10/11/2024
Afroditi Latinopoulou danse comme Donald Trump à la télévision grecque.
Grèce. Afroditi Latinopoulou, la présidente du parti nationaliste grec Voix de la raison, danse comme Donald Trump à la télévision grecque. #YMCA
18:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : les trois partis patriotiques donnés ensemble à 45 sièges sur 150.
Pays-Bas.
(Sondage 9 novembre/sondage 12 octobre/différence/législatives/différences avec les législatives)
PVV : patriotes anti-islamisation
PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes
VVD : libéraux de droite
CDA : démocrates-chrétiens
D66 : libéraux de gauche
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
Volt : pro-européen
PvdD : parti pour les animaux
SGP : chrétiens protestants
Denk : centre-gauche multiculturaliste
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
JA 21 : patriotes
[Les quatre partis du gouvernement sont : PVV, VVD, NSC, BBB]
13:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2024
Jörg Meuthen devient un des vice-présidents de la Werte Union.
Allemagne. L'ancien coprésident de l'AfD Jörg Meuthen devient un des vice-présidents de la Werte Union.
20:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : la CDU et le SPD discuteront de la formation d'un gouvernement minoritaire.
Allemagne. Saxe. Les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-chrétiens du SPD discuteront, la semaine prochaine, de la formation d'un gouvernement minoritaire de Saxe CDU-SPD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/08/sax...)
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2024
Saxe : le BSW désire former un gouvernement minoritaire avec la CDU.
Allemagne. Saxe. Le parti de gauche anti-immigration BSW a soumis une offre de coalition au parti démocrate-chrétien CDU de Saxe, afin de former ensemble un gouvernement minoritaire.
Selon la Constitution de Saxe, un ministre-président de Saxe doit être élu au maximum quatre mois après les élections, sinon de nouvelles élections pour le Parlement de Saxe doivent être organisées. La date limite est le 31 janvier 2025.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/06/en-...)
15:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders demande l'expulsion des auteurs de la traque aux supporters juifs à Amsterdam.
Pays-Bas. Suite à la chasse aux supporters juifs à Amsterdam, le président du parti anti-islamisation PVV Geert Wilders demande un débat parlementaire sur ce sujet et l’expulsion du pays des auteurs des faits.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/08/gee...)
15:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD demande que le vote de confiance envers le gouvernement ait lieu maintenant.
Allemagne. Les patriotes de l'AfD demandent que le vote de confiance envers le gouvernement, à la Chambre des députés, ait lieu maintenant.
14:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La pax Trumpiana"
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin : les résultats des élections américaines, avec notamment la perspective d’un dialogue entre la Maison Blanche et le Kremlin sur l’Ukraine, occupent toujours une large place « Poutine félicite Trump, oui au dialogue » (Corriere della Sera), « Ukraine : Poutine ouvre la porte à Trump » (Repubblica), « L'UE et le cyclone Trump sur les armes » (Stampa), « Le plan de Trump pour l'Ukraine: front gelé et adieu à l'Otan » (il Fatto), « La pax Trumpiana » (Libero).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’agression des supporters de foot israéliens à Amsterdam, l’immigration avec l’arrivée du navire « Libra » en Albanie avec 8 migrants à bord, et la grève des transports.
Sur X le hashtag #Amsterdam au sujet de l’agression des supporters de foot israéliens cette nuit à Amsterdam, #Trump au sujet des élections américaines et #Raimo au sujet de la suspension du professeur Christian Raimo de l’enseignement après avoir tenu des propos offensants contre le Ministre de l’Education Giuseppe Valditara, font tendance.
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages aux félicitations de V. Poutine pour l’élection de D. Trump. Corriere : « Jamais le président russe ne s’était exprimé de manière aussi chaleureuse sur un leader occidental. Il a aussi lancé une critique contre l’OTAN, qui, pour beaucoup, semblait être un message clair adressé à Trump, avec une sorte de définition d'un terrain d'intérêt commun. « L'OTAN a perdu sa raison d'être avec la fin de l'Union soviétique : même les États-Unis la considèrent désormais comme une organisation de second rang ». Stampa « Le dictateur russe va bien au-delà d'un geste de politesse formelle et abandonne également ses tons froids habituels en tant qu'accusateur. Moscou insiste sur une Ukraine qui doit rester neutre car sinon ‘’elle restera une arme dans des mains hostiles’’. Il faudra voir ensuite comment le « plan de Poutine » coïncide avec la « paix de Trump ». Car le diable se cache dans les détails. Entre le « gel » du conflit le long de la ligne du front et une refonte des frontières à la suite d’une occupation militaire, il y a une belle différence. »
La presse propose aussi des portraits d’Elon Musk et ses rapports avec Giorgia Meloni : Messaggero : « Meloni appelle Musk. C’est la présidente du Conseil qui le fait savoir avec un post sur X où elle se dit convaincue que, s'agissant de Musk, « son engagement et sa vision » peuvent être « un atout important pour les États-Unis et l'Italie, dans un esprit de collaboration visant à relever les défis futurs ». Ce sont des mots qui semblent renforcer l'étroite collaboration déjà annoncée et consolider un lien qui sera utile à Meloni pour se connecter en permanence sur les fréquences du nouveau locataire du Bureau ovale lorsqu'il s'agira de mettre la table pour définir les nouveaux rapports de force avec une Europe qui, au-delà de la majorité qui a soutenu la réélection d'Ursula von der Leyen, penche inexorablement à droite ». Stampa : « Musk mise sur Meloni, à en croire aux déclarations de son représentant italien de X, Andrea Stroppa ‘’l’Italie peut et doit se frayer un chemin pour jouer un rôle de protagoniste dans les secteurs d’avenir’’ et devenir le partenaire européen privilégié’’. Des mots clairs, qui se prêtent toutefois à une double lecture. La politique est présente mais reste en arrière-plan. Ces derniers mois, des négociations ont eu lieu entre le gouvernement et Tesla pour la production de camions et de camionnettes électriques en Italie. Il y a aussi l'espoir concret du gouvernement que l'accord avec Starlink, la constellation de satellites de SpaceX pour fournir des services internet à haut débit dans les zones mal desservies par d'autres réseaux, sera bientôt conclu. Un contrat qui s'est retrouvé au centre d'une enquête de corruption dans laquelle le nom de Stroppa lui-même est apparu. » Repubblica : « malgré la présidente du Conseil, en parlant avec ses collaborateurs en privé, insiste sur le fait que les rapports avec Musk ‘’ne doit pas être confondu’’ avec les nouveaux équilibres de Washington, il est évident que le canal direct avec le propriétaire de X soit une grande aide. Cela servira à renouer les liens avec le tycoon ».
La crainte sur les retombées en Italie de nouveaux droits commerciaux imposés par l’Administration Trump est aussi largement commentée : Stampa : « des sources gouvernementales expliquent que l'Italie, notamment sur les politiques commerciales, les redoutables droits de douane, serait prête à ouvrir des négociations bilatérales avec Washington. Ces scénarios sont encore prématurés, car l'imprévisibilité de Trump ne permet pas de faire des bonds en avant ». Foglio « l’appel des industriels du Nord qui invitent Meloni à s’activer ‘’pour une Europe plus forte’’ car le projet de Trump pourrait ‘’mettre encore plus à mal la compétitivité des entreprises’’. Le président de Confindustria Veneto, Carraro, s’interroge ‘’mais les personnalités politiques qui exultent pour la victoire de Trump comprennent-elles dans quel pétrin on risque de tomber ?’’ »
La presse italienne revient sur le sujet des dépenses militaires sur fond de finalisation de la loi de finances. Stampa « C’est le bras-de-fer au sein du gouvernement sur les dépenses sur l’armement : hier le ministre Giorgetti (Ligue) a démenti son collègue de la Défense Crosetto (Frères d’Italie) en affirmant que l’objectif des 2% du PIB pour les dépenses militaires était ‘’ambitieux et peu compatible avec les contraintes budgétaires européennes’’ ». Repubblica : « Le jour où le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, exhorte les pays de l'Alliance atlantique à « investir bien plus que 2 % », M. Giorgetti peut assurer « une augmentation des investissements » mais en même temps, il doit tenir compte du fait que l'objectif d’atteindre le 2% est hors de portée ». Sole 24 Ore : « M. Crosetto a déclaré qu'il considérait comme positive « l'ouverture du nouveau commissaire européen à la défense (Andrius Kubilius, ndlr) sur l'exclusion des dépenses militaires du Pacte de stabilité, un élément à ne pas sous-estimer, qui doit être soutenu par une proposition claire ». Il s'agit d'un élément à ne pas sous-estimer, qui doit être soutenu par une proposition claire », a-t-il déclaré, “la question n'est pas seulement d'exclure les dépenses de défense du Pacte de stabilité, et donc de les soustraire à la concurrence qu'elles ont actuellement avec les règles en vigueur” ‘’mais aussi d’identifier les modalités pour les soutenir’’ ».
La réunion de la Communauté politique européenne à Budapest est largement citée : Corriere : « Meloni invite ses collègues au dialogue avec l’administration Trump et à ne pas ériger de murs préventifs. La priorité demeure l’autonomie stratégique et la géopolitique européenne. Elle soutient ainsi le rapport de M. Draghi, notamment sur la transition écologique avec des financements publics sans lesquels il y aurait des retombées négatives sur les citoyens ». Stampa : (M. Sorgi) « Meloni est la dirigeante européenne qui est actuellement dans une position privilégiée. Cela est vrai par rapport à Scholz, qui est en pleine crise gouvernementale. Quant à Macron, il s’est immédiatement activé pour un contact avec le nouveau président américain, comme il l’avait fait huit ans plus tôt. Toutefois, il n’est plus dans la même situation et pourrait subir une nouvelle saison de contestations contre la politique de rigueur du ministre Barnier ». Sole 24 Ore : « L’UE se réunit et se confronte sur l’ère Trump et à cette occasion Macron secoue l’Europe ». Repubblica « D’une part, il y a les souverainistes, avec Orban qui défie l’Europe ‘’les choses ont changé’’ en s’assumant un rôle de « porte-parole » de la Maison Blanche, d’autre part les européistes dirigés par le président français Macron. C’est lui qui en premier a prévenu sur les risques du retour de Trump. Or, les propos de Macron n’ont fait effet que sur une partie des présents. Plusieurs ont commencé la course pour se rapprocher du nouveau président des États-Unis ».
Budapest
La candidature de Raffaele Fitto (Frères d’Italie) à la vice-présidence exécutive de la Commission fait l’objet de quelques articles : Corriere : « le mur des socialistes français qui s’oppose à la candidature de Fitto » : « les signaux de la part des socialistes au Parlement européen de l’impossibilité de soutenir Fitto comme vice-président exécutif continuent. Le dirigeant socialiste français Glucksmann rappelle que les Conservateurs ne font pas partie de l’alliance soutenant von der Leyen. Par ailleurs, la candidature de l’Italien demeure indigeste aussi pour les libéraux. Hier la présidente de Renew, Valérie Hayer, a écrit à von der Leyen l’invitant à ‘’rester fidèle à la coalition qui l’a soutenue pour un second mandat’’ et que ‘’nous n’accepterons aucune trahison’’. En revanche, Fitto peut compter sur le soutien du PPE, qui tentera de le faire élire dès le premier tour de vote. La partie n’est pas simple. Tout dépendra aussi des socialistes espagnols, qui ne veulent pas mettre en danger la candidature de Ribera. » Repubblica : « Les doutes du PSE ont été confirmés hier par le dirigeant des socialistes français. En réalité, le groupe mise plus à modifier le portefeuille de Fitto qu’à torpiller sa candidature. Sur ce point, la délégation française est la plus dure à cause des rapports entre Meloni et Marine Le Pen. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders dénonce la traque aux juifs, par des musulmans, à Amsterdam.
Pays-Bas et Israël. Le dirigeant du PVV Geert Wilders dénonce la traque aux juifs, par des musulmans, qui a eu lieu après une rencontre de football entre l'Ajax et le Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam.
13:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU/CSU craint que des motions ou des propositions de loi soient acceptées avec les voix de l'AfD.
Allemagne. Par crainte que celles-ci soient acceptées en obtenant une majorité grâce aux voix des députés du parti patriotique AfD, les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-chrétiens de la CSU ne souhaitent plus soumettre, jusqu'aux élections législatives, de motions ou de propositions de loi au sein de la Chambre des députés.
[Les libéraux du FDP, qui sont désormais hors du gouvernement, pourraient voter avec la CDU/CSU + AfD.]
13:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2024
"Ils ne l'ont pas vu revenir."
Italie. Revue de presse.
Toutes les Unes sont consacrées aux élections américaines et à la victoire de Donald Trump « L'Amérique de Trump » (Corriere della Sera), « « Je suis de retour » » (Repubblica), « Amérique, il est revenu » (Stampa), « Ils ne l'ont pas vu revenir » (Il Fatto), « Trump : « je mettrai fin aux guerres » » (Il Messaggero), « En avant le peuple ! » (Il Tempo), « Trump bis : « ce sera l'âge d'or ». Wall Street s'envole, les obligations baissent » (Sole 24 Ore).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’appel téléphonique entre G. Meloni et D. Trump et la crise du gouvernement Scholz avec l’éviction du ministre Lindner.
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la victoire de Donald Trump avec plusieurs articles au sujet des retombées en Italie. Corriere « au Palais Chigi on imagine Meloni pouvoir jouer le rôle de « pont » entre la Maison Blanche et Bruxelles, puisque le moteur franco-allemand serait en panne et que l’Italie serait aujourd’hui plus forte ». C’est pourquoi Giorgia Meloni a dit, hier, aux siens ‘’avec un gouvernement conservateur en Amérique, c’est pour nous une occasion magnifique’’ ». Stampa : « Le gouvernement italien de centre-droit est certainement bien placé pour ouvrir un canal de communication avec le vainqueur de l'élection. Cela grâce aussi à la prudence dont a fait preuve Meloni pendant la campagne électorale, en évitant notamment de participer aux deux derniers dîners avec M. Biden. Cela lui sera utile ». Sole 24 Ore : (B. Fiammeri) « Le communiqué publié tard dans la soirée par le Palais Chigi, au sujet de l’appel téléphonique entre Trump et Meloni, conclut en déclarant que les deux dirigeants resteront « en contact étroit ». Ce passage signale le nouveau rôle que le la Présidente du Conseil italien est prête à jouer. Meloni utilise un langage institutionnel en sachant qu'un jeu complètement nouveau a commencé pour elle aussi. Les États-Unis se tournent vers la droite et Meloni, qui est la leader de la droite en Italie, devrait en théorie porter un toast au retour du Tycoon à la Maison Blanche. C'est probablement le cas. Mais pour l'Italie, pays exportateur par excellence après l'Allemagne, un choix protectionniste de la part des Etats-Unis pourrait s'avérer fatal. ». Il Tempo « l’entente avec Elon Musk représente le joker de Meloni. Elle est donc en une position privilégiée. Musk a construit une alliance inoxydable avec le gouvernement italien : d’abord la participation au meeting annuel de Fratelli d’Italia, en décembre dernier, puis la remise du prix Global Citizen Award 2024 directement à Meloni. Il est clair que l’amitié avec le patron de Tesla et de X a été un choix stratégique par la présidente du Conseil afin aussi de cultiver sa relation avec Trump. Les conditions sont réunies pour que Meloni devienne un « pont » entre Trump et l’Europe ». Foglio : (S. Canettieri) « Meloni se veut optimiste sur le fait qu’une synthèse sera trouvée avec Trump mais les déclarations de Salvini sur les armes à l’Ukraine l’inquiète et le secrétaire d’Etat Mantovano a tenu à souligner que ‘’rien ne changeait’’ à la ligne prise par le gouvernement italien. Corriere : (M. Franco) « Salvini souligne le succès d’un pari risqué et, de manière implicite, il revendique une primauté dans son rôle de partisan de Trump que personne ne peut lui ôter, Meloni non plus. Les félicitations de Conte (M5S) sont le signe d’un repositionnement en cours également au sein des oppositions. Les vrais problèmes seront pour le centre-gauche, où le seul qui peut se vanter (et peut-être récupérer) une relation avec Trump est Giuseppe Conte ». Corriere : « Dans la majorité comme dans les oppositions, les prises de distance ont commencé. Si Meloni souligne « l’amitié historique entre l’Italie et les Etats-Unis, Matteo Salvini souligne lui la première rupture possible avec le passé : Trump portera la paix, l’envoi d’autres paquets d’armes à l’Ukraine ne seront pas nécessaire’’. A gauche, Schlein (PD) met en avant ‘’les effets d’une nouvelle politique protectionniste’’, le M5S est plus prudent : Conte salue la victoire de Trump mais au sein du parti les avis sont partagés ».
L’appel téléphonique entre E. Macron et O. Scholz est aussi cité par certains quotidiens. Stampa (M. Bresolin) : « en vue d’une possible guerre commerciale, les gouvernements européens doivent restés unis. Lors d’un entretien téléphonique, Macron et Scholz ont immédiatement lancé un appel à l’unité des collègues européens, demandant une ‘’coordination plus étroite’’ et avertissant ceux pouvant être tentés de l’illusion d’entamer des relations exclusives avec la Maison Blanche. La France et l’Allemagne demeurent les pistons du moteur européen. Meloni a été exclue de cette initiative, c’est une procédure consolidée qui voit Paris et Berlin bouger en symbiose quand il faut pousser l’UE à agir dans une direction précise. Cette exclusion peut aussi être vue comme la crainte que l’Italie de Meloni puisse figurer parmi ces pays tentés de gérer des relations exclusives avec Trump ». Sole 24 Ore (B. Romano) : « Choqués, et souvent faibles, les chefs d'État et de gouvernement de l'UE se réunissent entre aujourd'hui et demain ici à Budapest lors d'un sommet informel très attendu, au lendemain d'un vote américain retentissant qui a ramené Donald Trump à la Maison-Blanche. Longtemps à la peine pour trouver des positions communes, Paris et Berlin ont néanmoins affiché un front uni hier. Certains dirigeants européens - comme le Premier ministre polonais Donald Tusk ou la présidente du Conseil italienne Giorgia Meloni - se sont exprimés sous X en mettant l'accent sur les relations bilatérales plutôt qu'européennes ».
La Stampa: ‘’Les trajets vers l’Albanie reprennent mais le navire est presque vide, avec seulement 8 réfugiés à bord’’. ‘’Huit hommes originaires de pays considérés comme ‘sûrs’ se trouvaient à bord du Libra, un nouveau coup dur pour les ambitions du gouvernement de Giorgia Meloni de faire des centres en Albanie le fleuron de la politique migratoire italienne’’. ‘’Le bilan est pour l’instant assez médiocre et le trajet d’il y a trois semaines a été un échec total lorsque les 16 migrants ont finalement été ramenés en Italie’’. ‘’L’opposition dénonce l’absurdité des opérations soulignant le fait que le nombre des migrants transportés est insignifiant par rapport aux flux migratoires en Méditerranée’’. ‘’Après vérification, les migrants remplissant les critères pour être emmenés dans les centres en Albanie sont très peu nombreux’’. Le ministre de l’Intérieur italien souligne que la rigueur des contrôles sert au bon rapatriement des personnes et qu’il y a bien un effet dissuasif. Les associations de défense des droits soulignent les problèmes d’ordre juridique et notamment le fait que les personnes secourues en mer ne peuvent pas être retenues très longtemps sur les navires sans être amenées vers un port sûr’’. Le Corriere della Sera ajoute que ‘’les juges de Palerme se sont à nouveau opposés à ces opérations’’. ‘’Le ministre italien de la Justice, Carlo Nordio appelle les magistrats à ‘faire un pas en arrière’ et dénonce un débordement au-delà de leurs fonctions’’. ‘’Des tensions entre le gouvernement et le pouvoir judiciaire émergent également suite à la rencontre entre la Présidente du Conseil et le vice-président du Conseil national de la magistrature (CSM), Fabio Pinelli, les magistrats exigeant de connaitre l’objet de la rencontre au nom de la transparence et de la séparation des pouvoirs’’. ‘’Un conflit qui dure, sur fond de réforme sur la séparation des carrières’’.
Corriere della Sera, Antonio Tajani (Forza Italia), vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères : « ‘’Trump est un ami fiable de l’Italie, et les italo-américains sont un lien puissant entre notre pays et le nouveau Président. Je suis sûr que le gouvernement italien et l’Administration américaine travailleront bien ensemble pour protéger nos peuples. Rien ne changera, nos rapports sont tellement forts et profonds, rien ne pourrait les faiblir’’. ‘’Il est clair que Trump a relevé son défi avec des messages promettant des changements radicaux. Le premier qu'il aimerait construire n'est pas idéologique ou purement politique, mais dans les relations commerciales avec des pays comme la Chine, et aussi avec des alliés comme les pays de l'UE’’. ‘’Concernant les droits de douane, nous devrions éviter un bras-de-fer, en dialoguant et en négociant. En 2023, les échanges commerciaux entre l'UE et les États-Unis s'élevaient à près de 850 milliards d'euros, avec une balance commerciale en faveur de l'Europe de 156 milliards d'euros. À elle seule, l'Italie affichait un solde positif de 40 milliards d'euros en 2023, les États-Unis étant notre deuxième marché après l'Allemagne. L’export représente l’oxygène pour l’Italie. Trump a toujours montré une bienveillance à l’encontre de l’Italie. Dans le passé, Trump a déjà fait des choix différents pour nous, par rapports à d’autres pays’’. ‘’Il faut créer un pôle européen de l’OTAN. J'ai l'intention de travailler immédiatement avec la nouvelle administration pour discuter, bien sûr, des relations commerciales et économiques, en plus des relations transatlantiques’’. »
Libero, Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre des transports : « Je suis très content car c’est une très bonne nouvelle pour l’Italie comme pour l’Europe. Trump est déterminé sur un sujet fondamental, celui de la paix. Avec l’administration Biden, nous avons assisté à un empirement des conflits mondiaux, y compris aux portes de l’Europe. Trump est un homme pragmatique et sur plusieurs dossiers il parle notre propre langue. En Europe, la Ligue est prête à être de plus en plus décisive pour contrer certaines folies comme celles des éco-extrémistes. Concernant l’OTAN, nous évaluerons une fois que nous aurons lu la proposition de modification. Une chose est sûre, l’OTAN doit être un instrument de protection et de défense et pas un acteur qui envenime les rapports et les conflits. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht appelle à un vote de confiance immédiat envers le gouvernement.
Allemagne. Alors que le chancelier social-démocrate Olaf Scholz (SPD) désire affronter le vote de confiance à la Chambre des députés en janvier 2025, la figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht appelle à un vote immédiat.
11:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD estime que la chute du gouvernement allemand est une libération.
Allemagne. Le chancelier social-démocrate (SPD) Olaf Scholz a décidé de limoger le ministre libéral (FDP) des Finances Christian Lindner.
Les coprésidents de l'AfD : "La fin du gouvernement est une libération pour notre pays !"
01:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2024
Saxe-Anhalt : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30% et la gauche anti-immigration BSW à 16 %.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30% et la gauche anti-immigration BSW à 16 % pour les élections pour le Parlement de Saxe-Anhalt de 2026. (Seuil électoral à 5 %)
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : nationalistes
Die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
La répartition des sièges :
Les démocrates-chrétiens de la CDU seraient tenus de choisir de gouverner la Saxe-Anhalt, soit avec les nationalistes de l'AfD, soit avec la gauche-anti-immigration BSW.
noir : CDU
bleu : AfD
lila : BSW
rouge : SPD
16:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
En Saxe, les négociations entre la CDU, le SPD et le BSW ont échoué.
En Saxe, les négociations entre les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-démocrates du SPD et le parti de gauche anti-immigration BSW en vue de former un gouvernement ont échoué.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/05/le-...)
15:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Rencontre entre Giorgia Meloni et le Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature."
Italie. Revue de presse.
En Une ce matin : les élections américaines « Révolution américaine » (Stampa), « L'Amérique contestée » (Repubblica), « Défi jusqu'au dernier vote » (Corriere della Sera), « Les États-Unis sur un fil » (Messaggero), « C'était l'Amérique » (Domani). Parmi les autres sujets abordés en Une, le Moyen-Orient, avec notamment le remplacement du Ministre de la défense israélien par le Ministre des affaires étrangères (Repubblica, Fatto, Messaggero, Sole) et les migrations, avec la rencontre entre Giorgia Meloni et le Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature (Corriere, Stampa, Giornale).
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages aux élections américaines. Corriere : « Encore une fois, les candidats ont adopté leur stratégie électorale pour l’Amérique qui change : Trump a tout misé sur les hommes et les sudaméricains ; Harris sur les femmes ». Toujours le Corriere dresse le portrait du candidat à la vice-présidence J.D. Vance « le successeur qui prépare l’avenir du « America First » : sa lutte contre la dénatalité et son approche sur l’immigration qui serait, selon lui, en train de dévaster la cohésion sociale ». Stampa : « c’est la campagne électorale la plus brutale depuis toujours, le 5 novembre n’est plus une fête mais un jour d’angoisse, de tensions et de confrontation violente. Le duel a eu lieu aussi sur les réseaux sociaux, Trump déversant des insultes et Harris lançant l’alerte pour la démocratie ». Sole 24 Ore « les urnes sont le reflet du clivage vertical d’un pays, ce qui n’aide pas le travail des instituts de sondage » Foglio : « le convive de pierre de ces élections est la dette publique américaine ; les deux candidats promettent d’augmenter le déficit pour réaliser leur programme mais cette dépense sera énorme et dépasserait même le budget consacré à la défense ». Concernant le prisme de la politique étrangère, le Foglio évoque les ingérences étrangères sur les élections américaines : « la Russie, la Chine et l’Iran ont fait tout leur possible pour créer le chaos et ils continueront à le faire : car leur but est d’attaquer les démocraties dans leur moment de fragilité ». Enfin, concernant les commentaires sur les retombées politiques en Italie à signaler toujours le Foglio « Ce dont l'Italie a besoin est simple, c'est d'espérer qu'à partir d'aujourd'hui, le Trumpisme soit tenu à l'écart de notre pays. Et tous ceux qui se soucient de la liberté du monde, de la culture de l'État de droit, de l'amour des démocraties libérales et de la lutte contre le conspirationnisme devraient s'organiser, surtout à droite, pour soutenir un bouclier contre le virus trumpien dans notre pays’’. ’’ l’idée que la Ligue profitera de la victoire de Trump est une fantaisie que Salvini est en train de vendre. La dernière fois qu’il s’est rendu aux Etats-Unis pour rencontrer le Tycoon, l’équipe de Trump l’a laissé à la porte. En réalité, le dirigeant léghiste est obsédé par deux problèmes : la fin du procès Opens Arms prévu pour la fin décembre et la possibilité que Pier Silvio Berlusconi décide d’entrer en politique »
La visite à Rome du Secrétaire Général de l’Otan, Mark Rutte, est aussi largement citée. Repubblica : « Meloni répond clairement à M. Rutte « nous ne changerons pas notre ligne sur l’Ukraine, quelle que soit la personne qui entrera à la Maison Blanche ». La Présidente du Conseil s’adresse au SG de l’Otan mais le fait surtout pour que Matteo Salvini l’entende. En effet, le gouvernement travaille pour accélérer sur un dossier très délicat : celui des armements à livrer à l’Ukraine. L’idée est de le faire d’ici la fin de décembre, c’est-à-dire avant la prise de fonctions de Trump ». Corriere (M. Franco) « Cette réunion entre le Chef de l’Etat S. Mattarella, la présidente du Conseil G. Meloni et le Secrétaire Général de l’Otan M. Rutte à la veille de l’élection présidentielle américaine confirme la volonté européenne de poursuivre son soutien à l’Ukraine contre l’agression russe, quoi qu’il arrive. Reste à voir si et pendant combien encore l’unité de l’UE tiendra. Le silence de Salvini est éloquent tout comme les critiques de Frattoianni (Sinistra Verdi) sur le fait que ‘’le Palais Chigi se fait dicter l’agenda par l’Otan’’. Cela souligne un mécontentement à droite comme à gauche ». Stampa : « les craintes sur l’effet-Trump : le communiqué diffusé par le Palais Chigi insiste sur la nécessité de « renforcer le pilier européen de l’Alliance atlantique en faveur notamment d’une industrie de la défense de plus en plus innovative et compétitive, ainsi que la nécessité d’adapter l’Otan face aux nouveaux défis ». Des sources diplomatiques expliquent que, même en filigrane, il est clairement fait référence au scénario le plus pessimiste, celui qui rendrait la création d'une structure de défense autonome, non pas concurrente, mais intégrée à l'OTAN, comme un fait qui ne peut plus être reporté ». Foglio : « Malgré sa promesse faite à M. Rutte, Giorgia Meloni se retrouve face au défi impossible d’atteindre les 2% du PIB de dépenses pour la Défense. Les prévisions pour les trois prochaines années sont respectivement de 1,57% en 2025, 1,58% en 2026 et 1,61% en 2027. A moins d’une surprise dans la loi de finances qui sera prochainement adoptée… »
Les polémiques autour de la rencontre du vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), Fabio Pinelli, à la Présidence du Conseil sont encore rapportées. Sole 24 ore « La rencontre devient un sujet, des nuages sombres planent le long du trajet entre la Présidence de la République et la Présidence du Conseil, en passant par le siège du CSM ». Corriere : « Le vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature se trouve sur la sellette : 14 juges du CSM, par le biais d’une lettre conjointe, exigent que ce dernier s’explique et partage les contenus de cette réunion ‘’inhabituelle’’ surtout pour ‘’son caractère institutionnel important’’. Le Parti démocrate est très critique : Deborah Serracchiani affirme que ‘’cette rencontre s’inscrit dans la ligne d’un conflit perpétuel avec la magistrature’’. Stampa : « Meloni voulait sonder avec Pinelli le poids réel de l’aile de gauche des magistrats au sein du CSM autour de la question migratoire et du décret concernant les pays sûrs. La stupeur, voire l’irritation, du Quirinal s’explique par la nature des sujets abordés lors de cette rencontre au nom du Conseil Supérieur de la Magistrature. Pinelli n’avait reçu aucun mandat de la part du Chef de l’Etat, qui est aussi président du CSM. Bref, Pinelli serait allé au-delà de ses fonctions. Il n’était donc pas autorisé à mettre en place une ‘’collaboration entre les institutions’’, comme évoqué dans le communiqué du Palais Chigi, sans en faire part au préalable au Président Mattarella. C’est une question de protocole qui n’est pas des moindres. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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05/11/2024
Oskar Lafontaine : "Nous devons nous positionner en tant que pôle européen en bons termes avec toutes les puissances mondiales émergentes."
Allemagne. Oskar Lafontaine, le mari de la figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sarah Wagenknecht, déclare : « Nous devons nous positionner en tant que pôle européen en bons termes avec toutes les puissances mondiales émergentes. »
20:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre-président de Thuringe et le président de l'AfD de Saxe se sont rencontrés.
Allemagne. Saxe. Le ministre-président démocrate-chrétien (CDU) sortant de Saxe Michael Kretschmer et le président du parti nationaliste AfD de Saxe Jörg Urban se sont rencontrés ce jour, alors que la CDU, le SPD social-démocrate et le BSW de gauche anti-immigration négocient une coalition.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/03/sax...)
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel demande l’organisation d’élections législatives anticipées.
Allemagne. La coprésidente du parti patriotique AfD Alice Weidel demande, une nouvelle fois, l’organisation d’élections législatives anticipées.
16:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'affaire des migrants devant le conseil supérieur de la magistrature, tensions entre Mattarella et Meloni."
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin : les élections américaines « Harris-Trump, l'Amérique décide » (Corriere della Sera), « L'Amérique en jeu » (Repubblica), « Le monde suspendu à l'Amérique » (Stampa), « Jusqu'au dernier vote » (Messaggero), l'immigration « Nouveau coup d'arrêt des juges au décret sur les migrants » (Repubblica), « L'affaire des migrants devant le conseil supérieur de la magistrature, tensions entre Mattarella et Meloni » (Stampa), et la loi de finances « « Trop de coupes »: tous contre la loi de finances » (Domani).
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la veille des élections présidentielles aux Etats-Unis. Corriere : « Aujourd'hui, dans l'élection la plus disputée de l'après-guerre, les Etats-Unis mettent en jeu non seulement la Maison Blanche et le contrôle du Congrès, mais aussi une part importante de la stabilité de leurs institutions et de la crédibilité de leur démocratie. Quelle que soit l'issue du scrutin, pour autant qu'elle soit claire et incontestée, les Américains et l'Occident devront s'habituer à une superpuissance qui peine à jouer son rôle dans le monde jusqu'à présent ou qui pourrait même changer radicalement de cap. » Messaggero : « Jamais auparavant les instituts de sondage ne s'étaient mis d'accord sur un face-à-face substantiel entre les deux candidats. Un défi à relever jusqu'au dernier vote, voire jusqu'au dernier État ». Suivent des analyses sur les relations avec l’Union Européenne politique étrangère : Sole 24 Ore « une Europe, contrainte de "militariser" ses ressources économiques, finirait par priver ses citoyens d'investissements dans des domaines clés tels que l'éducation et la santé. Tout cela pour tenir la promesse trumpienne d'un protectionnisme américain.» ; et enfin les conséquences sur l’Italie Sole 24 Ore : « (avec une victoire de Trump) L'Italie, déjà épuisée par la crise économique, pourrait subir un choc direct, les droits de douane américains sur les produits européens devant encore augmenter. Ainsi, le Made in Italy, des vins aux produits de luxe, serait pénalisé, ce qui obligerait le pays à chercher d'autres marchés dans un contexte géopolitique de plus en plus difficile ». Corriere « La prudence (nécessaire) de Meloni représente une sorte de point d’équilibre entre le soutien inconditionnel de Salvini (Ligue) à Trump, le fort espoir d’Elly Schlein (PD) pour Harris et l’ambiguïté Conte (M5S) qui voit en Trump un possible tournant sur la crise humanitaire à Gaza et l’envoi d’armes en Ukraine. Pour le Palais Chigi, qui ne veut pas compromettre ‘’les liens très forts’’ avec les Etats-Unis, Trump et Harris sont interchangeables : quoiqu’il en soit, l’Italie travaillerait ‘’très bien’’ avec la Maison Blanche ». Repubblica : « Meloni ne peut pas l’avouer et elle ne le fera pas. Toutefois, dans son for intérieur, elle espère que Kamala Harris l’emporte, car une victoire de Trump galvaniserait son allié Salvini avec une poussée de l’ultra-droite. Par ailleurs, les droits commerciaux et l’augmentation des dépenses militaires imposés par une administration Trump massacreraient les caisses publiques italiennes déjà mises à mal. Prudence, donc, et silence jusqu’au résultat des élections. Tajani non plus ne se prononce pas. Il ne peut pas en tant que chef de la diplomatie, mais à l’instar de Meloni, il préfèrerait Mme Harris surtout parce qu’il est pro-européen, puisqu’il est le seul dirigeant du gouvernement à appartenir à la famille des populaires ».
La presse italienne traite de la loi de finances dont l’examen a commencé au Parlement. Repubblica « C’est une loi de finances sans âme, peu ambitieuse et pleine de coupes. Pour une fois, l’avis du patronat et des syndicats convergent. Pour le monde entrepreneurial, ce budget n’offre pas les réponses adéquates aux problèmes des entreprises et ne perçoit pas une croissance à minima. Pour le syndicat CGIL ‘’le PIB croit d’un zéro virgule et le budget n’est qu’une foire de coupes aux investissements et aux services’’ ». Sole 24 Ore : « concordat fiscal, l’opération permettra à l’Etat d’encaisser environ 1,3 milliards d’euros. 500 000 professions libérales ont adhéré au concordat. Selon le vice-ministre de l’Economie Leo, ‘’ 160 000 personnes sont passées d’un statut de fraudeurs du fisc à celui de contribuables auxquels il est possible de faire confiance. »
L’autre sujet abordé par la presse est la politique migratoire. Corriere : « Pour le tribunal de Catane, l’Egypte n’est pas un pays sûr, n’appliquant pas le dernier décret du Gouvernement. C’est là une décision prise de manière autonome, sans saisir la Cour de justice européenne car, selon le président de la section immigration M. Escher ‘’l’interprétation correcte du droit de l’UE s’impose avec une telle évidence qu'il ne laisse aucune place au doute raisonnable’’». Messaggero : « Le modèle albanais "va de l'avant avec encore plus de conviction". Pas d'arrêt, donc, "aussi parce que ce qui se passe confirme ce que nous disons depuis le début : le problème n'est pas le Mémorandum signé avec Tirana, le vrai problème est que, selon les déclarations de certains juges, les rapatriements ne seraient plus justifiés, nous devrions selon eux garder tous les immigrés clandestins en Italie. Et ce n'est pas possible", ont expliqué des sources gouvernementales ». A signaler le commentaire du Corriere (M. Franco) « il est possible que les journalistes fassent ‘’une fixette’’ comme le dit sèchement G. Meloni à la question si les centres en Albanie sont ou non un flop. Toutefois, il y a plutôt la sensation que le Palais Chigi et ses alliés ne subissent pas mais cherchent l’affrontement direct avec une magistrature encline à exagérer les raisons du "non" aux transferts avec un vocabulaire parfois teinté de considérations politiques. D'autre part, sur le plan juridique, le recours à la Cour de justice de l’Union européenne semble difficilement contestable ». Sole 24 Ore : « hier Meloni a fait savoir qu’elle a invité le vice-président du CSM (conseil supérieur de la magistrature) au Palais Chigi. Il est difficile de ne pas y voir une coïncidence, au vu des tensions en cours entre la politique et la magistrature sur la question migratoire. Cette rencontre inhabituelle, qui n’a pas été agréée avec Mattarella qui est pourtant président du Conseil Supérieur de la Magistrature, a surpris voire irrité le Quirinal, comme le laissent filtrer les sources de la Présidence de la République. »
Le coup d’envoi des auditions des candidats commissaires est également cité par certains quotidiens : Corriere « Le PPE fait pression sur les Socialistes afin d’élargir le nombre de voix en soutien de Fitto, soit les deux tiers nécessaires pour le faire élire. Les négociations sont en cours. ». Domani : « Le test de résistance pour les commissaires européens a commencé. Fitto est le plus menacé par ce vote, mais il évitera le rejet. L'attribution de la vice-présidence exécutive à un Melonien incarne en soi le glissement vers l'extrême droite, c'est donc un sujet politique. Mais l'ancien démocrate-chrétien Fitto devrait néanmoins réussir le test. Bien sûr, il y a ceux qui affirment "jamais de vice-présidence à l'extrême droite", comme le Français Raphaël Glucksmann ; mais la dirigeante des sociaux-démocrates, Iratxe García Pérez, a pour priorité l'approbation de l'autre vice-président, Ribera, un fidèle de Sanchez comme elle, et jusqu'à présent, elle a montré qu'elle n'aimait pas prendre de risque. »
Il Giornale, Edi Rama, premier ministre albanais : « Concernant le bras de fer entre le gouvernement italien et la magistrature, nous n'avons aucune responsabilité dans l'exécution de l'accord, sauf celle de donner une pleine disponibilité en accordant la juridiction italienne au territoire des deux centres. Les chiffres témoignent des efforts épuisants déployés par Mme Meloni sur de nombreux fronts. Mais à mon avis, le fait est que ce problème majeur ne peut être abordé de manière durable que si l'Europe s'unit autour d'une conception stratégique claire, qui doit répondre à la fois à la forte nécessité de contrôler la frontière commune et à la très forte demande d'enrayer le déclin démographique des pays européens. Nous devons lutter contre l'immigration illégale en combattant les trafiquants pour assurer la sécurité commune et ouvrir de larges canaux d'immigration régulière pour garantir la main-d'œuvre nécessaire à l'économie commune. »
Corriere della Sera, Tommaso Foti, chef de groupe de Fratelli d’Italia à la Chambre : « Nous savons que pour 97/98%, la loi de finances est telle qu'elle est et qu'elle ne peut être modifiée. Pour le reste, il est possible de changer ou d'améliorer quelque chose. Mais justement, nous nous donnons une limite. Le véritable test qui nous attend en tant que majorité est de rester unis, et non pas de chercher de la visibilité auprès des électeurs. Notre capital, notre chiffre d'affaires politique est de ramener un budget sérieux. Un budget qui aide les Italiens. Il ne s'agit pas de se battre pour telle ou telle catégorie spécifique. La réduction des charges salariales concerne, je vous le rappelle, 11 millions d'Italiens. »
Tommaso Foti
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/11/2024
Les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ ont décidé de gouverner ensemble le Vorarlberg.
Autriche. Vorarlberg. Les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ ont décidé de gouverner ensemble le Vorarlberg. L’ÖVP aura 5 ministres et le FPÖ 2. Un des ÖVP sera aussi gouverneur et un des FPÖ aussi vice-gouverneur.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/13/les...)
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mecklembourg–Poméranie occidentale : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28 % et la gauche anti-immigration BSW à 14 %.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28 % et la gauche anti-immigration BSW à 14 % pour les élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale de l'automne 2026.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/mecklenburg-vo...)
(seuil électoral : 5 %)
SPD : sociaux-démocrates
AfD : nationalistes
CDU : démocrates-chrétiens
Die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le parquet ne poursuivra pas Björn Höcke et Stefan Möller pour avoir publié un poème.
Allemagne. Thuringe. Le parquet d'Erfurt a refusé d'ouvrir une enquête sur les accusations d’incitation à la haine portées contre les dirigeants de l'AfD de Thuringe, Björn Höcke et Stefan Möller, par un politicien écologiste qui leur reproche d’avoir utilisé un poème de Franz Langheinrich consacré aux forets de Thuringe écrit en 1912 dans le programme de l’AfD pour les élections du 1 septembre 2024, car Franz Langheinrich avait été compromis sous le IIIe Reich.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/08/05/pla...)
16:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : le candidat nationaliste à la présidentielle George Simion donné deuxième.
Roumanie. Un sondage Sociopol donne le président du parti nationaliste AUR George Simion deuxième à 21 % derrière le candidat social-démocrate donné à 28 % et devant le candidat de centre droit donné à 16 %, pour les élections présidentielles du 24 novembre et du 8 décembre 2024.
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Etats-Unis : le monde retient son souffle."
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin : les élections américaines « Trump et Harris : derniers sondages à coup de surprises » (Corriere della Sera), « Etats-Unis : le monde retient son souffle, les derniers sondages relancent Harris (Domani), les inondations en Espagne « Rrévoltes à Valence: boue contre le roi et Sanchez agressé » (la Repubblica, il Messaggero) et la loi de finances « la loi de finances à améliorer » (il Giornale).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la cérémonie pour la Fête des forces armées et les faits divers.
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages au dernier jour de campagne électorale des élections présidentielles aux Etats-Unis. Corriere « si Trump devait remporter les élections, Meloni se proposerait comme médiatrice entre les Etats-Unis et l’Europe. » Messaggero : « pour le Made in Italy, Harris représenterait une continuité du point de vue commercial. En revanche, avec Trump, les droits commerciaux promis par ce dernier préoccupent notamment le secteur agroalimentaire (pour les vins et les fromages). Une victoire de Trump aiderait cependant l’Italie dans sa tentative d’assouplir les règles du Green Deal européen. Meloni a été attentive à conserver une certaine neutralité, persuadée que les relations ‘’très solides’’ avec Washington ne seront pas sacrifiées sur l’autel politique et que quelque soit le résultat des opportunités s’ouvriront pour l’Italie ».
La presse italienne traite encore de la loi de finances dont l’examen a commencé au Parlement. Repubblica « Forza Italia affiche son mécontentement, notamment sur la « web tax » et le concordat, et demande des modifications. La tension monte sur les amendements. Le Pd dénonce ‘’des tergiversations au grand dam des Italiens’’ ». Le Giornale propose un entretien d’Antonio Tajani, dirigeant de Forza Italia : « la loi de finances peut être améliorée, notamment sur les impôts et les retraites les plus basses. Il faut revoir les mesures « soviétiques » : il faut moins d’Etat dans l’économie. Enfin sur la « Web tax », il faut taxer les géants du secteur et pas les petites entreprises ». Domani : « le budget trahit les promesses faites, c’est un automne chaud qui s’annonce pour les enseignants avec des coupes prévues dans le personnel et sur la ‘’carte enseignant’’. »
L’autre sujet abordé par la presse est la politique migratoire. Stampa : « Le gouvernement se prépare au deuxième round du bras-de-fer sur les migrants. Le centre-droit sait que probablement, le décret adopté sur les ports sûrs ne suffira pas à surmonter les objections des juges italiens et de l’Union Européenne ». Corriere : « Hier, la Cour des comptes a ouvert une enquête préliminaire sur les deux plaintes déposées par Italia Viva et le M5S alléguant un préjudice fiscal pour le transport des 16 migrants vers l'Albanie. Le ministère public devra maintenant évaluer si le préjudice est justifié, puis décider de classer l'affaire ou d'ouvrir un dossier. » Repubblica « Vingt mille euros par migrant, par trajet. C'est ce que coûterait le nouveau bras de fer que le gouvernement Meloni a choisi de mener contre le pouvoir judiciaire, selon la plainte des ONG et des oppositions, et qui, selon toute vraisemblance, sera mis en scène dans les prochains jours. Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, répondant dans l'hémicycle à une question du sénateur d'Italia Viva Enrico Borghi, a reconnu que le déplacement du navire militaire « Libra » entraîne des dépenses supplémentaires, bien qu'à un niveau nettement inférieur à celui indiqué par les ONG et l'opposition : « Nous parlons de huit mille quatre cents euros de plus par jour » ».
Le ministère de la Culture serait encore dans la tourmente, selon une partie de la presse : Repubblica : « La « vendetta » des musées secoue le ministère. Derrière le couperet imposé par le ministre de la Culture Alessandro Giuli (Indépendant de droite) sur quatre dirigeants de musée se cacherait la volonté du Palais Chigi de rejeter en bloc les nominations voulues par l’ancien ministre démocrate Franceschini. Ce n’est pas un hasard si tous les directeurs rattrapés par cette « fatwa » ne sont pas appréciés par le Département pour la mise en valeur du patrimoine culturel (DIVA) et par sa nouvelle responsable Alfonsina Russo. »
Le coup d’envoi des auditions des candidats commissaires est également cité : Repubblica.« un examen éprouvant pour les candidats. Raffaele Fitto risque lui aussi sa candidature : les socialistes, les libéraux, les Verts et la gauche ne voteront pas en sa faveur. Toutefois, le candidat italien pourrait y parvenir avec le soutien des partis de droite, y compris l’AfD. Quoi qu’il en soit, la Commission met en jeu une partie de sa crédibilité politique et de sa centralité lors de ces rendez-vous. La possibilité du rejet de certains candidats provoquerait le report de la prise de fonctions de la nouvelle commission en janvier 2025. Cela représenterait alors un revers pour Ursula. »
Giornale, Antonio Tajani, dirigeant de Forza Italia, vice-président du Conseil et ministre des affaires étrangères : « Dans l’ensemble, la loi de finances convient, l’objectif étant la croissance économique. Il existe toutefois des parties qui, selon nous, devraient être modifiées pendant le débat au Parlement. Il faut moins d’Etat dans l’économie. Concernant la « Web tax », il faut taxer les géants du secteur et pas les petites entreprises. Il faudrait aussi augmenter les retraites les plus basses. Au sujet des élections aux Etats-Unis, l’Italie demeure un partenaire fondamental, en raison aussi de la communauté italo-américaine. Je lance un appel à la personne qui succèdera à Biden : ne pas tourner le dos à la question méditerranéenne et à l’Afrique, qui sont des dossiers très importants. Je suis persuadé que les Etats-Unis continueront à regarder à l’Europe, nous sommes l’autre facette de l’Occident.’’ »
Corriere della Sera, Luciano Portolano, Chef d’Etat-Major de la défense : « ‘’ Notre armée nécessite d’un renforcement et de revenir au centre de la stratégie nationale face à un panorama global de plus en plus incertain, instable et compétitif. Il faut miser sur la numérisation et réduire l’asymétrie technologique dans les différents corps de l’Armée. Je ne suis pas d’accord avec la proposition [de la Ligue, ndt.] de restaurer le service militaire obligatoire : il est préférable de faire une campagne de formation et de sensibilisation dans les écoles. Concernant la FINUL, les règles d’engagement ne sont plus actuelles face aux exigences actuelles sur le terrain’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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