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06/08/2024

L'AfD du Brandebourg s'occupera de la remigration dés qu'elle arrivera au pouvoir.

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Allemagne.  Brandebourg. L'AfD du Brandebourg, si elle prend part au gouvernement du Brandebourg à l'issue des élections de septembre 2024 pour le Parlement du Brandebourg, s'occupera directement de la question de la remigration.

05/08/2024

Plainte contre Björn Höcke et Stefan Möller car le programme de l'AfD de Thuringe reprend un poème sur les forêts de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Le ministre écologiste de Thuringe de l'Environnement Bernhard Stengele a porté plainte contre les deux co-présidents de l’AfD de Thuringe Björn Höcke et Stefan Möller pour incitation à la haine car l’AfD cite dans son programme pour les élections du Parlement de Thuringe de septembre 2024 un poème inoffensif datant de 1912 sur les forêts de Thuringe de Franz Langheinrich, un écrivain qui a été compromis dans le national-socialisme.

Indiquer ou pas la nationalité des suspects ?

Allemagne. Basse-Saxe et Rhénanie du Nord-Westphalie. Le ministère de l’Intérieur de Basse-Saxe a annoncé que la nationalité des suspects ne serait plus donnée que dans des cas exceptionnels. Par contre, en Rhénanie du Nord-Westphalie, le ministère de l’Intérieur a annoncé que la police devra généralement indiquer la nationalité des suspects dans ses communiqués de presse.

Geert Wilders dénonce le fait que "Libérez Gaza" a été inscrit sur la statue d'Anne Frank à Amsterdam.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders dénonce le fait que « Libérez Gaza » a été inscrit sur la statue d'Anne Frank à Amsterdam.

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"Embarras d’État."

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Italie. Revue de presse.

Les craintes relatives à une attaque imminente de l’Iran contre Israël, en réponse à la mort à Téhéran du chef du Hamas I. Haniyeh, font les unes de l’ensemble des médias. Les quotidiens titrent : « Alerte des services sur une « attaque imminente » » (Corriere della Sera), « Israël attend la riposte de l’Iran, les ressortissants italiens quittent le Liban » (Repubblica), « L’Iran serait prêt à attaquer » (Stampa, Messaggero). La polémique autour de l’attentat à la gare de Bologne du train Italicus Express en 1980, suite aux propos d’un représentant de Frères d’Italie remettant en cause la responsabilité de deux néofascistes condamnés à la prison à perpétuité, est aussi largement citée : « Attentats de l’extrême droite, le Quirinal fait un rappel à l’ordre » (Repubblica) « « Italicus » et Bologne : Mattarella explique l’histoire à la droite » (Domani).

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Italicus Express

ARTICLE, Repubblica, D. Castellani Perelli et G. Colarusso, « La Farnesina demande à « quitter le Liban ».  La grande fuite des Italiens a commencé. »

ARTICLE, Il Messagero, F. Bechis, « Meloni et la réunion à trois : le casse-tête des nominations à la Rai et la lettre pour Fitto à l’UE » : « Ce ne sera pas une réunion pour « vérifier » la tenue de la majorité, ce que la Ligue réclame depuis longtemps. Mais une discussion est nécessaire entre les dirigeants de la majorité. La présidente du Conseil doit s’entretenir avec le leader de la Ligue et vice-président du Conseil Matteo Salvini et le secrétaire général de Forza Italia et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani cette semaine. Par où commencer ? Par les nominations au conseil d’administration de la Rai ? Ou le poste de commissaire européen que la présidente du conseil devra présenter à Ursula Von Der Leyen avant le 30 août ? Le gouvernement est divisé sur la question des postes à pourvoir pour la gouvernance de la Rai depuis la démission de sa présidente Marinella Soldi, le 23 juillet 2024. La présidente du Conseil est face à deux possibilités : demander un accord sur les nominations aux postes du conseil d’administration et à celui d’administrateur délégué (pour lequel Giampaolo Rossi, vedette mélonienne, est en pôle position), ou « renvoyer le dossier à septembre ». Meloni devra toutefois composer avec l’absence d’entente avec les partis qui ont pourtant permis son élection, la Ligue réclamant le poste de Directeur général, et avec les contraintes du calendrier parlementaire. Un sujet majeur des discussions entre les leaders de la majorité sera aussi celui de la nomination du prochain commissaire européen italien.  Pour la présidente du Conseil, il n’y aurait qu’un seul profil à inscrire, celui de Raffaele Fitto, ministre des Affaires européennes et roi du Pnrr italien, faisant le lien avec les chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres et les commissaires européens, les alliés et non-alliés. Mais elle fait face aussi à un dilemme : quelle sera la future gestion du Pnrr sans Fitto ? Si cela ne semble pas inquiéter Meloni, pour qui l’essentiel des travaux sur le plan a déjà été effectué, pour le Quirinal la question se pose.  Il est évident que le véritable enjeu n’est pas le nom, mais le poste que l’Italie arrivera à arracher à Bruxelles. La présidente du Conseil est convaincue que l’attribution d’une délégation économique de poids serait encore possible pour Rome, malgré son refus de reconduire Von der Leyen à la présidence de la Commission. Un poste de commissaire soit à la concurrence, au marché intérieur, au budget (dont le PNRR), ou à l’économie. Les possibilités semblent pourtant se rétrécir, puisqu’Ursula Von Der Leyen songerait à confier la concurrence à un pays frugal du nord de l’Europe. Emmanuel Macron a également déjà demandé à Von Der Leyen de renouveler Thierry Breton au marché intérieur. Selon son entourage, il n’a jamais été question d’accepter un portefeuille de commissaire sur les questions méditerranéennes ou le nouveau portefeuille à la défense, qualifié de « coquille vide ». »

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Raffaele Fitto

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso, « Embarras d’Etat » : « Que les jugements prononcés sur les attentats de Bologne [désignant des auteurs néofascistes] seraient « un stratagème pour attaquer la droite », comme l’a déclaré le président de la commission Culture à la Chambre des députés Federico Mollicone hier dans un entretien à La Stampa, n’est pas une opinion partagée par tout le monde à Fratelli d’Italia. Mais beaucoup le pensent. Même Giorgia Meloni, malgré le rôle institutionnel qu’elle occupe, s’est contentée de mentionner la « vérité juridique » le jour des commémorations de la tragédie, comme si la vérité historique pouvait offrir une conclusion différente de celle de la matrice néofasciste. Meloni aurait toutefois accueilli les paroles du député Mollicone avec une certaine gêne. Elle n’aurait pas apprécié ce que l’on appelle dans son parti le contre-discours sur ce sujet, ce qu’elle aurait fait savoir à Mollicone par l’intermédiaire de son secrétaire d’Etat Giovanbattista Fazzolari. Elle ne supporterait pas que des proches ouvrent des polémiques sur des sujets où elle a été personnellement visée et sur lesquels elle s’est déjà exprimée. Et si quelqu’un le fait, il doit se contenter de répéter la ligne déjà exprimée par la présidente du Conseil. Or Mollicone a fait exactement l’inverse. Et pour Meloni, ses propos étaient d’autant plus inopportuns que le président de la République s’était déjà exprimé sur l’origine néofasciste des attentats. A cela s’ajoute le contexte des prochaines élections régionales en Emilie-Romagne, pour lesquelles le parti de la présidente du Conseil cherche à attirer une candidature modérée, pour laquelle ces propos « n’aident pas ». Dans le raisonnement de Meloni, la réponse sèche qu’elle avait adressée au président de l’association des familles des victimes, Paolo Bolognesi, devait avoir stoppé toutes les polémiques, au moins pour ce qui concernait Fratelli d’Italia. Car toute accusation de nostalgie (à l’égard du passé du parti, et de l’héritage du MSI) est vécue à Chigi comme une tentative de reléguer Fratelli à un statut de force politique inadapté à gouverner une démocratie libérale. En interne, consigne a été donnée aux parlementaires du parti de s’abstenir de tout commentaires et de ne pas défendre Mollicone. Le seul autorisé à parler est Edmondo Cirielli, vice-ministre des Affaires étrangères et surtout, dans ce cas, coordinateur de la direction nationale du parti. Cirielli s’est publiquement déclaré en désaccord avec les propos de Mollicone, pour dire qu’ils ne représentent pas la position de Fratelli. Aucune voix ne s’élève pourtant à droite pour réclamer la démission de Mollicone. Pour la présidente du Conseil, le président de la commission de la Culture peut rester à son poste, il a fait une simple erreur ».  

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Federico Mollicone

ARTICLE, (Samedi 3 août) Corriere della Sera, S. Montefiori « Les sourires après les tensions, la rencontre informelle à Paris entre Meloni et Macron » : « Le fait que la rencontre ait eu lieu indique une volonté de reprendre le fil d’une relation qui semblait en difficulté, surtout après les désaccords du G7 sous la présidence italienne dans les Pouilles. Si l'on en croit le langage corporel, la froideur qui régnait entre les deux à Borgo Egnazia semble désormais oubliée, remplacée par de grands sourires et la complicité. Macron a quitté la résidence présidentielle du Fort de Brégançon pour venir à Paris assister à quelques épreuves olympiques, mais aussi pour profiter politiquement d'un rare moment de grâce dans la société française après des mois de manifestations, de protestations, d'élections dramatiques et de chaos politique. La présidente du conseil italien et le président français ont abordé "les principales questions de politique européenne et internationale, à commencer par les derniers développements au Venezuela et au Proche-Orient", a annoncé le Palais Chigi dans un communiqué. Les deux dirigeants "se sont rencontrés et se sont entretenus de manière informelle", ont ajouté les sources de l'Élysée, précisant que les "principaux dossiers bilatéraux" ont également été abordés lors de la rencontre. La dernière fois que Meloni et Macron se sont vus, c'était lors du sommet de la Communauté politique européenne au Royaume-Uni, le 18 juillet. Cette fois-ci, la rencontre a été "excellente", "elle s'est très bien passée", a déclaré le Président Macron plus tard dans la soirée, en marge du match de judo qui a vu le Français Teddy Riner remporter l'or olympique pour la troisième fois (après Londres 2012 et Rio 2016). Comme toujours dans les relations entre l'Italie et la France, les difficultés occasionnelles cèdent généralement la place à la profondeur des intérêts communs, par exemple sur le Pacte de stabilité, et il est possible qu'une meilleure relation personnelle puisse aider les deux pays à éviter les conflits sur les nominations des commissaires européens. »

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Emmanuel Macron et Giorgia Meloni

ARTICLE, La Repubblica, L. De Cicco et A. Ginori « Le dégel olympique entre Paris et Rome ; la distance sur les nominations européennes demeure » : « A Versailles, la tension entre le gouvernement italien et l'Elysée s'est quelque peu apaisée. Il est trop tôt pour dire s'il s'agit d'un tournant après un mois de « gel polaire » sur la liaison Rome-Paris ou plutôt d'un raccommodage éclair, qui durera le temps d'une olympiade. Toujours est-il que Giorgia Meloni et Emmanuel Macron ont fini par se voir lors d’un tête-à-tête d'une demi-heure dans un pavillon construit pour les Jeux, en marge d'une compétition équestre. En revanche, le contraire aurait été sensationnel si la présidente du Conseil, à Paris pour rencontrer les athlètes italiens logé à Casa Italia, n'avait pas trouvé le temps d'une rencontre bilatérale avec le chef d'État du pays hôte. Cette rencontre, apprend-on de source italienne, a été sollicitée par le Palais Chigi, qui fait savoir que le dossier des nominations des commissariats européen ‘’n’a pas été évoqué’’ car ‘’l’interlocutrice de la présidente du Conseil est désormais directement Mme von der Leyen’’. Dans le casse-tête que devra composer la Présidente de la Commission Européenne, il y a un chevauchement d'intérêts entre Italiens et Français, puisque Macron demande la confirmation de Thierry Breton au Marché intérieur et que Meloni rêve d'une délégation économique "de poids’’. Il a également été question de l'Ukraine et des élections vénézuéliennes, à propos desquelles les positions de Paris et de Rome semblent s'aligner pour exiger de la transparence de la part du régime de Maduro. Et du Proche-Orient, après des jours de frictions autour de la décision du gouvernement italien de nommer un ambassadeur comme chargé d'affaires en Syrie, pour stabiliser la zone et soulager le Liban du fardeau des migrants, alors que la diplomatie française, dans une logique anti-Assad, souhaite une implication plus réduite. » 

ARTICLE, La Repubblica, « "Guerre hybride russe sur l'affaire Khelif". Et une nouvelle affaire éclate sur le ring parisien » par Anais Ginori et Giuliano Foschini : « Un bon boxeur masculin, une personne qui a fait sa transition » : Donald Trump est intervenu directement sur l'Algérienne Imane Khelif et sa victoire sur l'Italienne Angela Carini en reprenant la fake news sur la transition sexuelle de la boxeuse pour confirmer que, désormais, l'affaire Khelif n'est que du matériel de propagande électorale. C’est le cas aux Etats-Unis mais aussi en Hongrie où, après la défaite de la boxeuse Hamori également face à Khelif, la droite d'Orban a relancé l'affaire. C'est également le cas en Italie. Hier, la ministre de la famille, Eugenia Roccella, a défendu la campagne contre Khelif : "La gauche italienne et ses médias, a-t-elle déclaré, évoquent le complot russe ourdi de concert avec une "fachosphère". La vérité, c'est que le roi est nu". En fait, pendant que Roccella parlait de "complots risibles", on faisait d’autres découvertes. Après l'enquête de la Repubblica sur le président russe de l'IBA, Umar Kremlev - un criminel condamné qui a changé de nom avant de pouvoir obtenir des concessions de son ami Vladimir Poutine pour des sociétés de jeu, puis de reprendre la fédération de boxe évincée par le CIO -, certains en Italie ont cherché à comprendre quels types de relations existaient entre Kremlev et l’Italie, après que l'IBA qu'il préside a offert un riche prix (refusé) à Carini et à la fédération italienne. En fait, l'affaire pourrait se terminer au Copasir, où le sujet de la guerre hybride russe sur les Jeux olympiques inquiète. « La Russie, a déclaré le sénateur d'Italia Viva Enrico Borghi, membre du Copasir, met en œuvre des actions de guerre hybride classiques : la preuve en est la lecture forcée et intéressée de certains passages de la cérémonie d'ouverture, et l'explosion de la controverse contre l'athlète algérienne. Autour de cette initiative, poursuit Borghi, se manifeste une alliance entre l'extrême droite européenne et la Russie, que les réseaux sociaux tels que X amplifient ensuite à des niveaux extraordinaires, étant donné que Musk lui-même est à l'avant-garde du partage de ces contenus. Et c'est là qu'intervient un passage clé : l'Italie est le pays qui, au niveau institutionnel, prend parti avec un poids sans précédent (la deuxième plus haute fonction de l'État, la première ministre, un vice-premier ministre, en plus du battage médiatique des partis de gouvernement) sur ce front". Borghi ne parle pas par hasard de la cérémonie d'ouverture : l'enquête du parquet de Paris sur les menaces de mort contre le directeur artistique a établi, à ce stade précoce, qu'il s'agissait d'un mouvement organisé, qui pourrait provenir de l'étranger. "Ce qui est certain", a déclaré hier la secrétaire du Parti démocrate, Elly Schlein, c'est que "ces jours-ci, nous avons vu un axe de la droite nationaliste, un axe entre Trump, Poutiniens, Salvini et Meloni se déchaîner contre une athlète féminine parce qu'ils veulent décider qu'elle n'est pas une femme". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/08/2024

"Ceux qui se collent pour le climat, derrière les barreaux !"

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Allemagne. Saxe.

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"Blocage à l'aéroport de Leipzig/Halle : ceux qui se collent pour le climat, derrière les barreaux !"

Pieter Omtzigt souhaite que les membres de la Maison royale se limitent à leurs tâches principales.

Pays-Bas. Le dirigeant du parti centriste antisystème Nouveau contrat social (NSC) Pieter Omtzigt souhaite que les membres de la Maison royale se limitent à leurs tâches principales, principalement cérémonielles. Il vise par cette déclaration les propos tenus par la reine Maxima favorables à l’établissement de l’euro numérique et aux pièces d’identité numérique qui, selon elle, présentent l’avantage de permettre de savoir qui est vacciné ou non. La reine Maxima à pris part au rassemblement du Forum économique mondial à Davos.

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Pieter Omtzigt

Le ministre hongrois des Affaires étrangères affirme que l’UE a coordonné la décision de l'Ukraine de bloquer les expéditions de pétrole Lukoil vers la Hongrie et la Slovaquie.

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Hongrie. Le ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó a affirmé, lors de la fête du MCC à Esztergom, que l’Union européenne avait coordonné la décision de l'Ukraine de bloquer les expéditions de pétrole Lukoil vers la Hongrie et la Slovaquie, mettant ainsi en danger la sécurité énergétique : « L'Union européenne ne peut pas être assez faible pour permettre à un pays candidat de mettre en péril l'approvisionnement énergétique de deux États membres. » Péter Szijjártó a déclaré que la Hongrie retiendrait les fonds de l'UE alloués au soutien militaire à l'Ukraine jusqu'à ce que la situation change.

03/08/2024

"Il est temps pour notre avenir."

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Allemagne. Brandebourg.

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"Il est temps pour notre avenir. AfD"

Herbert Kickl estime que les aides sociales doivent être réservées aux Autrichiens.

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Autriche. Le président du FPÖ Herbert Kickl estime que les aides sociales doivent être réservées aux Autrichiens : « Les prestations sociales devraient être une aide de transition dans les situations d'urgence pour nos propres citoyens. » et ne devraient pas servir de revenu permanent. Il dénonce le fait que l’attribution de ces aides sociales constitue un aimant pour les migrants. Il pense que le fait de réserver les prestations sociales aux Autrichiens ne serait pas discriminatoire car chaque personne qui se trouve dans les conditions requises peut devenir autrichienne.

02/08/2024

La Cour constitutionnelle italienne refuse de reconnaître une identité sexuelle "non binaire".

Italie. La Cour constitutionnelle a refusé de reconnaître légalement une identité sexuelle « non binaire », au motif que cela perturberait l'ensemble du système social et juridique italien.

Björn Höcke à Altenbourg.

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Allemagne. Thuringe. Le candidat de tête de l'AfD pour les élections pour le Parlement de Thuringe du 1 septembre 2024 Björn Höcke a fait le plein de spectateurs lors d'un meeting électoral à Altenbourg.

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Markus Söder accuse le ministre écologiste des Affaires économiques et vice-chancelier Robert Habeck de discriminer la Bavière.

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Allemagne. Le dirigeant des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et ministre-président de Bavière Markus Söder accuse le ministre écologiste des Affaires économiques et vice-chancelier Robert Habeck de discriminer la Bavière. De plus, Markus Söder estime que les écologistes ne sont pas un partenaire possible pour la CSU, notament à cause de leurs positions en matière migratoire.

"En fait, c'est tout simple : femme / homme."

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Autriche.

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"En fait, c'est tout simple : femme / homme."

"La politique s’invite sur le ring."

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Italie. Revue de presse.

L’échange de prisonniers entre les Etats-Unis et la Russie fait les unes de l’ensemble des médias. Les quotidiens titrent : « Prisonniers, un échange entre la Russie et les Etats-Unis » (Corriere della Sera), « Un échange de prisonniers important » (MessaggeroSole 24 Ore). La polémique autour de la boxeuse algérienne I. Khelif aux JO Paris 2024, qui a remporté le combat par abandon de l’athlète italienne A. Carini est aussi largement citée : « JO, le KO des droits » (Repubblica), « La politique s’invite sur le ring » (Stampa), « Carini abandonne en larmes, Meloni critique « un combat qui n’était pas sur un pied d’égalité » » (Messaggero), « Un coup porté contre les femmes » (Giornale), « Une polémique olympique sur le corps d’une femme » (Domani). Enfin, les médailles d’or reportées par l’Italie en judo et en kayak slalom sont également en une avec large couverture photographique. 

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ARTICLE, Il Messaggero, G. Alberti, « Crosetto (Frères d’Italie) se dit inquiet pour les militaires italiens et demande à la FINUL de renforcer la sécurité au Liban. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur, « " L'antifascisme ? Pour le gouvernement, c’est une valeur partagée. Nous protégerons les Juifs des extrémistes"" » par F. Sarzanini: « " La matrice de l’attentat à la gare de Bologne du 2 août 1980 est néofasciste : cela est établi par des décisions de justice définitives et personne ne peut le remettre en cause. La condamnation en justice de personnes qui se sont fièrement qualifiées de néofascistes ne laisse aucune place à l'équivoque. Les dernières condamnations le démontrent également. Le risque d'un retour à un régime fasciste en Italie n’existe pas. Aucun parti politique qui siège au Parlement n'est comparable, même de loin, au fascisme. L'antifascisme est et doit rester une valeur partagée. Et il ne peut pas se transformer en un outil idéologique pour attaquer politiquement et délégitimer l'adversaire. S'il existe des groupes qui glorifient le fascisme, ils doivent être condamnés fermement par tous. Mais nous devons être conscients qu'ils ne peuvent en aucun cas affecter la vie démocratique de notre pays. L’agression dont a été victime le journaliste Andrea Joly [par des représentants du mouvement fasciste Casapound, ndt.] est un acte très grave. Notre position est celle d'une intransigeance totale à l'égard de ceux qui recourent à la violence politique. Ces actes ont fait et feront toujours l'objet d'une attention prioritaire de la part des enquêteurs. Nous avons été obligés de renforcer notre vigilance sur des centaines d’objectifs sensibles liés à Israël ou aux communautés juives. Nous sommes dans une situation d'alerte permanente, sans qu'il y ait d'alarmisme. Depuis quelque temps, nous assistons à une augmentation des manifestations liées au conflit israélo-palestinien et à une radicalisation des positions. J'ai dit plusieurs fois qu'il y a certainement une résurgence de l'antisémitisme, souvent masquée par des positions critiques à l'égard d'Israël".»

ARTICLE, Repubblica, A. Ginori et G. Foschini, « Des Russes à Elon Musk, la campagne organisée par l’internationale de droite pour discréditer les Jeux » : « Matteo Salvini a lancé le débat sur X « Un boxeur trans d’Algérie, interdit aux mondiaux de boxe, peut participer aux Jeux olympiques et affrontera notre Angela Carini. Une claque pour l’éthique du sport. Les folies de l’idéologie « woke », ça suffit ! ». Salvini dit un mensonge : il n’y a aucun boxeur trans. Imane Khelif est une femme et a toujours été une femme. Mais des représentants de la Ligue reprennent et même le ministre du Sport, Andrea Abodi a dit : « Elle met en danger la santé de notre athlète ». Il s’agit d’un règlement de comptes au sein du monde de la boxe entre l’Iba, la fédération de la boxe à direction russe qui avait disqualifié Khelif, et le CIO lui-même, qui ne reconnait pas l’Iba. La désinformation sur l’« athlète trans » a circulé dans une bulle mondiale, que les experts français appellent la « fachosphère », qui a dans le viseur les Jeux de Paris 2024. L’hashtag #IStandWithAngelaCarini a été repris dans 32 millions de tweets. La campagne de haine contre Khelif provient des mêmes profils X qui avaient lancé la polémique sur le banquet queer de la cérémonie d’ouverture. L’organisme français responsable de la lutte contre les ingérences digitales étrangères, Viginum, a révélé une campagne de manipulation, nom de code « Matrioska ». Selon le rapport, il s’agit de « manœuvres d’information qui impliquent des acteurs étrangers pour diffuser du contenu hostile à l’organisation de Paris 2024 » avec l’objectif d’en « nuire à la réputation » ».

ARTICLE, Stampa, A. « La droite s’invite au ring » : « La révolte contre la présence de la boxeuse algérienne est arrivée surtout de droite, qui, déjà avant le match, avait mis l'identité sexuelle de l'Algérienne au centre de la question. "Bientôt un match entre genresJe soutiens l'Italienne. Je me demande qui des deux soutiendra Cirinnà ", avait écrit sur les réseaux sociaux le président du Sénat Ignazio La Russa (Frères d’Italie) avant le match, visant la responsable de la loi sur les unions civiles. Pour sa part, Meloni a préféré adopter un autre ton, rappelant son opposition aux règles du CIO, évoquant ‘’certaines thèses poussées à l'extrême". Matteo Salvini s'en est également pris aux commentateurs de la RAI, « coupables » d'avoir qualifié le retrait d'"inexplicable". Dans les rangs de la Ligue, le général Vannacci s'est exprimé sur Radio CRC. ‘’Pour moi, c'est une honte et c’est la continuation d'une édition des JO qui est née et a été présentée sous le signe du blasphème, de l'offense au christianisme et du culte de l'homosexualité". Fratelli d'Italia a décidé de porter l'affaire à Bruxelles, où l'eurodéputée Elena Donazzan a posé la question face à la Commission, avant de la qualifier d'acte de "pure violence à l'encontre des femmes dans le sport".

ARTICLE, Repubblica, A. Ginori « Meloni se rend à Paris pour rencontrer les athlètes italiens » : « Arrivée mercredi soir de Chine avec sa fille, Giorgia Meloni a passé une journée à Paris pour encourager l'équipe d'Italie. La rencontre avec la boxeuse Carini en est la pièce maîtresse, en termes de communication de la journée de la Présidente à Paris 2024. Meloni déjeune à la Casa Italia avec quelques athlètes, visite le village olympique et assiste au match de volley-ball féminin Italie-Hollande et à la finale de judo qui marque le triomphe d'Alice Bellandi, ainsi qu’à celle de l’équipe italienne de fleuret féminin. Aujourd'hui, Meloni aura un moment "privé" avec sa fille pour une visite à Eurodisney. Pas de rencontre bilatérale en revanche avec Emmanuel Macron. Le chef de l'État est déjà parti il y a quelques jours pour le fort de Brégançon, dans le sud de la France. Un "problème d'agenda " donc pour le Palais Chigi et l'Élysée. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/08/2024

Thierry Baudet sera à Budapest le 9 août 2024.

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Hongrie et Pays-Bas. Le vendredi 9 août 2024, Thierry Baudet du Forum voor Democratie (Pays-Bas) sera, une nouvelle fois, à Budapest en Hongrie pour parler de différents sujets. Il dédicacera son ouvrage traduit en hongrois sur la Covid.

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"Attaquez les journaux."

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Italie. Revue de presse.

La polémique autour de la boxeuse algérienne I. Khelif devant affronter aujourd’hui aux JO Paris 2024 une athlète italienne, soulevée notamment par les partis de droite, est aussi citée : « Tollé sur la boxeuse à la testostérone qui doit se battre contre Carini » (Corriere della Sera), « La droite s’en prend à la boxeuse Khelif » (Repubblica), « Le PD contre les femmes : même le Comité Olympique italien proteste mais la gauche parle d’homophobie » (Libero).

Les JT couvrent essentiellement la mort du chef politique du Hamas à Téhéran lors d’une attaque ciblée d’Israël, la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Proche-Orient, le dernier jour de visite de G. Meloni en Chine et enfin la polémique autour du match de boxe entre l’Algérienne Khelif et l’Italienne Cassini qui se tient aujourd’hui.

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Meloni, une nouvelle phase avec la Chine » - la présidente du Conseil se rendra ensuite à Paris mais sans rencontrer Macron : « Au sein de l’équipe qui a accompagné Meloni pendant cette visite de cinq jours plein de rencontres, il y a « une grande satisfaction ». La présidente du Conseil a pu signer un plan d’action triennal 2024-2027 et six autres accords. Il relève ensuite de l’exécutif italien et de celui chinois de remplir de contenu ces accords-cadres. Mais alors que lors des rencontres des mois précédents avec d'autres premiers ministres, du calibre de Macron et Scholz, les journalistes et les opérateurs de télévision des pays hôtes avaient également assisté aux premières minutes de la confrontation (comme c'est l'usage), la presse venue d'Italie a été laissée à l'écart. Cette décision n'a pas été prise par les dirigeants de la République populaire, mais par l'équipe de la présidente du Conseil. Au cours des journées chinoises, elle avait attaqué certains journaux italiens au sujet de la RAI et de la liberté d'information. Selon des sources locales, les collaborateurs du président Xi ont été surpris, voire déçus. Des moments qui n'ébranlent évidemment pas la conviction de Giorgia Meloni : "La mission a été un succès". La présidente du Conseil a parlé avec Xi des principaux dossiers, économiques et géopolitiques, "avec une grande franchise". Et elle pense avoir ouvert une "nouvelle phase" dans les relations italo-chinoises après la déchirure de décembre, lorsqu'elle s'était retirée du mémorandum sur la Nouvelle route de la soie. Le soir, Meloni s’est rendue avec sa fille à Paris, où elle est attendue à « Casa Italia », le pavillon italien pour rencontrer les athlètes italiens. Mais si à Pékin la présidente du Conseil a eu un tête-à-tête de quatre-vingt-dix minutes avec le chef absolu du pays et du Parti communiste, Xi Jinping, aucune rencontre avec Emmanuel Macron n'est prévue à Paris. D'abord parce qu'il s'agit d'une visite que le Palais Chigi a qualifié de "non institutionnelle" et ensuite parce que, selon des sources gouvernementales italiennes, Macron "n'est pas à Paris aujourd'hui". »

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Meloni et les limites de la ligne dure » : « Meloni n'a pas l'intention de modifier ou d'assouplir la ligne qui lui a valu son succès dans les urnes le 8 juin, ni de se plier à un quelconque diktat de Bruxelles. Rien de personnel contre la Présidente de la Commission européenne mais elle n'a pas l'intention de tenir compte de ces critiques. Elle continuera à s'en prendre à la Commission jusqu'à ce qu'elle estime avoir obtenu la considération que mérite l'Italie.  Ce qui compte - explique-t-on au sein du parti de la Présidente - c'est le respect de notre pays. Les effets d'une lettre très peu diplomatique risquent cependant d’être négatifs. Elle a été livrée aux médias, et en dehors des canaux diplomatiques, accusant von der Leyen du rapport sur l'État de droit en Italie. Sans parler du moment, stratégiquement très malheureux, qui a été choisi pour réagir de manière aussi agressive vis-à-vis des dirigeants de Bruxelles : au moment même où le gouvernement est engagé dans de délicates négociations sur le Commissaire italien - le ministre Fitto est le candidat le plus accrédité - dans un scénario où, de toute évidence, personne n'est prêt à céder quoi que ce soit. »

COULISSES, Repubblica, E. Lauria, « "Attaquez les journaux", les notes internes de Fazzolari qui a ouvert l'offensive sur le rapport de l'UE » : : « Il ne s'agit pas d'une gaffe, mais de l'aboutissement d'une manœuvre précise orchestrée au Palais Chigi. Une faute délibérée. Giorgia Meloni a savamment assemblé les contenus et surtout les sources de deux dossiers différents pour lancer une attaque contre les médias ennemis et se réfugier derrière la figure de la victime d'une presse hostile. A Pékin, la Présidente du Conseil a mis en place une offensive répondant à la publication par La Repubblica d’un rapport sur l’Etat de droit, édité par la Commission européenne, qui n’épargne pas les attaques au gouvernement. La défense ne consiste pas en une réponse sur le fond mais en un cri d’intégrité contre l'usage déformé que ses adversaires auraient fait du rapport, le tout dans une lettre adressée à Ursula von der Leyen. Dans les notes internes, rédigées quotidiennement sous la supervision du secrétaire d’Etat Giovanbattista Fazzolari (Frères d'Italie), deux mots d'ordre commencent à circuler : ne pas donner l'idée d'un affrontement avec Bruxelles (alors que se décident les commissaires) et pointer du doigt l'"instrumentalisation" menée par les "médias ennemis". Ce rapport est suivi par la publication d'un autre rapport, le Media freedom rapid response, rédigé par la Fédération des journalistes européens, qui critique également l'état de l'information en Italie. Les journaux de droite le discréditent. Tout cela contribue à l'objectif de la présidente du Conseil, qui est d'accuser les journaux qu’elle n’aime pas. »

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Giovanbattista Fazzolari et Girogia Meloni

ARTICLE, La Repubblica, M. Crosetti, « Les poings de la droite sur Khelif » : « Elle s'appelle Imane Khelif, c'est une boxeuse algérienne et aujourd'hui elle combat aux JO de Paris contre l'Italienne Angela Carini. C'est une femme, pas une transsexuelle. Imane Khelif avait été éliminée par la fédération internationale de boxe, qui n'est plus reconnue par le CIO, parce qu'elle présentait aux championnats du monde un taux de testostérone trop élevé pour une compétition féminine, ainsi que des traces de chromosomes XY. Ces mêmes tests, répétés plusieurs fois sous le contrôle du Comité olympique, ont pourtant prouvé le contraire : testostérone compatible et pas de chromosomes "mâles". Sur son passeport, dans la vie et dans son corps, Imane est une femme.  Mais cela ne suffit pas. Le ministre des sports, Andrea Abodi (Indépendant), affirme que les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Cela signifie donc qu'aujourd'hui, notre athlète risquerait sa santé en se battant contre quoi ? Un homme déguisé en femme ? Un autre ministre, M. Salvini, affirme que cela détruit l'éthique du sport et la crédibilité des Jeux olympiques, rien de moins. Le président du Sénat, Ignazio La Russa, écrit sur les médias sociaux : « Est-il politiquement incorrect de dire que j'encourage la femme ? ».

ENTRETIEN, La Verità, de Eugenia Roccella, ministre de la Famille : « ‘’ Un passeport ne peut changer la biologie. Le problème de la sécurité (de la boxeuse italienne, ndlr) existe ‘’ » : « ‘’ Il y a un sujet physiologique et génétique que l’état-civil ne peut pas changer. Cette rencontre de boxe dévoile l’hypocrisie de ceux qui disent vouloir défendre les droits des femmes : la ‘fluidité’ que Schlein (Parti démocrate) affirme tant apprécier va en réalité contre ces droits. ‘’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

31/07/2024

Le parti de gauche anti-immigration BSW de Sarah Wagenknecht marque des points avant tout parmi les électeurs d'origine turque.

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Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW de Sarah Wagenknecht marque des points avant tout parmi les électeurs d'origine turque. Le parti est surreprésenté parmi les électeurs issus de l'immigration. Les sociaux-démocrates sont les plus inquiets face à la montée du BSW.

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"Meloni attaque La Repubblica."

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Italie. Revue de presse.

Les frappes israéliennes qui ont tué, hier à Beyrouth, un commandant du Hezbollah et, ce matin à Téhéran, le chef politique du Hamas, font les unes des journaux télévisés, radios et sites Internet d’information. Les quotidiens titrent sur : « Un coup porté au cœur du Hezbollah » (Corriere della Sera), « La furie d’Israël » (La Stampa), « Les bombes d’Israël sur Beyrouth » (MessaggeroSole 24 Ore), « Frappe ciblée à Beyrouth » (Avvenire). Le débat autour de la liberté de la presse, après le rapport de la Commission Européenne sur l’Etat de droit en Italie, est aussi cité : « Meloni attaque La Repubblica » (Repubblica), « L’édit chinois de Meloni sur la presse » (Domani).

ARTICLE, La Stampa, F. Olivo « Depuis la Chine, Meloni se dit « préoccupée par la frontière ». La Farnesina ouvre un canal avec la Syrie et l’Iran » : « Il faut l’aide de chacun, « également celle de la Chine ». Quand Israël attaque le sud de Beyrouth à la chasse des commandants du Hezbollah, Giorgia Meloni est à Shangaï. Aux premières heures du jour, Meloni exprimait ses craintes sur cette crise et sur le risque d’une escalade régionale. La stratégie de la Farnesina est articulée. D’une part, on cherche à empêcher l’ouverture d’un nouveau front en faisant pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu, d’autre part on cherche à parler avec tous les interlocuteurs de la région. La décision du ministère de rouvrir, à la différence des alliés occidentaux, l’ambassade italienne à Damas après une longue période peut être lue dans ce sens. Retrouver un rapport formel avec la Syrie est considéré comme important, non seulement pour l’influence du régime d’al-Assad sur le Hezbollah, mais aussi pour la quantité de réfugiés syriens au Liban. L’autre acteur fondamental est l’Iran. Là aussi, la Farnesina a envoyé un signal avec une lettre de félicitations pour l’élection du nouveau président Massoud Pezeshkian. Alors que la manœuvre, tentée depuis des mois par une sorte de triangulation entre Rome, Washington et Abu Dhabi pour repousser les milices libanaises au nord du fleuve Litani, loin de la frontière avec Israël, est au point mort. C’est cela que Guido Crosetto demande à l’ONU : « Elle doit faire appliquer la résolution 1701, qui invite à la cessation complète des hostilités et renforce le contingent Finul en lui confiant une action tampon au Sud-Liban ». Le ministre avait, dans les mois derniers, envoyé une lettre à l’ONU pour demander une protection renforcée pour les soldats italiens, laissant entendre au Palais de Verre qu’il était prêt à retirer le contingent. Une perspective qui aujourd’hui, n’est pourtant « pas à l’ordre du jour » selon des sources du Ministère de la Défense ».

ARTICLE, Il Messaggero, L. Vita « FINUL, les casques bleus sous les tirs. Une nouvelle brigade venue d’Italie » : « 500 soldats arrivent de la Brigade Sassari pour surveiller la frontière. Mais si l’ONU ne change pas les règles d’engagement, les militaires risquent de se trouver piégés dans le conflit. A la frontière qui n’existe pas, le long de la Ligne Bleue qui sépare Israël du Liban, les casques bleus engagés dans la FINUL réduisent leurs opérations à presque rien. L'opération d'évacuation est prête, mais notre Défense fait venir un nouveau contingent en attendant. Plus de 500 militaires qui remplacent ou s’unissent aux centaines de femmes et d’hommes des forces armées déployées le long du front le plus bouillant du Proche-Orient. La Défense a, depuis longtemps, préparé tous les plans d'évacuation. Guido Crosetto a expliqué que toutes les parties belligérantes ont assuré à la FINUL que les casques bleus ne seraient pas touchés, même en cas d'affrontement ouvert. Si l’objectif de la présence des casques bleus est de tenir les deux parties au large et d’empêcher les affrontements, il semble depuis quelques temps que les résultats ne soient plus satisfaisants. L’armée israélienne et le Hezbollah ont toujours soigneusement évité de frapper les forces internationales de maintien de la paix. Mais le rôle de la mission risque de devenir résiduel. La FINUL peut être une force d'interposition entre les parties belligérantes. Mais tant que la résolution 1701 n'est pas pleinement mise en œuvre, ce scénario est essentiellement exclu».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Meloni « absout » Ursula et attaque les quotidiens « porteurs d’intérêts » » : « La lettre de réponse de Giorgia Meloni à la Commission, avec laquelle elle espérait se défendre des critiques sur l’Etat de droit en Italie, sur la « RAI mélonisée » et sur les relations (difficiles) avec l’information, finit par la rattraper jusqu’au dernier jour de sa visite à Pékin. A l’hôtel Regent, Meloni a répondu pour la première fois aux journalistes qui l’ont suivie en Chine. Selon la présidente du Conseil, le travail de la Commission européenne "suscite des accents critiques de la part de certaines parties prenantes". Lesquels ? Les quotidiens ‘’Domani, Il Fatto Quotidiano, Repubblica...". Pour la présidente du Conseil, ce rapport n'apporte rien de nouveau par rapport aux années précédentes et s'il a fait tant de bruit, c'est parce qu'il a été "instrumentalisé" par ceux qui, en Italie, s'opposent à son gouvernement et dénoncent, mais Meloni ne l'a pas dit, les attaques contre les journalistes - que même le chef de l'Etat Sergio Mattarella a fortement stigmatisées. ‘’Je ne vois pas de répercussions négatives pour l'Italie, je ne pense pas que les relations avec la Commission se détériorent". Bref, il n’y a pas de "frictions", même si Bruxelles ne semble pas vouloir donner satisfaction : "Nous lirons, nous évaluerons...".  Sandro Ruotolo (PD) dénonce : "La présidente du Conseil ne peut pas faire de listes de proscription, sinon elle exposera physiquement les journalistes critiquant Meloni". Pour le Vert Angelo Bonelli, Meloni continue de nier la vérité, alors qu’ "elle a occupé la Rai". Giuseppe Conte l'incite à "essayer de remédier à la situation grave et critique de l'information libre en Italie". Les comités de rédaction des trois journaux attaqués par la présidente du Conseil défendent le rapport de l'UE sur la "situation critique" de l'information en Italie. Repubblica dénonce une attitude de "squadrisme médiatique" ; le syndicat Usigrai et le conseil de rédaction de l’agence Agi solidarisent avec Matteo Pucciarelli, le journaliste et syndicaliste de Repubblica qui s'est retrouvé dans le collimateur de la droite. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de L. Haxhitasim, ambassadrice du Kosovo en Italie : « Nous dans l’OTAN, un message aux Russes » : « J’estime particulièrement le président Mattarella : il fut un des premiers à venir au Kosovo libéré. J’espère que quelque chose va changer dans la reconnaissance du Kosovo par l’UE, cela montrerait qu’il y a enfin une politique étrangère européenne unifiée. Je comprends que reconnaitre un pays dans ces circonstances est difficile mais il faut être ouvert et comprendre les motivations d’un Etat qui de toute façon existe et est indépendant. La décision européenne de janvier, qui autorise les kosovars à circuler sans visa dans les pays de l’espace Schengen aidera. Nous sommes une démocratie sortie de la dernière guerre en Europe. Nous comprenons les Ukrainiens et c’est pour ça que nous tendons la main. Aujourd’hui, tous les Balkans ne désirent qu’une chose : entrer dans l’UE. Il est vrai qu’il existe une présence russe dans les Balkans, avec des formes hybrides de désinformation. Notre perspective est euro-atlantique avec l’adhésion à l’OTAN. Nous sommes la plus jeune démocratie avec la démographie la plus dynamique d’Europe. »

 (Traduction : ambassade de France à Rome)

Albert Puig, maire de Ribera d'Ondara, est exclu d'Aliança Catalana.

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Espagne. Catalogne. Aliança Catalana a exclu de ses rangs Albert Puig, qui est membre du parti et maire de Ribera d'Ondara et qui avait refusé de placer le drapeau LGBTQA+ sur la mairie de sa municipalité et avait affirmé que l’influence du lobby LGTBQA+ est néfaste en Catalogne. La présidente du parti Silvia Orriols a initié la procédure d’exclusion.

Lors d’un congrès tenu en juillet 2024, l'Aliança catalana a réaffirmé son objectif de défendre la communauté LGBTQA+, considérée comme la principale victime de l’islamisme.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/19/rip...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/17/le-...)

Les voix obtenues par la N-VA en Wallonie lui rapportent de l'argent.

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Belgique. Le parti nationaliste flamand N-VA, en présentant des listes aussi en Wallonie lors des élections législatives de juin 2024, obtient de l'argent public pour les voix reçues dans cette partie du pays, alors qu'il n'y a pas décroché de député.

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"Meloni : "la Chine est un partenaire"."

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Italie. Revue de presse.

La visite en Chine de la présidente du Conseil Giorgia Meloni est citée « Meloni-Xi, le dialogue sur l’IA et les voitures électriques est relancé » (Sole 24 Ore), « Meloni : « la Chine est un partenaire » » (Messaggero), « Italie-Chine, les nouveaux accords sur la route de la soie » (Giornale).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « La volonté de recoudre des rapports d’amitié et le long tête-à-tête. Les oppositions dénoncent une volte-face »:  « Meloni est sortie soulagée de Diaoyutai, la Maison d’Etat de Pékin, et convaincue que sa première mission officielle dans la capitale a été un succès - selon ce qu’elle aurait dit à ses proches. Le face à face avec Xi Jinping a duré une demi-heure de plus que le temps prévu par l’agenda officiel. C’est pour elle un signal positif. La façon dont Meloni s’était, en décembre dernier, retirée des accords de la Nouvelle Route de la Soie, avait mis les rapports Italie-Chine en hibernation. Quand Meloni insiste pour souligner la « stabilité » de son gouvernement, Xi s’attarde sur le rôle que l’Italie pourrait avoir dans des « relations saines » entre la Chine et l’Europe – soit une aide pour les droits de douane.  L’espoir, pour les voitures électriques, est que les agences chinoises ouvrent des entreprises en Italie. Sur le plan de la politique internationale, rencontrant dimanche le premier ministre Li Qiang, Meloni avait condamné avec dureté ‘’ l’agression russe’’, et avec Xi elle a abordé plus génériquement le thème des ‘’crises internationales’’ . Par ailleurs, le président chinois nie que son pays puisse fournir des armes à Moscou. La satisfaction du Palais Chigi concerne avant tout l’espoir de rééquilibrer la balance économique et commerciale. La Présidente et ses conseillers raisonnent ainsi : la Chine a 1,4 milliard d’habitants, la classe moyenne veut le luxe italien et puisqu’on parle de 20% de la population chinoise, donc plus de 200 millions de personnes, les entreprises italiennes (comme celles françaises) ont devant elles un champ sans limites. Et puisque le président Xi s’est dit prêt à « accueillir favorablement les entreprises italiennes qui investissent en Chine » et a promis l’importation de « plus de produits italiens de haute qualité », le Palais Chigi fait des prévisions (très) optimistes : ‘’Dans quelques années, notre pays ne sera plus en mesure de satisfaire la demande’’ ». 

COMMENTAIRE, Il Foglio, G. Pompili « Le jeu d’équilibrisme de Meloni avec la Chine » : « L’opération séduction a commencé : la ‘’route de la soie’’ devient surtout spirituelle (et électrique). Il y a cinq ans, Giuseppe Conte, l'homme qui avait fait entrer l'Italie dans le grand projet stratégique chinois de la « Route de la soie », s'était rendu à Pékin. Meloni, en revanche, est la présidente du Conseil qui a retiré l'Italie du mémorandum, considéré comme sensible et controversé, mais qui a toujours essayé de maintenir un certain équilibre avec les dirigeants chinois, et qui a en fait remplacé l'accord par un "partenariat stratégique" Rome-Pékin rassurant tout le monde. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/07/2024

Lionel Baland dans le reportage de TV Libertés sur le passage des frontières avec la Russie et le Belarus.

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Mon séjour en Russie est cité (avec mes photos) dans le JT de TV Libertés au sein du reportage de Nicolas de Lamberterie sur le passage des frontières entre, d’une part, le Belarus et la Russie et, d’autre part, les pays de l’Union européenne (de 10’20’’ à 23’44’’) :


Sahra Wagenknecht lie l’éventuelle participation de son parti à un exécutif au sein d’un État aux positions de ses éventuels partenaires par rapport à la guerre en Ukraine.

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Allemagne. La figure de proue du parti anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht lie l’éventuelle participation de son parti à un exécutif au sein d’un État de l’Est de l’Allemagne aux positions de ses éventuels partenaires par rapport à la guerre en Ukraine : « Nous ne participerons qu'à un gouvernement d’un des États allemands avec des partenaires qui adoptent également une position politique fédérale claire en faveur de la diplomatie et contre la préparation à la guerre », parce qu'il est clair « qu'une nouvelle course aux armements engloutit les milliards dont nous avons un besoin urgent pour les écoles, les hôpitaux, le logement et l'augmentation des retraites. »

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/07/29/la-...)

La Cour constitutionnelle annule la suppression de la possibilité de siéger au Parlement pour un parti qui a 3 mandats directs et pas 5 %.

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Allemagne. La Cour constitutionnelle a annulé la réforme de la législation électorale supprimant, lors des élections législatives, pour un parti qui n’a pas obtenu 5 % des voix, la possibilité de siéger à la Chambre des députés s’il obtient 3 mandats directs.

La CSU bavaroise, si elle n’atteint pas les 5 % au niveau fédéral à l’issue d’élections législatives, siégera donc toujours au sein de la Chambre des députés.