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22/04/2024

Eryk Trojanowski est élu maire de Niebylec.

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Pologne. Voïvodie des Basses-Carpates. District de Strzyżów. Niebylec. Le nationaliste Eryk Mateusz Trojanowski est élu maire lors du deuxième tour.

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"Migrants : la route des faux touristes. De nouvelles mesures pour stopper le flux en provenance d'Asie."

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Italie. Revue de presse. 

La décision de la dirigeante du PD de se présenter comme tête de liste aux élections européennes dans deux circonscriptions, après celle d’Antonio Tajani (Forza Italia) annoncée samedi, fait la une de plusieurs quotidiens : « Schlein présente sa candidature et le PD se divise » (Corriere della Sera, Stampa, Messaggero), « Le PD en révolte contre Schlein » (Giornale). La polémique autour de la décision de la RAI d’annuler une intervention de l’écrivain Antonio Scurati, qui prévoyait de dénoncer la position du gouvernement sur l’antifascisme à quelques jours de la fête de la libération du 25 avril, est aussi largement citée « Scurati : « je suis la cible [de la droite] »» (Repubblica, Stampa), « L’affaire Scurati fait vaciller la candidature de Rossi à la tête de la RAI » (Fatto Quoditiano). 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M.T. Meli, « Elly Schlein se lance dans la bataille  sur son nom dans le symbole du PD. La moitié du parti est contre » : « S’adapter aux courants, pour une personne comme Elly Schlein, est presque un calvaire. La secrétaire démocrate décide alors de se laisser encore une porte de sortie. On se demande si les maires du PD ne seraient finalement pas contre sa candidature dans toutes les circonscriptions et si Prodi, qui n'a pas voté pour elle aux primaires, en lui préférant Bonaccini, ne souhaiterait pas qu'elle ne se présente pas du tout, lui reprochant même de ne pas avoir écouté ses conseils. Schlein cherche de son côté à mettre son nom sur le symbole du parti, quitte à se retrouver en minorité au sein de celui-ci. Elle décide de s'engager dans cette voie en ne prévenant presque personne. Quand Prodi l'apprend, il appelle ses proches de la majorité du Parti Démocrate : « Avec quel courage allons-nous lutter contre la réforme du Premierato si Elly propose son nom aux élections européennes ? ». D. Serracchiani se dit contrariée, tandis que Peppe Provenzano et M. Sarracino haussent le ton. Les trois membres du parti n'avaient pas été prévenus, contrairement à Bonaccini, à qui Schlein avait expliqué ses intentions : « C'est une façon d'obtenir plus de votes avec mon nom, c'est tout ». Dario Franceschini ne cache pas sa déception : « Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Vous vous rendez compte des risques que vous courez ? ». De son côté, Cuperlo déclare : « Sans le nom dans le symbole, votre leadership a plus d’autorité ». L’information se répand et une fois arrivé à la direction nationale du parti, Bonaccini confirme la nouvelle. Les oppositions et les incertitudes se multiplient. Graziano Delrio, Cesare Damiano, Susanna Camusso, Laura Boldrini, Annamaria Furlan, Walter Verini, Piero Fassino, Marco Meloni et Roberto Speranza sont tous contre. « Elly, tu n'es pas Meloni, ni Salvini, ni Tajani, ni Renzi, ni Calenda. Tu es meilleure qu'eux et tu viens d'une culture différente » lui disent-ils. « Ton leadership est plus fort sans ce choix » lui dit Gianni Cuperlo. Les discussions des parlementaires du PD tournent au vinaigre et même ses proches ont des doutes. Vincenzo De Luca intervient avec un discours pro-Schlein, signe que le leader du PD n'a pas négligé les chefs locaux. En effet, Lello Topo, un représentant très controversé des Démocrates Napolitains, parrainé par le maire de Campanie, figure sur la liste. Il volera probablement son siège à Sandro Ruotolo (un fidèle du secrétaire d’État) à Strasbourg. Et comme Schlein a fait un pacte avec Bonaccini, elle veut maintenant qu’il en fasse de même. Mais la question sur le symbole ne peut pas être soumise au vote, sinon la secrétaire se retrouvera en minorité. Ses adversaires font également pression. Conte déclare : « le problème est avec ceux qui acceptent d’inscrire des noms qui n'iront pas au Parlement Européen. Je suis d'accord avec Prodi quand il dit que c'est une blessure pour la démocratie ». Schlein répond à ses opposants : « je vais y réfléchir ». Mais elle n'est pas du genre à baisser les bras. Il s'agit soit de son nom en tant que candidate, soit d'un autre siège en tant que tête de liste. » 

ARTICLE, Messaggero, de F. Malfetano, « Meloni : réforme de la justice et concessions balnéaires. Les différents projets avant les élections européennes » : «« Aucune division n’est possible ». Un peu plus d'un mois et demi avant les élections européennes et à quelques jours de l'annonce officielle de sa candidature, Giorgia Meloni resserre les rangs de la majorité. Elle l'a fait lors des rencontres au cours desquelles elle a abordé diverses questions (pour le gouvernement : le rapport entre Forza Italia et la Ligue, et pour le parti : les mouvements en interne…). Mardi, Meloni a donc reçu A. Tajani et M. Salvini pour un retour à un minimum de sérénité entre les deux, alors qu’ils sont profondément divisés par leurs débats sur l’autonomie régionale. Alors que la Ligue est sur le pied de guerre pour la faire adopter, elle ne peut pas arriver « les mains vides ». La question est la suivante : comment les amendements très nombreux au décret sur l’autonomie régionale présenté à la Commission des Affaires Constitutionnelles ne vont-ils pas plomber le débat ? Une éventualité qui, mardi, semblait tout sauf acquise lorsque le président de la Commission, N. Pagano, a prolongé de quelques heures le délai de présentation. Salvini prévient : « il ne faut pas que Forza Italia joue de mauvais tours ou il n'y aura pas de marge de négociations pour rester ensemble au gouvernement » ni « pour faire avancer la réforme du “Premierato“ ». Un message bien compris par Meloni qui, avec diplomatie et après avoir écouté la situation problématique de Forza Italia (« Le texte nous fait perdre des voix dans le Sud », aurait dit Tajani), a permis d’apaiser les deux vice-présidents. Pour autant le passage à la Chambre de l’article 29 ne conduit pas à une accélération du vote sur le décret. Forza Italia, qui s’apprête à dépasser la Ligue selon les sondages, a fait un pas de côté, exigeant toutefois une accélération sur « sa » réforme constitutionnelle. Ils veulent que le texte sur la séparation des carrières des magistrats et le tirage au sort des membres du Csm soient présentés en conseil des ministres, plus ou moins en même temps. Meloni l’a promis à Tajani, en donnant son accord pour qu’il soit présenté ce mardi (convoqué à 17h30, mais le matin une « réunion de mise au point » est prévue au ministère de la Justice) ou le 30 avril. Salvini a également obtenu la réadmission de son ministère au sein du Comité interministériel pour la sécurité de la République, qui a la délégation sur les migrations. Une stratégie d'apaisement que Meloni a également proposée sur les concessions balnéaires. Meloni a demandé aux ministres Tajani, Salvini, Fitto et à certaines figures de la Ligue et de Forza Italia de « trouver une solution commune » pour éviter que le chaos n’ait d'impact sur le vote. Cette solution doit se faire dans une discussion « commune » avec Bruxelles également, mais doit être loin de l'opportunisme politique mutuel, notamment parce que Sergio Mattarella a clairement indiqué qu'il ne céderait sur rien à ce propos». 

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « 30% des Italiens iront voter aux européennes en pensant à la paix mais pour environ 48% d’entre eux, les priorités sont ailleurs » : « La crainte que l’évolution des différents conflits dans le monde puissent conduire à une guerre globale est élevée. 60,3% des citoyens italiens semble partager l’opinion du Pape François selon lequel ‘’les bribes de la troisième guerre mondiale [nous conduisent à] un conflit global’’. Les citoyens sont persuadés que le dialogue, la diplomatie et la médiation peuvent représenter les principaux instruments que l’Union Européenne pourrait utiliser de manière encore plus efficace afin d’arriver à une solution de paix. Dans ce contexte, la position en faveur de la paix peut certainement être un facteur déterminant dans le choix d'une force politique par rapport à une autre, en particulier dans le cadre des élections européennes. En effet, les individus ont tendance à voter pour des partis ou des candidats qui encouragent des politiques visant au maintien de la paix, à la résolution des conflits et à la prévention des guerres. Cependant, il est important de noter que les opinions sur les questions de paix peuvent varier considérablement avec de nombreuses nuances parmi les électeurs et qu'il y a beaucoup d'autres questions politiques qui influencent réellement les décisions de vote, telles que l'économie - en particulier l'économie familiale -, l'éducation, la santé, le travail, la crise climatique et ainsi de suite. Et en effet, si la paix est une motivation valable pour aller voter et choisir un parti plutôt qu'un autre, seuls 31,9% sont d'accord avec cette thèse, alors qu'un électeur sur deux (48,6%) déclare avoir d'autres motivations qui influencent son vote. Bien que l'attention des médias se concentre souvent sur les partis politiques ou les coalitions, les candidats jouent un rôle crucial pour convaincre les électeurs ; même si 39,5% des électeurs italiens jugent négativement la présence de noms célèbres et bien connus, tels que des journalistes, des écrivains, des hommes d'affaires et des sportifs, près d'un électeur sur deux (46,0%) n'exprime pas de jugement pour ou contre, étant plus ou moins conscient que les noms célèbres sont utilisés davantage pour attirer des votes vers le parti que pour la représentation et la préparation. Certains électeurs pourraient évaluer la crédibilité et la fiabilité des candidats individuels au détriment du parti. Il est certain que pour 56,5 % des citoyens, les candidats plus jeunes ne sont pas un facteur discriminant important. Il s'agit d'une lecture politiquement transversale, à l'exception de l'électorat du parti démocratique, dont 52,5 % déclarent qu'ils aimeraient avoir des députés plus jeunes. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, E. Mauro « Les gardiens de l’arrogance » : « La censure mesquine qui a poussé quelques dirigeants de la RAI à annuler l’intervention télévisée d’Antonio Scurati sur le 25 avril, poussant Meloni à mettre fin à la polémique en publiant sur ses réseaux sociaux le texte censuré par le service public, nous pousserait à dire ‘’évitons de faire trop de zèle’’. Cette tentative de récupération ne répare pas pour autant la déchirure entre la liberté d’expression, le débat culturel et le contrôle politique sur toute idée divergente de l’esprit dominant. Cette affaire montre comment une personnalité publique qui a la responsabilité de diriger un pays occidental doit régler les comptes avec le passé. Elle ne peut pas se leurrer en pensant que le vote des Italiens puisse effacer la dette que la droite a avec le passé. On nous avait dit qu’après avoir remporté le pouvoir, la droite extrême aurait remporté aussi le défi gramscien de l’hégémonie culturelle. En réalité, comme l’a montré l’affaire Scurati, cette ambition ne se réalise pas par le biais d’une libre compétition d’idées et d’interprétation de la réalité mais par le bâillonnement des idées d’autrui en mettant des verrous à la RAI comme s’il s’agissait d’une propriété privée, empêchant que ces idées soient diffusées et que le citoyen puisse les connaître. Nous sommes allés bien au-delà de la politique de la répartition des postes de direction de la RAI où le centre gauche était fort : dans ce cas-là, on a choisi non pas des dirigeants d’une entreprise publique cruciale dans la formation de l’opinion, mais des gardiens du temple armés contre les idées d’autrui, transformées en hérésies et donc qu’il faut éradiquer dès qu’elles s’approchent du micro public. Comment est-il possible qu’une jeune dirigeante qui a grandi en Occident ne parvienne pas à assumer la responsabilité d’une norme démocratique : condamner tout simplement le fascisme qui a piétiné la liberté des Italiens ? La présidente du Conseil n’a pas intérêt à attendre encore pour le faire, d’autant plus que l’on fêtera bientôt le centenaire du crime Matteotti [le parlementaire socialiste italien tué par le régime alors qu’il enquêtait sur les sources de financements flous du Parti Fasciste, ndlr]. La dernière des anomalies italiennes est d’avoir une présidente du Conseil certes atlantiste, mais étrangère aux valeurs occidentales. Tout comme le fait d’avoir à la RAI des gardiens zélés ne sachant pas quoi faire de la symbolique du 25 avril expliquée par Scurati. » 

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’intérieur : « Migrants : la route des faux touristes. De nouvelles mesures pour stopper le flux en provenance d'Asie » par Francesco Bechis : « Les contrôles à la frontière slovène se sont avérés efficaces sur une route particulièrement sensible. Du 21 octobre 2023 à ce jour, 2 613 étrangers en situation irrégulière ont été interceptés, dont 1 542 ont été refoulés. 142 personnes ont été arrêtées, dont 73 pour aide à l'immigration clandestine. Avec la Slovénie et la Croatie, nous travaillons au renforcement de la frontière extérieure de l’UE avec la Bosnie. Dès que possible, nous rétablirons la libre circulation.  Les migrants économiques arrivent du Bangladesh en se servant des visas touristiques obtenus dans certains pays de transit. Nous travaillons avec eux pour enrayer cette dynamique. Concernant l'affaire Iuventa [navire venu en aide aux migrants il y a plusieurs années et dont les responsables ont été récemment acquittés, ndlr], elle relève d’une période qui n'a pas concerné l'action de ce gouvernement. Nous avons simplement affirmé la nécessité que la coordination des sauvetages en mer soit faite par les autorités prévues par les réglementations internationales et italiennes. Et ce, précisément en raison de la délicatesse de la question et pour éviter que la spontanéité et les "facteurs d'attraction" n'affectent la sécurité et la vie des personnes. Sur le Mare Ionio [sur lequel des gardes côtes libyens auraient tiré, ce que le ministre Piantedosi a démenti, ndlr], les accusations représentent une mystification des faits dont, au contraire, j'ai rendu compte sur la base d'actes officiels des autorités compétentes. Il est inquiétant que l'opposition politique sur une question aussi importante que l'immigration tienne des allégations gravement fausses. La visite de la présidente Meloni à Tunis la semaine dernière représente la poursuite d'une collaboration qui s'avère fructueuse et stratégique. L'Italie et la Tunisie ne sont séparées que par un court bras de mer et partagent une histoire séculaire. Les deux pays sont mutuellement importants l'un pour l'autre et je crois que ce fut une erreur dans le passé de l'avoir négligé pendant trop longtemps. J'espère que les données positives de ces premiers mois de coopération seront également de bon augure pour les mois à venir. Le président Saied conduit la Tunisie à bâtir une amitié importante avec l'Italie. La Tunisie subit sur son territoire les effets de l'action criminelle de trafiquants sans scrupules et a accepté de gérer le problème avec nous et avec l'Europe. Elle partage avec nous une vision de rejet total des catastrophes humanitaires et des tragédies causées par la traite des êtres humains. Concernant les centres en Albanie, le ministère a déjà attribué la gestion des services à fournir dans les centres. Les ingénieurs travaillent d'arrache-pied pour construire rapidement l'infrastructure nécessaire à l'ouverture des centres, dans le but de l'achever le plus tôt possible. C'est précisément grâce aux initiatives italiennes que l'Europe commence à regarder ces projets avec intérêt, des projets qui sont, en outre, autorisés par les règlements du nouveau Pacte sur les migrations et l'asile, récemment approuvé par l'UE avec une contribution importante de l'Italie. Sur ce pacte, le gouvernement a dû négocier et servir de médiateur entre 27 pays aux sensibilités différentes. Nous avons donc accepté un point d'équilibre et le cadre est désormais plus favorable à l'Italie. Ce qui est différent, c'est la possibilité qu'avaient les forces politiques des différents pays de voter sur des points particuliers des différents règlements. Concernant la situation au Proche-Orient, il est trop tôt pour dire si la situation pourrait alors conduire à une augmentation du risque terroriste. En tout cas, nous avons élevé le niveau d'attention : pensez au nombre de personnes, 55, que nous avons expulsées depuis le 7 octobre pour "danger de terrorisme et de radicalisation"“. Pour le 25 avril, comme pour chaque anniversaire chargé d'une signification symbolique, des services de prévention spécifiques sont en place. Nous faisons attention mais il n’y a pas d'alarmisme parce qu'il n'y a pas d'éléments spécifiques de préoccupation". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/04/2024

Vox conserve son siège au Pays Basque.

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Espagne. Pays Basque. Lors des élections pour le Parlement du Pays Basque, les nationalistes espagnols de Vox obtiennent 2,04 % et conservent 1 siège sur 75.

(https://www.euskadielecciones.eus/resultados?locale=es)

Canton d'Uri : l'UDC obtient 17 sièges sur 64 au sein du Parlement.

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Suisse. Canton d’Uri. À l’issue des deux tours, l’UDC (SVP en allemand) obtient 17 sièges (soit + 3) sur 64 au sein du Parlement du Canton.

(https://www.srf.ch/news/kanton-uri-wahlen-2024-1)

La mère de Geert Wilders est décédée.

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Pays-Bas. La mère de Geert Wilders, Maria Anne Ording, est décédée. Elle était née à Sukabumi, dans les Indes orientales néerlandaises [de nos jours, l’Indonésie], le 29 mai 1933. Elle s’était mariée avec Johannes Henricus Andreas Wilders (né en 1923) le 20 juin 1953 à Leeuwarden dans la province de Frise. Johannes Henricus Andreas Wilders est décédé à Venlo dans la province du Limbourg le 22 août 2005.

(https://gw.geneanet.org/adverschoor?lang=fr&pz=ad&...)

Le symbole de Frères d'Italie pour les élections européennes.

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Italie. Le symbole de Frères d'Italie pour les élections européennes :

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Le PVV de Geert Wilders est donné à 50 sièges de députés sur 150, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges et JA21 à 1 siège.

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Pays-Bas.

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(Sondage 19 avril/sondage 22 mars/sondage 9 février/différence entre 19 avril et 9 février/législatives/différences avec les législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

CDA : démocrates-chrétiens

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

Les 3/4 des Néerlandais estiment que l'immigration doit être considérablement réduite.

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Pays-Bas. Les trois quarts des Néerlandais estiment que l'immigration aux Pays-Bas doit être considérablement réduite. Parmi les électeurs des partis patriotiques, cela se situe entre 96 % et 100 %. (Sondage Maurice de Hond)

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NL : Pays-Bas

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PVV : patriotes anti-islamisation

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

Volt : pro-européen

PvdD : parti pour les animaux

Groenlinks : écologiste / PvdA : travaillillistes

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

20/04/2024

Steffen Heitmann est mort.

Allemagne. Steffen Heitmann, qui était le candidat préféré d’Helmut Kohl à la présidence de la République en 1993, est mort. Il avait finalement renoncé à se présenter suite à des déclarations controversées sur la gestion du passé du pays et sur l’immigration.

En 2015, il avait quitté la CDU pour protester contre la politique migratoire d’Angela Merkel.

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Steffen Heitmann

Le Parti du Progrès est donné troisième à 16,8 %.

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Norvège. Le Parti du Progrès est donné troisième à 16,8 % au sein d’un sondage Opinion.

Nye Borgerlige reste un parti politique.

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Danemark. Les membres de Nye Borgerlige (Nouvelle droite) ont voté pour le maintien en tant que parti. L’ancien député du Parti du Peuple danois Martin Henriksen a été élu nouveau président.

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Martin Henriksen

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/10/nye...)

Accord entre le gouvernement danois et le Parti du Peuple danois sur la liberté d'expression des fonctionnaires.

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Danemark. Le gouvernement et le Parti du Peuple danois conviennent que le gouvernement présentera lors de la prochaine session parlementaire un projet de loi qui consacrera les règles actuelles sur la liberté d'expression des fonctionnaires.

L'AfD donnée à 18 % et le BSW à 7 %.

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Allemagne. L'AfD donnée à 18 % et le BSW à 7 %. (Seuil à 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Le Forum voor Democratie ne se présentera pas en Flandre aux élections europénnes.

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Belgique et Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet (Pays-Bas) n’a pas réussi à récolter les 5.000 signatures nécessaires afin de se présenter aux élections européennes au sein du collège électoral néerlandophone de Belgique.

Les Démocrates danois désirent rejoindre le groupe ECR.

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Danemark et UE. Les Démocrates danois désirent rejoindre le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR).

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Inger Støjberg est la dirigeante du parti

31 % désirent voter pour le PVV de Geert Wilders et 8 % veulent le faire avec une haute probabilité.

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Pays-Bas. Le sondage Maurice de Hond qui paraîtra dimanche indique que désormais 31 % désirent voter pour le PVV de Geert Wilders et 8 % veulent le faire avec une haute probabilité mais sans être certains. Ces 39 % correspondent à 60 sièges sur 150 à la Chambre des députés (contre 37 actuellement).

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19/04/2024

"La question de l’avortement met la majorité en difficulté."

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Italie. Revue de presse. 

Le Conseil européen extraordinaire et notamment les enjeux de compétitivité de l’Union européenne abordés lors de celui-ci font la une de plusieurs quotidiens : « L’Europe [divisée] entre les accords et les tensions » (Corriere della Sera), « L’Europe se divise sur le rapport d’Enrico Letta » (La Stampa), « Divisés sur la dernière ligne droite » (Avvenire). Le rejet de la motion du PD contre l’accès des associations « pro-life » dans les centres gynécologiques fait aussi la une : « Avortement, la droite se divise » (Repubblica), « La motion du PD est rejetée mais la Ligue s’abstient » (Corriere). De même, l’annonce de la candidature aux élections européennes d’Ilaria Salis, l’activiste arrêtée en Hongrie et accusée d’agression contre deux militants d’extrême droite est aussi citée :  « Salis candidate avec les Verts et Sinistra Italiana » (Corriere, Repubblica). Enfin, le Messaggero fait sa une sur la crise au Proche-Orient « L’offensive finale contre le Hamas ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « La question de l’avortement met la majorité en difficulté » : « Le Parti démocrate a inscrit à l’ordre du jour l’examen de nouvelles dispositions concernant les centres de consultations gynécologiques [promues par la majorité] afin qu’elle ‘’ne remettent pas en cause, de quelque manière que ce soit, la loi 194 [sur le droit à l’avortement], et ne retreignent pas le droit des femmes’’ à recourir à l’IVG. La majorité rejette la mesure, toutefois la situation interpelle : 15 des 37 députés de la Ligue présents se sont abstenus, dont le chef de groupe Riccardo Molinari. Deux députés Forza Italia se sont abstenus également. Giorgia Meloni réagit depuis Bruxelles, en affirmant que l’amendement au texte relatif à la mise en œuvre du plan de Relance national reprendrait mot pour mot le texte de la loi 194 et accuse donc plutôt la gauche de ‘’vouloir modifier la loi 194’’, tout en réaffirmant sa propre volonté de ne pas la changer. Le porte-parole de l’association ‘’pro-vie et famille’’ dit s’étonner de l’abstention de la Ligue à la Chambre suite ‘’à l’ordre du jour honteux présenté par le PD’’. Le président de la Société italienne de gynécologie et d’obstétrique affirme que ‘’le rôle-clé de la loi 194 est de garantir la liberté de choix des femmes’’ et que les mesures présentées par la majorité sur les centres de consultation gynécologique ‘’ne remettent pas en cause les objectifs de cette loi et réaffirment au contraire ses principes’’. Une intervention appréciée par Fratelli d’Italia. Elly Schlein accuse la majorité de ‘’tenter de s’en prendre au droit à l’IVG en faisant entrer des militants anti-avortement dans les cliniques’’. Mais en coulisses, FdI aussi s’étonne de l’abstention de la Ligue alors que le parti avait également voté pour l’amendement en question. Le chef de groupe léghiste répond en invoquant la ‘’liberté de conscience, comme il est toujours de mise sur les questions éthiques’’. Le vice-secrétaire de la Ligue intervient dans le même sens ‘’ce n’est pas un message adressé au gouvernement, ce sont des questions sur lesquelles chacun est libre’’. Les abstentionnistes au sein de la ligue s’étonnent à leur tour du boycott de l’ordre du jour dans les rangs de Forza Italia. La Ligue avait fait passer la consigne de distinguer les différentes parties de l’ordre du jour : voter non à l’introduction des associations et voter oui là où est évoquée la nécessité de ne pas ‘’restreindre le droit des femmes’’ de recourir à l’IVG. La responsable à l’égalité des chances de la Ligue explique que ‘’le dernier mot doit toujours revenir aux femmes’’ et qu’il ‘’ne faut pas toucher à la loi 194’’, affirmant s’être elle-même abstenue pour ne pas voter contre cette conviction. » 

ARTICLE, Repubblica, De L. De Cicco, « Ilaria Salis, candidate principale pour les Verts : une gifle à l'inertie du gouvernement » : « Le 3 Mars au siège du PD, le père d'Ilaria Salis avait dit yeux dans les yeux à Elly Schlein : « Merci, mais ma fille ne veut pas se présenter avec le PD ». Hier à 19h, on a annoncé qu’elle se présenterait avec l'alliance des Verts de Bonelli et Fratoianni. « Un choix qui me rappelle les batailles des radicaux » se réjouit Nichi Vendola, leader historique et actuel président de la Gauche Italienne. Depuis la prison de Budapest où elle est détenue depuis 13 mois, Ilaria n'avait encore signé aucun papier et hier midi, par prudence, le porte-parole des Verts, Angelo Bonelli a été contraint de démentir. A Bruxelles, lors du Conseil européen, la Première ministre Giorgia Meloni commentait : « Je ne sais pas dans quelles mesures sa politisation peut l'aider, mais elle ne change rien au travail que le gouvernement est en train de faire ». Et Matteo Salvini a proposé un « débat télévisé entre elle et le général Vannacci ». Si l’alliance des Verts et de la Gauche n’a rien dit, c'est aussi pour éviter que sa candidature ne soit gâchée, comme cela était arrivé lorsque l’hypothèse de sa candidature avec le PD avait circulé et où le secrétaire du parti avait été contraint de démentir après les polémiques, clôturant ainsi le dossier. Aujourd'hui, les réformistes se réjouissent -« cela n'a rien à voir avec le PD »- tandis que certains craignent que cela ne fasse perdre des voix au Pd. L'Alliance des Verts et de la Gauche a officialisé cette candidature par un communiqué et Bonelli a annoncé : « Salis sera candidate dans la circonscription du Nord-Ouest ». Avec cette démarche, ajoute le leader des Verts, « nous voulons protéger les droits et la dignité d'une citoyenne européenne, y compris contre l'inertie des autorités italiennes ». Il reste encore une inconnue sur la réussite de cette opération : l’Alliance des Verts et de la Gauche devra faire ses preuves car dans les sondages, elle n’est qu’à 4% des intentions de vote. Mais c'est justement la candidature de Salis, dont la détention est devenue un symbole, qui pourrait faire monter ce chiffre. Roberto Salis remercie Bonelli et Nicola Fratoianni : « Au cours des derniers mois nous avons également eu des contacts avec le PD, à la demande d'Elly Schlein, que je remercie personnellement pour sa sensibilité, mais en fin de compte, la voie politique choisie est celle qui est la plus cohérente avec son passé politique ». Selon son père, Ilaria « a pris cette décision non pas pour échapper au procès, mais pour pouvoir l'affronter dans la pleine protection de ses droits ». Dans le Nord-Ouest, Salis affrontera Cecilia Strada, qui sera la principale candidate du PD. C'est précisément cette circonscription qui est devenue le principal problème de Schlein. L'ancien ministre Andrea Orlando, qui aurait dû être deuxième sur la liste, a refusé de se présenter. La deuxième place devrait revenir au chef de la délégation de l'UE, Brando Benifei, ou au maire de Bergame, Giorgio Gori, poussé par les réformistes, avec Irene Tinagli en troisième position. Pour le Nord-Est, Stefano Bonaccini sera en tête, devant Annalisa Corrado ; pour le Sud, Lucia Annunziata, Antonio Decaro et Pina Picierno. Au centre, Marco Tarquinio sera quatrième. Schlein, de retour dans la Basilicate, échangera aussi aujourd'hui les cadres du parti. On ne sait pas encore si elle se présentera dans toutes les circonscriptions ou si, comme beaucoup le lui demandent, elle renoncera à la candidature là où elle ne sera pas tête de liste, c'est-à-dire dans le Centre et les Iles. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Fiammeri « Meloni : il faut changer l’Europe. Draghi ? Le débat sur sa candidature n’est qu’un sujet de débat philosophique » : « Pour Giorgia Meloni, l'hypothèse de Mario Draghi à la tête d’une grande institution européenne n'est rien que de la "philosophie", bonne "pour faire le buzz". ‘’Ce n'est pas comme ça que ça marche", tient-elle à souligner et ‘’les majorités sont décidées par les citoyens", répète la présidente du Conseil, qui espère retourner à Bruxelles après le vote du 9 juin et trouver "une autre Europe". Toutefois, Meloni se dit "heureuse" que l'on parle d'un Italien pour diriger un grand organe de l'UE. Toutefois, ‘’ce qui m'intéresse", a-t-elle ajouté, faisant explicitement référence au discours de La Hulpe de Draghi et au rapport présenté hier par Enrico Letta au Conseil européen, "c'est que deux pro-européens nous disent qu'il faut changer l'UE et c'est le débat qu'il faut avoir". Le débat animé au Conseil qui a duré tout l'après-midi en est la confirmation. Mme Meloni a remercié M. Letta : "C’est un travail intéressant, il y a beaucoup de sujets qui s'inspirent de l'action du gouvernement italien", a-t-elle déclaré en faisant référence notamment à l'indépendance stratégique en matière d'énergie, à la nécessité de réseaux de connexion avec d'autres pays que "nous poursuivons avec le plan Mattei" et à l'urgence du "taux de natalité, le plus grand défi auquel l'Europe doit faire face si nous voulons maintenir notre système de protection sociale". Mais le point décisif qui sera au centre de la prochaine législature européenne reste les ressources. M. Meloni rappelle la position de l'Italie "en faveur d'une dette commune" et son soutien à un marché facilitant et encourageant les capitaux privés "à rester en Europe". Concernant la politique étrangère, Mme Meloni souligne que le soutien de l'UE au Liban "à la demande de l'Italie" a été inscrit dans les conclusions du Conseil. Un engagement que le Meloni avait pris trois semaines plus tôt à Beyrouth avec le chef de l'État libanais N. Mikati. Meloni a parlé des migrants avant le début de la rencontre avec la présidente de la Commission, U. von der Leyen. Sa visite à Tunis mercredi et la mise en œuvre du mémorandum signé en juillet par la présidente de la Commission elle-même ont été au cœur de cette entrevue. "La diminution du flux de migrants vers l'Italie montre que le travail fait porte ses fruits", tient à souligner Meloni, sans toutefois rappeler la hausse inquiétante des débarquements sur les côtes italiennes ces dernières semaines en raison des départs de Tunisie mais aussi de l'aggravation de la crise en Libye. » 

ARTICLE, Repubblica, De S. Mattera, « Le G7 et les États-Unis font pression sur les avoirs russes gelés. L’appel de Kiev : "Aidez-nous rapidement" » : « Le « dépêchez-vous » de l'Ukraine, un cri d'alarme face aux résistances des chancelleries occidentales, qui ont toujours plus de mal à soutenir Kiev, domine la scène du G7. C'est « une question de vie ou de mort », déclare le ministre des affaires étrangères Dmytro Kuleba à ses homologues réunis à Capri. « Nous avons les Patriot, les systèmes antimissiles, nous devons les envoyer en Ukraine », affirme Josep Borrell, Haut-représentant aux gouvernements de l’UE. « C’est une urgence fondamentale » dit Jens Stoltenberg autour de la table du G7. Il remet en cause le gouvernement de Meloni en citant les batteries franco-italiennes Samp-T capables de protéger la superficie d'une métropole. Une d’entre elles est déjà en Ukraine, l’Italie en a 5, une au Koweït et une autre placée pour protéger les réunions du G7 actuellement en Italie. « Nous ferons ce que nous pourrons » assure Meloni. Mais cette décision n’est pas banale, elle inquiète le gouvernement. Et d’autant plus à quelques semaines des élections européenne et avec la responsabilité d’apporter des solutions sur un autre dossier épineux où la pression américaine se fait ressentir : l’utilisation des avoirs russes gelés vers l’Ukraine. Antony Blinken en a parlé à Antonio Tajani mercredi soir, lors de la réunion bilatérale à l'hôtel Quisisana. Blinken insiste auprès des alliés pour qu’ils apportent leur contribution à Kiev en matière de défense. Mais la Maison Blanche attend surtout de la présidence italienne du G7 une solution sur la proposition d'affecter à la reconstruction de l'Ukraine les avoirs gelés russes, soit plus de 300 milliards, dont la plupart se trouvent en Europe. C'est la partie la plus difficile, comme le confirment les nouvelles qui nous parviennent de Washington. La secrétaire d'État au Trésor, Janet Yellen, en parle au ministre de l'économie, Giancarlo Giorgetti, dans une conversation qui porte également sur le rôle de la Chine dans le soutien au Kremlin. Les ministres des finances et les gouvernements des banques centrales des sept grandes puissances en discutent en marge des travaux du Fonds monétaire international. Le gouverneur de la Bankitalia, Fabio Panetta, a souligné depuis les États-Unis les craintes qu'une saisie des actifs de Moscou ait un « effet sur la stabilité financière ». La France et l'Allemagne disent non, la présidente de la BCE Christine Lagarde invite à la prudence. Le gouvernement de Rome voit avec optimisme le consensus qui devient plus probable sur l'hypothèse « minimale » : affecter les bénéfices accumulés par les fonds russes à l'Ukraine, une hypothèse pour laquelle Ursula von der Leyen récolte l’accord des 27 dirigeants de l'UE. En ce qui concerne la défense ukrainienne, c'est le ministre Guido Crosetto (Frères d'Italie) qui invite à la prudence : « L'Italie a fourni tout ce qu'elle pouvait », déclare-t-il lors d'une réunion organisée par PwC Italia avec le groupe Gedi. Il explique qu’ils ont vidé les entrepôts, et qu’il faut cinq ans pour produire un Samp-T (« Les prochains seront prêts en trois ans »). Rome soutiendra davantage l'Ukraine : nous verrons bien ce qu'il en sera. L'Allemagne enverra un troisième système Patriot et le déblocage des fonds américains est en attente. L'engagement de Kiev figurera dans les conclusions du G7 ; les Ukrainiens attendent de voir dans quelle mesure il sera concret. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland sur le rassemblement national-conservateur Natcon 2 à Bruxelles.

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UE et Belgique. Retour sur le rassemblement national-conservateur Natcon 2, durant deux jours, à Bruxelles :

https://www.breizh-info.com/2024/04/19/232151/retour-sur-...

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18/04/2024

Croatie : Domovinski pokret obtient 14 sièges et Hrvatski suverenisti allié aux conservateurs de Most 11.

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Croatie. Lors des élections législatives du 17 avril 2024, les nationalistes de Domovinski pokret (Mouvement patriotique) obtiennent 14 sièges sur 151 avec 9,56 %. Les nationaux-conservateurs de Hrvatski suverenisti et les conservateurs de Most décrochent ensemble 11 sièges avec 8 %.

(https://www.izbori.hr/sabor2024/rezultati/)

Saxe-Anhalt : l'AfD donnée à 29 % et le BSW à 10 %.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. L'AfD est donnée à 29 % et le BSW à 10 % pour les élections du Parlement de Saxe-Anhalt en 2026. (Seuil : 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen-anhalt...)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP :  libéraux

Grüne : écologistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

"Corruption en Sicile, la Ligue dans la tourmente."

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Italie. Revue de presse. 

L'hypothèse d'une réponse israélienne à l'attaque menée par l'Iran, alors que se tient la réunion du G7 des ministres des affaires étrangères aujourd’hui à Capri, fait la une de plusieurs quotidiens : « Iran, le G7 prépare les sanctions » (Il Messaggero), « G7, la carotte et le bâton des sanctions » (Avvenire), « G7 et UE : « des sanctions contre l’Iran et une défense aérienne pour Kiev » » (Giornale), « Israël choisit ses objectifs » (Corriere della Sera)L’enquête pour corruption présumée visant le vice-président de la Région Sicile Luca Sammartino (Ligue) fait aussi la une : « Ligue, le marché des voix » (Repubblica), « Mafia et corruption, le vice-président de Sicile a été suspendu » (Corriere della Sera), « Corruption en Sicile, la Ligue dans la tourmente » (Avvenire). 

ARTICLE, La Stampa, F. Olivo « Ligue, Salvini à nouveau sur la sellette » : « Sur les affiches qui ont commencé à couvrir les villes, sous le visage souriant de Matteo Salvini on peut lire « Plus d’Italie ». Mais c’est plutôt le slogan « moins d’Italie » qui commence à monter de manière moins timide au sein du parti. L’enquête sicilienne visant le champion de la Ligue sur l’île, Luca Sammartino, déclenche à nouveau une mise sous pression de Salvini de la part de ses dirigeants. Ces derniers lui reprochent d’avoir trop assoupli les contrôles sur les nominations dans le but d’obtenir le plus de voix possible et d’élargir son électorat au niveau national. La grogne monte dans le Nord et cela ne concerne pas que les nostalgiques de la « Padanie » (région de la plaine du Pô, longtemps dans le slogan de la Ligue, ndlr). Le vice-président du Sénat Roberto Centinaio déclare : ‘’j’ai reçu plein de messages de gens qui sont consternés et cela ne concerne pas que le Nord’’. L’ancien ministre Centinaio avait déjà critiqué le choix du parti de présenter aux élections européennes le général Vannacci [connu pour ses propos homophobes, ndlr.]. Les nouvelles provenant de Sicile rouvrent ainsi une faille dans le parti que seul un bon résultat aux élections pourrait réparer temporairement. L’origine de ces problèmes viendrait de la mauvaise sélection des candidats dans les régions du Sud conquises en 2019. ‘’Quand on va dans des territoires que l’on ne connait pas, il est difficile de prendre des décisions’’, ajoute Centinaio. Certains parlementaires, qui ne sont plus associés par Salvini dans les choix stratégiques, se sentent libres de pouvoir critiquer leur chef. La position officielle du parti est de défendre la présomption d’innoncence de Sammartino. ‘’Nous sommes et restons fidèles à la présomption d’innocence et nous sommes sûrs que notre collègue saura prouver son innocence’’ affirment les collègues de la région sicilienne. L’entourage proche de Salvini évoque une « justice à retardement » à la veille des élections européennes, mais cette théorie a du mal à s’imposer au Nord. » 

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « L’option Draghi divise les partis de droite » : « Il aura suffi le retour de Mario Draghi dans le circuit médiatique pour constater la division immédiate de la droite. D’une part, on retrouve le président du Sénat La Russa qui – sans doute en accord avec Meloni – tient des propos exprimant son respect et sa considération pour l’ancien président du Conseil. D’autre part, Salvini passe à l’attaque et n’hésite pas à lancer des piques contre Draghi. Il s’agit de deux réactions opposées qui confirment que l’ancien banquier représente toujours un nerf à vif pour la droite. La droite institutionnelle, qui veut jouer un rôle en Europe, a depuis longtemps établi de bons rapports avec Draghi. En revanche, la droite qui n’a pas de poids et qui tente de survivre s’acharne contre lui car elle n’a rien à perdre, à part un reste de crédibilité. C’est un geste suicidaire si l’on considère que même le dirigeant hongrois Orban a fait part de sa considération pour Draghi, visiblement pour ne pas couper ces liens qui relient encore Budapest à Bruxelles. En effet, apprécier Draghi signifie garder un contact avec l’establishment européen dont l’ancien banquier est toujours l’un des principaux représentants. D’où le choix d’Orban de ne pas le critiquer. La droite institutionnelle, notamment italienne, est consciente du fait qu’elle ne peut qu’obtenir des avantages d’un retour de Draghi sur la scène européenne. Cela ne veut pas dire qu’elle soit d’accord avec lui sur tous les points, mais elle ne commettra pas l’erreur de lui barrer la route. L’autre droite, de toute évidence, lui préfère le général Vannacci pour mener la bataille de l’arrière-garde. Draghi n’appartient pas à une famille politique européenne, c’est un technicien super-partes qui pourrait néanmoins être appelé à la tête de la Commission ou du Conseil européen en raison de son autorité, interrompant ainsi la tradition qui veut que les nominations soient toujours le résultat d’un compromis entre les grands partis. A ce stade, en Italie, seuls Calenda (Azione) et Renzi (Italia Viva) le soutiennent : le PD préfère soutenir un candidat du PSE, la droite ne se prononce pas. Contrairement à l’histoire italienne, le recours à des techniciens n’appartient pas à la coutume bruxelloise. Il pourrait toutefois y avoir un premier précédent, surtout si les élections devaient ne pas désigner clairement un vainqueur. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Giorgia Meloni se rend en Tunisie ‘’contre le trafic d’êtres humains’’ » : « C’est la quatrième visite en un an et l’un des point-clefs du Plan Mattei, avec trois accords bilatéraux passés entre Rome et Tunis pour un montant de 100 millions d’euros. La visite de G. Meloni n’a duré que quelques heures avant de repartir pour Bruxelles. La Présidente italienne du Conseil a souligné les résultats déjà obtenus : la collaboration avec Saied est ‘’une priorité absolue’’ pour l’Italie et produit ‘’d’excellents résultats sur de nombreux dossiers’’, dont ‘’la gestion des flux migratoires’’. Hier, Giorgia Meloni figurait dans la liste des 100 personnes les plus influentes au monde de la revue Time. Auprès de son homologue tunisien, elle insiste sur une ‘’relation d’égal à égal’’ et basée sur des ‘’intérêts réciproques’’ mais également renforcée par les bonnes ‘’relations personnelles’’ entre les deux leaders. Elle a remercié les autorités tunisiennes pour la collaboration ‘’contre le trafic d’êtres humains.’’ Giorgia Meloni était accompagnée pour ce déplacement de son ministre de l’Intérieur, de la ministre de l’Enseignement supérieur et du vice-ministre des Affaires étrangères. Elle entend ‘’renforcer la coopération en travaillant surtout sur les flux réguliers à travers un décret qui permettra à environ 12 000 citoyens tunisiens formés de venir légalement en Italie’’. Trois accords ont été signés dans le cadre du Plan Mattei : un pour le soutien direct au budget tunisien avec 50 millions d’euros destinés à l’efficacité énergétique ; un accord pour une nouvelle ligne de crédits de 55 millions d’euros en faveur des petites et moyennes entreprises tunisiennes ; et un protocole d’entente dans le secteur universitaire et de la formation supérieure. A peine arrivée à Bruxelles, Giorgia Meloni a ensuite rencontré le Premier ministre polonais, M. Morawiecki, avant le début du Conseil européen. » 

ARTICLE, Repubblica, De S. Mattera, « Un pacte Italie-Etats-Unis : « Nous protégerons le vote des manipulations et de la désinformation » » : « A Capri, un accord signé entre l’Italie et les États-Unis contre la désinformation encourage la collaboration en matière de renseignement et la coordination face aux tentatives d'autres pays de porter atteinte à « l'intégrité des élections » ou « d’endommager la confiance » envers le gouvernement. La menace concerne les opérations menées par les « États étrangers ». L’objectif concret est d’endiguer (notamment sur Telegram et Tiktok) les faux profils visant à faire de la propagande pro-russe, les messages de manipulation, les « deep fake » créés à l'aide de l'intelligence artificielle. L'alerte porte sur les activités de la Russie et de la Chine. La signature de ce mémorandum, à deux mois des élections européennes et à six moins de l’élection américaine, s’est déroulée à l’issue de la rencontre bilatérale entre le secrétaire d’État américain Anthony Blinken et le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani. Un léger écart par rapport au programme, mais pas tant que cela, de ce G7 qui se concentre sur les crises au Proche-Orient et en Ukraine, et place la cybersécurité, l'intelligence artificielle et la lutte contre la désinformation au centre de son agenda. En ce moment, selon Blinken dans le communiqué qui clôture la rencontre dans les salons de l'Hôtel Quisisana, l’Italie travaille avec les États-Unis « à travers le partenariat le plus fort que l’on ait jamais eu » sur les grandes crises comme sur les défis posés par la Chine (Rome a abandonné les Routes de la Soie, ce que la Maison Blanche a apprécié). La présidence du G7 confère au gouvernement Meloni la responsabilité de la médiation entre les acteurs sur les sanctions à Téhéran pour l’attaque contre Israël, sur l’accord extrêmement complexe visant à allouer 300 milliards d’actifs russes gelés pour la reconstruction de l’Ukraine, sur l’apport d’une couverture aérienne plus large des troupes de Kiev, un sujet qui sera discuté aujourd’hui en présence du ministre ukrainien des Affaires étrangères D. Kuleba et du secrétaire général de l'OTAN, J. Stoltenberg. Les États-Unis insistent pour que le gouvernement de Rome consacre 2 % du PIB aux dépenses de défense et reconnaissent son engagement, qui s’est intensifié au cours des derniers mois, au Niger. Mais cet accord sur la désinformation est le résultat le plus concret de la rencontre bilatérale de Capri. En juillet 2023, Blinken avait déjà présenté son initiative au Conseil des affaires étrangères de l'UE afin de définir des lignes d'actions communes. Rome va plus loin en signant un mémorandum avec Washington qui promet de donner une forte impulsion à la coopération en matière de renseignement. « Nous ne voulons pas que le vote de juin soit conditionné par de fausses informations sur les réseaux sociaux et générées par des intelligences artificielles » explique Tajani (Forza Italia). Pour lui, il s’agit d’une question de protection de la liberté d’opinion et un enjeu décisif « entre les démocraties et les autorités ». La désinformation peut « créer et exploiter des divisions internes et externes » affaiblissant les démocraties. Nos services observent depuis longtemps l’œuvre de la propagande pro-russe sur les réseaux sociaux à travers de faux profils et des messages de manipulation. L’accord avec les États-Unis promet de fournir des informations sourcées et s’engage à utiliser « des méthodes et techniques d’analyse » afin de bloquer les opérations « stratégiques » de pays comme la Russie ou la Chine et d’aider les autres pays à faire face aux périodes électorales et à contrer l’influence « malveillante » de gouvernements étrangers. Le mémorandum engage le gouvernement italien à faire de la lutte contre la désinformation une priorité nationale. Il implique les autorités gouvernementales et la société civile et leur recommande d'investir dans les technologies émergentes et les outils de sécurité numérique basés sur l’IA. Il met l'accent sur la transparence « dans le financement et la propriété des médias, y compris le rôle du gouvernement, et dans l'approvisionnement en informations et médias étrangers », afin de protéger les informations. »

(Traduction : ambassade de France)

Le procès de Björn Höcke, pour avoir déclaré "Tout pour l’Allemagne !", a débuté.

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Allemagne. Le procès de la figure de proue de l’AfD en Thuringe, Björn Höcke, a débuté. Il lui est reproché d’avoir utilisé le slogan « Tout pour l’Allemagne ! » au sein de la phrase « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l'Allemagne ! », puis, suite aux poursuites pour cela, d’avoir, lors d’un autre rassemblement électoral, lancé à la foule « Tout pour … » , attendant qu’elle réponde « … l’Allemagne ! ». En cas de condamnation lourde, il pourrait être empêché de se présenter comme tête de liste de l’AfD en septembre 2024, lors des élections pour le Parlement de Thuringe.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/19/thu...)

"Plus d'Italie, moins d'Europe."

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Italie. La Ligue utilise, pour les élections européennes, le slogan « Plus d’Italie. Moins d’Europe. »

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17/04/2024

David Engels et Lionel Baland dans un reportage de TV Libertés sur la réunion nationale-conservatrice interdite d'accès à Saint-Josse par le bourgmestre.

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Belgique. Reportage de Nicolas de Lamberterie dans le JT de TV Libertés à propos de la réunion nationale-conservatrice interdite d'accès à Saint-Josse par le bourgmestre (à partir de 5'16'') :


(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/17/eri...)

Un élu de l'AfD démis du conseil d'administration d'une paroisse par le vicaire général du diocèse de Trèves.

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Allemagne. Le vicaire général du diocèse de Trèves a démis le député de l'AfD au Parlement de Sarre Christoph Schaufert du conseil d'administration de la paroisse de St. Marien Neunkirchen.

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