11/02/2024
Judit Varga quitte le Fidesz et la vie publique.
Hongrie. Judit Varga quitte le Fidesz et la vie publique, suite à la grâce accordée en 2023 par la présidente de la République Katalin Novák dans une affaire de pédophilie. Judit Varga était à cette époque ministre de la Justice. Judit Varga devait être tête de liste du Fidesz pour les élections européennes de 2024.
Judit Varga
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/10/kat...)
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le PVV de Geert Wilders est donné à 52 sièges de députés sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges.
Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 52 sièges de députés sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges, au sein du sondage Maurice de Hond. JA21 et BVNL sont donnés à 0 siège.
(Sondage 9 février/sondage 3 février/différence/législatives/différences avec les législatives)
PVV : patriotes anti-islamisation
PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
VVD : libéraux de droite
D66 : libéraux de gauche
CDA : démocrates-chrétiens
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
PvdD : parti pour les animaux
Denk : centre-gauche multiculturaliste
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
SGP : chrétiens protestants
Volt : pro-européen
JA 21 : patriotes
14:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mercredi des Cendres du FPÖ.
Autriche. Le traditionnel mercredi des Cendres du FPÖ se tiendra en présence du président fédéral du parti Herbert Kickl et du vice-gouverneur FPÖ de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner.
13:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2024
Le SNS et Renaissance rejoignent le parti Identité et Démocratie.
Europe. Le SNS (Slovaquie) et Renaissance (Bulgarie) rejoignent le parti Identité et Démocratie.
22:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ obtient 12,4 % (soit + 3,8) lors des élections pour la Chambre des travailleurs du Tyrol.
Autriche. Tyrol. Le FPÖ obtient 12,4 % (soit + 3,8) lors des élections pour la Chambre des travailleurs du Tyrol.
22:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre allemand de l'Intérieur désire que l'Office de protection de la Constitution examine mieux les flux financiers nationalistes.
Allemagne. Le ministre social-démocrate de l'Intérieur (SPD) désire que l'Office de protection de la Constitution examine mieux les flux financiers nationalistes. Des groupes liés à la Nouvelle Droite, comme les Identitaires, sont visés.
22:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Katalin Novák démissionne après avoir accordé une grâce dans une affaire de pédocriminalité.
Hongrie. La présidente Katalin Novák démissionne après avoir accordé une grâce dans une affaire de pédocriminalité.
Katalin Novák
19:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’UDC affirme avoir récolté les signatures nécessaires pour l'initiative contre une Suisse à 10 millions d'habitants.
Suisse. Les patriotes de l’UDC affirment avoir récolté les signatures nécessaires pour l'initiative contre une Suisse à 10 millions d'habitants :
https://www.letemps.ch/suisse/l-udc-affirme-avoir-recolte...
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'AfD donnés à 20 % et la gauche anti-immigration du BSW à 7 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
[seuil électoral à 5 %]
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-commmunistes
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
15:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2024
Le service de contre-espionnage militaire désire prendre des mesures contre les membres de la jeunesse de l'AfD au sein de l’armée.
Allemagne. Le service de contre-espionnage militaire désire prendre des mesures contre les membres de la jeunesse de l'AfD au sein de l’armée. Il a demandé aux soldats impliqués dans la jeunesse de l'AfD d'en informer leur employeur. Les membres des associations régionales de l'AfD classées comme « avérées extrémistes de droite » – Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe – doivent également en informer immédiatement leurs supérieurs.
22:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung Alexandra Föderl-Schmid est vivante.
Allemagne et Autriche. Alexandra Föderl-Schmid a été retrouvée vivante. Un policier de Haute-Autriche l'a découverte en hypothermie grave sous un pont au-dessus de l'Inn à Braunau. Elle a été transportée à l'hôpital.
22:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Bild révèle le passé national-socialiste du grand-père du ministre écologiste des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
Allemagne. Le Bild révèle le passé national-socialiste du grand-père du ministre écologiste des Affaires étrangères Annalena Baerbock : « Ce que le ministre des Affaires étrangères ne savait pas sur son grand-père Waldemar. »
Le dossier d'époque indique que le colonel Waldemar Baerbock (1913-2016, mort à 103 ans), officier de guerre, était « un national-socialiste inconditionnel ».
20:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Martin Sellner souhaite donner une conférence sur la remigration à Zurich, en Suisse, en mars. La police suisse exige une interdiction d'entrée.
Autriche et Suisse. L'Autrichien Martin Sellner souhaite donner une conférence sur la remigration à Zurich, en Suisse, en mars. La police suisse exige une interdiction d'entrée à son encontre.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/09/got...)
15:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue critique le bilan d’Ursula von der Leyen ; Tajani (Forza Italia) se démarque de Zemmour."
Italie. Revue de presse.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignani et C. Voltattorni, « Les manifestations et l’ « IRPEF agricola » : fortes tensions entre la Ligue et Fratelli d’Italia » : « Il n’y aura finalement pas de manifestation d’agriculteurs à Rome, du moins pas pour l’instant. C’est un revirement assez inattendu : il n’y aura qu’une délégation de quatre tracteurs ce matin sur la place Saint-Jean de Latran, qui se rendra jusqu’au Colisée. Une partie des manifestants ont également l’intention de défiler sur le périphérique ce soir. La protestation continue en tous cas d’alimenter la tension entre alliés de la majorité, en particulier Fratelli d’Italia et la Ligue. L’exemption de l’IRPEF agricola (impôt sur le revenu fondé sur un calcul comprenant notamment les surfaces agricoles), qui avait été mise en place en 2016 puis supprimée avec la dernière Loi de Finances, est au cœur du débat. La Ligue demande depuis des jours son prolongement au moins pour 2024 et a présenté un amendement spécifique à la Chambre en ce sens - comme l’ont fait également le M5S et Italia Viva -, déplorant une ‘’grave erreur du gouvernement’’. Ces propos ont eu le don d’irriter Fratelli d’Italia : ‘’il ne me semble pas que lors de l’examen de la Loi de Finances et de son approbation au Sénat des groupes de la majorité aient émis des réserves concernant l’exemption de l’IRPEF agricola que nous avons décidé de ne pas reconduire ici-même ; cela relève des choix budgétaires que nous avons dû faire face au manque de ressources financières, comme l’a souligné à plusieurs reprises le ministre Giancarlo Giorgetti’’ a répondu durement Tommaso Foti, chef de groupe Fratelli d’Italia à la Chambre. ‘’Je ne vois pas pour quelle raison on accuserait le gouvernement, alors que toutes les décisions ont été prises par la majorité toute entière’’ a-t-il conclu. Le secrétaire adjoint de la Ligue, Andrea Crippa, lui répond que ‘’les fonds doivent être trouvés’’. Lors des questions au gouvernement au Sénat, Giancarlo Giorgetti a confirmé qu’il ‘’étudiait bien une intervention sur l’exemption de l’IRPEF pour les entrepreneurs agricoles ayant réellement besoin d’une aide financière, éventuellement par le biais d’un système spécifique d’exonérations.’’ On s’attend à une mesure concernant les revenus issus de la propriété de terres agricoles lorsqu’ils sont inférieurs à 10 000. En attendant, Matteo Salvini a rencontré hier à l’Aquila une délégation d’agriculteurs et a affirmé : ‘’il faut mettre fin à la folie européenne, et au niveau italien aussi, on peut faire plus’’. Le leader du ‘’CRA agriculteurs trahis’’ a lancé un ultimatum au ministre de l’Agriculture F. Lollobrigida en lui demandant de démissionner d’ici mardi. Le ministre a déjà rencontré les délégations de plusieurs associations et dit ‘’ne pas avoir de difficultés à les recevoir lorsque leurs intentions sont bonnes, mais certains sont utilisés pour relayer des positions qui n’ont rien à voir avec le dialogue social’’. Hier le mouvement ‘’riscatto agricolo’’, autre groupe en première ligne des manifestations, s’est dit optimiste sur l’ouverture de discussions techniques avec Giorgia Meloni et le ministre Lollobrigida. En attendant, les tracteurs continuent d’affluer en direction de Rome alors qu’aucune intervention n’est prévue sur le plateau de Sanremo, seulement un communiqué que lira le présentateur star Amadeus. »
PREMIER PLAN, Repubblica, C. Zunino : « La Rai craint les tracteurs au Festival de Sanremo : " Si nous ne pouvons pas monter sur scène, nous envahirons Sanremo" » : « La dix-neuvième journée qu’ils passent sur la route a été décevante pour les agriculteurs italiens. Le Festival de Sanremo, avec une RAI prudente tant pour elle-même que pour le gouvernement qui l'influence, a refusé la scène du Théâtre Ariston aux agriculteurs du groupe ‘Riscatto Agricolo’ : "[le présentateur] Amadeus ne lira qu'un communiqué". Au cours de la soirée, les leaders des manifestations à la périphérie de Rome n’ont obtenu de la Préfecture qu’une autorisation minimale pour la journée d'aujourd'hui : quatre tracteurs sur la Piazza San Giovanni, pas de blocage du périphérique de Rome ou d'’invasion’ du centre-ville. La rencontre avec Giorgia Meloni et le ministre de l'Agriculture, Francesco Lollobrigida, n'a pas encore été fixée. La lutte n'est certainement pas terminée. Les agriculteurs ont traversé les rues de Turin et de Bergame, des colonnes de tracteurs ont paralysé le port de Cagliari : quinze manifestations ont rappelé hier le sentiment de colère des producteurs du pays, surtout dans le Sud. Les manifestations peinent, cependant, à trouver le sursaut que pourrait leur donner un événement, comme le festival de la chanson, ou une démonstration de force nationale. Vingt tracteurs se trouvent actuellement à Sanremo. Soixante-dix autres sont attendus aujourd'hui en provenance de la province d'Alessandria. C'est l'arme que les agriculteurs entendent utiliser pour aller au-delà du communiqué qui sera lu ce soir à l'Ariston : "Si nous ne pouvons pas monter sur scène, nous sommes contraints de concentrer à Sanremo tous les tracteurs en provenance de Lombardie, du Piémont et de Ligurie", menace le dernier texte du groupe. Nous n'acceptons pas le message lu par Amadeus". Déjà dans l'après-midi, des éleveurs ont franchi le cordon de police et ont amené la vache Ercolina sur le "tapis vert" de l'Ariston. Le mouvement des tracteurs reste hétérogène et contradictoire, avec d’autres représentants qui affirment que le meilleur choix serait de faire un duplex avec les groupes qui protestent et non pas de monter sur la scène du Festival. Les quatre coordinateurs du Centre-Sud ont annulé la manifestation prévue aujourd'hui sur la place San Giovanni, à Rome : il n'y aura que quatre tracteurs. " Nous ne voulons pas gâcher le grand soutien que nous avons obtenu jusqu'à présent de la part des citoyens italiens ". 70 autres véhicules sont arrivés aux portes de la capitale, sur via Salaria. "Nous demandons l'autorisation pour un défilé de véhicules le long du périphérique, le soir, et en occupant une seule voie". Et d'ici samedi, la ministre Lollobrigida doit nous répondre". »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Fratelli d’Italia se veut rassurant [après l’entrée du parti de Zemmour dans le groupe ECR] ; mais Tajani (Forza Italia) souligne qu’il ne partage aucun de ses propos » : « ‘’Nous avons obtenu des garanties à plusieurs reprises de la part de Marion Maréchal : la position de Reconquête correspond aujourd’hui à celle du groupe des Conservateurs et réformistes européens’’, à savoir l’alignement avec l’OTAN et aucune complaisance vis-à-vis de la Russie. Ce sont en tous cas les propos de Carlo Fidenza, chef de la délégation Fratelli d’Italia au Parlement européen. Mais l’entrée de Reconquête dans le groupe dirigé par Giorgia Meloni divise et rend moins simple un possible accord avec le PPE en vue de la nomination de la future Commission et la réélection d’U. von der Leyen. Cela complique aussi le projet de parti unique du centre-droit européen sur lequel Matteo Salvini a tout misé. La Ligue a déclaré sèchement que ‘’notre allié en France est le Rassemblement national, le parti en tête des sondages de l’autre côté des Alpes’’. L’annonce surprend également compte tenu de son timing : le seul élu européen Reconquête n’atteindrait pas plus de 6% aux élections d’après les projections de politico.eu. Mais au-delà des chiffres, cela signifie tout de même pour le groupe ECR qu’il peut revendiquer une présence française. Reconquête, outre son approche presque féroce vis-à-vis de l’Islam, est considéré comme un parti pro-russe, d’où la volonté de rassurer de FDI : ‘’la plupart de ces propos remontent à l’époque où Zemmour était un éditorialiste et parlait à la télévision, depuis sa campagne pour les présidentielles en 2022, il a assurément changé de registre’’ explique Fidanza. Zemmour a défini l’invasion en Ukraine comme ‘’inqualifiable et condamnable’’. Mais c’est aussi le parti de la nièce de Marine Le Pen, l’alliée de Salvini dans le groupe Identité et démocratie. Pourtant, toujours selon Fidanza, cela ne serait pas contradictoire : ‘’Marion Maréchal représente la charnière entre les gaullistes français et le Rassemblement National, de même qu’ECR constitue la charnière entre les populistes et le PPE, les sondages montrent que Reconquête récupère des voix parmi l’électorat des Républicains, pas de Marine Le Pen’’. Reste que les populaires italiens de Forza Italia restent sur leur réserve. Antonio Tajani a été très clair hier : ‘’Je ne partage pas un mot de ce que dit Zemmour’’. Le Parlement européen a quant à lui approuvé une résolution contre les tentatives russes d’ingérence dans la démocratie européenne, votée avec une large majorité y compris par le PPE et ECR, mais pas par les lepénistes. La Ligue a refusé de voter et dénoncé une ‘’instrumentalisation honteuse de la part de la gauche qui a introduit dans le texte des accusations d’infox et de fausses insinuations contre la Ligue’’. »
ARTICLE, La Repubblica, L. De Cicco « La Ligue critique le bilan d’Ursula von der Leyen ; Tajani (Forza Italia) se démarque de Zemmour » : « Au lendemain de l’entrée du parti d’extrême-droite Reconquête dans les rangs des Conservateurs européens, la Ligue contre-attaque en tentant de fixer des conditions et en demandant à la dirigeante de Fratelli d’Italia de les accepter avant les élections de juin. Le message passé est plutôt clair : il faut que Meloni cesse d’avoir une attitude ambigüe en gardant la possibilité de soutenir la réélection d’Ursula von der Leyen. C’est l’adjoint de Salvini, Andrea Crippa, qui l’explique : ‘’la relation entre Marine le Pen et Salvini est plus étroite que celle entre ce dernier et moi-même. Maintenant, nous devons construire un centre droit européen, sans Ursula von der Leyen’’. Dans le projet de la Ligue, le Premier ministre hongrois – chassé par les Populaires en 2019 et devenu un paria dans les institutions européennes – doit y figurer. En réalité, Orban est en train d’essayer d’entrer dans la famille des Conservateurs européens mais certains ne sont pas du tout d’accord, comme par exemple les Tchèques d’Ods, pour lesquels ‘’nous n’avons pas besoin de quelqu’un qui tient en otage le reste de l’UE sur l’Ukraine’’. Pour Crippa, ‘’une majorité de centre droit à Bruxelles doit inclure Orban’’. Tout comme l’AfD allemande qui doit, selon lui, rester dans la famille d’ID : ‘’peut-on chasser quelqu’un uniquement parce qu’il dit que les immigrés non intégrés doivent s’en aller ? ID ne doit pas se rétrécir mais s’élargir’’. Dans le but de s’unir contre Ursula, bien entendu. Pour la Ligue, malgré les sondages, il est encore possible de trouver une majorité à Bruxelles sans les socialistes : ‘’les chiffres sont là, puis tout dépend de la volonté’’. C’est un message adressé à Meloni pour qu’elle dise adieu à von der Leyen : ‘’la position de la Ligue est très claire : von der Leyen a mal gouverné et elle a fini par faire des compromis avec les socialistes’’. Voici une énième épine dans le pied de la majorité italienne. A cela s’ajoute la déclaration de l’allié Tajani (Forza Italia) : ‘’je ne partage aucune parole prononcée par Zemmour’’. »
ARTICLE, La Repubblica, D. Castellani Perelli « Le Parlement européen vote contre l’ingérence russe mais la Ligue se défile » : « Par un texte dur, le Parlement de Strasbourg a sonné la sonnette d’alarme à quelques mois des élections européennes en adoptant une résolution de condamnation à l’égard de Moscou : ‘’la Russie est en train de nuire et de détruire la démocratie en Europe, en alimentant les divisions entre nos citoyens et en tentant de créer un système de dépendances par l’intermédiaire de partis politiques européens qui agissent ensuite comme des relais de la propagande du Kremlin et servent les intérêts de ce dernier’’. Le texte a été adopté par 433 voix pour, 56 contre et 18 abstentions. Avec les Populaires et les Socialistes, ont voté aussi les Conservateurs européens dirigés par Giorgia Meloni. Dans ce document sont évoqués explicitement des accusations d’‘‘accords commerciaux’’ entre la Ligue et la Russie, qui ont fait surface en juillet 2019 dans l’affaire « Metropol ». C’est un passage que le parti de Salvini n’a pas tenté d’éliminer par amendement, préférant tout simplement ne pas participer au vote. Parmi les autres épisodes d’ingérence russe, on cite aussi le financement à Marine Le Pen, le soutien aux séparatistes catalans, la campagne du Brexit et l’affaire de la députée lettone Tatjiana Zdanoka, accusée d’être une espionne de Moscou. »
ENTRETIEN, La Verità, de Vincenzo Sofo, eurodéputé de Fratelli d’Italia : « Avec Zemmour, les Conservateurs d’Ecr seront la troisième famille politique européenne » : « ‘’Il est évident que les partis de gauche sont très inquiets, pour une raison surtout politique : le groupe Ecr est de plus en plus attrayant pour tous les partis conservateurs et aujourd’hui, on assiste à la possibilité concrète qu’il devienne la troisième force politique du Parlement Européen. Le PD qualifie Zemmour d’antisémite, oubliant qu’il est juif et que ses parents ont été persécutés pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Pd l’a aussi qualifié de raciste, alors qu’il est d’origine tunisienne. Le M5S est même allé plus loin en affirmant que Zemmour voulait annexer le Nord de l’Italie au bénéfice de la France, alors qu’il a fait une simple analyse historique et culturelle sur les relations entre les deux pays et les tentatives échouées faites par la France. Son parti Reconquête est crédité de 7% d’intentions de vote. Pour la première fois, les Conservateurs ont un interlocuteur en France. De l’autre côté des Alpes, il n’y avait pas de droite conservatrice pouvant s’approprier des thématiques éthiques. C’est une droite qui critique l’Europe mais qui n’est pas antieuropéenne. Concernant les coulisses de l’entrée de l’eurodéputé de Reconquête dans Ecr, [et le rôle éventuel de Meloni, ndlr] je peux juste dire que c’est Marion Maréchal qui est responsable des affaires européennes du parti. Quant à Zemmour, je le connais bien, c’est un intellectuel brillant et très préparé du point de vue culturel. Le gouvernement Meloni est en train de devenir un modèle de référence européen pour tous les partis de droite. En France, on ne parvient pas à trouver de modèle gagnant car on ne raisonne pas en termes de coalition. C’est dans ce sillage que s’insère Reconquête et cela peut favoriser une victoire en 2027. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Götz Kubitschek a décidé de ne pas livrer l’ouvrage sur la remigration de Martin Sellner à Amazon.
Allemagne. L’éditeur Götz Kubitschek, des éditions Antaïos, a décidé de ne pas livrer l’ouvrage sur la remigration de Martin Sellner à Amazon. 7.000 exemplaires de ce livre auraient été commandés à cette entreprise par des clients. Götz Kubitschek dénonce la fait qu’Amazon a censuré, dans le passé, la vente de certains ouvrages de sa maison d’édition.
De plus, l'entreprise Amazon a déclaré qu'elle examinera le livre lors de sa sortie et décidera ensuite, en fonction du contenu, si l’ouvrage sera diffusé par ses soins. En conséquence, Götz Kubitschek ne désire pas prendre de risque financier en produisant 7.000 exemplaires qui pourraient être refusés par Amazon.
Martin Sellner
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/31/le-...)
12:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un timbre consacré à la mémoire de Giuseppe Tatarella du MSI puis de l'Alliance nationale voit le jour.
Italie. Un timbre consacré à la mémoire de Giuseppe Tatarella, dit Pinuccio, du MSI puis de l'Alliance nationale voit le jour.
00:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2024
La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung a disparu.
Allemagne. La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung, le quotidien qui avait accusé la coprésidente de l’AfD Alice Weidel de plagiat dans sa thèse, a disparu. Un suicide est craint. Sa voiture et une lettre d'adieu ont été trouvées. Elle est accusée de plagiat dans sa thèse.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/05/la-...)
23:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
75 % des électeurs du Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt sont déçus par le retrait de ce parti des négociations.
Pays-Bas. Selon un sondage Hart van Nederland, 75 % des électeurs du Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt sont déçus par le retrait de ce parti des négociations en vue de former un gouvernement.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/07/le-...)
23:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Déi Konservativ exige que le luxembourgeois soit une langue officielle de l'UE.
Luxembourg.
19:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'entreprise qui a fabriqué la médaille de l'AfD s'est excusée publiquement.
Allemagne. Cologne. Le président du comité des fêtes a recherché le fabricant de la médaille décernée et l'a contacté. L'entreprise en question s'est excusée publiquement.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/05/le-...)
16:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Peter Fischer insulte l'AfD.
Allemagne. Le président d’honneur de l’Eintracht Frankfurt Peter Fischer déclare sur RTL à propos de l’AfD : « Une personne sur quatre ou sur cinq dans la rue est un nazi. » Il exige que les portes leur soient fermées et de les gifler. Il déclare : « Vomissez leur au visage ! »
Peter Fischer
15:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans une émission de la télévision publique, un chanteur chante "Toi et moi disons : baise l'AfD."
Allemagne. Dans une émission de la télévision publique, un chanteur chante « Toi et moi disons : baise l'AfD. »
(https://twitter.com/LionelBaland/status/1755592140225413377)
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marion Maréchal : "Je ferai partie de l’ECR de Meloni et je jouerai les médiateurs avec ma tante Marine."
Italie. Revue de presse.
L’entrée du parti Reconquête dans le groupe européen des Conservateurs est citée : « Le banc d’essai pour une Europe brune » (Repubblica), « Elections européennes : Meloni regarde à droite » (Avvenire). La protestation des agriculteurs en Italie est encore en Une : « Tracteurs, à Rome un cortège avec le numerus clausus » (Messaggero), « Les tracteurs en marche vers Sanremo, les doutes de la RAI » (Corriere). Enfin, le festival de Sanremo fait toujours la une : « Le retour d'Allevi et la danse avec Travolta » (Repubblica, Corriere).
Les JT couvrent essentiellement la protestation des agriculteurs, arrivés aux portes de Rome, le rejet par les autorités israéliennes des demandes du Hamas pour un cessez-le-feu, la décision du tribunal de Crotone de condamner à 20 ans de prison un passeur turc impliqué dans le naufrage de migrants du 26 février 2023 et le succès de la 2e soirée du festival de la chanson italienne de Sanremo.
COULISSES, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « La protestation des agriculteurs, une véritable épreuve pour la majorité, l’activisme de Salvini agace Fratelli d’Italia » : « La révolte des tracteurs sont le nouveau test de résistance de la majorité. Giorgia Meloni a pu constater à son retour du Japon une fébrilité accrue. Matteo Salvini s’est dit ‘’prêt à rencontrer les Agriculteurs dans les Abruzzes’’ et pourrait bien ainsi prendre de court le reste du gouvernement qui, depuis que le cortège de tracteurs se dirige vers Rome, n’a pas encore rencontré les manifestants. L’activisme de la Ligue sur les questions agricoles, un secteur depuis toujours au centre de l’attention du parti de Salvini, génère des frictions. Contrairement aux attentes générales, l’amendement sur le prolongement de l’exemption de l’IRPEF agricola (impôt sur le revenu des agriculteurs) n’a pas été présenté par le gouvernement hier à la Chambre. Personne ne veut avoir l’air de passer à côté des revendications du monde agricole, au point que la séance a dû être suspendue hier, à cause des trop nombreux points à l’ordre du jour, tous concernant une meilleure reconnaissance des agriculteurs. Une ‘’journée nationale de l’agriculteur’’ vient même d’être instituée. Mais la question de l’exemption, que beaucoup entendent régler aujourd’hui, n’est pas gagnée. Il n’est pas certain que la Ligue approuve. Le ministre de l’Economie est quant à lui pris entre deux feux, au regard de la méfiance réciproque de la Ligue et de Fratelli d’Italia. Il travaille pour trouver les 250 millions d’euros nécessaires pour le prolongement de l’exemption, mais il semble certain qu’il ne parviendra pas à débloquer à une telle somme. Certains parlent tout au plus de la moitié, permettant de maintenir l’exemption seulement pour les revenus les plus bas. Concernant l’imposition des revenus dérivant de la propriété de terrain agricoles, il y aura probablement un système de franchise mais il n’est pas certain que cela convienne à la Ligue. Le ministre de l’Economie semble s’être résigné face au Parlement tout en rappelant la nécessité de l’équilibre budgétaire absolu : ‘’chaque euro alloué sera soustrait à la réforme fiscale’’. Un proche du ministre souligne que ‘’le spread recule grâce au sérieux budgétaire : les marchés se rendent compte que, même si un pays est endetté, il est responsable’’. Les mouvements d’agriculteurs sont divisés, hier Fratelli d’Italia a rompu avec les ‘’agriculteurs trahis’’ qui s’en étaient pris au ministre Lollobrigida alors que le gouvernement est plus proche de la Coldiretti, principal syndicat agricole. »
ARTICLE, Repubblica, L. Milella : « Le gouvernement abolit le délit d’« abus de pouvoir » avec le soutien d’ Italia Viva et d’Azione » : « Le premier vote du Sénat pour effacer le délit d' « abus de pouvoir » du code pénal de Mussolini crée la polémique et ne prend pas en considération l'alerte lancée par l'autorité antimafia. C'est la première victoire de Carlo Nordio (Frères d’Italie), même si le ministre n’était pas présent au Sénat. Azione et IV ont voté avec la majorité. Les sénateurs ne sont pas parvenus à voter les 9 articles, qui annoncent une sorte de ‘bâillonnement’ pour la presse, avec l'interdiction de publier les écoutes téléphoniques si elles ne figurent pas dans les actes. Le Pd, le M5S et Avs se livrent à une bataille acharnée sur le calendrier. Nordio devra attendre mardi pour que le Sénat puisse approuver tous les articles. L'opposition fait front commun même si Forza Italia, la Ligue et IV tentent de la diviser. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « L’hypothèque des souverainistes qui conditionnent les conservateurs » : « Le parti de Giorgia Meloni, qui d’un côté célèbre à Rome Pinuccio Tatarella, figure de la droite modérée, doit en même temps s’expliquer sur l’entrée dans le groupe européen ECR du parti de l’extrémiste français Eric Zemmour. Il y a à peine trois ans, il déclaré à la télévision la nécessité de donner à la France des régions du nord de l’Italie. La nouvelle de l’entrée du parti Reconquête est tombée peu après l’avertissement adressé par le PPE aux Conservateurs, manifestement au courant des négociations en cours. On peut expliquer [le choix d’ECR d’accepter Reconquête] par le besoin qu’a le parti de renforcer autant que possible sa ‘’famille’’, laquelle cherche à peser davantage après les élections européennes et espère avoir plus de poids pour négocier avec le PPE et les socialistes. L’espoir, d’abord affirmé et désormais plus discret, et de déplacer le barycentre politique vers la droite souverainiste. Mais il y a un risque de confusion des identités, les propos ‘’patriotiques’’ de Zemmour pouvant par exemple être utilisés pour attaquer la Présidente du Conseil italienne aussi bien par les oppositions divisées en interne (le PD) ou marginalisées en Europe (le M5S), comme par les alliés léghistes qui promeuvent l’alliance des droites européennes depuis des mois, ce que refusent Meloni et Tajani. Ces deux alliés de Salvini sont sceptiques sur une alliance avec Marine Le Pen et tous deux opposés à une alliance avec l’AfD allemande. La leader italienne se retrouve ainsi à reconnaitre auprès de la presse américaine le renforcement de l’Europe et des alliances internationales, mais prise entre les populaires d’un côté et l’extrême-droite de l’autre, chacun lui reprochant d’aller trop à droite ou pas assez. L’entrée de Reconquête dans le groupe ECR donne l’impression que les batailles internes à la droite française et à la droite italienne se sont recoupées, et qu’il y a une tentative de faire prendre un pli souverainiste aux conservateurs. Cela fait monter l’incertitude sur les futurs équilibres européens après les élections et montre combien la formation d’une sorte ‘’d’internationale patriotique’’ est difficile, chacun voulant faire valoir son égoïsme nationaliste. La mission de Meloni visant à servir d’intermédiaire entre les modérés et les extrêmes sera particulièrement ardue. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de F. Bei, « Giorgia Meloni flirte avec les pro-russes” : « Une ombre plane sur l’électorat européen, qui laisse présager un report des votes bien plus à droite lors des élections de juin. Les instituts de sondage et les analystes révèlent une insatisfaction générale liée aux bas salaires, à l’inflation, à la peur générée par l’immigration, à la guerre à l’Est de l’Europe qui n’en finit plus, à la sensation que le bien-être individuel est menacé par la transition écologique. Une sorte de vague qui monte et avec laquelle certains sont particulièrement habiles. Par exemple, Ursula von de Leyen a été élue il y a cinq ans par une majorité allant de la gauche au centre, et pourtant, depuis le début de l’année, la présidente de la Commission est devenue la compagne la plus fidèle de Giorgia Meloni. Des campagnes inondées d’Emilie-Romagne aux plages tunisiennes, toutes les occasions ont été bonnes pour s’afficher auprès de Meloni afin d’avoir ses voix lors du renouvellement de la Commission, au point de faire réagir les alliés européens de von der Leyen. Jusqu’à présent ils disaient ‘’où est le mal, si Giorgia Meloni se rapproche du centre et du PPE ?’’. Celle qui succède à Draghi est en train de rejoindre le mainstream européen, expliquaient en Italie certains ‘’libéraux’’ toujours prêts à monter dans le char des vainqueurs. Mais on a pu voir hier qu’il n’en était rien : le parti d’ultra-droite française Reconquête a annoncé son entrée dans le groupe des Conservateurs et réformistes, dirigé par Giorgia Meloni. Cette dernière est d’ailleurs sur le point d’ouvrir les portes du groupe également à Viktor Orban, autre ‘’imprésentable’’ de l’Europe. Ainsi, U. von der Leyen, pour faire un geste vers les agriculteurs qui manifestent et les forces de droite européennes, a remis en cause tous les fondements du programme ambitieux du Green Deal, faisant un choix orienté et risquant de perdre l’appui de la gauche et du centre en vue des élections. Le PSE a fait part de son mécontentement et Renew a tracé une limite qui complique l’entrée des anciens et des nouveaux méloniens dans la majorité : ‘’en accueillant Reconquête, tout ce que le groupe ECR a gagné c’est l’exclusion définitive des négociations politiques, avant-même l’arrivée d’Orban’’ a déclaré la cheffe du groupe Valérie Hayer. Fratelli d’Italia juge que les avertissements autour d’Eric Zemmour sont exagérés, mais notre correspondante Anaïs Ginori a déjà raconté dans ce journal ses déclarations racistes, antisémites, homophobes et misogynes lorsqu’il était candidat à la présidence de la République. Hier, le Mouvement 5 Etoiles a même fait circuler sur les réseaux sociaux une vieille vidéo dans laquelle Zemmour prônait l’annexion du Nord de l’Italie par la France. Des propos que Fratelli d’Italia justifie en les qualifiant de ‘’plaisanterie’’, justification plus difficile pour les propos contre les enfants handicapés ou les migrants mineurs non-accompagnés. A côté de lui, le général Vannacci ressemble à un véritable novice. Son obsession contre les immigrés va même jusqu’à la proposition d’un ministère de la ‘’remigration’’ pour déporter les sans-papiers, sans parler des propos tenus sur les femmes ou la communauté LGBT, le négationnisme revendiqué, les attaques contre les journalistes, le délire du ‘’grand remplacement’’… Voilà le personnage que le groupe européen de Meloni vient d’accueillir en son sein. Dans la course face au groupe léghiste d’Identité et démocratie, dont font partie les nazis allemands de l’AfD, Meloni et les siens ont changé de tactique. Ne pouvant pas intégrer le PPE, ils entendent devenir le troisième groupe en rassemblant toute l’extrême-droite et ‘’obliger’’ ainsi les populaires à négocier avec eux. Au risque de perdre toute l’image de modération construite lors des premiers mois. La carte la plus importante que Meloni apporte à la table des négociations est le soutien à l’Ukraine. Elle a redoré son image en montrant qu’elle savait peser, lors de la négociation avec Orban lors du dernier Conseil européen. Mais que se passera-t-il lorsque Zemmour et les pro-russes d’Orban auront rejoint l’ECR ? Est-on bien sûr que si l’ami de Poutine devait remporter la présidentielle américaine en novembre, la droite italienne ne finirait pas par céder aux charmes de Poutine ? »
PROPOS, Il Foglio, de Marion Maréchal, dirigeante de Reconquête « Je ferai partie de l’ECR de Meloni et je jouerai les médiateurs avec ma tante Marine » : « ‘’Nous jouerons les intermédiaires entre Meloni et Marine Le Pen’’. Marion Maréchal explique au Foglio le choix de faire entrer son parti Reconquête dans le groupe européen de Giorgia Meloni, les Conservateurs. ‘’Une grande coalition de partis de droite en France, sur le modèle italien, est dans l’ADN de Reconquête’’. Marion Maréchal le fait à l’occasion de son point presse à Strasbourg en annonçant le passage de leur seul eurodéputé Nicolas Bay dans Ecr. ‘’Le Rassemblement National est un partenaire naturel, un parti qui a évolué avec le temps. Il y a encore quelques temps, ils critiquaient Meloni d’être trop libérale et réactionnaire, mais aujourd’hui Bardella a fait des concessions à l’idée de travailler avec elle’’. A vrai dire, les anciennes frictions en famille ne sont pas facilement surmontables. Toutefois, pour Marion Maréchal tout peut être surmonté si l’on partage un objectif commun. Pour Reconquête, l’objectif est clair et s’appelle Elysée. ‘’Nous voulons battre Macon et son agenda libéral, pro-migrants, pro Lgbt et pro-gestation pour autrui. Avec l’aide de Meloni, nous pouvons le battre d’abord en Europe, puis en France. Le premier pas consiste à faire en sorte que Ecr devance Renew et devienne le troisième parti au Parlement européen’’. Quant à Orban ‘’c’est notre allié naturel’’. Avec Meloni, la thématique de l’immigration est le dénominateur commun le plus fort : ‘’J’ai apprécié la tentative de Meloni d’imposer un blocus naval européen, qui a ensuite été empêché par Macron’’. ‘’Nous sommes ici pour briser l’alliance entre populaires et socialistes dans l’UE et pour voir d’autres possibles alliances’’. Quand on lui fait remarquer que les populaires ne veulent pas instaurer de dialogue avec eux, elle lance ‘’quand ils verront le nombre de voix obtenues par Ecr en juin, vous verrez qu’ils seront disposés au dialogue.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Les patriotes de l'AfD donnés à 18 % et la gauche anti-immigration du BSW à 8 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/ipsos.htm)
[seuil électoral à 5 %]
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-commmunistes
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
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07/02/2024
Les trois membres de la CDU qui ont pris part à la réunion de Postdam sont visés par une procédure d’exclusion de la CDU.
Allemagne. Les trois membres de la CDU (démocrates-chrétiens) qui ont pris part à la réunion de Postdam sont visés par une procédure d’exclusion de la CDU.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/15/lio...)
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