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15/11/2024

Le FPÖ est donné à 33 % pour les élections pour le Parlement de Styrie.

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Autriche. Styrie. Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 33 % pour les élections pour le Parlement de Styrie du 24 novembre 2024.

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ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

KPÖ : communistes

NEOS : libéraux

"Autonomie, 7 non de la part de la Cour constitutionnelle."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes aujourd'hui portent sur la loi sur l'autonomie régionale différenciée « Autonomie, coup porté à la loi » (Corriere della Sera), « Autonomie, la réforme démontée » (Repubblica), « La cour constitutionnelle démonte l'autonomie » (Stampa), « Autonomie, 7 non de la part de la cour constitutionnelle » (Messaggero), « La cour constitutionnelle met l'autonomie en pièces, choc à la Ligue, référendum en jeu » (Domani); les Etats-Unis avec les nominations annoncées par Trump « Tous les méchants de Trump » (Repubblica), « Trump, fronde au Sénat sur les nominations » (Messaggero) et le rôle de E. Musk « Pleins pouvoirs à Musk, il traite avec Téhéran » (Stampa); les nominations des commissaires européens « Mattarella soutient Fitto (Frères d’Italie) et envoie un message au PD » (Messaggero), « UE: majorité divisée, Mattarella reçoit Fitto » (Repubblica), « Mattarella sur le terrain pour pousser Fitto » (Stampa).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les faits divers et l’affaire d’un hôtel italien refusant la réservation à un couple israélien.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la réponse de la Cour Constitutionnelle à la saisine de quatre régions au sujet de la réforme du gouvernement sur l’autonomie différenciéeStampa, P. Grignetti : « C’est un revers de la Cour constitutionnelle aux points fondamentaux de la réforme, les LEP (les niveaux essentiels de prestations des régions) ne pourront plus être établis par un simple décret de la présidence du Conseil. De fait, la décision de la Cour retoque les accélérations et le passage en force du ministre pour les Réformes Roberto Calderoli (Ligue) mais sauve néanmoins le principe même de la réforme ». Corriere, M. Franco « C’est l’effet boomerang de la précipitation idéologique de la Ligue sur l’une des trois réformes phares de la majorité qui aura désormais des délais bien plus longs que prévu. C’est un véritable échec pour le parti de Salvini et notamment pour les présidents des régions du Nord. C’est maintenant aux Chambres de corriger les parties manquantes de la réforme. ». Toujours dans le Corriere : « Le message de la Cour Constitutionnelle à la classe politique est que la réforme doit être pensée pour les citoyens et pas pour les partis. La réforme doit respecter l’unité de la République et surtout la solidarité et l’égalité (et la garantie) des droits des citoyens » Foglio : « la réforme a été touchée mais n’est pas coulée. La Cour Constitutionnelle rejette une partie importante de la loi Calderoli, à savoir le transfert essentiellement indiscriminé de fonctions aux régions, et impose des règles plus strictes. Pour le gouvernement, c'est un coup dur, et surtout pour la Ligue de Matteo Salvini. Mais c'est aussi un coup dur pour l'opposition qui, une fois qu'elle aura lu l'intégralité de la décision, devra se demander si l'organisation d'un référendum d’abrogation après la décision de la Consulta a encore un sens ou non ». Messaggero « La réforme a été démontée, l’Etat central ne pourra plus renoncer à des secteurs entiers de ses prérogatives, comme la Santé. Toutefois, les partis de droite ne jettent pas l’éponge. La décision de la Cour Constitutionnelle n’est pas un drame, le verre est encore à moitié plein, car la structure de base de la réforme a passé le test de constitutionnalité ». Suivent des entretiens de représentants politiques : Corriere : Roberto Calderoli, ministre pour les réformes « nous tiendrons compte de toutes indications de la Cour Constitutionnelle, il n’y a pas de vainqueurs ou de perdants (la gauche voulait un rejet total de la réforme, ce qui n’est pas le cas). Le Parlement contribuera rapidement à définir les LEP (niveaux essentiels de prestations) » La Stampa : Eugenio Giani (Parti démocrate), président de la région Toscane : « tous nos doutes ont été confirmés, cette réforme telle que conçue était une menace pour l’unité nationale. Le principe de solidarité et d’équité doit être respecté ». Il Mattino, Roberto Occhiuto (Forza Italia), président de la région Calabre « ‘’J’avais invité le gouvernement à une réflexion majeure après le feu vert de la Chambre. J’avais informé mes collègues de Forza Italia sur les risques d’accélérer sur la définition des matières non essentielles pour les régions. On s'est trop concentré sur la satisfaction des exigences de certains présidents de région et pas assez sur la mise en œuvre des obligations prévues’’ ».

La finalisation du budget Repubblica : « Coup de force de Fratelli d’Italia sur le projet de Loi de Finances pour introduire un chèque de 1500€ pour les familles mettant leurs enfants dans des établissements scolaires privés conventionnés’’. ‘’Le Parti démocrate dénonce une mesure ‘honteuse’ alors que le ministre de l’éducation Giuseppe Valditara (Ligue) affirme qu’il est ‘’juste de garantir le droit à l’école pour tous’’ et souligne la réflexion du gouvernement en ce sens’’. ‘’Le Mouvement 5 Etoiles accuse le ‘’gouvernement Meloni de privilégier le privé au détriment des établissements publics‘’. ‘’Les syndicats évoquent une ‘annonce déconcertante pour les familles qui connaissent des difficultés économiques’, suggérant plutôt des aides pour l’achat des livres et le transport scolaire’’. ‘Le chèque proposé par Frères d’Italie coûterait 65 millions par an alors que jusqu’à présent 2,15 milliards ont pu être alloués en tout à l’éducation, essentiellement pour le renouvellement des contrats des enseignants et du personnel.’’

La rencontre entre les syndicats et le ministre des entreprises sur l’automobile et les projets de Stellantis en ItalieCorriere della Sera : « ‘Nous ne fermerons pas de sites en Italie et nous ne licencierons pas’’ a assuré hier Stellantis lors de la rencontre avec le ministre italien des Entreprises et les syndicats. Ces derniers demandent à ce que le dialogue passe au niveau de la Présidence du Conseil, ce que n’exclut pas le ministre Adolfo Urso (Frères d’Italie), surtout en cas d’accord démontrant que ‘’Stellantis veut investir en Italie de manière concrète et significative’’. Il a également évoqué un ‘’effondrement’’ au niveau européen du secteur automobile ne permettant pas d’attendre jusqu’en 2026 pour revoir les règles du Pacte vert’’. ‘’Un ‘non paper’ sur l’automobile sera présenté conjointement avec la République Tchèque est discuté lors du Conseil Compétitivité le 28 novembre’’. ‘’Le sujet sera abordé d’ici-là lors de la trilatérale Italie-France-Allemagne des syndicats nationaux d’entreprises. »

Les nominations des commissaires européens. La presse italienne traite largement le communiqué du Quirinal à l’issue de la rencontre entre Sergio Mattarella et Roberto FittoCorriere della Sera, M. Breda « afin de surmonter l’impasse sur R. Fitto, pouvant pénaliser la majorité Ursula, le Président de la République est intervenu par le biais d’un communiqué de quelques lignes exprimant ‘’ tous les vœux pour la charge de Fitto, assignée par la présidente von der Leyen et importante pour l’Italie’’. C’est donc l’intérêt national qui est en jeu pour l’Italie. Le message adressé aux députés européens du PD est sous-entendu ». Stampa, U. Magri « le Président a évité de faire des ingérences dans les dynamiques européennes. L’enjeu l’a toutefois poussé à intervenir. Le soutien de Mattarella à Fitto est aussi un coup de pouce pour le PD d’Elly Schlein : un soutien plus déterminé des démocrates à Fitto serait vu comme la réponse naturelle, logique, raisonnable à l'appel présidentiel dans l'intérêt, précisément, de l'Italie et non pas comme une soumission. En général, le message que le Quirinal veut faire passer est que Rome paierait un prix fort en cas de chaos à Bruxelles ». Sole 24 Ore : le Patronat aussi défend la candidature de Raffaele Fitto et envoie un signal au PD pour qu’il surmonte l’impasse. Le patron de Confindustria, Emanuele Orsini, a précisé hier que ‘’l’Italie doit être représentée au plus haut niveau en Europe’’. Car ‘’l’Italie doit devoir jouer un rôle dans un match économique et politique délicat entre l’Europe, les Etats-Unis et la Chine’’ ». L’autre aspect abordé est le sort de l’équipe de la nouvelle Commission européenneRepubblica : ‘’L’alliance d’Ursula von der Leyen continue à s’étioler’’. ‘’La majorité dite ‘Ursula’ s’évapore à l’ombre de la déforestation et sur la vérification de la provenance des produits, le Parti populaire européen vote avec les forces de droite, y compris l’AfD’’. ‘’C’est un nouveau coup porté par le PPE à l’alliance avec les socialistes’’.  ‘’Le risque de voir toute la Commission von der Leyen exploser sous le feu des vetos inquiète tout le monde, en particulier le PPE. Une tentative de médiation a été lancée par Antonio Tajani et les premiers ministres polonais et grec, Tusk et Mitsotakis pour tenter de réparer les pots cassés suite au choix de leur chef de groupe, Manfred Weber. De nombreux membres du PPE commencent en effet à reprocher au leader allemand d'avoir mis les socialistes dos au mur en permettant aux populaires espagnols de sacrifier Teresa Ribera. Aujourd’hui le ministre italien des Affaires étrangères s’entretiendra avec M. Weber à Munich’’. ‘’Mais depuis le vote sur la déforestation la confiance est brisée, Renew aussi s’est divisée face aux Socialistes et aux Verts’’. ‘’Or faire tomber la Commission affaiblirait encore plus l’UE alors que l’élection de D. Trump est un problème pour presque tous les pays européens. Et en effet, la semaine prochaine, un sommet se tiendra à Varsovie entre les ministres des affaires étrangères de Pologne, Italie, France, Allemagne et Royaume-Uni pour discuter de comment réagir si les États-Unis cessent d'aider l'Ukraine à partir de janvier et imposent à nouveau des droits de douane.’’ Foglio : « l’entente nécessaire entre Meloni et Sanchez » : « les deux dirigeants sont distants du point de vue politique mais unis sous Ursula. C’est autour d’eux que se joue la candidature (à l’arrêt) de Fitto et de Ribera. Les deux ministres, appartenant à des gouvernements politiquement différents, ont toutefois un intérêt commun. Voici la carte pour débloquer l’impasse. Il faudrait un peu plus de fantaisie et de courage pour mettre fin à cet obstacle ». Stampa « La vendetta espagnole » : « tous reconnaissent désormais que le chaos actuel est le fruit des tensions politiques internes à l’Espagne, explosées après les inondations en Valence et qui retombent sur la vice-présidente Ribera » Foglio, D. Carretta : « les élections anticipées en Allemagne représentent pour Ursula une garantie de gouvernabilité dans l’UE, avec la probable victoire de Merz. La crise européenne attend la main tendue de Berlin »

Stampa, Maurizio Landini, secrétaire du syndicat CGIL « ‘’Sur la loi de finances, et notamment sur la baisse des charges salariales, le gouvernement est en train de mentir. Il n’y aura même pas une augmentation d’un euro pour les employés ayant un revenu annuel ne dépassant pas les 35 000€. Même histoire sur l’augmentation des retraites : il s’agit de 30 centimes par jour, ce qui représente une vraie misère. C’est une tentative de distraire les gens face aux coupes sur système sanitaire et sur les services. La CGIL critique également d'autres interventions telles que la loi sur le travail « collegato » [la possibilité de rendre plus flexible la proposition de charges de la part de l’employeur au travailleur en cas de pénibilité du travail, ndt.], qui accroît la précarité, et le décret sur la sécurité, qui fait de la manifestation, de l'occupation d'usines ou de l'organisation de protestations un délit. Nous sommes confrontés à une régression généralisée très dangereuse. C'est pourquoi, avec le syndicat UIL, nous avons décidé d'appeler à une grève générale le 29 novembre’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le BSW de Thuringe reporte sa décision à propos de son éventuelle participation à un gouvernement de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Le parti de gauche anti-immigration BSW a décidé de reporter sa décision à propos de son éventuelle participation à un gouvernement de Thuringe avec les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD. La date du congrès du BSW de Thuringe a été reportée du 23 novembre au 7 décembre 2024.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/02/une...)

14/11/2024

L'UDC est favorable à l'élargissement des autoroutes.

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Suisse. L’UDC appelle a choisir le « Oui », lors de la votation du 24 novembre 2024 sur l’élargissement des autoroutes.

À 10 jours du premier tour des élections présidentielles, le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion est donné deuxième.

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Roumanie. À 10 jours du premier tour des élections présidentielles, le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion est donné deuxième à 19 % au sein d’un sondage Inscop.

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"Reconstruisons la Roumanie"

La secrétaire générale du média Correctiv, qui avait conduit l’attaque contre l'AfD, dirigera la campagne électorale du parti écologiste.

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Allemagne. La secrétaire générale du média en ligne Correctiv, qui avait conduit l’attaque contre le parti patriotique AfD en mettant en avant la « réunion de Postdam », dirigera la campagne électorale du parti écologiste pour les élections législatives.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/29/le-...)

Viktor Orbán apporte son soutien à Marine Le Pen contre laquelle cinq ans de prison et une peine d’inéligibilité ont été requis.

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Hongrie et France. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán apporte son soutien sur Twitter à Marine Le Pen contre laquelle cinq ans de prison et une peine d’inéligibilité ont été requis.

"La majorité prépare son prochain coup contre les sections immigration des tribunaux qui œuvrent actuellement au démantèlement de l’accord avec l’Albanie sur l’immigration."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin se concentrent sur la réponse du président Mattarella aux propos d'Elon Musk sur X « Mattarella freine Musk » (Corriere della Sera), « Mattarella : « Musk doit respecter l'Italie » » (Repubblica), « Musk, la leçon de Mattarella » (Stampa). Autres titres : les auditions des candidats commissaires de la Commission européenne « Europe : la majorité Ursula tremble. Les socialistes à l’offensive : « nous ne soutiendrons pas Fitto » » (Corriere), « Les socialistes : « non à Fitto, la confiance est rompue » » (Repubblica), « Veto des socialistes, la commission vacille » (Il Messaggero), « L'Europe se fracture sur l'Italie » (il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’invitation de J. Biden à D. Trump à la Maison Blanche en vue de la transition politique, l’enquête pour corruption sur des contrats routiers à Rome et les intempéries en Sicile.

Sur X #Musk au sujet des déclarations d’Elon Musk concernant la décision du tribunal de Rome qui a annulé la détention de 7 migrants qui avaient été transférés en Albanie et le hashtag #Fitto au sujet de l’audition de Raffaele Fitto pour le poste de vice-président exécutif de la Commission européenne, font tendance.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à sur la réponse du président Mattarella aux propos d'Elon Musk sur X contre les juges italiens ayant suspendu la décision d’envoi de migrants vers les centres en Albanie. « Il était impossible pour le Quirinal de rester indifférent aux propos de Musk, face à une ingérence aussi fracassante, et devant le silence de la présidente du Conseil Meloni et l’enthousiasme de M. Salvini. Le Président Sergio Mattarella représente, entre autres, la dignité même du pays » (Corriere della Sera, M. Breda). « Par ailleurs, le soutien des partis de centre-gauche à l’initiative du Président Mattarella est une façon de critiquer l’exécutif et son souverainisme mis à dure épreuve par un allié » (Corriere, M. Franco). « Giorgia Meloni joue les équilibristes avec le Quirinal : le communiqué du Palais Chigi en défense de l’initiative de Mattarella représente la prise de distance la plus explicite de Meloni dans cette histoire. Et puisque Matteo Salvini continue dans son soutien aux initiatives de Musk, la présidente du Conseil a voulu se démarquer de son allié, comme l’a fait aussi Forza Italia. » (La Stampa, M. Sorgi). « Il reste encore beaucoup à comprendre de cette initiative de Musk, notamment s’agissant des intérêts qu’il pourrait avoir en Italie avec ses entreprises, à commencer par Starlink. Entretemps, sur les réseaux sociaux, Mattarella a remporté le match contre Musk au sujet des réactions du web. ». Le quotidien romain Messaggero propose une analyse différente « Meloni, le coup de froid avec le Quirinal : de retour de la Cop29, Meloni a dû jouer les médiateurs pour freiner l’ami Elon et le convaincre à publier un communiqué afin de baisser les tensions. Dans le cercle des proches de Meloni, l’intervention de Mattarella a été accueilli avec une grande froideur. Un bref communiqué de « sources » de la présidence du Conseil se borne à dire que « Meloni a écouté avec respect » les mots du Chef de l’Etat. Le « respect » ne veut pas dire « partage ». Le communiqué du Secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil, Giovanbattista Fazzolari, authentique interprète du verbe mélonien, dissipe tous les doutes. Il qualifie la remarque de Mattarella contre Musk de « juste et appropriée », « l'Italie peut s'occuper d'elle-même ». Puis il ajoute une postface qui révèle la véritable arrière-pensée. « Nous n'avons pas besoin d'ingérence étrangère de la part d'autres gouvernements, d'ONG ou de grands médias ». Gouvernements, ONG, médias : trois catégories qui n'ont rien à voir avec Musk, « qui, à ce jour, n'est à la tête d'aucun gouvernement ». Traduit par les conseillers de Meloni, cela donne ceci : « Lorsque Soros et Macron se sont interposés dans la politique italienne, personne ne s’est insurgé » » (Il Messaggero, F. Bechis).

Les nouvelles règles sur l’immigration envisagées par le gouvernement sont aussi citées : Messaggero: « ‘’Le ministère italien de l’Intérieur n’entend pas reculer sur son plan avec l’Albanie’’. ‘’Le gouvernement poursuit les transferts de migrants et compte sur la sentence de la Cour de cassation pour l’emporter sur les recours déposés par les juges’’. ‘’Une norme permettant de contourner les blocages des juges pourrait voir le jour’’. ‘’La majorité prépare son prochain coup contre les sections immigration des tribunaux qui œuvrent actuellement au démantèlement de l’accord avec l’Albanie sur l’immigration. Une députée Fratelli d’Italia a présenté un amendement au décret sur les flux migratoires (‘décret flux’) proposant de retirer auxdites sections la compétence d’approuver ou non les détentions des migrants, pour la confier aux Cours d’Appel jugées ‘’moins politisées’’ par le centre-droit. Cette proposition a été censurée par les oppositions : ‘le gouvernement et la majorité tentent d’intervenir de manière compulsive pour masquer l’échec de l’expérimentation en Albanie’ tonne le secrétaire de Più Europa Riccardo Magi. » La Stampa : « Le coup de force de la majorité sur l’immigration’’. ‘’Les accords passés avec la Libye et la Tunisie relèvent du secret d’Etat’’. ‘’Par exemple le silence plane concernant les bateaux de patrouille que l’Italie donnera aux Gardes côtières tunisienne et libyenne’’. ‘’L’amendement à ce sujet est très clair, un ressort technique du Code régissant les commandes publiques est utilisé pour étendre la confidentialité à ce type spécifique de livraison entre Etats : […] l’Etat italien fournit à des Etats tiers des moyens et du matériel afin d’assurer la gestion et le contrôle des frontières et des flux migratoires. Cela impose l’adoption de mesures spéciales de sécurité dans la mise en œuvre des contrats relatifs’’. ‘’Le premier à s’être aperçu du stratagème est Ricardo Magi, le secrétaire de +Europa : ‘’non seulement le gouvernement dissimule les prochaines livraisons de patrouilleurs à la Tunisie ou à la Libye afin de leur laisser faire le sale travail, mais il met en place une dérogation à l’obligation de justifier le recours à ce type de livraisons confidentielles. Ils veulent faire régner le silence absolu autour des aides à ces soi-disant Gardes côtières’’. ‘’ ‘Le gouvernement et la majorité continuent à ignorer ls graves violations des droits humains en Tunisie’, dénonce également Giuseppe Provenzano du Parti démocrate’ ».

La presse italienne traite encore largement les auditions des commissaires européens et notamment le sort de Raffaele Fitto (Frères d’Italie). « On assiste à un bras-de-fer entre Populaires et Socialistes qui risque de faire reporter la naissance de la nouvelle Commission. Le PPE a fait mal ses calculs, cette fois-ci, car les Socialistes ont décidé de réagir à l’humiliation adressée à la candidate Ribera » (Corriere della Sera). « Le PPE fait sauter le pacte de gouvernement européiste avec l’implosion de la majorité qui avait élu Ursula. La première tentative de médiation de la présidente de la Commission échoue » (Foglio, D. Carretta). « Le coup d’arrêt imposé par les Socialistes à Ursula : La gauche demande donc la suppression du titre et la rétrogradation de Raffaele Fitto en simple commissaire chargé de la Cohésion et des Réformes (ainsi qu'une réduction des délégations de Varhelyi). Sinon, selon le sens du raisonnement, von der Leyen peut très bien chercher des voix au-delà du cordon sanitaire, auprès des patriotes et des souverainistes. Dans le bras-de-fer Populaires-Socialistes, les libéraux demeurent en position d’équilibre en condamnant ‘’le comportement irresponsable des partis ne contribuant pas à une solution responsable’’ et invitant la présidente von der Leyen à ‘’s’assumer la responsabilité de surmonter l’impasse et de construire des ponts’’ ». « L’enlisement sur les nominations, le pacte Fitto-Ribera saute. Pour les socialistes italien, Fitto ne mérite pas une vice-présidence. Les Espagnols sont plus souples car ils craignent pour leur candidate Ribera. Basé sur un fragile accord entre socialistes et populaires, von der Leyen a voulu rendre plus lourd le poids du compromis en imposant come vice-président l’Italien Fitto. Du coup sa nomination est liée à celle de l’Espagnole Ribera. » (Domani) Le quotidien milanais propose une analyse sous le prisme de la politique intérieure « l’affaire Musk peut avoir des retombées sur le prochain vote à la Commission : la rupture entre les partis de majorité et les oppositions se creuse. Elle peut devenir un autre élément de friction. » (Corriere, M. Franco)

L’intervention de G. Meloni à la COP29 est largement citée : Messaggero : ’’Giorgia Meloni accélère sur le nucléaire : ‘l’Italie jouera un rôle précurseur’ affirme la Présidente du Conseil en déplacement éclair à Bakou’’. ‘’Elle souligne la nécessité d’un ‘mix énergétique équilibré pour améliorer le processus de transition’ et appelle à une ‘approche pragmatique pour atteindre la neutralité technologique’ en s’appuyant non seulement sur les énergies renouvelables mais aussi sur le gaz, les biocarburants, l’hydrogène, l’absorption du CO2 et, à l’avenir, la fusion nucléaire pour la production d’une ‘énergie propre, sûre et illimitée’ ‘’. ‘’Le gouvernement italien a confié à l’entreprise ENEL, aux côtés de Ansaldo et Leonardo, une étude de faisabilité sur les mini réacteurs SMR les plus proches de la phase de commercialisation et la mission de soutenir dans le même temps la recherche et le développement de technologies AMR et de fusion’’.’’ ‘Dans le cadre de la présidence italienne du G7, nous avons organisé la première rencontre du World Fusion Energy Group. Nous avons l’intention de relancer cette technologie qui pourrait rebattre les cartes sur table’’. ‘’Le ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique a également souligné le potentiel non seulement énergétique mais également économico-productif de ce secteur’’. ’’En fonction des investissements, il faudra 5 à 10 ans pour parvenir à produire de l’énergie issue de la fusion nucléaire à large échelle’’. ‘’L’AIEA a souligné ‘l’approche différente, plus dynamique’’ du gouvernement Meloni faisant de l’Italie le ‘pays le plus nucléaire des pays non-nucléaires’ ‘’. Il Foglio : ‘’A Bakou, Giorgia Meloni relance la piste du nucléaire mais pas dans l’immédiat, seulement lorsque la fusion sera disponible’’. ‘’Des doutes émergent quant à la stratégie du gouvernement’’. ‘’ ‘On a l’impression que le gouvernement tente de repousser l’échéance’, ‘Giorgia Meloni semble vouloir séduire l’électorat pro nucléaire sans prendre la responsabilité de contrarier les autres’ commente un juriste spécialiste du nucléaire’’. ‘’Il y a une semaine, Giorgia Meloni avait affirmé que le parcours vers la fusion nucléaire ‘ne devait pas exclure des étapes intermédiaires, telles que les réacteurs à fission de quatrième génération’, ce qui témoigne de la confusion générale autour de la technologie sur laquelle le centre-droit s’appuiera pour concrétiser son plan’’. ‘’A ce jour, la fusion relève encore du domaine de la recherche, et il faudra encore des décennies pour en faire une technologie pour la production d’énergie.’’

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Markus Söder estime que l'immigration échappe à tout contrôle.

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Allemagne. Le président de la CDU et ministre-président de Bavière Markus Söder estime que « L'économie allemande s'affaiblit, les trains ne sont pas ponctuels et l'immigration échappe à tout contrôle », tout en précisant que le Made in Germany doit redevenir un label de qualité.

Le siège du Vlaams Belang attaqué, alors que Jordan Bardella dédicace son ouvrage dans un bâtiment appartenant à la Hongrie.

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Belgique. Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dédicacé son ouvrage à Bruxelles dans un bâtiment appartenant à la Hongrie. Une contre-manifestation a eu lieu. Une attaque a été conduite, par des contre-manifestants, contre le siège du parti nationaliste flamand Vlaams Belang situé à un autre endroit.

13/11/2024

Article de Lionel Baland : la bohème munichoise de Schwabing, un berceau de la Révolution conservatrice allemande.

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Allemagne. Article sur le quartier de Schwabing à Munich, qui était, avant la Première Guerre mondiale, celui de la bohème littéraire et artistique et qui a accueilli des écrivains de la Révolution conservatrice allemande comme Thomas Mann, Stefan George, Ludwig Klages, Ernst Kantorowicz, Oswald Spengler, ... :

https://www.revue-elements.com/la-boheme-munichoise-de-sc...

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L'AfD a 50.000 membres.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD compte désormais 50.000 membres.

"Musk contre les juges italiens."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : les propos tenus par Elon Musk sur X sur les juges italiens « Musk contre les juges italiens » (Corriere della Sera), « Musk contre les juges » (Repubblica), « Migrants, Musk tempête contre les juges » (Stampa), « Migrants, Musk attaque les juges » (il Messaggero). L'audition du candidat commissaire italien Fitto est également mentionnée « Duel autour de Fitto, FdI soutiendra von der Leyen » (Repubblica), « Fitto : « je ne suis pas fasciste, je défends l'UE » » (Stampa).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’annonce de l’équipe de l’administration Trump, le débat parlementaire sur la loi de financesl’attaque des Houthis en Mer Rouge et l’alerte météo dans le sud de l’Italie.

Sur X le hashtag #Musk fait tendance, au sujet des propos d’Elon Musk concernant la décision du tribunal de Rome qui a annulé la détention de 7 migrants qui avaient été transférés en Albanie.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la polémique autour du post d’Elon Musk critiquant les juges italiens au sujet de la décision de suspendre la détention de migrants, provenant de pays jugés « sûrs » en Albanie. En général, les quotidiens modérés mettent en avant une « ingérence ». « Le croche-pied de Musk aux juges italiens » (Sole 24 Ore), « Musk fait irruption dans le débat, les juges et la gauche s’insurgent » (Corriere). « C’est une ingérence, si Musk propose une telle approche sur l’échiquier européen, c’est parce que la lutte contre l’immigration irrégulière représente le premier pilier du mouvement politique de Trump, et cela deviendra le terrain de la discorde (ou de l’entente) avec les partenaires et les alliés. C’est le premier test que Trump lance à Meloni » (Repubblica, M. Molinari). « Ces propos publiés sur X révèlent que sur la migration clandestine Musk est plus proche des positions de Salvini que de celles de Meloni. Quant au dirigeant léguiste, il a réagi sans limites et sans se sentir inhibé par son rôle institutionnel » (Stampa, M. Sorgi). Les quotidiens orientés à droite qualifient en revanche l’intervention de « légitime » : « Elon se découvre leader du souverainisme global. Ceux qui s’attendaient à un rôle marginal de l’entrepreneur devront changer d’avis. Le patron de X se propose en stratège et « défenseur » des batailles, également en dehors des frontières américaines » (Il Messaggero). « E. Musk n’a pas besoin d’aller sur Mars pour rencontrer les Martiens : ils sont déjà là, en Italie, avec la gauche qui apparait comme une opposition désorientée avec des idées erronées se limitant à faire un toast dans les salons romains à la suite de leurs défaites. La gauche a perdu le contact avec la réalité » (Libero, éditorial du directeur M. Sechi). « Le milliardaire Musk, qui a tout le droit de s’exprimer en tant que simple citoyen, désoriente les démocrates qui dénoncent ‘’une attaque contre la démocratie’’ et qui signale une ingérence, alors qu’ils ne disent rien quand ce sont les Gates, Soros ou Zuckerberg à le faire » (La Verità). 

L’embarras du Palais Chigi [siège du Premier ministre] est aussi mis en avant : « Si Salvini salue les propos de Musk, il est clair que cela embarrasse le Palais Chigi : il s’agit d’une ingérence concernant la défense de la souveraineté nationale. Cette déclaration maladroite risque de faire porter sur la majorité l’accusation de vouloir chercher l’affrontement direct avec la magistrature, après des jours de tension. » (Corriere, M. Franco). « La position officielle du Palais Chigi est que Musk s’est exprimé en tant que simple citoyen américain : on peut y voir toutefois un embarras suivi d’une réaction réaliste à la limite du cynisme. Par ailleurs, Meloni doit revoir sa relation avec les Etats-Unis et se rallier à la hiérarchie de valeur que Trump voudra imposer. Des sources proches de Meloni expliquent alors que la présidente du Conseil ne veut pas perdre le soutien de Musk » (Stampa). « Le pragmatisme est le mot-clé de la droite italienne mais sacrifier le tout pour passer sous les ordres d’un Bannon ou d’un Musk n’apparait pas comme un choix gagnant. En Italie on l’a vu avec Salvini, Conte et Di Maio : le spectacle n’était guère enthousiasmant » (Il Foglio, G. Ferrara).

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Elon Musk

Les centres pour migrants en Albanie font encore l’objet de plusieurs articles. Corriere della Sera : ‘’Le risque de préjudice financier est souligné par les oppositions. Le gouvernement [italien] ralentit désormais sur le transfert de migrants vers l’Albanie et pourrait attendre le verdict de la Cour de justice européenne concernant les pays jugés ‘sûrs’ comme l’ont demandé ces derniers jours les juges de Bologne et Florence’’. ‘’Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi insistait sur le fait qu’il n’a pas l’intention de mettre fin à ces transferts, une ligne partagée avec Giorgia Meloni, mais les dernières sentences du département immigration du tribunal de Rome les contraignent à revoir leur position’’. ‘’Des réunions se sont tenues au ministère de l’Intérieur comme au Palais Chigi pour analyser les possibles conséquences de ces sentences’’. ‘’La Cour des comptes avait également été saisie par l’opposition (M5S, AVS) pour se pencher sur le coût des opérations’’. ‘’En 2024, le nombre enregistré de personnes arrivées clandestinement en Italie (58 769) est bien inférieur à 2023 (147238 personnes) et 2022 (91 220 personnes)’’. ‘’Le verdict de la Cour de Justice européenne est attendu d’ici janvier 2025 et pourrait avoir pour conséquence un durcissement ultérieur de la confrontation entre pouvoir politique et pouvoir judiciaire’’. Repubblica : ‘’En Albanie, les centres pour migrants restent vides, 50 agents italiens repartent’’. ‘’Les effectifs des forces de l’ordre mobilisées dans les centres albanais vont en effet être ‘revus’ et passer de 220 unités à 170, soit le minimum pour assurer les roulements’’. ‘’Initialement, 295 agents avaient été prévus pour assurer le fonctionnement à plein régime du centre’’. ‘’Le centre s’étant vidé après les sentences du tribunal, le ministère de l’Intérieur ne veut pas continuer à laisser des agents sans travail dans les hôtels albanais, et éviter un préjudice en termes d’image pour le gouvernement qui continue à dépenser de l’argent public pour le fonctionnement de ces centres vides’’.

L’hypothèse d’un « bonus Noël » dans la loi de Finances est évoquée par le Messaggero : « Hier en Conseil des ministres le décret repoussant l’échéance de la présentation de l’accord budgétaire a bien été approuvé’’. ‘’De même, la date limite de déclaration de revenu des travailleurs indépendants a été repoussé au 12 décembre également’’. ‘’Le ministère de l’Economie et des Finances table ainsi sur 1,2 milliards de recettes supplémentaires par rapport aux 1,3 milliards déjà levés pour financer la révision du barème de l’impôt sur le revenu. Le bonus Noël devrait voir un nombre plus important de bénéficiaires : une contribution de 100 euros pour environ deux millions de salariés’’ »

L’audition du candidat commissaire italien Fitto est largement rapportée. « Fitto a fait une bonne prestation, il s’est montré modéré et européiste. Surtout, il n’est pas tombé dans le piège tendu par Alleanza Verdi e Sinistra. Sa nomination est désormais liée au sort des autres candidats à la vice-présidence. C’est surtout la candidature de la socialiste Ribera qui tient en suspens la Commission, la candidate espagnole a été fortement critiquée par les Populaires » (Foglio, D. Carretta). « Fitto rejette les accusations et les provocations sur l’appartenance à un parti de droite et rappelle que les régions auront un rôle central dans la politique de cohésion de l’Union. La crainte de croche-pieds réciproques a entraîné le report du « vote » sur les dernières auditions. » (Sole 24 Ore). « Meloni, irritée par l’hypothèse que les démocrates ne soutiennent pas Fitto, défie Schlein sur le thème de l’intérêt national : ‘’cela me parait impensable que le PD souhaite priver l’Italie d’une vice-présidence’’ » (Stampa). La décision de Fratelli d’Italia de soutenir l’équipe présentée par von der Leyen est aussi soulignée « Afin d'envoyer un signal pour sortir de l'impasse, le chef de la délégation du FdI, Carlo Fidanza, annonce un vote en faveur de la Commission von der Leyen, bien que les conservateurs ne fassent pas partie de la majorité ». (Repubblica). « Du côté des Conservateurs, on rappelle l'attitude constructive des 19 auditions précédentes, avec le feu vert donné à tous les candidats, un peu comme si les conservateurs avaient rejoint officieusement la coalition. Fratelli d'Italia est encore plus explicite, se projetant déjà dans le rendez-vous du 27 novembre (sauf coup de théâtre et rebondissements), lorsque la plénière de l'Europarlement sera appelée à valider en bloc l’équipe de von der Leyen-bis : les « meloniens » voteront « pour » » (Il Messaggero).

Green&Blue, Repubblica, Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), ministre de la Sécurité énergétique : « ‘’Les énergies renouvelables et le nucléaire sont indispensables pour l’indépendance énergétique » : « A la Cop29 l’UE se présente avec un document approuvé à l’unanimité en octobre dernier. Il s’agit de garder une ambition élevée, que nous avons soutenue comme Union Européenne également lors des G7 et des G20. En tant qu’Europe, nous demandons de dresser un cadre financier soutenable. L’Italie est encore un pays fortement fossile, hélas. Nous effectuerons la décarbonisation le plus vite possible et nous misons pour cela sur les énergies renouvelables. L’attention du gouvernement italien est concentrée sur les petits réacteurs nucléaires. D’après le Ceo d’EDF, ces réacteurs de 300 mégawatts coutent environ 2 milliards : l’énergie nucléaire nous couterait alors bien moins cher par rapport à celle photovoltaïque’’. »

Corriere della Sera, Maurizio Lupi, dirigeant de Noi Moderati : « ‘’Les mots de Musk étaient inopportuns. Une intervention choc dans la relation entre le monde politique et le monde judiciaire d'un pays étranger. Une intervention, donc, venant d'un entrepreneur étranger qui n'est pas n'importe qui : Elon Musk a participé activement à la campagne électorale de Donald Trump. Ce qui se passe en Italie ne devrait pas le concerner. Ses propos alimentent un conflit avec le pouvoir judiciaire dont le centre-droit ne veut pas. Il n'y a pas ici de conflit entre les pouvoirs de l'Etat. Entre le gouvernement et le pouvoir judiciaire dans son ensemble’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/11/2024

Allemagne : les élections législatives anticipées devraient avoir lieu le 23 février 2025.

Allemagne. Les élections législatives anticipées devraient avoir lieu le 23 février 2025.

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Le maire sans étiquette à temps plein de Jüterbog, Arne Raue, rejoint le parti nationaliste AfD.

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Allemagne. Brandebourg. Le maire sans étiquette à temps plein de Jüterbog, Arne Raue, rejoint le parti nationaliste AfD.

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Arne Raue

JA21 est favorable à une interdiction, lors des manifestations, des vêtements qui couvrent le visage.

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Pays-Bas. JA21 a introduit une motion afin d’obtenir, durant le premier trimestre de 2025, une proposition d’interdiction, lors des manifestations, des vêtements qui couvrent le visage.

Le président de l’Office fédéral de protection de la Constitution désire se présenter aux élections sur les listes de la CDU.

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Allemagne. Le président de l’Office fédéral de protection de la Constitution, l'organisme qui persécute le parti patriotique AfD et crée les conditions pour le faire interdire, Thomas Haldenwang désire se présenter aux élections législatives de 2025 sur les listes du parti démocrate-chrétien CDU.

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"Migrants, coup d'arrêt des juges."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : la question migratoire avec notamment les centres en Albanie « Migrants, coup d'arrêt des juges » (Corriere della Sera), « Albanie, un autre coup d'arrêt » (Repubblica), « Migrants, coup d'arrêt des juges. Le gouvernement: en avant en Albanie » (Stampa), « Un week-end en Albanie » (il Fatto), « Migrants en Albanie, nouveau coup d'arrêt » (Messaggero). 

Sur X le hashtag #Bologna, en référence à la polémique autour de la manifestation d’extrême droite, figure parmi les sujet qui font tendance.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la question migratoire avec notamment la décision du tribunal de Rome saisir la Cour de Justice européenne au sujet des pays considérés comme sûrs Corriere : « Face à ‘’l’incertitude administrative’’ à la suite de l’écart entre les décisions de la Cour de Justice européenne et le décret du gouvernement sur les pays sûrs, les juges de la section immigration décident de retourner la question à qui de droit : la Cour de Justice, suspendant ainsi l’autorisation de maintenir en Albanie 7 migrants (5 du Bangladesh et 2 de l’Egypte). Les conséquences sont que les 7 migrants devront être transportés en Italie, et que le bras-de-fer entre la majorité et la magistrature se prolongera. Entretemps, l’atmosphère politique entre le gouvernement et les oppositions se détériore. Salvini (Ligue) évoque ‘’des décisions politiques [de la part des juges] contre les Italiens et leur sécurité’’. Tajani (Forza Italia) pour sa part souligne ‘’cela est inacceptable, il y a des magistrats qui tentent d’imposer la ligne au gouvernement’’. Le ministère de l’Intérieur fait savoir qu'il va se porter partie civile devant la Cour de justice de l'Union européenne pour défendre ses arguments. Le M5S demande au gouvernement de ‘’mettre fin à sa farce qui coute très cher’’. Du même avis le PD ‘’c’est une propagande électorale qui coûte 800 millions au contribuable’’ ». Sole 24 Ore : ‘’Le second flop de l’opération Albanie n’était pas tout à fait inattendu et ne change pas la posture du gouvernement. L’Association nationale des magistrats rappelle ‘’la primauté du droit communautaire, qui est le pilier sur lequel se basent les juges italiens’’ ». Repubblica : « la controffensive du gouvernement consiste à continuer les envois de migrants vers l’Albanie et de faire opposition aux saisines des magistrats. Le Palais Chigi estime que le pragmatisme des institutions européennes influera sur la décision des juges de l’Union : en cas de décision d'arrêt définitif des rapatriements, il y aurait alors une paralysie des politiques migratoires des Vingt-Sept. Meloni a décidé de faire de ce sujet une campagne électorale, une arme pour faire oublier une loi de finances peu ambitieuse »  

Les élections régionales et manifestations à Bologne : Sole 24 Ore : « La campagne du centre-droit pour les élections en Emilie-Romagne s’est conclue à Bologne. La tension reste très forte et la Présidente du Conseil Giorgia Meloni ne s’est finalement pas rendue sur place, retenue par les discussions avec les syndicats au Palais Chigi. Matteo Salvini et Antonio Tajani sont bien présents et s’en prennent, sur scène, aux juges qui libèrent les migrants et au maire Matteo Lepore (Parti démocrate) qui défend ‘’les seuls fascistes qui existent encore, ceux des centres sociaux’’. Le maire de Bologne avait reproché au gouvernement de ne pas avoir interdit le cortège du groupe d’extrême-droite Casapound qui avait provoqué des heurts en plein centre-ville. La majorité pense pouvoir conquérir la région, traditionnellement de centre-gauche, et revendique notamment les aides à la reconstruction et la mise en sécurité suite aux inondations.’’

Le débat sur la de Loi de Finances fait l’objet de plusieurs articles :  Corriere della Sera : « Le débat autour de la Loi de finances italienne est marqué par la confrontation entre le gouvernement et les syndicats. Le préavis de grève de la CGIL et de l’UIL est confirmé pour le 29 novembre prochain, malgré les 5 heures de discussions à la Présidence du Conseil. Plus de 4 500 amendements ont été présentés à la Chambre, notamment sur les volets fiscal et sanitaire du projet de loi de finances. ‘’Nous nous sommes concentrés sur certaines priorités’’ explique Giorgia Meloni, à savoir ‘’les aides aux ménages aux revenus les plus bas, les politiques d’emploi, les bonus pour les familles, la réduction de la pression fiscale, la hausse des moyens alloués au secteur de la santé et pour le renouvellement des contrats publics’’. La Présidente du Conseil revendique en outre une hausse du Fonds sanitaire national depuis sa nomination à la tête du gouvernement : ‘’il s’élevait à 126 milliards en 2022’’ contre ‘’136,5 milliards prévus en 2025’’. L’échéance pour présenter le projet de loi de finances sera repoussée au 12 décembre par un décret-loi aujourd’hui en Conseil des ministres.’’ ‘’Malgré l’appel à la parcimonie de la Présidente du Conseil, 1 200 des 4 500 amendements présentés sur le projet de loi de finances émanent de Forza Italia et de la Ligue’’. ‘’Il y a par exemple la redevance audiovisuelle pour la RAI que la Ligue souhaite fixer à 70€ ou encore les retraites minimums à 623€. L’exemption de ‘web tax’ pour les radios, télévisions et éditeurs de médias en ligne ou le taux d’imposition pour l’impôt sur le revenu à 33% au lieu de 35% sont parmi les amendements présentés par Forza Italia’’. ‘’La Loi de finances italienne pour 2025 s'élève au total à 30 milliards d’euros’’ ».

Les auditions des candidats commissaires sont également citées par certains quotidiens : Corriere « L'invité de l'ombre des auditions des commissaires européens sera Donald Trump. Le président élu des États-Unis n'a jamais caché qu'il considérait l'UE avec scepticisme, voire avec hostilité. La perspective d’hostilités entre les Etats et les partis pour constituer la formation du gouvernement présidé par von der Leyen est une hypothèse inquiétante. Le rôle que joue l’Italie avec son candidat à la vice-présidence, Fitto (Frères d’Italie), s’insère entre la partie européenne et celle atlantiste. Un ‘’non’’ à Fitto pourrait déclencher un effet domino dont il est possible de comprendre les conséquences. D’où l’entreprise de persuasion du Quirinal pour que l’Europe se montre unie et que les partis italiens surmontent la logique de la compétition au moins sur la Commission. » Stampa : « Face à deux conflits aux portes de l'Europe et à la victoire de Trump, seul un petit nombre de députés sont disposés à s’assumer la responsabilité d’un affrontement total. Il y aura des menaces, voire un report, mais l’impression est que le match se terminera sans trop de dégâts ». Messaggero : « C’est le jour J de Raffaele Fitto, marqué par de la tentative de désamorcer les vétos croisés au Parlement Européen. Le scrutin sera secret, avec toutes les inconnues possibles. La logique voudrait que le calendrier des auditions soit celui du ‘’paquet’’ : liant les sorts de chacun à un double fil, afin d’éviter des pièges et des représailles ».

La fusion entre ITA et Lufthansa est mentionnée par plusieurs quotidiens.

Corriere della Sera, Steve Bannon, conseiller de D. Trump: « Je pense que l’attitude de Mme Meloni va changer avec l'arrivée du président Trump, qui va la convaincre. Et que les pays de l'OTAN s'y mettront assez rapidement. Sinon, si elle croit vraiment à ce qu'elle dit depuis quelques années, elle devrait être prête avec les autres en Europe à mettre de l'argent pour aider Kiev, à faire des chèques aussi gros que leurs discours. Au sein du mouvement Maga, nous sommes catégoriques : nous voulons réduire de 100 % le financement de l'Ukraine au sein de la Chambre des représentants. Trump veut mettre fin à cette semi-obsession de pousser l'Otan presque en territoire russe. Il ne le soutiendra pas, mais Meloni l'a fait, elle a joué le jeu. Il est évident qu'elle avait parié que Trump ne reviendrait jamais. Le pari était erroné, il n'a pas payé. Meloni peut être un pont entre l'Amérique et l'Europe si elle reste fidèle à ses convictions. Nous n'avons besoin de l'aide de personne en Europe. Les populistes se sont emparés de ce pays, Trump est un grand leader et je suis sûr qu'il sera magnanime, mais le mouvement Maga, qui est plus à droite que Trump, dira que l'Europe n'a rien fait pour les États-Unis. De nombreux Européens s'inquiètent des droits de douane : ils ont raison. Nous ne paierons pas pour votre défense alors que nous vous laissons nous frapper avec des accords commerciaux déséquilibrés’’. »

Repubblica, Pierpaolo Bombardieri, secrétaire du syndicat UIL : « La rencontre entre les syndicats et le gouvernement a été, à certains moments, très dure. Nous avons l’impression qu’il y a une tentative de la part de plusieurs représentants de la majorité, de faire passer cette grève nationale en une décision politique. Or, les faits démentent cette insinuation. Au vice-président du Conseil Tajani, qui nous a qualifiés d’extrémistes, nous avons expliqué que défendre les intérêts des travailleurs et demander de meilleures prestations sanitaires ou de partir à la retraite avant et dans de meilleures conditions ne signifient pas être des fondamentalistes. Ce sont des sujets qui appartiennent aux syndicats. A cette tentative de politiser cette discussion je réponds qu’il est de notre droit de faire de la politique. Les syndicats ne sont pas des entités abstraites : nous agissons dans l’intérêt commun. La politique devrait en faire autant. Ceux qui nous accusent de faire de la politique devraient se demander pourquoi 60% de la population ne va pas voter. Nous traiter d’extrémiste est une attaque contre la Constitution, qui reconnait le droit de faire grève. Salvini est le vice-président du Conseil de tous les Italiens, il ne représente pas uniquement ceux qui ont voté pour lui’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Communales : carton de l'UDC en Valais.

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Suisse. Canton du Valais. L'UDC a réalisé de gros scores lors des élections communales :

https://www.lematin.ch/story/elections-communales-carton-...

11/11/2024

Des élus de la Confédération ont pris part à la Marche de l'Indépendance à Varsovie.

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Pologne. Des élus de la Confédération ont pris part à la Marche de l'Indépendance à Varsovie.

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Anna Bryłka, Krzysztof Bosak et Ewa Zajączkowska-Hernik

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L'AfD donnée à 19,5 % et le BSW à 7 %.

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 19,5 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 7 % pour les élections législatives de 2025.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke  : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Le gouvernement néerlandais a fixé le début des contrôles aux frontières au 9 décembre 2024.

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Pays-Bas . Le gouvernement a fixé le début des contrôles aux frontières au 9 décembre 2024. Les forces de l’ordre reçoivent 151 millions d’euros à cette fin. 

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Reinette Klever économise des milliards d'euros dans le domaine de l'aide au développement. 

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Pays-Bas. Le ministre du Commerce extérieur et de l'Aide au développement du parti patriotique PVV de Geert Wilders Reinette Klever économise des milliards d'euros dans le domaine de l'aide au développement. 

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Alice Weidel dénonce les pratiques des partis du système.

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Allemagne. La coprésidente du parti patriotique AfD Alice Weidel dénonce le fait que les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU paralysent les opérations parlementaires afin d’éviter des votes majoritaires CDU/CSU/FDP [libéraux]/AfD. Elle dénonce également le fait que les deux partis restant dans le gouvernement [désormais minoritaires], les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes, n’organisent pas un vote de confiance maintenant.

Saxe : la CDU et le SPD se réunissent jeudi.

Allemagne. Saxe. Les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD se rencontreront jeudi matin à 10 h afin de discuter de la formation d’un gouvernement de Saxe minoritaire CDU-SPD. La direction de la CDU de Saxe et le groupe des élus CDU de Saxe se réuniront en fin d’après-midi et le SPD le soir afin de prendre la décision ou non de former cette coalition.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/09/sax...)