11/04/2025
Les Électeurs libres demandent l'interdiction de l'AfD car ce parti est donné premier.
Allemagne. Le groupe des élus du parti Freie Wähler (Électeurs libres) au sein du Parlement de Bavière appelle, suite au fait que l’AfD est donnée première dans un sondage, à l'interdiction – au niveau fédéral – du parti patriotique AfD.
[Les Freie Wähler participent, avec les sociaux-chrétiens de la CSU, au gouvernement de Bavière.]
(https://fw-landtag.de/aktuelles/presse/pressemitteilungen...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/09/l-a...)
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Chega donné à 19 %.
Portugal. Un sondage Aximage donne le parti patriotique Chega troisième à 19 %.
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : toujours pas de limite de vitesse généralisée sur les autoroutes.
Allemagne.
"Responsabilité pour l'Allemagne. Pas de limitation de vitesse. Promesses tenues !"
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"Meloni annule tous ses rendez-vous et se concentre sur Washington." et "impossibilité d’effectuer un troisième mandat en tant que président de région".
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douanes « Chine, des droits de douane à 145%, Wall Street s’effondre » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « Wall Street plonge et ne fait pas confiance à Trump » (Repubblica), « Droits de douane, l’UE négocie avec la Chine » (Il Messaggero), « Trump, la découverte de l’Europe » (La Stampa), « Une volonté de négociation » (Avvenire).
Droits de douane/Union Européenne. Repubblica : « La présidente de la Commission européenne a souligné que la suspension des droits de douane annoncée vise à donner une chance aux négociations, mais que toutes les options restent envisageables si les discussions ne devaient pas être satisfaisantes ». Foglio « La stratégie Bouddha : l’UE choisit le calme et suspend pendant 90 jours les contremesures prévues. Elle craint cependant que les tensions commerciales ne se propagent à d'autres secteurs, comme les services numériques et les médicaments ». Corriere della Sera : « Si les négociations échouent, l'UE reste prête à imposer des contre-mesures, y compris des taxes sur les services numériques des grandes entreprises technologiques américaines». Repubblica « L'UE craint de nouveaux revirements et des actions imprévisibles de la part de l'administration Trump, ce qui rend les négociations délicates ». Stampa : « Parmi les principaux risques, il y a une possible escalade des tensions commerciales, qui pourrait affecter les marchés financiers et l'économie mondiale ». Messaggero : « L'Union européenne doit avancer prudemment pour éviter de compromettre ses relations avec d'autres partenaires commerciaux, notamment la Chine et les Émirats arabes unis ». Sole 24 Ore : « L'UE est également préoccupée par les effets potentiels des tarifs américains sur son économie, en particulier dans les secteurs de l'automobile et de l'acier ».
Voyage de G. Meloni à Washington le 17 avril prochain. Repubblica : « Meloni prépare activement sa visite, annulant certains de ses engagements pour se concentrer sur les négociations avec l'administration Trump. L'UE soutient également l'idée d'un sommet entre l'Union européenne et les États-Unis, une proposition que Mme Meloni pourrait relancer lors de sa visite. Il s’agit d’une mission « très délicate mais moins épineuse » que prévue après la marche arrière de Trump, selon le Palais Chigi. Une réunion s’est tenue avec Salvini, Tajani (Forza Italia) et Giorgetti (Ligue) : l’idée est d’offrir à Trump une promesse sur les investissements pour la Défense. Meloni tentera aussi d’aborder avec Trump le dossier Ukraine ». Corriere della Sera « Paolo Zampolli, envoyé spécial de Trump pour les partenariats internationaux, conseille à Mme Meloni de promettre « un investissement de 5% de PIB dans la défense et le soutien des Etats-Unis sera plus facile à obtenir ». Or, pour l’Italie, atteindre 2% du PIB pour la défense apparait déjà comme un objectif difficile ». La Stampa : « L'UE espère que cette visite permettra d'obtenir des concessions sur les tarifs douaniers et d'ouvrir des discussions sur des investissements dans la défense, un sujet cher à Trump. La bilatérale Trump-Meloni se tiendra maintenant dans un contexte moins tendu, toutefois, il faut encore comprendre les intentions du président américain, qui reste imprévisible ». Il Messaggero « Meloni annule tous ses rendez-vous et se concentre sur Washington. Selon le Palais Chigi « un accord est possible », après le moratoire de 90 jours décidé par Trump car pour la présidente du Conseil c’est « une fenêtre temporelle décisive » qui s’ouvre. De cette manière, « l’objectif zéro à zéro n’est plus impossible » d’après l’entourage de Meloni. Les contacts entre Rome et Bruxelles restent intenses » Il Foglio : « L’ombre d'Elon Musk plane sur la mission de Giorgia Meloni à la Maison Blanche. Une mission marquée par des tensions, notamment autour de l'utilisation de la technologie Starlink, Matteo Salvini se positionnant comme un fervent soutien de Musk, contrairement à la prudence de Meloni et de son parti, Fratelli d’Italia. L'entourage de Meloni craint que la mission à Washington puisse être influencée par les tensions entre Trump et Musk, certains imaginant que Meloni pourrait se positionner clairement si une rupture entre les deux hommes d'affaires se produisait. Les partis d'opposition en Italie, comme Azione dirigé par Carlo Calenda, critiquent le manque de transparence de Meloni, demandant qu'elle informe le Parlement avant son départ pour les États-Unis. Le Palais Chigi assure ‘’à notre connaissance, aucune rencontre [Meloni-Musk] n’est prévue à ce stade’’ ». Il Foglio : « selon G. Bignami, chef de groupe de Fratelli d’Italia à la Chambre, ‘’Nous sommes Européens et il est clair qu’avec l’Amérique il y a plusieurs points de divergence. Avec Trump il y a des rapports institutionnels, comme c’était le cas avec son prédécesseur Biden. La visite de Meloni à Washington est importante, mais il ne s’agira pas d’un tournant décisif. Elle pourra néanmoins être utile à la présidente von der Leyen, puisque la stratégie doit être commune’’ »
Motion sur le réarmement de l’UE. Corriere della Sera : « Sur la Défense, les oppositions votent chacune de leur côté, le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles sont en désaccord sur l’Ambassadeur russe » : « L’énième scène de désordre des partis italiens sur la politique étrangère s’est jouée hier au Parlement, lors du vote sur la motion des 5 Etoiles sur le réarmement. Chacun des partis d’opposition a présenté sa propre résolution, résultat c’est sans surprise la motion de la majorité qui a été votée. Le M5S, Alliance des Verts et de la Gauche et la Ligue sont sur la même ligne : ‘s’il y a 800 milliards, il faut les dépenser pour la santé et les mesures sociales, pas pour des munitions’. Au même moment, au Sénat, les députés démocrates et 5 Etoiles se disputaient sur l’invitation de l’ambassadeur russe en Italie afin d’approfondir la question des ingérences étrangères. ‘Contrairement à mes partenaires italiens, je n’ai jamais refusé aucun contact, en particulier avec les parlementaires italiens, tant que cela advient dans un esprit de courtoisie institutionnelle et diplomatique, et au profit de la normalisation du dialogue entre nos deux pays’ a réagi l’intéressé. »
Immigration. Messaggero : « Les CPR en Albanie entrent en fonction, les premiers transferts sont prévus pour aujourd’hui alors que la Cour de justice européenne a envoyé un signal. L’avocat général a affirmé hier que les Etats membres pouvaient décider individuellement des pays qu’ils considéraient comme sûrs et que c’était ensuite aux magistrats d’en juger ». « 40 migrants iront en bateau vers Gadjer. Le gouvernement italien tente de relancer l’accord entre Rome et Tirana, et ce malgré les nombreuses inconnues et protestations. Des protestations ont éclaté à Brindisi [ville portuaire des Pouilles, en face de l’Albanie] organisées par les partis d’opposition. »
Troisième mandat à la présidence des régions. Corriere della Sera : « Un stop pour contrer l’offensive des alliés. La longue marche de la résistance de la Ligue a commencé face aux alliés qui pourraient tenter de l’évincer de la présidence des régions du Nord de la Péninsule. La Cour constitutionnelle italienne a rendu son verdict confirmant l’impossibilité d’effectuer un troisième mandat en tant que président de région, suscitant immédiatement l’inquiétude de la Ligue qui dirige la Vénétie et la Lombardie, alors que Fratelli d’Italia est en pleine ascension dans le Nord que Forza Italia progresse aussi. Si la Ligue ne hausse pas le ton avec le reste de la majorité, elle ne cède rien non plus. Luca Zaia revendique sa ‘légitimité’ à briguer un troisième mandat en Vénétie. A travers le chef de groupe au Sénat, Matteo Salvini fait passer ce qui ressemble à une menace voilée à ses alliés ‘dans une optique de bonne gouvernance de la droite au niveau national, mieux vaut que la Ligue puisse gouverner sereinement dans ses régions’. Du reste, les occasions de se démarquer ne manqueront pas, à commencer par la question du réarmement européen face à la Russie. Hier au Parlement, la Ligue a de nouveau attaqué Ursula von der Leyen. »
Stampa, entretien de Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre en charge des Affaires européennes : « Nous avons toujours dit que le comportement de Trump avait pour but d’ouvrir une négociation. Le gouvernement Meloni fait un raisonnement très large. L’Italie doit avoir sa propre stratégie, qui s’inscrit dans la stratégie européenne. L’UE devra réagir si la politique sur les droits de douane continue. Le voyage de Meloni n’était pas pensé uniquement autour de cette question. L’Ukraine par exemple est l’un des thèmes, de même que la dépense militaire proportionnellement au PIB des pays de l’OTAN, et pourquoi pas le système de défense impliquant l’UE ». « De façon générale notre boussole est de renforcer la cohésion de l’Occident ». « On peut voir des signaux d’ouverture entre la Chine et les Etats-Unis ». »
La Repubblica, Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre en charge des Relations avec le Parlement « Nous avons dit dès le début que les droits de douane étaient une erreur non seulement pour l'Italie, mais aussi pour l'Occident. La décision de l'UE de suspendre ses propres tarifs confirme également qu'il vaut mieux recourir à la diplomatie avant de se lancer dans une guerre commerciale. Meloni ira à Washington la tête haute, avec détermination, pour aborder les dossiers internationaux. Le premier objectif est de défendre les intérêts de l'Italie, qui est un pays exportateur. Ensuite, si ce voyage peut contribuer à réduire les droits de douane ou, mieux encore, à les supprimer, c'est une bonne chose pour toute l'UE, même les autres chancelleries l'ont compris. Concernant le plan d’aides aux entreprises [à hauteur de 25 milliards d’euros], Le gouvernement a montré qu'il était prêt à tous les scénarios. Ce plan est une option que nous nous réservons d'utiliser, en espérant ne pas avoir à le faire. Nous avons discuté du plan d'aide avec les différentes catégories, mais si les résultats des négociations sont aussi bons que nous l'espérons, ces fonds pourraient ne pas être utilisés ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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10/04/2025
L'AfD dénonce l’accord gouvernemental.
Allemagne. Le parti patriotique AfD dénonce l’accord gouvernemental entre les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD en qualifiant ce document d'« acte de capitulation » du dirigeant de la CDU Friedrich Merz et accuse la CDU/CSU de céder aux exigences du SPD et des écologistes. L’AfD affirme que cet accord de coalition ne prend pas en compte les graves problèmes du moment et consiste à poursuivre la politique d’avant.
21:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Angela Merkel estime que l'accord de coalition correspond à ce qu'elle a toujours voulu.
Allemagne. L'ancien Premier ministre démocrate-chrétien CDU Angela Merkel estime que l'accord de coalition conclu entre la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD correspond exactement, en ce qui concerne le contenu, à ce qu'elle a toujours voulu.
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Lionel Baland à propos d'un ouvrage consacré à Mustafa Kemal et au nationalisme turc.
Turquie. Mustafa Kemal Atatürk et le nationalisme turc :
https://www.breizh-info.com/2025/04/10/245691/chronique-l...
Mustafa Kemal
L'ouvrage
15:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le soulagement de Meloni après l’embarras suite aux diverses annonces et déclarations de Donald Trump."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour se partagent entre la suspension par Donald Trump des nouveaux droits de douanes pendant 90 jours « La surprise de Trump : trêve sur les droits de douane » (Corriere della Sera), « Droits de douane, Trump bat en retraite » (La Repubblica), « Trump tremble et suspend les droits de douane » (Stampa), « Trump change d’avis et suspend les droits de douane » (Messaggero, Sole 24 Ore), et le discours au Parlement du roi Charles III, en visite en Italie.
Suspension des droits de douane américains. Repubblica : ‘’Un revirement de la part du tycoon permis notamment par les pressions du ministre de l’Economie américain, Scott Bessent pour calmer les marchés’’. ‘’La guerre des droits de douane divise même l’équipe restreinte autour du président américain, à commencer par Musk mais aussi tous les grands patrons des Big Tech. Il y a eu des protestations parmi les sénateurs et députés républicains’’. Sole 24 Ore : ‘’Un coup de théâtre le soir même de l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs annoncés, à l’exception de la Chine pour laquelle les tarifs atteindront les 125%. Wall Street s’envole, le Nasdaq est en hausse de 12% dès l’annonce de la suspension alors qu’en Europe les bourses restaient très basses. Foglio (éditorial du directeur) « Trump peut être positif pour l’Europe – davantage de rapidité sur la Défense, de sensibilité envers le libre marché, de centralité pour la compétitivité. Les bourses font peur mais le tsunami ‘’trumpien’’ peut être une opportunité ». « Les droits de douane passeront, l’efficacité peut être pérenne. Jusqu’à présent le « trumpisme » a eu un effet plus bénéfique que prévu en poussant l’Europe dans une direction de croissance surprenante, voire enthousiasmante – un exemple : le débat sur le thème de la Défense a fait un pas en avant. Dans ce nouveau contexte où rien n’est évident, les partis ont dû montrer clairement leur profil européiste, même ceux qui sont mal à l’aise avec les positions européistes – Fratelli d’Italia avec Forza Italia est parmi les très peu nombreux partis à voir voté en faveur du plan de réarmement malgré la Ligue. »
La Stampa : « Le soulagement de Meloni après l’embarras suite aux diverses annonces et déclarations de Donald Trump ». « L’axe retrouvé entre Giorgia Meloni et Ursula von der Leyen est l’une des surprises positives provoquées par le comportement de D. Trump. » Corriere della Sera : « Ce coup de frein peut être positif pour la mission de Meloni » : « l’annonce du report des droits de douane ouvre un nouveau scénario qui permettra à la Présidente du Conseil de négocier avec Trump, contraint par ses grands électeurs du monde de la finance à faire temporairement machine arrière. Reste à voir quelle sera la réaction de Trump : la voie est étroite pour Meloni mais désormais inévitable ». Repubblica (éditorial A. Cuzzocrea) : « Il n’y a pas de place pour l’ambiguïté. Donald Trump n’est pas intéressé par les ponts et la médiation et veut seulement que l’on s’incline devant lui. Après des semaines passées à solliciter une rencontre à la Maison Blanche dans l’illusion de pouvoir être un trait d’union entre les deux rives de l’Atlantique, Giorgia Meloni devrait l’avoir compris : ce pourrait être un piège. ». Repubblica « Meloni a poussé hier soir un soupir de soulagement mais la situation reste complexe. Il y a deux jours elle a eu un entretien téléphonique avec F. Merz, le futur chancelier allemand, qui a porté essentiellement sur les droits de douane. G. Meloni lui a confirmé deux heures avant l’annonce officielle son déplacement à Washington. Mais les deux partenaires commerciaux ne sont pas d’accord sur un autre partenaire : la Chine. L’Allemagne ne semble pas avoir l’intention d’abandonner le marché du colosse asiatique alors que Trump s’apprête très probablement à demander à Meloni de promouvoir en Europe une approche hostile à Pékin. »
Négociations sur les droits de douane américains. Stampa : « Paris a accusé Rome de diviser l’Europe puis a fait machine arrière ». « Un démenti est arrivé de l’Elysée [suite aux propos du Ministre Ferracci] ». Repubblica : « Le voyage de Meloni à Washington a suscité la polémique avec la France qui accuse : ‘La présidente du Conseil italienne ne doit pas jouer seule, il faut une Europe unie’. Les réactions italiennes tombent en série, les plus irrités étant les membres de Fratelli d’Italia. ‘’Pourquoi quand c’est Macron qui se rend à Washington tout semble normal ? Il faut du respect et de la réciprocité ‘ a dit Tommaso Foti, ministre chargé des affaires européennes, et le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida déclare à Repubblica : ‘ils voudraient nous reléguer au second plan’. La porte-parole du gouvernement français intervient dans la soirée pour calmer le ton : ‘toutes les voix qui permettent un dialogue sont les bienvenues’.»
Sole 24 Ore, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères : « La pause [annoncée hier par Trump] est un signal positif. Avec ou sans droits de douane notre objectif reste de renforcer le Made in Italy. L’Inde et le Japon sont deux marchés stratégiques pour nous. Après les visites dans ces deux pays, il y a aura en mai une mission au Mexique. Il y a aussi une importante dimension de diplomatie sportive. La flamme olympique sera allumée à Osaka en vue de Milano-Cortina 2026. Ces missions s’inscrivent dans le Plan d’action pour l’export présenté il y a un mois. L’Italie se concentre sur des marchés extra-européens en Asie, en Amérique latine et en Afrique en s’appuyant sur les sociétés et agences de l’Etat SIMEST, SACE, ICE. Je ne vois pas de risque de récession pour l’Italie en perspective. »
Avvenire, entretien d’Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy : « Trump a compris, maintenant il faut négocier. Nous demandons à Bruxelles un moratoire sur les règles européennes. Nous ne devons pas réagir de manière impulsive, mais en réfléchissant. Cette pause de 90 jours laisse davantage de marge [pour la négociation]. Aux entreprises nous ne voulons pas proposer simplement des aides mais un véritable plan de relance industriel. Au niveau européen nous proposerons entre autres la suspension ou la révision du Pacte Verte et l’introduction du principe du ‘buy european’ (préférence européenne dans les achats). Toute l’attention de Trump se concentre sur le Pacifique, l’Europe doit donc être prête à se débrouiller seule pour assurer sa défense et sa sécurité. Concernant le déplacement de Meloni à Washington le 17 avril, l’Italie agit toujours dans un esprit européen. »
Corriere della Sera, entretien de Carlo Fidanza, chef de groupe Fratelli d’Italia au Parlement européen : « Les Etats-Unis nous demandent désormais d’initier un blocus anti-Chine. Les droits de douane ‘zéro à zéro’ semblent difficile à atteindre mais nous essaierons ». « Le ministre italien chargé de l’Europe Tommaso Foti a raison, si c’est Macron qui va parler avec Trump, c’est un grand européiste ; si c’est Meloni elle veut diviser l’Europe. Heureusement quelqu’un à l’Elysée a compris que Giorgia Meloni va aux Etats-Unis pour représenter les intérêts de l’Europe ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/04/2025
La section de la CDU du Harz appelle à la levée de l’interdiction de coopération avec l'AfD.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Harz. La section du parti démocrate-chrétien CDU du Harz appelle à la levée de l’interdiction de coopération avec le parti patriotique AfD.
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Allemagne : accord de coalition CDU-CSU-SPD.
Allemagne. Les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD ont trouvé un accord de coalition pour former un nouveau gouvernement fédéral.
Parmi les points de l’accord figurent :
« Nous réglementons le retrait du droit de vote en cas de condamnations multiples pour incitation à la haine. »
« Nous renforçons l’Office fédéral de protection de la Constitution. »
« Nous garantissons des structures de contrôle plus efficaces et des contrôles plus ciblés. »
« Nous nous engageons à réglementer plus strictement les algorithmes favorisant la radicalisation dans la législation européenne sur les services numériques. »
« La diffusion délibérée de fausses informations factuelles n’ est pas couverte par la liberté d’expression. »
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Daniel Kos du FPÖ devient le maire de Leibnitz.
Autriche. Styrie. Leibnitz. Les patriotes du FPÖ, les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et la liste locale Bürgerforum Leibnitz ont conclu un accord de travail afin de gouverner la municipalité. Daniel Kos du FPÖ devient le maire.
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD est donnée premier parti d'Allemagne !
Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné à 25 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 5 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/ipsos.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
FDP : libéraux
Sonstige : autres
13:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les surtaxes de Trump à la Chine et les aides aux entreprises de Meloni."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douanes « Haute tension entre les Etats-Unis et la Chine » (Corriere della Sera), « Trump augmente encore les droits de douane pour la Chine » (La Repubblica), « Meloni annonce 25 milliards d’aides pour les entreprises » (Stampa), « Les surtaxes de Trump à la Chine et les aides aux entreprises de Meloni » (Messaggero).
L’annonce de la visite de G. Meloni à la Maison Blanche le 17/04. Corriere della Sera : « La visite de G. Meloni le 17 avril à Washington est étroitement liée à la stratégie de l’UE et Meloni ne peut faire sans. C'est l'UE qui définit la politique, et non les États individuels. Meloni proposera à Trump des droits de douane « zéro à zéro » pour l'Europe et les Etats-Unis : c’est un pari risqué. Pour contrebalancer les critiques et protéger d'une certaine manière le voyage à Washington, il y a l'annonce de la visite que le chef de l'État, Sergio Mattarella, fera à Bruxelles les 20 et 21 mai : au cœur des institutions européennes que Trump ignore ostensiblement jusqu'à présent. ». Messaggero « Juste après la bilatérale avec Trump, Meloni appellera Ursula « par esprit de loyauté » pour la tenir au courant des négociations. Le message qu’elle veut passer à la Maison Blanche est « l’UE n’est pas l’ennemi des Etats-Unis », d’autant plus que le bras-de-fer entre l’Amérique et la Chine s’est désormais intensifié. La Défense et l’Ukraine seront au cœur de la bilatérale ». La Stampa : « « Les doutes sur la mission de Meloni à Washington » : « Tous parlent du « rapport spécial » italo-américain après la libération de la journaliste Cecilia Sala pour laquelle elle était allée à Mar-a-Lago rencontrer Trump. Or, cette entente reste à confirmer. L’attitude de Meloni est plus prudente que quand elle se proposait comme ‘’pont’’ entre l’Europe et les Etats-Unis. Elle aurait dit à son entourage ‘’j’espère obtenir un résultat’’ car ‘’avec Trump on ne sait jamais’’». La Repubblica : « Les priorités de Meloni sont avant tout d’éviter les incidents avec Trump et ne pas irriter les alliés européens. Elle en a parlé avec von der Leyen au téléphone et, d’après certaines sources, également avec le président Macron. La sensation est que Trump n’est pas prêt à faire marche arrière. Pas dans l’immédiat, en tout cas. Trop d’inconnues, trop d’imprévisibilité de la part du président américain. Et encore : que demandera Trump en contrepartie ? Meloni proposera d’augmenter les achats européens de gaz américain. Or, le problème est la Chine. La sensation est que Trump demandera aux Européens de s’enrôler dans le front antichinois en matière de droits de douane. Il y a toutefois des sensibilités différentes en UE. L’Allemagne est très liée à Pékin et ne semble pas vouloir suivre Trump sur ce terrain, l’Espagne non plus ».
Les droits de douane. Corriere della Sera : « Sur le plan national, l'idée commune [des partis de la majorité] est d'éviter « une guerre commerciale » avec l'Amérique. L'impression est qu'au Palais Chigi, on cherche un juste milieu, révélateur de la volonté de la Présidente du Conseil de s'imposer comme interlocutrice de Trump. La demande de rencontrer le président américain semble également être un moyen de répondre à l'ambition de Salvini de s'imposer comme le « véritable porte-parole » de la nouvelle administration. Meloni ne peut ignorer que Salvini et Tajani sont sur deux positions opposées, le premier voulant une négociation bilatérale, le deuxième ancré à une optique européiste, qui le rapproche de la Cdu allemande et de la France de Macron ». Il Foglio « la rhétorique gagnante de Meloni est mise en danger par son ami Trump. C’est le président américain qui est en train de mettre la présidente du Conseil en difficulté, chose que ni Schlein ni Conte n’ont réussi à faire. Pas tant pour les retombées économiques des droits de douane décidées par le Président américain mais parce que maintenant Meloni ne sait plus quoi dire, il lui manque une narration politique à fournir aux électeurs. La majorité de gouvernement tergiverse. Par ailleurs, les sondages nous disent que 80% des Italiens n’a pas confiance en Trump et parmi les électeurs orientés à droite, les deux tiers sont méfiants. Meloni risque d’être considérée comme responsable d’avoir eu confiance en un allié aussi néfaste pour l’Italie et pour l’Europe ».
Le plan d’aide pour les entreprises. Messaggero : « Le ‘’parapluie’’ pour les entreprises italiennes s’élève à 25 milliards, que l’exécutif espère obtenir grâce à une modification du PNRR (14 mlds) et des fonds de cohésion européens (11 mlds). Devant environ vingt représentants d’entreprises réunis au Palais Chigi, Meloni qualifie les droits de douane de Trump de « grosse erreur » et invite à « éviter des réactions émotives » tout en appréciant la décision de von der Leyen de vouloir éviter une escalade car, dans le cas contraire, « l’Italie ne l’aurait pas soutenue ». Corriere della Sera : « G. Meloni tente de rassurer les entrepreneurs des secteurs impactés. Elle propose un « pacte pour faire front commun » devant la tempête économique et les invite à ne pas céder à l’alarmisme. Or, le syndicat des artisans évoque le risque d’une « pandémie économique », alors que les commerçants estiment les retombées sur la consommation des Italiens à « une baisse de 11,9 milliards en deux ans ». Le secteur de l’agro-alimentaire est sans doute le plus inquiet, tablant sur des retombées « à hauteur de 3 milliards » ». Sole 24 Ore : « la révision du PNRR n’est pas un ensemble de nouvelles politiques élaborées sur le moment pour aider les entreprises de l’export mais il s’agit d’une adaptation en cours de route du PNRR rendue indispensable par les retards de mise en œuvre pouvant mettre en danger une partie de ces fonds communautaires. Notamment le plan « Transition 5.0 », dont la consommation est de 664 millions d’euros sur une dotation de 6,23 milliards. Les ressources resteront aux entreprises mais elles seront redistribuées vers le monde productif et les secteurs en difficulté ». Il Foglio : « le flop du plan « Transition 5.0 » devient un instrument pour soutenir les entreprises, à condition que Bruxelles soit d’accord ».
Opération de fusion Generali-Natixis. Messaggero « Salvini prévient « il faut préserver les économies en Italie ». Perdre le contrôle de ces « usines » peut avoir des effets secondaires importants. Comme par exemple le choix des titres d'État ou des entreprises dans lesquels investir. Cette inquiétude est partagée par le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), qui s’était exprimé il y a un mois, évoquant une anomalie « Les Italiens sont un peuple qui économise beaucoup et on risque d’avoir des épargnes qui sont de moins en moins dans les mains de groupes italiens ». Une anomalie qui pourrait aboutir sur une intervention de l’Etat. Le Palais Chigi et le Trésor surveillent depuis longtemps l'opération Generali-Natixis, qui prévoit le transfert de 650 milliards d'euros d'épargne italienne vers une nouvelle entité, dirigée par un manager américain et dont le conseil d'administration sera composé de trois Français. Une opération décidée par un conseil d'administration arrivant à expiration et malgré l'avis contraire du collège des commissaires aux comptes, et qui, selon les estimations mêmes des initiateurs, n'apportera que très peu d'avantages à Generali, seulement cent millions d'euros de synergies qui se réaliseront à partir de 2030 ».
Il Mattino, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Il faut dialoguer avec les Etats-Unis mais aussi avec de nouveaux marchés pour nos entreprises » : « Nous devons continuer à travailler à un accord avec les Etats-Unis et éviter de nous embourber dans une guerre commerciale, c’est pourquoi j’avais demandé un report des droits de douane européens sur certains produits américains. L’action de la Présidente du Conseil, en visite à Washington, pourra sans aucun doute pousser D. Trump à revoir certaines de ses positions. L’Italie peut jouer un rôle de facilitateur d’un accord au bénéfice de toute l’Europe, sur ce terrain il n’y a pas de négociations individuelles possibles et l’UE devra parler d’une seule voix. La réponse doit être équilibrée et proportionnée. Le modèle espagnol avec le plan de 14 milliards d’aides aux entreprises ne me semble pas la bonne solution. Nous nous intéressons déjà, en tant que gouvernement, à des marchés alternatifs (Turquie, Mexique, Canada, Pays du Golfe, Asie centrale…) quant au MERCOSUR nous sommes prêts à soutenir l’accord déjà finalisé par l’UE. Il faut par ailleurs continuer à renforcer notre marché interne européen, notamment en accélérant la réduction des règles. Concernant la hausse de l’imposition des Big Tech américaines en Europe, la question reste sur la table mais ce n’est pas le moment d’aller à la confrontation avec les Etats-Unis. »
La Stampa, entretien d’Adolfo Urso, ministre des Entreprises et du Made in Italy : « La guerre avec les Etats-Unis ne fait pas de bien à l’Italie, c’est un relent de communisme de la part de ceux qui la souhaitent ». « Le gouvernement italien peut indiquer la meilleure voie à l’Europe qui est celle du dialogue avec les Etats-Unis afin d’éviter la guerre commerciale tout en défendant le marché intérieur de la vague de surproduction chinoise. Nous demandons à Bruxelles d'adopter immédiatement des mesures extraordinaires qui libèrent les entreprises, qui encouragent les investissements en Europe, un déclic de simplification et de débureaucratisation et la suspension des règles folles du Pacte Vert. Nous demandons de réattribuer les fonds non dépensés du PNRR pour soutenir d’une quelconque façon les entreprises. Il est possible de revoir au moins 14 milliards de fonds du PNRR et 11 milliards de fonds de cohésion, et en même temps de consacrer une partie des fonds du nouveau Plan social pour le climat. Le plan présenté par le Palais Chigi est stratégique car il vise principalement à encourager les investissements productifs, c'est-à-dire à relancer la croissance par des mesures structurelles et pas seulement à compenser les éventuelles conséquences des droits de douane américains. Elon Musk a dit deux choses en accord avec nos propositions : « zéro taxe » et « zéro bureaucratie », c'est ce que nous demandons aussi ». « [Entre l’Europe et Trump] nous avons choisi l'Italie, qui a créé l'Europe et, par conséquent, l'Occident. Notre seul phare est l'intérêt national qui nous poursuivons également au niveau européen et avec l'Occident. La visite de Meloni à Washington remettra le dialogue au centre car il ne faut jamais perdre la boussole de la réunification de l’Occident. Nous ne voulons pas renoncer à nos valeurs. Le marché américain est irremplaçable, de même que le Made in Italy pour eux, mais nous devons de toutes façons ouvrir de nouveaux marchés. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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08/04/2025
Sławomir Mentzen appelle à une interdiction totale de l’immigration musulmane.
Pologne. Le candidat nationaliste à l’élection présidentielle Sławomir Mentzen appelle à une interdiction totale de l’immigration musulmane.
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Thierry Baudet dénonce le fait que le gouvernement néerlandais utilise des quotas de diversité.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet dénonce le fait que le gouvernement auquel prend part le PVV de Geert Wilders utilise des quotas de diversité pour le personnel gouvernemental.
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kostadin Kostadinov soutient totalement les tarifs douaniers de Donald Trump.
Bulgarie. Le dirigeant de Vazrazhdane (Renaissance) Kostadin Kostadinov soutient totalement les tarifs douaniers du président des États-Unis Donald Trump contre l'Union européenne car il estime que cela crée d’énormes opportunités pour le développement de l’économie bulgare par un éventuel futur gouvernement bulgare dirigé par son parti.
20:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : le droit d’un propriétaire de vendre son habitation à qui il veut est préservé.
Pays-Bas. La motion du Forum voor Democratie visant à préserver le droit d’un propriétaire de vendre son habitation à qui il veut est adoptée par la Chambre des députés, par 73 pour et 72 contre.
19:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'ancien président allemand Christian Wulff attaque l'AfD.
Allemagne. L'ancien président allemand démocrate-chrétien (CDU) Christian Wulff a pris la parole lors de la cérémonie de commémoration de la libération du camp de concentration de Buchenwald et a profité de l'occasion pour attaquer l'AfD.
16:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mission annoncée de Meloni à Washington, à priori le 16 avril."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent toujours sur les droits de douane : « Chaos sur les droits de douane, les Bourses s’effondrent » (Corriere della Sera), « Les contre-mesures de l’Europe » (La Repubblica), « Trump et la révolte de Wall Street » (La Stampa), « Les Bourses dans le chaos, l’Europe et l’Asie s’effondrent » (Sole 24 Ore), « L’imbroglio sur les droits commerciaux » (Messaggero).
Les droits de douane. Sole 24 Ore « L’Europe cherche encore un dialogue avec Washington dans la tentative d’éviter une véritable guerre commerciale. Les requêtes de la France et de l’Italie ont été accueillies, le whiskey ne figure pas dans la liste des produits qui seront taxés, évitant ainsi des rétorsions sur le secteur du vin ». Messaggero « Bruxelles sauve le whiskey, les 27 se divisent sur la riposte anti-Amérique. Le premier paquet de contre-mesures sera adopté demain ; le deuxième à partir du 15 avril. Repubblica « l’UE riposte en deux temps : d’abord l’avertissement en visant les motos et les jeans, puis le coup plus dur sur les Big Tech. C’est une position qui tient compte des divisions qui ont fait surface lors de la réunion des 27 au Luxembourg » : Corriere della Sera : « « Tajani (Forza Italia) a confirmé que l’Italie est sur la même ligne que la Commission européenne, les Etats-membres doivent négocier d’une seule voix et « ceux qui ont une voie directe avec les USA doivent aider la commission en ce sens », expliquant indirectement le sens de la mission annoncée de Meloni à Washington, à priori le 16 avril ». Corriere della Sera « Tajani a reçu les félicitations publiques et privées du commissaire au Commerce de la Commission européenne, Maros Šefcovic, avec qui il entretient une relation basée sur l’estime réciproque depuis des années : « Merci l'Italie, vous nous aidez en tant qu'Europe avec les États-Unis ». Ainsi le Commissaire, comme von der Leyen, sont d’accord avec la ligne italienne vis-à-vis des Etats-Unis : répondre fermement mais continuer à se parler. Lors de la réunion, Tajani s'est beaucoup investi pour trouver un compromis entre les pays les plus rigides qui auraient voulu réagir beaucoup plus durement aux droits de douane de Trump - en particulier l'Allemagne et la France - et ceux qui ont des positions plus souples. Tajani aurait voulu laisser une marge « jusqu’au 30 avril » pour la mise en place des droits de douane européens, pour permettre la poursuite des négociations, mais ils seront finalement mis en place le 15 avril ». Giornale « Meloni invite l’UE au sang-froid et à négocier avec une approche pragmatique. Rome souhaitait reporter les contre-mesures au 30 avril, dans la perspective du voyage de Meloni à Washington ». Foglio : « Lors de la réunion à Luxembourg, la France et l'Allemagne ont incarné le rôle des « faucons », du moins à travers leurs déclarations. « Il est nécessaire d'ouvrir la boîte à outils européenne qui est très complète et qui peut être extrêmement agressive dans la réponse », a déclaré le ministre français du Commerce, Laurent Saint-Martin. Son homologue allemand Robert Habeck a demandé d'aller « au-delà des mesures douanières » et de cibler « les services numériques, mais aussi un large éventail, bien plus qu'une simple taxe numérique ». Finalement, la ligne du dialogue à outrance a prévalu ». Stampa « l’exigence d’utiliser la boite à outils évoquée par le ministre français Saint-Martin a été confirmée par von der Leyen, cette dernière assurant que ‘’la mesure se trouve sur la table des discussions’’. Cela permettrait à l’UE de limiter l’accès à son marché à certaines sociétés américaines qui seraient ainsi exclues des appels d’offre publics ou en suspendant les droits d’auteur. C’est un acte extrême qui pourrait être utilisé pour pousser les Etats-Unis à la négociation ».
La réunion de la majorité au Palais Chigi sur les droits de douane. Corriere della Sera : « Meloni a organisé une réunion d’urgence des ministres les plus impliqués par les droits de douane, en présence de ses deux adjoints Tajani (Forza Italia) et Salvini. La ligne est celle d’ « éviter l’alarmisme » et d’adopter « des solutions rapides » en utilisant également les ressources du PNRR afin de donner de l’oxygène aux entreprises italiennes impactées. Le gouvernement italien ne veut cependant pas suivre la ligne espagnole (un fonds de 14 milliards pour les entreprises) mais accompagner les entreprises en leur fournissant des outils spéciaux pour améliorer la capacité d'exportation italienne sur les marchés à fort potentiel. A cela s’ajoutera la pression que le gouvernement italien fera à Bruxelles pour demander un assouplissement des règles du Pacte de Stabilité. Enfin, puisque les marges économiques sont étroites, il sera possible de piocher sur les fonds « industrie 5.0 » ». Messaggero « Un plan pour les entreprises à hauteur de 10 milliards d’aides : le gouvernement pourrait utiliser l’argent du PNRR, notamment les 6,3 milliards d’euros réservés à la « transition industrielle 5.0 ». La Farnesina pour sa part évaluera les garanties sur les mesures nécessaire afin de pousser l’export des entreprises italiennes vers des marchés jusque-là non centraux » Repubblica « Meloni serait d’accord pour demander à l’UE une interruption du Pacte de Stabilité. C’est désormais la course contre la montre pour demander à Bruxelles la révision du PNRR. A cela s’ajoutent les pressions du gouvernement à l’UE pour annuler les contre-mesures qui impacteraient le PIB italien, tablé désormais à +,06% pour le prochain Document de prévision économique (DEF) par le ministre G. Giorgetti (Ligue) ». Sole 24 Ore : « Ce n'est pas un hasard si l'une des hypothèses qui circulent (mais qui n'ont pas de confirmation officielle) est de revoir certaines mesures en annulant les fonds qui ont été mis à disposition à l'époque mais qui n'ont pas été utilisés. À commencer par Transition 5.0, pour lequel le PNRR a alloué 6,5 milliards d'euros, mais dont le recours est actuellement très faible, notamment en raison des règles d'accès complexes à l'aide. Une restructuration demandée à plusieurs reprises par le patronat Confindustria et qui pourrait maintenant être mûre. Même si la voie est compliquée, car il s'agit d'une mesure financée par le PNRR et à négocier avec l'UE ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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07/04/2025
Templin : Christian Bork de l‘AfD a emporté le premier tour de l’élection directe du maire.
Allemagne. Brandebourg. Templin. Christian Bork de l‘AfD a emporté le premier tour de l’élection directe du maire. Le deuxième tour aura lieu le 4 mai 2025.
AfD : nationalistes
CDU : démocrate-chrétiens
liste locale
SPD : sociaux-démocrates
Die Partei : satirique
sans parti
Christian Bork
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu l'écrivain français Emmanuel Todd.
Hongrie et France. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu l'écrivain français Emmanuel Todd.
Viktor Orbán et Emmanuel Todd
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'éditeur et rédacteur en chef du Deutschland-Kurier condamné pour un montage satirique.
Allemagne. L'éditeur et rédacteur en chef du Deutschland-Kurier David Bendels est condamné en première instance à une peine de prison de sept mois pour avoir publié un photomontage satirique et critique sur le ministre fédéral social-démocrate de l'Intérieur Nancy Faeser (SPD).
Voici le montage qui a valu la condamnation à 7 mois de prison : le ministre qui tient un panneau « Je hais la liberté d’expression ! » :
14:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini, prêt pour le ministère de l’Intérieur."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douane : « Droits de douanes, pression sur Trump » (Repubblica, Messaggero), « Les cartes que l’UE peut jouer » (Sole 24 Ore), « Droits de douane : les rangs de la fronde anti-Trump grossissent » (Stampa) ; la réélection de M. Salvini au congrès national de la Ligue « Le sacre de Salvini » (Messaggero), « Salvini, prêt pour le ministère de l’Intérieur » (Corriere della Sera) ; et la manifestation du Rassemblement National à Paris : « L’orgueil lepéniste ne conquiert pas Paris » (Stampa), « Le défi de Marine » (Corriere della Sera), « Marine réveille la droite : « je vais de l’avant » » (Giornale).
Les droits de douane/UE. La Repubblica : « L’Europe se réunit pour donner sa réponse aux Etats-Unis. Il est possible de distinguer deux approches différentes : celle des « faucons » – notamment de la France – qui plaide pour une riposte dure contre Trump, et celle des « colombes » – notamment de l’Italie et de la Pologne – préférant éviter une escalade pouvant provoquer une stagflation (combinaison entre l’inflation et une stagnation de l’économie) ». Il Messaggero de dimanche : « L’Italie se positionnera encore parmi les « colombes », en demandant d’éviter le bras-de fer et donc une riposte musclée, option préférée par les « faucons ». L’objectif est de préserver le pacte transatlantique qui semble aujourd’hui vaciller ». Corriere della Sera : « Aujourd’hui au Luxembourg, les ministres du commerce des 27 discuteront de la riposte à donner, l’objectif étant de sortir de la réunion avec « un message unitaire » comme le fait savoir une source diplomatique européenne. Hier, von der Leyen a eu un entretien téléphonique avec Starmer, l’objectif restant celui de négocier avec les Etats-Unis ». Il Messaggero : « Meloni convoque une réunion d’urgence aujourd’hui à 17h au Palais Chigi avec les ministres de l’Economie, des Affaires européennes, de l’Agriculture, des Entreprises et de la Défense, ainsi que les deux vice-présidents du Conseil A. Tajani et M. Salvini. Une première estimation des effets des droits de douane sur les secteurs les plus sensibles aux mesures de Trump sera établie. À commencer par l'agroalimentaire, un secteur particulièrement cher à Meloni et à son parti. Avec ces données, la présidente du Conseil s'adressera aux entreprises demain, pour étudier ensemble la situation et définir les premières contre-mesures à mettre en place. Et surtout pour faire passer un message : « Vous n'êtes pas seuls, le gouvernement est prêt à faire sa part ». Le ministre de l’Agriculture Lollobrigida serait prêt à demander à l’UE d’aider les secteurs les plus impactés par les tarifs douaniers et trouver ainsi un compromis sur lequel le Made in Italy n’est pas disposé à céder. ».
L’annonce d’une prochaine visite de G. Meloni à Washington. Corriere della Sera : « Meloni prépare sa rencontre avec Trump et vise à réduire de moitié les droits de douane réciproques. La Présidente de la Commission européenne a de bonnes raisons de compter sur cette rencontre bilatérale, sans doute le 16 avril prochain, entre G. Meloni et le Tycoon. Selon le gouvernement italien, ‘’cela peut faciliter les négociations entre l’UE et les Etats-Unis afin d’éviter une guerre commerciale’’. L’objectif concret est d’arriver à des droits commerciaux réciproques à hauteur de 10% ». Il Messaggero : « Le message que G. Meloni veut adresser à D. Trump peut se résumer ainsi : moins de barrières économiques en échange d’une augmentation européenne dans les dépenses pour la Défense. La Présidente du Conseil veut comprendre s’il y a un espoir pour les produits italiens et s’il est possible de négocier sur les droits de douanes vers l’UE. Des sources du Palais Chigi rassurent : Mme Meloni se rendra à Washington ‘’non pas pour se démarquer de l’UE mais plutôt pour fluidifier les relations entre l’Europe et les Etats-Unis’’. A l’occasion de l’inauguration du nouveau hub de MSC Croisières à Miami, construit par Leonardo, Meloni a souligné dans son message vidéo ‘’les bénéfices réciproques Italie-Etats-Unis’’ ».
Réélection de Matteo Salvini à la tête de la Ligue. Corriere della Sera : « Matteo Piantedosi (indépendant) glacial et stop de Fratelli d’Italia » : « La demande, soutenue en bloc ce week-end par la direction de la Ligue, est officielle : Matteo Salvini veut retourner au ministère de l’Intérieur. Mais le rôle de l’actuel ministre, M. Piantedosi, est difficile à remettre en cause et, si l’idée était qu’il soit candidat pour les régionales en Campanie, l’intéressé dit lui-même ne pas être disponible. Matteo Salvini, dès son acquittement dans le procès Open Arms [sur le secours de migrants et la rétention en mer], avait lancé l’hypothèse de son retour à l’Intérieur. Retour qui d’après la Ligue, donnerait un nouvel élan de popularité au parti aujourd’hui à 9% dans les sondages contre 34% aux européennes de 2019 lorsque Salvini était ministre de l’Intérieur. Si Fratelli d’Italia y voit ‘’une erreur de langage’’, Salvini est convaincu d’être dans une phase ascendante, avec notamment un nouveau rôle qu’il entrevois au niveau international après la participation au Congrès de la Ligue ce samedi d’Elon Musk et Marine Le Pen. L’opinion des alliés n’est pas négligeable, si la ligne qui transparait de Fratelli d’Italia est ‘on ne change pas une équipe qui gagne’, le ton de Forza Italia est plus polémique ‘si Matteo Salivini insiste, et il ne le fera pas, nous sommes prêts à ouvrir une crise et saisir le Président Mattarella pour nous retirer [de la coalition]’. »
Immigration. Repubblica : « D’après un sondage Demos &Pi, les Italiens seraient divisés au sujet des centres pour migrants en Albanie mais c’est toutefois le « non » qui l’emporte. 52% s’y oppose [aux centres], 46% est favorable et 2% s’abstient. Les plus favorables sont les électeurs orientés à droite : Ligue (84%), Fratelli d’Italia (77%), Forza Italia (72%), mais aussi les partis de centre : Italia Viva (62%) et Azione (56%). Les partis orientés à gauche, en revanche, sont plus réticents : M5S (46%), +Europa (41%), PD (34%) et AVS (32%). Concernant la gestion de l’immigration irrégulière, les Italiens se positionnent sur trois avis différents : a) la situation « est restée inchangée » (41%), b) « elle a empiré » (37%) et c) « elle s’est améliorée » (20%). 2% ne se prononce pas. »
Inéligibilité de Marine Le Pen. Corriere della Sera : « Seulement les plus fidèles ont manifesté pour Marine Le Pen. ‘Elle a besoin de vous’ dit Jordan Bardella. Le Rassemblement national attendait en réalité au moins 20 000 personnes or des estimations indépendantes en ont compté à peine 6 000 et la place Vauban était clairement à moitié vide. Des leaders étrangers, dont Matteo Salvini, ont réaffirmé leur solidarité à Marine Le Pen. Plus de la moitié des Français (61%) considèrent que sa condamnation est justifiée. Quant à la contre-manifestation des écologistes et de la France Insoumise, là aussi la foule n’atteint probablement pas la moitié des 15 000 personnes annoncées par les organisateurs et c’est surtout la division avec les socialistes absents qui émerge, rendant évidente la fin du Nouveau Front Populaire. La vraie surprise vient peut-être de la troisième manifestation de la journée, organisée par Renaissance pour relancer l’ancien premier ministre Gabriel Attal. Si la participation est là aussi inférieure à 10 000 personnes, l’enthousiasme est plus présent, profitant des déboires de l’adversaire historique. »
Il Messaggero, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture « J’espère que les négociations entre l’Europe et les Etats-Unis pourront aboutir à une levée des barrières commerciales et à une réouverture des marchés. Personne ne veut d’une guerre commerciale avec les Etats-Unis : ni le gouvernement italien, ni nos entrepreneurs. Nous sommes tous conscients du fait qu’une guerre commerciale ne profiterait à personne. Il est possible de chercher d’autres marchés sans renoncer toutefois aux Etats-Unis. C’est ce que le gouvernement Meloni est en train de faire pour l’export agro-alimentaire. Pour l’Italie, être en Europe ne signifie pas avoir de mauvaises relations avec Trump. Nous n'avons pas l'intention de renoncer au marché américain du vin. Les vins français sont toujours en tête aux États-Unis, suivis des vins italiens, puis des vins espagnols et australiens. La différenciation des droits de douane pourrait n'avoir aucun effet sur les vins français ou italiens. Avoir une approche musclée est contre-productif. La ligne la plus dure doit être laissée de côté comme ultime solution. La voie principale est celle de la diplomatie »
La Stampa, Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre chargé des Relations avec le Parlement : « Seule la Commission européenne peut apporter une réponse formelle en termes de droits de douane, et c'est là que nous nous confronterons. Mais rien n'empêche l'Italie d'agir politiquement pour éviter une guerre commerciale. Pourquoi ne devrions-nous pas faire de la politique dans l'intérêt de notre pays ? Je ne vois pas pourquoi la présidente Meloni ne devrait pas s'activer également au niveau bilatéral. Le plan européen et le plan politique national ne s'excluent pas. Les droits de douane sont un mauvais choix, qui nuit non seulement à l'économie italienne, mais aussi à celle des États-Unis et de l'ensemble du système occidental’’. ’’Il est vrai que la politique de Trump est agressive, mais l'UE semblait vivre dans un conte de fées ces dernières années, alors que le monde changeait. La Chine et les États-Unis s'affrontent sur l'IA, l'espace, les technologies de pointe... et nous nous sommes auto-imposés des contraintes, au point de nuire à notre propre industrie automobile. Il ne faut pas seulement parler de droits de douane et de Trump, en général l’UE doit se réveiller.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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06/04/2025
Paella de Vox à Valence.
Espagne.
Le président de Vox Santiago Abascal et la paella
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Pays-Bas : deux des quatre partis du gouvernement sont donnés quasi-anéantis.
Pays-Bas. Le PVV anti-islamisation de Geert Wilders chute de 8 sièges par rapport aux élections législatives de 2023. Le parti libéral VVD gagne 1 siège. Le parti des agriculteurs BBB perd 4 sièges et le Nouveau contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt perd 18 sièges. Au total, ces quatre partis qui constituent le gouvernement sont donnés à 59 sièges sur 150. Le BBB et le NSC sont donnés quasi anéantis.
Les partis patriotiques Forum voor Democratie et JA 21 gagnent respectivement 2 et 3 sièges.
(Sondage 4 avril/sondage 29 mars/sondage 22 février/différence/législatives/différences avec les législatives)
PVV : patriotes anti-islamisation
Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes
VVD : libéraux de droite
CDA : démocrates-chrétiens
D66 : libéraux de gauche
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
PvdD : parti pour les animaux
SGP : chrétiens protestants
Denk : centre-gauche multiculturaliste
JA 21 : patriotes
Volt : pro-européen
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
[Les quatre partis du gouvernement sont : PVV, VVD, NSC, BBB]
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