23/08/2024
Le président de l'AUR George Simion prendra la parole à la CPAC au Mexique.
Roumanie et Mexique. Le président de l'AUR George Simion prendra la parole à la CPAC au Mexique le 24 août 2024.
21:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
La justice a décidé que le parti nationaliste AfD n'était pas autorisé à refuser à des journalistes et à des médias de prendre part à sa soirée post-électorale.
Allemagne. Thuringe. La justice a décidé que le parti nationaliste AfD n'était pas autorisé à refuser à des journalistes et à des médias de prendre part à sa soirée post-électorale du 1 septembre.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/08/21/des...)
20:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Sur la nationalité, les alliés se disputent."
Italie. Revue de presse.
Le débat sur la citoyenneté en Italie continue de faire les unes également : « Sur le ‘ius scholae’, le piège de Salvini » (Stampa), « Sur la nationalité, les alliés se disputent » (Corriere). Enfin, les suites du naufrage du super voilier restent également en une (« Ils ont cherché à se sauver », Messaggero), tandis que l’avertissement du gouvernement italien à Stellantis sur son plan industriel en Italie est en une du quotidien économique Sole 24 Ore : « Sur l’automobile, Urso avertit Stellantis : « il n’y aura pas d’aides sans la gigafactory ».
PREMIER PLAN, La Stampa, d’E. Camilli, « Prise de distance d’Antonio Tajani (Forza Italia) dans le débat sur le ‘’ius scholae’’ » : « Lors du meeting de Rimini (‘’rencontre pour l’amitié entre les peuples’’), Antonio Tajani a relancé la polémique interne au gouvernement autour du ius scholae [possibilité d’obtenir la nationalité italienne sans être né en Italie mais en y ayant suivi une partie de sa scolarité, ndlr] : ‘’je préfère quelqu’un qui n’a pas un nom italien et dont les parents ne sont pas nés en Italie mais qui chante notre hymne national plutôt qu’une personne née en Italie de parents italiens mais qui se refuse de le chanter’’ a déclaré le vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères. Il reconnait que ce sujet ne fait pas partie du programme du gouvernement mais observe, à l’intention de ses alliés, qu’il ‘’n’impose rien à personne’’ et ne vouloir que ‘’personne ne lui impose quelque chose à lui’’. Il répond plus particulièrement à Matteo Salvini et à la Ligue ayant opposé un refus sec à l’ouverture de Forza Italia sur une modification des conditions d’obtention de la nationalité. Hier soir le chef de groupe de la Ligue au Sénat, Massimiliano Romeo, a même observé que ‘’l’insistance de Tajani ouvrait une brèche en faveur de l’opposition et risque de déstabiliser le gouvernement’’. La Ligue a également republié une veille interview de Silvio Berlusconi dans laquelle il se disait opposé au ‘’ius scholae’’ comme au droit du sol. Antonio Tajani a répliqué immédiatement en disant ‘’bien connaitre la pensée de Berlusconi’’ et qu’elle ne devait pas être ‘’utilisée pour alimenter des polémiques politiques’’. ‘’Forza Italia dit qu’il faut fréquenter l’école obligatoire jusqu’à 16 ans et obtenir le diplôme attestant de la connaissance de la langue et de la culture italiennes ; cela garantit une bien meilleure intégration que la loi actuelle’’ explique-t-il appelant à ‘’regarder la réalité telle qu’elle est : on n’est pas italien et européen en raison de notre couleur de peau, mais par nos convictions intimes’’. S’il poursuit donc sur cette ligne, les alliés de la coalition freinent et le chef de groupe Fratelli d’Italia à la Chambre Tommaso Foti déplore ‘’un thème de l’opposition pour semer la confusion au sein de la majorité’’. Gianfranco Fini, leader historique du Parti de droite Alleanza Nazionale dont Fratelli d’Italia est issu, a réaffirmé sa ‘’position de toujours en faveur du ius scholae’’, et sur la nécessité d’une intervention sur la loi afin de s’adapter à la société qui change. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Tommaso Foti, chef de groupe Fratelli d’Italia à la Chambre, « [Concernant le ius scholae] il n’y a pas d’urgence à changer la loi, en neuf ans le Parlement ne l’a pas fait » : « La loi de Finances sera au centre de la réunion avec la Présidente du Conseil le 30 août prochain. Il me semble que les chiffres de l’OCDE placent l’Italie devant l’Allemagne [en matière de dette publique] et que les données sont tout à fait normales. Cela montre même que, malgré la forte corrélation entre les économies italienne et allemande, le PIB italien connait encore une croissance de 0,5%. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter outre-mesure. La réforme des conditions d’acquisition de la nationalité italienne et le ‘’ius scholae’’ sont-ils si urgents ? Cela fait 9 ans que le Parlement se penche sur la question et le débat n’a jamais abouti. Lors des débats en 2022 sur le ‘’ius culturae’’, Fratelli d’Italia qui était alors dans l’opposition l’a refusé, mais aussi la Ligue et Forza Italia qui appartenaient quant à eux à la majorité dirigée par Mario Draghi. Il est tout à fait légitime que Tajani soulève une question qui ne fasse pas partie du programme électoral d’aucun des partis de la coalition et veuille en discuter, mais il faut aussi identifier les priorités. Il y a par ailleurs des faits incontestables : entre 2012 et 2022, 1,5 millions d’étrangers ont obtenu la nationalité italienne, soit l’équivalent de la population de Milan. En 2022, l’Italie a été le premier pays d’Europe pour le nombre de naturalisations, avec plus de 220 000 dossiers approuvés. Ce sujet est utilisé pour mettre en difficulté la majorité et cela finit par discréditer le débat. Mais l’opposition peut être tranquille, la Ligue ne se désolidarisera pas du gouvernement. Le gouverneur de la Banque d’Italie Fabio Panetta, outre qu’il faudrait plus d’immigrés en situation régulière, a dit beaucoup de choses intéressantes, notamment sur le problème des intérêts de la dette qui ne permettra pas une loi de finances extraordinaire. Nous devrons nous concentrer sur la réduction des charges salariales, la baisse des taxes et le maintien des aides pour les familles avec des enfants afin de donner un nouvel élan à la démographie. »
Tommaso Foti
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/08/2024
Le roi Philippe accepte de décharger Bart De Wever de sa mission de formateur.
Belgique. Le président du parti nationaliste flamand N-VA Bart De Wever est déchargé de sa mission de formateur.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/08/22/bar...)
23:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : l'AfD est donnée à 30 % et le BSW à 17 %.
Allemagne. Thuringe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 17 % en vue des élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe. (Seuil : 5 %)
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)
Die Linke : post-communistes
AfD : nationalistes
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
19:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : l'AfD est donnée à 30 % et le BSW à 14 %.
Allemagne. Saxe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 14 % en vue des élections du 1 septembre pour le Parlement de Saxe. (Seuil : 5 %)
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : nationalistes
Die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
19:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bart De Wever a annoncé demander au roi Philippe d'être déchargé de sa mission de formateur.
Belgique. Le président du parti nationaliste flamand N-VA Bart De Wever a annoncé demander au roi Philippe d'être déchargé de sa mission de formateur d’un nouveau gouvernement fédéral, car les partis réunis autour de la table ne sont pas arrivés à se mettre d’accord, les libéraux francophones et les socialistes flamands s’opposant sur des questions fiscales.
18:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini s’oppose à Tajani : "Pas de Ius scholae.""
Italie. Revue de presse.
Le meeting de Rimini réunissant plusieurs ministres et organisé par l’association « Communauté et libération » fait la une de plusieurs journaux avec l’intervention du gouverneur de la banque d’Italie, Fabio Panetta et la réaction de Matteo Salvini, vice-président du Conseil, au débat relatif à la réforme de l’accès à la nationalité: « Panetta : ‘notre dette plombe notre avenir’ » - « Salvini s’oppose à Forza Italia : c’est non pour le « ius scholae » (Corriere della Sera) ; « Panetta : la dépense consacrée aux intérêts de la dette est du niveau de celle que nous consacrons à l’éducation » (Sole 24 Ore) ; « Une ouverture de Piantedosi [ministre de l’intérieur, indépendant] sur les droits, et Salvini s’oppose à Tajani : pas de ‘ius scholae’, la loi sur la nationalité fonctionne et ne doit pas être changée » (Repubblica) ; « la croissance est essentielle : l’intervention de Fabio Panetta » (Foglio) ; « Dette et retraites : l’alerte de la Banque d’Italie » (Stampa).
Matteo Salvini et Antonio Tajani
COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco « La stratégie de Forza Italia pour conquérir les catholiques et les soupçons de Meloni sur les manœuvres des partis de centre » : « Giorgia Meloni se réveille sous le soleil dans son mas après une journée de pluies diluviennes et d'oliviers battus par les vents. Mais au petit-déjeuner, la grisaille revient : Antonio Tajani a présenté à Repubblica un projet que la Présidente du Conseil déteste. Il propose d'enrichir le programme de la coalition au gouvernement avec une réforme du droit d’accès à la nationalité italienne, fondée sur le « Ius scholae », peut-être même de l'approuver avec une majorité transversale. Meloni est furieuse. Lors de l'entretien téléphonique à trois avec Tajani et Salvini, elle avait demandé de ne pas insister sur cette demande. Elle n'a pas été entendue. Les pires soupçons s'accumulent. La peur d'un désengagement de Forza Italia, le seul parti de gouvernement qui fait partie de la "majorité Ursula " en Europe, se couple à l'hostilité envers les frères Berlusconi. Meloni donne l'ordre d'ignorer les déclarations de Tajani, mais est inquiète. Elle sait que la situation ne peut qu'empirer. En effet, en milieu d'après-midi, le gouvernement se déchire avec la sortie de Matteo Piantedosi (indépendant) : si le ministre de l'Intérieur propose de changer les règles pour devenir italien, Meloni ne peut plus faire comme si de rien n'était. Il y a un détail qui exaspère la Première ministre : le « Ius scholae » dont parle Forza Italia se fonde sur une idée que Meloni avait elle-même soutenue publiquement en 2022. Il y a deux ans, pas deux décennies. Elle a du mal donc à s'y opposer, mais elle est prise au piège : le projet d’un parti de Vannacci se profile et l'objectif de n’avoir "pas d'ennemi à droite" reste l'obsession. Ce n'est pas dans le programme, déclarent les dirigeants de Frères d’Italie, ni même dans celui des oppositions. Et ce n'est pas une urgence. Meloni considère alarmante l’initiative de Tajani. Et elle attend de voir, agacée, ce que feront les frères Berlusconi. Soupçons et paranoïa reflètent un syndrome d'encerclement au Palais Chigi. Il en va de même pour la crainte que des pouvoirs forts non définis se mettent en marche pour renverser l'exécutif. Il y a un point qui inquiète Meloni et ses colonels plus que les autres : un passage de l’entretien de Tajani dans lequel il indique la cible électorale de Forza Italia : "Entre Meloni et Schlein". La leader n'aime pas l'idée de vouloir faire de Forza Italia un pont entre les deux coalitions, tout en restant loyalement au gouvernement. Pour Meloni, la position de Tajani est potentiellement utile à se désengager à l'avenir si l'exécutif actuel entrait en crise et que différents scénarios s'ouvraient. Tajani de son côté se montre soucieux de ne pas rompre avec Meloni et très attentif à traduire la sensibilité des Berlusconi. L'objectif politique reste celui d’obtenir plus d’électeurs à l’avenir et de maintenir Forza Italia ancrée au Ppe. Dans le viseur du ministre des Affaires étrangères, il y a surtout l’aire des catholiques. Dans ce cas également, le calcul est le résultat d'une analyse des sondages. Les plus récents indiquent que le « Ius scholae » est en général apprécié par l'opinion publique ; il n'est pas particulièrement apprécié par les électeurs de droite, mais il est soutenu par le monde catholique. Le même monde auquel Piantedosi s'adresse depuis la scène du meeting de Rimini. Le signal est clair. C'est maintenant au tour de Meloni de défier le chaos. »
ARTICLE, Repubblica, C. Vecchio, « Salvini s’oppose à Tajani (Forza Italia) : “Pas de Ius scholae'', mais Piantedosi ne ferme pas la porte » : « Ce n’est pas une priorité », a répondu Matteo Salvini au forcing d’Antonio Tajani sur le « ius scholae ». À Rimini, où il pensait profiter d’un bain de foule, le leader de la Ligue n’a trouvé que des journalistes pour le ramener au débat. « Nous sommes dans le pays européen qui concède le plus de naturalisations. La loi est très bien comme ça, elle fonctionne ! » a déclaré le ministre des Transports. Son ministère a loué un pavillon entier au meeting de Rimini dans le but de faire la publicité de son projet de pont sur le détroit de Messine. « Notre priorité est d’augmenter les salaires des italiens », répond-t-il, piqué au vif une fois de plus sur la question du ius schloae. C’est dans cette ambiance que le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, invité à un débat intitulé « Du besoin d’intégration », ouvre la porte à la proposition de Forza Italia, se démarquant de la droite et faisant surgir un nouveau front à l’intérieur du gouvernement. « Il faut se questionner sur la manière de faire des migrants nos concitoyens ». Il faut selon lui « satisfaire cette aspiration de chacun à se trouver un rôle et à se sentir utile dans la société. La viabilité des processus migratoires se nourrit aussi du fait que nous devons imaginer la centralité de ces personnes dans la société, d’où qu’elles proviennent ». Une intervention qui suscite les applaudissements du public. L’opposition mise elle sur les divisions de la majorité sur ce sujet. Du député M5s Patuanelli au vert Bonelli, chacun lance son invitation à voter la réforme du « ius scholae » au Parlement. « L’Italie est prête », pour l’eurodéputé Pd Antonio Decaro. Si la réaction de Tajani sera vite connue, Salvini exclut lui un vote de Forza Italia avec l’opposition. Selon Salvini il n'y aura « aucun problème concernant les nominations Rai : « La solution sera trouvée vendredi 30 août avec Meloni et Tajani ».
ARTICLE, La Stampa, par C. Luise « L’alarme de Panetta sur la dette : « Nous dépensons autant que pour l’instruction, nous avons besoin de l’Europe et de l’immigration pour croître » : « Moins de 80 milliards d'euros consacrés à l'éducation, près de 83 milliards pour payer les intérêts de la dette. Le gouverneur de la Banque d'Italie, Fabio Panetta, part de ce chiffre (lors de son intervention au meeting de Rimini, ndlr) pour souligner la nécessité de réduire la dette publique afin de ne pas hypothéquer la croissance future. En résumé, l'urgence est de penser à l'avenir, car l'Italie est le seul pays de la zone euro dont les dépenses publiques pour les intérêts de la dette sont presque égales à celles pour l'instruction, et la dette élevée pèsera sur les jeunes générations en limitant leurs opportunités. L'accent est mis avant tout sur l'Europe, avec une réflexion sur "les choix qui nous offriront un avenir meilleur". "Le problème crucial reste la réduction de la dette publique par rapport à la production". La comparaison entre les montants consacrés aux intérêts de la dette et à l'éducation est pour Panetta " emblématique de la façon dont l'endettement élevé pèse sur l'avenir des jeunes générations, en limitant leurs opportunités". Un cas entièrement italien, si l'on compare avec d'autres pays européens. Les pays de l'OCDE, selon un rapport 2023, ont alloué en moyenne 5,1 % de leur PIB et 10 % de leurs dépenses publiques aux systèmes d'éducation et de formation. L'Italie est à la traîne, même par rapport aux autres grands États européens, avec seulement 4,2 % du PIB et 7 % des dépenses publiques. C'est pourquoi "la croissance reste l'objectif fondamental de l'Italie", souligne le gouverneur de Bankitalia, "mais pour l'atteindre, il faut s'attaquer de manière décisive aux problèmes structurels non résolus. Nous devons nous concentrer sur les objectifs essentiels : renforcer la concurrence, valoriser le capital humain, augmenter la productivité du travail, l'emploi des jeunes et des femmes, définir des politiques migratoires appropriées". Panetta insiste sur l'intégration, sujet particulièrement brûlant pour la majorité, partagée entre l'ouverture au « Ius scholae » de Tajani et la rigidité de Salvini. Un argument également cher au public de Comunione e Liberazione, qui tente ces jours-ci de lancer le dialogue pour chercher un compromis au sein du gouvernement. Pour l'économiste, cependant, la politique n'a rien à voir là-dedans. En Europe, "les mesures qui favorisent l'afflux de travailleurs étrangers réguliers constituent une réponse rationnelle sur le plan économique, indépendamment d'appréciations d'une autre nature". Ainsi, l'entrée d'immigrants légaux "devrait être gérée de manière coordonnée au sein de l'Union, en équilibrant les besoins de production et les équilibres sociaux et en renforçant l'intégration des citoyens étrangers dans le système éducatif et le marché du travail". Enfin, pour surmonter ses faiblesses et se mettre au diapason du progrès mondial, Panetta reste convaincu que l'UE, en plus de "lancer des réformes profondes et de réaliser des investissements substantiels dans les années à venir", doit "fonder une capacité fiscale commune, sans laquelle l'actuelle gouvernance européenne, caractérisée par une politique monétaire unique et des politiques budgétaires fragmentées au niveau national, reste déséquilibrée". Quant à la BCE, "la fin de la rigueur monétaire a déjà commencé" avec la baisse des taux décidée en juin et le gouverneur espère une nouvelle baisse en septembre. »
ARTICLE, Il Foglio, S. Canettieri « La revanche d'Ursula » : « Qui sait ce qu'elle pense de la politique italienne depuis Bruxelles. Ces jours-ci, Ursula von der Leyen est aux prises avec le dossier italien. Le dernier grand pays qui ne lui a pas encore indiqué le nom de son commissaire. Giorgia Meloni négocie avec elle - de manière serrée - pour apporter à Raffaele Fitto le meilleur portefeuille possible. Y compris la vice-présidence exécutive. Pourtant, si l'on aligne tous les protagonistes de notre scène politique, on constate qu'au cours des derniers mois, ils ont commis des erreurs de calcul face à la politique allemande. Le premier a peut-être été Mario Draghi qui, en avril dernier, lors de la Conférence européenne sur les droits sociaux, a présenté l'esprit du rapport sur la compétitivité que lui avait demandé la présidente de la Commission de l'UE sur un ton politique. À Bruxelles, on se souvient que von der Leyen n'avait pas très bien accueilli cette sortie faite à la veille des scrutins et en plein choix des candidats pour la présidence. Plus curieuse encore a été l'approche d'Antonio Tajani à l'égard de la candidate du Parti populaire. Le 13 mai, von Der Leyen était en visite à Rome. Mais elle a été presque cachée par les leaders de Forza Italia qui ouvraient leur campagne électorale le jour même. Il n'y a pas de photos publiques de cette visite, seulement un déjeuner et Licia Ronzulli, vice-présidente FI du Sénat, est allée jusqu'à la définir publiquement comme "un cheval boiteux". Enfin, il y a la relation avec Giorgia Meloni : forte, personnelle – les deux politiques se sont montrées, à plusieurs reprises ensemble devant les caméras, de Lampedusa à Bologne, en passant par Forlì. Von der Leyen était à la recherche d'un soutien politique, et Meloni semblait tout à fait disposée à le lui offrir afin de prouver qu'elle pouvait influencer une commission qui, selon elle, avait une approche erronée et idéologique. Mais au cours du dernier mois de la campagne électorale, Meloni, en tant que chef de file des conservateurs, a fait non pas un, mais deux pas en arrière, en Conseil européen puis par le vote contre au Parlement européen à la candidature de Von der Leyen. Et en fin de compte, elle a été cohérente. La Première ministre, peut-être conditionnée par sa peur d'avoir des ennemis à droite, à savoir l'orbanien-lepéniste Salvini, a finalement revendiqué à la fois l'abstention au Conseil européen sur la nomination de von der Leyen et, surtout, le vote contre au Parlement UE. Ce fut un tournant important. Aujourd'hui, von der Leyen rembobine le film italien de ces mois, aligne les protagonistes et se prépare à la dernière négociation en position de force. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : la CDU est prête à discuter avec le BSW de Thuringe.
Allemagne. Thuringe. Le candidat de tête du parti démocrate-chrétien CDU Mario Voigt est prêt à discuter avec le parti de gauche anti-immigration BSW de la formation d’un futur gouvernement de Thuringe, à condition de parler directement avec la tête de liste de ce parti en Thuringe Katja Wolf : « Tant que Sahra Wagenknecht fera les annonces pour la Thuringe depuis la Sarre, nous n'aurons aucune base de discussion avec la BSW. » [Sahra Wagenknecht habite en Sarre.]
Mario Voigt exclut une coalition entre la CDU de Thuringe et l'AfD, mais Voigt adopterait des propositions législatives avec l'AfD.
La CDU de Thuringe exclut toute alliance avec les nationalistes de l’AfD, les post-communistes de Die Linke et les écologistes.
00:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2024
Le Conseil du district de Bautzen vote la suppression du poste de chargé aux étrangers.
Allemagne. Saxe. District de Bautzen. Le Conseil de district a voté, à la demande de l’AfD, la suppression du poste de chargé aux étrangers.
23:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht s’impliquera personnellement dans d’éventuelles négociations en Thuringe et en Saxe.
Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht annonce qu’elle s’impliquera personnellement dans d’éventuelles négociations, après les élections en Thuringe et en Saxe du 1 septembre, pour la formation des exécutifs.
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht met en avant le modèle social-démocrate danois en matière de politique migratoire restrictive.
Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht reproche au gouvernement d’être responsable de l’immigration illégale et affirme que, même si le gouvernement s’effondre, cette situation aura encore des effets sur le long terme dans le futur et sera difficile à résoudre : « En Allemagne, il y a des incitations financières élevées et pratiquement pas d’expulsions, même si la demande d’asile est rejetée. »
Sahra Wagenknecht met en avant le modèle social-démocrate danois en matière de politique migratoire restrictive.
20:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des médias exclus de la soirée post-électorale de l'AfD de Thuringe.
Allemagne. Les médias Welt, Bild, Der Spiegel et Taz ont introduit un recours en justice contre le fait que le parti nationaliste AfD ne les autorise pas à prendre part à la soirée post-électorale à l’issue des élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe.
20:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Sur le poste à Bruxelles, l’Italie Insiste : ''Nous voulons un vice-président exécutif. ''"
Italie. Revue de presse.
La recherche des causes du naufrage du voilier qui a sombré au large de Palerme est en une de plusieurs quotidiens : « Naufrage du voilier : l’hypothèse d’une erreur humaine » (Messaggero), « Voilier : le canot de sauvetage en question » (Gazzetino), « Ce voilier qui a coulé en quelques secondes » (Corriere), « Mystère autour du naufrage en quelques secondes alors que le mât était intact » (Repubblica). La convention démocrate de Chicago est également en une : « Obama s’engage : « C’est le moment de Kamala » (Repubblica), « Harris, le soutien d’Obama » (Corriere). Enfin, plusieurs sujets de politique intérieure occupent les unes : la réforme de l’acquisition de la nationalité (« au gouvernement, dispute sur la question des droits » - Repubblica), la politique familiale (« Bientôt une réduction des allocations pour les mères » - Stampa), ou la réforme de la justice (« les magistrats déclarent la guerre au gouvernement – Giornale).
Les JT couvre le débat interne au M5S suite aux déclarations du fondateur Beppe Grillo qui veut que le mouvement conserve son nom et la limite des deux mandats et la nouvelle vague de chaleur sur l’Italie.
Sur X, le hashtag #Bersani domine, du nom du politique de gauche Pierluigi Bersani qui sera jugé pour diffamation à l’encontre du général Vannacci, élu au parlement européen comme tête de liste de la Ligue, en raison de propos qu’il a tenus concernant son livre.
ENTRETIEN, de Antonio Tajani, vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères « Réveillons-nous, le monde a changé, le pays est prêt pour le « Ius scholae », Repubblica, T. Ciriaco : « L’Italie a changé ! Nous avons accueilli en deux ans 170 000 Ukrainiens. C’est notre histoire, l’empire romain accueillait déjà des étrangers. Le monde change et continue de changer, réveillons-nous ». Q : Pourtant le « Ius scholae » [proposition d’étendre les conditions d’acquisition de la nationalité après une période d’études dans le secondaire, ndlr] n’est pas dans le programme commun et Meloni et Salvini n’y sont pas favorables. T : « C’est vrai, ce n’est pas dans le programme, mais tout n’y est pas toujours au départ. Ensuite, nous avons d’autres priorités : l’économie et l’urgence de la situation des prisons. Nous ne sommes pas un parti unique, chacun a ses idées. Le programme ne mentionnait pas Von Der Leyen ; nous avons voté pour, Meloni et Salvini ont légitimement voté contre. Le gouvernement n’est pas tombé pour autant. » « Il ne suffira pas d’être inscrit à l'école, mais il faudra avoir terminé un parcours complet d’études secondaires. Cela n’a rien à voir avec l’immigration illégale, pour laquelle on parle de droit du sol concernant les clandestins. Le « Ius scholae » concerne les enfants de réfugiés ukrainiens ou ceux qui travaillent légalement après leur arrivée sur le territoire. » « Il n’y aura pas d’accord avec le Pd, s’ils sont d’accord avec moi, ce n’est pas moi qui aurais changé d’avis en les écoutant. Les Italiens y sont favorables, mais je veux d’abord en parler avec les parlementaires de Forza Italia. » « La famille Berlusconi ne m’a jamais rien imposé ; ils expriment des positions personnelles, qui correspondent d’ailleurs avec celles de leur père. » « Je suis ami des fils Berlusconi depuis 40 ans et ils n’ont que de bonnes opinions sur moi. Je ne peux pas vous lire les SMS privés qu’ils m’envoient, mais croyez-moi, c’est vrai. Certains sont préoccupés par la croissance importante du parti, et veulent nous délégitimer. Mais je le répète : tout ici n’est qu’estime et amitié. » « La loi de finances ne sera pas un projet de loi marqué par « le sang et les larmes », même si ce ne sera pas facile. Nous avons des priorités, sur la réduction des charges salariales, sur la baisse des contributions des mères de plus de trois enfants, et sur l’augmentation des petites retraites. Nous en parlerons avec Meloni e Salvini le 30 août. » « Sur les retraites, il s’agit de collaborer, sans imposer ou accepter de diktat. Je pense aussi aux jeunes, avec la relance du fonds au mérite pour les étudiants, pour 30 millions d’euros, ou aux 300 millions de garanties de l’Etat pour les couples de moins de 36 ans souhaitant emprunter pour l’acquisition de leur premier logement. » « Concernant les recettes, la solution n'est pas celle de surtaxer les banques, qui contribuent aussi en payant des impôts. Toucher les banques de crédit coopératif signifierait impacter les familles et les start-ups. Une réduction du coût des crédits serait utile pour appuyer la croissance. La Bce devrait imiter la Fed et réduire ses taux ». « Aujourd’hui, le gouvernement et les institutions sont stables. Nous pouvons avoir des désaccords, mais nous sommes loyaux et respectons les ententes. Être actif signifie occuper une place politique : la nôtre est au centre, entre Meloni et Schlein. ». (Sur l'affaire Arianna Meloni) « Cela est déjà arrivé avec Berlusconi. Je ne peux pas ignorer ce qu’a écrit Sallusti, c’est un journaliste sérieux, il doit avoir ses sources. Personnellement je n’ai jamais vu Arianna Meloni participer à des réunions sur des nominations ». [Sur le conflit en Ukraine] « Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, et nous ne sommes pas pour l’utilisation d’armes en territoire russe. Pour autant, les Ukrainiens doivent se défendre. Nous devons éviter l’escalade, mais il y a un agresseur et un agressé. » (Sur un accord de paix à Gaza) : « Je connais bien Blinken, et je suis en discussion avec le gouvernement égyptien et tous les autres acteurs : il y a une volonté d’installer la paix ; une escalade n’est bonne pour personne ».
EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Ferrara « S’ouvrir aux autres est juste et avantageux » : « L'ouverture de Forza Italia au « Ius scholae » est une nouvelle importante. Cela fait quinze ans qu'on en parle, mais les refus des uns et des autres ont fait échouer toutes les propositions de loi présentées au Parlement. Les mineurs immigrés de deuxième génération sont les perdants dans l’affaire : ils doivent attendre d'avoir dix-huit ans pour demander la naturalisation, même s'ils sont nés en Italie et y ont été régulièrement scolarisés. Avec le « Ius scholae », l'accomplissement d'un cycle scolaire (cinq, maximum huit ans) serait suffisant. Combien y a-t-il de mineurs qui n’ont pas la nationalité italienne aujourd'hui ? Si nous fixons le seuil à 14 ans, ils représentent environ 15 % du total, et 25 % si nous incluons également ceux qui sont arrivés en Italie après leur naissance. Ce sont des jeunes qui jouent et étudient avec nos enfants, parlent comme eux, apprennent l'histoire, la géographie et la littérature, regardent la télévision. Et surtout, ce sont des jeunes qui deviendront des travailleurs et des contribuables italiens. Pourquoi devrions-nous les traiter comme des étrangers jusqu'à leur majorité ? L'OCDE souligne également que le fait de ne pas avoir la nationalité d’un pays où l’on réside est une source de discrimination. Les jeunes qui n'ont pas la nationalité italienne disent qu'ils ne se sentent pas à l'aise à l'école et qu'ils sont beaucoup plus les victimes de brimades que les nationaux. En outre, 60 % de leurs camarades nourrissent encore des préjugés et peinent à reconnaître que "les immigrés doivent être traités comme des membres de notre communauté nationale". Il est regrettable de constater que les pourcentages italiens sont plus élevés que ceux des pays avec lesquels nous nous comparons habituellement. Le « Ius scholae » contribuerait à contrer ce phénomène et à promouvoir une culture de tolérance et d'inclusion. De nombreuses études ont également montré que la naturalisation précoce a des effets positifs sur l'intégration des jeunes immigrés, leurs résultats scolaires et leurs trajectoires professionnelles. La pertinence de cette constatation pour un pays dont le taux de natalité est l'un des plus bas au monde devrait être évidente pour tous. Pourquoi tant de résistance ? Il y a les tactiques des partis (de la Ligue surtout) mais aussi les restes d'une longue tradition culturelle plus intéressée par l'exclusion que par l'intégration. En Italie, la naturalisation des étrangers s'inspire toujours du droit du sang : la présence de parents ou d'ancêtres déjà "nationaux". Ce critère n'a guère changé depuis l'époque du Statut Albertin. Cependant, nous devons nous demander quel sens cela a aujourd'hui d'accorder la citoyenneté sur la base des "liens du sang" à ceux qui sont nés et résident à l'étranger et qui n'ont peut-être aucune relation avec leur pays d'origine. Il s'agit d'un critère obsolète, qui renvoie aux concepts de race et de lignée. Et il reflète un concept objectif de "peuple-nation", par opposition au concept subjectif de "nation-république", plus conforme à notre Constitution et fondé sur des valeurs, des droits et des devoirs partagés au sein d'une société libérale et démocratique. Ceux qui sont acclimatés à la culture et à la langue d'un pays sont plus susceptibles d'en partager les valeurs et d'en respecter les règles. La nation-république admet des appartenances multiples, y compris au sein de communautés multinationales comme l'Union européenne. Avec Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni a plaidé en faveur de partenariats entre pays d'origine et pays de destination, notamment pour favoriser la régulation des flux migratoires. L'accès aux droits de citoyenneté se présente comme un chapitre prometteur de ces accords, en lien avec les parcours d'éducation et de formation. La « triple » appartenance (italienne, européenne et du pays des parents) pourrait encourager des formes de migration pendulaire entre les pays de l'UE et les pays tiers, avec des avantages pour tous. Nous savons que les économies et les Etats européens ne peuvent plus se passer des migrants. Pensons aux retraites. Les prestations versées sont financées par le flux des cotisations de ceux qui travaillent. Comment les flux de cotisations pourraient-ils être maintenus si une fraction des travailleurs extracommunautaires réguliers manquait à l'appel ? La grande majorité de ces travailleurs se sont parfaitement intégrés dans notre société. Ne laissons pas leurs enfants dans un flou pénalisant, au prétexte qu'à l'âge de dix-huit ans, ils seraient libres de choisir de rester étrangers, voire de quitter ce qui est, en fait, déjà leur pays. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Meloni : l’hypothèse d’un technicien pour remplacer Fitto (Frères d'Italie) » : « Giorgia Meloni a toujours exclu de procéder à un remaniement, car elle a l'ambition d'être la première locataire du Palais Chigi à conclure la législature avec la même équipe. Mais cela ne veut pas dire que l'équipe ne puisse pas être renouvelée ou renforcée par l'arrivée d'une ou deux "vedettes". L'idée, qui a commencé à circuler depuis son lieu de villégiature dans les Pouilles par des échanges téléphoniques avec des ministres et des cadres de Frères d'Italie serait de confier une partie des délégations gouvernementales actuellement gérées par Raffaele Fitto à une personnalité extérieure à la famille politique de Fratelli d'Italia. Un profil technique, qu'un membre du gouvernement définit comme quelqu’un dont la " notoriété sera évidente", par exemple un nom "du calibre de Roberto Cingolani". Un choix qui permettrait à Meloni de tenir à distance les appétits des partis. Quant aux dossiers dont le ministre Fitto a la charge, la possibilité de les "découper" en deux blocs de compétences est discutée au plus haut niveau. D'une part, les affaires européennes, que Giorgia Meloni pourrait reprendre à son compte ou confier à Giulio Terzi di Sant'Agata, un très proche et ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Monti. De l'autre côté, le bloc PNRR-Cohesion-Sud : l'hypothèse d'un découpage de ce type est envisagée depuis longtemps au palais Chigi, mais les deux secrétaires d’Etat à la présidence, Alfredo Mantovano et Giovanbattista Fazzolari, se disent tous deux surchargés de travail. En ce qui concerne la nomination du commissaire italien, Meloni devrait intervenir officiellement lors du premier Conseil des ministres après la pause estivale, qui pourrait se tenir le 28 août. La première ministre souhaite partager la responsabilité du choix et faire en sorte de « tenir » la Ligue. L'hostilité de Salvini était connue, mais il y a deux jours, il a admis que "Fitto a tous les atouts pour être un excellent commissaire". Après la réunion du Conseil des ministres, la lettre à la "chère Ursula" sera envoyée du Palais Chigi, avec la proposition du nom du candidat. Giorgia Meloni semble vouloir attendre avant l’envoi de cette lettre, signe que les négociations n'ont pas encore abouti à un accord. La présidente de la Commission européenne n'a pas changé d'avis, elle veut toujours Fitto dans son nouveau gouvernement. Et la locataire du Palais Chigi semble résignée à se passer du ministre pour l'"envoyer" à Bruxelles. Mais pour que les objectifs des deux leaders puissent aboutir dans un accord solide, il faut quelque chose de plus à l’Italie : Meloni ne veut pas se contenter d'un portefeuille comprenant le Budget, le PNRR et la Cohésion et veut obtenir pour l'exécutif de Fratelli également une vice-présidence exécutive. Mais il y a deux obstacles. La France, l'Espagne et la Pologne visent le même objectif, et il n'est même pas certain qu'Ursula von der Leyen veuille répéter le schéma de son premier mandat, lorsqu'elle avait nommé six vice-présidents, dont trois exécutifs. Mais la Première ministre a l'intention de faire comprendre à la présidente de la Commission que le donner à d'autres pays et non à l'Italie "serait un problème pour nous". Un autre problème non-négligeable qui se profile à l'horizon du gouvernement Meloni est la loi de finances italienne, qui doit être votée cette année selon les nouvelles règles du pacte de stabilité européen. La question du budget sera au cœur des discussions de la réunion du 30 août entre la Première ministre et ses adjoints, Tajani et Salvini. Ils feront le point sur la meilleure méthode pour relancer le moteur de l'exécutif et Meloni lancera les premiers avertissements à ses alliés, en les appelant à ne pas grever sur les caisses de l'État à coup d’amendements parlementaires au projet de loi de finances. Compte tenu aussi de la dette publique monstrueuse qui approche le seuil des trois mille milliards d’euros, le projet de loi de finances devra arriver à la Chambre sans qu’il ne soit possible de le retoucher. Lors de la réunion du 30 août, Giorgia Meloni tentera également de débloquer la question des nominations à la RAI et de régler la guerre de pouvoir entre Forza Italia et la Ligue au sujet des nominations de Simona Agnes et de Giampaolo Rossi. Il sera aussi question du sujet épineux des concessions balnéaires, et de différentes mesures visant à renforcer la sécurité des citoyens. »
ARTICLE, Il Messaggero, F. Malfetano « Sur le poste à Bruxelles, l’Italie Insiste : ''Nous voulons un vice-président exécutif ''» : « Les noms proposés par les vingt-sept pays pour les postes de commissaires, même s’ils ne sont pas annoncés de manière officielle, sont plus ou moins tous connus. Mais pour les délégations des nouveaux commissaires européens, la discussion est encore largement engagée. Les contacts entre Ursula von der Leyen et les dirigeants européens, dont Giorgia Meloni, se poursuivent. Une question semble centrale à présent : aura-t-on ou non une vice-présidence exécutive ? Sur ce sujet, pas de réponse de la présidente de la Commission, ce qui expliquerait pourquoi Meloni attend pour le moment, du moins d’après ce qu'expliquent ses proches. Parmi ses alliés, toutefois, certains font fuiter des rumeurs, sans pour autant comprendre la stratégie de la première ministre. Meloni semble déterminée à profiter de tout le temps dont elle dispose (elle a jusqu’au 31 août) pour continuer à négocier et obtenir le meilleur résultat. Notamment parce que si, finalement, il y avait vraiment des vice-présidences exécutives et qu'aucune n'était attribuée à l'Italie, pour Rome "un problème politique s'ouvrirait qu'il serait impossible d'ignorer". Le succès de l’obtention d’une délégation importante, par exemple le PNRR et la Cohésion, pourrait en effet être terni si la vice-présidence n’était pas attribuée à l’Italie. Un scénario redouté par Rome, mais on l’espère, qui ne serait pas ce que Ursula Von der Leyen prévoit, alors qu’elle fera savoir son choix dans la deuxième semaine de septembre. Ceux qui connaissent bien la présidente allemande de la Commission garantissent en outre que "l'Ursula que l’on a connue au cours des six premiers mois de cette année, à la recherche d'un consensus, sera très différente de l’Ursula qui va choisir la composition de la Commission, qui aura beaucoup moins d’états d’âmes". En parallèle, un poids lourd du PPE, le Polonais Donald Tusk, tenterait de convaincre sa collègue de parti de lui confier la vice-présidence exécutive au Budget, ce qui pourrait finir par phagocyter la délégation au PNRR et à la Cohésion que vise l'Italie. Des pressions de ce type sont également arrivées à Bruxelles de la part du libéral Emmanuel Macron et du socialiste Pedro Sanchez. Des mouvements que Meloni espère contrebalancer grâce à la relation personnelle établie avec Ursula et au fait qu'elle a mis sur la table une carte potentiellement gagnante. Fitto est tellement estimé par les politiciens allemands que, selon des sources autorisées, c'est Ursula von der Leyen elle-même qui aurait suggéré à Meloni de le proposer. En attendant, afin de renforcer le soutien de l’ensemble de la majorité à la candidature, au-delà de l'approbation du nom de Fitto déjà exprimée par Matteo Salvini et Antonio Tajani, le nom sera soumis au prochain Conseil des ministres. Une manière d’éviter les divisions qui pourront survenir ensuite, et notamment sur qui va récupérer le portefeuille de Fitto, qui couvre quatre domaines : Affaires européennes, PNRR, Cohésion et Sud. Plusieurs hypothèses circulent : soit un découpage entre plusieurs nouveaux secrétaires d’Etat, ou bien réduire la taille de son portefeuille et le confier à un « technicien ». Mais l’on ne devra procéder à cette nomination qu’en novembre, lorsque Fitto, sauf coup de théâtre, devrait occuper son bureau à Bruxelles, et si son portefeuille est découpé, il n’est pas exclu que le palais Chigi (en réalité Meloni) récupère directement certaines délégations. Et les proches qui travaillent au plus près de Meloni expliquent que parmi toutes les délégations, celle que le palais Chigi pourrait d’abord récupérer serait les Affaires européennes. Tandis que le reste des délégations pourrait revenir à ce technicien, extérieur aux partis, qui aurait l’avantage de mettre ce ministre à l’abri des tentatives de récupération par la Ligue ou FI, et d’avoir une sorte de fusible si la réalisation du PNRR n’avançait pas aussi vite que prévu. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Björn Höcke empêché de prendre part à un événement de l'AfD par 2.000 contre-manifestants.
Allemagne. Le candidat de tête de l’AfD pour les élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe Björn Höcke a été empêché, par 2.000 contre-manifestants gauchistes, de prendre part à un débat citoyen organisé par l’AfD à Iéna. L’événement a dû être annulé pour des questions de sécurité.
10:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2024
Quiconque souhaite devenir fonctionnaire dans le Brandebourg devra être contrôlé par l'Office pour la protection de la Constitution.
Allemagne. Brandebourg. Quiconque souhaite devenir fonctionnaire dans le Brandebourg devra être contrôlé par l'Office pour la protection de la Constitution. Le groupe parlementaire AfD s’y oppose désormais. En effet, il a déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle du Brandebourg contre ce projet du gouvernement du Brandebourg.
À partir du 1er septembre, ce sont surtout les candidats à la fonction publique qui seront contrôlés régulièrement par les services secrets. Toutefois, si des soupçons suffisants existent selon lesquels une obligation de loyauté envers la Constitution a été violée, cette mesure pourrait également s’appliquer aux fonctionnaires déjà en fonction.
Le ministre de l'Intérieur démocrate-chrétien (CDU) du Brandebourg Michael Stübgen défend la loi : « À l'avenir, il sera beaucoup plus difficile pour les ennemis de la Constitution d'enseigner à nos enfants, de travailler comme policiers ou de décider de la culpabilité et de l'innocence en tant que juges ou procureurs. » Il a souligné que le Brandebourg était le premier État fédéré à emprunter cette voie, « sans orientation vers des fonctions spécifiques ».
15:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni et la guerre aux juges."
Italie. Revue de presse.
La politique intérieure continue de faire les Unes sur la rumeur de potentielles poursuites visant la sœur de la présidente du Conseil, Arianna Meloni : « Meloni et la guerre aux juges » (Repubblica), « Bataille entre le gouvernement et les magistrats » (Corriere della Sera), « Arianna Meloni : je n’attaque pas les procureurs » (Stampa), « Voici tous les indices du complot » (il Giornale).
Arianna et Giorgia Meloni
ARTICLE, Corriere della Sera, C. Zapperi « Le meeting entre réformes et PNRR : 13 ministres sur scène à Rimini » : « Entre guerres, PNRR, justice, économie et religion, de nombreux invités seront présents lors du Meeting pour l’amitié entre les peuples, autour du thème « Si nous ne sommes pas à la recherche de l’essentiel, alors que cherchons-nous ? » (une citation de Cormac McCarthy). Le patriarche de Jérusalem Pierbattista Pizzaballa ouvrira aujourd’hui la réflexion sur le thème de la paix au Proche-Orient, et parmi les invités on retrouvera entre autres Fabio Panetta, gouverneur de la banque d’Italie, le président de la Cour constitutionnelle Augusto Barbera et le commissaire européen sortant Paolo Gentiloni. Le gouvernement Meloni sera lui présent en nombre : si la présidente du Conseil, bien qu’invitée comme chaque année, ne sera pas présente du fait de ses engagements familiaux, les deux vice-présidents du Conseil Antonio Tajani et Matteo Salvini seront sur place, accompagnés de 11 ministres. Aucun leader des partis de gauche n’est attendu, du fait de positions divergentes avec Comunione e Liberazione [association qui organise le meeting, ndlr]. La secrétaire du Pd Elly Schlein s’oppose aux catholiques sur la question des droits civiques, et Guiseppe Conte du M5s n’avait reçu qu’un accueil froid lors de ces deux précédentes venues. Leur sont préférées des figures davantage « œcuméniques », telles que Stefano Bonaccini, président d’Emilie-Romagne récemment élu député européen, et son collègue Antonio Decaro, également élu au parlement européen après avoir dirigé la ville de Bari, ou le gouverneur des Pouilles Michele Emiliano. Enrico Letta, chargé par Bruxelles de préparer un rapport sur le marché unique, a pour sa part une place de choix à Rimini depuis longtemps. Un débat avec Raffaele Fitto, ministre pour le PNRR et potentiel nouveau commissaire européen, est attendu en clôture du cycle de conférences. Le pape François a commenté hier l’objectif du meeting, déclarant « qu’alors que nous traversons des périodes complexes, la recherche de ce qui constitue le centre du mystère de la vie et de la réalité est d’une importance cruciale ». Le meeting aura lieu sur 5 jours avec 140 rencontres et conférences, animées par 450 invités, avec au programme également 16 expositions et 18 spectacles. Plus de 3000 bénévoles seront mobilisés pour assurer le fonctionnement du festival. »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, E. Patta « UE : Salvini est d’accord sur le nom de Fitto. Négociations sur la loi de finances et les nominations à le Rai » : « "Raffaele Fitto a tous les atouts pour être un excellent commissaire européen proposé par ce gouvernement". Ce sont les mots du vice-président du conseil et leader de la Ligue Matteo Salvini, qui veut ainsi mettre fin aux rumeurs selon lesquelles il aurait été opposé à la proposition de l’actuel ministre des Affaires européennes du parti de Fratelli d’Italia comme représentant italien dans le prochain ‘gouvernement’ de l'UE. Ce n'est pas un hasard si, au lendemain de la réunion avec Giorgia Meloni dans le mas des Pouilles où la Présidente passe ses vacances, Salvini tient à souligner le climat d’entente au sein du gouvernement. "Avec Meloni, nous avons passé un après-midi de détente, dans la sérénité et en famille, parce qu'au-delà de la politique, il y a l'amitié, les relations humaines, l'estime et la confiance. Nous travaillons bien ensemble, les journaux le savent et ils inventent des controverses et des querelles qui n'existent pas, ni à propos de la RAI ni sur le nom du commissaire européen ". Sur les thèmes européens, Meloni a aussi été gratifiée d’un commentaire positif de la part du Haut représentant pour la politique étrangère, Josep Borrell : " Parmi les partis d’extrême droite, on voit la différence entre ceux qui siègent au Conseil européen et ceux qui n'y siègent pas : Meloni y siège, Le Pen n’y siège pas. De plus, en tant que Première Ministre, Meloni a eu une attitude constructive dans les débats au sein des institutions européennes, avec un soutien clair à l'Ukraine". Parmi les sujets de la rentrée pour la majorité, on retrouve la question difficile de la loi de finances et celle des nominations à la RAI, sur lesquelles la Ligue a déjà fait de l’obstruction au cours des dernières semaines. ‘’ La priorité de la Ligue, et je pense de tout le gouvernement, est de maintenir les augmentations de salaire et de baisser les impôts", a annoncé Salvini. "Nous travaillons également à l'augmentation de la 'flat tax', à la réduction des impôts pour les travailleurs indépendants, les artisans, les commerçants, et pour surmonter les contraintes de la loi Fornero [sur les retraites, ndlr] ". Mais il faudra le faire dans le cadre des nouvelles contraintes budgétaires de l’UE. Les dernières estimations qui circulent dans les milieux gouvernementaux parlent d'une loi de finances qui coûtera 22 à 23 milliards d'euros, mais rien que pour confirmer les mesures fiscales et de soutien aux travailleurs et aux familles qui expirent le 31 décembre, 16,7 milliards sont nécessaires. En ce qui concerne le RAI, il reste encore 10 jours pour clore le débat qui a jusqu'à présent divisé les partis de gouvernement : dans la majorité, il est considéré comme acquis que l'accord sera officialisé après la réunion du 30 août entre Meloni, Salvini et Tajani. Selon toute vraisemblance, la nomination de Simona Agnes (soutenue par Forza Italia) à la présidence de la télévision publique et de Giampaolo Rossi (soutenu par FdI) au poste de directeur général devrait être confirmée. Le schéma initial ne prévoyait pas forcément de conserver la fonction de directeur général (non-obligatoire pour la gouvernance) mais désormais, selon des sources proches du dossier, une ouverture se dessine pour ce siège, qui est l'objectif principal de la Ligue. L'accord est également nécessaire pour permettre à la Chambre et au Sénat de procéder, lors de la reprise des travaux parlementaires, au vote sur les quatre conseillers du conseil d'administration de la RAI nommés par le Parlement. »
COMMENTAIRE, Il Foglio, G. Ferrara, « Au pays des complots, il y a toujours des doutes » : « Le Président de la région Ligurie ne se doutait pas une minute qu’il pourrait être arrêté après les révélations sur ses discussions privées sur des bateaux, ni qu’il devrait démissionner pour retrouver sa liberté. Tout comme le maire de gauche de Bari Antonio Decaro, qui a été assailli par les rumeurs et vagues d’accusations qui auraient pu conduire à la dissolution de son Conseil municipal, tandis que son successeur désigné a fini par remporter les élections. Dans l’intervalle, la gauche a manifesté de manière obscène contre Toti et la droite a comploté dans les rues et au palais contre Decaro. Dans ce contexte récent, palpitant, fait de clans et de poisons, avec des initiatives judiciaires et administratives douteuses entremêlées de ragots et autres théories, voici que la sœur Meloni est entraînée à son insu, sans que l’on sache bien pourquoi, dans une avalanche de rumeurs pour un crime présumé de "trafic d'influence". Ainsi, Meloni, en tant que Première ministre, choisie par les électeurs, a des doutes, s'indigne des intentions malveillantes à l'égard de sa "famille politique", une expression qu’utilisent les Français pour désigner les courants parlementaires, et que les Italiens emploient pour parler des parents, même proches, avec qui ils gouvernent des partis et des coalitions. Scandale. On parle de la victimisation de Meloni, de sa « complomanie » inconsciente, soit. Mais c’est un peu surréaliste, dans un pays comme le nôtre, que les politiques, toujours prêts à s’exprimer devant les médias et les juges, n’aient d’autres arguments que la prétendue victimisation de la classe dirigeante. Surtout quand elle remporte des scrutins et essaie de faire le dur travail qui est le sien, malgré quelques erreurs grotesques et avec quelques résultats concrets, dans un cadre de stabilité politique (horreur !) relative. Dans cette affaire de complomanie, il va falloir prendre son mal en patience. Nous sommes un pays où le crétinisme collectif, qui n'est d’ailleurs qu'un ensemble de crétins individuels habilités, évoque des conspirations du matin au soir, et il existe des campagnes anti-vaccination qui vivent et prospèrent depuis quatre ou cinq ans sur la base d'une méfiance et de préjugés ridiculement infondés. Comme le disait un petit malin sur Twitter, ‘vous ne comprenez pas, il y a d'abord un complot pour nous faire mourir du Covid en le produisant dans un laboratoire, et ensuite un complot pour nous vendre des vaccins d'un autre laboratoire qui a écrasé la vague de la pandémie’. Comme les conspirations sont étranges. Mais elles deviennent peut-être inquiétantes quand elles concernent les rapports entre la politique et la justice : au pays du phénomène Berlusconi et du phénomène Di Pietro et compagnie, sans parler des affaires Toti et Decaro, elles peuvent paraitre crédibles. »
COMMENTAIRE, Repubblica, F. Ceccarelli « Affaire Arianna Meloni, une conspiration à l’italienne » : « Il n’y a rien à craindre, ce que Giorgia et Arianna Meloni ont pu planifier et peut-être même corroboré, reste pour l'instant un complot prudent, approximatif, un typique complot à l'italienne. Il est la conséquence, d'une part, de ce ressentiment que les ‘sœurs d'Italie’ ont hérité de l'environnement politique dans lequel elles ont grandi et qu'elles ont récemment transformé en attitude victimaire ; il agit d’autre part comme une utile distraction médiatique détournant l’attention des affaires d'un gouvernement qui va assez mal. Mais l’imprécision de l’accusation- "on veut enquêter sur Arianna, on veut faire tomber le gouvernement" - reflète généralement l'incertitude fragile d'un pouvoir qui s’agite constamment sur la base d’un prétendu complot, quitte à tomber dans la peur et la dérive conspirationniste aux limites de la paranoïa. Dans ce cas précis, par exemple, il est curieux que la Présidente du Conseil ait fait référence à Silvio Berlusconi, qui, à son tour, s'était dit la cible de diverses conspirations (institutionnelles, judiciaires, courtisanes, internationales) mais qu’elle a elle-même accusé, il y a deux ans, de comploter dans l'ombre contre son gouvernement naissant. Tout aussi surprenante est l'identification, comme inspirateur de la prétendue conspiration, de ce même Renzi qui depuis un certain temps et avec insistance, évoque les conspirations des magistrats à son encontre. Il est vrai que la conspiration naît avec l'histoire même de l'Italie, qui peut être lue comme une succession ininterrompue de fantasmes qui marquent et déterminent les événements dans un flot de forces obscures et de coups d'État redoutés, de grands vieillards, de monuments intellectuels, d’esprits raffinés,de pouvoirs forts et occultes, de petites et grandes mains, d’actions de délégitimation par le biais des médias, et ainsi de suite, et un peu dans tous les sens. En Italie, on exagère toujours, et Meloni y met du sien, même s'il faut reconnaître que Berlusconi avait plus de persévérance et d'inventivité. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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19/08/2024
Les deux co-présidents du parti post-communiste Die Linke ne seront pas candidats à leur succession.
Allemagne. Les co-présidents du parti post-communiste Die Linke ont annoncé, deux semaines avant les élections pour les parlement de Thuringe et de Saxe, qu’ils ne seront pas candidats à leur succession à la tête du parti en octobre. La chute de Die Linke est en partie due à la montée en puissance de sa scission anti-immigration, le BSW.
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Sahra Wagenknecht demande que les fonds destinés à l'armement de l'Ukraine soient supprimés du budget fédéral 2025.
Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht demande que les fonds destinés à l'armement de l'Ukraine soient supprimés du budget fédéral 2025.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/08/15/sah...)
22:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni à l’attaque : "Sur ma sœur, il n’y a que de la boue et des spéculations.""
Italie. Revue de presse.
Plusieurs journaux titrent sur la politique intérieure, notamment sur les rumeurs qu’une enquête soit ouverte à l’encontre d’Arianna Meloni, sœur de la présidente du Conseil, pour le rôle qu’elle aurait pu jouer dans les nominations au sein des entreprises publiques : « Meloni à l’attaque : ‘Sur ma sœur, il n’y a que de la boue et des spéculations’ » (Corriere) ; « Meloni : l’arme du complot » (Repubblica), « Meloni dans le labyrinthe d’Arianna » (Stampa), « Meloni : on veut m’atteindre » (Messaggero). La rencontre dans les Pouilles hier entre Giorgia Meloni et Matteo Salvini est aussi en une (« Comptes, UE et Rai : les relations Meloni-Salvini se réchauffent » - Quotidiano Nazionale) de même que la situation au Proche-Orient (« Proche-Orient : Le Hamas dit non au plan pour une trêve » - Repubblica). Enfin, les hommages à Alain Delon sont en une de la plupart des quotidiens (« Adieu Alain Delon » - Repubblica ; « Merci, au revoir » Stampa, « la grande beauté » - Messaggero).
Sur X l’hashtag #AlainDelon fait tendance.
ARTICLE, Corriere della Sera, C. Bozza « Nominations, accusations et démentis. Italia Viva demande des explications et Fratelli d’Italia réagit durement » : « Tout commence par deux récits journalistiques, qui rapportent qu'Arianna Meloni aurait tenu des réunions pour décider des nominations clés à la RAI et à Trenitalia avec des "noms qui plaisent à la sœur du premier ministre". Cette information aurait déclenché ensuite la réaction de l'opposition, et notamment d'Italia Viva, le mouvement de Matteo Renzi, qui ont déposé deux questions parlementaires. Jusqu'ici, un processus assez classique. Mais ce qui fait monter d’un cran la tension, c’est la troisième demande de clarification sur ce sujet des élues de Italia Viva Maria Elena Boschi (sur la Rai) et de Raffaella Paita (sur les nominations à Trenitalia), conduisant à une réaction sévère de Fratelli d'Italia. Après qu'Arianna Meloni a démenti sa présence à une quelconque réunion sur les nominations, la direction de Fratelli d’Italia attaque : "Renzi est un chef mafieux de province", un "cacique", et les parlementaires de son parti seraient une "meute de chiens" renziste lancée contre les "sœurs d'Italie", surnom donné par leurs adversaires et détracteurs à la première ministre Giorgia Meloni et sa sœur Arianna, laquelle est responsable du secrétariat politique et des adhésions de Fratelli d‘Italia. “Nous ne nous laisserons pas intimider et nous continuerons à exiger que le Parlement rende compte de ce qui s'est passé", a déclaré la sénatrice d’Italia Viva Palta. "Giorgia Meloni doit venir répondre à la Chambre et nous dire : est-il vrai ou non que sa sœur est intervenue dans les nominations ? Et si oui, à quel titre ? “. Face à la réaction "totalement déplacée" du parti au gouvernement, les Renzistes pensent qu’ils ont effectivement levé un lièvre, et qu’il y aurait une enquête judiciaire ouverte contre la sœur de la Première ministre. Sans le savoir, en somme, ils l’auraient deviné. Pour le cercle rapproché de Meloni, les rumeurs persistantes d'une enquête contre "Ari" sont une source d'inquiétude. Des indiscrétions qui, pour Alessandro Sallusti, directeur de Il Giornale, deviennent une information à publier après certaines confirmations (journalistiques et autres) d'une enquête pour "trafic d'influence". Et il titre en première page de son journal : "Ils veulent enquêter sur Arianna Meloni", suivi d'un long article présentant "la collusion habituelle entre journaux, partis de gauche et parquets" qui "a fait tomber plus d'un gouvernement" et qui "est capable de changer le cours de la démocratie". "Pourquoi cette première page maintenant ? Parce que nous avons reçu des signaux importants selon lesquels, après le 15 août, une notification judiciaire serait envoyée à Arianna Meloni", a répondu Sallusti au Corriere. "Est-ce que ce sera le cas ? Cela ne dépend pas de moi, je n'ai fait que mon travail de journaliste". Et à ceux qui lui demandent s'il a appelé Meloni avant de publier son article, il répond : "Absolument pas. Et aussi parce que je crois vraiment qu'elle m'aurait déconseillé de le faire". Mais hier encore, Meloni a réagi durement : "C'est un schéma que l’on a déjà vu contre Berlusconi". Pour sa part, Renzi réagit sur le ton du sarcasme : "En bref : la magistrature, une partie des journaux et Italia Viva auraient accepté d'organiser une conspiration et d'enquêter sur Arianna pour trafic d'influence", a écrit l'ancien Premier ministre : "Vous imaginez ? Moi organisant des conspirations avec les juges (moi !) pour qu'un avis de placement sous enquête parvienne à la sœur de la première ministre ? ".
ARTICLE, Messaggero, par A. Bulleri, « L’affaire Arianna éclate : « Une manœuvre pour nous attaquer » » : C’est une histoire connue, dont on a peur de connaître la fin. Après s’être infiltrée dans la maison de vacances de Giorgia Meloni dans les Pouilles, elle a suscité une levée de boucliers préventive de la part de la présidente du Conseil et de son parti. Elle est le signal d’un automne qui s’annonce tendu sur fond de confrontation avec la magistrature, ou mieux : une possible bataille politico-judiciaire dirigée directement contre la sœur de la présidente du Conseil. Celle-ci trouverait sa source dans une série d’articles sur le rôle présumé de la responsable du secrétariat politique de Fratelli d’Italia dans le choix des nominations du service public. Des attaques qui rappellent celles du procès à charge contre Daniela Santanchè, pour lequel est toujours en suspens une requête de renvoi devant les tribunaux. Une percée, avec pour objectif, cela va de soi, d’affaiblir le gouvernement. Certains, parmi les rangs de Meloni, soupçonnent que ces attaques ont pour objectif de saboter les réformes en cours de la majorité. La source de ces craintes est un article paru dans le Giornale, signé Alessandro Sallusti ; une affaire dont « on ne savait rien », dans les rangs de la Présidente du Conseil. Mais qui confirme ce qui se soupçonnait déjà : « Ils veulent enquêter sur Arianna Meloni », titre le quotidien. Celle-ci risquerait d’être inculpée pour trafic d’influence. Des accusations qui font écho aux mises en garde lancées depuis des mois par Guido Crosetto, sur de possibles enquêtes sur les membres du gouvernement. La cible a cette fois un nom, et la présidente du Conseil a confié à l’ANSA par téléphone considérer de possibles investigations comme « très vraisemblables ». « C’est un schéma vu et revu, notamment contre Berlusconi », observe la leader de FDI. « Un système de pouvoir qui utilise toutes les méthodes et tous les subterfuges pour défaire un ennemi qui gagne dans les urnes la compétition démocratique. Ils ont ratissé ma vie et celle de mes proches sans rien trouver pour nous attaquer ». Et d’ajouter : « S’il est vrai qu’ils se sont abaissés à des stratégies dans l’espoir de susciter une enquête fantaisiste sur mes proches, en partant de ma sœur Arianna, cela est gravissime ». Si le PD ne s’est pas exprimé, Matteo Renzi et Italia Viva sont plus durs. « Renzi jette la pierre et cache sa main », selon FDI. « Les sœurs Meloni voient-elles des fantômes ? » réplique furieux le sénateur florentin, qui demande à Sallusti de nier toute implication d’IV dans l’affaire et répond sur le fond. L’article du Giornale a toutefois suscité des réactions unanimes chez FDI ; le parlementaire Giovanni Donzelli évoque dans une vidéo une « conspiration pour freiner le gouvernement et les réformes » et une « tentative de polluer la démocratie ». Le chef de file du groupe sénatorial Lucio Malan dénonce lui un « possible et inquiétant dérapage judiciaire » de la campagne contre Arianna Meloni. Tommaso Foti envoie lui un message aux « menteurs professionnels : vous ne passerez pas ».
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Guerzoni , « Meloni-Salvini, réunion dans la maison de vacances. Au menu, les nominations à la Commission, à la Rai (et des jeux de cartes) » : « Ce n'est pas tant une réunion politique qu'un après-midi de baignade, de rires et de jeux. En un peu plus de deux heures, Giorgia Meloni et ses invités ont réussi à jouer au « burraco » (jeu de cartes de la famille du rami, ndlr) et même à répondre à un quiz façon « Trivial pursuit ». Mais entre un panzerotto et un spritz, il y avait aussi du temps pour quelques considérations politiques. Dans la campagne ensoleillée de la vallée d'Itria, dans son mas estival des Pouilles, la première ministre et son vice premier ministre Matteo Salvini, arrivé avec sa fiancée Francesca Verdini (elle aussi grande joueuse de « burraco ») et le président de la Chambre des députés Lorenzo Fontana, accompagné de sa femme et de sa petite fille, ont plongé dans la piscine, se sont séchés et se sont rafraîchis. La rencontre, annoncée par le Corriere, a suscité un certain embarras au sein de la majorité. Aussi Meloni et Salvini ont appelé ensemble Antonio Tajani, pour qu'il ne se sente pas exclu de cette « réunion » du mois d'août. Le ministre des Affaires étrangères a expliqué, très calme, que s'il avait été en vacances dans les Pouilles, comme Salvini et Fontana, il serait volontiers allé faire trempette dans la piscine du mas : "Je suis dans la fraîcheur de Fiuggi, il pleut à verse ici et j'attends mes petits-enfants...". Si la Première ministre a rendu public ce coup de fil, c'est pour démentir l’idée que les dirigeants de Fratelli d'Italia et de la Ligue auraient organisé une réunion à deux pour forger une alliance destinée à éliminer Forza Italia. Tajani a également rassuré les siens : "La réunion de la majorité tripartite se tiendra au Palais Chigi le 30 août“. Et ce jour-là, la présidente et les deux vice-présidents auront quelques problèmes à résoudre. Tout d'abord la RAI, puisqu'après des semaines de querelles et de tensions, il n'y a pas d'accord sur les nominations à la direction générale. Ensuite, la question du budget avec les règles du nouveau Pacte de stabilité européen, la vieille bataille sur les retraites, la justice, la concurrence et la loi sur la citoyenneté. Salvini ne veut pas entendre parler de celle-ci : pour lui, si le Parti Démocrate et Forza Italia votaient ensemble en faveur d’une loi fondée sur le « ius scholae » (permettant l’acquisition de la nationalité italienne pour les étrangers ayant suivi un cycle complet d’études primaires et secondaires en Italie, ndlr) cela ouvrirait un "gros problème" dans la majorité. Meloni, Salvini et Fontana ont fait allusion à la reprise imminente du travail parlementaire et à la nécessité de "rester unis et de ne pas se diviser" alors que les oppositions ont commencé à unir leurs forces. Matteo Salvini aurait demandé des garanties sur l'autonomie régionale, sa réforme phare qui continue de susciter tant de controverses et de divisions. Et on dit que "Giorgia" aurait fait comprendre à "Matteo" qu'il était inutile et peut-être même contre-productif de continuer à tergiverser sur le sort des concessions balnéaires : les appels d'offres demandés par l'Europe ne peuvent plus être contournés. Il est probable que quelques mots aient été échangés sur la question de la situation des prisons et celle de l'horizon politique de Raffele Fitto, commissaire européen in pectore (et qui s’entendrait mal avec Salvini). La journée de la première ministre a été gâchée par la nouvelle affaire politique sur sa sœur Arianna, et par une panne du réseau électrique, qui a provoqué un black-out à Ceglie Messapica même : pas de lumière, pas de wi-fi. Le problème a été rapidement résolu grâce à l'arrivée d'un gros groupe électrogène placé devant la propriété. Le matin, Andrea Giambruno, le père de la petite Ginevra qui, malgré la séparation, passe les vacances avec les sœurs Meloni, est arrivé par le grand portail. Le journaliste de Mediaset a été photographié à vélo devant la villa, tout en répondant sarcastiquement à un collègue : "Celle-là (de photo, ndlr), tu n'as pas réussi à la prendre, hein !".
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, A. Arachi « Ius scholae, la Ligue freine : non à d’autres coups de force » : « Le débat sur la citoyenneté entre dans le vif. Il s’est ouvert à Paris pendant les Jeux olympiques et est maintenant en train de fracturer la majorité au gouvernement et de resserrer les rangs de l'opposition. Le sujet principal, qui unit le centre-gauche dans son ensemble (de Avs à Azione), est celui du ‘ius scholae’. Le même sujet divise les partis de droite, avec la Ligue qui refuse catégoriquement la possibilité d’appliquer ce droit et Forza Italia qui, au contraire, n’y est pas opposé. Le ‘Ius scholae’ signifie précisément que les mineurs étrangers pourraient se voir accorder la citoyenneté s’ils ont accompli plusieurs cycles scolaires, même s'ils ne sont pas nés en Italie. Hier, c'est le président des sénateurs de Forza Italia, Maurizio Gasparri, qui a affirmé : "Nous sommes opposés au droit du sol, à l'octroi automatique de la citoyenneté par la naissance en Italie, mais nous sommes prêts à une discussion, sur la base de ce que Silvio Berlusconi et Giorgia Meloni ont dit dans le passé, concernant la reconnaissance de la citoyenneté après 10 ans de scolarisation obligatoire". La réaction de la Ligue ne se fait pas attendre : "La Ligue a bloqué le droit du sol et ses différentes déclinaisons sous le gouvernement Draghi, elle bloquera à nouveau tout autre tentative de coup de force sur ce sujet" prévient Nicola Molteni, secrétaire d’Etat au Ministère de l’Intérieur. Selon une étude d'Openpolis portant sur 914 860 élèves étrangers en Italie (et qui n'ont pas encore atteint l'âge de 17 ans), plus de 300 000 d'entre eux pourraient se voir accorder la citoyenneté selon les règles proposées du Ius scholae. Celles-ci prévoient qu’ils aient suivi régulièrement un ou plusieurs cycles scolaires pendant au moins cinq ans dans des établissements appartenant au système éducatif national. Presque tous ces étudiants étrangers résident dans le Centre-Nord, un sur quatre en Lombardie, environ un sur huit en Émilie-Romagne, un sur dix en Vénétie, et quasiment le même pourcentage dans le Latium, le Piémont et la Toscane. Un étudiant sur trois est originaire de Roumanie ou d'Albanie, un sur huit du Maroc, mais les cinq premières nationalités comprennent également des Chinois (5,3 %) et des Ukrainiens (4,7 %). À gauche, le sujet crée les conditions d’une unité solide. Le Parti démocrate souhaiterait l’application du droit du sol, "mais nous sommes prêts au dialogue", comme l'explique Alessandro Alfieri, du secrétariat d'Elly Schlein. Angelo Bonelli, leader des Verts, affirme aussi que son parti est prêt à converger vers le Ius scholae, tout comme Giuseppe Conte, leader du Mouvement 5 étoiles, qui a lancé un appel à l'unité sur ce sujet. »
ENTRETIEN de Antonio Tajani (Forza Italia), vice-président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères, « La coalition est unie : nous avançons sur la citoyenneté, les visions différentes sont une force et non une faiblesse » Corriere della Sera, P. Di Caro : «'' Il ne se trame rien du tout [par rapport à son absence lors de la réunion entre Meloni et Salvini dans les Pouilles, ndlr]. La droite est unie et le restera, le gouvernement est en bonne santé. Je viens de m'entretenir avec eux deux, nous avons convenu de nous rencontrer le 30 août pour faire le point sur la rentrée et établir les priorités pour la discussion budgétaire : quel budget nous voulons présenter, la sécurité, la croissance, la baisse du coût de l'argent. Tels sont nos engagements pour l'année à venir. Et puis aussi les nominations à la RAI, le nom du commissaire européen et le dossier des prisons, un sujet sur lequel nous sommes très attentifs. J’exclus toute hypothèse [que cette rencontre ait été une manière de nous écarter]. C'est une rencontre conviviale, ils étaient tous les deux dans les Pouilles et se sont vus, avec leurs familles, leurs amis... Il y a trop de choses que l’on raconte sur des choses tout à fait normales. Nous parlerons de tout cela ensemble le 30 août. (Sur la proposition du Ius scholae) Il n'y a rien de mal à avoir des positions différentes sur certains sujets entre des partis qui sont alliés et loyaux. Si nous avions tous les mêmes idées sur tout, nous serions un seul et même parti. On peut être de droite et avoir des points de vue différents sur certaines questions. Ce n'est pas une faiblesse, c'est une force : on élargit le champ des électeurs potentiels. Nous ne sommes pas proches, ni à la poursuite, de la gauche. Tout ce que nous pensons, nous le disons à la lumière du jour. En ce qui concerne le ius scholae, notre position est la même depuis longtemps. Berlusconi y était favorable et, à droite, ce n'était pas un tabou. Ce n'est pas un argument de gauche, c'est la reconnaissance d'une réalité changeante. Et nous n'avons pas l'intention de laisser à la gauche une position qui est, et peut aussi être, de centre-droit. Les droits n'appartiennent pas à la gauche, ils appartiennent à tout le monde. Je le répète, les priorités du pays sont autres. Mais nous allons d'abord discuter de propositions équilibrées avec nos alliés, puis si d'autres veulent collaborer et se joindre à nous, ils seront les bienvenus. Le Parlement a la possibilité de discuter d'un sujet aussi actuel. Personne ne peut dire à l'autre "vous ne devez pas parler de ces questions, car sinon vous rendez service à la gauche" : nous ne recevons pas de leçons sur la manière de s'opposer à la gauche et nous ne renonçons pas à nos principes. Nous n'acceptons pas cela. Nous pouvons penser différemment, mais chacun peut faire des propositions, ce n'est pas une question à l'ordre du jour du gouvernement. Je ne voudrais pas qu'il y ait une instrumentalisation à des fins politiques [sur la polémique Arianna Meloni] pour affaiblir la Première ministre et le gouvernement, en utilisant le volet judiciaire comme cela a été fait avec Berlusconi. Il n'est pas interdit de discuter de l'octroi de la citoyenneté aux jeunes qui sont nés ou qui vivent et étudient ici, qui se sentent italiens, qui connaissent notre langue et notre culture, qui veulent contribuer à la vie du pays. Et ce, quelle que soit la couleur de leur peau. Il y a des personnes à la peau non-blanche qui travaillent dans les forces armées, qui défendent notre pays. Pourquoi devraient-elles être différentes des autres ? Ne sont-ils acceptables que s'ils gagnent des médailles ? Ou bien les nombreuses personnes qui vivent peut-être en Amérique du Sud, qui n'ont aucune envie d'être ici, mais qui demandent un passeport italien simplement parce que c'est utile ? Nous devrions être plus sévères à ce sujet. Nous en parlerons [avec leurs alliés], chacun a sa sensibilité. Nous avons la nôtre, nous ne l'abandonnons pas. Il y a tant d'Italiens qui ne sont alignés ni sur la gauche ni sur la droite et qui partagent notre vision : nous leur offrons des réponses à leurs questions sur tant de sujets, nous voulons être un point de référence - comme je le dis souvent un centre de gravité permanent - pour tant d'électeurs qui le recherchent. [Sur l’éventuelle candidature de Fitto comme commissaire européen de l’Italie] Nous en parlerons avec von Der Leyen, je pense qu'il serait le meilleur choix. Parce qu'il est préparé et qu'il a l'expérience de l'Europe, ce qui est essentiel pour traiter les dossiers. Le remplacer en tant que ministre ne devrait pas poser de problème : beaucoup connaissent la dynamique d'un ministère en Italie, très peu celle de l'Europe, et lui la connaît. Il est l'homme de la situation. Sur l'autonomie, nous avons seulement dit que nous veillerons à ce que les niveaux essentiels d'assistance soient mis en place avant son entrée en vigueur. C'est une position qui me semble constructive et sérieuse. Sur la justice, nous sommes d'accord avec le ministre Nordio : la prison ne doit pas être une torture, mais un lieu où l'on peut purger sa peine de manière humaine et être ensuite réintégré dans la communauté. Nous ne sommes ni pour les amnisties ni pour les grâces. Il y a trois façons d'intervenir : les peines communautaires pour les toxicomanes, l'augmentation du nombre de juges et la modification de la détention préventive. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"La paix est tout !"
Allemagne.
"L'Est le fait ! La paix est tout !"
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18/08/2024
"Si l’AfD dit que le ciel est bleu, le BSW ne dira pas qu’il est vert."
Allemagne. Katja Wolf, la tête de liste du parti de gauche anti-immigration BSW en Thuringe, n'exclut pas une éventuelle approbation des initiatives du parti nationaliste AfD au sein du Parlement de Thuringe.
La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht prône une approche différente de l'AfD : « Si l’AfD dit que le ciel est bleu, le BSW ne dira pas qu’il est vert », tout en précisant que des intentions de coalition ne doivent pas être déduits.
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/08/2024
Herbert Kickl demande un arrêt immédiat des payements à l’Ukraine.
Autriche. Suite au fait qu‘il est désormais connu que le président ukrainien aurait autorisé les attaques contre Nordstream en 2022, le président du FPÖ Herbert Kickl demande un arrêt immédiat des payements à l’Ukraine.
22:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sarah Wagenknecht demande une commission d’enquête à propos de Nordstream.
Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sarah Wagenknecht demande une commission d’enquête à propos du fait que les gazoducs Nordstream ont sauté.
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : l'AfD donnée à 32 % et le BSW à 15 %.
Allemagne. Saxe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32 % et la gauche anti-immigration BSW à 15 % pour les élections du 1 septembre pour le Parlement de Saxe. (seuil électoral : 5 %)
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : nationalistes
Die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
12:31 | Lien permanent | Commentaires (0)