20/11/2024
Allemagne : les services secrets stockent des données personnelles de plus de 500.000 personnes.
Allemagne. L’Office de protection de la Constitution [les services secrets] stocke des données personnelles de plus de 500.000 personnes.
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Saxe : l'AfD et le BSW votent ensemble.
Allemagne. Saxe. Le parti nationaliste AfD a demandé, au sein du Parlement de Saxe, l'abandon du stationnement prévu de missiles de croisière américains en Allemagne et a reçu l’aide, à la quasi-unanimité [un député BSW s’est abstenu], du parti de gauche anti-immigration BSW.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/25/par...)
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Thuringe : CDU, BSW et AfD se sont mis d'accord sur un projet d'accord de coalition.
Allemagne. Thuringe. Les démocrates-chrétiens de la CDU, le parti de gauche anti-immigration BSW et les sociaux-démocrates du SPD se sont mis d'accord sur un projet d'accord de coalition.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/15/le-...)
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"La perte des régions comme la Sardaigne et l'Ombrie marque la fin du projet de la "Ligue nationale"."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées aux menaces nucléaires de Poutine « Atomiques, Poutine hausse le niveau » (Corriere della Sera), « L'arme nucléaire de Poutine » (Repubblica), « Premiers missiles américains en Russie et Poutine menace avec le nucléaire » (Messaggero) et aux attaques du Hezbollah sur les soldats de la FINUL « Bombes du Hezbollah sur les soldats italiens » (il Giornale), « Au Liban, missiles sur les soldats italiens » (Avvenire). La Stampa (journal de Turin) dédie sa une au bicentenaire du musée d'égyptologie de sa ville.
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le G20 de Rio de Janeiro, la réunion des ministres européens des affaires étrangères à Varsovie, et la grève du service sanitaire national.
Sur X, le hashtag #EmiliaRomagna, au sujet de la victoire du centre gauche aux élections régionales, fait encore tendance.
La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages aux menaces nucléaires de V. Poutine. Corriere: « le tournant de Poutine sur le nucléaire » : « avec une mise à jour de la doctrine, le seuil pour leur utilisation étant abaissé, il est maintenant plus facile pour la Russie d’utiliser les armes nucléaires. Entretemps, les alliés européens ont du mal à trouver une stratégie diplomatique et militaire commune en vue des chamboulements inévitables de la politique américaine avec l’arrivée de D. Trump. Il n’y a pas eu un effet émulation entre les alliés sur lequel misaient les Ukrainiens. Berlin et Rome s’opposent à envoyer d’armes de longue portée ». Foglio : « La nouvelle doctrine permet l'utilisation d'armes nucléaires même dans le cas de frappes aériennes menées par un pays non nucléaire avec le soutien d'une puissance nucléaire. Dans le collimateur se trouvent ainsi les Etats-Unis pour les Atacms, mais aussi la France et le Royaume-Uni qui fournissent les missiles Scalp et Storm Shadow ». Stampa : « Le décret 991 du président russe n'est certainement pas destiné à réduire les dangereuses tensions internationales autour de l'Ukraine envahie, mais il semble en même temps laisser de grandes marges d'interprétation au Kremlin, qui entre-temps lance un message à Trump : si le prochain occupant de la Maison Blanche est prêt à « écouter les préoccupations de Moscou » et à « comprendre les raisons pour lesquelles il agit de cette manière », un dialogue « pour parvenir à la paix » sera possible, a déclaré le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov ».
L’attaque par roquettes sur les bases de la FINUL est aussi mentionnée. La presse met en avant les réactions des ministres A. Tajani (Forza Italia) et G. Crosetto (Frères d’Italie). Corriere « Les propos du ministre Tajani ont provoqué un tollé. En équivoquant la mission FINUL, le ministre avait déclaré, hier ‘’nous avons assuré aussi la sécurité du Hezbollah’’. La vice-présidente du PD Pina Picerno a réagi en écrivant sur les réseaux sociaux ‘’le ministre nous communique que la FINUL protège aussi des terroristes’’, poussant le ministre à clarifier sa position par un communiqué diffusé dans la soirée afin de mettre fin aux polémiques : ‘’la FINUL assure la mise en œuvre les résolutions de l’ONU et ne protège activement aucune des parties’’ » Foglio : « Sans doute trop pressé, le ministre Crosetto s’en prend à Israël alors que la responsabilité des frappes sur les sites de la Finul retombait sur le Hezbollah. Une source de la Défense explique alors qu’au moment où Crosetto a parlé ‘’le ministre n’avait pas les bonnes informations’’ ».
Le G20 de Rio a fortement attiré l’attention de la presse italienne, comme ces derniers jours. Messaggero : « G20, le paradoxe des conclusions. Pour ne froisser personne, on fait abstraction des conflits mondiaux ». « D’accord sur tout mais sans rien affronter ». En effet, le paragraphe des conclusions sur l’Ukraine est « presque un pas en arrière par rapport au précédent G20 » : il parle seulement d’ ‘’initiatives adaptées et constructives pour une paix juste et durable’’ sans mentionner la Russie. Il en est de même au sujet de la guerre Gaza. Le communiqué ne fait pas référence à Israël, évoque une « préoccupation par rapport l’escalade » et le droit à l’autodétermination de la Palestine. De plus, comme les prochains G20 seront dirigés par l’Afrique du Sud et les USA de Donald Trump, le Messaggero a peu d’espoir pour la suite. Repubblica parle d’un « G4 [européen] dans le G20 de Rio » et explique que les dirigeants européens ont uni leurs positions sur le sujet russe, E. Macron affirmant que « notre soutien à l’Ukraine ne faiblira pas » et G. Meloni déclarant que « tant qu’il y aura la guerre en Ukraine, nous serons à ses côtés » et qu’elle « comprend la réponse américaine à l’agressivité inédite de la Russie ces derniers jours », ne se déclarant pas « scandalisée par l’appel de Scholz à Poutine ». Le seul à s’opposer clairement à l’envoie de missiles sur le territoire russe est O. Scholz, « mais c’est un Chancelier en fin de mandat dont le remplaçant est Manfred Weber : “Après les USA, c’est à nous européens d’en faire autant" ». Malgré ce front européen, d’autres pays notamment Chine et Brésil ont fait en sorte que le communiqué final soit un compromis jugé frustrant par plusieurs leaders européens ».
Concernant le Mercosur, le Corriere explique que malgré les efforts de la présidente de la Commission européenne U. von der Leyen pour conclure l’accord sur le Mercosur pendant ce G20, l’opposition ferme de la France, suivie par l’Italie, a empêché toute signature, malgré le soutien de l’Allemagne et de l’Espagne au texte. La position italienne, marqué par un « non » ferme de Francesco Lollobrigida nuancé par Antonio Tajani, est saluée par E. Macron, qui, auprès de la presse italienne, a félicité G. Meloni pour sa position qui s’inscrit dans la lignée de celle de Paris, suite à un bref échange entre les deux dirigeants, signal positif de la relation franco-italienne « après tant de tensions et d’incompréhensions ».
Les commentaires et les analyses au lendemain des élections régionales. Corriere : « seul le PD évite les conséquences de l’abstention. FDI perd environ 200 000 voix par rapport aux élections européennes. Le M5S divise par deux son score, alors qu’une partie des électeurs centristes décide de voter à droite ». Repubblica : « Les divisions au sein de la droite après le revers électoral » : « Giorgia Meloni invite la coalition à s’interroger sur les raisons de la défaite. C’est un message qui a aussi le goût d’une demande de clarification adressée aux alliés. Entretemps, Fratelli d’Italia ne veut pas entendre parler de retombées sur le gouvernement. Même si Forza Italia est le seul parti qui sort renforcé de ce rendez-vous électoral. La Ligue est en crise et Salvini se retrouve sur le banc des accusés : son parti risque de perdre aussi la Vénétie et la Lombardie, les alliés FDI et Forza Italia voulant désormais la présidence régionale. La perte des régions comme la Sardaigne et l'Ombrie marque la fin du projet de la ‘’Ligue nationale’’ ».
Nomination des Commissaires européens. Repubblica : ‘’Un feu vert a été obtenu sur les nominations de l’italien Raffaele Fitto (Frères d’Italie) et de l’espagnole Teresa Ribera (Parti socialiste), on est proche d’un accord au sein de la Commission européenne’’. ‘’Il a fallu l’intervention du PPE, du PSE et de Renew pour débloquer la situation et élire l’exécutif européen dans les délais prévus, c’est-à-dire d’E. Macron, D. Tusk et P. Sanchez’’. ‘’La solution a été mise en place ce week-end à travers une série d'entretiens téléphoniques entre les leaders, en commençant par l’appel entre la Présidente de la Commission U. von der Leyen, et le président français E. Macron. Ce dernier a joué les médiateurs avec le socialiste allemand Scholz, le socialiste espagnol Sanchez et le socialiste polonais Tusk. Tous craignaient en effet que l'UE ne tombe dans un flou paralysant pour une durée indéterminée, alors que la nouvelle administration américaine de Trump est sur le point d'entrer en fonction et que les attaques russes en Ukraine connaissent un tournant. L'accord prévoit également la rédaction d'un document signé par les trois chefs de groupe réaffirmant que la majorité politique soutenant Mme von der Leyen n'est composée que de leurs trois partis. En somme, un élargissement aux conservateurs du groupe ECR dirigé par Giorgia Meloni est exclu, il s’agit d’une demande explicite du S&D et de Renew.’’. Messaggero : ‘’Les anciens présidents du Conseil italiens Romano Prodi et Mario Monti soutiennent la nomination de Raffaele Fitto comme commissaire européen’’. ‘’Un accord émerge concernant le candidat italien et l’espagnole Ribera au nom d’un pacte de législature entre le PPE, les socialistes et les libéraux qui rejettent toutefois un accord avec les droites’’. ‘’Il s’agit de ‘blinder’ le front pro-européen au sein de la Commission’’. ‘’La majorité large autour d’U. von der Leyen semble avoir enterré la hache de guerre après quelques jours mouvementés’’. ‘’L’impasse retenait en otage la Commission européenne toute entière qui devrait toutefois être investie comme prévu le 27 novembre à Strasbourg’’. ‘’En échange de la réconciliation des trois groupes, les Socialistes, malgré les dernières résistances françaises et allemandes, voteraient pour R. Fitto, qui représente les Conservateurs qui restent toutefois hors de la coalition. Les Populaires lèveraient quant à eux le veto contre la socialiste Ribera. »
Stampa, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères : « Cette situation a un coupable tout désigné : Vladimir Poutine. Les actions des dernières semaines, et notamment l'entrée en scène des troupes nord-coréennes, ont représenté une escalade de la part de la Russie, à laquelle les Américains réagissent. L'Italie ne change pas de ligne : nous fournissons des armes à des fins défensives et nous sommes proches de l'Ukraine, mais nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. Notre politique est différente de celle des autres pays. Si la guerre se termine en 2025, l’Ukraine entrera dans l’Otan et le processus d’entrée dans l’Union pourra commencer. Quant à la hausse des dépenses militaires, les pays comme l’Allemagne, contraires à faire de la dette commune avec les Eurobonds, sont en train de revoir leur ligne. Nous avons réaffirmé, également dans les conclusions de Varsovie, que les investissements militaires devaient être détachés du pacte de stabilité et nous continuerons à présenter notre demande à Bruxelles. Concernant la candidature des commissaires européens, je suis confiant. J'ai parlé à tout le monde ces derniers jours, y compris à Ursula von der Leyen et à Manfred Weber, et je suis convaincu que les vetos sont tombés, notamment grâce à l'intervention du président Mattarella. Je ne crois pas qu'il y ait de génocide à Gaza, il n'y a pas de base juridique pour cela. Néanmoins, nous sommes très critiques quant aux conséquences humanitaires des actions du gouvernement israélien. Il y a trop de victimes civiles, et le Hamas est co-responsable’’ ».
Quotidiano Nazionale, entretien de Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), ministre pour la souveraineté énergétique : « je suis sûr que les Etats-Unis continueront dans la transition énergétique, cela était vrai même pendant la première présidence Trump. La Chine, quant à elle, a atteint ses objectifs en réduisant les émissions fossiles bien avant la date de 2030. C’est un processus inévitable. Il faut mettre les pays pauvres en condition de trouver les ressources pour répondre au dérèglement climatique. Pour l’Italie, les objectifs de décarbonisation ne représentent pas uniquement un objectif environnemental mais aussi un objectif économique et de qualification sociale. La demande d’énergie est en hausse et les sources photovoltaïque et éolienne ne suffisent pas. Nous avons donc prévu dans notre plan PNIEC sur dix ans le recours à l’énergie produite par des petits réacteurs nucléaires de nouvelle génération, les ‘petits réacteurs modulaires’ (SMR). L’Italie est en train de participer à différents projets et il pourrait y avoir une filière SMR italienne. Nous pouvons créer dans le pays une industrie manufacturière nucléaire. Il faut créer pour cela un cadre juridique pour le retour au nucléaire. Un projet de décret de loi sera présenté au Parlement. Cette nouvelle génération n’émet pas de Co2, et cela aussi va dans le sens de la décarbonation ».
(Ambassade de France à Rome)
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19/11/2024
La ville de Nuremberg doit se retirer de l'"Alliance contre l'extrémisme de droite".
Allemagne. Bavière. Le tribunal administratif bavarois a décidé que la ville de Nuremberg doit se retirer de l' « Alliance contre l'extrémisme de droite », qui vise en partie l’AfD, car cette présence va à l’encontre de la neutralité politique.
21:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
La dirigeante de la police de Berlin prévient que les juifs et les homosexuels devraient être plus attentifs dans "certains quartiers".
Allemagne. État de Berlin. Dans une interview, la dirigeante de la police de Berlin prévient que les juifs et les homosexuels devraient être plus attentifs dans « certains quartiers ». Le parti patriotique AfD dénonce cette « capitulation » face à l'insécurité.
20:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Trois citations extraites du livre de Jordan Bardella qui permettent de comprendre sa vision de la nation et de la ligne du temps.
France. Voici trois citations extraites du livre du président du Rassemblement national Jordan Bardella Ce que je cherche qui permettent de comprendre sa vision de la nation et de la ligne du temps.
Sa vision de l’appartenance à la nation :
« Il est essentiel de comprendre les racines de notre pays. La France n’est ni une race ni une addition de communautés à l’anglo-saxonne. Elle est une Nation et une idée à laquelle on s’arrime. La « Nation est une âme » et un « legs de souvenirs », si chers à Ernest Renan. Elle unit le passé et le présent, et se fonde sur un consentement, un désir de vivre ensemble. »
Sa vision de la nation et de l’Europe :
« Je suis de ceux qui veulent rendre sa force à l’État-Nation, sans nier les nécessaires coopérations européennes, vitales pour affronter les grands blocs économiques. Nous avons besoin du marché unique et de projets ambitieux, dans les domaines industriel et technologique. La Nation n’est pas un concept abstrait ou obsolète. Partout dans le monde elle est une réalité vivante, faite de territoires et de terroirs, de villes et de villages, de plages et de montagnes, de chairs et d’histoire. Ses défenseurs sont les gardiens d’une fraternité entre compatriotes, d’une société à visage humain dans un monde liquide que certains veulent sans attaches ni frontières. La Nation incarne ce besoin de civilisation dont les peuples ont soif. Elle incarne aussi un besoin de certitudes auxquelles s’accrocher dans la tempête de notre monde. Le patriotisme et la souveraineté ne relèvent en rien d’une nostalgie poussiéreuse mais des valeurs pour affronter les grands basculements à venir. »
Sa vision de l’avenir :
« J’entends aussi ceux qui répètent à l’envi que les jeux sont faits et qu’il n’existe aucune alternative. Je rejette cet esprit de défaite ! Je veux lui opposer un devoir de résistance et un esprit de conquête, face au déclin, face à la fatalité. Les défis si nombreux qui se posent à la France et les incertitudes d’un monde troublé sont un appel à l’action et à l’engagement. La politique est la cause de ceux qui croient encore au destin de notre pays. La France sera ce que nous en ferons. »
19:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chega organise une manifestation à Porto.
Portugal. Le samedi 23 novembre 2024 à 15h30, Chega organise une manifestation de rue à Porto.
"Non à l'insécurité. Non à l'immigration incontrôlée."
18:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le centre gauche gagne les élections en Ombrie.
Italie. Ombrie. Lors des élections régionales de ces 17 et 18 novembre 2024 en Ombrie, la candidate de centre gauche à la présidence de la région l’emporte avec 51,13 % des voix face à la candidate de centre droit qui décroche 46,17 %.
La répartition des voix au sein du centre droit :
Répartition des sièges :
Le centre gauche obtient 13 sièges sur 21. Le centre droit en décroche 8, ainsi répartis :
Frères d'Italie : 3
Forza Italia : 2
Ligue : 1
Tesei Presidente : 1
+ 1 pour Donatella Tesei de la Ligue
Par rapport au scrutin précédent, Frères d'Italie gagne 1 siège et la Ligue en perd 7. De 2019 à 2024, Donatella Tesei a été présidente de la région.
15:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le centre gauche gagne les élections en Émilie-Romagne.
Italie. Émilie-Romagne. Lors des élections régionales de ces 17 et 18 novembre 2024 en Émilie-Romagne, le candidat de centre gauche à la présidence de la région l’emporte avec 56,77 % des voix face à la candidate de centre droit qui décroche 40,07 %.
La répartition des voix au sein du centre droit :
Au sein du Conseil régional, le centre gauche obtient 34 sièges sur 50 et le centre droit 16 sièges.
Les sièges du centre droit se répartissent ainsi :
Frères d'Italie : 11
Forza Italia : 2
Ligue : 1
Rete Civica - Elena Ugolini Presidente : 1
+ 1 siège pour Elena Ugolini (indépendante)
Par rapport au scrutin précédent, Frères d'Italie gagne 8 sièges et la Ligue en perd 13.
(https://www.corriere.it/elezioni/2024/regionali/emilia-ro...)
15:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Victoire du centre gauche aux élections régionales en Ombrie et en Emilie-Romagne."
Italie. Revue de presse.
Les Unes ce matin sont consacrées à la victoire du centre gauche aux élections régionales en Ombrie et en Emilie-Romagne « Double victoire du centre gauche » (Corriere della Sera), « La victoire du « Campo largo » » (Repubblica), « Revanche de Schlein et avertissements à Meloni » (Stampa), « Le doublé du centre gauche » (Messaggero) et à la réponse du Kremlin sur l'autorisation donnée par les États-Unis de frapper le territoire russe avec des missiles de longue portée « L'accord pour des raids en Russie, Poutine attaque Biden « c'est un pyromane » » (Corriere), « Le Kremlin contre Biden » (Repubblica), « Poutine, la revanche sur Odessa » (Stampa), « Macron et Starmer suivent Biden sur les missiles mais pas Scholz » (il Fatto).
La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages aux résultats des élections régionales tenues en Emilie-Romagne et en Ombrie, avec la victoire des candidats de centre-gauche.
Les retombées sur l’exécutif. Messaggero : « A Via della Scrofa [siège de Frères d'Italie (FdI)]c’est l’heure du bilan » notamment dans la perspective des élections régionales de 2025 dans 3 régions actuellement de centre gauche (Campanie, Pouilles et Toscane) et 2 de centre droit (Marches et Vénétie). « FdI est convaincue de ne plus pouvoir se permettre de coups de main comme ceux « imposés » par Matteo Salvini et Antonio Tajani au lendemain du vote en Sardaigne perdu par le candidat de Meloni. En d’autres termes, Meloni serait prête à faire pression pour un « rééquilibrage » régional, déjà demandé à plusieurs reprises à ses alliés », si des candidats issus de la société civile pourraient se présenter dans les Pouilles et en Toscane, Meloni pourrait insister pour présenter un candidat FdI dans les Marche et en Vénétie « si chère à la Ligue ». Des sources proches du gouvernement expliquent ‘’il est temps de gouverner l’Italie comme les impulsions’’. » Repubblica « Le vote est un signal pour ceux qui, depuis deux ans, se considèrent comme les seuls interprètes de la volonté du peuple et, sur cette base, pensent pouvoir imposer des réformes telles que le Premierato et l'autonomie différenciée, critiquées par l'autre moitié du pays. La popularité fluctue, même celle de Fratelli d'Italia, qui s'est retrouvé en Ombrie au-dessous de la barre des 20%. Les résultats d'hier sont la première démonstration concrète que le centre-droit n'est pas impossible à battre et qu'il n'est pas vrai que l'Italie est irrévocablement passée à droite ». Sole 24 Ore, « Pour le Palais Chigi, on ne peut que constater un agenda en perte de vitesse après le feu rouge de la Cour Constitutionnelle à l’autonomie régionale. Quant à la politique étrangère, l’arrivée de Trump poussera Meloni à revoir peut-être sa position sur l’Ukraine et sur l’Europe. Les deux prochaines années s’annoncent décisives pour la Présidente du Conseil ». Giornale, A. Sallusti « Il est inutile de faire des récriminations, les choses sont allées de cette manière. Toutefois, il y a d’autres enjeux pour la majorité, pour lesquels il faudra toute la concentration nécessaire et où les faux pas ne seront pas permis. Il y a la polémique avec la magistrature, les syndicats qui tentent de mobiliser les franges les plus violentes, l’Europe qui ne parvient pas à se doter d’un exécutif et le tourbillon Trump. »
Des analyses sur la baisse du taux de participation. Corriere « Une démocratie qui risque de rester orpheline de ses électeurs » : « les résultats des élections régionales nous disent que les oppositions ont gagné et que la majorité a perdu. Mais à bien voir le taux de participation, il est possible de dire que tous ont perdu. Passer de 67,7% de 2020 à 46,4% marque un effondrement de légitimation dans le fief historique de la gauche, l’Emilie-Romagne. En Ombrie on est passé de 64,7% à 52,3%. Il est frappant de constater que la présence massive des dirigeants nationaux lors de la campagne électorale dans les deux régions n'a pas influencé le résultat final : ne serait-ce que pour ramener l'électorat aux urnes. »
Enfin, des commentaires sur les partis de l’opposition. Stampa « Conte doit maintenant reconnaitre le leadership d'Elly Schlein dans la coalition mais il est difficile que cela puisse contribuer à rendre plus détendues les relations au sein de la coalition de gauche, une coalition qui demeure la seule solution possible au défi qui se tiendra dans trois ans pour la prochaine mandature. » Sole 24 Ore « Les deux victoires galvanisent le centre gauche mais ne changent pas la donne : l’opposition demeure un chantier ouvert, avec des travaux en retard sur la coalition et sur le programme. Deux ans après sa nomination à la tête du PD, Schlein doit exhorter le peuple de gauche à voter ». Foglio « c’est le jour le plus beau pour le PD de Schlein car les partis les plus extrémistes ont été pénalisés. Ces deux élections montrent la bonne santé de la coalition de gauche, notamment du PD. Les mauvais scores du M5S devraient convaincre le PD à ne pas suivre l’agenda du Mouvement mais à en imposer un nouveau, transversal et plus ambitieux par rapport à celui basé exclusivement sur l’antifascisme. Enfin, il est possible de voir que l’électorat italien n’a pas récompensé les deux partis pro-Trump : la Ligue et le M5S. Ce sont des petits signaux qu’il ne faut pas sous-estimer. Il y a beaucoup de bipolarisme et peu de trumpisme en Italie. Cela n’est pas seulement une bonne nouvelle pour le PD mais aussi pour le pays entier. Corriere : « le M5S s’effondre et pour Conte le casse-tête des alliances devient incontournable. Selon Roberto Fico (M5S), il faut avancer dans la construction d’une alliance progressiste. Selon les indépendantistes, en revanche, le Mouvement est destiné à jouer un rôle mineur s’il ne se présente pas seul aux rendez-vous électoraux. »
Corriere della Sera : ‘’Le président Lula lance une alliance contre la faim, Giorgia Meloni souligne une ‘coopération décisive’ possible sur ces sujets ‘afin de trouver des solutions concrètes aux défis de notre temps, de plus en plus interconnectés’‘’. ‘’Lors de son intervention au G20 la présidente du Conseil italienne refuse ‘un monde où les riches consommeraient des aliments naturels et les pauvres des aliments de synthèse’ ‘’. ‘’L’Argentine s’est mise en travers des discussions : le président ultralibéral J. Milei, qui recevra G. Meloni demain à Buenos Aires, est le seul dirigeant du G20 à s’être opposé à l’alliance globale contre la faim, la pauvreté et les inégalités, avant de changer de stratégie en cours de discussions’’. ‘’Il n’y a pas eu de réunion bilatérale avec Emmanuel Macron mais G. Meloni s’est entretenue avec ses homologues canadien, indien et émirati’’. ‘’La Présidente du Conseil a énuméré lors de la première session de travail les projets dans le cadre du Plan Mattei et relancé la bataille de son gouvernement contre la viande synthétique’’. ‘’En coulisses, les leaders européens et sud-américains ont également discuté de l’accord du Mercosur, qui ne convainc pas tout à fait l’Italie. Et bien qu'Ursula von der Leyen ait œuvré lors de ce sommet pour sceller l'accord, selon des sources gouvernementales brésiliennes, ‘il n'y a aucune perspective de revirement sur l'accord Mercosur-UE au G20’.’’
‘’A Rio, Milei joue les trouble-fête, brouille les négociations et irrite tout le monde’’. ‘’Le Brésil n'était pas le seul à être irrité, des plaintes ont également été entendues dans d'autres délégations contre Milei, considéré comme un saboteur envoyé par Trump et portant atteinte au multilatéralisme’’. ‘’Le président français Emmanuel Macron a quant à lui été vu en train de discuter amicalement avec lui. Macron veut lui faire comprendre qu'il risque d'isoler l'Argentine et lui demander de préserver l'ordre international après l'investiture de Trump.’’
Stampa : ‘’Le G20 se divise sur la question de l’alimentation’’. ‘’Cela aurait pu être l’occasion idéale, au lieu de cela, d’abord la France puis de manière inattendue l’Italie des souverainistes alimentaires, ont remis en cause l’accord du Mercosur, la plus importante plateforme intergouvernementale d’Amérique du Sud’’. ‘’C’est un autre effet du tremblement de terre Trump, la guerre des droits de douane renverse tout, l’Europe cours aux abris mais, comme souvent, trébuche sur ses propres spécificités nationales et se divise’’. ‘’Le bruit des klaxons des tracteurs est bien parvenu jusqu’à l’Elysée et rallume l’alerte en Italie’’. ‘’Lors de la rencontre bilatérale avec Lula il y a deux jours, Meloni avait illustré les différentes positions de l'UE. L'Espagne et l'Allemagne poussent à la conclusion de l'accord, la France s'y oppose fermement et l'Italie se rapproche de la position de Paris. Au sein du gouvernement italien de droite, il y a toutefois des nuances dans les approches’’. ‘’Certaines sources diplomatiques à Rio ont affirmé hier, sans confirmation officielle, que Meloni s'est efforcée de convaincre l’argentin Milei qui serait quant à lui bien heureux de voir dérailler l’accord.’’
Sole 24 Ore : ‘’Le G20 se divise sur tout’’. ‘’Sur le développement durable et le climat, la lutte contre la faim, la gouvernance de l’ONU, ou encore sur les guerres, les distances restent sidérales entre les leaders réunis à Rio, et le multilatéralisme subit un coup de frein’’. ‘’Le caractère solennel du sommet induira toutefois à quelques engagements communs génériques, et sur l’Ukraine les termes de la déclaration finale seront édulcorés’’. ‘’Les défis sont de plus en plus interconnectés et nous démontrent que les problèmes du Sud sont aussi ceux du Nord et vice-versa’’. ‘’Giorgia Meloni entend promouvoir la coopération entre G7 et G20.’’
La guerre en Ukraine. Suite à la décision de Joe Biden d’autoriser Kiev à utiliser les missiles Atacms contre le territoire russe, la presse italienne rapporte les réactions. Corriere : « Donald Trump : Biden « est en train de lancer la Troisième Guerre Mondiale ». D. Peskov, porte-parole du Kremlin dit que « les Etats-Unis jettent de l’huile sur le feu. » et fait référence à la déclaration passée de Poutine selon laquelle l’utilisation d’Atacms contre le territoire russe signifierait que les Etats-Unis et leurs alliés sont en guerre contre la Russie ». Il Sole 24 Ore : « L’Union européenne est divisée ». Corriere : « O. Scholz, l’Italie, la Hongrie et la Slovaquie sont contre la décision américaine, alors que les puissances nucléaires France et Royaume-Uni y sont favorables ». Stampa : « Les divisions européennes s’accentuent dans un moment où l’arrivée de Trump requiert plus de cohésion ». Ainsi, la Stampa titre « Les armes de longue portée isolent Allemagne et Italie » : « On constate une fracture au sein de l’Europe alors qu’elle devrait faire preuve d’unité face à l’arrivée de Trump à la Maison Blanche ». Il Sole 24 Ore : « L’UE est prise de court par l’accélération voulue par Biden et se divise. Selon le ministre français J.-N. Barrot : « Une option prise en considération ». En Allemagne, les Verts, les libéraux et les chrétiens-démocrates allemands sont favorables à un élargissement de l’usage des armes, mais pas O. Scholz. Bref, la France fait des concessions, l’Allemagne hésite et l’Italie demeure contraire à l’utilisation d’armes en territoire russe. ». Enfin, Il Sole revient sur les mille jours du conflit : « on est loin de l’opération rapide et indolore qu’imaginait Poutine au départ. « En termes de nombre d’armes et militaires, c’est le plus grand conflit depuis la WW2 ». Selon Bloomberg, on pourrait arriver à 100.000 soldats nord-coréens en Ukraine
La décision américaine divise aussi le G20. La Stampa : « Lula refuse de modifier le ton du communiqué final au sujet de l’Ukraine » : il veut « l’équidistance » entre Poutine et Zelensky. Le communiqué laisse plus de place au conflit à Gaza et condamne beaucoup moins la Russie que l’année dernière. Il Sole : L’actualité ukrainienne a permis à Biden de recentrer les sujets du G20 sur l’Ukraine. Joe Biden au G20 : « À mon avis, tous autour de cette table devraient soutenir l’Ukraine autant que les USA ». Sur l’appel de O. Scholz à V. Poutine la semaine dernière, le Corriere indique que « O. Scholz se défend des critiques en disant que l’objectif est que « Trump ne soit pas le seul à parler à Poutine ». Pas de critiques de la part des Etats-Unis qui semblent avoir été mis au courant en amont de cet appel et l’avoir approuvé ».
Corriere della Sera, entretien de Giovanni Donzelli, coordinateur national de Frères d’Italie : « ‘’il y a deux mois, les prévisions tablaient sur une défaite cuisante du centre droit, or, la majorité a tenu. Certes, nous avons perdu et les électeurs ont toujours raison. Toutefois, nous avons gagné dans 11 régions et perdu dans 3. Les partis de droites confirment ainsi leur popularité sur le territoire. C’est la première fois que nous assistons à une popularité aussi importante après deux ans de gouvernement. Nous analyserons les résultats et nous les évaluerons sans drame car la politique vit d’alternance. Le phénomène de l’abstention concerne tous les partis, à droite comme à gauche. C’est un signal au monde politique que personne ne peut sous-estimer. Enfin, au sein de la droite il y a toujours eu un transfert de voix d’un parti à l’autre, mais dans l’ensemble, la coalition se porte bien’’ ».
Giovanni Donzelli
Repubblica, entretien de Elly Schlein, dirigeante du Parti démocrate « ‘’Il s'agit d'une victoire plurielle et collective à laquelle toutes les forces progressistes ont contribué : elle nous montre la voie à suivre pour construire une alternative à la droite. Pour le Pd, il s'agit d'un résultat vraiment extraordinaire qui nous confirme que nous devançons tous les autres partis sur le terrain. Nous avons un Pd qui, à lui seul, en Émilie-Romagne, recueille plus de voix que l'ensemble de la coalition de centre-droit. Le déclin évident des partis de gouvernement devrait les inciter à s'interroger sur les politiques erronées qu'ils poursuivent. Le FdI en Ombrie a perdu 14-15 points par rapport aux élections européennes en seulement cinq mois. Je ne pense pas que ce soit une coïncidence que cela se produise au moment où le gouvernement annonce de nouvelles coupes dans les écoles et la santé publique, trahit ses promesses sur les retraites, et au moment où, face à une baisse de la production industrielle qui dure depuis 20 mois, il a décidé de soustraire 4,6 milliards d'euros à l'industrie automobile. Ce sont des choix qui n'apportent que déception et incertitude aux familles et aux entreprises’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/11/2024
Maximilian Krah estime que la Turquie est un partenaire pour la remigration.
Allemagne. Le député européen de l’AfD – qui ne siège pas au sein du groupe qui comprend les élus de l’AfD – Maximilian Krah estime, dans une vidéo qu’il diffuse, que la Turquie est « un partenaire pour l’avenir économique, la stabilité politique et la prévention des migrations, comme la remigration vers la Syrie et l’Afghanistan ».
17:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Süd-Tiroler Freiheit organise un exposé sur la manière de se défendre.
Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige.
"Exposé : reconnaître le danger, se protéger soi-même."
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Markus Söder accuse l'AfD et le BSW d'être des partis de Poutine.
Allemagne. Le président du parti social-chrétien bavarois CSU et ministre-président de Bavière Markus Söder déclare, à propos du parti patriotique AfD et du parti de gauche anti-immigration BSW, que ce sont « deux partis de Poutine en compétition ».
17:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD et le BSW dénoncent l'acceptation par Joe Biden que des missiles à longue portée soient utilisés pour frapper la Russie.
Allemagne. Le parti patriotique AfD et le parti de gauche anti-immigration BSW dénoncent l'acceptation par le président des États-Unis Joe Biden que des missiles à longue portée soient utilisés par l'Ukraine pour frapper la Russie.
AfD : "Les États-Unis autorisent les missiles à longue portée. Biden et Merz [le dirigeant du parti démocrate-chrétien CDU] risquent la guerre mondiale !"
BSW : "Biden risque la guerre mondiale. Stopper l'escalade. La diplomatie maintenant !"
16:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Tensions entre la politique et la magistrature au sujet du décret sur les pays considérés comme sûrs."
Italie. Revue de presse.
Les Unes ce matin sont consacrées à l'international avec d'une part la guerre en Ukraine et l'autorisation donnée par Joe Biden à Kiev pour frapper le territoire russe « Raids en Russie, le oui de Biden » (Corriere della Sera), « Kiev: oui aux missiles contre la Russie » (Repubblica), « Ukraine: Biden prend Trump de court » (Messaggero) et d'autre part le Moyen-Orient « Gaza, la colère d'Israël contre le Pape » (Stampa), « Comment le porte-parole de Netanyahou a saboté les négociations sur les otages » (Fatto Quotidiano).
Les quotidiens abordent largement le sort de la réforme de l’autonomie régionale différenciée, après la réponse de la Cour Constitutionnelle à la saisine de quatre régions sur plusieurs dispositions qui seraient inconstitutionnelles. Repubblica propose l’entretien du ministre des réformes Roberto Calderoli (Ligue) : « Avec cette réforme j’ai tracé un sillage dans un terrain en friche. Si la Cour Constitutionnelle me donne des conseils, je m’en réjouis. C’est en revanche les partis d’opposition qui ont demandé la vérification de constitutionnalité de l’autonomie régionale. Si maintenant nous appliquons les suggestions de la Cour Constitutionnelle, les partis de l’opposition n’ont qu’à se taire. Ma réforme est constituée de 11 articles et 45 paragraphes. Les régions de gauche ont contesté 43 des 45 paragraphes ; la Cour Constitutionnelle a relevé juste 7 dispositions inconstitutionnelles sur 60, par conséquent, la réforme n’est pas du tout réduite à un squelette comme on veut le faire croire. »
Roberto Calderoli
Les tensions entre la politique et la magistrature au sujet du décret sur les pays considérés comme sûrs pour les rapatriements des migrants irréguliers sont encore rapportées. Repubblica : « l’association nationale des magistrats, ANM, exprime par le biais d’un communiqué adopté à l’unanimité, la nécessité de soutenir certains magistrats qui ont été critiqués pour leur décision d’avoir suspendu le transfert de migrants vers les centres en Albanie. Selon ce communiqué, il en va de « l'autonomie et de l'indépendance “ d'une fonction protégée par la Constitution, de ” l'emprise démocratique “ même d'un pays où le pouvoir exécutif tente de mettre la main sur le pouvoir judiciaire pour le ” subjuguer’’. ‘’La liberté de pensée’’, poursuit le document, ‘’appartient aussi au magistrat en tant que citoyen qui l'exerce, même dans le débat public, avec le sens des responsabilités et le respect de la haute fonction exercée’’. Ce sont des accusations que la majorité rejette en bloc. Ce qui rend nerveux le centre-droit est le vibrant « j’accuse » de l’ANM qui évoque ‘’des magistrats indésirables par la majorité du gouvernement’’. Cela irrite aussi la présidente du Conseil Meloni, qui toutefois préfère ne pas intervenir directement ».
Les élections régionales en Emilie-Romagne et en Ombrie, dont les résultats seront connus cet après-midi, sont aussi traitées. La presse met surtout en avant la baisse du taux de participation lors du premier jour du scrutin. Corriere : « La principale préoccupation de tous les partis, mais surtout de ceux qui espèrent une victoire, est le taux de participation. Dans des élections régionales de plus en plus fréquentes et fragmentées, combien d'électeurs se rendront aux urnes ? La réponse, une fois de plus, est déconcertante. En attendant les chiffres définitifs aujourd'hui à 15 heures, heure de fermeture des bureaux de vote, les pourcentages de votants en Émilie-Romagne et en Ombrie sont très faibles. En Émilie-Romagne, le taux de participation s'élevait hier à 23 heures à 35,8 %, contre 66,7 % il y a quatre ans, alors que le vote n'avait eu lieu qu'un seul jour. Même en Ombrie, le taux de participation à 23 heures était de 37,8 %, alors qu'il était de 64 % en 2020, mais il y a quatre ans le vote se tenait uniquement le dimanche. Bref, nous sommes face à une chute de plus de 20 points à l'heure actuelle, un effondrement presque total ».
Le nucléaire fait l’objet d’un article d’Affari&Finanza de Repubblica : « l’Italie se trouve face au dilemme entre la fusion nucléaire et les mini-réacteurs. Enel et Edison misent sur l’atome d’ici 2030, et c’est la position du ministre de la transition énergétique Gilberto Pichetto Fratin. Le groupe Eni prévoit en revanche des délais beaucoup plus longs et donc une transition nécessitant un mélange entre les combustibles fossiles et les énergies renouvelables. C’est par ailleurs la position de Giorgia Meloni. Par conséquent, le gouvernement est divisé sur le nucléaire. Selon un récent sondage, 51% des Italiens, notamment les jeunes, se disent favorables à un retour au nucléaire ».
Ukraine : La presse traite beaucoup de la décision de Joe Biden d’autoriser Kiev à utiliser les missiles Atacms, pour frapper le territoire russe. Repubblica : « Décision surprise de Biden ». Zelensky : « Désormais nous sommes plus forts. ». Repubblica relève deux objectifs : Réduire l’avantage russe dans les futures éventuelles négociations de paix, en défendant la position ukrainienne dans la région de Koursk, et signaler à Kim Jong Un que l’implication dans la guerre « ne sera pas sans coûts ». « Le risque d’escalade en réponse à cette décision a été écarté par la Maison Blanche, ce qui a permis cette prise de décision. » Alors que le G20 au Brésil s’ouvre aujourd’hui, Repubblica souligne les divisions internes, avec d’un côté, entre autres, E. Macron et J. Biden et de l’autre Javier Milei et la Chine. Repubblica met enfin en avant la déclaration d’Emmanuel Macron : « Poutine n’est pas prêt à négocier ». Corriere della Sera : « si les Ukrainiens perdent Koursk, ils n’auront rien à offrir aux Russes comme monnaie d’échange ». Le Corriere rapporte que, selon le New York Times, ‘’l’autorisation pourrait être par la suite étendue à des missiles de plus longue portée’’ ». Michele Valensise, président du Centre italo-allemand Villa Vigoni, déclare au Messaggero que « Poutine est en position de force pour les négociations ». Il Messaggero : Cette décision est aussi une réponse aux « derniers bombardements russes massifs sur l’Ukraine. Quels sont les risques de cette décision ? « Le risque désormais est que le Kremlin rejette l’hypothèse de négociations ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/11/2024
Sahra Wagenknecht désire abolir maintenant la loi sur le chauffage.
Allemagne. La coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht désire abolir les lois les plus nuisibles qui ont été votées par la coalition gouvernementale regroupant les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes et les libéraux du FDP. En tête de liste se trouve la loi sur le chauffage. Sahra Wagenknecht désire que les démocrates-chrétiens de la CDU, les patriotes de l’AfD, les libéraux du FDP et son propre parti, le BSW, votent ensemble la fin de cette loi.
23:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cérémonie pour les 25 ans de Dveri.
Serbie. Cérémonie pour les 25 ans de Dveri.
23:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norvège : le Parti du Progrès donné à 20 %.
Norvège. Un sondage Opinion donne les patriotes du Parti du Progrès deuxièmes à 20 % derrière les conservateurs donnés à 24 % et devant les travaillistes donnés à 19 %.
13:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/11/2024
Tino Chrupalla a été désigné en tant que candidat direct de l’AfD dans la circonscription de Görlitz.
Allemagne. Le coprésident du parti patriotique AfD Tino Chrupalla a été désigné en tant que candidat direct de l’AfD dans la circonscription de Görlitz, en Saxe, pour les élections législatives de 2025.
Tino Chrupalla
20:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santiago Abascal est élu président du parti des Patriotes pour l’Europe.
UE. Le dirigeant du parti espagnol Vox Santiago Abascal est élu président du parti des Patriotes pour l’Europe.
19:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : les nationalistes de l'AUR donnés à 21 % et ceux de S.O.S. România à 6 %.
Roumanie. Un sondage Inscop, pour les élections législatives du 1 décembre 2024, donne les nationalistes de l’AUR deuxièmes à 21 % et ceux de S.O.S. România cinquièmes à 6 %.
16:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Face à la délinquance importée, Süd-Tiroler Freiheit organise des cours gratuits d'autodéfense pour les femmes.
Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige.
"Cours d'autodéfense pour les femmes et les filles"
15:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le parti de gauche anti-immigration BSW a créé sa section de Bavière.
Allemagne. Bavière. Le parti de gauche anti-immigration BSW a créé sa section de Bavière.
13:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/11/2024
Saxe : la CDU et le SPD entament des négociations en vue de former un gouvernement minoritaire.
Allemagne. Saxe. Les groupes des élus de la CDU et du SPD au Parlement de Saxe ont décidé, ce 15 novembre 2024, d'entamer des négociations de coalition communes pour former un gouvernement minoritaire.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/11/sax...)
22:48 | Lien permanent | Commentaires (0)