17/03/2025
"Réarmement national, la majorité a trouvé un accord."


Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur l'appel à venir entre Trump et Poutine « Trump et Poutine, prêts à se parler » (Corriere della Sera), « Ukraine : un accord se rapproche » (Messaggero), le plan de réarmement de l'UE « UE, réarmement national » (Repubblica), « Défense : un devoir de la renforcer » (La Stampa), « Réarmement national, la majorité a trouvé un accord » (Giornale) et l'état de santé du Pape.
Résolution au Parlement sur le réarmement. Corriere della Sera : « Meloni lance un appel à l’unité à la coalition de droite et convoque une réunion de majorité avant la séance devant les Chambres. Ce n’est pas facile de mettre par écrit les points fondamentaux de la politique étrangère du gouvernement en ces temps de ruptures causées par les conflits et par l’arrivée de Trump. Demain au Sénat, la Présidente du Conseil s’exprimera en vu du Conseil Européen formel et important. Il n’est pas permis de faire de faux pas et de se diviser au Parlement. La Présidente du Conseil soulignera que « les soldats italiens n’iront pas en Ukraine » et indiquera les priorités : « la priorité d’un cessez-le-feu et l’unité du front occidental ». Or, la position de la Ligue s’opposant au plan de réarmement de la Commission Ursula pousse Meloni à jouer les funambules ». Messaggero. « Les lignes rouges de Meloni sur le réarmement, en vue de sa visite à Washington. Semaine intense pour G. Meloni, tiraillée entre la nécessité de renforcer la cohésion interne de la majorité et les défis internationaux. Pour son double rendez-vous aux Chambres, où elle consacrera un passage clé à l’Ukraine, elle cherchera à reconnaître les efforts de l'administration Trump tout en réaffirmant son opposition à une mission européenne de maintien de la paix, comme elle l’a souligné lors de l’appel vidéo organisé samedi par Keir Starmer. G. Meloni espère parvenir aujourd'hui à un accord sur la motion de la majorité, sans références explicites au réarmement, tout en insistant sur l'importance de la préservation de l'unité transatlantique. Elle abordera également la compétitivité européenne, thématique centrale du Conseil européen ; critiquant les politiques écologiques européennes qu'elle juge responsables de l’effondrement du secteur automobile. Sur la question du réarmement, Meloni exprimera ses doutes. Bien qu'elle reconnaisse la nécessité d’un « saut quantique » dans la défense, elle plaidera pour une approche plus « holistique ». Les réticences italiennes face au plan ReArm Europe ne tiennent pas uniquement à une opinion publique frileuse face au vocabulaire de la guerre — un sentiment confirmé par les sondages. L’exécutif, avec Giancarlo Giorgetti en tête, redoute que pour un pays lourdement endetté comme l’Italie, donner son feu vert à un financement par emprunt soit trop risqué, d’autant plus si l’Europe agit en ordre dispersé. Enfin, Meloni conclura son intervention par un passage sur le nouveau règlement européen sur l’immigration, qui pourrait relancer le pacte entre l’Italie et l’Albanie. Consensus, tactique et diplomatie seront au cœur de sa stratégie, en particulier en vue de sa visite aux États-Unis, prévue peut-être pour le 2 avril, sur laquelle la Présidente du Conseil travaille activement. »
Sondages sur le réarmement. Messaggero. « Les sondages influencent fortement la position des leaders politiques italiens sur l’augmentation des dépenses militaires. Conscients de l’érosion progressive du soutien des Italiens à l’Ukraine — selon Ipsos, ce soutien est passé de 57 % au début du conflit à moins d’un tiers aujourd’hui — et de l’impopularité du réarmement, les dirigeants adoptent une approche prudente. D’après Euromedia Research, seuls 33,5 % des Italiens sont favorables à une augmentation des dépenses militaires (28 % selon Ipsos), tandis que 54,6 % y sont opposés (39 % pour Ipsos). L’électorat le plus divisé sur cette question est celui du Parti démocrate, reflet des tensions internes entre ceux qui soutiennent le réarmement et ceux qui se rapprochent des positions du M5S et d’AVS, exprimées récemment à Strasbourg. Chez Fratelli d’Italia, le soutien au réarmement est à peine majoritaire — environ 48 % contre 39,3 % d’opposants (Euromedia Research), voire 32 % selon Ipsos —, tout comme chez les électeurs de Forza Italia. En revanche, les partisans de la Ligue, du M5S et d’AVS rejettent massivement cette politique (70%). Cependant, près de la moitié des sondés expriment un soutien accru à l’augmentation des dépenses militaires. Ce constat souligne la nécessité, pour les leaders politiques, de contextualiser et de justifier toute évolution en la matière. Par ailleurs, à l’exception des électeurs de la Ligue, ceux de tous les autres partis se montrent favorables à l'idée d'une défense européenne. Toutefois, celle-ci semble difficilement réalisable sans une hausse parallèle des dépenses militaires. L’incertitude domine toujours au sein de l’opinion publique, d’autant que la question du réarmement reste hautement sensible et susceptible de mobiliser les électeurs autour d’un discours pacifiste. Une dynamique qui pourrait rendre la défense du réarmement politiquement risquée. »
La manifestation pour l’Europe à Rome. Repubblica : « Au lendemain de la manifestation qui a vu la participation de 50 000 personnes à Rome à la Place du Peuple, l’organisateur, le journaliste de Repubblica Michele Serra, est intervenu à la télévision pour expliquer ‘’la valeur de la démocratie est mise en danger, nous sommes en train de redécouvrir à quoi sert l’Union Européenne. Une manifestation pour l’indépendance européenne’’. Ce n’est pas un hasard si ont participé des dirigeants avec des positions différentes, comme Carlo Calenda (Azione) et Nicola Frattoianni (AVS), et surtout, étaient présent les trois principaux syndicats nationaux : la CGIL, la CISL et l’UIL. Les maires ont également participé. Le président de l’association des maires ANCI Gaetano Manfreti a expliqué que ‘’l’intention est de continuer cet engagement renouvelé pour la valorisation et la cohésion de l’Europe et faire pression pour un rôle majeur des villes dans les politiques européennes de développement’’ »
La posture des partis d’opposition. Messaggero: « Le Parti démocrate, confronté au risque de divisions au Parlement, est en quête d’une dernière médiation. Une réunion décisive des représentants parlementaires du parti est prévue mardi matin, au cours de laquelle la direction réaffirmera sa ligne : le plan ReArm Europe « ne va pas dans la bonne direction ». Elly Schlein défendra une approche qui associe le renforcement de la défense européenne à des investissements sociaux, refusant une augmentation des dépenses militaires isolée et non coordonnée entre les États membres. Dans son entourage, l'idée d’un congrès pour consulter la base du parti, à mi-mandat de la secrétaire, sera envisagée en fonction de l’issue de la réunion de mardi. D’ici là, un groupe de médiateurs se réunira cet après-midi, espérant parvenir à un compromis, notamment en raison du consensus qui a toujours prévalu au sein du parti sur les résolutions liées au conflit en Ukraine. Reste à définir la position du PD face aux propositions des autres forces d’opposition : le M5S exigera du gouvernement qu’il s’oppose au réarmement européen, tandis que l’Alliance des Verts et de la Gauche (AVS) plaidera pour une « Europe de la paix ». Selon Angelo Bonelli (AVS), « l’alternative à la majorité de droite peut émerger du rejet du plan ReArm Europe ». » Il Foglio, entretien de Pina Picierno (PD) vice-présidente du Parlement Européen : « le plan RearmEU était nécessaire face à Trump et à Poutine et ne représente pas uniquement une course aux armes comme veut le faire croire Schlein. Nous sommes opposés à l’idée d’une femme seule au pouvoir du Parti démocrate. C’est vrai, le PD est divisé, il y a des frictions sur des principes, il est inutile de faire semblant de rien. Le soutien de l’Ukraine est la base des valeurs des progressistes ». Corriere della Sera, entretien de Carlo Calenda, dirigeant d’Azione : « la politique étrangère finira par occuper 90% du débat politique italien, il faut donc arriver à une coalition de centre, isolant les positions pro-russes du M5S et de la Ligue. La formation de cette coalition sera favorisée par un système électoral proportionnel, prévoyant aussi l’apport Forza Italia et des libéraux du PD. Car Schlein n’arrivera plus à contrôler le PD, qui se divisera inévitablement ». Stampa, entretien de Stefano Patuanelli (M5S) « La manifestation de samedi pour l’Europe était trop ambiguë, raison pour laquelle nous n’y avons pas participé. Le M5S organise une manifestation en avril qui sera beaucoup plus claire. Ce sera l’occasion pour dire que ce réarmement est une folie et que ce gouvernement se trompe sur toute la ligne. Concernant les mécontentements au sein du PD, ce qui compte est la ligne de leur dirigeante E. Schlein »
Données sur l’emploi de l’Eurostat. Repubblica : « Le taux d’emploi est en hause (+0,2% au cours du dernier semestre de 2024) mais l’Italie reste à la dernière place du classement européen et l’écart se creuse avec les autres pays (+0,1 point). Les chiffres récemment publiés par Eurostat ne sont pas bons concernant l’emploi des jeunes et des femmes’’. ‘’Le taux global est de 62,2% mais n’est que de 53,1% chez les femmes contre une moyenne européenne de 66,3% et loin derrière l’Allemagne qui compte 74,2% de femmes actives. Le taux d’emploi des 15-24 ans est de 19,2% en Italie, contre 34,8% pour la moyenne européenne. Si le Parti démocrate y voit ‘l’échec des politiques pour l’emploi du gouvernement Meloni’, Fratelli d’Italia souligne qu’un million de personnes sont ainsi sorties du chômage. »
La Stampa, Antonio Tajani, ministre des affaires étrangères et vice-président du Conseil : « Nous nous sommes toujours engagés à aider l'Ukraine, mais nous devons bien évaluer les coûts, car nous devrons également investir beaucoup de ressources pour nous conformer aux paramètres de l'OTAN et au plan ReArm Europe de Mme von der Leyen. Nous avons lancé onze programmes d'aide à l'Ukraine et nous avons donné tout ce que nous pouvions donner. Au sein du Conseil des affaires étrangères, il y aura encore une discussion, à l'issue de laquelle nous examinerons ce qu'il convient de faire, mais ce, après avoir procédé à une évaluation globale en collaboration avec le ministre de la défense. Comme je l’ai déjà dit à Marco Rubio au G7, nous sommes disposés à envoyer nos soldats en Ukraine dans une mission de maintien de la paix uniquement dans le cadre d’une mission ONU. Et en tout cas il faudra au préalable arriver à la paix une fois parvenus à un cessez-le-feu. Nous avons toujours soutenu les positions de l’Europe mais nous avons aussi répété qu’il faut continuer de travailler avec les Etats-Unis. Sans eux, il est impossible d’assurer la sécurité de l’Europe ou de l’Ukraine. L’Europe doit rester unie et trouver des positions concertées. Vous verrez qu’à l’occasion du vote au Parlement italien, les partis de majorité auront une position unitaire. Nous avons une industrie de la Défense très importante. Investir dans la Défense signifie aussi créer des emplois. Concernant les perplexités du ministre de l’Economie G. Giorgetti (Ligue) sur le plan de réarmement von der Leyen, ses préoccupations sont légitimes du point de vue de la tenue des comptes publics et j’ai apprécié sa proposition de mobiliser des investissements privés majeurs. Il y a toutefois des priorités qu’il faut prendre en considération et c’est la sécurité nationale qui est en jeu. »
La Repubblica, Antonio Costa, président [socialiste] du Conseil Européen : « ‘’L’Europe doit se réarmer en achetant à ses industries nationales’’. ‘’Prendre dès maintenant nos responsabilités quant à notre propre défense ne signifie pas rompre avec les Etats-Unis. Mais nous devons privilégier les industries des pays membres’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec Krzysztof Bosak, vice-président de la Chambre des députés de Pologne.



Pologne. Krzysztof Bosak est vice-président de la Chambre des députés de Pologne, président du Mouvement national et coprésident de la Confédération :
https://www.breizh-info.com/2025/03/17/244848/krzysztof-b...

Krzysztof Bosak


Krzysztof Bosak et sa famille
12:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2025
Le gouvernement de Styrie abolit les limitations de vitesse à 100 km/h visant à limiter la pollution de l’air.

Autriche. Styrie. Le gouvernement réunissant les patriotes du FPÖ et les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP sous la direction du gouverneur FPÖ Mario Kunasek abolit les limitations de vitesse à 100 km/h visant à limiter la pollution de l’air.
22:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Markus Söder demande la réintroduction rapide de la conscription militaire.

Allemagne. Le président du parti social-chrétien bavarois CSU Markus Söder demande la réintroduction rapide de la conscription militaire.
21:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour constitutionnelle a officiellement validé la candidature de George Simion.

Roumanie. La Cour constitutionnelle de Roumanie a officiellement validé ce jour la candidature de George Simion aux élections présidentielles, rejetant les trois recours contre lui. Cependant des manœuvres juridiques sont encore possibles jusqu’à ce que le terme légal soit écoulé, mardi.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/16/inf...)
20:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Informations que j'ai reçues de la direction de l'AUR à propos de la présidentielle roumaine.


Roumanie. Informations que j'ai reçues de la direction de l'AUR :
Si les candidatures de George Simion de l'AUR et d'Anamaria Gavrilă de POT sont acceptées, Anamaria Gavrilă se retirera en faveur de George Simion. Călin Georgescu est d'accord avec cette stratégie. Ce choix est dû au fait que George Simion est plus connu qu’Anamaria Gavrilă.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/15/ana...)
05:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2025
Anamaria Gavrila de POT a déposé sa candidature à l'élection présidentielle roumaine.


Roumanie. La nationaliste roumaine Anamaria Gavrila de POT a déposé sa candidature à l'élection présidentielle roumaine auprès du Bureau électoral central, accompagnée du président du parti nationaliste roumain AUR George Simion.

George Simion et Anamaria Gavrila
18:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
La candidature de Diana Iovanovici-Șoșoacă à l'élection présidentielle roumaine est rejetée.

Roumanie. La candidature de la nationaliste Roumaine Diana Iovanovici-Șoșoacă de S.O.S. România à l'élection présidentielle est rejetée par le Bureau électoral central.

Diana Iovanovici-Șoșoacă
18:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le référendum sur la facilitation de l'accès à la nationalité italienne aura lieu les 8 et 9 juin 2025.
Italie. Le référendum sur la facilitation de l'accès à la nationalité italienne aura lieu les 8 et 9 juin 2025.
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Bureau électoral central a validé la candidature du président de l’AUR George Simion à la présidentielle.

Roumanie. Le Bureau électoral central a validé la candidature du président de l’AUR George Simion à l’élection présidentielle.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/14/geo...)
17:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mass-Voll! prend part à une manifesation pour la paix organisée par des communistes.

Suisse. Le parti patriotique suisse Mass-Voll! a pris part à une manifestation pour la paix organisée par des communistes à Bellinzone dans le Tessin.

Nicolas Rimoldi (deuxième sur la photo) est la figure de proue de Mass-Voll!
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sławomir Mentzen organise de nombreux rassemblements électoraux à travers le pays.

Pologne. Sławomir Mentzen, le candidat du parti nationaliste polonais Confédération, organise de nombreux rassemblements électoraux à travers le pays.

16:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ donné à 33 %.

Autriche.

FPÖ : patriotes
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
NEOS : libéraux
Grüne : écologistes
KPÖ : communistes
Andere : autres
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les post-communistes de Die Linke refusent de voter avec l'AfD.

Allemagne. Alors qu’1/3 des membres de la nouvelle Chambre des députés pourrait forcer sa convocation afin de stopper l'accord visant à voter, au sein de la Chambre des députés sortante, la modification du frein à l’endettement, le parti patriotique AfD et le parti post-communiste Die Linke pourraient voter ensemble, mais Die Linke refuse de voter avec l’AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/14/fri...)
14:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2025
Flandre : les deux partis nationalistes flamands donnés ensemble à plus de 50 %.


Belgique. Flandre. Le parti nationaliste flamand d'opposition Vlaams Belang est donné à 25,7 % et le parti nationaliste flamand N-VA, qui dispose du poste de ministre-président flamand et de celui de Premier ministre belge, à 25,5 %.

Vlaams Belang : nationalistes flamands
N-VA : nationalistes flamands
Vooruit : socialistes
CD&V : démocrates-chrétiens
PvdA : gauche de la gauche
écologistes
Open Vld : libéraux
20:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le président polonais désire des armes nucléaires américaines en Pologne.
Pologne. Le Président Andrzej Duda – issu du parti conservateur Droit et justice (PiS) – exhorte les États-Unis à transférer leurs armes nucléaires sur le territoire polonais en guise de dissuasion contre une éventuelle agression russe.
19:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BSW a également déposé une requête urgente auprès de la Cour constitutionnelle fédérale pour arrêter le plan de plusieurs milliards d'euros.

Allemagne. Le député du parti de gauche anti-immigration BSW Sevim Dagdelen a également déposé une requête urgente auprès de la Cour constitutionnelle fédérale pour arrêter le plan de plusieurs milliards d'euros pour la défense et les infrastructures.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/14/la-...)
19:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Diana Iovanovici-Șoșoacă a déposé sa candidature à l’élection présidentielle roumaine.

Roumanie. Diana Iovanovici-Șoșoacă, la présidente du parti nationaliste roumain S.O.S. România, a déposé sa candidature à l’élection présidentielle. Lors du scrutin précédent, sa candidature avait été refusée.
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour constitutionnelle allemande a décidé que la Chambre des députés sortante peut continuer à se réunir.

Allemagne. La Cour constitutionnelle fédérale a décidé que la Chambre des députés sortante peut continuer à se réunir. Elle a rejeté les recours des patriotes de l'AfD, des post-communistes de Die Linke et d'un député indépendant.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/14/fri...)
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Friedrich Merz a doublé la somme d’argent public allouée à la protection du climat et a ainsi acheté le vote écologiste.
Allemagne. Friedrich Merz de la CDU a doublé la somme d’argent public allouée à la protection du climat, passant de 50 à 100 milliards, et a ainsi acheté le vote écologiste au sein de la Chambre des députés [sortante].

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/13/fri...)
16:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
George Simion a soumis sa candidature à l'élection présidentielle.


Roumanie. Le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion a soumis sa candidature à l'élection présidentielle, en compagnie de l'ancien Premier ministre conservateur polonais Mateusz Morawiecki (PiS).

George Simion et Mateusz Morawiecki
15:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thibaud Gibelin explique les enjeux de la nouvelle élection présidentielle roumaine.



Roumanie. Thibaud Gibelin explique les enjeux de la nouvelle élection présidentielle :
14:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Des armements uniquement italiens."


Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur la possible trêve en Ukraine « Trêve, les conditions de Poutine » (Corriere della Sera, Stampa, Messaggero), « Trêve, Poutine fait monter les prix » (Repubblica), « Trêve, Poutine veut négocier avec Trump » (Quotidiano Nazionale). Les droits de douane « Trump déclare la guerre au vin » (Giornale, Sole 24 Ore).
Le plan de réarmement européen/Italie. Sole 24 Ore : « les divisions ne renforcent jamais la posture d’un pays, notamment dans un moment de négociation aussi délicat. Si le Quirinal ne se prononce pas, il est facile de déduire que la division de l’Italie à Strasbourg est source de grande inquiétude et que l’initiative italienne en sorte affaiblie. Il est assez probable que le Chef de l’Etat en ait parlé directement à Giorgia Meloni. Quoi qu’il en soit, la position du Quirinal sur l’Ukraine n’a pas bougé d’un iota, malgré les chamboulements imposés par Trump et les signaux peu amicaux venant de Moscou ». Il Messaggero « ‘’des armements uniquement italiens’’, l’irritation de Fratelli d’Italia à la condition lancée par la Ligue sur RearmEU et sur le plan de réarmement de la défense nationale. C’est aussi un clin d’œil que le parti de Salvini fait au Nord, puisque la plupart de l’industrie de défense italienne se trouve entre la Lombardie, le Piémont et le Frioul-Vénétie julienne ». Libero : « Le plan de la Ligue, approuvé par G. Meloni, viserait à réorienter la stratégie du plan Rearm Europe vers le renforcement de la sécurité nationale des États membres et des frontières, notamment dans la zone méditerranéenne. Cela, tout en restant solidement ancrés dans l’OTAN et sans détourner les ressources destinées à la santé et à l’éducation. Ces principes, également défendus par G. Meloni et Giorgetti (Ligue), qui aura la mission délicate de les traduire en chiffres et en objectifs dans une partie du Livre Blanc d’Ursula von der Leyen, pourraient constituer le compromis permettant d’unifier la majorité sur la résolution qui sera votée mardi au Parlement. Pour l’instant, cependant, aucun texte commun n’a été finalisé. ». Corriere della Sera : « [au lendemain du vote à Strasbourg qui a vu le parti se diviser], Elly Schlein n’exclut pas la convocation d’un congrès et ne cache pas sa colère, dans les nombreux appels téléphoniques faits dans la tentative de faire prévaloir sa ligne. Le message public qu’elle veut faire passer est le suivant : il faut un éclaircissement politique, nous évaluerons ensuite comment le faire. Aucun pas en arrière, donc. Seul un congrès anticipé dans de courts délais du PD lui permettrait de s’imposer. Car ‘’je ne me laisserai pas consommer comme mes prédécesseurs’’ fait-elle savoir. Quant à la résolution du PD en vue du débat sur le prochain Conseil européen, il n’y aura pas de rupture au sein des groupes, au Sénat comme à la Chambre. Voter en faveur de Meloni serait impossible. Le PD pourra tout au plus se diviser sur la résolution des 5 Etoiles ». Foglio : « les proches de Schlein tentent de convaincre cette dernière à convoquer un congrès, mais la secrétaire du PD craint les pièges des statuts du parti, prévoyant la nomination d’un régent, soit un secrétaire « technique », comme vu par le passé ». La Stampa « Les déchirures au sein de la majorité et de l’opposition » : « L’opération de suture au lendemain du vote de Strasbourg est un travail compliqué qui devra considérer aussi l’évolution du contexte international et de la négociation entre Trump et Poutine. Si le rabibochage de la Ligue avec le reste de la majorité est plus probable, au vu des précédents, les choses au sein de l’opposition apparaissent au contraire bien plus difficiles ».
Les droits de douane. Corriere della Sera : « L’Italie et la France, soit les deux principaux producteurs de vins en Europe, sont dans le viseur de l’énième menace de rétorsion de Trump face aux mesures annoncées par l’UE. Si Paris prévient que ‘’nous ne céderons pas aux menaces, nous protégerons nos filières’’, Rome mise en revanche à négocier. Le ministre Tajani (Forza Italia), au G7 qui se tient au Canada, rencontrera le Secrétaire d’Etat américain Marco Rubio. ‘’je lui dirai juste qu’une guerre commerciale ne favoriserait personne’’ a-t-il anticipé ». Corriere : « ‘’Nous ne céderons pas aux menaces et nous protégerons toujours nos entreprises’’, a réagi le ministre français du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, qui a dénoncé ‘’l'escalade dans la guerre commerciale que Donald Trump a choisi de déclencher’’. Si la déclaration de Trump sur le prochain grand succès d'un hypothétique « champagne américain » (seuls les vins produits dans la région française de Champagne peuvent être appelés ainsi) fait sourire, les conséquences possibles pour l'économie française sont moins amusantes. Les États-Unis sont le principal marché étranger pour les vins et spiritueux français. Toutefois, il y a aussi des positions critiques sur la gestion européenne de la crise ‘’avec la hausse des droits sur le Bourbon américain, nous nous sommes mis dans le viseur du président américain’’ explique Nicolas Ozanam, directeur de la FEVS ‘’nous en avons assez d’être sacrifiés pour des raisons qui ne nous concernent pas’’ ».
StarLink. Messaggero : « Le gouvernement freine sur Musk, mais la Ligue rejette l’option Eutelsat. Hier matin, en réponse aux interrogations de l’opposition, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Luca Ciriani (Frères d'Italie), a démenti la signature d’un contrat avec Starlink ainsi que toute prise en charge d’infrastructures critiques par l’entreprise d’Elon Musk. Toutefois, il a reconnu qu’en vue d’améliorer la couverture des zones isolées, le gouvernement étudiait avec Starlink et d’autres opérateurs la possibilité d’intégrer la technologie satellitaire aux infrastructures existantes. En parallèle, au ministère des Transports, Matteo Salvini analyse le dossier Eutelsat, sur lequel il aurait exprimé de fortes réserves lors d’une réunion avec le ministre de l’Économie, Giorgetti (Ligue), et les conseillers économiques de la Ligue. Lors de cette rencontre, face à la « nécessité inéluctable d’ouvrir la collaboration avec des acteurs privés », Salvini se serait montré particulièrement inquiet quant à la structure actionnariale d’Eutelsat, notamment en raison des participations indiennes et, bien que minimes, chinoises, “qui n’offrent pas plus de garanties en termes de fiabilité que Starlink ». Entre-temps, la présidente du Conseil cherche, selon des sources gouvernementales, à « envoyer un signal politique d’attention aux entreprises italienne d’excellence du secteur dans un moment si délicat ». C’est dans cette optique qu’elle visitera aujourd’hui, de manière privée, le SpacePark d’Argotec à Turin. Ce centre d’innovation, inauguré il y a quelques mois par l’entreprise italienne spécialisée dans la production de petits satellites à haute fiabilité, vise à rassembler les fleurons de l’économie spatiale italienne. La Stampa : « un regard rivé vers Musk et l’autre vers Eutelsat, la politique des « deux fourneaux » de Meloni» : « Il est possible de trouver une synthèse dans les déclarations du ministre pour les rapports avec le Parlement, Luca Ciriani, au Sénat : les négociations avec StarLink sont encore en cours. Toutefois, les perplexités du Quirinal et les attaques de Stroppa, référent d’X en Italie, ont sans doute ralenti les pourparlers et ouvert la voie à la possibilité de sonder d’autres hypothèses, d’Eutelsat aux projets en joint-venture sponsorisés par Leonardo ».
Attaques russes contre Mattarella. Messaggero : « Le silence du Quirinal, le bouclier de la Farnesina. Suite à une nouvelle attaque de la porte-parole russe Maria Zakharova contre le président de la République Sergio Mattarella, le ministre des Affaires étrangères, après consultation avec le Quirinal, a convoqué l’ambassadeur russe en Italie, Paramonov. Une décision inévitable face à l’énième provocation de Moscou, Zakharova accusant Mattarella d’avoir diffusé de la désinformation lorsqu’il a alerté, lors de sa visite au Mémorial d’Hiroshima le 8 mars dernier, sur la « rhétorique nucléaire dangereuse de la Russie ». Selon lui, Moscou, par ses menaces contre l’Ukraine, chercherait à normaliser l’usage des ogives nucléaires comme instrument de résolution des conflits. Si le Quirinal a une fois de plus choisi de ne pas réagir, Tajani a défendu publiquement le chef de l’État : « Un homme de paix, symbole de l’unité nationale et européenne. » Une solidarité envers Mattarella s’est manifestée à travers l’ensemble de l’arc constitutionnel italien, bien que la Ligue ait appelé « tout le monde au calme et à œuvrer pour la paix. »
Corriere della Sera, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre pour les affaires européennes : « Il n’y a pas de doutes de principe sur le plan européen, renforcer la défense est une nécessité. Nous avons soutenu l'Ukraine dès le début, même lorsque nous étions dans l'opposition. Aujourd'hui, nous le faisons en essayant d'éviter de creuser le sillon entre les États-Unis et l'Europe avec des documents qui semblent être faits pour diviser plutôt que pour se rapprocher. Des efforts diplomatiques sont nécessaires pour maintenir la cohésion des pays qui ont aidé l'Ukraine à repousser l'agression russe. Si nous nous divisons, nous ne rendrons pas service à Zelensky, mais seulement à Poutine. En Europe, nous prenons des décisions qui doivent être transmises à l'opinion publique et bien communiquées. Le message à faire passer est que nous réfléchissons à un plan de défense européen, et non à un simple réarmement. Concernant le Sommet de Londres, la participation de Meloni dépendra du périmètre de la discussion. Si le sujet principal est l’envoi de troupes, avec un mandat qui n’est pas clair, car ce sont des décisions qui risquent d’être inefficaces, nous nous opposons. Quant à la position de la Ligue, ce n’est pas la première fois que nous [les partis de la coalition] votons de manière différente en Europe. Toutefois, en Italie, nous parviendrons à trouver une synthèse, nous ne nous sommes jamais divisés »
Il Foglio, Matteo Perego (Forza Italia), secrétaire d’Etat à la Défense : « Sur le vote négatif de la Ligue concernant le réarmement européen, cela a été une erreur. Nous sommes en train de décider de notre avenir continental et faire des petits calculs pour son propre intérêt politique est erroné. Ne nous laissons pas impliquer dans un débat national qui a plus de couleurs que de valeurs. En tout cas, c’est le ministre Crosetto (Frères d’Italie) qui décide de la politique de défense, comme c’est le ministre Tajani qui décide de la politique étrangère italienne. Les deux sont sous l’autorité de la présidente du Conseil Meloni. Le ministre Giorgetti a fait ses déclarations car il tient à la tenue des finances publiques italiennes et il invite ainsi à impliquer aussi le secteur privé dans les investissements. Il faut atteindre le 2% du PIB sur les armements au plus vite, c’est ce que demandent les Etats-Unis et ce n’est qu’un objectif à minima puisque von der Leyen demande d’augmenter encore de +1,5% nos dépenses ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/03/2025
Vasrazhdane appelle à une renégociation de l'adhésion de la Bulgarie à l'Union européenne.

Bulgarie. Deux semaines après de violentes manifestations contre l'adhésion à l'euro, le parti nationaliste Vasrazhdane (Renaissance) dirigé par Kostadin Kostadinov appelle officiellement à une renégociation de l'adhésion à l'Union européenne et continue de demander un référendum sur le maintien du lev.
Le gouvernement refuse d’organiser un référendum sur l’euro alors que, selon des sondages, une majorité de la population est opposée à l’introduction de la monnaie unique.
21:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK de Nigel Farage donné premier à 27 % !

Royaume-Uni. Le parti patriotique Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 27 %, avec 3 points de plus que les travaillistes et 6 points de plus que les conservateurs.

Reform UK : patriotes
travaillistes
conservateurs
libéraux-démocrates
écologistes
SNP : indépendantistes écossais
autres
Plaid Cymru : indépendantistes gallois
20:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
















