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03/06/2024

Alors qu'il luttait contre la mort, le policier Rouven L. n'a reçu aucune visite de responsables politiques.

Allemagne. Alors qu'il luttait durant 48 h contre la mort et que sa compagne se tenait à ses côtés, le policier Rouven L. n'a reçu aucune visite du chancelier social-démocrate Olaf Scholz, du ministre fédéral social-démocrate de l'Intérieur Nancy Faeser ou du ministre-président écologiste du Bade-Wurtemberg Winfried Kretschmann.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/03/le-...)

Après l'attaque islamiste à Mannheim, le maire se déclare "pour la diversité" et "contre la division".

Allemagne. Après l'attaque islamiste à Mannheim qui a conduit à la mort d'un policier, le maire démocrate-chrétien (CDU) de la ville se déclare « pour la diversité » et « contre la division ».

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/03/le-...)

Le policier poignardé lors de l'attaque islamiste à Mannheim contre Michael Stürzenberger est mort.

Allemagne. Le policier poignardé lors de l'attaque islamiste à Mannheim contre Michael Stürzenberger est mort.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/31/mic...)

02/06/2024

Geert Wilders souhaite à Michael Stürzenberger un bon rétablissement.

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Pays-Bas et Allemagne. Le président du PVV Geert Wilders souhaite, sur Twitter, à Michael Stürzenberger un bon rétablissement et espère qu'il sera bientôt à nouveau en bonne santé.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/31/mic...)

Michael Stürzenberger est présenté en tant qu'islamophobe surveillé par les services secrets.

Allemagne. Au sein du JT de la chaîne publique ARD, la victime de l'attaque islamiste au couteau, Michael Stürzenberger, est présentée en tant qu'islamophobe surveillé par les services secrets bavarois.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/31/mic...)

Lors de l'attaque au couteau, un assistant de Michael Stürzenberger a attrapé, par erreur, quelqu’un d’autre que l’agresseur.

Allemagne. Lors de l'attaque au couteau, un assistant de Michael Stürzenberger a attrapé, par erreur, quelqu’un d’autre que l’agresseur islamiste et l'a frappé. Le policier a alors sauté sur lui et a ensuite été poignardé par l'agresseur islamiste.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/31/mic...)

Nancy Faeser est opposée à la diffusion de la vidéo de l'attaque au couteau.

Allemagne. Le ministre social-démocrate de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD) estime que la diffusion de la vidéo de l’attaque au couteau nuit à la victime et à l’agresseur et peut conduire à plus de division dans la société. De plus, elle déclare que le partage d’un tel contenu va à l’encontre des lois sur la protection de la vie privée et de la dignité humaine.

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Nancy Faeser

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/31/mic...)

01/06/2024

L’AfD dénonce le fait que l’Ukraine soit désormais autorisée à frapper des cibles en Russie avec des armes allemandes.

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Allemagne. L’AfD dénonce le fait que l’Ukraine soit désormais autorisée à frapper des cibles en Russie avec des armes allemandes.

La chaîne de télévision publique Westdeutscher Rundfunk a décidé de flouter les images de l'agresseur au couteau de Mannheim, mais pas celles des victimes patriotes.

Allemagne. La chaîne de télévision publique Westdeutscher Rundfunk a décidé de flouter les images de l'agresseur au couteau de Mannheim, mais pas celles des victimes patriotes. Raison invoquée : ces faits actuels sont plus importants que les intérêts des personnes concernées qui se sont placées, en prenant part à ce rassemblement, en situation semi-publique.

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Le policier grièvement blessé lors de l'attaque de Mannheim a été plongé dans le coma artificiel.

Allemagne. Le policier grièvement blessé lors de l'attaque de Mannheim a été plongé dans le coma artificiel. Sa vie est donc toujours en danger. Il a été poignardé au cou et à la tête par l'agresseur afghan avec un couteau d'environ 30 centimètres de long. Un mandat d’arrêt a été émis contre ce migrant arrivé en 2014. Parmi les cinq autres victimes, une a pu quitter l’hôpital.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/31/mic...)

De nombreuses personnes ont pris part à la marche pour la paix du Fidesz à Budapest.

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Hongrie. De nombreuses personnes ont pris part à la marche pour la paix du Fidesz à Budapest.

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L'AfD donnée à 16 % et le BSW à 7 %.

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Allemagne. Sondage pour des élections législatives.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Entretien de Lionel Baland avec la tête de liste du Vlaams Belang pour les élections européennes Tom Vandendriessche.

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Belgique et UE. Flandre. Entretien avec la tête de liste du Vlaams Belang pour les élections européennes Tom Vandendriessche :

https://www.breizh-info.com/2024/06/01/233617/tom-vandend...

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Lors de l'attaque islamiste contre Michael Stürzenberger, le policier qui se bat désormais pour sa vie a complètement échoué. L'agresseur était déjà sous contrôle et aurait pu être arrêté.

Lors de l'attaque islamiste contre Michael Stürzenberger, le policier qui se bat désormais pour sa vie a complètement échoué. L'agresseur était déjà sous contrôle et aurait pu être arrêté :

https://www.facebook.com/helmutgernot.tegetmeyer.7/videos...

Photo de Geert Wilders et de Michael Stürzenberger.

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Allemagne et Pays-Bas. Une photo que j'ai prise en 2013 à Bonn de Geert Wilders et de Michael Stürzenberger, lors d'un rassemblement organisé par le Bürgerbewegung Pax Europa qui organisait hier le meeting au cours duquel Michael Stürzenberger a été attaqué au couteau par un islamiste.

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Geert Wilders et Michael Stürzenberger

Michael Stürzenberger a été opéré et reste hospitalisé.

Allemagne. Michael Stürzenberger a été opéré hier durant deux heures et demi et reste hospitalisé. Ses jours ne sont pas en danger.

(https://www.youtube.com/watch?v=-IMv2wBd3Cg)

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Michael Stürzenberger sur son lit d'hôpital

31/05/2024

Le président du syndicat de la police estime que l'attaque au couteau contre le stand anti-islamisation est un "heurt entre des extrémistes".

Allemagne. Le président du syndicat de la police estime que l'attaque au couteau contre le stand anti-islamisation est un « heurt entre des extrémistes », plaçant l'assaillant et les victimes sur le même pied.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/31/mic...)

L'interdiction d'entrée en Allemagne de Martin Sellner est illégale.

Allemagne et Autriche. Le tribunal administratif de Potsdam a approuvé une requête en urgence déposée par l’identitaire autrichien Martin Sellner contre l’interdiction d'entrée dans toute l'Allemagne dont il est victime.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/19/mar...)

"Matteotti, Meloni brise le tabou."

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Italie. Revue de presse. 

La presse titre largement sur l'accord de Washington pour que des armes américaines puissent frapper des cibles en territoire russe pour défendre Kharkiv : « Biden dit oui à l’Ukraine pour frapper la Russie » (Corriere della Sera, Quotidiano Nazionale), « Russie, des jeux atomiques [de dissuasion] » (Repubblica). La condamnation de Donald Trump par la justice américaine est aussi citée : « Trump jugé coupable pour 34 chefs d’accusation » (Repubblica), « Trump, une condamnation historique » (Corriere). Enfin, les commémorations du 100e anniversaire de l’assassinat du sénateur Giacomo Matteotti, victime emblématique du régime mussolinien font aussi la une : « Matteotti, le tournant de Meloni qui reconnait la responsabilité du fascisme » (Stampa), « Matteotti, Meloni brise le tabou » (Messaggero).  

Les JT couvrent essentiellement le procès de Donald Trump, reconnu coupable des 34 chefs d’accusation le visant, la guerre en Ukraine et l’évolution de la position américaine sur l’utilisation d’armes occidentales au-delà de la frontière russe, avec l’autorisation donnée à Kiev d’utiliser le matériel américain pour frapper des objectifs russes mais uniquement dans la région de Karkhiv, ainsi que le Proche-Orient, où Israël poursuit ses raids pendant que le leader de l’opposition à Benjamin Netanyahou, Benny Gantz, plaide pour des élections anticipées. 

ARTICLE, La Stampa, F. Olivo « Réformes, Meloni critique l’ingérence de la Conférence des Evêques » : « Les ingérences du Vatican, les enquêtes des magistrats, les critiques venant de l’opposition et l’impolitesse de certains présidents de région. A l’approche des élections, Giorgia Meloni passe à l’attaque. En réaction aux déclarations du Cardinal Matteo Zuppi, qui avait dit que ‘’les équilibres institutionnels doivent toujours être modifiés avec beaucoup d’attention’’, Meloni répond durement ‘’je ne sais pas au juste quelles sont les inquiétudes de la Conférence épiscopale, puisque cette réforme ne concerne pas les relations entre l’Etat italien et le Saint-Siège. Laissez-moi dire aussi que l’Etat du Vatican n’est pas une république parlementaire et personne n’a exprimé des inquiétudes à ce propos, donc, faisons en sorte que personne ne s’inquiète de rien’’. Les sondages ne sont pas aussi bons qu’espéré et les attentes de FdI ont été revues à la baisse avec un objectif de 26% des voix. Raison pour laquelle Meloni a décidé de s’exposer à l’occasion d’une intervention médiatique lui permettant de faire passer un message politique plus direct et simple. Sur les plateaux de Rete 4, Meloni peut ainsi défendre ses réformes en cours. La présidente du Conseil aborde notamment la réforme de la justice : ‘’nous avons décidé de modifier la sélection des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature et de la faire par tirage au sort, car nous voulons libérer la magistrature du problème des courants politisés’’. Concernant l’enquête pour corruption visant le président de la région Ligurie Giovanni Toti, Meloni souligne ‘’j’aimerais bien qu’il n’y ait pas un délai aussi important entre le début de l’enquête et un avis de parution qui tombe en pleine campagne électorale’’. Elle appelle ainsi la magistrature à prendre ses responsabilités, y compris l’affaire du sermon d’un imam à l’université de Turin ‘’je souhaite que l’Etat italien puisse encore faire respecter les règles car la propagande jihadiste chez nous n’est pas tolérée et je m’attends à ce qu’il y ait au moins un magistrat qui s’occupe de cette affaire'’. Puis, à l’encontre du dirigeant du M5S, elle déclare que ‘’sur la pauvreté, Giuseppe Conte est expert en mensonge : nous avons augmenté les salaires les plus bas tandis que son gouvernement dépensait des centaines de milliards pour rénover les habitations secondaires’’. Meloni s’en prend aussi à Elly Schlein ‘’sur le salaire minimum elle ment, et c’est une bonne nouvelle : si quelqu’un ment, cela veut dire qu’il n’a pas grand-chose à dire’’. Enfin sur le président de la région Campanie De Luca, elle se défend [pour avoir repris les propos de ce dernier en se présentant : « je suis cette c. de Meloni, enchantée »] ‘’je le referais cent fois, pas pour moi mais pour toutes les femmes que l’on pense pouvoir insulter librement. Le temps où les femmes subissaient les intimidations est révolu !’’ »  

COULISSES, Corriere della Sera, de F. Verderami, « Le plan B de la Présidence du Conseil pour la Commission européenne : un candidat extérieur à l’exécutif » : « Il arrive souvent qu’un leader politique déclare avoir une solution en tête avant de l’avoir réellement, c’est le cas de Giorgia Meloni lorsqu’elle a annoncé avoir ‘’une idée’’ pour la Présidence de la Commission européenne. En réalité, c’est surtout un ‘’profil-type’’ qu’elle a en tête. Elle sait du reste que même après le scrutin, elle ne pourra pas balayer toutes les réserves autour de son candidat. Les élections du 9 juin détermineront les rapports de forces entre les (nombreuses) familles européennes mais les négociations seront menées par les gouvernements de chaque pays et le Parlement, or Strasbourg jouera cette fois un rôle important, plus que par le passé. Selon les projections d’Europe Elects, les Populaires, Socialistes et Libéraux devraient obtenir la majorité absolue avec 404 sièges sur 720 et U. von der Leyen pourrait ainsi être reconfirmée pour un second mandat. N’oublions pas toutefois que le vote est secret et qu’au Parlement européen les ‘’francs-tireurs’’ sont historiquement nombreux. La candidature d’U. von der Leyen aura donc besoin du soutien d’un autre groupe, comme les Verts ou les Conservateurs dirigés par Giorgia Meloni. Or si la présidente sortante de la Commission européenne devait échouer, le PPE qui bénéficie de la majorité relative, devra proposer un autre candidat. Antonio Tajani pourrait en faire partie. Giorgia Meloni ne pourra alors pas tout de suite proposer son propre candidat face à son adjoint à la Présidence du Conseil et ministre des Affaires étrangères. Pourtant, la Présidente du Conseil qui avait laissé entendre ces dernières semaines que le candidat qu’elle voulait promouvoir à la Présidence de la Commission serait extérieur au gouvernement. En réalité, elle ne souhaite pas modifier la structure de son exécutif pour des raisons politiques car cela pourrait avoir un effet domino sur l’ensemble des équilibres de la majorité, voire aboutir à un pénible remaniement. Cela laisse entendre qu’elle préfère le ‘’plan A’’ pour la Commission européenne, soit la reconduction d’U. von der Leyen. Les jeux de pouvoir à Bruxelles pourraient même lui permettre de décrocher une vice-présidence pour l’Italie, qui sait. Mais la Présidente du Conseil pourrait surtout gagner en crédit pour protéger son commissaire en vue des délicates auditions au Parlement européen. Une audition qui n’a rien d’une formalité, comme s’en souvient Emmanuel Macron : il y a 4 ans, la commissaire qu’il avait indiquée, Sylvie Goulard, avait finalement trébuché au terme d’un règlement de compte organisé par le chef du PPE, M. Weber. Un affront que le Président français avait dû subir, malgré le fait qu’il était alors un leader puissant en Europe et non un souverainiste isolé. Meloni n’a pour l’instant identifié que le profil de son futur commissaire, ce que confirme un important membre de son parti Fratelli d’Italia, et la liste des candidats potentiels serait longue, du chef des renseignements Belloni à l’ancienne ministre Moratti. » 

ARTICLE, il Messaggero, M. Ajello : « Les élections européennes et la compétition italienne pour savoir qui est le plus pacifiste » : « Plus la Russie progresse dans sa guerre, plus l’Europe et l’OTAN lèvent les tabous sur une défense militaire plus franche de l’Ukraine, plus Moscou émet des menaces terrifiantes, comme celle d’une attaque nucléaire, et plus la campagne italienne pour les européennes s’axe sur le pacifisme. Ce pacifisme sans limite était, au début du long chemin vers les élections européennes, l’apanage d’une certaine gauche aveugle, idéologique et démagogue. Mais plus on avance et plus le pacifisme électoral se diffuse dans toute la classe politique. C’est là la vraie surprise de cette fin de campagne, la compétition effrénée de tous contre tous pour savoir qui est le plus opposé à la guerre. Au Parti Démocrate, la secrétaire Elly Schlein est dans l’embarras face aux propos de l’ex-rédacteur en chef de Avvenire, journal catholique et pacifiste : « Si les alliances, au lieu de promouvoir l’humanité, promeuvent la guerre, alors il faut les dissoudre », a-t-il déclaré. Si « la ligne qui vaut est celle du parti, et nous sommes pour la défense de l’Ukraine et la recherche de la paix », comme l’a rappelé la secrétaire générale, il plane comme une gêne dans ce parti divisé entre néo-pacifistes et soutiens indéfectibles de l’Ukraine. Mais le pacifisme philo-russe d’un homme comme Vannacci, candidat de la Ligue, existe aussi et donne au camp néo-pacifiste une impression de déjà-vu – celle d’un axe Ligue-M5S où Giuseppe Conte attaque les gouvernements occidentaux qui seraient en train de nous « entraîner vers la troisième guerre mondiale ». Même Giorgia Meloni, qui insistait sans faillir sur le soutien à l’Ukraine, parle moins de ce sujet dernièrement, puisqu’elle sait que le pacifisme de ses alliés pourrait saper ses résultats électoraux. Il faudra toutefois rester vigilant au poids de ces questions dans les urnes. Antonio Noto, analyste extrêmement attentif à l’actualité, explique que ‘’ce ne sont pas les revirements de ces derniers jours qui changeront la donne, les partis qui se sont déjà positionnés sur la question de la paix sont les plus à mêmes d’attirer ce genre de voix’’. Et il ajoute : ‘’dans cette campagne, il manque un thème fort. Face au vide ambiant, la question de la paix est au centre des élections, mais je ne parlerais pas d’un tournant pacifiste, plutôt d’une volonté de rassurer de la part des partis’’. Même Antonio Tajani, européiste et atlantiste convaincu, s’efforce de rassurer en répondant aux pressions de l’OTAN que ‘’la constitution nous empêche d’utiliser des armes contre la Russie’’. Pour Noto, ‘’l’interventionnisme qui se diffuse dans les institutions internationales et européennes inquiète l’électorat italien, et les partis se livrent donc une bataille à celui qui réussira le mieux à le tranquilliser’’. Mais certains, à défaut de rassurer les foules, les échauffent, car le pacifisme est une des faces du populisme. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini, « Les réponses en suspens de la Présidente du Conseil à propos de l’OTAN et de Kiev » : « Les élections européennes mettent sur le devant de la scène les dilemmes que pose la guerre en Ukraine et, surtout, l’utilisation d’armes fournies par l’OTAN pour frapper le territoire russe. La peur d’une escalade, qui est très partagée par les Italiens, pousse Meloni à se désolidariser de Stoltenberg ou d’Emmanuel Macron. Mais alors qu’adviendra-t-il après le scrutin ? Pourra-t-elle vraiment se détacher de Washington et des alliés ? À la vue des choix faits jusqu’ici, il est probable qu’elle conserve sa ligne atlantiste. En effet, c’est grâce à celle-ci qu’elle a obtenu le soutien des Etats-Unis et de l’UE, grâce à sa position pro-Kiev qui lui garantit une sorte de ‘’certificat de fréquentabilité’’ internationale. Un véritable bouclier pour le gouvernement, malgré sa dette publique et la présence d’un vice-président du conseil, Matteo Salvini, au passé prorusse. Mais, même si elle représente la garantie que cette digue ne se brisera pas, comment interpréter sa prise de distance avec le chef de l’OTAN ? On le sait, les campagnes sont souvent le temps des mensonges, ce sont donc les déclarations post-élections qui compteront, et elles seront déterminées par les équilibres politiques européens à l’issue du vote. Hier encore, Viktor Orban déclarait : « le futur de la droite en Europe est entre les mains de deux femmes : Marine Le Pen et Giorgia Meloni, tout dépendra de leur capacité à collaborer ». Mais comment coopérer sur les questions extérieures ? Orban, Meloni et Le Pen ont tous les trois des positions différentes sur la question ukrainienne. L’enjeu sera donc le suivant : le 9 juin, quelle forme aura cette alliance des droites, et qui fera des concessions à qui ? Difficile d’imaginer Giorgia Meloni prendre ses distances avec les choix qu’elle a fait jusque-là pour s’aventurer dans les terres inconnues des souverainistes, surtout quand une période compliquée semble s’ouvrir pour le pays qui va devoir faire face à l’entrée en vigueur du pacte de stabilité. » 

ENTRETIEN, La Stampa, d’Adolfo Urso, ministre des entreprises et du Made in Italy « L’Europe doit agir rapidement et imposer des droits de douane contre les véhicules chinois » : « ‘’À propos de la production des semi-conducteurs, à Catane nous aurons l'investissement le plus important autorisé par la Commission européenne qui fera de la vallée de l'Etna le plus grand pôle de microélectronique de la Méditerranée, avec à ses côtés la plus grande usine photovoltaïque d'Europe, 3Sun d'Enel, sur la production de laquelle les aides publiques de la Transition 5.0 sont orientées. D'ici la fin de l'année, nous pourrons compter sur au moins 10 milliards d'investissements dans la microélectronique en Italie. Concernant les primes pour l’achat de voitures électriques, le plan a été conçu pour les modèles construits en Italie. Sur les voitures chinoises, il faut imposer des droits de douane, comme l’a dit hier le commissaire Dombrovskis. Biden les a portés à 105%, il faut que l’Europe s’active à son tour.’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Michael Stürzenberger attaqué au couteau par un islamiste.

Allemagne. Le militant anti-islamisation et ancien président du parti patriotique Die Freiheit Michael Stürzenberger a été attaqué au couteau à Mannheim lors d'un rassemblement anti-islamisation du Bürgerbewegung Pax Europa. La police a tiré sur l'assaillant islamiste :


Il est ici à côté de moi et tient le panneau lors d'une manifestation à Munich :

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Lionel Baland et Michael Stürzenberger 

Michael Stürzenberger a refondé en 2012 le mouvement de résistance au national-socialisme la Rose blanche aux côtés de Susanne Zeller-Hirzel, la grande amie de Sophie Scholl. Susanne Zeller-Hirzel était membre durant la guerre de la Rose blanche.

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Santiago Abascal reçu par Benjamin Netanyahu.

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Espagne et Israël. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal a été reçu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu :

https://www.lorientlejour.com/article/1415491/polemique-e...

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Santiago Abascal et Benjamin Netanyahu

30/05/2024

Le futur gouvernement néerlandais cherche une majorité au Sénat.

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Pays-Bas. Le futur gouvernement néerlandais cherche une majorité au Sénat. Le parti anti-islamisation PVV, le parti libéral de droite VVD et le parti des agriculteurs BBB disposent de 30 sièges sur 75, alors que le NSC n’en a pas.

En conséquence, il manque 8 sièges à la coalition. Les deux autres partis patriotiques représentés au Sénat, JA21 et le Forum voor Democratie, disposent de respectivement 3 et 2 sièges et le parti chrétien protestant SGP de 2 sièges. Reste à trouver 1 siège ailleurs.

Reportage de TV Libertés sur les élections européennes aux Pays-Bas avec intervention de Lionel Baland.

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Pays-Bas. Reportage de Nicolas de Lamberterie sur les élections européennes aux Pays-Bas (de 13’25’’ à 18’21’’) :


"Justice : tous contre tous."

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Italie. Revue de presse. 

La presse titre largement sur la réforme de la justice adoptée mercredi en conseil des ministres : « Justice, la réforme est adoptée dans un climat de tensions » (Corriere della Sera)« Le Quirinal prend ses distances sur la séparation des carrières des juges » (Repubblica), « Justice : tous contre tous » (Stampa), « Séparation des carrières et Conseil Supérieur de la Magistrature, la justice se divise » (Avvenire), « La réforme de la justice est adoptée. Meloni : ‘’ce n’est pas une réforme punitive’’ » (Messaggero)Le débat sur l'utilisation par Kiev des armes fournies par les pays de l’OTAN pour frapper des cibles en territoire russe est encore cité en une : « La guerre des missiles » (Repubblica), « Otan, les concessions à Kiev et la prudence des Etats-Unis » (Corriere), « Crosetto (Frères d'Italie) propose de lever le secret sur la liste d’armes italiennes livrées à Kiev » (Messaggero). 

Les JT couvrent essentiellement l’approbation par le conseil des ministres du projet de loi sur la réforme de la Justice, à laquelle les partis de gauche et les syndicats s’opposent, la guerre en Ukraine avec le changement de position des Etats-Unis sur l’utilisation de matériel militaire occidental pour frapper des objectifs militaires russe et l’opposition italienne sur ce même sujet, ainsi que la situation au Proche-Orient, où les troupes israéliennes continuent leur progression. 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, Présidente du Conseil, par P. Di Caro, “Il ne s’agit pas d’une réforme punitive pour les magistrats. Le président de la région Campanie, Vincenzo De Luca est un intimidateur et la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein ne m’a pas défendue » : « Giorgia Meloni a répondu en direct sur le site du Corriere aux questions des lecteurs. Lorsqu’on lui demande s’il n’aurait pas été plus logique, en tant que Présidente du Conseil, de se rendre aux commémorations de l’attentat de la place de la Loggia à Brescia plutôt qu’à Caivano, près de Naples, où a eu lieu l’échange polémique avec le président de la Campanie, Giorgia Meloni explique que le gouvernement était bien présent à Brescia, mais qu’elle voulait montrer à Caivano qu'elle avait tenu sa promesse de régénération de ce territoire. ‘’A gauche, personne ne m'a défendue. Maintenant, beaucoup m'ont écrit, y compris à gauche, pour me dire que j'avais raison", mais celle qui l'a déçue, c'est la secrétaire du Parti démocrate : "Je regrette qu'elle ait perdu une nouvelle occasion de montrer qu'elle peut être le changement qu'elle a promis. Je lui ai demandé publiquement de réagir et elle n'a pas eu le courage de le faire". "De Luca n'a jamais utilisé ce mot avec qui que ce soit d'autre, le message est que les femmes peuvent être insultées parce qu'elles sont faibles. Je m'attends à ce que les féministes s'expriment à ce sujet également". Interrogée sur la réforme de la justice, Meloni affirme : "Je suis désolée que certains y voient une manière de se venger des magistrats, simplement je ne suis pas pour le conservatisme ni pout laisser en l'état les choses qui ne fonctionnent pas. Je ne comprends pas en quoi la séparation des carrières peut être considérée comme punitive, les magistrats ne sont pas mes ennemis". Sur l’Europe, Meloni ne se plie pas à ceux qui voudraient qu'elle rompe ses relations, ou ne les cultive pas, avec les forces populistes et d'extrême-droite, qu’il s’agisse de Marine Le Pen ou de Viktor Orbán. Concernant la leader française, elle montre une ouverture est totale : "on disait de nous que nous étions une force anti-européenne mais cela ne tient plus. On peut être pro-européen et demander à ce que l'Europe ne s'occupe pas de tout". Concernant, Orbán : "Je ne suis complètement d'accord avec aucun de mes interlocuteurs, mais je ne serai jamais d'accord avec l'idée que l'UE soit un club privé, un salon ‘’bobo’’ : dans la période que nous vivons, il faut chercher la synthèse, pas la division". Sa relation avec Ursula von der Leyen, souligne-t-elle, est politique et non humaine : "Je suis du côté de l'Italie. Je suis la présidente du Conseil et elle est la présidente de la Commission européenne, c’est mon devoir que de travailler ensemble. Mais je dirige aussi les conservateurs européens, je travaille à la construction d'une majorité alternative à la gauche et à la majorité Ursula. Mme Le Pen suit un chemin intéressant et, dans cette législature, nous nous sommes parfois retrouvées du même côté". Giorgia Meloni ne se prononce pas sur l'éventuel nouveau président de la Commission, ni sur l’hypothèse Draghi : "J’ai bien une idée en tête mais ne commençons pas par le candidat, commençons par la majorité.’’ En matière de politique intérieure, Meloni rejette toute critique sur la réforme dite du ‘’premierato’’, et revendique le fait que le chef de l'Etat ne pourra plus "pallier un défaut de la politique" en nommant un nouveau chef de gouvernement et donnant lieu à des coalitions éventuellement fallacieuses, comme avec les derniers gouvernements techniques. ‘’Les prérogatives et les pouvoirs du président de la République restent intacts, il aura même désormais le pouvoir de révoquer les ministres". Mais désigner un gouvernement quand il n'y a pas de majorité est, pour elle, un forcing qui met en péril le rôle d'arbitre du chef de l’Etat ‘’forcé à prendre parti’’. Pour elle, la réforme doit rendre la politique plus forte et permettre un horizon législatif de cinq ans. Sur l’Ukraine, Giorgia Meloni n’a jamais changé de position. ‘’N'oublions pas qu'aujourd'hui il y a une recrudescence des frappes russes visant directement la population civile. Le débat porte sur l’opportunité de frapper les zones [en Russie] d'où proviennent ces attaques. Je crois que ce n’est pas nécessaire, mieux vaut renforcer notre capacité à doter l’Ukraine d’un système de défense anti-aérien efficace, ce que l’Italie fait par ailleurs avec les livraisons de batteries Samp-T. Ainsi nous ne risquons pas une escalade hors de contrôle". Sur le plan intérieur, la question des impôts et des revenus reste sensible, après la controverse autour du contrôle fiscal nommé ‘’redditometro’’. Elle souligne que le ‘’gouvernement lutte contre toutes les formes d’évasion et fraude fiscale" et affirme d’ailleurs qu’ "en 2023 il y a eu le record historique de recouvrement des recettes en lien avec la lutte contre l'évasion fiscale". Pour elle, il faut toutefois "faire la distinction entre la fraude et ceux qui ne veulent pas frauder mais sont simplement en difficulté". D’où la nécessité d’"une autorité fiscale qui sache prendre en compte les cas particuliers et dialoguer", ce que ne peut pas le ‘’redditometro’’ tel qu'il est conçu. En vue des européennes, Giorgia Meloni ne veut pas se fixer de limites ni d’objectif inatteignable. Bien qu'elle soit donne en tête partout, elle s’appuie sur les derniers sondages et affirme qu’elle serait satisfaite si elle obtenait 26% aux Européennes. » 

COULISSES, Corriere della Sera, G. Bianconi « La modification partielle du texte de la réforme après la rencontre avec la Présidence de la République et les doutes sur la Haute Cour devant décider de l’action disciplinaire des juges » : « Certains points critiques contenus dans le projet de réforme sur la séparation des carrières des juges ont émergé après l’échange d’hier au Quirinal entre le Chef de l’Etat Mattarella et les deux anciens magistrats C. Nordio (ministre de la justice, Frères d’Italie) et A. Mantovano (secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil, Indépendant). Hier matin, les experts se sont remis au travail pour surmonter les points où les déséquilibres les plus évidents, notamment sur la nomination des juges dits « laïcs » (nommés par le Parlement) et ceux tirés au sort par la magistrature elle-même, tout comme la composition des futurs deux Conseils supérieurs de la magistrature. Une disparité qui laisse entrevoir la volonté de maintenir une certaine influence politique au sein des organes autonomes des procureurs et des juges. Selon le nouveau texte, les membres des deux CSM seront tirés au sort, même si les juges « laïcs » feront parties d’une liste indiquée par les deux Chambres en séance unifiée et donc choisis par tous les partis. Demeurent toutefois d’autres points critiques qui sont le fruit d’une accélération due au contexte électoral. Forza Italia demandait un résultat pouvant être exploité dans les deux dernières semaines de campagne électorale pour les européennes. C’est notamment la formation de deux CSM qui scelle de fait la séparation entre procureurs et juges, soit le rêve de Silvio Berlusconi revendiqué par ses héritiers. Il s’agit néanmoins d’une proposition ouverte à de possibles modifications, comme par exemple le maintien d’un seul Conseil mais divisé en deux sections. Tout dépendra de l’évolution des orientations et des relations au sein de la majorité d’ici les deux ans qui nous séparent de son adoption dans sa forme définitive. L’autre point critique est la partie prévoyant que l’activité disciplinaire soit retirée des deux CSM et confiée à une Haute Cour. Il s’agit d’un énième coup porté à l’indépendance des juges qui risque de provoquer un bras-de-fer entre la politique et la magistrature que tous souhaitent éviter mais qui apparait inévitable au vu des prémisses. » 

ARTICLE, la Stampa, M. Sorgi : « La prise de position qui satisfait Forza Italia » « C’est une prise de position électorale difficilement conciliable, du fait du climat politique actuel, avec la tentative d’impliquer l’opposition dans le processus parlementaire compliqué des réformes constitutionnelles. La réforme de la justice telle que modifiée par le syndicat des magistrats, fortement contrariés, et avec l’introduction d’une Haute Cour disciplinaire chargée de sanctionner les erreurs des magistrats, est présentée au parlement avant tout pour gérer les derniers jours de la campagne électorale et satisfaire Antonio Tajani et Forza Italia, qui en ont toujours fait leur réforme-étendard. Celle-ci constitue en effet un des héritages majeurs de la politique de Silvio Berlusconi. Giorgia Meloni réussira-t-elle là où le Cavaliere a échoué pendant vingt ans ? Comme on dit « ce sont les futures générations qui nous jugeront ». Mais il existe bien une certaine inquiétude dans la majorité, comme le démontre le souhait d’une coopération avec les oppositions sur ce sujet, et ce afin d’atteindre le seuil des deux tiers du parlement, nécessaire pour une réforme constitutionnelle et qui éviterait de devoir passer par un référendum. La Présidente du conseil émet d’ailleurs déjà des doutes sur la consultation sur le « Premierato », déclarant à la télévision qu’elle ne démissionnerait pas en cas de défaite. Un deuxième référendum sur la justice serait sans doute de trop. Et en même temps, il n’est pas impossible que la majorité obtienne le soutien d’une partie de l’opposition (par exemple de Matteo Renzi), ou de parlementaires isolés et lassés de ne pouvoir intervenir à l’assemblée à propos de ce qu’ils considèrent comme la toute-puissance des magistrats. Mais de là à atteindre les deux-tiers du parlement, c’est presque mission impossible, cela serait une victoire politique pour Giorgia Meloni et son gouvernement, qui lui permettrait de compenser une éventuelle défaite sur le « Premierato ». En plus d’acter la modification des équilibres de pouvoir au sein de l’Etat, régis par la Constitution. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Giuseppe Santalucia, président de l'Association nationale des magistrats « C’est une loi inutile et nuisible. Les juges sont maintenant affaiblis mais prêts à se mobiliser » : « ‘’Notre engagement prioritaire sera d'expliquer jusqu'au bout pourquoi nous sommes contre la réforme et d'éviter les protestations stériles. L'Association nationale des Magistrats (ANM) évaluera si et quand la grève peut servir à renforcer notre effort pour expliquer que la réforme est à la fois inutile et nuisible. Cette réforme n'a qu'une finalité punitive. Elle ne fera qu'aggraver la réponse judiciaire. Et malheureusement les citoyens s'en rendront compte. Ce que je vois, en lisant le projet, c'est qu'il s'agit en plusieurs points d'une rédaction hâtive. La scission du Conseils de la Magistrature n’est qu’une façon dissimulée d’affaiblir davantage les juges. Je sais à quel point l’autonomie et l’indépendance de la magistrature sont chères au Président Mattarella’’ » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, « Le ministère de l’Intérieur alloue 4,5 milliards d’euros pour les communes, ‘’nous pourrons discuter du suivi des dépenses ’’indique le ministre Matteo Piantedosi’’ (Indépendant) » : « ‘’A ce stade, il n’existe qu’une simple ébauche de décret’’ et, avant son approbation, ‘’les exigences des collectivités locales seront étudiées avec attention, dans un esprit de pleine collaboration et dans l’intérêt de tous’’ a déclaré hier le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi interrogé à la Chambre. Il insiste sur la volonté du gouvernement de dialoguer avec les communes et les provinces sur le suivi des dépenses des fonds alloués, notamment du Plan de Relance. De même, le ministère a renoncé à présenter lors de la conférence entre l’Etat et les Villes le décret du ministère de l’Economie pour une coupe budgétaire de 250 millions d’euros pour les collectivités locales (1,25 milliards au total d’ici 2028) qui avait rendu furieux les maires de toutes les étiquettes et mis en difficulté la majorité et le gouvernement. La discussion est reportée après les élections européennes. L’acompte de deux-tiers du fonds de solidarité des communes pour 2024 a en revanche été confirmé : 4,49 millions abonderont les caisses de plus de 6 000 communes. Ils couvriront notamment le renouvellement des contrats et autres dépenses qu’impliquent les nouvelles normes. » 

ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori et T. Mastrobuoni « La réélection d’Ursula von der Leyen est remise en question à cause de Meloni » : « La candidature d’Ursula von der Leyen, qui continue à proposer sans gêne une alliance des modérés élargie à Fratelli d’Italia et à une partie des Conservateurs, vacille de plus en plus. Après le « niet » d’O. Scholz à une alliance avec la Présidente du Conseil italien, la ligne rouge tracée par les Socialistes revêt un caractère impératif. Les doutes se cristallisent également au sein des Libéraux. Les Verts ont pour leur part exclu l’hypothèse d’une coalition incluant Meloni. Jusqu'à présent, Emmanuel Macron a refusé de dire si la France soutiendrait un nouveau mandat pour la présidente de la Commission européenne. "Nous verrons" est sa réponse laconique à chaque fois qu'il est interrogé à ce sujet. "À l'issue des élections, au vu des résultats, nous aurons des choix institutionnels à faire", a-t-il expliqué, réitérant son opposition au système du spitzenkandidat. Renew, comme en 2019, n'a pas présenté de candidat à la présidence de la Commission, préférant aligner une "équipe" de trois porte-paroles pour la campagne. Macron veut garder les mains libres et aspire à être le faiseur de rois, comme il y a cinq ans, lorsque c'est lui qui a proposé, à la surprise générale, le nom de l'ancienne ministre allemande de la Défense. Bien qu'il ait été le principal sponsor de Mme von der Leyen, avec le soutien décisif de Renew, le scepticisme du dirigeant français émerge du projet qu’il a esquissé pour la présidence de la Commission lors de la prochaine législature, à un moment où l'Europe "peut mourir", comme il l'a prévenu dans son discours de la Sorbonne le 25 avril. ‘’Le rôle de la présidence de la Commission est de défendre l'intérêt général", a souligné M. Macron, "elle doit être au-dessus des partis et des pays, elle ne doit donc pas être trop politisée". Des mots qui semblent sonner le glas de la candidate du PPE. Macron n’a toujours pas décidé de montrer ses cartes alors que son parti risque de perdre au total environ 17 élus par rapport à il y a 5 ans. » 

ARTICLE, la Repubblica, A. Fraschilla : « Sur l’utilisation d’armes occidentales pour frapper le territoire russe, Meloni freine : ‘Mieux vaut renforcer la défense anti-aérienne de l’Ukraine’ » : « Le gouvernement freine vis-à-vis de la volonté du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, de permettre aux Ukrainiens d’utiliser les armes fournies par l’Occident pour frapper la Russie. Giorgia Meloni s’est dite contraire à cette hypothèse : « Je crois que ce n’est pas nécessaire, mieux vaut renforcer notre capacité à doter l’Ukraine d’un système de défense anti-aérien efficace, ce que l’Italie fait par ailleurs avec les livraisons de batteries Samp-T. Ainsi nous ne risquons pas une escalade hors de contrôle ». Un message destiné aussi à l’opposition. Celle-ci a interpellé hier, lors d’une séance de questions-réponses, le ministre de la Défense Guido Crosetto : « le gouvernement doit dire non aux armes italiennes contre la Russie ». Crosetto, qui ne s’est pas exprimé sur ce thème précis, a toutefois évoqué la possibilité de rendre publique la liste des armes qui seront envoyées par le neuvième paquet d’aide, qui sera discuté en juin. « Je réfléchis à faire comme d’autres pays, qui ne maintiennent le secret que sur une partie de ce qu’ils envoient ». Dans tous les cas, le gouvernement Meloni prépare le neuvième paquet d’aides militaires à l’Ukraine, comme l’a demandé l’OTAN. Un paquet qui ne devrait pas prévoir, comme c’est le cas dans d’autres pays, des achats ad hoc ou de nouvelles productions d’armes, car aucune poste du budget n’est prévu, à ce stade, pour les dépenses militaires destinées à l’Ukraine. Mais l’Italie s’est engagée à renflouer ses stocks et à investir pour améliorer son armée. En commission Défense, depuis le début de la législature, le feu vert a été donné pour plus de 12 milliards de dépenses militaires. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien d’Álvaro Peñas et José Papparelli avec le général Roberto Vannacci, candidat aux élections européennes sur les listes de la Ligue.

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Italie. Le général Roberto Vannacci est candidat aux élections européennes sur les listes de la Ligue :

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Roberto Vannacci

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