03/04/2024
Edmund Stoiber aurait tenté de renverser Angela Merkel lors de la crise de l'asile en 2015.
Allemagne. Au sein des mémoires du défunt politicien CDU Wolfgang Schäuble, il est affirmé que l’ancien ministre-président de Bavière et ancien président de la CSU Edmund Stoiber aurait tenté de renverser la chancelière CDU Angela Merkel lors de la crise de l'asile en 2015.
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Bart De Wever exigera le poste de Premier ministre pour la N-VA si ce parti gouverne avec les socialistes.
Belgique. Le président du parti nationaliste flamand N-VA Bart de Wever exigera, si son parti prend part au gouvernement belge avec les socialistes wallons, le poste de Premier ministre pour son parti, car, selon lui, le président du Parti socialiste wallon n'est pas apte à exercer ce poste.
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L’UDC dépose une nouvelle initiative populaire visant à limiter l’immigration en Suisse.
Suisse. L’UDC dépose une nouvelle initiative populaire visant à limiter l’immigration en Suisse. Le texte, nommé « Pas de Suisse à 10 millions ! », a recueilli 114.000 signatures.
"Initiative durable"
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"Matteo Salvini bat en retraite et vise les 7%."
Italie. Revue de presse.
La frappe israélienne qui a conduit à la mort de 7 membres d'une ONG humanitaire à Gaza fait les unes : « Tués à Gaza pendant qu’ils livraient de la nourriture » (Corriere), « Le massacre des volontaires » (Repubblica, Stampa, Messaggero, Avvenire). La motion de défiance contre le vice-président du Conseil Matteo Salvini, prévue ce mercredi, est aussi citée : « Salvini, au pied du mur, rompt ses liens avec Poutine » (Stampa), « La Ligue efface Poutine : « après l’invasion de l’Ukraine l’accord avec Moscou n’est plus valable » » (Giornale). Enfin, le vote favorable à la réforme du « premierato » (élection directe du président du Conseil) par la commission pour les affaires constitutionnelles fait la une de Domani : « « Premierato » : le premier « oui » à la réforme mais la droite se divise ».
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Logroscino, « La réforme constitutionnelle dite du ‘’premierato’’ reçoit un premier aval, la Ligue appelle à garantir [de bonnes conditions de gouvernement] » : « Le gouvernement italien maintient son cap et entend obtenir rapidement l’approbation des Chambres sur la réforme dite ‘’du premierato’’ [conférant davantage de pouvoir au Président du Conseil], et ne débattre que dans un second temps de la loi électorale. Et ce malgré les réticences exprimées pour la première fois ouvertement par la Ligue, qui était restée jusqu’à présent silencieuse. La ministre pour les réformes Elisabetta Casellati (Forza Italia) a mis officiellement sur la table la question du vote à deux tours. La commission Affaires étrangères du Sénat a examiné hier à marche forcée le projet de loi défini par Giorgia Meloni comme ‘’la mère de toutes les réformes’’. L’amendement au cœur de la mesure, à savoir l’élection directe du Président du Conseil, a été approuvé, ainsi que la limite des deux mandats consécutifs. Le quota de sièges à attribuer dans le cadre de la prime de majorité sera en revanche défini avec la réforme de la loi électorale. Le Président de la République préserve son pouvoir de nomination et de révocation des ministres sur proposition du chef du gouvernement. La Commission se réunira à nouveau aujourd’hui et demain. ‘’Ils se dépêchent pour pouvoir dire à leurs électeurs qu’ils ont mené cette réforme avant les européennes, mais en vérité les divergences persistent et ils se disputent en interne’’ grogne l’opposition. Ce coup d’accélérateur sur la réforme constitutionnelle avant d’avoir défini le cadre de la loi électorale ne convainc en effet pas la Ligue et Forza Italia, qui veulent s’assurer de la solidité de la réforme. Un des points à éclaircir concerne la prime de majorité et le seuil nécessaire pour l’obtenir. D’après l’avis de la Cour constitutionnelle, le seuil ne pourra pas être inférieur à 40%. Fratelli d’Italia assure prendre en compte les recommandations de la Cour et dit ne ‘’pas vouloir fixer le seuil en-dessous des 40%, et examine même aller au-dessus’’. La question de la majorité parlementaire se pose, alors que l’objectif est de conférer davantage de stabilité au gouvernement, c’est pourquoi la ministre Casellati évoque l’hypothèse d’un système à deux tours. Les oppositions attaquent et soulignent les divisions au sein de la majorité, certains comptant sur l’échec de la consultation populaire lors du référendum. »
ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Matteo Salvini bat en retraite et vise les 7% [aux élections européennes], ‘’je réfléchis à une candidature du général Vannacci. Sur les homosexuels, nous n’avons pas les mêmes idées que lui’’ dit Salvini » : « La retraite de Matteo Salvini a commencé, il instille le doute sur le sort du général Vannacci, qui pourrait bien ne pas être inscrit sur les listes de la Ligue pour les européennes. Il tend la main à Umberto Bossi et aux dissidents internes de la Ligue qu’il admet avoir négligés. Il renie le pacte avec le parti Russie Unie de Vladimir Poutine (bien qu’il n’annonce pas s’être formellement rétracté). Il lance même des signaux de paix à Giorgia Meloni après plusieurs semaines de confrontation. Ce sont les éléments d’une reddition politique, par laquelle le leader tente d’assurer sa propre survie à la tête de la Ligue. Une stratégie qui lui est dictée par une ombre qui plane sur la direction du parti et qui déterminera l’avenir du vice-Président du Conseil : le seuil des 7% aux élections européennes. S’il n’est pas atteint, il lui sera demandé de se mettre en retrait et un secrétariat de transition sera imposé jusqu’au congrès prévu à l’automne prochain. Entre aujourd’hui et demain, la Chambre votera sur la motion de censure présentée par l’opposition contre le vice-Président du Conseil suite à ses déclarations après la mort de l’opposant russe A. Navalny. La Présidence du Conseil a déjà donné l’ordre de défendre Matteo Salvini à la Chambre et a obtenu le reniement public du ‘’partenariat paritaire et confidentiel’’ passé le 6 mars 2017 entre la Ligue et le parti Russie Unie. Partenariat ‘’invalidé suite à l’invasion de l’Ukraine’’ par la Russie, comme l’écrit noir sur blanc la Ligue dans un communiqué. Toutefois l’accord prévoit une reconduction tacite en l’absence de communication explicite de sa rupture par l’une des parties. Or il n’y a pas une d’annonce officielle pour dénoncer l’accord, qui aurait donc été reconduit le 6 mars 2022 alors que Poutine avait déjà envahi l’Ukraine. Mais ce n’est pas tout, interviewé à la télévision, Matteo Salvini tend la main au fondateur de la Ligue Umberto Bossi avec qui il a coupé les liens. Bossi est désormais à la tête des dissidents du Comité du Nord et figure parmi les signataires d’une lettre d’anciens parlementaires, dirigeants actuels et léghistes de la première heure qui contestent la ligne du secrétaire et le choix de s’allier à des forces extrémistes telles que les néo-nazis de l’AfD en Allemagne et ceux qui ne ‘’partagent pas notre répulsion naturelle pour tous les faisceaux et autres croix gammées’’. Ils contestent également certaines candidatures en vue des européennes, comme celle du général Roberto Vannacci et autres ‘’personnages fortement marqués comme nationalistes et complètement étrangers au mouvement’’. Sur ce point aussi, Salvini semble prêt à faire marche-arrière : ‘’nous y réfléchissons’’, répond-t-il à la journaliste, en déclarant notamment ne pas partager les propos du général visant les personnes homosexuelles. La tentative de faire-marche arrière pour sauver sa place à la tête du parti semble évidente. Cela pourrait ne pas suffire s’il n’atteignait pas les 7% aux Européennes et le président de la région Frioul-Vénétie-Julienne, Massimiliano Fedriga (Ligue), pourrait alors être chargé de la transition. »
Matteo Salvini
ARTICLE, Corriere della Sera, « Stellantis, le gouvernement a déjà donné » selon le ministre Urso » par Claudia Voltattorni : « "Le gouvernement a déjà donné", a déclaré le ministre des entreprises Adolfo Urso (Frères d’Italie), "il a mis en place une politique pour l'automobile, un plan d'incitations, et maintenant c'est à l'entreprise d'adapter son plan industriel : je comprends que Carlos Tavares défende les intérêts des actionnaires, mais le gouvernement protège ceux des Italiens". A la première réunion entre le ministre et les syndicats de Stellantis sur les usines, celle de Melfi (Potenza), le numéro un de Stellantis n'était toutefois pas là. Tous les autres acteurs impliqués dans l'avenir du site, du président de la région Basilicate, Vito Bardi, aux représentants de l'Anfia (Association nationale du secteur automobile italien) et des syndicats, étaient présents aux côtés du ministre Urso. Pour l'entreprise, il y avait bien des représentants, mais pas le PDG du groupe franco-italien : "Mais sans lui, protestent les représentants syndicaux, la discussion ne va nulle part ». « Carlos Tavares doit venir pour le respect de la dignité de ce pays, de ses travailleurs et de son histoire industrielle", déclare Michele De Palma de la Fiom CGIL. Le ministre Urso explique qu'à Melfi, "le groupe a confirmé son intention de produire cinq modèles entièrement électriques, un engagement que Tavares a pris auprès de mon ministère : nous attendons maintenant que cet engagement se transforme en projets concrets". M. Urso ajoute également que "l'Italie est un pays très attractif, car c'est le seul où il y a un seul constructeur automobile" et que "d'autres constructeurs qui n'ont pas de sites en Europe sont également à l'affût : au moins huit constructeurs automobiles se sont adressés à ce ministère". Les syndicats, en revanche, critiquent l'absence de réponses sur les sous-traitants et les licenciements envisagés, et demandent à Stellantis des "engagements précis : ce n'est qu'ainsi que nous pourrons comprendre si les conditions sont réunies pour une croissance en volume et une maîtrise du système industriel" selon Ferdinando Uliano de la Fim Cisl. Hier, les données de l'Anfia pour les immatriculations de mars ont enregistré une baisse de 11,9 % des ventes de Stellantis en Italie par rapport à mars 2023, la baisse globale étant de 3,7 %. Les voitures électriques ont affiché une baisse de 34,4 %. Aujourd'hui, la deuxième réunion sur Stellantis aura lieu et l'accent sera mis sur le site de Mirafiori. »
Adolfo Urso
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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02/04/2024
Tensions au sein du gouvernement suédois à propos de l’identité de genre.
Suède. Des tensions voient le jour au sein de la coalition gouvernementale de centre-droit, soutenue de l’extérieur par les Démocrates suédois, à propos de l’identité de genre. Les démocrates-chrétiens (KD), ainsi que les patriotes des Démocrates suédois, s'opposent à un futur texte législatif sur la question soutenu par le Premier ministre libéral-conservateur de Moderaterna.
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Article de Lionel Baland sur l'écrivain Franziska zu Reventlow et la Révolution conservatrice allemande.
Allemagne. L’écrivain Franziska zu Reventlow est révolutionnaire conservatrice car elle rejette le rôle attribué à la femme par les conservateurs – s’occuper des enfants et du foyer –, par les libéraux – travailler et consommer – et par les féministes – occuper les emplois exercés par les hommes.
Pour elle, la femme n’est pas faite pour le travail, ni pour les choses dures de la vie et s’épanouit dans la maternité et dans l’éducation de ses enfants en leur communiquant le sens de la beauté et l’intérêt pour la littérature nationale et des autres pays. Elle réclame la même liberté sexuelle pour les femmes que pour les hommes et estime que les femmes libérées doivent être légères, joyeuses et belles :
https://www.revue-elements.com/franziska-zu-reventlow-boh...
Franziska zu Reventlow
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"Le vote et les tensions, duel sur la loi électorale."
Italie. Revue de presse.
Les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas qui auraient provoqué la mort de Gardiens de la révolution iranienne fait les unes : « Frappes israéliennes : un général iranien tué à Damas » (Corriere), « Une attaque contre les Pasdarans » (Repubblica), « Israël attaque le consulat iranien, la tension monte » (Il Messaggero), « Nouvelles tensions entre Israël et l’Iran » (Avvenire). Le vote de la commission pour les affaires constitutionnelles sur la réforme du « premierato » (élection directe du président du Conseil) est aussi en une : « « Premierato » : le vote et les tensions, duel sur la loi électorale » (Corriere). Enfin, les élections municipales en Turquie et la victoire du joueur de tennis Italien Jannick Sinner à l’Open de Miami sont aussi citées.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Réforme constitutionnelle, le processus reprend mais la [modification] de la loi électorale reste un écueil » : « Les discussions sur l’élection directe du Président du Conseil reprennent aujourd’hui. Cette après-midi la Commission Affaires étrangères du Sénat examinera un amendement du gouvernement qui va directement au cœur du sujet. Pourtant, Forza Italia et la Ligue auraient préféré – ou ‘’trouvé plus logique’’ selon un léguiste – de traiter d’abord la question de la loi électorale selon laquelle le futur président du Conseil devra être élu. Ce qui soulève également les sujets délicats de la prime de majorité ou du scrutin à deux tours, un peu comme le système appliqué en France par exemple. Sauf qu’une partie de la majorité n’est pas du tout d’accord. L’autre question faisant particulièrement l’objet de débats ces derniers mois porte sur une possible limite au nombre de mandats. Puisqu’en Italie la possibilité d’un troisième mandat pour les présidents de région vient d’être écartée, la règle vaudra également pour le Président du Conseil, à moins qu’il ait gouverné pendant moins de sept ans et demi. Le chef de groupe de Forza Italia, Maurizio Gasparri, veut aller vite et invite à progresser rapidement cette semaine au Sénat. Gasparri fait remarquer que la mention ‘’d’un pourcentage de voix nécessaire pour activer la prime de majorité, qui rendait peut-être la formulation plus rigide, a été supprimée du texte’’. Il estime par ailleurs que débattre tout de suite de la loi électorale serait faire une faveur à l’opposition. Mais au sein de la majorité aussi, certains ne sont pas très convaincus. Le chef de groupe de la Ligue précise pour sa part que ‘’l’élection directe dans le respect des prérogatives parlementaires est une bonne chose, l’autonomie [différenciée des régions] représentant un juste contrepoids’’. Les parcours parlementaires des deux réformes continuent donc de s’entremêler. Tout reste lié au referendum de confirmation et l’idée serait de l’organiser le plus tôt possible afin de profiter du moment favorable pour la majorité. Voici ce que prévoit actuellement le texte : ‘’le gouvernement de la République est constitué du Président du Conseil et des ministres, qui forment ensemble le Conseil des ministres. Le Président du Conseil est élu au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans, pour un maximum de deux législatures consécutives, pouvant aller jusqu’à trois lorsqu’il a exercé ses fonctions pour une durée inférieure à sept années et six mois. Les élections des Chambres et du Président du Conseil se déroulent de manière concomitante’’. Le potentiel futur article de la Constitution pourrait également ajouter que ‘’la loi régit le système pour l’élection des Chambres et du Président du Conseil, attribuant une prime sur une base nationale garantissant une majorité de sièges dans chacune des Chambres aux listes et aux candidats liés au Président du Conseil, dans le respect du principe de représentativité. Le Président du Conseil est élu dans la Chambre devant laquelle il a présenté sa candidature. Le Président de la République charge le Président du Conseil élu de former le gouvernement, et nomme et révoque, sur proposition de ce dernier, les ministres’’. Demain, les motions de censure présentées contre les membres du gouvernement Daniela Santanchè (Frères d’Italie) et Matteo Salvini seront examinées à la Chambre. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, E. Patta « Le gouvernement face au test des motions de défiance contre Salvini et Santanchè » - Les oppositions font pression au sujet des relations entre le dirigeant léguiste et Poutine et sur l’enquête visant la ministre du tourisme : « Après la courte pause de Pâques, la semaine parlementaire s’ouvre en se concentrant sur ce qui se passera à la chambre, où la majorité est appelée, mercredi et jeudi, à défendre deux de ses ministres face à une motion de défiance. Il est assez improbable que les ministres Salvini et Santanchè tombent sous les tirs d’un feu ami. Au Palais Chigi, personne ne veut de dérapage pouvant jeter de l’ombre sur l’unité de la majorité, notamment avant les élections européennes. Toutefois, ces deux cas – différents entre eux – représentent un casse-tête pour la Présidente du Conseil. Salvini est accusé par les oppositions d’entretenir des relations avec le parti de Poutine, Russie Unie. Par ailleurs, l’ambiguïté de la Ligue écorne l’image même de l’exécutif dans le soutien à Kiev et dans sa position atlantiste. Si le résultat du vote ne risque pas de créer de surprise, il est néanmoins intéressant de voir s’il y aura des défections auprès des députés alliés, traduisant de possibles mécontentements. C’est surtout le débat sur le poutinisme présumé de Salvini avant le vote qui pourrait être embarrassant pour l’exécutif. Le cas de la ministre du Tourisme est bien plus grave. La ministre de Fratelli d’Italia, proche du président du Sénat La Russa, est impliquée dans des enquêtes sur ses activités économiques. La ministre Santanchè (Frères d’Italie) a même annoncé qu’en cas de mandat de comparution, elle évaluerait la situation [et l’éventualité d’une démission]. Quoi qu’il en soit, Meloni veut éviter tout remaniement avant les élections européennes. Après, la possibilité d’un départ à Bruxelles de Fitto (Frères d’Italie) ou de Giorgetti (Ligue) pour un poste dans la nouvelle Commission européenne pourrait rouvrir le jeu. Ce serait aussi une manière d’amoindrir le poids de la Ligue au sein du gouvernement en faveur des alliés si le parti de Salvini devait essuyer une défaite encore plus dure que prévue. »
ARTICLE, La Repubblica, d’E. Lauria, « De Pioltello à Budapest, le mécontentement de la droite vis-à-vis du Président du la République » : « La droite couve silencieusement un certain agacement. Giorgia Meloni n’exprime aucune position officielle et, alors que l’affaire Ilaria Salis prend une nouvelle dimension avec l’appel du président de la République italienne au père de l’activiste italienne détenue en Hongrie, elle indique aux Parlementaires de son bord de ne faire aucun commentaire. Pourtant, les dernières interventions du chef de l’Etat témoignent d’une distance sensible entre la Présidence de la République et la majorité, creusant un écart qui s’était déjà ouvert ces derniers mois, avec le rappel à l’ordre du Président au ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) suite aux répressions policières contre les étudiants de Pise puis en alertant sur la situation dans les prisons. Giorgia Meloni n’avait alors pas manqué de réagir et cela avait donné lieu à une mise au clair institutionnelle. Un nouveau décalage avait émergé lorsque Sergio Mattarella avait soutenu la décision de la proviseure d’une école près de Milan d’instituer un jour de repos pour le Ramadan, et ce malgré l’opposition du ministre de l’éducation Giuseppe Valditara (Ligue). Matteo Salvini n’avait pu s’empêcher d’évoquer une ‘’reddition à l’islam’’ et le Président du Sénat Ignazio La Russa (Frères d’Italie) avait également contesté la mesure. A peu près au même moment, le Président de la République téléphonait à Roberto Salis alors que le gouvernement appelait à faire preuve de la plus grande réserve sur cette affaire afin de ne pas politiser et de ne pas exacerber la confrontation avec Viktor Orban. La majorité italienne se retrouve déstabilisée et peu enthousiaste face aux prises de position de la Présidence de la République, vécues comme des réprimandes. Le groupe Fratelli d’Italia à la Chambre relève un changement de l’attitude du Président Mattarella. Les commentaires des députés de la Ligue et de Forza Italia sont plus explicites : ‘’j’ai le plus grand respect pour les rappels à l’ordre du Président mais je ne crois pas à une sacralité de son rôle ne laissant pas de place à des commentaires, et personnellement je considère que l’invitation à la prudence dans l’affaire Salis vaut pour tout le monde’’ explique Maurizio Gasparri, chef de groupe Forza Italia au Sénat, qui ajoute que ‘’le chef de l’Etat doit notamment tenir compte de l’interprétation qui peut être faite de ses propos. Je donne entièrement raison à Ignazio La Russa concernant la fermeture de l’école de Pioltello’’. La Ligue fait bloc autour de son ministre Valditara et le député léghiste et économiste proche de Salvini, Claudio Borghi, n’hésite pas à s’en prendre à Mattarella qui ‘’scruterait les faits et gestes du gouvernement avec plus d’attention dès lors que le Parti démocrate n’est pas au gouvernement’’. Pour le PD au contraire, ‘’Mattarella exerce sa fonction de garant du respect des valeurs de la Constitution, que cela plaise ou non, lorsque les limites sont dépassées, il est normal qu’il fasse entendre sa voix’’ souligne la responsable justice du PD, Debora Serracchiani, ‘’comme cela avait déjà été le cas avec l’abus de décrets-lois ou sur la mise en œuvre du Plan de Relance’’. »
ARTICLE, Sole 24 Ore « Une mobilisation de masse, le Kremlin appelle à la conscription militaire 150 000 Russes »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Reform UK est donné à 14 %.
Royaume-Uni. Reform UK est donné à 14 %.
conservateurs
travaillistes
libéraux-démocrates
écologistes
indépendantistes écossais
Reform UK
autres
09:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2024
66,8% des Polonais s'opposent à l'introduction de l'euro.
Pologne. Selon un sondage United Surveys, 66,8% des Polonais s'opposent à l'introduction de l'euro en Pologne, alors que 27,3% y sont favorables.
Électeurs de l'opposition : 95% sont contre l'introduction de l'euro
Électeurs de la majorité : 52% sont contre l'introduction de l'euro
22:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : les fonctionnaires "déviants idéologiques" seront licenciés plus facilement.
Allemagne. Ce 1 avril 2024, une nouvelle loi entre en vigueur, permettant au gouvernement fédéral de révoquer les fonctionnaires ayant des « activités anticonstitutionnelles » ou de leur retirer leur retraite, sans passer par de longues procédures disciplinaires devant le tribunal administratif.
13:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2024
Joyeuses Pâques.
Suisse.
14:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2024
Hans-Georg Maassen porte plainte contre l'Office fédéral de protection de la Constitution.
Allemagne. Le dirigeant de la Werte Union Hans-Georg Maassen, ancien dirigeant de l'Office fédéral de protection de la Constitution, porte plainte contre l'Office fédéral de protection de la Constitution qui collecte des informations à son propos.
21:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 20 % et le BSW à 6 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le président du Botswana dénonce la politique migratoire allemande.
Allemagne et Botswana. Le président du Botswana dénonce la politique migratoire allemande : « Laisser entrer tout le monde est absurde ! » , « Des masses de migrants illégaux sont attirées vers l’Allemagne. » , « Ce n'est pas bien de perdre beaucoup de jeunes. Ce n’est bon pour personne. »
11:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2024
La Commission électorale fédérale a approuvé la participation aux élections européennes de diverses listes.
Allemagne. La Commission électorale fédérale a approuvé la participation aux élections européennes des patriotes de l’AfD, de la gauche anti-immigration du BSW, des patriotes conservateurs du Bündnis Deutschland, des ultranationalistes de Die Heimat et, en Bavière, des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU.
(https://www.bundeswahlleiterin.de/info/presse/mitteilunge...)
21:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
La présidente du plus grand syndicat de l’Éducation désire que les enseignants "sensibilisent" à propos de l'AfD.
Allemagne. La présidente du plus grand syndicat de l’Éducation désire que les enseignants « sensibilisent » de manière approfondie les élèves « aux tendances anticonstitutionnelles de l'AfD » et qu'ils encouragent ces derniers à participer à des manifestations antinationales.
16:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine Le Pen est qualifiée de "femme la plus dangereuse d'Europe".
Suisse. Le quotidien de référence suisse germanophone Neue Zürcher Zeitung estime que Marine Le Pen est « la femme la plus dangereuse d'Europe » et bientôt, peut-être, la nouvelle présidente de la France. Ce titre avait auparavant été attribué à Giorgia Meloni.
15:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salis reste en prison, Meloni l’abandonne à la punition d’Orban."
Italie. Revue de presse.
La décision d’un tribunal hongrois de maintenir en détention la ressortissante italienne Ilaria Salis, procès très largement médiatisé dans la péninsule, fait les unes : « Ilaria Salis ne purgera pas sa peine à domicile » (Corriere), « Salis reste en prison, Meloni l’abandonne à la punition d’Orban » (Repubblica), « Ilaria est traitée comme un chien » (Stampa), « Salis reste en prison, Meloni est humiliée par son ami Orban » (Domani). Les menaces de la Russie selon lesquelles elle serait prête à abattre des F16 sur le territoire de l’Otan et les déclarations de Joe Biden en solidarité aux alliés sont aussi reprises : « Poutine menace l’Otan » ; interview de Donald Tusk, « la guerre est à nos portes » (Repubblica). « La menace de Poutine » - « Prague accélère sur les aides à Kiev » (Corriere). « Les F16 et la menace de Poutine, les risques pour l’Italie (il Tempo). « Les bases des F16 : Poutine ne peut pas se permettre un conflit élargi » (Foglio).
Sur X les hasthag #Ungheria (Hongrie) et #Salis dominent en lien avec l'affaire de la ressortissante italienne, Ilaria Salis, détenue en Hongrie.
ARTICLE, Corriere della Sera, M. T. Meli : « Au Pd, négociations entre Schlein et Bonaccini, mais l'idée de choisir Tarquinio comme candidat fait l'objet d'un litige » : « Elle ne l'aime pas. Il ne l'aime pas. Mais il est le président du PD et elle en est la secrétaire. Elly Schlein et Stefano Bonaccini doivent donc cohabiter. Ils ont prouvé qu'ils pouvaient le faire hier, lors d'une longue réunion consacrée aux listes pour les élections européennes. L'enjeu ne concernait pas seulement la position du gouverneur de l'Émilie-Romagne - auquel Schlein a garanti qu'il sera tête de liste s'il veut se porter candidat : les deux leaders du PD ont également discuté de toutes les propositions de la secrétaire concernant les candidatures, qui laissent beaucoup de membres du parti perplexes. Sur la table, il y a aussi le problème des représentants du courant de Bonaccini que la secrétaire voudrait exclure des candidatures aux élections européennes. '' Nous devons, comme le dit très justement Romano Prodi, penser à une équipe compétitive au Parlement européen, une équipe capable de faire la différence, d'autant plus que la droite reprend son souffle en Europe" affirme Bonaccini. "Certains noms, certaines suggestions sont très intéressants, mais nous devons savoir quel est l'objectif principal, nous devons avoir une physionomie de parti. Il y a une équipe qui a bien travaillé à Strasbourg, l'éliminer serait une erreur". Lors de la réunion, Schlein ne tente pas de cacher les problèmes : "Je sais qu'il y a un malaise dans le parti à propos des listes.'' Mais le sujet des candidatures a ouvert la boîte de Pandore au PD : l'hypothèse d'une candidature d'Ilaria Salis a troublé les membres du parti : " C'est une blague", commentait hier un important représentant du courant de la minorité. "Nous y réfléchissons de sorte que Salis puisse ainsi obtenir l'immunité parlementaire, mais rien n'est décidé", a expliqué Schlein. Une autre candidature divise le PD : celle de Marco Tarquinio, pressenti en quatrième place dans la circonscription du centre de l'Italie. L'ancien directeur d'Avvenire [journal de la Conférence des évêques, ndlr] divise le PD, entre ceux qui voudraient continuer à suivre la ligne Letta sur l'Ukraine et ceux qui préféreraient épouser les positions de Giuseppe Conte. "Le Parti, démocrate doit maintenir une ligne claire et intelligible sur l'Ukraine, qui est actuellement le sujet central et ne peut laisser de place à aucune ambiguïté", affirme l'ancien ministre de la Défense, Lorenzo Guerini. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Carlo Nordio (Frères d'Italie), ministre de la justice, « Il faut pouvoir être jugé par des personnalités adaptées. C'est à cela que servent les tests pour les magistrats" par Virginia Piccolillo : « Sur la décision concernant Ilaria Salis, humainement, je suis désolé et je renouvelle ma proximité. Mais la juridiction d'un pays est souveraine et les polémiques politiques ne servent à rien. Notre gouvernement a fait et fera tout son possible pour que les conditions de détention soient atténuées. Pour le reste, nous continuerons à travailler, de préférence dans la discrétion. Concernant les tests de personnalité pour les juges, c’est une demande des commissions Justice, qui ont demandé au gouvernement de les mettre en place avant le 30 mars, date limite fixée par la loi d'habilitation. Le texte que nous avons élaboré a été approuvé à l'unanimité en Conseil des ministres. Contrairement à ce que dit l’ANM, le parlement n’a pas été contourné. Sur le Quirinal, nous sommes toujours respectueusement attentifs et sensibles aux messages que Mattarella a adressés à plusieurs reprises tant au Parlement qu'au pouvoir judiciaire. Je pense que tous les magistrats ont été témoins d'attitudes pour le moins excentriques de la part de certains collègues. Ces tests ne visent pas à révéler des pathologies spécifiques, mais des aptitudes à certaines fonctions. Notre programme est axé sur le garantisme, c'est-à-dire sur la présomption d'innocence et, en même temps, sur la certitude de la sanction. Nous y ajoutons maintenant la garantie d'être jugé par des magistrats équilibrés, aptes, même psychologiquement, à assumer leur rôle très délicat. En 2021, Giorgia Meloni a soumis tous les parlementaires du parti au test de dépistage des drogues, en espérant qu'il serait étendu à ses collègues. Je suis prêt à le faire demain aussi. Souvent les procureurs voient les choses de leur seul point de vue, négligeant celui du citoyen injustement emprisonné. La formation collégiale de magistrats intervient déjà, mais après un emprisonnement souvent considéré comme infondé. C'est pourquoi les procureurs seront plus prudents lorsqu'ils demanderont des mesures conservatoires. La surpopulation carcérale diminuera également. Il en va de même pour l'abrogation du délit d'abus de fonction. Chaque année, 5.000 procès finissent en queue de poisson. Le travail des procureurs sera simplifié et non entravé. Le procureur doit rester et restera indépendant. Mais cela doit entraîner une limitation de ses pouvoirs sur la police judiciaire, comme en Grande-Bretagne. Sinon, nous continuerions dans l'hérésie, qu'aucun pays au monde ne connaît, de quelqu’un qui, bénéficiant des protections du juge, n'a de comptes à rendre à personne. Un pouvoir sans responsabilité est inconcevable dans un système démocratique".
ARTICLE, Messaggero, de M. Allegri, « Salis, pas d'assignation à résidence : "Prenez-moi en photo enchaînée ». Pour Tajani (Forza Italia), le juge a tort » : Ilaria Salis reste incarcérée en Hongrie. Pour le juge Jozsef Sòs, qui a rejeté la demande d'assignation à résidence présentée par la défense, « les circonstances n'ont pas changé » et « 13 mois d'emprisonnement, ce n'est pas tant » au vu des crimes commis, jugés trop graves. Depuis février 2023, elle est en prison : aucune remise de peine pour l’activiste italienne, qui est accusée de deux agressions envers des militants d’extrême-droite et de faire partie d’une association criminelle. Pour le magistrat, les charges sont trop lourdes même pour changer le statut de « détenue dangereuse », qui a été transféré de sa cellule à la salle d’audience avec des menottes aux poignets et des chaînes aux chevilles, escortée par un policier. L’ampleur médiatique, les réactions internationales et les appels du gouvernement italien, qui promet de poursuivre la bataille, sont inutiles. Le Ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani se dit « en désaccord avec la décision d’emmener la détenue en prison avec des chaînes aux mains et aux pieds ». Interrogé par Vespa, il ajoute : « Nous continuerons à protester pour que toutes les règles de l'UE sur le traitement des détenus, en particulier ceux qui attendent d'être jugés, soient respectées. Le juge n'a pas voulu accorder l'assignation à résidence, à mon avis, il a tort. » Le ministre a toutefois conclu en ajoutant : « La politisation de cette affaire n'est une bonne chose pour Salis : si nous voulons la ramener en Italie, nous devons agir avec diplomatie, sérieux et prudence. Organiser des manifestations politiques, c'est lui porter préjudice, car cela conduit à un affrontement avec la justice du pays". « La Hongrie est un État de droit et le gouvernement n'interfère en aucune façon face au pouvoir judiciaire », a déclaré le ministère hongrois des Affaires étrangères après la décision du juge. La Défense d'Ilaria a souligné les « changements importants » survenus depuis l'audience précédente. L’inculpée a désormais un domicile hongrois, ce qui lui donnerait la possibilité d’être sous bracelet électronique et de travailler (en télétravail). L'avocat a souligné le comportement de Salis en prison, précisant qu’elle n’a « aucune intention de s'enfuir ou de se cacher », ce que la détenue a confirmé au juge. « Avant d'être arrêtée, j'étais enseignante à Milan et je vivais seule. Je devais passer un concours pour obtenir un poste permanent en mars ». Ce qui a pesé pour le juge c’est le fait qu’Ilaria Salis ait déjà comparu devant un tribunal auparavant. Elle a expliqué qu’elle avait « des antécédents de peine avec sursis pour des condamnations si faibles que l’Italie ne prévoyait pas de prison pour des faits commis il y a dix ans ou plus ». Ces déclarations n’ont pas convaincu le juge qui a confirmé que les accusations étaient « trop graves » et soutenu que les coups portés aux victimes étaient « potentiellement mortels ». « Les circonstances restent inchangées », un risque de fuite existe toujours, la détention provisoire de 13 mois « n'est pas si longue au regard de la gravité des faits reprochés ». Des paroles devant lesquelles le père d'Ilaria, Roberto Salis, a quitté la salle d'audience avant de revenir s'asseoir à côté de son épouse Roberta. A la fin de l’audience il s’en est pris aux gouvernements hongrois et italien : « Ils l’ont encore traité comme un chien », Orban à nouveau « a fait une démonstration de force et se moque des droits européens », tandis que l’Italie « devrait faire un examen de conscience » étant donné la « la mauvaise impression donnée par ses ministres ». Il appelle à la solidarité et réclame « une protestation contre l'immobilisme italien. Dans ce pays, elle est coupable : c'est une femme, elle n'est pas hongroise et elle est antifasciste. Cela fait d'elle une personne à éliminer, même physiquement. Je vais maintenant m’adresser au Quirinal ». Plusieurs de ses amis venus soutenir Ilaria ont été interpelés à l'extérieur de la salle d’audience par le groupe de Zoltan Toth, un militant d'extrême droite victime de l'agression du 10 février. « Ils nous parlaient en hongrois sur un ton menaçant », a déclaré Eugenio Losco, l'avocat italien de Salis, « l'interprète a dit qu'ils prononçaient des phrases comme : nous allons vous casser la figure ».
ARTICLE, Corriere della Sera, « Affaire Salis, l’opposition en colère contre Budapest. Pour Tajani, « politiser l’affaire ne sert à rien » par Marco Cremonesi : « Elle apparait de nouveau enchaînée et sa demande d'assignation à résidence est rejetée. Après 13 mois de détention, Ilaria Salis restera en prison. Mais la décision et les images de Budapest ne plaisent pas à la droite, ni même à Fratelli d'Italia : le parti de la première ministre Meloni est un actionnaire important dans le groupe ECR, le plus susceptible d'accueillir le Fidesz, le parti du président hongrois Viktor Orbán. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani (FI) ne cache pas sa déception : "Le juge n'a pas voulu accorder l'assignation à résidence, à mon avis à tort". Cependant, "la politisation de cette affaire n'est pas bonne pour la détenue". Une référence aux représentants de l'opposition qui ont assisté à l'audience d'Ilaria Salis hier, comme l'ancienne présidente de chambre Laura Boldrini et Sandra Zampa (PD), Nicola Fratoianni et Ilaria Cucchi (Avs), Ivan Scalfarotto (Iv). Le groupe italien, qui comprenait également une délégation des « juristes démocrates », le dessinateur Zerocalcare et quelques amis de Salis, a également été intimidé par des Hongrois, peut-être des amis de l'homme pour l'agression duquel Salis est en prison. La secrétaire du Pd, Elly Schlein, s'est montrée très sévère. Les événements d'hier sont "une gifle inadmissible aux droits d'une personne détenue, une compatriote. Nous attendons du gouvernement de Giorgia Meloni qu'il réagisse immédiatement". Le PD réfléchirait à la possibilité de présenter l'enseignante de Monza aux prochaines élections européennes, malgré son profil politique très différent. Mais Marco Pellegrini, du M5S, estime que "cela lui porterait préjudice, car elle doit avoir la possibilité de se défendre". Pour Matteo Renzi, "Giorgia Meloni doit être une vraie patriote et expliquer à Orbán que soit la Hongrie respecte l'Etat de droit, soit aucun euro des impôts des Italiens ne doit finir à Budapest". Pour le vice-ministre de la justice Francesco Paolo Sisto (FI), "la détention d'Ilaria Salis en Hongrie n'est pas un camouflet pour le gouvernement italien. C'est plutôt un camouflet à la présomption de non-culpabilité. Nous savons qu'en Hongrie, la conception de la détention provisoire est beaucoup plus dure qu'en Italie". Le président de Noi moderati, Maurizio Lupi, estime que "en tant qu'État, nous devons nous faire entendre pour que ses droits soient respectés. Et c'est pourquoi nous demandons qu'ils soient également respectés en Hongrie.“ Du côté de FdI, le chef du groupe sénatorial, Lucio Malan, déclare que "nous sommes contre ce type de traitement", mais que "le gouvernement a pris des mesures pour obtenir le respect des droits de l'homme". Le responsable de l'organisation du parti, Giovanni Donzelli, ajoute que "c'est à nous d'essayer de défendre nos concitoyens, quel que soit leur comportement. Je n'absous pas automatiquement Salis, mais c'est une citoyenne italienne et le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour la défendre ».
SONDAGE, La Repubblica, « Seuls 5 % des Italiens croient à la piste ukrainienne sur l'attentat de Moscou. »
ARTICLE, Corriere, de M. Galluzzo, « Meloni remercie les soldats au Liban : “beaucoup de ceux qui parlent de paix le font confortablement depuis leur canapé“ » : Alors que la veille avec le premier ministre libanais, Meloni évoquait les aspects les plus difficiles de la stabilisation du pays à laquelle l’Italie contribue avec ses soldats, hier au contraire, le scénario géopolitique et les échanges entre les deux chefs de gouvernement ont été suivis d’une journée plus légère. La présence militaire de l’Italie est reconnue pour ses capacités de dialogue dans le maintien de la paix que les forces armées italiennes savent instaurer avec les différentes troupes en conflit sur le territoire. Meloni a constaté que « l’Italie doit être consciente de ce qu’elle garantit par ses sacrifices. Vous renoncez à tout pour construire et garantir cette paix dont tant de gens, en particulier en ce moment, profitent confortablement depuis leur canapé. La paix ne peut pas exister sans respect, le respect que l’Italie a réussi à construire dans les nations et les territoires comme celui-ci, un respect garanti par le professionnalisme et l’humanité, par la capacité à être compétent et à prendre en compte les besoins des autres. C’est notre identité, notre fierté. » Des compliments pour les militaires quelques heures avant Pâques et des remerciements explicites pour les sacrifices que chaque mission à l’étranger représente : « Je suis venue aujourd’hui vous dire merci, au nom de l’Italie pour avoir choisi d’endosser l’uniforme. Merci d'avoir compris que cela signifie être capable d'utiliser à la fois sa tête et son cœur. Merci pour avoir étudié, car vous saviez qu’endosser ce rôle exigeait des compétences. Merci d'avoir accepté de venir jusqu'au Liban, où nos forces armées depuis des décennies jouent un rôle fondamental dans la mission FINUL, une mission indispensable dans un pays qui est le berceau de grandes civilisations qui, pendant longtemps, a été un modèle de coexistence entre différentes traditions et confessions religieuses. » La cheffe du gouvernement italien a aussi mentionné l’autre participation de l’Italie : « outre le travail que nous menons aux Nations Unies, l’Italie est également engagée au niveau bilatéral dans la mission italo-libanaise (Mibil) qui forme et soutient les forces de sécurité libanaises qui sont essentielles pour sauvegarder le cadre institutionnel de cette nation. C'était un travail important hier et il devient essentiel aujourd’hui ». Après le discours officiel et le déjeuner à la cantine avec les milliaires, elle a fait une partie de baby-foot : durant sa visite au Liban, la Première Ministre Georgia Meloni est restée quelques heures à la base de Shama, dans le Sud du pays, avec les troupes italiennes de la FINUL et de la Mibil. Elle a reçu un bouquet de roses de la part des soldats, avec lesquels elle a posé pour une série de selfies, dont un avec trois femmes militaires et un avec les cuisiniers de l'armée. A la veille de Pâques, elle ne pouvait manquer un œuf en chocolat, emballé aux couleurs du drapeau italien. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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De nouvelles élections vont être organisées en Bulgarie.
Bulgarie. De nouvelles élections législatives vont être organisées.
01:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le lundi de Pâques, l'AfD organise un rassemblement pour la paix à Dresde.
Allemagne.
"Tout n'est rien sans la paix !"
01:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un verre vu par les partis du système.
Autriche.
optimiste : le verre est à moitié plein
pessimiste : le verre est à moitié vide
partis du système : le verre est d'extrême-droite
01:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/03/2024
L'évêque catholique de Hambourg déclare que les cadres du parti patriotique AfD ne seront plus invités.
Allemagne. L'évêque catholique de Hambourg déclare que les cadres du parti patriotique AfD ne seront plus invités. Les simples membres de ce parti pourront, par contre, toujours fréquenter les églises.
16:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Visite de la présidente Giorgia Meloni au Liban"
Italie. Revue de presse.
La fin des crédits d’impôt sur le « superbonus », système permettant de financer à des coûts réduits les rénovations de bâtiment en Italie, et décidée en urgence après une alerte sur le déficit italien, fait la une de plusieurs quotidiens : « Superbonus : des règles et des tensions » (Corriere della Sera), « Superbonus : un gouffre de 200 milliards » (Stampa), « Effet Superbonus : les craintes de Meloni. Ses promesses de réduction des impôts sont en danger » (Domani). La réforme de la justice, qui prévoit en particulier des tests d’aptitude psychologique pour les magistrats et dont le débat a commencé au parlement est aussi en Une : « La droite s’en prend aux magistrats » (Repubblica). Enfin, la guerre en Ukraine et la position des alliés et de l’Italie en cas d’escalade est aussi en une de certains quotidiens : « Biden défendra l’Europe » (Stampa), « Meloni ne veut pas amener l’Italie à la guerre » (Giornale), « L’Italie vend des armes à Kiev mais les députés ne le savent pas ».
Les JT couvrent essentiellement la visite de la présidente Giorgia Meloni au Liban ; la situation au Proche Orient et à Gaza et l’attentat à Jéricho ; les déclarations de V. Poutine sur la présence d’avions F16 de l’Otan en Ukraine, l’affaire Ilaria Salis à Budapest ; le début des vacances de Pâques.
Giorgia Meloni et le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikat
Sur X, l’hashtag #IlariaSalis domine suite à la décision de la justice hongroise de ne pas assigner à résidence la citoyenne italienne détenue en Hongrie.
ARTICLE, La Stampa, L. Monticelli, "Trahis par le Superbonus" : « La décision du ministre de l’économie Giancarlo Giorgetti (Ligue), qui a présenté mardi soir au Conseil des ministres le décret visant à donner un tour de vis pour combler le « trou » dans les comptes publics creusé par cette mesure, divise la majorité. Forza Italia espère "améliorer la mesure au Parlement". La ligne directrice "est de sauvegarder le secteur de la construction tout en évitant de nuire à une économie déjà éprouvée par les taux d'intérêt et l'inflation". Cependant, le parti d'Antonio Tajani sait très bien que les marges sont très étroites. Un chiffre nous donne une idée claire du poids que pèse sur le budget de l’état ce Superbonus lancé par l'exécutif Conte II en 2020 : censé coûter moins de 40 milliards, il représente en réalité 114 milliards d’euros. Les finances publiques vacillent : le déficit s'est élevé à 7,2 % l'année dernière et le risque que le ratio dette/PIB augmente à nouveau est bien réel. Mario Draghi avait déjà tenté de réduire les aides à la rénovation, mais il a dû faire face à l’opposition de tous les partis. Fratelli d'Italia s'était rangé du côté de Forza Italia lors du budget en décembre. Mais le parti reste désormais silencieux : seul le chef de groupe Tommaso Foti applaudit publiquement la ligne du ministre des Comptes public. Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue et vice-premier ministre, ne prend pas de risque : "Je laisse aux ministres qui s'occupent de cette question le soin de la commenter", déclare-t-il. Dans le camp de l'opposition, Carlo Calenda reconnaît que l'intervention du gouvernement est "inévitable et juste", tandis que le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate passent à l'attaque. "Encore une gomme pour effacer les désastres de Giorgetti", déclare Mario Turco, vice-président du M5S. Le PD est préoccupé par les nouvelles constructions engagées dans les zones sismiques pour réparer les dommages causés déjà par les tremblements de terre. "Le premier ministre met la reconstruction des zones post-séisme dans une impace", déclare la démocrate Alessia Morani, qui ajoute : " les quatre présidents de région Ombrie, Abruzzes, Marche et Latium, tous de droite, doivent immédiatement protester contre le gouvernement“. “L'arrêt des remises sur facture et de la cession de crédit met fin à toutes les pratiques de reconstruction qui étaient prévues pour les particuliers". “Cette modification des règles entraînera l'arrêt des travaux et de nombreux dommages économiques dans les zones déjà dévastées par les tremblements de terre de 2016 et 2017". Lors de l’échange entre le maire de L'Aquila, Pierluigi Biondi (Frères d’Italie), et le nouveau gouverneur des Abruzzes, Marco Marsillio (Frères d’Italie), ce dernier a déclaré : "Nous devons maintenir les chantiers dans les zones touchées par le tremblement de terre." L'Association nationale des constructeurs (Ance) de L'Aquilla dénonce le timing du décret, dont le feu vert intervient quelques jours après les élections régionales. Les conseils nationaux des architectes et des ingénieurs, l'Ance et le Cna, réclament également une révision à Meloni et Giorgetti. »
Antonio Tajani
SONDAGES, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli : « FdI à 27,5 %, Pd à 20,5, Forza Italia dépasse la Ligue ; les Cinq étoiles chutent à 16,1 % » : « Le mois de mars a été tout d'abord marqué par deux élections régionales, en Sardaigne avec la victoire de la candidate du M5S, également soutenue par le PD, et les Abruzzes, qui ont vu la défaite du candidat de la coalition de gauche élargie, avec le soutien de Azione et Italia viva. Plusieurs autres éléments ont caractérisé les trente derniers jours : des coups de matraque de la police aux étudiants de Pise aux soupçons de corruption dans le monde politique, en passant par les infiltrations mafieuses à Bari et les différences de vision au sein de la droite, notamment lors de l'événement souverainiste organisé par Salvini samedi dernier. Sur le plan international, au-delà des deux guerres en cours, on relève la participation de notre pays à la mission Aspides en mer Rouge, dont l'Italie a le commandement opérationnel, ainsi que le récent Conseil européen qui s’est concentré sur la défense. De tous ces événements, l'exécutif et la présidente Meloni sortent en partie renforcés. Le taux d’approbation de l’action du gouvernement est de 47 % (un point de plus que le mois dernier, trois points de plus que le taux le plus bas de ces derniers mois). 43 % des Italiens évaluent positivement l'action de la présidente ; 48 % négativement. En ce qui concerne les sondages en vue des prochaines élections européennes, le taux de participation est préoccupant avec 52,5 % d'Italiens déclarant ne pas vouloir se rendre aux urnes ou ne sachant pas encore. En chiffres réels, cela représenterait 4 points d’abstention en plus par rapport aux élections de 2019. Les intentions de vote exprimées signalent un changement appréciable dans l'équilibre des forces, tant au sein du gouvernement qu’à l'opposition. Au sein de la coalition gouvernementale, FdI est estimée en hausse à 27,5 % tandis que Forza Italia, avec 8.7 %, dépasse la Ligue (qui est à 8 %). Si un tel scénario se confirmait, cela indiquerait l'échec du positionnement de Salvini en Europe, avec probablement une remise en discussion du leader au sein de l'équipe gouvernementale et de la Ligue elle-même. Au sein de l'opposition, on assiste à un réajustement des rapports de force entre le Pd et le M5S. Le Pd progresse de plus d'un point et est estimé à 20,5 %, tandis que le M5S perd plus d'un point et s'établit à 16,1 %. Cela s'explique par les différents niveaux d'implication et de participation, les électeurs démocrates étant plus mobilisés et motivés, les électeurs du M5S nettement moins. Enfin, les difficultés continuent de se confirmer pour de nombreuses formations (Avs ; +Europa, Azione, Iv) qui auront du mal à dépasser le seuil de 4 %, indispensable pour être représentés au Parlement européen. Elles devront donc décider si elles courent le risque de rester exclues ou si elles tentent de se présenter. En ce qui concerne la popularité des leaders politiques, Tajani consolide sa position de leader fiable du camp modéré tandis que Schlein progresse de trois points et se rapproche de Conte. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. T. Meli « PD : bras de fer entre Schlein et Bonaccini sur les candidats de la société civile et les têtes de liste aux Européennes » : « Elly Schlein et Stefano Bonaccini devraient se rencontrer aujourd'hui. En effet, la nouvelle selon laquelle le président de la région Émilie-Romagne ne sera pas le candidat tête-de-liste a provoqué une grande nervosité au sein du Pd. Si c'était vraiment le cas, Bonaccini renoncerait à se présenter aux élections. L’aile réformiste des démocrates soupçonne Schlein d'avoir évoqué la possibilité que Bonaccini ne soit pas chef de file pour obtenir de nouvelles concessions sur les listes. Elle pourrait lui laisser prendre la tête dans le Nord-est, tout en voulant avoir le dernier mot sur les candidats dans le reste du pays. Mais il s’agit d’un compromis que Bonaccini, par ailleurs président du parti, ne peut pas accepter. Il ne peut pas permettre, par exemple, que Pina Picierno, indiquée comme sa suppléante dans les primaires de 2023 et vice-présidente du Parlement européen, n’ait pas de siège garanti ; car la nommer à la quatrième place dans le Sud, après Sandro Ruotolo, équivaudrait à ne pas la faire revenir au Parlement européen. La candidature de Marco Tarquinio, ancien directeur d'Avvenire [journal de la conférence des évêques, ndlr], qui a toujours été opposé au soutien à Zelensky, divise aussi les dirigeants du Pd. Bref, les motifs de discussion restent encore nombreux. Pour commencer à les aborder, aujourd’hui, Schlein devrait également rencontrer les secrétaires régionaux, car, et en fin de compte, ce sont les dirigeants locaux qui doivent garantir les votes. La réunion de direction qui devra donner le dernier mot sur la question des candidatures se tiendra entre le 15 et le 19 avril. En attendant, les membres du parti se révoltent à l’idée que tous les chefs de liste soient des personnalités venant de la société civile. "Cela revient à dire que l'on n'a pas de classe dirigeante à la hauteur", prévient la sénatrice Simona Malpezzi." »
Elly Schlein et Stefano Bonaccini
ARTICLE, Corriere del Mezzogiorno, « Réforme de la magistrature : Tajani (Forza Italia) se dit prêt à passer des tests d’aptitude. Présentation de la réunion des ministres des affaires étrangères du G7 à Capri » : « "Je ne comprends pas cette agitation sur les tests pour les magistrats, de nombreux militaires le font sans problème". Le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani arrive à Naples pour présenter le G7 qui se tiendra à Capri du 17 au 19 avril. Il est tout de suite interpellé par la presse sur la réforme de la magistrature voulant introduire des tests de personnalité et répond : « J'ai moi-même passé les tests lorsque je suis entré dans l'armée de l'air en tant qu'officier et je ne me suis pas senti rabaissé. Le ministre a ensuite présenté la réunion ministérielle du G7 de Capri, intitulé "La paix en Méditerranée", le premier des deux "G7 des ministres des Affaires étrangères" qui seront accueillis au cours de l'année de la Présidence italienne. "Nous avons choisi Capri parce que c'est un endroit fantastique et parce que nous parlerons de la situation en Méditerranée, qui devrait être pacifique mais qui connaît au contraire une période de grande tension. Nous parlerons des grandes questions internationales : de ce qui se passe en Afrique, où nous sommes fortement engagés, de la Méditerranée jusqu'aux côtes du Proche-Orient et nous aborderons en effet la situation à Gaza, à Suez et en mer Rouge, dont la sécurité du transport maritime avec l'opération Aspides". Pour la première fois, une réunion du G7 se tiendra à Capri et le Golfe sera très sécurisé. Avant la présentation du sommet, M. Tajani a rencontré les forces de police qui participeront aux contrôles : " L'île garantit une plus grande sécurité et toutes les forces de police seront impliquées dans les contrôles sur terre et en mer. Des contrôles qui concerneront également Naples dans les lieux où se déplaceront les délégués. Le nombre de forces sur le terrain sera proportionnel au nombre de délégués présents, soit environ 300, auxquels s'ajouteront environ 200 à 300 représentatns des médias. Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, et le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, seront présents, ainsi que les représentants des pays émergents du G20, car nous devons leur parler. Nous aurons trois jours de grands débats politiques avec les ministres des affaires étrangères des principales démocraties libérales et des économies avancées, ainsi qu'avec d'importants invités internationaux. Nous avons invité le Brésil, l'Inde, la Mauritanie et d'autres pays qui participeront à une "réunion organisée ad hoc". Le sujet du moment est aussi le terrorisme. “Après l'attentat de Moscou", déclare le vice-premier ministre, "nous sommes tous inquiets d'une évolution de la situation, je ne veux pas parler d'économie de guerre, je veux être optimiste, mais nous devons toujours rester vigilants sur toutes les cibles potentiellement à risque".
ARTICLE, Repubblica, de C. Zunino, « Affaire de l'école de Pioltello, Salvini contre Mattarella : '' La fermeture pour le Ramadan est une reddition ''» : « Matteo Salvini plonge, comme on pouvait le prévoir en période électorale, dans l'affaire de l'école de Pioltello, [école de confession musulmane qui a décidé de fermer une journée pour le Ramadan]. Dans l’émission Porta a porta diffusée sur RaiUno, le vice-premier ministre parle d'une « régression » à propos de la fermeture de l'école pour la fin du Ramadan et évoque un quota maximum « de 20 % » d’enfants étrangers par classe. Les déclarations de Salvini interviennent après que Sergio Mattarella a exprimé son appréciation pour le travail « précieux et particulièrement exigeant que le personnel scolaire accomplit dans cette école ». Le secrétaire de la Ligue a ajouté : « Je ne crois pas que dans un pays islamique, ils fermeraient les écoles à Pâques ou à Noël. Il faut expliquer aux enfants de toutes ethnies et religions l’importance de nous connaître. Ce sont des échanges nécessaires. Tant que l'islam ne se sera pas structuré et n'aura pas reconnu l'égalité entre les hommes et les femmes, la fermeture d’une école [pour une fête religieuse] semble être un très mauvais signal, un signal de soumission et de régression ». Matteo Salvini avait déjà proposé de limiter le nombre d'élèves étrangers par classe il y a plusieurs années, alors que dans une école romaine des classes étaient entièrement composées d'élèves principalement immigrés ou d'enfants d'immigrés. Il explique : « Si vous avez beaucoup d'enfants qui parlent différentes langues et pas l'italien, c'est le chaos. Quand il y a 20% d'étrangers dans une classe, c’est encourageant, mais quand il y a un cinquième d'Italiens, comment l'enseignant peut-il faire cours ? ». « Salvini est obsédé par lui-même », a répondu la chef du groupe du PD à la Commission Culture de la Chambre, Irene Manzi. Elle poursuit : « Régresser sur quoi ? L’école de Pioltello a expliqué très clairement les raisons qui l’ont conduit à programmer sa fermeture pour la fin du Ramadan. Nous ne voudrions pas que les déclarations du vice-premier ministre soient une attaque contre le gouvernement auquel le ministre Salvini a lui-même prêté serment. » Manzi ajoute : « Il est nécessaire de mettre en place des stratégies et des actions spécifiques d'accompagnement et de médiation pour les étudiants étrangers. Laissons le soin à la communauté scolaire, et non au ministre des Transports, de faire les meilleurs choix pour favoriser l'intégration scolaire ». Le sénateur du PD Filippo Sensi écrit sur X : « Il ne manque que l'apartheid et la peine de mort et ils ont tout dit. Ils ne connaissent pas la honte ». Entre temps à Pioltello, les parents d'élèves de l'école Iqbal Masih sont divisés entre ceux qui considèrent la décision de fermer l'établissement pour fêter la fin du ramadan comme un signe d'intégration et ceux qui ne sont pas d'accord avec ce choix. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Une bénévole éjectée par la paroisse car elle se présente sur les listes de l'AfD.
Allemagne. Bade-Wurtemberg. La paroisse catholique de Weil am Rhein a éjecté une bénévole parce qu’elle se présente aux élections municipales sur les listes de l’AfD. Cette dame s’était portée volontaire pour lire dans deux jardins d’enfants des récits à propos de Pâques.
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L’ancien mari de l’ancien ministre de la Justice Judit Varga s'en prend au pouvoir en place.
Hongrie. L’ancien mari de l’ancien ministre de la Justice Judit Varga, un ancien haut-fonctionnaire du Fidesz, s’en prend au pouvoir en place :
https://fr.euronews.com/2024/03/27/accusations-de-corrupt...
Judit Varga et son ex-mari Péter Magyar
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/11/jud...)
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