30/03/2024
Hans-Georg Maassen porte plainte contre l'Office fédéral de protection de la Constitution.
Allemagne. Le dirigeant de la Werte Union Hans-Georg Maassen, ancien dirigeant de l'Office fédéral de protection de la Constitution, porte plainte contre l'Office fédéral de protection de la Constitution qui collecte des informations à son propos.
21:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 20 % et le BSW à 6 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le président du Botswana dénonce la politique migratoire allemande.
Allemagne et Botswana. Le président du Botswana dénonce la politique migratoire allemande : « Laisser entrer tout le monde est absurde ! » , « Des masses de migrants illégaux sont attirées vers l’Allemagne. » , « Ce n'est pas bien de perdre beaucoup de jeunes. Ce n’est bon pour personne. »
11:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2024
La Commission électorale fédérale a approuvé la participation aux élections européennes de diverses listes.
Allemagne. La Commission électorale fédérale a approuvé la participation aux élections européennes des patriotes de l’AfD, de la gauche anti-immigration du BSW, des patriotes conservateurs du Bündnis Deutschland, des ultranationalistes de Die Heimat et, en Bavière, des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU.
(https://www.bundeswahlleiterin.de/info/presse/mitteilunge...)
21:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
La présidente du plus grand syndicat de l’Éducation désire que les enseignants "sensibilisent" à propos de l'AfD.
Allemagne. La présidente du plus grand syndicat de l’Éducation désire que les enseignants « sensibilisent » de manière approfondie les élèves « aux tendances anticonstitutionnelles de l'AfD » et qu'ils encouragent ces derniers à participer à des manifestations antinationales.
16:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine Le Pen est qualifiée de "femme la plus dangereuse d'Europe".
Suisse. Le quotidien de référence suisse germanophone Neue Zürcher Zeitung estime que Marine Le Pen est « la femme la plus dangereuse d'Europe » et bientôt, peut-être, la nouvelle présidente de la France. Ce titre avait auparavant été attribué à Giorgia Meloni.
15:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salis reste en prison, Meloni l’abandonne à la punition d’Orban."
Italie. Revue de presse.
La décision d’un tribunal hongrois de maintenir en détention la ressortissante italienne Ilaria Salis, procès très largement médiatisé dans la péninsule, fait les unes : « Ilaria Salis ne purgera pas sa peine à domicile » (Corriere), « Salis reste en prison, Meloni l’abandonne à la punition d’Orban » (Repubblica), « Ilaria est traitée comme un chien » (Stampa), « Salis reste en prison, Meloni est humiliée par son ami Orban » (Domani). Les menaces de la Russie selon lesquelles elle serait prête à abattre des F16 sur le territoire de l’Otan et les déclarations de Joe Biden en solidarité aux alliés sont aussi reprises : « Poutine menace l’Otan » ; interview de Donald Tusk, « la guerre est à nos portes » (Repubblica). « La menace de Poutine » - « Prague accélère sur les aides à Kiev » (Corriere). « Les F16 et la menace de Poutine, les risques pour l’Italie (il Tempo). « Les bases des F16 : Poutine ne peut pas se permettre un conflit élargi » (Foglio).
Sur X les hasthag #Ungheria (Hongrie) et #Salis dominent en lien avec l'affaire de la ressortissante italienne, Ilaria Salis, détenue en Hongrie.
ARTICLE, Corriere della Sera, M. T. Meli : « Au Pd, négociations entre Schlein et Bonaccini, mais l'idée de choisir Tarquinio comme candidat fait l'objet d'un litige » : « Elle ne l'aime pas. Il ne l'aime pas. Mais il est le président du PD et elle en est la secrétaire. Elly Schlein et Stefano Bonaccini doivent donc cohabiter. Ils ont prouvé qu'ils pouvaient le faire hier, lors d'une longue réunion consacrée aux listes pour les élections européennes. L'enjeu ne concernait pas seulement la position du gouverneur de l'Émilie-Romagne - auquel Schlein a garanti qu'il sera tête de liste s'il veut se porter candidat : les deux leaders du PD ont également discuté de toutes les propositions de la secrétaire concernant les candidatures, qui laissent beaucoup de membres du parti perplexes. Sur la table, il y a aussi le problème des représentants du courant de Bonaccini que la secrétaire voudrait exclure des candidatures aux élections européennes. '' Nous devons, comme le dit très justement Romano Prodi, penser à une équipe compétitive au Parlement européen, une équipe capable de faire la différence, d'autant plus que la droite reprend son souffle en Europe" affirme Bonaccini. "Certains noms, certaines suggestions sont très intéressants, mais nous devons savoir quel est l'objectif principal, nous devons avoir une physionomie de parti. Il y a une équipe qui a bien travaillé à Strasbourg, l'éliminer serait une erreur". Lors de la réunion, Schlein ne tente pas de cacher les problèmes : "Je sais qu'il y a un malaise dans le parti à propos des listes.'' Mais le sujet des candidatures a ouvert la boîte de Pandore au PD : l'hypothèse d'une candidature d'Ilaria Salis a troublé les membres du parti : " C'est une blague", commentait hier un important représentant du courant de la minorité. "Nous y réfléchissons de sorte que Salis puisse ainsi obtenir l'immunité parlementaire, mais rien n'est décidé", a expliqué Schlein. Une autre candidature divise le PD : celle de Marco Tarquinio, pressenti en quatrième place dans la circonscription du centre de l'Italie. L'ancien directeur d'Avvenire [journal de la Conférence des évêques, ndlr] divise le PD, entre ceux qui voudraient continuer à suivre la ligne Letta sur l'Ukraine et ceux qui préféreraient épouser les positions de Giuseppe Conte. "Le Parti, démocrate doit maintenir une ligne claire et intelligible sur l'Ukraine, qui est actuellement le sujet central et ne peut laisser de place à aucune ambiguïté", affirme l'ancien ministre de la Défense, Lorenzo Guerini. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Carlo Nordio (Frères d'Italie), ministre de la justice, « Il faut pouvoir être jugé par des personnalités adaptées. C'est à cela que servent les tests pour les magistrats" par Virginia Piccolillo : « Sur la décision concernant Ilaria Salis, humainement, je suis désolé et je renouvelle ma proximité. Mais la juridiction d'un pays est souveraine et les polémiques politiques ne servent à rien. Notre gouvernement a fait et fera tout son possible pour que les conditions de détention soient atténuées. Pour le reste, nous continuerons à travailler, de préférence dans la discrétion. Concernant les tests de personnalité pour les juges, c’est une demande des commissions Justice, qui ont demandé au gouvernement de les mettre en place avant le 30 mars, date limite fixée par la loi d'habilitation. Le texte que nous avons élaboré a été approuvé à l'unanimité en Conseil des ministres. Contrairement à ce que dit l’ANM, le parlement n’a pas été contourné. Sur le Quirinal, nous sommes toujours respectueusement attentifs et sensibles aux messages que Mattarella a adressés à plusieurs reprises tant au Parlement qu'au pouvoir judiciaire. Je pense que tous les magistrats ont été témoins d'attitudes pour le moins excentriques de la part de certains collègues. Ces tests ne visent pas à révéler des pathologies spécifiques, mais des aptitudes à certaines fonctions. Notre programme est axé sur le garantisme, c'est-à-dire sur la présomption d'innocence et, en même temps, sur la certitude de la sanction. Nous y ajoutons maintenant la garantie d'être jugé par des magistrats équilibrés, aptes, même psychologiquement, à assumer leur rôle très délicat. En 2021, Giorgia Meloni a soumis tous les parlementaires du parti au test de dépistage des drogues, en espérant qu'il serait étendu à ses collègues. Je suis prêt à le faire demain aussi. Souvent les procureurs voient les choses de leur seul point de vue, négligeant celui du citoyen injustement emprisonné. La formation collégiale de magistrats intervient déjà, mais après un emprisonnement souvent considéré comme infondé. C'est pourquoi les procureurs seront plus prudents lorsqu'ils demanderont des mesures conservatoires. La surpopulation carcérale diminuera également. Il en va de même pour l'abrogation du délit d'abus de fonction. Chaque année, 5.000 procès finissent en queue de poisson. Le travail des procureurs sera simplifié et non entravé. Le procureur doit rester et restera indépendant. Mais cela doit entraîner une limitation de ses pouvoirs sur la police judiciaire, comme en Grande-Bretagne. Sinon, nous continuerions dans l'hérésie, qu'aucun pays au monde ne connaît, de quelqu’un qui, bénéficiant des protections du juge, n'a de comptes à rendre à personne. Un pouvoir sans responsabilité est inconcevable dans un système démocratique".
ARTICLE, Messaggero, de M. Allegri, « Salis, pas d'assignation à résidence : "Prenez-moi en photo enchaînée ». Pour Tajani (Forza Italia), le juge a tort » : Ilaria Salis reste incarcérée en Hongrie. Pour le juge Jozsef Sòs, qui a rejeté la demande d'assignation à résidence présentée par la défense, « les circonstances n'ont pas changé » et « 13 mois d'emprisonnement, ce n'est pas tant » au vu des crimes commis, jugés trop graves. Depuis février 2023, elle est en prison : aucune remise de peine pour l’activiste italienne, qui est accusée de deux agressions envers des militants d’extrême-droite et de faire partie d’une association criminelle. Pour le magistrat, les charges sont trop lourdes même pour changer le statut de « détenue dangereuse », qui a été transféré de sa cellule à la salle d’audience avec des menottes aux poignets et des chaînes aux chevilles, escortée par un policier. L’ampleur médiatique, les réactions internationales et les appels du gouvernement italien, qui promet de poursuivre la bataille, sont inutiles. Le Ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani se dit « en désaccord avec la décision d’emmener la détenue en prison avec des chaînes aux mains et aux pieds ». Interrogé par Vespa, il ajoute : « Nous continuerons à protester pour que toutes les règles de l'UE sur le traitement des détenus, en particulier ceux qui attendent d'être jugés, soient respectées. Le juge n'a pas voulu accorder l'assignation à résidence, à mon avis, il a tort. » Le ministre a toutefois conclu en ajoutant : « La politisation de cette affaire n'est une bonne chose pour Salis : si nous voulons la ramener en Italie, nous devons agir avec diplomatie, sérieux et prudence. Organiser des manifestations politiques, c'est lui porter préjudice, car cela conduit à un affrontement avec la justice du pays". « La Hongrie est un État de droit et le gouvernement n'interfère en aucune façon face au pouvoir judiciaire », a déclaré le ministère hongrois des Affaires étrangères après la décision du juge. La Défense d'Ilaria a souligné les « changements importants » survenus depuis l'audience précédente. L’inculpée a désormais un domicile hongrois, ce qui lui donnerait la possibilité d’être sous bracelet électronique et de travailler (en télétravail). L'avocat a souligné le comportement de Salis en prison, précisant qu’elle n’a « aucune intention de s'enfuir ou de se cacher », ce que la détenue a confirmé au juge. « Avant d'être arrêtée, j'étais enseignante à Milan et je vivais seule. Je devais passer un concours pour obtenir un poste permanent en mars ». Ce qui a pesé pour le juge c’est le fait qu’Ilaria Salis ait déjà comparu devant un tribunal auparavant. Elle a expliqué qu’elle avait « des antécédents de peine avec sursis pour des condamnations si faibles que l’Italie ne prévoyait pas de prison pour des faits commis il y a dix ans ou plus ». Ces déclarations n’ont pas convaincu le juge qui a confirmé que les accusations étaient « trop graves » et soutenu que les coups portés aux victimes étaient « potentiellement mortels ». « Les circonstances restent inchangées », un risque de fuite existe toujours, la détention provisoire de 13 mois « n'est pas si longue au regard de la gravité des faits reprochés ». Des paroles devant lesquelles le père d'Ilaria, Roberto Salis, a quitté la salle d'audience avant de revenir s'asseoir à côté de son épouse Roberta. A la fin de l’audience il s’en est pris aux gouvernements hongrois et italien : « Ils l’ont encore traité comme un chien », Orban à nouveau « a fait une démonstration de force et se moque des droits européens », tandis que l’Italie « devrait faire un examen de conscience » étant donné la « la mauvaise impression donnée par ses ministres ». Il appelle à la solidarité et réclame « une protestation contre l'immobilisme italien. Dans ce pays, elle est coupable : c'est une femme, elle n'est pas hongroise et elle est antifasciste. Cela fait d'elle une personne à éliminer, même physiquement. Je vais maintenant m’adresser au Quirinal ». Plusieurs de ses amis venus soutenir Ilaria ont été interpelés à l'extérieur de la salle d’audience par le groupe de Zoltan Toth, un militant d'extrême droite victime de l'agression du 10 février. « Ils nous parlaient en hongrois sur un ton menaçant », a déclaré Eugenio Losco, l'avocat italien de Salis, « l'interprète a dit qu'ils prononçaient des phrases comme : nous allons vous casser la figure ».
ARTICLE, Corriere della Sera, « Affaire Salis, l’opposition en colère contre Budapest. Pour Tajani, « politiser l’affaire ne sert à rien » par Marco Cremonesi : « Elle apparait de nouveau enchaînée et sa demande d'assignation à résidence est rejetée. Après 13 mois de détention, Ilaria Salis restera en prison. Mais la décision et les images de Budapest ne plaisent pas à la droite, ni même à Fratelli d'Italia : le parti de la première ministre Meloni est un actionnaire important dans le groupe ECR, le plus susceptible d'accueillir le Fidesz, le parti du président hongrois Viktor Orbán. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani (FI) ne cache pas sa déception : "Le juge n'a pas voulu accorder l'assignation à résidence, à mon avis à tort". Cependant, "la politisation de cette affaire n'est pas bonne pour la détenue". Une référence aux représentants de l'opposition qui ont assisté à l'audience d'Ilaria Salis hier, comme l'ancienne présidente de chambre Laura Boldrini et Sandra Zampa (PD), Nicola Fratoianni et Ilaria Cucchi (Avs), Ivan Scalfarotto (Iv). Le groupe italien, qui comprenait également une délégation des « juristes démocrates », le dessinateur Zerocalcare et quelques amis de Salis, a également été intimidé par des Hongrois, peut-être des amis de l'homme pour l'agression duquel Salis est en prison. La secrétaire du Pd, Elly Schlein, s'est montrée très sévère. Les événements d'hier sont "une gifle inadmissible aux droits d'une personne détenue, une compatriote. Nous attendons du gouvernement de Giorgia Meloni qu'il réagisse immédiatement". Le PD réfléchirait à la possibilité de présenter l'enseignante de Monza aux prochaines élections européennes, malgré son profil politique très différent. Mais Marco Pellegrini, du M5S, estime que "cela lui porterait préjudice, car elle doit avoir la possibilité de se défendre". Pour Matteo Renzi, "Giorgia Meloni doit être une vraie patriote et expliquer à Orbán que soit la Hongrie respecte l'Etat de droit, soit aucun euro des impôts des Italiens ne doit finir à Budapest". Pour le vice-ministre de la justice Francesco Paolo Sisto (FI), "la détention d'Ilaria Salis en Hongrie n'est pas un camouflet pour le gouvernement italien. C'est plutôt un camouflet à la présomption de non-culpabilité. Nous savons qu'en Hongrie, la conception de la détention provisoire est beaucoup plus dure qu'en Italie". Le président de Noi moderati, Maurizio Lupi, estime que "en tant qu'État, nous devons nous faire entendre pour que ses droits soient respectés. Et c'est pourquoi nous demandons qu'ils soient également respectés en Hongrie.“ Du côté de FdI, le chef du groupe sénatorial, Lucio Malan, déclare que "nous sommes contre ce type de traitement", mais que "le gouvernement a pris des mesures pour obtenir le respect des droits de l'homme". Le responsable de l'organisation du parti, Giovanni Donzelli, ajoute que "c'est à nous d'essayer de défendre nos concitoyens, quel que soit leur comportement. Je n'absous pas automatiquement Salis, mais c'est une citoyenne italienne et le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour la défendre ».
SONDAGE, La Repubblica, « Seuls 5 % des Italiens croient à la piste ukrainienne sur l'attentat de Moscou. »
ARTICLE, Corriere, de M. Galluzzo, « Meloni remercie les soldats au Liban : “beaucoup de ceux qui parlent de paix le font confortablement depuis leur canapé“ » : Alors que la veille avec le premier ministre libanais, Meloni évoquait les aspects les plus difficiles de la stabilisation du pays à laquelle l’Italie contribue avec ses soldats, hier au contraire, le scénario géopolitique et les échanges entre les deux chefs de gouvernement ont été suivis d’une journée plus légère. La présence militaire de l’Italie est reconnue pour ses capacités de dialogue dans le maintien de la paix que les forces armées italiennes savent instaurer avec les différentes troupes en conflit sur le territoire. Meloni a constaté que « l’Italie doit être consciente de ce qu’elle garantit par ses sacrifices. Vous renoncez à tout pour construire et garantir cette paix dont tant de gens, en particulier en ce moment, profitent confortablement depuis leur canapé. La paix ne peut pas exister sans respect, le respect que l’Italie a réussi à construire dans les nations et les territoires comme celui-ci, un respect garanti par le professionnalisme et l’humanité, par la capacité à être compétent et à prendre en compte les besoins des autres. C’est notre identité, notre fierté. » Des compliments pour les militaires quelques heures avant Pâques et des remerciements explicites pour les sacrifices que chaque mission à l’étranger représente : « Je suis venue aujourd’hui vous dire merci, au nom de l’Italie pour avoir choisi d’endosser l’uniforme. Merci d'avoir compris que cela signifie être capable d'utiliser à la fois sa tête et son cœur. Merci pour avoir étudié, car vous saviez qu’endosser ce rôle exigeait des compétences. Merci d'avoir accepté de venir jusqu'au Liban, où nos forces armées depuis des décennies jouent un rôle fondamental dans la mission FINUL, une mission indispensable dans un pays qui est le berceau de grandes civilisations qui, pendant longtemps, a été un modèle de coexistence entre différentes traditions et confessions religieuses. » La cheffe du gouvernement italien a aussi mentionné l’autre participation de l’Italie : « outre le travail que nous menons aux Nations Unies, l’Italie est également engagée au niveau bilatéral dans la mission italo-libanaise (Mibil) qui forme et soutient les forces de sécurité libanaises qui sont essentielles pour sauvegarder le cadre institutionnel de cette nation. C'était un travail important hier et il devient essentiel aujourd’hui ». Après le discours officiel et le déjeuner à la cantine avec les milliaires, elle a fait une partie de baby-foot : durant sa visite au Liban, la Première Ministre Georgia Meloni est restée quelques heures à la base de Shama, dans le Sud du pays, avec les troupes italiennes de la FINUL et de la Mibil. Elle a reçu un bouquet de roses de la part des soldats, avec lesquels elle a posé pour une série de selfies, dont un avec trois femmes militaires et un avec les cuisiniers de l'armée. A la veille de Pâques, elle ne pouvait manquer un œuf en chocolat, emballé aux couleurs du drapeau italien. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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De nouvelles élections vont être organisées en Bulgarie.
Bulgarie. De nouvelles élections législatives vont être organisées.
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Le lundi de Pâques, l'AfD organise un rassemblement pour la paix à Dresde.
Allemagne.
"Tout n'est rien sans la paix !"
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Un verre vu par les partis du système.
Autriche.
optimiste : le verre est à moitié plein
pessimiste : le verre est à moitié vide
partis du système : le verre est d'extrême-droite
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28/03/2024
L'évêque catholique de Hambourg déclare que les cadres du parti patriotique AfD ne seront plus invités.
Allemagne. L'évêque catholique de Hambourg déclare que les cadres du parti patriotique AfD ne seront plus invités. Les simples membres de ce parti pourront, par contre, toujours fréquenter les églises.
16:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Visite de la présidente Giorgia Meloni au Liban"
Italie. Revue de presse.
La fin des crédits d’impôt sur le « superbonus », système permettant de financer à des coûts réduits les rénovations de bâtiment en Italie, et décidée en urgence après une alerte sur le déficit italien, fait la une de plusieurs quotidiens : « Superbonus : des règles et des tensions » (Corriere della Sera), « Superbonus : un gouffre de 200 milliards » (Stampa), « Effet Superbonus : les craintes de Meloni. Ses promesses de réduction des impôts sont en danger » (Domani). La réforme de la justice, qui prévoit en particulier des tests d’aptitude psychologique pour les magistrats et dont le débat a commencé au parlement est aussi en Une : « La droite s’en prend aux magistrats » (Repubblica). Enfin, la guerre en Ukraine et la position des alliés et de l’Italie en cas d’escalade est aussi en une de certains quotidiens : « Biden défendra l’Europe » (Stampa), « Meloni ne veut pas amener l’Italie à la guerre » (Giornale), « L’Italie vend des armes à Kiev mais les députés ne le savent pas ».
Les JT couvrent essentiellement la visite de la présidente Giorgia Meloni au Liban ; la situation au Proche Orient et à Gaza et l’attentat à Jéricho ; les déclarations de V. Poutine sur la présence d’avions F16 de l’Otan en Ukraine, l’affaire Ilaria Salis à Budapest ; le début des vacances de Pâques.
Giorgia Meloni et le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikat
Sur X, l’hashtag #IlariaSalis domine suite à la décision de la justice hongroise de ne pas assigner à résidence la citoyenne italienne détenue en Hongrie.
ARTICLE, La Stampa, L. Monticelli, "Trahis par le Superbonus" : « La décision du ministre de l’économie Giancarlo Giorgetti (Ligue), qui a présenté mardi soir au Conseil des ministres le décret visant à donner un tour de vis pour combler le « trou » dans les comptes publics creusé par cette mesure, divise la majorité. Forza Italia espère "améliorer la mesure au Parlement". La ligne directrice "est de sauvegarder le secteur de la construction tout en évitant de nuire à une économie déjà éprouvée par les taux d'intérêt et l'inflation". Cependant, le parti d'Antonio Tajani sait très bien que les marges sont très étroites. Un chiffre nous donne une idée claire du poids que pèse sur le budget de l’état ce Superbonus lancé par l'exécutif Conte II en 2020 : censé coûter moins de 40 milliards, il représente en réalité 114 milliards d’euros. Les finances publiques vacillent : le déficit s'est élevé à 7,2 % l'année dernière et le risque que le ratio dette/PIB augmente à nouveau est bien réel. Mario Draghi avait déjà tenté de réduire les aides à la rénovation, mais il a dû faire face à l’opposition de tous les partis. Fratelli d'Italia s'était rangé du côté de Forza Italia lors du budget en décembre. Mais le parti reste désormais silencieux : seul le chef de groupe Tommaso Foti applaudit publiquement la ligne du ministre des Comptes public. Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue et vice-premier ministre, ne prend pas de risque : "Je laisse aux ministres qui s'occupent de cette question le soin de la commenter", déclare-t-il. Dans le camp de l'opposition, Carlo Calenda reconnaît que l'intervention du gouvernement est "inévitable et juste", tandis que le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate passent à l'attaque. "Encore une gomme pour effacer les désastres de Giorgetti", déclare Mario Turco, vice-président du M5S. Le PD est préoccupé par les nouvelles constructions engagées dans les zones sismiques pour réparer les dommages causés déjà par les tremblements de terre. "Le premier ministre met la reconstruction des zones post-séisme dans une impace", déclare la démocrate Alessia Morani, qui ajoute : " les quatre présidents de région Ombrie, Abruzzes, Marche et Latium, tous de droite, doivent immédiatement protester contre le gouvernement“. “L'arrêt des remises sur facture et de la cession de crédit met fin à toutes les pratiques de reconstruction qui étaient prévues pour les particuliers". “Cette modification des règles entraînera l'arrêt des travaux et de nombreux dommages économiques dans les zones déjà dévastées par les tremblements de terre de 2016 et 2017". Lors de l’échange entre le maire de L'Aquila, Pierluigi Biondi (Frères d’Italie), et le nouveau gouverneur des Abruzzes, Marco Marsillio (Frères d’Italie), ce dernier a déclaré : "Nous devons maintenir les chantiers dans les zones touchées par le tremblement de terre." L'Association nationale des constructeurs (Ance) de L'Aquilla dénonce le timing du décret, dont le feu vert intervient quelques jours après les élections régionales. Les conseils nationaux des architectes et des ingénieurs, l'Ance et le Cna, réclament également une révision à Meloni et Giorgetti. »
Antonio Tajani
SONDAGES, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli : « FdI à 27,5 %, Pd à 20,5, Forza Italia dépasse la Ligue ; les Cinq étoiles chutent à 16,1 % » : « Le mois de mars a été tout d'abord marqué par deux élections régionales, en Sardaigne avec la victoire de la candidate du M5S, également soutenue par le PD, et les Abruzzes, qui ont vu la défaite du candidat de la coalition de gauche élargie, avec le soutien de Azione et Italia viva. Plusieurs autres éléments ont caractérisé les trente derniers jours : des coups de matraque de la police aux étudiants de Pise aux soupçons de corruption dans le monde politique, en passant par les infiltrations mafieuses à Bari et les différences de vision au sein de la droite, notamment lors de l'événement souverainiste organisé par Salvini samedi dernier. Sur le plan international, au-delà des deux guerres en cours, on relève la participation de notre pays à la mission Aspides en mer Rouge, dont l'Italie a le commandement opérationnel, ainsi que le récent Conseil européen qui s’est concentré sur la défense. De tous ces événements, l'exécutif et la présidente Meloni sortent en partie renforcés. Le taux d’approbation de l’action du gouvernement est de 47 % (un point de plus que le mois dernier, trois points de plus que le taux le plus bas de ces derniers mois). 43 % des Italiens évaluent positivement l'action de la présidente ; 48 % négativement. En ce qui concerne les sondages en vue des prochaines élections européennes, le taux de participation est préoccupant avec 52,5 % d'Italiens déclarant ne pas vouloir se rendre aux urnes ou ne sachant pas encore. En chiffres réels, cela représenterait 4 points d’abstention en plus par rapport aux élections de 2019. Les intentions de vote exprimées signalent un changement appréciable dans l'équilibre des forces, tant au sein du gouvernement qu’à l'opposition. Au sein de la coalition gouvernementale, FdI est estimée en hausse à 27,5 % tandis que Forza Italia, avec 8.7 %, dépasse la Ligue (qui est à 8 %). Si un tel scénario se confirmait, cela indiquerait l'échec du positionnement de Salvini en Europe, avec probablement une remise en discussion du leader au sein de l'équipe gouvernementale et de la Ligue elle-même. Au sein de l'opposition, on assiste à un réajustement des rapports de force entre le Pd et le M5S. Le Pd progresse de plus d'un point et est estimé à 20,5 %, tandis que le M5S perd plus d'un point et s'établit à 16,1 %. Cela s'explique par les différents niveaux d'implication et de participation, les électeurs démocrates étant plus mobilisés et motivés, les électeurs du M5S nettement moins. Enfin, les difficultés continuent de se confirmer pour de nombreuses formations (Avs ; +Europa, Azione, Iv) qui auront du mal à dépasser le seuil de 4 %, indispensable pour être représentés au Parlement européen. Elles devront donc décider si elles courent le risque de rester exclues ou si elles tentent de se présenter. En ce qui concerne la popularité des leaders politiques, Tajani consolide sa position de leader fiable du camp modéré tandis que Schlein progresse de trois points et se rapproche de Conte. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. T. Meli « PD : bras de fer entre Schlein et Bonaccini sur les candidats de la société civile et les têtes de liste aux Européennes » : « Elly Schlein et Stefano Bonaccini devraient se rencontrer aujourd'hui. En effet, la nouvelle selon laquelle le président de la région Émilie-Romagne ne sera pas le candidat tête-de-liste a provoqué une grande nervosité au sein du Pd. Si c'était vraiment le cas, Bonaccini renoncerait à se présenter aux élections. L’aile réformiste des démocrates soupçonne Schlein d'avoir évoqué la possibilité que Bonaccini ne soit pas chef de file pour obtenir de nouvelles concessions sur les listes. Elle pourrait lui laisser prendre la tête dans le Nord-est, tout en voulant avoir le dernier mot sur les candidats dans le reste du pays. Mais il s’agit d’un compromis que Bonaccini, par ailleurs président du parti, ne peut pas accepter. Il ne peut pas permettre, par exemple, que Pina Picierno, indiquée comme sa suppléante dans les primaires de 2023 et vice-présidente du Parlement européen, n’ait pas de siège garanti ; car la nommer à la quatrième place dans le Sud, après Sandro Ruotolo, équivaudrait à ne pas la faire revenir au Parlement européen. La candidature de Marco Tarquinio, ancien directeur d'Avvenire [journal de la conférence des évêques, ndlr], qui a toujours été opposé au soutien à Zelensky, divise aussi les dirigeants du Pd. Bref, les motifs de discussion restent encore nombreux. Pour commencer à les aborder, aujourd’hui, Schlein devrait également rencontrer les secrétaires régionaux, car, et en fin de compte, ce sont les dirigeants locaux qui doivent garantir les votes. La réunion de direction qui devra donner le dernier mot sur la question des candidatures se tiendra entre le 15 et le 19 avril. En attendant, les membres du parti se révoltent à l’idée que tous les chefs de liste soient des personnalités venant de la société civile. "Cela revient à dire que l'on n'a pas de classe dirigeante à la hauteur", prévient la sénatrice Simona Malpezzi." »
Elly Schlein et Stefano Bonaccini
ARTICLE, Corriere del Mezzogiorno, « Réforme de la magistrature : Tajani (Forza Italia) se dit prêt à passer des tests d’aptitude. Présentation de la réunion des ministres des affaires étrangères du G7 à Capri » : « "Je ne comprends pas cette agitation sur les tests pour les magistrats, de nombreux militaires le font sans problème". Le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani arrive à Naples pour présenter le G7 qui se tiendra à Capri du 17 au 19 avril. Il est tout de suite interpellé par la presse sur la réforme de la magistrature voulant introduire des tests de personnalité et répond : « J'ai moi-même passé les tests lorsque je suis entré dans l'armée de l'air en tant qu'officier et je ne me suis pas senti rabaissé. Le ministre a ensuite présenté la réunion ministérielle du G7 de Capri, intitulé "La paix en Méditerranée", le premier des deux "G7 des ministres des Affaires étrangères" qui seront accueillis au cours de l'année de la Présidence italienne. "Nous avons choisi Capri parce que c'est un endroit fantastique et parce que nous parlerons de la situation en Méditerranée, qui devrait être pacifique mais qui connaît au contraire une période de grande tension. Nous parlerons des grandes questions internationales : de ce qui se passe en Afrique, où nous sommes fortement engagés, de la Méditerranée jusqu'aux côtes du Proche-Orient et nous aborderons en effet la situation à Gaza, à Suez et en mer Rouge, dont la sécurité du transport maritime avec l'opération Aspides". Pour la première fois, une réunion du G7 se tiendra à Capri et le Golfe sera très sécurisé. Avant la présentation du sommet, M. Tajani a rencontré les forces de police qui participeront aux contrôles : " L'île garantit une plus grande sécurité et toutes les forces de police seront impliquées dans les contrôles sur terre et en mer. Des contrôles qui concerneront également Naples dans les lieux où se déplaceront les délégués. Le nombre de forces sur le terrain sera proportionnel au nombre de délégués présents, soit environ 300, auxquels s'ajouteront environ 200 à 300 représentatns des médias. Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, et le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, seront présents, ainsi que les représentants des pays émergents du G20, car nous devons leur parler. Nous aurons trois jours de grands débats politiques avec les ministres des affaires étrangères des principales démocraties libérales et des économies avancées, ainsi qu'avec d'importants invités internationaux. Nous avons invité le Brésil, l'Inde, la Mauritanie et d'autres pays qui participeront à une "réunion organisée ad hoc". Le sujet du moment est aussi le terrorisme. “Après l'attentat de Moscou", déclare le vice-premier ministre, "nous sommes tous inquiets d'une évolution de la situation, je ne veux pas parler d'économie de guerre, je veux être optimiste, mais nous devons toujours rester vigilants sur toutes les cibles potentiellement à risque".
ARTICLE, Repubblica, de C. Zunino, « Affaire de l'école de Pioltello, Salvini contre Mattarella : '' La fermeture pour le Ramadan est une reddition ''» : « Matteo Salvini plonge, comme on pouvait le prévoir en période électorale, dans l'affaire de l'école de Pioltello, [école de confession musulmane qui a décidé de fermer une journée pour le Ramadan]. Dans l’émission Porta a porta diffusée sur RaiUno, le vice-premier ministre parle d'une « régression » à propos de la fermeture de l'école pour la fin du Ramadan et évoque un quota maximum « de 20 % » d’enfants étrangers par classe. Les déclarations de Salvini interviennent après que Sergio Mattarella a exprimé son appréciation pour le travail « précieux et particulièrement exigeant que le personnel scolaire accomplit dans cette école ». Le secrétaire de la Ligue a ajouté : « Je ne crois pas que dans un pays islamique, ils fermeraient les écoles à Pâques ou à Noël. Il faut expliquer aux enfants de toutes ethnies et religions l’importance de nous connaître. Ce sont des échanges nécessaires. Tant que l'islam ne se sera pas structuré et n'aura pas reconnu l'égalité entre les hommes et les femmes, la fermeture d’une école [pour une fête religieuse] semble être un très mauvais signal, un signal de soumission et de régression ». Matteo Salvini avait déjà proposé de limiter le nombre d'élèves étrangers par classe il y a plusieurs années, alors que dans une école romaine des classes étaient entièrement composées d'élèves principalement immigrés ou d'enfants d'immigrés. Il explique : « Si vous avez beaucoup d'enfants qui parlent différentes langues et pas l'italien, c'est le chaos. Quand il y a 20% d'étrangers dans une classe, c’est encourageant, mais quand il y a un cinquième d'Italiens, comment l'enseignant peut-il faire cours ? ». « Salvini est obsédé par lui-même », a répondu la chef du groupe du PD à la Commission Culture de la Chambre, Irene Manzi. Elle poursuit : « Régresser sur quoi ? L’école de Pioltello a expliqué très clairement les raisons qui l’ont conduit à programmer sa fermeture pour la fin du Ramadan. Nous ne voudrions pas que les déclarations du vice-premier ministre soient une attaque contre le gouvernement auquel le ministre Salvini a lui-même prêté serment. » Manzi ajoute : « Il est nécessaire de mettre en place des stratégies et des actions spécifiques d'accompagnement et de médiation pour les étudiants étrangers. Laissons le soin à la communauté scolaire, et non au ministre des Transports, de faire les meilleurs choix pour favoriser l'intégration scolaire ». Le sénateur du PD Filippo Sensi écrit sur X : « Il ne manque que l'apartheid et la peine de mort et ils ont tout dit. Ils ne connaissent pas la honte ». Entre temps à Pioltello, les parents d'élèves de l'école Iqbal Masih sont divisés entre ceux qui considèrent la décision de fermer l'établissement pour fêter la fin du ramadan comme un signe d'intégration et ceux qui ne sont pas d'accord avec ce choix. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Une bénévole éjectée par la paroisse car elle se présente sur les listes de l'AfD.
Allemagne. Bade-Wurtemberg. La paroisse catholique de Weil am Rhein a éjecté une bénévole parce qu’elle se présente aux élections municipales sur les listes de l’AfD. Cette dame s’était portée volontaire pour lire dans deux jardins d’enfants des récits à propos de Pâques.
13:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’ancien mari de l’ancien ministre de la Justice Judit Varga s'en prend au pouvoir en place.
Hongrie. L’ancien mari de l’ancien ministre de la Justice Judit Varga, un ancien haut-fonctionnaire du Fidesz, s’en prend au pouvoir en place :
https://fr.euronews.com/2024/03/27/accusations-de-corrupt...
Judit Varga et son ex-mari Péter Magyar
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/11/jud...)
13:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2024
La présidente de la Chambre des députés désire interdire l'entrée aux assistants parlementaires de l'AfD "extrémistes".
Allemagne. La présidente de la Chambre des députés, la sociale-démocrate (SPD) Bärbel Bas, a pour projet de soumettre la liste des collaborateurs parlementaires du parti patriotique AfD à l’Office de protection de la Constitution afin de déterminer lesquels peuvent être classés comme « extrémistes » et interdire à ces derniers l’entrée dans les bâtiments.
23:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tchéquie : le SPD dénonce l’augmentation par le gouvernement du financement de l’achat d’armes pour l’Ukraine.
Tchéquie. Le SPD dénonce l’augmentation par le gouvernement du financement de l’achat d’armes pour l’Ukraine et affirme désirer la paix.
21:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Matteo Salvini et Giuseppe Conte ne seront pas candidats aux élections européennes."
Italie. Revue de presse.
Les accusations portées par Moscou sur l’implication de l’Ukraine ainsi que des Etats-Unis et du Royaume-Uni dans l’attentat terroriste à Moscou font la une des quotidiens : « Moscou accuse l'Occident » (Corriere della sera), « Poutine veut l'escalade » (Repubblica) « Terroristes : Poutine accuse les Etats-Unis et Londres de complicité » (Stampa), « Des accusations à priori » (Avvenire). L'adoption en conseil des ministres des premiers décrets relatifs à la réforme de la magistrature est largement citée : « Justice, feu vert aux test psychologiques pour les juges, l'association des magistrats proteste » (Corriere, Stampa, Giornale).
Les JT couvrent essentiellement le conseil des ministres d’hier, avec l’adoption de décrets mettant fin au fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments et instaurant des tests psychologiques pour les juges, la visite de la Présidente du Conseil G. Meloni au Liban, les frappes israéliennes sur un camp de réfugiés au Liban et l'effondrement du pont de Baltimore percuté par un cargo.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un effet domino parmi les leaders politiques pour un choix qui semble prévisible » : « Rarement une candidature européenne n'aura été aussi prévisible. Et la solennité avec laquelle le PD a annoncé hier celle d'Elly Schlein ressemble à un rituel un peu vieux jeu. L'appel unanime du parti à sa secrétaire pour guider le PD aux élections européennes est apparu comme une façon un peu compliquée d’annoncer une décision qui avait probablement déjà été prise. L’idée était d’accélérer la formation des listes électorales sans créer trop de polémiques. L'ambition est de récupérer des voix à gauche, de consolider les pourcentages du PD et de chercher des voix parmi les électeurs du M5S et des autres forces d'opposition. Déjà, des critiques ont circulé dans le parti, et le mécontentement risque de ressurgir. Mais la première conséquence pourrait être de créer un "effet domino" dans les autres partis politiques. La candidature de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni pour Fratelli et de son vice-président Antonio Tajani à Forza Italia est en effet également attendue. Il faudra voir si d'autres dirigeants se joindront à eux. Le chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, est fermement décidé à ne pas y aller. " Je ne me présenterai pas aux élections. Je continuerai à être ministre", a-t-il déclaré. Et comme lui, Giuseppe Conte du M5S a promis de ne pas être candidat. " Nous ne pouvons pas continuer à tromper les citoyens", a-t-il annoncé en janvier. "On ne peut pas leur demander de voter pour nous, alors que les électeurs savent que nous n’irons pas au Parlement européen". Ce sont des arguments qui sont amenés à revenir au cours de la campagne électorale comme autant de motifs de controverse tant au PD qu'avec Meloni et Tajani. Formellement, la critique se tient. Il est clairement peu probable que la direction du gouvernement opte pour un siège à Bruxelles ; comme il est difficile d'imaginer que Schlein se présente pour trouver une issue européenne en cas de défaite, comme ses adversaires internes l'ont malicieusement suggéré. L'objectif est inverse : se présenter pour retrouver sa popularité, en pariant sur son leadership. Dans le "non" de Salvini, on comprend qu’il est conscient de ne pas parvenir à reproduire le triomphe d'il y a cinq ans. À l'époque, la Ligue, au gouvernement avec le M5S, s'était imposée avec 34,33 % ; FdI n'avait obtenu que 6,46 %. La comparaison avec le passé risque d'être cruelle.»
ARTICLE, Il Giornale, de P. Bonora « Au lieu de produire en Italie, Stellantis annonce d’autres licenciements » : « L’hémorragie forcée de travailleurs se prolonge dans le groupe Stellantis. Des coupes d’effectifs continuent, même si concordées avec les syndicats, bien que la maison automobile répète la ‘’centralité de l’Italie dans le cadre de ses activités globales, comme le prouvent les investissements à hauteur de plusieurs milliards pour les nouveaux produits et les sites productifs dont la gigafactory de Termoli et les plateformes Stla Medium et Stla Large, respectivement à Melfi et à Cassino’’. Cette situation inquiète aussi la Bourse, le groupe ayant perdu hier 2,1%. Le commentaire du syndicat FIOM a été très dur, qualifiant les accords de ‘’grande entrave’’ en vue des prochaines rencontres prévues par le ministère des entreprises et du Made in Italy. Il s’agirait, selon la FIOM, d’un ‘’plan pour éteindre le travail’’ d’où l’appel à la présidente du Conseil d’exiger de Stellantis des explications et des garanties réelles quant aux productions en Italie. Concernant les autres syndicats, FIM et Uilm ont signé l’accord sur les départs volontaires mais font néanmoins état de leurs inquiétudes. Pour FIM, il ne s’agit pas d’un signal positif, même si les départs volontaires sont toujours préférables aux licenciements. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Völklingen : deux politiciens issus du parti écologiste Die Grünen se présenteront sur les listes de l'AfD.
Allemagne. Sarre. Völklingen. Deux politiciens issus du parti écologiste Die Grünen annoncent se présenter sur les listes de l’AfD lors des élections municipales du 9 juin 2024.
12:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Déclaration des députés néerlandais contre l'antisémitisme.
Pays-Bas. Les différents partis représentés à la Chambre des députés ont signé une déclaration contre l’antisémitisme. Seuls le Forum voor Democratie de Thierry Baudet et le parti Denk, qui se donne pour vocation de défendre les intérêts des électeurs d’origine étrangère, ne l’ont pas fait.
00:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/03/2024
Lionel Baland dans le JT de TVLibertés à propos de la formation du futur gouvernement néerlandais.
Pays-Bas. Mon passage dans le JT de TVLibertés, au sein d’un sujet de Nicolas de Lamberterie, à propos de la situation aux Pays-Bas où Geert Wilders peine à former un gouvernement (de 13’55 à 19’00) :
18:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
À Francfort, 100 % des suspects des agressions sexuelles graves et 64 % des suspects des viols sont des étrangers.
Allemagne. Hesse. Francfort-sur-le-Main. À Francfort, 100 % des suspects des « agressions sexuelles graves » et 64 % des suspects des viols sont des étrangers. Statistiques officielles.
(jaune : pourcentage d'étrangers)
agressions sexuelles graves
meurtre
viol
homicide volontaire
vol
vol aggravé
trafic d'êtres humains
cambriolage avec violences
agression sexuelle grave
(https://www.bild.de/politik/inland/politik-inland/verbrec...)
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni prévient Salvini : "Nous diviser serait un cadeau à la gauche.""
Italie. Revue de presse.
L’adoption de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, avec l’abstention des Etats-Unis, fait la une des quotidiens : « Etats-Unis-Israël, la déchirure consommée à l’ONU » (Corriere della sera), « Trêve à Gaza, Biden abandonne Netanyahou » (Stampa), « L’ONU vote pour le cessez-le-feu, Israël annule la venue de sa délégation » (Sole 24 Ore), « Le revers à Israël, le cessez-le-feu voté avec le feu vert des Etats-Unis » (Messaggero), « L’Amérique abandonne Israël » (Giornale). La hausse du niveau d’alerte en Europe à la suite de l’attentat terroriste à Moscou fait la Une de Repubblica : « Alerte Daech en Europe, Macron craint des attaques et tend la main à la Russie ».
Les JT couvrent essentiellement l’adoption de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, l’interrogatoire en Russie des suspects de l’attentat terroriste à Moscou de vendredi soir, la polémique autour de l’enquête sur de possibles infiltrations mafieuses dans la municipalité de Bari, et les intempéries.
COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Santanchè, Emiliano, des crises qui se font écho » : « Il est désormais évident qu’une période marquée par l’irritation et les coups bas nous attend [sur le plan politique]. La campagne électorale en cours est un peu différente des autres, l’élection du Parlement européen ne sera pas l’habituel grand sondage sur lequel les partis se disputent mais ne changeant pas grand-chose sur le fond. Cette fois, il y aura un perdant et un gagnant. Cela risque d’être une élection décisive pour les équilibres de la coalition au gouvernement et non moins fondamentale pour comprendre la direction que prendra le centre-gauche (éventuelle alliance entre le Parti démocrate et le M5S, etc…). Le résultat issu des urnes donnera des indications sur le destin de la législature, entre stabilité jusqu’à son terme naturel en 2027 et destin bien plus bref. La déstabilisation pourrait être provoquée aussi bien par une grave défaite de la Présidente du Conseil que par un trop net succès. D’où la tension croissante entre les différents camps. Les difficultés et les questions urgentes à régler actuellement pour les partis au gouvernement et d’opposition sont bien loin des guerres qui nous entourent. A droite, il y a l’affaire de la ministre Santanchè et à gauche l’affaire Emiliano-Decaro à Bari. Deux situations presque aussi embarrassantes l’une que l’autre, susceptibles de peser sur le vote des Italiens bien plus que la situation en Ukraine ou en Mer Rouge. Une ministre à la crédibilité pulvérisée peut-elle rester en poste même si elle n’est pas renvoyée devant un juge ? On peut toujours s’enfoncer dans la politique de l’autruche ou faire semblant de rien en attendant un meilleur alignement des planètes. Mais cette histoire jette une ombre sur le gouvernement qu’il est de plus en plus dangereux de sous-estimer. Une démission ne serait pas une condamnation mais une manière de séparer le sort de la principale intéressée de celui du reste de l’exécutif. L’autre affaire sombre se joue à Bari et concerne le centre-gauche. Il s’agit de faire la lumière sur les propos du président de région Emiliano pointant les liens du maire de Bari, Decaro, avec la famille d’un chef mafieux bien connu. L’opposition risque elle aussi une grave perte de crédibilité. Decaro est estimé y compris par ses adversaires, mais cette affaire risque de lui porter préjudice si la lumière n’est pas faite rapidement. En attendant, la rhétorique sur la morale irréprochable de la gauche et des collectivités locales est mise au placard jusqu’à nouvel ordre. La transparence reste toutefois la meilleure réponse. A droite comme à gauche, l’autre camp peut tirer avantage de la situation, mais si l’on reste dans le marasme, ce sera bien pire. »
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Meloni prévient Salvini : « nous diviser serait un cadeau à la gauche » » : « ‘’Nous sommes tous en campagne électorale et je le comprends. Toutefois, nous diviser serait le seul cadeau que nous pourrions faire à la gauche’’. C’est ainsi que Giorgia Meloni lance un avertissement à Matteo Salvini, après avoir été accusée de travailler pour soutenir von der Leyen pour la reconduire à la tête de la Commission Européenne. Meloni relance durement ‘’s’il y a quelqu’un en Italie qui n’a jamais gouverné et qui ne gouvernera jamais avec la gauche, c’est bien moi’’. L’allusion au gouvernement Draghi, qui avait bénéficié du soutien de la Ligue mais pas de Fdi, est claire. Depuis le siège de la LIgue, toutefois, aucun signe d’apaisement ne semble arriver. Dans un communiqué, la Ligue fait savoir qu’elle ‘’souhaite voir une droite unie, en Europe comme en Italie. Or, jusque-là il n’y a eu que des vétos sur Le Pen et sur nos alliés. Nous voulons croire que personne, au sien de la coalition de majorité, ne préfère gouverner l’UE avec E. Macron et les socialistes plutôt qu’avec la Ligue et ses alliés’’. Depuis son déplacement en Basilicate, la présidente du Conseil fait savoir : ‘’le point n’est pas le président de la Commission mais la majorité qui le soutient, car ce sera cette majorité qui décidera des politiques qui seront adoptées en Europe. Ma stratégie est connue et je donne pour acquis qu’elle soit partagée par tous les partis de la coalition : favoriser une majorité de droite également en Europe’’. D’après Meloni, il n’y aurait pas de pièges cachés mais plutôt une erreur à éviter : se diviser pour renforcer sa popularité en vue du vote proportionnel de juin. Toutefois, après les élections européennes, une discussion sur les nouveaux rapports de force sera inévitable. Le problème des alliances en Europe est un sujet brûlant aussi pour Forza Italia. Son secrétaire Tajani a répété à plusieurs reprises que son parti ne fera pas d’alliance avec les partis extrémistes. Maintenant, il défend le président français, qualifié par Salvini de « belliciste » lors de son meeting souverainiste de samedi dernier. ‘’Ce n’est pas mon langage. Nous avons une position différente à l’égard de l’envoi des militaires, mais la France et l’Italie sont des interlocuteurs amis’’. Tajani baisse ensuite le ton d’un cran : ‘’la majorité est solide, ce qui se passe entre les familles européennes n’a rien à voir avec l’accord de gouvernement. Arrêtons les polémiques, les électeurs veulent l’harmonie [entre nous]’’. »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, C. Fotina : « Intelligence artificielle, le Garant pour la protection des données privées critique le gouvernement » : « […] Le projet de loi sur l’I.A., annoncé par la Présidente du Conseil Giorgia Meloni et dont l'adoption par le Conseil des ministres était initialement prévue pour Pâques, est destiné à être reporté. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, D. Palmiotti « Aciérie de Tarente, voici les premiers fonds à hauteur de 150 millions »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Perrone : « Terrorisme : Italie, 250 cibles potentielles sont placées sous haute surveillance. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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25/03/2024
Harald Vilimsky a rencontré Claudia Haider.
Autriche. Lors d’une tournée électorale en Carinthie, le candidat de tête du FPÖ pour les élections européennes Harald Vilimsky a rencontré Claudia Haider, la veuve de Jörg Haider. Cette dernière avait réuni un cercle d'amis afin de discuter, avec Harald Vilimsky, de divers sujets liés aux élections européennes.
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Un pasteur est révoqué car il figurera sur une liste de l'AfD.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Le pasteur Michaelis, qui n’est membre d’aucun parti, est révoqué de ses fonctions de pasteur par le conseil du district paroissial, car il figurera sur la liste de l’AfD lors des élections municipales à Quedlinbourg en juin 2024.
18:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán et Hans-Georg Maaßen prendront part à la conférence nationale-conservatrice à Bruxelles.
UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le président du parti allemand Werte Union Hans-Georg Maaßen prendront part à la conférence nationale-conservatrice organisée à Bruxelles le 16 et 17 avril 2024 par la Fondation Edmund Burke.
Le député européen du Vlaams Belang Tom Vandendriessche (Flandre-Belgique), le député européen du PiS (Pologne) Jacek Saryusz-Wolski et le député national du parti conservateur britannique Suella Braverman compteront également parmi les orateurs.
(https://nationalconservatism.org/natcon-brussels-2/confir...)
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