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21/04/2024

Vox conserve son siège au Pays Basque.

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Espagne. Pays Basque. Lors des élections pour le Parlement du Pays Basque, les nationalistes espagnols de Vox obtiennent 2,04 % et conservent 1 siège sur 75.

(https://www.euskadielecciones.eus/resultados?locale=es)

Canton d'Uri : l'UDC obtient 17 sièges sur 64 au sein du Parlement.

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Suisse. Canton d’Uri. À l’issue des deux tours, l’UDC (SVP en allemand) obtient 17 sièges (soit + 3) sur 64 au sein du Parlement du Canton.

(https://www.srf.ch/news/kanton-uri-wahlen-2024-1)

La mère de Geert Wilders est décédée.

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Pays-Bas. La mère de Geert Wilders, Maria Anne Ording, est décédée. Elle était née à Sukabumi, dans les Indes orientales néerlandaises [de nos jours, l’Indonésie], le 29 mai 1933. Elle s’était mariée avec Johannes Henricus Andreas Wilders (né en 1923) le 20 juin 1953 à Leeuwarden dans la province de Frise. Johannes Henricus Andreas Wilders est décédé à Venlo dans la province du Limbourg le 22 août 2005.

(https://gw.geneanet.org/adverschoor?lang=fr&pz=ad&...)

Le symbole de Frères d'Italie pour les élections européennes.

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Italie. Le symbole de Frères d'Italie pour les élections européennes :

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Le PVV de Geert Wilders est donné à 50 sièges de députés sur 150, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges et JA21 à 1 siège.

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Pays-Bas.

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(Sondage 19 avril/sondage 22 mars/sondage 9 février/différence entre 19 avril et 9 février/législatives/différences avec les législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

CDA : démocrates-chrétiens

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

Les 3/4 des Néerlandais estiment que l'immigration doit être considérablement réduite.

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Pays-Bas. Les trois quarts des Néerlandais estiment que l'immigration aux Pays-Bas doit être considérablement réduite. Parmi les électeurs des partis patriotiques, cela se situe entre 96 % et 100 %. (Sondage Maurice de Hond)

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NL : Pays-Bas

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PVV : patriotes anti-islamisation

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

Volt : pro-européen

PvdD : parti pour les animaux

Groenlinks : écologiste / PvdA : travaillillistes

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

20/04/2024

Steffen Heitmann est mort.

Allemagne. Steffen Heitmann, qui était le candidat préféré d’Helmut Kohl à la présidence de la République en 1993, est mort. Il avait finalement renoncé à se présenter suite à des déclarations controversées sur la gestion du passé du pays et sur l’immigration.

En 2015, il avait quitté la CDU pour protester contre la politique migratoire d’Angela Merkel.

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Steffen Heitmann

Le Parti du Progrès est donné troisième à 16,8 %.

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Norvège. Le Parti du Progrès est donné troisième à 16,8 % au sein d’un sondage Opinion.

Nye Borgerlige reste un parti politique.

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Danemark. Les membres de Nye Borgerlige (Nouvelle droite) ont voté pour le maintien en tant que parti. L’ancien député du Parti du Peuple danois Martin Henriksen a été élu nouveau président.

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Martin Henriksen

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/10/nye...)

Accord entre le gouvernement danois et le Parti du Peuple danois sur la liberté d'expression des fonctionnaires.

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Danemark. Le gouvernement et le Parti du Peuple danois conviennent que le gouvernement présentera lors de la prochaine session parlementaire un projet de loi qui consacrera les règles actuelles sur la liberté d'expression des fonctionnaires.

L'AfD donnée à 18 % et le BSW à 7 %.

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Allemagne. L'AfD donnée à 18 % et le BSW à 7 %. (Seuil à 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Le Forum voor Democratie ne se présentera pas en Flandre aux élections europénnes.

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Belgique et Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet (Pays-Bas) n’a pas réussi à récolter les 5.000 signatures nécessaires afin de se présenter aux élections européennes au sein du collège électoral néerlandophone de Belgique.

Les Démocrates danois désirent rejoindre le groupe ECR.

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Danemark et UE. Les Démocrates danois désirent rejoindre le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR).

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Inger Støjberg est la dirigeante du parti

31 % désirent voter pour le PVV de Geert Wilders et 8 % veulent le faire avec une haute probabilité.

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Pays-Bas. Le sondage Maurice de Hond qui paraîtra dimanche indique que désormais 31 % désirent voter pour le PVV de Geert Wilders et 8 % veulent le faire avec une haute probabilité mais sans être certains. Ces 39 % correspondent à 60 sièges sur 150 à la Chambre des députés (contre 37 actuellement).

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19/04/2024

"La question de l’avortement met la majorité en difficulté."

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Italie. Revue de presse. 

Le Conseil européen extraordinaire et notamment les enjeux de compétitivité de l’Union européenne abordés lors de celui-ci font la une de plusieurs quotidiens : « L’Europe [divisée] entre les accords et les tensions » (Corriere della Sera), « L’Europe se divise sur le rapport d’Enrico Letta » (La Stampa), « Divisés sur la dernière ligne droite » (Avvenire). Le rejet de la motion du PD contre l’accès des associations « pro-life » dans les centres gynécologiques fait aussi la une : « Avortement, la droite se divise » (Repubblica), « La motion du PD est rejetée mais la Ligue s’abstient » (Corriere). De même, l’annonce de la candidature aux élections européennes d’Ilaria Salis, l’activiste arrêtée en Hongrie et accusée d’agression contre deux militants d’extrême droite est aussi citée :  « Salis candidate avec les Verts et Sinistra Italiana » (Corriere, Repubblica). Enfin, le Messaggero fait sa une sur la crise au Proche-Orient « L’offensive finale contre le Hamas ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « La question de l’avortement met la majorité en difficulté » : « Le Parti démocrate a inscrit à l’ordre du jour l’examen de nouvelles dispositions concernant les centres de consultations gynécologiques [promues par la majorité] afin qu’elle ‘’ne remettent pas en cause, de quelque manière que ce soit, la loi 194 [sur le droit à l’avortement], et ne retreignent pas le droit des femmes’’ à recourir à l’IVG. La majorité rejette la mesure, toutefois la situation interpelle : 15 des 37 députés de la Ligue présents se sont abstenus, dont le chef de groupe Riccardo Molinari. Deux députés Forza Italia se sont abstenus également. Giorgia Meloni réagit depuis Bruxelles, en affirmant que l’amendement au texte relatif à la mise en œuvre du plan de Relance national reprendrait mot pour mot le texte de la loi 194 et accuse donc plutôt la gauche de ‘’vouloir modifier la loi 194’’, tout en réaffirmant sa propre volonté de ne pas la changer. Le porte-parole de l’association ‘’pro-vie et famille’’ dit s’étonner de l’abstention de la Ligue à la Chambre suite ‘’à l’ordre du jour honteux présenté par le PD’’. Le président de la Société italienne de gynécologie et d’obstétrique affirme que ‘’le rôle-clé de la loi 194 est de garantir la liberté de choix des femmes’’ et que les mesures présentées par la majorité sur les centres de consultation gynécologique ‘’ne remettent pas en cause les objectifs de cette loi et réaffirment au contraire ses principes’’. Une intervention appréciée par Fratelli d’Italia. Elly Schlein accuse la majorité de ‘’tenter de s’en prendre au droit à l’IVG en faisant entrer des militants anti-avortement dans les cliniques’’. Mais en coulisses, FdI aussi s’étonne de l’abstention de la Ligue alors que le parti avait également voté pour l’amendement en question. Le chef de groupe léghiste répond en invoquant la ‘’liberté de conscience, comme il est toujours de mise sur les questions éthiques’’. Le vice-secrétaire de la Ligue intervient dans le même sens ‘’ce n’est pas un message adressé au gouvernement, ce sont des questions sur lesquelles chacun est libre’’. Les abstentionnistes au sein de la ligue s’étonnent à leur tour du boycott de l’ordre du jour dans les rangs de Forza Italia. La Ligue avait fait passer la consigne de distinguer les différentes parties de l’ordre du jour : voter non à l’introduction des associations et voter oui là où est évoquée la nécessité de ne pas ‘’restreindre le droit des femmes’’ de recourir à l’IVG. La responsable à l’égalité des chances de la Ligue explique que ‘’le dernier mot doit toujours revenir aux femmes’’ et qu’il ‘’ne faut pas toucher à la loi 194’’, affirmant s’être elle-même abstenue pour ne pas voter contre cette conviction. » 

ARTICLE, Repubblica, De L. De Cicco, « Ilaria Salis, candidate principale pour les Verts : une gifle à l'inertie du gouvernement » : « Le 3 Mars au siège du PD, le père d'Ilaria Salis avait dit yeux dans les yeux à Elly Schlein : « Merci, mais ma fille ne veut pas se présenter avec le PD ». Hier à 19h, on a annoncé qu’elle se présenterait avec l'alliance des Verts de Bonelli et Fratoianni. « Un choix qui me rappelle les batailles des radicaux » se réjouit Nichi Vendola, leader historique et actuel président de la Gauche Italienne. Depuis la prison de Budapest où elle est détenue depuis 13 mois, Ilaria n'avait encore signé aucun papier et hier midi, par prudence, le porte-parole des Verts, Angelo Bonelli a été contraint de démentir. A Bruxelles, lors du Conseil européen, la Première ministre Giorgia Meloni commentait : « Je ne sais pas dans quelles mesures sa politisation peut l'aider, mais elle ne change rien au travail que le gouvernement est en train de faire ». Et Matteo Salvini a proposé un « débat télévisé entre elle et le général Vannacci ». Si l’alliance des Verts et de la Gauche n’a rien dit, c'est aussi pour éviter que sa candidature ne soit gâchée, comme cela était arrivé lorsque l’hypothèse de sa candidature avec le PD avait circulé et où le secrétaire du parti avait été contraint de démentir après les polémiques, clôturant ainsi le dossier. Aujourd'hui, les réformistes se réjouissent -« cela n'a rien à voir avec le PD »- tandis que certains craignent que cela ne fasse perdre des voix au Pd. L'Alliance des Verts et de la Gauche a officialisé cette candidature par un communiqué et Bonelli a annoncé : « Salis sera candidate dans la circonscription du Nord-Ouest ». Avec cette démarche, ajoute le leader des Verts, « nous voulons protéger les droits et la dignité d'une citoyenne européenne, y compris contre l'inertie des autorités italiennes ». Il reste encore une inconnue sur la réussite de cette opération : l’Alliance des Verts et de la Gauche devra faire ses preuves car dans les sondages, elle n’est qu’à 4% des intentions de vote. Mais c'est justement la candidature de Salis, dont la détention est devenue un symbole, qui pourrait faire monter ce chiffre. Roberto Salis remercie Bonelli et Nicola Fratoianni : « Au cours des derniers mois nous avons également eu des contacts avec le PD, à la demande d'Elly Schlein, que je remercie personnellement pour sa sensibilité, mais en fin de compte, la voie politique choisie est celle qui est la plus cohérente avec son passé politique ». Selon son père, Ilaria « a pris cette décision non pas pour échapper au procès, mais pour pouvoir l'affronter dans la pleine protection de ses droits ». Dans le Nord-Ouest, Salis affrontera Cecilia Strada, qui sera la principale candidate du PD. C'est précisément cette circonscription qui est devenue le principal problème de Schlein. L'ancien ministre Andrea Orlando, qui aurait dû être deuxième sur la liste, a refusé de se présenter. La deuxième place devrait revenir au chef de la délégation de l'UE, Brando Benifei, ou au maire de Bergame, Giorgio Gori, poussé par les réformistes, avec Irene Tinagli en troisième position. Pour le Nord-Est, Stefano Bonaccini sera en tête, devant Annalisa Corrado ; pour le Sud, Lucia Annunziata, Antonio Decaro et Pina Picierno. Au centre, Marco Tarquinio sera quatrième. Schlein, de retour dans la Basilicate, échangera aussi aujourd'hui les cadres du parti. On ne sait pas encore si elle se présentera dans toutes les circonscriptions ou si, comme beaucoup le lui demandent, elle renoncera à la candidature là où elle ne sera pas tête de liste, c'est-à-dire dans le Centre et les Iles. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Fiammeri « Meloni : il faut changer l’Europe. Draghi ? Le débat sur sa candidature n’est qu’un sujet de débat philosophique » : « Pour Giorgia Meloni, l'hypothèse de Mario Draghi à la tête d’une grande institution européenne n'est rien que de la "philosophie", bonne "pour faire le buzz". ‘’Ce n'est pas comme ça que ça marche", tient-elle à souligner et ‘’les majorités sont décidées par les citoyens", répète la présidente du Conseil, qui espère retourner à Bruxelles après le vote du 9 juin et trouver "une autre Europe". Toutefois, Meloni se dit "heureuse" que l'on parle d'un Italien pour diriger un grand organe de l'UE. Toutefois, ‘’ce qui m'intéresse", a-t-elle ajouté, faisant explicitement référence au discours de La Hulpe de Draghi et au rapport présenté hier par Enrico Letta au Conseil européen, "c'est que deux pro-européens nous disent qu'il faut changer l'UE et c'est le débat qu'il faut avoir". Le débat animé au Conseil qui a duré tout l'après-midi en est la confirmation. Mme Meloni a remercié M. Letta : "C’est un travail intéressant, il y a beaucoup de sujets qui s'inspirent de l'action du gouvernement italien", a-t-elle déclaré en faisant référence notamment à l'indépendance stratégique en matière d'énergie, à la nécessité de réseaux de connexion avec d'autres pays que "nous poursuivons avec le plan Mattei" et à l'urgence du "taux de natalité, le plus grand défi auquel l'Europe doit faire face si nous voulons maintenir notre système de protection sociale". Mais le point décisif qui sera au centre de la prochaine législature européenne reste les ressources. M. Meloni rappelle la position de l'Italie "en faveur d'une dette commune" et son soutien à un marché facilitant et encourageant les capitaux privés "à rester en Europe". Concernant la politique étrangère, Mme Meloni souligne que le soutien de l'UE au Liban "à la demande de l'Italie" a été inscrit dans les conclusions du Conseil. Un engagement que le Meloni avait pris trois semaines plus tôt à Beyrouth avec le chef de l'État libanais N. Mikati. Meloni a parlé des migrants avant le début de la rencontre avec la présidente de la Commission, U. von der Leyen. Sa visite à Tunis mercredi et la mise en œuvre du mémorandum signé en juillet par la présidente de la Commission elle-même ont été au cœur de cette entrevue. "La diminution du flux de migrants vers l'Italie montre que le travail fait porte ses fruits", tient à souligner Meloni, sans toutefois rappeler la hausse inquiétante des débarquements sur les côtes italiennes ces dernières semaines en raison des départs de Tunisie mais aussi de l'aggravation de la crise en Libye. » 

ARTICLE, Repubblica, De S. Mattera, « Le G7 et les États-Unis font pression sur les avoirs russes gelés. L’appel de Kiev : "Aidez-nous rapidement" » : « Le « dépêchez-vous » de l'Ukraine, un cri d'alarme face aux résistances des chancelleries occidentales, qui ont toujours plus de mal à soutenir Kiev, domine la scène du G7. C'est « une question de vie ou de mort », déclare le ministre des affaires étrangères Dmytro Kuleba à ses homologues réunis à Capri. « Nous avons les Patriot, les systèmes antimissiles, nous devons les envoyer en Ukraine », affirme Josep Borrell, Haut-représentant aux gouvernements de l’UE. « C’est une urgence fondamentale » dit Jens Stoltenberg autour de la table du G7. Il remet en cause le gouvernement de Meloni en citant les batteries franco-italiennes Samp-T capables de protéger la superficie d'une métropole. Une d’entre elles est déjà en Ukraine, l’Italie en a 5, une au Koweït et une autre placée pour protéger les réunions du G7 actuellement en Italie. « Nous ferons ce que nous pourrons » assure Meloni. Mais cette décision n’est pas banale, elle inquiète le gouvernement. Et d’autant plus à quelques semaines des élections européenne et avec la responsabilité d’apporter des solutions sur un autre dossier épineux où la pression américaine se fait ressentir : l’utilisation des avoirs russes gelés vers l’Ukraine. Antony Blinken en a parlé à Antonio Tajani mercredi soir, lors de la réunion bilatérale à l'hôtel Quisisana. Blinken insiste auprès des alliés pour qu’ils apportent leur contribution à Kiev en matière de défense. Mais la Maison Blanche attend surtout de la présidence italienne du G7 une solution sur la proposition d'affecter à la reconstruction de l'Ukraine les avoirs gelés russes, soit plus de 300 milliards, dont la plupart se trouvent en Europe. C'est la partie la plus difficile, comme le confirment les nouvelles qui nous parviennent de Washington. La secrétaire d'État au Trésor, Janet Yellen, en parle au ministre de l'économie, Giancarlo Giorgetti, dans une conversation qui porte également sur le rôle de la Chine dans le soutien au Kremlin. Les ministres des finances et les gouvernements des banques centrales des sept grandes puissances en discutent en marge des travaux du Fonds monétaire international. Le gouverneur de la Bankitalia, Fabio Panetta, a souligné depuis les États-Unis les craintes qu'une saisie des actifs de Moscou ait un « effet sur la stabilité financière ». La France et l'Allemagne disent non, la présidente de la BCE Christine Lagarde invite à la prudence. Le gouvernement de Rome voit avec optimisme le consensus qui devient plus probable sur l'hypothèse « minimale » : affecter les bénéfices accumulés par les fonds russes à l'Ukraine, une hypothèse pour laquelle Ursula von der Leyen récolte l’accord des 27 dirigeants de l'UE. En ce qui concerne la défense ukrainienne, c'est le ministre Guido Crosetto (Frères d'Italie) qui invite à la prudence : « L'Italie a fourni tout ce qu'elle pouvait », déclare-t-il lors d'une réunion organisée par PwC Italia avec le groupe Gedi. Il explique qu’ils ont vidé les entrepôts, et qu’il faut cinq ans pour produire un Samp-T (« Les prochains seront prêts en trois ans »). Rome soutiendra davantage l'Ukraine : nous verrons bien ce qu'il en sera. L'Allemagne enverra un troisième système Patriot et le déblocage des fonds américains est en attente. L'engagement de Kiev figurera dans les conclusions du G7 ; les Ukrainiens attendent de voir dans quelle mesure il sera concret. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland sur le rassemblement national-conservateur Natcon 2 à Bruxelles.

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UE et Belgique. Retour sur le rassemblement national-conservateur Natcon 2, durant deux jours, à Bruxelles :

https://www.breizh-info.com/2024/04/19/232151/retour-sur-...

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18/04/2024

Croatie : Domovinski pokret obtient 14 sièges et Hrvatski suverenisti allié aux conservateurs de Most 11.

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Croatie. Lors des élections législatives du 17 avril 2024, les nationalistes de Domovinski pokret (Mouvement patriotique) obtiennent 14 sièges sur 151 avec 9,56 %. Les nationaux-conservateurs de Hrvatski suverenisti et les conservateurs de Most décrochent ensemble 11 sièges avec 8 %.

(https://www.izbori.hr/sabor2024/rezultati/)

Saxe-Anhalt : l'AfD donnée à 29 % et le BSW à 10 %.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. L'AfD est donnée à 29 % et le BSW à 10 % pour les élections du Parlement de Saxe-Anhalt en 2026. (Seuil : 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen-anhalt...)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP :  libéraux

Grüne : écologistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

"Corruption en Sicile, la Ligue dans la tourmente."

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Italie. Revue de presse. 

L'hypothèse d'une réponse israélienne à l'attaque menée par l'Iran, alors que se tient la réunion du G7 des ministres des affaires étrangères aujourd’hui à Capri, fait la une de plusieurs quotidiens : « Iran, le G7 prépare les sanctions » (Il Messaggero), « G7, la carotte et le bâton des sanctions » (Avvenire), « G7 et UE : « des sanctions contre l’Iran et une défense aérienne pour Kiev » » (Giornale), « Israël choisit ses objectifs » (Corriere della Sera)L’enquête pour corruption présumée visant le vice-président de la Région Sicile Luca Sammartino (Ligue) fait aussi la une : « Ligue, le marché des voix » (Repubblica), « Mafia et corruption, le vice-président de Sicile a été suspendu » (Corriere della Sera), « Corruption en Sicile, la Ligue dans la tourmente » (Avvenire). 

ARTICLE, La Stampa, F. Olivo « Ligue, Salvini à nouveau sur la sellette » : « Sur les affiches qui ont commencé à couvrir les villes, sous le visage souriant de Matteo Salvini on peut lire « Plus d’Italie ». Mais c’est plutôt le slogan « moins d’Italie » qui commence à monter de manière moins timide au sein du parti. L’enquête sicilienne visant le champion de la Ligue sur l’île, Luca Sammartino, déclenche à nouveau une mise sous pression de Salvini de la part de ses dirigeants. Ces derniers lui reprochent d’avoir trop assoupli les contrôles sur les nominations dans le but d’obtenir le plus de voix possible et d’élargir son électorat au niveau national. La grogne monte dans le Nord et cela ne concerne pas que les nostalgiques de la « Padanie » (région de la plaine du Pô, longtemps dans le slogan de la Ligue, ndlr). Le vice-président du Sénat Roberto Centinaio déclare : ‘’j’ai reçu plein de messages de gens qui sont consternés et cela ne concerne pas que le Nord’’. L’ancien ministre Centinaio avait déjà critiqué le choix du parti de présenter aux élections européennes le général Vannacci [connu pour ses propos homophobes, ndlr.]. Les nouvelles provenant de Sicile rouvrent ainsi une faille dans le parti que seul un bon résultat aux élections pourrait réparer temporairement. L’origine de ces problèmes viendrait de la mauvaise sélection des candidats dans les régions du Sud conquises en 2019. ‘’Quand on va dans des territoires que l’on ne connait pas, il est difficile de prendre des décisions’’, ajoute Centinaio. Certains parlementaires, qui ne sont plus associés par Salvini dans les choix stratégiques, se sentent libres de pouvoir critiquer leur chef. La position officielle du parti est de défendre la présomption d’innoncence de Sammartino. ‘’Nous sommes et restons fidèles à la présomption d’innocence et nous sommes sûrs que notre collègue saura prouver son innocence’’ affirment les collègues de la région sicilienne. L’entourage proche de Salvini évoque une « justice à retardement » à la veille des élections européennes, mais cette théorie a du mal à s’imposer au Nord. » 

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « L’option Draghi divise les partis de droite » : « Il aura suffi le retour de Mario Draghi dans le circuit médiatique pour constater la division immédiate de la droite. D’une part, on retrouve le président du Sénat La Russa qui – sans doute en accord avec Meloni – tient des propos exprimant son respect et sa considération pour l’ancien président du Conseil. D’autre part, Salvini passe à l’attaque et n’hésite pas à lancer des piques contre Draghi. Il s’agit de deux réactions opposées qui confirment que l’ancien banquier représente toujours un nerf à vif pour la droite. La droite institutionnelle, qui veut jouer un rôle en Europe, a depuis longtemps établi de bons rapports avec Draghi. En revanche, la droite qui n’a pas de poids et qui tente de survivre s’acharne contre lui car elle n’a rien à perdre, à part un reste de crédibilité. C’est un geste suicidaire si l’on considère que même le dirigeant hongrois Orban a fait part de sa considération pour Draghi, visiblement pour ne pas couper ces liens qui relient encore Budapest à Bruxelles. En effet, apprécier Draghi signifie garder un contact avec l’establishment européen dont l’ancien banquier est toujours l’un des principaux représentants. D’où le choix d’Orban de ne pas le critiquer. La droite institutionnelle, notamment italienne, est consciente du fait qu’elle ne peut qu’obtenir des avantages d’un retour de Draghi sur la scène européenne. Cela ne veut pas dire qu’elle soit d’accord avec lui sur tous les points, mais elle ne commettra pas l’erreur de lui barrer la route. L’autre droite, de toute évidence, lui préfère le général Vannacci pour mener la bataille de l’arrière-garde. Draghi n’appartient pas à une famille politique européenne, c’est un technicien super-partes qui pourrait néanmoins être appelé à la tête de la Commission ou du Conseil européen en raison de son autorité, interrompant ainsi la tradition qui veut que les nominations soient toujours le résultat d’un compromis entre les grands partis. A ce stade, en Italie, seuls Calenda (Azione) et Renzi (Italia Viva) le soutiennent : le PD préfère soutenir un candidat du PSE, la droite ne se prononce pas. Contrairement à l’histoire italienne, le recours à des techniciens n’appartient pas à la coutume bruxelloise. Il pourrait toutefois y avoir un premier précédent, surtout si les élections devaient ne pas désigner clairement un vainqueur. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Giorgia Meloni se rend en Tunisie ‘’contre le trafic d’êtres humains’’ » : « C’est la quatrième visite en un an et l’un des point-clefs du Plan Mattei, avec trois accords bilatéraux passés entre Rome et Tunis pour un montant de 100 millions d’euros. La visite de G. Meloni n’a duré que quelques heures avant de repartir pour Bruxelles. La Présidente italienne du Conseil a souligné les résultats déjà obtenus : la collaboration avec Saied est ‘’une priorité absolue’’ pour l’Italie et produit ‘’d’excellents résultats sur de nombreux dossiers’’, dont ‘’la gestion des flux migratoires’’. Hier, Giorgia Meloni figurait dans la liste des 100 personnes les plus influentes au monde de la revue Time. Auprès de son homologue tunisien, elle insiste sur une ‘’relation d’égal à égal’’ et basée sur des ‘’intérêts réciproques’’ mais également renforcée par les bonnes ‘’relations personnelles’’ entre les deux leaders. Elle a remercié les autorités tunisiennes pour la collaboration ‘’contre le trafic d’êtres humains.’’ Giorgia Meloni était accompagnée pour ce déplacement de son ministre de l’Intérieur, de la ministre de l’Enseignement supérieur et du vice-ministre des Affaires étrangères. Elle entend ‘’renforcer la coopération en travaillant surtout sur les flux réguliers à travers un décret qui permettra à environ 12 000 citoyens tunisiens formés de venir légalement en Italie’’. Trois accords ont été signés dans le cadre du Plan Mattei : un pour le soutien direct au budget tunisien avec 50 millions d’euros destinés à l’efficacité énergétique ; un accord pour une nouvelle ligne de crédits de 55 millions d’euros en faveur des petites et moyennes entreprises tunisiennes ; et un protocole d’entente dans le secteur universitaire et de la formation supérieure. A peine arrivée à Bruxelles, Giorgia Meloni a ensuite rencontré le Premier ministre polonais, M. Morawiecki, avant le début du Conseil européen. » 

ARTICLE, Repubblica, De S. Mattera, « Un pacte Italie-Etats-Unis : « Nous protégerons le vote des manipulations et de la désinformation » » : « A Capri, un accord signé entre l’Italie et les États-Unis contre la désinformation encourage la collaboration en matière de renseignement et la coordination face aux tentatives d'autres pays de porter atteinte à « l'intégrité des élections » ou « d’endommager la confiance » envers le gouvernement. La menace concerne les opérations menées par les « États étrangers ». L’objectif concret est d’endiguer (notamment sur Telegram et Tiktok) les faux profils visant à faire de la propagande pro-russe, les messages de manipulation, les « deep fake » créés à l'aide de l'intelligence artificielle. L'alerte porte sur les activités de la Russie et de la Chine. La signature de ce mémorandum, à deux mois des élections européennes et à six moins de l’élection américaine, s’est déroulée à l’issue de la rencontre bilatérale entre le secrétaire d’État américain Anthony Blinken et le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani. Un léger écart par rapport au programme, mais pas tant que cela, de ce G7 qui se concentre sur les crises au Proche-Orient et en Ukraine, et place la cybersécurité, l'intelligence artificielle et la lutte contre la désinformation au centre de son agenda. En ce moment, selon Blinken dans le communiqué qui clôture la rencontre dans les salons de l'Hôtel Quisisana, l’Italie travaille avec les États-Unis « à travers le partenariat le plus fort que l’on ait jamais eu » sur les grandes crises comme sur les défis posés par la Chine (Rome a abandonné les Routes de la Soie, ce que la Maison Blanche a apprécié). La présidence du G7 confère au gouvernement Meloni la responsabilité de la médiation entre les acteurs sur les sanctions à Téhéran pour l’attaque contre Israël, sur l’accord extrêmement complexe visant à allouer 300 milliards d’actifs russes gelés pour la reconstruction de l’Ukraine, sur l’apport d’une couverture aérienne plus large des troupes de Kiev, un sujet qui sera discuté aujourd’hui en présence du ministre ukrainien des Affaires étrangères D. Kuleba et du secrétaire général de l'OTAN, J. Stoltenberg. Les États-Unis insistent pour que le gouvernement de Rome consacre 2 % du PIB aux dépenses de défense et reconnaissent son engagement, qui s’est intensifié au cours des derniers mois, au Niger. Mais cet accord sur la désinformation est le résultat le plus concret de la rencontre bilatérale de Capri. En juillet 2023, Blinken avait déjà présenté son initiative au Conseil des affaires étrangères de l'UE afin de définir des lignes d'actions communes. Rome va plus loin en signant un mémorandum avec Washington qui promet de donner une forte impulsion à la coopération en matière de renseignement. « Nous ne voulons pas que le vote de juin soit conditionné par de fausses informations sur les réseaux sociaux et générées par des intelligences artificielles » explique Tajani (Forza Italia). Pour lui, il s’agit d’une question de protection de la liberté d’opinion et un enjeu décisif « entre les démocraties et les autorités ». La désinformation peut « créer et exploiter des divisions internes et externes » affaiblissant les démocraties. Nos services observent depuis longtemps l’œuvre de la propagande pro-russe sur les réseaux sociaux à travers de faux profils et des messages de manipulation. L’accord avec les États-Unis promet de fournir des informations sourcées et s’engage à utiliser « des méthodes et techniques d’analyse » afin de bloquer les opérations « stratégiques » de pays comme la Russie ou la Chine et d’aider les autres pays à faire face aux périodes électorales et à contrer l’influence « malveillante » de gouvernements étrangers. Le mémorandum engage le gouvernement italien à faire de la lutte contre la désinformation une priorité nationale. Il implique les autorités gouvernementales et la société civile et leur recommande d'investir dans les technologies émergentes et les outils de sécurité numérique basés sur l’IA. Il met l'accent sur la transparence « dans le financement et la propriété des médias, y compris le rôle du gouvernement, et dans l'approvisionnement en informations et médias étrangers », afin de protéger les informations. »

(Traduction : ambassade de France)

Le procès de Björn Höcke, pour avoir déclaré "Tout pour l’Allemagne !", a débuté.

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Allemagne. Le procès de la figure de proue de l’AfD en Thuringe, Björn Höcke, a débuté. Il lui est reproché d’avoir utilisé le slogan « Tout pour l’Allemagne ! » au sein de la phrase « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l'Allemagne ! », puis, suite aux poursuites pour cela, d’avoir, lors d’un autre rassemblement électoral, lancé à la foule « Tout pour … » , attendant qu’elle réponde « … l’Allemagne ! ». En cas de condamnation lourde, il pourrait être empêché de se présenter comme tête de liste de l’AfD en septembre 2024, lors des élections pour le Parlement de Thuringe.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/19/thu...)

"Plus d'Italie, moins d'Europe."

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Italie. La Ligue utilise, pour les élections européennes, le slogan « Plus d’Italie. Moins d’Europe. »

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17/04/2024

David Engels et Lionel Baland dans un reportage de TV Libertés sur la réunion nationale-conservatrice interdite d'accès à Saint-Josse par le bourgmestre.

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Belgique. Reportage de Nicolas de Lamberterie dans le JT de TV Libertés à propos de la réunion nationale-conservatrice interdite d'accès à Saint-Josse par le bourgmestre (à partir de 5'16'') :


(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/17/eri...)

Un élu de l'AfD démis du conseil d'administration d'une paroisse par le vicaire général du diocèse de Trèves.

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Allemagne. Le vicaire général du diocèse de Trèves a démis le député de l'AfD au Parlement de Sarre Christoph Schaufert du conseil d'administration de la paroisse de St. Marien Neunkirchen.

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"Aucun commentaire de Meloni qui s'envole pour Tunis afin d'arrêter le flux de migrants."

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Italie. Revue de presse. 

Le discours de Mario Draghi hier à la Hulpe sur la compétitivité européenne fait la une de plusieurs quotidiens : « L'Europe selon Draghi » (Repubblica), « Le retour de Draghi : « il faut changer l'Europe » » (La Stampa), « Le retour de Draghi dans l'arène politique » (Giornale), « Prévisions de la Fed, les Etats-Unis en bonne santé, l'UE en berne, et pour Draghi :« il faut tout changer » » (Domani). Les heurts à l'université La Sapienza entre la police et des manifestants pro-Palestine sont également cités en une. 

COMMENTAIRE, A. Bonnani, Repubblica : « Comme les pères fondateurs » - Au sujet du discours de Mario Draghi sur l’Europe : « L’Europe n'est pas en train de perdre le défi économique face aux autres puissances mondiales, la Chine et les États-Unis ; elle l'a déjà perdu, en raison de sa propre fragmentation. Si elle veut regagner du terrain et sauver son modèle social et politique, elle doit se penser comme une entité supranationale unique. Il faut "une redéfinition de notre Union qui ne soit pas moins ambitieuse que celle des pères fondateurs il y a 70 ans". Tel est, en résumé, le "manifeste" pour l'Europe que Mario Draghi a illustré hier lors d'une conférence à Bruxelles : il a voulu anticiper le contenu du rapport sur la compétitivité européenne que la Commission lui a demandé et qui ne sera publié qu'après les élections de juin. Une manière de rappeler aux électeurs, mais surtout aux gouvernements qui devront désigner les prochains sommets européens, ce qui est en jeu : le déclin et l'éclatement possible de l'UE, dont "la cohésion politique est désormais menacée par les changements dans le reste du monde", ou "un changement radical, parce que nos règles sont construites sur un monde qui n'existe plus, le monde pré-covid, pré-guerre en Ukraine, pré-crise du Moyen-Orient, et que nous nous trouvons dans un monde où la rivalité entre les grandes puissances est revenue". Il cite le prix Nobel Paul Krugman, qui a qualifié la compétitivité d'"obsession dangereuse" parce qu'elle incite les gouvernements à "améliorer leur position relative par rapport aux autres et à s'approprier leur part de la croissance". Bref, depuis des décennies, les Européens sont en concurrence les uns avec les autres, tandis que le reste du monde, "qui ne respecte plus les règles", est en concurrence avec l'Europe. Inutile de dire qui a gagné. "Nous n'avons pas de politique industrielle unique. Nous n'avons pas de stratégie sur la manière de rester dans une course de plus en plus acharnée pour le leadership sur les nouvelles technologies. Aujourd'hui, nous investissons moins dans les technologies numériques et avancées que les États-Unis et la Chine, même dans le domaine de la défense, et nous ne comptons que quatre acteurs technologiques européens parmi les 50 premiers mondiaux". Aujourd'hui, déclare M. Draghi, "nous n'avons pas le luxe de pouvoir reporter les décisions". L'Europe doit agir vite : unifier les marchés financiers, les politiques énergétiques, les politiques de défense, le contrôle des matières premières et les politiques environnementales qui ne disposent pas des ressources nécessaires "pour réaliser nos ambitions sans accroître nos dépendances". Elle doit utiliser la dette commune pour augmenter l'offre de biens publics. Elle doit se doter immédiatement d'un "nouvel instrument stratégique de coordination des politiques économiques". Il serait préférable de faire tout cela ensemble. Mais nous ne pouvons plus nous permettre d'attendre une modification des Traités, qui requiert l'unanimité. Ceux qui ne sont pas prêts doivent être laissés de côté. Le nom de l'ancien chef du gouvernement italien figure sur la liste des candidats présélectionnés par les dirigeants européens pour la nomination du président de la Commission et du président du Conseil de l'UE - même si M. Draghi ne s'est jamais ouvertement prononcé sur sa candidature. Mais avec le "manifeste pour l'Europe" qu'il a présenté hier à Bruxelles, il a envoyé un message clair aux dirigeants politiques qui réfléchissent à son nom : si vous envisagez de me placer à la tête de la Commission ou du Conseil européen, voici mon programme et ce que je ferai. Le choisir, c'est choisir de changer l'histoire de l'Europe, mais aussi son destin. »

ARTICLE, Messaggero, De F. Bechis, « Crosetto (Frères d'Italie), un courrier à l'ONU : il faut plus d'engagement au Liban. » 

ENTRETIEN, La Stampa, d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, par F. Olivo, « Netanyahou doit commencer à nous écouter, Israël ne doit pas ignorer l’appel du G7 » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Éric Zemmour et Patricia Chagnon interdits d'entrée à la Natcon.

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Belgique et Europe. Lors du premier jour, ce 16 avril, de la conférence des nationaux-conservateurs à Saint-Josse, une commune située à côté de Bruxelles, le bourgmestre (maire) ex-socialiste Emir Kir a interdit l’événement. La police a empêché les personnes arrivant plus tard d’entrer. Éric Zemmour de Reconquête et Patricia Chagnon du Rassemblement national, qui intervenaient tardivement durant la journée, n’ont pas pu prendre part à l’événement.

Ryszard Legutko du PiS, Tom Vandendriessche du Vlaams Belang, Nigel Farage de Reform UK, Hermann Tertsch de Vox, Rob Roos (ex-Forum voor Democratie et ex-JA21), ainsi que Suella Braverman et Miriam Cates du Parti conservateur britannique, ont pris la parole aux côtés d’autres orateurs.

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Nigel Farage

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Suella Braverman

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Éric Zemmour

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/13/l-e...)