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11/04/2024

Débat télévisé entre Björn Höcke et Mario Voigt.

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Allemagne. Thuringe. Le candidat de tête de l’AfD Björn Höcke et celui de la CDU Mario Voigt ont débattu ensemble lors d’un duel télévisé, organisé à l'occasion de la campagne pour les élections du Parlement de Thuringe de septembre 2024, sur la chaîne Welt TV.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/08/due...)

Geert Wilders estime que la formation du futur gouvernement prend trop de temps.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders estime que la formation du futur gouvernement prend trop de temps : « Nous essayons de le faire le plus rapidement possible, mais cela prend beaucoup de temps. Cela prendra des mois. »

Les quatre partis continuent à discuter.

"L’Europe adopte le Pacte sur la migration : le PD et la Ligue votent contre."

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Italie. Revue de presse.

Les suites de l’enquête sur l’explosion dans la centrale hydroélectrique de Camugnano (Emilie-Romagne) font la une : « Mystère sur les causes de l’explosion » (Corriere della Sera, Messaggero), « Les alertes ignorées [sur les conditions de sécurité] » (Repubblica, Stampa). L’adoption du Pacte sur la migration et l’asile par le Parlement Européen fait aussi la une « L’Europe adopte le Pacte sur la migration : le PD et la Ligue votent contre » (Corriere, Repubblica), « Migrants, le pacte qui ne résout pas les problèmes » (Avvenire), « Un pacte sur les migrants en ordre dispersé, chaos à Strasbourg » (Giornale). L’adoption hier du Document d’économie et de finances (DEF) est aussi citée « La dette publique franchit la barre des 3 000 milliards » (Stampa), « DEF, la prime pour les bâtiments [représente un fardeau] à hauteur de 72 milliards » (Sole 24 Ore). 

ARTICLE, Sole 24 Ore, d’E. Patta, « Réformes, la norme censée limiter l’instabilité politique est approuvée mais la majorité pourra tout de même changer » : « La commission Affaires Constitutionnelles du Sénat a approuvé hier l’article donnant les pleins pouvoirs au Président du Conseil élu pour la dissolution des Chambres, dans le cadre du décret-loi sur la gestion des crises politiques, et ce malgré le mécontentement de la Ligue. Le Président du Conseil élu ‘’au suffrage universel direct’’ décidera donc du destin de la législature et ne pourra pas être remplacé - à moins que ce ne soit sa volonté. En effet, si le Président du Conseil élu démissionne, volontairement ou suite à une motion de censure, il aura trois possibilités : demander et obtenir la dissolution des Chambres, se faire réinvestir, ou passer la main à une autre personnalité politique, du moment qu’elle a été élue parmi les rangs de la majorité. Le centre-droit insiste particulièrement sur ce dernier point et parle d’une norme censée limiter l’instabilité politique : il ne pourra plus y avoir de gouvernements techniques ou dirigés par des personnalités extérieures au Parlement (comme Mario Draghi en 2021), ni un renversement de majorité avec l’élection d’un Président du Conseil issu de l’opposition. La norme en question n’empêchera cependant pas les alternances politiques ou les coalitions élargies. Les contraintes initiales liées au programme de la coalition gagnante ont été éliminées et le Président du Conseil réinvesti pourra très bien remplacer un parti encombrant par un parti de l’opposition. Les gouvernements de larges ententes resteront aussi possibles, par exemple face à une crise internationale ou financière, tant que le Président du Conseil est issu de la majorité élue. Au final, cette norme ne limite peut-être pas tant que ça les changements politiques. La Ligue a fait comprendre que plusieurs points (motion de censure, dissolution des Chambres) seront réexaminés par le Sénat. En revanche, le gouvernement a bloqué la tentative de renforcement du rôle de l’opposition à travers l’introduction dans la Constitution d’un chef de l’opposition selon le modèle anglais. » 

ARTICLE, Il Foglio, L. Capone « Les comptes flous du document économique et financier » : « Le DEF qui vient juste d’être adopté par le gouvernement n’est pas un exemple de clarté. L’absence dexplication précise et exhaustive sur les raisons qui ont fait exploser le déficit en 2023 pèse. Le ministre Giorgetti (Ligue) a évoqué les contrecoups ‘’dévastateurs’’ de la prime pour la rénovation énergétique des logements (le « superbonus »), or cela ne figure pas dans le DEF. Pourtant le déficit est passé de 5,3% de 2023 à 7,2%, comme l’a certifié l’ISTAT en mars. Et ce déficit supplémentaire fait que la dette publique, au lieu d'être stabilisée comme le prévoyait le document de prévision économique remis à Bruxelles, va s'accroître au cours des trois prochaines années (+2,5 points de PIB jusqu'en 2026). Et comment le gouvernement fait-il face à ce bouleversement ? Il constate tout simplement les données publiées par l'ISTAT sans se sentir obligé d’expliquer aux citoyens, aux contribuables et aux marchés ce qui s'est exactement passé. La gestion des crédits d'impôt à la construction est devenue totalement incontrôlable. Le gouvernement aurait dû aborder cette question en détail. Il y a deux explications possibles à ce choix, toutes deux peu rassurantes. La première est que le ministère de l’Economie sait beaucoup de choses qu'il ne veut pas dire, la seconde est qu'il ne veut rien dire parce qu'il ne sait pas encore beaucoup de choses. On ne sait pas laquelle des deux hypothèses est la pire. »

RETROSCENA, La Stampa, M. Bresolin et I. Lombardo « L’Italie croit encore à l’hypothèse d’un report des délais pour la réalisation du Plan de Relance » : « Au Palais Chigi, on constate un certain optimisme sur la possibilité que la limite de 2026 pour la réalisation des projets du PNRR soit reportée. Cette certitude est partagée par le ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie), qui gère directement le dossier, car ‘’l’Italie figure parmi les pays qui ont mieux respecté les délais fixés’’. Il est probable que d’autres pays membres demanderont à pouvoir dépasser ce délai. Le ministre de l’Economie Giorgetti ne parle pas souvent mais quand il le fait, ce n’est jamais pour des raisons anodines. Le fait qu’il ait déclaré que le report est considéré comme assez sûr permet de penser que d’autres au sein du gouvernement conseilleront de suivre cette piste. Selon des sources au sein de celui-ci, le « non » sec du Commissaire Gentiloni à cette hypothèse ferait partie d’une jeu de rôles. Le dossier pourrait être évoqué pendant la rencontre entre Giorgia Meloni et Charles Michel prévue pour demain. Michel a en effet géré personnellement les négociations pour la naissance du Next Generation EU. La présidente du Conseil rencontrera un interlocuteur ouvert et disponible à trouver une stratégie pragmatique. Car Michel sait très bien qu’un éventuel échec italien sur le PNRR se transformerait en pierre tombale sur les espoirs de répéter l’expérience du NextGenEU à l’avenir. Or, à ce stade, la requête italienne d’un report de l’échéance de 2026 ne rencontre pas beaucoup de succès. Certains pays le souhaitent : le Portugal, (qui a dévoilé ses intentions avant l’Italie), la Hongrie et la Pologne. La Grèce serait elle aussi intéressée, mais certainement pas l’Espagne, qui a adopté une tout autre approche en demandant d’abord des subventions et seulement après des prêts. Or, il faut un accord à l’unanimité pour modifier la date butoir. Une simplification des démarches pourrait arriver sur la table de l’Ecofin pour une première discussion sérieuse entre les ministres. » 

PREMIER PLAN, La Stampa, de M. Bresolin, « Immigration, un pacte qui divise » : « Après huit ans de négociations, le Parlement européen a approuvé le nouveau Pacte sur la migration et l’asile en accord avec les gouvernements, non sans susciter les protestations de divers partis et associations. La réforme revoit en profondeur les règles de la gestion interne des flux migratoires, avec des contrôles plus stricts aux frontières et une correction (pas un abandon) du règlement de Dublin : la responsabilité continuera de peser avant tout sur les pays de première entrée mais sera ‘’allégée’’ par l’introduction de la notion de ‘’solidarité obligatoire mais flexible’’. Chacun contribuera mais pourra choisir entre accueillir ou payer. L’équilibre a été trouvé à l’issue d’un exercice diplomatique particulièrement ardu. L’adoption du Pacte était en suspens jusqu’au dernier moment et des négociations de dernière minute se sont poursuivies durant toute la journée. Il parait qu’Emmanuel Macron s’est impliqué personnellement afin de convaincre le Premier ministre polonais Donald Tusk – en vain puisque les députés européens du PPE ont voté contre malgré les indications du groupe politique. Un moment qualifié d’historique par la Présidente du Parlement européen mais qui a donc suscité de dures réactions et profondément divisé les familles politiques. Le Pacte est critiqué à droite pour son laxisme et à gauche pour son manque d’humanité. Mais les divisions ne sont pas seulement politiques, il y a aussi des considérations géographiques, entre pays de première arrivée et pays de ‘’mouvements secondaires’’, et entre partis aux pouvoirs et forces d’opposition. Par exemple, au sein du groupe des socio-démocrates, la délégation du Parti démocrate italien a voté contre, malgré la ligne officielle mais soutenus par les socialistes espagnols du gouvernement Sanchez. Idem du côté des Conservateurs, parmi lesquels Fratelli d’Italia a voté en faveur du Pacte (hormis le règlement sur la solidarité obligatoire) malgré la ligne du reste du groupe, recevant les compliments du PPE pour sa ‘’responsabilité’’. Fidèle, Forza Italia a voté pour alors que le Mouvement 5 Etoiles a voté contre. La Ligue a également voté contre, mettant encore une fois à mal l’unité de la coalition au sein du Parlement européen. Le vieux mantra selon lequel ‘’L’Italie est abandonnée à son propre sort’’ par l’Europe résonnait à nouveau hier soir parmi les léghistes. Le feu vert du Conseil européen est la dernière formalité avant l’entrée en vigueur de la réforme qui imposera deprocédures de contrôle plus strictes des migrants aux frontières extérieures ou secourus lors de patrouilles ou sauvetages en mer. Des procédures qui vaudront aussi pour les enfants à partir de 6 ans, contre 14 ans auparavant. Quant aux rapatriements, il ne s’agira pas du ‘’modèle Rwanda’’ promu par le PPE puisque les migrants devront avoir un lien avec le pays vers lequel ils seront renvoyés. Toutefois, il est probable que le simple transit suffise à justifier le transfert vers ledit pays. » 

COMMENTAIRE, Avvenire, M. Iasevoli « Les trois positions divergentes du gouvernement italien » : « Ce qui s’est passé hier au Parlement européen (et en effet-miroir à Rome où les partis de la coalition étaient divisés lors du vote) va au-delà de la simple dialectique électorale. Giorgia Meloni a pu constater que son allié, la Ligue, a à nouveau voté avec les partis nationalistes d’Identité et Démocratie, ce qui n’est pas bon signe, notamment dans la perspective de ce qui se passera après les élections européennes. L’autre allié, Forza Italia, a revendiqué le vote pour et son appartenance au PPE, avec Tajani qui estime avoir joué un rôle « central » dans le résultat obtenu par le Parlement Européen. Dans l’ensemble, on peut parler d’une mayonnaise ratée : si les partis d’opposition se sont eux-aussi divisés, ce que l’on relève de plus important est que le gouvernement n’a pas une idée partagée sur l’Europe qui viendra, à commencer par la question migratoire, qui pourtant avait eu un effet fédérateur pour remporter les élections de 2022. » 

ARTICLE, Repubblica, de G. Foschini, « Une prison italienne en Albanie : deux agents par détenu. Les Syndicats dénoncent :"C'est mieux que chez nous". » : « Si vous comptez vous faire arrêter, il vaut mieux aller en Albanie. De l'autre côté de l’Adriatique, l’Italie devra gérer dans quelques mois ses propres prisons, avec leurs agents pénitenciers et leurs normes bien meilleures que dans notre pays : des cellules neuves et spacieuses, et même deux agents pour chaque détenu, alors que la moyenne italienne actuelle est d'un gardien de prison pour trois. Et ce, « durant la journée car la nuit, c’est huit policiers qui doivent surveiller pas moins de 400 à 500 détenus », explique Gennarino de Fazio, secrétaire de l'Uilpa, qui a dénoncé cette incroyable histoire albanaise. Tout est né avec la loi 14 de 2024, qui prévoit la construction en Albanie de nouvelles structures pour accueillir les migrants arrivant en Italie : un premier lieu clé au niveau du port de Shengjin et un centre pour demandeurs d'asile à Gjader sont prévus. Comme la Repubblica l'a expliqué ces derniers jours, il s'agit de deux constructions qui - bien qu'absolument inutiles pour contenir et gérer les flux - plaisent à ceux qui gèrent l'activité d'accueil, ceux-là mêmes qui, depuis des années, sont au centre des campagnes des partis de la droite aujourd'hui au gouvernement. Il y a en effet beaucoup d'argent sur la table : 36 millions qui augmenteront avec les coûts de transport, de soins de santé et d'autres éléments. Le remboursement de ces frais devrait même faire l'objet d'une note de bas de page. L'ouverture des centres est prévue pour la fin du mois de Mai, au moment où devrait débuter le protocole italo-albanais. En Albanie, nous aurons également une prison, à Gjader, qui devra « accueillir les migrants qui seraient responsables de crimes pendant leur séjour dans les structures gérées par l'État italien sur ce territoire, afin de mener à bien les procédures frontalières ou de rapatriement prévues par les règlements ». La capacité maximale est de 20 migrants qui devront être pris en charge par au moins 45 agents de la police pénitentiaire, plus probablement d'autres hommes de notre police, d’où l'inquiétude des syndicats. De Fazio explique : « Notre département, la Dap, nous a appris la nouvelle et nous avons été stupéfaits : en Italie, on ferme les prisons de moins de 100 détenus, et au lieu de cela, on va en Albanie pour en construire une de 20 places seulement. Sans parler du rapport entre les agents et les détenus, qui passe soudainement de 1 à 3, comme c'est habituellement le cas en Italie, à 2 à 1 ». Un syndicat des agents pénitenciers réagit : « Mais ce qui est incroyable, c'est qu'après avoir tant parlé des migrants et des prisonniers envoyés purger leur peine dans des pays étrangers, les premiers à devoir partir seront les membres de la police pénitentiaire, alors qu'il en manque déjà 18 000 dans leur pays ». L’avis vient d'être publié et les demandes sont déjà nombreuses. Car même pour les agents, l'opération est une aubaine d'un point de vue économique : « Le logement et la nourriture sont pris en charge par l’administration », lit-on dans le communiqué « et une indemnité journalière de mission qui varie de 176 euros par jour pour les cadres à 130 pour les agents simples ». 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Le ministre chinois et Tajani en Vénétie pour surmonter l’ancien projet de ‘’Route de la Soie’’ » : « Au ministère italien des Affaires étrangères, on en parle comme d’un ‘’nouveau départ’’ sur le plan économique. Après avoir écarté le projet de Route de la Soie, on craignait des répercussions de la part du gouvernement chinois. Mais il n’y en a pas eu et la venue du ministre chinois du Commerce pour une visite au cœur du système manufacturier italien à Vérone, en compagnie du ministre Antonio Tajani et avec plusieurs entrepreneurs italiens, est vue comme une bonne chose. Cette visite de deux jours, durant lesquels les deux ministres présideront la Commission économique mixte Italie-Chine, est un signe d’autonomisation de l’Italie par rapport à son alignement géopolitique avec Washington. Il existe donc un espace de dialogue bilatéral qui est cultivé par les Etats-Unis eux-mêmes ou en Europe par Olaf Scholz qui se rendra par exemple en Chine d’ici quelques jours, accompagné d’une importante délégation de ministres. Le vice-président du Conseil italien et le ministre chinois participeront à Venise à un événement de commémoration en l’honneur de Marco Polo, avant de se rendre à Vérone pour la Commission économique mixte puis l’ouverture du Forum de dialogue entrepreneurial italo-chinois. ‘’Nous voulons inaugurer une nouvelle phase dans les relations italo-chinoises et investir sur le partenariat bilatéral’’ a déclaré Antonio Tajani. La Commission mixte italo-chinoise est le principal instrument de coopération économique avec la Chine et fait partie des mécanismes de dialogues prévus par la Partenariat stratégique, qui n’a jamais vraiment pris mais qui est toujours en vigueur, signé en 2004. Depuis la visite en Chine en septembre dernier de Tajani, c’est le premier rendez-vous politique de haut niveau entre les deux pays. Le Forum de dialogue entrepreneurial qui se tiendra demain à Vérone a pour objectif de renforcer les discussions et la coopération sur des secteurs prioritaires, indique le ministère italien des Affaires étrangères : agro-industrie, e-commerce, investissements, secteurs pharmaceutique et biomédical. Des représentants de l’Agence italienne pour la promotion des entreprises à l’International (ICE), du syndicat patronal Confindustria, et leurs homologues chinois, une sélection d’entreprises italiennes et chinoises, et du pôle pour le développement international (SACE, Simest, Cassa Depositi e Prestiti) seront également présents. Sans oublier l’invitation adressée par le président chinois à la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, que ces rencontres pourraient relancer et qui pourrait donner lieu à un déplacement après les élections européennes. Les relations italo-chinoises, bien que relancées, ne serait pas du même niveau que sous le gouvernement de Giuseppe Conte qui avait signé les accords pour la Route de la Soie, ensuite abandonnés par l’actuelle Présidente du Conseil. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Roumanie : l'AUR donnée à 20 % et S.O.S. Romania à 8 %.

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Roumanie. Un sondage Atlas Intel donne, pour les élections européennes, les nationalistes de l’AUR à 20 % et ceux de S.O.S. Romania à 8 %.

10/04/2024

Brandebourg : l'AfD donnée à 26 % et le BSW à 10 %.

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Allemagne. Brandebourg. L'AfD est donnée à 26 % et le BSW à 10 % en vue des élections de septembre pour le Parlement du Brandebourg.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres (dont les libéraux du FDP)

Le SPD dénonce l’approbation par le Parlement européen du Pacte européen sur les migrations.

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Tchéquie. Le SPD dénonce l’approbation par le Parlement européen du Pacte européen sur les migrations qui implique la redistribution obligatoire des migrants vers la République tchèque. Si le SPD prend part au prochain gouvernement tchèque, le pacte sur la migration ne sera pas respecté. Le SPD est favorable à l’organisation en  Tchéquie d’un référendum sur ce pacte.

Le ministère de la Justice de Thuringe influe auprès des juges et des procureurs contre l'AfD.

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Allemagne. Thuringe. Le ministère de la Justice de Thuringe invite les procureurs et les juges à prendre part, en vue des élections de septembre pour le Parlement de Thuringe, à un événement portant sur ce qui peut advenir lorsqu’un parti « populiste autoritaire » arrive au pouvoir, en prenant comme exemple la Pologne et la Hongrie.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/19/thu...)

"Approbation d’un budget "léger" sans objectifs chiffrés."

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Italie. Revue de presse. 

L’explosion dans la centrale hydroélectrique de Camugnano (Emilie-Romagne) ayant fait plusieurs victimes fait la une : « Le drame de la centrale hydroélectrique » (Corriere della Sera, Messaggero), « Le test mortel » (Repubblica) « Brûlés vifs à trente mètres de profondeur sous le lac » (Stampa). L’adoption du Document d’économie et de finances (DEF) marqué par l’absence d’objectifs chiffrés et une hausse du déficit jusqu’en 2026 est aussi citée : « Approbation d’un budget « léger » sans objectifs chiffrés » (Corriere), « Le DEF prévoit un déficit en hausse pendant trois ans » (Sole 24 Ore, Avvenire), « DEF, le gouvernement cherche 20 milliards » (Stampa). 

ARTICLE, La Stampa, F. Olivo « Réforme institutionnelle : le Président du Conseil aura plus de pouvoirs pour dissoudre les Chambres » : « Est-ce qu’en changeant un seul mot, on peut changer le destin de la réforme dite du « Premierato » ? C’est ce que semble croire Fratelli d’Italia. La commission pour les affaires constitutionnelles du Sénat a adopté un amendement présenté par Sinistra Italiana e Verdi, qui modifie le texte de l’exécutif en cas de crise du gouvernement. Le texte initial prévoyait que le président du Conseil pouvait dissoudre les Chambres « en cas de démission volontaire ». Or, l’amendement élimine justement cet adjectif, « volontaire », ce qui limite au maximum la possibilité de remplacer le président du Conseil par un autre parlementaire. Cet amendement, proposé par l’opposition, suscite paradoxalement une grande satisfaction au Palais Chigi qui voit maintenant la réforme ressembler davantage à son objectif initial. « En cas de démission volontaire du président du Conseil élu, après information du parlement, il peut proposer sous sept jours la dissolution des chambres au président de la Republique, qui l’exécute" peut-on lire dans le texte d’origine. Selon les « méloniens », cette nouvelle formulation permet de renforcer la condition du « simul simul », soit le fait que la chute du chef du gouvernement coïncide avec la fin de la mandature. Derrière ce qui ressemble à un détail technique, il y a en réalité un enjeu très politique et notamment lié aux pouvoirs du président de la République, dont le rôle perd en importance. Ce point avait aussi fait l’objet d’un bras-de-fer entre Fdi et la Ligue : cette dernière voulait sauvegarder le pouvoir du Parlement de faire tomber le chef du gouvernement, sans craindre de perdre ses sièges. L’accord trouvé au sein de la majorité prévoyait donc une limite, le fait que la démission soit volontaire. D’après AVS, le PD et le reste de l’opposition, qui ont non seulement présenté mais aussi voté l’amendement, cela servira à faire lumière sur un projet de réforme déjà qualifié de ‘’largement insuffisant’’. S’agit-il d’un cadeau fait par les oppositions à la majorité ? Selon Peppe De Cristofaro, sénateur d’AVS qui a présenté l’amendement, cela n’est pas du tout vrai : ‘’nous avons simplifié un texte qui était un véritable imbroglio’’. Toutefois, l’amendement a été voté à l’unanimité, une décision qui a pris de court les oppositions qui comptaient sur le vote contre de la Ligue. En réalité, la Ligue est toute concentrée sur la réforme de l’autonomie régionale différenciée, qui arrive en lecture finale à la Chambre. La règle imposée par Meloni est bien connue par Salvini : les deux réformes doivent avancer en parallèle. Autant éviter les faux pas au Sénat. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Ylva Johansson, commissaire européenne aux Affaires intérieures, par F. Basso, « Le [nouveau Pacte sur la migration et l’asile] est un accord-clef, si le Parlement européen ne vote pas en faveur, nous nous retrouverons tous en difficulté » : « Les pays membres ont hâte de lancer la mise en œuvre du nouveau Pacte. Certains pays ont déjà mis en place le criblage prévu par la législation, comme par exemple les îles Canaries, et d’autres appliquent déjà plus ou moins les procédures à la frontière, comme l’Italie et la Bulgarie. Je pense que le pacte sera mis en application avant les deux années prévues. Sous la prochaine législature, le taux de rapatriements devrait doubler (il est actuellement d’environ 22%). A l’issue du mandat actuel, nous sommes bien mieux préparés, les pays membres travaillent mieux sur ce volet et la coopération avec les pays tiers est meilleure. Les rapatriements plus rapides sont aussi plus faciles, car plus longtemps on reste sur le territoire européen, plus le rapatriement est difficile. Désormais, avec le Pacte, les personnes concernées ne pourront plus tomber dans une zone grise : si la demande d’asile n’aboutit pas, il y aura automatiquement une demande de rapatriement. Nous envoyons ainsi un message clair : si vous n’avez pas besoin d’une protection internationale, vous ne devriez pas rentrer de manière clandestine sur le territoire européen. Nous investissons plutôt sur les voies légales, qui restent formellement extérieures au Pacte. Des milliers de personnes perdent la vie en Méditerranée et cela ne peut pas continuer. Nous établissons des partenariats afin d’accueillir les talents. Avec le nouveau Pacte, les mineurs non-accompagnés et les personnes vulnérables seront mieux protégés. Il y aura un mécanisme de contrôle indépendant pour assurer le respect des droits fondamentaux lors des contrôles aux frontières. Il y aura un plafond pour éviter la surpopulation des centres d’accueil. L’immigration légale reste une compétence des Etats mais nous pouvons faire plus en tant qu’Union européenne. Les élections européennes sont imminentes et les différentes forces politiques cherchent à se distinguer sur ces sujets, toutefois avec ce Pacte nous avons soustrait à l’extrême-droite plusieurs de leurs sujets de prédilection. Mais si le Parlement européen n’approuve pas le nouveau Pacte aujourd’hui, nous nous retrouverons tous en difficulté. Durant ces cinq dernières années nous avons construit la confiance, mené les négociations, trouvé un accord autour d’une proposition équilibrée et obtenu le soutien des forces politiques et des différents pays : c’est le bon moment. » 

ARTICLE, Repubblica, de G. Di Feo, « L’appel de l’Ukraine à Meloni : nous avons besoin de plus de missiles Patriot et Samp-T pour mettre fin aux attaques sur nos villes » : Du point de vue ukrainien, le raisonnement est à la fois simple et dramatique : leurs faiblesses se trouvent dans leurs faibles moyens de défense qui permettent aux Russes de détruire des centrales électriques et de raser des villes entières. Des dizaines de civils sont tués chaque jour tandis que les arsenaux européens comptent des centaines de missiles terrestres et aériens en réserve : des armes qui pourraient sauver de nombreuses vies et arrêter l'escalade de Moscou. C'est pourquoi l'Ukraine a demandé à Giorgia Meloni, en tant que présidente du G7, de porter cette demande urgente d'un don immédiat d’armes nécessaires pour protéger la population des raids aériens. Les demandes de Kiev ont été présentées hier à Rome par une délégation d’ONG comprenant le Center of Ukrainian Victory et le New Europe Center. Il y a deux jours, l’Ukraine a lancé le même appel à Paris, en s’adressant au gouvernement de Macron et aujourd’hui, ils feront de même à la Chancellerie de Berlin : une tournée qui ressemble à un pèlerinage, pour tenter de soutenir la résistance ukrainienne à un moment particulièrement difficile de la guerre. Les besoins le plus urgents sont les missiles pour les systèmes Patriot, dont les réserves de munitions s’épuisent depuis la suspension de l’aide américaine. « L'Occident possède 100 batteries Patriot - a déclaré hier le haut représentant de l'UE Josep Borrell - il serait inconcevable de ne pas en donner 7 à Kiev : il y a un nombre limité de batteries, mais là, le besoin est désespéré ». Les représentants des ONG ont également adressé une demande ciblée à Meloni et Macron : obtenir une seconde batterie de missiles Samp-T, plus moderne que les Patriot. L'Italie et la France en ont déjà donné une, avec des radars et des lanceurs provenant des deux armées : le système est actif depuis un an et ses résultats sont considérables. Aujourd’hui, c’est le transfert de celui qui est déployé en Roumanie qui est demandé aux Français pour protéger la frontière orientale de l’OTAN. Le raisonnement ukrainien est le suivant : « c’est en Ukraine que se joue l'avenir de la sécurité ; si Poutine gagne, c'est toute l'Alliance atlantique qui sera directement menacée ». Les gouvernements et les principaux Etats occidentaux hésitent toutefois à céder d'autres systèmes anti-aériens. Et ce, pour deux raisons. Premièrement, ils en possèdent peu car personne n’avait craint ces dernières années des attaques aériennes, et il faut trois à cinq ans pour en fabriquer de nouveaux. De plus, les coûts sont astronomiques : aujourd’hui, l’achat d’un seul missile Patriot coûte plus de 5 millions d’euros, idem pour le Samp-T. Une batterie complète pour un radar dépasse les 300 millions. Pour le moment donc les capitales européennes sont disposées à fournir uniquement des missiles anciens, destinés à la casse et d’une fiabilité limitée. Le gouvernement de Meloni, qui soutient l'Ukraine qu'avec des armes défensives, continue de lui donner des Aspides « au rebut » de l'armée de terre et de l'armée de l'air. Les Espagnols donnent pour leur part des Hawks, tout aussi anciens. Mais ces dons, peu nombreux et anciens n’ont pas de quoi inquiéter Poutine et ses troupes. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Voïvodies polonaises : le PiS obtient 34,27 % et la Confédération 7,23 %.

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Pologne. Lors des élections du 7 avril 2024 pour les assemblées des 16 voïvodies, les conservateurs du PiS (Droit et justice) obtiennent 34,27 % et les nationalistes de la Confédération 7,23 %. Le PiS décroche ainsi 239 sièges sur 552 au sein de ces assemblées et la Confédération 6.

(https://wybory.gov.pl/samorzad2024/en/sejmik_wojewodztwa/...)

Procédure disciplinaire à l'encontre d'un pasteur candidat sur les listes de l'AfD.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Le pasteur Martin Michaelis, qui avait été révoqué de ses fonctions de pasteur par le conseil du district paroissial, car il figurera, en tant que candidat indépendant, sur la liste de l’AfD lors des élections municipales à Quedlinbourg en juin 2024, est désormais frappé par une procédure disciplinaire émanant de l'Église évangélique d'Allemagne centrale, ce qui a pour conséquence qu’il lui est interdit d’administrer le sacrement et de prendre la parole en public.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/25/un-...)

Slovénie : le SDS donné à 35 % et le SNS à 4 %.

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Slovénie. Le SDS de Janez Janša est donné premier à 35 % et le SNS est donné à 4 % au sein d’un sondage Mediana.

09/04/2024

Arrivé en Suède enfant, il doit être expulsé après 35 ans.

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Suède. Un homme de 36 ans, qui vit en Suède depuis 35 ans et qui a menacé plusieurs personnes avec une arme à feu, doit être expulsé de Suède après avoir purgé une peine de prison. Cette expulsion est le résultat d'un changement dans la législation qui permet désormais l'expulsion de personnes arrivées en Suède alors qu'elles étaient enfants. La Suède est gouvernée par un gouvernement de centre droit soutenu de l’extérieur par le parti patriotique Démocrates suédois.

"Discussion de plusieurs mesures financières."

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Italie. Revue de presse. 

Le conseil des ministres aujourd’hui où la discussion de plusieurs mesures financières est prévue, relatives à la loi de finances, au PNRR et aux droits de succession, fait la une de plusieurs quotidiens : « Le gouvernement à l'épreuve des comptes » (Corriere della Sera), « Giorgetti et la loi de finances à l'aveuglette : "nous attendons les règles européennes » (Stampa), « PNRR, Giorgetti demande un report des échéances » (Messaggero), « Les donations et les successions seront plus simples » (Sole 24 Ore, Giornale). La crise au Proche-Orient fait aussi la une : « Israël met Rafah dans son viseur, les universités italiennes dans le chaos » (Avvenire), « Retour à Khan Younès où l’avenir de Gaza est mort » (Repubblica). Enfin, l’éclipse solaire en Amérique et le texte du Saint-Siège condamnant l’avortement et la GPA sont aussi cités. 

COULISSES, Corriere della Sera, de F. Fubini, « Le déficit italien devrait se situer en 4,3 et 4,8% de PIB, mais ce sont les mesures et les aides exceptionnelles de l’Etat qui pèseront le plus dans la balance » : « Si le gouvernement confirme le choix de ne publier que les chiffres sur les tendances des comptes publics -et non ses objectifs- dans son Document d’économie et de finances (DEF), ce sera un fait assez exceptionnel, puisque cela n’est arrivé que deux fois depuis que l’euro et le Pacte de Stabilité existent. Mais dans les deux cas – sous Paolo Gentiloni en 2018 et Mario Draghi en 2022- il s’agissait de gouvernements démissionnaires suite à des élections qui avaient complètement renversé le cadre politique. Dans le cas actuel, il s’agit d’un gouvernement bien installé, ayant encore trois ans et demi devant lui. Si c’est confirmé, le Document d’économie et de finances présenterait des trajectoires en partie semblables à celles présentées il y a six mois. Les observateurs des autres capitales européennes et les marchés commenceraient à la minute même à se demander comment interpréter les chiffres publiés officiellement par Rome. Il sera évident que le Document d’économie et de finances présenté aujourd’hui en Conseil des ministres ressemble à plusieurs égards à la Note de mise à jour du Document d’économie et de finances (NADEF) approuvée à l’automne dernier par le même gouvernement, notamment concernant la trajectoire du déficit public, ce qui suppose donc que cette année et celles à venir, aucune des lois ayant un impact sur les finances publiques ne changeraient. Sur la base de cette note, le déficit se situerait donc autour des 4,3% de PIB cette année,  3,4% l’année prochaine et 3,1% en 2026. Des niveaux somme toute contenus et en baisse, surtout par rapport au 8% de déficit en 2023 et les années précédentes. Aujourd’hui, les chiffres devraient être semblables à ceux de septembre, probablement légèrement supérieurs, entre 4,3 et 4,7% de déficit pour 2024. Il faut donc comprendre ce qu’implique véritablement une trajectoire budgétaire à législature inchangée aujourd’hui en Italie. La Loi de Finances actuellement en vigueur pour 2024, et donc liée au déficit pour cette année, contient en effet une série de mesures et d’aides fiscales aux familles, aux entreprises et aux ménages qui, sur le plan légal, arriveront échéance à partir de décembre prochain. Autant de mesures exceptionnelles qui ont une couverture financière seulement pour cette année et dont l’impact sur le déficit devrait disparaitre en 2025. Un Document d’économie et de finances ne présentant que les chiffres et les tendances sans changement de législation élimine ainsi l’impact sur le déficit et sur la dette de toutes les mesures en vigueur seulement pour 2024. Le gouvernement s’est pourtant engagé politiquement à les reconduire en 2025. Or l’ancien président du bureau parlementaire chargé du budget estime ces mesures à 19 milliards d’euros, soit près d’1% de déficit en plus par rapport au PIB. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, G. Trovati « Giorgetti (Ligue), demande à revoir l’échéance de 2026 pour le PNRR » : « Lors de son intervention au forum « Selecting Italy 2024 » de Trieste, le ministre de l’Economie a parlé sans détour des inconnues du PNRR : ‘’cette obligation de terminer tout d’ici juin 2026 ne va pas exactement dans le sens de l’efficacité des interventions. Je le dis de manière sereine, je souhaite qu’il y ait une réflexion sur ce point car, si les pressions pour faire vite sont légitimes, il faut aussi faire bien’’. Pour G. Giorgetti, le PNRR reste ‘’une occasion unique pour l’Italie’’ mais il devrait toutefois faire l’objet de réflexions quant aux modalités de réalisation des projets. Parmi les points à revoir, on retrouve ce que Giorgetti qualifie de « tabou » soit, la date butoir :  ‘’un terme qu’on me suggère de ne pas prononcer’’. Or, le ministre décide d’en parler clairement, demandant ouvertement une réflexion sur le calendrier, qui serait justifiée par les chocs de l’inflation et des guerres : ‘’nous avons perdu des années pour des raisons qui vont au-delà des responsabilités relevant des gouvernements ou des Etats, non ne pouvons plus l’ignorer’’. A vrai dire, ce « tabou » de la date avait souvent été évoqué lors des différentes réunions ministérielles, mais toujours de manière sous-jacente. C’est aussi le cas à Bruxelles, malgré les discours publics où on le mentionne uniquement pour s’assurer que le terme de 2026 ne sera pas modifié, comme l’a répété le vice-président de la Commission Dombrovskis. Giorgetti ajoute :‘’les transitions numérique et écologique nécessitent l’intervention du secteur public en même temps que les capitaux privés’’. Il cite alors le rapport sur la compétitivité de Mario Draghi qui met en lumière ‘’les difficultés du marché des capitaux, et le décalage important entre les objectifs d’investissements demandés par ces transitions et la capacité effective de mobiliser des capitaux privés’’ en Europe. » 

SONDAGE, Messaggero, de M. Ajello, « Le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles n’ont jamais été aussi proches dans les sondages, et Giuseppe Conte rêve de dépasser le PD aux européennes » : « On assiste jusqu’à présent à une lutte dure et téméraire de Giuseppe Conte contre la secrétaire démocrate Elly Schlein. Une stratégie qui, d’après les sondages, s’avère payante. D’après la dernière étude d’Euromedia, les démocrates italiens ne remporteraient qu’un siège de plus que les 5 Etoiles à Bruxelles et à Strasbourg, et la distance entre les deux partis se réduit de plus en plus : le Parti démocrate obtiendrait 19,3% des voix et le M5S 17,5%. D’ici le 9 juin, le leader 5 Etoiles fera tout pour dépasser le PD, et il est même prêt à retirer son conseiller régional de la présidence des Pouilles, région dirigée par l’élu du PD Michele Emiliano. Des membres du Parti démocrate affirment que Conte aurait promis à certains téno.rs du parti, dont Dario Franceschini [ancien ministre de la Culture sous Conte et Draghi], qu’après la compétition sans pitié dans le cadre des européennes, il y aurait un ‘’pacte de non-agression’’ avec E. Schlein pour la construction d’une coalition contre la droite en vue des législatives de 2027. Mais l’entourage de la secrétaire démocrate ne sait pas s’il faut croire à ses bonnes intentions. Il semble que Conte veuille dépasser le PD, faire aussi bien ou en tous cas ne pas être à plus de deux ou trois points derrière aux Européennes, en misant sur la rhétorique 5 Etoiles de fidélité à ses idées et de refus du compromis, et en promouvant les mesures de la gauche sur le salaire minimum et les embauches dans le secteur de la santé publique. Après quoi, il devrait tenter de s’imposer comme le leader du front unitaire progressiste et comme le candidat symbole de l’unité démocrate-5 Etoiles comme lors des élections en Sardaigne. Le PD s’inquiète car Conte oriente toute sa campagne de façon à soustraire des voix au PD. Il mise en outre sur des thèmes comme la précarité des jeunes au Sud et le pacifisme sur le plan international, ce qui fonctionne bien actuellement. Sur ces sujets, les démocrates semblent tentés de suivre avec difficulté. Les détracteurs de Conte lui reprochent de jouer sur deux tableaux : d’un côté il veut être libre de ses mouvements et pouvoir attaquer le PD s’il le souhaite, d’un autre il veut préserver la possibilité d’un rapprochement avec E. Schlein après juin. Si son comportement pourrait pousser le PD à renouer le dialogue avec l’aire centriste de Calenda et Renzi (ou avec l’un des deux, au regard de la bataille qu’ils se mènent), Schlein n’y semble toutefois pas encline. La Présidence du Conseil reste l’obsession de Conte, pour laquelle il s’estime bien mieux armé qu’Elly Schlein, invoquant sans cesse sa gouvernance à l’époque du Covid et la conquête des 209 milliards du PNRR. »

(Traduction : ambassade de France à Rome) 

08/04/2024

Brandebourg : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27 % et la gauche anti-immigration du BSW à 9,5 %.

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Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27 % et la gauche anti-immigration du BSW à 9,5 % pour les élections pour le Parlement du Brandebourg du 22 septembre. (Seuil électoral : 5 %)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Andere : autres

L'AfD lance sa campagne électorale pour les élections européennes.

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Allemagne. L'AfD lance sa campagne électorale pour les élections européennes lors d'un rassemblement organisé à Donaueschingen dans le Bade-Wurtemberg le 27 avril 2024 avec le candidat de tête du parti pour les élections européennes et les deux co-présidents fédéraux du parti.

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Duel télévisé entre Björn Höche et Mario Voigt.

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Allemagne. Le candidat de tête de l'AfD en Thuringe Björn Höche et celui de la CDU Mario Voigt s'affronteront sur le plateau de Welt-TV le jeudi 11 avril 2024.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/04/un-...)

"Conte veut la paix avec le PD mais seulement après les élections [européennes]."

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Italie. Revue de presse. 

Le débat au sein de la coalition de gauche à la suite d’une enquête sur l’achat présumé de voix dans la municipalité de Bari fait aussi la une : « Schlein : « il faut arrêter le chantage des courants internes » » (Repubblica), « PD, Schlein veut un code éthique pour les candidats » (Stampa), « Conte : « nous sommes loyaux, le futur de la coalition dépend de Schlein » » (Corriere), « Conte : « Schlein doit changer le Parti démocrate autrement l’ancien Parti démocrate la changera » » (Fatto), « Conte veut la paix avec le PD mais seulement après les élections [européennes] » (Domani). 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. T. Meli, «‘’On n’avance pas avec des ultimatums’’ dit Elly Schlein, et [le PD] se donne de nouvelles règles pour ses candidats » : « Elly Schlein ne se fait pas d’illusion, la secrétaire du Parti démocrate sait bien que d’ici les élections européennes Giuseppe Conte lui donnera du fil à retordre. A vrai dire, on s’attend à ce que ce chaud-froid perpétuel du leader 5 Etoiles sur la possible construction d’une alliance se poursuive même après les élections. ‘’On ne peut pas avancer avec des prises de distances brusques et des ultimatums’’ s’est plaint E. Schlein ces derniers jours. Elle est toutefois consciente qu’au bout du compte, d’une manière ou d’une autre, les oppositions formeront une coalition en vue des élections législatives puisqu’il n’y a ‘’pas d’autres voie possible si nous ne voulons pas à nouveau mettre le pays entre les mains de la droite’’. Mais cela rend encore plus inflammable la campagne des européennes, qui a commencé très tôt. Les élections de juin seront déterminantes pour définir les rapports de force au sein de la future alliance, et la répartition des collèges uninominaux se fera sur la base du score remporté par les partis d’opposition. Selon les démocrates, Giuseppe Conte ne cessera donc pas de s’en prendre au PD. Le M5S entend bien talonner le PD afin qu’il ne puisse pas revendiquer le leadership de la coalition. Un membre haut placé du PD affirme que Conte continue de briguer la Présidence du Conseil. Tout cela rend d’autant plus délicate la formation des listes. Au PD, personne ne sait où et selon quelles modalités Elly Schlein se présentera et le comité qui doit décider n’a pas encore été convoqué. Pour le choix des candidats démocrates, le critère moral sera très important, comme dans le Piémont où le favoris, visé par une enquête, a accepté de se retirer de la course pour les régionales. E. Schlein avait chargé le commissaire de Campanie, A. Misiani, de définir un ‘’code des candidats’’ qui vaudra pour tous les démocrates de toute la Péninsule. Ils devront, entre autres, présenter un certificat faisant état de leur casier judiciaire, signer un code éthique et s’engager à dénoncer ‘’tout éventuel cas d’échange de voix, tentative d’intimidation, corruption ou concussion dans le cadre de leur mandat’’. Cela ne suffit pas à dissiper les doutes pour le parti démocrate mais c’est déjà une tentative. Le premier secrétaire met en garde Schlein face à un autre risque lié à une large coalition avec le M5S : ‘’ce qui compte ce n’est pas combien l’alliance est large mais qui la compose, et avec le populisme, elle risque de perdre son identité’’. » 

ENCADRE, La Repubblica, « Rome-Paris-Berlin : « il faut immédiatement un plan pour relancer l’industrie européenne. » 

ARTICLE, La Repubblica, de C. Tito, « Macron, Scholz et Tusk, un pacte pour isoler von der Leyen et Meloni » : « Une nouvelle alliance, en mesure de déterminer les rapports de pouvoir au sein de l’Union européenne et ses nouveaux dirigeants, à commencer par la Commission européenne, et donc de réduire les chances de réélection d’Ursula von de Leyen et reléguer à la marge la droite dont fait partie Giorgia Meloni. Le triangle de Weimar est en train de devenir plus qu’une simple alliance pour la coopération, mais un trio capable de guider et d’orienter l’UE sur le plan politique, qui ne porte pas vraiment dans son cœur la direction de la Commission européenne et qui nourrit de nombreux soupçons vis-à-vis du gouvernement Meloni. Le triangle Draghi-Macron-Scholz né il y a deux dans le train pour Kiev a été oublié depuis et l’Italie ne fait plus partie du bloc du leadership européen. Un changement conséquent pour Rome. Ce n’est pas un hasard si le triangle de Weimar se réunit à nouveau après une pause de treize ans, les trois leaders actuels réinvestissant un vieil accord en mesure de créer un nouvel équilibre en Europe, sur la guerre en Ukraine comme sur tous les autres sujets. ‘’Nous misons sur nos complémentarités’’ a affirmé le Président Emmanuel Macron le mois dernier. C’est notamment dû au fait que la Pologne est en train de devenir un point de référence pour l’OTAN en Europe. Elle est l’un des seuls partenaires à aller au-delà de la cible des 2% du PIB aux dépenses militaires, si bien qu’en proportion, avec ses 3,92% de PIB, Varsovie contribue plus que les Etats-Unis. Les ministres des affaires étrangères des trois pays signaient la semaine dernière un éditorial commun affirmant ne ‘’pouvoir permettre aucune zone grise’’ et appelant à lutter contre les droites pro-Poutine du vieux continent. Les trois gouvernements portent donc la ligne majoritaire en Europe jusqu’à présent, celle des libéraux, des socialistes et des populaires, nourrissant peu de sympathie pour U. von der Leyen. Le Président français, qui l’avait soutenue il y a 5 ans, s’est senti trahi par ses dernières actions et souhaite un candidat qui ait davantage de ‘’poids’’ pour les 5 prochaines années. Lors du dernier Conseil européen il avait même dressé le portrait-robot d’un véritable ‘’technicien’’. Le chancelier et leader su SPD allemand sait que sans Von der Leyen, il pourrait offrir une place de commissaire à ses alliés Verts. Le Premier ministre polonais tolère mal les concessions faites par la Commission à certains leaders de droite, à commencer par Meloni, car elle n’a pas coupé les ponts avec les forces politiques pro-russes comme Orban. La Présidente de la Commission a commencé à comprendre que la ligne suivie jusqu’à présent pourrait compromettre sa réélection. Hier, elle était en Grèce pour le lancement de la campagne électorale, et s’en est prise aux ‘’amis de Poutine en Europe qui voudraient réécrire notre histoire et saboter notre avenir’’ citant notamment l’AfD ou le Rassemblement National. ‘’Nous ne permettrons jamais que cela advienne’’ a-t-elle assuré. Mais sa relation avec la Présidente du Conseil italienne, cultivée à des fins tactiques en vue de sa réélection, s’avère contre-productive. Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères et membre influent des Populaires européens, se veut prudent. Giorgia Meloni aussi, qui avait misé sur l’amitié avec la présidente sortante de la Commission, est en train de comprendre que celle-ci pourrait ne pas être la bonne candidate sur laquelle miser. Au contraire, sa mise à l’écart dans les processus décisionnels à Bruxelles devient alarmante, comme en témoignent les récentes protestations du Parlement européen suite aux accords signés avec la Tunisie et l’Egypte. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

07/04/2024

La Werteunion lance sa section de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. La Werteunion a fondé ce dimanche sa section de Thuringe. L’ancien député fédéral démocrate-chrétien CDU Albert Weiler est élu président de la Werteunion de Thuringe et candidat de tête du parti pour les élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe. Le dirigeant du parti au niveau fédéral Hans-Georg Maaßen est disponible pour le poste de ministre-président de Thuringe. La Werteunion discutera avec tout le monde, aussi avec l’AfD.

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Albert Weiler et Hans-Georg Maaßen

Canton de Thurgovie : les partis patriotes obtiennent 49 sièges sur 130.

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Suisse. Canton de Thurgovie. Élections pour le Parlement du canton. Les patriotes de l’UDC (SVP) sont premiers avec 42 sièges, les conservateurs patriotes de l’UDF (EDU) ont 6 sièges, les patriotes coronasceptiques d’Aufrecht 1 et ceux de Mass-voll! 0.

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SVP = UDC : patriotes

Mitte : démocrates-chrétiens

SP : socialistes

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

GLP : libéraux écologistes 

EVP : démocrates-chrétiens évangélistes

EDU = UDF : conservateurs patriotes

Aufrecht : patriotes coronasceptiques

Canton de Thurgovie : l'UDC conserve deux sièges au sein de l'exécutif.

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Suisse. Canton de Thurgovie. Lors des élections pour l’exécutif du canton, l’UDC (SVP en allemand) conserve deux sièges sur 5.

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Mitte : démocrates-chrétiens

FDP : libéraux

SVP : patriotes

SP : socialistes

(https://www.srf.ch/news/schweiz/wahlen-kanton-thurgau-bis...)

Péter Magyar réunit plusieurs dizaines de milliers de manifestants à Budapest.

Hongrie. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce samedi contre le gouvernement de Viktor Orban à l'appel de Péter Magyar, l’ex-mari de l’ancien ministre de la Justice Judit Varga. Péter Magyar lance un nouveau parti.

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(https://telex.hu/belfold/2024/03/15/magyar-peter-3)

Le maire de Tübingen estime que le milieu universitaire n’est pas un bon endroit pour l’AfD.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Tübingen. Le maire ex-écologiste de Tübingen Boris Palmer estime que le milieu universitaire n’est pas un bon endroit pour l’AfD.

Le social-démocrate souverainiste Peter Pellegrini est élu président de Slovaquie.

Slovaquie. Le social-démocrate souverainiste Peter Pellegrini, dont le parti prend part au gouvernement avec l'autre parti social-démocrate et avec les nationalistes du SNS, emporte le second tour de l'élection présidentielle face au candidat libéral pro-UE.

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Peter Pellegrini

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/25/lor...)

06/04/2024

Dominik Nepp est réélu président du FPÖ de Vienne.

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Autriche. Vienne. Dominik Nepp est réélu président du FPÖ de l’État de Vienne/municipalité de Vienne.

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Dominik Nepp

Riikka Purra tient un meeting à Kuopio.

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Finlande. Le vice-Premier ministre et ministre des Finances Riikka Purra tient un meeting à Kuopio.

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