
09/04/2025
"Les surtaxes de Trump à la Chine et les aides aux entreprises de Meloni."


Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douanes « Haute tension entre les Etats-Unis et la Chine » (Corriere della Sera), « Trump augmente encore les droits de douane pour la Chine » (La Repubblica), « Meloni annonce 25 milliards d’aides pour les entreprises » (Stampa), « Les surtaxes de Trump à la Chine et les aides aux entreprises de Meloni » (Messaggero).
L’annonce de la visite de G. Meloni à la Maison Blanche le 17/04. Corriere della Sera : « La visite de G. Meloni le 17 avril à Washington est étroitement liée à la stratégie de l’UE et Meloni ne peut faire sans. C'est l'UE qui définit la politique, et non les États individuels. Meloni proposera à Trump des droits de douane « zéro à zéro » pour l'Europe et les Etats-Unis : c’est un pari risqué. Pour contrebalancer les critiques et protéger d'une certaine manière le voyage à Washington, il y a l'annonce de la visite que le chef de l'État, Sergio Mattarella, fera à Bruxelles les 20 et 21 mai : au cœur des institutions européennes que Trump ignore ostensiblement jusqu'à présent. ». Messaggero « Juste après la bilatérale avec Trump, Meloni appellera Ursula « par esprit de loyauté » pour la tenir au courant des négociations. Le message qu’elle veut passer à la Maison Blanche est « l’UE n’est pas l’ennemi des Etats-Unis », d’autant plus que le bras-de-fer entre l’Amérique et la Chine s’est désormais intensifié. La Défense et l’Ukraine seront au cœur de la bilatérale ». La Stampa : « « Les doutes sur la mission de Meloni à Washington » : « Tous parlent du « rapport spécial » italo-américain après la libération de la journaliste Cecilia Sala pour laquelle elle était allée à Mar-a-Lago rencontrer Trump. Or, cette entente reste à confirmer. L’attitude de Meloni est plus prudente que quand elle se proposait comme ‘’pont’’ entre l’Europe et les Etats-Unis. Elle aurait dit à son entourage ‘’j’espère obtenir un résultat’’ car ‘’avec Trump on ne sait jamais’’». La Repubblica : « Les priorités de Meloni sont avant tout d’éviter les incidents avec Trump et ne pas irriter les alliés européens. Elle en a parlé avec von der Leyen au téléphone et, d’après certaines sources, également avec le président Macron. La sensation est que Trump n’est pas prêt à faire marche arrière. Pas dans l’immédiat, en tout cas. Trop d’inconnues, trop d’imprévisibilité de la part du président américain. Et encore : que demandera Trump en contrepartie ? Meloni proposera d’augmenter les achats européens de gaz américain. Or, le problème est la Chine. La sensation est que Trump demandera aux Européens de s’enrôler dans le front antichinois en matière de droits de douane. Il y a toutefois des sensibilités différentes en UE. L’Allemagne est très liée à Pékin et ne semble pas vouloir suivre Trump sur ce terrain, l’Espagne non plus ».
Les droits de douane. Corriere della Sera : « Sur le plan national, l'idée commune [des partis de la majorité] est d'éviter « une guerre commerciale » avec l'Amérique. L'impression est qu'au Palais Chigi, on cherche un juste milieu, révélateur de la volonté de la Présidente du Conseil de s'imposer comme interlocutrice de Trump. La demande de rencontrer le président américain semble également être un moyen de répondre à l'ambition de Salvini de s'imposer comme le « véritable porte-parole » de la nouvelle administration. Meloni ne peut ignorer que Salvini et Tajani sont sur deux positions opposées, le premier voulant une négociation bilatérale, le deuxième ancré à une optique européiste, qui le rapproche de la Cdu allemande et de la France de Macron ». Il Foglio « la rhétorique gagnante de Meloni est mise en danger par son ami Trump. C’est le président américain qui est en train de mettre la présidente du Conseil en difficulté, chose que ni Schlein ni Conte n’ont réussi à faire. Pas tant pour les retombées économiques des droits de douane décidées par le Président américain mais parce que maintenant Meloni ne sait plus quoi dire, il lui manque une narration politique à fournir aux électeurs. La majorité de gouvernement tergiverse. Par ailleurs, les sondages nous disent que 80% des Italiens n’a pas confiance en Trump et parmi les électeurs orientés à droite, les deux tiers sont méfiants. Meloni risque d’être considérée comme responsable d’avoir eu confiance en un allié aussi néfaste pour l’Italie et pour l’Europe ».
Le plan d’aide pour les entreprises. Messaggero : « Le ‘’parapluie’’ pour les entreprises italiennes s’élève à 25 milliards, que l’exécutif espère obtenir grâce à une modification du PNRR (14 mlds) et des fonds de cohésion européens (11 mlds). Devant environ vingt représentants d’entreprises réunis au Palais Chigi, Meloni qualifie les droits de douane de Trump de « grosse erreur » et invite à « éviter des réactions émotives » tout en appréciant la décision de von der Leyen de vouloir éviter une escalade car, dans le cas contraire, « l’Italie ne l’aurait pas soutenue ». Corriere della Sera : « G. Meloni tente de rassurer les entrepreneurs des secteurs impactés. Elle propose un « pacte pour faire front commun » devant la tempête économique et les invite à ne pas céder à l’alarmisme. Or, le syndicat des artisans évoque le risque d’une « pandémie économique », alors que les commerçants estiment les retombées sur la consommation des Italiens à « une baisse de 11,9 milliards en deux ans ». Le secteur de l’agro-alimentaire est sans doute le plus inquiet, tablant sur des retombées « à hauteur de 3 milliards » ». Sole 24 Ore : « la révision du PNRR n’est pas un ensemble de nouvelles politiques élaborées sur le moment pour aider les entreprises de l’export mais il s’agit d’une adaptation en cours de route du PNRR rendue indispensable par les retards de mise en œuvre pouvant mettre en danger une partie de ces fonds communautaires. Notamment le plan « Transition 5.0 », dont la consommation est de 664 millions d’euros sur une dotation de 6,23 milliards. Les ressources resteront aux entreprises mais elles seront redistribuées vers le monde productif et les secteurs en difficulté ». Il Foglio : « le flop du plan « Transition 5.0 » devient un instrument pour soutenir les entreprises, à condition que Bruxelles soit d’accord ».
Opération de fusion Generali-Natixis. Messaggero « Salvini prévient « il faut préserver les économies en Italie ». Perdre le contrôle de ces « usines » peut avoir des effets secondaires importants. Comme par exemple le choix des titres d'État ou des entreprises dans lesquels investir. Cette inquiétude est partagée par le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), qui s’était exprimé il y a un mois, évoquant une anomalie « Les Italiens sont un peuple qui économise beaucoup et on risque d’avoir des épargnes qui sont de moins en moins dans les mains de groupes italiens ». Une anomalie qui pourrait aboutir sur une intervention de l’Etat. Le Palais Chigi et le Trésor surveillent depuis longtemps l'opération Generali-Natixis, qui prévoit le transfert de 650 milliards d'euros d'épargne italienne vers une nouvelle entité, dirigée par un manager américain et dont le conseil d'administration sera composé de trois Français. Une opération décidée par un conseil d'administration arrivant à expiration et malgré l'avis contraire du collège des commissaires aux comptes, et qui, selon les estimations mêmes des initiateurs, n'apportera que très peu d'avantages à Generali, seulement cent millions d'euros de synergies qui se réaliseront à partir de 2030 ».
Il Mattino, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Il faut dialoguer avec les Etats-Unis mais aussi avec de nouveaux marchés pour nos entreprises » : « Nous devons continuer à travailler à un accord avec les Etats-Unis et éviter de nous embourber dans une guerre commerciale, c’est pourquoi j’avais demandé un report des droits de douane européens sur certains produits américains. L’action de la Présidente du Conseil, en visite à Washington, pourra sans aucun doute pousser D. Trump à revoir certaines de ses positions. L’Italie peut jouer un rôle de facilitateur d’un accord au bénéfice de toute l’Europe, sur ce terrain il n’y a pas de négociations individuelles possibles et l’UE devra parler d’une seule voix. La réponse doit être équilibrée et proportionnée. Le modèle espagnol avec le plan de 14 milliards d’aides aux entreprises ne me semble pas la bonne solution. Nous nous intéressons déjà, en tant que gouvernement, à des marchés alternatifs (Turquie, Mexique, Canada, Pays du Golfe, Asie centrale…) quant au MERCOSUR nous sommes prêts à soutenir l’accord déjà finalisé par l’UE. Il faut par ailleurs continuer à renforcer notre marché interne européen, notamment en accélérant la réduction des règles. Concernant la hausse de l’imposition des Big Tech américaines en Europe, la question reste sur la table mais ce n’est pas le moment d’aller à la confrontation avec les Etats-Unis. »
La Stampa, entretien d’Adolfo Urso, ministre des Entreprises et du Made in Italy : « La guerre avec les Etats-Unis ne fait pas de bien à l’Italie, c’est un relent de communisme de la part de ceux qui la souhaitent ». « Le gouvernement italien peut indiquer la meilleure voie à l’Europe qui est celle du dialogue avec les Etats-Unis afin d’éviter la guerre commerciale tout en défendant le marché intérieur de la vague de surproduction chinoise. Nous demandons à Bruxelles d'adopter immédiatement des mesures extraordinaires qui libèrent les entreprises, qui encouragent les investissements en Europe, un déclic de simplification et de débureaucratisation et la suspension des règles folles du Pacte Vert. Nous demandons de réattribuer les fonds non dépensés du PNRR pour soutenir d’une quelconque façon les entreprises. Il est possible de revoir au moins 14 milliards de fonds du PNRR et 11 milliards de fonds de cohésion, et en même temps de consacrer une partie des fonds du nouveau Plan social pour le climat. Le plan présenté par le Palais Chigi est stratégique car il vise principalement à encourager les investissements productifs, c'est-à-dire à relancer la croissance par des mesures structurelles et pas seulement à compenser les éventuelles conséquences des droits de douane américains. Elon Musk a dit deux choses en accord avec nos propositions : « zéro taxe » et « zéro bureaucratie », c'est ce que nous demandons aussi ». « [Entre l’Europe et Trump] nous avons choisi l'Italie, qui a créé l'Europe et, par conséquent, l'Occident. Notre seul phare est l'intérêt national qui nous poursuivons également au niveau européen et avec l'Occident. La visite de Meloni à Washington remettra le dialogue au centre car il ne faut jamais perdre la boussole de la réunification de l’Occident. Nous ne voulons pas renoncer à nos valeurs. Le marché américain est irremplaçable, de même que le Made in Italy pour eux, mais nous devons de toutes façons ouvrir de nouveaux marchés. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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08/04/2025
Sławomir Mentzen appelle à une interdiction totale de l’immigration musulmane.

Pologne. Le candidat nationaliste à l’élection présidentielle Sławomir Mentzen appelle à une interdiction totale de l’immigration musulmane.
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thierry Baudet dénonce le fait que le gouvernement néerlandais utilise des quotas de diversité.

Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet dénonce le fait que le gouvernement auquel prend part le PVV de Geert Wilders utilise des quotas de diversité pour le personnel gouvernemental.
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kostadin Kostadinov soutient totalement les tarifs douaniers de Donald Trump.

Bulgarie. Le dirigeant de Vazrazhdane (Renaissance) Kostadin Kostadinov soutient totalement les tarifs douaniers du président des États-Unis Donald Trump contre l'Union européenne car il estime que cela crée d’énormes opportunités pour le développement de l’économie bulgare par un éventuel futur gouvernement bulgare dirigé par son parti.
20:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : le droit d’un propriétaire de vendre son habitation à qui il veut est préservé.

Pays-Bas. La motion du Forum voor Democratie visant à préserver le droit d’un propriétaire de vendre son habitation à qui il veut est adoptée par la Chambre des députés, par 73 pour et 72 contre.
19:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'ancien président allemand Christian Wulff attaque l'AfD.

Allemagne. L'ancien président allemand démocrate-chrétien (CDU) Christian Wulff a pris la parole lors de la cérémonie de commémoration de la libération du camp de concentration de Buchenwald et a profité de l'occasion pour attaquer l'AfD.
16:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mission annoncée de Meloni à Washington, à priori le 16 avril."


Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent toujours sur les droits de douane : « Chaos sur les droits de douane, les Bourses s’effondrent » (Corriere della Sera), « Les contre-mesures de l’Europe » (La Repubblica), « Trump et la révolte de Wall Street » (La Stampa), « Les Bourses dans le chaos, l’Europe et l’Asie s’effondrent » (Sole 24 Ore), « L’imbroglio sur les droits commerciaux » (Messaggero).
Les droits de douane. Sole 24 Ore « L’Europe cherche encore un dialogue avec Washington dans la tentative d’éviter une véritable guerre commerciale. Les requêtes de la France et de l’Italie ont été accueillies, le whiskey ne figure pas dans la liste des produits qui seront taxés, évitant ainsi des rétorsions sur le secteur du vin ». Messaggero « Bruxelles sauve le whiskey, les 27 se divisent sur la riposte anti-Amérique. Le premier paquet de contre-mesures sera adopté demain ; le deuxième à partir du 15 avril. Repubblica « l’UE riposte en deux temps : d’abord l’avertissement en visant les motos et les jeans, puis le coup plus dur sur les Big Tech. C’est une position qui tient compte des divisions qui ont fait surface lors de la réunion des 27 au Luxembourg » : Corriere della Sera : « « Tajani (Forza Italia) a confirmé que l’Italie est sur la même ligne que la Commission européenne, les Etats-membres doivent négocier d’une seule voix et « ceux qui ont une voie directe avec les USA doivent aider la commission en ce sens », expliquant indirectement le sens de la mission annoncée de Meloni à Washington, à priori le 16 avril ». Corriere della Sera « Tajani a reçu les félicitations publiques et privées du commissaire au Commerce de la Commission européenne, Maros Šefcovic, avec qui il entretient une relation basée sur l’estime réciproque depuis des années : « Merci l'Italie, vous nous aidez en tant qu'Europe avec les États-Unis ». Ainsi le Commissaire, comme von der Leyen, sont d’accord avec la ligne italienne vis-à-vis des Etats-Unis : répondre fermement mais continuer à se parler. Lors de la réunion, Tajani s'est beaucoup investi pour trouver un compromis entre les pays les plus rigides qui auraient voulu réagir beaucoup plus durement aux droits de douane de Trump - en particulier l'Allemagne et la France - et ceux qui ont des positions plus souples. Tajani aurait voulu laisser une marge « jusqu’au 30 avril » pour la mise en place des droits de douane européens, pour permettre la poursuite des négociations, mais ils seront finalement mis en place le 15 avril ». Giornale « Meloni invite l’UE au sang-froid et à négocier avec une approche pragmatique. Rome souhaitait reporter les contre-mesures au 30 avril, dans la perspective du voyage de Meloni à Washington ». Foglio : « Lors de la réunion à Luxembourg, la France et l'Allemagne ont incarné le rôle des « faucons », du moins à travers leurs déclarations. « Il est nécessaire d'ouvrir la boîte à outils européenne qui est très complète et qui peut être extrêmement agressive dans la réponse », a déclaré le ministre français du Commerce, Laurent Saint-Martin. Son homologue allemand Robert Habeck a demandé d'aller « au-delà des mesures douanières » et de cibler « les services numériques, mais aussi un large éventail, bien plus qu'une simple taxe numérique ». Finalement, la ligne du dialogue à outrance a prévalu ». Stampa « l’exigence d’utiliser la boite à outils évoquée par le ministre français Saint-Martin a été confirmée par von der Leyen, cette dernière assurant que ‘’la mesure se trouve sur la table des discussions’’. Cela permettrait à l’UE de limiter l’accès à son marché à certaines sociétés américaines qui seraient ainsi exclues des appels d’offre publics ou en suspendant les droits d’auteur. C’est un acte extrême qui pourrait être utilisé pour pousser les Etats-Unis à la négociation ».
La réunion de la majorité au Palais Chigi sur les droits de douane. Corriere della Sera : « Meloni a organisé une réunion d’urgence des ministres les plus impliqués par les droits de douane, en présence de ses deux adjoints Tajani (Forza Italia) et Salvini. La ligne est celle d’ « éviter l’alarmisme » et d’adopter « des solutions rapides » en utilisant également les ressources du PNRR afin de donner de l’oxygène aux entreprises italiennes impactées. Le gouvernement italien ne veut cependant pas suivre la ligne espagnole (un fonds de 14 milliards pour les entreprises) mais accompagner les entreprises en leur fournissant des outils spéciaux pour améliorer la capacité d'exportation italienne sur les marchés à fort potentiel. A cela s’ajoutera la pression que le gouvernement italien fera à Bruxelles pour demander un assouplissement des règles du Pacte de Stabilité. Enfin, puisque les marges économiques sont étroites, il sera possible de piocher sur les fonds « industrie 5.0 » ». Messaggero « Un plan pour les entreprises à hauteur de 10 milliards d’aides : le gouvernement pourrait utiliser l’argent du PNRR, notamment les 6,3 milliards d’euros réservés à la « transition industrielle 5.0 ». La Farnesina pour sa part évaluera les garanties sur les mesures nécessaire afin de pousser l’export des entreprises italiennes vers des marchés jusque-là non centraux » Repubblica « Meloni serait d’accord pour demander à l’UE une interruption du Pacte de Stabilité. C’est désormais la course contre la montre pour demander à Bruxelles la révision du PNRR. A cela s’ajoutent les pressions du gouvernement à l’UE pour annuler les contre-mesures qui impacteraient le PIB italien, tablé désormais à +,06% pour le prochain Document de prévision économique (DEF) par le ministre G. Giorgetti (Ligue) ». Sole 24 Ore : « Ce n'est pas un hasard si l'une des hypothèses qui circulent (mais qui n'ont pas de confirmation officielle) est de revoir certaines mesures en annulant les fonds qui ont été mis à disposition à l'époque mais qui n'ont pas été utilisés. À commencer par Transition 5.0, pour lequel le PNRR a alloué 6,5 milliards d'euros, mais dont le recours est actuellement très faible, notamment en raison des règles d'accès complexes à l'aide. Une restructuration demandée à plusieurs reprises par le patronat Confindustria et qui pourrait maintenant être mûre. Même si la voie est compliquée, car il s'agit d'une mesure financée par le PNRR et à négocier avec l'UE ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2025
Templin : Christian Bork de l‘AfD a emporté le premier tour de l’élection directe du maire.

Allemagne. Brandebourg. Templin. Christian Bork de l‘AfD a emporté le premier tour de l’élection directe du maire. Le deuxième tour aura lieu le 4 mai 2025.

AfD : nationalistes
CDU : démocrate-chrétiens
liste locale
SPD : sociaux-démocrates
Die Partei : satirique
sans parti

Christian Bork
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu l'écrivain français Emmanuel Todd.

Hongrie et France. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu l'écrivain français Emmanuel Todd.

Viktor Orbán et Emmanuel Todd
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'éditeur et rédacteur en chef du Deutschland-Kurier condamné pour un montage satirique.
Allemagne. L'éditeur et rédacteur en chef du Deutschland-Kurier David Bendels est condamné en première instance à une peine de prison de sept mois pour avoir publié un photomontage satirique et critique sur le ministre fédéral social-démocrate de l'Intérieur Nancy Faeser (SPD).

Voici le montage qui a valu la condamnation à 7 mois de prison : le ministre qui tient un panneau « Je hais la liberté d’expression ! » :

14:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini, prêt pour le ministère de l’Intérieur."


Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douane : « Droits de douanes, pression sur Trump » (Repubblica, Messaggero), « Les cartes que l’UE peut jouer » (Sole 24 Ore), « Droits de douane : les rangs de la fronde anti-Trump grossissent » (Stampa) ; la réélection de M. Salvini au congrès national de la Ligue « Le sacre de Salvini » (Messaggero), « Salvini, prêt pour le ministère de l’Intérieur » (Corriere della Sera) ; et la manifestation du Rassemblement National à Paris : « L’orgueil lepéniste ne conquiert pas Paris » (Stampa), « Le défi de Marine » (Corriere della Sera), « Marine réveille la droite : « je vais de l’avant » » (Giornale).
Les droits de douane/UE. La Repubblica : « L’Europe se réunit pour donner sa réponse aux Etats-Unis. Il est possible de distinguer deux approches différentes : celle des « faucons » – notamment de la France – qui plaide pour une riposte dure contre Trump, et celle des « colombes » – notamment de l’Italie et de la Pologne – préférant éviter une escalade pouvant provoquer une stagflation (combinaison entre l’inflation et une stagnation de l’économie) ». Il Messaggero de dimanche : « L’Italie se positionnera encore parmi les « colombes », en demandant d’éviter le bras-de fer et donc une riposte musclée, option préférée par les « faucons ». L’objectif est de préserver le pacte transatlantique qui semble aujourd’hui vaciller ». Corriere della Sera : « Aujourd’hui au Luxembourg, les ministres du commerce des 27 discuteront de la riposte à donner, l’objectif étant de sortir de la réunion avec « un message unitaire » comme le fait savoir une source diplomatique européenne. Hier, von der Leyen a eu un entretien téléphonique avec Starmer, l’objectif restant celui de négocier avec les Etats-Unis ». Il Messaggero : « Meloni convoque une réunion d’urgence aujourd’hui à 17h au Palais Chigi avec les ministres de l’Economie, des Affaires européennes, de l’Agriculture, des Entreprises et de la Défense, ainsi que les deux vice-présidents du Conseil A. Tajani et M. Salvini. Une première estimation des effets des droits de douane sur les secteurs les plus sensibles aux mesures de Trump sera établie. À commencer par l'agroalimentaire, un secteur particulièrement cher à Meloni et à son parti. Avec ces données, la présidente du Conseil s'adressera aux entreprises demain, pour étudier ensemble la situation et définir les premières contre-mesures à mettre en place. Et surtout pour faire passer un message : « Vous n'êtes pas seuls, le gouvernement est prêt à faire sa part ». Le ministre de l’Agriculture Lollobrigida serait prêt à demander à l’UE d’aider les secteurs les plus impactés par les tarifs douaniers et trouver ainsi un compromis sur lequel le Made in Italy n’est pas disposé à céder. ».
L’annonce d’une prochaine visite de G. Meloni à Washington. Corriere della Sera : « Meloni prépare sa rencontre avec Trump et vise à réduire de moitié les droits de douane réciproques. La Présidente de la Commission européenne a de bonnes raisons de compter sur cette rencontre bilatérale, sans doute le 16 avril prochain, entre G. Meloni et le Tycoon. Selon le gouvernement italien, ‘’cela peut faciliter les négociations entre l’UE et les Etats-Unis afin d’éviter une guerre commerciale’’. L’objectif concret est d’arriver à des droits commerciaux réciproques à hauteur de 10% ». Il Messaggero : « Le message que G. Meloni veut adresser à D. Trump peut se résumer ainsi : moins de barrières économiques en échange d’une augmentation européenne dans les dépenses pour la Défense. La Présidente du Conseil veut comprendre s’il y a un espoir pour les produits italiens et s’il est possible de négocier sur les droits de douanes vers l’UE. Des sources du Palais Chigi rassurent : Mme Meloni se rendra à Washington ‘’non pas pour se démarquer de l’UE mais plutôt pour fluidifier les relations entre l’Europe et les Etats-Unis’’. A l’occasion de l’inauguration du nouveau hub de MSC Croisières à Miami, construit par Leonardo, Meloni a souligné dans son message vidéo ‘’les bénéfices réciproques Italie-Etats-Unis’’ ».
Réélection de Matteo Salvini à la tête de la Ligue. Corriere della Sera : « Matteo Piantedosi (indépendant) glacial et stop de Fratelli d’Italia » : « La demande, soutenue en bloc ce week-end par la direction de la Ligue, est officielle : Matteo Salvini veut retourner au ministère de l’Intérieur. Mais le rôle de l’actuel ministre, M. Piantedosi, est difficile à remettre en cause et, si l’idée était qu’il soit candidat pour les régionales en Campanie, l’intéressé dit lui-même ne pas être disponible. Matteo Salvini, dès son acquittement dans le procès Open Arms [sur le secours de migrants et la rétention en mer], avait lancé l’hypothèse de son retour à l’Intérieur. Retour qui d’après la Ligue, donnerait un nouvel élan de popularité au parti aujourd’hui à 9% dans les sondages contre 34% aux européennes de 2019 lorsque Salvini était ministre de l’Intérieur. Si Fratelli d’Italia y voit ‘’une erreur de langage’’, Salvini est convaincu d’être dans une phase ascendante, avec notamment un nouveau rôle qu’il entrevois au niveau international après la participation au Congrès de la Ligue ce samedi d’Elon Musk et Marine Le Pen. L’opinion des alliés n’est pas négligeable, si la ligne qui transparait de Fratelli d’Italia est ‘on ne change pas une équipe qui gagne’, le ton de Forza Italia est plus polémique ‘si Matteo Salivini insiste, et il ne le fera pas, nous sommes prêts à ouvrir une crise et saisir le Président Mattarella pour nous retirer [de la coalition]’. »
Immigration. Repubblica : « D’après un sondage Demos &Pi, les Italiens seraient divisés au sujet des centres pour migrants en Albanie mais c’est toutefois le « non » qui l’emporte. 52% s’y oppose [aux centres], 46% est favorable et 2% s’abstient. Les plus favorables sont les électeurs orientés à droite : Ligue (84%), Fratelli d’Italia (77%), Forza Italia (72%), mais aussi les partis de centre : Italia Viva (62%) et Azione (56%). Les partis orientés à gauche, en revanche, sont plus réticents : M5S (46%), +Europa (41%), PD (34%) et AVS (32%). Concernant la gestion de l’immigration irrégulière, les Italiens se positionnent sur trois avis différents : a) la situation « est restée inchangée » (41%), b) « elle a empiré » (37%) et c) « elle s’est améliorée » (20%). 2% ne se prononce pas. »
Inéligibilité de Marine Le Pen. Corriere della Sera : « Seulement les plus fidèles ont manifesté pour Marine Le Pen. ‘Elle a besoin de vous’ dit Jordan Bardella. Le Rassemblement national attendait en réalité au moins 20 000 personnes or des estimations indépendantes en ont compté à peine 6 000 et la place Vauban était clairement à moitié vide. Des leaders étrangers, dont Matteo Salvini, ont réaffirmé leur solidarité à Marine Le Pen. Plus de la moitié des Français (61%) considèrent que sa condamnation est justifiée. Quant à la contre-manifestation des écologistes et de la France Insoumise, là aussi la foule n’atteint probablement pas la moitié des 15 000 personnes annoncées par les organisateurs et c’est surtout la division avec les socialistes absents qui émerge, rendant évidente la fin du Nouveau Front Populaire. La vraie surprise vient peut-être de la troisième manifestation de la journée, organisée par Renaissance pour relancer l’ancien premier ministre Gabriel Attal. Si la participation est là aussi inférieure à 10 000 personnes, l’enthousiasme est plus présent, profitant des déboires de l’adversaire historique. »
Il Messaggero, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture « J’espère que les négociations entre l’Europe et les Etats-Unis pourront aboutir à une levée des barrières commerciales et à une réouverture des marchés. Personne ne veut d’une guerre commerciale avec les Etats-Unis : ni le gouvernement italien, ni nos entrepreneurs. Nous sommes tous conscients du fait qu’une guerre commerciale ne profiterait à personne. Il est possible de chercher d’autres marchés sans renoncer toutefois aux Etats-Unis. C’est ce que le gouvernement Meloni est en train de faire pour l’export agro-alimentaire. Pour l’Italie, être en Europe ne signifie pas avoir de mauvaises relations avec Trump. Nous n'avons pas l'intention de renoncer au marché américain du vin. Les vins français sont toujours en tête aux États-Unis, suivis des vins italiens, puis des vins espagnols et australiens. La différenciation des droits de douane pourrait n'avoir aucun effet sur les vins français ou italiens. Avoir une approche musclée est contre-productif. La ligne la plus dure doit être laissée de côté comme ultime solution. La voie principale est celle de la diplomatie »
La Stampa, Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre chargé des Relations avec le Parlement : « Seule la Commission européenne peut apporter une réponse formelle en termes de droits de douane, et c'est là que nous nous confronterons. Mais rien n'empêche l'Italie d'agir politiquement pour éviter une guerre commerciale. Pourquoi ne devrions-nous pas faire de la politique dans l'intérêt de notre pays ? Je ne vois pas pourquoi la présidente Meloni ne devrait pas s'activer également au niveau bilatéral. Le plan européen et le plan politique national ne s'excluent pas. Les droits de douane sont un mauvais choix, qui nuit non seulement à l'économie italienne, mais aussi à celle des États-Unis et de l'ensemble du système occidental’’. ’’Il est vrai que la politique de Trump est agressive, mais l'UE semblait vivre dans un conte de fées ces dernières années, alors que le monde changeait. La Chine et les États-Unis s'affrontent sur l'IA, l'espace, les technologies de pointe... et nous nous sommes auto-imposés des contraintes, au point de nuire à notre propre industrie automobile. Il ne faut pas seulement parler de droits de douane et de Trump, en général l’UE doit se réveiller.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2025
Paella de Vox à Valence.

Espagne.

Le président de Vox Santiago Abascal et la paella

22:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : deux des quatre partis du gouvernement sont donnés quasi-anéantis.



Pays-Bas. Le PVV anti-islamisation de Geert Wilders chute de 8 sièges par rapport aux élections législatives de 2023. Le parti libéral VVD gagne 1 siège. Le parti des agriculteurs BBB perd 4 sièges et le Nouveau contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt perd 18 sièges. Au total, ces quatre partis qui constituent le gouvernement sont donnés à 59 sièges sur 150. Le BBB et le NSC sont donnés quasi anéantis.
Les partis patriotiques Forum voor Democratie et JA 21 gagnent respectivement 2 et 3 sièges.

(Sondage 4 avril/sondage 29 mars/sondage 22 février/différence/législatives/différences avec les législatives)
PVV : patriotes anti-islamisation
Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes
VVD : libéraux de droite
CDA : démocrates-chrétiens
D66 : libéraux de gauche
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
PvdD : parti pour les animaux
SGP : chrétiens protestants
Denk : centre-gauche multiculturaliste
JA 21 : patriotes
Volt : pro-européen
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
[Les quatre partis du gouvernement sont : PVV, VVD, NSC, BBB]
17:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le général Roberto Vannacci devient membre de la Ligue.

Italie. Le général Roberto Vannacci, député européen élu sur une liste de la Ligue, devient membre de la Ligue.

Roberto Vannacci et le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini tiennent la carte de membre de Roberto Vannacci.
16:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2025
Elon Musk a pris la parole par vidéo-conférence lors du congrès de la Ligue.

Italie et États-Unis. Elon Musk a pris la parole par vidéo-conférence lors du congrès de la Ligue à Florence.
19:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni interdit l'utilisation de symboles non-genrés et non-binaires dans toutes les écoles publiques.

Italie. Le Premier ministre Giorgia Meloni a officiellement interdit l'utilisation de symboles non-genrés et non-binaires dans toutes les écoles publiques.
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un tribunal administratif a classé des membres de l'AfD comme "non fiables au regard de la loi sur les armes à feu".

Allemagne. Saxe-Anhalt. Un tribunal administratif a classé deux membres du parti patriotique AfD et un ancien membre de l’AfD comme « non fiables au regard de la loi sur les armes à feu ».
14:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée première à 24 % à égalité avec la CDU/CSU.



Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés premiers, à égalité avec les démocrates-chrétiens de la CDU/sociaux-chrétiens bavarois de la CSU, à 24 %. La gauche anti-immigration BSW est donnée à 4 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
FDP : libéraux
Sonstige : autres
13:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK donné à 28 %.

Royaume-Uni. Les patriotes de Reform UK dirigés par Nigel Farage sont donnés premiers à 28 %, 6 points devant les travaillistes et 8 points devant les conservateurs.

02:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2025
Reform UK gagne une élection locale partielle à St Helens.

Royaume-Uni. Lors des 3 élections locales partielles de ce jeudi 3 mars 2025, Reform UK en a gagné une, au sein de la circonscription de Sutton South East pour le Conseil de St Helens.
(https://www.sthelensstar.co.uk/news/25062942.sutton-south...)
17:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rhénanie-Palatinat : l'AfD donnée à 19 % et le BSW à 5 %.


Allemagne. Rhénanie-Palatinat. Le parti patriotique AfD est donné à 19 % et la gauche anti-immigration BSW à 5 % pour les élections du 22 mars 2026 pour le Parlement de Rhénanie-Palatinat.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/rheinland-pfal...)

SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Électeurs libres
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
17:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK dispose du plus grand nombre de candidats pour l’élection des conseils municipaux.

Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage affirme qu’il est le parti qui dispose du plus grand nombre de candidats pour l’élection des conseils municipaux du 1 mai 2025.
17:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
À Dorsten, la ville classifiera les événements avec des panneaux selon le degré de dangerosité.
16:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni choisit de s'adresser à l'opinion publique dans le programme qui marque le sommet de l'audience."


Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont à nouveau consacrées aux droits de douane américains : "Droits de douane, premier effet : les bourses au plus bas" (Corriere della Sera), "Les droits de douane ravagent les bourses" (Repubblica), "Les droits de douane font partir en fumée 2500 milliards" (Stampa, Sole 24 Ore), "Droits de douane, Wall Street s'effondre" (Messaggero), "Trump, faux départ" (Giornale).
Messaggero : ‘’Giorgia Meloni choisit de s'adresser à l'opinion publique dans une interview au Tg1 de 20 heures, l'édition du programme qui marque le sommet de l'audience. Le mot d'ordre est de rassurer, à une heure où l'inquiétude a déstabilisé et fait exploser les niveaux d'alerte. « Je pense que le choix des États-Unis est un mauvais choix qui ne favorise ni l'économie européenne ni l'économie américaine – déclare la Première ministre, le visage tendu par les heures difficiles –, mais je pense aussi que nous ne devons pas alimenter l'alarmisme que je ressens en ce moment ». « Les droits de douane de Trump sont un coup dur », attaque la secrétaire démocrate Elly Schlein et « il est incroyable que le gouvernement soit resté sans rien faire. On savait depuis des mois que ce jour arriverait, mais Giorgia Meloni a utilisé le conditionnel jusqu'à hier pour ne pas heurter son ami Donald et laisser l'Italie impréparée face à ce désastre ». La nécessité de négocier au niveau européen, seule voie praticable, se heurte aux attaques de la Ligue, qui continue de faire pression sur les négociations bilatérales. Matteo Salvini a réuni le groupe économique de la Ligue, réaffirmant que ‘si les États-Unis ont décidé de protéger leurs entreprises, il est nécessaire que l'Italie continue à défendre avec détermination son intérêt national, notamment à la lumière des trop nombreuses limites de l'Europe’. » Repubblica « Surtout, Meloni s’adresse à Bruxelles pour envoyer des messages à Washington, en précisant que ce serait une erreur pour le gouvernement italien si l'UE ‘répondait aux droits de douane par d'autres droits de douane, car l'impact pourrait être plus important sur notre économie’. Pour Meloni, il faut donc engager une ‘discussion franche [avec les États-Unis], pour supprimer les droits de douane, pas pour les multiplier’. La Première ministre a présenté à l'UE un ensemble de propositions, dont certaines ont déjà été annoncées dans l'après-midi au Sénat par le ministre de l'Entreprise et du Made in Italy Adolfo Urso (Frères d’Italie), sous le signe de la ‘déréglementation’. Quatre demandes : démanteler ‘les règles idéologiques du Green Deal sur l'automobile’. Une simplification réglementaire pour les entreprises, ‘parce que nous sommes étouffés par les règles’. Et plus spécifiquement sur l'énergie. La demande la plus forte pour Meloni, la ‘nécessaire révision du pacte de stabilité’. Une intervention qui ne plaît pas à plusieurs États de l'UE, la Première ministre le sait bien, au point d'admettre : ‘Il est possible que ces mesures ne soient pas parfaitement compatibles avec les partenaires, mais nous avons le devoir de les prendre’.’’ Corriere della Sera : « Le gouvernement italien continue de miser sur la possibilité réelle d'une discussion entre l'Union européenne et Donald Trump. D'autant plus que le président américain et la Première ministre pourraient bientôt se retrouver face à face : la rencontre, aux États-Unis, devrait également précéder la visite de Vance en Italie prévue du 18 au 20 avril. (…) En réalité, la réaction de la France, comme celle de Berlin, est placée sous le signe d'un niveau de danger économique jamais atteint. La Première ministre n'est pas sur la même longueur d'onde. ‘Que l'opposition fasse son travail, mais jusqu'à présent, aucune proposition n'a été faite’ et Meloni ajoute que le gouvernement va réaliser une étude, secteur par secteur, pour évaluer l'impact des décisions du gouvernement américain, afin de trouver ‘les meilleures solutions’. Stampa : ‘’L’opération ‘anti-panique de Giorgia Meloni’. Plus que Donald Trump, Giorgia Meloni cherche comment ne pas contrarier les industriels et représentant des secteurs économiques qui ont en bonne partie contribuer à la victoire électorale de la droite. Une rencontre a été annoncée pour la semaine prochaine. La Stratégie de Palais Chigi consistera d’une part à rassurer les milieux économiques et d’autre part à chercher au niveau européen une alternative aux représailles contre les Etats-Unis. Le gouvernement italien mise par ailleurs sur une diversification de l’export, se tournant notamment vers l’Inde, les pays arabes et voulant s’appuyer sur l’accord du MERCOSUR’’. ‘’La Ligue tente quant à elle une fuite en avant en appelant à se désolidariser de l’Europe et à négocier directement avec les Etats-Unis. L’ancien Président du Conseil Giuseppe Conte qui avait ouvert la voie au projet de ‘Nouvelle route de la Soie observe que ‘’un accord avec la Chine aurait été très utile aujourd’hui’’.
Repubblica : ‘’La guerre des droits de douane pourrait devenir celle des taux d'intérêt. La pression sur la BCE pour qu'elle accélère la baisse des taux d'intérêt a déjà commencé. L'Italie n’est pas la seule à pousser dans cette direction, la France aussi. L'idée est de dévaluer l'euro pour compenser en partie les droits de douane imposés par les États-Unis et faciliter les exportations. Il faut concilier les positions encore divergentes entre les 27. Si Rome et Varsovie invitent à la prudence (l'Italie demande également d'exclure les motocycles, les boissons alcoolisées, les cosmétiques et les bijoux des futurs biens ‘taxés’), la France va de l'avant. Macron a même demandé aux entreprises transalpines de suspendre leurs investissements aux États-Unis. L'Allemagne se positionne sur une ligne intermédiaire. Les droits de douane sont fondamentalement mauvais - a déclaré le chancelier sortant, Olaf Scholz - et nous devons répondre de manière unie, forte et appropriée’, mais ‘nous sommes prêts à discuter et à éviter une guerre commerciale’.’’ Corriere della Sera : ‘’Habituellement attentif à utiliser des tons conciliants envers Donald Trump, le président français Emmanuel Macron n'a pas su hier trouver les mots justes pour exprimer sa déception. Peu avant de rencontrer au palais de l'Élysée les représentants des secteurs économiques les plus touchés, Macron s'est adressé aux Français en qualifiant les nouvelles taxes américaines de ‘choc pour le commerce international’, résultat d'une ‘décision brutale et infondée’. Et il a lancé un appel à ceux qui s'apprêtent à s'engager aux États-Unis ou qui l'ont déjà fait ces dernières semaines.’’ Messaggero : ‘’Depuis Paris, Emmanuel Macron confirme sa ligne : inutile de se faire trop d'illusions, plus tôt l'Europe se résignera à un Trump qui finit par faire ce qu'il menace, mieux ce sera pour tous.’’. Sole 24 Ore : ‘’Emmanuel Macron a immédiatement appelé à l’action en appelant à la suspension des investissements. Le Président français souhaite une réponse forte et unie de la part de l’UE. La France est relativement exposée puisque les exportations vers les Etats-Unis représentent 1,5% de son PIB contre 3% pour l’Italie et 4% pour l’Allemagne’’. ‘’Le Président de la Confindustria Emmanuele Orsini appelle à ne ‘pas paniquer’ mais il faut réagir de façon unie’.’’
Stampa : ‘’OTAN, le diktat des 5%. Marco Rubio fait pression sur les alliés de l’OTAN pour augmenter les dépenses militaires. Les 2% de PIB jugés indispensables par les Etats-Unis restent encore un mirage pour l’Italie, de même que les 3,5% sur lesquels mise Ursula von der Leyen avec le plan de réarmement européen. Mais, hier, M. Rubio a demandé de porter les dépenses à 5% ce qui pour de nombreux pays impliquerait une véritable révolution et pour l’Italie de multiplier par 3 ses dépenses actuelles. ‘Nous sommes prêts à atteindre rapidement les 2% demandés mais il serait un peu difficile de faire face à la fois à la hausse des droits de douane et atteindre le 5%’ a fait remarquer Antonio Tajani. Lors de la rencontre d’hier un possible retrait de Donald Trump de l’OTAN planait sur les discussions informelles. En tous cas, le doute persiste sur la présence des Etats-Unis en Europe sachant que M. Rubio a laissé entendre un possible désengagement à l’avenir. L’OTAN pourrait jouer un rôle de soutien à la fameuse coalition des ‘volontaires’ menée par la France et le Royaume-Uni, notamment sur le renseignement et la surveillance. Ce serait un point positif puisque cela impliquerait les Etats-Unis.’’
Corriere della Sera, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères et du commerce extérieur, et vice-Président du Conseil : « Il faut éviter des rétorsions en chaîne. Nous devons négocier pour diminuer de moitié les droits de douane. Le commissaire européen au commerce M. Sefkovic est la personne la plus adaptée pour le faire. Aujourd’hui, il s’entretiendra avec la délégation américaine et portera nos propositions et réponses. Lundi, il y aura une réunion des ministres européens du Commerce extérieur. Il ne faut pas paniquer, les droits de douane américains sont une erreur mais le gouvernement travaille depuis plusieurs mois sur ce dossier. Je pense qu’un compromis est nécessaire pour tout le monde. L’Italie travaille par ailleurs à un plan pour ouvrir de nouveaux marchés. Je me rendrai la semaine prochaine en Inde et au Japon. Je n’exclue pas non plus d’ouvrir de nouvelles productions aux Etats-Unis pour plus de réciprocité et de meilleures conditions, ce qui implique de fermer des sites [en Italie] ou de délocaliser. Nous misons sur une politique industrielle pour la croissance. Nous devons éviter une spirale infernale, la BCE ne devra pas augmenter les taux elle aussi si jamais la Fed le faisait. Lors du Conseil de l’OTAN, j’ai cité l’article du Traité qui favorise la coopération économique entre alliés. J’ai souligné que l’Italie restait engagée pour atteindre les 2% de PIB de dépenses pour la défense mais qu’atteindre les 5% désormais demandés par les Etats-Unis serait difficile s’il faut faire face à la hausse des tarifs douaniers. »
Corriere della Sera, Luca Zaia, président de la région Vénétie (Ligue) : « Nous ne lâchons rien sur l’autonomie différenciée des régions et le fédéralisme, salvateur pour l’Italie. Pour nous, le refus de la guerre est fondamental, la Ligue est une force de paix. Il me semble que sur la fin d’un conflit, Donald Trump offre bien plus de garanties que J. Biden. Le drame est qu’il n’existe plus de diplomatie européenne. Le réarmement ne peut pas être la stratégie de l'Europe. Ce serait un retour en arrière de plusieurs décennies. Concernant les droits de douane, la confrontation ne paie jamais. Les droits de douane sont une catastrophe qui s’ajoute au Covid et à la guerre en Ukraine. Il faut négocier avec les Américains pour trouver une solution. L’Italie peut jouer les médiateurs stratégiques avec Washington. En vue du Congrès du parti, je suis optimiste. Nous nous sommes consolidés et désormais nous ne pouvons que progresser. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Benjamin Netanyahu reçu en Hongrie malgré le mandat d’arrêt de la CPI.

Hongrie et Israël. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est reçu en Hongrie par le Premier ministre Viktor Orbán malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale à l'encontre de Benjamin Netanyahu.
03:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
















