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11/12/2024

Guy Parmelin du parti patriotique UDC sera vice-président de la Suisse en 2025.

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Suisse. Guy Parmelin du parti patriotique UDC sera vice-président de la Suisse en 2025.

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Guy Parmelin

Dietmar Woidke du SPD est élu ministre-président du Brandebourg.

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Allemagne. Brandebourg. Dietmar Woidke du parti social-démocrate SPD a été élu, au deuxième tour, ministre-président du Brandebourg. Ce dernier sera gouverné par une alliance entre le SPD et la gauche anti-immigration BSW.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/28/bra...)

La Werteunion ne se présentera que dans quatre des 16 États allemands.

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Allemagne. La Werteunion de Hans-Georg Maaßen ne se présentera que dans quatre des 16 États allemands lors des élections législatives de 2025. De plus, la fusion avec le Bündnis Deutschland n‘avance pas.

Le Parti du Peuple danois dénonce la nouvelle augmentation du prix de l’électricité.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois dénonce la nouvelle augmentation du prix de l’électricité.

Allemagne : 485.000 personnes sont surveillées par les services secrets.

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Allemagne. 485.000 personnes sont surveillées par les services secrets.

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"La désignation de Giorgia Meloni comme "la plus puissante d'Europe en 2025" par Politico."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la Syrie « Ma Syrie ouvre les portes aux réfugiés » (Corriere della Sera), « Guerre éclair d'Israël, Erdogan attaque » (Repubblica), « Syrie, maintenant les réfugiés rentrent chez eux » (Messaggero), la désignation de Giorgia Meloni comme "la plus puissante d'Europe en 2025" par Politico « Meloni la plus puissante des leaders européens » (Corriere della Sera), « Arianna (Meloni): « Fdi n'est pas un parti de famille » » (Messaggero), « La reconnaissance pour Meloni » (Giornale), les suites de l'explosion d'un dépôt de carburant à proximité de Florence « Morts au travail, les promesses non tenues » (Stampa), « Les accusations après la tragédie » (Repubblica).

La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages à la SyrieRepubblica : « La Présidente du Conseil a eu un entretien téléphonique avec le président turc”. Corriere : “Il l’a “assurée d’un « engagement maximal » pour orienter Damas vers un processus politique garantissant son intégrité. Meloni estime qu’il est essentiel « d’assurer une transition pacifique et inclusive », de “garantir la sécurité des civils et de protéger toutes les minorités, y compris la minorité chrétienne »”. “Meloni et Erdogan sont convenus de rester « en étroite coordination »”. A. Tajani : « Notre principal interlocuteur en ce moment est la Turquie ». Leurs positions divergent concernant Israël. Le président turc a qualifié l’avancée militaire sur le plateau du Golan d’« agression ». Ces accusations ne figurent pas dans le communiqué de Palais Chigi ». Stampa : « Une autre divergence évidente réside dans la protection des minorités : pour Meloni, cela inclut également les Kurdes, que le président turc classe, pour sa part, dans la catégorie des « terroristes »”. “Le rôle central d’Erdogan est destiné à croître davantage chaque jour, et c’est la capacité de l’Europe et de l’Alliance atlantique à interagir avec les ambitions du « Sultan » qui définira leur rôle. L’Italie pourra toutefois capitaliser sur sa continuité diplomatique en Syrie : elle est le seul pays occidental que le nouveau gouvernement de Damas a rencontré”. Corriere : « Meloni, qui préside le G7 jusqu’à la fin de l’année, réunira vendredi les dirigeants dans un format virtuel pour analyser la situation”. “C’est toutefois à Washington et New York que cela se décide. Ces dernières 48 heures, le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu une série de réunions, révélant un consensus inhabituel entre les États-Unis, la Russie et la Chine”. “La feuille de route reste la résolution 2254 de l’ONU, visant à organiser des élections d’ici deux ans”. “Des inquiétudes immédiates persistent, notamment sur les armes chimiques, […] ou sur une potentielle crise humanitaire qui pourrait être déclenchée par le retour de deux millions de réfugiés depuis le Liban. Cette situation pourrait être aggravée par l’arrêt des livraisons pétrolières jusque-là assurées par l’Iran ».

Giorgia Meloni / revue Politico Stampa : « La revue en ligne Politico.eu consacre Giorgia Meloni qui est définie comme la leader ‘la plus puissante d’Europe’ ‘’. ‘’En à peine 50 mois sous les projecteurs internationaux, l’ancienne petite fille de Garbatella [quartier populaire de Rome] se retrouve propulsée à la tête du classement des personnalités les plus influentes d’Europe, dans la catégorie des leaders les plus actifs et concrets dans la mise en œuvre de leur politique’’. ‘’C’est la consécration d’un parcours différent par rapport aux personnages élus précédemment (Elon Musk, Angela Merkel, Volodymyr Zelensky…)’’. ‘’Elle est qualifiée de caméléon mais surtout c’est elle qu’Elon Musk appelle lorsqu’il veut parler avec l’Europe’ ’’. ’’Les analystes de Politico ont été frappés par un aspect souvent sous-estimé en Italie, à savoir la cohérence du gouvernement Meloni sur l’Ukraine’’. ‘’2022 a été l'année de la victoire, attendue mais historique puisque jamais un représentant de la droite post-fasciste n'avait dirigé un gouvernement ; 2023 a été l'année de la ‘mise à l’épreuve’ lors de laquelle G. Meloni a endossé la doctrine européenne et atlantique, démontrant qu'elle représente une droite fière mais profondément différente de celles de Marine Le Pen, Viktor Orban, sans parler des Espagnols de Vox et des Allemands de l'Afd. 2024 est l'année de la consécration, du succès aux élections européennes, de la bonne tenue sur le PNRR, de la nomination de Raffaele Fitto à la Commission européenne, mais surtout de la tenue sur le dossier ukrainien, sur lequel la présidente du Conseil reste ferme. » Messaggero : « Initialement étiquetée comme ‘la perturbatrice’ de l’Europe et comme la leader remettant le plus en cause le statu quo, elle était ensuite définie, l’année dernière, comme celle qui est capable de déjouer tous les pronostics à son égard. Elle est désormais la personne ‘ayant le plus de pouvoir sur le Vieux Continent’, plus centrale que les autres leaders, dans le flou ou affaiblis, comme le français Emmanuel Macron, l’allemand Olaf Scholz ou le britannique Keir Starmer, mais aussi plus influente que la présidente de la Commission européenne réélue Ursula von der Leyen’’. ‘’ ‘Elle a su consolider son gouvernement comme l’un plus stables en Italie depuis l’après-guerre’ avec des ‘investisseurs étrangers davantage attirés par un contexte politique inhabituellement stable’ qu’effrayés par la dette publique’’. ‘’Raffaele Fitto se place quant à lui en cinquième position des personnalités ‘perturbatrices’, défini comme un bâtisseur de ponts, incarnant le flirt entre le premier groupe politique de l’UE et le groupe des Conservateurs en plein essor. »

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(https://www.politico.eu/list/politico-28-class-of-2025/gi...)

Loi de Finances Repubblica : « La loi de finances italienne pour 2025 fait l’objet de tensions entre les banques et le gouvernement, en particulier le nouveau prélèvement envisagé, à la charge des banques, pour compenser la réduction de l’impôt italien sur les sociétés (IRES)’’. ‘’Les milieux financiers regrettent la décision solitaire du gouvernement’’. ‘’L’amendement a pour but de favoriser les entreprises qui investissent et qui embauchent, avec une réduction d’impôt de 24 à 21% voire à 20%. Il faut pour cela trouver des recettes compensatoires or la contribution des banques semble compromise’’. ‘’Sur les cryptomonnaies en revanche il n’y aura pas de ‘coup de massue’ annonce la Ligue et la taxation devrait être sensiblement revue à la baisse lors de l’examen au Parlement, avec un taux fixé à 26% pour 2025 puis à 30% à partir de 2026. »

Corriere della Sera, Muhammad al Bashir, leader des rebelles syriens : « Le premier objectif est de rétablir la sécurité et la stabilité dans toutes les villes de Syrie. Les gens sont épuisés par l'injustice et la tyrannie. L'autorité de l'État doit être rétablie pour que les gens puissent retourner au travail et à une vie normale. Le second est de faire revenir les millions de réfugiés syriens qui se trouvent à l'étranger. Je lance un appel à tous les Syriens de l'étranger : la Syrie est désormais un pays libre qui a gagné sa fierté et sa dignité. Revenez. Nous devons reconstruire, renaître, et nous avons besoin de l'aide de tous. Le mauvais comportement de certains groupes islamistes a conduit de nombreuses personnes, en particulier en Occident, à associer les musulmans au terrorisme et l'islam à l'extrémisme. Cela est dû à des comportements erronés et à un manque de compréhension. La signification de l'islam, qui est la « religion de la justice », a donc été déformée. C'est précisément parce que nous sommes islamiques que nous garantirons les droits de toutes les personnes et de tous les peuples de Syrie. Le processus constitutionnel mettra en lumière le caractère religieux de la Syrie ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/12/2024

Mecklembourg- Poméranie occidentale : l'AfD donnée à 27 % et le BSW à 16 %.

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Allemagne. Mecklembourg- Poméranie occidentale. Sondage pour les élections de l'automne 2026 pour le Parlement du Mecklembourg- Poméranie occidentale. (Seuil électoral à 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/mecklenburg-vo...)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

"L'Italie suspend les demandes d'asile pour les Syriens."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes aujourd'hui portent sur l'accident dans un dépôt de carburant de l’ENI en Toscane « Le rugissement, le massacre du dépôt » (Corriere della Sera), « Massacre au travail » (Repubblica), « Florence, le massacre par le feu, le dépôt était une bombe » (Stampa), « Enfer dans un dépôt de carburant » (Messaggero), la Syrie « Nouveau Premier ministre des rebelles et amnistie, les prisons sont ouvertes et les opposants libres » (Corriere della Sera), « Syrie, gouvernement de transition, Israël occupe le Golan » (Repubblica) et la loi de finances « Accord au sein du gouvernement: baisse des impôts » (Giornale), « réunion sur la loi de finances: baisse des impôts sur le revenu repoussée » (Messaggero).

Syrie : L'Italie suspend les demandes d'asile pour les Syriens. Stampa : « Hier soir, Giorgia Meloni a réuni le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia), Matteo Salvini, Guido Crosetto (Frères d'Italie), Antonio Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale), ainsi que les dirigeants des services de renseignement pour une réunion sur la nouvelle crise mondiale » Corriere : « Le gouvernement a décidé que, de la même manière que d'autres partenaires européens, les procédures concernant les demandes d'asile en provenance de Syrie seraient suspendues”. La présidence du Conseil souligne : « Une attention particulière a été accordée à la sécurité des citoyens italiens, à la protection des chrétiens et de toutes les minorités ». « La première à avoir décidé de geler les demandes d'asile a été l'Allemagne, suivie par l'Autriche, […] la Suède, le Danemark, la Grèce, la Belgique, la Norvège, la France et le Royaume-Uni ». A. Tajani : « Nous voulons rester optimistes. […] Nous avons suspendu les demandes aussi parce qu'actuellement, beaucoup de gens retournent en Syrie, en provenance du Liban, de Turquie ». M. Salvini : « Personnellement, je suspendrais aussi Schengen ». Le Palais Chigi a ensuite revendiqué la décision de maintenir l'ambassade ouverte à Damas ». Stampa : “En juillet, l’Italie a choisi de rétablir les relations diplomatiques”. “Le gouvernement souhaite désormais exploiter cette avance pour se positionner comme médiateur : dans une réalité déchirée, où le sentiment anti-américain et anti-israélien est très puissant, l’Italie - selon les intentions de la Farnesina - doit se porter candidate à un rôle d’interface, au nom de l’Occident et avant d’autres partenaires”. “D’autant que les intérêts directs ne manquent pas, à commencer par les routes migratoires et la sécurité européenne”. “Depuis cet été, le gouvernement a également montré son intérêt pour la reconstruction économique d’après-guerre. Les opportunités d’affaires pour les entreprises italiennes sont potentiellement immenses ».

La relation entre Donald Trump et Giorgia Meloni. Il Messaggero : « Donald Trump fait l’éloge de Giorgia Meloni et avertit Poutine qu’‘il a perdu’ ‘’. ‘’A encore plus d’un mois de son investiture, Donald Trump se comporte comme s’il était déjà à la Maison Blanche. S’adressant à la presse américaine, il évoque l’échange avec Volodymyr Zelensky à Paris et affirme vouloir la paix : ‘nous n’avons pas parlé des détails mais il pense que le moment est venu et Poutine devrait penser de même car il a perdu, avec 700 000 soldats russes morts il est temps de négocier’’, estimant par ailleurs que ‘la Chine peut aider’ ‘’. ‘’Donald Trump évoque également celle qui pourrait devenir l’une de ses principales interlocutrices en Europe, la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, qu’il loue en tant que ‘’femme pleine d’énergie’’ et avec laquelle il dit avoir passé beaucoup de temps à discuter à Paris’’. ‘’ ‘C’est une personne très bien, nous nous entendons très bien’ insiste-t-il, et d’après de nombreux analystes elle pourrait représenter un pont entre l’administration Trump et les autres pays européens. Ce rôle de lien avec Bruxelles pourrait toutefois s’avérer difficile, surtout si Trump maintenait ses promesses concernant l’OTAN. »

La Loi de financesIl Messaggero : « La présidente du Conseil demande à ses alliés d’avancer rapidement sur le budget et de mettre fin aux querelles. Elle leur rappelle que « nous sommes le gouvernement le plus stable » en Europe et qu’il faut « éviter les faux pas ». Le budget doit être approuvé avant Noël, prévient Giorgia Meloni. Feu vert à la Chambre le 19 décembre, puis au Sénat. Pendant ce temps, la droite met à nouveau les banques et les assurances dans sa ligne de mire : c’est à elles de payer, encore. Près d'un demi-milliard, quatre cents millions exactement, seront demandés aux banques et aux compagnies d'assurance pour financer la réduction de 4 % de l'IRES (l’impôt sur les revenus d’une société). ». Sole 24 Ore : « Au sein de la majorité, l’heure est à la trêve, pour l’instant. Meloni a convoqué au Palais Chigi ses deux adjoints, Tajani et Salvini, ainsi que le dirigeant de Noi Moderati, M. Lupi, le ministre de l’Economie, Giorgetti, et son adjoint Leo. L’objectif est de pouvoir approuver la loi de finances d’ici Noël et d’afficher une image qui ne soit pas celle d’une majorité litigieuse. ». Corriere : « Salvini obtiendrait la Flat tax pour les revenus en dessous des 35 000€ des professions libérales, alors que Forza Italia de Tajani remporterait la baisse des impôts à hauteur de 4% pour les entreprises qui investissent et qui embauchent. Des fonds pour l’automobile devraient aussi être débloqués : environ un milliard d’euro étalé sur trois ans. »

MercosurIl Foglio : « Surprise, le gouvernement Meloni fait des concessions à l’égard de l’accord entre l’UE et le Mercosur. Depuis Bruxelles, le ministre de l’agriculture F. Lollobrigida déclare : ‘’la position de l’Italie n’est pas de fermeture totale, il est possible de trouver une solution si l’Europe décide de ne pas sacrifier encore une fois les agriculteurs en faveur d’autres secteurs. Certes, si le cadre demeure le même, il est improbable que l’Italie donne son feu vert’’. Pour rejeter le traité, il faut le veto de quatre pays de l'UE représentant au moins 35 % de la population. Pour l'instant, la France, l'Autriche, la Pologne et les Pays-Bas ont voté contre, ce qui représente 30 % de la population. Rome est donc décisive. […] L'Italie est pour l'instant sceptique, même si la zone du Mercosur représente 7 milliards d'euros par an pour nos exportations ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/12/2024

Viktor Orbán a passé l'après-midi à Mar-a-Lago en Floride avec Donald Trump et Elon Musk.

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USA et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a passé l'après-midi à Mar-a-Lago en Floride avec Donald Trump et Elon Musk.

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Viktor Orbán et Donald Trump

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Viktor Orbán et Elon Musk

Geert Wilders reçu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

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Israël et Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) a été reçu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

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Geert Wilders et Benjamin Netanyahu

"Une retraite de pauvreté après une vie complète de travail ?"

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Allemagne.

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"Une retraite de pauvreté après une vie complète de travail ? Temps pour nos retraités !"

"Giorgia Meloni et Donal Trump restent à table pour une rencontre bilatérale privée."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à la Syrie : « La chute d'Assad » (Corriere della Sera), « La chute de Damas » (Repubblica), « Syrie à l'Islam » (Stampa), « La Syrie aux rebelles, Assad fuit à Moscou » (Messaggero), « Syrie: Assad déjà à Moscou, les États-Unis et la Turquie poussent le nouveau califat djihadiste » (Fatto Quotidiano).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les nouveaux statuts du Mouvement 5 Etoilesl’automobile et notamment la manifestation des syndicats devant l’usine de Stellantis à Melfi et l’hospitalisation d’un ressortissant italien rentré du Congo ayant les symptômes du virus mystérieux.

Sur X les hashtag #Siria et #Assad, au sujet de la chute du régime de Bachar al-Assad, font tendance.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la Syrie. Corriere : « Ce n’est pas seulement le dictateur Assad qui a perdu, c’est un échec aussi pour ses trois protecteurs :  la Russie, l’Iran et le Hezbollah ». Stampa : « Poutine risque de perdre ses bases le long de la côte syrienne chiite, à Tartous et Lattaquié, où les troupes soviétiques puis russes stationnent depuis plus d’un demi-siècle ». Corriere : « Pour la Russie, la Syrie ne représentait pas une priorité, ni du point de vue militaire, ni commerciale. La question existentielle demeure l’Ukraine ». « C’est en revanche un point marqué par la Turquie d’Erdogan ». Stampa : « Erdogan rêvait de prier à Damas. Maintenant, il l’a conquise. » « Erdogan et ses alliés sunnites, des jihadistes modérés pour les médias, dominent presque toute la Syrie ». « Les gouvernements de Jordanie et d’Égypte tremblent en voyant leurs ennemis jurés, les Frères musulmans, triompher dans ce qui fut le berceau du nationalisme arabe laïc ». Corriere : « Le mouvement Hayat Tahrir al-Sham est considéré par Washington comme une organisation terroriste et pourtant, selon des rumeurs, la CIA serait en train d’aider l’organisation ». Giornale : « On craint que les Chrétiens et les Kurdes ne finissent dans le collimateur des rebelles. A ce stade, ces derniers montrent un visage modéré mais ils rêvent d’un califat depuis toujours. » Stampa : « Évitez d’être optimistes. C’est le b.a-ba de tous les mouvements totalitaires lorsqu’ils prennent le pouvoir ». « Ils travaillent à séduire, à rassurer ». « Les islamistes ne sont pas les héritiers des révolutions laïques, mais les enfants parfaits de la dictature qu’ils ont renversée. Ils en ont absorbé la violence et l’intolérance comme doctrine unique. Leur force réside dans le fanatisme doctrinal ». « Israël, dans une démarche temporaire, a affirmé à l’administration Biden avoir pris le contrôle de certaines zones syriennes stratégiques près de la frontière. C’est la première fois depuis 1973. » Foglio : « La Syrie nous montre que le monde se déstabilise quand l’Occident fait des pas en arrière, quand il se désintéresse des zones de crises en créant un vide qui quelqu’un, tôt ou tard, sera comblé ». Corriere : « L’irruption dans la résidence de l’ambassadeur italien fait plutôt penser à l’initiative de simples voleurs mais la tension demeure élevée. La Farnesina suit de près le sort d’une vingtaine d’Italiens à Damas et des 120 présents à Alep ».

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Giorgia Meloni

La rencontre entre Giorgia Meloni, Donald Trump et Elon Musk à Paris est également commentée. Corriere della Sera : « A l’issue du dîner organisé à l’Elysée pour les 40 chefs d’Etat et de gouvernement, Giorgia Meloni et Donal Trump restent à table pour une rencontre bilatérale privée et évidemment informelle. Ils ont beaucoup de choses à se dire. Depuis l’élection américaine de novembre, les Européens voient Giorgia Meloni comme la leader qui pourrait servir d’intermédiaire avec Washington en faveur de l’UE. Les deux leaders ont parlé de la situation en Ukraine et de l’entretien de Trump avec le président Zelensky un peu plus tôt, la nécessité étant de mettre fin à la guerre le plus rapidement possible tout en préservant les droits de l’Ukraine et son rôle de victime de l’agression russe. Ils ont parlé du Moyen-Orient et de la Syrie, des relations avec la Chine dans la zone indopacifique et de la politique des droits de douane annoncée par D. Trump. Avant le dîner, Girogia Meloni s’était également longuement entretenue avec Elon Musk, un échange d’une grande cordialité comme le montrent les photos. Le porte-parole d’Elon Musk en Italie, Andrea Stroppa, a souligné le caractère quasi exclusif de cette rencontre et la ‘rare opportunité de l’Italie d’avoir une relation spéciale avec les Etats-Unis’ observant que ’la relation d’estime avec Musk, que beaucoup en Italie aimeraient boycotter, nous amène dans un scénario nouveau’. Giorgia Meloni est invitée à la cérémonie d’investiture de Donald Trump à la Maison blanche le 20 janvier. » Repubblica : « Les 15 minutes de Donald et Meloni et l’invitation en janvier à Washington’’. ‘’L’équipe d’Elon Musk bombarde les deux leaders de photos durant leur tête-à-tête dont il est l’organisateur, pour le compte de la Présidente du Conseil italien’’. ‘’Elle s’est rendue à Paris l’autre soir au dernier moment, juste pour cela : la photo avec le tycoon’’. ‘’La photo est là, mais cela n’a pas été une véritable réunion bilatérale, seulement trois rapides échanges mis bout à bout, l’un collectif, avec l’hôte du moment Emmanuel Macron et la présidente géorgienne, l’autre avec Trump et ‘l’ami Elon’ et la dernière finalement seule avec le président élu, à la fin du dîner à l’Elysée, entre les couverts sales et les serviettes froissées’’. ‘’Les sources proches de la Présidence du Conseil parlent quant à elles d’une ‘rencontre privée’ ‘’. ‘’En 15 minutes, l’Ukraine a rapidement été évoquée, ainsi que le Moyen-Orient et la situation en Syrie, quelques allusions à la Chine -sur laquelle il y a une vision commune entre Rome et Washington– et aux droits de douane’’. ‘’Toute la mission parisienne a été construite autour de cet objectif : s’accréditer politiquement et médiatiquement comme l’interlocutrice privilégiée du nouveau président américain’’. ‘’Et pour une médiation pour une rencontre entre D. Trump et U. von der Leyen, d’après des plusieurs dirigeants de Fratelli d’Italia’’. ‘’ ‘L’Allemagne aura des difficultés avec Trump, la France aussi traverse une crise politique’’ affirme Andrea Di Giuseppe, député Fratelli d’Italia proche de Trump qui attribue un rôle charnière à G. Meloni, évoquant même une visite de Trump en Italie l’année prochaine. »

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Giorgia Meloni et Donald Trump

La Stampa, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense : « Erdoğan renforce son pouvoir d’ouvrir et de fermer les robinets [de l’immigration] vers l’Union européenne ». « Il pourrait ne plus se contenter d’aides économiques et […] viser l’adhésion à l’Europe ». « Une transition difficile et pleine d’incertitudes s’ouvre : d’un côté, des rebelles victorieux déjà divisés en factions, de l’autre, la volonté de restaurer un système démocratique. Mais aussi des divisions dans le monde arabe ». « L’UE […] n’a aucun rôle dans le monde ». « Trump, avec son approche de déréglementation, nous submergera comme un tsunami ». « Poutine pense au-delà de l’Ukraine ». « La Russie a décuplé la production d’armes et de missiles intercontinentaux dont elle n’a pas besoin en Ukraine ». « Les Allemands encouragent la construction de bunkers ». « Pour Trump, ceux qui ne contribuent pas doivent quitter [l’OTAN], ou c’est lui qui partira ». « L’Italie et l’Espagne sont les seuls pays en retard sur l’objectif de 2 % du PIB pour la défense ». « L’Europe doit exclure les dépenses de défense du Pacte de stabilité ». « Le front occidental est celui où Poutine remporte le plus de succès en matière de guerre hybride. Cela vaut aussi pour la Chine. Et cela, dans une totale incapacité occidentale à en prendre pleinement conscience ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/12/2024

Herbert Kickl appelle les Syriens qui fêtent à Vienne la chute de Bachar al-Assad à rentrer dans leur pays.

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Autriche. Le dirigeant du parti patriotique FPÖ Herbert Kickl appelle les Syriens qui fêtent à Vienne la chute de Bachar al-Assad à rentrer dans leur pays.

07/12/2024

Interview de Benny T. de München steht auf par Lionel Baland.

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Allemagne. München steht auf (Munich se lève) est un mouvement qui met sur pied au sein de la capitale de la Bavière, Munich, des manifestations contre la guerre en Ukraine, l’inflation, les mesures coercitives de lutte contre la Covid, la censure, la suppression de l’argent liquide, … :

https://www.breizh-info.com/2024/12/07/241223/munich-se-l...

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Benny T.

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cortège dans la rue

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rassemblement pour la paix dans le centre de Munich 

Patriots for Europe signe la déclaration de Budapest.

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UE. Le groupe Patriots for Europe du Parlement européen a signé la « Déclaration de Budapest », qui appelle à abandonner le Pacte sur la migration au profit d’un nouveau paquet de mesures qui répond aux attentes des électeurs et des États membres : protection des frontières extérieures, arrêt de l'immigration illégale et préservation de l'identité culturelle de l'Europe et de la sécurité de ses citoyens. 

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Jordan Bardella et Viktor Orbán

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Jordan Bardella au sein du Parlement hongrois

Le BSW de Thuringe a voté en faveur de la coalition BSW-CDU-SPD.

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Allemagne. Thuringe. Le parti de gauche anti-immigration BSW de Thuringe a voté en faveur de la coalition avec les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/20/thu...)

Roumanie : le Bureau électoral central pour les élections parlementaires a rejeté l'annulation des élections législatives.

Roumanie. Le Bureau électoral central pour les élections parlementaires a rejeté l'annulation des élections législatives demandée par des partis.

Article de Lionel Baland : "Séisme politique en Roumanie : les élections présidentielles annulées."

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Roumanie. Séisme politique en Roumanie : les élections présidentielles annulées :

https://www.revue-elements.com/seisme-politique-en-rouman...

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Călin Georgescu

Klaus Iohannis et Ursula von der Leyen désirent renforcer les réseaux sociaux."

Roumanie et UE. Le président roumain sortant Klaus Iohannis : « Suite aux derniers développements en Roumanie, j'ai eu une discussion approfondie  avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Nous avons convenu que nous devons renforcer la sécurité des réseaux sociaux. »
 

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Klaus Iohannis

Riikka Purra lors de la fête de l'Indépendance.

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Finlande. Le vice--Premier ministre et ministre des Finances patriote Riikka Purra lors de la fête de l'Indépendance.

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Riikka Purra

Călin Georgescu : "Nous allons faire appel devant la Cour suprême : 9 personnes ne peuvent pas décider pour 19 millions."

Roumanie. Déclaration du candidat nationaliste Călin Georgescu concernant la décision de la Cour constitutionnelle d'annuler les élections : « Nous allons faire appel devant la Cour suprême : 9 personnes ne peuvent pas décider pour 19 millions. »

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Călin Georgescu

Alice Weidel est désignée en tant que candidate à la chancellerie pour les élections du 23 février 2025.

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Allemagne. La direction du parti patriotique AfD a désigné la coprésidente du parti Alice Weidel en tant que candidate à la chancellerie pour les élections du 23 février 2025.

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Alice Weidel : "Chancelière pour l'Allemagne"

06/12/2024

"La moitié des Allemands économisent sur le menu de Noël."

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Allemagne.

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"La moitié des Allemands économisent sur le menu de Noël. Mettre dehors les gouvernements de la CDU à FDP-SPD-écologistes !"

Roumanie : la Cour constitutionnelle vient d'annuler l'ensemble du processus électoral pour les élections présidentielles.

Roumanie. La Cour constitutionnelle vient d'annuler l'ensemble du processus électoral pour les élections présidentielles, c'est-à-dire les deux tours.

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"Le PIB ralentit mais le spread à son plus bas niveau."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin portent sur la situation politique en France « France en crise. Macron « des erreurs mais je ne partirai pas » » (Corriere della Sera), « Macron : « je ne démissionne pas » » (Repubblica), la loi de finances en Italie « Concordat, impôts et banques : c'est un affrontement entre la Ligue et Forza Italia » (Stampa), « Le PIB ralentit mais le spread à son plus bas niveau » (Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la situation en Syrie et l’adoption du décret fiscal en Conseil des ministres.

Les retombées en Europe et en ItalieCorriere della Sera, éditorial : « tant que l’Allemagne et la France ne surmontent pas leurs difficultés internes, le processus d’intégration européen demeurera enlisé. Les projets ambitieux telle la défense apparaissent à ce stade hors de portée ». Il Foglio : « l’épuisement politique de Macron, même s'il se maintient jusqu'à la fin de son second mandat à l'Elysée, est une mauvaise nouvelle et une pire perspective pour la France et l'Europe ». Il Giornale : « Dimanche sur le parvis de Notre-Dame de Paris, le vrai protagoniste sera Trump, l’Europe étant à ses pieds : la France et l’Allemagne sont en pleine crise politique et l’UE, sans direction, est incapable de s’opposer à une Amérique qui est prête à l’abandonner ». La Repubblica : « En apparence, la crise de la Ve République française n’a aucune retombée sur la IIe République italienne. Les équilibres constitutionnels et les acteurs sont différents. En réalité, les difficultés de Paris alimentent la satisfaction, non cachée, des adversaires du modèle semi-présidentiel. Les admirateurs de Mélenchon ne manquent pas : de Giuseppe Conte (M5S) à l’alliance Verdi-Sinistra jusqu’à une partie du monde syndical. Un succès du Français pousserait les radicaux de gauche à accentuer les tons démagogiques, au grand dam de la gauche réformatrice. A droite, Marine Le Pen a de bons rapports avec Salvini mais beaucoup moins avec Meloni. Il ne fait pas de doute que le chef de la Ligue, Matteo Salvini, serait le premier à soutenir la cheffe du RN si elle devait arriver au second tour des présidentielles. Ce qui se passe en France aura des répercussions au-delà des Alpes ».

Les avancées de l’accord du Mercosur. Foglio : « Von der Leyen profite de la crise française pour avancer sur le Mercosur ». Messaggero : « Le voyage de von der Leyen […] a été tenu secret jusqu’au dernier moment ». Ce « coup de force » intervient « au moment de la plus grande faiblesse politique du président Emmanuel Macron ». Foglio : « La Commission ayant été votée, la présidente Ursula n’a plus peur de perdre des voix et considère le dirigeant français comme amoindri et en déclin ». Stampa : « Le président de l'Élysée, irrité, a appelé Ursula von der Leyen en jugeant l'initiative «’’inacceptable’’. Mais la véritable douche froide pour la Commission est venue en soirée, lorsque des sources de Palais Chigi […] ont annoncé qu'”les conditions ne sont pas réunies pour signer le texte actuel” ». Bien que, selon Sole, « la majorité gouvernementale semble dramatiquement divisée. Salvini s’y oppose farouchement “en défense des agriculteurs” tandis que Tajani a donné son accord ». Messaggero : « En plus d’un engagement de la Commission à intervenir en cas de “déséquilibres”, l’exécutif italien demande avant tout que les normes européennes [de protection des consommateurs et de contrôle qualité] soient pleinement respectées ». Stampa : « La prise de position de Giorgia Meloni est cruciale ». En effet, « Le feu vert du Conseil et du Parlement européen est nécessaire ». Foglio : « La France est en train de former une minorité de blocage avec la Pologne, l’Autriche et les Pays-Bas ». Stampa : « Mais leur “non” ne suffit pas ». P. Canfin : “Si Meloni rejoint ce groupe, les conditions d'une minorité de blocage sont réunies et l'accord tombeIl en va de même à Strasbourg, où les eurodéputés de FdI pourraient faire la différence. Le destin de l'accord dépend de Rome”. Messaggero : « Aujourd’hui, il est prévu que la présidente de la Commission annonce depuis Montevideo, aux côtés des homologues d’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay, la conclusion des négociations techniques avec un accord politique de principe ».

UE et secteur automobile. Corriere della Sera : « Rome, Paris et Berlin s’allient contre les amendes à l’encontre des constructeurs automobiles européens’’. ‘’La crise de l’automobile européenne est arrivée jusque sur le bureau des ministres des Transports à Bruxelles’’. ‘’Le point de départ est le document conjoint de l’Italie et de la République Tchèque, endossé par la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie pour que la révision de la norme sur la fin des moteurs thermiques d’ici 2035 ait lieu dès 2025 plutôt qu’en 2026. Pour l’instant, l’unique point commun réunissant Rome, Paris et Berlin est la demande adressée à la Commission européenne d’éviter les amendes vis-à-vis des constructeurs et de faire preuve de flexibilité en 2025 avec les constructeurs automobiles qui ne se conformeraient pas à l’objectif de réduction de 15% des émissions par rapport à 2021 pour les nouveaux véhicules. » Repubblica : « Paris et Berlin disent stop aux amendes de l’UE [à l’encontre des constructeurs automobiles]’’. ‘’Le message adressé à l’UE est clair et fort : il faut revoir le mécanisme de sanction en cas de dépassement -de plus en plus probable- des limites fixées pour les émissions de CO2. Il s’agit d’éviter 15 milliards d’euros d’amendes, véritable boulet qui tirerait vers le bas un secteur aux prises avec la transition écologique, rendant le marché européen bien plus compliqué notamment face à la Chine’’. ‘’L’hypothèse envisagée est un gel des amendes, mais pas un coup d’éponge total donc’’. ‘’La France appuie elle aussi la requête adressée par Berlin’’. ‘’Malgré la crise ayant provoqué la chute du gouvernement Barnier, le représentant français relance appelant à des ‘solutions concrètes afin que les constructeurs pleinement engagés sur le front de l’électrique n’aient pas à payer de sanction’, sur la même ligne que le ministre des Transports italien Matteo Salvini qui dit ‘faire confiance au commissaire grec [A. Tzitzikostas] qui a compris que nous risquions la catastrophe’. » Sole 24 Ore : « Meloni est convaincue que les conditions sont réunies pour marquer un tournant significatif sur des questions centrales telles que la compétitivité et l'immigration. Sur le premier point (d'autant plus au vu de la politique commerciale de Donald Trump), des choix et des fonds sont nécessaires rapidement. Un point également mis en avant par Giorgia Meloni lors du Conseil européen informel de Budapest. Il est probable que, lors de l'entretien d'hier au Palais Chigi, G. Meloni ait également demandé au nouveau commissaire européen Raffaele Fitto des précisions sur la décision d'Ursula von der Leyen de maintenir la direction générale des réformes, qui était auparavant supervisée par le vice-président chargé des réformes lui-même. En réalité, il s'agit d'une réorganisation qui a conduit à une rationalisation de la structure précédente, approuvée par R . Fitto lui-même. Ce qui est certain, c'est qu'une fois de plus, l'Allemagne et la France ont obtenu le plus grand nombre de chefs de cabinet et de fonctionnaires (comme cela a toujours été le cas) ».

UE et défense Corriere della Sera : « ‘’Concernant les dépenses militaires, l’Italie se trouve encore en queue de peloton. Le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) se dit inquiet de la ‘trajectoire décroissante des dépenses militaires’ dans la Loi de Finances et affirme vouloir atteindre le seuil des 2% de PIB d’ici 2028’’. ‘’S’adressant directement au ministère de l’Economie il a appelé à se ‘rendre compte de la gravité de la période actuelle et à augmenter les investissements pour la défense’ ‘’. ‘’Guido Crosetto dénonce également le nouveau Pacte de Stabilité, signé par Giorgia Meloni aussi’’. ‘’Le gouvernement italien demande un décompte séparé des dépenses militaires dans le calcul du déficit, des attentes gelées par le commissaire à l’Economie’’. ‘’A Budapest, l’ancien président du Conseil Mario Draghi a jugé faisable d’atteindre l’objectif de 2% du PIB de dépenses militaires d’ici 2028 sans remettre en cause le Pacte de Stabilité. Reste à savoir comment. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)