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22/11/2024

La Finlande renforce sa politique migratoire.

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Finlande. La politique d'immigration est renforcée par des modifications apportées à la loi sur les étrangers. La protection internationale deviendra temporaire et la durée des permis sera réduite au minimum autorisé par le droit de l'UE. À l’avenir, le fait de commettre des crimes et de mettre en danger la sécurité nationale entraînera le non octroi ou la suppression du statut de protection.

Thuringe : présentation de l'accord de gouvernement.

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Allemagne. Thuringe. Les démocrates-chrétiens de la CDU, le parti de gauche anti-immigration BSW et les sociaux-démocrates du SPD ont présenté l'accord de gouvernement.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/20/thu...)

L’Église évangélique d’Allemagne centrale a pris la décision d’exclure les membres du parti nationaliste AfD de fonctions en son sein.

Allemagne. L’Église évangélique d’Allemagne centrale (EKM) a pris la décision d’exclure les membres du parti nationaliste AfD de fonctions en son sein.

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Le dirigeant de l'Office fédéral de protection de la Constitution exige une forte limitation de l'immigration.

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Allemagne. Le dirigeant de l'Office fédéral de protection de la Constitution qui persécute le parti patriotique AfD désire se présenter aux élections sur les listes démocrates-chrétiennes de la CDU et exige une forte limitation de l'immigration.

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La CDU et la CSU ont peur que leurs motions sur la migration soient votées par l'AfD.

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Allemagne. Les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU ne soumettent plus de motions à propos de la migration car ils ont peur que celles-ci soient votées par le parti patriotique AfD.

Viktor Orbán invite Benjamin Netanyahu à Budapest.

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Hongrie et Israël. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán invite Benjamin Netanyahu à Budapest, faisant ainsi de la Hongrie le premier pays déclarant publiquement vouloir ignorer le mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale.

"Fitto doit sa nomination à G. Meloni qui "n’a jamais commis d’erreur ces derniers mois" sur la Commission européenne et la réélection d’U. von der Leyen."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin se concentrent sur le mandat d'arrêt contre Netanyahu « « Il faut arrêter Netanyahu »» (Corriere della Sera), « Le défi Netanyahu « mandat d'arrêt » » (Repubblica), « « Arrêtez Netanyahu », colère d'Israël » (Stampa), « L'ONU ouvre la chasse au juif Netanyahu » (il Giornale) et les menaces de Poutine « La menace de Poutine : « « c'est une guerre mondiale » » (Repubblica), « Poutine menace: « guerre globale » » (Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les chutes de neige dans le nord de l’Italie et l’ouverture à Rome de l’exposition sur l’art contemporain.

Sur X le hashtag #codicedellastrada, au sujet des nouvelles mesures strictes pour la sécurité routière en Italie, fait encore tendance.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages au mandat d’arrêt de la CPI contre le premier ministre israélien B. Netanyahu, l’ex ministre de la défense Y. Gallant et le chef militaire du Hamas M. Deif. Repubblica : « Ce mandat d’arrêt divise la politique italienne, mais met surtout en difficulté le gouvernement Meloni et le centre-droit. G. Crosetto (Frères d'italie) dit que « si Netanyahou et Gallant venaient en Italie, nous devrions les arrêter » mais il ajoute que ce mandat d’arrêt est « une erreur ». Le ministre des affaires étrangères A. Tajani est plus prudent ‘’Nous soutenons la Cour, tout en rappelant qu’elle doit jouer un rôle juridique et non un rôle politique’’. ‘’La ligne du gouvernement est celle du ministre des Affaires étrangères’’ a fait savoir la présidence du Conseil. Une ligne qualifiée d’ « inacceptable » par le centre-gauche : « Le statut de la CPI obligent les Etats parties d’appliquer les décisions » rappelle le démocrate A. Orlando, ex-ministre de la justice. « Pd, M5S et l'Alliance des Verts et de la Gauche appellent à appliquer la sentence et à « ne pas chercher d’échappatoire » ». Enfin, La Ligue de M. Salvini définit même ce mandat d’arrêt comme ‘’un cordon islamique’’ ». Fatto quotidiano : J. Borrell : « Ce n’est pas une décision politique mais celle d’un tribunal international de justice, elle doit être respectée et appliquée par l’Europe ». Corriere : « Les Etats-membres sont divisés ». « La Hongrie et la Slovaquie ont fait savoir qu’elles n’exécuteront pas la décision. « C’est une honte » a commenté V. Orbán ».  « Londres préfère ne pas se prononcer, se limitant à souligner qu’elle « respectera l’indépendance de la CPI » ». « Joe Biden rejette les mandats d’arrêt pour les israéliens mais pas pour les leaders du Hamas et rappelle que « la CPI n’a pas d’autorité sur ces questions », les Etats-Unis et Israël n’étant pas parties au Statut de Rome ».

Certains journaux italiens se montrent favorables à la décision de la CPI. Il Sole 24 Ore : « C’est un pas important pour la justice pénale internationale qui pourrait aussi changer le soutien de plusieurs Etats à Israël ». Domani : C’est « une décision courageuse qui gêne l’Europe ». Il Fatto quotidiano : « Netanyahou n’est plus crédible ». D’autres y sont très opposés. Giornale « C’est une déclaration antisémite au nom d’une justice réinventée qui oublie les idées de démocratie et la liberté. Le droit international utilisé pour masquer la haine contre Israël ». Libero : « Les nouveaux pogroms légitimés ». Foglio : « Le mandat de la CPI distrait Israël de la seule opportunité de négociation pour arrêter la guerre au Liban. Le jour où Israël et les Etats-Unis auraient dû discuter seulement de l’unique accord pour un cessez-le-feu au Moyen-Orient, les conversations entre les fonctionnaires ont surtout dû se concentrer plutôt sur la décision de la CPI. » alors que « tout le monde veut un accord » ».

L’escalade russe en Ukraine est aussi largement mentionnée : Corriere della Sera « par le biais de missiles de longue portée et les mines anti-personnelles, Zelensky tente de freiner l’avancée russe mais le gouvernement de Kiev est déjà en train d’évaluer les territoires qu’il serait possible de « sacrifier » : le Donbass, Marioupol et la Crimée afin d’avoir en échange la garantie d’être défendu par l’Otan ou par une série de coalition de troupes occidentales ». La Stampa « En faisant davantage la guerre, la Russie et l'Ukraine se préparent à y mettre fin. Lorsqu'un armistice se profile à l'horizon dans un conflit, les parties redoublent les efforts militaires pour obtenir la meilleure position sur le terrain. À partir de là, ils commenceront à négocier. C'est ce que font les Russes et les Ukrainiens, les premiers à l'attaque, les autres à la défense ». Messaggero : « Zelensky fait des concessions à Trump « nous obtiendrons la Crimée avec la diplomatie » : Les propos du président ukrainien à Fox News auraient été impensables il y a seulement un mois et semblent aller dans la direction de l’entourage de Trump ». Repubblica : « Vladimir Poutine ne parle pas de Troisième Guerre mondiale, mais il n'en a pas besoin, la menace est là, même s'il utilise le langage établi des euphémismes ». Fatto Quotidiano : « le nouveau missile balistique de moyenne portée s'écrase sur l'Ukraine : l'Oreshnik, dépourvu d'ogive nucléaire, a frappé le complexe militaro-industriel près de Dniepro. Le feu qu'il laisse dans les décombres est apocalyptique. Et les mots utilisés par Poutine à la télévision, dans un discours que personne n'attendait, le sont tout autant ». Foglio « Poutine n’a pas encore lancé de missiles pouvant franchir la « ligne rouge » mais aimerait le faire croire. C’est ce qu’il peut faire pendant cette période d’entre deux et il tente de comprendre s’il pourra le faire aussi une fois Trump ayant pris ses fonctions ».

Commission européenne / Nomination de Raffaele Fitto. Corriere della Sera : « ’La Présidente du Conseil a joué un rôle important dans la nomination de R. Fitto, de même que le réseau autour de la Présidence de la République italienne, permettant de décrocher un succès dans la bataille pour Fitto ». ‘’Le trio Meloni, Mattarella, Fitto est derrière le succès de la mission italienne à Bruxelles’’. ‘’R. Fitto, une fois officiellement nommé par le Parlement européen, s’est empressé de téléphoner à ‘Giorgia’ et au président de la République, auquel il est lié par la culture de la Démocratie chrétienne transmise par son père’’. ‘’Fitto doit sa nomination à G. Meloni qui ‘’n’a jamais commis d’erreur ces derniers mois’’ sur la Commission européenne et la réélection d’U. von der Leyen’’. ‘’En réalité, avec cette opération en Europe, la Présidente du Conseil s’impose comme une référence auprès du pan de l’opinion italienne restée proche de la démocratie chrétienne’’. ‘’Le ministre actuellement en charge de l’Europe présentera sa démission à la fin du mois et ira à Bruxelles gérer un portefeuille de 400 milliards d’euros, soit un tiers du budget total de la Commission’’. ‘’Ce ne sera pas une tâche facile vue les conditions dans lesquelles se trouve le Vieux Continent mais Fitto peut se targuer d’une relation solide avec U. von der Leyen construite au fil des ans.’ ».  Stampa : « Entre Giorgia Meloni et la Ligue, la tension monte’’. ‘’Elisabetta Belloni est en vue pour remplacer Raffaele Fitto aux Affaires européennes’’. ‘’Pour Giorgia Meloni, la nomination de Fitto à la vice-présidence exécutive de la Commission est une victoire personnelle mais plusieurs gros problèmes politiques vont se poser à elle, à commencer par le remplacement du ministre actuel, qui accumulait plus de responsabilités que quiconque’’. ‘’Notamment le Plan de relance national, qui avance lentement : à la mi-juillet l’Italie avait dépensé en moyenne 65 millions par jour, or il faudrait dépenser trois fois plus vite pour atteindre les objectifs d’ici juin 2026’’. ‘’Les compétences de Fitto pourraient être confiées à l’un des deux secrétaires de la Présidence du Conseil, G. Fazzolari ou A. Mantovano, afin de ne pas les redistribuer entre plusieurs ministres’’. ‘’La succession à Fitto est compliquée par l’affaire visant la ministre du Tourisme, D. Santanché, car si elle était contrainte de démissionner, Meloni aurait deux ministres à remplacer en accord avec le Président de la République, or elle cherche à éviter un remaniement depuis le début’’. ‘’Par ailleurs, la nomination de Fitto à Bruxelles confirme la rupture avec la Ligue au niveau européen’’. ‘’Les dirigeants de Fratelli d’Italia tentent e convaincre les autres délégations des Conservateurs de voter en faveur de von der Leyen ». Foglio : ‘’La nomination de Fitto est une bonne nouvelle pour l’Italie mais aussi un fantastique court-circuit pour les adversaires et les alliés de la Présidente du Conseil’’. ‘’Les hypocrisies des amis et des ennemis de Meloni sont mises à nu par le succès de Raffaele Fitto’’. ‘’La rhétorique de l’opposition à Giorgia Meloni est démontée par la nomination d’un de ses proches finalement tout à fait ‘présentable’ en Europe’’. ‘’Les réactions de chacun montrent bien que le rôle attribué à Fitto est finalement bien plus plus qu’une reconnaissance purement symbolique concédée à l’Italie’’. ‘’C’est aussi un court-circuit pour l’allié Matteo Salvini qui ne peut pas ne pas voir que le succès du gouvernement dont il fait pourtant partie marque une défaite pour sa propre ligne politique’’. ‘’Malgré tout ce qu’il a pu dire, au final, le gouvernement dont il fait partie s’est rapproché en Europe des Socialistes et éloigné des Patriotes, notamment en matière de politique étrangère’’. ‘’C’est symptomatique de la tentative de Giorgia Meloni de se synchroniser sur le mainstream européen sur les grands enjeux, transformant l’Europe non pas en un ennemi à combattre mais en un allié à préserver.’’ 

Les travaux parlementaires sur la loi de finances sont cités. Stampa : « le dirigeant de Forza Italia, A. Tajani, fait savoir qu’une réunion avec les alliés de majorité se tiendra prochainement afin de trouver un accord sur la fiscalité et les retraites. L’espoir que le report du concordat fiscal puisse permettre d’autres recettes et donc des couvertures plus importantes. Entretemps on assiste à un enlisement sur les amendements au Sénat. Le point à résoudre est celui de la redevance RAI bras-de-fer entre FI et la Ligue, cette dernière demandant de la baisser à 70€ au lieu de 90€. Cela aurait un cout d’environ 400 millions. Si la Ligue devait être contentée, Forza Italia espère alors obtenir un feu vert sur le bouclier pénal concernant les catégories n’ayant pas versé la TVA. Entretemps, le ministère de l’Economie se dit confiant sur l’objectif d’un PIB à 1%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/11/2024

"Pour les clandestins, la régularisation massive. Pour les habitants de Valence, l'abandon."

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Espagne.

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"Pour les clandestins, la régularisation massive. Pour les habitants de Valence, l'abandon."

L'AfD n'a toujours pas de vice-président au Parlement de Hesse.

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Allemagne. Hesse. Les autres partis ont refusé d’élire Anna Nguyen du parti patriotique AfD au poste de vice-président du Parlement de Hesse, alors que ce parti a droit depuis un an à ce poste. L’AfD est le seul parti qui n’a pas de vice-président de cette assemblée.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/19/l-a...)

"Meloni, victoire à l'UE : Fitto est un des nouveaux vice-présidents."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin se concentrent sur la guerre en Ukraine « Russie-Etats-Unis : la tension monte » (Corriere della Sera), « Ukraine, l'horreur des mines anti personnelles » (Stampa) et à la nomination des commissaires européens « Naissance d'Ursula bis et Fitto (Frères d’Italie) gagne » (Il Messaggero), « Europe, la voie est libre pour Fitto » (Repubblica), « Meloni, victoire à l'UE : Fitto est un des nouveaux vice-présidents » (Il Giornale).

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Raffaele Fitto et Giorgia Meloni

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la grève nationale des médecins et des infirmiers contre la loi de finances, la COP29 à Bakou et la victoire de l’équipe féminine italienne de tennis en BJK Cup.

Sur X le hashtag #CodicedellaStrada, au sujet des nouvelles mesures strictes pour la sécurité routière en Italie et le hashtag #Fitto au sujet de la nomination de Raffaele Fitto au poste de vice-président exécutif de la Commission européenne, font tendance.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à l’accord trouvé hier sur les nominations des commissaires européensCorriere della Sera « Le PSE était divisé sur le candidat italien. C’est le PD qui a fait pression pour arriver à une entente. C’est une entente qui, de fait, ouvre la voie à la coopération avec le groupe des Conservateurs de Meloni. C’est la victoire de la ligne tenue par le PPE de M. Weber, en défense d’un rôle de premier plan pour l’Italie ». Stampa « l’entente a été trouvée hier à la dernière minute entre les populaires, les socialistes et les libéraux, malgré l’obstructionnisme des Espagnols lié au drame des inondations de Valence. Les socialistes ont dû avaler une pilule amère car ils ont dû accepter un accord où ils n’obtiennent rien en échange. Les plus déçus sont les Verts, qui ont contribué à l’élection de von der Leyen en juillet dernier, et qui se retrouvent exclus du pacte conclu hier ». Sole 24 Ore « l’entente était une voie forcée pour l’Europe. Toutefois, la commission Ursula 2 pourrait se révéler un calvaire, prisonnière d’une vérification quotidienne de sa solidité et des fils politiques qui la soutiennent. Ursula a des marges de manœuvre réduites dans un parlement fortement politisé. Pendant ce quinquennat décisif pour l’avenir de l’Europe, nous constatons une commission instable poussée à faire comme Pénélope : défaire pendant la nuit ce qu’elle a tissé le jour car, que l’on veuille ou non, la réalité économique et les Chinois poussent l’Europe à droite. ». Foglio, D. Carretta : « Si Fitto et Ribera seront confirmés, la majorité Ursula risque de devenir très différente : plus à droite et plus instable. Les Verts et une partie des socialistes sort, alors qu’une partie des Conservateurs entre dans la majorité. C’est la conséquence du pacte entre Weber du PPE, Garcia Perez pour les socialistes et Valérie Hayer pour les libéraux ». Messaggero « Après une négociation marquée par l'attente, par l’action de persuasion bipartisane de Sergio Mattarella, de Romano Prodi et de Mario Monti, la présidente du Conseil a reçu le feu vert de Raffaele Fitto à la vice-présidence de la Commission européenne. « Une victoire pour tous les Italiens », s'est réjouie Meloni dans un communiqué envoyé depuis Buenos Aires, “cette indication confirme la nouvelle centralité de l'Italie dans la sphère européenne”. Repubblica « Meloni peut remercier et savourer une victoire que la faida inutile entre les populaires et les socialistes lui ont offert sans qu’elle ait à faire quoi de ce soit. Nous avons assisté à une mini-crise explosée sans de véritables motivations alors qu’à l’Est il y a Poutine avec sa menace atomique et qu’à l’Ouest il y a Trump menaçant une guerre commerciale contre l’UE. »

Les menaces nucléaires de V. Poutine font encore l’objet de plusieurs articles. Sole 24 Ore : « le ministre A. Tajani (Forza Italia) justifie les décisions de Washington « face à la nouvelle agressivité russe », et annonce que l’Italie est favorable à une conférence pour la paix permettant aux parties de se réunir et incluant aussi la Chine, le Brésil et l’Inde : ces pays amis pourraient convaincre la Russie à changer d’attitude. L’Italie continue ainsi à soutenir Kiev et le forum économique Italie-Ukraine ‘’témoigne du fort intérêt des deux pays à collaborer’’ et anticipera la conférence pour la reconstruction de l’Ukraine qui se tiendra à Rome les 10 et 11 juillet 2025 ». Foglio « au-delà de la doctrine, les vraies menaces de Poutine concernent les Ukrainiens, qui s’attendent à de très fortes frappes. A en croire les quotidiens russes, les rétorsions pourraient se faire ailleurs, dans la Mer Rouge, par le biais des Houthis. Selon les Etats-Unis, les Houthis deviennent de plus en plus puissants et précis grâce aussi à l'aide de Moscou, dont les navires ne sont pas touchés, mais qui, en retour, selon les renseignements américains, fournit des données de suivi des navires d'autres pays et pourrait donner ses armes ». Stampa « le tsar se trouve devant une tempête parfaite : les armes américaines menacent ses usines, l’économie est en berne : s’il ne réagit pas, il se trouvera dans une position d’infériorité en vue du 20 janvier, s’il le fait, il risque de mettre en danger la possibilité d’un accord. La réponse de l’Occident à la nouvelle doctrine nucléaire de Poutine a fait comprendre qu’il ne s’agit que d’un bluff ». Stampa « La fourniture de mine anti-personnelles représente la dernière stratégie de l’administration Biden pour renforcer l’effort militaire de Kiev avant le retour de Trump. Cela malgré les efforts de la communauté internationale pour interdire ces armes ayant causé des milliers de victimes collatérales. Les Etats-Unis et la Russie n’ont jamais signé les conventions internationales. »

La rencontre entre Giorgia Meloni et Javier Milei est au centre de l’attention de la presse italienneIl Messaggero décrit « une réunion bilatérale dense à la Casa Rosada au cours de laquelle s’est développé le « potentiel énorme » qui mènera à un plan d’action quinquennal entre les deux pays » avec « 3 lignes directrices : une liée à des choix politiques communs qui font de l’Argentine le « point de référence » italien en Amérique latine ; une seconde liée à la lutte contre le crime organisé ; la dernière à caractère économique et commercial ». « Une collaboration qui pourrait aller bien au-delà ». Messaggero : « À table, Milei a finalement parlé à Meloni de son projet plus ambitieux : une Ligue mondiale des Nations conservatrices ». « La victoire de Donald Trump lui a permis d’accélérer sur son projet d’un groupe de pays dont les Etats-Unis, l’Italie et l’Argentine représenteraient le noyau dur, unis dans la bataille culturelle pour l’identité nationale, la propriété privée et le libéralisme économique. L’intention est celle d’imiter la Société des Nations et de créer une organisation intergouvernementale avec l’intention de promouvoir la signature de traités de libre-échange et la coopération militaire ». Messaggero : « Pour l’instant, Meloni ne se positionne pas et elle le fait pour au moins deux raison. D’abord parce que selon Milei, la quatrième jambe de l’alliance serait Netanyahou. Ensuite, elle attend l’investiture à la Maison Blanche de Trump et surtout la définition de ses positions. Le projet peut fonctionner s’il est utile à protéger l’Italie et toute l’Europe ». « Meloni a l’intention de jouer un rôle modéré en servant de pont entre les continents, sans que cela ne lui retombe dessus dans d’autres instances internationales ». Repubblica : « Des sourires, des tapes sur l’épaule, des blagues au creux de l’oreille. Et promesses d’un futur radieux pour la droite mondiale ». Repubblica : « Milei : “L’Italie et l'Argentine sont unies dans la lutte contre le virus de l'idéologie woke. Une alliance de nations libres contre la tyrannie et la misère”. Et Meloni, tout en votant avec les populaires à Bruxelles : “Nous nous battons pour défendre l'identité de l'Occident, la liberté et la souveraineté” ». Il Giornale : « Une harmonie non seulement politique mais aussi humaine ».

Immigration Repubblica : ‘’Premier feu vert à l’amendement ‘Musk’ sur le transfert des migrants, les tribunaux se voient retirer leurs compétences en la matière’’. ‘’Pas même les protestations des 26 présidents des Cours d’appel qui croulent déjà sous le travail n’ont fait changer le gouvernement d’avis’’. ‘’Tard dans la soirée d’hier, la commission Affaires institutionnelles de la Chambre a approuvé la modification du décret flux-pays sûrs, retirant leurs compétences aux sections immigration des tribunaux’’. ‘’ ‘L’amendement Musk est une page sombre pour le Parlement’ dénonce le Parti démocrate dans un climat de tension qui persistent depuis plusieurs semaines, notamment avec les juges attaqués par le gouvernement et la majorité’’. ‘’Riccardo Magi de +Europa parle d’une ‘intervention punitive inédite’ du gouvernement contre les juges’’. ‘’Tous les amendements de l’opposition ont été rejetés, en revanche la proposition de la Ligue pour durcir les conditions du regroupement familial a été approuvée’’. ‘’La livraison de matériel et de moyens à des pays tiers pour le renforcement du contrôle des frontières et des flux migratoires sera bien couverte par le secret d’Etat, ce qui vaudra également pour le secours en mer’’. ‘’La croisade du gouvernement contre l’immigration ne s’arrête pas là : la liste des pays jugés sûrs par l’Italie a été élargie à l’Egypte en dépit de l’affaire Giulio Regeni.’’ Sole 24 Ore : ‘’Sur la question des transferts de migrants, le Conseil supérieur de la magistrature soutient d’un bloc et de façon inédite les collègues du tribunal de Bologne attaqués pour le renvoi devant la Cour européenne de Justice du décret sur les pays sûrs et le droit d’asile’’. ‘’Le gouvernement est toutefois lui aussi prêt à intervenir, avec un décret-loi durcissant le devoir de réserve des juges et dans lequel il est difficile de ne pas voir un écho aux polémiques récurrentes’’. ‘’La magistrature dénonce une volonté de faire taire les opinions légitimes qui dérangent la majorité.’’

Réforme sur l’autonomie des régions / élections régionales Corriere della Sera : ‘’La tension monte entre le leader de la Ligue et le président de région Luca Zaia (Ligue), qui se voit reprocher les faibles suffrages remportés lors des élections européennes en juin’’. ’’La colère monte au sein de la Ligue et n’est plus tellement silencieuse’’. ‘’Lors du conseil fédéral du parti, Matteo Salvini a attribué aux candidats et aux parlementaires de la circonscription la responsabilité de la défaite lors des élections régionales en Emilie-Romagne et en Ombrie ce week-end’’. ’’Pour le président de la région Vénétie, les faibles résultats sont plutôt dus à la réforme sur l’autonomie des régions dont les électeurs ne veulent pas’’. ‘’Le débat sur le troisième mandat pour les présidents de région refait surface et Salvini a pour priorité l’élection d’un membre de la Ligue à la tête de la Vénétie mais au sein du parti le moral est bas’’. ‘’L’alliance avec Forza Italia est également critiquée et Antonio Tajani continue à exprimer ses réticences quant à la réforme sur l’autonomie régionale’’. ‘’Le congrès de la Lombardie convoqué le 15 décembre est particulièrement attendu, en théorie les deux candidats en lice sont proches de Salvini mais certains tenteraient de gâcher la fête.’’

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Matteo Salvini et Luca Zaia

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/11/2024

Allemagne : les services secrets stockent des données personnelles de plus de 500.000 personnes.

Allemagne. L’Office de protection de la Constitution [les services secrets] stocke des données personnelles de plus de 500.000 personnes.

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Saxe : l'AfD et le BSW votent ensemble.

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Allemagne. Saxe. Le parti nationaliste AfD a demandé, au sein du Parlement de Saxe, l'abandon du stationnement prévu de missiles de croisière américains en Allemagne et a reçu l’aide, à la quasi-unanimité [un député BSW s’est abstenu], du parti de gauche anti-immigration BSW.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/25/par...)

Thuringe : CDU, BSW et AfD se sont mis d'accord sur un projet d'accord de coalition.

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Allemagne. Thuringe. Les démocrates-chrétiens de la CDU, le parti de gauche anti-immigration BSW et les sociaux-démocrates du SPD se sont mis d'accord sur un projet d'accord de coalition.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/15/le-...)

"La perte des régions comme la Sardaigne et l'Ombrie marque la fin du projet de la "Ligue nationale"."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées aux menaces nucléaires de Poutine « Atomiques, Poutine hausse le niveau » (Corriere della Sera), « L'arme nucléaire de Poutine » (Repubblica), « Premiers missiles américains en Russie et Poutine menace avec le nucléaire » (Messaggero) et aux attaques du Hezbollah sur les soldats de la FINUL « Bombes du Hezbollah sur les soldats italiens » (il Giornale), « Au Liban, missiles sur les soldats italiens » (Avvenire). La Stampa (journal de Turin) dédie sa une au bicentenaire du musée d'égyptologie de sa ville.

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le G20 de Rio de Janeiro, la réunion des ministres européens des affaires étrangères à Varsovie, et la grève du service sanitaire national.

Sur X, le hashtag #EmiliaRomagna, au sujet de la victoire du centre gauche aux élections régionales, fait encore tendance.

La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages aux menaces nucléaires de V. Poutine. Corriere: « le tournant de Poutine sur le nucléaire » : « avec une mise à jour de la doctrine, le seuil pour leur utilisation étant abaissé, il est maintenant plus facile pour la Russie d’utiliser les armes nucléaires. Entretemps, les alliés européens ont du mal à trouver une stratégie diplomatique et militaire commune en vue des chamboulements inévitables de la politique américaine avec l’arrivée de D. Trump. Il n’y a pas eu un effet émulation entre les alliés sur lequel misaient les Ukrainiens. Berlin et Rome s’opposent à envoyer d’armes de longue portée ». Foglio : « La nouvelle doctrine permet l'utilisation d'armes nucléaires même dans le cas de frappes aériennes menées par un pays non nucléaire avec le soutien d'une puissance nucléaire. Dans le collimateur se trouvent ainsi les Etats-Unis pour les Atacms, mais aussi la France et le Royaume-Uni qui fournissent les missiles Scalp et Storm Shadow ». Stampa : « Le décret 991 du président russe n'est certainement pas destiné à réduire les dangereuses tensions internationales autour de l'Ukraine envahie, mais il semble en même temps laisser de grandes marges d'interprétation au Kremlin, qui  entre-temps lance un message à Trump : si le prochain occupant de la Maison Blanche est prêt à « écouter les préoccupations de Moscou » et à « comprendre les raisons pour lesquelles il agit de cette manière », un dialogue « pour parvenir à la paix » sera possible, a déclaré le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov ».

L’attaque par roquettes sur les bases de la FINUL est aussi mentionnée. La presse met en avant les réactions des ministres A. Tajani (Forza Italia) et G. Crosetto (Frères d’Italie).  Corriere « Les propos du ministre Tajani ont provoqué un tollé. En équivoquant la mission FINUL, le ministre avait déclaré, hier ‘’nous avons assuré aussi la sécurité du Hezbollah’’. La vice-présidente du PD Pina Picerno a réagi en écrivant sur les réseaux sociaux ‘’le ministre nous communique que la FINUL protège aussi des terroristes’’, poussant le ministre à clarifier sa position par un communiqué diffusé dans la soirée afin de mettre fin aux polémiques : ‘’la FINUL assure la mise en œuvre les résolutions de l’ONU et ne protège activement aucune des parties’’ » Foglio : « Sans doute trop pressé, le ministre Crosetto s’en prend à Israël alors que la responsabilité des frappes sur les sites de la Finul retombait sur le Hezbollah. Une source de la Défense explique alors qu’au moment où Crosetto a parlé ‘’le ministre n’avait pas les bonnes informations’’ ».

Le G20 de Rio a fortement attiré l’attention de la presse italienne, comme ces derniers jours.  Messaggero : « G20, le paradoxe des conclusions. Pour ne froisser personne, on fait abstraction des conflits mondiaux ». « D’accord sur tout mais sans rien affronter ». En effet, le paragraphe des conclusions sur l’Ukraine est « presque un pas en arrière par rapport au précédent G20 » : il parle seulement d’ ‘’initiatives adaptées et constructives pour une paix juste et durable’’  sans mentionner la Russie. Il en est de même au sujet de la guerre Gaza. Le communiqué ne fait pas référence à Israël, évoque une « préoccupation par rapport l’escalade » et le droit à l’autodétermination de la Palestine. De plus, comme les prochains G20 seront dirigés par l’Afrique du Sud et les USA de Donald Trump, le Messaggero a peu d’espoir pour la suite. Repubblica parle d’un « G4 [européen] dans le G20 de Rio » et explique que les dirigeants européens ont uni leurs positions sur le sujet russe, E. Macron affirmant que « notre soutien à l’Ukraine ne faiblira pas » et G. Meloni déclarant que « tant qu’il y aura la guerre en Ukraine, nous serons à ses côtés » et qu’elle « comprend la réponse américaine à l’agressivité inédite de la Russie ces derniers jours », ne se déclarant pas « scandalisée par l’appel de Scholz à Poutine ». Le seul à s’opposer clairement à l’envoie de missiles sur le territoire russe est O. Scholz, « mais c’est un Chancelier en fin de mandat dont le remplaçant est Manfred Weber : “Après les USA, c’est à nous européens d’en faire autant" ». Malgré ce front européen, d’autres pays notamment Chine et Brésil ont fait en sorte que le communiqué final soit un compromis jugé frustrant par plusieurs leaders européens ».

Concernant le Mercosur, le Corriere explique que malgré les efforts de la présidente de la Commission européenne U. von der Leyen pour conclure l’accord sur le Mercosur pendant ce G20, l’opposition ferme de la France, suivie par l’Italie, a empêché toute signature, malgré le soutien de l’Allemagne et de l’Espagne au texte. La position italienne, marqué par un « non » ferme de Francesco Lollobrigida nuancé par Antonio Tajani, est saluée par E. Macron, qui, auprès de la presse italienne, a félicité G. Meloni pour sa position qui s’inscrit dans la lignée de celle de Paris, suite à un bref échange entre les deux dirigeants, signal positif de la relation franco-italienne « après tant de tensions et d’incompréhensions ».

Les commentaires et les analyses au lendemain des élections régionalesCorriere : « seul le PD évite les conséquences de l’abstention. FDI perd environ 200 000 voix par rapport aux élections européennes. Le M5S divise par deux son score, alors qu’une partie des électeurs centristes décide de voter à droite ». Repubblica : « Les divisions au sein de la droite après le revers électoral » : « Giorgia Meloni invite la coalition à s’interroger sur les raisons de la défaite. C’est un message qui a aussi le goût d’une demande de clarification adressée aux alliés. Entretemps, Fratelli d’Italia ne veut pas entendre parler de retombées sur le gouvernement. Même si Forza Italia est le seul parti qui sort renforcé de ce rendez-vous électoral. La Ligue est en crise et Salvini se retrouve sur le banc des accusés : son parti risque de perdre aussi la Vénétie et la Lombardie, les alliés FDI et Forza Italia voulant désormais la présidence régionale. La perte des régions comme la Sardaigne et l'Ombrie marque la fin du projet de la ‘’Ligue nationale’’ ».

Nomination des Commissaires européens. Repubblica : ‘’Un feu vert a été obtenu sur les nominations de l’italien Raffaele Fitto (Frères d’Italie) et de l’espagnole Teresa Ribera (Parti socialiste), on est proche d’un accord au sein de la Commission européenne’’. ‘’Il a fallu l’intervention du PPE, du PSE et de Renew pour débloquer la situation et élire l’exécutif européen dans les délais prévus, c’est-à-dire d’E. Macron, D. Tusk et P. Sanchez’’. ‘’La solution a été mise en place ce week-end à travers une série d'entretiens téléphoniques entre les leaders, en commençant par l’appel entre la Présidente de la Commission U. von der Leyen, et le président français E. Macron. Ce dernier a joué les médiateurs avec le socialiste allemand Scholz, le socialiste espagnol Sanchez et le socialiste polonais Tusk. Tous craignaient en effet que l'UE ne tombe dans un flou paralysant pour une durée indéterminée, alors que la nouvelle administration américaine de Trump est sur le point d'entrer en fonction et que les attaques russes en Ukraine connaissent un tournant. L'accord prévoit également la rédaction d'un document signé par les trois chefs de groupe réaffirmant que la majorité politique soutenant Mme von der Leyen n'est composée que de leurs trois partis. En somme, un élargissement aux conservateurs du groupe ECR dirigé par Giorgia Meloni est exclu, il s’agit d’une demande explicite du S&D et de Renew.’’. Messaggero : ‘’Les anciens présidents du Conseil italiens Romano Prodi et Mario Monti soutiennent la nomination de Raffaele Fitto comme commissaire européen’’. ‘’Un accord émerge concernant le candidat italien et l’espagnole Ribera au nom d’un pacte de législature entre le PPE, les socialistes et les libéraux qui rejettent toutefois un accord avec les droites’’. ‘’Il s’agit de ‘blinder’ le front pro-européen au sein de la Commission’’. ‘’La majorité large autour d’U. von der Leyen semble avoir enterré la hache de guerre après quelques jours mouvementés’’. ‘’L’impasse retenait en otage la Commission européenne toute entière qui devrait toutefois être investie comme prévu le 27 novembre à Strasbourg’’. ‘’En échange de la réconciliation des trois groupes, les Socialistes, malgré les dernières résistances françaises et allemandes, voteraient pour R. Fitto, qui représente les Conservateurs qui restent toutefois hors de la coalition. Les Populaires lèveraient quant à eux le veto contre la socialiste Ribera. »

Stampa, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères : « Cette situation a un coupable tout désigné : Vladimir Poutine. Les actions des dernières semaines, et notamment l'entrée en scène des troupes nord-coréennes, ont représenté une escalade de la part de la Russie, à laquelle les Américains réagissent. L'Italie ne change pas de ligne : nous fournissons des armes à des fins défensives et nous sommes proches de l'Ukraine, mais nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. Notre politique est différente de celle des autres pays. Si la guerre se termine en 2025, l’Ukraine entrera dans l’Otan et le processus d’entrée dans l’Union pourra commencer. Quant à la hausse des dépenses militaires, les pays comme l’Allemagne, contraires à faire de la dette commune avec les Eurobonds, sont en train de revoir leur ligne. Nous avons réaffirmé, également dans les conclusions de Varsovie, que les investissements militaires devaient être détachés du pacte de stabilité et nous continuerons à présenter notre demande à Bruxelles. Concernant la candidature des commissaires européens, je suis confiant. J'ai parlé à tout le monde ces derniers jours, y compris à Ursula von der Leyen et à Manfred Weber, et je suis convaincu que les vetos sont tombés, notamment grâce à l'intervention du président Mattarella. Je ne crois pas qu'il y ait de génocide à Gaza, il n'y a pas de base juridique pour cela. Néanmoins, nous sommes très critiques quant aux conséquences humanitaires des actions du gouvernement israélien. Il y a trop de victimes civiles, et le Hamas est co-responsable’’ ».

Quotidiano Nazionale, entretien de Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), ministre pour la souveraineté énergétique : « je suis sûr que les Etats-Unis continueront dans la transition énergétique, cela était vrai même pendant la première présidence Trump. La Chine, quant à elle, a atteint ses objectifs en réduisant les émissions fossiles bien avant la date de 2030. C’est un processus inévitable. Il faut mettre les pays pauvres en condition de trouver les ressources pour répondre au dérèglement climatique. Pour l’Italie, les objectifs de décarbonisation ne représentent pas uniquement un objectif environnemental mais aussi un objectif économique et de qualification sociale. La demande d’énergie est en hausse et les sources photovoltaïque et éolienne ne suffisent pas. Nous avons donc prévu dans notre plan PNIEC sur dix ans le recours à l’énergie produite par des petits réacteurs nucléaires de nouvelle génération, les ‘petits réacteurs modulaires’ (SMR). L’Italie est en train de participer à différents projets et il pourrait y avoir une filière SMR italienne. Nous pouvons créer dans le pays une industrie manufacturière nucléaire. Il faut créer pour cela un cadre juridique pour le retour au nucléaire. Un projet de décret de loi sera présenté au Parlement. Cette nouvelle génération n’émet pas de Co2, et cela aussi va dans le sens de la décarbonation ».  

(Ambassade de France à Rome)

19/11/2024

La ville de Nuremberg doit se retirer de l'"Alliance contre l'extrémisme de droite".

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Allemagne. Bavière. Le tribunal administratif bavarois a décidé que la ville de Nuremberg doit se retirer de l' « Alliance contre l'extrémisme de droite », qui vise en partie l’AfD, car cette présence va à l’encontre de la neutralité politique.

La dirigeante de la police de Berlin prévient que les juifs et les homosexuels devraient être plus attentifs dans "certains quartiers".

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Allemagne. État de Berlin. Dans une interview, la dirigeante de la police de Berlin prévient que les juifs et les homosexuels devraient être plus attentifs dans « certains quartiers ». Le parti patriotique AfD dénonce cette « capitulation » face à l'insécurité.

Trois citations extraites du livre de Jordan Bardella qui permettent de comprendre sa vision de la nation et de la ligne du temps.

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France. Voici trois citations extraites du livre du président du Rassemblement national Jordan Bardella Ce que je cherche qui permettent de comprendre sa vision de la nation et de la ligne du temps.

Sa vision de l’appartenance à la nation :

« Il est essentiel de comprendre les racines de notre pays. La France n’est ni une race ni une addition de communautés à l’anglo-saxonne. Elle est une Nation et une idée à laquelle on s’arrime. La « Nation est une âme » et un « legs de souvenirs », si chers à Ernest Renan. Elle unit le passé et le présent, et se fonde sur un consentement, un désir de vivre ensemble. »

Sa vision de la nation et de l’Europe :

« Je suis de ceux qui veulent rendre sa force à l’État-Nation, sans nier les nécessaires coopérations européennes, vitales pour affronter les grands blocs économiques. Nous avons besoin du marché unique et de projets ambitieux, dans les domaines industriel et technologique. La Nation n’est pas un concept abstrait ou obsolète. Partout dans le monde elle est une réalité vivante, faite de territoires et de terroirs, de villes et de villages, de plages et de montagnes, de chairs et d’histoire. Ses défenseurs sont les gardiens d’une fraternité entre compatriotes, d’une société à visage humain dans un monde liquide que certains veulent sans attaches ni frontières. La Nation incarne ce besoin de civilisation dont les peuples ont soif. Elle incarne aussi un besoin de certitudes auxquelles s’accrocher dans la tempête de notre monde. Le patriotisme et la souveraineté ne relèvent en rien d’une nostalgie poussiéreuse mais des valeurs pour affronter les grands basculements à venir. »

Sa vision de l’avenir :

« J’entends aussi ceux qui répètent à l’envi que les jeux sont faits et qu’il n’existe aucune alternative. Je rejette cet esprit de défaite ! Je veux lui opposer un devoir de résistance et un esprit de conquête, face au déclin, face à la fatalité. Les défis si nombreux qui se posent à la France et les incertitudes d’un monde troublé sont un appel à l’action et à l’engagement. La politique est la cause de ceux qui croient encore au destin de notre pays. La France sera ce que nous en ferons. »

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Chega organise une manifestation à Porto.

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Portugal. Le samedi 23 novembre 2024 à 15h30, Chega organise une manifestation de rue à Porto.

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"Non à l'insécurité. Non à l'immigration incontrôlée."

Le centre gauche gagne les élections en Ombrie.

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Italie. Ombrie. Lors des élections régionales de ces 17 et 18 novembre 2024 en Ombrie, la candidate de centre gauche à la présidence de la région l’emporte avec 51,13 % des voix face à la candidate de centre droit qui décroche 46,17 %.

La répartition des voix au sein du centre droit :

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Répartition des sièges :

Le centre gauche obtient 13 sièges sur 21. Le centre droit en décroche 8, ainsi répartis :

Frères d'Italie : 3

Forza Italia : 2

Ligue : 1

Tesei Presidente : 1

+ 1 pour Donatella Tesei de la Ligue

 

Par rapport au scrutin précédent, Frères d'Italie gagne 1 siège et la Ligue en perd 7. De 2019 à 2024, Donatella Tesei a été présidente de la région.

Le centre gauche gagne les élections en Émilie-Romagne.

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Italie. Émilie-Romagne. Lors des élections régionales de ces 17 et 18 novembre 2024 en Émilie-Romagne, le candidat de centre gauche à la présidence de la région l’emporte avec 56,77 % des voix face à la candidate de centre droit qui décroche 40,07 %.

La répartition des voix au sein du centre droit :

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Au sein du Conseil régional, le centre gauche obtient 34 sièges sur 50 et le centre droit 16 sièges. 

Les sièges du centre droit se répartissent ainsi :

Frères d'Italie : 11

Forza Italia : 2

Ligue : 1

Rete Civica - Elena Ugolini Presidente : 1

+ 1 siège pour Elena Ugolini (indépendante)

 

Par rapport au scrutin précédent, Frères d'Italie gagne 8 sièges et la Ligue en perd 13.

(https://www.corriere.it/elezioni/2024/regionali/emilia-ro...)

"Victoire du centre gauche aux élections régionales en Ombrie et en Emilie-Romagne."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin sont consacrées à la victoire du centre gauche aux élections régionales en Ombrie et en Emilie-Romagne « Double victoire du centre gauche » (Corriere della Sera), « La victoire du « Campo largo » » (Repubblica), « Revanche de Schlein et avertissements à Meloni » (Stampa), « Le doublé du centre gauche » (Messaggero) et à la réponse du Kremlin sur l'autorisation donnée par les États-Unis de frapper le territoire russe avec des missiles de longue portée « L'accord pour des raids en Russie, Poutine attaque Biden « c'est un pyromane » » (Corriere), « Le Kremlin contre Biden » (Repubblica), « Poutine, la revanche sur Odessa » (Stampa), « Macron et Starmer suivent Biden sur les missiles mais pas Scholz » (il Fatto). 

La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages aux résultats des élections régionales tenues en Emilie-Romagne et en Ombrie, avec la victoire des candidats de centre-gauche.

Les retombées sur l’exécutifMessaggero : « A Via della Scrofa [siège de Frères d'Italie (FdI)]c’est l’heure du bilan » notamment dans la perspective des élections régionales de 2025 dans 3 régions actuellement de centre gauche (Campanie, Pouilles et Toscane) et 2 de centre droit (Marches et Vénétie). « FdI est convaincue de ne plus pouvoir se permettre de coups de main comme ceux « imposés » par Matteo Salvini et Antonio Tajani au lendemain du vote en Sardaigne perdu par le candidat de Meloni. En d’autres termes, Meloni serait prête à faire pression pour un « rééquilibrage » régional, déjà demandé à plusieurs reprises à ses alliés », si des candidats issus de la société civile pourraient se présenter dans les Pouilles et en Toscane, Meloni pourrait insister pour présenter un candidat FdI dans les Marche et en Vénétie « si chère à la Ligue ». Des sources proches du gouvernement expliquent ‘’il est temps de gouverner l’Italie comme les impulsions’’. » Repubblica « Le vote est un signal pour ceux qui, depuis deux ans, se considèrent comme les seuls interprètes de la volonté du peuple et, sur cette base, pensent pouvoir imposer des réformes telles que le Premierato et l'autonomie différenciée, critiquées par l'autre moitié du pays. La popularité fluctue, même celle de Fratelli d'Italia, qui s'est retrouvé en Ombrie au-dessous de la barre des 20%. Les résultats d'hier sont la première démonstration concrète que le centre-droit n'est pas impossible à battre et qu'il n'est pas vrai que l'Italie est irrévocablement passée à droite ». Sole 24 Ore, « Pour le Palais Chigi, on ne peut que constater un agenda en perte de vitesse après le feu rouge de la Cour Constitutionnelle à l’autonomie régionale. Quant à la politique étrangère, l’arrivée de Trump poussera Meloni à revoir peut-être sa position sur l’Ukraine et sur l’Europe. Les deux prochaines années s’annoncent décisives pour la Présidente du Conseil ». Giornale, A. Sallusti « Il est inutile de faire des récriminations, les choses sont allées de cette manière. Toutefois, il y a d’autres enjeux pour la majorité, pour lesquels il faudra toute la concentration nécessaire et où les faux pas ne seront pas permis. Il y a la polémique avec la magistrature, les syndicats qui tentent de mobiliser les franges les plus violentes, l’Europe qui ne parvient pas à se doter d’un exécutif et le tourbillon Trump. »

Des analyses sur la baisse du taux de participation. Corriere « Une démocratie qui risque de rester orpheline de ses électeurs » : « les résultats des élections régionales nous disent que les oppositions ont gagné et que la majorité a perdu. Mais à bien voir le taux de participation, il est possible de dire que tous ont perdu. Passer de 67,7% de 2020 à 46,4% marque un effondrement de légitimation dans le fief historique de la gauche, l’Emilie-Romagne. En Ombrie on est passé de 64,7% à 52,3%. Il est frappant de constater que la présence massive des dirigeants nationaux lors de la campagne électorale dans les deux régions n'a pas influencé le résultat final : ne serait-ce que pour ramener l'électorat aux urnes. »

Enfin, des commentaires sur les partis de l’opposition. Stampa « Conte doit maintenant reconnaitre le leadership d'Elly Schlein dans la coalition mais il est difficile que cela puisse contribuer à rendre plus détendues les relations au sein de la coalition de gauche, une coalition qui demeure la seule solution possible au défi qui se tiendra dans trois ans pour la prochaine mandature. » Sole 24 Ore « Les deux victoires galvanisent le centre gauche mais ne changent pas la donne : l’opposition demeure un chantier ouvert, avec des travaux en retard sur la coalition et sur le programme. Deux ans après sa nomination à la tête du PD, Schlein doit exhorter le peuple de gauche à voter ». Foglio « c’est le jour le plus beau pour le PD de Schlein car les partis les plus extrémistes ont été pénalisés. Ces deux élections montrent la bonne santé de la coalition de gauche, notamment du PD. Les mauvais scores du M5S devraient convaincre le PD à ne pas suivre l’agenda du Mouvement mais à en imposer un nouveau, transversal et plus ambitieux par rapport à celui basé exclusivement sur l’antifascisme. Enfin, il est possible de voir que l’électorat italien n’a pas récompensé les deux partis pro-Trump : la Ligue et le M5S. Ce sont des petits signaux qu’il ne faut pas sous-estimer. Il y a beaucoup de bipolarisme et peu de trumpisme en Italie. Cela n’est pas seulement une bonne nouvelle pour le PD mais aussi pour le pays entier. Corriere : « le M5S s’effondre et pour Conte le casse-tête des alliances devient incontournable. Selon Roberto Fico (M5S), il faut avancer dans la construction d’une alliance progressiste. Selon les indépendantistes, en revanche, le Mouvement est destiné à jouer un rôle mineur s’il ne se présente pas seul aux rendez-vous électoraux. »

Corriere della Sera : ‘’Le président Lula lance une alliance contre la faim, Giorgia Meloni souligne une ‘coopération décisive’ possible sur ces sujets ‘afin de trouver des solutions concrètes aux défis de notre temps, de plus en plus interconnectés’‘’. ‘’Lors de son intervention au G20 la présidente du Conseil italienne refuse ‘un monde où les riches consommeraient des aliments naturels et les pauvres des aliments de synthèse’ ‘’. ‘’L’Argentine s’est mise en travers des discussions : le président ultralibéral J. Milei, qui recevra G. Meloni demain à Buenos Aires, est le seul dirigeant du G20 à s’être opposé à l’alliance globale contre la faim, la pauvreté et les inégalités, avant de changer de stratégie en cours de discussions’’. ‘’Il n’y a pas eu de réunion bilatérale avec Emmanuel Macron mais G. Meloni s’est entretenue avec ses homologues canadien, indien et émirati’’. ‘’La Présidente du Conseil a énuméré lors de la première session de travail les projets dans le cadre du Plan Mattei et relancé la bataille de son gouvernement contre la viande synthétique’’. ‘’En coulisses, les leaders européens et sud-américains ont également discuté de l’accord du Mercosur, qui ne convainc pas tout à fait l’Italie. Et bien qu'Ursula von der Leyen ait œuvré lors de ce sommet pour sceller l'accord, selon des sources gouvernementales brésiliennes, ‘il n'y a aucune perspective de revirement sur l'accord Mercosur-UE au G20’.’’

‘’A Rio, Milei joue les trouble-fête, brouille les négociations et irrite tout le monde’’. ‘’Le Brésil n'était pas le seul à être irrité, des plaintes ont également été entendues dans d'autres délégations contre Milei, considéré comme un saboteur envoyé par Trump et portant atteinte au multilatéralisme’’. ‘’Le président français Emmanuel Macron a quant à lui été vu en train de discuter amicalement avec lui. Macron veut lui faire comprendre qu'il risque d'isoler l'Argentine et lui demander de préserver l'ordre international après l'investiture de Trump.’’

Stampa : ‘’Le G20 se divise sur la question de l’alimentation’’. ‘’Cela aurait pu être l’occasion idéale, au lieu de cela, d’abord la France puis de manière inattendue l’Italie des souverainistes alimentaires, ont remis en cause l’accord du Mercosur, la plus importante plateforme intergouvernementale d’Amérique du Sud’’. ‘’C’est un autre effet du tremblement de terre Trump, la guerre des droits de douane renverse tout, l’Europe cours aux abris mais, comme souvent, trébuche sur ses propres spécificités nationales et se divise’’. ‘’Le bruit des klaxons des tracteurs est bien parvenu jusqu’à l’Elysée et rallume l’alerte en Italie’’. ‘’Lors de la rencontre bilatérale avec Lula il y a deux jours, Meloni avait illustré les différentes positions de l'UE. L'Espagne et l'Allemagne poussent à la conclusion de l'accord, la France s'y oppose fermement et l'Italie se rapproche de la position de Paris. Au sein du gouvernement italien de droite, il y a toutefois des nuances dans les approches’’. ‘’Certaines sources diplomatiques à Rio ont affirmé hier, sans confirmation officielle, que Meloni s'est efforcée de convaincre l’argentin Milei qui serait quant à lui bien heureux de voir dérailler l’accord.’’

Sole 24 Ore : ‘’Le G20 se divise sur tout’’. ‘’Sur le développement durable et le climat, la lutte contre la faim, la gouvernance de l’ONU, ou encore sur les guerres, les distances restent sidérales entre les leaders réunis à Rio, et le multilatéralisme subit un coup de frein’’. ‘’Le caractère solennel du sommet induira toutefois à quelques engagements communs génériques, et sur l’Ukraine les termes de la déclaration finale seront édulcorés’’. ‘’Les défis sont de plus en plus interconnectés et nous démontrent que les problèmes du Sud sont aussi ceux du Nord et vice-versa’’. ‘’Giorgia Meloni entend promouvoir la coopération entre G7 et G20.’’

La guerre en Ukraine. Suite à la décision de Joe Biden d’autoriser Kiev à utiliser les missiles Atacms contre le territoire russe, la presse italienne rapporte les réactions. Corriere : « Donald Trump : Biden « est en train de lancer la Troisième Guerre Mondiale ». D. Peskov, porte-parole du Kremlin dit que « les Etats-Unis jettent de l’huile sur le feu. » et fait référence à la déclaration passée de Poutine selon laquelle l’utilisation d’Atacms contre le territoire russe signifierait que les Etats-Unis et leurs alliés sont en guerre contre la Russie ». Il Sole 24 Ore : « L’Union européenne est divisée ». Corriere : « O. Scholz, l’Italie, la Hongrie et la Slovaquie sont contre la décision américaine, alors que les puissances nucléaires France et Royaume-Uni y sont favorables ». Stampa : « Les divisions européennes s’accentuent dans un moment où l’arrivée de Trump requiert plus de cohésion ». Ainsi, la Stampa titre « Les armes de longue portée isolent Allemagne et Italie » : « On constate une fracture au sein de l’Europe alors qu’elle devrait faire preuve d’unité face à l’arrivée de Trump à la Maison Blanche ». Il Sole 24 Ore : « L’UE est prise de court par l’accélération voulue par Biden et se divise. Selon le ministre français J.-N. Barrot : « Une option prise en considération ». En Allemagne, les Verts, les libéraux et les chrétiens-démocrates allemands sont favorables à un élargissement de l’usage des armes, mais pas O. Scholz. Bref, la France fait des concessions, l’Allemagne hésite et l’Italie demeure contraire à l’utilisation d’armes en territoire russe. ». Enfin, Il Sole revient sur les mille jours du conflit : « on est loin de l’opération rapide et indolore qu’imaginait Poutine au départ. « En termes de nombre d’armes et militaires, c’est le plus grand conflit depuis la WW2 ». Selon Bloomberg, on pourrait arriver à 100.000 soldats nord-coréens en Ukraine 

La décision américaine divise aussi le G20. La Stampa : « Lula refuse de modifier le ton du communiqué final au sujet de l’Ukraine » : il veut « l’équidistance » entre Poutine et Zelensky. Le communiqué laisse plus de place au conflit à Gaza et condamne beaucoup moins la Russie que l’année dernière. Il Sole : L’actualité ukrainienne a permis à Biden de recentrer les sujets du G20 sur l’Ukraine. Joe Biden au G20 : « À mon avis, tous autour de cette table devraient soutenir l’Ukraine autant que les USA ». Sur l’appel de O. Scholz à V. Poutine la semaine dernière, le Corriere indique que « O. Scholz se défend des critiques en disant que l’objectif est que « Trump ne soit pas le seul à parler à Poutine ». Pas de critiques de la part des Etats-Unis qui semblent avoir été mis au courant en amont de cet appel et l’avoir approuvé ».

Corriere della Sera, entretien de Giovanni Donzelli, coordinateur national de Frères d’Italie : « ‘’il y a deux mois, les prévisions tablaient sur une défaite cuisante du centre droit, or, la majorité a tenu. Certes, nous avons perdu et les électeurs ont toujours raison. Toutefois, nous avons gagné dans 11 régions et perdu dans 3. Les partis de droites confirment ainsi leur popularité sur le territoire. C’est la première fois que nous assistons à une popularité aussi importante après deux ans de gouvernement. Nous analyserons les résultats et nous les évaluerons sans drame car la politique vit d’alternance. Le phénomène de l’abstention concerne tous les partis, à droite comme à gauche. C’est un signal au monde politique que personne ne peut sous-estimer. Enfin, au sein de la droite il y a toujours eu un transfert de voix d’un parti à l’autre, mais dans l’ensemble, la coalition se porte bien’’ ».

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Giovanni Donzelli

Repubblica, entretien de Elly Schlein, dirigeante du Parti démocrate « ‘’Il s'agit d'une victoire plurielle et collective à laquelle toutes les forces progressistes ont contribué : elle nous montre la voie à suivre pour construire une alternative à la droite. Pour le Pd, il s'agit d'un résultat vraiment extraordinaire qui nous confirme que nous devançons tous les autres partis sur le terrain. Nous avons un Pd qui, à lui seul, en Émilie-Romagne, recueille plus de voix que l'ensemble de la coalition de centre-droit. Le déclin évident des partis de gouvernement devrait les inciter à s'interroger sur les politiques erronées qu'ils poursuivent. Le FdI en Ombrie a perdu 14-15 points par rapport aux élections européennes en seulement cinq mois. Je ne pense pas que ce soit une coïncidence que cela se produise au moment où le gouvernement annonce de nouvelles coupes dans les écoles et la santé publique, trahit ses promesses sur les retraites, et au moment où, face à une baisse de la production industrielle qui dure depuis 20 mois, il a décidé de soustraire 4,6 milliards d'euros à l'industrie automobile. Ce sont des choix qui n'apportent que déception et incertitude aux familles et aux entreprises’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/11/2024

Maximilian Krah estime que la Turquie est un partenaire pour la remigration.

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Allemagne. Le député européen de l’AfD – qui ne siège pas au sein du groupe qui comprend les élus de l’AfD – Maximilian Krah estime, dans une vidéo qu’il diffuse, que la Turquie est « un  partenaire pour l’avenir économique, la stabilité politique et la prévention des migrations, comme la remigration vers la Syrie et l’Afghanistan ».

(https://x.com/KrahMax/status/1850962286221177323)

Süd-Tiroler Freiheit organise un exposé sur la manière de se défendre.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige.

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"Exposé : reconnaître le danger, se protéger soi-même."

Markus Söder accuse l'AfD et le BSW d'être des partis de Poutine.

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Allemagne. Le président du parti social-chrétien bavarois CSU et ministre-président de Bavière Markus Söder déclare, à propos du parti patriotique AfD et du parti de gauche anti-immigration BSW, que ce sont « deux partis de Poutine en compétition ».

L'AfD et le BSW dénoncent l'acceptation par Joe Biden que des missiles à longue portée soient utilisés pour frapper la Russie.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD et le parti de gauche anti-immigration BSW dénoncent l'acceptation par le président des États-Unis Joe Biden que des missiles à longue portée soient utilisés par l'Ukraine pour frapper la Russie.

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AfD : "Les États-Unis autorisent les missiles à longue portée. Biden et Merz [le dirigeant du parti démocrate-chrétien CDU] risquent la guerre mondiale !"

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BSW : "Biden risque la guerre mondiale. Stopper l'escalade. La diplomatie maintenant !"