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16/07/2024

La magazine patriotique allemand Compact est interdit.

Allemagne. Le ministère social-démocrate de l'Intérieur interdit le magazine patriotique Compact dirigé par Jürgen Elsässer. L'interdiction s'applique également à la filiale de Compact, Conspect Film, et prohibe toute poursuite des activités antérieures.

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En plus de l'interdiction qui vise le magazine, la police perquisitionne différents endroits, notamment le siège du magazine Compact.

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Le ministre social-démocrate de l’Intérieur déclare : « Nous ne laisserons par l’ethnicité définir qui appartient ou non à l’Allemagne. » Donc, prôner la conception de Herder d’appartenance à la nation qui veut que ne sont Allemands que les descendants d’Allemands serait illégal.

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Johann Gottfried von Herder

15/07/2024

"Demain, Giorgia Meloni et Ursula von der Leyen se rencontreront."

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Italie. Revue de presse. 

La tentative d’assassinat contre Donald Trump samedi lors d’un meeting de campagne fait largement la Une des quotidiens italiens. « Trump, les services de renseignements accusés [de manquements] » (Corriere della Sera), « Trump-Biden, l’appel lancé à l’Amérique » (La Stampa), « Trump le miraculé » (Il Giornale), « Trump touché, Biden coulé » (Libero), « Le cauchemar américain » (Domani). 

ARTICLE, la Stampa, G. Agliastro : « L’ultradroite du monde entier accuse [ses opposants] : “vous l’avez mis en danger’’. Et Moscou attaque sur l’Ukraine » : « Tous les leaders mondiaux ont condamné la tentative d’assassinat contre Donald Trump. La Russie ne fait pas exception, et elle a profité de ‘l’événement pour dénoncer l’aide à l’Ukraine, expliquant qu’ ‘’il serait peut-être plus sage d’utiliser l’argent [donné à Kiev] pour financer la police américaine ?’’. Moscou essaie donc d’utiliser cet événement pour envoyer des messages sur l’invasion de l’Ukraine à ses citoyens mais aussi à ceux des pays occidentaux, alors même que divers observateurs estiment que le retour de Trump aux commandes ferait planer un doute sur le soutien de Washington à l’armée ukrainienne. Mais le Kremlin ne s’arrête pas là puisqu’il dénonce ‘’l’atmosphère créée par cette administration pendant la campagne, notamment les discours autour de Donald Trump, a provoqué ce que l’Amérique doit aujourd’hui affronter’’, ajoutant même que ‘’après de nombreuses tentatives pour discréditer le candidat Trump, il était évident pour tous les observateurs que la vie de Trump était en danger’’. Même si Joe Biden a immédiatement condamné ces violences, nombreux sont ceux qui l’accusent, comme le sénateur J.D. Vance, potentiel vice-président de Trump : ‘’La campagne de Biden insinue que le président Trump est un fasciste autoritaire qui doit être arrêté à tout prix. C’est cette rhétorique qui a mené à sa tentative d’assassinat’’. Et ailleurs, de nombreux représentants d’extrême-droite ont dénoncé cette tentative ratée et se sont déchainés contre la gauche, les accusant de créer un climat de tension. Geert Wilders a par exemple déclaré que ‘’la rhétorique de la haine employée par de nombreux politiciens et médias de gauche, qui qualifient la droite de racistes et de nazis, a des conséquences ; de même en Espagne, le leader de Vox a appelé à ‘’arrêter la gauche qui diffuse la haine, la ruine et la guerre. Pour Javier Milei, ‘’la gauche internationale fait la promotion du terrorisme’’, et Robert Fico a comparé l’attaque dont il a été victime à celle contre Donald Trump, accusant les médias qui les critiquent. En Italie, Matteo Salvini parle d’un certain ton violent employé par la gauche qui risque d’armer les faibles d’esprit’’. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’A. Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Ce qui compte maintenant c’est la réaction, le climat doit être plus serein lors des meetings » : « L’attentat contre Donald Trump est une grave atteinte à la démocratie. La façon de réagir à cet événement sera fondamentale. La convention républicaine bientôt, puis démocrate d’ici quelques semaines, devront être des occasions d’apaiser le climat. Je salue les propos de Biden et de Trump en ce sens, immédiatement après les événements. Sans ingérence naturellement, nous suivons les élections américaines avec beaucoup d’intérêt. Quiconque sera élu président aura pour interlocuteur ouvert le gouvernement italien et pourra compter sur des relations fondées sur une amitié historique. Concernant le débat au sein de la majorité avec Matteo Salvini sur l’envoi d’armes à l’Ukraine, il n’y a pas plus grand défenseur de la paix que moi mais si nous cessions de soutenir l’Ukraine, quel genre de paix en découlerait ? Ce serait la loi du plus fort qui l’emporterait. La Russie doit se heurter à une impasse militaire, autrement elle ne s’arrêtera pas. L’Italie n’est toutefois pas en guerre avec la Russie, nous avons des relations diplomatiques normales et nous soutenons les initiatives pour la paix. Concernant l’Europe, les alliances nationales sont différentes de celles au niveau européen. Les institutions fonctionnent différemment, U. von der Leyen doit recueillir des voix au Parlement et personne ne veut faire d’accord avec les deux groupes d’extrême-droit, les Patriotes et l’Europe des nations souveraines. Ils sont donc à mes yeux ‘’dépourvus d’influence’’ et cela tient à leurs choix politiques. L’alliance avec les libéraux et les socialistes est l’unique voie possible. J’appelle les Conservateurs [que cela gêne] à se concentrer sur les contenus du programme de von der Leyen. Au PPE c’est la lutte contre le changement politique sans postures fondamentalistes, et les politiques industrielles et agricoles qui nous intéressent. C’est la Présidente du Conseil qui décidera du commissaire italien à Bruxelles mais Raffaele Fitto a en effet toutes les qualités nécessaires. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Confrontation von der Leyen-Meloni - Vers l'abstention. Mais tous les scenarii restent ouverts - Les conservateurs divisés sur le vote de jeudi » : « Selon toute probabilité, Ursula von der Leyen téléphonera aujourd'hui à Giorgia Meloni. La prédiction se fonde sur le fait qu’après-demain, à 9 heures, la leader allemande, qui brigue un nouveau mandat au sommet de la Commission européenne, a prévu un échange politique avec le groupe ECR, les conservateurs européens dirigés par G. Meloni. Evoquer avec Meloni, au moins officieusement, ce qu'elle dira aux 78 députés d'Ecr serait un acte de courtoisie nécessaire, certainement aussi utile pour la suite des négociations sur la place de l'Italie au sein de la Commission de l'UE. Une vice-présidence opérationnelle, comme l'a demandé Meloni ? Ou plutôt un simple commissaire avec une délégation? La question reste ouverte.  Le gouvernement italien ("nous visons le maximum en accord avec notre poids", a déclaré la présidente du Conseil) souhaite au moins un commissaire qui pourrait être aussi bien à la Concurrence, au Budget ou pour le Marché intérieur. Certains n'excluent cependant pas l'industrie.  Meloni décidera ce que son groupe national, soit les 24 députés de Fratelli d'Italia, votera. Au sein du groupe conservateur, les délégations de Pologne, de Roumanie et de France ont annoncé un vote négatif. Alors que les députés belges et tchèques sont enclins à dire oui. Meloni, au-delà des négociations sur le commissaire, pourrait maintenir le choix fait lors du dernier Conseil européen : l'abstention. Cependant, tout est entre les mains de la Présidente du Conseil, et on ne peut exclure ni un vote contre, ni une surprise de dernière minute, à savoir un vote favorable. Il est certain qu'en plus du commissaire, le gramme compte. Sur l'immigration, il faut le même engagement que celui dont Mme von der Leyen a fait preuve ces derniers mois. Ensuite, un recul par rapport à une transition écologique que de nombreux conservateurs jugent trop idéologique. Et un autre recul sur l'Europe fédérale, afin de ne pas céder trop de souveraineté nationale à Bruxelles. Bref, le jeu est ouvert. »

ANALYSE, La Stampa, d’A. Barbera : « Le chemin étroit de Meloni » : « Demain, Giorgia Meloni et Ursula von der Leyen se rencontreront. La présidente de la Commission européenne rendra visite à tout le groupe des conservateurs européens. En attendant, Giorgia Meloni est dans un véritable labyrinthe politique. Hier, le leader d’AVS, Angelo Bonelli, a annoncé un ‘’oui sous condition’’ par rapport au vote en faveur d’Ursula von der Leyen, et il a fait référence à une série de points difficiles à entendre pour ECR : la poursuite des politiques en faveur du climat et la mise en place d’un cordon sanitaire vis-à-vis des Patriotes et d’ECR. Avec le soutien des verts, l’actuelle présidente de la Commission peut espérer remporter le vote de jeudi, puisqu’elle aurait une large majorité la mettant à l’abri d’éventuels francs-tireurs. Un représentant de Frères d'Italie nous a fait part de rumeurs sur ce qui se passera à Strasbourg : ‘’Nous attendons. La rencontre de demain est importante, mais ce n’est pas la seule réponse à nos doutes’’. Le discours d’Ursula von der Leyen est présenté comme déterminant, et trois points seront particulièrement importants : l’immigration, la transition énergétique, une Europe plutôt orientée vers un esprit fédéral, abandonnant la création d’un ‘’super Etat’’. Sur ces trois thèmes, l’approche des socialistes et des verts est très différente, et von der Leyen devra par conséquent tenir un discours équilibré. Selon les bruits de couloirs à Bruxelles, celui-ci se concentrera sur le soutien à l’Ukraine, la réforme du droit d’asile, et la création d’un commissariat au logement. Mais c’est le Pacte verte qui sera le point le plus délicat. Un éventuel ‘’non’’ du parti de la présidente du conseil aurait des conséquences en Italie. Meloni doit clarifier la situation avec, d’un côté, Forza Italia, qui soutient la présidente de la Commission, et avec, de l’autre, l’hostilité affichée de la Ligue. Si elle choisit de se rapprocher de FI, elle pourra prétendre à un commissaire italien ; si en revanche elle se rapproche de la Ligue, elle mettra en péril les intérêts nationaux, ce avec quoi Matteo Salvini joue cyniquement. »

PREMIER PLAN / COMMENTAIRE, La Stampa, de D. Stasio, « L’activité de la Cour Constitutionnelle est en danger, le Parlement doit la défendre » : « ‘’Tout le monde l’a fait’’, ‘’c’est une caste qui n'intéresse pas les Italiens", "ce sont les règles de la politique’’… voici quelques-unes des réponses que l’on reçoit, dans l’indifférence générale, lorsque l'on fait remarquer que, depuis huit mois, il manque l'un des 15 juges constitutionnels, nommés par le Parlement, alors que son remplacement doit normalement se faire dans un délai d'un mois. Le président de la Chambre des députés Lorenzo Fontana (Ligue) n'a convoqué le Parlement en session conjointe que cinq fois et n'a pas encore fixé le sixième tour de scrutin ; la Présidente du Conseil Giorgia Meloni n'a pas cherché d'accord avec les autres forces politiques, conformément à l’esprit de la Constitution, pour attendre jusqu’au 21 décembre que le mandat de trois autres juges expire, afin de faire un coup groupé. Or la majorité n’a besoin que de 11 voix pour atteindre le quorum des trois cinquièmes, par exemple avec le soutien d'Action ou d’Italia Viva (partis avec lesquelles certaines batailles ont déjà été menées en commun). La Cour constitutionnelle sera ainsi contrainte à travailler à seulement 11 juges, et l'absence d'un seul d’entre eux suffira à bloquer la justice constitutionnelle.  Cette situation pourra affecter certains dossiers brulants déjà au calendrier : les référendums sur les élections et sur l'autonomie régionale différenciée, la gestation pour autrui, le décret dit ‘’Caivano’’ [notamment sur les délits commis par des mineurs], la limitation du nombre de mandats pour les maires des grandes villes, les aides publiques aux chaînes de télévision, et bien d'autres encore. Notre démocratie est fragile et cette affaire nous donne la mesure de la dangereuse complaisance à l'égard des attitudes absolutistes du pouvoir, précisément celles contre lesquelles le Président de la République Sergio Mattarella nous a mis en garde dans son précieux discours sur la démocratie. Ces Cours constitutionnelles, qui continuent à poser de problème à tant de gouvernement, doivent être défendues à chaque étape, de leur composition, rapide et transparente, à leur pluralisme et à leur autorité. C’est d'autant plus nécessaire lorsque la démocratie recule et que les gouvernements cherchent à avoir la mainmise sur ces instances de régulation. Par exemple en interférent dans leur composition (en la retardant, en la paralysant, en envoyant à la retraite des juges gênants et en en nommant d'autres plus favorables), en les décrédibilisant, en les accusant d’être politisées. Le Parlement doit être saisi afin de mettre fin à cette violation flagrante de la Constitution. Il s'agit d'une institution garante des droits de tous, qui ne peut pas être ‘’prise en otage’’ par les majorités politiques du moment. Dernièrement, le groupe de juges a été convoqué moins d’une fois par mois, loin du rythme bimensuel, sinon hebdomadaire, habituel. En octobre 2015, Sergio Mattarella était intervenu pour demander l'élection "de toute urgence" des trois juges manquants. Plusieurs autres présidents sont intervenus dans l’histoire pour mettre fin à de telles impasses et Giulio Andreotti avait même rappelé la possibilité pour la Présidence de la République de dissoudre le Parlement en cas de grave défaillance. Il faut éviter que les citoyens ne cultivent ce sentiment anti-caste distillé par les nouveaux populismes, et rappeler qu'aucun gouvernement n'est maître du Parlement et de la Cour Constitutionnelle. La Cour pourrait aussi adopter des mesures pour se protéger, mais ce serait une défaite de la coopération entre les institutions et donc de la démocratie. Les partis, de majorité et d’opposition, doivent proposer des candidats de tous bords faisant preuve de vitalité démocratique. Le Parlement doit s’affirmer. Rien n'empêche le président de la Chambre, M. Fontana, de convoquer la session commune le samedi, le dimanche ou pendant l'été afin de mettre en œuvre la Constitution et une démocratie saine. »

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, “L’intelligence artificielle plait aux plus jeunes mais la droite a peur qu’elle nous vole des emplois » : « Nous vivons désormais dans l’ère de l’intelligence artificielle. Mais l’idée de nous en remettre au quotidien à des technologies que nous ne contrôlons pas directement continue à susciter de l’inquiétude, en particulier lorsqu’il s’agit de médias et d’information. L’intelligence artificielle, associée au réseau et au numérique, a projeté la politique dans une forme de communication ‘’immédiate’’ – sans médiation et sans médiateur – plus que ‘’directe’’. Cela encourage une forme de ‘’démocratie immédiate’’ davantage basée sur le mécontentement que sur le consensus. Car l’échange direct avec le citoyen est plus facile et immédiat lorsqu’il alimente le mécontentement, le ressentiment. D’où l’affirmation de partis antisystème et ‘’personnalisés’’ ces 15 dernières années en Italie, du Mouvement 5 Etoiles, à la Ligue, jusqu’à Fratelli d’Italia, même si cela vaut aussi pour Forza Italia et la figure de Silvio Berlusconi. Pour en revenir à l’IA en général, un sondage Demos a tenté d’évaluer la perception de l’impact de cette technologie sur l’emploi. L’étude montre que, depuis 2017, l’image des technologies aux yeux des Italiens s’est améliorée. La part de ceux qui y voient une menace pour l’économie a reculé de 50 à 35%. Deux tiers des citoyens à l’inverse ne sont pas inquiets, un taux qui chute à 18% chez les plus jeunes et les plus instruits, ceux qu’on surnomme depuis peu la ‘’génération E’’ pour leur ouverture sur l’Europe (et le monde) :  les étudiants, les professions libérales, ceux qui ont plus de compétences et de confiance en ces instruments. A l’inverse, les ouvriers (45%), les travailleurs indépendants (57%), les retraités (38%) se montrent les plus inquiets de l’avènement de technologies peu compatibles avec leurs activités ou leurs compétences. Aucune distinction de genre n’émerge de ce point de vue (35% se disent inquiets chez les hommes comme chez les femmes).  En revanche, sur le plan politique, il ressort de cette étude que l’électorat de centre-droit est bien plus inquiet face à ces innovations (44% des électeurs de la Ligue, 42% de Fratelli d’Italia, 41% de Forza Italia), mais aussi du parti Etats-Unis d’Europe (40%) et, dans une moindre mesure, d’Azione (37%). Parmi les électeurs de gauche, cette proportion est moindre, ce qui recoupe aussi une population plus urbaine. A l’inverse, les périphéries considèrent ces technologies comme un problème réel or en effet celles-ci pourraient accentuer cette ‘’marginalisation’’ de certains territoires. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/07/2024

Trois partis irlandais unissent leurs forces.

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Irlande. The National Party, Irland first et The Irish People ont décidé d’unir leurs forces pour les élections législatives de 2025.

13/07/2024

Maximilian Krah prend part à la campagne électorale de son parti en Saxe.

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Allemagne. Le député européen de l’AfD Maximilian Krah prend part à la campagne électorale de son parti en Saxe, pour les élections de septembre pour le Parlement de Saxe, alors qu'il ne siège pas dans le groupe auquel l'AfD prendra part au sein du Parlement européen.

L'AfD obtient le poste de Premier adjoint au maire du quartier West à Sarrebruck.

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Allemagne. Sarre. Sarrebruck. Quartier West. Le Conseil de quartier a élu un maire CDU et comme Premier adjoint au maire Werner Schwaben de l’AfD. Les sociaux-démocrates du SPD accusent les démocrates-chrétiens de la CDU d’avoir conclu un accord secret avec l’AfD pour faire élire un maire CDU en échange du poste de Premier adjoint au maire pour l’AfD.

12/07/2024

Sahra Wagenknecht désire voir Katja Wolf devenir ministre-président de Thuringe.

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Allemagne. La figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht est favorable à un accord de gouvernement avec la CDU au niveau de la Saxe et de la Thuringe après les élections de septembre, à condition que l’ancien maire d’Eisenach, Katja Wolf (BSW), devienne ministre-président de Thuringe.

Le Parlement finlandais a adopté la législation autorisant les gardes-frontières à refuser l’entrée de demandeurs d’asile à la frontière orientale du pays sans examiner leur demande.

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Finlande. Le Parlement a adopté la législation autorisant les gardes-frontières à refuser l’entrée de demandeurs d’asile à la frontière orientale du pays sans examiner leur demande, sous certaines conditions :

https://www.journaldemontreal.com/2024/07/12/la-finlande-...

Le gouvernement italien interdira les téléphones portables dans les écoles à partir de 2025.

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Italie. Le gouvernement dirigé par Giorgia Meloni interdira les téléphones portables dans les écoles à partir de 2025.

Marlene Svazek considère la présence de loups comme une menace existentielle pour les agriculteurs.

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Autriche. État de Salzbourg. Le vice-gouverneur FPÖ Marlene Svazek considère la présence de loups comme une menace existentielle pour les agriculteurs.

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Marlene Svazek

Vox annonce se retirer des exécutifs des cinq régions au sein desquels il siégeait en coalition avec le Parti populaire.

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Espagne. Vox annonce se retirer des exécutifs des cinq régions au sein desquels il siégeait en coalition avec le Parti populaire (PP), en raison d'un désaccord sur la question de la répartition des mineurs étrangers :

https://www.letemps.ch/monde/en-espagne-l-extreme-droite-...

"Meloni avertit les alliés : l’Afrique est la cible des Russes et des Chinois."

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Italie. Revue de presse. 

Le sommet de l’OTAN, sur fond de tensions avec la Chine et la Russie, domine les unes : «OTAN, querelle avec la Russie et la Chine » (Corriere della Sera)« OTAN : la grande rupture entre l’Occident et le bloc sino-russe » (Avvenire), « Orban chez Trump, le pacte anti-OTAN » (La Stampa)Le débat autour de la candidature de Joe Biden après certaines gaffes lors de la conférence de presse à l’issue du sommet de l’OTAN est aussi cité : « Biden vacille après les nouvelles gaffes » (Messaggero), « Biden est arrivé au terminus, l’Amérique plongée dans le chaos » (Giornale), « La candidature de Biden vacille, Trump rencontre Orban » (Domani). L’adoption de la réforme de la justice est aussi en une de la Repubblica, tandis que la qualification de l’Italienne Jasmine Paolini pour la finale de Wimbledon est citée avec large couverture photographique en une :« Jasmine, la première Italienne qualifiée pour une finale à Wimbledon » (Corriere, Stampa, Messaggero). 

Les JT couvrent la fin du sommet de l’OTAN à Washington, et l’engagement à fournir 40 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine, les spéculations sur le maintien de la candidature de Joe Biden aux élections présidentielles, les prises de position de Giorgia Meloni en faveur du soutien à l’Ukraine et d’une plus grande implication de l’OTAN en Afrique, ainsi qu’une révolte contre la surpopulation carcérale dans une prison de Trieste. 

ARTICLE, Corriere della Sera, G. Sarcina : « De l’irréversibilité de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN aux aides promises, quels résultats ont été obtenus ? » : « Le mot clef de ce sommet : irréversibilité. Le chiffre le plus important ? 40 milliards de dollars. Cette rencontre se clôt donc sur la réaffirmation du soutien à l’Ukraine et l’adoption d’un ton plus dur vis-à-vis de la Chine : il faut qu’elle cesse son aide militaire à la Russie. Dans le communiqué final, les alliés ont déclaré que ‘’le parcours de l’Ukraine vers l’intégration dans l’OTAN est irréversible’’. Un progrès par rapport au sommet de 2023, qui déçoit les Ukrainiens même si les conditions n’étaient pas réunies pour obtenir plus. En effet, la charte de l’Alliance ne permet pas d’intégrer un pays en guerre, car sinon l’article 5 serait immédiatement déclenché. Toutefois, les alliés se sont engagés à verser 40 milliards de dollars au gouvernement de Kiev avant fin 2025, soit la même somme que celle versée en 2023. Jens Stoltenberg souhaitait la création d’un fond automatique qui permettrait de maintenir la continuité de l’aide, afin d’empêcher Donald Trump, dans le cas où il reviendrait à la Maison Blanche, de couper les subsides à l’Ukraine. Un point sur lequel il n’y a pour l’instant pas eu d’accord. Quant à l’aide italienne, le document final fait état d’une contribution nationale proportionnelle au PIB. Il en ressort que l’Italie est censée contribuer à hauteur de 8,5%, soit 3,5 milliards, mais Giorgia Meloni s’est engagée, pour le moment, sur 1,7 milliards. Les négociations seront donc intenses. Dernier point saillant de ce sommet, l’OTAN prend une position extrêmement forte. Mentionnée depuis 2021, la Chine est accusée cette année de ‘’mettre la Russie dans des dispositions lui permettant la poursuite de la guerre’’. Le document met donc la Chine sur le même plan, ou presque, que la Corée du Nord ou l’Iran, sévèrement épinglés pour leur soutien à Moscou. » 

ARTICLE, il Messaggero, F. Bechis : « Meloni avertit les alliés : l’Afrique est la cible des Russes et des Chinois » : « Giorgia Meloni a réaffirmé son soutien inconditionnel à l’Ukraine lors du sommet de l’OTAN à Washington : ‘’J’en entends qui disent : si on continue à envoyer des armes à l’Ukraine, on alimente la guerre. Mais tout dépend de ce qu’on envoie, sans les systèmes de défense aérienne, les missiles russes auraient touché beaucoup plus de gens’’. Et elle ajoute : ‘’Le soutien à l’Ukraine est dans notre programme de gouvernement, la majorité est unie là-dessus’’, une façon de couper l’herbe sous le pied à ceux qui dans sa majorité, et particulièrement à la Ligue, contestent la ligne atlantiste. Satisfaite du sommet et des discussions sur un envoyé de l’OTAN pour le Sud, elle a déclaré que Joe Biden ‘’va bien, je le félicite pour ce sommet’’. Sur le vote européen du 18 juillet enfin, elle a affirmé que ‘’comme présidente du conseil, je peux dire que l’Italie demandera le maximum à l’UE ; comme leader d’ECR, nous écouterons ce que Ursula von der Leyen a à nous dire’’. Et s’il y a une chose ou Giorgia Meloni ne transige pas, c’est sur la ligne atlantiste, une ligne réaffirmée aux alliés à travers l’alerte lancée sur l’Afrique. Lors d’une réunion à huis-clos, elle a montré aux alliés une carte de ce continent pour souligner la progression des Russes et des Chinois. L’ombre de Moscou plane sur le Sahel et la Libye, celle de Pékin sur la corne de l’Afrique. Les Européens et les Américains, eux, n’ont plus assez d’influence, et c’est pourquoi l’Italie demande à l’OTAN de s’engager activement pour stabiliser l’Afrique du Nord, ‘’autrement l’Afrique sera partagée entre la Russie et la Chine’’. Cela fait des mois que la présidence du conseil s’inquiète de la situation en Afrique, et c’est pour cela que Meloni ira en Lybie la semaine prochaine, pays où la menace russe est très forte, notamment à travers la brigade Wagner qui se fait désormais funestement appeler African Corps. Ils seraient entre 800 et 2000 sur place. L’Iran étend aussi son influence dans la région, puisqu’elle a récemment acquis de l’uranium au Niger afin de relancer son programme nucléaire. Selon Giorgia Meloni, le risque est grand pour l’Europe. Elle a par exemple souligné que le gaz russe pourrait, paradoxalement, revenir en Europe via l’Afrique, achevant de rendre les Européens dépendants du Kremlin. C’est aussi pour servir cet agenda que Giorgia Meloni souhaite la nomination d’un Italien ou d’une Italienne comme envoyé de l’OTAN pour le Sud, et le nom de Elisabetta Belloni circule de plus en plus. Que pourrait faire l’OTAN ? Par exemple, former les troupes tunisiennes et algériennes ; aider l’Egypte dans son programme de déminage ; apprendre à la junte nigérienne à combattre le terrorisme islamiste ; ou encore utiliser le centre de l’OTAN à Tarente comme point de départ pour contrecarrer les plans russes et chinois en Lybie. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, U. Tramballi « OTAN, la menace vient de l’intérieur » : « Jamais peut-être dans l'histoire une Alliance n'a été aussi vaste et compacte : lorsque la guerre sera terminée, l'Ukraine en fera également partie. Mais si l’engagement de l'OTAN à résister à l’ennemi extérieur [russe] a été confirmé, le sommet de Washington a également montré que la véritable menace ne se trouve pas aux portes, mais à l'intérieur de l'Alliance. Et elle ne vient pas de l'intempérance du Turc Erdogan ou du Hongrois Orban, mais des incertitudes du pays qui l'a créée : les Etats-Unis. Avec Donald Trump qui, selon tous les sondages, devrait revenir à la Maison Blanche ; et avec Joe Biden, passé du rôle incontesté de sauveur à celui de « roi Lear » d'une tragédie américaine de plus en plus probable. Le lieu même où elle a été fondée il y a 75 ans, Washington, a peut-être accueilli le dernier sommet de l'OTAN telle qu'on la concevait pendant et après la guerre froide. Dans son discours à la Sorbonne en avril, Emmanuel Macron a reconnu qu'"aussi forte que soit notre alliance avec l'Amérique, nous ne sommes pas sa priorité. Elle a deux priorités : elle-même et la Chine". Même si Biden ou un démocrate plus jeune devait gagner, c'est ce qui se passera. Mais il y aura une grande différence pour l'Europe, l'Ukraine, le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est si le changement est mené par Donald Trump. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso et C. Zapperi: « Chez les Patriotes, le cas Vannacci : le boulet de la Ligue selon les lepénistes » : « Le RN de Jordan Bardella, nouvellement élu à la tête du groupe des Patriotes, fait éclater le cas Vannacci, incompatible avec la fonction de vice-président du groupe selon le parti d’extrême-droite. ‘’Nous nous réunirons très vite pour en parler’’ a déclaré au Corriere une source du parti, qui ajoute que ‘’les déclarations de Roberto Vannacci sont problématiques’’ et qu’il est ‘’possible’’ qu’il soit demandé à la Ligue de le remplacer. Les députés RN Jean-Philippe Tanguy et Laurent Jacobelli ont expliqué être réticents à la nomination de l’ex-général par la Ligue. Pour Jacobelli, ‘’il a fait des déclarations qui ne correspondent pas à nos valeurs. Pour être clair, je ne pense pas que ce monsieur sera vice-président’’. Le RN essaie de soigner son image en vue de 2027, un processus engagé de longue durée, puisque le parti avait déjà pris ses distances avec l’AfD en janvier. Les déclarations du RN ont été accueillies avec une irritation mal dissimulée par la Ligue. La première raison invoquée, c’est que les nominations sont des prérogatives des partis, et que la Ligue, qui a une ‘’très grande estime’’ pour Vannacci, a le droit de faire ce choix, bien qu’il ait été décidé essentiellement par Matteo Salvini. L’autre raison qui explique la surprise de la Ligue, c’est que lors de la nomination du président et des sept vice-présidents, qui s’est faite par acclamation, les députés du RN ont participé et ont acclamé Vannacci. Enfin, à la Ligue, on souligne que Vannacci est le candidat italien le mieux élu de ces élections, derrière Giorgia Meloni, ce qui lui confère une légitimité. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Perrone, G. Trovati : « Giorgetti (Ligue) insiste : le timing du PNRR doit être revu » : « La première demande de Giancarlo Giorgetti de "revoir le calendrier du PNRR" en avril n'a pas eu d'effet immédiat. Mais le ministre de l'Economie est bien conscient que la question de l’extension de l'échéance de 2026 – sujet qui reste tabou dans les déclarations officielles de l'UE, mais très discuté en coulisses, non seulement en Italie – sera vraiment posée l'année prochaine, lorsque la nouvelle Commission aura fait chauffer ses moteurs après le démarrage de novembre. Giorgetti critique encore le plan, et non seulement au sujet de son calendrier. Le ministre estime qu'"il aurait été plus rationnel d'envisager un délai plus normal " pour permettre aux investissements publics de se déployer sur une économie qui a d’abord été frappée par le Covid, et ensuite, alors que le PNRR existait déjà, par les hausses de prix provoquées par l'invasion russe en Ukraine. Les premières demandes de Giorgetti, il y a trois mois, ont été froidement accueillies en Europe et en Italie : "Ils ont déjà dit non" affirme-t-il, en ajoutant "dans un an, nous en reparlerons". Pour l'instant, la réaction de l'UE est habituelle, indiquant que l’extension du délai n'est pas sur la table, pour l'instant. Mais le dossier devrait revenir sur le devant de la scène après la passation compliquée entre la Commission sortante et la nouvelle, qui cherche toujours un accord politique pour se constituer. Dans ce contexte, le poids effectif de chaque gouvernement doit encore être mesuré et l'Italie continue de prétendre qu’elle a un gouvernement " paradoxalement parmi les plus stables, certainement le plus stable des grands pays ", comme le répète souvent Giorgetti. Quant à l’état réel de la mise en œuvre, le scénario reste double : les points d’étapes et les objectifs sont à un stade parfaitement conforme au programme. Mais celui des dépenses effectives en revanche, continue d'évoluer plus lentement, comme l'ont encore montré la semaine dernière les chiffres officiels. La première donnée est cruciale pour l'obtention des fonds de l'UE, mais la seconde l'est pour les effets sur la croissance. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de L. Abbate « Abolition du délit d’abus de pouvoir : l’impunité d’Etat » : « L’abolition du délit concernant l’abus de pouvoir, voulue par le ministre de la Justice Carlo Nordio, nous conduit vers une double interprétation de la loi, et par conséquent sur le principe même d’égalité de tous les individus devant la Justice. Car pour les citoyens normaux commettant des délits il y aura une tolérance zéro, alors que pour les « cols blancs » une sorte d’impunité est prévue : ils ne pourront plus être visés par des enquêtes ou jugés par la justice en cas d’abus de pouvoir dans l’exercice de leurs fonctions. Il s’agit d’une sorte de Moyen-âge du droit car l’on passera l’éponge sur environ 4 000 enquêtes. Selon la loi voulue par le ministre Nordio, il y a désormais deux catégories de citoyens : d’une part les individus communs et d’autre part ceux qui ont un rôle institutionnel. Cette majorité parlementaire voudrait qu’un pot-de-vin ne suscite plus le scandale. D’où aussi la volonté de réduire la mise en place d’écoutes, de modifier les instruments législatifs ou de les éliminer tout simplement. Au final, ce sont les armes à disposition de la magistrature qui se sont émoussées, ces mêmes armes qui ont permis aux juges enquêteurs d’envoyer en jugement les corrompus et ceux qui ont effectué des détournements de fonds publics. C’est une amnistie cachée mais ce terme ne plait pas du tout au ministre Nordio car selon lui cela signifierait ‘’une défaite pour l’Etat’’. Comment juger alors les récents suicides dans les prisons surpeuplées, écrasées par cette chaleur estivale ? » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/07/2024

Brandebourg : l'AfD donnée à 23 % et le BSW à 16 %.

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Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 23 % et la gauche anti-immigration BSW à 16 % en vue des élections de septembre pour le Parlement du Brandebourg. (Seuil à 5 %)

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(+/- : évolution par rapport à avril)

SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

BVB/FW : Électeurs libres

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Andere : autres

Vox fait pression sur le Parti Populaire pour qu'il s'oppose à la redistribution des mineurs migrants non accompagnés.

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Espagne. Vox menace de rompre les alliances avec le Parti Populaire dans les régions gouvernées par celui-ci avec Vox, si les présidents de ces régions issus du Parti Populaire acceptent une proposition de redistribution des mineurs migrants non accompagnés à travers l'Espagne.

Le Parlement européen n'a pas la possibilité de donner le temps la semaine prochaine à Viktor Orbán de présenter son agenda.

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UE et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, dont le pays exerce la présidence tournante de l’Union européenne, s’est vu informer par le Parlement européen que celui-ci ne sera pas en mesure de lui donner du temps de parole la semaine prochaine afin qu’il présente son agenda pour les six prochains mois. Cette décision semble motiver par le mission récente de paix qui a amené Viktor Orbán à se rendre en Russie et en Chine.

Les élus de l'AfD du Parlement de l'État de Berlin se rendent au Danemark.

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Allemagne (État de Berlin) et Danemark. Le groupe des élus de l’AfD au Parlement de l’État de Berlin s’est rendu à Copenhague au Danemark afin d’y rencontrer des autorités locales et nationales en vue de s’informer sur la politique migratoire danoise.

Matteo Salvini désire rebaptiser l’aéroport de Milan du nom de Silvio Berlusconi.

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Italie. Le ministre Matteo Salvini désire rebaptiser l’aéroport de Milan du nom de Silvio Berlusconi.

Krzysztof Bosak estime que le Premier ministre Donald Tusk a violé la Constitution polonaise.

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Pologne. Le vice-président de la Chambre des députés Krzysztof Bosak (Confédération) estime que le Premier ministre Donald Tusk, en signant « l'Accord de coopération dans le domaine de la sécurité entre la République de Pologne et l'Ukraine » sans le consentement du Parlement, a violé la Constitution.

Immigration : le nouveau gouvernement néerlandais est mis sous pression par la Commission européenne.

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Pays-Bas. Le nouveau gouvernement néerlandais est mis sous pression par le Commissaire européen Madame Ylva Johansson : si les Pays-Bas souhaitent déclarer une crise de l'asile afin de suspendre les demandes d'asile pendant deux ans, cela doit être dûment justifié et une demande doit être soumise à la Commission européenne.

René Aust est le président du groupe Europe des nations souveraines.

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UE. Le chef de file des élus de l’AfD au Parlement européen René Aust est le président du groupe Europe des nations souveraines au Parlement européen.

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René Aust

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/07/10/l-a...)

"L’étau se resserre sur les écoutes, l’abus de pouvoir est aboli."

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Italie. Revue de presse. 

Le sommet de l’OTAN, et notamment l’engagement à livrer des avions F-16 à l’Ukraine, domine les unes : « L’OTAN envoie les F-16 à Kiev » (Corriere della Sera, La Stampa)« OTAN : plus d’armes et plus d’endettement » (Avvenire), « OTAN, le message à Poutine : « les F-16 sont prêts » » (Giornale), « OTAN et Biden, la stratégie anti-Trump » (Domani). L’adoption de la réforme de la justice et notamment du décret abolissant le délit d’abus de pouvoir et limitant les conditions de recours aux écoutes dans les enquêtes fait aussi la une « Justice, un grand coup d’éponge » (Repubblica), « L’étau se resserre sur les écoutes, l’abus de pouvoir est aboli » (Il Messaggero), « Le cadeau de Nordio (Frères d’Italie) aux politiques et aux corrompus » (Domani). Enfin, les sujets économiques sont cités par certains quotidiens : « Le coup de frein de la voiture électrique : les prévisions de vente sont revues à la baisse » (Sole 24 Ore), « Voitures électriques, l’Etat devra renoncer à encaisser 3,8 milliards d’euros provenant de la taxe sur l’essence » (Stampa). 

Les JT couvrent essentiellement le sommet de l’OTAN à Washington, où Giorgia Meloni a confirmé vouloir atteindre l’objectif des 2% du PIB consacrés à la défense, la guerre en Ukraine, où des fosses communes avec des personnes apparemment torturées ont été mises à jour, la politique intérieure avec le décret porté par le garde des Sceaux Carlo Nordio (Frères d’Italie) sur les écoutes et l’abolition du délit d’abus de pouvoir dans l’administration, ainsi que la vague de chaleur qui s’abat sur l’Italie. 

Sur X ,aucun sujet majeur ne semble s’imposer. A signaler toutefois le hashtag #Vannacci après les propos de Marine Le Pen qualifiant le député léguiste Roberto Vannacci d’« inadapté » au rôle de vice-président du groupe des « Patriotes européens » en raison de son positionnement sur la Russie. 

ARTICLE, La Stampa, « De la possibilité de faire appel au trafic d’influence, voici la réforme signée par [le ministre italien de la Justice Carlo] Nordio » : « La suppression du délit d’abus de pouvoir, fortement voulue par le ministre de la Justice Carlo Nordio contre l’avis initial de la Ligue et de Fratelli d’Italia, est désormais acté dans la loi. Voici les principaux points de la nouvelle loi qui modifie différents aspects du procès pénal. La suppression du délit d’abus de pouvoir est sans aucun doute la mesure la plus contestée. Le ministre Nordio explique que ‘’la situation était désormais intolérable, des milliers et des milliers d’enquêtes visant des maires et des agents du service public étaient ouvertes, les plaçant pendant des années sous le couperet judiciaire, les poussant parfois à démissionner avant d’être finalement blanchis ou que l’affaire soit classée sans suites’’. Le secrétaire général de l’Association nationale de la magistrature, Salvatore Casciaro, répond que ‘’c’est une donnée trompeuse qui ne tient du reste pas compte de l’abrogation partielle de ce délit en 2020 et des modifications apportées par la réforme Cartabia. Tout cela se traduit par un dénigrement injuste et sommaire de la magistrature devant l’opinion publique’’. En revanche, le ministre a réintroduit une peine pour les abus d’usage de fonds ou de biens de la part d’agents de la fonction publique qui en auraient la responsabilité dans le cadre de leurs fonctions. Ce délit était compris parmi les cas d’abus de pouvoir mais la suppression de ce dernier aurait donc laissé un vide juridique. Dans ces cas, une peine de 6 mois à 3 ans [de prison] a donc été prévue. La sénatrice léghiste Giulia Bongionro déclare que ‘’la norme sur l’abus de pouvoir était très problématique, il était juste d’intervenir. La Commission que je préside au Sénat examine en ce moment de nouvelles formes de protection pour les citoyens contre d’éventuels comportements préjudiciables de la part de fonctionnaires’’. La réforme intervient également sur le trafic d’influence, dont la définition était jugée trop vague par les critiques, selon lesquels les procureurs avaient trop de marge d’interprétation. Le domaine d’application a donc été restreint : l’intervention est jugée illégale lorsqu’elle conduit à faire commettre un délit à un agent de la fonction publique. La peine minimale passe d’un an et six mois à 4 ans et six mois. Concernant les écoutes, les conversations et les informations concernant des individus non impliqués dans les enquêtes ne devront plus être transcrites dans les rapports et actes publics, à moins qu’elles ne soient jugées ‘’pertinentes’’ pour l’enquête et le juge devra supprimer les écoutes concernées. Les données personnelles des individus tiers (autres que les parties impliquées) ne devront pas apparaitre sauf lorsque cela sera indispensable pour exposer des éléments essentiels. Des normes garantissant le respect de la vie privée des prévenus ont été introduite (discrétion lors de la transmission des actes etc). ‘’Ce qui ne revient pas à ‘’bâillonner’’ la presse mais à maintenir le secret de l’instruction selon le code pénal déjà en vigueur’’ observe le ministre. Le prévenu et la défense devront pouvoir prendre connaissance des actes déposés avant l’interrogatoire et une éventuelle sentence, sauf dans les cas de délits mafieux ou terroristes. Les avocats saluent cette mesure. Le procureur ne pourra plus proposer de faire appel contre les sentences d’acquittement de premier degré. La mesure exclut toutefois les délits les plus graves. Il faudra voir à présent si la Cour constitutionnelle approuve la formulation voulue par Carlo Nordio (après avoir rejeté celle proposée dans la réforme de 2006). »

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Carlo Nordio

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Les retombées sur le gouvernement de l’isolement du souverainisme [en Europe] » : « Après les élections européennes et les législatives en France, on constate avant tout l’isolement des groupes extrémistes, notamment à droite, et la volonté [des électeurs] de renforcer la majorité formée par les populaires, socialistes et libéraux en misant sur une politique étrangère en faveur de l’Ukraine et de l’Otan. Dans ce contexte, la vocation des Conservateurs de Giorgia Meloni serait d’être inclus dans ce schéma européen mais ‘’sans une alliance structurelle avec eux’’ a souligné Ursula von der Leyen. Cela s’explique par les prises de distances avec ECR des socialistes et des libéraux (outre certains courants du PPE) et le fait que certains partis des Conservateurs aient rallié les « Patriotes » pro-russes de Marine Le Pen, de Matteo Salvini et de Viktor Orban. La création de ce groupe et ces transferts de partis confirment qu’il y avait bien une ambiguïté de fond, dont on a obtenu la clarification de la manière la plus embarrassante possible. Et le ton ne risque pas de se faire plus apaisant entre groupes. Là aussi, la Présidente du Conseil devra faire face d’une part aux extrémistes de droite dans l’UE et d’autre part à son allié Salvini en Italie. Le bras-de-fer à distance entre le dirigeant de la Ligue et le chef de FI Tajani a atteint des sommets : cela n’impactera pas la tenue du gouvernement mais en ternira sans doute l’image. Tajani a confirmé, comme on pouvait s'y attendre, que "Forza Italia votera pour von der Leyen" à la présidence de la Commission, ce que la Ligue et les Patriotes considèrent précisément comme une provocation. Quant aux médiations douteuses du dirigeant hongrois Orbán, président tournant de l'UE, M. Tajani répète qu'il ne peut le faire qu'en tant que chef de son pays. Si la « démission » d’Orban de la présidence tournante de l’UE est exclue, les tensions avec les « Patriotes » et leurs penchants en politique étrangère sont toutefois confirmées. Là aussi, la distance entre les alliés du gouvernement italien est évidente. Tajani prévient : ‘’Orban est libre de faire des voyages mais attention à ne pas affaiblir l’unité de l’Occident’’. La Ligue de Salvini, au contraire, salue explicitement l’initiative hongroise. Ces derniers jours, Salvini a fait des déclarations demandant d’arrêter l’envoi d’autres armes à l’Ukraine. Meloni, depuis Washington, a rappelé pour sa part que le gouvernement est fermement arrimé à l’Otan et donc attaché à la défense de l’Ukraine. » 

ARTICLE, la Repubblica, T. Ciriaco et P. Mastrolilli : « Les émissaires de Donald Trump rencontrent des représentants européens, mais l’Italie s’y refuse » : « Il y a un fantôme qui hante les couloirs du sommet de l’OTAN : celui de la future administration Trump. Divers conseillers de l’ancien président, qui espèrent en son retour à la Maison Blanche, rencontrent de façon plus ou moins officielle les délégations européennes. En ce qui concerne l’Italie, l’approche n’a pas remporté un franc succès : la proposition a été déclinée. Si l’agenda chargé des ministres a été invoqué, ces rencontres ont été refusées surtout par égard pour le maître des lieux, Joe Biden, et aussi car la question trumpienne est au cœur des tensions entre la présidence du conseil et Matteo Salvini. Si la manœuvre de rapprochement a échoué, c’est aussi pour des raisons tactiques, car le véritable lien entre l’exécutif italien et l’équipe de Trump réside dans la personne de Mike Pompeo, ancien secrétaire d’Etat d’origine italienne qui souhaiterait devenir secrétaire d’Etat à la Défense, un futur poste qui aurait pu susciter l’intérêt de Crosetto et Tajani. Mais alors qui sont les deux ‘’ambassadeurs’’ qui tentent de préparer le terrain auprès des Européens ? Le premier est l’ancien général Keith Kellogg, qui avait été chef de cabinet dans le Conseil pour la sécurité nationale lors du mandat de Donald Trump. Il a confié à Reuters avoir rencontré plusieurs ministres des Affaires étrangères, ainsi que le président du parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk. C’est cet homme qui est à l’origine du plan de paix entre la Russie et l’Ukraine qui constitue désormais la ligne de Donald Trump sur le sujet. Le deuxième homme s’appelle Richard Grenell, il fut ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne et président par intérim des services de renseignement. Très proche de Melania Trump, caution LGBTQ de l’équipe de campagne, il ambitionne de devenir secrétaire d’Etat. La présidence du conseil est très attentive au dossier américain, comme le démontre leur prudence face à ces émissaires. Matteo Salvini utilise en effet la figure de Donald Trump pour tenter de déstabiliser la majorité, tandis que le chef du groupe de la Ligue au Sénat, Massimiliano Romeo, a approuvé la ligne de Viktor Orban en déclarant qu’il fallait ‘’se réjouir de l’initiative de médiation’’ du dirigeant hongrois. Une preuve, pour les proches de Giorgia Meloni, que la Ligue veut mettre en difficulté la première ministre. D’où les termes très durs employés par Tajani : ‘’Les forces extrémistes sont isolées, sans pouvoir, et elles ne joueront aucun rôle. Je le dis : les Patriotes ne comptent pas’’. Malgré ces intrigues, Giorgia Meloni tente de rapporter chez elle un résultat : la nomination d’un Italien comme envoyé de l’OTAN sur le flanc Sud. Un poste que l’Espagne convoite aussi. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore : « Meloni annonce l’envoi à Kiev d’un autre Samp-T et réitère l’objectif des 2% du PIB consacrés à la Défense » : « L’Italie, avec d’autres pays, s’apprête à renforcer le système de défense aérienne de Kiev en lui fournissant un autre système Samp-T. Un choix qui confirme le soutien de la présidente du conseil à l’Ukraine malgré les réserves de son allié Matteo Salvini. ‘’Aider Kiev à se défendre c’est défendre les civils et les infrastructures critiques que la Russie continue à attaquer’’, selon Giorgia Meloni qui est aussi revenue sur la question épineuse des 2% du PIB. D’après elle, l’Italie ‘’tiendra ses engagements en prenant en compte la situation, et dans les délais et les possibilités qui sont les nôtres’’. Une réponse qui confirme l’engagement mais prend acte de l’impossibilité de le tenir en l’état, puisqu’il coûterait 10 milliards d’euros. Pour Crosetto, la solution consiste à demander à l’UE ‘’d’exclure les investissements pour la Défense du pacte de stabilité’’, se donnant comme objectif 2028. Meloni a aussi voulu rappeler que l’Italie reste très engagée au sein de l’OTAN, notamment sur le plan ‘’du personnel dans les missions de maintien de la paix’’. » 

COMMENTAIRE, la Repubblica, S. Folli : « Le parti américain et le parti russe » : « Existe-t-il un parti russe en Italie ? Et un parti américain ? Cette question ne concerne pas que l’Italie mais elle prend chez nous une ampleur importante à cause de la majorité de droite qui a gagné les élections en 2022. Dans de telles conditions, la politique étrangère a acquis une centralité qui était un temps considérée comme acquise mais qu’il faut en fait reconquérir pas à pas. Jusqu’à il y a quelques années, les choix de l’Italie semblaient attendus : l’UE et l’OTAN comme pierres angulaires, et les critiques vis-à-vis de ce dispositif étaient marginales. Mais la guerre en Ukraine a changé cela, une position pro-russe a réémergé, et plus que tout une position anti-américaine et anti-occidentale. La situation à Gaza a aussi joué un rôle : avec la guerre en Ukraine, elle a suscité la peur d’une partie non négligeable de la population. S’est ainsi développé un ‘’pacifisme’’ transversal, fondé sur le refus du soutien à Kiev, à coup de ‘’qu’est-ce qu’on a à faire avec Zelensky, il doit se débrouiller seul ou bien se rendre’’. Ce parti pro-russe a récemment pris forme chez les Patriotes européens, un groupe que Matteo Salvini voit comme un outil à utiliser en Italie contre Giorgia Meloni. Qui à l’inverse, lors du sommet de l’OTAN, a tenu une position extrêmement orthodoxe et claire : dans les moments les plus durs de la guerre, l’Italie veut être un facteur de cohésion pour l’OTAN. Ce que démontre l’adhésion de la présidente du conseil au programme d’augmentation des dépenses militaires voulu par les Etats-Unis. Dans son entreprise atlantiste, Giorgia Meloni a pu compter sur son autre vice-président du conseil : Antonio Tajani. Toutefois, la question n’est pas résolue et elle nécessite une clarification interne à l’exécutif. Le ‘’patriote’’ de la Ligue a tout intérêt à intensifier ses attaques pour user Giorgia Meloni sans provoquer la chute du gouvernement. Raison de plus, donc, pour qu’elle ne se laisse pas entrainer dans une position défensive. À Washington en tout cas, il semble bien que le parti américain soit réapparu. Et l’enjeu maintenant sera le vote du 18 juillet, quand il faudra voter la confiance à Ursula von der Leyen. Les pas en avant faits par Giorgia Meloni devraient conduire à un vote favorable, sinon ce sera une victoire de Matteo Salvini. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Belgique : Peter De Roover de la N-VA devient président de la Chambre des députés.

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Belgique. Peter De Roover de la N-VA devient président de la Chambre [belge] des députés.

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 Peter De Roover

Le SDS dénonce le fait que Renew Europe estime qu’Ursula von der Leyen doit renoncer à un accord avec les partis européens patriotiques.

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UE. Le SDS (Slovénie), membre du groupe PPE au Parlement européen, dénonce le fait que Renew Europe (libéraux) estime qu’Ursula von der Leyen doit renoncer, en tant que candidate à la présidence de la Commission européenne, à un accord avec les partis européens patriotiques, y compris l’ECR (Conservateurs et réformistes européens).

Krzysztof Bosak reçoit l'ambassadeur du Vietnam.

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Pologne. L'ambassadeur du Vietnam en Pologne a rendu visite au vice-président de la Chambre des députés Krzysztof Bosak.

Les partis patriotiques ont presque tous trouvé un groupe au Parlement européen.

UE. Les partis patriotiques ont presque tous trouvé un groupe au Parlement européen, soit un des trois groupes patriotes (ECR, Patriots for Europe, Europe des nations souveraines), soit les démocrates-chrétiens du PPE.

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10/07/2024

L'AfD constitue un groupe au Parlement européen : Europe des nations souveraines.

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UE. Un groupe autour de l'AfD a été annoncé ce mercredi 10 juillet 2024 : Europe des nations souveraines :

Allemagne : AfD : 14 

Pologne : Konfederacja : 3

Bulgarie : Vazrazhdane : 3

Espagne : Se Acabó la Fiesta : 3

Hongrie : Mi Hazánk : 1

France : Reconquête : 1

Slovaquie : Republika : 1

Tchéquie : SPD : 1

Lituanie : TTS : 1

 

Total : 28 députés européens

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La carte des pays dont ces partis sont issus.

Notons que les élus de SOS Roumanie ont été refusés et que des élus de différents partis membres du groupe sont hors du groupe (AfD, Konfederacja, Republika).

La tête de liste de l'AfD Maximilian Krah, qui avait jeté en sous-main les bases de ce groupe en demandant l'organisation de la réunion et de la Déclaration de Budapest, ne sera pas membre de ce groupe.