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22/05/2024

Les libéraux français désirent expulser les libéraux néerlandais du groupe Renew.

France, Pays-Bas et UE. Le député européen Valérie Hayer (Renaissance/Renew), tête de liste de la majorité en France aux élections européennes, estime que le parti libéral de droite néerlandais VVD, qui doit prendre part au futur gouvernement néerlandais avec le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders, devrait quitter le groupe Renew au Parlement européen.

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Valérie Hayer

Lionel Baland au sein du JT de TV Libertés à propos des futures élections en Belgique.

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Belgique. Sujet de Nicolas de Lamberterie consacré aux futures élections en Belgique dans le JT de TVLibertés (de 9'17'' à 15'58'') :


"Les souverainistes se divisent, Marine Le Pen abandonne l'AfD."

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Italie. Revue de presse.

La polémique suscitée par la nouvelle mesure fiscale nommée « redditometro »,  le mécanisme qui vérifie les dépenses réelles du contribuable par rapport à ce qui a été déclaré, fait les gros titres de la presse : « Les alliés se divisent sur le redditometro » (Corriere della Sera, Stampa), « Voici les nouvelles règles sur le mécanisme mesurant le revenu réel du contribuable » (Sole 24 OreGiornale), « Redditometro : les contrôles assurent plus de garanties » (Messaggero). La campagne électorale en vue des élections européennes est aussi largement citée : « Les souverainistes se divisent, Marine Le Pen abandonne l'AfD » (Repubblica, Domani), « La droite européenne se concrétise avec l'adieu à l'AfD » (Giornale). Enfin, Repubblica titre en une sur les suites de l'enquête visant le président de la région Ligurie « Les financements secrets sur le compte bancaire de Giovanni Toti ».

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de P. Di Caro, « La Ligue et Forza Italia critiquent un choix qui ‘’se retourne contre nous’’ mais pour FdI, il ne faut pas d’’’exploitation électorale’’ » : « A la direction de Fratelli d’Italia, on ressent de l’irritation après la réaction dure des alliés de Forza Italia et de la Ligue sur la mise en place du système de contrôle fiscal dit « redditometro  ». ‘’Soit ils n’ont pas vu ou compris le texte du décret ministériel, soit ils sont en train de faire de l’exploitation politique dans le cadre de la campagne électorale’’. En effet, par définition, un décret ministériel ne passe pas en Conseil des ministres. Quand on demande si c’était le bon moment de sortir cette décision à quelques semaines des élections, la réaction de FdI est vive : ''le problème est que [les alliés] ont été influencés par un titre de journal racoleur qui titrait sur le retour du « redditometro » et ils ont réagi. Il n’y a absolument aucune intention de notre part de faire du tort aux Italiens’’. Entretemps, Forza Italia fait savoir que, de toute manière, cet instrument de contrôle fiscal ''doit être aboli’’. Encore une fois, la réaction au sein de FdI est forte : ‘’dans aucun pays il n’est possible d’abolir toute forme de contrôle fiscal, sinon comment serait-il possible de dénicher les fraudeurs ?’’. C’est donc un sentiment d’embarras qui plane au siège de Fdi à Via della Scrofa, tout comme au ministère de l’Economie et au Palais Chigi. En effet, le ministre des Finances Giorgetti (Ligue) n’aurait pas été informé de cette décision. Le raisonnement que l’on fait est le suivant : le vice-ministre de l’Economie Maurizio Leo (Frères d'Italie) est quelqu’un de très scrupuleux et qui travaille bien mais le timing et la communication ne seraient pas ses points forts. En effet, le Palais Chigi fait savoir que Leo s’expliquera lors du prochain Conseil des ministres et que, de toute manière ‘’il n’y aura pas de retour du « redditometro »’’ ‘’. C’est donc l’entourage même de Meloni qui reconnait la nécessité d’une explication. Il faudra voir ensuite si FI et la Ligue utiliseront ou pas cette polémique comme ‘’arme’’ électorale pour attaquer leur allié. Quant aux partis de l’opposition, ils pourront toujours dire qu’il s’agit du ‘’gouvernement des impôts’’ ou d’une coalition ‘’désordonnée’’. Forza Italia et la Ligue tiennent toutefois à souligner : ‘’nous n’étions pas informés et quand on aborde certaines thématiques, il faut être prudent. Leo a agi plutôt maladroitement’’. »

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Maurizio Leo (Frères d’Italie) et Giancarlo Giorgetti (Ligue)

ARTICLE, la Repubblica, S. Folli : « Conte entravé dans ses ambitions, un signal envoyé au Parti Démocrate » : « Les sondages les plus récents nous montrent que l’écart entre le PD et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) s’est creusé : 20% pour le PD contre 15% pour le M5S. Un chiffre à prendre avec prudence, puisque 38% des personnes interrogées ne disent pas pour qui elles voteront ou bien se disent incertains. Mais le parti d’Elly Schlein gagne quand même, petit à petit, du terrain, ce qui pourrait le placer dans de bonnes conditions pour réclamer un « vote utile » le 9 juin prochain. 15%, ce n’est pas rien, mais ça ne permet pas à Conte de réaliser ses ambitions : dépasser le PD et redevenir un jour président du Conseil. En réalité, il semble que le M5S ne parvienne pas à sortir de sa condition de « junior partner » au sein de l’opposition, bien que (et c’est là tout le paradoxe) Conte continue à revendiquer une hégémonie sur le centre gauche, dont il croit être le véritable et immanquable moteur. C’est aussi pour ça que la récente sortie de Paolo Gentiloni ne doit pas être négligée. En effet, affirmer que la part attribuée à l’Italie pour le plan de relance est le produit d’un algorithme équivaut à briser la légende forgée par Conte lui-même, celle d’un combattant acharné contre une Europe méprisant l’Italie. Ce mythe fondateur du « contisme » permettait pourtant à l’intéressé de revendiquer un leadership à gauche, mais les propos de Gentiloni, qui prépare également son retour en Italie après plusieurs années au service de Bruxelles, ont révélé que le roi était en fait sans couronne. C’est un signal envoyé à Elly Schlein, la secrétaire du Parti Démocrate : son poste n’est pas en danger, mais il faut tourner la page de la ligne timide et résignée, une ligne qui ne pourra plus fonctionner après le 9 juin. Après cette échéance, l’enjeu sera de récupérer le leadership laissé vacant au centre gauche. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Franco « Les deux visions de l’Europe qui provoquent des tensions au sein du gouvernement » : « Forza Italia est en train d’affiner au fur et à mesure son identité européenne par rapport au reste de la majorité. L’impression est que le parti de Tajani semble profiter du passage progressif des alliés vers des postions de plus en plus critiques envers l’UE. FI décide ainsi de se démarquer du slogan de la Ligue ‘’moins d’Europe’’. Du point de vue politique, FI se démarque aussi de Fratelli d’Italia de Meloni, après la participation de cette dernière par message vidéo au meeting de Vox en présence de tous les partis extrémistes européens. Les ouvertures de Meloni au parti de Marine Le Pen, lors de ce meeting, ont créé de l’embarras. C’est la raison pour laquelle Tajani a voulu commenter les paroles de Meloni comme ‘’ des propos prononcés en tant que dirigeante des Conservateurs et pour cela, je ne veux pas la juger’’ pour ajouter juste après de n’avoir ‘’rien à voir avec les extrémistes de droite’’. Tout cela tandis que Salvini faisait savoir que lui et Marine Le Pen sont ‘’parfaitement alignés et d’accord’’. Tajani lance un avertissement à Meloni : indépendamment des résultats électoraux, il faudra ensuite débattre avec des chiffres et des enjeux encore plus grands : ‘’ce qui compte, ce sont les familles européennes et surtout faire partie de celles qui comptent’’. Selon Tajani, le ‘’PPE distribuera encore une fois les cartes du jeu’’. Ensuite, Tajani dit clairement que ‘’ceux qui jouent un rôle important en Italie ont un poids beaucoup moins important en Europe en raison de leur appartenance à des familles qui comptent beaucoup moins’’. Ce sont des visions différentes de l’Europe qui font surface et cela est encore plus évident face à la compétition interne entre FI et la Ligue. Il est difficile de ne pas prévoir les retombées de cette compétition sur le gouvernement au lendemain du vote des 8 et 9 juin. La possibilité d’une crise gouvernementale, comme le souhaitent les partis d’opposition, est toutefois improbable. Il y aura inévitablement un rééquilibrage interne des forces composant la coalition. Le principal risque de crise pourrait venir plutôt des enquêtes judiciaires ou du mécontentement social croissant pouvant faire augmenter l’abstention à des niveaux inquiétants. Cela délégitimerait alors toute victoire. »

PREMIER PLAN, La Stampa, de M. Bresolin et F. Olivo, « Marine Le Pen rompt avec les néonazis (sic) : ‘’nous  ne voulons plus [d’accord avec] l’AfD ; Matteo Salvini relance l’idée d’un ‘’groupe unique avec Giorgia Meloni’’ » : « Ceux qui ont eu l’occasion d’échanger avec les proches de Marine Le Pen racontent que deux épisodes en particulier l’ont amenée à rompre définitivement avec les – désormais anciens - alliés allemands de l’AfD. L’alliance passée par le premier ministre croate Andrej Plekovic (PPE) avec les souverainistes du Mouvement patriotique, sur le point d’intégrer le groupe Identité et Démocratie d’une part, et l’accord pour la coalition de gouvernement aux Pays-Bas incluant le parti de Geert Wilders d’autre part. Deux évolutions significatives qui transformeront le groupe souverainiste en une force d’extrême-droite mais ‘’de gouvernement’’. Ainsi, même sans faire partie de la coalition qui dirigera la prochaine législature européenne, Identité et Démocratie pourra revendiquer quelques places importantes au sein du prochain Parlement européen, rompant le ‘’cordon sanitaire’’ derrière lequel ils avaient été relégués. Marine Le Pen souhaite par ailleurs accueillir Viktor Orban dans sa famille politique et de ce point de vue son projet est en concurrence avec celui de Giorgia Meloni, qui s’efforce elle aussi de mettre sur pied un camp politique de droite en Europe, avec une présence forte des partis au gouvernement. La Ligue a immédiatement soutenu la décision du Rassemblement National de rompre avec l’AfD et voit encore la possibilité de construire un groupe unique à la droite du PPE, ce qui augmenterait très significativement le poids de cette force politique à Strasbourg. Mais des obstacles demeurent, et pas forcément politiques, comme les dynamiques internes entre Marine Le Pen et Marion Maréchal avec la liste Reconquête d’Éric Zemmour. Marine Le Pen a utilisé les récentes déclarations du leader M. Krah comme prétexte pour se débarrasser de l’AfD mais avait déjà pris ses distances depuis un moment, et ce dans un but bien précis. Marine Le Pen et Matteo Salvini estiment que l’AfD n’arrivera jamais au gouvernement en Allemagne et représente de plus en plus un fardeau, raison pour laquelle le parti devrait bientôt être formellement expulsé d’Identité et Démocratie. Le groupe ne risque pas de passer sous le seuil minimum nécessaire à former un groupe car il sera rejoint par d’autres délégations lors de la prochaine législature : les eurodéputés portugais de Chega, les néerlandais de Wilders, ceux du Mouvement patriotique croate et peut-être des Polonais. En plus, éventuellement, des Hongrois du Fidesz, ce qui porterait à quatre le nombre de gouvernement soutenus par des partis membres du groupe ID. Les proches de Salvini expliquent que le leader de la Ligue n’a pas été pris au dépourvu par cette annonce, le ‘’coup’’ était en préparation depuis un moment et avait été décidé de concert, en rappelant que déjà lors de l’événement organisé à Rome le 29 mars dernier l’AfD n’avait pas été conviée. La Ligue n’est cependant certainement pas le parti qui distribue les cartes d’autant plus que, dans le meilleur des cas, son nombre de députés européens sera divisé par deux, de même que son poids politique. Salvini ne voit pas d’un bon œil les échanges – pour le moment seulement indirects – entre Le Pen et Meloni. La Ligue s’était empressée, après le rassemblement de Vox, de publier un communiqué pour de souligner la ‘’nécessité que la totalité des partis alternatifs à la gauche, y compris en Italie, confirment qu’ils sont contre toute alliance conter-nature avec les socialistes ou avec le belliciste Macron’’. La Ligue repart donc à la charge avec sa proposition de groupe unique à la droite du PPE, malgré les nombreux refus de Giorgia Meloni. Antonio Tajani continue de camper sur ses positions : ‘’Forza Italia fait partie du PPE et nous ne serons jamais alliés avec Marine Le Pen’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Maximilian Krah renonce à participer à la campagne électorale européenne de l'AfD.

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Allemagne. La tête de liste de l’AfD pour les élections européennes Maximilian Krah désire se retirer du conseil exécutif fédéral de l’AfD et renonce à participer à la campagne électorale européenne de l'AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/21/le-...)

Entretien de Lionel Baland avec le président du Parti populaire danois Morten Messerschmidt.

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Danemark. Entretien avec le président du Parti populaire danois Morten Messerschmidt :

https://www.breizh-info.com/2024/05/22/233174/morten-mess...serions-beaucoup-plus-for/

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Morten Messerschmidt

21/05/2024

Le Rassemblement national rompt avec l'AfD.

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Allemagne. Le candidat de tête de l’AfD pour les élections européennes Maximilian Krah a déclaré – prenant l’exemple du prix Nobel de Littérature Günter Grass –, à propos des Waffen-SS, dans le journal italien La Repubblica du 18 mai qu'il ne dirait jamais que « quiconque a porté un uniforme SS était automatiquement un criminel. Parmi les 900 000 SS, il y avait aussi de nombreux agriculteurs : il y avait certainement un pourcentage élevé de criminels, mais pas seulement. » En réaction, le Rassemblement national a fait savoir qu’il ne siégera plus dans le même groupe que l’AfD après les élections européennes.

Une future coalition FPÖ-ÖVP est la préférée des Autrichiens.

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Autriche. Un sondage de l’Institut für Demoskopie und Datenanalyse montre que la coalition préférée des Autrichiens est FPÖ-ÖVP.

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FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Neos : libéraux

"Mon Europe construit des murs."

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Suède.

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Maria Rosander, candidate aux élections européennes : "Mon Europe construit des murs contre le chaos de l'immigration, les gangs criminels, les islamistes."

"Les manœuvres de Giorgia Meloni pour miner l’alliance entre Marine Le Pen et les conservateurs extrêmes."

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Italie. Revue de presse. 

La demande de mandats d'arrêts contre le Premier ministre israélien et les chefs du Hamas par le procureur de la Cour pénale internationale fait les gros titres de la presse : « L’arrestation de Netanyahou et des chefs du Hamas a été demandée » (Corriere della Sera, Messaggero), « Le procureur de la CPI demande l'arrestation de Netanyahou et de Sinouar » (Repubblica), « La Haye place sur le même plan Israël et le Hamas » (Stampa). La mort du président iranien E. Raïssi dans un accident d’hélicoptère est aussi en une : « Le Proche-Orient tremble » (Repubblica), « Mort de Raïssi, l’Iran est divisé entre deuil et protestations » (Corriere), « Le bouclier des pasdaran » (Avvenire).  

ARTICLE, la Stampa, I. Lombardo et F. Olivo : « Les manœuvres de Giorgia Meloni pour miner l’alliance entre Marine Le Pen et les conservateurs extrêmes » : « La montée de l’extrême droite allemande avec Alternative für Deutschland n’est pas le seul problème auquel le PPE devra faire face, le groupe qui, selon toute vraisemblance, devra choisir le nouveau président de la Commission européenne. En effet, Marine Le Pen divise aussi. Si Antonio Tajani et Matteo Salvini ne voient pas la leader du Rassemblement National de la même façon, la position la plus délicate est sans doute celle de Giorgia Meloni, à la fois figure de proue du groupe des conservateurs européens (ECR) et Présidente du conseil italien. La première ministre a bien compris que Marine Le Pen pouvait plaire à ceux qui refusent catégoriquement de voir Ursula Von der Leyen à la tête de la commission pour un deuxième mandat, ce que le PiS polonais et le parti espagnol Vox ont déjà fait savoir. Dans le même temps, Jordan Bardella, le secrétaire du RN, déclare depuis quelques semaines vouloir attirer les partis conservateurs du groupe ECR. La présence de Marine Le Pen et du leader portugais de Chega, André Ventura, à Madrid, est un signal qui n’a pas échappé aux fidèles de Meloni. Tous ces partis appartiennent en effet à un autre groupe d’extrême droite, Identité et démocratie, et ont signé une convention avec Vox, qui a toutefois exclu la Ligue et l’AfD. Dans le mouvement ID, on peut observer des tendances contraires, puisque la plupart des dirigeants (Salvini et Le Pen en tête) ont pris leurs distances avec le parti allemand. Une instabilité sur laquelle aimerait jouer Giorgia Meloni pour attirer une partie d’Identité et Démocratie et réaliser son projet d’une majorité « à l’italienne » à l’échelle de l’Europe, capable de cantonner la gauche à l’opposition. Un scénario rendu peu probable par les sondages, ce qui pousse Antonio Tajani à plaider pour une alliance PPE-ECR, qui donnerait un majorité ‘’populaire, libérale et conservatrice’’. Mais à Madrid, les dirigeants de Vox ont essayé de réunir les forces nécessaires à un élargissement du groupe mené par Giorgia Meloni : ‘’Il nous faut un groupe plus large’’ explique le chef du parti espagnol. S’il y a un point d’accord entre ces partis, c’est bien le refus de voir Ursula von der Leyen être reconduite pour un deuxième mandat. Mais que feront-ils au moment du vote, si c’est une fois de plus le nom qui émerge des négociations ? Fratelli d’Italia, d’après Meloni, votera ; mais les autres partis se rangeront difficilement derrière ce choix. Des tensions qui pourraient empêcher Giorgia Meloni d’avoir autant de poids qu’elle le souhaiterait dans la nouvelle législature. En attendant, celle-ci se garde de toute attaque frontale contre Von der Leyen : ce qui se passe en Europe n’est pas de sa faute mais celle de ‘’la majorité contre nature des populistes, des socialistes et des libéraux’’ ». 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le virage à droite de Meloni qui prend de court ses alliés » : « La vraie question est de savoir s’il s’agit d’un changement de posture ou d’un retour aux anciennes pulsions souverainistes. La manière dont Giorgia Meloni s’est adressée en visioconférence sur l’Europe au congrès du parti espagnol Vox, puis hier à la télévision italienne, interroge. Quoi qu’il en soit, ses critiques à l’encontre de (sa désormais ex-alliée) Ursula von der Leyen et l’idée d’un retour du pouvoir des Etats nationaux ont suscité la perplexité générale. De plus, Meloni a reconnu à Marine Le Pen certains mérites, chose inédite. Ce changement de posture s’expliquerait par la volonté de revendiquer le fait d’être ‘’une personne du peuple’’. Les partis d’oppositions, pour leur part, affirment que la présidente du Conseil a désormais ‘’ôté son masque’’. La prise de distance la plus évidente a été celle d’Antonio Tajani, qui a affirmé que ‘’nous ne ferons jamais des alliances avec ceux qui sont contre l’Europe et contre l’OTAN. Marine Le Pen a des idées et des valeurs différentes par rapport aux nôtres. Il est impossible de dialoguer avec ce groupe’’. La sensation est que c’est surtout Tajani, plus que Meloni ou Salvini, qui s’adresse à l’électorat modéré. »

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Le dirigeant du parti nationaliste espagnol Vox Santiago Abascal et Marine Le Pen

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani, vice-Président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, coordinateur de Forza Italia, « Nous espérons que le successeur [du Président iranien Ebrahim Raïssi] s’impliquera pour la stabilité de la région. » 

ARTICLE, la Repubblica, T. Ciriaco, P. Mastrolilli : « ‘’50 milliards pour Kiev grâce aux biens russes, et tout de suite ‘‘ : Biden fait pression sur le G7, mais l’UE craint Poutine » : « La Maison Blanche attend du G7 présidé par l’Italie qu’il prenne la décision d’aider financièrement Kiev en utilisant les bénéfices obtenus grâce aux biens russes gelés en Europe. Cela représenterait 50 milliards d’euros, en comptant sur la fructification de ces avoirs durant une vingtaine d’année. Ce scénario semble se confirmer ces derniers jours. Le Financial Times prévoit qu’un accord soit trouvé à ce sujet, afin de maintenir un financement stable dans le temps, même si Trump devait être réélu. L’interview de la secrétaire d’Etat au Trésor, Janet Yellen, révèle aussi que les partenaires européens se montrent de plus en plus intéressés par cette possibilité : ‘’montrer que nous avons les moyens d’aider l’Ukraine sur le long terme est une façon importante de prouver que nous ne sommes pas sur le point d’abandonner’’ a-t-elle déclaré. Cependant, les Européens - Berlin, Paris et Rome en tête - craignent que la Russie ne punisse, en représailles, les entreprises ayant des intérêts sur le territoire. Ainsi, bien qu’ils aient accepté de transférer les trois milliards de profits générés par ces biens, cela ne suffit pas à Joe Biden, pour qui les 350 milliards de fonds russes gelés pourraient être transférés à l’Ukraine. Mais l’Europe craint quant à elle de perdre la confiance des Chinois et des Indiens et de voir leurs investissements fuir le continent. Les Européens sont donc face à un dilemme, en particulier Berlin et Rome : plaire à l’allié américain mais aussi éviter de s’attirer les foudres de Moscou, qui pourrait réitérer ses sanctions, comme elle l’a déjà fait avec Ariston, Bosch ou Unicredit. Giorgia Meloni avance donc en terrain miné, tandis qu’un autre sujet d’inquiétude est soulevé par les Européens : le caractère légal d’une telle action. On craint en effet que parier sur le blocage des fonds russes ne soit hasardeux, et qu’un éventuel traité de paix ne contraigne les Etats membres à les rembourser, aggravant leur dette. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/05/2024

Le Forum voor Democratie demande que Geert Wilders soit désigné formateur.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet déclare que son parti introduira, ce mercredi à la Chambre des députés, une motion afin que Geert Wilders soit nommé formateur car le parti de ce dernier, le PVV, a gagné les élections législatives.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/20/le-...)

Le futur Premier ministre néerlandais se retire.

Pays-Bas. Suite à une attaque de la presse mettant en cause son honnêteté, le futur Premier ministre Ronald Plasterk se retire.

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Ronald Plasterk

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/16/gee...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/27/l-e...)

"Meloni lance un appel aux droites : changeons l’UE."

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Italie. Revue de presse. 

L’accident d’hélicoptère qui a entrainé la mort du président iranien et du ministre des affaires étrangères fait la une de la plupart des quotidiens : « Iran, le drame du président » (Corriere della Sera), « Iran, le mystère autour de Raisi » (Repubblica), « Raisi disparu, l’Iran sans tête » (Stampa). La convention des conservateurs à Madrid et notamment le message vidéo de la présidente du Conseil fait également la une : « Meloni : changeons l’Europe » (Messaggero), « Meloni et l’Europe : elle s’est trompée sur tout » (Libero), « Meloni lance un appel aux droites : changeons l’UE » (Quotidiano Nazionale), « Meloni et Le Pen : ensemble nous lançons un défi à l’Europe » (Repubblica). 

PREMIER PLAN, La Repubblica, « Les États-Unis et Israël en alerte sur la stabilité de l'Iran "Il faut éviter l'escalade »  par Paolo Mastrolilli : « […] La Première ministre Giorgia Meloni a demandé une réunion ce matin avec le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia), le ministre de la défense Guido Crosetto (Frères d’Italie), le ministre de l'intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant), le sous-secrétaire Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale) et la communauté du renseignement afin d'analyser l'évolution de la crise. L'incident n'aurait pas pu survenir à un moment plus délicat. M. Raisi est considéré comme un membre de l'aile dure de Téhéran, très proche du chef spirituel Khamenei, dont il était également, selon certaines rumeurs, candidat à la succession. Washington lui attribue le virage hostile de la République islamique, qui a fait échouer les négociations pour ressusciter l'accord nucléaire du Jcpoa. Les analystes américains sont désormais convaincus que le Hamas a déclenché son massacre du 7 octobre également pour aider l'Iran, qui voulait ainsi boycotter les négociations américaines avec l'Arabie saoudite, qui avaient atteint un stade avancé pour garantir à Riyad une protection sécuritaire contre Téhéran, et la reprise du processus de création de l'État palestinien, en échange de la normalisation des relations avec Israël. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, « Mains libres sur les alliances, Meloni se veut le "pont entre les modérés et les souverainistes“ » par Monica Guerzoni : « La scène est toujours celle de l'ultra-droite espagnole de Vox. Mais à la place du leader de l'opposition qui, en juillet 2022, haranguait les "patriotes" dans un crescendo de non et de décibels, à faire trembler les coffres et les chancelleries européennes, il y avait hier une première ministre plus prudente, déterminée à compter dans le futur gouvernement à Bruxelles et au Parlement européen. “Buenos dias patriotas", c'est ainsi que Meloni a salué les onze mille personnes présentes à "Europa Viva 2024", organisé par les populistes et nationalistes de Vox. La première candidate apparaît sur une vidéo et est saluée comme celle qui a réussi, la première femme de droite à diriger un pays fondateur de l'UE. Et patience si, dans la grande liesse des drapeaux et des ovations, le nom de l'invitée d'honneur apparaît à l'écran mal prononcé comme "Géorgie", comme le pays du Caucase en flammes à cause d’une loi pro-russe. Mme Meloni s'exprime en espagnol, ne harangue pas la foule et veille à ne pas mélanger l'agenda du chef de parti avec celui du chef de gouvernement. Elle s'adresse au "cher Santiago, mon ami", ce même Santiago Abascal qui, en septembre 2022, a épinglé comme des "médailles sur sa poitrine" les accusations portées contre ses patriotes d'être "machistes, franquistes, racistes et fascistes". La première ministre qualifie de "très similaires" les parcours politiques des deux partis, Vox et FdI. Elle se souvient de l'époque où la gauche européenne, "principale responsable du déclin" du continent, accusait les conservateurs de vouloir "détruire l'Europe". Et il a exhorté ses alliés à monter au créneau : "Aucun changement en Europe n'est possible sans les conservateurs". Les oppositions prédisent que l'Italie finira isolée à cause des "amitiés indigestes" de la locataire du Palais Chigi, des nationalistes de la trempe d'Abascal, Milei, Le Pen et Orbán. Elle, en revanche, n'a pas peur et est candidate pour servir de "charnière" entre les dirigeants de l'UE et les dirigeants moins gouvernementaux. Selon Carlo Fidanza, chef de la délégation de FdI, "nous visons à construire une majorité alternative de centre-droit en Europe également, sans faillir aux principes cardinaux des conservateurs de l'UE". La législature qui s'achève, attaque Meloni, "a été caractérisée par des priorités et des stratégies erronées". Et certainement pour son amie "Ursula", que la première ministre ne nomme jamais, ses oreilles sifflent fort. Le 4 janvier, Mme Meloni s'est déclarée prête à voter pour Mme von der Leyen. Et maintenant que l'étoile de la présidente sortante brille beaucoup moins, elle garde les mains libres. “Nous attendons le vote des citoyens", explique froidement Antonio Giordano, député FdI et secrétaire général du groupe Ecr. Et à la question de savoir comment Meloni s'y prendra pour voter pour les postes de direction de l'Union, elle prend son temps. Les proches de Meloni ont des doutes sur la réélection d’Ursula von der Leyen, compte tenu aussi du détachement dont a fait preuve Antonio Tajani lors de la venue de von der Leyen à Rome. Il y a une autre femme dans les horizons européens : Marine Le Pen. Les deux, c'est bien connu, ne s'aiment pas, mais sous la scène madrilène, le président du Rassemblement national a déclaré qu'avec Meloni "il y a des points communs". De la rivalité à l'idylle ? Entre Rome et Bruxelles, certains raisonnent sur l'hypothèse d'un nouveau groupe européen qui naîtrait de la fusion entre Meloniens et Lepéniens, mais les « fratelli » assurent qu'il n'y a rien de tel à l'horizon et expliquent que 'Marine devait mettre un bémol à l'attaque en trahison faite contre Giorgia lors des meetings de Salvini en février. Pour gagner l'Elysée, Marine Le Pen a besoin de se démarquer définitivement de ses positions pro-russes antérieures et s'ouvre donc à Meloni pour s'ouvrir au front occidental. Meloni serait prête à dialoguer avec Le Pen, parce qu'elle ne veut pas d'ennemis à droite et parce qu'il regarde vers le Parlement européen, où FdI et le Rassemblement national auront des groupes importants et où ils pourront unir leurs forces contre les socialistes sur des batailles communes. A condition que Le Pen lève les ambiguïtés sur l'Ukraine. Forza Italia est déjà sur le qui-vive et Maurizio Gasparri le dit clairement : "Le Pen est hostile à l'UE, comment pourrions-nous gouverner ensemble ?". » 

ARTICLE, La Repubblica, « La direction des droites radicales : la première ministre lance le défi mais risque l'isolement » par Tommaso Ciriaco et Anais Ginori  : « La coordination des droites radicales s'est mise en marche, sous les applaudissements des post-franquistes de Vox. On saura où elle mènera après le 10 juin. Mais le projet de Giorgia Meloni tient en quelques mots : additionner les voix des conservateurs et celles de l'ultra-droite de Marine Le Pen pour peser sur les dossiers qui passeront au Parlement européen. Une sorte de bloc minoritaire de 135 eurodéputés. L'autre objectif est de partager avec l'ultra-droite le profil des commissaires exprimés par les pays à direction conservatrice (quatre sur vingt-sept) avec l'ambition d'infléchir la ligne de la Commission sur quelques thèmes partagés : hostilité au Green Deal, droits civiques, immigration. En revanche, il n'est pas du tout certain qu'un groupe uni puisse voir le jour ou que les Français rejoignent le groupe ECR en cours de législature. Les Italiens n’en voudraient pas, la fille de Jean-Marie y pense. Ce qui est sûr, c'est que le projet de Meloni de toute façon risqué. Elle pourrait se retrouver à nouveau isolée, exclue des pays qui dirigeront vraiment l'Union au cours des cinq prochaines années.  À Madrid, rien n'est laissé au hasard. Dans son discours, Mme Meloni évite de critiquer durement l'ennemi juré de Mme Le Pen, Emmanuel Macron. Elle veut éviter les incidents diplomatiques. De même, elle ne mentionne jamais l'Ukraine : les chers amis de Vox ne soutiennent pas Kiev. Au contraire, la première ministre piétine le travail de la Commission : c'est une critique implicite d'Ursula von der Leyen, un signe de méfiance à son égard, une ouverture à Le Pen. Qui veille également à ne pas exagérer, à poursuivre la voie de la "normalisation" en vue de la présidentielle de 2027 : après avoir pris ses distances avec l'Afd, elle prononce désormais des propos moins radicaux et n'exagère pas non plus à l'encontre de l'Elysée. C'est la preuve que les deux délégations se sont mises d'accord sur les discours, pour éviter de se gêner mutuellement. C'est le fruit du dialogue", note Antonio Giordano, secrétaire de l'Ecr. Mais pour Meloni,  traiter avec Le Pen efface d'un coup dix-huit mois de politique, d'équilibrisme et de sourires diplomatiques accordés à Macron. Un retournement fondé sur l'espoir que le vote du 9 juin rendra la droite indispensable et poussera la "majorité Ursule" - composée de libéraux et de populaires- à frapper à la porte d'Ecr. Le problème - le pari, en fait - est qu'à ce jour aucun sondage ne confirme cette tendance. Et en effet, les socialistes sont décisifs dans tous les scénarios. Et puis aucune Commission ne négocierait avec la galaxie à droite des conservateurs. Alors pourquoi Meloni radicalise-t-elle sa campagne dès le stade de Vox, aux côtés de Le Pen et en mettant son visage sur le "non" à l'hypothèse d'un accord avec le Pse ? D'une part, parce qu'elle a subi ces dernières semaines un veto similaire de la part des socialistes et qu'elle tente de le compenser. En partie, parce qu'il mise sur l'échec de Macron et imagine que l'effondrement électoral du président français va rebattre les cartes à Bruxelles. Mais c'est précisément dans ce raisonnement que réside le pari : les sondages le disent, c’est l'accord entre Macron, Scholz et le Polonais Tusk qui permettra tout accord éventuel pour la Commission. La radicalisation de Meloni éloigne Rome de cette salle de contrôle. Dans le même temps, Meloni agit ainsi pour répondre à une nécessité politique interne : frapper Salvini. En fait, le dialogue avec Le Pen clôture l'incident d'il y a quelques mois, lorsque la Française a défié le Meloni, sous les applaudissements de la Ligue : cette fois-ci, c'est Salvini qui n'est même pas invité. Et c'est Meloni - qui a également réalisé l'erreur d'avoir ouvert les portes de l'Ecr à Zemmour, qui risque de ne pas passer la barre - qui traite directement avec ceux qui, en théorie, devraient être le principal allié de la Ligue. Salvini s'en aperçoit et tente de s'incruster : "Marine est sage", affirme-t-il, "maintenant tous les partis de centre-droit disent non à la gauche et à Macron". La réaction de Forza Italia est glaciale : "Marine est hostile à l'Europe, comment pourrions-nous gouverner ensemble ? » 

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Giorgia Meloni en vidéo lors du rassemblement organisé par Vox en présence de Marine Le Pen

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre des entreprises et du made in Italy : "Tavares doit augmenter la production en Italie. Un autre acteur est en route" par Umberto Mancini : « Les usines Stellantis ne tiendront que si les niveaux de production sont augmentés, avec de nouveaux modèles électriques mais aussi hybrides. […] » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders : "Pas en mon nom !"

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Pays-Bas et UE. Alors que Charles Michel présente, sur Twitter, les condoléances de l'Union européenne, suite à l'accident d'hélicoptère en Iran, le président du parti néerlandais anti-islamisation PVV Geert Wilders écrit : «  Pas en mon nom ! »

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Rassemblement de la N-VA en Wallonie.

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Belgique. Wallonie. Le parti nationaliste flamand N-VA, qui se présente lors des élections législatives du 9 juin 2024 aussi en Wallonie, a organisé à Namur en Wallonie, ce samedi 19 mai 2024, un rassemblement électoral. Les dirigeants [flamands] de la N-VA n'étaient pas présents.

La figure de proue de la N-VA en Wallonie est l'écrivain Drieu Godefridi. La N-VA développe des idées libérales en matière économique et sociale, contrairement à l'autre parti nationaliste flamand, le Vlaams Belang, qui met en avant des idées sociales.

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Drieu Godefridi

19/05/2024

Vox organise Viva 24.

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Espagne et Monde. Lors de l’événement organisé par le parti nationaliste espagnol Vox, le ministre israélien du Likoud Amichai Chikli, le président argentin Javier Milei, le dirigeant de Vox Santiago Abascal, Marine Le Pen du Rassemblement national et André Ventura du parti nationaliste portugais Chega ont pris la parole. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni (Frères d'Italie) et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán (Fidesz) se sont exprimés en vidéo.

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Santiago Abascal et Marine Le Pen

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Le président argentin Javier Milei

Santiago Abascal et Marine Le Pen rencontrent le ministre israélien Amichai Chikli.

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Espagne, France et Israël. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal et Marine Le Pen ont rencontré le ministre israélien des Affaires de la diaspora et de la Lutte contre l'antisémitisme Amichai Chikli (Likoud).

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Amichai Chikli, Marine Le Pen et Santiago Abascal

Marine Le Pen attaque en justice le parti Chez nous.

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France et Belgique. Le parti Chez nous est attaqué en justice par Marine Le Pen, qui lui reproche d’utiliser son image et de prétendre qu’elle soutient ce parti actif politiquement en Wallonie, alors que cela n’est pas le cas :

https://www.rtbf.be/article/le-rassemblement-national-de-...

De plus, Chez nous a recruté dans les milieux nationalistes radicaux, ainsi que des personnes au passé judiciaire chargé.

Le tract incriminé :

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Remigijus Žemaitaitis est arrivé quatrième avec 9,3 % lors du premier tour des élections présidentielles en Lituanie.

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Lituanie. Lors du premier tour des élections présidentielles du 12 mai 2024, le candidat Remigijus Žemaitaitis est arrivé quatrième avec 9,3 %. Il était autrefois membre du parti national-conservateur Ordre et justice. Il est désormais à la tête du parti nationaliste lituanien Nemuno aušra (L' Aube de Nemunas).

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Remigijus Žemaitaitis

Le maire d'Essen désire être à "l'avant-garde" des manifestations d'antifas et de gauche contre l'AfD.

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Allemagne. Après avoir tenté d’interdire la conférence fédérale de l’AfD qui doit se tenir en juin à Essen, le maire démocrate-chrétien (CDU) de cette ville désire être « à l'avant-garde » des manifestations d'antifas et de gauche contre l’organisation de la conférence.

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"Notre pays d'abord !"

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Allemagne.

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"Notre pays d'abord ! Pensons l'Europe d'une nouvelle façon "

18/05/2024

"Le PVV choisit les Pays-Bas."

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Pays-Bas.

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"Le PVV choisit les Pays-Bas."

Santiago Abascal et Javier Milei se sont rencontrés.

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Espagne et Argentine. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal a eu un entretien avec le président argentin Javier Milei.

Les écologistes estiment que le gouvernement fédéral et les gouvernements des États fédérés doivent collecter des informations sur l'AfD.

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Allemagne. Le parti écologiste estime que le gouvernement fédéral et les gouvernements des États fédérés doivent collecter de manière exhaustive et systématique des informations sur l'AfD afin de pouvoir obtenir, à terme, l’interdiction de ce parti.

De plus, il veut lutter contre la presse patriotique et demande la mise en place d’une « unité de détection précoce pour la désinformation ».

Luxembourg : l'ADR et déi Konservativ sont présents sur les bulletins de vote pour les élections européennes.

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Luxembourg. Le parti national-conservateur ADR et le parti nationaliste déi Konservativ sont présents sur les bulletins de vote pour les élections européennes.

Le FPÖ donné à 31 %.

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Autriche. Sondage pour des élections législatives :

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FPÖ : patriotes

SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

écologistes

Neos : libéraux

Bier : satirique

KPÖ : communistes