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19/11/2023

"Une entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne nous amène toujours plus près de la guerre !"

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Autriche et UE.

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"Une entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne nous amène toujours plus près de la guerre !"

18/11/2023

Viktor Orbán est réélu président du Fidesz.

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Hongrie. Viktor Orbán est réélu président du Fidesz.

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Le PVV de Geert Wilders est donné premier parti des Pays-Bas en vue des élections de mercredi.

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Pays-Bas. Sondage Maurice De Hond en nombre de sièges pour les élections législatives du 22 novembre 2023. (Total : 150 députés)

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(sondage du 18 novembre / sondage précédent / sondage précédent le précédent / législatives de 2021 / différence avec le sondage précédent / différences entre le sondage et les législatives de 2021)

VVD : libéraux de droite

PVV : patriotes anti-islamisation

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

SP : gauche de la gauche

Volt : pro-européen

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

BVNL : conservateurs-libéraux patriotes

Bij1 : gauche radicale multiculturaliste

50plus : parti des plus de 50 ans

Giorgia Meloni a reçu Santiago Abascal.

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Italie et Espagne. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a reçu le dirigeant de Vox Santiago Abascal.

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Santiago Abascal et Giorgia Meloni

Jorge Buxadé a reçu la Grande Croix du Mérite de la Hongrie.

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Espagne et Hongrie. Jorge Buxadé (Vox-Espagne) a reçu la Grande Croix du Mérite de la Hongrie pour sa défense de la vérité dans le cadre du harcèlement scélérat que subit la Hongrie pour sa politique conservatrice au sein de l’Union européenne.

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Jorge Buxadé

Le MCG Mauro Poggia est le premier sénateur musulman de Suisse !

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Suisse. Mauro Poggia du MCG est le premier sénateur musulman de Suisse :

https://www.blick.ch/fr/news/suisse/une-foi-mais-pas-une-...

"Vers une Europe de la coopération."

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Europe.

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"Vers une Europe de la coopération."

17/11/2023

Björn Höcke conduira la liste de l'AfD pour les élections pour le Parlement de Thuringe.

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Allemagne. Le fer de lance de la tendance nationaliste de l’AfD, Björn Höcke, a été élu tête de liste de son parti pour les élections pour le Parlement de Thuringe du 1 septembre 2024. Il déclare vouloir gouverner la Thuringe.

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Björn Höcke 

"L’étau se resserre sur les vols et les arnaques."

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Italie. Revue de presse. 

Les nouvelles mesures sécuritaires adoptées hier en Conseil des ministres sont en Une : « L’étau se resserre sur les vols et les arnaques » (Corriere della Sera), « Les agents pourront être armés même en civil » (La Stampa), « Un énième tour de vis » (Avvenire), « L’accès au métro sera désormais interdit aux voleurs » (Messaggero). Les suites de la polémique entre les syndicats et le ministère des transports sur la grève annoncée pour ce vendredi font la Une du quotidien Repubblica : « Le défi de la rue ». 

Les JT couvrent essentiellement la grève organisée par les syndicats CGIL et UIL aujourd’hui, les nouvelles mesures sécuritaires adoptées hier en Conseil des ministresl’opération militaire israélienne vers le sud de Gaz, et l’adoption d’une loi interdisant la production et la vente de viande de culture. 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « L’avertissement de l’Europe [sur les concessions balnéaires] qui s’étend également à la ratification du MES » : « L’avertissement de la Commission européenne adressé à l’Italie sur les concessions balnéaires surprend par deux aspects. Le premier : bien que largement annoncé, la droite a fait semblant d’être prise de court, très attentive à ne pas se mettre à dos les électeurs d’une catégorie qui bénéficie de concessions privilégiées depuis des années. L’autre aspect est la fin du récit selon lequel l’Europe serait disposée à fermer un œil face au comportement du gouvernement visant à être en perpétuelle négociation. C’est surtout cet aspect qu’il faut analyser avec attention. Cela vaut pour toute la coalition, notamment pour ces partis qui ont utilisé leur opposition à ces demandes pour pouvoir mieux négocier avec le reste de l’Union en vue du nouveau Pacte de Stabilité. La lettre de la Commission qui donne à l’Italie deux ans pour se mettre en règle avec la directive Bolkenstein arrive à quelques jours du vote parlementaire sur le MES. C’est là une échéance que la Présidente Meloni évite depuis très longtemps. Mais ce report a déjà irrité les autres gouvernements qui, en cas de crise financière, ne pourraient pas faire appel à cet instrument de sauvetage. Ce sont surtout Frères d’Italie et la Ligue qui veulent temporiser, croyant qu’il sera ainsi plus facile d’obtenir davantage dans les négociations sur un nouveau Pacte de Stabilité considéré comme pénalisant pour l’Italie. Or, au sein de la majorité, les partis ne partagent pas la même posture. La lettre sur les concessions balnéaires, qui vise surtout les reports de Fratelli d’Italia, accentue les doutes de la Ligue. Quant au MES, Forza Italia n’a jamais caché vouloir le ratifier. Ce n’est que par loyauté que Tajani respecte la posture du Palais Chigi. Les différences concernent aussi les retraites. La décision du gouvernement hier d’engager sa confiance sur le texte s’explique par la volonté d’éviter des amendements présentés par une coalition divisée. Le mécontentement demeure entre le Palais Chigi, les présidences du Sénat et de la Chambre, jusqu’au ministère de la Santé et celui de l’Economie. » 

COMMENTAIRE, Il Foglio, E. Antonucci « Le triomphe de la fourche » - le paquet sécurité adopté hier par le gouvernement en Conseil des ministres représente l’énième triomphe du populisme pénal : « Il s’agit d’une série de normes introduisant de nouveaux délits ou alourdissant les sanctions déjà existantes. C’est à cela que se réduit le décret sécurité adopté hier en Conseil des ministres. Il s’agit de l’énième preuve de populisme de la part de la Présidente du Conseil Meloni, avec l’implication de ses adjoints Salvini et Tajani (Forza Italia), et des ministres de l’Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) et de la Justice Carlo Nordio (Frères d'Italie). Et ce malgré les propos modérés de ce dernier sur une justice basée sur la primauté de la présomption d’innocence. On trouve donc dans ce texte des délits comme l’occupation illégale de lieux de résidence (de 2 à 7 ans de prison) ou l’incitation ou l’utilisation de mineurs à des actes de mendicité (de 1 à 5 ans) et des mesures plus dures pour les femmes enceintes. Elles ne bénéficieront plus du renvoi obligatoire de l’exécution de la peine jusqu’à l’âge de 3 ans de leur enfant : c’est au juge d’en décider selon la gravité des délits et de la récidive. Cette mesure avait déjà été proposée par la Ligue pour viser notamment le phénomène des vols commis par les jeunes roms enceintes ou avec leurs enfants. Il n’est pas pensable de résoudre le problème par des déclarations orientées ou de simples modifications du code pénal face à un phénomène aussi complexe. Il ne serait pas surprenant que quelques magistrats prennent des décisions contraires aux souhaits de Monsieur Salvini. Par cette méthode, le gouvernement prépare l’énième terrain de bataille contre la magistrature. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Elisabetta Casellati (Forza Italia), ministre des réformes « La réforme ne modifie pas les prérogatives du Quirinal, nous voulons que l’opposition ne fasse pas d’obstructionnisme » : « ‘Franchement, je ne vois pas tous de grands bouleversements avec la réforme. Au contraire, le texte s'inspire d'un critère minimal de modification de la Constitution. Neuf articles de la Constitution concernent le rôle et les prérogatives du chef de l'Etat. Rien n'a été touché, y compris le pouvoir de dissoudre les Chambres après avoir constaté l'échec d'un gouvernement. Les appels incessants et insensés de l'opposition au Quirinal me semblent n'être que des tentatives d'exploitation et de dissimulation maladroite de l'évidente absence de fondement des objections. Nous avons choisi l’élection directe du Président du Conseil précisément pour répondre aux exigences de la minorité, en nous présentant avec une formule ouverte à l'activité d'écoute de près d'un an avec les oppositions, les constitutionnalistes, les catégories économiques et les syndicats. J'attends une opposition qui n'érige pas de murs idéologiques. La réforme constitutionnelle ne concerne pas du tout ce gouvernement, mais l'avenir de notre pays. Le moment est venu de sortir de l'impasse. Les gouvernements techniques sont une exception politique italienne sans équivalent dans les démocraties mûres, le résultat d'un système qu'il faut réformer et non pas ménager." » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ducci : « Le jour de la grève, les transports à l’arrêt pendant 4 heures. Landini ‘’ ce n’est qu’un début ‘’ » : « La tension reste forte entre les syndicats, qui font grève aujourd'hui, et le gouvernement. À la veille des manifestations qui porteront à un blocage de 4 heures des transports et de 8 heures des services scolaires, universitaires, sanitaires et postaux, le secrétaire de la CGIL, Maurizio Landini, s'en prend une nouvelle fois au gouvernement. La cible principale est, une fois de plus, le vice-président du Conseil et ministre des Transports, Matteo Salvini, "coupable" d'avoir ordonné la réquisition des travailleurs des transports. Au point que Landini a qualifié la démarche de Salvini et du gouvernement d'"attaque à 360 degrés contre le droit de grève et la Constitution", ainsi que d'acte sans précédent dans l'histoire de l'Italie démocratique. Un ton très dur, accompagné de l'annonce que "la CGIL et l'UIL préparent un recours contre les réquisitions". L'affrontement politique entre la CGIL et l'UIL et le gouvernement semble d'ailleurs destiné à se poursuivre. "Je crois que les places se rempliront [de manifestants] et nous n'en sommes qu'au début ; nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas obtenu de changer les politiques économiques et sociales''. La manifestation d'aujourd'hui est motivée par la volonté d'obtenir des augmentations de salaires et des embauches, et pour redire l'opposition à la réduction des retraites prévue par la loi de finances. Sur la réquisition, Salvini estime que : "Ce n'est pas une victoire personnelle, de la Ligue ou du gouvernement, mais demain (aujourd'hui, ndlr) 20 millions d'Italiens pourront prendre les transports publics pour aller au travail, étudier, passer des examens médicaux. Donc oui au droit de grève, mais aussi au droit au travail pour la grande majorité des Italiens". La secrétaire du Pd Elly Schlein : "Nous soutenons fermement les raisons de la grève et le droit constitutionnel et juste de faire grève. Le PD sera donc présent avec une délégation". En revanche, ni les syndicats Cisl et Ugl ne participent. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, de M. Cappellini, « L’Italie interdit la viande cultivée en laboratoire ; ‘’[nous n’avons] aucune crainte quant à la réaction de l’UE’’ dit le ministre Lollobrigida » : « L’Italie interdit la viande cultivée en laboratoire avec 159 voix favorables à l’interdiction et 53 voix contre, de +Europa, du Mouvement 5 Etoiles et de l’Alliance des Verts et de la Gauche alors que le Parti démocrate et Azione se sont abstenus. Cette loi était fortement voulue par les ministres italiens de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), et de la Santé, Orazio Schillacci (Indépendant), et interdit la production comme le commerce avec des amendes qui pourront aller de 10 000 à 60 000€ ou 10% du chiffre d’affaires réalisé, jusqu’à 150 000€. Le débat a été très animé autour des questions idéologiques et de jurisprudence. Le Parlement n’a pas jugé pertinente la question de la constitutionnalité de cette loi qui porterait préjudice à la liberté d’entreprise. Le ministre de l’Agriculture s’est dit satisfait de cette loi historique ‘’l’Italie est le premier pays à interdire la nourriture synthétique, nous sommes à l’avant-garde en Europe et dans le monde sur cette bataille civilisationnelle. Nous voudrions convaincre d’autres pays d’Europe de faire de même’’. L’association Coldiretti, principale organisation représentant l’agriculture italienne, est également satisfaite de cette loi, après avoir milité au cours des derniers mois contre la nourriture cultivée en laboratoire. Le directeur de Coldiretti, Ettore Prandini, se prépare à poursuivre la bataille au niveau européen : ‘’il serait paradoxal que l’UE autorise l’utilisation d’hormones et de produits pharmaceutiques pour la production de viande synthétique alors qu’elle a interdit leur usage pour les élevages’’. Mais l’Europe sera le véritable banc d’essai de cette loi italienne, notamment l’avis que doit émettre d’ici quelques mois l’EFSA, l’autorité européenne pour la sécurité des aliments, sur la commercialisation de viande d’origine moléculaire. Une approbation ouvrirait un contentieux avec l’Italie. ‘’Cela n’a pas de sens d’interdire un produit sûr et autorisé par l’Europe, la libre circulation des marchandises est la base du marché unique’’ dit l’Alliance des Verts et de la Gauche, ‘’avec cette décision, le gouvernement italien pourrait violer les normes européennes au détriment des entreprises et entraver la recherche italienne dans le secteur’’. La vente de viande de culture est déjà autorisée par Singapour, les Etats-Unis et Israël. Il y a également un vif débat autour des émissions produites par la viande de synthèse et la viande conventionnelle. » 

SONDAGE, Repubblica, I. Diamanti, « Tous contre le Hamas, mais la guerre divise l’Italie. 3 personnes sur 4 veulent une solution à deux États » : « Le sondage mené par l’institut Demos pour la Repubblica montre que 53% des Italiens se disent “très préoccupés” par le conflit au Proche Orient (et 36% sont “assez préoccupés”), une guerre dont ils ont l’impression qu’elle est proche, notamment parce que les technologies de communications abolissent les distances, et que les médias racontent la guerre en direct. De plus, le conflit au Proche Orient s’est ajouté à la guerre en Ukraine, bien plus proche de nos frontières, et qui continue d’être un grand sujet de préoccupation (plus de 80% des italiens se disent “très préoccupés” ou “assez préoccupés” par la situation en Ukraine). De plus, si la condamnation du Hamas est unanime, 44% des italiens souligne qu’Israël a sa part de responsabilité – cette opinion est majoritaire parmi les électeurs de centre-gauche et ceux du M5S (ces derniers mettent en avant la responsabilité d’Israël à 50%). La proportion de la population qui soutient la solution à deux États est largement majoritaire – et 74% des italiens souhaitent arriver à cette solution sans prendre parti. Deux autres groupes se dégagent – quoique dans des proportions bien moindres – ceux du soutien à l’une des deux parties (10% pour l’État Palestinien et 7% pour Israël). Les deux tiers de l'échantillon souhaitent cependant que "le gouvernement reconnaisse l'État palestinien indépendant" afin de faciliter une solution au conflit. 40 % considèrent qu'il est prioritaire de "soutenir Israël, de concert avec les États-Unis et l'Occident". Reste donc une part importante des citoyens (32%) qui souhaite poursuivre les deux solutions, les considérant comme "complémentaires". Les sondés expriment une position en lien avec leur orientation politique : au centre gauche l’importance est donné au soutien à l’État palestinien; alors que le soutien à Israël fait consensus parmi les électeurs de centre droit. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Maintenant ou jamais."

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Pays-Bas.

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Thierry Baudet : "Maintenant ou jamais. Votez FvD le 22 novembre."

16/11/2023

Vox a voté contre la reconduction de Pedro Sanchez au poste de Premier ministre.

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Espagne. Le socialiste Pedro Sanchez est reconduit pour un nouveau mandat en tant que Premier ministre. Vox a voté contre.

Le gouvernement finlandais ferme une partie des points de passage frontaliers.

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Finlande. Le ministre de l’Intérieur des (Vrais) Finlandais Mari Rantanen a déclaré que le gouvernement a pris la décision de fermer quatre points de passage sur la frontière russe parce que la Russie envoie, selon les autorités finlandaises, des citoyens de pays tiers en Finlande en tant que demandeurs d'asile.

Lionel Baland dans le sujet de TVLibertés à propos des mesures prises contre l'AfD.

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Allemagne.  Mon passage dans le JT de TVLibertés au sein du sujet réalisé par Nicolas de Lamberterie à propos des mesures prises en Allemagne contre l’AfD (de 4’16’’ à 10’54'') :


Les partis patriotiques sont surreprésentés parmi les Néerlando-indonésiens.

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Pays-Bas. Un sondage réalisé parmi les Néerlando-indonésiens (Indo) donne le PVV de Geert Wilders à 25 sièges de députés sur 150, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges, JA21 à 3 sièges, le BVNL à 2 sièges. Les quatre partis patriotiques sont donc donnés, parmi les Néerlando-indonésiens, à 33 sièges sur 150 au total, alors que ces quatre partis sont donnés ensemble à 28 sièges sur 150 parmi l'ensemble des électeurs néerlandais au sein du dernier sondage Maurice De Hond.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/12/pay...)

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VVD : libéraux de droite

PVV : patriotes anti-islamisation

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

D66 : libéraux de gauche

CDA : démocrates-chrétiens

PvdD : parti pour les animaux

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

SGP : chrétiens protestants

BVNL : conservateurs-libéraux patriotes

50plus : parti des plus de 50 ans

Bij1 : gauche radicale multiculturaliste

Denk : centre-gauche multiculturaliste

(https://www.federatie-indo.nl/2023/11/16/pvv-24-zit-vvd-2...)

"Victoire de Salvini, CGIL et UIL font marche-arrière : la grève ne durera que 4 heures."

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Italie. Revue de presse. 

La réduction par l’autorité régulatrice du nombre d’heures autorisées pour la grève annoncée vendredi est citée par plusieurs quotidiens : « Le secrétaire de la CGIL Landini cède » (Giornale), « Victoire de Salvini, CGIL et UIL font marche-arrière : la grève ne durera que 4 heures » (Libero), « Landini : « c’est une attaque contre la démocratie » » (La Repubblica). 

Les JT couvrent essentiellement la rencontre entre Joe Biden et Xi Jinpingl’opération militaire israélienne et les images de l'arsenal du Hamas caché dans un hôpital à Gaza, et enfin le débat autour de la grève prévue vendredi et les déclarations de Giorgia Meloni sur les services publics. 

Sur X, le hashtag #ScioperoGenerale (grève générale) continue de dominer en référence au débat entre les syndicats et le gouvernement. 

ARCTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Réformes, le Quirinal autorise le passage aux Chambres, le défi de Meloni commence maintenant » : « La réforme constitutionnelle avec l’élection directe du Président du Conseil passe maintenant aux Chambres, après la signature de Sergio Mattarella. Il s’agit d’une autorisation donnée pour acquise car il s’agit d’un projet de loi que les Chambres peuvent changer voire complètement modifier, ou encore l’enliser. Le dialogue avec les experts du Quirinal a aidé néanmoins à rendre le texte plus homogène et cohérent avec le bicaméralisme. C’est maintenant la partie la plus difficile qui commence pour Meloni, celle de la confrontation « physique » avec son électorat. Fratelli d’Italia aurait entamé un sondage auprès de ses inscrits avec toute une série de questions au sujet de l’élection directe du chef de gouvernement, des immigrés et des matières fiscales. On comprend alors qu’au Palais Chigi on craigne crainte de perdre le contact avec la base électorale. C’est là une crainte bien fondée au vu de l’offensive quotidienne de l’allié-rival Salvini, poussant Meloni à vérifier tout ce que l’on dit au sujet de ses choix et ses initiatives. La Présidente du Conseil veut s’assurer d’être toujours au centre de la scène et de ne jamais s’économiser sur les messages à adresser. C’est un peu ce qui s’est passé hier lorsqu’elle s’est d’abord rendue à l’exposition sur Tolkien, ensuite elle a voulu souligner le choix ‘’partagé’’ (avec Salvini) d’imposer la réduction des heures de grève des transports de vendredi, ou encore ses déclarations sur le MES et la préparation d’un nouveau décret sécurité. Bref, on assiste à une mise au point constante de la campagne électorale. Car pour la communication, en vue des élections de juin, il n’y aura pas grand-chose de nouveau à mettre en avant. Le sujet de la baisse des charges salariales a déjà été inscrite dans la loi de finances, pour une année seulement et en faisant appel à l’endettement. Entretemps sont arrivées les prévisions de croissance de l’UE qui revoient à la baisse le PIB italien, ce qui se traduit par la nécessité de continuer sur la ligne de la prudence. Il est donc indispensable de bien choisir son slogan. A moins que les Italiens ne se passionnent à nouveau pour la question des salaires. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Maurizio Landini, secrétaire du syndicat CGIL, « C’est une attaque contre la démocratie, la Présidente du Conseil doit annuler la réquisition [des services voulant faire grève] » : « Le gouvernement est complètement déconnecté de la réalité, qu’ils aillent faire les courses pour comprendre le malaise social et la déception de leurs électeurs. Nous faisons grève [contre la Loi de Finances] pour obtenir ce qu’ils nous ont promis et n’ont pas fait, des retraites à la hausse des salaires. Nous ne pouvons pas nous permettre d’exposer les travailleurs aux sanctions pénales et économiques en cas de non-respect de l’autorisation. Matteo Salvini a commis un acte grave et sans précédent dans l’Italie démocratique en portant atteinte au droit de grève. La grève générale est confirmée pour une durée de 4 heures dans les transports et de 8 heures dans tous les autres secteurs, une mobilisation de tout le pays à partir de demain et jusqu’au 1er décembre. J’observe l’énième tentative de ce gouvernement de délégitimer les syndicats en refusant le dialogue. Même si le ministre et vice-Président du Conseil a été bien plus loin, la Commission garante s’est montrée très complaisante vis-à-vis du gouvernement, tous deux remettent en la loi et un droit garanti par la Constitution. Avec l’autre syndicat, UIL, nous avons opté pour un mouvement de grève articulé sur tout le territoire avec 60 manifestations afin d’élargir la participation et être mobilisé jusqu’à la fin du mois de novembre. Si la Présidente du Conseil pense réellement ce qu’elle dit, alors elle doit annuler la réquisition de demain. Autrement, c’est une attaque contre la Constitution, de même que le projet d’autonomie différenciée des régions ou la réforme constitutionnelle réduisant le rôle du Parlement et du Président de la République. C’est la première manifestation de l’année, les gens nous demandent ce que nous attendons pour manifester, trop de droits sont piétinés et les gens ont du mal à finir le mois. »  

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, G. Trovati : « Pour Bruxelles, la dette italienne repart à la hausse » : « Dans les tableaux que les prévisions d'automne de la Commission européenne consacrent à l'Italie, deux chiffres retiennent l'attention. Le premier n'est pas négatif, car le chiffre de 0,9 % de croissance prévue pour l'année prochaine est légèrement supérieur aux 0,8 % de l’estimation précédente et ne s’éloigne pas trop des 1,2 % fixés comme objectif par le programme de finances publiques italien. Le deuxième, en revanche, va dans la direction opposée à celle indiquée par le gouvernement, car la dette publique est destinée, selon Bruxelles, non pas à descendre, mais à augmenter aussi bien en 2024, à 140,6 %, qu'en 2025, à 140,9 %. L'Italie n'est pas la seule dans cette situation, puisque la même prévision est également attribuée à la Belgique, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Slovaquie et la Finlande. Mais il est clair qu'aucun de ces cas n'est comparable à celui de l'Italie pour l'ampleur de la dette et son rapport au PIB. Le sujet promet d'être central dans l'examen de la loi de finances que Bruxelles entamera avec un premier jugement le 21 novembre, mardi prochain, même si le verdict final n'interviendra qu'au printemps. Mais sur la table, il y aura aussi les attentes d'une économie qui, malgré tout, continue à résister aux vents contraires. L'année prochaine, l'Italie revient en queue de classement sur la croissance, avec un 0,9 %. Dans la zone euro, elle ne parvient à dépasser que les +0,8 % attribués par Bruxelles à la Finlande et à l'Allemagne. Mais c'est justement la comparaison avec Berlin qui offre quelques éléments d'analyse supplémentaires. Car à la mi-octobre, le programme budgétaire allemand affichait une croissance de 1,6 % pour 2024, très ambitieuse après la récession de cette année et d'ailleurs contestée lors du dernier Ecofin. La Commission divise cette estimation par deux, tandis que pour l'Italie, elle la corrige d'un quart. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Ziniti, « ’’L’accord avec l’Albanie est valide seulement dans les eaux extra-communautaires’’, Bruxelles se moque de Rome » : « ‘’L’accord entre l’Italie et l’Albanie ne viole pas le droit européen car il ne relève pas de celui-ci’’ a annoncé la Commission européenne, alors que la Cour Suprême anglaise déclarait illégal le plan de Sunak pour le transfert au Rwanda des demandeurs d’asile. Le gouvernement italien est soulagé, tentant d’ignorer la deuxième partie du verdict, à savoir que l’accord ne relève pas du droit communautaire car il ‘’semble s’appliquer aux secours effectués par des navires italiens en haute mer, en dehors des eaux territoriales italiennes et donc européennes’’. Ainsi, pour les personnes secourues dans les eaux européennes, c’est bien le droit d’asile tel que prévu par le traité de Dublin qui devra s’appliquer. L’avis de l’UE ne correspond donc pas à un feu vert à l’accord entre Edi Rama et Giorgia Meloni, car dans les faits les embarcations de la Garde côtière et de la Garde des Finances n’opèrent presque exclusivement que dans les eaux territoriales italiennes, voire dans quelques cas un peu plus loin, dans les eaux maltaises mais donc toujours européennes. Les missions de secours en haute mer effectuées par des navires militaires italiens, à la frontière avec les eaux libyennes, n’ont plus lieu depuis Mare Nostrum. Ce n’était certainement pas les conditions auxquelles pensait Meloni dans le cadre de cet accord. Ce dernier reste une coquille vide que les ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères tentent de l’appliquer en accord avec la ligne indiquée par le gouvernement mais qui risque de se heurter au droit national et international. Il faudra aussi passer au Parlement le bras de fer déjà rude avec l’opposition très unie sur le sujet. Les chefs de groupe à la Chambre ont adressé une lettre au Président Fontana demandant à ce que ‘’toutes les étapes du processus parlementaire soient bien respectées’’. Le contenu de l’accord n’a en effet jamais été présenté au Parlement, les députés s’étant informés jusqu’à présent par le biais des médias italiens et albanais. La Commission des Affaires constitutionnelles avait d’ailleurs demandé une audition du ministre de l’Intérieur, M. Piantedosi (Indépendant), mais ce dernier a décliné. C’est Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères (Forza Italia), qui présentera l’accord devant la Chambre le 21 novembre, sans toutefois le soumettre à une ratification du Parlement ‘’ne s’agissant pas d’un traité’’, précise Tajani. Concernant le décret Cutro, un vote de confiance est prévu le 24 novembre. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, P.D.C. « Passe d’armes Conte (M5S)-Tajani (Forza Italia) sur le cessez le feu »: «  Lors des questions au Ministre des affaires étrangères Tajani à la Chambre, une altercation a éclaté avec Giuseppe Conte, à propos de l’action de l’Italie dans le conflit au Proche-Orient. Le ministre a rappelé la position du gouvernement - l’objectif d’éradication du Hamas, de libération des otages, et la mise en place de “pauses humanitaires” plus longues. Il a ajouté que l’Italie était prête à apporter son aide sur la situation sanitaire grâce à son navire hôpital. Mais Giuseppe Conte a attaqué tête baissée et déclaré : “Nous voulons savoir ce que le gouvernement fait pour un cessez-le feu à Gaza. Les corridors humanitaires ne suffisent pas (…) L’Italie, telle Ponce Pilate, s’est abstenue à l’ONU.(…) Suspendez immédiatement l’envoi d’armes à Israël. Mon gouvernement l’a fait pour d’autre pays, et pour faire la même chose, il ne vous manque qu’une chose : le courage”. Tajani lui a répondu, indigné, que “les lâches ne siégeaient pas dans ce gouvernement, mais qu’ils étaient peut être ailleurs”; en ajoutant qu’il priait Conte “d’utiliser un langage plus correct de la part d’un homme qui a été Président du Conseil”. L’affaire ne s’arrête pas là : le leader du M5S considère la réponse de Tajani comme “une violation du règlement”. Sur l’autre front, celui de la guerre en Ukraine, un nouvel entretien a eu lieu hier entre Meloni et Zelensky. L’Italie a affirmé “son soutien renouvelé aux autorités ukrainiennes avec l’objectif d’arriver à une paix juste et durable”, et Zelensky a déclaré que “l’Italie démontre un leadership fort qui présage des résultats encore plus importants lors de sa présidence du G7” ». 

EN COULISSES, Corriere della Sera, F. Fubini, « Productivité, démographie… tentative d’accord sur le Pacte de stabilité européen » : « Les négociations sur les nouvelles règles européennes concernant les finances publiques entrent dans la dernière ligne droite. Trois chiffres ne sont pas encore définis (celui sur la dette, le déficit et les déviations acceptables dans la dynamique des dépenses publiques) et peuvent empêcher la signature d’un accord à la fin du mois. Cependant, le travail se poursuit, et le ministre italien de l’économie rencontre plusieurs de ses homologues européens dans ce sens. La dernière proposition de “landing zone” proposé par l’Espagne, comporte certains points favorables à l’Italie et d’autres plus compliqués à accepter. Deux de ces points sont proches des demandes formulées par Giorgetti (Ligue) : que l’augmentation du déficit public à cause des investissements du PNRR ne soit pas pris en compte dans l'appréciation de l'évolution de la dette, à condition que la dette dans son ensemble n'augmente pas; et que l’augmentation des investissements dans la défense devienne un facteur positif dans l’évaluation du déficit excessif d’un pays. Cependant, la nouvelle version de l' "analyse de viabilité de la dette" – sur lequel repose le plan de consolidation et des réformes propre à chaque pays - représente un défi sérieux. Cette analyse n’est plus confiée à la seule Commission Européenne, que Berlin jugeait trop indulgente, et sera supervisée par un “groupe de travail spécialisé” auquel participeront des représentants des gouvernements. La méthodologie sera basée sur des facteurs tels que l'impact du déclin démographique sur les comptes, le coût des intérêts de la dette et la croissance potentielle d'un pays – trois points sur lesquels l’Italie est faible, ce qui laisse présager une pression constante au long terme sur Rome pour que les gouvernements poursuivent la consolidation des finances publiques. Mais les chances d'un accord, principalement entre l'Allemagne et la France, se jouent sur les chiffres. Le ministre de l’économie allemand souhaite un objectif de déficit de 1 % du PIB, une baisse de la dette d'au moins 1 % par an à moyen terme et une tolérance réduite aux écarts sur les contraintes de dépenses publiques. Si pour l’instant Paris résiste, Bruno Le Maire sait qu'il devra faire des compromis et consulte Giorgetti précisément pour éviter une rupture à Rome, après son accord avec Lindner. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/11/2023

"Nous payons tellement d'impôts pour financer la corruption !"

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Portugal.

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André Ventura : "Nous payons tellement d'impôts pour financer la corruption !"

"Nous nous reconnaissons dans la forteresse Europe."

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Autriche.

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"Nous nous reconnaissons dans la forteresse Europe."

Schleswig-Holstein : l'AfD est donnée à 12 % !

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Allemagne. Schleswig-Holstein. L'AfD est donnée à 12 %, soit + 5 points par rapport au sondage d'avril 2023 et + 7,6 points par rapport aux élections de mai 2022.

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CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

SSW : minorité de langue danoise

Autres

D'autres partis sont-ils compatibles avec le PVV de Geert Wilders ?

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Pays-Bas. Alors que le PVV de Geert Wilders se centrise et se dit prêt à faire des concessions, une coalition regroupant le PVV anti-islamisation, les libéraux de droite du VVD, le Nouveau Contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt et le parti des agriculteurs BBB pourrait voir le jour à l’issue des élections législatives du 22 novembre 2023.

La dirigeante du BBB Caroline van der Plas déclare : « Il y a des points sur lesquels le BBB et le PVV pensent la même chose, notamment dans les domaines de la santé et du social. »

La dirigeante du VVD Dilan Yesilgöz estime n’avoir rien en commun avec Geert Wilders, tout en n’excluant rien pour le futur.

La position de Pieter Omtzigt est plus problématique. Il ne dit pas catégoriquement non au PVV, mais le NSC veut uniquement gouverner avec des partis qui « laissent intact l’État de droit » et les positions du PVV à ce propos posent problème à Pieter Omtzigt.

La dirigeante du BBB Caroline Van der Plas veut tenter de convaincre le leader du NSC de faire affaire avec Geert Wilders.

"Nous désirons un arrêt de l'immigration pour au moins 10 ans."

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Pays-Bas.

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Frederik Jansen : "Nous désirons un arrêt de l'immigration pour au moins 10 ans."

(https://www.breizh-info.com/2023/10/17/225466/frederik-ja...)

"Salvini réduit de moitié la durée de la grève."

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Italie. Revue de presse. 

La décision du ministère des Transports de réduire la durée de la grève générale organisée par syndicats CGIL et UIL contre la loi de finances est en Une : « Grève, c'est le bras-de-fer : les syndicats désertent la réunion au ministère » (Corriere della Sera), « Salvini part à l'attaque et limite les heures de grève » (La Repubblica), « Salvini réduit de moitié la durée de la grève » (La Stampa) « La grève ne durera que quatre heures » (Il Messaggero). 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Si le bras de fer n’est que politique » : « Depuis toujours, la relation entre les politiques et les syndicats peut être très délicate. Pendant des années on avait opté pour la concertation, parfois de manière trop optimiste, pour associer les forces syndicales aux décisions économiques. Mais cette période est révolue depuis un moment et nous nous trouvons actuellement face à une crise dangereuse, qui ne profiterait à personne. Le ministre et vice-président du Conseil, Matteo Salvini, a profité de la grève générale annoncée par les syndicats CGIL et UIL (pas par la CISL) pour montrer qu’il est l’homme fort du gouvernement de centre-droit, et non l’usurpatrice au Palais Chigi [Giorgia Meloni]. Il a voulu montrer à son électorat que le ‘’capitano’’ n’a pas perdu de sa superbe et a contribué à politiser cette confrontation. Réquisitionner les chauffeurs dans le secteur des transports est une mesure extrême mais pas exceptionnelle, mais il l’a fait en attisant les tensions sociales, en entament un bras-de-fer avec Landini. Salvini parvient pour cette fois à faire passer au second plan son alliée-rivale et attirer sur lui les lumières médiatiques. Un duel projeté vers les élections régionales et surtout vers les européennes, comme il y en aura bien d’autres d’ici là. La Ligue tente donc d’exploiter l’anxiété et le mécontentement des Italiens face au risque de paralysie du pays, très répandue au sein de l’opinion publique. Pour le secrétaire de la CGIL aussi, l’annonce d’une grève générale est une façon de faire monter la pression dans le conflit social, d’unifier la base des travailleurs, d’affirmer une sorte d’hégémonie culturelle par rapport au bloc Parti démocrate – M5S – Gauche et Verts. Mais si par le passé ce genre de grève avait pour but de déstabiliser le gouvernement voire de le faire tomber, Landini sait pertinemment que ce serait aujourd’hui une grave erreur, qu’il n’entend pas commettre. Il n’a pas intérêt à alimenter la tension et entrer dans le jeu de Salvini, il n’y a pas de bras-de-fer à remporter, mais une grande masse de travailleurs à défendre au mieux. L’Autorité Garante, qui devrait être neutre, a déjà proposé des horaires raisonnables pour la grève des transports. Suivre ses indications serait une manière de revendiquer les motivations du syndicat sans causer une gêne outre-mesure aux citoyens. » 

ENTRETIEN, Libero, de Matteo Salvini, ministre des Transports « Je suis prêt à limiter les heures de grèves pour les transports, ceux qui ne les respecteront pas seront sanctionnés » : « Je demanderai l’interdiction d’arrêter le secteur des transports, sauf de 9 à 13 heures, et à l’exception de celui des avions sur lequel les syndicats avaient déjà fait marche arrière. En tant que ministre des transports, je dois veiller au déplacement de 20 millions d’Italiens, cela relève de ma responsabilité. Le droit de faire grève est sacrosaint, tout comme celui de pouvoir se rendre au travail. L’autorité de garantie compétente a confirmé ce que j’avais proposé : je ne leur ai pas demandé de suspendre la grève mais de réduire les créneaux horaires. Il s’agissait d’un compromis de bon sens qui ne portait préjudice à personne. Je ne permettrai pas que l’Italie soit l’otage d’une minorité politisée. C’est une grève irréelle car il s’agit de la première organisée contre l’augmentation des salaires les plus bas. Ils font grève contre une loi de finances qui ne sera pas parfaite mais qui, comme l’a confirmé la Banque d’Italie, assurera une augmentation des salaires pour un grand nombre de familles. Nous avons augmenté le salaire à 14 millions de travailleurs. Concernant les retraites, des pas en avant ont été faits, comme l’a reconnu le ministre Giorgetti (Ligue). La réforme quota 41 sera adoptée d’ici la fin de la mandature. C’est en fait une grève signée CGIL-Parti démocrate. Peut-être que le secrétaire de la CGIL veut se porter candidat aux élections européennes, on verra. Pendant sa campagne électorale, la Ligue donnera la priorité à l’emploi et à la sécurité : la tutelle des entreprises italiennes et une Europe qui fasse davantage par rapport à ce qui n’a pas été fait ces 4 dernières années : être consciente que le problème de Lampedusa existe. L’Italie ne peut rester seule à gérer les flux migratoires qui provoquent des problèmes, y compris le risque potentiel d’arrivée de terroristes. […] » 

COMMENTAIRE, La Stampa, A. De Angelis « Le cadeau de Salvini à Landini » : « Poussé par l’exigence de trouver une place médiatique dans un paysage accaparé par Meloni, Salvini a fini par faire un gros cadeau à Landini. Sa posture antisyndicale, avec la complicité de l’autorité de garantie, et les attaques aux accents populistes à l’encontre du syndicat CGIL en comparant une grève à une promenade ont déplacé la tension sur un front purement politique. Le sujet est désormais le ‘’comment’’ et pas le ‘’pourquoi’’ de cette grève. En effet, le choix du secrétaire de la CGIL Landini d’organiser une grève dès le mois de juillet alors que la loi de finances n’existait pas, était purement politique. A vrai dire, contrairement à ce que lui reproche Salvini, le syndicalisme italien glisse sur un terrain politique car il a cessé de faire son travail. Contrairement à ses collègues français, allemands ou britanniques, il est devenu une ‘’institution’’ qui veut se mesurer exclusivement dans son rapport avec le gouvernement. Même s’il s’agit d’un dialogue entre sourds. » 

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de G. Trovati, « Une Loi de finances austère pour les ministères mais expansive pour les bas revenus » : « Les auditions à la Chambre et au Sénat du ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti se sont achevées hier. Répondant aux critiques dénonçant à la fois une rigidité excessive et un laxisme creusant le déficit, il a présenté une Loi de Finances à deux faces : ‘’oui, c’est une Loi de Finances austère puisque nous avons demandé 9,6 milliards sur trois ans aux ministères, mais elle est aussi expansive puisque les deux tiers sont destinés aux revenus moyens et bas’’. Après avoir renoncé à fermer la porte à tout amendement possible, il se montre ouvert à revenir sur la réduction des ressources allouées aux municipalités et aux retraites des médecins en précisant que ‘’si on ajoute des ressources d’un côté, il faudra en retirer d’un autre’’. Le ministre de l’Economie souligne donc la double nature de ce budget, qui tente de tenir compte d’une conjoncture difficile, des taux d’intérêt qui gonflent le coût de la dette, du rétablissement des règles européennes. Le déficit ne sera donc creusé que pour des mesures jugées ‘’indispensables’’ pour les familles en difficulté face à l’inflation malgré une amorce de recul. Le ministre de l’Economie revient également sur les tensions avec les syndicats, ‘’tout à fait légitimes de manifester’’, mais selon lui il est inacceptable de dire que le gouvernement ne protège pas les travailleurs employés’’ puisque c’est à eux que s’adresse ‘’la seule partie expansive’’ du budget, avec la confirmation de ‘’11 milliards d’euros d’allègement des cotisations, 4,6 milliards de réduction de l’IRPEF, 5 milliards pour le renouvellement des contrats des fonctionnaires et 1,6 milliards pour les fringe benefit’’. Cette série de mesures représenteraient donc les ‘’deux tiers du budget de l’Etat’’ 2024. Un coup de pouce qui ne s’adresse en revanche pas aux entreprises : ‘’nous avons moins fait pour elles’’ admet Giorgetti rappelant que les ‘’mesures significatives du RepowerEU sont actuellement au cœur des négociations à Bruxelles’’. Il défend une Loi de Finances se ‘’concentrant inévitablement sur les difficultés présentes’’ et composant avec les ‘’contraintes internes et externes’’. Les demandes de Forza Italia pour une prolongation du bonus écologique n’ont pas beaucoup d’espoir d’aboutir, un bonus qui a encore coûté en octobre 4,2 milliards d’euros aux comptes publics. Autre mesure très coûteuse de ‘’l’âge d’or’’ comme l’appelle Giorgetti : la garantie de l’Etat sur les prêts bancaires qui pèse sur les caisses publiques à hauteur de plusieurs milliards. Sur le plan européen, Giorgetti se dit convaincu que l’Italie est en conformité avec les recommandations de l’UE, avec notamment le maintien du taux de croissance des dépenses primaires sous le seuil des 1,3% et le solde structurel qui s’améliore de 1,1%. Il assure que le ‘’gouvernement est pleinement engagé pour assurer l’ajustement nécessaire à moyen terme’’ à condition que les négociations sur le Pacte de Stabilité n’aboutissent pas à de nouvelles ‘’contraintes empêchant de faire face aux chocs extérieurs comme ceux que nous traversons actuellement’’. » 

ARTICLE, Repubblica, G. Di Feo : « La réforme de Crosetto (Frères d'Italia) pour l'armée italienne : "Créons une réserve prête à se mobiliser" » : « Le monde a changé et les forces armées italiennes doivent se renouveler profondément. Le ministre Guido Crosetto a déclaré aux parlementaires : " Nous devons recommencer à nous préparer au pire scénario possible ". Par beaucoup plus d’investissements pour la défense, car les 2 % du PIB fixés par l'OTAN ne sont aujourd'hui "qu'un point de départ, qui sera d’ailleurs difficile à atteindre à l’avenir ". Avec plus de soldats, en envisageant d'augmenter le nombre de ceux qui sont en service et de créer une réserve de vétérans prêts à être mobilisés sur le modèle israélien ou suisse. Et surtout en changeant la gestion du personnel, car les carrières bureaucratiques récompensent l'ancienneté alors que le métier des armes est fait pour les jeunes. En ce qui concerne l'état de préparation des forces armées, Crosetto a affirmé avoir ‘’trouvé l'armée de l'air en bon état, la marine dans une situation assez bonne, mais l'armée de terre avec de graves manques accumulés au cours des dernières années.‘’ Le ministre a en outre souligné que dans les plans de dépenses, les catégories qui souffrent le plus sont les plus importantes : l'entraînement des militaires et la maintenance, qui seront de plus réduits en 2024 par la révision des dépenses. En ce qui concerne les chars, un programme de plusieurs milliards d’euros a été lancé ‘en toute hâte’, avec la modernisation des Ariete et l'achat de Léopard 2. "Avant l'Ukraine, nous étions concentrés sur des missions de maintien de la paix avec des contingents limités ; nous envisageons maintenant autre chose.“ Le changement de paradigme imposé par l’agression russe a surpris tout le monde : le côté militaire, industriel et technologique. Il suffit de penser à la difficulté des usines européennes à répondre aux demandes de Kiev. Actuellement, la réduction du personnel a été suspendue et une augmentation de 10.000 hommes et femmes a été décrétée. Le ministre craint que cela ne soit pas suffisant. Mais le problème est toujours le même : la disponibilité des fonds. Crosetto a réaffirmé que "le 2 % pour les dépenses militaires ne peut pas devenir un élément de discussion politique : c'est un engagement pris avec l'OTAN par tous les gouvernements précédents. Le raisonnement que l'Italie peut tenir en Europe consiste à dire : il s'agit d'un objectif international partagé et, par conséquent, les investissements ne peuvent pas être en conflit avec d'autres besoins tels que la santé, l'éducation ou le bien-être. C'est pourquoi je pense que nous pouvons demander qu’il ne soit pas inclus dans le pacte de stabilité". Les nouveaux scénarios exigent également la prise en compte d'une "réserve activable dans une guerre comme celle de l'Ukraine". Crosetto a cité le modèle d'Israël, qui a mobilisé 350 000 soldats en quelques jours, et celui de la Suisse neutre, qui peut mobiliser deux fois plus de soldats italiens. »

ARTICLE, Sole 24 Ore « Pacte européen et ratification du MES, Meloni rencontre ses alliés pour une négociation jusqu’au bout avec Bruxelles » : « La réunion convoquée hier par Giorgia Meloni avec ses deux adjoints, A Tajani (Forza Italia) et M. Salvini, et les ministres G. Giorgetti (Economie - Ligue) et R.Fitto (Affaires européennes – Frères d’Italie) a été utile pour faire le point sur les étapes difficiles qui l'attendent d'ici la fin de l'année sur certains dossiers décisifs. A commencer notamment par le nouveau pacte de stabilité. Lors du dernier Conseil Ecofin, le ministre de l'Economie a laissé entendre que l'Italie était prête à maintenir le Pacte en vigueur avant la pandémie, plutôt que d'accepter des règles pénalisantes. Un durcissement destiné à augmenter (du moins dans les intentions du ministre) les marges de négociation avec ses homologues européens. C'est la même approche plusieurs fois répétée par Meloni sur la non-ratification de la réforme du MES par l'Italie (seul pays à ne pas l'avoir approuvée) qui bloque son entrée en vigueur. Ce point a également été évoqué hier lors de la réunion au Palais Chigi. La semaine prochaine, en effet, le sujet du MES devrait être à l'ordre du jour de la Chambre des députés. Mais avec l’ensemble des décrets en attente et risquant d'expirer, le report du débat demandé par l'opposition est déjà acquis. Entretemps, Meloni (et Giorgetti) continueront à négocier les nouvelles règles. Il s'agira d'une négociation tous azimuts qui affectera aussi directement le MES. Meloni a également répété lors du dernier sommet à Bruxelles que le feu vert pour le MES ne pouvait pas arriver sans connaître le contexte, c'est-à-dire le futur pacte de stabilité. En d'autres termes, l'ensemble du « paquet » doit être discuté. Une nouvelle étape importante pourrait être franchie la semaine prochaine à l'occasion de la réunion en tête-à-tête qui se tiendra à Berlin entre Giorgia Meloni et le chancelier allemand Olaf Scholz : il est inévitable que l'attention se porte sur le nouveau Pacte de Stabilité sur lequel les positions restent pour l'instant éloignées. Toujours au cours de cette réunion au Palais Chigi, la question des concessions balnéaires a également été abordée. Aujourd'hui, on attend l'avis motivé de Bruxelles qui indiquera le délai contraignant dans lequel l'Italie sera appelée à répondre. Le chef de la délégation de Frères d’Italie au Parlement européen Carlo Fidanza a expliqué que la discussion avec la Commission européenne était ouverte. La thèse du gouvernement est qu'avec 67 % du littoral libre, il n'y a pas de pénurie de ressources et qu'il est donc possible d'éviter d'appliquer la loi Bolkestein et de remettre les concessions existantes à de nouveaux appels d’offre. Par ailleurs, le gouvernement cherche à obtenir une nouvelle extension, ce qui serait ‘’une première victoire, mais une victoire importante" comme l'a déclaré le ministre des politiques maritimes, Nello Musumeci (Frères d’Italie). »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/11/2023

Viktor Orbán a pris part à Bruxelles à un rassemblement de l’Internationale démocrate-chrétienne.

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Hongrie et Monde. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a pris part à Bruxelles à un rassemblement de l’Internationale démocrate-chrétienne, dont il est un des vice-présidents.

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(https://idc-cdi.com/)

Finlande : des mesures sont en préparation afin de renforcer la sécurité aux frontières du pays.

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Finlande. Le ministre de l'Intérieur Mari Rantanen des (vrais) Finlandais a déclaré que des mesures sont en préparation afin de renforcer la sécurité aux frontières du pays, face à l'arrivée de migrants.

Vox désire voir les partis séparatistes interdits.

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Espagne. VOX a déposé une proposition de loi qui sera débattue à la Chambre des députés pour interdire tous les partis politiques qui, dans leur statut, programme ou déclaration, ont pour objectif déclaré de « briser l'unité de l'Espagne et l'ordre constitutionnel qui en découle », ou de poursuivre la séparation d'une partie du territoire national, ou lorsque son activité tend aux finalités susmentionnées.

Le groupe des élus du parti post-communiste Die Linke à la Chambre des députés se dissoudra le 6 décembre 2023.

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Allemagne. Le groupe des élus du parti post-communiste Die Linke à la Chambre des députés se dissoudra le 6 décembre 2023, suite au départ de députés qui suivent la chef de file du futur parti de gauche anti-immigration Sahra Wagenknecht. Il pourra probablement continuer en tant que simple groupe, avec moins de temps de parole, moins de droits parlementaires et, surtout, beaucoup moins d’argent. Les 108 employés seront licenciés.