30/12/2024
"Giorgia Meloni fait barrage au retour de Matteo Salvini au ministère de l'Intérieur."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour sont consacrées à la journaliste italienne emprisonnée en Iran « Sala, l'Iran veut un échange » (Corriere della Sera), « Sala, les Etats-Unis contre l'Iran » (Repubblica), « Sala, arrêtée en représailles » (Stampa), le crash d'un avion de ligne en Corée du Sud « Un avion sort de la piste et s'écrase » (Corriere della Sera), « Tragédie sur la piste » (Messaggero) et le décès de l'ancien président américain Jimmy Carter « L'adieu à Jimmy Carter, le président pour la paix » (Repubblica, Corriere).
Repubblica : « Le département d'État américain déclare à La Repubblica : ‘’L’arrestation de la journaliste est injustifiée. Nous demanderons l’extradition de l’Iranien emprisonné en Italie’’. Selon l’ONU ‘’ Les journalistes doivent être protégés”. Washington accuse Téhéran d’utiliser la journaliste comme « outil politique » de chantage, liant son arrestation à celle de l’Iranien Mohammad Abedini, détenu en Italie à la demande des États-Unis pour avoir fourni des drones à des groupes terroristes visant des citoyens américains et occidentaux”. Corriere : “Mais comment la rapatrier si l’Iran semble considérer son arrestation comme une monnaie d’échange pour Abedini ?”. “ Nous ne retirerons pas [la demande d’extradition] », affirme un responsable américain spécialisé dans les affaires d’otages, s’exprimant sous couvert d’anonymat car non autorisé à commenter ce dossier. ‘’La meilleure option pour l’Italie est de trouver un moyen de conclure un accord avant que l’extradition ne soit exécutée »”. “Nous savons déjà comment cette histoire se termine et ce qu’il faudra faire pour ramener votre journaliste à la maison. La seule question est de savoir si cela se fera en trois semaines ou en trois ans »”. Les États-Unis ont souvent été contraints de procéder à des échanges de prisonniers avec des pays comme l’Iran ou la Russie’’. Le timing est crucial dans ces affaires. « Lorsqu’une personne est arrêtée, il y a une fenêtre d’opportunité avant qu’elle ne soit complètement engluée dans le système judiciaire. Une fois ce processus enclenché, il est difficile pour un pays – sauf peut-être la Russie – de l’interrompre rapidement ».
Gouvernement. Domani : « La présidente du Conseil a fait appel à deux de ses lieutenants (le secrétaire d’Etat Giovanbattista Fazzolari et le chef de groupe de FDI à la Chambre Galeazzo Bignami) pour faire barrage à Salvini et à son retour au ministère de l’Intérieur. Les deux lieutenants ont répété le message que la liste des ministres ne sera pas modifiée. Une source du Palais Chigi confirme à ce journal que ‘’Meloni veut terminer la législature avec un seul exécutif, sans remaniements’’, car elle veut battre à tout prix ce record de longévité ». Corriere della Sera : « Le nouveau secrétaire de la Ligue Lombarde et chef de groupe au Sénat, Massimiliano Romeo, représente-t-il une épine dans le pied pour Meloni et Salvini ? Selon Romeo ‘’il n’est pas possible de dire que tout va bien. Est-il permis de dire que la partie productive de l’Italie s’attend un peu plus de ce gouvernement ? et bien nous le disons’’. Ses proches assurent que Romeo est en train d’œuvrer à l’après-Salvini. Au « capitaine » il lance un message clair ‘’il faut récupérer les racines du Nord, car la Ligue est un parti national mais avec des identités territoriales fortes’’ et ‘’à Salvini je veux lui offrir une occasion : jouer le rôle de fédérateur [entre ces deux éléments], s’il le fait, son leadership peut avoir un avenir.’’ »
Giovanbattista Fazzolari
Galeazzo Bignami
Les sondages. Repubblica : « En 2024, le PD réduit de moitié son écart avec FdI. Le PD gagne 4 points en un an, atteignant 23,5 % des intentions de vote, principalement au détriment du Mouvement 5 étoiles (M5S), qui perd 5 points, miné par des luttes internes sur la direction avec son fondateur, Beppe Grillo, et surtout par une position ambivalente sur l’« alliance large »”. L’écart entre les coalitions reste cependant inchangée. Si l’on remonte à fin 2022, juste après la défaite électorale du PD, le parti atteignait à peine 16 %, tandis que FdI culminait à 30,3 %. FdI reste stable à 28,8 %, mais son principal concurrent s’en rapproche. Le parti de Meloni et la Ligue sortent indemnes d'une année difficile, tandis que Forza Italia, seule formation de la majorité à progresser, gagne 2 points, tout comme l’Alliance verte et de gauche, qui profite de sa fidélité au projet du centre-gauche. En résumé, ceux qui ne sont pas intégrés dans les deux grandes coalitions enregistrent un déclin. Ces éléments renforcent la tendance générale d’un système politique fortement bipolaire. Le centre-droit atteint 48,1 % de soutien potentiel (+2,2 points). Le centre-gauche, en incluant les dissidents du M5S et du Troisième pôle, plafonne à 47,8 %. Pas encore suffisant pour envisager un basculement politique ». Messaggero « l’année 2024 se démarque de la tendance vue ces dernières années, c’est-à-dire la recherche frénétique de la part des électeurs de nouveaux leaders. Il n’y a eu aucun chamboulement dans les équilibres de forces des partis, cette année, et cela va très bien à Giorgia Meloni »
Sole 24 Ore : « Défense, compétitivité, stabilité, immigration : les grands enjeux européens pour 2025. 2025 sera une année déterminante pour l’UE qui entend réduire sa dépendance externe sur plusieurs plans et rétablir son rôle clef sur la scène internationale’’. ‘’Tout d’abord, la politique étrangère de l’UE est vouée à changer, avec trois piliers à reconstruire : les relations avec la Chine, la dépendance énergétique vis-à-vis de régions politiquement instables et la dépendance vis-à-vis du bouclier que représente l’OTAN. Cela pose aussi la question du financement conjoint de la défense et de l’émission d’eurobond pour les dépenses militaires qui fait l’objet de désaccords entre les pays : la France, l’Italie et l’Espagne sont favorables, l’Allemagne et les Pays-Bas sont contre. Les difficultés, en France et en Allemagne, sur le plan de la politique interne seront un obstacle important. Dans ces deux pays, les forces populistes – de droite comme de gauche – poussent les partis traditionnels à exacerber leurs positions rendant difficile un compromis permettant de faire barrage aux forces déstabilisatrices, presque toutes eurosceptiques. Les difficultés à construire un camp républicain pro-européen et respectueux de l’Etat de droit sont particulièrement évidentes en France, où le système semi-présidentiel, aujourd’hui en crise évidente, et une Constitution très orientée vers l’efficience décisionnelle ont rendu inutile toute culture du compromis pendant des années. La stabilité de la France (qui n’a par exemple pas été en mesure de présenter une loi de finances pour 2025) et de l’Allemagne a un écho important sur la stabilité économique de l’UE. La compétitivité et la transition écologique de l’industrie, et l’immigration seront les autres sujets cruciaux pour l’UE. La France et l’Espagne continuent à s’opposer à l’idée des ‘return hubs’ pour le rapatriement des migrants établis hors des frontières de l’UE qu’U. von der Leyen est en train d’examiner sur le plan juridique. L’issue du débat sur la définition des pays considérés comme sûrs sera aussi très importante. »
Il Messaggero, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy : « Nous construirons en Italie les réacteurs de nouvelle génération, les Smr puis les Amr, c'est-à-dire les petits réacteurs propres et sûrs, fabriqués sur une base industrielle, adaptables, modulaires et transportables dans un conteneur pour être installés à la demande des entreprises dans le respect total des contraintes environnementales. Par ailleurs, nous avons investi plus de 7 milliards sur le secteur spatial afin d'être le premier acteur de l'économie spatiale, ce qui nous permettra également de mieux gérer la transition verte. Les règles européennes ne répondent pas à la réalité de l'économie manufacturière dans le nouveau contexte mondial, dans lequel même les droits sont un élément de la politique commerciale. En ce qui concerne l'accord conclu avec Stellantis, la production augmentera de 50 % en 2026, grâce notamment aux investissements réalisés l'année prochaine avec de nouvelles plateformes de production et de nouveaux modèles, y compris hybrides, pour un montant d'au moins 2 milliards d'euros et sans le soutien de ressources publiques, auxquelles l'entreprise a renoncé pour qu'elles soient entièrement allouées aux PME dans le secteur automobile. Concernant la demande de l'Italie à l'UE de réviser le calendrier d'élimination des moteurs thermiques, la partie n'est pas terminée. Notre proposition est ouvertement soutenue par 15 pays, par la majorité des groupes européens, le PPE et les Conservateurs, l'Acea, qui représente les constructeurs automobiles européens, les associations industrielles d'Italie, d'Allemagne, de France et d'Espagne, ainsi que les syndicats. L'Europe des entreprises et des travailleurs est avec nous. »
Adolfo Urso
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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29/12/2024
Résultats du premier tour des élections présidentielles croates.
Croatie. Lors du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat nationaliste Tomislav Jonjić obtient 5,1 %. Il se présente en tant qu’indépendant, tout en étant membre du Parti croate du droit (HSP), et est soutenu par Souverainistes croates.
Tomislav Jonjić
Branka Lozo, qui se présente en tant que représentante de la plateforme nationaliste Domino, est aussi soutenue par Souverainistes croates. Elle obtient 2,4 %. Domino est membre du groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR) au Parlement européen.
Branka Lozo
Miro Bulj du parti national-conservateur Most, aussi soutenu par Souverainistes croates, obtient 3,8 %.
Marija Selak Raspudić, candidate indépendante conservatrice, populiste et anti-corruption obtient 9,2 %. Elle a été élue au Parlement croate sur les listes du parti national-conservateur Most.
Dragan Primorac, qui se présente en tant qu’indépendant, est soutenu par sept formations dont une est nationaliste : Domovinski pokret. Dragan Primorac arrive deuxième, avec 19,4 %, face au candidat de centre gauche sortant, qui décroche 49,1 %. Ces deux candidats s'affronteront lors du deuxième tour.
23:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le parti social-démocrate allemand dénonce le fait qu'Elon Musk a reçu une tribune dans un organe de presse.
Allemagne. Le secrétaire général du parti social-démocrate SPD Matthias Miersch estime qu’il est « honteux et dangereux » que la maison d’édition Springer ait offert, au sein d’un de ses organes de presse, à Elon Musk une plateforme pour sa contribution en faveur de l’AfD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/12/28/elo...)
16:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 20 % et le BSW à 7 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
(Seuil électoral : 5 % ou trois mandats directs)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
15:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Donald Trump : "L’État-nation reste le véritable fondement du bonheur et de l’harmonie."
« Nous n’abandonnerons plus ce pays, ni son peuple, au chant mensonger du mondialisme. L’État-nation reste le véritable fondement du bonheur et de l’harmonie. »
Donald Trump
15:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Temps pour notre sécurité."
Allemagne.
"Temps pour notre sécurité. Temps pour l'Allemagne."
15:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/12/2024
Elon Musk : le parti patriotique AfD est "la dernière étincelle d’espoir" pour l’Allemagne.
Allemagne. Selon Elon Musk, le parti patriotique AfD est « la dernière étincelle d’espoir » pour l’Allemagne. Dans un article du Welt am Sonntag, écrit en tant qu’invité, Elon Musk affirme que seule l’AfD pourrait empêcher l’Allemagne de devenir l’ombre d’elle-même.
20:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Affiches du FPÖ pour les élections au Burgenland.
Autriche. Burgenland. Affiches du FPÖ pour les élections du 19 janvier 2025 pour le Parlement du Burgenland.
Norbert Hofer : "Le Burgenland a besoin de toi maintenant."
"Ton cœur dit Hofer."
19:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Donald Trump a invité à son investiture Giorgia Meloni.
USA et Italie. Le président Donald Trump a invité à son investiture le Premier ministre nationaliste italien Giorgia Meloni.
19:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Temps pour l'énergie abordable financièrement. Temps pour l'Allemagne."
Allemagne.
"Temps pour l'énergie abordable financièrement. Temps pour l'Allemagne."
13:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : la décision à propos de l'annulation de l'annulation des élections aura lieu le 30 décembre 2024.
Roumanie. La Cour d’Appel décidera le 30 décembre 2024, à la demande du candidat nationaliste arrivé premier lors du premier tour des élections présidentielles Călin Georgescu, d’annuler ou pas l’annulation des élections présidentielles.
Le président du parti nationaliste AUR George Simion, qui soutient toujours Călin Georgescu, déclare que si des élections présidentielles doivent à nouveau se dérouler, cela devrait être le 16 ou le 23 mars 2025.
13:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Temps pour notre prospérité."
Allemagne.
""Temps pour notre prospérité. Temps pour l'Allemagne."
13:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/12/2024
Sahra Wagenknecht estime que l'Allemagne doit mieux former sa main d’œuvre, plutôt qu’engager celle des autres pays.
Allemagne. La coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que l’Allemagne ne peut pas accepter jusqu’à 500.000 personnes par an. Elle pense que le pays doit mieux former sa main d’œuvre, plutôt qu’engager celle des autres pays.
19:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini, Orban et Le Pen organisent un voyage à Washington pour l’investiture de Trump."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur la guerre en Ukraine ("le mouvement de Poutine sur la guerre : 'elle peut prendre fin" Corriere della Sera, "mettre fin à la guerre" Repubblica, "Poutine 'je veux la fin de la guerre'" Stampa, "Poutine 'mettre fin à la guerre'" Messaggero) et la loi de finances ("loi de finances sans discussion, 800 amendements supprimés" Repubblica, "loi de finances, aujourd'hui l’examen au Sénat, demain le vote de confiance" Messaggero).
« La Ligue sur un remaniement ‘améliorer l’équipe’. (…) Pour la première fois, un représentant de la majorité prononce le mot qui fait siffler les oreilles de Giorgia Meloni : « Remaniement ». Le jour de la Saint-Etienne, sur les réseaux sociaux, c’est un homme de la Ligue très proche de Matteo Salvini, le sénateur Claudio Borghi (Ligue), qui le prononce, au sujet du retour, rejeté par la première ministre, du secrétaire du Carroccio au Ministère de l’Intérieur, après l’acquittement au procès Open arms : « J’ai toujours été favorable aux remaniements, dit Borghi sur X, ils aident à améliorer l’équipe et les citoyens apprécient, un peu comme les remplacements dans un match de football ». En réponse à la cheffe de FdI, qui s’oppose à l’idée d’un retour, il dit : « Malheureusement les gouvernants détestent changer de ministres, peut-être pensent-ils que c’est un peu comme admettre des erreurs ». Même si Borghi ne détient pas de poste dans la direction de la Ligue, cette sortie n’est pas appréciée à la tête de Fdi. (...) « Salvini au Viminale ? Une aspiration légitime - répond Lucio Malan, chef de groupe de FdI au Sénat - mais il a déjà un ministère de poids ». (...) Le président des sénateurs du groupe Fdi réplique ainsi : « Les choses n’ont pas changé par rapport à il y a deux ans. Si le procès avait été un problème, Salvini ne serait pas ministre. Borghi ? C’est une personne très respectable, mais il exprime une opinion personnelle. Il n’y a aucun intérêt à faire un remaniement ». » (Repubblica).
Claudio Borghi
« Loi de finances sans discussion : 800 amendements supprimés. Il y a plus de 800 amendements que les oppositions ont présenté sur le budget, au Sénat : 540 du Pd et Italia Viva, 90 d’Avs, et entre 150 et 200 du Mouvement 5 étoiles. Mais aucune de ces propositions ne sera jamais discutée. Comme en 2018, la loi de finances est réservée à une seule branche du Parlement : l’examen effectif a été confié à la Chambre des députés cette année. Le Sénat est donc contraint à un rôle notarial seulement avec des délais serrés. » (Repubblica). « Loi de finances, un dernier acte au Sénat. Vers le vote de confiance. (…) le feu vert définitif au budget de 30 milliards d’euros est attendu demain, après un passage éclair de 24 heures au Sénat, malgré les 800 amendements déposés. (…) Les oppositions parlent d’un ‘Parlement humilié’ et d’un ‘monocaméralisme de fait’ » (Corriere).
Le Sole 24 Ore dresse un bilan négatif pour l’industrie en Italie et en Europe pour 2024 et des prévisions pessimistes pour 2025 dans presque tous les secteurs. Les difficultés du secteur automobile (la production a reculé de 32,4% depuis octobre 2023), les droits de douanes et le ralentissement de l’économie allemande tirent l’économie européenne vers le bas, et ce malgré l’élan généré par le Plan de Relance. ‘’Pour 2025, les inconnues sont nombreuses’’. ‘’Ce sera une année dure, très dure’’. ‘’Les politiques publiques seront essentielles : il faut des mesures simples, efficaces, concrètes, stables dans la durée’’. ‘’La politique est faible, ce qui ralentit la transition industrielle’’. ‘’Ce n’est pas normal qu’un ‘eurocrate’ de Bruxelles et un fonctionnaire ministériel de Rome – qui ont en commun leur faible connaissance du monde industriel – fassent de l’accès aux bénéfices fiscaux une mission impossible’’. Le président de la fédération automobile italienne Federauto avertit que ‘’le marché pourrait reculer de 30% en 2025 à cause des pénalités sur les émissions de CO2 qui pèsent sur les constructeurs.‘’
La Stampa commente une étude réalisée par YouGov et publiée par The Guardian selon laquelle seulement 15% des Italiens estiment qu’il est nécessaire de soutenir l’Ukraine jusqu’à ce que les troupes russes aient été repoussées hors du territoire. C’est également le cas de 23% des Français. De façon générale, l’étude met en évidence ‘’l’effondrement d’un soutien ‘jusqu’à la victoire’ de l’Ukraine dans 7 pays UE : en Italie, en France, Espagne, Allemagne, au Royaume-Uni, au Danemark et en Suède’’. ‘’Les Italiens apparaissent comme les plus désireux de mettre fin au conflit, y compris si cela implique accord cédant à la Russie une partie des régions occupées après l’invasion de févier 2022’’. ‘’Dans tous ces pays, le soutien à l’Ukraine est en net recul par rapport à 2023’’. ‘’Bruxelles aussi abandonne l’idée de vaincre militairement la Russie’’. L’article présente également un classement des pays ayant envoyé le plus d’aide à l’Ukraine (estimation de la valeur des aides militaires, financières et humanitaires) : la France est 10ème avec 5 milliards de dollars d’aides et l’Italie 14ème avec 2,5 milliards. L’Allemagne est 3ème, juste après tous les pays UE confondus, avec 16,5 Mds de dollars, et les Etats-Unis premiers avec 92,7Mds d’aides. ‘’39% des Italiens voudraient réduire le soutien à Kiev, contre 11% seulement qui voudraient l’augmenter’’. Dans la perspective éventuelle d’un désengagement des Etats-Unis, les gouvernements européens doivent choisir s’ils veulent prendre le leadership du soutien à Kiev et compenser le manque en augmentant leurs aides, ou s’aligner sur la position trumpienne en privilégiant la solution diplomatique. Le chancelier allemand Scholz penche de plus en plus vers cette seconde option.
La Stampa : ‘’Salvini, Orban et Le Pen organisent un voyage à Washington pour l’investiture de Trump alors que Joe Biden sera à Rome le 10 janvier pour rencontrer Giorgia Meloni. Matteo Salvini voudrait profiter de la transition aux Etats-Unis pour présenter un texte au Parlement courant janvier engageant le gouvernement italien à envoyer le dixième et dernier paquet d’aide à Kiev. Une hypothèse qui ne plait pas du tout ni aux alliés de Fratelli d’Italia ni à la direction de Forza Italia qui assure qu’elle ‘contraindra [la Ligue] à retirer le texte’ si elle le présente. L’entourage de Giorgia Meloni y voit une provocation du vice-président du Conseil qui joue les pacifistes, signe avec la majorité toute forme de soutien à l’Ukraine, tout en brossant l’électorat souverainiste dans le sens du poil. Bien qu’admettant elle-même sa ‘lassitude’, Giorgia Meloni ne peut pas encore se distinguer de ses partenaires européens. Elle compte beaucoup sur l’espoir d’obtenir un rôle de premier plan lorsque la question de la reconstruction de l’Ukraine se présentera.’’
Matteo Salvini, Marine Le Pen, Viktor Orbán
La Stampa : Malgré les trajets interrompus depuis le 20 décembre à cause du mauvais temps et qui ne reprendront qu’en début d’année, la Présidente du Conseil a été claire : le gouvernement n’attendra pas le jugement de la Cour de Justice européenne, prévue pour mars, car le soutien d’Ursula von der Leyen suffit amplement. Pour l’instant, le gouvernement et l’Intérieur font semblant de ne pas avoir lu la décision de la Cour suprême, reconnaissant malgré tout aux juges la possibilité de déterminer si le pays d’origine est sûr ou non pour chaque cas particulier. Giorgia Meloni sait qu’elle joue gros sur le dossier migratoire après avoir promis pendant des années ‘le blocus naval’ et elle n’entend rien lâcher. Face aux dépenses du gouvernement pour équiper le personnel de la ‘prison fantôme’ en Albanie, le syndicat de la police pénitentiaire fait entendre sa voix pour déplorer le manque de moyens qui leur sont alloués.’’
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK a plus de membres que le Parti conservateur.
Royaume-Uni.
01:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/12/2024
"La Bavière doit payer 9 milliards d'euros par an aux autres États allemands."
Allemagne. Bavière.
Markus Söder, ministre-président de Bavière et président de la CSU : "La Bavière doit payer 9 milliards d'euros par an aux autres États allemands. Ce mécanisme doit être réformé !"
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25/12/2024
Le FPÖ a organisé une fête de Noël pour les personnes esseulées.
Autriche. Le dirigeant du FPÖ Herbert Kickl et le propriétaire du centre commercial Lugner City, Leo Lugner, ont organisé ensemble, le 24 décembre dès 15h à la Lugner City, une fête de Noël pour les personnes qui se sentent seules au cours de laquelle de la nourriture et des boissons ont été offertes. Le dirigeant du FPÖ a consacré beaucoup de temps à ses invités et a patiemment écouté ce qu'ils avaient à dire : il n’est pas surprenant d’apprendre qu’une table pour manger pleine n’est malheureusement pas une évidence et que la hausse des prix pose des problèmes à de nombreuses personnes.
Herbert Kickl
16:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni souhaite un joyeux Noël !
Italie.
Giorgia Meloni
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nigel Farage souhaite un joyeux Noël !
Royaume-Uni.
Nigel Farage
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/12/2024
Le nouveau gouverneur patriote de Styrie Mario Kunasek souhaite un joyeux Noël !
Autriche. Styrie.
Mario Kunasek et sa famille
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"Nous vous souhaitons un Joyeux Noël !"
Allemagne.
Alice Weidel, coprésidente de l'AfD : "Nous vous souhaitons un Joyeux Noël ! Temps pour l'Allemagne."
15:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/12/2024
La Roumanie dispose d'un nouveau gouvernement.
Roumanie. Les sociaux-démocrates du PSD, les libéraux-conservateurs du PNL et le parti de la minorité hongroise UDMR forment ensemble un gouvernement.
Le parti nationaliste AUR dénonce un « simulacre démocratique », « toutes les procédures ayant été forcées » pour mettre en place « un gouvernement illégitime ».
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/12/22/l-a...)
19:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Migrants : nouveau plan Albanie."
Italie. Revue de presse.
En Unes ce matin portent sur la politique migratoire « Migrants : nouveau plan Albanie » (Corriere della Sera), « Duel au Ministère de l'Intérieur » (Repubblica), « Ministère de l'Intérieur, Meloni arrête Salvini » (Stampa), « Meloni accélère sur l'Albanie » (Messaggero), « Migrants en Albanie : les bateaux repartent » (Giornale).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la loi de finances et l’Ukraine, avec les déclarations de D. Trump sur une possible rencontre avec V. Poutine.
Réunion interministérielle sur les migrants à Rome Repubblica : « L’opération Albanie a déjà commencé. Meloni a convoqué pour aujourd’hui une réunion avec les ministres de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Défense et des Affaires Européennes, en présence aussi du Secrétaire d’Etat Mantovano, pour relancer le projet des centres pour migrants. Le navire « Libra », censé assurer le transport des migrants irréguliers en Albanie, est en alerte. » Corriere della Sera : « la volonté du Palais Chigi est de donner immédiatement un signal en attendant que la Cour de Justice européenne se prononce, normalement en février, sur la saisine des juges italiens. Pour le gouvernement, les migrants irréguliers provenant pas des pays considérés comme sûrs ne devront pas débarquer en Italie mais aller directement dans les centres en Albanie ». La Stampa : « À partir du 11 janvier, les cours d’appel seront compétentes pour décider du maintien des migrants dans les centres. Les sections Immigration des tribunaux perdront ainsi cette responsabilité. Selon le centre-droit, ces sections étaient dominées par des juges « de gauche », perçus comme voulant entraver les actions du gouvernement ». Domani : « la gauche est tombée dans le piège habituel qui consiste à croire que la magistrature pourrait résoudre une question politique en sa faveur ».
Les rumeurs sur le retour de M. Salvini au ministère de l’Intérieur. Domani : « Salvini en sort évidemment renforcé : avec son acquittement dans le procès « Open Arms », sa ligne dure sur l’immigration est légitimée et il peut revendiquer son ancien ministère de l’Intérieur. Le verdict des juges de Palerme offre à la majorité l’opportunité de relancer la réforme constitutionnelle de la justice et notamment de la séparation des carrières ». Corriere della Sera : « les ambitions de Salvini sur l’Intérieur jettent un coup de froid au Palais Chigi, Meloni défend Piantedosi ‘’l’actuel ministre de l’Intérieur donne satisfaction et fait un bon travail’’, mettant fin aux rumeurs sur son remplacement par le dirigeant de la Ligue Salvini ». Repubblica : « Depuis la Laponie, Meloni appelle son vice-président et gèle ses ambitions '’ nous sommes tous satisfaits du travail de Piantedosi'’. Pour Fratelli d’Italia, un retour de Salvini à l’Intérieur donnerait à la Ligue la primauté dans la lutte contre l'immigration clandestine, avec une possible fuite du consensus vers le parti de Salvini au détriment de FDI, au moment où les centres en Albanie, actuellement vides, devraient enfin fonctionner. Au sein de la Ligue en revanche, certains pensent que Salvini est pressé de changer de ministère, de se relancer personnellement depuis l’Intérieur en version « shérif » craignant une défaite au congrès fédéral, après le revers de son candidat au congrès régional de Lombardie ».
Matteo Salvini
Loi de finances. Repubblica, Affari e Finanza : « Cette loi emporte avec elle toutes les mauvaises habitudes des gouvernements précédents, sans apporter la moindre nouveauté permettant de dire que le gouvernement Meloni s'est détourné des orientations du très critiqué gouvernement Draghi. Les mesures de soutien à la croissance – le seul moyen de faire face à la dette colossale qui frôle 140 % du PIB – sont limitées à 3 milliards d’euros pour les entreprises. En plus de l’absence de nouveautés, les pires pratiques perdurent dans la loi de finances. Le gouvernement a créé deux fonds, tous gérés directement par la présidence du Conseil, pour des subventions largement discrétionnaires à destination d’amis politiques ou de territoires stratégiques. Cela illustre un énième recyclage des vieilles pratiques politiciennes sous couvert d'une modernité inexistante ».
Réunion sur les migrants à Bruxelles. Corriere della Sera : « La réunion entre les gouvernements d’Italie, de Grèce, de la Suède et de la Finlande sur la sécurité est un format inédit et dans ses conclusions, l’immigration irrégulière est également considérée comme un instrument de guerre hybride. Cette vision est partagée par tous les dirigeants présents : les migrants illégaux, exploités par les trafiquants ou directement par les États, constituent l'une des menaces pour la sécurité de l'UE. Mme Meloni estime que « les règles du nouveau pacte européen sur les migrations seront utiles », mais qu'« il faut de meilleures réponses sur les rapatriements ». Parmi les demandes qu'elle a adressées à Bruxelles figure celle de nouvelles règles sur les pays sûrs, qui, malgré l'engagement du président de la Commission européenne, n'arriveront pas avant le mois de mars ».
Russie. Giornale : « Meloni a déclaré clairement que ‘’la menace russe est bien plus grande qu’on ne l’imagine’’ et qu’elle concerne ‘’nos démocraties, l’influence sur notre opinion publique, l’utilisation de l’immigration comme levier et ce qui se passe en Afrique”. Selon Meloni, cette « guerre hybride » de la Russie est déjà en marche et s’articule principalement autour de deux axes : la désinformation (comme en témoignent les élections en Roumanie) et l’usage des flux migratoires pour déstabiliser l’Union européenne. Avec l’invasion de l’Ukraine et le soutien aux conflits au Moyen-Orient et en Afrique, Moscou influence les routes de l’immigration clandestine vers l’Europe, alimentant des tensions politiques et sociales tout en renforçant les mouvements d’extrême droite et les discours anti-immigration. Messaggero : « Ces déclarations viennent contredire les propos récents de Poutine, qui s’était exprimé sur une soi-disant « sympathie mutuelle » entre la Russie et l’Italie ». Giornale : « Ces propos surviennent à l’issue d’un sommet intergouvernemental inédit, réunissant sous l’égide de l’UE la Finlande et la Suède avec l’Italie et la Grèce. […] Ces pays, autrefois divisés sur des questions comme les règles budgétaires, se retrouvent désormais solidaires face à une menace commune : Poutine ». Giornale : « Poutine joue paradoxalement un rôle d’unificateur en Europe, rassemblant des pays traditionnellement divisés sur des sujets clés. Selon Meloni, cette unité est essentielle pour faire face aux incertitudes concernant la nouvelle administration Trump, que ce soit sur le plan économique (droits de douane) ou militaire ».
Dépenses militaires. Messaggero : « Meloni a balayé les rumeurs selon lesquelles les États-Unis exigeraient un passage des dépenses militaires de 2 % à 5 % du PIB ». Giornale : « Les leaders présents, bien que sceptiques quant à cette rumeur, s’accordent sur la nécessité d’augmenter les dépenses militaires ». Messaggero : « Les leaders des pays du Nord envisagent désormais d’exclure les dépenses militaires du Pacte de stabilité ».
La visite du ministre de la Défense G. Crosetto (Frères d'Italie) à Tel Aviv. Corriere della Sera : « Au cœur des discussions avec son homologue israélien Katz figurait aussi le rôle de la Turquie en Syrie. Crosetto a bien choisi ses mots lors d’un point de presse ‘’la Turquie est un pays ami tant que son attitude est celle d’un ami. Puisqu’elle fait partie d’organisations internationales, elle devrait partager les stratégies sur un pays aussi important comme la Syrie également avec ses partenaires internationaux’’. ‘’Elle a une grande responsabilité à l’égard de l’Europe, de l’Otan et de la communauté internationale. J’estime qu’il faut dialoguer avec Erdogan pour définir les pas à faire pour que la Syrie ne devienne pas un autre volcan sismique dans la région’’. Crosetto invite Erdogan à ‘’respecter les Kurdes’’ et invite ces derniers à ‘’prendre totalement les distances du PKK’’ ».
Guido Crosetto
Nomination du nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Italie. Messaggero : « Tilman Fertitta incarne le rêve américain. Avec des racines familiales à Cefalù, en Sicile – d’où ses grands-parents ont émigré vers les États-Unis à la fin des années 1800 – Fertitta a transformé l’héritage commercial familial en un empire diversifié, allant de la restauration et du divertissement au sport et au luxe. En 2022, la revue Forbes l’a désigné comme « le restaurateur le plus riche du monde »”. “À Washington, il n’est pas inhabituel de nommer des ambassadeurs à Rome sans lien réel avec l’Italie, souvent en récompense pour des services politiques rendus au président en place. Fertitta n’échappe pas à cette logique, ayant contribué à la campagne de Trump. Mais il a également soutenu Biden, Clinton et Bush par le passé, se montrant pragmatique et centré sur les affaires, plutôt qu’engagé politiquement. Sa nomination reflète néanmoins un véritable attachement à l’Italie, tout en symbolisant une première marque d’amitié entre Trump et Giorgia Meloni. Fertitta, qui s’est souvent dit « fier » de ses origines italiennes, est l’un des milliardaires les plus respectés des États-Unis”».
La Stampa, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères : « Le modèle albanais en matière d'immigration suscite l'intérêt de beaucoup, comme la présidente de la Commission européenne ou les pays comme la Pologne ou la Finlande. [...] Prévoir plus d'argent pour la défense tout en respectant le pacte de stabilité sont des perspectives irréconciliables. C'est pourquoi nous préconisons vivement de dissocier les dépenses et de s'orienter vers une dette commune et des euro-obligations pour la défense. L'Espagne, le Portugal et le commissaire européen à la défense y sont également favorables. Nous devons continuer à travailler dans cette direction [...] Les sanctions à l'encontre de la Syrie devraient être progressivement levées, au fur et à mesure que leur orientation vers une transition politique inclusive pour les minorités ethniques et religieuses et les droits des femmes devient évidente ». [...] Sur le front du conflit en Ukraine, nous devons maintenant travailler avec plus de détermination à un cessez-le-feu et à une conférence de paix avec les acteurs concernés, comme celle qui s'est tenue en juillet dernier en Suisse. [...] L'acquittement de Matteo Salvini dans le procès Open Arms est un cas classique de politisation de certains magistrats, mais pas du système judiciaire dans son ensemble. C'est pourquoi nous allons de l'avant avec la réforme de la justice et la séparation des carrières, ainsi qu'avec la responsabilité civile des magistrats ».
Corriere della Sera, entretien du ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) : « Les centres pour migrants en Albanie sont prêts et seront très utiles pour accélérer les procédures d'octroi de la protection à ceux qui y ont droit, mais surtout pour le rapatriement de ceux qui n'y ont pas droit. La récente décision de la Cour suprême de cassation a confirmé la possibilité d'une réactivation prochaine des centres, que nous évaluerons à partir de cette réunion interministérielle. L'allocation de 650 millions sur 5 ans est une prévision légale du coût maximum possible avec les structures à pleine capacité, il n'est pas certain qu'elle corresponde à la dépense réelle. [...] Le verdict d'acquittement du ministre Salvini dans le procès Open Arms n'aura aucune influence sur la ligne du gouvernement, parce qu'il représente seulement la fin d'une affaire paradoxale de quelqu'un qui a toujours agi avec dignité et cohérence. [...] La ligne du gouvernement a été tracée par le vote des électeurs qui a donné naissance à la majorité parlementaire de centre-droit à laquelle, depuis longtemps, les Italiens demandent de s'attaquer à l'immigration irrégulière et insoutenable. [...] J’ai toujours trouvé singulier le fait que les opérations de sauvetage des ONG visent à transporter les personnes sauvées en Mer exclusivement en Italie, c’est ce que l’affaire ‘’Open Arms’’, qui a impliqué Salvini, a bien montré ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"Lever l'interdiction des moteurs à combustion !"
Allemagne.
La coprésidente de l'AfD Alice Weidel : "Lever l'interdiction des moteurs à combustion !"
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"Temps pour que le travail vaille à nouveau la peine."
Allemagne.
"Temps pour que le travail vaille à nouveau la peine. Temps pour l'Allemagne."
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