17/06/2024
Lettonie : l'Alliance nationale obtient 2 députés européens.
Lettonie. Lors des élections européennes, les nationalistes d’Alliance nationale, arrivés deuxièmes, obtiennent 2 députés européens avec 22,32 %. Les populistes de droite de Latvija pirmajā vietā décrochent 1 député européen avec 6,23 %. Parmi les partis n’ayant pas obtenu d’élus figurent des formations politiques aux idées un peu populistes ou patriotiques.
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"Nous allons mener des enquêtes financières sur le trafic d’êtres humains."
Italie. Revue de presse.
Le sommet pour la paix en Ukraine en Suisse - et notamment l’abstention de certains pays lors du vote sur la déclaration finale, fait les gros titres de la presse : « Paix, le « oui » au plan mais avec des défections » (Corriere della Sera), « Les pays du Sud n’adhèrent pas au plan de paix » (La Stampa), « Le Sud du monde reste aux côtés de Poutine » (Il Messaggero), « L’Italie n’abandonne pas Kiev » (Giornale). Le sommet informel qui se tient aujourd’hui à Bruxelles en vue des premières discussions pour la nomination à la tête des institutions européennes, fait la une de certains quotidiens : « UE, Ursula cherche des voix » (Repubblica), « Sur les nominations, Meloni est isolée en Europe» (Domani), « Giorgia défie Scholz et Macron [et demandera un commissaire important] » (Libero).
Les JT couvrent essentiellement la conférence de paix en Suisse et notamment le fait que le document final reconnaisse l’intégrité territoriale de l’Ukraine, le dîner informel entre les chefs d’Etat et de gouvernement européens afin de définir les alliances et de préparer le conseil de l’UE des 27 et 28 juin prochains, ainsi que la situation au Proche-Orient où une « pause tactique » a été décrétée par l’armée israélienne à Gaza et les premières répétitions générales sur la Seine en vue de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris.
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur : « Nous allons mener des enquêtes financières sur le trafic d’êtres humains et préparer un plan pour le Jubilé de Rome » : « Q. Parmi les initiatives décidées par le G7, il y a une « coalition de volontaires » contre le trafic d’êtres humains. Pourriez-vous nous expliquer comment elle fonctionnera ? Nous sommes en train de travailler à une solution qui satisfasse les points définis par le G7 afin de rendre concrète la lutte contre le trafic d’êtres humains. Nous voulons proposer des actions qui s’inscrivent dans la démarche innovante portée par le plan Mattei. La réunion que je présiderai avec les partenaires du G7 en octobre prochain définira des axes de coopération en mettant en exergue la coopération entre nos polices, comme c’est déjà le cas pour d’autres organisations criminelles internationales. Nous soulignerons l’importance du capacity building, c’est-à-dire renforcer les forces de sécurité dans les pays d’origine et de transit, le but étant d’améliorer leurs capacités d’investigation et leur organisation interne. Q. Vous présiderez mardi une réunion avec la Slovénie et la Croatie. La suspension de la libre circulation à notre frontière orientale sera-t-elle prolongée ? Oui, la fermeture de la frontière et les contrôles à l’Est seront prolongés jusqu’au 21 décembre prochain. C’est une initiative partagée en toute conscience : contrôler la route balkanique est un enjeu non seulement en ce qui concerne l’immigration mais aussi d’éventuels foreign fighters et des sujets radicalisés. Q. Les déclarations de Giorgia Meloni au sujet des infiltrations mafieuses dans le cadre de l’application des décrets sur les flux migratoires a beaucoup fait parler. Comment allez-vous intervenir ? Nous avons deux pistes d’action : comme ministère, nous nous organisons pour mettre sur pied un système de certification, c’est-à-dire que l’accès au portail ne sera pas permis à n’importe qui, les données des demandeurs seront contrôlées de façon préventive. Un groupe de travail interministériel réfléchira aussi à des modifications légales pour permettre une intervention encore plus efficace. Q. Où verra-t-on apparaitre les nouveaux centres pour l’immigration ? Nous effectuons en ce moment les dernières vérifications techniques. À Pozzallo, le centre est déjà actif, d’autres ouvriront vite en Sicile et en Calabre. Q. 2025 sera l’année du Jubilé pour Rome. Quel est le plan pour la sécurité ? Il y a un plan ainsi qu’un groupe de travail où nous coopérons avec la préfecture de Rome et la conférence épiscopale italienne. Nous ne sommes pas inquiets de la gestion, en tant que telle, d’un grand flux de pèlerins, mais par l’infiltration en leur sein d’éventuels loups solitaires. Pour les arrêter, nous faisons de la prévention en les repérant dès qu’ils s’exposent à un processus de radicalisation. Depuis le 7 octobre, nous avons reconduit 68 personnes dans leur pays pour des raisons de sécurité nationale. »
Matteo Piantedosi
ARTICLE, il Messaggero, F. Bechis et F. Malfetano : « Ursula bis, ‘‘une garantie contre Moscou’’, le dîner des négociations » : « Un dîner, un apéritif ou juste un verre ? La diplomatie européenne se pratique à table. Alors qu’elle a très brièvement rencontré Giorgia Meloni durant le G7, lors d’une « simple discussion », Ursula von der Leyen sait que ses chances d’obtenir un deuxième mandat à la tête de la Commission grandissent grâce aux délais fixés (le Conseil européen des 27 et 28 juin est presque la seule fenêtre avant septembre) et à la modification de la géographie électorale européenne (les macronistes ont tout intérêt à conclure les discussions avant l’éventuel couronnement de Marine Le Pen). Après le G7 de Borgo Egnazia, les partisans d’Ursula von der Leyen se sont retrouvés à Lucerne, en Suisse. Certes, ils étaient là pour discuter d’autre chose, mais même Volodymyr Zelenski ne peut ignorer ce qui se joue en coulisses, puisqu’il est directement concerné. « On va partir sur Ursula », le bis repetita est à un pas, et le raisonnement mis en avant est celui de la « stabilité » qu’il faut à l’UE pour tenir tête à la Russie. Une stabilité qui se traduit par la continuité de l’axe PPE-PSE-Renew et qui tient à distance les droites. Le casse-tête est encore loin d’être résolu, et Meloni n’a aucune intention de se tenir à l’écart. Au dîner, elle compte s’asseoir avec l’assurance de ceux qui savent qu’ils sont déterminants, mais pas tout de suite, car aucun nom ni commissariat ne seront fixés aujourd’hui. Sur la stratégie, Meloni aura peu de choses à dire car les conservateurs n’ont pas un poids suffisant pour influencer la coalition de von der Leyen. Le jeu de la présidente du Conseil commencera quand, officiellement investie, Ursula von der Leyen devra s’assurer des votes et se protéger face aux frondeurs, qui lui ont déjà fait des frayeurs il y a cinq ans. Et cette fois, le risque est encore plus fort : la droite française d’Éric Ciotti ne l’a jamais soutenue et ne le fera pas, et la position de Donald Tusk pose aussi question. C’est là que Giorgia Meloni pourrait faire peser les 77 députés d’ECR dans la balance. Ce n’est pas par hasard si elle arrivera à Bruxelles en avance, pour prendre le temps de discuter avec le Fidesz et le PiS, les deux trouble-fêtes dans son plan. Pour Ursula von der Leyen, il est clair que mécontenter l’Italie sur le sujet des commissaires risque de lui coûter sa place. La présidente du Conseil, conciliante, demande juste à être respectée et vise la Défense, la Concurrence, le Marché intérieur, ou même l’Economie, avec des prérogatives élargies au budget européen ou aux instruments financiers. »
G7
ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani, vice-président du Conseil, ministre des affaires étrangères et dirigeant de Forza Italia : « Le PPE a remporté les élections européennes. Les socialistes et les libéraux n'ont pas gagné, il faudra en tenir compte » par Paola di Caro : « La route "est encore longue", mais pour Antonio Tajani elle est déjà tracée, du moins pour ce qui est des revendications : celles de son parti, Forza Italia, en tant que membre essentiel d'un PPE qui doit avoir une "large représentation" après avoir remporté les élections du 9 juin ; et celle du gouvernement italien qui, en Europe, demande avec force "un portefeuille important et un vice-président de la Commission". Dès aujourd'hui, avec la première réunion du PPE avant le Conseil européen, le leader de FI et ministre des affaires étrangères est prêt à se battre à Bruxelles sur plusieurs fronts. Et en Italie, son horizon est tout aussi clair : travailler "pour un grand projet politique qui rassemble les modérés, qui atteigne les 20 %, et représentent la maison des Italiens". Q. : Aujourd'hui, le Parti populaire européen tient sa première réunion pour faire le point sur les alliances, les nominations et le poids qu’il aura dans l’Union. Quelle position votre parti défendra-t-il ? R. : « La position d’un parti qui a obtenu un très bon résultat aux élections européennes et est maintenant le troisième parti italien avec le SVP, un parti qui fait partie de la famille européenne qui a gagné les élections et doit revendiquer sa place ». Q. : Qu'est-ce que cela signifie concrètement ? R. : « Que nous devons tenir compte de la nouvelle situation européenne, des résultats obtenus par les différents groupes. Le Parti populaire européen doit avoir les "top leaderships" ». Q. : Les droites, certaines en tout cas, ont également obtenu de bons résultats, à l'image de Le Pen. R. : « Mais ils ont trop de différences avec nous, les populaires. J'espère que nous parviendrons à une alliance entre les populaires, les conservateurs et les libéraux ». Q. : Un nouvel accord avec les socialistes pour élire la prochaine Commission n'est donc pas exclu ? R. : « A ce jour, rien n'est exclu. Nous allons commencer à y réfléchir dès maintenant, au niveau des familles européennes et bien sûr des gouvernements ». Q. : Et Meloni ? Fera-t-elle partie de la nouvelle majorité ou, comme le dit Olaf Scholz, est-elle "d'extrême-droite" ? R. : « FdI est un parti de droite, c'est un fait, mais il est faux de dire qu'il est trop à droite ou d'extrême-droite. Meloni est à la tête des conservateurs, une famille politique historique qui a déjà occupé des fonctions en Europe. Seul ID est resté à l’écart. Et le fait qu’en Italie, au gouvernement, il y ait un parti comme le nôtre, cela renforce le gouvernement italien et même la première ministre ». Q. : Mais pour faire partie d'une majorité, Frères d'Italie devrait voter pour vos candidats : cela veut-il dire qu’il y aura de nouveau Metsola au Parlement européen et von der Leyen à la Commission ? R. : « Il est clair que pour faire partie d'une majorité, il faut voter pour les candidats sur lesquels on s'est mis d'accord. Nos candidats PPE sont Metsola et von der Leyen. Nous verrons quelle majorité se formera autour d'eux » Q. : Pour le Conseil européen, le nom d'Enrico Letta est également cité, puisque ce sera le tour des socialistes : seriez-vous pour ? R. : « Pour nous, au sein du PPE, son profil est certainement important, notamment parce qu'il est issu de la tradition démocrate-chrétienne. Mais je pense qu'il est prématuré de citer des noms. Il est certain que l'Italie demandera un commissaire de poids et un vice-président. Elle mérite un rôle central ». Q. : Et vous, FI, en tant que représentants du PPE, que demandez-vous ? R. : « Nous sommes intéressés par des fonction qui font structurellement partie de notre programme, par exemple le sujet des réformes, les affaires constitutionnelles et la politique industrielle ». Q. : En parlant de réformes, une grande partie de l'opposition descendra demain dans la rue pour protester. Allez-vous poursuivre avec ces réformes ou allez-vous tenter à nouveau d'ouvrir le dialogue ? R. : « Nous n'avons jamais été fermés au dialogue, mais l'engagement de faire des réformes, nous l'avons pris devant nos électeurs, pas devant la gauche. Nous leur avons promis de travailler à la réforme de la justice, à la réforme institutionnelle et à celle de l'autonomie régionale ». Q. : Vous parlez souvent d'un élargissement de FI : pensez-vous ouvrir les portes à des politiques comme Mariastella Gelmini, Mara Carfagna, Ettore Rosato ? R. : « Notre projet est un projet politique, évidemment ouvert à tous ceux qui veulent collaborer. Mais nous n’allons pas "piller" les autres partis, nous voulons convaincre les Italiens que nous sommes le seul centre possible qui peut attirer les modérés et leur donner les réponses qu'ils recherchent. Ce n'est pas une question de personnalités individuelles, c'est un projet à long terme ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Fleur Agema sera le vice-Premier ministre du parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders.
Pays-Bas. Fleur Agema sera le vice-Premier ministre du parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders. Elle sera également ministre de la Santé.
Fleur Agema
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Élection directe du maire de Budapest.
Hongrie. Budapest. Lors de l’élection directe du maire de Budapest le 9 juin 2024, le maire écologiste, soutenu par différents partis de gauche et du centre, sortant a été réélu, avec très peu de différence de voix, face au candidat soutenu par les verts libéraux en faveur duquel le candidat du Jobbik et la candidate du Fidesz se sont retirés. Le troisième candidat, András Grundtner de Mi Hazank, obtient 4.99%.
(https://vtr.valasztas.hu/onk2024/valasztopolgaroknak/varm...)
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16/06/2024
Reform UK a désormais 50.000 membres.
Royaume-Uni. Le parti Reform UK a désormais 50.000 membres.
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15/06/2024
Pologne : le PiS obtient 18 députés européens, Pologne souveraine 2 et la Confédération 6.
Pologne. Lors des élections européennes, la coalition autour des conservateurs de Droit et justice obtient 20 sièges avec 36,16 % (18 pour Droit et justice avec 30,4 %, 2 pour Pologne souveraine avec 4,89 % et 0 indépendant avec 0,87 %). La coalition autour des nationalistes de la Confédération décroche 6 sièges avec 12,08 % (3 pour la Confédération, 2 pour Nowa Nadzieja et 1 pour Konfederacja Korony Polskiej, 0 pour Ruch Narodowy, 0 pour Ruch Prawdziwa Europa, 0 pour Wolnościowcy, 0 pour Polska Jest Jedna et 0 indépendant).
La coalition autour de Bezpartyjni Samorządowcy, au sein de laquelle figure KORWIN et une dissidence de Nowa Nadzieja, obtient 0,93 % et pas d’élu.
La coalition autour de PolEXIT, au sein de laquelle figure le Kongres Nowej Prawicy, obtient 0,25 % et pas d’élu.
La coalition autour de Ruch Naprawy Polski, au sein de laquelle figure le parti de gauche nationale Samoobrona, obtient 0,04 % et pas d’élu.
Les nationalistes de Głos Silnej Polski ont à 0,02 % et pas d’élu.
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Coup porté par un policier au président du Vlaams Belang : le dossier est classé sans suite.
Belgique. Un an après les faits, le dossier, portant sur le fait que le président du Vlaams Belang a été frappé par un policier et qu’un député de ce parti a été jeté au sol, est classé sans suite.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/13/le-...)
20:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le soleil brillera à nouveau aux Pays-Bas !"
Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders : « Le soleil brillera à nouveau aux Pays-Bas ! »
20:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bulgarie : Vazrazhdane obtient 2 députés européens et Ima takav narod 1.
Bulgarie. Lors des élections européennes, les nationalistes de Vazrazhdane (Renaissance) obtiennent 2 députés européens avec 7,2 % et les nationaux-conservateurs d’Ima takav narod 1 député européen avec 6,2 %.
Les nationalistes de Velichie n’ont pas d’élu avec 4,2 %. Les nationalistes du VMRO - Mouvement national bulgare ont 2,2 % et pas de siège. Les nationaux-conservateurs de Bulgarski vuzkhod obtiennent 0,5 % et pas de siège. La coalition Bulgarie bleue, regroupant différentes formations politiques parmi lesquelles figurent les nationaliste du FNSB et les nationaux-conservateurs de Konservativno obedinenie na desnitsata (КОД/KOD), obtient 1,3 % et pas d’élu.
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Pas de député européen patriote en Irlande.
Irlande. Lors des élections européennes, les partis patriotiques n’obtiennent pas d’élu. Ireland First récolte 1.87%, Irish Freedom 1.7% et le National Party 0.74%.
18:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Divers partis patriotiques grecs siègent au Parlement européen.
Grèce. Lors des élections européennes, les nationalistes de Solution grecque (Ellinikí Lýsi) obtiennent 9.30 % et 2 députés européens et ceux de Niki 4.37 % et 1 député européen. Les nationalistes de gauche de Plefsi Eleftherias ont 3,4 % et 1 député européen. Les nationaux-conservateurs de Foní Logikís obtiennent 3,04 % et 1 élu.
Les nationalistes de Patriótes ont 1,41 %, les nationaux-conservateurs de Dimiourgía 0,35 %, les nationalistes du LAOS 0,25 %, les nationalistes d’Ethniko Metopo (Front national) 0,19 %, les ultranationalistes d’Ellínon Sinélefsis 0,18 %.
Notons que l’alliance entre le parti des chasseurs KEKA et celui des agriculteurs eurosceptiques Akkel obtient 0,52 %.
[Akkel avait signé la déclaration de Sofia :
http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/13/con...]
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Trois partis nationalistes siègent au Parlement bulgare.
Bulgarie. Lors des élections législatives du 9 juin 2024, le parti nationaliste Vazrazhdane (Renaissance) obtient 13,38 % et 38 députés (soit +1), les nationaux-conservateurs de Ima takav narod 5,79 % et 16 députés (soit +5), les nationalistes de Velichie 4.52 % et 13 sièges (soit +13). Les nationalistes du VMRO - Mouvement national bulgare ont 0,96 % et pas de siège. Les nationaux-conservateurs de Balgarski vazhod ont 0,56 % et pas d’élu. Les ultranationalistes de BNS-ND ont 0,1 % et les nationalistes du BNO 0,1 %.
Notons que la coalition, regroupant des sociaux-démocrates et des communistes BSPzB, a un côté souverainiste et obtient 6,85 % et 19 élus (soit - 4).
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Le nouveau président social-démocrate souverainiste slovaque Peter Pellegrini est entré en fonction.
Slovaquie. Le nouveau président social-démocrate souverainiste Peter Pellegrini est entré en fonction.
Peter Pellegrini (à gauche)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/07/le-...)
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Le FPÖ réclame la nomination d’un commissaire européen à la remigration.
Auttriche et UE. Lors d’une conférence de presse, faisant suite aux élections européennes, le FPÖ a réclamé la nomination d’un commissaire européen à la remigration.
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Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le co-président de l'AfD Tino Chrupalla.
Allemagne et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le co-président de l'AfD Tino Chrupalla lors de l'Euro 2024 de football :
Viktor Orbán et Tino Chrupalla
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14/06/2024
Hongrie : l'alliance Fidesz–KDNP obtient 11 députés européens et Mi Hazánk 1.
Hongrie. Lors des élections européennes, l’alliance Fidesz–KDNP – qui gouverne la Hongrie – obtient 11 députés européens. Le parti nationaliste Mi Hazánk entre au Parlement européen avec 6,75 % et 1 député. Les nationalistes recentrés du Jobbik ont 1 % et pas d’élu. Le parti 2RK de l’ancien président du Jobbik Gábor Vona a 0,68 %.
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Roumanie : les nationalistes de l’AUR obtiennent 6 députés européens et ceux de S.O.S. Romania 2.
Roumanie. Lors des élections européennes, les nationalistes de l’AUR entrent au Parlement européen, avec 14,9 %, en obtenant 6 sièges et ceux de S.O.S. Romania, avec 5,04%, en décrochant 2 sièges. Le parti nationaliste dénommé Parti de la Grande Roumanie obtient 0,66 % et pas d’élu. Les nationaux-conservateurs d’Alternativa Dreaptă ont 0,45 % et pas d’élu. Les patriotes du Partidul Patriotilor ont 0,73 % et pas d'élu.
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Croatie : les nationalistes de Domovinski pokret obtiennent 1 député européen.
Croatie. Lors des élections européennes, les nationalistes de Domovinski pokret obtiennent 1 député européen avec 8.82 %. La coalition de nationalistes et souverainistes Most–HS–HSP décroche 4.02 % et pas d’élu. Les nationaux-conservateurs de Pravo i Pravda ont 2.99 % et pas d'élu. Les nationalistes radicaux d'Autohtona-Hrvatska stranka prava ont 0,18 % et pas d’élu.
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Le ministre de la Justice hongrois Bence Tuzson a déclaré que la Hongrie ne reculerait pas sur la migration.
Hongrie et UE. Le ministre de la Justice hongrois Bence Tuzson a déclaré que la Hongrie ne reculerait pas sur la migration, malgré l'amende de 200 millions d'euros imposée par la justice européenne.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/13/la-...)
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La justice intervient afin que le congrès de l'AfD puisse avoir lieu à Essen.
Allemagne. La justice a décidé que la ville d’Essen est obligée d'influencer le hall des foires d’Essen afin que le congrès fédéral de l’AfD puisse y avoir lieu.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/04/la-...)
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"Le transformisme politique de Giorgia Meloni."
Italie. Revue de presse.
Le G7 des chefs d’Etat et de gouvernement dans les Pouilles, et notamment l’accord pour un prêt de 50 milliards de dollars à l’Ukraine grâce à l’utilisation des actifs russes gelés, ainsi que la polémique autour de la formulation sur l'accès à l’avortement dans la déclaration finale, fait la Une des principaux quotidiens : « G7, un accord historique sur les actifs russes » (Il Messaggero, Sole 24 Ore), « Les priorités du G7 » (Avvenire), « G7, tension entre Macron et Meloni» (Corriere della Sera, Repubblica), « Coup de froid entre Macron et Meloni sur l’avortement » (La Stampa), « Meloni « efface » le droit à l’avortement » (Domani). Les suites de la séance houleuse mercredi à la Chambre lors de la discussion sur la réforme de l’autonomie régionale sont encore en une « Onze députés suspendus, les oppositions manifestent dans la rue » (Repubblica, Corriere), « La Chambre sanctionne à la fois les responsables et la victime » (Fatto).
Les JT couvrent essentiellement Le G7 des chefs d’Etat et de gouvernement dans les Pouilles, les sanctions pour les députés responsables de la séance houleuse de mercredi à la Chambre, et le coup d’envoi du championnat d’Europe de football 2024.
COMMENTAIRE, La Repubblica, A. Bonanni « Le défi lancé à Poutine » : « Les sept dirigeants de l’Occident démocratique, arrivés amoindris au rendez-vous italien, se lancent réciproquement des piques électorales et post-électorales sur l’avortement. En réalité, ils tentent de rétablir l’ordre des priorités dans un monde qui semble leur tourner le dos, à l’extérieur comme en interne. Il fallait donc remettre la guerre déclenchée par Poutine au cœur de l’attention occidentale. Les sept ont trouvé une pleine convergence de positions et d’intérêts politiques sur la question ukrainienne. La décision du G7 a trois objectifs : 1/ montrer que le soutien occidental à Kiev n’a point faibli après plus de deux ans de conflit. 2/ mettre fin au jeu de la Chine qui ne pourra plus soutenir la Russie en cachette, les entreprises aidant Moscou avec la fourniture de matériel militaire seront désormais sanctionnées.3/ briser les espoirs de Poutine avec le mécanisme de financement à l’Ukraine que Trump ne pourra pas démanteler s’il devait être élu. Les autres dirigeants européens ont eux aussi intérêt à souligner comment l’attaque russe (et de la Chine) contre les démocraties est et doit rester le principal facteur discriminant du point de vue des valeurs dans les différentes crises politiques faisant suite aux élections européennes. Macron peut facilement souligner combien son adversaire Marine Le Pen est proche de l’ennemi russe. Pour Scholz, remettre l’urgence ukrainienne au centre du débat politique allemand pourrait représenter ce pont pour construire avec le CDU/CSU une alliance alternative. »
COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Une nuit marquée par les coups bas, Biden menace d'opposer son veto et la Présidente du Conseil s’en prend à l' "ennemi" de l'Elysée » : « Voilà ce qui se cache derrière la confrontation entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron. Avant-hier soir, à Borgo Egnazia, les sherpas négocient sur les derniers détails, se penchent sur la question des avoirs russes, mais aussi sur l'avortement. À un moment le débat dérape. Joe Biden (qui rencontrera Giorgia Meloni aujourd'hui) demande à ses diplomates de menacer d'opposer son veto sur les déclarations finales du sommet, s’opposant à la ligne italienne conservatrice concernant les droits des femmes. Or, sans la signature des Etats-Unis, ce serait un coup très dur pour le Sommet. Les conseillers de Rome et de Paris s’accordent alors sur une tournure de phrase afin de sauver ce qui peut l'être. A trois heures du matin, Elisabetta Belloni, la sherpa italienne qui dirige la réunion, estime que la discussion a porté ses fruits et peut prendre fin. En réalité, s’il y a un accord sur les fonds souverains de Moscou, pas de trêve en revanche sur l'IVG. La tension s’immisce au sommet. Il ne pouvait en être autrement, à la veille de choix décisifs pour les institutions européennes et, pour ne rien arranger, en pleine campagne pour les élections législatives en France. La Présidente du Conseil entend frapper l'Elysée afin de faire le jeu de Marine Le Pen. Ensemble, elles voudraient repousser les nominations en Europe au mois de juillet, après le résultat des élections françaises, convaincues qu'une défaite écarterait le président français des négociations. En réalité, il s'agirait d'une cohabitation dramatique qui paralyserait la France mais laisserait aussi le Président libre de s'imposer sur la scène européenne. Reste que Giorgia Meloni fait le pari de jouer sur deux tableaux. Pour Macron, c’est une menace et pour Washington, qui n'oublie pas à quel point les Lepénistes étaient pro-russes hier encore, c’est une erreur. Revenons aux négociations de Borgo Egnazia, la France demande un nouveau passage sur le droit à l'avortement, allant plus loin que lors du précédent sommet d'Hiroshima. Rome s'y oppose sans dire explicitement non, mais en proposant de mettre également par écrit l'engagement à soutenir les femmes qui ont des difficultés à mener à terme leur grossesse, en aidant celles qui n'ont pas l'intention de recourir à l'avortement. Une attention que la Présidence du Conseil juge nécessaire, compte tenu notamment de la participation du Pape. La France s'y oppose, puis l'Allemagne et le Canada. Joe Biden menace d'opposer son veto. La mention de l’avortement ne peut être supprimée, affirme l'administration américaine. Les sherpas inventent alors un compromis : un rappel du document d'Hiroshima. Meloni peut dire : il n'y a aucune mention de l'avortement. Biden peut ajouter : il se trouve dans le texte de l'année dernière. Des sources françaises divulguent la nouvelle, la Maison Blanche met son grain de sel, la présidence italienne doit réagir. Giorgia Meloni veut laisser filtrer une ligne qui accuse à la fois Macron et qui tente en même de faire passer l'incident au second plan, en mettant l’accent sur le reste de l'agenda : ceux qui ont diffusé l’information l'ont fait par "souci électoral". En d'autres termes, ce serait à cause de la défaite du président français. Pour l'Italie, il s'agit d'un grave "impolitesse". Ce n’est pas tout, hier en fin de journée, Macron s’en prend au gouvernement italien en présence de la presse. La Présidente du Conseil est désormais furieuse et lance une déclaration de guerre par le biais des agences de presse, reprenant les accusations déjà divulguées quelques heures plus tôt. Une véritable bombe, qui pourrait occulter l'accord des Sept sur la crise à Gaza, l'idée de coordonner les investissements du Plan Mattei sur l'Afrique avec le programme d'infrastructures américain et l’accord sur les avoirs russes. Des semaines tendues et potentiellement déstabilisantes se profilent. Dans la soirée, les dirigeants se retrouvent au château de Brindisi, accueillis par Sergio Mattarella. Macron salue chaleureusement le Président de la République italienne, Meloni les observe, l'air sombre. Lorsqu’il la salue d’un baise-main, celle-ci reste immobile, agacée, le regard plein de colère. »
ARTICLE, Il Messaggero, M. Ajello « Bergoglio, la star la plus attendue. Entente avec Giorgia sur la natalité et l'intelligence artificielle » : « Tout le monde ne parle que de lui. Tout le monde l'attend. La vedette de ce sommet, le leader des leaders du G7, c'est François. Le Pape a réussi son coup et ce n'était pas si simple, étant donné la controverse sur l'avortement. Il arrive au sommet aujourd'hui ; Meloni a déclaré à ses convives que la présence du Pape la rendait "fière au plus haut point". Mais il ne s’agit pas d’une grâce, et elle le sait : pour François, il s'agit d'une mission à très fort enjeu politique et culturel. Les dix rencontres bilatérales que le pape aura dans quelques heures seront très intéressantes. Outre celle avec Biden et avec Macron, qui considère le pacifisme total du Saint-Père moralement irréprochable mais trop rigide dans une phase dramatique pour le sort de l'Ukraine. Les sherpas du président français soulignent que "chacun, à tous les niveaux, dans tous les domaines, doit lutter plus efficacement contre le militarisme russe et aux côtés de l'Occident". Le pape rencontrera aussi Zelensky. Ce dernier se sent peu soutenu par l'Église catholique, même si les courtoisies diplomatiques finiront - mais pas nécessairement - par prévaloir lors de la rencontre en tête-à-tête. La rencontre bilatérale avec Erdogan, sur le thème de l'Ukraine et du Moyen-Orient, promet d'être très intéressante. Car François considère le Premier ministre turc comme un précieux bâtisseur de paix. Et encore. Tout le monde s'interroge : comment le pape et Macron se regarderont-ils l'un l'autre, étant donné que ce dernier a réussi à inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution française ? L’entente entre Giorgia Meloni et le pape est particulière. La décision du gouvernement d'ouvrir les portes aux associations Pro Vita en est une preuve ; sur le thème de l’immigration, les distances auraient pu être plus grandes, mais le désir de se comprendre l'un l'autre l'emportera. Quant à l'intelligence artificielle, le simple fait que le Palais Chigi ait confié au père Benanti la direction de la commission en dit long sur les bons rapports entre les deux rives du Tibre. »
Le pape François et Giorgia Meloni au G7
ARTICLE, Il Foglio, C. Cerasa « Le transformisme politique de Giorgia Meloni » : « La caractéristique la plus intéressante du gouvernement Meloni est peut-être qu'elle a réussi à réunir des politiques apparemment incompatibles entre elles. Giorgia Meloni est à la fois pro-européenne et eurosceptique. Elle est à la fois un outsider dans ses propos et mainstream dans ses actes. Elle est à la fois l'alternative à l'agenda de Draghi et sa continuité naturelle. Elle est à la fois l’héritière de l'ère Berlusconi et une alternative à cette période. Elle est à la fois une digue face à l'aile droite sur le modèle AfD et une alliée des vieux amis de l'AfD. Elle est simultanément une interlocutrice de Marine Le Pen et une alliée possible de Macron dans la prochaine Commission. Elle est à la fois l'interlocutrice de pays sceptiques quant à la défense de l'Ukraine, comme Orbán, et une fière partisane de la défense de l'Ukraine. Elle est à la fois une partisane de Donald Trump et une alliée privilégiée de Joe Biden. Et dans le monde des droites mondiales, elle est peut-être la seule dirigeante qui a quelque chose en commun avec toutes les droites. Toutefois, ce transformisme a des limites : quel est le vrai visage de Meloni et où commence le masque ? Cela permet de comprendre les contorsions auxquelles sont contraints les populistes lorsqu’ils se retrouvent face à la réalité. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Un sondage donne le parti patriotique Reform UK de Nigel Farage au-dessus des conservateurs.
Royaume-Uni. Un sondage YouGov donne le parti patriotique Reform UK de Nigel Farage au-dessus des conservateurs, pour les élections législatives :
travaillistes : 37 %
Reform UK : 19 %
conservateurs : 18 %
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Lutte d'influence au sein de l'aile nationaliste de l'AfD.
Allemagne. Une lutte d’influence a lieu au sein de l’aile nationaliste de l’AfD entre, d’une part, Maximilian Krah, qui n’est pas admis au sein du groupe des députés européens de l’AfD, et, d'autre part, René Aust qui dirige désormais la délégation de l’AfD au Parlement européen.
Les coprésidents de l’AfD de Thuringe Björn Höcke et Stefan Möller ont exprimé leur solidarité avec René Aust et ont pris leurs distances avec Maximilian Krah, tout en dénonçant les attaques conduites contre René Aust.
00:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2024
Frères d'Italie obtient 24 députés européens et la Ligue 8.
Italie. Lors des élections européennes, Frères d’Italie obtient 28.76 % et 24 députés (soit + 18). La Ligue décroche 8 sièges (soit - 21) avec 8.98 %. Le M5S reçoit 8 sièges (soit – 6) avec 9,98 %. La liste électorale, qui rassemble une série de formations politiques parmi lesquelles figurent Italexit et Grande Nord, Libertà a 0 élu avec 1,22 %.
La gauche radicale souverainiste et antiglobaliste Democrazia Sovrana Popolare a 0,15 % et pas d’élu.
Le Rassemblement Valdôtain a 0.06 % et pas d'élu.
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La justice européenne a condamné la Hongrie à payer une amende de 200 millions d’euros, ainsi qu’une astreinte d’un million d’euros par jour.
Hongrie et UE. La justice européenne a condamné la Hongrie à payer une amende de 200 millions d’euros, ainsi qu’une astreinte d’un million d’euros par jour, pour non-respect du droit de l’Union européenne en matière d’asile.
18:22 | Lien permanent | Commentaires (0)