imposer à l’Union un tour de vis sur l’immigration irrégulière et soutient le modèle albanais lancé par l’Italie pour gérer ce phénomène ». Il Giornale : « dans un entretien accordé à ce quotidien, le président du PPE M. Weber expose ses propositions pour renforcer l'Union européenne. Il met en avant quatre priorités : la croissance économique, la compétitivité, la sécurité et la lutte contre l'immigration illégale. Weber insiste sur la nécessité de réduire la bureaucratie, de soutenir l'innovation et d'investir davantage dans la défense commune, avec un plan de 800 milliards d'euros pour créer un "bouclier de sécurité" unissant l'Europe et garantissant la paix. Sur l'immigration, il plaide pour une position plus ferme, notamment en protégeant les frontières et en collaborant avec les pays tiers pour contrôler les flux migratoires. Weber salue également le rôle central de l'Italie, citant le pacte sur l'immigration et l'asile comme exemple de coopération européenne. Il remercie Giorgia Meloni et Antonio Tajani pour leur collaboration avec Ursula von der Leyen et lui-même, soulignant l'importance de l'Italie dans une Europe unie et prospère. Enfin, il mentionne le modèle albanais comme exemple de réussite dans la gestion des flux migratoires, tout en insistant sur la nécessité d'une approche européenne coordonnée ».

La CPI et la HongrieRepubblica : « La Hongrie se retire de la CPI, coup de froid entre Salvini et Tajani ». « Le leader de la Ligue qualifie de ‘choix de justice et de liberté, de souveraineté et de courage’ la décision de Viktor Orban.  ‘C’est son opinion, et je ne la partage pas. L’Italie ne fera pas de même’ précise le ministre des Affaires étrangères. L’irritation se fait sentir également au sein de Fratelli d’Italia avec toutefois pour indication de rester en dehors de la polémique. Les commentaires hors micros indiquent que ‘c’est une chose de critiquer un organisme qui a démontré son mauvais fonctionnement’ mais c’en est une autre de ‘clamer un retrait du reste très difficile à mettre en pratique’. Mais les frictions avec La Haye sont bien là, l’Italie faisant l’objet d’une procédure d’infraction suite à l’affaire Almasri. Par ailleurs, si Vladimir Poutine s’était rendu en Italie pour les funérailles du Pape, il n’aurait pas été arrêté car le mandat d’arrêt n’a pas été transmis par le ministre Carlo Nordio au Procureur général, contre l’avis de son cabinet. De son côté, l’opposition remue le couteau dans la plaie. »

Salaires et emploi. La Repubblica « Le président Sergio Mattarella a souligné hier que les salaires en Italie sont ‘’insuffisants et inadéquats’’, un problème qui affecte particulièrement les jeunes et les migrants. Il a également appelé à renforcer la sécurité au travail, dénonçant les nombreuses morts sur les lieux de travail comme une "plaie inacceptable". En effet, le pouvoir d'achat des Italiens a fortement baissé par rapport à d'autres pays européens, avec des salaires réels inférieurs à ceux de 2008, malgré une reprise économique à partir de 2024 ». La Stampa : « Les syndicats, comme la CGIL et la UIL, reprochent au gouvernement de ne pas les avoir consultés et de ne pas avoir pris de mesures concrètes pour augmenter les salaires ou renforcer la sécurité au travail. L'opposition, notamment Elly Schlein (PD), demande l'instauration d'un salaire minimum pour lutter contre l'exploitation ». Repubblica : « Dans un entretien accordé à ce quotidien, Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate (PD), dénonce l'inaction du gouvernement Meloni face à la crise salariale en Italie. Selon elle, 9 % des travailleurs à temps plein vivent dans la pauvreté, une situation aggravée par des inégalités croissantes et des salaires inférieurs à ceux d'autres pays européens. Schlein critique vivement le refus de la majorité d'introduire un salaire minimum, une mesure soutenue par 70 % des Italiens. Elle accuse également le gouvernement de précariser le travail et de ne pas soutenir suffisamment les familles et les entreprises face à l'inflation et aux coûts énergétiques élevés ». Corriere della Sera : « Le gouvernement de Giorgia Meloni prévoit de débloquer des fonds (entre 600 millions et 1 milliard d'euros) pour améliorer la sécurité au travail, notamment en renforçant la formation des travailleurs et en intensifiant les contrôles. Ces mesures seront discutées avec les syndicats et les associations d'employeurs, bien que ces derniers critiquent le manque de dialogue préalable ». Foglio : « le gouvernement cherche désespérément de l’argent pour ce faire et se concentrera surtout sur les mesures pour la sécurité au travail »

Les Banques. Corriere della Sera : « Concernant l’OPS de Mediobanca sur Generali et la possibilité d’une utilisation du Golden power, le gouvernement Meloni jugera sur la base de la tutelle des économies des Italiens. Ce sera la ligne rouge à ne pas franchir. L’impression est que l’exécutif veuille comprendre les possibles évolutions et les retombées d’un mouvement banquier difficile à interpréter et qui voit d’une part Fdi et Ligue hostiles et d’autre part FI favorable ou du moins neutre ». Stampa : « La fièvre du Risiko bancaire : la Bourse de Milan salue les derniers mouvements du groupe de Nagel avec une pluie d’achats primant notamment Mediobanca au lendemain de son offre à hauteur de 6,3 milliards pour Banca Generali. Il s’agit d’une part d’une stratégique d’attaque, pour créer une société leader dans la gestion patrimoniale, mais aussi défensive afin de rendre plus compliquée l’escalade lancée par BMPS. Plus les actions de Mediobanca montent, plus il sera difficile pour la banque de Sienne ne pas penser à revoir son offre initiale ».

Le Conclave. Certains articles rapportent une rivalité présumée entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron à l’occasion du conclave pour l'élection du nouveau pape. « Le gouvernement italien, notamment via le sous-secrétaire Alfredo Mantovano, soutient des candidats conservateurs comme Pietro Parolin ou Giuseppe Betori, tandis que Macron est soupçonné de favoriser le Cardinal Matteo Zuppi, proche de la communauté de Sant'Egidio » (Il Fatto Quotidiano). « La droite italienne accuse Macron de vouloir influencer le conclave, alimentant des théories de complots français. Ces tensions reflètent des divergences politiques et idéologiques, avec Meloni opposée aux positions progressistes de Zuppi. La presse de droite italienne critique vivement l'ingérence supposée de Macron, qualifiant le conclave de "complot international". Les relations entre la France et l'Italie sont toutefois jugées meilleures que ce qui est souvent rapporté, malgré des tensions économiques et politiques » (Il Foglio).

La Stampa, entretien de Antonio Tajani (FI), ministre des Affaires étrangères : « La trêve de Poutine n'est qu'un bluff, il ne s’agit pas d’un véritable cessez-le-feu. C'est à Poutine de faire le premier pas. Il doit donner une réponse à Trump, qui n'est pas encore arrivée, contrairement à celle de Zelensky. Les négociations repartiront sur de nouvelles bases. Chacun dira ce qu'il a à dire, puis on cherchera une médiation. […] Concernant le plan franco-britannique des Volontaires, cela est prématuré, mais nous sommes prêts à faire notre part, toujours sous l’égide de l’ONU. Nous sommes en train d’organiser à Rome une conférence pour la reconstruction de l’Ukraine. Il y a déjà eu un événement préparatoire à Bruxelles et il y en aura un à Vérone. Je suis convaincu que la guerre en Ukraine prendra fin cette année. […] G. Meloni était sur la place Saint-Pierre, elle a participé aux obsèques du Pape, elle a rencontré les dirigeants à leur arrivée. Quant à la rencontre entre Trump et Zelensky, cela s’est fait en forme privée, il n’y a pas besoin d’y attribuer d’autres significations. Concernant la rencontre à Rome entre les délégations iraniennes et américaines ce samedi, je m’attends à des signaux importants. Le choix de Rome est déjà en soit symbolique, cela signifie que l’Italie est crédible. Nous pouvons contribuer [à ce dialogue]. L’Europe doit se remettre sérieusement à s'occuper des grandes questions : l'immigration, la défense et la politique industrielle. Il faut une véritable application du principe de subsidiarité et un système qui impose moins de règles. J'ai proposé, et le PPE a accepté, d'adopter la règle « une nouvelle règle, deux abrogées » afin d'alléger la bureaucratie. Nous proposons également : la fusion des fonctions de président du Conseil européen et de président de la Commission ; l'élection directe de ce nouveau président ; plus de pouvoirs au Parlement européen. Il faut également remettre en question le principe de l'unanimité, afin de parvenir à dépasser le droit de veto. Quant à la clause de sauvegarde pour le réarmement, nous verrons. Le choix de l’Allemagne est courageux, cela marque une rupture. L’Italie n’a pas encore tranché. La confrontation interne est naturelle mais, à la fin, ce sera le sens de responsabilité qui s’imposera. […] Au cours de ces 100 jours, Trump a eu un mérite : il a secoué l'Europe. Il nous a fait comprendre que nous devons compter davantage sur nous-mêmes. Toujours au sein de l'alliance atlantique, mais nous devons faire notre part. Nous, en tant qu’Italie, nous allons annoncer l’objectif des 2% du PIB pour la défense. L’essentiel, c’est que l’Europe et les Etats-Unis se parlent ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les relations entre le Hongrie et la Slovaquie sont les meilleures qui aient jamais été.

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Hongrie et Slovaquie. Le Premier ministre démocrate-chrétien souverainiste hongrois Viktor Orbán a rencontré le Premier ministre social-démocrate souverainiste slovaque Robert Fico et a affirmé que les relations entre les deux pays sont les meilleures qui aient jamais été.

29/04/2025

Vazrazhdane et Russie Unie signent un accord.

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Bulgarie et Russie. Une délégation du parti nationaliste bulgare Vazrazhdane (Renaissance) a signé à Moscou un accord de coopération et de partenariat avec le parti au pouvoir en Russie, Russie Unie. L'accord prévoit l'échange d'expériences, d'idées et de pratiques politiques entre les deux organisations et représente une étape positive importante vers le rétablissement de relations bulgaro-russes à part entière.

(https://vazrazhdane.bg/sporazumenie-rusia-1/)

George Simion quitte le débat tétévisé pour l'élection présidentielle.

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Roumanie. Le candidat nationaliste George Simion s’est présenté au débat électoral télévisé pour l’élection présidentielle, a offert des fleurs à la présentatrice, a réitéré l'illégalité de l'annulation des élections initiales, a affirmé que Călin Georgescu aurait dû être ici à sa place, a déclaré qu'il préférait passer du temps avec le peuple roumain plutôt que d'échanger des accusations dans un débat, puis est parti.

Geert Wilders en Lituanie.

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Pays-Bas et Lituanie. Le président du PVV Geert Wilders s’est rendu en Lituanie où il a rencontré des responsables politiques lituaniens et des militaires néerlandais déployés dans ce pays.

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Tino Chrupalla a participé à la réunion stratégique du groupe ENS à Paris.

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Allemagne et UE. Le coprésident du parti patriotique allemand AfD Tino Chrupalla a participé à la réunion stratégique du groupe Europe des Nations souveraines (ESN) à Paris.

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Tino Chrupalla et Éric Zemmour

Afroditi Latinopoulou a 34 ans.

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Grèce. Afroditi Latinopoulou, la dirigeante du parti Foní Logikís, a 34 ans.

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Afroditi Latinopoulou

La carrière politique d'HC Strache est-elle terminée ?

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Autriche. Les élections pour le Parlement de l’État de Vienne/Conseil municipal de Vienne, qui ont vu la Team Strache obtenir des résultats très faibles, marquent probablement la fin de la carrière politique de l'ancien vice-chancelier FPÖ et ex-président du FPÖ Heinz-Christian Strache.

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HC Strache

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/28/eta...)

L'AfD donnée première à 2 points de la CDU/CSU !

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Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné à 26 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 4 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Giorgia Meloni devra faire face à cet énorme dilemme comptable et politique."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur  la coupure massive d’électronique en Espagne et au Portugal « Le black-out paralyse l’Espagne et le Portugal, vols et trains à l’arrêt, les villes dans le chaos » (Corriere della Sera), « En Espagne dans l’obscurité » (Repubblica), « Espagne et Portugal, un jour dans l’obscurité » (Messaggero), « Black-out sur l’Europe, cauchemar du terrorisme » (Giornale), sur la trêve annoncée par V. Poutine pour le 8 mai « Poutine : 3 jours de Trêve mais pour Trump cela ne suffit pas » (Repubblica), « Etats-Unis : « la trêve doit être durable » » (Stampa) et sur le conclave à venir, prévu le 7 mai « Un conclave jamais vu » (Stampa), « Plus de temps pour le conclave » (Messaggero).

La diplomatie et le conclave. Il Messaggero : « Parce que Trump, Macron et d’autres grands (très discrètement même Poutine, à travers l’Église orthodoxe qui lui est fidèle et dotée de relations avec un grand nombre de cardinaux) activent leurs canaux pour comprendre qui deviendra pape et orienter le choix. (...) Attention à Macron. C’est le plus actif de tous en vue de la fumée blanche. Il vise l’élection, après 650 ans, sur le trône de Pierre, d’un compatriote. Un rêve cultivé à table au cours d’un déjeuner, à la Villa Bonaparte, ambassade auprès du Saint-Siège, avec 4 des 5 cardinaux électeurs français : Philippe Barbarin, Christophe Pierre, François-Xavier Bustillo et Jean-Marc Aveline. Ce dernier est précisément l’homme sur lequel Macron mise pour ramener la papauté à un Français (après Grégoire XI il n’y en a plus eu). La candidature de l’archevêque de Marseille est en forte croissance depuis quelques heures et a réussi à gagner les cardinaux électeurs qui soutiennent la nécessité de ne pas archiver la phase synodale ouverte par François. S’il réussit avec Aveline, ce serait pour Macron un extraordinaire coup de soft power. Que les leaders rivaux, gênés par l’hyper-activisme de l’Élysée, essaieront d’éviter. ». La Stampa « le réseau du secrétaire d’Etat Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale) pour le conclave avec les cardinaux Bagnasco, Piacenza et Ruini, tous misant sur Betori. Ce dernier avait critiqué la ligne de François sur les migrants. Voilà pourquoi Meloni souhaite l’élection d’un pape conservateur. Ainsi Mantovano souhaite jouer le rôle jadis assuré par Andreotti, soit celui de « lItalien au Vatican » »

UkraineLa Stampa : « c’est sur le principe de l’intégralité territoriale de l’Ukraine (y compris la Crimée), sur la satisfaction prudente pour le dialogue entre Trump et Zelensky » et enfin sur l’axe retrouvé avec le Royaume-Uni que l’UE tente de rester unie. Il faut voir si dans les prochaines heures les 27 resteront unis ou s’il faudra encore faire face aux prises de distances de la Hongrie. Le président français E. Macron, pour sa part, revendique un succès auprès des Américains sur la possibilité d’une escalade contre le Kremlin ‘’c’est moi qui les ai convaincus ; dans les 8-10 prochains jours les pressions sur la Russie augmenteront’’, fait-il savoir ». Il Messaggero : « Meloni-Erdogan, « ponts » sur Kiev. Le oui à dix accords commerciaux. Aujourd’hui un sommet se tient à la Villa Pamphili : le rôle d’Ankara dans la coalition des volontaires et la médiation avec Poutine seront abordés. Au Business Forum, plus de 500 entreprises sont présentes. Accords sur l’énergie, la défense, les transports, les infrastructures et l’espace. ».

Droits de douane/les 100 jours de D. Trump à la Maison BlancheRepubblica « Selon le sondage Ispi réalisé par Ipsos dans le cadre de l'Observatoire « Italiansight – L'Italie dans le monde », 66 % des Italiens ont une opinion négative sur D. Trump (41 % d'entre eux la qualifiant même d'extrêmement négative), contre seulement 16 % d'opinions positives. Il s'agit d'un rejet bipartisan (85 % des personnes interrogées sont orientées à gauche et 60 % à droite) et d'une situation nettement détériorée par rapport à décembre. On constate également un fossé générationnel dans les réponses : parmi les personnes âgées de plus de 60 ans, ce pourcentage atteint 66 %, tandis que chez les moins de 28 ans, il tombe à 43 %, ce qui correspond à d'autres études qui révèlent une nette baisse de la confiance des jeunes dans les institutions démocratiques et, par conséquent, une moindre préoccupation face aux attaques de Trump contre les juges, l'opposition et les médias ».

Le réarmement. La Repubblica : « Avant la mi-juin, Giorgia Meloni devra faire face à cet énorme dilemme comptable et politique. Et décider d’accéder à la clause de sauvegarde européenne, qui lui permettrait de dissocier les dépenses de défense sans qu’elles soient comptabilisées comme déficit. Un tournant inévitable, surtout après que l’Allemagne a officialisé hier son adhésion à l’opportunité offerte par le ReArm. Un terrain glissant, qui déchire l’exécutif, comme le prouve hier le duel entre les deux vice-premiers ministres. Celui qui pousse certainement à exploiter la possibilité offerte par Bruxelles est le ministre de la Défense Guido Crosetto. A Repubblica, il livre sa ligne. Et à la question sur l’opportunité de demander la dérogation au pacte de stabilité, option prévue par les nouvelles règles, le ministre répond : « Je présenterai ce que selon la Défense il faut pour faire face aux scénarios susceptibles de se produire. Puis le gouvernement et le parlement décideront. J’estime qu’il est nécessaire et utile d’exclure de la dette et du déficit les investissements dans la défense au cours des prochaines années ». » Sole 24 Ore : « Hier, face à la demande de l'Allemagne d'activer la clause de sauvegarde du pacte de stabilité européen pour les dépenses liées au réarmement, le centre-droit s'est à nouveau exprimé en deux langues différentes, celle du vice-président du Conseil de Forza Italia Tajani (‘’le plan d’Ursula va dans la bonne direction, il faut dissocier les dépenses pour la défense du pacte de Stabilité’’) et celle de l'autre vice-président et ministre Salvini (‘’la politique UE du réarmement est une folie. Je m’oppose à l’idée de devoir acheter des chars et des missiles à Paris ou à Berlin’’). Meloni et Giorgetti décideront s'il convient d'activer, également pour l'Italie, cette même clause européenne. Pour l'instant, ce n'est pas le cas. Cela a été confirmé par le ministère de l'Économie, mais ce dernier avait déjà fait savoir que la décision ne serait prise qu'à l'issue du sommet de l'OTAN qui se tiendra fin juin. C’est à ce moment qu’il y aura un règlement de comptes au sein de la majorité. Il est improbable que Tajani fasse machine-arrière, puisque Meloni a gardé jusque-là une ligne atlantiste. Le dirigeant léguiste continue pour sa part de jouer les pacifistes, un espace vide à droite mais qui ne se traduit pas gain de popularité, au vu des sondages. L’offensive de Salvini ne fait vraiment pas peur »

MigrantsDomani « Le mystère des seize migrants présents dans les Cpr en Albanie qui ont disparu. Ce sont deux parlementaires du Parti démocrate qui ont soulevé le sujet, soulignant que ‘’aucune information officielle n’a été fournie en réponse à nos questions’’. Selon l’Intérieur, sans toutefois donner de communications officielles, ‘’certains migrants ont été rapatriés et d’autres ont été renvoyés pour des raisons sanitaires, d’autres encore ont demandé la protection internationale’’. Ainsi 16 migrants sur les 41 portés à Gjadër manquent à l’appel. Arrivés le 11 avril dernier, les migrants avaient été escortés, les mains liées, par les forces de l’ordre italiennes, soulevant les critiques de la part des partis d’opposition et des associations en défense des droits humains. »

Banques. Corriere della Sera : « À la surprise générale, Mediobanca a annoncé hier son intention d'acheter Banca Generali pour 6,3 milliards d'euros afin de créer un grand groupe spécialisé dans la gestion de patrimoine pour le compte de clients fortunés. Mediobanca n'offre en réalité pas d'argent comptant aux actionnaires de l'établissement dirigé par Gian Mario Mossa, mais un échange : 1,7 d’actions d'Assicurazioni Generali pour chaque titre de Banca Generali en leur possession. Mediobanca détient en effet 13,1 % d'Assicurazioni Generali, une participation qui sera entièrement mise au service de la proposition. Après l'acquisition de Banca Generali et son départ d'Assicurazioni Generali, Mediobanca se concentrera désormais sur la gestion de grands patrimoines. Le conseil d'administration du « Lion » de Trieste s'est limité hier à prendre acte de l'offre de Mediobanca, reportant son examen à une prochaine réunion ». Repubblica : « Ce mouvement dérange le gouvernement. Des contre-mesures sont ainsi à l'étude. Des contacts entre le Palais Chigi et l’économie ont eu lieux hier. A l’instar de Meloni, le ministre de l’Economie Giorgetti (Ligue) est pris de court, face à la décision de l’AD Nagel. Pour sa part, le dirigeant de Forza Italia, Tajani, toujours fidèle au principe du libre marché, freine sur le recours au golden power et tient à souligner : "moins la politique intervient, mieux c’est" ». La majorité est prudente, l’activation des pouvoirs spéciaux pourrait soulever d’autres critiques, après la décision prise à l’égard d’Unicredit. »

Corriere della Sera, Giorgia Meloni, présidente du Conseil : « Je n'ai jamais considéré les funérailles du Pape comme une occasion de réunir tel ou tel dirigeant. Je n'aurais jamais voulu de passages ou de sommets politiques qui auraient détourné l'attention de ce qui était un événement très important pour la communauté chrétienne et catholique, et pour le monde entier. […] La rencontre en tête-à-tête entre Trump et Zelensky dans la basilique Saint-Pierre ? Je n'y serais jamais allée. Nous, les autres dirigeants, n'avions rien à faire là-bas. Je ne sais pas si certains ont pensé qu'ils devaient être présents, mais pas moi. Je pense que ce fut un moment magnifique et, d'après ce que m'ont dit les protagonistes, cela pourrait même avoir marqué un tournant. C’est peut-être le dernier cadeau du Pape François à nous tous. […]. Je pense qu'il faut rapprocher les États-Unis et l'Union européenne, notamment parce que d'autres puissances s'affirment actuellement pour prendre le dessus dans l'équilibre mondial, et je ne pense pas que cela soit dans l'intérêt ni de l'Europe ni des États-Unis. La rencontre à la Maison Blanche a été une discussion franche et approfondie. Il ne fait aucun doute que nos relations personnelles sont très bonnes, ce qui a certainement facilité les choses. Nous sommes deux dirigeants qui se respectent et se comprennent, même lorsque nous ne sommes pas tout à fait d'accord. Je peux dire qu'il n'a pas été facile d'aborder la question des relations avec l'Europe et de l'intérêt mutuel à maintenir des relations solides, car l'image qui prévaut est celle d'une Union européenne comme un bloc bureaucratique consolidé. Il y aura beaucoup à faire dans ce domaine. Je pense que l'Italie a pour vocation de travailler à rapprocher autant que possible les deux rives de l'Atlantique afin de renforcer l'Occident, entendu comme une civilisation et non comme un simple espace géographique ou un ensemble d'intérêts. Cela ne sera pas facile, car il existe des points de vue divergents sur certaines questions, mais en abordant ces questions de manière concrète, je pense que des progrès importants peuvent être réalisés. Depuis longtemps, les États-Unis se plaignent d'un excédent commercial européen, mais il faut dire qu'il existe également un excédent américain dans la balance des services avec l'Europe, sans compter que les Européens investissent davantage aux États-Unis qu'ils ne le font ici. C'est pourquoi je suis convaincue qu'un terrain d'entente est possible et nécessaire. […] En ce qui concerne la rencontre qui pourrait avoir lieu entre Trump et les dirigeants européens, je pense que plus les travaux techniques avancent pour comprendre les marges d'un éventuel accord, plus la possibilité d'une rencontre politique se rapproche. Nous n'avons jamais donné de date. Nous y travaillons, mais cela ne dépend évidemment pas seulement de nous. Pour que les rencontres aboutissent à des résultats, il faut du temps, il faut les préparer soigneusement, elles ne doivent pas être formelles, mais substantielles. Aujourd'hui, le moment n'est pas encore venu. Certes, il y a la suspension des droits de douane pendant 90 jours, il y a des échéances, mais ce qui m'importe, c'est d'obtenir un accord réel qui serve en premier lieu à l'Italie, ainsi qu'à l'Europe et aux États-Unis. Sans précipitation, mais bien fait. Rome peut être le lieu idéal, car notre pays est considéré comme un pays ami et, d'une certaine manière, comme un siège européen mais pas comme une « contrepartie ». Je pense que ce sera une grande reconnaissance. Mais même si cela se passait ailleurs, à Bruxelles ou ailleurs — je l'admets —, je pense pouvoir dire que j'aurai quand même eu le mérite d'y contribuer. […] Nous soutenons désormais les efforts de Trump et nous nous réjouissons que Zelensky se soit déclaré prêt à un cessez-le-feu inconditionnel, démontrant ainsi que l'Ukraine souhaite également la paix. C'est désormais à la Russie de faire de même. Car la trêve de trois jours, annoncée par Poutine pour l'anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, est une chose différente, et nettement insuffisante. Et la paix devra être juste et durable. Cela signifie avant tout des garanties solides en matière de sécurité. L'Italie a depuis longtemps fait sa proposition : il faut une solution inspirée de l'article 5 du Traité de Washington, même en dehors du Traité de l'OTAN ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/04/2025

Mecklembourg-Poméranie occidentale : l'AfD donnée à 29 % et le BSW à 6 %.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 29 % et la gauche anti-immigration BSW à 6 % pour les élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale de l'automne 2026. 

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/mecklenburg-vo...)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Le nationaliste George Simion est donné vainqueur de l'élection présidentielle roumaine de mai 2025.

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Roumanie. Le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion est donné vainqueur des élections présidentielles du 4 et du 18 mai 2025 au sein d'un sondage FlashData.

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George Simion

État de Vienne : les patriotes du FPÖ augmentent fortement leur score lors de l'élection des conseils d'arrondissements.

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Autriche. État de Vienne. Lors de l’élection [au cours de laquelle les Autrichiens et les ressortissants de pays membres de l’Union européenne ont pu voter, alors que lors de l’élection le même jour pour le Parlement de l’État de Vienne/Conseil municipal de Vienne, seuls les Autrichiens étaient autorisés à voter], ce dimanche 27 avril 2025, des conseils d’arrondissements, le FPÖ obtient, au total des conseils d'arrondissements, 18,84 % (soit +11,09 points). La Team Strache décroche 0,96 % (soit -1,86 point) :

https://www.wien.gv.at/wahlergebnis/de/BV251/index.html

[cliquer sur la carte pour les résultats de chacun des arrondissements]

Le FPÖ n’arrive premier dans aucun des arrondissements. Le FPÖ n’obtient pas de présidence d’arrondissement.

Les parents de Matteo Salvini fêtent leur 56 ans de mariage.

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Italie. Les parents de Matteo Salvini fêtent leur 56 ans de mariage.

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Matteo Salvini et ses parents

État de Vienne : les patriotes du FPÖ triplent leur score.

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Autriche. État de Vienne. Lors des élections pour le Parlement de l’État de Vienne/Conseil municipal de Vienne de ce dimanche 27 avril 2025, les patriotes du FPÖ obtiennent 20,35 % (soit + 13,24 points) et la Team Strache 1,10 % (soit – 2,17 points).

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SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

FPÖ : patriotes

KPÖ : communistes

HC : patriotes

(https://www.wien.gv.at/wahlergebnis/de/GR251/index.html)

"Le bilan dressé par Meloni au lendemain des funérailles du Pape."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur les funérailles du Pape « Les enfants du Pape envahissent Rome » (Corriere della sera), « A la recherche de Francesco » (Stampa), « Parolin dans le sillon de Francesco » (Messaggero) et sur les négociations sur l'Ukraine « Le pressing de Trump pour l'Ukraine » (Repubblica), « Paix en Ukraine, heures décisives » (Stampa), « Ukraine, maintenant Trump fait pression sur Moscou pour la trêve » (Messaggero).

Le hashtag #Macron fait tendance, au sujet des discussions autour d’une prétendue mise à l’écart du Président Macron par Trump lors d’un échange avec Zelensky en marge des obsèques du pape au Vatican.

L’ItalieCorriere della Sera : « Le bilan dressé par Meloni au lendemain des funérailles du Pape est le suivant : une grande satisfaction pour l’événement tenu au Vatican, à la fois religieux et politique, bien géré par les institutions italiennes, une organisation parfaite dont on peut être orgueilleux. Il y a aussi un brin d’optimisme quant à une possible rencontre entre Trump et von der Leyen. Le Palais Chigi revendique une vision désenchantée : si cela devait se tenir à Rome, ce serait une raison d’orgueil pour la diplomatie italienne. Le tout en étant conscient de nos possibilités et sans l’intention de faire des ingérences. Car ce qui compte est le résultat, et pas le lieu de la rencontre. Sur Kiev, il y a la conviction qu’un « pas en avant » a été fait entre Trump et Zelesky ». La Stampa : « Trump souhaite fixer la rencontre avec von der Leyen en juin mais cela ne se tiendra pas à Rome. Le plan de Meloni s’évapore, donc. Les diplomates et Ursula ont expliqué à Meloni les raisons pour lesquelles cette réunion ne devra pas se tenir à Rome : en juin, Trump se trouvera en Europe pour une série de rendez-vous dont la réunion sur l’Alliance Atlantique, juste avant la date où la riposte UE est prévue. Le but serait alors de pouvoir mettre Trump au pied du mur ou, plutôt, au bord du gouffre. L’exclusion de Meloni de la photo à quatre entre Trump, Zelensky, Macron et Starmer est devenue une sorte d’affaire et a poussé à une réflexion urgente sur la stratégie jusque-là suivie par rapport au projet des Volontaires. Jusque-là, Meloni s’est tenue à la marge. Maintenant que le soutien de Washington se concrétise, Meloni commence à être moins sceptique par rapport au plan Macron-Starmer. Cela pourrait la pousser à ne pas garder l’Italie à l’écart de la mission ». La Repubblica : « La bataille diplomatique entre Rome et Paris, qui a culminé avant-hier dans le cas de la photographie au Vatican sans Meloni, dure depuis quelques mois. Et le sillon s’est creusé autour de l’idée des "volontaires" franco-britanniques d’envoyer des troupes sur le terrain. En choisissant de contester publiquement cette approche, la première ministre a essentiellement abandonné le groupe de travail qui continue à se réunir entre Paris et Londres. L’option élaborée par Macron et Starmer continue évidemment de marcher sur ses propres jambes. Mais certains objectifs ont été partiellement redéfinis, créant un terrain de convergence potentielle future avec les plus sceptiques. Maintenant, par exemple, les "volontaires" prévoient d’envoyer des instructeurs militaires pour former l’armée ukrainienne. Un détail sur lequel le Palais Chigi aurait du mal à dire non. Et les routes entre Rome et Paris pourraient se rapprocher, grâce aussi à la relation que Meloni entretient avec Starmer, autour d’une autre demande présente dans la contre-proposition ukrainienne : celle d’une certaine forme de garantie de sécurité des Américains. Kiev soutient qu’il devrait servir à rassurer l’éventuelle mission de paix européenne, sur laquelle le gouvernement a toujours freiné. Mais à long terme, ce scénario pourrait aussi impliquer Rome. Le défi, pour Meloni, est plutôt de construire un parcours pour rentrer dans ce jeu diplomatique, après la rupture nette avec les anglo-français. C’est une question de semaines ».

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Giorgia Meloni

Banques. Affari&Finanza : « Le golden power sur les banques, un inédit de la part du Palais Chigi en nom de la sécurité nationale. Mais jusqu’à quel point ? Le caractère inédit du « golden power » exercé par le gouvernement sur l'offre publique d'échange d'Unicredit pour l'acquisition de Banco Bpm réside entièrement dans la réponse à cette question. Le gouvernement n'a aucun doute à ce sujet : son intervention est légitime. Le palais Chigi a jugé légitime, voire nécessaire, d'intervenir pour protéger l'épargne nationale. À l'inverse, la banque dirigée par Andrea Orcel a critiqué cette décision. Le centre de gravité du « golden power » se déplace vers le pôle national. Son rayon d'action englobe également cette dimension, en plus des dimensions européenne et internationale. Et même la géographie de l'exercice du « bouclier » recoupe la frontière, de plus en plus floue, entre les raisons « techniques » de la sécurité nationale et celles, plus strictement politiques ». L’Economia : « né pour protéger les sociétés italiennes stratégiques, le Golden power est devenu une sorte de « lasser-passer » octroyé par ceux qui gouvernent. Sur la base d’une discrétion politique. Or, La formation d'un nouveau géant bancaire, d'origine italienne, serait également un moyen d'apporter une réponse concrète au débat épuisant sur la faiblesse du marché des capitaux européen par rapport à celui des États-Unis […] Une série de défenses politiques qui semblent pour le moins déplacées, voire intrusives. ». L’Economia : « Le feu vert pour le lancement de l'offre publique d'échange sur Banco Bpm a été assorti de nombreuses conditions très détaillées. Le texte définitif n'est pas encore disponible, mais en attendant, la banque a publié les communications suivantes : le gouvernement exige un retrait rapide de Russie et des garanties sur les investissements dans les BTP. En passant par le financement des petites et moyennes entreprises. Des contraintes qui ont opposé la Ligue et Forza Italia. Et qui, d'une certaine manière, représentent une version 5.0 du rôle de l'État dans l'économie. Les modalités et les choix de gestion à adopter sont indiqués. Il s'agit d'un véritable agenda, avec des échéances très précises. Nous verrons ce qu'Unicredit soutiendra dans les recours en cours de préparation, mais une chose est sûre : cette décision ouvre une incertitude dans l'équilibre (toujours très précaire) des relations entre les entreprises du marché et l'État. De spectateur à protagoniste »

Il Messaggero, Antonio Tajani (Forza Italia), vice-président du Conseil et ministre des Affaires Etrangères : « La balle est dans le camp de la Russie. Quoi qu'il en soit, la rencontre entre les deux présidents est une image forte à plusieurs égards. Elle transmet l'idée de la centralité de Rome et de l'universalité de l'Église. Une étape importante a été franchie, mais il reste encore beaucoup à faire. L'Italie est très engagée dans ce travail. Les fronts sont nombreux : l'Ukraine, le Moyen-Orient, le nucléaire iranien. Sans parler des guerres oubliées. Surtout en Afrique, notamment au Soudan et en Somalie, où les terroristes sont de plus en plus dangereux. Je suis optimiste quant à la rencontre entre Trump et von der Leyen. Je suis convaincu qu'elle aura lieu, car elle est dans l'intérêt mutuel des deux piliers de l'Occident. Rome serait un excellent choix. Nous y travaillons. Plutôt que de nous inquiéter de savoir si cela aura lieu ou non, nous nous occupons de faire en sorte que cela ait lieu. Je pense qu'outre-Atlantique, on est également conscient qu'il est dans l'intérêt de tous d'entretenir de bonnes relations avec l'Europe. Trump a raison de dire que notre continent doit faire plus en matière de défense et de sécurité. Mais augmenter les droits de douane, si l'on veut que l'Europe dépense plus pour le secteur militaire, est une contradiction. Il me semble que la voie à suivre est celle de l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne. Les 10 et 11 juillet, une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine se tiendra à Rome. Il faut remettre l'Ukraine dans les conditions qui lui permettront de redevenir ce qu'elle était auparavant. Le travail doit commencer immédiatement et nous sommes prêts. Mais surtout, nous devons accélérer vers une paix sérieuse, juste et définitive, qui mette fin à cette honte que nous avons dû subir ». 

Corriere della Sera, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre des Affaires Européennes et du PNRR : « L’absence de la présidente du Conseil Giorgia Meloni lors de la rencontre entre Trump et Zelensky est tout-à-fait normale. Je ne sais pas si quelqu’un a pensé pouvoir jouer un rôle dans cette rencontre mais sûrement pas elle, notamment dans un contexte de deuil, les funérailles d’un Pape. Cela aurait été déplacé. Son rôle a été beaucoup plus posé et très engagé. Il y a eu un travail diplomatique parallèle intense et important. La photo de Trump et Zelensky ensemble a montré une toute nouvelle ambiance de compréhension réciproque entre les deux. Le rôle de Meloni dans tout cela ne peut qu’être celui qui le caractérise depuis le début de son mandat : le pragmatisme, le fait de voir les choses comme elles sont et pas comme on voudrait les voir. Il ne s'agit pas d'obtenir 100 % de ce que l'on demande, qui peut être très éloigné des exigences de la partie adverse, mais de rapprocher les positions. C'est ce que nous avons fait et ce que nous continuerons à faire. Côté organisation, le bilan est très satisfaisant, allant des forces de l’ordre au réseau du volontariat. L’Italie a offert une image d’un pays qui fonctionne bien, sérieux, efficace ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/04/2025

Les parents d'Anamaria Gavrila voteront pour George Simion.

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Roumanie et Espagne. Les parents et la sœur de la dirigeante du parti nationaliste roumain POT Anamaria Gavrila vivent en Espagne. Les parents d’Anamaria Gavrila voteront lors du premier tour des élections présidentielles roumaines pour le candidat nationaliste George Simion de l’AUR afin que les conditions économiques s’améliorent en Roumanie et que les Roumains de l’étranger puissent, en conséquence, rentrer au pays.

Kostadin Kostadinov rencontre Milorad Dodik.

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Bosnie et Bulgarie. Le président du parti nationaliste bulgare Vazrazhdane (Renaissance) Kostadin Kostadinov a rencontré Milorad Dodik, le président de la République serbe de Bosnie.

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Kostadin Kostadinov et Milorad Dodik

Finlande : les peines pour les crimes liés aux gangs de rue seront durcies en juillet 2025.

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Finlande. Les peines pour les crimes liés aux gangs de rue seront durcies en juillet 2025.

[Leena Meri des (vrais) Finlandais est ministre de la Justice.]

Le SDS souhaite un bon anniversaire à Melania Trump.

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Slovénie. Le SDS souhaite un bon anniversaire à Melania Trump.

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L'AfD menacée d'être expulsée de son siège fédéral.

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Allemagne. Le propriétaire du bâtiment qui abrite le siège fédéral du parti patriotique AfD désire mettre fin immédiatement au contrat de location à cause des désagréments causés.

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Valerie Van Peel devient présidente de la N-VA.

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Belgique. Valérie Van Peel devient officiellement présidente du parti nationaliste flamand N-VA, à la suite du fait que Bart De Wever est devenu Premier ministre de Belgique.

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26/04/2025

Rassemblement à Dublin contre l'immigration de masse.

Irlande.  Rassemblement à Dublin contre l'immigration de masse.

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