16/04/2024
"La décision de Stellantis de modifier le nom du dernier SUV "Milano" en "Junior"."
Italie. Revue de presse.
La décision de Stellantis de modifier le nom du dernier SUV « Milano » en « Junior », après les objections soulevées par le ministre de l’industrie A. Urso (Frères d’Italie) sur le recours à un nom italien alors que le véhicule est produit en Pologne, est en Une du Sole 24 Ore et du Corriere.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Arachi « Des militants anti-avortement dans les centres de consultation gynécologique, la polémique est lancée » : « Hier, par un amendement au texte relatif à la mise en œuvre du plan de Relance national présenté par la majorité, les portes des centres de consultation gynécologique ont été ouvertes à des ‘’acteurs de la société civile ayant une expérience qualifiée dans le domaine du soutien à la maternité’’. C’est-à-dire des associations « pro-life » opposées à l’avortement. Une mesure qui a fait bondir les oppositions qui ont réagi d’un seul bloc. ‘’L’implication des associations ‘pro-life’ dans ces lieux dédiés à la santé des femmes est l’énième affront fait aux droits des femmes et à la liberté de choix’’ ont déclaré à l’unisson le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles. Elly Schlein s’est exprimée avec fermeté et conviction en rappelant que ‘’l’avortement est un droit fondamental qui est encore trop souvent nié dans ce pays’’ et que ‘’partout où la droite gouverne, la loi 194 [sur le droit à l’avortement] est entravée’’. Dès son élection, Giorgia Meloni et sa ministre de la Famille Eugenia Roccella avait pourtant promis qu’elles ne toucheraient pas à la loi 194. Le président du groupe du parti démocrate au Sénat dénonce ‘'les méthodes et les subterfuges’’ de la droite pour porter atteinte aux droits des femmes. ‘’Nous mènerons cette bataille, convaincus que la liberté et la responsabilité des femmes est une valeur à protéger’’ affirme-t-il. Le vice-président de la Chambre et député Fratelli d’Italia F. Rampelli affirme que ‘’personne ne veut remettre en cause la loi 194 mais au contraire l’appliquer dans sa totalité, permettant une réflexion, comme le prévoit la loi, avant que les femmes n’aient recours à l’IVG’’. L’Alliance des Verts et de la Gauche (AVS) estime que ‘’cet amendement est inacceptable, surtout maintenant que le Parlement européen a voté en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE’’. »
ARTICLE, La Repubblica, S. Cappellini « PD-M5S, un changement de phase » : « Elly Schlein n’est pas prête à croire ce que certains espèrent, à savoir que la situation avec Giuseppe Conte (M5S) devrait s’améliorer après les élections européennes. Schlein ne se fait plus d’illusions, elle croit que la compétition électorale n’est pas le seul aspect motivant les attaques lancées par Conte. Elle croit aussi que le lendemain des européennes permettra difficilement de transformer les tensions de ces dernières semaines en relation loyale entre alliés. Les jours qui ont suivi les enquêtes dans les Pouilles et dans le Piémont ont changé de manière radicale, voire définitive, les relations entre la dirigeante du PD et le chef du M5S. ‘’On nous traite de voleurs’’, finira-t-elle par confier à ses collaborateurs. C’est plutôt le ressentiment et la méfiance qui dominent désormais. Toutefois, Schlein ne veut pas courir le risque de transformer la campagne électorale en match entre le PD et le M5S. La communication du PD se concentrera contre le gouvernement et Giorgia Meloni, misant ainsi sur une polarisation du vote. Sauf coup de théâtre, Schlein et Meloni se porteront candidates sur les listes pour les élections au Parlement Européen, contrairement à Conte. C’est cette asymétrie qui alimente le pessimisme au sein du PD car Conte tentera d’exploiter chaque occasion pour reprendre le devant de la scène et occuper l’espace. Ce que Schlein n’a pas du tout apprécié par ailleurs est le fait que Conte fasse croire qu’en matière de politique étrangère, le PD se soit soumis à la position de Meloni. Au sein des démocrates, on espère que Conte ressorte affaibli par les élections européennes, ce qui ouvrirait une compétition interne pour le leadership chez les 5 Etoiles. Mais cette hypothèse est assez improbable. Par ailleurs, que le M5S fasse un exploit à cette occasion ou qu’il soit fortement affaibli, le niveau de compétition avec le PD ne pourra qu’augmenter. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, C. Marroni « Le gouvernement insiste pour éviter l’escalade » : « Deux jours après l'attaque de l'Iran contre Israël, la présidente du Conseil Giorgia Meloni a eu un entretien téléphonique avec le roi Abdallah II de Jordanie sur la situation régionale au Proche-Orient. Ils ont également discuté de la réponse à la crise humanitaire à Gaza. ‘’Mme Meloni a réitéré l'engagement de l'Italie à fournir une assistance humanitaire à la population de la bande de Gaza", explique un communiqué du Palais Chigi. Dans la soirée, le ministre des affaires étrangères, Antonio Tajani, et le ministre de la défense, Guido Corsetto, se sont exprimés lors d'une audition devant les commissions mixtes des affaires étrangères. ‘’Il faut maintenant éviter une nouvelle escalade et une propagation du conflit. Le gouvernement italien œuvre pour la paix. Nous exhortons tout le monde à faire preuve de retenue. Nous avons besoin de dialogue et de sens des responsabilités. Nous maintenons un réseau dense de contacts avec les pays alliés du G7, de l'UE, de l'OTAN et les principaux partenaires régionaux, précisément pour favoriser la désescalade", a déclaré M. Tajani, ajoutant : "La survie et la sécurité d'Israël restent notre priorité. Tout comme le cessez-le-feu à Gaza et l'objectif de deux peuples et de deux États". Pour le ministre des affaires étrangères, "il est positif que l'Iran considère que sa réponse à l'attaque israélienne contre la chancellerie consulaire iranienne en Syrie est terminée. L'Italie exige désormais que l'Iran et les groupes qui lui sont affiliés cessent leurs attaques". Le ministre Crosetto (Frères d’Italie) a expliqué pour sa part : "Je ne suis pas pessimiste, mais je suis certainement inquiet : il pourrait y avoir une réaction d'Israël, et une nouvelle spirale de violence et de guerre pourrait encore être déclenchée. Nous devons empêcher Israël de déclencher une réaction qui provoquerait une escalade, ce qui conduirait le Proche-Orient à un point de non-retour". ‘’Une aggravation du conflit au Proche-Orient, ajoutée à la guerre en Ukraine provoquée par l'agression russe, ne serait pas seulement un risque pour l'Italie, ce serait un risque pour le monde, qui modifierait le cours de l'économie et aurait un impact sur notre sécurité et notre vie quotidienne" a souligné M. Crosetto. Il a ensuite ajouté : "Nos militaires ne sont pas des cibles, mais le risque qu'ils soient impliqués, bien qu'involontairement, dans l'échange de tirs entre les parties reste présent". »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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15/04/2024
L'ancien ministre des Finances grec de gauche Yánis Varoufákis est interdit d'entrée en Allemagne.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW dénonce le fait que l'ancien ministre des Finances grec de gauche Yánis Varoufákis est interdit d'entrée en Allemagne afin qu'il ne puisse pas participer au Congrès pour la Palestine à Berlin.
Yánis Varoufákis
23:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suède : augmentation des dépenses pour lutter contre la criminalité et de renforcer la sécurité.
Suède. Le gouvernement de centre droit, soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois, annonce, suite à l’assassinat d’un père suédois sous les yeux de son fils par un gang, des augmentations importantes des dépenses afin de lutter contre la criminalité et de renforcer la sécurité.
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Werteunion ouvre un bureau en Thuringe.
Allemagne. Thuringe.
19:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders à propos du conflit au Proche et Moyen-Orient.
Pays-Bas. Geert Wilders déclare : « Si Israël tombe, nous serons les suivants. »
15:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Facebook restreint la page du parti patriotique portugais Chega pour une période de dix ans.
Portugal. Facebook restreint la page du parti patriotique Chega pour une période de dix ans.
(https://gaceta.es/iberosfera/facebook-restringe-la-pagina...)
15:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini répond à Bossi et confirme la candidature de Vannacci."
Italie. Revue de presse.
Les suites de l’attaque iranienne sur Israël et l’appel à la retenue de la part de Washington et du G7 font la une : « Iran, Biden freine Netanyahou » (Corriere della Sera, Stampa, Sole 24 Ore), « Israël prépare la riposte » (Repubblica), « Les pressions du G7 pour la paix » (Il Messaggero) « L’Iran aboie mais ne mord pas ; Israël ne veut plus s’arrêter » (Fatto Quotidiano). Les célébrations des 40 ans de la Ligue, sur fond de polémiques autour de son dirigeant Matteo Salvini, sont aussi citées : « Ligue, un vent de règlements de compte se lève pour Salvini » (Domani), « Salvini : « les insultes de Bossi nous font du bien » et les ténors du parti soutiennent leur chef » (Messaggero), « Salvini répond à Bossi et confirme la candidature de Vannacci » (Corriere), « Salvini, en mode défensif, lance « la Ligue de l’action » » (Giornale).
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Mattera « Ligue : un dirigeant placé sous tutelle » : « Salvini est un dirigeant politique qui lutte contre son propre déclin, face à l’hémorragie de voix et à la perte de popularité dans les sondages. Quitte à le faire par des pirouettes effrontées et des croche-pieds maladroits contre ses propres alliés. C’est un dirigeant qui est à la recherche continue de visibilité et qui est dans le déni de la crise. A en croire ses propos, il est pour « l’action » et pour « moins Europe ». Mais pour les militants du Nord, la question se pose : qui est aujourd’hui Matteo Salvini ? Les signataires de plusieurs appels identitaires veulent seulement une chose : qu’il s’en aille. C’est la réponse que donnent les dissidents réunis autour de l’ancien leader et fondateur de la ligue du Nord Umberto Bossi, afin de souligner la gravité et le poids de leurs déclarations. Pour survivre – soit éviter de se faire écraser par la toute-puissante Meloni et d’être dépassés par la posture modérée de Forza Italia – Salvini défend sa réforme sur l’autonomie régionale qui est en voie d’être adoptée. Une réforme qui a toutefois été vidée de sens. Le projet de « Ligue nationale », qui avait porté le parti à des niveaux de popularité jamais atteints par l’administration Bossi ou celle de Maroni, implique une question importante : le fédéralisme des origines, voire l’indépendance du Nord, ont-ils encore un sens ? Faut-il se replier sur ses terres d’origine et cultiver ses racines ou faut-il plutôt s’élargir davantage, au risque de perdre son identité ? Salvini a donné une réponse, signe de son désespoir, soit une recette pour sa survie : Trump et Cesar, Musk et Vannacci, beaucoup de sécurité, un brin de tolérance et une pincée de « Padanie » (territoires de la plaine du Pô, ndlr). C’est la réponse que la Ligue attend des élections de juin, avec un regard sur les pourcentages en Europe et dans les municipalités. C’est aussi la réponse qu’attendaient ses alliés qui lui résistent mais qui craignent aussi que l’avalanche Salvini ne les entraîne dans le gouffre. C’est aussi la réponse qu’attendaient les cadres du parti. Ce n’est qu’une fois que les bureaux de vote seront fermés que la Ligue décidera si elle doit changer de cap. Encore faut-il qu’elle parvienne à surmonter la résistance de son chef qui ne se résout pas à l’idée de son déclin. A moins qu’il ne soit déjà trop tard. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de la souveraineté alimentaire et de l’agriculture : « Nous devons défendre l’Italie du vin » : « Nous avons réuni les 30 pays de l'Organisation internationale de la vigne et du vin pour la première fois dans notre pays. L'OIV est née en 1924 après une grande pandémie et des guerres. Aujourd'hui, nous vivons des jours similaires et nous assistons à la tentative de certaines nations de réintroduire une nouvelle prohibition par le biais des étiquettes. Si les étiquettes doivent conduire à une consommation modérée et consciente, elles ne doivent pas pour autant terroriser le consommateur. L'Europe nous demande de jouer un rôle actif, en particulier dans le domaine de l'agriculture. Lorsque nous parlons de durabilité, nous devons le faire selon un objectif réaliste et économique afin de protéger ceux qui produisent de manière équitable. Nous retrouvons cette position chez nos partenaires sur ces questions également parce que dans le monde, toute l'Europe se bat contre de nombreux autres continents sur les marchés. Nous ne pouvons pas punir nos agriculteurs car, si nous sommes obligés de réduire la production, nous devrons ensuite l’acheter à d'autres, peut-être acheter à ceux qui utilisent les mêmes produits agro-pharmaceutiques que ceux que nous interdisons. En ce qui concerne le Made in Italy, nous avons choisi de placer notre événement le jour de la naissance de Léonard de Vinci, symbole de nos multiples talents. La présidente Giorgia Meloni et moi-même célébrerons cette journée avec les étudiants de l'Agrari en leur donnant un aperçu de l'avenir pour le travail que nous accomplissons". »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense, par P. Di Caro, « L’attaque iranienne est gravissime mais Israël doit [contenir sa riposte], il ne faut pas forcer le droit » : « Ma lecture des événements est que l’Iran a attaqué Israël en représailles après la bombe qui a visé son consulat en Syrie le 3 avril dernier. Il s’agit d’une attaque gravissime et sans précédent. 99% des engins déployés ont toutefois été interceptés et abattus par le système de défense aérienne israélien, avec l’aide des Américains, des Britanniques et des Jordaniens. Les dégâts sont limités, l’attaque avait été annoncée de longue date, permettant de préparer la défense. Aujourd’hui l’Iran considère que l’attaque est close. On peut en tous cas dire que chacune des deux parties a obtenu quelque chose : d’un côté l’Iran a montré à sa sphère intégriste sa capacité à réagir et ses capacités militaires, de l’autre Israël a montré elle aussi sa forte capacité de défense et de dissuasion. Nous espérons que les appels lancés hier par le G7 soient entendus mais ce n’est pas si simple. Il est peu probable à mon sens qu’Israël ne riposte pas, compte tenu des proportions de l’attaque iranienne. Il est impossible de savoir quand elle le fera. Quant à la forme de la riposte, Israël sait ne pas pouvoir accepter que Téhéran devienne une puissance nucléaire car cela modifierait totalement les équilibres dans la région et sa sécurité serait grandement menacée. Les faucons qui sont au gouvernement [israélien] y voient une occasion à ne pas manquer de frapper les réacteurs nucléaires iraniens. Netanyahou sait bien que son pays est divisé et qu’une réaction disproportionnée – par exemple en frappant des réacteurs plutôt que des sites militaires de moindre importance – diviserait aussi le monde arabe, remettant en cause tout le processus de dialogue et de stabilisation qui les intéresse, à commencer par l’Arabie Saoudite. En cas de réaction forte, l’Italie se placerait du côté de la communauté internationale. Nous ne voulons pas d’escalade du conflit, ni justifier une quelconque attaque qui amènerait à un point de non-retour. Mais dans le cas d’une réaction dissuasive, dans une logique de discussion à distance entre ennemis historiques, se serait différent. L’Italie est mobilisée dans la région à travers plusieurs coalitions internationales qui ne sont pas en guerre et œuvrent pour la paix. Si le risque n’augmente pas pour nos troupes en Irak et au Koweït, il augmente au Liban et en Mer Rouge, bien que nos troupes ne soient pas des cibles et soient au contraire respectées. Nous sommes en contact avec toutes les autres forces armées qui font partie de la FINUL. Sur le plan géopolitique, les conséquences pourraient être graves et économiquement il y a un risque de hausse des coûts pour tous. Concernant la Palestine, je ne pense pas que les plans d’Israël aient changé, ils ne nous ont pas écoutés jusqu’à présent, je pense qu’ils iront de l’avant sans montrer de signes d’hésitation. Pour notre part, nous continuerons à fournir une aide humanitaire et à faire pression autant que possible pour que la situation n’empire pas. Je suis fatigué et inquiet, cela fait deux ans que l’on ne parle que de guerre, mais je ne veux pas céder au pessimisme. »
Guido Crosetto
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignani, « Ambassades et synagogues, 250 lieux placés sous surveillance » : « Les Ambassades, les écoles privées liées aux communautés, le quartier du Ghetto, les lieux de culte, en particulier juifs, sont placés sous surveillance. Les répercussions de l’attaque iranienne contre Israël sont analysées par les services de renseignement italiens, comme cela avait été le cas après l’attaque du 7 octobre. Un Comité national pour l’ordre et la sécurité publics se tiendra aujourd’hui sous la direction du ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi. Hier matin déjà, le préfet de Rome a présidé une réunion avec les forces de l’ordre pour faire le point sur la sécurité de la capitale où se trouvent bon nombre des 250 lieux jugés particulièrement sensibles sur les 28 000 identifiés par le ministère de l’Intérieur. Des lieux pour lesquels le niveau de vigilance avait déjà été relevé à Pâques. Cela concerne également d’autres villes et des lieux liés à l’Iran ou à d’autres pays impliqués dans les crises internationales en cours, notamment des bureaux de représentation palestiniens. Outre les militaires mobilisés dans le cadre de l’opération ‘’rues sûres’’ (strade sicure), les activités de prévention assurées par les services de renseignement, la police, les carabiniers, la garde des finances sont renforcées pour surveiller les cas de radicalisation, de prosélytisme par exemple dans les milieux pro-Hamas ou anti-Israël mais aussi en marge des centaines de manifestations pro-palestiniennes, notamment dans les milieux universitaires. L’arrestation d’un Tadjik à l’aéroport de Rome il y a quelques jours montre que l’Italie continue d’être un lieu de transit d’individus dangereux et actifs. Depuis janvier 2023, on dénombre 101 expulsions, dont 51 depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier. La moitié des individus interpellés ont été incarcérés sur la base des indications fournies pour le Comité d’analyse stratégique anti-terroriste. De possibles actions en Italie de ‘’loups solitaires’’ restent un risque concret et depuis plusieurs semaines la vigilance a été renforcée dans les aéroports, les ports, les centres commerciaux et tous les lieux touristiques ou de grands rassemblements. »
ARTICLE, Messaggero, de F. Bechis, « Le G7 et le dilemme de Meloni. Le PD se dit ouvert à la collaboration » : « Le bureau de Giorgia Meloni au Palais Chigi s’est transformé en cellule de guerre. La présidente du Conseil a convoqué le G7 en visioconférence dans la matinée. C’est la première fois que l’Italie doit gérer une crise d’ampleur mondiale depuis qu’elle préside le groupe qui réunit les grandes nations occidentales. Meloni fait part de son inquiétude aux ministres. Antonio Tajani (Forza Italia) réunira aujourd'hui les ambassadeurs des pays arabes à la Farnesina pour tenter de désamorcer cette escalade. Guido Crosetto (Frères d’Italie) tient régulièrement informé Meloni de la situation des soldats italiens présents dans la région (environ 2300, au Liban, en Irak, au Koweït, et sur les navires en mer Rouge). Personne n'est considéré comme étant en danger immédiat. Elly Schlein a appelé Giorgia Meloni : pas d'agitation inutile en ces jours de crise internationale. « J’ai exprimé toute mon inquiétude et proposé une coopération dans l’intérêt de l’Italie » a expliqué la dirigeante démocrate avant de convoquer une réunion au sein de son parti dans laquelle elle a affirmé ses positions : soutenir le gouvernement dans ses efforts de désescalade et s'efforcer de « mettre de l'huile dans les rouages » entre l'Europe et les États-Unis. Conte ne semble pas apprécier cet appel : « Est-ce que je partage le principe de cet appel ? Je n’ai rien à partager si Schlein passe un coup de fil à Meloni » répond sèchement le président du Mouvement 5 étoiles aux journalistes. Le sommet du G7 a réuni Meloni, Biden, Sunak, Macron, Kishida, Trudeau, Von der Leyen et Michel. L'Allemand Scholz, en retard, est apparu en vidéo depuis la Chine. Tout le monde s’accorde sur une ligne dure à l'égard de l'Iran, et l’on projette un nouveau paquet de sanctions contre son programme nucléaire. Mais selon le média Axios, samedi soir, lors d'une conversation téléphonique animée, Joe Biden aurait mis en garde Netanyahou : « Ne réagissez pas ». Et il aurait reçu des assurances en ce sens. Mais à la table du G7, rares sont ceux qui croient que Bibi restera les bras croisés. Le pessimisme prévaut dans les hautes sphères du gouvernement italien. Dans les rapports des services de renseignements, tous les scénarios sont envisagés, même la possibilité d'une frappe contre l'un des sites nucléaires iraniens, qui serait « un acte sans retour ». La première version du communiqué du G7 se limite à un appel général à la « désescalade ». Les dirigeants, dont Meloni, ont ensuite opté pour une nouvelle version appelant « les parties prenantes » (donc Israël), à « s’abstenir » de toute nouvelle action susceptible d’alimenter l’escalade. Il s'agit d'un avertissement adressé à Bibi qui trahit l’irritation des dirigeants occidentaux face aux conséquences de ce qui semble être un jeu politique personnel du premier ministre israélien. La déclaration commune insiste sur un cessez-le-feu à Gaza. Meloni contactera Netanyahou, puis d'autres dirigeants, à commencer par la Jordanie. Un voyage au Qatar, acteur clé dans les négociations avec l'Iran, est également prévu. En attendant, on commence à dresser un premier bilan de la réponse des alliés. L'intervention des avions de chasse et de la marine française contre les drones iraniens a surpris, voire même décontenancé. Elle a surpris car jusqu'à présent, contrairement aux Britanniques et aux Américains qui avaient frappé les positions des Houthis avec des frappes préventives, les Français n'étaient pas allés aussi loin. Un geste « politique » de Macron – c’est l’interprétation qu’en fait le palais Chigi- pour récupérer des points auprès d'Israël après le grand froid de ces derniers mois. L'Italie, en raison de contraintes constitutionnelles, n'a pas participé. L’opposition frappe fort à ce sujet, demandant au gouvernement de traiter ces questions devant le Parlement. C'est ce que feront aujourd'hui Tajani et Crosetto, lors d'une audition devant les commissions des affaires étrangères et de la défense de la Chambre des députés. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Suède : la collaboration électorale Folklistan voit le jour.
Suède. Une collaboration électorale dénommée Folklistan voit le jour en vue des élections pour le Parlement européen. Elle est lancée par Jan Emanuel, autrefois élu social-démocrate, et Sara Skyttedal, qui est député européen et a rompu avec le parti démocrate-chrétien sur la liste duquel elle a été élue. Folkistan désire supprimer le droit d’asile.
Sara Skyttedal et Jan Emanuel
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14/04/2024
Innsbruck : le candidat du FPÖ à la mairie arrive troisième.
Autriche. Tyrol. Innsbruck. Lors de l’élection directe du maire, le candidat des patriotes du FPÖ arrive troisième et ne prendra donc pas part au deuxième tour. Le candidat écologiste est premier et celui de JA, une scission des sociaux-chrétiens de l'ÖVP, deuxième.
Grüne : écologistes
JA : scission des sociaux-chrétiens/conservateurs de l'ÖVP
FPÖ : patriotes
SPÖ : sociaux-démocrates
sociaux-chrétiens/conservateurs (ÖVP)
Fritz : ancienne scission des sociaux-chrétiens/conservateurs
22:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Innsbruck : recul du FPÖ lors des élections pour le Conseil municipal.
Autriche. Tyrol. Innsbruck. Lors des élections pour le Conseil municipal, les patriotes du FPÖ reculent. Deux formations politiques qui n’étaient pas présentes lors du précédent scrutin percent fortement : les communistes du KPÖ et la scission des sociaux-chrétiens de l’ÖVP JA.
Grüne : écologistes
JA : scission des sociaux-chrétiens/conservateurs de l'ÖVP
FPÖ : patriotes
SPÖ : sociaux-démocrates
sociaux-chrétiens/conservateurs (ÖVP)
KPÖ : communistes
22:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC conserve un siège au sein du Canton de Saint-Gall.
Suisse. Canton de Saint-Gall. Lors du deuxième tour de l’élection de l’exécutif, l’UDC (SVP en allemand) Christof Hartmann est élu, ainsi qu’une candidate socialiste.
Au total des deux tours, la situation reste inchangée par rapport à la législature précédente : deux libéraux (FDP), deux socialistes (SP), deux démocrates-chrétiens (Mitte) et un patriote (UDC) siègeront au sein de l'exécutif du Canton.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/03/can...)
17:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Werteunion lance sa section de Saxe.
Allemagne. Saxe. La section de Saxe de la Werteunion a été crée ce dimanche 14 avril 2024 en présence du dirigeant fédéral du parti Hans Georg Maaßen. Heiko Petzoldt en est le président et sera le candidat de tête lors des élections régionales de septembre 2024.
Lors de son discours, Hans Georg Maaßen a déclaré : « Nous n’avons tous qu’un seul objectif : nous voulons juste vivre à nouveau normalement, en liberté et non contrôlés par les autres. Nous avions tous des projets de vie différents. Nous ne voulions pas nous engager en politique. »
Heiko Petzoldt
17:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Conférence "Make Europe great again" à Bucarest le 27 et 28 avril 2024.
Roumanie et Europe. L’institut pour les études politiques conservatrices Mihai Eminescu du parti nationaliste roumain AUR organise à Bucarest le 27 et le 28 avril 2024 la conférence « Make Europe great again », en présence de Nicolas Bay (Reconquête – France), Ryszard Czarnecki (PiS – Pologne), Filip Dewinter (Vlaams Belang – Flandre – Belgique), Morten Messerschmidt (Parti populaire danois), Zdzisław Krasnodębski (PiS – Pologne), Rob Roos (ex-Forum voor Democratie, puis ex-JA21 – Pays-Bas), David Campbell Bannerman (ex-Ukip, Parti conservateur britannique) :
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD, le BSW et la CSU condamnent l’attaque d’Israël par l’Iran.
Allemagne. Le parti patriotique AfD, le parti de gauche anti-immigration BSW et les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU condamnent l’attaque d’Israël par l’Iran.
13:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2024
Allemagne : les libéraux désirent des allègements fiscaux pour les travailleurs qualifiés immigrés.
Allemagne. Afin de rendre le pays attractif pour les travailleurs qualifiés immigrés, les libéraux du FDP souhaitent des allègements fiscaux pour ceux-ci.
21:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kostadin Kostadinov rencontre Nicolas Dupont-Aignan.
France et Bulgarie. Le président de Renaissance (Bulgarie) Kostadin Kostadinov a rencontré, il y a quelques jours d'ici, le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan.
Kostadin Kostadinov, le député de son parti Renaissance Stanislav Stoyanov, qui parle très bien le français, et Nicolas Dupont-Aignan.
20:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’événement des nationaux-conservateurs Natcon aura lieu dans un autre endroit.
Europe. La conférence est déplacée dans un endroit plus petit, situé à la périphérie de la ville, en dehors de la juridiction du maire socialiste de Bruxelles qui avait fait pression sur les responsables de la salle pour obtenir l'annulation.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/13/la-...)
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Harald Vilimsky, le candidat de tête du FPÖ lors des élections européennes.
Autriche. Harald Vilimsky, le candidat de tête du FPÖ lors des élections européennes :
"Libre, sûr, neutre. Patriote, sinon quoi [d'autre]. Le 9 juin, votez FPÖ."
19:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Conférence internationale de partis patriotiques à Sofia en Bulgarie.
Bulgarie et Europe. Le parti nationaliste bulgare Vazrazhdane (Renaissance) a organisé ce 12 avril 2024 une conférence internationale à Sofia en Bulgarie, intitulée « Les nouveaux dirigeants de l'Europe » en présence de représentants de partis politiques de Bulgarie (Vazrazhdane), Grèce (Akkel), Moldavie (Vazrazhdane), Pays-Bas (Forum voor Democratie), Slovaquie (Republika), Serbie (Zavetniki), Hongrie (Mi Hazánk), Suède (Alternative pour la Suède) et Suisse (Mass-voll !). Des discours ont été prononcés et la « Déclaration de Sofia » a été signée.
La déclaration de Sofia :
Certains de ces partis avaient pris part à une réunion au Parlement hongrois en août 2024 et avaient signé la déclaration de Budapest :
https://www.breizh-info.com/2023/08/31/223950/reportage-a...
13:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hesse : l'AfD est donnée à 18 % et le BSW à 6 %.
Allemagne. Hesse.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/hessen.htm)
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Électeurs libres
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
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La salle qui devait accueillir l’événement des nationaux-conservateurs Natcon à Bruxelles annule.
Europe. La salle qui devait accueillir l’événement des nationaux-conservateurs Natcon à Bruxelles avec Viktor Orbán (Fidesz – Hongrie), Nigel Farage (Reform UK – Royaume-Uni), Éric Zemmour (Reconquête – France), Suella Braverman (Parti conservateur britannique), Patricia Chagnon (Rassemblement national – France), Hans-Georg Maaßen (Werteunion – Allemagne) a annulé l’accueil de l’événement sous la pression d’opposants :
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12/04/2024
Allemagne : introduction de la carte de paiement uniforme pour les demandeurs d'asile.
Allemagne. La Chambre des députés a adopté la législation introduisant la carte de paiement uniforme pour les demandeurs d'asile, réduisant l’utilisation d’argent liquide, afin que les fonds ne parviennent pas à des passeurs, à des familles ou à des amis à l’étranger.
La loi a été approuvée avec les votes des groupes des trois partis gouvernementaux – les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes et les libéraux du FDP –, ainsi que des patriotes de l’AfD et de la gauche anti-immigration du BSW. Les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les post-communistes de Die Linke ont voté contre, ainsi qu’un député écologiste.
La loi stipule que les autorités locales compétentes déterminent elles-mêmes le montant d'argent liquide qui peut être retiré chaque mois.
La CDU/CSU et l’AfD désiraient une mesure plus stricte.
19:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le gouvernement néerlandais débloquera un milliard de plus pour l'Ukraine.
Pays-Bas. Le gouvernement sortant débloquera cette année un milliard d'euros supplémentaire pour l'aide militaire à l'Ukraine. Cela porte le soutien total des Pays-Bas à 3 milliards d’euros en 2024. Les informateurs n’ont pas été tenus au courant. Le PVV de Geert Wilders et le parti des agriculteurs BBB ne sont pas contents que cet argent soit envoyé par un gouvernement sortant sans consultation. Les deux autres partis qui tentent de former un gouvernement, le parti libéral de droite VVD et le NSC de Pieter Omtzigt, ne sont pas opposés à un soutien de plusieurs milliards d’euros à l’Ukraine.
18:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’élection du patriote Rolf Weigand à la mairie de Großschirma est annulée.
Allemagne. Saxe. L'élection de Rolf Weigand à la mairie de Großschirma est déclarée invalide car il manque une signature personnelle de Rolf Weigand au bas d'un document.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/03/le-...)
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"La décision de Conte (M5S) de retirer ses élus de la Région Pouilles."
Italie. Revue de presse.
La décision de Conte (M5S) de retirer ses élus de la Région Pouilles, suite à l’arrestation pour corruption d’un proche du président Emiliano (Parti démocrate) fait la une : « Pouilles, la rupture de Giuseppe Conte » (Corriere della Sera, Repubblica), « Conte demande à Emiliano de chasser les corrompus » (Fatto Quotidiano). L’explosion dans la centrale hydroélectrique Suviana (Emilie-Romagne) est encore citée : « Suviana, trois autres corps ont été retrouvés » (Corriere, Messaggero), « Les syndicats lancent l’appel : « Arrêtons les morts au travail » » (Stampa), « Une question de dignité » (Avvenire). Enfin, le quotidien économique titre sur l’avenir du groupe automobile Stellantis en Italie « Le ministre Urso prévient : « si Stellantis n’atteint pas l’objectif d’un million de voitures, d’autres producteurs pourraient arriver » » (Sole 24 Ore).
ARTICLE, Corriere, F. Strippoli, « Conte, le leader du M5S à Bari, ‘’Nous quittons le conseil régional’’ - "Pacte pour la légalité avec la Région". Le Président Emiliano (PD) doit décider : annuler le conseil ou continuer » : « Le M5S sort de la majorité de la Région des Pouilles et renonce à toutes ses charges institutionnelles. Après les trois enquêtes qui ont secoué le centre-gauche à Bari, et plus récemment l'arrestation d'un ancien conseiller régional, Giuseppe Conte arrive dans les Pouilles et annonce la plus drastique des décisions envisagées : les 5 étoiles renoncent au conseiller, au conseiller délégué et au vice-président du Conseil régional. C’est "un pacte de légalité’’ que les 5 étoiles remettent entre les mains du gouverneur Michele Emiliano : un code de conduite pour introduire des parcours rigoureux dans la sélection des candidats, dans le contrôle du personnel politique, dans la supervision des actions des administrations publiques. En outre, la création d'un département pour la légalité est proposée à Emiliano. Le centre-droit est visé à plusieurs reprises par M. Conte qui selon lui ne contrôle pas assez les malversations potentielles. De plus, Conte rappelle que Meloni "n'a rien dit sur l'arrestation d'un représentant du FdI à Palerme" et "n'a pas été en première ligne quand la dissolution de la municipalité de Foggia, pour cause d'infiltration mafieuse a eu lieu" – elle était gouvernée à l'époque par le centre-droit. Avec le PD, l'atmosphère reste tendue, mais M. Conte reconnaît que les Démocrates ont "une conscience claire de la direction" à prendre. Le PD sort une note pour signaler la "forte irritation du secrétaire face aux événements judiciaires survenus ces derniers jours : Schlein a demandé au parti des Pouilles la plus grande rigueur et des actions concrètes". La rupture des relations entre les deux partis, en effet, mettrait en péril les administrations, anciennes et nouvelles : de la Sardaigne à Foggia. L'alternative dans les Pouilles serait l’annulation du conseil et la naissance d'un nouvel exécutif. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Délais pour la réalisation des projets du PNRR, Michel fait des concessions sur l’hypothèse de report d’un an » : « Charles Michel fait le tour des capitales européennes pour peaufiner l'adoption du futur agenda stratégique de l'UE. Giorgia Meloni, elle, joue plusieurs jeux en Europe, dont aussi le report d'un an de la mise en œuvre du PNRR. Lors de leur réunion en tête-à-tête, ils ont abordé plusieurs sujets, pas tous rendus publics. Suite au feu vert du Parlement européen pour le nouveau Pacte sur les migrations et l'asile, Michel souligne "avec Meloni, nous avons convenu que la gestion efficace des migrations était une priorité. Avec le pacte sur l'immigration et l'asile adopté hier par le Parlement européen, l'UE réforme son système. Et nous continuons à renforcer les partenariats avec les pays tiers. La lutte contre la traite des êtres humains est également un défi que nous relevons ensemble". La présidente du Conseil indique dans une note ce que devraient être, pour l'Italie, les "futures priorités d'action" de l'UE : "Le renforcement de la compétitivité européenne et de la résilience économique, la gestion commune du phénomène migratoire, la collaboration dans le domaine de la sécurité et de la défense et la politique d'élargissement". Des défis qui requièrent "la nécessité d'assurer des ressources communes adéquates pour soutenir les investissements pertinents". En ce qui concerne le report de la date limite du PNRR de 2026 à 2027, que l'Italie réclame depuis un certain temps, Michel se montre prudent mais ouvert : "Parmi les options pour s'assurer que les fonds de l'UE du Plan de Relance européen soient utilisés en Italie et dans les autres Etats membres, la possibilité de demander une extension du délai". De son côté, le commissaire à l'économie Paolo Gentiloni a dit apprécier " la prudence de l'Italie dans ses décisions, comme celle concernant le Superbonus". Même si à présent, il s'est dit opposé à un report du PNRR. »
ARTICLE, Il sole 24 Ore, de F. Landolfi, « L’Ukraine au cœur du G7 Transports » : « Hier, avait lieu le lancement du G7 transports à Milan. L’occasion pour Salvini d’accueillir ses homologues Pablo Rodriguez (Canada), Patrice Vergriete (France), Volker Wissing (Allemagne), Tetsuo Saito (Japon), Mark Harper (Royaume-Uni) et la secrétaire adjointe aux transports Polly Trottenberg (États-Unis), la commissaire européenne aux transports Adina Valean et le ministre ukrainien des infrastructures Oleksandr Kubrakov. Le point fort de la rencontre d’hier a été une session spéciale consacrée à la lourde reconstruction de l’Ukraine. Les mots adressés par Salvini au ministre Kubrakov ont dicté la ligne politique du G7 : « Il est clair que de Milan émerge et émergera le fait que nous ferons tout ce qui est nécessaire pour garantir une paix juste pour l'Ukraine et l'ensemble du continent. Au nom de tous mes collègues, je voudrais exprimer ma proximité et ma solidarité pour la capacité démontrée par votre peuple à se défendre face à l'agression russe » a déclaré Salvini, ajoutant « tout en tant que ministre, en tant que secrétaire de la Ligue et en tant que père, je ferai pour que 2024 soit à nouveau une année de paix sur tous les fronts ». « Les dirigeants qui continuent à parler d'envoyer des soldats se battre et mourir se trompent », car le souhait est que « l'Europe redevienne une communauté qui construit la paix ». L’engagement du gouvernement a été réaffirmé par le vice-ministre Tullio Ferrante (Fi) qui a rapporté les points-clés ressortant de la réunion : le rôle des entreprises des pays industrialisés, le soutien à une voie de réformes et « la promotion des investissements pour la création de réseaux de transport intelligents, résilients et multimodaux, avec la reconstruction des ports ukrainiens et leur intégration dans le Corridor maritime vert ».
ARTICLE, Il sole 24 Ore, de F. Greco, « Urso à Stellantis : « Sans 1 million de voitures produites, un autre constructeur arrivera. » »
ARTICLE, Messaggero, de A. Bul., « Tajani (Forza Italia) rouvre le dialogue avec la Chine. La présidente du Conseil prépare sa visite à Pékin » : « Renforcer les relations avec la Chine après l'adieu à la Route de la Soie et préparer le terrain pour la mission de Giorgia Meloni à Pékin : tels étaient les deux objectifs de la rencontre à Vérone entre Tajani et le ministre chinois du commerce Wang Wentao. Le nouvel accord commercial, qui remplacera la « Route de la Soie » est « la Route de Marco Polo » et vise à promouvoir le commerce entre les deux pays et à renforcer la coopération, ouvrant de nouvelles opportunités pour les produits italiens. « Nous voulons inaugurer une nouvelle phase dans les relations entre l'Italie et la Chine et investir dans le partenariat bilatéral », a expliqué Tajani depuis Vérone. « Nous accueillons la délégation chinoise dans une zone à forte vocation industrielle et exportatrice, qui représente en même temps la solidité des relations historiques et culturelles entre l'Italie et la Chine ». Une « solidité » attestée par les résultats : au cours des huit dernières années, les échanges entre l'Italie et la Chine ont connu une phase de croissance ininterrompue, passant de 38 milliards d'euros en 2016 à près de 74 milliards en 2022. La Chine reste le deuxième fournisseur mondial de l’Italie. La Farnesina explique que le nouvel accord bénéficiera aux PME italiennes sur le plan promotionnel en luttant contre le « faux italiens » et qu’il formera les entreprises italiennes aux stratégies à adopter pour intégrer le marché chinois. Mais la rencontre d'hier visait aussi et surtout à renforcer les relations diplomatiques entre Rome et Pékin, après l'adieu du gouvernement Meloni au mémorandum commercial « Belt and Road Initiative ». Pour Tajani, le modèle devrait être celui d’une nouvelle « route d’explorateurs ». Il déclare : « nous devons permettre de rendre plus rapides et plus sûres les voies de communication, d'échange et de commerce entre nos deux pays », s’adressant directement à Wentao. Une façon de préparer le terrain en vue de la visite de la Présidente du Conseil à Pékin, l'année où l'Italie préside le G7. La visite devrait avoir lieu entre octobre et décembre. Elle sera précédée d'un voyage de Sergio Mattarella, preuve que malgré l'adieu à la Route de la Soie, l'Italie continue de considérer les relations commerciales avec la Chine comme stratégiques. »
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « Le Parlement Européen pousse les Etats à insérer l’avortement dans la Charte des droits » : « Pour la deuxième fois en deux ans, le Parlement européen a demandé aux pays de l'UE d'inclure le droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union. C'est à eux de décider et la décision doit être prise à l'unanimité. La résolution non contraignante a été adoptée par 336 voix pour, 163 contre et 39 abstentions. Les partis italiens présents dans le Parlement Européen étaient divisés. Le Pd et le M5S se sont prononcés en faveur de la résolution. Fratelli d'Italia, Forza Italia et Lega ont voté contre. Les députés européens ont agi dans le sillage de la décision de la France, le 4 mars dernier, d'inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution, premier pays au monde à le faire. En outre, le texte appelle les pays de l'UE à dépénaliser complètement l'avortement conformément aux lignes directrices de l'OMS pour 2022 et à supprimer et combattre les obstacles à l'avortement. La Pologne, où un débat sur la libéralisation est en cours avec le nouveau gouvernement, et Malte, sont invités à abroger leurs lois et autres mesures d'interdiction et de restriction. Les députés dénoncent également les cas de refus d'avortement par des médecins dans certains pays, au nom de "l'objection de conscience". En particulier, le Parlement souligne que l'accès à l'avortement en Italie est "en péril". Le Parlement européen s'inquiète de l'augmentation significative du financement des organisations dites "pro-vie" dans le monde entier et demande également que les organisations qui travaillent contre l'égalité des sexes et les droits des femmes, y compris les droits reproductifs, ne reçoivent pas de fonds de l'UE. La question reste très controversée, en particulier dans le cadre de la campagne électorale. Les deux présidents du PPE, Metsola (Maltaise) du Parlement et von der Leyen de la Commission, n'ont pas commenté le vote. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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