26/02/2024
Le gouvernement du Brandebourg désire étendre les pouvoirs de l'Office pour la protection de la Constitution.
Allemagne. État du Brandebourg. Le gouvernement du Brandebourg désire étendre les pouvoirs de l'Office pour la protection de la Constitution afin de mieux surveiller les flux financiers au sein du courant national. Des enquêtes sur les flux financiers devraient être possibles lorsqu’il existe un « danger potentiel », alors qu’elles ne le sont, jusqu’à présent, que sur la base d’« incitations à la haine et à la violence ».
De plus, les données de base des comptes devraient, à l'avenir, pouvoir être consultées auprès de l'Office fédéral central des impôts.
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Deux bistros du Bade-Wurtemberg refusent de servir des bières aux partisans du parti patriotique AfD.
Allemagne. Deux bistros du Bade-Wurtemberg refusent de servir des bières aux partisans du parti patriotique AfD.
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"Coups de matraques : le gouvernement défend le ministre Piantedosi."
Italie. Revue de presse.
La polémique autour de la gestion par les forces de police d’une manifestation étudiante à Pise contre le conflit à Gaza, qui a fait plusieurs blessés, fait les gros titres : « Charges à Pise, une enquête est ouverte » (Corriere della Sera), « La manifestation contre les coups de matraque [organisée devant le ministère de l’Intérieur] » (Repubblica), « Coups de matraques : le gouvernement défend le ministre Piantedosi (Indépendant) » (La Stampa), « Coups de matraque à Pise, un bug des autorités » (Domani). Le Corriere reprend en Une les propos du président V. Zelensky lors de sa conférence de presse d’hier à Kiev : « « En Italie il y a trop de personnes qui soutiennent Poutine » ».
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Polito « Une proposition bipartisane sur la réforme du « Premierato » » : « C’est l’article 138 de la Constitution qui nous explique que la meilleure façon de modifier les institutions est de recourir au vote à la majorité des deux tiers dans chacune des deux Chambres. Les « pères » constituants nous ont dit explicitement qu’il est préférable d’avoir un large accord pour modifier les règles du jeu commun. Par conséquent, en l’absence de cette condition, il faut alors revenir à la source de la souveraineté populaire et soumettre la réforme de loi constitutionnelle au référendum. Il est donc utile qu’un groupe de travail bipartisan propose à Giorgia Meloni et aux dirigeants des partis d’opposition un parcours pour chercher un accord sur le « Premierato ». Le message est à peu près le même de plusieurs côtés : : la faiblesse congénitale de l’exécutif rend les gouvernements fragiles et renforce les nombreux titulaires du pouvoir de véto. Ce groupe bipartisan est composé de fondations et d’organisations avec des représentants appartenant aux deux blocs politiques, ainsi qu’au monde de la société civile. Ils ont eu le mérite de se concentrer sur ce qui les unissait et qui pourrait également unir les partis. Leur proposition est d’imiter les expériences des gouvernements parlementaires les plus efficaces en Europe. Il faut notamment corriger la principale limite du projet de loi du gouvernement, à savoir la nécessité de commencer par l’élection directe du Premier ministre au lieu de définir ses pouvoirs. La proposition consiste à donner une légitimation électorale très forte au chef du gouvernement. Les partis politiques feraient bien de les écouter. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, L. Cremonesi : « Zelensky ‘’ Merci à l’Italie, mais dans votre pays il y en a beaucoup qui soutiennent Poutine » : « '' La présidente Giorgia Meloni soutient sans aucun doute l'Ukraine, je viens de la rencontrer alors qu’elle est présidente du G7 et nous avons également signé un accord de coopération bilatérale. Nous lui en sommes très reconnaissants. Cependant, nous savons qu'en Italie, il y a beaucoup de partisans de Poutine et en Europe aussi. Pour les identifier tous, nous préparons une liste, qui ne concerne pas seulement l'Italie, et que nous présenterons à la Commission européenne. Parviendrez-vous à les faire taire ? Pourrez-vous faire comprendre à vos opinions publiques que la Russie n'est pas seulement une menace pour l'Ukraine, mais pour vous tous ? Les sociétés européennes sont-elles prêtes à relever ce défi ? Il me semble que vous ne l'êtes pas encore, vous les Italiens, les Allemands et d’autres ''. Voici ce que Volodymyr Zelensky a répondu à la question que le Corriere lui a posé en conférence de presse, sur le rôle que pourrait jouer l’Europe dans la défense de l’Ukraine si Trump gagnait les élections et décidait d'arrêter d'envoyer des armes. "Il y a des types d'armes que seuls les Américains peuvent offrir, par exemple les batteries de missiles Patriot. Mais en Europe aussi vous avez de très bonnes armes. Par exemple, les Allemands pourraient nous fournir leurs batteries anti-aériennes, mais je ne sais pas s'ils veulent les enlever de leur ciel. J'ai également constaté qu'au cours du dernier mois, les Européens ont décidé d’augmenter la production de munitions.'' Zelensky a fortement voulu cette conférence à l’occasion du deuxième anniversaire de l'invasion russe ; il a livré un message très clair : l'Ukraine peut encore gagner et l'aide militaire des alliés fera la différence. Une nouvelle contre-offensive ennemie est attendue "au début de l'été ou à la fin du mois de mai". "Nous serons prêts. Nous la combattrons.'' Après cela, les Ukrainiens passeront à la contre-attaque. " Mais la guerre est également menée par le biais de la diplomatie, comme le souligne son ministre des affaires étrangères, Dmytro Kuleba. "Nous ne devons pas perdre l'avantage de l'initiative diplomatique", déclare-t-il en annonçant la possibilité qu’une conférence de paix soit organisée en deux étapes : une conférence préparatoire en Suisse au printemps et une autre en été. Toutefois, à ce stade, il ne semble pas y avoir de marges réelles pour un dialogue avec Poutine." »
ARTICLE, Corriere della Sera, S. Montefiori : « Les premiers ministres à l’Élysée, Rome envoie l’adjoint de Tajani (Forza Italia) » : « Aujourd'hui, la France accueille à Paris un sommet extraordinaire des alliés de l'Ukraine pour adresser un message à la Russie : nous ne sommes pas fatigués, votre victoire n'est pas du tout à portée de main et nous ferons tout pour l'éviter, dans l'intérêt de l'Ukraine et dans le nôtre. Ces dernières semaines, la Russie a multiplié les provocations à l'encontre de l'Occident, pas seulement en Ukraine, et il existe une volonté déclarée d’y répondre de façon plus importante et différente. Au point que même l'envoi de soldats européens en Ukraine n'est plus un sujet tabou : "Il faudra voir comment le débat évolue", déclare une source à l'Élysée, "mais à un moment où nous disons que la stabilité et la sécurité de l'Europe sont en jeu en Ukraine, nous devons naturellement prendre toutes les dispositions nécessaires pour mieux la soutenir. Selon des modalités que nous ne pouvons pas prédéterminer". Le principe d'aider l'Ukraine sans entrer en guerre avec la Russie demeure, car personne ne souhaite une escalade, "mais les modalités du soutien doivent être analysées en tenant compte de toutes les nécessités ". Le président Macron en discutera cet après-midi avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le premier ministre espagnol Sanchez et d'autres premiers ministres européens, les présidents roumain, polonais, lituanien et finlandais, le ministre britannique David Cameron, un sous-secrétaire américain et, pour l'Italie, le vice-ministre des affaires étrangères Edmondo Cirielli. L'absence de la Présidente du Conseil italienne à Paris intervient alors que Macron n'a pas assisté au sommet virtuel du G7 présidé par Meloni elle-même depuis Kiev samedi. Outre les problèmes d'agenda, les alliés sont appelés à résoudre les difficultés de coordination en matière d'armes et de munitions s'ils veulent faire un bond en avant dans leur opposition à la Russie. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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25/02/2024
Chega donné à 19 %.
Portugal. Un sondage Duplimétrica donne Chega troisième à 19 % pour les élections législatives du 10 mars 2024, soit + 12 points par rapport aux élections de 2022.
23:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nordharz : le candidat de l’AfD perd très largement, lors de l’élection directe du maire, face au candidat sans parti.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Nordharz. Le candidat de l’AfD perd très largement, lors de l’élection directe du maire, face au candidat sans parti.
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Wanzleben-Börde : le candidat de l'AfD à la mairie arrive troisième.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Wanzleben-Börde. Lors du premier tour de l’élection directe du maire, le candidat de l’AfD arrive troisième avec 17,82 %. Il ne prendra donc pas part au second tour.
(https://wahlen.landkreis-boerde.de/20240225/15083531/prae...)
21:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht ne désire pas voir le BSW gouverner en Thuringe avec l’AfD.
Allemagne. Sahra Wagenknecht, du parti de gauche anti-immigration BSW, déclare au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung : « La grande majorité des électeurs de l’AfD ne sont pas des radicaux de droite. »
Elle ne désire pas voir le BSW gouverner en Thuringe avec l’AfD à l’issue des élections de septembre 2024 car l’AfD est, selon elle, contrôlée en Thuringe par des radicaux. Elle n’exclut cependant pas que des motions soient adoptées avec les voix conjointes du BSW et de l’AfD.
Sahra Wagenknecht considère que la coprésidente de l’AfD Alice Weidel ne représente pas des opinions radicales, mais plutôt des positions conservatrices et économiquement libérales. Weidel ne développe pas des thèses ethnicistes, alors que, selon Sahra Wagenknecht, la figure de proue de l’AfD en Thuringe, Björn Höcke, le fait.
Sahra Wagenknecht estime que l’aile nationaliste prend de plus en plus le contrôle de l’AfD.
21:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le chef de file des élus sociaux-démocrates SPD au Parlement de l’État de Berlin désire ancrer la lutte contre "l'islamophobie et le racisme" dans la Constitution.
Allemagne. État de Berlin. Le chef de file des élus sociaux-démocrates SPD au Parlement de l’État de Berlin Raed Saleh désire ancrer la lutte contre « l'islamophobie et le racisme » dans la Constitution de l'État de Berlin.
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang porte plainte pour diffamation contre la présidente du parti socialiste.
Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang porte plainte pour diffamation contre la présidente du parti socialiste Vooruit, qui a répondu par l'affirmative dans un entretien au quotidien De Tijd lorsqu'elle s'est vue demander si le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken, est raciste.
16:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Liechtenstein : 2/3 des électeurs ont refusé d'élire directement les ministres.
Liechtenstein. Lors d’un référendum, 2/3 des électeurs ont refusé d'élire directement les ministres.
14:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2024
Santiago Abascal rencontre Donald Trump.
Espagne et États-Unis. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal (Espagne) a rencontré, durant 15 minutes, l'ancien président des États-Unis Donald Trump à Washington, dans le cadre de la Conférence d'action politique conservatrice (CPAC), le principal événement du mouvement conservateur aux États-Unis.
Santiago Abascal et Donald Trump
21:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Avec le FPÖ à la tête du gouvernement, la neutralité de l'Autriche renaîtra !"
Autriche.
Le président du FPÖ Herbert Kickl : "Avec le FPÖ à la tête du gouvernement, la neutralité de l'Autriche renaîtra !"
19:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders modifie sa position à propos de l'Ukraine.
Pays-Bas et Ukraine. Le dirigeant du PVV Geert Wilders n’est pas satisfait de l'accord de sécurité de dix ans que le gouvernement sortant conclura avec l'Ukraine, car il estime qu’un gouvernement sortant ne peut pas conclure un tel accord.
Cependant, Geert Wilders se dit, pour la première fois, prêt à parler de « toute forme d'aide » à l'Ukraine, y compris d'aide militaire, alors que, jusqu’à présent, le PVV considérerait que l’Ukraine ne devait recevoir qu’un soutien politique.
Alors que le PVV de Geert Wilders soutient l’Ukraine face à la Russie, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet désire que les Pays-Bas restent neutres et s’oppose à « tout soutien à la guerre que les États-Unis conduisent par procuration contre la Russie ».
16:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un député AfD rappelé à l'ordre pour avoir montré un drapeau allemand à la Chambre des députés.
Allemagne. Le député de l’AfD Martin Reichardt a été rappelé à l’ordre par la présidence de la Chambre des députés pour avoir montré un drapeau allemand lors d’une intervention à la tribune de cette institution.
15:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2024
La Conférence épiscopale allemande de l'Église catholique appelle les chrétiens à s'engager contre l'AfD.
Allemagne. La Conférence épiscopale allemande de l'Église catholique appelle les chrétiens à s'engager contre l'AfD et rejette la conception de « l’existence de peuples qui pourraient être nettement différenciés des autres peuples par leur essence et leurs modes de vie culturels ».
21:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'AfD votent contre la légalisation du cannabis et la gauche-anti-immigration du BSW pour.
Allemagne. Les élus sociaux-démocrates (SPD), écologistes, libéraux (FDP), post-communistes (Die linke) et du parti anti-immigration BSW ont voté en faveur de la légalisation de la consommation de cannabis. Les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens de la CSU et les patriotes de l’AfD s’y sont opposés.
20:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans l'Est de l'Allemagne, les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28,5 % et la gauche anti-immigration du BSW à 18 %.
Allemagne. Dans l'Est (à droite), les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28,5 % et la gauche anti-immigration du BSW à 18 %.
(Ouest/Est)
SPD : sociaux-chrétiens
CDU : démocrate-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : nationalistes
Die Linke : post-communiste
BSW : gauche anti-immigration
Andere : autres
Le même sondage réalisé en novembre 2023 :
(https://www.revue-elements.com/un-nouveau-parti-populiste...)
18:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : l'AfD donnée à 47,5 % chez les 18 à 29 ans.
Allemagne. Thuringe. Sondage selon l'âge pour les élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe : 47,5 % pour les nationalistes de l'AfD chez les 18 à 29 ans.
Die Linke : post-communiste
AfD : nationalistes
CDU : démocrate-chrétiens
SPD : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Un autre parti
Ne sait pas
15:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parlement albanais a ratifié l'accord de coopération avec l'Italie contre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains.
Albanie et Italie. Le Parlement albanais a ratifié l'accord de coopération avec l'Italie contre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains.
Les socialistes, qui gouvernent l'Albanie, ont voté pour la ratification et les conservateurs contre.
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"Entre élections régionales et européennes, l’axe entre Fratelli d’Italia et Forza Italia pour contrer la Ligue."
Italie. Revue de presse.
Le rejet de l'amendement de la Ligue, par Fratelli d’Italia et Forza Italia, demandant d’augmenter la limite des mandats des présidents de région à trois (au lieu de deux actuellement), fait les gros titres « Le « non » au troisième mandat divise la majorité » (Corriere della Sera), « La crise du troisième mandat » (Repubblica), « Le duel sur le troisième mandat : l'isolement de Salvini et les tensions au sein du PD » (Stampa). L'état d'avancement des projets du Plan de Relance National (PNRR) est aussi cité « PNRR, seulement 11% du fonds a été dépensés » (Sole 24 Ore), « Meloni : « PNRR il faut maintenant accélérer » » (Messaggero). Les suites du décès de l'opposant russe A. Navalny sont aussi en Une : « Le corps de Navalny montré à la mère, l'ombre d'un chantage » (Corriere), « La mère de Navalny : « ils veulent faire des obsèques secrètes » » (Repubblica), « Navalny : Biden insulte Poutine et le Tzar menace la France » (Giornale).
Les JT couvrent essentiellement l’incendie meurtrier à Valencia, l’entretien de la Présidente du Conseil G. Meloni hier soir à l’émission Porta a Porta revenant sur le rejet par la commission Affaires constitutionnelles au troisième mandat pour les Présidents de région et les enjeux la réforme constitutionnelle qui accorderait davantage de pouvoir au Président du Conseil, les suites du décès de l'opposant russe A. Navalny et les nouvelles sanctions américaines contre la Russie.
COULISSES, Messaggero, de F. Malfetano, « Entre élections régionales et européennes, l’axe entre Fratelli d’Italia et Forza Italia pour contrer la Ligue » : « Au Sénat hier on n’a pas assisté au dernier acte de la bataille sur le troisième mandat [des présidents de région]. A peine la possibilité de dépasser l’actuelle limite écartée, le vice-président de la Commission Affaires constitutionnelles, Paolo Tosato, a déclaré ‘’nous nous fions au seul jugement qui compte en démocratie, à savoir le vote populaire’’. La Ligue n’est donc pas disposée à renoncer au contenu de l’amendement créé sur mesure pour Luca Zaia, président de la région Vénétie. La Ligue ne semble pas non plus se rendre compte du poids politique du revers essuyé au sein de la majorité. Au point que Matteo Salvini se mouille en personne (‘’il n’y aura aucun problème au sein de la majorité si la loi pour un troisième mandat ne passe pas au Parlement’’) avant de revenir à la charge : ‘’la proposition a été rejetée en commission, on en reparlera au Parlement qui est souverain, et les citoyens sauront quoi faire’’. Après avoir tendu plusieurs fois la main à son allié, Fratelli d’Italia reste désormais impassible et se prépare même à ériger un véritable mur contre la Ligue si elle présentait à nouveau l’amendement lors de l’examen au Sénat du décret sur les élections. La direction de Fratelli d’Italia n’exclue pas de demander la confiance sur le projet de loi, ce qui fait prévaloir la version originale du texte et exclue tous les amendements. Il s’agit toutefois d’une issue que la Présidente du Conseil et ses proches tenteront d’éviter jusqu’au dernier moment, alors que la tension monte déjà dangereusement. Ces dernières semaines, la Ligue a été mise à l’écart par Fratelli d’Italia et Forza Italia avec la candidature en Sardaigne du proche de Meloni, Truzzu, à la place de Christian Solinas, dure à accepter pour la Ligue, et la distance nette prise Meloni et Tajani vis-à-vis des positions de Salvini sur la Russie. Malgré les propos du ministre Fratelli d’Italia Luca Ciriani pour dédramatiser (‘’il n’y aura pas de répercussions sur l’activité du gouvernement’’), la tentative de reléguer la Ligue au second plan est assez évidente. En Europe, Salvini s’est mis tout seul à l’écart en se positionnant du côté d’Identité et Démocratie, mais en Italie, tout va se jouer en Vénétie. Si l’actuel président de région Luca Zaia est a priori désormais hors-jeu (mais il est certain que cela ne sera pas si simple), Fratelli d’Italia pourrait bien remporter sa première région dans le Nord de la Péninsule et surtout conquérir le fief historique de la Ligue. Ce serait le couronnement du ‘’nouvel équilibre’’ du centre-droit évoqué à plusieurs reprises par Meloni, entre autres. Le rôle de Forza Italia sera crucial pour que cela de crée pas une fracture irréparable entre les alliés au gouvernement. Il faudrait par exemple une phase de transition en Vénétie pour éviter l’implosion après Zaia et le face à face entre un candidat de Fratelli d’Italia et un candidat de Forza Italia pourrait finalement servir à mettre en valeur une troisième option, appréciée de la Présidente du Conseil et soutenue par les différents partis : Matteo Zoppas, actuellement président de l’ICE, l’agence pour la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes. »
EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Fracture à droite et doutes à gauche » - « La scission au sein du centre-droit n'est pas une surprise. Sur le fameux "troisième mandat" des présidents de région, elle était inévitable, à moins d’un report du vote en commission Affaires constitutionnelles. Mais le vote a eu lieu, la fracture aussi. L'amendement de Salvini a sombré, mais le gouvernement a tenu. Une fois de plus, le vrai perdant est le leader de la Ligue : Salvini n'a pas su protéger ses '’gouverneurs'’ et il devra affronter, dans un an, le cas d’une personnalité aussi populaire que Luca Zaia (Président de Vénétie) qui se retrouvera sans poste » : « Certains imaginent à long terme une sorte d'’’alliance’’ des administrateurs locaux contre Salvini : il a marginalisé la Ligue à l'extrême droite ; il a conclu avec Poutine un pacte si contraignant qu’il se doit de le défendre dans l'affaire Navalny ; et il se retrouve dans une impasse, ayant perdu – semble-t-il – plus de deux tiers des intentions de vote que la Ligue recueillait à son âge d'or. Mais à qui profite le nouvel incident qui secoue la majorité gouvernementale ? Elly Schlein et Giuseppe Conte ne forment toujours pas de coalition, pas d’alternative viable au centre-droit donc. Renzi (Italia viva) attaque : si l'opposition avait voté de manière unie pour l'amendement de la Ligue, peut-être que l'exécutif Meloni serait tombé. Les événements d'hier montrent que l’opposition n’est pas prête. La lutte pour le pouvoir entre Meloni et son rival se poursuit et ne cessera pas tant que l'un des deux ne sera pas éliminé. Salvini apparaît le plus en danger : il est le plus faible, le plus menacé par les juges pour le Pont sur le détroit de Messine, le moins doté d'une vision à moyen terme ; et comme si cela ne suffisait pas, le plus empêtré dans une politique étrangère pro-russe qui n'est pas compatible avec un pays membre de l'OTAN, surtout dans une phase de fortes tensions internationales. Même à gauche, la politique étrangère reste un point d’achoppement irrésolu Pour revenir à la droite, même une défaite en Sardaigne ne redonnerait pas à Salvini son lustre d'antan. La chute de Truzzu offrirait certes d'excellents arguments à ceux qui affirment que la relation spéciale que Giorgia Meloni entretient depuis un an et demi avec une part importante de l'opinion publique touche à sa fin. La Ligue ne représenterait cependant pas une alternative. Après le blocage du troisième mandat et au-delà de la Sardaigne, le gouvernement Meloni ira de l'avant, même s'il est meurtri. Et s'il devait s'effondrer un jour, il n'y aurait pas, cette fois, d'exécutif technique à l'horizon ».
ARTICLE, Il Foglio, « Meloni décide de miser sur Kiev le jour du sacre de Trump à la conférence des Républicains » : « La coïncidence n'arrange rien : alors que Giorgia Meloni présidera sa première réunion du G7 sur l'Ukraine, à Washington Donald Trump clôturera la conférence des Républicains. En Amérique, Meloni a envoyé une délégation de parlementaires de Fratelli d'Italia pour représenter l'Ecr, le parti des conservateurs européens dont elle est la présidente. Mais les propos de Steve Bannon ‘’L’Ukraine est un pays corrompu’’ ancien idéologue du magnat et invité au meeting de Fdi Atreju en 2018, ont alarmé la Présidence du Conseil italien. C'est pourquoi la Présidente du Conseil semble avoir décidé de ne pas envoyer de message vidéo à la CPAC. Le court-circuit pourrait être dévastateur : le samedi 24 février marque les deux ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La Présidente du Conseil veut célébrer l'engagement de l'Italie aux côtés de Zelensky, au point de signer un accord bilatéral de sécurité, comme l'a annoncé le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani. Les paroles de Trump sont attendues avec une certaine anxiété. Cependant, si la ligne était celle exprimée par Bannon, il pourrait y avoir un décalage : d’une part Joe Biden en visioconférence avec Meloni, d’autre part le candidat républicain attaquant l'envoi d'armes à Kiev et réitérant peut-être sa non-hostilité à l'égard de Moscou. »
ARTICLE, La Stampa, de M. Bresolin, « Le chef de la mission part pour la Cour des comptes, Rome n’abritera plus le siège de l’autorité européenne anti-blanchiment » : « Une journée en demi-teinte pour le gouvernement italien à Bruxelles : hier matin, le Parlement européen a donné son feu vert pour la nomination de Carlo Alberto Manfredi Selvaggi en tant que juge italien à la Cour des comptes européenne, dont la candidature avait été proposée par l'exécutif de Giorgia Meloni sous les protestations de l'opposition. Puis ça a été la douche froide : les ambassadeurs des 27 pays membres et les députés européens ont voté le déplacement de la nouvelle autorité de lutte contre le blanchiment à Francfort, décevant définitivement les espoirs de Rome, qui était en lice avec sept autres villes. Le départ de Manfredi Selvaggi à la Cour des comptes européenne aura des conséquences en Italie, où il dirigeait depuis mai dernier la structure de mission du Plan de Relance. Le gouvernement devra maintenant lui trouver un remplaçant, les deux fonctions étant incompatibles. Le soutien du ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie) à Manfredi Selvaggi n’avait pas plu au sein de la Cour des comptes italienne, le gouvernement ayant aussi ignoré les deux candidatures proposées par les juges-comptables. De plus, Manfredi Selvaggi passera à l'organisme européen qui a justement pour mission de contrôler l'utilisation des fonds européens. Après avoir revendiqué son indépendance, le candidat a reçu le soutien du PPE, des conservateurs et des souverainistes - les trois groupes auxquels appartiennent les partis au gouvernement - mais aussi des libéraux de RenewEurope. La formation proche de Macron a donc préféré ne pas entraver Meloni. ‘’Avec cette nomination, le contrôlé devient le contrôleur’’ soulignent le Parti démocrate et le Mouvement 5toiles qui dénoncent ‘’un conflit d'intérêt qui soulève des doutes légitimes sur l'indépendance des juges européens". En revanche, la candidature de Rome pour accueillir le siège de l'autorité européenne anti-blanchiment a été rejetée. Selon un nouveau système créé précisément pour éviter les polémiques qui avaient fait suite à l'attribution de l'Agence des médicaments (Ema) à Amsterdam (contre Milan), les 27 ambassadeurs et 27 députés européens ont voté hier soir parmi les 9 villes candidates. Francfort a remporté une large majorité de voix (28) devant Madrid (16), Paris (6) et Rome (4). Il y a trois semaines, les différents pays avaient été auditionnés afin de présenter leurs candidatures respectives. Les ministres des finances allemand, espagnol et français avaient participé, alors que l’Italie n'était pas représentée par le ministre Giancarlo Giorgetti, mais par le maire de Rome, Roberto Gualtieri.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/02/2024
Le 22 février 1943, les patriotes membres de la Rose blanche Hans et Sophie Scholl et Christoph Probst étaient exécutés.
Allemagne. Le 22 février 1943, les patriotes membres de la Rose blanche Hans et Sophie Scholl et Christoph Probst étaient exécutés. Hans Hirzel, aussi membre de la Rose blanche, a été le candidat en 1994 du parti patriotique Die Republikaner à la présidence de la République.
Rendons hommage à Susanne Zeller-Hirzel, membre de la Rose blanche, qui a été membre du parti patriotique Die Republikaner et du mouvement anti-islamisation Bürgerbewegung Pax Europa. Susanne Zeller était une amie de Sophie Scholl. Elle est morte en 2012.
Susanne Zeller-Hirzel, sœur de Hans Hirzel
La Rose blanche tire ses racines de la culture du bündische Jugend et du mouvement chrétien.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%BCndische_Jugend)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2012/09/20/le-...)
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L'Office bavarois de protection de la Constitution reconnaît qu'il est à la limite de ses capacités en raison de l'observation de l'AfD.
Allemagne. Bavière. L'Office bavarois de protection de la Constitution reconnaît qu'il est à la limite de ses capacités en raison de l'observation de l'AfD.
22:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre-président post-communiste de Thuringe voit dans le renforcement de l'AfD un danger pour l'économie et la prospérité en Allemagne.
Allemagne. Thuringe. Le ministre-président post-communiste de Thuringe Bodo Ramelow (Die Linke) voit dans le renforcement de l'AfD un danger pour l'économie et la prospérité en Allemagne.
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Le maire de Düsseldorf blâmé pour avoir appelé les employés de la ville à participer à une manifestation contre l'AfD.
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Le Vlaams Belang place des panneaux de nom de lieu avec le nom d’Anvers écrit en arabe.
Belgique. Flandre. Anvers. La section d’Anvers du Vlaams Belang a placé, durant la nuit, des panneaux de nom de lieu avec le nom d’Anvers écrit en arabe, afin de dénoncer l’islamisation et le grand remplacement.
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