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03/12/2024

"Nomination de Tommaso Foti au ministère des affaires européennes en remplacement de Raffaele Fitto."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : Stellantis et la démission de Carlos Tavares « Stellantis, chute et tensions » (Corriere della Sera), « Stellantis, le changement c'est maintenant » (Repubblica), « Automobile, le nouveau plan de l'UE » (Stampa), « Meloni sur le terrain pour Stellantis » (Messaggero), « Stellantis tombe sur l'affaire Tavares » (Sole 24 ore) et la situation politique en France « France: le gouvernement de Barnier en danger. Le Pen et Melanchon : « Macron dehors » » (Domani), « France, le gouvernement suspendu à un fil. Double motion de censure » (Sole 24 ore), « France: crise ouverte. La censure est prête pour Barnier » (Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les tensions au Moyen-Orient et la nomination de Tommaso Foti au ministère des affaires européennes en remplacement de Raffaele Fitto.

La presse italienne consacre encore ses Unes et ses premières pages au groupe automobile Stellantis et au départ de son PDG Carlos TavaresCorriere della Sera, éditorial : « une crise dans la crise : le drame de Stellantis s’insère dans un contexte de crise de l’automobile européenne et avec des retombées complexes, sur le social, l’emploi, l’absence de richesse créée : des aspects qui contribueront à créer des nuages noirs qui planent sur l’horizon européen et national ». La Stampa, éditorial : « la crise de Stellantis n’est pas juste une crise franco-italienne mais une crise globale touchant l’Europe, les Etats-Unis et le Japon. Il faut que la BCE intervienne car cette crise requiert une grande injection d’argent comme pendant la pandémie. Mais c’est une solution qui a aussi des risques, notamment de provoquer l’inflation ». Sole 24 Ore : « six ans après la disparition de Marchionne, Elkann doit à nouveau faire face à une crise mais entretemps le groupe a changé. D’autres actionnaires sont arrivés, la famille Peugeot et l’Etat français. La situation est davantage complexe et Elkann a des marges de manœuvre plus réduites. Les familles Peugeot et Agnelli-Elkann devront nécessairement dialoguer et les décisions prises devront être concertées au préalable ». Les retombées en Italie font aussi l’objet d’analyses. Corriere della Sera : « le successeur de Tavares devra faire des choix cruciaux sur les politiques pour chaque modèle et freiner l’hémorragie des ventes. Tavares s’est mis à dos les fournisseurs jugés trop couteux, les syndicats et les responsables politiques italiens. La relance se base sur un nombre exigu de modèles. Les oppositions critiquent le gouvernement d’avoir été inaudible mais le PD aussi fait de l’autocritique Schlein ‘’nous savions très bien que le plan industriel de Stellantis était inexistant et pourtant nous n’avons rien fait, sur quoi voulons-nous proposer une alternative à ce gouvernement ?’’ ». Sole 24 Ore : « Meloni assure que le gouvernement défendra l’emploi et la filière de l’automobile, ‘’sans toutefois s’ingérer dans les décisions internes d’une multinationale’’ expliquant qu’elle parle régulièrement à John Elkann. Une rencontre au ministère des entreprises est prévue le 17 décembre entre les représentants de Stellantis, du gouvernement, des syndicats et de la filière. On perçoit une ouverture de la part du groupe Stellantis à présenter une sorte de « Plan industriel pour Italie ». Le Ministère des entreprises est optimiste, le départ de Tavares, figé sur ses positions concernant l’électrique, pourrait faciliter le dialogue ». Il Foglio : « après le départ de Tavares, Meloni cherche un dialogue direct avec John Elkann en tentant d’isoler les syndicats. L’impression est aussi que Elkann souhaite tendre la main à Meloni, après l’éviction de l’‘’hostile’’ Molinari de la direction de Repubblica, c’est le tour de Tavares. Serait-ce une tentative de la famille Elkann baisser le ton vis-à-vis du gouvernement ? ». La Stampa : appel le maire de Turin Stefano Lo Russo et le président de la région Piémont Alberto Cirio lancent un appel pour que Stellantis respecte ses engagements pris sur le territoire, concernant l’usine Mirafiori. Invité au 75 anniversaire de l’Api Torino, le ministre Tajani s’est exprimé : ‘’je crois que la politique ne doit pas intervenir sur les affaires internes d’une société mais j’espère que ce changement à la tête du groupe se traduira par de nouveaux investissements en Italie et la relance de la présence de l’industrie de l’automobile dans notre pays’’. »

La nomination de T. Foti (Frères d'Italie) au ministère des affaires européennes. Corriere della Sera : « La présidente du Conseil n’a pas voulu séparer les différents portefeuilles de Fitto (Frères d'Italie), la tâche de Foti étant très délicate, et cela aussi pour ne pas heurter les alliés et les équilibres dans la majorité. Foti est qualifié par Meloni de ‘’partisan passionné et cohérent, un homme politique de grande expérience et une des meilleures ressources dont dispose Fratelli d’Italia’’ ». Repubblica : « Foti est appelé à diriger un ministère-clé, celui du PNRR, et devra dialoguer avec son prédécesseur, devenu commissaire européen. Meloni mise sur un ancien militant qui a été nourri et a grandi dans le Movimento Sociale Italiano, un fidèle de la cheffe de FDI. Même histoire pour la personne qui le remplacera en tant que chef de groupe à la Chambre, Bignami, lui aussi faisant partie du ‘’cercle magique’’ mélonien et qui n’est pas un proche de Donzelli, de La Russa ou de Fazzolari ». « Foti est le visage gentil du FDI, n’est pas agressif comme Delmastro, mais a fait toutefois l’objet de gaffes, comme quand il a pris les distances de la Fête de la Libération ‘’ce n’est pas ma fête’’ ou quand il a cité dans son discours un extrait du manifeste du Futurisme, considéré comme le berceau du fascisme ». Il Messaggero : « Le PNRR a déjà provoqué des soucis à Foti. En effet, en décembre 2023, il avait présenté un projet de loi visant à limiter les pouvoirs de contrôle préventif de la Cour des comptes sur les actes illégaux présumés des administrations publiques concernant les projets contenus dans le PNR. L'intention était de faciliter les projets pour compléter le Plan, mais beaucoup l'ont interprété comme une mesure de rétorsion contre les juges. Un débat ouvert à ce jour. ». Il Foglio : « La présidente du Conseil dispose d’une liste de noms très courtes, montrant les limites de sa classe dirigeante ». Corriere della Sera : « « le tour de passe passe de Meloni afin d’éviter le remaniement, sans changer les équilibres au sein de la majorité avec une nomination éclair. Cela donne l’impression qu’il s’agit d’une véritable méthode du Palais Chigi, afin d’effectuer des micro-changements sans douleurs en regardant droit devant. Contrairement à l’Europe, où les gouvernements allemand et français vacillent, l’Italie peut revendiquer une stabilité inédite et des données encourageantes sur l’emploi ». Il Giornale : « contrairement à Fitto, originaire des Pouilles, Foti est né à Piacenza, dans le nord, et s’occupera aussi du portefeuille pour le Mezzogiorno. En tous cas, Meloni garde un ministère délicat dans les mains d’un de ses proches les plus fidèles ». Fatto Quotidiano : « Foti reçoit en héritage de Fitto les retards des projets du PNRR. A 18 mois de l’échéance prévue, la dépense totale s’arrête à 33% des fonds. Bref, d’ici un an et demi, le ministère de Foti devra dépenser quelques 130 milliards. Début 2025, plusieurs projets devront être revus. Sans doute sacrifier les infrastructures pour les canaliser vers les projets énergétiques. »  

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Daniela Santanchè, Tommaso Foti et Giorgia Meloni

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/12/2024

Roumanie : le candidat nationaliste Calin Georgescu est donné victorieux pour le second tour dimanche prochain.

Roumanie. La Cour constitutionnelle valide le premier tour des élections présidentielles. Le candidat nationaliste Calin Georgescu est donné victorieux pour le second tour dimanche prochain.
 

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La libérale Elena Lasconi face au nationaliste Calin Georgescu

Elon Musk veut-il donner 100 millions de dollars pour soutenir le parti Reform UK de Nigel Farge ?

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Royaume-Uni et USA. Elon Musk veut-il donner 100 millions de dollars pour soutenir le parti Reform UK de Nigel Farge ?

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Styrie : le FPÖ a choisi l'ÖVP comme partenaire de coalition.

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Autriche. Styrie. Le parti patriotique FPÖ, arrivé premier, a décidé de gouverner la Styrie avec les conservateurs de l’ÖVP, arrivés deuxièmes.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/24/raz...)

"Les tensions au sein de la majorité sur la loi de finances."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin se concentrent sur la situation en Syrie « Syrie, raids russes sur les rebelles » (Corriere della Sera), « Syrie, les raids russes n'arrêtent pas le jihad » (Stampa), « Syrie, l'UE craint une nouvelle vague de réfugiés » (Messaggero) et sur la démission du patron de Stellantis « Tavares démissionne » (Repubblica), « Révolution Stellantis, Tavares dehors » (Stampa), « Crise Stellantis, Tavares lâche prise » (Messaggero).

Sur X le hashtag #Hunter, au sujet de Joe Biden qui a gracié son fils Hunter Biden qui risquait une condamnation pour détention illégale d’arme et pour fraude fiscale, fait tendance.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la démission de Carlos Tavares de la tête du groupe Stellantis

Les tensions au sein de la majorité sur la loi de financesDomani : « Le gouvernement Meloni a un problème vertical et un problème horizontal. Le premier se manifeste dans la relation tortueuse avec la présidence de la République [...], surtout en ce qui concerne la politique étrangère et les réformes institutionnelles ». « Le problème vertical de Meloni s’entrelace avec le problème horizontal, c’est-à-dire celui de la coalition de centre-droit ». « La dynamique semble être celle d’un éloignement progressif des trois partis, déclenché par divers facteurs : les difficultés électorales de la Ligue et le glissement à droite de Salvini en vue des européennes ; la croissance de Forza Italia grâce à l’adoption d’une position modérée et pro-européenne dans toutes les compétitions électorales de cette année ; les rivalités pour le contrôle des territoires au sein de la coalition, notamment concernant les candidatures aux postes de gouverneurs régionaux [...]. Ainsi, Meloni se retrouve à gérer une alliance dont le pivot est certes Fratelli d’Italia, mais qui apparaît de plus en plus idéologiquement étendue, allant du centrisme libéral de Tajani à la droite souverainiste et eurosceptique de Salvini ». « Sur le plan de la gestion de la coalition, la situation risque de se compliquer ». « Menacer des élections, comme Meloni l’a laissé entendre [...], risque de désunir le front de centre-droit, qui est le seul véritable atout le distinguant du centre-gauche divisé ». Giornale : Lors de l’assemblée nationale de Noi Moderati, les « leaders de Fratelli d’Italia, de la Ligue et de Forza Italia [...] réaffirment l’unité de l’exécutif tout en minimisant les divergences ». « Avec une mission principale : élargir les frontières du centre-droit ». G. Meloni : « Notre coalition est effectivement composée de forces politiques différentes, chacune ayant son identité et son histoire, qui sont une valeur ajoutée. Ce qui nous rend forts et unis, c’est la volonté et l’envie d’être ensemble”. “Noi Moderati est une pièce essentielle de la majorité de centre-droit ». M. Salvini : « Le gouvernement durera jusqu’en 2027, malgré le vote contraire sur certains amendements ». A. Tajani : « Vous êtes obsédés par les divisions. Une idée n’est pas une division. Une idée est une idée. Avoir des opinions différentes est normal et juste, et ensuite on en fait la synthèse »Repubblica : « Tajani envoie aussi d’autres messages rassurants pour l’après-Fitto : « Nous n'avons jamais exigé de postes » ».

L’après-Fitto. Il Messaggero : « Le nom considéré comme le plus probable est celui du chef du groupe de Fratelli d'Italia à la Chambre des députés, Tommaso Foti”. Meloni l’a “reçu à Palazzo Chigi mercredi dernier” et elle “l'aurait déjà voulu au sein du gouvernement en 2022”. "À l'époque, son ascension avait été freinée par une enquête pour corruption et trafic d'influences illicites, mais celle-ci a depuis été classée”. "Si l'indication n'est pas encore nette, c'est précisément en raison du rôle crucial que Foti occupe aujourd'hui dans le parti. "Le seul obstacle réside dans la délicatesse des engrenages internes au parti melonien. […] Non seulement, une guerre de succession au sein des 118 députés serait inévitable, mais il n'est également pas certain que les barons du parti acceptent de bon gré un changement à la tête sans chercher à accroître leur influence”. “Si le successeur "le plus évident" serait le vice-chef de groupe Manlio Messina, au siège du parti on considère comme très probable que des personnalités comme Francesco Filini […] ou l'ex-sous-secrétaire à l'Université Augusta Montaruli (très proche de Donzelli) se lancent dans la compétition". "Hier, une dernière alternative à l'hypothèse Foti est restée ouverte, à savoir la sous-secrétaire au ministère de l'Intérieur, Wanda Ferro ».

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Tommaso Foti

La situation en Syrie : Messaggero: « Des milliers de civils sont en fuite, le risque d’une nouvelle vague migratoire qui se déverserait en Italie est concret. »

Quotidiano Nazionale, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères : « Je suis très inquiet de ce qui se passe en Syrie, nous risquons une nouvelle vague des réfugiés et une nouvelle catastrophe humanitaire, comme ce fut le cas lors de la première guerre civile syrienne. Nous devons tous agir et nous dépêcher pour éviter le pire. Je suis de près ce qui se passe dans ce pays et j'appelle toutes les parties au conflit en Syrie à protéger la population civile. Nous continuons à assurer, avec notre ambassade, toute l'assistance possible aux Italiens en Syrie. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas nous permettre une autre urgence migratoire. Je serai au Caire pour participer à la conférence humanitaire visant à renforcer la réponse à Gaza. Cette réunion sera également le premier moment où la communauté internationale discutera du nouveau front de la crise en Syrie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/12/2024

Législative partielle dans la première circonscription des Ardennes : le candidat du Rassemblement national arrive premier.

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France. Lors de l'élection législative partielle dans la première circonscription des Ardennes, le candidat du Rassemblement national arrive premier.

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Sahra Wagenknecht conduira la liste du BSW en Rhénanie du Nord-Westphalie lors des législatives.

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Allemagne. La figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht conduira la liste de son parti en Rhénanie du Nord-Westphalie, l'État d'Allemagne le plus peuplé, lors des élections législatives de 2025.

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30/11/2024

Le député Lars Wistedt est mort.

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Suède. Le député des Démocrates suédois Lars Wistedt est décédé, en début de semaine, lors d'un voyage avec la délégation de l'OTAN au Canada.

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Lars Wistedt

Le dirigeant de l’Office de protection de la Constitution qui persécute l'AfD sera candidat de la CDU.

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Allemagne. Le dirigeant de l’Office de protection de la Constitution qui persécute le parti patriotique AfD Thomas Haldenwang sera le candidat direct, à Wuppertal, du parti démocrate-chrétien CDU pour les élections législatives de 2025.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/12/le-...)

Royaume-Uni : le Premier ministre dévoile des mesures chocs pour lutter contre l'immigration.

Royaume-Uni. Le Premier ministre de gauche Keir Starmer dévoile des mesures chocs pour lutter contre l'immigration :

https://www.lejdd.fr/international/royaume-uni-le-premier...

Dans son projet de programme pour les élections législatives de 2025, le parti patriotique AfD propose pour l'Allemagne : la sortie de l'UE, de l'euro et de l'accord de Paris sur le climat.

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Allemagne. Dans son projet de programme pour les élections législatives de 2025, le parti patriotique AfD propose pour l'Allemagne : la sortie de l'UE, de l'euro et de l'accord de Paris sur le climat.

L'AfD est donnée à 18 % et le BSW à 8 % pour les élections législatives de 2025.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné à 18 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 8 % pour les élections législatives de 2025.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

29/11/2024

L'ancien ministre conservateur Andrea Jenkins rejoint Reform UK, le parti de Nigel Farage.

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Royaume-Uni. L'ancien ministre conservateur Andrea Jenkins rejoint Reform UK, le parti de Nigel Farage.

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Andrea Jenkins

Roeland Raes est décédé.

Belgique. Flandre. L’ancien vice-président du parti nationaliste flamand Vlaams Blok Roeland Raes est décédé.

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Roeland Raes

Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 33 %.

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Autriche. Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 33 %.

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FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

SPÖ : sociaus-démocrates

NEOS : libéraux

Grüne : écologistes

KPÖ : communistes

Andere : autres

"Étincelles entre la Ligue et Forza italia."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes aujourd'hui portent sur la loi de finances « Étincelles entre la Ligue et Forza italia » (Corriere della Sera), « Ligue et FI, la bataille continue » (Repubblica), « Loi de finances et UE : Meloni chez le président » (Messaggero), et la guerre en Ukraine « Vladimir Trump » (Stampa), « Bombes en Ukraine sur les centrales énergétiques, un million dans le noir » (Corriere della Sera).

Le déjeuner au Quirinal entre G. Meloni et le Président S. MattarellaSole 24 Ore : « Les adjectifs utilisés pour décrire le déjeuner entre Mattarella et Meloni sont « cordial, détendu », bien que la nouvelle ne provienne pas de sources présidentielles. Elle semble plutôt provenir de la majorité et certains parlent de sources proches du Palais Chigi, étant donné que les journaux d'hier ont rapporté l'agacement de la dirigeante de FdI pour les indications et limites indiquées par le Quirinal sur certaines décisions du gouvernement. Il y a eu plusieurs épisodes, comme la « stupeur » du Chef de l’Etat à la nouvelle de la rencontre entre le vice-président du CSM et Meloni, suivi d’un communiqué évoquant les relations entre le gouvernement et les magistrats sans l’avoir consulté, alors qu’il préside le Conseil Supérieur de la Magistrature. Ou encore ses propos devant des étudiants où il expliquait que parfois il devait signer des lois qu’il ne partageait pas. Tout nait d’une équivoque : penser que la collaboration institutionnelle du Quirinal (comme le soutien à la candidature de Fitto (Frères d’Itamie) à la Commission) coïncide avec la collaboration politique. Il n’est pas possible de demander au Chef de l’Etat de fermer les yeux face à des lois qui ne tiennent pas debout ». Corriere della Sera : « La persuasion morale du Quirinal à baisser le ton, après le « mercredi noir » qui a failli faire vaciller le gouvernement, semble avoir fonctionné. Hier Salvini au micro de la télévision prêchait « peace and love », tandis que Tajani sur les pages de Libero faisait l’éloge du ministre des infrastructures. La rencontre au Quirinal s’est bien passée, fait-on savoir, et les sujets évoqués étaient la politique étrangère, allant des guerres à la victoire de Trump, la loi de finances, l’intention de Meloni de garder le portefeuille de Fitto et l’élection des juges manquants de la Cour Constitutionnelle. »

Le décret sur les flux migratoiresMessaggero : « L’amendement d’un député de la Ligue sur le décret-flux a été approuvé : pour les migrants réguliers et les personnes bénéficiant du statut de réfugié, le regroupement familial ne pourra advenir qu’après deux années passées sur le territoire, contre un an auparavant (à l’exception des enfants mineurs pour lesquels l’ancienne règle est maintenue)’’. ‘’Des contrôles réguliers seront par ailleurs effectués dans les appartements où les personnes concernées déclarent vivre afin de vérifier le nombre de personnes qui y vivent’’. ‘’Les deux amendements ont été approuvés malgré la ferme opposition du Parti démocrate et quelques perplexités au sein même de la majorité’’. ‘’Un débat interne pourrait donc avoir lieu et aboutir à d’éventuelles corrections futures de la norme’’. ‘’Le député de la Ligue Igor Iezzi se félicite que le tabou du regroupement familial ait en tous cas été brisé et dénonce une sorte de ‘chaîne’ que la norme permet actuellement : ‘pour un migrant qui rentre [dans le pays], il en arrive cinquante’, ‘nous avons simplement allongé les délais, le fait est qu’en Italie il y en a trop [de migrants]’’. ‘’Les personnes pouvant présenter la demande de regroupement familial sont toutefois des immigrés en situation régulière.’’ »

La réunion des ministres européens des entreprisesSole 24 Ore : « Les États membres et le Parlement européen sont de plus en plus conscients de la nécessité de s'attaquer ensemble à la grave situation industrielle, mais des divergences subsistent quant aux mesures à prendre. La réunion a été l'occasion pour le gouvernement italien de présenter officiellement le document de négociation diffusé en début de semaine. ‘’Nous sommes particulièrement satisfaits de la grande convergence des positions exprimées par les pays sur notre document de négociation consacré à l'automobile, que nous avons présenté avec la République tchèque’’ et à six autres pays, a déclaré le ministre Urso. Selon des sources italiennes, sept autres pays ont donné leur soutien (Estonie, Chypre, Croatie, Grèce, Slovénie, Belgique et Lettonie) tandis que Paris serait disponible à un dialogue. Berlin demeure sur une position défilée. ». Messaggero : « L'objectif du document italien est de créer ‘’les conditions pour arriver à cette période de manière compétitive’’, avançant ainsi au début de l'année prochaine - sans attendre 2026, comme prévu - la révision du règlement qui met fin au moteur à combustion ».

La presse italienne consacre plusieurs articles à la menace de Vladimir Poutine de cibler les sites gouvernementaux ukrainiens et aux réactions des européensCorriere : « Nouveaux raids russes, plus de 200 missiles et drones frappent l'Ukraine. Les centrales nucléaires sont visées, un million de personnes se retrouvent sans électricité ». 

La motion non contraignante du Parlement Européen sur les armes de longue portée à l’Ukraine est aussi abordée. Corriere : « L’UE réagit. Le Parlement européen à Strasbourg approuve à une nette majorité une résolution non législative de soutien militaire à l’Ukraine, incluant l’envoi d’avions et de missiles longue portée. Mais là encore, les eurodéputés italiens se sont divisés ». Fatto Quotidiano : « FI, FdI et PD […] ne se sentent pas de voter contre, mais peinent tout autant à dire oui, notamment sur deux points : le jugement sur l’autorisation donnée par Biden à l’usage des armes américaines au-delà de la frontière ukrainienne et la suppression des restrictions concernant l’usage des armes occidentales au-delà de cette même frontière. Sur ces deux sujets, les partis de Giorgia Meloni, Antonio Tajani et Elly Schlein disent non. Et ce, en se distinguant de leurs familles politiques pour les deux premiers ».  Repubblica : « L'affaire a éclaté sur le point 13 de la résolution avec huit votes qui montrent à quel point l'Italie est divisée sur la question. La majorité a donc suivi trois lignes différentes : la Ligue de Salvini, qui a toujours été attentive aux relations avec le Kremlin, a voté contre. Fratelli d'Italia, le parti de la Première ministre, s'est abstenu. Forza Italia, en revanche, a voté en faveur. Au centre-gauche, si le M5S a confirmé son "non", le PD et l'Avs se sont prononcés dans le même sens, en ordre dispersé. ».

Corriere della Sera, Antonio Costa (socialiste portugais), président du Conseil Européen : « Ma mission est l’unité entre les 27 pays membres. Meloni est la première personnalité politique que j’ai rencontrée. On a bien parlé, je suis sûr que nous travaillerons bien ensemble. Au Parlement européen G. Meloni et V. Orban appartiennent à la même famille politique mais mon expérience personnelle me fait dire qu’il y a eu de grands moments de divergences pendant certaines votations. La migration est la priorité de l’Union, d’ici la fin de l’année chaque pays membre devra présenter son plan national d’actuation du Pacte pour la migration et l’asile. A ce stade seuls 5 pays l’ont fait. La Commission se doit de présenter en urgence une nouvelle proposition pour les rapatriements. »

La Stampa, Manfred Weber, président du PPE : « le PPE est le nouveau point d’équilibre des politiques européennes et nous gardons le principe des lignes rouges : aucun des Patriotes n’a de rôles institutionnels, les extrémistes sont isolés et sans aucune influence. Je reconnais à Nicola Procaccini (FDI) d’avoir assuré le soutien d’ECR aux commissaires, la partie démocratique et européenne des Conservateurs représente un partenaire possible pour plusieurs projets. Salvini ? sa rhétorique anti-européenne a révélé son échec. Tajani a montré en revanche que faire partie d’une grande famille européenne est dans l’intérêt de l’Italie, nous l’avons vu avec l’élection de Fitto. C’est aussi grâce au PPE si sa candidature a été confirmée. Il y a une forte fragmentation politique et nous avons besoin de partis européens forts et unis pour assurer le fonctionnement de la Commission »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/11/2024

Michael Stürzenberger est condamné à Hambourg à 3.600 euros d’amende pour ses critiques de l’islam.

Allemagne. Le militant anti-islam Michael Stürzenberger est condamné à Hambourg à 3.600 euros d’amende pour ses critiques de l’islam lors d’un rassemblement dans cette ville en octobre 2020. L'affaire était rejugée pour la troisième fois.

[Michael Stürzenberger avait été victime le 3 mai 2024 d’une attaque islamiste.]

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/03/l-a...)

Le gouvernement suédois désire mettre en place des mesures visant à trouver plus facilement les étrangers en séjour illégal.

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Suède. Le gouvernement de centre droit soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois désire mettre en place des mesures visant à trouver plus facilement les étrangers en séjour illégal.

Reform UK a 100.000 membres.

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Royaume-Uni. Reform UK a 100.000 membres.

Sahra Wagenknecht estime que l’Allemagne doit réglementer de manière restrictive l’utilisation des réseaux sociaux pour les enfants et les adolescents.

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Allemagne. La coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que l’Allemagne doit réglementer de manière restrictive l’utilisation des réseaux sociaux pour les enfants et les adolescents.

Roumanie : recomptage des votes.

Roumanie. La Cour constitutionnelle a demandé à l'autorité électorale suprême du pays de recompter et de vérifier à nouveau tous les bulletins de vote du premier tour de l'élection présidentielle.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/25/rou...)

Pour des constitutionnalistes, l'AfD peut être interdite.

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Allemagne. Un groupe de professeurs de droit allemands constitutionnalistes est parvenu à la conclusion que, selon eux, les documents de l'Office pour la protection de la Constitution ne sont plus nécessaires car il existe suffisamment de preuves de l’inconstitutionnalité du parti.

"La majorité est au bord du précipice et Giorgia Meloni est en colère."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin se concentrent sur la loi de finances « Rai, déchirure entre alliés » (Corriere della Sera), « Une majorité brisée » (Repubblica), « Le gouvernement dérape, la colère de Meloni » (Stampa) et la nouvelle commission européenne « Ursula, démarrage en côte » (Messaggero, Avvenire), « Europe, coup d'envoi du gouvernement, démarrage au centre droit » (il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les tensions dans les banlieues de Milan à la suite de la mort d’un jeune extracommunautaire lors d’une course-poursuite avec la police.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages aux tensions au sein de la coalition gouvernementale. Corriere della Sera : «‘Ceux qui divisent [le gouvernement] en payeront les conséquences’ s’énerve la Présidente du Conseil, déçue’’. ‘’Elle est en froid avec ses deux vice-présidents du Conseil’’. ‘’La majorité est au bord du précipice et Giorgia Meloni est en colère’’. ‘’En deux ans, la majorité n’a jamais été aussi proche de la crise’’. ’’Une situation qui ‘ne profite à personne’ souligne G. Meloni, ni à elle ni à ses deux adjoints qu’elle tient autant l’un que l’autre pour responsables de cette situation pour le moins périlleuse pour le gouvernement, compte tenu notamment du ‘bras de fer avec le Quirinal qui ne nous laisse rien passer’ ’’. ‘’Elle s’est entretenue séparément avec le leader de la Ligue et de Forza Italia’’. ‘’Les deux alliés se déchirent notamment sur la redevance audiovisuelle pour la RAI que Matteo Salvini souhaite réduire malgré les résistances d’Antonio Tajani (Forza Italia) et Forza Italia a même voté avec les oppositions contre cette mesure qui n’est pas passée’’. ‘’G. Meloni a promis à A. Tajani que ‘sur la redevance, un accord politique serait trouvé’ mais dans l’hémicycle tout peut arriver et la confrontation se poursuit’’. ‘’La majorité se divise à nouveau sur le décret fiscal, la Ligue se venge en s’abstenant’’. ‘’Mais A. Tajani en veut également à la Présidente du Conseil à qui il demande de reconnaitre le poids politique ‘de la seconde force au sein du gouvernement’ suite aux élections régionales‘’. ‘’Or si Tajani invoque un remaniement, craignant que Meloni confie les affaires européennes à Elisabetta Belloni et que Matteo Salvini, qui bénéficie de la proximité de Giorgetti, soit favorisé, les proches de Meloni craignent quant à eux (et beaucoup d’autres) l'ombre des fils de Berlusconi. Ils agitent souvent le spectre d’une entrée en politique de Pier Silvio. D’après eux, 's'il décidait de prendre la direction de Forza Italia, il opérera un virage à gauche...'. On dit que c'est une véritable obsession pour la Présidence du Conseil.’’ Corriere della Sera : « Le gouvernement se trouve contraint de subir ses propres disputes internes’’. ‘’Le gouvernement n'entrera pas en crise simplement parce que Forza Italia a voté avec les oppositions sur la redevance audiovisuelle’’. ‘’Mais la petite fissure qui s'est ouverte laisse entrevoir des tensions latentes depuis longtemps. Elle alimente également la thèse de ceux qui décrivent les relations entre Meloni et la famille Berlusconi comme étant loin d'être idylliques’’. ‘’Il est toutefois possible que la décision de la Présidente du Conseil de se rallier à la proposition de la Ligue ait été prise sous la contrainte : une concession à Matteo Salvini afin de ne pas ouvrir un nouveau front avec la Ligue. Il s'agit cependant d'un pari risqué bien que nécessaire. La coalition de droite semble vouée à une cohabitation conflictuelle pérenne. Idem en Europe, les Patriotes opposent à von der Leyen un ‘non’ particulièrement lourd, et l'ennemi des Patriotes est le PPE et l'autre droite, puisqu’ils s’opposent sur le choix entre l'OTAN et Poutine, et entre deux Europe aux antipodes. »

La Stampa : ’’De la famille Berlusconi au ius scholae, Giorgia Meloni en veut à Antonio Tajani’’. ‘’Aux collègues qu'Antonio Tajani rencontre dans l'hémicycle après son tête-à-tête avec Meloni aux Med Dialogues, le ministre des affaires étrangères avoue : ‘Giorgia est vraiment en colère, on ne l'avait jamais vue comme ça’ ‘’. ‘’Giorgia Meloni déclare explicitement, peut-être pour la première fois depuis qu’elle est à la tête du gouvernement, ‘je répondrai désormais coup pour coup’ à propos des prises de distances des membres de la coalition’’. ‘’De façon générale, elle se montre de plus en plus agacée vis-à-vis de Forza Italia et les proches de Meloni soupçonnent que Forza Italia se déporte de plus en plus vers la gauche’’. ‘’ Mais le secrétaire de Forza Italia en a lui aussi assez. Les relations avec Salvini ne sont pas bonnes et les deux adjoints ne se consultent que très rarement. La question de la redevance a pris une dimension purement symbolique. C'est un instrument de bataille politique. Il est vrai, admet-on au sein de FI, que l'opposition de Forza Italia est directement liée à celle des Berlusconi’’. ‘’’Il doit y avoir une reconnaissance politique’ insiste par ailleurs Tajani depuis plusieurs jours avec ses proches’’. ‘’Jamais, en deux ans de gouvernement, on en était arrivé là.’’

La presse italienne consacre plusieurs articles au vote du Parlement Européen donnant son feu vert à la nouvelle Commission européenne. Corriere : « Ursula von der Leyen a obtenu le feu vert définitif de l'Assemblée et, à partir de lundi, elle pourra entamer son deuxième mandat à la tête de la nouvelle Commission. Mais avec 370 voix en faveur, 282 contre et 36 abstentions », c’est (Stampa) « le niveau le plus bas en comparaison avec les précédentes Commissions européennes », et « pour la première fois, le nombre de votes favorables diminue par rapport au vote du président ». Corriere : « C'est aussi le signe que dans les cinq prochaines années, la majorité [...] ne sera jamais certaine et acquise ». « Les deux coalitions qui, encore il y a deux semaines, s'affrontaient en Émilie et en Ombrie, se sont métamorphosées à Strasbourg. Avec Fratelli d’Italia, Forza Italia et le Parti démocrate d’un côté, votant pour von der Leyen, et la Ligue, les Cinq Étoiles, les Verts et la gauche, de l’autre, tous ensemble avec les ennemis de l’Europe ». Fatto Quotidiano : « Il faut noter, avant tout, la convergence entre Fratelli d’Italia et le Parti démocrate ». Corriere : « Il y a objectivement deux vainqueurs dans cette bataille ». « Le premier est assurément Manfred Weber, leader du PPE, qui a en effet reconfirmé [...] au sein de ses propres rangs l’alliance traditionnelle entre ses conservateurs, les socialistes et les libéraux, alliance qui a toujours formé la majorité au Parlement européen. Mais il a également légitimé une partie de la droite, plus précisément celle conservatrice portée par Fratelli d’Italia, dont les votes ont pleinement contribué au soutien à von der Leyen. [...] Weber a habilement désigné Le Pen, Orbán et l'AfD comme les ennemis de l’Europe, marquant la ligne rouge des pro-européens. Mais, sur de nombreux thèmes [...] les Conservateurs et Réformistes [...] exercent une influence même sur d’autres forces de la droite plus extrême, si bien que, dès à présent, Weber peut compter sur cette majorité à géométrie variable dont il rêvait ». Corriere : « L’autre grande gagnante est Giorgia Meloni ». « La Première ministre italienne obtient la vice-présidence exécutive pour Raffaele Fitto, [...] et, avec le soutien de ses députés à von der Leyen, elle entre de facto dans le cercle restreint de l’Union européenne, où la véritable ligne de partage, selon les mots de la présidente de la Commission, est le soutien à l’Ukraine et le rejet de Poutine ». Corriere : « Mais comme dit l’adage, fais attention à ce que tu souhaites, car tu pourrais l’obtenir. Faire partie d’une majorité pro-européenne implique aussi d’assumer des responsabilités » sur « les relations avec la nouvelle administration américaine, le rôle de l’Europe en cas de retrait du soutien américain à Kiev, la défense européenne, la transition écologique. [...] Comment G. Meloni gèrera-t-elle les propos outranciers anti-européens et pro-russes de Matteo Salvini ? » Stampa : « Valérie Hayer [...] a admis que « deux majorités sont possibles dans ce Parlement » : d’un côté, il y a « la majorité Venezuela (du nom de la résolution votée par le PPE et les droites, ndlr), et celle-ci fera beaucoup de mal aux démocrates qui la font exister, car elle est contre l’Europe et contre nature ». Et puis il y a « la seule majorité qui compte, celle qui a fait le Plan de relance et le Pacte vert, celle qui avait construit Schengen, et c’est la majorité centriste, celle des forces pro-européennes » »

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Raffaele Fitto

Loi de finances et motion de censure. Corriere, « la hausse du Spread en France depuis huit jours consécutifs, avec des titres sur dix ans qui ont les mêmes valeurs que ceux grecs, marque le niveau le plus élevé de dette souveraine depuis 2012. Selon les analystes du groupe Unicredit, la situation demeure fluide mais il n’est pas exclu que la situation se détériore. Par exemple, le RN de Le Pen pourrait voter la censure, faisant tomber le gouvernement Barnier. Dans ce cas-là, le double moteur européen serait alors bloqué pendant le moment le plus difficile, alors que Trump avec ses politiques protectionnistes se prépare à diriger les Etats-Unis ». Il Foglio : « le chemin du budget en pente ascendante, le déficit en hausse, le spread qui inquiète : pour Barnier on risque une « tempête parfaite » avec un effet domino. En effet, la crise française représente une menace également pour l’Italie, qui serait alors parmi les pays les plus exposés en cas de « tempête financière » que Barnier veut tenter d’éviter face au spectre de la censure »

La Stampa, Nicola Procaccini, député européen de Fratelli d’Italia : « Pour nous, c’est un moment historique. C’est un bouleversement des équilibres politiques de l’Union. Pour la première fois, l'un de nos représentants, Raffaele Fitto, occupe un poste de premier plan en tant que vice-président exécutif de la Commission. C'est un bouleversement dans l'équilibre politique de l'Union. Fitto est notre garantie. S'il est évident qu'il travaillera en toute indépendance, il est également normal que, comme tous les autres commissaires européens, il soit guidé par les valeurs auxquelles il croit et que nous partageons. Les majorités en Europe sont fluides et [...] le centre de gravité s’est déplacé vers la droite, y compris au sein de la Commission, et cela facilitera une convergence entre les Conservateurs, les Libéraux et les Patriotes auxquels appartient la Ligue ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/11/2024

Nuremberg : l'AfD privée de groupe.

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Allemagne. Bavière. Nuremberg. Le Conseil municipal a décidé d'augmenter la taille minimale des groupes parlementaires de trois à quatre membres. En conséquence, les patriotes de l’AfD et le parti post-communiste Die Linke n’ont plus de groupe.

Björn Höcke ne se présentera pas aux élections législatives.

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Allemagne. La figure de proue de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke poursuit ses activités politiques au Parlement de Thuringe, se concentre sur celles-ci et ne se présentera pas aux élections législatives de 2025.

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Björn Höcke