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17/10/2024

Daniel Münschke de l’AfD est élu vice-président du Parlement du Brandebourg.

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Allemagne. Brandebourg. Daniel Münschke de l’AfD est élu vice-président du Parlement du Brandebourg lors de la séance inaugurale. 

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"Un bonus bébé, soit mille euros pour tous les enfants qui naitront en 2025."

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Italie . Revue de presse.

En Unes ce matin : la loi de finances « Familles et célibataires, changement de fiscalité » (Corriere della Sera), « Le non des médecins » (la Repubblica), « Affrontements sur la santé » (la Stampa), « Meloni: « fonds records pour la santé » » (Il Messaggero). Parmi les autres sujets : les migrations avec notamment l’ouverture des centres en Albanie « La campagne d'Albanie : rentrent (en Italie) 4 migrants sur 16 » (Fatto Quotidiano), « Fin du business de migrants » (il Giornale) et l’adoption de la loi sur la GPA. « L’étau se resserre sur la GPA, qui est désormais un délit universel » (Corriere).

Sur X le hashtag #Albania, au sujet de l’ouverture des centres d’accueil pour migrants en Albanie et du retour vers l’Italie de 4 migrants qui avaient été transférés dans ces centres, domine encore.

L’ensemble des quotidiens consacre encore les Unes et les premières pages à la loi de Finances avec des commentaires sur le fondFoglio « La loi de Finances de Meloni est un coup porté à la démagogie alimentée pendant des années par la droite. Les tabous électoraux de la droite se sont ainsi heurtés à la realpolitik. Malgré des marges très étroites, le ministre Giorgetti a su néanmoins stabiliser la baisse des charges salariales sans augmenter les impôts ». Fatto « c’est un budget basé sur le report, puisque tous les fonds alloués sont destinés à des mesures déjà en vigueur, et qui laisse des miettes à la Santé et aux retraites. Les municipalités protestent pour une coupe à hauteur de 5 milliards qui leur est demandée ». Repubblica « C’est une loi de finances qui ne prévoit pas de croissance, car notre déficit devait nécessairement baisser. Il y a des éléments d’incertitude dans ce budget, notamment sur les recettes publiques car la récente hausse pourrait s’expliquer par le fait que les salaires sont en train de croitre plus que le PIB, mais cela pourrait être temporaire. ». Ainsi que des commentaires sur les différentes lignes budgétaires : sur la Santé Repubblica « Le système sanitaire implose et les médecins s’insurgent. Le seul secteur qui n’est pas touché par les coupes en sort mal dès le premier jour. Malgré ce qui avait été annoncé, hier pendant la conférence de presse du ministre Giorgetti, il a été clair que les ressources allouées étaient étalées sur deux ans. Et les chiffres sont moins importants par rapport aux attentes du ministre compétent, O. Schillaci ». Stampa « le court-circuit de Meloni sur les chiffres concernant le système sanitaire’’. ‘’Les protestations du monde sanitaire la rattrapent à Bruxelles. Après avoir déclaré de manière solennelle ‘’jamais autant d’argent n’avait été destiné au secteur’’, la présidente du Conseil finit par reconnaitre que « objectivement, ce sont les ressources que nous avons à disposition. Si on n’avait pas gaspillé tout cet argent par le passé… ». Sur la contribution des banques : Corriere (M. Franco) « la satisfaction des deux adjoints de Meloni – Tajani (Forza Italia) et Salvini – sur la contribution des banques se veut un signal encourageant qui suscite toutefois des doutes et laisse croire qu’au moins un des deux cache une certaine déception (Tajani). En vérité, la Ligue n’a pas obtenu grand-chose et a dû renoncer à sa réforme-phare sur les retraites, jugée trop couteuse ». Sole : « Au final, la contribution - volontaire ou non - du secteur bancaire et financier entre dans le document budgétaire. L'accord avec le secteur bancaire sur la méthode par laquelle les banques apporteront leur contribution au soutien des comptes publics est clair. Ce qui l'est un peu moins, ce sont les chiffres définitifs qui seront avancés. ». Sur les mesures sociales : Sole « Mille euros pour les bébés des ménages dont le revenu ne dépasse pas 40 000 euros. Dans le paquet de mesures pour le budget, le congé parental est prolongé de deux à trois mois, dont 80 % sont indemnisés, et la prime à l'école maternelle est renforcée. La carte « Pour vous » a été refinancée à hauteur de 500 millions d'euros ». Repubblica « le quotient familial à la sauce mélonienne prend forme : ceux qui n’ont pas d’enfants paieront plus : sont visés les célibataires, les couples ayant des enfants majeurs, et les grands-parents. ». Domani « le pourboire de Meloni aux couffins. Au lieu de renforcer le chèque unique pour les familles, le duo Meloni et Giorgetti (Ligue) a préféré une mesure ad hoc et non structurelle : un bonus bébé, soit mille euros pour tous les enfants qui naitront en 2025. »

La nouvelle loi sur la gestation pour autrui est aussi largement commentée : La Stampa : ‘’C’est une mauvaise loi contre une mauvaise pratique’’. ‘’On peut être contre, fermement contre la GPA, et trouver qu’en faire un ‘crime universel’ est une mauvaise chose, que c’est inefficace dans la lutte contre un marché international de la reproduction’’. ‘’Le débat politique autour de ce sujet n’est pas à la hauteur et pourtant il faut bien discuter de la question, avec responsabilité, humanité et courage’’. ‘’Il s’agit d’un phénomène global qui s’appuie sur des réseaux internationaux basés sur les quelques pays qui autorisent la GPA, situés en général dans les régions les plus pauvres du monde’’. ‘’C’est au niveau international qu’il faut intervenir, à travers une campagne dédiée’’. ‘’Au niveau national, il faut en revanche une loi sur l’adoption qui ne soit pas basée sur l’orientation sexuelle des couples.’’. Il Fatto Quotidiano : ‘’La gestation pour autrui est considérée comme un crime universel depuis hier, suite à une proposition de loi de Fratelli d’Italia approuvée par le Sénat à l’issue d’un débat enflammé’’. ‘’L’opposition, elle-même divisée, a souligné qu’il n’existe aucune loi pour garantir la protection des enfants nés ainsi à l’étranger et dénonce un vide juridique sur les adoptions’’. ‘’Des voix de plusieurs partis dénoncent une instrumentalisation idéologique de la loi par la droite pour s’adresser à l’opinion publique au lieu d’apporter des solutions aux citoyens’’. Il Giornale publie une tribune de la ministre de la Famille, Eugenia Roccella : ‘’La location d’utérus [la GPA] devient un crime universel, faisant de l’Italie un exemple pour tous’’. ‘’C’est une bataille civilisationnelle que tout le monde ne partage pas’’. ‘’Il devrait être évident que ‘l’on n’achète pas les enfants’, qu’on n’exploite pas les femmes pauvres, qu’on ne vend pas son corps’’. ‘’Il s’agit de protéger les plus vulnérables, le même principe est à la base de la loi sur la greffe d’organes’’. ‘’Cette pratique bafoue autant le droit des femmes que ceux des enfants et les droits humains fondamentaux’’.

La presse italienne traite encore largement l’ouverture des centres de migrants en Albanie sous le prisme national et européen. Repubblica « la farce des 16 migrants débarqués en Albanie dont 4 repartent pour l’Italie après un premier contrôle : il y a deux mineurs et deux personnes fragiles et ne peuvent rester dans les centres. Les oppositions en profitent pour critiquer la majorité et évoquent ‘’un gaspillage d’argent inutile’’ ». Domani : « les centres en Albanie sont déjà un échec ». Messaggero : « Le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi a fait l'éloge du « modèle albanais » lors d'une question-réponse sur le protocole signé entre Rome et Tirana. ‘’De l'argent bien dépensé’’, a précisé M. Piantedosi, “un investissement qui, à long terme, devrait permettre de réduire les coûts de la gestion du premier accueil extraordinaire, qui s'élèvent actuellement à environ 1,7 milliard par an”. Il a ensuite souligné la ‘’valeur expérimentale et innovante d'une initiative qui vise à lutter contre l'immigration clandestine sans porter atteinte aux garanties des droits fondamentaux des personnes’’. La preuve ? ‘’L'attention portée au projet par 15 pays européens’’ et la lettre adressée aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui souligne “la nécessité de continuer à explorer les pistes possibles concernant l'idée de développer des centres de rapatriement en dehors de l'UE, notamment dans la perspective d'une nouvelle proposition législative sur le rapatriement”. Foglio : « contrairement à Orban, Meloni se montre pragmatique et respectueuse de certains principes fondamentaux. Le paradoxe est que les diplomates des pays qui ont suivi la ligne de Meloni nourrissent à présent de gros doutes. La France et l’Allemagne estiment que le protocole italien avec l’Albanie ne changera pas les choses à partir du moment où les arrivées dépasseront la barre des mille migrants. Il y a aussi le risque que l’on saisisse de la Cour européenne de justice. Mais avec l’extrême droite qui monte dans les urnes, les dirigeants européens, pris par la panique, ont besoin de se montrer durs sur l’immigration. »

La possibilité d’un embargo à la vente d’armes à Israël est rapportée par le quotidien la Stampa « Sur ce sujet, l’Allemagne et la France se trouvent sur deux positions opposées. Berlin tend la main à Tel Aviv, tandis que Macron insiste sur la nécessité d’un embargo et continue de lancer des signaux au gouvernement hébreux. Hier, le gouvernement français a demandé aux organisateurs d’Euronaval d’interdire aux entreprises israéliennes d’exposer leurs produits. D’où la colère de Tel Aviv. »

Corriere, Antonio Patuelli, président de ABI (Association bancaire italienne): « Nous évaluerons la mesure [sur la contribution des banques] quand nous aurons lu le texte. Le dialogue avec le gouvernement s’est poursuivi ces dernières semaines et il a été plus de caractère technique que politique. Nous estimons que le sacrifice demandé aux banques devrait être supportable … à condition qu’il n’y ait pas d’événements imprévisibles. »

Corriere, Caspar Veldkamp, ministre des affaires étrangères néerlandais : « Le choix de Rome sur les centres pour migrants en Albanie est très intéressant surtout car cela se fait dans le respect des lois italiennes et de la convention européenne sur les droits humains. En Europe, nous assistons à un changement de paradigme car ce sont les électeurs qui le demandent. J’ai rencontré hier mon homologue Tajani et nous avons abordé tous les sujets importants, du PO à l’Ukraine, des migrations au rapport Draghi. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/10/2024

Herbert Kickl désire renverser le chef de file du parti conservateur ÖVP Karl Nehammer.

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Autriche. Le dirigeant du FPÖ Herbert Kickl désire renverser le chef de file du parti conservateur ÖVP Karl Nehammer et voir le FPÖ et l’ÖVP gouverner ensemble l’Autriche. [Karl Nehammer ne veut pas que son parti gouverne avec le FPÖ si ce dernier est dirigé par  Herbert Kickl. En conséquence, Herbert Kickl désire voir Karl Nehammer quitter la présidence de l'ÖVP.]

"3,5 milliards de la part des banques."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : la loi de finances « Entente sur les banques » (Corriere della Sera), « Oui aux impôts sur les banques » (La Repubblica), « 3,5 milliards de la part des banques » (la Stampa), « Le bonus bébé inclus dans la loi de finances » (Il Messaggero). Parmi les autres sujets : l'enquête ouverte contre un proche d'Elon Musk pour corruption « Pot de vin pour des marchés publics, enquête sur un proche d'Elon Musk » (La Repubblica), et le Moyen-Orient.

La presse italienne traite largement l’adoption par le Conseil des ministres du projet de nouvelle loi de finances. Sole : « l’accélération voulue par Meloni s’explique par une volonté de serrer les bancs de sa majorité sur des sujets clivants. Concernant la fiscalité, le premier échelon passe de 35 000 à 40.000€ annuels, incluant environ 1,4 millions de salariés ». Giornale « un budget à hauteur de 30 milliards et prévoyant le couperet sur les gaspillages avec des coupes linéaires de 5% aux enveloppes de chaque ministère, exception faite pour la Santé. Les municipalités et les régions devraient être épargnées par ces coupes ». Libero : « Le marathon que le gouvernement est en train de remporter avec une gestion prudente des comptes publics, en faisant attention aux consommations et en confirmant la baisse des charges salariales ». Stampa (P. Lepri) « Ce sont des taxes cachées, la pression fiscale augmente en réalité : une bonne partie des coupes prévues pourrait se traduire en taxes pour le contribuable sans qu’il s’en aperçoive. Nous constatons des mesures anciennes, inadaptées et qui n’ont pas de perspective ». La décision de taxer les surproduits des banques, malgré la résistance de Forza Italia, est mise en avant. Corriere « sauf coup de théâtre de dernière minute, toujours possibles en raison de la sensibilité politique sur ce sujet, il y aura une contribution des banques de 3,5 milliards étalés sur deux ans. Le gouvernement assure que cela sera utilisé pour financer le système sanitaire ». Repubblica : « Au final, ce sont les banques et les assurances, ainsi que les ministères, qui paient la facture de la loi de finances. Les banques et les assurances devront payer une contribution de 3,5 milliards, une part importante de la couverture d'environ 30 milliards (bruts) de la troisième loi de finances du gouvernement Meloni. C'est au tour de Giorgetti de négocier avec Abi à quelques minutes du début du Conseil des ministres ». La presse rapporte aussi les propos de certains représentants de la majorité : Foglio : Antonio Tajani (Forza Italia) assure ‘’ « il n’y a aucune hypothèse de nouvelles taxes, aussi parce que Forza Italia fait partie de ce gouvernement. Je suis contre l’idée de taxer les banques, à part le fait que le terme « surprofits » me rappelle l’Union Soviétique. Qui peut décider d’un plafond pour évoquer des profits ou un surprofit ?’’ ». Corriere « Selon Edoardo Rixi (Ligue), vice-ministre des transports, : ‘’Nous demandons aux banques d’investir dans la santé publique en un moment où les régions sont en difficulté’’ ».

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Edoardo Rixi

Les déclarations de G. Meloni devant le Parlement, en vue du Conseil Européen, sont largement citées et commentées, selon les différents sujets abordés par la présidente du Conseil :

  • Les centres pour migrants en Albanie, défendus par Meloni mais fortement critiqués par les oppositions : Messaggero : « Meloni a souligné : ‘’ Nos politiques migratoires sont devenues les politiques migratoires de l'UE. Alors franchement, j'ai bien peur que ce soit vous [les partis d’opposision] qui soyez isolés ». Le sujet sera en effet sur la table du Conseil de l'UE, lors d'une réunion informelle avec les dirigeants des pays « les plus concernés par le phénomène’’». Corriere « évoquer des centres pour les rapatriements de migrants en dehors des frontières européennes n’est plus un tabou, c’est la présidente de la Commission U. von der Leyen elle-même qui en parle dans sa lettre adressée lundi à tous les dirigeants européens. La commission garde une approche neutre sur le modèle Albanie car nous ne sommes qu’au début ‘’à ce stade il n’est pas possible d’adopter ce modèle pour la loi européenne’’. Le rapatriement forcé vers des pays tiers qui devrait être réglementé, assure une source européenne. Les pays de l’UE voulant accélérer les rapatriements sont de plus en plus nombreux ». Sole (L. Palmerini) « Après l'arrêt de la Cour de justice de l'UE (du 4 octobre) sur les pays d'origine définis comme sûrs, parmi lesquels ne figurent ni l'Égypte ni le Bangladesh, qui sont les nationalités des 16 premiers migrants envoyés en Albanie, le gouvernement s'inquiète de la possibilité de recours juridiques. En fait, le gouvernement est très préoccupé par d'éventuelles contestations juridiques.  Il y a l’impression que Tirana devient de plus en plus ce voyant montrant les difficultés plus que la solution : ces centres peuvent accueillir au maximum 3 000 migrants – comme répété par Edi Rama – or hier il y a eu 1 000 arrivées à Lampedusa. Foglio (C. Cerasa) « il y a bien entendu des aspects à améliorer mais il faut comprendre que si l’Europe commence à se passionner pour la méthode italienne, c’est que sans la gestion des frontières extérieures, l’UE est vouée à l’échec. A l’extérieur, l’Italie devient un pays qui décide prendre un nouveau cap (créatif pour certains et inhumain pour d’autres) pour défendre les frontières européennes ».
  • La candidature de R. Fitto (Frères d’Italie) à l’ UE : Corriere : « M. Meloni invite l'opposition à soutenir le commissaire italien et à voter pour lui, surtout en tant que vice-président, comme l'a fait le centre-droit lorsqu'il a soutenu M. Gentiloni ». Messaggero « Meloni invite tous les partis à soutenir Fitto « sans hésitations », en s’adressant notamment au PD pour qu’il puisse convaincre les socialistes européens ». Stampa (M. Sorgi) « il y a un dialogue de sourds entre Meloni et les démocrates. Les rapports politiques actuels ne permettent pas une ouverture sur Fitto qui, au vu de son travail comme ministre, mériterait bien d’être soutenu. Ce serait bien que dans cette deuxième partie de mandature il y ait une ambiance correcte pour aborder des sujets urgents. Or, les partis ont choisi la voie de la campagne électorale permanente ».
  • Le Proche-Orient : Repubblica : « Meloni intervient pour la première fois sur l’embargo à l’export d’armes à Israël comme demandé par E. Macron. Elle le fait aussi car elle y est obligée par les partis d’opposition. La position de l’Italie serait, d’après elle, ‘’plus restrictive’’ par rapport à d’autres pays qui demandent un moratoire et qu’‘’il faut donner le bon exemple en premier’’, ce qui ressemble à une critique adressée au président français. C’est toutefois la dirigeante du PD qui la ramène au cœur de la question : Si la France et l'Espagne demandent à l'UE dans son ensemble d'arrêter les exportations d'armes, que dira Meloni ? ». Messaggero : « Meloni demande que « la sécurité de nos militaires soit garantie », accompagnant la prise de conscience que « ce serait une grave erreur » de se retirer de la mission Finul. Selon Meloni, l'attitude de l'armée israélienne est « injustifiée » et représente une « violation flagrante de la résolution 1701 de l'ONU », tout en exprimant également la nécessité de « ne pas isoler » Tel-Aviv. Sole : « selon la stratégie adoptée par Meloni, la mission au Liban (et en Jordanie) devient cruciale, alors que le chef de la diplomatie Tajani se rendra en Israël et en Palestine. Enfin sur les armes à Israël, Meloni a répondu aux oppositions que la position italienne ‘’est plus restrictive par rapport à celle de la France, de l’Allemagne ou du Royaume-Uni’’ ». Giornale : « Meloni a expliqué la différence : il y a d’une part le gouvernement israélien et d’autre part il y a l’Etat israélien : bien qu’elle ne partage pas la politique de Netanyahou, elle exhorte toutefois à ne pas isoler l’Etat hébreux » 

Corriere della Sera, Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate : « ‘’Ces 800 millions d’euros destinés à l’Albanie auraient pu être destinés au système sanitaire. Meloni s’en prend aux ONG, qui sauvent des vies en mer, et adopte des lois les empêchant de continuer à le faire. La présidente du Conseil lève la voix contre les faibles mais ne dit rien à Netanyahou qui attaque des bases de l’ONU au Liban. Ce n’est pas en passant des coups de fils qu’elle y parviendra, il faut lancer un message clair. Cela ne risquera pas d’isoler Israël, qui s’isole lui-même en violant le droit international avec ces crimes de guerre. Concernant la candidature de R. Fitto, nous évaluerons attentivement les auditions de tous les candidats commissaires, y compris Fitto. Mais nous n’accepterons pas de leçons de la part de Meloni, elle qui avait appelé à la mobilisation contre la candidature de Gentiloni et qui dirige un parti, FdI, qui a même voté contre la Commission Européenne. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/10/2024

Björn Höcke envisage une action en justice contre Sahra Wagenknecht.

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Allemagne. La figure de proue de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke envisage une action en justice contre la figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht à propos de la description faite par cette dernière, qu’il juge être une fausse affirmation délibérée, de la politique de « remigration » prônée par Björn Höcke.

Résultats des élections provinciales en Belgique.

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Belgique. Lors des élections provinciales, les partis nationalistes flamands ont obtenu en Flandre :

province d’Anvers : N-VA 32 % et Vlaams Belang 18 %

province de Flandre occidentale : N-VA 20,3 % et Vlaams Belang 19,6 %

province de Flandre orientale : N-VA 22,7 % et Vlaams Belang 18,2 %

province du Limbourg : N-VA 20,8 % et Vlaams Belang 17,9 %

province du Brabant flamand : N-VA 24,7 % et Vlaams Belang 12,9 %

 

Les 19 communes de la Région bruxelloise ne sont pas dans une province.

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En Wallonie, les patriotes de Chez Nous n’obtiennent pas d’élu.

(https://www.lalibre.be/belgique/elections-belges/2024/10/...)

"Seize migrants envoyés par l’Italie en bateau en Albanie."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin :  la loi de finances « Accord du gouvernement sur les coupes et le foncier » (Corriere della Sera), « Un décret sur les impôts et les retraites » (il Messaggero), « 3 à 4 millions attendus des banques » (Sole 24 ore); et l'immigration, avec notamment l'ouverture des centres en Albanie « Le bateau des 16 migrants » (Repubblica), « Les premiers migrants en Albanie, "des déportés’’ dit Schlein » (Stampa), « Migrants en Albanie, la révolution Meloni » (il Giornale).

Sur X le hashtag #Albania domine encore au sujet de l’ouverture des centres d’accueil pour migrants mis en place par l’Italie en Albanie. 

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Sur la Loi de finances, c’est toujours le thème de la Santé qui est mis en avant par les médias. « Le projet de loi qui sera ensuite envoyé à Bruxelles sera présenté en Conseil des ministres aujourd’hui à 20h. Un accord a été trouvé avec Tajani et Salvini dimanche soir lors d’un diner avec Meloni et Giorgetti (Ligue) » (Stampa). "Le choix des coupes laissé aux ministres. 3 milliards supplémentaires pour la santé" ces fonds sont dédiés au recrutement de médecins et d'infirmières. "Attaque éclair de Meloni sur ses vice-présidents pour conclure la loi de finances le plus vite possible" : dimanche soir, la présidente du conseil a convoqué Tajani et Salvini, Giorgetti était également présent et a présenté son projet de loi de finances. Pour Meloni, "il faut envoyer un signal. Et rapidement, pour apaiser les divergences au sein de sa majorité".  Corriere : «Dans le budget 2025, les principales réductions de dépenses des ministères et des autorités locales sont confirmées ». Repubblica : « les coupes aux ministères seront bien prévues et seront flexibles : chaque ministre aura des marges de manœuvre pour le choix des lignes budgétaires pour lesquelles il faudra limiter les dépenses. Cette flexibilité signifie une volonté politique de faire baisser les tensions après les critiques venant de Salvini et de Tajani sur une gestion ‘’peu partagée’’ et ‘’monopolisée’’ par le ministre de l’Economie Giorgetti. Voici les coupes envisagées par secteur : l’Education nationale (92 millions), l’université (19 millions), la défense et la sécurité sur le territoire (63 millions), la justice (112 millions), les politiques sociales (99 millions), le sport (16 millions) et l’immigration et accueil (48 millions). Seul le système sanitaire bénéficierait une hausse avec environ 3,2 milliards d’euros ». Messaggero : « c’est un budget à hauteur de 25 milliards avec aussi une mesure sur les banques prévoyant leur contribution non volontaire, fortement voulu par G. Meloni, qui devrait s’élever à 3 milliards, selon un compromis trouvé entre les experts du ministère de l’Economie et ceux de l’ABI (association bancaire italienne). Un chèque pour les mères ayant deux ou trois enfants mineurs serait aussi prévu. Cette accélération sur le budget a été voulu par le gouvernement afin d’éviter des fuites en avant de la part des alliés ». Sole 24 Ore : « Il y a une négociation à outrance avec les instituts bancaires. Tajani reste en embuscade et défend la solution d’une contribution sur base volontaire afin de ne pas pénaliser les banques les moins performantes ».

Beaucoup d’articles sur les seize migrants envoyés par l’Italie en bateau en Albanie :  Dans la Stampa et le Corriere, des entretiens d’u Président albanais Edi Rama : « cette opération repose sur les épaules de l’Italie mais nos agents sont prêts à intervenir. Il faut que l’Europe affronte ce problème. Nous ne ferons pas d’accord avec d’autres pays » - « les migrants seront accueillis dans des hot sport aux normes européennes », « pas de chantage : l’accord avec Rome n’a rien à voir avec notre adhésion à l’UE ».

Côté européen « von der Leyen a déclaré que cet accord peut être un modèle » soulignent les quotidiens. Sorgi, éditorialiste à la Stampa, estime que « Meloni doit faire face à 3 défis : 1. Avec la magistrature qui est déjà intervenue par le passé pour vérifier la conformité des décisions du gouvernement avec les normes européennes et dans ce cas pourrait décider d’agir de manière autonome car il ne sera pas facile pour les clandestins déportés de trouver une assistance légale adéquate. 2. Avec l’opposition : Bonelli ira sur place – il pourrait mettre ne marche le mécanisme judiciaire, et pour Schlein « ce sont des déportés » [Corriere : l’opposition attaque : « c’est de l’argent jeté par les fenêtres »]. 3. La partie la plus délicate : avec le Pape. Le thème des migrants a dégradé les relations avec l’Eglise et François a inauguré son pontificat à Lampedusa ».

Repubblica titre sur « le bluff des migrants: premier bateau en Albanie mais il est parti à moitié vide. Screening en haute mer, à bord il n'en reste plus que 16. Il arrivera demain après 2 jours en mer. Avec un coût supérieur à 250 000 euros. L'opposition révoltée »; « Le rappel de Mattarella sur l'accueil: ‘’la solidarité est à la base de notre constitution’’. Les mots du chef de l'Etat rappellent au gouvernement que « Notre histoire est fait d'immigration. L'intégration est juste ». 

La mission de G. Meloni au Proche-Orient et les craintes pour les soldats italiens engagés dans la Finul sont largement commentées.  Messaggero : « A partir de vendredi, juste après le Conseil Européen, Meloni devrait se rendre au Liban et en Jordanie en tant que présidente du G7 et le message qu’elle veut lancer à Israël est que l’Italie n’a pas l’intention d’abandonner la Finul et encore moins de déplacer ses soldats. C’est bien ce qu’elle dira aujourd’hui devant les Chambres avant d’aller au Conseil européen. Le ministre Crosetto, pour sa part, compte obtenir le soutien de ses homologues à l’occasion du G7 de la Défense à Naples, le but étant de freiner l’escalade. Le chef de la CIA, William Burns, est arrivé hier à Rome pour faire le point avec le secrétaire d’Etat Mantovano sur le Proche-Orient, l’Ukraine et la Libye ». Repubblica: « Meloni pourrait rendre visite aux casques bleus dans les prochains jours et se rendre également à Amman et au Caire ». Foglio «  les généraux ne mentent pas et reconnaissent « que la résolution 1701 qui devait renforcer la FINUL  n’a pas été appliquée’’ mais ils ne disent pas de mal de l’ONU ». Stampa : « Meloni condamne les attaques israéliennes contre les Casques bleus mais reste prudente. Elle ne se prononce pas sur l’embargo des armes à Tel Aviv. Elle doit s’exprimer au Parlement aujourd’hui. »

Riformista, Stefania Craxi (Forza Italia), Présidente de la commission Affaires étrangères et Défense au Sénat : « il n’est pas question de retirer la mission Finul, au contraire, l’Italie veut des responsabilités opérationnelles. Israël devrait plutôt nous demander de l’aider dans la chasse aux terroristes. Actuellement, les règles d’engagement dans la région sont inadaptées au contexte actuel, cela fait des mois que Rome demande un changement de ligne sur ce point, les soldats de la Finul doivent pouvoir agir et riposter et pas rester de simples spectateurs. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Le gouvernement italien

14/10/2024

Guy D'haeseleer : "Une bibliothèque communale doit s'élever au-dessus des clivages politiques."

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Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Ninove. Le futur bourgmestre (maire) de la liste Forza Ninove du Vlaams Belang Guy D'haeseleer annonce que la bibliothèque communale (municipale) de Ninove proposera désormais des livres de toutes tendances politiques, y compris de membres du Vlaams Belang : « Une bibliothèque communale doit s'élever au-dessus des clivages politiques. »

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/13/nin...)

Les nationalistes flamands de la N-VA obtiennent une majorité absolue à Coxyde.

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Belgique. Flandre. Province de Flandre occidentale. Coxyde (Koksijde). Sander Loones de la N-VA devient le nouveau bourgmestre (maire) de Coxyde : sa liste obtient la majorité absolue avec 14 des 27 sièges.

(https://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20241013_97637499)

Flandre : le Vlaams Belang passe de 383 à 636 sièges de conseiller municipal.

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Belgique. Flandre.

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Ninove : l'élue N-VA refuse de prendre part à l'exécutif avec le Vlaams Belang.

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Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Ninove. La liste Forza Ninove du Vlaams Belang, qui a obtenu une majorité absolue, a proposé à la seule élue de l’autre parti nationaliste flamand, la N-VA, de prendre part à l’exécutif. L’élue de la N-VA a refusé :

http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/13/nin...

Lors des élections communales dans la région bruxelloise, les patriotes n'obtiennent pas d'élu.

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Belgique. Région de Bruxelles. Lors des des élections communales de ce 13 octobre 2024, les deux partis nationalistes flamands Vlaams Belang et N-VA n'obtiennent pas d'élu. De plus, aucun parti patriote n'a présenté de liste :

https://www.moustique.be/actu/politique/2024/10/14/commen...

Alice Weidel est favorable au fait que la Pologne suspende le droit d’asile.

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Allemagne et Pologne. La coprésidente de l’AfD Alice Weidel est favorable au fait que la Pologne suspende le droit d’asile.

Le gouvernement polonais va exiger de l’UE une suspension temporaire du droit d’asile.

Pologne et UE. Le gouvernement va exiger de l’UE une suspension temporaire du droit d’asile :

https://www.courrierinternational.com/article/migrants-la...

"L’ouverture des centres d’accueil pour migrants en Albanie a fait l’objet de plusieurs articles dans la presse."

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Italie. Revue de presse.

En Une ce matin : le Moyen-Orient et notamment les tensions entre l'Italie et Israël « Tensions entre Italie et Israël » (Corriere della Sera), « « L'ONU doit retirer les casques bleus » » (Repubblica), « Netanyahu à l'ONU « Allez-vous en » » (Stampa), « Irruption sur une base de la FINUL: le coup de froid entre Netanyahu et Meloni » (Messaggero). Autres sujets : la victoire du tennisman J. Sinner à Shanghai, et Space X « Musk, l'odyssée de l'espace » (Stampa).

Le Proche-Orient, avec notamment l’entretien téléphonique entre G. Meloni et B. Netanyahou, est largement repris. Corriere : « c’est un échange difficile, la tension demeure élevée. Giorgia Meloni a réitéré à son homologue « le caractère inacceptable » de l'attaque de la Finul par les forces armées israéliennes, rappelant que la mission agit en vertu d'un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies « pour contribuer à la stabilité régionale » ». Repubblica : « Bibi espérait trouver un soutien politique auprès de Meloni, qui, en tant que chef du FdI, est jumelée avec le Likoud au sein des conservateurs européens. Au lieu de cela, des sources gouvernementales décrivent la conversation comme extrêmement tendue. Plus que prévu. Surtout, les mêmes sources affirment que Netanyahou a demandé à la Première ministre italienne d'intervenir auprès du Secrétaire général des Nations unies pour que les troupes de la Finul se retirent de la Ligne bleue. Une demande à laquelle Meloni aurait répondu par un non catégorique. » Stampa : « Meloni savait déjà qu'elle n'obtiendrait pas grand-chose de B. Netanyahu. Le premier ministre israélien lui a répété ce qu'il avait publiquement exigé à l'ONU : déplacer les soldats du contingent de la Finul d'au moins 5 kilomètres. L'armée de Tel Aviv ira de l'avant. ». Messaggero : « Le coup de froid entre Meloni et Netanyahou : « Inacceptable ». C'est ce qu’a dit et répété à plusieurs reprises Giorgia Meloni au premier ministre israélien, qui déterminé à mener à bien son pari risqué sur le Moyen-Orient. Meloni s’est heurté à un mur de ciment. » Foglio : « La pression israélienne est un problème politique et diplomatique, en particulier pour l'Italie, l'un des principaux contributeurs à la Finul. ». « Le Moyen-Orient brûle » est en premier plan dans Repubblica, avec notamment un entretien du Chef d’Etat major italien des armées : le général Luciano Portolano, juste après avoir parlé avec son homologue israélien qui lui a assuré que « les attaques contre les Casques bleus sont le fruit d’erreurs au niveau tactique » et qu’il « s’assurerait que cela ne se reproduise plus », rappelle que « Au Liban Israël viole le droit ». Il explique que « la tentative israélienne de faire se retirer les Casques bleus va à l’encontre de la résolution qui a aussi été acceptée par Israël ».« Pour se défendre, les Italiens pourraient réagir » dit-il et « le plan d’évacuation des civils et des militaires italiens est prêt », tout en soulignant que « les décisions sur le contingent de la Finul sont prises par l’ONU : il ne peut y avoir de choix unilatéral et encore moins de choix imposé par Israël ».

L’initiative diplomatique de l’Italie et de la France : Stampa « Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait se réunir d'un jour à l'autre, probablement à la demande de la France, membre permanent. Le ministre Crosetto plaide depuis des mois en faveur d'une mise à jour de la résolution 1701 et d'une révision des règles d'engagement. On rapporte qu'il s'efforce de formaliser cette demande lors de la réunion du G7 sur la défense, qui doit se tenir à Naples ce week-end. La France et l'Italie font pression sur les États-Unis pour qu'ils surmontent les dernières résistances et incluent cette demande dans le communiqué final. Au G7, Crosetto - comme l'a annoncé Meloni - présentera la demande de renforcement de l'armée régulière libanaise et de transfert de troupes vers le sud pour soutenir la Finul. Selon le ministre, au moins 5 000 hommes supplémentaires sont nécessaires ». Messaggero : « Le véritable test sera toutefois le Conseil européen. Un front d'États membres mené par la France fait pression pour une ligne dure : des sanctions et un embargo total de l'UE sur les ventes d'armes à Israël. Mme Meloni s'y oppose. Elle considère qu'il s'agit d'une initiative ponctuelle et certainement « contre-productive », comme elle l'a dit à ses conseillers ces derniers jours. » Repubblica : « Meloni doit également faire face à la réaction du PD. Hier, Elly Schlein a demandé au gouvernement de soutenir la position exprimée par Macron et Sanchez : arrêter toutes les exportations d'armes vers Israël. « Nous demandons également au gouvernement de reconnaître l'État de Palestine ». Meloni ne s’est pas exprimée sur ce point. ». Fatto Quotidiano « Paris invite Téhéran à la désescalade, le président Macron a appelé le président iranien Pezeshkian. Selon l’Elysée, le Président a voulu souligner la « responsabilité de l’Iran pour soutenir une désescalade générale et utiliser son influence » ».  Foglio : « Tout cela risque de renforcer une crise déjà en cours qui a culminé vendredi soir avec un communiqué commun de l'Italie, de la France et de l'Espagne - les trois pays européens les plus impliqués dans la Finul- appelant à un arrêt immédiat des attaques « injustifiées » qui « constituent une grave violation des obligations d'Israël au titre de la résolution 1701 ».

Sur la loi de finances, qui domine les pages de politique intérieure, la Repubblica revient sur « la bagarre entre Forza Italia et la Ligue sur les surprofits » avec « Tajani (Forza Italia) qui remet en place Giorgetti (Ligue) : ‘’tu ne l’écris [la loi de finance]pas seul’’ » et en coulisses, « la tranchée des ministres contre les coupes budgétaires, de Crosetto (Défense- Frères d’Italie) à Schillaci (Santé-Indépendant), et Zangrillo (Forza Italia) pour la Fonction publique, Piantedosi (Indépendant) pour l’Intérieur » qui « s’opposent aux diktats du ministère de l’économie ». Du côté de la Défense, « pour moderniser tout le système militaire il faudrait un investissement de 97 milliards et sur une dépense annuelle de 31 milliards pour respecter le critère OTAN de 2% du PIB, selon des documents internes ».  Les médias mettent aussi en exergue le fait que « la Santé perd 800 millions cette année ».  « Un face à face est prévu au Palais Chigi demain », avec « l’embauche de nouveaux médecins et les financements de l’OTAN » au programme.

Un sondage Demos&Pi pour Repubblica révèle les préoccupations des Italiens : « la Santé crée plus d’anxiété que les impôts et les guerres ». Quant à l’environnement, il est signalé comme prioritaire par 11% des personnes interrogées soit quasiment la moitié par rapport à 2022. Selon cette enquête, « l’attention portée à la santé est trois fois plus importante par rapport qu’il y a quelques années : elle a augmenté de 13 à 40%, ce qui est significatif des tensions sociales et de la peur de l’avenir ». On la retrouve donc en tête des « problèmes à affronter urgemment en Italie », arrivent juste après le coût de la vie et l’inflation.

Enfin, l’ouverture des centres d’accueil pour migrants en Albanie a fait l’objet de plusieurs articles dans la presse dont un reportage sur Repubblica « L’Albanie « italienne » qui attend les migrants » avec aussi la reprise des déclarations de G. Meloni, à la suite des critiques venant du dirigeant des Verts A. Bonelli et de l’ONG allemande Sea Watch » : « Meloni se défend : ‘’il n’y a aucun gâchis d’argent, le gouvernement s'efforce de défendre les frontières de l'Italie et de mettre fin à la traite des êtres humains par des actions concrètes et des accords internationaux’’. Stampa : « Les failles du projet en Albanie : chaque personne qui tentera la traversée en Méditerranée aura comme troisième niveau de risque (à part de se noyer ou d’être pris en charge par la garde côtière libyenne) celui de rencontrer un patrouilleur italien. Car de là, le transbordement sur le navire-pivot de la marine est probable, puis une lente navigation vers l'Albanie. Celle-ci n'est pas encore l'Europe, même si elle rêve d'en faire partie. C'est pourquoi être secouru par un navire d'une ONG deviendra bientôt, la meilleure chance. Par ailleurs, la procédure accélérée de demande d'asile devrait durer au maximum 28 jours. Des interprètes formés sont nécessaires. Il faut des informations précises qui mettent les gens en position d'exercer un droit. Il faut savoir clairement - par exemple - qu'en cas de refus de la commission, le délai de recours vient d'être réduit à 7 jours. Faire tout cela en Albanie, par liaison vidéo, constitue, selon de nombreux juristes, une discrimination entre migrants et migrants, ce qui est inconstitutionnel. Il est certain qu'un migrant en Albanie sera beaucoup plus seul et impuissant. »

Corriere della Sera, Claudio Durigon (Ligue), secrétaire d’Etat délégué à l’emploi : « ‘’Peut-être que cela n’est pas encore clair pour les oppositions mais la baisse des charges salariales dans cette loi de finances devient structurelle. Quant aux coupes prévues pour chaque ministère, je ne crois pas qu’il y aura une levée de boucliers de la part des ministres pour seulement 3 milliards d’économies. Concernant la taxation sur les surprofits, les conditions sont réunies pour construire une fiscalité davantage fonctionnelle pour l’Etat : on appelle les banques à contribuer à une fiscalité partagée. Enfin, concernant l’intervention du CEO de Stellantis Tavares devant le Parlement, je suis tenté de dire que c’est une honte qu’après tout l’argent public qu’ils ont reçu, ils nous demandent de financer des productions qui ne seront pas faites en Italie’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les patriotes de l'UDC percent lors de l'élection des exécutifs communaux dans le Valais romand.

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Suisse. Valais romand. Les patriotes de l'UDC percent lors de l'élection des exécutifs communaux : 

https://www.udc-valais.ch/artikel/ludcvr-celebre-un-succe...

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Les deux partis nationalistes flamands obtiennent ensemble une majorité à Denderleeuw.

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Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Denderleeuw. À Denderleeuw, lors des élections municipales, les nationalistes flamands du Vlaams Belang obtiennent 12 sièges sur 27 au sein du conseil municipal et ceux de la N-VA 2 sièges.

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Vlaams Belang : nationalistes flamands

Vooruit : socialistes 

CD&V : démocrates-chrétiens

N-VA : nationalistes flamands

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Kristof Slagmulder, la tête de liste du Vlaams Belang à Denderleeuw

Le Parti du Peuple danois demande que des voyages scolaires vers un camp de concentration soient organisés.

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Danemark. Afin de lutter contre l’antisémitisme croissant qui se manifeste particulièrement parmi les jeunes musulmans, le Parti du Peuple danois propose que des voyages scolaires d’étude vers un camp de concentration soient organisés.

En Wallonie, les patriotes obtiennent un conseiller communal.

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Belgique. Wallonie. Lors des élections communales [municipales] du 13 octobre 2024, Pascal Loosvelt est réélu conseiller communal à Mouscron. Il s’est présenté sur un liste « Chez nous », alors que, la fois précédente, il s’était fait élire en tant que représentant du Parti Populaire.

Les autres candidats se présentant dans d’autres communes sous le nom du parti Chez nous n’ont pas été élus.

[Il est à noter que le parti Chez Nous s’est scindé en deux parties et qu’une des deux parties, celle dirigée par le président, s’est ensuite auto-dissoute.]

13/10/2024

Ninove : le Vlaams Belang obtient une majorité absolue.

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Belgique. Flandre. Ninove. La liste Forza Ninove du parti nationaliste Flamand Vlaams Belang obtient 47,4 % lors des élections municipales et une majorité absolue en nombre de sièges au sein du conseil municipal.

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Guy D'haeseleer de Forza Ninove (Vlaams Belang), futur bourgmestre (maire) de Ninove

(https://www.lalibre.be/belgique/elections-belges/election...)

Municipales à Anvers : les deux partis nationalistes flamands obtiennent ensemble 48 %.

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Belgique. Flandre. Anvers. Lors des élections municipales, le parti nationaliste flamand N-VA obtient 37,2 % et le parti nationaliste flamand Vlaams Belang 10,6 %.

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N-VA : nationalistes flamands

PVDA : travaillistes

Vooruit : socialistes

Groen : écologistes

Vlaams Belang : nationalistes flamands

CD&V : sociaux-chrétiens

Open Vld : libéraux

Les patriotes du FPÖ doublent leur score lors des élections pour le Parlement du Vorarlberg.

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Autriche. Vorarlberg.

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ÖVP : sociaux-chrétiens

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

SPÖ : sociaux-démocrates

NEOS : libéraux

Sonst. : autres

 

sièges :

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12/10/2024

La CSU propose le Söder kebab.

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Allemagne. Les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU ont présenté une nouvelle attraction culinaire lors du congrès du parti à Augsbourg : le Söder kebab, du nom du président du parti et ministre-président de Bavière Markus Söder. Il est vendu à 3 euros.

Cela aurait été impensable dans les années 1980 sous le règne de Franz Josef Strauss, le taureau de Bavière et de sa maxime voulant qu’il ne doit pas y avoir de parti, disposant d’élus, à droite de la CSU.

Des vestes à capuche avec l'inscription « Söder Kebab » sont également disponibles pour la somme modique de 35,99 euros. Des t-shirts et des tasses aussi.

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Markus Söder

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Sahra Wagenknecht appelle à des économies en matière de migration.

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Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht dénonce le fait que le ministre libéral FDP des Finances Christian Lindner désire endetter l’Allemagne et appelle à des économies en matière de migration : « Les dépenses consacrées à une politique migratoire malavisée, la loi sur le chauffage, la promotion des voitures électriques, la politique énergétique ainsi que les milliards pour le paiement d'armes à l'Ukraine devraient enfin être mis à l'épreuve. » et ajoute : « Si l’État contracte des prêts supplémentaires, ce sera pour investir de toute urgence dans les infrastructures : dans des ponts et des bâtiments scolaires délabrés, dans des trains ponctuels, dans des réseaux électriques et numériques solides, dans la construction de logements. »

11/10/2024

L'UDC favorable à l'élargissement des autoroutes à cause de l'immigration.

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Suisse. Lors de la réunion du comité de l’UDC Suisse, le ministre UDC des Transports Albert Rösti a relevé l’importance de l’élargissement des autoroutes, devenu nécessaire et urgent à cause de l’immigration de masse.