23/05/2024
50 % sont satisfaits et 39 % ne sont pas satisfaits du futur gouvernement néerlandais.
Pays-Bas. Un sondage Ipsos montre que 35 % ont confiance dans le futur gouvernement et 58 % n’ont pas confiance. 50 % sont satisfaits et 39 % ne sont pas satisfaits de ce futur gouvernement.
21:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Richard van Zwol dispose de cinq semaines pour former le nouveau gouvernement néerlandais.
Pays-Bas. Le formateur démocrate-chrétien (CDA) Richard van Zwol dispose de cinq semaines pour former le nouveau gouvernement néerlandais qui doit regrouper le PVV anti-islamisation, les libéraux de droite du VVD, le Nouveau contrat social NSC et le parti des agriculteurs BBB.
21:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nigel Farage ne sera pas candidat lors des élections législatives.
Royaume-Uni. Nigel Farage se concentrera sur la campagne pour les élections présidentielles aux États-Unis et soutiendra le parti Reform UK lors des élections législatives au Royaume-Uni, mais ne sera pas candidat.
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Junge alternative de Thuringe classée "extrémiste de droite avérée".
Allemagne. Thuringe. L’organisation de jeunesse de l’AfD, la Junge alternative, de Thuringe est désormais classée par l'Office de Thuringe pour la protection de la Constitution en tant qu’ « extrémiste de droite avérée ».
19:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un député de l'AfD au Parlement de Saxe a été frappé.
Allemagne. Saxe. Le député de l’AfD au Parlement de Saxe Mario Kumpf a été frappé à Ebersbach-Neugersdorf. L’agresseur a été arrêté et inculpé pour coups et blessures.
18:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le groupe Identité et démocratie (ID) au Parlement européen a exclu les députés de l'AfD.
UE. Le groupe Identité et démocratie (ID) au Parlement européen a exclu les députés de l'AfD.
17:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Sur l’AfD, Salvini et Le Pen passent à la vitesse supérieure. Mais pour Tajani "Elle (M. Le Pen) est aussi un problème.""
Italie. Revue de presse.
L’annonce de la suspension du décret rétablissant le contrôle fiscal nommé « redditometro », après les tensions au sein des partis de majorité, fait les gros titres de la presse : « Redditometro, Meloni demande sa suspension » (Corriere della Sera, Messaggero, Giornale), « Meloni rencontre le vice-ministre Leo (Frères d’Italie) et décide de suspendre la mesure » (Sole 24 Ore). La reconnaissance de l’Etat palestinien par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège est aussi largement citée : « Trois pays disent oui à la Palestine » (Avvenire), « Reconnaissance de la Palestine, l’Europe se divise » (Corriere, Messaggero). Enfin, Repubblica titre en une sur les recommandations du FMI à l’Italie sur la nécessité d’accélérer la réduction de son déficit « FMI, alerte sur les comptes publics italiens ».
SONDAGES, Corriere della Sera, de N. Pagnoncelli, « Fratelli d’Italia recule à 26,5%, le Parti démocrate progresse à 22,5%, Forza Italia et la Ligue sont en hausse alors que le Mouvement 5 Etoiles recule » : « Il s’agit du dernier sondage avant les élections européennes avant deux semaines de réserve durant lesquelles la publication d’estimations est interdite. On sait par ailleurs que plus d’un quart des électeurs choisissent le parti pour lequel voter au cours de la dernière semaine avant le scrutin. A ce stade, Fratelli d’Italia obtient 26,5% des intentions de vote, reculant de 2 points par rapport à avril. La popularité de la Présidente du Conseil a reculé également, perdant trois points le mois dernier et 5 points par rapport à son pic de popularité dans les sondages en lien avec les élections européennes. La tendance est la même pour le gouvernement. Elle peut s’expliquer par la situation difficile des finances publiques, les différends de plus en plus évidents au sein de la coalition, ou encore les positions récemment exposées par Giorgia Meloni au rassemblement de Vox et qui ont terni l’image européenne qu’elle s’était construite. Si ce résultat se confirmait pour Fratelli d’Italia, la performance ne serait pas particulièrement enthousiasmante. Concernant les autres partis de la coalition, Forza Italia, avec Noi Moderati, progresse de 0,6% et se situe à 9,2%. La capacité de Tajani (Forza Italia) à prendre ses distances avec la Ligue et à maintenir un cap modéré et européen continue de payer. Toutefois, si Forza Italia reste bien devant la Ligue, l’écart se réduit, la Ligue ayant progressé de plus d’un point en un mois, avec 8,6% d’intentions de vote. Le Parti démocrate se situe actuellement à 22,5% d’intentions de vote, estimation la plus élevée depuis l’arrivée de la secrétaire Elly Schlein. La réserve des électeurs quant à certains candidats opposés à l’envoi d’armes en Ukraine semble s’être dissipée et dans l’ensemble le parti s’est montré plus uni ces dernières semaines. Le Mouvement 5 Etoiles recule encore un peu (-0,5 points) se situant désormais à 15,4%. Si Giuseppe Conte est très présent dans cette campagne, il n’est lui-même pas candidat et occulte un peu les ‘’véritables’’ candidats. L’électorat des 5 Etoiles n’est du reste pas très “européen’’ (concentré au sud de la Péninsule, où la participation aux élections européennes est plus faible). Les partis Alliance des Verts et de la Gauche (4,6%), et Etats-Unis d’Europe (4,1%) sembleraient passer le seuil des 4% pour l’obtention de sièges. Ce ne sera à priori pas le cas du parti de Carlo Calenda, Azione (3,6%). Si ce scénario est confirmé, Fratelli d’Italia quadruplerait son nombre de sièges, passant de 6 à 22, Forza Italia maintiendrait 7 députés européens, alors que la Ligue s’écroulerait en passant de 29 à 7 sièges. Le Parti démocrate conserverait 19 députés, le Mouvement 5 Etoiles en perdrait un, passant à 13. L’Alliance des Verts et de la Gauche pourrait obtenir 4 sièges et les Etats-Unis d’Europe 3. Attendons donc de voir la fin de la campagne électorale, en espérant que l’on parle réellement d’Europe, à l’approche de grands changements que nous ne devrions pas ignorer. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, d’E. Patta, « Réforme dite du ‘’premierato’’, des possibilités d’amendement lors de l’examen à la Chambre » : « Le Sénat a commencé à voter sur la réforme du gouvernement pour l’élection directe du Président du Conseil, dans un climat de confrontation entre la majorité et les oppositions, à quelques jours des élections européennes. Pour une fois, les oppositions se sont unies en défense de la Constitution et à l’issue du rejet du premier amendement, le Parti démocrate, le Mouvement 5 Etoiles et les Verts et la Gauche ont brandi le texte de la Constitution en signe de protestation. Mais, plus que les protestations, ce sont les lenteurs des débats et des votes qui inquiètent le gouvernement, compte tenu des 3 000 amendements présentés par les oppositions. Les travaux pourraient être bloqués pendant des mois. Fratelli d’Italia plaide pour l’introduction de délais obligatoires mais dans tous les cas les travaux se poursuivront après les élections européennes puisque le Sénat devra suspendre ses travaux pendant la campagne électorale à partir du 30 mai. Sur le fond aussi, il reste du travail : la Ligue reste opposée au système à deux tours, la loi électorale pose donc question. La ministre chargée des réformes institutionnelles, Elisabetta Casellati (Forza Italia) et le rapporteur de Fratelli d’Italia espèrent d’abord obtenir la première approbation de la réforme de la part du Sénat et régler cette question plus tard, au Parlement, comptant notamment sur une Ligue ayant perdu de son poids politique à l’issue du scrutin et donc plus encline aux compromis. Le sénateur Fratelli d’Italia Marcello Pera a souligné que de ‘’nombreux points à corriger demeurent mais ce qui pose problème avant tout est que ce texte affirme que le Président du Conseil est élu directement par le peuple sans toutefois préciser comment il est élu, et de nombreux aspects sont confier à la loi électorale’’. Pour Pera, tout ne peut pas reposer sur la loi électorale sans un cadre constitutionnel clair, par exemple la question des 5 millions de voix des Italiens établis à l’étranger qui ne peut être tranchée qu’en modifiant la Constitution. De nombreuses questions pratiques restent ainsi en suspens et une fuite en avant en poursuivant avec le texte tel quel serait risquée. Des corrections lors du passage de la réforme à la Chambre pourraient donc bien être nécessaires. »
ANALYSE, Sole 24 Ore, D. Pesole « Le règlement de comptes sur la dette et la dépense » : « Le sujet n’est pas évoqué en campagne électorale mais une fois les urnes fermées, il sera inévitable de l’aborder. En 2025, la dette publique atteindra le niveau record de 3 110 milliards, puis 3 224 milliards en 2026 et 3 306 milliards en 2027. Selon les dernières estimations de la Commission européenne, la dette atteindra 138,6 % du PIB cette année, contre 137,3 % en 2023, et 141,7 % en 2025. Ces prévisions divergent par rapport à ce qu’a prévu le gouvernement respectivement de +0,8% en 2024 et de +2,8% en 2025. Il est vrai, comme le dit le ministre de l’Economie Giorgetti, que ces prévisions européennes ne tiennent pas encore compte du fait que les remboursements des primes vertes pour les bâtiments seront étalés sur 10 ans, tout comme les recettes venant des privatisations qui devraient s’élever à 1% du PIB entre 2025 et 2027. Le problème se posera l’année prochaine où les nouvelles règles communautaires entreront en vigueur. Il est légitime de se demander - au-delà même de la procédure d'infraction qui va demander au gouvernement de réduire la dette d'au moins un point de pourcentage par an - s'il y a une prise de conscience réelle de la complexité de la transition qui attend notre pays à partir de l'automne prochain. La prochaine loi de finances devra tout d’abord trouver ces 18 milliards pour faire face à la décontribution pour les revenus inférieurs à 35 000 euros et à la réforme de l’impôt des revenus à trois taux. Outre les 8-10 milliards pour honorer ce qui a été établi par les règles de l’UE qui prévoient une intervention à hauteur de 0,5% du PIB. On arrive ainsi à 30 milliards. Ce qui veut dire que peu d’argent sera disponible pour soutenir la croissance. On s’appuie donc sur le PNRR, qui devrait déployer ses effets de croissance les plus importants précisément en 2026 (3,4 %), mais il est difficile de parier sur ces estimations dès à présent. »
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso : « Sur l’AfD, Salvini et Le Pen passent à la vitesse supérieure. Mais pour Tajani ‘Elle (M. Le Pen) est aussi un problème’ » : « Les ‘mesures’ contre l’AfD de la part du groupe Identité et Démocratie (ID) pourraient arriver avant les européennes. La Ligue l’a fait savoir hier, après un appel vidéo entre Matteo Salvini et Marine Le Pen, dont le parti est la principale force du groupe. Une collaboration que Forza Italia ne voit pas d’un bon œil. Le ministre Antonio Tajani a en effet rappelé que le parti de Marine Le Pen constitue aussi un problème « car il est contre l’Europe et l’Otan ». Salvini et Le Pen craignent de voir leurs listes pénalisées par les sorties nostalgiques et extrémistes de Maximilian Krah sur les SS de la seconde guerre mondiale et la « nécessité de juger chacun individuellement ». Interdit de toute expression publique par son parti, ce n’est pas la première fois que Krah s’attire les foudres d’ID puisqu’il avait également été sanctionné pour son soutien à Éric Zemmour, « ennemi » politique de Marine Le Pen. La femme politique française attire d’ailleurs l’attention depuis dimanche dernier avec sa participation au meeting organisé par Vox, le parti d’extrême droite espagnol intégré dans le groupe des conservateurs européens, ce qui fait penser qu’une éventuelle alliance des extrêmes droites est possible. Avec 29 sièges selon les sondages, plus que les 23 prévus pour Fratelli d’Italia, le Rassemblement National pourrait devenir un élément clef à l’échelle européenne, lui permettant de se démarquer et de se « dédiaboliser » en vue des présidentielles françaises de 2027. Mais c’est globalement toute l’extrême droite qui croît en Europe : ID pourrait obtenir 83 sièges, les conservateurs de l’ECR également. Toutefois, rien n’est joué en ce qui concerne une future coalition d’extrême droite : les positions pro-russes passées du RN ou présentes du Fidesz de Viktor Orban devraient créer des tensions avec Fratelli d’Italia et le PiS polonais. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo: « Rome se démarque: ‘’Une décision qui crée de nouvelles tensions’’ ; le soutien du PD et du Mouvement 5 Etoiles (M5S) à la reconnaissance d’un Etat palestinien » : « La Farnesina, le ministère des Affaires étrangères italien, critique explicitement la décision de l’Irlande, de la Norvège, et de l’Espagne : « Il s’agit de trois gouvernements socialistes qui espèrent peut-être gagner quelques voix aux européennes ». Sur cette question, la Farnesina suit la ligne de la présidence du Conseil : « C’est une décision politique. Il ne faut pas oublier que, à l’heure où l’on parle, les Palestiniens n’ont pas d’Etat, pas de gouvernement, pas de souveraineté ni de territoire, il manque donc les éléments clefs à la reconnaissance d’un Etat ». Telle est la position italienne, qui maintient l’objectif d’une solution à deux Etats mais ne cède pas à la précipitation et lui préfère des progrès concrets et efficaces, ce qui est, plus que jamais, une conception alignée sur celle de Washington. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani clarifie encore cette politique : « Toute solution doit être atteinte à travers la négociation entre les deux parties. Bientôt, nous rencontrerons le dirigeant de l’autorité palestinienne et ouvrirons la voie à un dialogue qui doit toutefois inclure la reconnaissance de la Palestine par Israël, et vice-versa. De plus, il faut clarifier ce qu’est l’Etat palestinien, car nous ne pouvons pas reconnaître une entité dirigée par le Hamas ». Giuseppe Conte, chef du M5S, critique quant à lui le gouvernement : « Tajani nous explique que l’Italie s’est abstenue car la plupart des membres du G7, qu’elle préside, se sont abstenus. C’est ça le gouvernement Meloni : on voit ce que fait le G7 et on les suit. L’Italie ne montre pas la voie, elle ne choisit pas, elle tourne le dos ». Elly Schlein, secrétaire du PD, s’exprime différemment : « Bravo à l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. Nous aussi, nous demandons la reconnaissance de l’Etat palestinien à l’échelle européenne. Il faut que l’UE joue un rôle diplomatique plus important ». Et Renzi de nuancer : selon lui, ces décisions prises en autonomie « montrent qu’il y a un manque d’Europe » sur cette question. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des élections législatives se tiendront le 4 juillet 2024 au Royaume-Uni.
Royaume-Uni. Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak annonce la tenue d’élections législatives le 4 juillet 2024.
08:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2024
La CSU accuse ouvertement l’AfD d’être un parti "nazi".
Allemagne. Les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU accusent ouvertement l’AfD d’être un parti « nazi ».
23:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Theo Francken à un rassemblement de la N-VA en Wallonie.
Belgique. Lors d’un rassemblement de campagne électorale de la N-VA en Wallonie, un des dirigeants flamands du parti, Theo Francken, est venu aider la section wallonne du parti.
23:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thierry Baudet soutient Maximilian Krah.
Pays-Bas, Allemagne et France. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet soutient le candidat de tête de l’AfD aux élections européennes Maximilian Krah et dénonce la position adoptée par Marine Le Pen qui désire rompre avec l’AfD.
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les libéraux français désirent expulser les libéraux néerlandais du groupe Renew.
France, Pays-Bas et UE. Le député européen Valérie Hayer (Renaissance/Renew), tête de liste de la majorité en France aux élections européennes, estime que le parti libéral de droite néerlandais VVD, qui doit prendre part au futur gouvernement néerlandais avec le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders, devrait quitter le groupe Renew au Parlement européen.
Valérie Hayer
20:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lionel Baland au sein du JT de TV Libertés à propos des futures élections en Belgique.
Belgique. Sujet de Nicolas de Lamberterie consacré aux futures élections en Belgique dans le JT de TVLibertés (de 9'17'' à 15'58'') :
19:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les souverainistes se divisent, Marine Le Pen abandonne l'AfD."
Italie. Revue de presse.
La polémique suscitée par la nouvelle mesure fiscale nommée « redditometro », le mécanisme qui vérifie les dépenses réelles du contribuable par rapport à ce qui a été déclaré, fait les gros titres de la presse : « Les alliés se divisent sur le redditometro » (Corriere della Sera, Stampa), « Voici les nouvelles règles sur le mécanisme mesurant le revenu réel du contribuable » (Sole 24 Ore, Giornale), « Redditometro : les contrôles assurent plus de garanties » (Messaggero). La campagne électorale en vue des élections européennes est aussi largement citée : « Les souverainistes se divisent, Marine Le Pen abandonne l'AfD » (Repubblica, Domani), « La droite européenne se concrétise avec l'adieu à l'AfD » (Giornale). Enfin, Repubblica titre en une sur les suites de l'enquête visant le président de la région Ligurie « Les financements secrets sur le compte bancaire de Giovanni Toti ».
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de P. Di Caro, « La Ligue et Forza Italia critiquent un choix qui ‘’se retourne contre nous’’ mais pour FdI, il ne faut pas d’’’exploitation électorale’’ » : « A la direction de Fratelli d’Italia, on ressent de l’irritation après la réaction dure des alliés de Forza Italia et de la Ligue sur la mise en place du système de contrôle fiscal dit « redditometro ». ‘’Soit ils n’ont pas vu ou compris le texte du décret ministériel, soit ils sont en train de faire de l’exploitation politique dans le cadre de la campagne électorale’’. En effet, par définition, un décret ministériel ne passe pas en Conseil des ministres. Quand on demande si c’était le bon moment de sortir cette décision à quelques semaines des élections, la réaction de FdI est vive : ''le problème est que [les alliés] ont été influencés par un titre de journal racoleur qui titrait sur le retour du « redditometro » et ils ont réagi. Il n’y a absolument aucune intention de notre part de faire du tort aux Italiens’’. Entretemps, Forza Italia fait savoir que, de toute manière, cet instrument de contrôle fiscal ''doit être aboli’’. Encore une fois, la réaction au sein de FdI est forte : ‘’dans aucun pays il n’est possible d’abolir toute forme de contrôle fiscal, sinon comment serait-il possible de dénicher les fraudeurs ?’’. C’est donc un sentiment d’embarras qui plane au siège de Fdi à Via della Scrofa, tout comme au ministère de l’Economie et au Palais Chigi. En effet, le ministre des Finances Giorgetti (Ligue) n’aurait pas été informé de cette décision. Le raisonnement que l’on fait est le suivant : le vice-ministre de l’Economie Maurizio Leo (Frères d'Italie) est quelqu’un de très scrupuleux et qui travaille bien mais le timing et la communication ne seraient pas ses points forts. En effet, le Palais Chigi fait savoir que Leo s’expliquera lors du prochain Conseil des ministres et que, de toute manière ‘’il n’y aura pas de retour du « redditometro »’’ ‘’. C’est donc l’entourage même de Meloni qui reconnait la nécessité d’une explication. Il faudra voir ensuite si FI et la Ligue utiliseront ou pas cette polémique comme ‘’arme’’ électorale pour attaquer leur allié. Quant aux partis de l’opposition, ils pourront toujours dire qu’il s’agit du ‘’gouvernement des impôts’’ ou d’une coalition ‘’désordonnée’’. Forza Italia et la Ligue tiennent toutefois à souligner : ‘’nous n’étions pas informés et quand on aborde certaines thématiques, il faut être prudent. Leo a agi plutôt maladroitement’’. »
Maurizio Leo (Frères d’Italie) et Giancarlo Giorgetti (Ligue)
ARTICLE, la Repubblica, S. Folli : « Conte entravé dans ses ambitions, un signal envoyé au Parti Démocrate » : « Les sondages les plus récents nous montrent que l’écart entre le PD et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) s’est creusé : 20% pour le PD contre 15% pour le M5S. Un chiffre à prendre avec prudence, puisque 38% des personnes interrogées ne disent pas pour qui elles voteront ou bien se disent incertains. Mais le parti d’Elly Schlein gagne quand même, petit à petit, du terrain, ce qui pourrait le placer dans de bonnes conditions pour réclamer un « vote utile » le 9 juin prochain. 15%, ce n’est pas rien, mais ça ne permet pas à Conte de réaliser ses ambitions : dépasser le PD et redevenir un jour président du Conseil. En réalité, il semble que le M5S ne parvienne pas à sortir de sa condition de « junior partner » au sein de l’opposition, bien que (et c’est là tout le paradoxe) Conte continue à revendiquer une hégémonie sur le centre gauche, dont il croit être le véritable et immanquable moteur. C’est aussi pour ça que la récente sortie de Paolo Gentiloni ne doit pas être négligée. En effet, affirmer que la part attribuée à l’Italie pour le plan de relance est le produit d’un algorithme équivaut à briser la légende forgée par Conte lui-même, celle d’un combattant acharné contre une Europe méprisant l’Italie. Ce mythe fondateur du « contisme » permettait pourtant à l’intéressé de revendiquer un leadership à gauche, mais les propos de Gentiloni, qui prépare également son retour en Italie après plusieurs années au service de Bruxelles, ont révélé que le roi était en fait sans couronne. C’est un signal envoyé à Elly Schlein, la secrétaire du Parti Démocrate : son poste n’est pas en danger, mais il faut tourner la page de la ligne timide et résignée, une ligne qui ne pourra plus fonctionner après le 9 juin. Après cette échéance, l’enjeu sera de récupérer le leadership laissé vacant au centre gauche. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Franco « Les deux visions de l’Europe qui provoquent des tensions au sein du gouvernement » : « Forza Italia est en train d’affiner au fur et à mesure son identité européenne par rapport au reste de la majorité. L’impression est que le parti de Tajani semble profiter du passage progressif des alliés vers des postions de plus en plus critiques envers l’UE. FI décide ainsi de se démarquer du slogan de la Ligue ‘’moins d’Europe’’. Du point de vue politique, FI se démarque aussi de Fratelli d’Italia de Meloni, après la participation de cette dernière par message vidéo au meeting de Vox en présence de tous les partis extrémistes européens. Les ouvertures de Meloni au parti de Marine Le Pen, lors de ce meeting, ont créé de l’embarras. C’est la raison pour laquelle Tajani a voulu commenter les paroles de Meloni comme ‘’ des propos prononcés en tant que dirigeante des Conservateurs et pour cela, je ne veux pas la juger’’ pour ajouter juste après de n’avoir ‘’rien à voir avec les extrémistes de droite’’. Tout cela tandis que Salvini faisait savoir que lui et Marine Le Pen sont ‘’parfaitement alignés et d’accord’’. Tajani lance un avertissement à Meloni : indépendamment des résultats électoraux, il faudra ensuite débattre avec des chiffres et des enjeux encore plus grands : ‘’ce qui compte, ce sont les familles européennes et surtout faire partie de celles qui comptent’’. Selon Tajani, le ‘’PPE distribuera encore une fois les cartes du jeu’’. Ensuite, Tajani dit clairement que ‘’ceux qui jouent un rôle important en Italie ont un poids beaucoup moins important en Europe en raison de leur appartenance à des familles qui comptent beaucoup moins’’. Ce sont des visions différentes de l’Europe qui font surface et cela est encore plus évident face à la compétition interne entre FI et la Ligue. Il est difficile de ne pas prévoir les retombées de cette compétition sur le gouvernement au lendemain du vote des 8 et 9 juin. La possibilité d’une crise gouvernementale, comme le souhaitent les partis d’opposition, est toutefois improbable. Il y aura inévitablement un rééquilibrage interne des forces composant la coalition. Le principal risque de crise pourrait venir plutôt des enquêtes judiciaires ou du mécontentement social croissant pouvant faire augmenter l’abstention à des niveaux inquiétants. Cela délégitimerait alors toute victoire. »
PREMIER PLAN, La Stampa, de M. Bresolin et F. Olivo, « Marine Le Pen rompt avec les néonazis (sic) : ‘’nous ne voulons plus [d’accord avec] l’AfD ; Matteo Salvini relance l’idée d’un ‘’groupe unique avec Giorgia Meloni’’ » : « Ceux qui ont eu l’occasion d’échanger avec les proches de Marine Le Pen racontent que deux épisodes en particulier l’ont amenée à rompre définitivement avec les – désormais anciens - alliés allemands de l’AfD. L’alliance passée par le premier ministre croate Andrej Plekovic (PPE) avec les souverainistes du Mouvement patriotique, sur le point d’intégrer le groupe Identité et Démocratie d’une part, et l’accord pour la coalition de gouvernement aux Pays-Bas incluant le parti de Geert Wilders d’autre part. Deux évolutions significatives qui transformeront le groupe souverainiste en une force d’extrême-droite mais ‘’de gouvernement’’. Ainsi, même sans faire partie de la coalition qui dirigera la prochaine législature européenne, Identité et Démocratie pourra revendiquer quelques places importantes au sein du prochain Parlement européen, rompant le ‘’cordon sanitaire’’ derrière lequel ils avaient été relégués. Marine Le Pen souhaite par ailleurs accueillir Viktor Orban dans sa famille politique et de ce point de vue son projet est en concurrence avec celui de Giorgia Meloni, qui s’efforce elle aussi de mettre sur pied un camp politique de droite en Europe, avec une présence forte des partis au gouvernement. La Ligue a immédiatement soutenu la décision du Rassemblement National de rompre avec l’AfD et voit encore la possibilité de construire un groupe unique à la droite du PPE, ce qui augmenterait très significativement le poids de cette force politique à Strasbourg. Mais des obstacles demeurent, et pas forcément politiques, comme les dynamiques internes entre Marine Le Pen et Marion Maréchal avec la liste Reconquête d’Éric Zemmour. Marine Le Pen a utilisé les récentes déclarations du leader M. Krah comme prétexte pour se débarrasser de l’AfD mais avait déjà pris ses distances depuis un moment, et ce dans un but bien précis. Marine Le Pen et Matteo Salvini estiment que l’AfD n’arrivera jamais au gouvernement en Allemagne et représente de plus en plus un fardeau, raison pour laquelle le parti devrait bientôt être formellement expulsé d’Identité et Démocratie. Le groupe ne risque pas de passer sous le seuil minimum nécessaire à former un groupe car il sera rejoint par d’autres délégations lors de la prochaine législature : les eurodéputés portugais de Chega, les néerlandais de Wilders, ceux du Mouvement patriotique croate et peut-être des Polonais. En plus, éventuellement, des Hongrois du Fidesz, ce qui porterait à quatre le nombre de gouvernement soutenus par des partis membres du groupe ID. Les proches de Salvini expliquent que le leader de la Ligue n’a pas été pris au dépourvu par cette annonce, le ‘’coup’’ était en préparation depuis un moment et avait été décidé de concert, en rappelant que déjà lors de l’événement organisé à Rome le 29 mars dernier l’AfD n’avait pas été conviée. La Ligue n’est cependant certainement pas le parti qui distribue les cartes d’autant plus que, dans le meilleur des cas, son nombre de députés européens sera divisé par deux, de même que son poids politique. Salvini ne voit pas d’un bon œil les échanges – pour le moment seulement indirects – entre Le Pen et Meloni. La Ligue s’était empressée, après le rassemblement de Vox, de publier un communiqué pour de souligner la ‘’nécessité que la totalité des partis alternatifs à la gauche, y compris en Italie, confirment qu’ils sont contre toute alliance conter-nature avec les socialistes ou avec le belliciste Macron’’. La Ligue repart donc à la charge avec sa proposition de groupe unique à la droite du PPE, malgré les nombreux refus de Giorgia Meloni. Antonio Tajani continue de camper sur ses positions : ‘’Forza Italia fait partie du PPE et nous ne serons jamais alliés avec Marine Le Pen’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Maximilian Krah renonce à participer à la campagne électorale européenne de l'AfD.
Allemagne. La tête de liste de l’AfD pour les élections européennes Maximilian Krah désire se retirer du conseil exécutif fédéral de l’AfD et renonce à participer à la campagne électorale européenne de l'AfD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/21/le-...)
13:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec le président du Parti populaire danois Morten Messerschmidt.
Danemark. Entretien avec le président du Parti populaire danois Morten Messerschmidt :
https://www.breizh-info.com/2024/05/22/233174/morten-mess...serions-beaucoup-plus-for/
Morten Messerschmidt
07:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2024
Le Rassemblement national rompt avec l'AfD.
Allemagne. Le candidat de tête de l’AfD pour les élections européennes Maximilian Krah a déclaré – prenant l’exemple du prix Nobel de Littérature Günter Grass –, à propos des Waffen-SS, dans le journal italien La Repubblica du 18 mai qu'il ne dirait jamais que « quiconque a porté un uniforme SS était automatiquement un criminel. Parmi les 900 000 SS, il y avait aussi de nombreux agriculteurs : il y avait certainement un pourcentage élevé de criminels, mais pas seulement. » En réaction, le Rassemblement national a fait savoir qu’il ne siégera plus dans le même groupe que l’AfD après les élections européennes.
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une future coalition FPÖ-ÖVP est la préférée des Autrichiens.
Autriche. Un sondage de l’Institut für Demoskopie und Datenanalyse montre que la coalition préférée des Autrichiens est FPÖ-ÖVP.
FPÖ : patriotes
ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
Neos : libéraux
15:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mon Europe construit des murs."
Suède.
14:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les manœuvres de Giorgia Meloni pour miner l’alliance entre Marine Le Pen et les conservateurs extrêmes."
Italie. Revue de presse.
La demande de mandats d'arrêts contre le Premier ministre israélien et les chefs du Hamas par le procureur de la Cour pénale internationale fait les gros titres de la presse : « L’arrestation de Netanyahou et des chefs du Hamas a été demandée » (Corriere della Sera, Messaggero), « Le procureur de la CPI demande l'arrestation de Netanyahou et de Sinouar » (Repubblica), « La Haye place sur le même plan Israël et le Hamas » (Stampa). La mort du président iranien E. Raïssi dans un accident d’hélicoptère est aussi en une : « Le Proche-Orient tremble » (Repubblica), « Mort de Raïssi, l’Iran est divisé entre deuil et protestations » (Corriere), « Le bouclier des pasdaran » (Avvenire).
ARTICLE, la Stampa, I. Lombardo et F. Olivo : « Les manœuvres de Giorgia Meloni pour miner l’alliance entre Marine Le Pen et les conservateurs extrêmes » : « La montée de l’extrême droite allemande avec Alternative für Deutschland n’est pas le seul problème auquel le PPE devra faire face, le groupe qui, selon toute vraisemblance, devra choisir le nouveau président de la Commission européenne. En effet, Marine Le Pen divise aussi. Si Antonio Tajani et Matteo Salvini ne voient pas la leader du Rassemblement National de la même façon, la position la plus délicate est sans doute celle de Giorgia Meloni, à la fois figure de proue du groupe des conservateurs européens (ECR) et Présidente du conseil italien. La première ministre a bien compris que Marine Le Pen pouvait plaire à ceux qui refusent catégoriquement de voir Ursula Von der Leyen à la tête de la commission pour un deuxième mandat, ce que le PiS polonais et le parti espagnol Vox ont déjà fait savoir. Dans le même temps, Jordan Bardella, le secrétaire du RN, déclare depuis quelques semaines vouloir attirer les partis conservateurs du groupe ECR. La présence de Marine Le Pen et du leader portugais de Chega, André Ventura, à Madrid, est un signal qui n’a pas échappé aux fidèles de Meloni. Tous ces partis appartiennent en effet à un autre groupe d’extrême droite, Identité et démocratie, et ont signé une convention avec Vox, qui a toutefois exclu la Ligue et l’AfD. Dans le mouvement ID, on peut observer des tendances contraires, puisque la plupart des dirigeants (Salvini et Le Pen en tête) ont pris leurs distances avec le parti allemand. Une instabilité sur laquelle aimerait jouer Giorgia Meloni pour attirer une partie d’Identité et Démocratie et réaliser son projet d’une majorité « à l’italienne » à l’échelle de l’Europe, capable de cantonner la gauche à l’opposition. Un scénario rendu peu probable par les sondages, ce qui pousse Antonio Tajani à plaider pour une alliance PPE-ECR, qui donnerait un majorité ‘’populaire, libérale et conservatrice’’. Mais à Madrid, les dirigeants de Vox ont essayé de réunir les forces nécessaires à un élargissement du groupe mené par Giorgia Meloni : ‘’Il nous faut un groupe plus large’’ explique le chef du parti espagnol. S’il y a un point d’accord entre ces partis, c’est bien le refus de voir Ursula von der Leyen être reconduite pour un deuxième mandat. Mais que feront-ils au moment du vote, si c’est une fois de plus le nom qui émerge des négociations ? Fratelli d’Italia, d’après Meloni, votera ; mais les autres partis se rangeront difficilement derrière ce choix. Des tensions qui pourraient empêcher Giorgia Meloni d’avoir autant de poids qu’elle le souhaiterait dans la nouvelle législature. En attendant, celle-ci se garde de toute attaque frontale contre Von der Leyen : ce qui se passe en Europe n’est pas de sa faute mais celle de ‘’la majorité contre nature des populistes, des socialistes et des libéraux’’ ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le virage à droite de Meloni qui prend de court ses alliés » : « La vraie question est de savoir s’il s’agit d’un changement de posture ou d’un retour aux anciennes pulsions souverainistes. La manière dont Giorgia Meloni s’est adressée en visioconférence sur l’Europe au congrès du parti espagnol Vox, puis hier à la télévision italienne, interroge. Quoi qu’il en soit, ses critiques à l’encontre de (sa désormais ex-alliée) Ursula von der Leyen et l’idée d’un retour du pouvoir des Etats nationaux ont suscité la perplexité générale. De plus, Meloni a reconnu à Marine Le Pen certains mérites, chose inédite. Ce changement de posture s’expliquerait par la volonté de revendiquer le fait d’être ‘’une personne du peuple’’. Les partis d’oppositions, pour leur part, affirment que la présidente du Conseil a désormais ‘’ôté son masque’’. La prise de distance la plus évidente a été celle d’Antonio Tajani, qui a affirmé que ‘’nous ne ferons jamais des alliances avec ceux qui sont contre l’Europe et contre l’OTAN. Marine Le Pen a des idées et des valeurs différentes par rapport aux nôtres. Il est impossible de dialoguer avec ce groupe’’. La sensation est que c’est surtout Tajani, plus que Meloni ou Salvini, qui s’adresse à l’électorat modéré. »
Le dirigeant du parti nationaliste espagnol Vox Santiago Abascal et Marine Le Pen
ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani, vice-Président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, coordinateur de Forza Italia, « Nous espérons que le successeur [du Président iranien Ebrahim Raïssi] s’impliquera pour la stabilité de la région. »
ARTICLE, la Repubblica, T. Ciriaco, P. Mastrolilli : « ‘’50 milliards pour Kiev grâce aux biens russes, et tout de suite ‘‘ : Biden fait pression sur le G7, mais l’UE craint Poutine » : « La Maison Blanche attend du G7 présidé par l’Italie qu’il prenne la décision d’aider financièrement Kiev en utilisant les bénéfices obtenus grâce aux biens russes gelés en Europe. Cela représenterait 50 milliards d’euros, en comptant sur la fructification de ces avoirs durant une vingtaine d’année. Ce scénario semble se confirmer ces derniers jours. Le Financial Times prévoit qu’un accord soit trouvé à ce sujet, afin de maintenir un financement stable dans le temps, même si Trump devait être réélu. L’interview de la secrétaire d’Etat au Trésor, Janet Yellen, révèle aussi que les partenaires européens se montrent de plus en plus intéressés par cette possibilité : ‘’montrer que nous avons les moyens d’aider l’Ukraine sur le long terme est une façon importante de prouver que nous ne sommes pas sur le point d’abandonner’’ a-t-elle déclaré. Cependant, les Européens - Berlin, Paris et Rome en tête - craignent que la Russie ne punisse, en représailles, les entreprises ayant des intérêts sur le territoire. Ainsi, bien qu’ils aient accepté de transférer les trois milliards de profits générés par ces biens, cela ne suffit pas à Joe Biden, pour qui les 350 milliards de fonds russes gelés pourraient être transférés à l’Ukraine. Mais l’Europe craint quant à elle de perdre la confiance des Chinois et des Indiens et de voir leurs investissements fuir le continent. Les Européens sont donc face à un dilemme, en particulier Berlin et Rome : plaire à l’allié américain mais aussi éviter de s’attirer les foudres de Moscou, qui pourrait réitérer ses sanctions, comme elle l’a déjà fait avec Ariston, Bosch ou Unicredit. Giorgia Meloni avance donc en terrain miné, tandis qu’un autre sujet d’inquiétude est soulevé par les Européens : le caractère légal d’une telle action. On craint en effet que parier sur le blocage des fonds russes ne soit hasardeux, et qu’un éventuel traité de paix ne contraigne les Etats membres à les rembourser, aggravant leur dette. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/05/2024
Le Forum voor Democratie demande que Geert Wilders soit désigné formateur.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet déclare que son parti introduira, ce mercredi à la Chambre des députés, une motion afin que Geert Wilders soit nommé formateur car le parti de ce dernier, le PVV, a gagné les élections législatives.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/20/le-...)
20:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le futur Premier ministre néerlandais se retire.
Pays-Bas. Suite à une attaque de la presse mettant en cause son honnêteté, le futur Premier ministre Ronald Plasterk se retire.
Ronald Plasterk
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/16/gee...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/27/l-e...)
19:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni lance un appel aux droites : changeons l’UE."
Italie. Revue de presse.
L’accident d’hélicoptère qui a entrainé la mort du président iranien et du ministre des affaires étrangères fait la une de la plupart des quotidiens : « Iran, le drame du président » (Corriere della Sera), « Iran, le mystère autour de Raisi » (Repubblica), « Raisi disparu, l’Iran sans tête » (Stampa). La convention des conservateurs à Madrid et notamment le message vidéo de la présidente du Conseil fait également la une : « Meloni : changeons l’Europe » (Messaggero), « Meloni et l’Europe : elle s’est trompée sur tout » (Libero), « Meloni lance un appel aux droites : changeons l’UE » (Quotidiano Nazionale), « Meloni et Le Pen : ensemble nous lançons un défi à l’Europe » (Repubblica).
PREMIER PLAN, La Repubblica, « Les États-Unis et Israël en alerte sur la stabilité de l'Iran "Il faut éviter l'escalade » par Paolo Mastrolilli : « […] La Première ministre Giorgia Meloni a demandé une réunion ce matin avec le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia), le ministre de la défense Guido Crosetto (Frères d’Italie), le ministre de l'intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant), le sous-secrétaire Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale) et la communauté du renseignement afin d'analyser l'évolution de la crise. L'incident n'aurait pas pu survenir à un moment plus délicat. M. Raisi est considéré comme un membre de l'aile dure de Téhéran, très proche du chef spirituel Khamenei, dont il était également, selon certaines rumeurs, candidat à la succession. Washington lui attribue le virage hostile de la République islamique, qui a fait échouer les négociations pour ressusciter l'accord nucléaire du Jcpoa. Les analystes américains sont désormais convaincus que le Hamas a déclenché son massacre du 7 octobre également pour aider l'Iran, qui voulait ainsi boycotter les négociations américaines avec l'Arabie saoudite, qui avaient atteint un stade avancé pour garantir à Riyad une protection sécuritaire contre Téhéran, et la reprise du processus de création de l'État palestinien, en échange de la normalisation des relations avec Israël. »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Mains libres sur les alliances, Meloni se veut le "pont entre les modérés et les souverainistes“ » par Monica Guerzoni : « La scène est toujours celle de l'ultra-droite espagnole de Vox. Mais à la place du leader de l'opposition qui, en juillet 2022, haranguait les "patriotes" dans un crescendo de non et de décibels, à faire trembler les coffres et les chancelleries européennes, il y avait hier une première ministre plus prudente, déterminée à compter dans le futur gouvernement à Bruxelles et au Parlement européen. “Buenos dias patriotas", c'est ainsi que Meloni a salué les onze mille personnes présentes à "Europa Viva 2024", organisé par les populistes et nationalistes de Vox. La première candidate apparaît sur une vidéo et est saluée comme celle qui a réussi, la première femme de droite à diriger un pays fondateur de l'UE. Et patience si, dans la grande liesse des drapeaux et des ovations, le nom de l'invitée d'honneur apparaît à l'écran mal prononcé comme "Géorgie", comme le pays du Caucase en flammes à cause d’une loi pro-russe. Mme Meloni s'exprime en espagnol, ne harangue pas la foule et veille à ne pas mélanger l'agenda du chef de parti avec celui du chef de gouvernement. Elle s'adresse au "cher Santiago, mon ami", ce même Santiago Abascal qui, en septembre 2022, a épinglé comme des "médailles sur sa poitrine" les accusations portées contre ses patriotes d'être "machistes, franquistes, racistes et fascistes". La première ministre qualifie de "très similaires" les parcours politiques des deux partis, Vox et FdI. Elle se souvient de l'époque où la gauche européenne, "principale responsable du déclin" du continent, accusait les conservateurs de vouloir "détruire l'Europe". Et il a exhorté ses alliés à monter au créneau : "Aucun changement en Europe n'est possible sans les conservateurs". Les oppositions prédisent que l'Italie finira isolée à cause des "amitiés indigestes" de la locataire du Palais Chigi, des nationalistes de la trempe d'Abascal, Milei, Le Pen et Orbán. Elle, en revanche, n'a pas peur et est candidate pour servir de "charnière" entre les dirigeants de l'UE et les dirigeants moins gouvernementaux. Selon Carlo Fidanza, chef de la délégation de FdI, "nous visons à construire une majorité alternative de centre-droit en Europe également, sans faillir aux principes cardinaux des conservateurs de l'UE". La législature qui s'achève, attaque Meloni, "a été caractérisée par des priorités et des stratégies erronées". Et certainement pour son amie "Ursula", que la première ministre ne nomme jamais, ses oreilles sifflent fort. Le 4 janvier, Mme Meloni s'est déclarée prête à voter pour Mme von der Leyen. Et maintenant que l'étoile de la présidente sortante brille beaucoup moins, elle garde les mains libres. “Nous attendons le vote des citoyens", explique froidement Antonio Giordano, député FdI et secrétaire général du groupe Ecr. Et à la question de savoir comment Meloni s'y prendra pour voter pour les postes de direction de l'Union, elle prend son temps. Les proches de Meloni ont des doutes sur la réélection d’Ursula von der Leyen, compte tenu aussi du détachement dont a fait preuve Antonio Tajani lors de la venue de von der Leyen à Rome. Il y a une autre femme dans les horizons européens : Marine Le Pen. Les deux, c'est bien connu, ne s'aiment pas, mais sous la scène madrilène, le président du Rassemblement national a déclaré qu'avec Meloni "il y a des points communs". De la rivalité à l'idylle ? Entre Rome et Bruxelles, certains raisonnent sur l'hypothèse d'un nouveau groupe européen qui naîtrait de la fusion entre Meloniens et Lepéniens, mais les « fratelli » assurent qu'il n'y a rien de tel à l'horizon et expliquent que 'Marine devait mettre un bémol à l'attaque en trahison faite contre Giorgia lors des meetings de Salvini en février. Pour gagner l'Elysée, Marine Le Pen a besoin de se démarquer définitivement de ses positions pro-russes antérieures et s'ouvre donc à Meloni pour s'ouvrir au front occidental. Meloni serait prête à dialoguer avec Le Pen, parce qu'elle ne veut pas d'ennemis à droite et parce qu'il regarde vers le Parlement européen, où FdI et le Rassemblement national auront des groupes importants et où ils pourront unir leurs forces contre les socialistes sur des batailles communes. A condition que Le Pen lève les ambiguïtés sur l'Ukraine. Forza Italia est déjà sur le qui-vive et Maurizio Gasparri le dit clairement : "Le Pen est hostile à l'UE, comment pourrions-nous gouverner ensemble ?". »
ARTICLE, La Repubblica, « La direction des droites radicales : la première ministre lance le défi mais risque l'isolement » par Tommaso Ciriaco et Anais Ginori : « La coordination des droites radicales s'est mise en marche, sous les applaudissements des post-franquistes de Vox. On saura où elle mènera après le 10 juin. Mais le projet de Giorgia Meloni tient en quelques mots : additionner les voix des conservateurs et celles de l'ultra-droite de Marine Le Pen pour peser sur les dossiers qui passeront au Parlement européen. Une sorte de bloc minoritaire de 135 eurodéputés. L'autre objectif est de partager avec l'ultra-droite le profil des commissaires exprimés par les pays à direction conservatrice (quatre sur vingt-sept) avec l'ambition d'infléchir la ligne de la Commission sur quelques thèmes partagés : hostilité au Green Deal, droits civiques, immigration. En revanche, il n'est pas du tout certain qu'un groupe uni puisse voir le jour ou que les Français rejoignent le groupe ECR en cours de législature. Les Italiens n’en voudraient pas, la fille de Jean-Marie y pense. Ce qui est sûr, c'est que le projet de Meloni de toute façon risqué. Elle pourrait se retrouver à nouveau isolée, exclue des pays qui dirigeront vraiment l'Union au cours des cinq prochaines années. À Madrid, rien n'est laissé au hasard. Dans son discours, Mme Meloni évite de critiquer durement l'ennemi juré de Mme Le Pen, Emmanuel Macron. Elle veut éviter les incidents diplomatiques. De même, elle ne mentionne jamais l'Ukraine : les chers amis de Vox ne soutiennent pas Kiev. Au contraire, la première ministre piétine le travail de la Commission : c'est une critique implicite d'Ursula von der Leyen, un signe de méfiance à son égard, une ouverture à Le Pen. Qui veille également à ne pas exagérer, à poursuivre la voie de la "normalisation" en vue de la présidentielle de 2027 : après avoir pris ses distances avec l'Afd, elle prononce désormais des propos moins radicaux et n'exagère pas non plus à l'encontre de l'Elysée. C'est la preuve que les deux délégations se sont mises d'accord sur les discours, pour éviter de se gêner mutuellement. C'est le fruit du dialogue", note Antonio Giordano, secrétaire de l'Ecr. Mais pour Meloni, traiter avec Le Pen efface d'un coup dix-huit mois de politique, d'équilibrisme et de sourires diplomatiques accordés à Macron. Un retournement fondé sur l'espoir que le vote du 9 juin rendra la droite indispensable et poussera la "majorité Ursule" - composée de libéraux et de populaires- à frapper à la porte d'Ecr. Le problème - le pari, en fait - est qu'à ce jour aucun sondage ne confirme cette tendance. Et en effet, les socialistes sont décisifs dans tous les scénarios. Et puis aucune Commission ne négocierait avec la galaxie à droite des conservateurs. Alors pourquoi Meloni radicalise-t-elle sa campagne dès le stade de Vox, aux côtés de Le Pen et en mettant son visage sur le "non" à l'hypothèse d'un accord avec le Pse ? D'une part, parce qu'elle a subi ces dernières semaines un veto similaire de la part des socialistes et qu'elle tente de le compenser. En partie, parce qu'il mise sur l'échec de Macron et imagine que l'effondrement électoral du président français va rebattre les cartes à Bruxelles. Mais c'est précisément dans ce raisonnement que réside le pari : les sondages le disent, c’est l'accord entre Macron, Scholz et le Polonais Tusk qui permettra tout accord éventuel pour la Commission. La radicalisation de Meloni éloigne Rome de cette salle de contrôle. Dans le même temps, Meloni agit ainsi pour répondre à une nécessité politique interne : frapper Salvini. En fait, le dialogue avec Le Pen clôture l'incident d'il y a quelques mois, lorsque la Française a défié le Meloni, sous les applaudissements de la Ligue : cette fois-ci, c'est Salvini qui n'est même pas invité. Et c'est Meloni - qui a également réalisé l'erreur d'avoir ouvert les portes de l'Ecr à Zemmour, qui risque de ne pas passer la barre - qui traite directement avec ceux qui, en théorie, devraient être le principal allié de la Ligue. Salvini s'en aperçoit et tente de s'incruster : "Marine est sage", affirme-t-il, "maintenant tous les partis de centre-droit disent non à la gauche et à Macron". La réaction de Forza Italia est glaciale : "Marine est hostile à l'Europe, comment pourrions-nous gouverner ensemble ? »
Giorgia Meloni en vidéo lors du rassemblement organisé par Vox en présence de Marine Le Pen
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre des entreprises et du made in Italy : "Tavares doit augmenter la production en Italie. Un autre acteur est en route" par Umberto Mancini : « Les usines Stellantis ne tiendront que si les niveaux de production sont augmentés, avec de nouveaux modèles électriques mais aussi hybrides. […] »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders : "Pas en mon nom !"
Pays-Bas et UE. Alors que Charles Michel présente, sur Twitter, les condoléances de l'Union européenne, suite à l'accident d'hélicoptère en Iran, le président du parti néerlandais anti-islamisation PVV Geert Wilders écrit : « Pas en mon nom ! »
12:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rassemblement de la N-VA en Wallonie.
Belgique. Wallonie. Le parti nationaliste flamand N-VA, qui se présente lors des élections législatives du 9 juin 2024 aussi en Wallonie, a organisé à Namur en Wallonie, ce samedi 19 mai 2024, un rassemblement électoral. Les dirigeants [flamands] de la N-VA n'étaient pas présents.
La figure de proue de la N-VA en Wallonie est l'écrivain Drieu Godefridi. La N-VA développe des idées libérales en matière économique et sociale, contrairement à l'autre parti nationaliste flamand, le Vlaams Belang, qui met en avant des idées sociales.
Drieu Godefridi
12:34 | Lien permanent | Commentaires (0)